JEUDI 28 NOVEMBRE 2013 - 24 MOUHARAM 1435 - N° 7036 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

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l AFFAIRE DE L’AUTOROUTE EST-OUEST

l ÉDUCATION

CE QUE RÉVÈLELA CHAMBRED’ACCUSATION

Editio

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lger -

ISSN

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l Quel a été le rôle de Chani Medjdoub et comment il agissait.l Ce qu’a déclaré Amar Ghoul aux enquêteurs du DRS.l 2 concerts de Cheb Khaled à Alger, financés à partirdes commissions de l’intermédiaire.

Le Bonjour du «Soir»

Durant quelques semaines, j’ai quittémes habits de journaliste pour me consacrerà l’observation des lièvres. Nous avons lerevenant tellement sûr de lui que ce seraitpresque blasphémer que de lui dire qu'il n'aaucune chance face à Tab Djenanou ! Nousavons la trotskyste qui dit beaucoup devérités sur le plan économique mais quisemble trop attachée à l’idée du guidesuprême pour se libérer totalement. Nousavons le romancier à succès qui se lancedans le bain pour nourrir sa prochaineœuvre de l'ambiance du vote. Pas plus. Etpuis il y a les autres, de l’islamiste modéréau modéré islamiste, en passant parl’islamiste mesuré et l’islamiste prudent…

Mais, en attendant de livrer les résultatsde mes observations dans un livre intitulé :«de l’agitation programmée des lièvres enpériode temporaire d’interdiction de lachasse», je dois dire qu’il n’y a pas plusdiscipliné que les lièvres. Ils jouent leur rôlejusqu’au bout. Et le jour d'après, ils semettront à hurler à la fraude. Ils sontprogrammés pour le faire. Et ils le feront sibien que nous serions tentés de croire qu’ilsne savaient pas que la farce du dindon,c’étaient bien eux et personne d’autre !

De la dinde farcie au lièvre, voilà le platroyal qui sera servi au TV (ToujoursVainqueur), le 17 avril au soir.

maamarfarah20@yahoo.com

Dindon farciau… lièvre !

MENACE DE GRÈVE CHEZLES CORPS COMMUNS

l CONTRAT À DURÉE INDÉTERMINÉE

La mauvaisenouvelle deBenmeradi

L’un des aspects majeursde la révision des lois sociales

(le code du travail), en chantierdepuis trois ans, sera la levée

de l’exceptionnalité du contratà durée déterminée (CDD).

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Pas de limogeagesaux travaux publics

Alors que tout le monde s’attendait à une petiteAlors que tout le monde s’attendait à une petitevengeance de l’actuel ministre des Travaux publicsvengeance de l’actuel ministre des Travaux publics

envers les militants du MSP ou du TAJ qui exercent dansenvers les militants du MSP ou du TAJ qui exercent dansce département, ce dernier s’est abstenu de cetce département, ce dernier s’est abstenu de cet

exercice. A ses proches, il aurait confié queexercice. A ses proches, il aurait confié queles commis de l’Etat se doivent d’avoir de lales commis de l’Etat se doivent d’avoir de lahauteur par rapport à ce genre de réactions.hauteur par rapport à ce genre de réactions.

BB MW est pour le moment sans représentant officiel enMW est pour le moment sans représentant officiel enAlgérie. Selon des indiscrétions, le constructeurAlgérie. Selon des indiscrétions, le constructeurallemand aurait pris option pour un groupe émiratiallemand aurait pris option pour un groupe émirati

afin de le représenter en Algérie. On apprend également queafin de le représenter en Algérie. On apprend également quecinq concessionnaires algériens ont exprimé le vœu decinq concessionnaires algériens ont exprimé le vœu dereprésenter cette prestigieuse marque. Ils n’ontreprésenter cette prestigieuse marque. Ils n’ontreçu aucune réponse. A rappeler que c’estreçu aucune réponse. A rappeler que c’estun Tunisien qui pilote cette opération auun Tunisien qui pilote cette opération auprofit du groupe allemand. Cherche-t-il àprofit du groupe allemand. Cherche-t-il àprivilégier les Emiratis au détriment desprivilégier les Emiratis au détriment desAlgériens ?Algériens ?

Panique à l’AADLLa multiplication des

cas de paludisme dansdiverses régions du paysa fini par créer un climatde panique chez leshabitants de la cité AADLde Sebbala, à Alger. Etpour cause : ces derniersfont face à une invasionde moustiques cesderniers mois. Soitdepuis que les caves denombreux immeubles ontété inondées par les eauxd’égout, sans que lesservices de l’AADLréagissent. Du coup,outre les essaims demoustiques, les habitantsdisent faire face à desodeurs nauséabondes deplus en plus persistantes.

PPLe Tunisien et les Émiratis

Un jour,

OUI NON Sans opinion

Pensez-vous que la procédure contreChakib Khelil sera relancée par la justice

algérienne ?Oui : 11,59%Non : 86,1%Sans opinion : 2,31%

Pensez-vousque cetteannée, lejoueur

portugais duReal Madrid,Ronaldo,mérite le

Ballon d’or ?

ERISCOOPERISCOOPSoirperiscoop@yahoo.fr

Jeudi 28 novembre 2013 - Page 3

C’EST MA VIEMohand Ousayeh ou le chantre d’issefra kabyles

Natif de la Kabylie profonde, Mohand portait haut la parole des sages, une vocation innée chez lui, construite et embellie au fil des années qui

se sont égrénées aux côtés des esprits mûrs et pleins de morales des vieuxde son village et de ces poètes et conteurs illustres du chaâbi kabyle.

VOYAGE CULINAIREFloor merka bida

Cette semaine, nous découvrirons un plat pas très répandu et qui reste une spécialité des grandes villes de l’Algérie. On le cuisine à Alger, mais aussi à Constantine.

A base de chou-fleur agrémenté de viande blanche (poulet), ce plat reste néanmoins un délice.

ENQUÊTE-TÉMOIGNAGESMendiant, métier à plein temps

Ils squattent trottoirs et portes cochères, prennent des airsde chiens battus et en appellent à votre bon cœur pour

remplir leur escarcelle en espèces sonnantes et trébuchantes.Une nouvelle race de mendiants a fait son apparition à Alger.

L’ENTRETIEN DE LA SEMAINE«La mendicité , c’est la mort sociale»

Dans cet entretien, Djamila Musette nous apporte son éclairagesur les raisons qui poussent à la mendicité et nous définit par ailleurs la

notion de pauvreté en Algérie.

Retrouvez ce samedi le n°96 de SoirmagazineSommaireSommaire

Sofiane Aït Iflis - Alger (LeSoir) - Plus de doute donc. Legouvernement est résolumentengagé à lever les contrainteslégales qui ont fait que, jusque-là,le contrat à durée déterminée(CDD) revêt le caractère d’excep-tion. Le code du travail énumère et

limite en effet les possibilités dece type de contrats à 5 situations.Ça ne sera fort probablement plusle cas d’ici 6 mois, échéancieravancé par le ministre du Travail,de l’Emploi et de la Sécuritésociale pour la révision du codedu travail. «Le partenaire socialdoit admettre la nécessité d’allervers cette option», a affirméBenmeradi qui sait fort bien quela substitution du CDD au CDI nemanquera pas de susciterquelques agitations syndicales. D’ailleurs, il a anticipé en sou-

lignant qu’il faudra «des arbi-trages politiques lourds». Et quand bien même le

recours aux CDD est une tendan-ce aujourd’hui affirmée enOccident, l’option, en Algérie,pourrait aggraver la précarité del’emploi, surtout que la mobilité

professionnelle reste faible. Ledépartement de Benmeradi nesemble pas avoir appréhendécette incidence, au demeurantinéluctable. Le seul mécanismeprévu pour pallier des chômagesdurables entre la fin d’un CDD etla signature d’un autre reste laprime à la formation. Pour le ministre du Travail, ce

mécanisme est à même d’assurerla mobilité professionnelle. Selonles statistiques de l’ONS, le CDIest actuellement largement domi-nant, avec une proportion de 2/3 des contrats signés contre 1/3

pour les CDD. La prédominancedu CDD est dans le secteur privé.

Rien n’est décidé pour le 87 bis

Contrairement aux affirmationsdu secrétaire général de l’UGTA,Abdelmadjid Sidi Saïd, à traverslaquelle il annonçait récemmentl’acceptation du gouvernement deréviser le fameux 87 bis, leministre du Travail, de l’Emploi etde la Sécurité sociale a indiquéqu’aucune décision n’est encoreprise. Mieux encore, Benmeradis’est même déclaré réfractaire à

l’abrogation dudit article de loi quidéfinit le SNMG. Tout au plus, leministre souscrit à la soustractionde certaines indemnités du calculdu SNMG. Il a, en outre, estiméque l’impact de la révision de l’ar-ticle 87 bis sur les entreprisessera lourd. «Dans la forme, l’ar-ticle doit rester», a-t-il tranché. Le ministre du Travail a affirmé

que la question sera fort proba-blement à l’ordre du jour de la pro-chaine tripartite, dite tripartitesociale, à laquelle, a-t-il précisé,aucun ordre du jour n’est définiti-vement arrêté.

Par ailleurs, il est fort impro-bable que cette tripartite soitouverte aux syndicats auto-nomes. Le ministre du Travail aconsidéré que seule l’UGTA estdotée de statut de syndicat inter-sectoriel et national et, à un degrémoindre, le Snapap. «La plupartdes syndicats sont des syndicatssectoriels. Ils sont associés auxconcertations sectorielles», a-t-iljustifié. Dans les fichiers du minis-tère, il est recensé 92 organisa-tions syndicales agréées, dont 61sont des syndicats des tra-vailleurs.

Les faiblesses des dispositifs d’insertionMême s’ils ont aidé à faire

décroître la courbe du chômage,estimé à 9,9% aujourd’hui, lesdispositifs d’insertion profession-nels (DIP) restent précaires parleurs aspects liés à la rémunéra-tion, la sécurité sociale et la natu-re des contrats de travail qui lesaccompagnent. Le ministre du Travail a expli-

qué que les promo-demandeursd’emploi ayant bénéficié des DIPsont faiblement rémunérés, béné-ficient uniquement de l’assurancemaladie et souffrent d’un manquede visibilité quant à leur évolutionprofessionnelle. Les DIP ont coûté à l’Etat 500

milliards de dinars, soit unemoyenne de 120 milliards par an.Ils représentent 17 50 000emplois, dont 10% d’insertion àtitre de permanents. L’Etat conti-nue à soutenir 900 000 emploisdans le cadre des DIP. Le ministre du Travail a dû

reconnaître que «ce sont les éco-nomies étrangères qui ont profitédes grands ouvrages publics». Il aégalement mis en exergue lefaible financement de la politiquevolontariste de l’Etat en matièred’emploi. L’Etat n’y consacre quele petit 1% du PIB.

S. A. I.

L’un des aspects majeurs de la révision des loissociales (le code du travail), en chantier depuis trois ans,sera la levée de l’exceptionnalité du contrat à durée déter-minée (CDD). Le ministre du Travail, de l’Emploi et de laSécurité sociale, Mohamed Benmeradi, a confirmé cetteoption, hier au forum de Liberté.

Le Soird’Algérie Actualité

CONTRAT À DURÉE INDÉTERMINÉE

La mauvaise nouvelle de Benmeradi

CONSEILCONSTITUTIONNEL

L’APN élit sonnouveau représentantL’Assemblée populaire nationale a procédé, hier, à

l’élection de son représentant, le second, au sein duConseil constitutionnel. Et c’est Abdennour Guerraoui, duFLN, qui a bénéficié des suffrages de ses pairs du vieuxparti et ceux du RND et d’autres députés indépendantsissus de petites formations politiques, devançant de trèsloin les deux autres candidats à ce poste tant convoité, àsavoir Mohamed Daoui d’El Karama et Habib Zegad quiaurait rejoint l’UDS, parti mis sur pied par l’ex-Premiersecrétaire du FFS, Karim Tabou. Guerraoui, qui succède ainsi à Mohamed Abbou élu

pour un mandat de six ans en novembre 2007, a été choi-si par la direction du FLN, à sa tête le secrétaire généralAmar Saïdani, parmi 27 députés du FLN qui ont émis levœu de postuler à ce poste.Et Sadek Bouguettaya, membre du nouveau bureau

politique du FLN, était aux aguets, dans les travées del’Assemblée nationale, certainement pour vérifier de prèsla discipline de groupe au sein du collège parlementairedu parti. Il est à noter que cette élection s’est déroulée enl’absence des parlementaires du FFS, du PT, du FC, del’Alliance de l’Algérie verte et du FJD.Des députés de partis qui, comme ceux du plus vieux

parti d’opposition, considèrent le fonctionnement institu-tionnel actuel «ne permettant pas le contrôle véritable surl’élaboration des lois ni sur leur constitutionnalité». Desparlementaires «exclus du pouvoir de saisine de ceConseil», estiment les députés du FFS pour qui «le pou-voir dans sa composition et son fonctionnement actuelsest seul responsable de cette situation».A noter que l’article 164 de la loi fondamentale stipule

que le Conseil constitutionnel est composé de 9 membres: trois désignés par le président de la République, dont leprésident, deux élus par l'Assemblée populaire nationale,deux élus par le Conseil de la nation, un élu par la Coursuprême, et un élu par le Conseil d'État. Et si le présidentdudit Conseil est désigné par le premier magistrat du payspour un mandat unique de six ans, les autres membres duConseil constitutionnel remplissent un mandat unique desix ans et sont renouvelés par moitié tous les trois ans.

M. K.

Le Syndicat national descorps communs et desouvriers professionnels del’éducation nationale (SNCCO-PEN) menace d’un mouvementde protestation si la tutellen’ouvre pas le dialogue.

Rym Nasri - Alger (Le Soir) -«Ceci est notre dernier avertisse-ment. Nous exigeons du ministère del’Education nationale d’ouvrir le dia-logue et de prendre en charge nosrevendications sinon nous sortironsdans la rue et sans aucun préavis», aaffirmé Ali Behari, président dubureau national du Snccopen hier, àAlger. Toujours est-il, l’organisation syn-

dicale prévoit une grève nationaledes corps communs le jour de latenue de la Tripartite. Le syndicalistelance d’ailleurs, un appel à tous lescorps communs des autres secteurspour rallier leur débrayage. Dénonçant les salaires «misé-

reux» des corps communs et desouvriers professionnels du secteur, lesyndicat revendique, entre autres, larévision du statut particulier des corpscommuns ainsi que la révision dusystème de promotion. «Les corpscommuns ne bénéficient de promo-tion qu’après 30 ans d’exercice, voireà la veille de leur départ en retraite»,déplore Behari.Il estime par ailleurs, que les corps

communs subissent une «ségréga-tion» par rapport au corps éducatif.«La priorité d’accès aux postes supé-

rieurs est toujours donnée au corpséducatif qui s’empare des postes des-tinés en principe pour les corps com-muns», argue-t-il.Rappelant les déclarations du

ministre de l’Education qui évoquent165 000 de postes vacants, leSnccopen avance le taux de 35% depostes supérieurs vacants dans lesecteur. «Cela est dû au fait que lespersonnes désignées pour cespostes sont souvent issues du corpséducatif et cumulent ainsi deuxpostes», explique le syndicaliste.

L’organisation syndicale afficheégalement son opposition quant auxpostes aménagés, réclamés par lesenseignants souffrant de problèmesde santé.«Non seulement ces enseignants

s’accaparent des places destinéesaux corps communs mais en plus, ilscontinuent de percevoir leur salaired’enseignant tout en bénéficiant de laprime de rendement et de la primepédagogique», précisera le présidentdu bureau national.

R. N.

ÉDUCATION

Menace de grève chez les corps communs

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Les travailleurs dénoncent les salaires «miséreux»

Le CDD aggrave la précarité de l’emploi.

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Abder Bettache - Alger (LeSoir) - L’énigme reste entière ausujet de ce que les observateursqualifient de «plus grand scanda-le de corruption en Algérie». Uneaffaire qui se distingue du faitqu’elle concerne le chantier leplus cher du continent africain. Ils’agit de la réalisation de 927 kmde l’autoroute Est-Ouest en 40mois pour un coût de 11,4 mil-liards de dollars. Selon plusieurs sources judi-

ciaires, dont l’ordonnance derenvoi de la chambre d’accusa-tion de la cour d’Alger, qui faitd’ailleurs l’objet de pourvoi encassation devant la Cour suprê-me et dont le verdict est attendupour le 19 décembre prochain, lenommé Chani Medjdoub est lepersonnage le plus cité lors desdifférentes étapes de l’instruc-tion. Né en 1952 à Aïn Sefra, une

localité située au sud-ouest dupays, Chani Medjdoub est unepersonnalité très introduite dansle monde des affaires.Cependant, ses déboires avec lajustice ne se limitent pas à laseule affaire de l’autoroute Est-Ouest. Actuellement en prison, ila été condamné en 2012 à quin-ze années de prison ferme dansune autre affaire où AlgérieTélécom a subi un important pré-judice. L’affaire statuée tant en pre-

mière instance qu’en appel, setrouve aujourd’hui pendantedevant la Cour suprême.Quelques années avant, la justi-ce le condamnait à six mois deprison avec sursis dans l’affairedu FAKI. Il s’agit d’un autre scan-dale lié au fonds algéro-koweï-tien. Il n’en demeure, que la per-sonnalité de Chani Medjdoubsoulève de multiples interroga-tions. Son réseau relationnel est à la

fois dense et large. Ses contactssont mondiaux. Ils s’étendentjusqu’aux personnalités asia-tiques. Pour preuve, le principalmis en cause dans cette affaireest un «intime» de Le Zong, lafille unique de l’ex-patron dugroupe chinois CITIC-CRCC.

Amoureux de la ChinoiseLe Zonk ?

Selon des sources sûres,l’Algérien de Aïn Sefra avait une«relation amoureuse» avec LeZonk. Une «relation», dit-on, quilui a permis de signer avec legroupe chinois à Pékin un contratde consultant et de conseiller.«L’incursion» de Chani Medjdoubdans le dossier de l’autorouteEst-Ouest a eu lieu à l’entamedes travaux de la tranche dite«Centre-Ouest» du projet. C’étaità la fin de l’année 2006.

A la lecture de l’ordonnancede renvoi de la chambre d’accu-sation, portant N°11/02050, il res-sort que le travail de ChaniMedjdoub consistait à faire béné-ficier les Chinois de «largesses»administratives «même auxdépens de la loi», pour faciliterleur travail en Algérie. Il s’agitnotamment de faciliter l’accès aupermis de travail, la délivrancede visas ou encore le transfert depetites sommes en devises àl’étranger, etc. En contrepartie, il «graissait»

la patte aux responsables qui luiouvraient les portes. Mieux,Chani Medjdoub se faisait passerpour un ancien officier du DRSavec de solides connaissancesau plus haut niveau. Il avait éga-lement ses entrées auprès deplusieurs hauts responsablesd’entreprises économiques etdes hauts fonctionnaires del’Etat. Lors de son audition par la

police judiciaire du DRS, il avaitreconnu que dès son entrée enAlgérie, il avait pris attache avecle patron de la résidence d’EtatEl-Sahel, M. Melzi Abdelhamid. Ace dernier, il demande de lemettre en contact avec des res-ponsables algériens. M. Medjdoub avait confié,

selon nos sources, à M. Melzi,qu’il avait reçu une offre de lapart de la société chinoise pour«lever tout obstacle qui pourraitentraver le travail des Chinois surle projet de l’autoroute».

Le projet cher à Farouk Chiali

Chani Medjdoub s’installe etmet à exécution sa stratégie. Ilassure le rôle «d’agent de liai-son» entre les Chinois et lescadres du département des tra-vaux publics y compris l’ex-secrétaire général du ministère.Selon la même source, ce der-nier n’a jamais reçu d’argent,«mais seulement des cadeauxde valeur en remerciement desfaveurs accordées et servicesrendus». L’arrêt de renvoi de la

chambre d’accusation a égale-ment longuement évoqué le rôlejoué par un autre intermédiairedans cette affaire. Il s’agit dudénommé Addou Sid-Ahmed Taj-Eddine, ami intime du ministreAmar Ghoul. Un natif de Nedroma, né en

1965 et propriétaire d’une entre-prise de pêche à Beni-Saf. Cettedernière a été financée par lespouvoirs publics à l’époque oùAmar Ghoul était au ministère dela Pêche. L’ex-ministre des Travaux

publics avait reconnu, lors de sonaudition par la police judiciaire,

que sa relation avec ChaniMedjdoub remonte à 2008 à l’oc-casion d’une rencontre, qui a eulieu à Paris. Il fera savoir que sarelation avec Amar Ghoul date deplusieurs années, «lorsque monfrère était un haut dirigeant duparti Hamas». «J’ai rencontréAmar Ghoul lors de cérémoniesde fêtes familiales et deux à troisfois lors de dîners», a-t-il recon-nu, tout en indiquant, selon lamême source, «que je suisl’homme de confiance de AmarGhoul». Cette relation deconfiance «établie» entre leministre de tutelle et Addou Sid-Ahmed Taj-Eddine était «telle-ment solide», au point où ce der-nier, ajoute la même source, étaità l’origine de recrutement de plu-sieurs personnes au sein dudépartement, ce qui a contraintd’anciens cadres à quitter ledépartement. C’est le cas de l’ac-tuel ministre des Travaux publics,M. Farouk Chiali. Selon des sources très au fait

du dossier, l’idée du projet del’autoroute Est-Ouest est àmettre au crédit de Farouk Chiali.

Huit cents millions de centimes

pour Cheb KhaledSelon nos sources, le succes-

seur d’Amar Ghoul à la tête dudépartement des travaux publicsoccupait, avant sa nominationrécente ministre des travauxpublics lors du dernier change-ment gouvernemental, le postede directeur général de la Caissenationale des études des grandsprojets au niveau du ministèredes Finances, au lendemain deson «éviction». Cela dit, le processus enclen-

ché, Chani Medjdoub multiplieses rentrées et sorties. Toutefois,

avec le temps, le groupe chinoisrencontre des problèmes enAlgérie. Chani Medjdoub s’impa-tiente et décide de rencontrerAmar Ghoul. Il prend attache avec celui qui

est considéré comme «l’intime»du ministre. Il s’agit d’Addou SidAhmed Tadj-Eddine. Il voulaitque ce dernier lui fixe un rendez-vous avec le directeur desgrands projets au niveau duministère, Kheladi Mohamed.Une démarche qui n’a pas abou-ti pas. Il fallait attendre la ren-contre de Pékin pour que leschoses s’accélèrent et Chaniconsolide sa position. Conforté, «l’intermédiaire»

encaisse ses redevances etcommissions. En 2007 et 2008,le king du raï, Cheb Khaled,donne deux concerts au niveaudu quartier chic de Sidi Yahia et àRiadh-El-Feth. Chani Medjdoubse charge du volet financier. Surles quatre milliards de centimesperçus comme commission, ilremet au King Khaled 800 mil-lions de centimes. L’arrêt de renvoi de la

chambre d’accusation date denovembre 2011. Les avocats sesont pourvus en cassation contreles conclusions de cette juridic-tion. D’où la question de savoirqu’elle suite donnera la Coursuprême à tous les pourvoisintroduits tant de la part de ladéfense que du procureur géné-ral.

En attendantle verdict de la Cour suprême

Le document de la chambred’accusation comportant plus de400 pages est remis à la défen-se. Dans son arrêt, cette juridic-tion a scindé le dossier en deux

parties. Ainsi, outre le renvoi dudossier devant le tribunal crimi-nel, l’instance judiciaire a signifiéune fin de non-recevoir auxdemandes formulées par ladéfense, concernant la levée ducontrôle judiciaire et la libertéprovisoire pour les mis en cause. La chambre d’accusation

avait également inculpé cinqsociétés étrangères, dont deuxsuisses, une portugaise, une ita-lienne et une canadienne, pour«trafic d’influence et corruption»,et les a disculpées du grief «d’as-sociation de malfaiteurs». Lesmêmes chefs d’inculpation ontété retenus également à l’en-contre de la société japonaiseCojaal et la société chinoiseCITIC-CRCC. Selon le code deprocédure pénale, les sociétéssusnommées seront jugées encorrectionnelle. Pour leur part, l’ex-secrétaire

général du ministère des Travauxpublics, Mohamed Bouchema, etl’ex-officier du DRS, le colonelKhaled, ont vu la chambre d’ac-cusation retenir à leur encontredes chefs d’inculpation relevantde la correctionnelle mais dont lejugement est conditionné par laprocédure judiciaire régissant lacour d’assises. Le juge avait criminalisé les

faits retenus contre, notamment,les hommes d’affaires MedjdoubChani et Addou Tadj-Eddine, l’an-cien directeur des nouveaux pro-jets de l’Agence nationale desautoroutes, Mohamed Khelladi,et le directeur des nouveaux pro-jets au ministère des Transports,Salim Hamdane, pour «associa-tion de malfaiteurs», «trafic d’in-fluence», «abus d’autorité»,«corruption» et «blanchimentd’argent».

A. B.

Le Soird’Algérie Jeudi 28 novembre 2013 - PAGE5Actualité

AFFAIRE DE L’AUTOROUTE EST-OUEST

Ce que révèle la chambre d’accusationLe scandale de l’autoroute Est-Ouest a éclaté au grand

jour à la fin de l’année 2009. La première procédure judi-ciaire entamée à cet effet, remonte au 6 octobre de lamême année. C’était, lorsque les enquêteurs de la policejudiciaire du DRS ont fait état dans un procès-verbal surla base d’informations «de l’existence d’une relation dou-teuse entre le nommé Chani Medjdoub et le groupe chi-nois CITIC-CRCC».

Autoroute Est-Ouest, le chantier le plus cher du continent africain.

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Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Un banal acci-dent de la circulation a abouti à une des plusimportantes saisies de drogue dure de l’année.Les faits ont débuté le 17 novembre à Ghardaïalorsqu’un autocar reliant Tamanrasset à Msilas’est renversé sur le bas-côté.

Intervenant dans le cadre de l’accident impli-quant ce car, des gendarmes se sont dirigés versle service d’urgence de l’hôpital afin de déterminerl’identité des victimes. Lors de cette opération,des passagers de nationalité étrangère ont tentéde fuir l’établissement avant même d’être auscul-tés par les médecins. Un comportement suspectqui a donné lieu à des examens plus approfondissur un individu et a abouti à la découverte de 4capsules situées dans ses intestins. Une opéra-tion de recherche sera déclenchée sur-le-champ

au cours de laquelle 7 autres suspects de diffé-rentes nationalités africaines ainsi qu’un Franco-algérien ont été arrêtés. Au total, les gendarmesont réalisé une prise de 150 capsules contenant2,8 kilogrammes de cocaïne et 1,1 kilogrammed’héroïne. Cette quantité de drogue, qui avaittransité par la région du Sahel, devait vraisembla-blement être écoulée en Europe. Habituellement,ce mode opératoire est utilisé par les narcotrafi-quants qui transitent par l’Algérie par voie aérien-ne. Cette affaire semble être le premier cas d’in-gestion de capsules de drogue pour une traverséedu pays du sud au nord. Le risque étant très élevépuisque ce périple dure en moyenne 5 jours.

Toujours dans la même région, les gendarmesont arrêté un ressortissant ivoirien qui voyageaitdans un bus en provenance de Tamanrasset.L’arrestation s’est déroulée dans un point decontrôle à la sortie d’El Goléa. L’individu était enpossession d’une capsule bourrée de poudreblanche qu’il avait dissimulée dans un sachetcontenant des produits alimentaires.

L’enquête a démontré que cette capsule de

51,8 grammes contenait de l’héroïne. La perquisi-tion du domicile de cet individu à El Goléa a per-mis de découvrir deux autres capsules d’héroïned’un poids de 53,9 et 54,7 grammes chacune.

Passant aux aveux, l’homme a indiqué que ladrogue lui a été remise à Aïn Guezzem par uninconnu. En contrepartie d’une somme d’argent, ila accepté de remettre l’héroïne à une dame rési-dant à Alger. L’affaire s’est poursuivi à Bordj-El-Kiffan avec l’arrestation de la concernée. Lesdeux individus ont été présentés lundi devant leprocureur de la République près le tribunal d’ElGoléa. L’axe ouest-est semble également intéres-ser les narcotrafiquants.

La semaine dernière, une unité de la gendar-merie relevant du groupement de Aïn-Defla aappréhendé sur l’autoroute des individus en pos-session de 48 kilogrammes de résine de cannabiset de 300 grammes de cocaïne. Les trafiquantsont été présentés devant la justice. L’enquête estactuellement en cours pour déterminer la prove-nance et la destination de cette drogue.

T. H.

Lors de son passage dans larédaction de la Chaîne III de laRadio algérienne, le PDG d’AlgérieTélécom, M. Azouaou Mehmel, s’estattardé sur les investissementsqu’effectue son entreprise à lafaveur d’un plan qu’il a qualifié d’am-bitieux. Doté de deux enveloppesfinancières colossales pour le cuivreet la fibre optique, respectivementde 115 milliards de DA (prêt à taux

bonifié sur 15 ans, avec une grâcede 7 ans) et 140 milliards de DA.Financé sur le budget de l’Etat (envi-ron 2,5 milliards d’euros), ce plan,selon ses termes, est mis en placepour «rattraper le retard dû au désin-vestissement des années précé-dentes et placera l’Algérie parmi lespays les plus développés en matièred’Internet haut débit».

Le réseau d’Algérie Télécom,

devenu «obsolète» d’après M.Mehmel, nécessite une mise àniveau pour rendre plus performantel’infrastructure, déployer 20 000 kilo-mètres de fibre optique et améliorerles services de l’entreprise commel’accueil des clients, la mise à leurdisposition de cartes de recharge deleurs comptes ADSL, etc. «Leréseau est vétuste et présente desdéfaillances de l’ordre de 6%», a-t-ilreconnu. Il a néanmoins soulevé descontraintes entravant l’exécution dece plan et retardant le déploiementdes équipements et par conséquentle développement des TIC enAlgérie. «Il nous est difficile de trou-ver des prestataires capables denous accompagner dans la pose dela fibre optique. On manque cruelle-

ment d’entreprises sous-traitantesen matière de génie civil», a-t-ildéploré.

L’autre contrainte, selon M.Mehmel, est la pénalisation de l’actede gestion, véritable épée deDamoclès, qui pèse toujours sur lesgestionnaires des entreprisespubliques et retarde la prise de déci-sion dans un environnement écono-mique, leur exigeant plutôt la réacti-vité pour faire face à la concurrence.Même si Algérie Télécom, a-t-il indi-qué, dispose depuis avril 2013 deses propres procédures en matièrede gestion des appels d’offre, desprocédures plus «flexibles et adap-tées à son activité bien qu’inspiréesdu code des marchés publics».

L. H.

Le Soird’Algérie Jeudi 28 novembre 2013 - PAGE6Actualité

Chérif Bennaceur - Alger (LeSoir) - Maturé pendant deux jours detravaux d’experts, ce plan a été validéen séance pleinière sous l’égide desministres de l’Agriculture et de leursreprésentants des 10 pays membresriverains de la Mare Nostrum qui ontadopté la Déclaration d’Alger.

Un plan qui comporte plusieursactions voulues stratégiques,concrètes mais également adaptéesaux différents contextes, efficaces etcoordonnées, au-delà des autres desi-derata, notamment, exprimés par leministre algérien de l’Agriculture et duDéveloppement rural, Abdelwahab

Nouri et le ministre français del’Agriculture, de l’Agroalimentaire etde la Forêt, Stéphane Le Foll.

Et ce, d’autant qu’il s’agit derépondre aux défis liés à la sécuritéalimentaire, la régulation et le déve-loppement de la production agricole etla stabilité des marchés, dans uncontexte marqué notamment par lavolatilité des cours des matières pre-mières, les changements climatiques,les déficits et disparités de développe-ment.

Des actions liées notamment à lapromotion du partenariat public-privé

et privé-privé, l’institutionnalisationd’un segment de haut niveau compo-sé des ministres en charge de l’agri-culture de l’Algérie, du Maroc, de laLibye et de la Mauritanie, ainsi que dela France, l’Espagne, le Portugal,l’Italie et Malte.

Mais aussi au lancement d’un pro-cessus de création d’un Observatoireeuroméditerranéen de la sécurité ali-mentaire, en collaboration avec leCentre international des hautesétudes agronomiques méditerra-néennes, la FAO, l’Union européenneet avec d’autres réseaux et systèmes

d’informations, en vue de conforterl’aide à la décision et la veille straté-gique.

De même qu’il s’agit d’intensifier laprise en charge de la problématiquede la sécurité alimentaire lors desdivers forums mondiaux et régionaux.

Notons par ailleurs que le secrétai-re général de l’Union du Maghrebarabe, Habib Benyahia, participant entant qu’observateur à cette conférenceministérielle, a indiqué que la créationde la Zone de libre-échange maghré-bine est en bonne voie de finalisation.

C. B.

SÉCURITÉ ALIMENTAIRE DANS LA MÉDITERRANÉE OCCIDENTALE

La conférence d’Alger définit un programme d’actions

La conférence ministérielle du dialogue 5+5 sur l’agricultureet la sécurité alimentaire, la première du genre et qui s’est tenuehier à l’hôtel El Aurassi sous une co-présidence algéro-françai-se, a adopté un vaste programme d’actions pour la Méditerranéeoccidentale.

GHARDAÏA, EL GOLÉA ET AÏN DEFLA

Importantes saisies de cocaïne et d’héroïne

INTERNET HAUT DÉBIT

Algérie Télécom opte pour la 4G pourconnecter les zones rurales, selon son P-dg

Nawal Imès - Alger (Le Soir) -Lancement officiel dès le 1erdécembre de la technologie 3 Gchez Ooredoo.

L’opérateur promet un service dequalité et des tarifs loin d’être exorbi-tants. Joseph Ged, le directeurgénéral de Nedjma-Ooredoo, assu-rait hier que les abonnés n’aurontrien à payer pour accéder à la tech-nologie 3G.

Les tarifs restent les mêmesmais ce sont les volumes data quivont augmenter d’environ 50%. Enclair, deux formules pré- payées

seront proposées. La première iden-tique à celle existante, à savoir àhauteur de 100 dinars par jour etune seconde de 1 000 dinars lemois. L’utilisateur pourra à sa conve-nance et en fonction de l’utilisationrenouveler son achat.

La formule post-payée reste lamême avec un tarif de 2 500 dinarsle mois. Libre aux usagers derecharger via la formule de 100dinars par jour ou de 1 000 dinarspar mois. Ceux qui choisissent deconsommer au-delà de leur forfaitsont assurés, selon Joseph Ged, de

bénéficier des tarifs les plus bas. Ilpromet une «tarification transparen-te» et une information la plus fiable àl’égard des abonnés.

Autre promesse du numéro unde Nedjma, une connexion fiable etrapide pouvant atteindre théorique-ment les 42 méga-bites.

Grâce à la plateforme Ooredoostore, les utilisateurs pourront accé-der à des applications algériennes,des jeux et divertissements et dessolutions pour les entreprises grâceà des abonnements modulables.

Grâce à la 3 G, ils pourront éga-lement donner des visioappels ouprendre part à des visioconférencesmais ne pourront pas accéder àSkype ou à Viber qui seront bloqués«par souci de ne pas saturer labande passante».

Les détenteurs de clé Nedjman’auront également rien d’autre àfaire que de profiter de la nouvelletechnologie qui, dès le 1er décembreprochain, sera proposée à Alger,Constantine, Oran, Ouargla, Sétif,Chlef, Djelfa, Bouira, Béjaïa etGhardaïa.

Une offre qui, explique JosephGed, est le fruit de deux années detravail afin de mettre à niveau leréseau et un investissement estiméà 1 milliard de dollars.

Aux abonnés, Nedjma-Ooredoopromet une bonne couvertureréseau selon les dispositions ducahier des charges et affirmeattendre l’attribution définitive de lalicence 3G pour laquelle toutes lesconditions sont réunies.

N. I.

LANCEMENT OFFICIEL DE LA 3G DE NEDJMA DIMANCHE PROCHAIN

Pas de frais supplémentaires pour les abonnés

En l’espace d’une semaine, laGendarmerie nationale a saisi d’impor-tantes quantités de cocaïne et d’héroï-ne. Les narcotrafiquants ont été arrêtésà Ghardaïa, El Goléa et Aïn-Defla.

Pas de coût d’accès à la technologie 3G de Ooredoo.L’opérateur de téléphonie mobile qui se dit prêt techniquementà lancer la 3G promet une transparence totale à ses abonnésau niveau des prix. Ces derniers ne devront ni changer depuce, ni de numéro de téléphone, encore moins payer plus.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, l’opérateur his-torique de téléphonie, Algérie Télécom a choisi la 4G pourconnecter ses clients des régions rurales reculées à Internethaut débit. «Il y a des régions qu’on ne peut couvrir par lesréseaux filaires et comme les tendances technologiquesactuelles vont vers la 4G, nous avons choisi cette technolo-gie.», a déclaré le PDG d’Algérie Télécom, M. AzouaouMehmel.

ATELIER SUR LESDROITS À L’ÉDUCATIONPOUR TOUS EN AFRIQUE

«L’Algérie a fait un bondqualitatif», selon

Abdelatif Baba-AhmedSi pour le ministre de l’Education

nationale, Abdelatif Baba-Ahmed,l’Algérie a fait un bond qualitatifdepuis l’indépendance, BachirKhelfallah, vice-président du grou-pe de travail sur les droits écono-miques, sociaux et culturels enAfrique mettra l’accent sur la situa-tion particulière des pays africains,en notant que le droit à l’éducation«n’est pas une question de chiffre etdoit être complètement respecté».

F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - PourBachir Khelfallah, l’atelier régional sur ledroit à l’éducation pour tous, organisé hierest unique en son genre.

L’intervenant, et en marge de la ren-contre, rappellera que les pays africainsconnaissent «une situation délicate dans unclimat international difficile et dans uncontexte de crise économique». D’où, selonlui l’obligation pour les Etats d’aller vers laprise en charge du secteur de l’éducation. Ilnotera, en outre, que cela ne suffit pas etqu’il faut aller vers un accès à l’emploi.«L’éducation doit donner la possibilité auxjeunes de participer au développement deleur pays dans tous les domaines», a décla-ré l’intervenant. Pour ce dernier, «si desrégions d’Afrique ont connu des guerres tri-bales, ethniques voire religieuses qui met-tent en danger leurs acquis et leur souverai-neté, ces pays ont fourni des efforts finan-ciers remarquables pour la mise en œuvredu droit à l’éducation». Il citera ainsi, aucours des dix dernières années, lesdépenses réelles en matière d’éducation,qui ont augmenté de 6% en Afrique subsa-harienne.

L’atelier qui, selon l’expert, se tient dansun contexte géopolitique préoccupant per-mettra «de réfléchir et de proposer desmoyens permettant à un plus grand nombrede personnes d’accéder gratuitement aumonde du savoir». Il relèvera aussi que,d’après l’Unesco les taux d’analphabétismeles plus bas sont observés en Afrique sur-tout subsaharienne.

Ainsi et selon lui, les objectifs fixés par laconférence mondiale de Dakar en 2000pour être réalisés en 2015 ne seront pasatteints par la plupart des pays. L’objectif deces rencontres selon les initiateurs, a pourbut final de réduire significativement lenombre d’enfants non scolarisés, d’amélio-rer la qualité de l’éducation pour les popula-tions et de développer les programmes etles politiques nationales et régionales enmatière d’éducation. Abdelatif Baba-Ahmedministre de l’Éducation nationale, évoquerapour sa part le fait que l’Algérie «a, non seu-lement rattrapé les retards historiques enmatière d’éducation, hérités de la colonisa-tion mais elle a, également pu faire face à laforte demande d’éducation qui s’est expri-mée depuis l’indépendance».

Le ministre notera, ainsi, que les effec-tifs globaux ont été multipliés par 10, pas-sant de 813 613 élèves en 1962 à plus de 8469 824 en 2013.

F.-Z. B.

Après les directeurs de l’exécutifet les élus locaux, le wali deConstantine a réuni, hier au nouveausiège de la wilaya, à Daksi Abdeslam,les représentants de la société civileet du mouvement associatif de lacapitale de l’Est. Une rencontreconsacrée, notamment à l’écoute desdoléances, des problèmes et desattentes de ces derniers.

Les interventions des invités, enmajorité des présidents de comitésde quartiers et des associations cul-turelles, ne sont pas sorties de l’ordi-naire et étaient intimement portéessur le vécu du citoyen lambda aspi-rant à des jours meilleurs et à uncadre de vie décent.

Pas plus. Bref, bien que parfoisles interventions manquaient de réa-

lisme et de logique, versant plus dansle personnel et le spectaculaire, ellesont le mérite de refléter, néanmoins,la dure réalité qu’endure au quotidienle Constantinois.

Les doléances et problèmesposés par ces derniers avaient trait,essentiellement, au cadre de viedégradé, à la collecte des orduresinefficiente, au logement social, àl’état chaotique des routes, la qualitédu service public, etc.

Des problèmes que le wali deConstantine ne nie pas d’ailleurs etdit connaître, appelant en ce sens lescitoyens à s’impliquer davantage

dans la préservation des acquis et àun haut degré de civisme. Notonsque certains représentants des comi-tés de quartiers, déterminés, n’ontpas manqué de dénoncer les pra-tiques «inacceptables» de certainsresponsables et élus, qu’ils traitentde «menteurs et de manipulateurs».

Aussi, un président d’un comitéde quartier, qui intervenait juste aprèsHocine Ouadah, qui affirmait que lesportes de l’administration étaientouvertes et que ses membres étaientà l’écoute du citoyen, lança sans détour à l’adresse du wali : «Onvous ment, on nous traite comme

des bons à rien. Toutes les portessont closes et personne ne nousécoute. C’est faux, monsieur le wali.»Intervenant de temps à autre, le walia réaffirmé qu’il était «à l’écoute detout le monde». «Je n’exclus person-ne, même ceux qui nous critiquentacerbement» a-t-il-tonné.

Aussi, pour lui, «le citoyen est unpartenaire à part entière dans tout cequi concerne le développement localde sa ville».

En ce sens, il indiquera qu’il ademandé aux élus et directeurs de l’exécutif d’associer le citoyendans la hiérarchisation des priorités

Le Soird’Algérie Jeudi 28 novembre 2013 - PAGE7Régions

CONSTANTINE

Le wali rencontre la société civile

JOURNÉES TOURISTIQUES TUNISIENNES À ORAN

Pour un partenariat touristique algéro-tunisien

En 2012 ils étaient 901 000 tou-ristes algériens à séjourner dansnotre pays. » Une fierté qu’a tenu àpartager ce mardi M.Bessam, le pré-sident de l’Office national du tourismetunisien à Alger, lors d’une conféren-ce de presse à l’occasion des jour-nées touristiques tunisiennes des 27et 28 novembre courant à l’hôtelEden Aéroport.

Sous le slogan «la main dans lamain pour un tourisme en commun»,M. Bessam réitère la volonté de sonsecteur à concrétiser un partenariatavec l’Algérie dans le but de dévelop-per le tourisme saharien entre autres,considérant que les touristes tuni-siens sont les seconds, après lesFrançais à se rendre en Algérie, unpays où le potentiel touristique est

riche mais non exploité par l’Algérie. En prévision des fêtes de fin d’an-

née, l’Office du tourisme tunisienannonce le renforcement de ses volsvers la Tunisie, en proposant destarifs attractifs, avec, en prime un trai-tement de faveur au profit des tou-ristes algériens.

«Nous espérons atteindre pourcette année 2013, un flux de touristesalgériens atteignant les 950 000 visi-teurs, puisque depuis le début del’année et ce jusqu’au 20 novembrenous en sommes à 749 000», diral’intervenant avec fierté.

Abordant ce tourisme apparu en

Tunisie après la révolution, et quel’on qualifie de «tourisme halal», M.Bessam a tenu à expliquer qu’il n’y apas de tourisme tunisien halal etharam. «Ce slogan tourisme halal estapparu en premier en Turquie, mais ila été mal interprété. Il s’agit tout sim-plement des formules de séjour enpension complète où certains ontexprimé leur avis de ne pas vouloirpayer une prise en charge complètelà où on leur impose dans la formule«l’alcool», dès lors il y a eu d’autresformules où il n y a pas d’alcool.

Ce qu’on a appelé formule light ousoft. Le gouvernement tunisien,

même s’il est en majorité islamiste,n’a aucun intérêt à freiner le tourismedans le pays puisqu’il est le vecteurqui renforce l’économie du pays».

La situation sécuritaire est maîtri-sée dans les zones touristiques enTunisie, il n’y a aucune crainte àavoir, a tenu à répéter l’intervenantpour rassurer et attirer d’autres tou-ristes algériens.

«La zone touristique en Tunisie a,de tout temps, et bien avant la révo-lution, donné une grande importanceà la sécurité du tourisme, notre expé-rience dans le domaine s’est davan-tage renforcée et ainsi, il n’y a aucu-

M’SILAGrève générale dans

la commune Un article de presse relatant

l’histoire de Melouza a embraséla commune de Béni-Ilmane.

La commune a connu lundidernier, un mouvement de protes-tation des habitants du village ensigne de dénonciation des articlesparus dans un quotidien nationalmettant en exergue l’affaire ducarnage du mois de mai 1957commis sur les habitants de BéniIlmane où plus de 300 victimesont été enregistrées sur les hau-teurs de Mechta connue sous lenom de Guesba.

Pointant du doigt les écritsparus dans le journal arabopho-ne, voulant remuer dans lesplaies vécues à l’époque coloniale, les habitants de Béni-Ilmane, très remontés, ont organi-sé lundi dernier, une grève géné-rale mobilisant ainsi tout le villageen procédant à la fermeture desmagasins et à la sortie des élèvesdes établissements scolaires etblocage de toutes les issuesdevant les usagers de la RN60.En vue de prendre la situation enmain, les responsables de lawilaya se sont mobilisés et sontintervenus pour apaiser la ten-sion.

«Juste après la révolution en Tunisie, les Algériensn’ont pas cessé pour autant de se rendre nombreux dansnotre pays dans le cadre du tourisme, ce qui a fortementréconforté les Tunisiens.

SESSION DE L’APW DE ANNABA

Rapport accablant sur les infrastructures éducatives

Outre le fait d’une grande pressionnotamment au niveau des établisse-ments du secondaire où certainessalles de classe des lycées comptentjusqu’à 48 élèves, la commission del’APW a pu constater l’absence de

chauffage à la saison hivernale dansdes salles de classe des zones ruraleset même urbaines mais égalementdans certains amphis du supérieur.

Des fissures, des infiltrationsd’eau, des parterres dégradés et des

toilettes où l’hygiène est absente ontété aussi mentionnés dans le rapportde la commission. Le plus navrantdans cette situation, c’est le grandretard relevé dans la réalisation deprojets éducatifs inscrits.

En effet, le wali dira qu’il ne com-prend pas qu’un cahier des chargespuisse traîner durant près d’uneannée, alors que les besoins sonturgents. Les directeurs de l’exécutifconcernés par ces projets, les chefsde daïra et les P/APC ont été instruits

par le chef de l’exécutif de la wilaya des’impliquer totalement dans la prise encharge et le suivi de ces projets et quedorénavant tout retard dans la réalisa-tion ne sera plus accepté, a averti lewali. «Nous sommes tenus par uneobligation de résultats. Toute la véritésur les retards doit être dite.

Et que chacun assume ses res-ponsabilités. Les besoins des citoyenssont énormes et même si nous tra-vaillons 24h/24 on n’aura pas répondutotalement aux préoccupations des

citoyens, et ce n’est pas de la déma-gogie», a affirmé le wali, tout en rap-pelant les moyens financiers mobiliséspar l’Etat. L’autre point à l’ordre du jourde cette session de l’APW avait trait àla présentation du budget primitif pourl’année 2014.

Après sa présentation et le débatqui s’en est suivi ensuite, ce budgetévalué à 2 201 658 639,49 dinars, aété adopté à l’unanimité. Il est en aug-mentation de 21,23% par rapport àcelui du précédent exercice de 2012

Devant une situation peu reluisante de l’ensemble des infrastruc-tures éducatives, universitaires, et à un degré moindre de la forma-tion professionnelle, le wali de Annaba, Mohamed Mounib Sandid, aordonné, c’est le mot qu’il a utilisé, aux responsables concernés d’yremédier dans les meilleurs délais. C’était lors de la session ordinai-re de l’Assemblée populaire de wilaya (APW) ouverte hier mercredi.

RELIZANE

Les habitants saisissent les hauts responsables de la wilaya

Pour Hocine Ouadah, wali de Constantine, «la sociétécivile» et «le mouvement associatif» sont des partenairesà part entière et des associés privilégiés dont, assure-t-il,il sera toujours «à l’écoute et auquels les portes de l’ad-ministration sont et demeureront toujours ouvertes».

Après plusieurs années d’attente,les habitants du quartier Villaged’Essanafir, dans la wilaya deRelizane, rompent le silence. Ilsrevendiquent l’aménagement et l’as-sainissement du quartier.

Des travaux qui tardent à se réaliser depuis unedécennie. Tous les efforts et les demandes formu-lées auprès de la municipalité sont restés vains,indique-t-on dans une correspondance adressée

aux hautes instances de la daïra et de la wilaya. Ce quartier est situé à proximité de l’oued Mina.

Toutes les voies de communication et le réseauroutier ont été endommagés par des pluies torren-tielles et les crues de l’oued.

Selon les contestataires joints par téléphone, leprésident de l’Assemblée populaire communale deRelizane a affirmé que le montant alloué, uneenveloppe considérable, ne représente qu’une par-tie du projet, qui consiste en des travaux d’aména-gement du quartier.

D’autres travaux, beaucoup plus importants,

seront entrepris progressivement et notammentpour l’évacuation des eaux de pluie qui se déver-sent depuis les hauteurs de la ville et qui sont lesprincipales causes de la détérioration du réseauroutier. «Les revendications des citoyens sont déjàprises en charge et sont inscrites au programme»,a-t-il rassuré. Il a précisé que les travaux pour laréalisation d’une partie du projet sont déjà enta-més. Il convient de rappeler que le Villaged’Essanafir figure parmi les quartiers les plusimportants de la wilaya.

A. Rahmane

LA LISTE DE 454 BÉNÉFICIAIRES DE LOGEMENTS SOCIAUX

Le siège de la Direction des mines saccagé par des émeutiers à Jijel

Aux environs de 21h30 le siègede la Direction de l’industrie et desmines et a été attaqué par unecentaine de jeunes émeutiers quiy ont saccagé tous les bureaux

dont celui du directeur et ont déro-bé des ordinateurs et du mobilierde bureau et brisé des vitres etdes fenêtres ainsi qu’une voiturede service qui était garée dans le

parc. Alertés, les services desécurité ont réagi rapidement pourprotéger cet édifice public dontune bonne partie a subi d’impor-tants dégâts matériels causés parcette violente protestation qui aprovoqué des émeutes au niveaude certains quartiers de la villeavant-hier mardi, en dépit des ren-

forts de police venus d’autreswilayas. Selon des sources sûres,l’intervention des services desécurité a permis d’éviter les déra-pages et 20 jeunes émeutiers ontété interpellés.

Cependant l’on a déploré lablessure de 10 policiers dont l’unse trouve dans un état jugé grave.

Le mouvement de la violente protestation qui a suivi l’af-fichage de la liste des 454 bénéficiaires de logementssociaux dans la commune de Jijel par la commission dedaïra a pris hier une nouvelle tournure.

La semaine dernière, cette jeunefille se trouvait en voyage dans la villede Koléa et devait retourner chez elledans la soirée.

Elle était là, au niveau de la gareroutière de Koléa, dans l’attente d’unbus vers Zéralda. Il commence à fairesombre.

La jeune fille panique et commen-ce à interroger les personnes qui setrouvaient encore au niveau de lagare routière. Ce fut le dénommé R.F., âgé de 30 ans, un repris de justi-ce, qui interpella la jeune fille pour lui

offrir ses services. Pour cela, ilcontacta, le dénommé T. A., 20 ans,possédant un véhicule de typePassat Wolksvagen, qui ne se fit pasprier pour «rendre service».

La victime, toute contente, quedes gens l’aident pour être conduite àZéralda, chez elle, se rendit compteau bout de quelques détours, que lavoiture empruntait une piste sinueuseet se dirigeait vers une cabane sise,à la cité agricole de Berbessa, dansla commune de Chaïba, distante de 5kilomètres de Koléa.

Sitôt arrivée dans la cabane, lademoiselle fut l’objet d’innommablessévices, violences, abus sexuels etautres voies de fait.

Ils étaient huit personnes à la vio-ler et à la photographier nue avec lamenace de publier ses photos. Ellefut séquestrée et détenue durant prèsde 15 jours dans cette cabane.

A l’issue de cette période, labande de malfaiteurs a décidé deconduire la victime vers les routes dela sortie de La Chiffa, dans une zoneboisée de la wilaya de Médéa.

Toute meurtrie et ensanglantée, lavictime en pleurs, se retrouve au bordde la route, avec des vêtements

loqueteux et déchirés et des bles-sures saignantes sur tout le corps.

Des passants l’ont aidée etaccompagnée auprès des servicesde sécurité de Koléa où elle a dépo-sé plainte pour violence, agression etenlèvement.

Les services de sécurité concer-nés de Koléa ont immédiatementlocalisé le véhicule ainsi que le restede la bande de huit malfaiteurs, quifurent arrêtés et placés sous mandatde dépôt, pour les motifs d’enlève-ment, séquestration, violence et abusavec détention forcée de plus de 15jours.

Larbi Houari

Le Soird’Algérie Jeudi 28 novembre 2013 - PAGE8Faits divers

BERBESSA (KOLÉA)

Une jeune fille enlevée et séquestréedans une cabane durant deux semaines

ILLOULA OU MALOU (TIZI-OUZOU)

Tentative de kidnapping avortée

Ni les condamnations à mort àl’image de celles prononcées derniè-rement à l’encontre des assassins dujeune Aghiles, enlevé à Azeffoun,encore moins les marches de protes-tation et les grèves de la populationqui s’insurge contre les enlèvementset la passivité des services de sécuri-té.

En début de soirée d’avant-hiervers 20h 30 un jeune homme, fils

d’un tenancier d’un dépôt de bois-sons alcoolisées a été enlevé par ungroupe armé au nombre de sept agis-sant, selon notre source, à visagedécouvert au niveau de l’établisse-ment situé à 3 km du chef-lieu de lacommune d’Illoula Ou Malou (65 kmà l’est de Tizi-Ouzou) et à environ 2km d’un campement militaire et dugroupement de gendarmerie de lalocalité.

Sitôt enlevé, le jeune homme aété embarqué à bord d’un fourgonsur le CW 9 menant vers les villagesde l’autre rive d’Illoula Ou Malou,Akbou et Illilten. Alerté, le frère de lavictime a essayé de s’interposer auxravisseurs, à proximité de la pompe àessence à 300 m du siège de la com-mune et à 2 km environ du lieu durapt avant d’essuyer des tirs des kid-nappeurs. Blessé au pied, il a alerté àson tour les villages situés en amont.

Interceptés par les villageois auniveau d’Agoussim à environ 7 km dulieu de l’enlèvement, les ravisseurs

ont abandonné le véhicule et la victi-me et pris la fuite à travers les bois.

La victime s’en est tirée saine etsauve mais avec beaucoup defrayeur de cette tentative d’enlève-ment qui a défrayé la chronique loca-le. La gendarmerie d’Illoula Ou Maloua ouvert une enquête.

Rappelons que c’est la deuxièmetentative d’enlèvement dans cettelocalité après celle qui a ciblé en2005 une élève du primaire à la sor-tie de l’école sise au chef-lieu decommune.

S. Hammoum

GUELMAArrestation

de trois dealers quicachaient drogueet armes blanchesLes éléments de la police judi-

ciaire de Guelma ont arrêté cettesemaine trois individus âgés de 24 à38 ans, originaires de Guelma, enpossession de drogue et d'armesblanches, a rapporté un communi-qué de la Sûreté de wilaya.

Parmi eux, d'eux ont été interpel-lés en flagrant délit à la citéGuehdour-Tahar, sur les hauteurs deGuelma. Ils cachaient une quantitéde kif traité et deux armes blanchesdans leur voiture.

Le troisième individu a été arrêtélundi dernier au quartier El Hafsien état d'ivresse et en possession de kif traité et de deux armesblanches.

Les trois dealers ont été placésen détention provisoire par le magis-trat instructeur près le tribunal deGuelma. Ils sont poursuivis pourdétention de drogue et port d'armesblanches.

N. Guergour

SIDI BEL-ABBÈSUn mort et deuxblessés gravesprès du lac Sidi-Mohamed-BenaliUn mort sur le coup et deux bles-

sés dans un état grave sont à déplo-rer lors d’un accident de la circula-tion qui s’est produit sur le CW 39non loin du lac de Sidi-Mohamed-Benali situé à 4 km de la ville de SidiBel-Abbès.

En effet, selon nos sources, lesvictimes étaient à bord d’un véhiculeRenault Mégane, lorsque ce derniera dérapé provoquant le drame à 1heure du matin, d’hier. Les victimesont été acheminées vers le CHU deSBA.

A. M.

Rien ne semble dissuader les amateurs de kidnapping enKabylie devenue terre de prédilection des bandits de toutacabit depuis 2005.

AGRESSION SUR UN COLLÉGIEN À OUM-EL-BOUAGHI

Peine capitale pour deux jeunes hommes

Les faits de cette horrible affaireremontent, selon le procès de renvoi,à la fin de l'année 2007 lorsque lafamille de la victime, un adolescentcollégien de son état habitant la loca-lité de Hammamet dans la wilayafrontalière de Tébessa, déposa plain-te pour la disparition de son fils quin'a pas donné signe de vie depuisdeux jours.

A partir d'infimes indices, les gen-darmes et les éléments de la policeont ouvert une enquête pour retrou-ver le jeune disparu, dans la mêmejournée, les éléments de laProtection civile sont destinataires

d'une information, faisant état d'exis-tence d'un corps sans vie qui s'estavéré celui du jeune disparu, un col-légien agé de 16 ans. Le corps, trou-vé mort dans des conditionssombres, a poussé les éléments desécurité à approfondir leurs investi-gations autour du lieu de la dépouillepour arriver enfin à la conclusion quele crime a eu lieu après une beuverie.

Des investigations maratho-niennes ont démontré aussi que lavictime est un habitué des lieux, guet-té par un groupe d'ivrognes dont lesdeux jeunes accusés qui ont décidéd'abuser de lui et assouvir leurs

besoins bestiaux. Les deux compa-gnons du collégien ont décidé d'enfinir avec lui, ils assénèrent plusieurscoups de pierres l'atteignant mortelle-ment à la tête des suites d'hémorra-gie interne.

Les deux assassins du jeune col-légien sont trahis par des empreintesdigitales implaccables et irréfutablesdécouvertes par les scientifiques ducentre de Bouchaoui à Alger impli-quant directement les tueurs.

Après l'autopsie ordonnée par leprocureur général et pratiquée sur lecorps de la victime, les résultats ontabouti à une violence brutale qui acausé la mort instantanée du jeunecollégien. Pour rappel, le procureurgénéral a requis dans cette affairequ'il a qualifiée d'horrible, la peinecapitale pour les deux assassins, au

motif de viol et meurtre avec prémé-ditation, sentence confirmée lors dujugement des deux tueurs.

M. C.

La cour criminelle d'Oum-El-Bouaghi a prononcé avant-hier un verdict condamnant deux jeunes, âgés respective-ment de 25 et 26 ans à une peine capitale pour meurtrevolontaire avec préméditation sur un adolescent.

Cette jeune fille, âgée de 24 ans, dénommée S. S., estoriginaire de Zéralda, ville algéroise distante de 6 kilo-mètres de Koléa.

M'SILA

Un jeune tué pour un véloLes services de la police judiciaire de la Sûreté de wilaya de M'sila ont appré-

hendé en un temps record deux présumés assassins d'un jeune homme tué àcoups de couteau en plein cœur de la ville de M'sila, près de l'hôpital Zehraoui.

L’homicide volontaire perpétré dans la soirée de mercredi dernier par S. S.âgé de 23 ans et son acolyte B. N. âgé de 22 ans qui ont asséné plusieurs coupsde couteau au défunt, un ami âgé de 19 ans, juste pour un différend sur un vélo,selon une source bien informée. Après une forte rixe à l'arme blanche, la victimea couru en direction de l'hôpital pour se faire soigner avant d'être rattrapée et derecevoir d'autres coups devant le portail de l'hôpital. Malheureusement, elle suc-combera à ses blessures à l'issue d’une intervention chirurgicale faite dans l'EPHde M'sila. Les deux présumés assassins ont été placés derrière les barreaux surordre du juge d'instruction pour homicide volontaire.

A. Laïdi

ANNIVERSAIREAujourd’hui est un grand jour pournous, tu es toujours parmi nous,Dieu merci ! Ta présence nousdonne le sourire, du bonheur, laforce et l’espoir de vivre. Sans toi,on serait perdu : ton courage, tabonté, ta générosité, ta foi en Dieu,ta loyauté et toutes les valeurs quetu nous as inculquées, ont fait ensorte que nous soyons une familleunie et, grâce à toi, nous avons tou-jours vécu dans le bonheur. Tonmari, tes enfants, petits-enfants, ettes belles-filles se joignent à moipour te souhaiter un joyeux anni-versaire maman «Tounsia» pour tes70 ans.

R117744/B1

Le Soird’Algérie Contribution Jeudi 28 novembre 2013 - PAge 9

Blida a vibré ces dernièressemaines au rythme des vuvu-zela et des chansons glorifiantnotre équipe nationale. A l’occa-sion d’un match de football, laville des Roses s’est parée descouleurs nationales. En ce moisde novembre, il y avait pourtantd’autres raisons, autrementplus historiques, de hisser hautnotre drapeau : cette ville fut lethéâtre du premier massacre decivils, commis par l’armée fran-çaise, à peine plus de quatremois après la prise d’Alger.C’était un triste 26 novembre1830. Une date qui passe totale-ment inaperçue, année aprèsannée, depuis trop longtemps.

Alger en novembre 1830En ce mois de novembre 1830, les

environs d’Alger baignent dans l’anarchie.Arrivé le premier septembre, le généralClauzel trouve 36 000 hommes retranchésdans la ville assiégée par les tribus de laMitidja de plus en plus menaçantes(1). Lebey du Titteri, Mostapha Boumezrag, quiavait fait allégeance dans une grandecérémonie à Alger, le 15 juillet, s’estretourné contre ses nouveaux alliés, etses hommes, menés par son fils, mena-cent les avant-postes et interceptent lesconvois de ravitaillement de la ville. Trèsrapidement, le nouveau commandant enchef s’attelle à réorganiser l’armée et l’ad-ministration(2). Militairement, il commencepar «sécuriser» les faubourgs d’Alger enorganisant des patrouilles régulières. Le15 novembre, il décide la destitution deBoumezrag et son remplacement parMustapha Ben El Hadj Omar, et commen-ce les préparatifs pour marcher surMédéa. Le but de cette campagne militaire était

double : d’une part, regonfler le moral destroupes et laver l’affront de la désastreusepremière expédition de Blida, menée parde Bourmont(3) ; d’autre part, le général enchef, «coloniste»(4) convaincu, voulait cou-per court aux espoirs des notables algé-rois nés de la révolution de juillet(5), endonnant un nouveau souffle à laconquête.

«Cette boucherie dura si longtemps…»

Le 17 novembre, Clauzel sort donc à latête de 10 000 hommes dans une expédi-tion punitive contre Boumezrag. Ralentiepar un orage, l’armée coloniale bivouaqueà Boufarik et le 18, en fin de matinée, elleest aux portes de Blida. Harcelé par leshommes de Ben Zaâmoum, le chef de latrès puissante tribu kabyle des Flissa,Clauzel donne l’ordre de détruire et d’in-cendier la campagne, alors qu’en ville,tous les hommes pris les armes à la mainsont exécutés.«En ville, on fusillait, presque sous les

yeux du général en chef, tout ce qui étaitpris les armes à la main. Cette boucherie,présidée par le grand prévôt, dura si long-temps qu’à la fin, les soldats ne s’y prê-taient plus qu’avec une répugnancevisible», raconte Eugène Pélissier deReynaud(6). Après ces exactions, Clauzel envoya

un émissaire demander aux hommes,femmes et enfants qui se sont réfugiésdans les gorges de l’Atlas, de revenir àleurs demeures. La plupart acceptèrentpour leur plus grand malheur.

Le 21 novembre, l’armée reprend samarche vers Médéa, en laissant une gar-nison de 600 hommes à Blida. Le 26 novembre, les hommes de Ben

Zaâmoum attaquent la garnison de Blidaet lui imposent un combat de rue acharné.Retranchés sous la voûte de la ported’Alger (Bab Edzaïr), les soldats françaisse retirent dans le désordre. Ces militairesne doivent leur salut qu’à un malentendu.Croyant au retour de l’armée de Médéa,les hommes de Ben Zaâmoum se disper-sent(7).

Après le départ des Flissa, le colonelRullière, frustré par l’attaque, ordonne lamise à sac de la ville.Le 27 novembre, de retour de Médéa

où il a procédé à l’installation de BenOmar après la reddition du bey du Titteri,Clauzel trouve la ville de Blida entière-ment saccagée. «Blida, écrit Pélissier deReynaud, était encombrée de cadavres,dont des vieillards, des femmes, desenfants autochtones et des Juifs, desgens tout à fait inoffensifs. Très peuparaissaient avoir appartenu à des gens

qui eussent eu la volonté ou le pouvoir dese défendre. Après un si grand carnage,on ne trouva point d’armes sur les vain-cus»(8). Hamdane Khodja parle d’un mas-sacre épouvantable où rien ne fut épar-gné, «on cite des enfants à la mamellecoupée en deux, raconte-il, le pillage a étéexercé partout ; on n’a même pas épargnéles Algérois qui s’étaient retirés dans cetteville pour fuir l’oppression du gouverne-ment français»(9).Après cet épisode, l’armée française se

retire de la ville, non sans emporter desdizaines de manuscrits anciens volés dela Grande Mosquée de Blida. Ces manus-crits seront vendus aux enchères le 28mai 1968 à l’hôtel Drouot. (10)

Devoir de mémoireLe 26 novembre 1830 n’est qu’un épi-

sode parmi tant d’autres que l’école aoublié de nous apprendre et qui a sombrédans notre amnésie collective.En 2012, l’Algérie célébrait le cinquan-

tenaire de son indépendance. Les travauxqui nous ont été présentés, à cette occa-sion, se sont pour la plupart focalisés surla Guerre d’Indépendance, omettant ainsile fait que cette grande révolution étaitl’aboutissement de plus d’un siècle delutte contre un système colonial abject etdont les séquelles sont encore visiblesdans notre société. Or, à notre avis, il estprimordial que les nouvelles générationsconnaissent leur histoire dans sa continui-té ; l’histoire d’un peuple qui n’a jamaiscessé de résister pendant 132 ans ; l’his-toire de générations d’Algériens qui sontnés et sont morts sous la colonisationfrançaise, et pour qui l’Algérie indépen-dante était un rêve quasi impossible.

N. S. / Z. M.

Auteurs et réalisateur du film documen-taire Merci pour la civilisation !

Récit des premières années de la colonisation (1830-1834).

(1) Le 23 juillet, les tribus de l’Algérois seréunissent à Tamentfoust et décident des’unir pour faire la guerre à l’occupant.

(2) Presque tous les jours, la nouvelleautorité affichait à la population des arrê-tés dont quelques-uns vont bouleverserleur vie et pour longtemps : rattachementdes biens waqf au Domaine, destructiondes bazars de la Basse-Casbah…

(3) Le 23 juillet 1830, une formation mili-taire, sous le commandement de DeBourmont, sort en reconnaissance dans laMitidja. Cette expédition finira par ladébandade des soldats français, suite auxattaques répétées des tribus de la région.

(4) Coloniste selon la terminologie del’époque.

(5) La révolution de juillet a eu un largeécho partout en Europe, appuyant avecforce l’émancipation des peuples notam-ment en Grèce et en Belgique.

(6) Eugène Pélissier de Reynaud, LesAnnales algériennes, Tome I (édition de1836), page 156.

(7) Dans la confusion, le muezzin de lamosquée principale les induit en erreur ensignalant le retour de l’armée de Médéa.

(8) Eugène Pélissier de Reynaud, LesAnnales algériennes, Tome I (édition de1836), page 166.

(9) Hamdane Khodja, Le Miroir, page211 (édition Sindbad).

(10) Cité par Michel Habart, préface deLa vie d’Abdelkader, de Charles-HenryChurchill (édition Anep), page 10.

Blida, c’est aussi un 26 novembre 1830Par Nazim Souissiet Zineb Merzouk*

Photos : D.R.

Habitants de Blida.

Combattants arabes en embuscades dans la région de Mitidja.

Le Soird’Algérie Monde Jeudi 28 novembre 2013 - PAGE 10

LES VIKINGS INVALIDENT À BRUXELLES L’ACCORDDE PÊCHE UE-MAROC

Le colonialisme y compris marocainau Sahara occidental est un délit

5GE1 - Quartier Léopold - Bruxelles -Parlement européen (PE), Pino Arlacchi,eurodéputé de l’intergroupes «Paix pourle peuple sahraoui», ancien vice-prési-dent du SG de l’ONU chargé du crimeorganisé, sollicite la parole. Elle lui estaccordée. Dans un silence mystique del’auditoire, il interpelle le représentant dela Commission européenne. «Savez-vous, monsieur Depyere, que le colonia-lisme est identifié et classé par l’ONUcomme un délit...» Le Parlement euro-péen ne nous interroge pas, poursuit-il, sil’accord avec le Maroc est bon ou pas bonpour l’Union européenne. Pas du tout,cette question ne se pose pas. Il s’agitsimplement de savoir s’il est (l’accord)légal ou pas...».

«Et aux yeux du droit international,celui de l’ONU, le traité que vous vouspréparez à conclure avec le Maroc esthors droit, illégal, contraire aux valeurseuropéennes...»

Juste avant Pino Arlacchi, Ivo Vaïgl,europarlementaire (verts-Europe), empê-ché de se rendre à Laâyoune, interceptépar la police marocaine sur le tarmac del’aéroport de Casablanca tance le «gou-vernement exécutif» (Commission) del’UE : «Avec cet accord, vous allez à l’en-contre de la charte fondatrice de l’Europe,vous vous inscrivez contre nos valeurs etvous vous situez en contradiction avec ledroit international.»

Concernant le droit international, pré-

cisément, L. Shmidt, journaliste, a visitéLaâyoune, en se faisant passer pour untouriste. Ce qui n’a pas empêché le ren-seignement du Makhzen de la repérer, dele suivre, de tenter de lui tracer defausses pistes, fabriquées des Sahraouismaison, d’empêcher le contact avec lesautochtones, les indépendantistes. Lestémoignages et les images, photos etcommentaires du Viking universitaire sontaccablants pour Rabat.

Pourtant, L. Shmidt parlera au Parle-ment européen plus de légalité internatio-nale que de son voyage au pays deMohamed Abdelaziz, Aminatou Haider etdes disparus sahraouis. Son magistèreen l’occurrence est sans appel et faitautorité, ici, à Bruxelles.

L’Union européenne n’a pas vocation,n’a pas le droit et ne possède aucunecompétence juridique pour englober lafaçade atlantique du Sahara occidentaldans l’accord de pêche qu’elle envisageavec le Maroc...

Mme L. Lovin, eurodéputée, questionneM. Shmidt : «Est-il possible d’envisagerde faire avec les territoires sahraouisoccupés par le Maroc la même chose queceux annexés par Israël : interdire toutcommerce avec les produits des colo-nies ?»

Les experts, nombreux, présents dansla salle, répondent par l’affirmative... Lorsdes débats houleux et intenses chahutéspar des lobbies marocains venus foutre lapagaille pour ne pas que les Sahraouisfassent entendre leurs voix, la présidentede séance, Mme Lovin, eurodéputée verte,impose le calme et distribue calmement laparole. Les artisans-pêcheurs de Laâyou-ne et de Dakhla s’en saisissent. Ils appor-tent des preuves irréfragables quant à lanature de la présence marocaine au

Sahara occidental. C’est du colonialismeet rien d’autre. Le Maroc, diront-ils,«s’adonne au pillage de nos ressourceshalieutiques parce qu’il sait qu’il partira unjour d’ici». «Entre-temps, il est inconce-vable et blessant pour nous que l’Unioneuropéenne soit son complice dans cetteentreprise maléfique, dans cette escro-querie.»

Brahim Dahane, militant des droits del’Homme, plusieurs fois arrêté et torturépar la police et l’armée marocaines, al’honneur de conclure : «Nous n’atten-dons rien d’autre de l’Europe à part qu’el-le ne vole pas avec le Maroc notre pois-son et qu’elle n’assèche pas notre côte.Pour nous, il ne s’agit pas d’argent, maisde notre honneur, de notre désir de vivreen paix, en toute indépendance.»

La délégation sahraouie venue desterritoires occupés sort du Parlementeuropéen satisfaite et encouragée par lesprises de parole et de position des euro-députés, de ces justes qui disent le droit,rien que le droit, néanmoins, tout le droit...

Pourtant, c’est Paul Wrange, profes-seur de droit international à l’Université deStokholm, qui mettra KO debout la repré-sentation marocaine au 5GE1 «Laâyouneet le Sahara occidental sont occupéscomme Jérusalem, et les territoires pales-tiniens de 1967. L’Union européenne doitdonc exclure des négociations avec leMaroc le sahara occidental.»

Selon P. Wrange, «si cet accord estsigné en l’état, l’UE participe à un crimeinternational selon l’ONU...» Le Parle-ment européen dit : «Nous ne voulonspas participer à ce crime... L’exégèse dela Commission est dangereuse, nulle etporteuse de mésaventures juridiques etpolitiques par l’Union européenne.»

A. M.

Selon les juristes, eurodéputés,universitaires, présents, hier, au Parle-ment européen (PE), «le colonialismey compris marocain au Sahara occi-dental est un délit...».

TUNISIE

Violences à Gafsa, des grèves paralysenttrois régions

Des centaines de manifes-tants s'en sont pris au siègedu parti qui dirige le gouver-nement tunisien après avoirtenté dans un premier tempsde forcer l'entrée du siège dubureau du gouverneur etd'être dispersés par la police.

Les protestataires ont sortides dossiers ainsi que desmeubles et les ont brûlésdans la rue avant de mettre lefeu aux locaux eux-mêmes.La police était, pour sa part,absente des lieux. La foule a,par ailleurs, empêché lespompiers d'accéder au site.«Le peuple veut la chute durégime», «le peuple de Gafsaest un peuple libre», scan-daient notamment les mani-festants.

Comme deux autresrégions tunisiennes, Gafsaétait paralysée hier par unegrève générale pour dénon-cer la pauvreté et les dispari-tés régionales, des facteursclés de la révolution de 2011mais qui continuent de nourrirla colère en Tunisie dontl'économie anémique n'a paspermis ni de résorber le chô-

mage ni d'investir dans ledéveloppement des régionsles plus pauvres. Lors de pré-cédents mouvements decontestation cette année, denombreux sièges régionauxd'Ennahda ont été pris pourcible à travers le pays, notam-ment à Gafsa. Cette régionest stratégique pour la Tunisieen raison de ses mines dephosphates mais reste parmiles plus pauvres du pays. Elleavait aussi été le théâtre en2008 d'une insurrection nour-rie par la pauvreté et répri-mée dans le sang par le régi-me déchu de Zine El AbidineBen Ali. Depuis la révolution,la production minière y est à30% de ses capacités en rai-son des nombreux mouve-ments sociaux et malgré l'em-bauche de milliers de per-sonnes depuis deux ans pourtenter de juguler la grogne.

Mais le catalyseur de lagrève d’hier a été la décisiondu gouvernement de ne pasles inclure dans la liste desgouvernorats où des facultésde médecine et centres hos-pitaliers universitaires (CHU)

seront bâtis dans les annéesà venir. Dans la région deGabès (est), l'écrasantemajorité des administrationset des commerces étaientaussi fermés en raison d'unegrève décrétée par le puis-sant syndicat UGTT pour lamême raison qu'à Gafsa. Unetrès importante manifestationy avait lieu en début d'après-midi mais aucun heurt n'y aété signalé. Pour l'UGTT, lesarbitrages en matière de CHUillustrent les disparités de trai-tement entre les différentesrégions du pays.

Par ailleurs, une troisièmerégion, Siliana, était paraly-sée par un débrayage hierpour marquer le premier anni-versaire de la violente répres-sion d'un mouvement socialqui avait fait 300 blessés,notamment par des tirs dechevrotine. Des manifestants,réunis devant le siège dugouverneur, ont jeté despierres sur les policiers, maisceux-ci n'ont pas répliqué,selon un photographe del'AFP. En début d'après-midi,plusieurs milliers d'habitants

participaient encore à undéfilé de protestation. «Lespersonnes blessées par lachevrotine ont été les vic-times du gouvernement etcelui-ci fait traîner les

choses», a expliqué le secré-taire général adjoint del'Union régionale de l'UGTT,Ahmed Chefaï. «Le gouver-nement n'a pas tenu sesengagements contenus dansla convention de décembre2012 et qui prévoit que l'Etats'occupera des soins desblessés et de leurs besoinsmatériels et physiques», a-t-ilsouligné. Enfin, quelque 11000 agents tunisiens de larecette des finances étaientaussi en grève hier à traversla Tunisie pour dénoncer lanon-application selon leursyndicat d'un accord sur leversement d'une indemnitéen complément des salaires.

Les grèves et débrayagesse sont multipliés ces der-nières semaines en Tunisiealors que l'économie peine àredémarrer depuis la révolu-tion. Ce contexte social tenduest aggravé par une crisepolitique qui paralyse les ins-titutions du pays depuis finjuillet et l'assassinat d'unopposant. Le gouvernements'est engagé fin octobre àdémissionner pour résoudrel'impasse politique, mais il esttoujours en place, islamisteset opposants ne parvenantpas à s'accorder sur le nomd'un Premier ministre indé-pendant.

Des manifestants en colère ont incendié hier lesiège du parti islamiste Ennahda à Gafsa, au centre dela Tunisie, au moment où un mouvement social para-lyse trois régions du pays, sur fond de grogne socialet de crise politique.

De notre bureau de Bruxelles,Aziouz Mokhtari

Cela s’est passé ven-dredi dernier. L’évène-ment est passé

inaperçu ou presque, seulela chaîne qatarie Al Jazeera,qui a eu la primeur de l’an-noncer, y est allée de sescommentaires. Le fait quesept mouvements islamistesarmés parmi les plus impor-tants — Ahrar al Sham, Liwaal Tawhid, Jaich al Islam,Suqour al Sham, Liwa al Haq,Ansar al Islam et le Front islamique kurde — aient déci-dé de fusionner pour constituer une seule force, leFront islamique, n’est pas anodin dans cette Syrie où leconflit qui dure depuis mars 2011 a fait plus de 120 000morts dont plus de 11 000 enfants.

Fort de plusieurs dizaines de milliers de combat-tants – estimés entre 60 000 et 80 000 – le Front isla-mique se définit comme «une formation socio-politico-militaire indépendante qui vise à faire tomber le régimede Bachar al-Assad et bâtir un Etat islamique» et n’au-ra «qu’un seul commandement, une seule armée – l’ar-mée de l’Islam – et une seule politique», selon AbouFiras, porte-parole de la plus importante force combat-tante islamiste d’Alep, la métropole économiquesyrienne, théâtre d’affrontements sanglants entre lesforces de Bachar al Assad et les insurgés islamistessyriens.

A la tête de cette nouvelle organisation armée,quatre hommes : Ahmed Issa (Suqour al Sham) désignéchef du Front islamique, Abou Rated (Liwa el Haq),secrétaire général ; Hassan Aboud (Ahrar al-Sham),chef politique, et Zahran Alloush (Jaish al-Islam) chefmilitaire. Trois d’entre eux – Ahmed Issa, Zahran Allou-sh et Hassan Aboud — se sont connus à la prison deSednaya, au nord de Damas. Libérés après une amnis-tie décrétée par le régime de Damas en mai 2011, suiteaux pressions de la Ligue des Etats arabes, les troishommes ont aussitôt plongé dans la clandestinité,rejoint l’Armée syrienne libre (ASL), avant de fonder àl’ombre de cette même ASL leurs propres mouvements.

Cela étant, la question est de savoir si la création duFront islamique est en mesure de changer la donnepolitico-militaire. Saoudiens et Qataris, qui parrainentcette unification, savent que l’atomisation de la mou-vance islamiste armée est contreproductive militaire-ment et politiquement. Aussi, pressions aidant, ont-ilsbesoin qu’émerge une force islamiste disciplinée donccontrôlable politiquement et «militairement correcte»afin de ne pas laisser le champ militaire libre aux deuxbranches d’Al-Qaïda, présentes en force sur le terrain,à savoir le Front al-Nosra et l’Etat islamique d’Irak et duLevant (EIIL), avec qui, d’ailleurs, existent de nom-breuses passerelles. L’avenir nous dira si les calculsdes parrains du Front islamique se réaliseront.

Trois autres raisons au moins ont poussé cesgroupes islamistes à s’unifier sous la pression saou-dienne et qatarie. La première est l’affaiblissement del’Armée syrienne libre (ASL). Ses différentes compo-santes, tel Ahrar al-Sham, s’en sont éloignées. Soncommandement, des officiers déserteurs de l’arméesyrienne installés pour la plupart en Turquie, n’est quepeu ou pas présent sur le terrain militaire, et n’a aucu-ne autorité ou pas du tout, sur des troupes censéesagir sous ses ordres. La seconde est que le régime deBachar al-Assad aura désormais à faire face à troisforces essentielles – le Front islamique, le Front al-Nosra et l’EIIL — et non à une multitude de forcesdéchirées par des rivalités, ce qui, selon les calculs desstratèges saoudiens et qataris, compliquera la tâche deDamas. La troisième, politique, est qu’en prévision dela Conférence de Genève, dite «Genève-2», fixée au 22janvier prochain, l’Arabie saoudite et le Qatar ont unbesoin urgent à ce que la Coalition nationale syrienne(CNS, opposition), qui se veut le prolongement poli-tique de l’insurrection armée, participe en position deforce dans une négociation qui, si elle a lieu, s’annon-ce difficile. Car sur le terrain, cela est désormais admis,les forces de Bachar al-Assad marquent de plus enplus de points. Le temps où les insurgés islamistespensaient ainsi que leurs parrains arabes et occiden-taux que le régime de Bachar n’en avait plus pour long-temps, semble bien loin. Sur la défensive depuis l’étédernier, ils tentent de desserrer l'étau autour de Damasoù l’armée de Bachar aidée par le Hezbollah cherche àreprendre le village à majorité chrétienne de Deir Attiya(région de Qalamoun, province de Damas) et à bloquerl'avancée des forces gouvernementales à Alep et dansd’autres régions-clés du pays.

H. Z.

CE MONDE QUI BOUGE

Par Hassane Zerrouky

Syrie, constitutiond’un Front islamique

Le Soird’Algérie Culture Jeudi 28 novembre 2013 - PAGE 11

lesoirculture@lesoirdalgerie.com

Un pays laïc, c’est l’exception quiconfirme la règle, dans ce «monde» quin’a pas encore trouvé de réponse àcette question posée au début du XXe

siècle : «Pourquoi les autres se sont-ilsdéveloppés et pas nous ?» Une femmeagent de police, c’est aussi une excep-tion dans ce monde qui n’est pas vrai-ment un monde. Un jour, dans ce payslaïc, une policière fait remarquer à unvendeur ambulant que la loi interdit cegenre d’activité sur la voie publique.Selon des sources jugées «dignes defoi», la policière aurait giflé le jeunevendeur. Furieux après cette «humilia-tion», le vendeur ambulant s’est immo-lé par le feu. Le pays entre en ébullition.Mais, dans ce pays laïc, les démo-crates sont vigilants. «Nous déploronsce qui s’est passé, mais la représentan-te de la loi n’avait fait que son devoir»,écrit dans un communiqué le syndicatde la police. Les intellectuels laïcs, lasociété civile, les organisations syndi-cales, les partis politiques et les organi-sations féminines sont du même avis. «On ne doit pas jeter le bébé avec

l’eau du bain à cause d’un jeune, victi-me d’un accès de misogynie», écrit lecélèbre pamphlétaire du plus influentjournal du pays.«Cette volonté de diaboliser la

femme trahit l’idéologie rétrograde deceux qui veulent exploiter ce regret-table drame à leur profit (…) Noussavons que le parti clandestin opposéà la laïcité tire les ficelles et que sesmilitants prennent une part active dansles manifestations dites spontanées»,écrit, de son côté, la présidente de laprincipale organisation féministe dupays. L’orage est passé, la laïcité est res-

tée un acquis dans ce pays. La démo-cratie, une œuvre de longue haleine,est demeurée un objectif à atteindre,mais dans le calme et la sérénité. Cha-cun apporte sa pierre à l’édifice sansdétruire ce que les autres ont construit.C’était le scénario original, mais

quelqu’un a inversé les rôles…K.B.

bakoukader@yahoo.fr

Par Kader Bakou

Le coup de bill’art du SoirConfusion

Sa chambre est tapissée de pos-ters de ses groupes préférés :Slayer, Metallica, Megadeath,Obituary, Pantera, Sepultura,Death Angel… Dans cette Algé-rie, qui traverse une zone de tur-bulences à cause du terrorisme,l’étudiante résiste et se bat pourréussir dans ses études, encoura-gée par des parents aimants :une mère prof de français et d’es-pagnol et un père diplômé d’uneacadémie navale russe.

C’est un récit autobiogra-phique. Alger, début desannées 1990. Micha, pour-

suit des études de microbiologie àl’université de Bab Ezzouar.«Métalliste» dans l’âme, elle arbo-re un look particulier et vit avec lesécouteurs scotchés aux oreilles.Sa chambre est tapissée de pos-ters de ses groupes préférés :Slayer, Metallica, Megadeath,

Obituary, Pantera, Sepultura,Death Angel… Dans cette Algériequi traverse une zone de turbu-lences à cause du terrorisme,l’étudiante résiste et se bat pourréussir dans ses études, encoura-gée par des parents aimants : unemère prof de français et d’espa-gnol et un père diplômé d’une

académie navale russe. Les Algériens vivent dans la peur.Chaque jour égrène sa litanie demorts et de blessés : «Les Algé-riens continuaient à se rendre autravail, à l’école, au lycée et àl’université. Les administrations etles institutions ne fermaient pas,les voitures roulaient, les aéro-ports et les gares fonctionnaient,alors que presque tous les jours,nous entendions d’énormes défla-grations…Nous comprenionsalors qu’à quelques dizaines dekilomètres de là, des gensvenaient de mourir…» (Page 89)Après l’obtention de sa maîtrisede microbiologie, Micha connaît lagalère du chômage. Elle acceptede travailler sans rémunération àl’Institut Pasteur, lorsqu’enfin unposte lui est offert dans un labora-toire pharmaceutique, la jeunediplômée découvre un univers oùincompétence et coups basrègnent en maîtres absolus. Ambi-tieuse et téméraire, Micha décidede tenter sa chance en France. A

force de persévérance, elle finitpar se faire une place au soleil.«We who are not as others»,

«Heart of steel», «Anger is agift»… L’auteure a eu l’idée origi-nale de donner à chaque chapitrede son récit un titre de chanson deses groupes préférés. La musiquerock métal la fait vibrer de la têteaux pieds et lui insuffle une sacréedose d’énergie pour se battre etaller de l’avant.Née en 1974 à Alger, Micha (sur-nom donné par ses parents quandelle avait trois ans) vit en Francedepuis l’an 2000. Elle est aujour-d’hui mariée et travaille dans lesecteur de l’industrie pharmaceu-tique. Cœur de métal est son pre-mier livre.

SabrinalCœur de métal. La fin de toutepeur de Micha. Editions Dalimen. 336 p. 500 DA.

ROMAN CœuR DE méTAL. LA Fin DE TouTE pEuR DE MICHA

Une volonté de fer

+++CENTRE DE RECHERCHE DEL’UNIVERSITÉ DE BATNAJeudi 28 novembre à 14h :Rencontre-débat avec Salim Laïbiaautour de son livre La faillite dumonde moderne. Aux premièresloges d’un chaos planifié (éditionsChihab) dans le cadre du forum cul-turel aurésien, organisé parl’Association des amis deMedghacen et l’université El Hadj-Lakhdar de Batna.

LIBRAIRIE DU TIERS-MONDE(ALGER-CENTR)Samedi 30 novembre à 14h30 : - Ali Haroun signrera son livre Le

Rempart (Casbah Editions).- Ahmed Doum signera son livre DeLa Casbah d’Alger à la prison deFresnes 1945-1962 (CasbahEditions).

LIBRAIRIE OMEGA AURASSI(BOULEVARD FRANTZ-FANON,ALGER) Jeudi 28 novembre à partir de 15h :présentation du livre : Sid AhmedSerri, le chant du rossignol (biogra-phie). Editions Quipos, en présencede l'auteur Hamid Tahri et de SidAhmed Serri. Cette présentation serasuivie d'une vente-dédicace à la sallede conférences de l'ENST au niveau

de l’hôtel El-Aurassi. Le public et lapresse sont cordialement invités. Samedi 30 novembre de 14h30 à18h : Séance de vente-dédicaceavec Mohamed Walid Grine auteurde son livre Les autres (nouvelles)paru aux éditions Alpha. Le public etla presse sont cordialement invités.PALAIS DES RAIS (BASTION 23,BAB-EL-OUED, ALGER) Jusqu’au 23 décembre : Exposition«Les portes de l’énigme» de l’artistepeintre Hamza Bounoua, organiséeen collaboration avec la galerie DarEl Kenz.INSTITUT FRANÇAIS D'ALGER(ALGER- CENTRE)

Jeudi 28 novembre à 19h30 :Lecture-spectacle «Camus l'humanis-te» par Gauythier Morax.

BIBLIOTHÈQUE COMMUNALE DELARBAÂ-NATH-IRATHEN (TIZI-OUZOU) Vendredi 29 novembre à 14h :l’Entreprise d’organisation des évé-nements culturels, économiques etscientifiques (Emev), en collaborationavec l’Assemblée populaire commu-nale de Larbaâ-Nath-Irathen, organiseun café littéraire et philosophiqueautour de l’œuvre de MouloudFeraoun à l’occasion du centenaire desa naissance. Avec Ali Feraoun, prési-dent de la fondation Mouloud-Feraoun,

Mohand-Chérif Ghebalou, écrivainjournaliste, universitaire et RabahSam, universitaire, inspecteur de l’édu-cation nationale. Le public est cordiale-ment invité.

COMPLEXE CULTUREL LAADI-FLICI (BOULEVARD FRANTZ-FANON, ALGER) Jeudi 28 novembre à 15h :Concerts des groupes Tarbaat etNesma Flamenco (Nadi El-Anka).

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Hommage à Lazhar Hakkar, «le peintre de la mémoire»L azhar Hakkar est l’un

des artistes peintresalgériens que l’on peut

présenter comme «lepeintre de la mémoire», aaffirmé à Tizi-Ouzou leplasticien Mohamed Bou-kerche. Intervenant dans lecadre de la septième édi-tion du Salon Djurdjura desarts plastiques organiséeen hommage à l’artiste Laz-har Hakkar par la directionde la culture au niveau dela maison de la cultureMouloud-Mammeri, M.Boukerche, ami de l’artiste,décédé le 23 septembredernier, a expliqué que lamémoire et le patrimoine

constituaient la sourced’inspiration de Hakkar quiavait le souci de «peindrece que ressent le peuple»,selon ses propres déclara-tions. Les figurines sur sestoiles ne sont là que pourvéhiculer cette mémoire etrendre compte des faits del’histoire de l’Algérie pen-dant la colonisation, a ajou-té M. Boukerche. Ce confé-rencier a rappelé que Laz-har Hakkar a été marquépar deux événementsmajeurs qu’il a vécuscomme deux grandes bles-sures et qui vont par la suiteimprégner toute son œuvre.Lazhar, enfant, a connu

l’horreur de la guerre à tra-vers les massacres commispar le colonialisme françaiscontre le peuple algérien, etdont sa région natale,Khenchela, avait payé unlourd tribut. Adulte, il vitl’horreur de la décennienoire pendant laquelle il aextériorisé sa peur à traversla peinture. L’une desœuvres majeures de Laz-har Hakkar est Reggane,pour que nul n’oublie, surles essais nucléaires fran-çais effectués en 1960 àReggane. «Lazhar Hakkarétait révolté contre les res-ponsables de l’Etat françaisqui ne voulaient pas

demander pardon à l’Algé-rie pour les massacrescommis durant la périodecoloniale», a observé leconférencier.

L’enfant de Khenchela aégalement réalisé plusieurstoiles inspirées du patrimoi-ne algérien dont La Traver-sée de la mémoire, unetoile de 8,5x3,5m. «Dansmes tableaux, je traite d’unvoyage dans la mémoire.Je parle de Hizia, de Reg-

gane, des inondations deBab El-Oued et autres phé-nomènes de la mémoirealgérienne», disait LazharHakkar à propos de sonœuvre. Artiste accompli, lepeintre Lazhar Hakkar, néle 13 décembre 1945 àKhenchela, a brillé dans denombreuses disciplines,notamment la miniature,l’enluminure, la sculpture,la photographie, et la calli-graphie.

VENTE-DÉDICACELeila Aslaoui-Hemmadi

dédicacera ses livres Pour tout ce que tu m’asappris et Lambèse, mon destin, parus auxEditions Dalimen (2013), le samedi 30

novembre à 14h30, à la librairie El-Ijtihad (9, rue Hamani, Alger)

La première mise en scène féminineémanant du Théâtre régional Abdelka-der-Alloula d'Oran (TRO) sera présen-

tée en janvier prochain sur les planches decette institution culturelle, a-t-on annoncélundi à la direction du TRO. Cette nouvelleproduction est un spectacle pour enfantsintitulé Assghar minni (plus petit que moi),mis en scène par Chekak Safia, premièrefemme à diriger une pièce théâtrale pour lecompte du TRO, a-t-on précisé de mêmesource. Cette artiste qui a, à son actif, plu-sieurs participations en qualité de comé-dienne, notamment dans le théâtre pourenfants, est également coauteure de lanouvelle pièce avec Boualem Abdelhafidh.

Assghar minni a pour héroïne Hanane, unepetite écolière qui, sur le chemin de l'éta-blissement, traverse un jardin où elle setrouve projetée dans une aventure fantas-tique dans le monde des insectes... Plu-sieurs comédiens, dont une majorité dejeunes talents, sont distribués dans cetteœuvre, à l'instar de Belhocine Yamna(Hanane), Zabchi Farida, Zaouche Bahria,Belkaroui Abdelkader, Safir Salem et Bou-khoudmi Tami. La scénographie est signéepar Hazati Ali, tandis que la musique estcomposée par Djalal Adnani, a-t-on faitsavoir à la direction du TRO. La metteur enscène, Chekak Safia, a campé, parmi sesprécédentes prestations, le rôle de la peti-

te bûcheronne dans El-assad oua el-hatta-ba, pièce à succès écrite par MouradSenouci et mise en scène par Samir Boua-nani. «Le jeune public occupe une placeprépondérante dans le programme d'activi-tés du Théâtre d'Oran», a fait valoir AzriGhaouti, le directeur de cette structure cul-turelle, annonçant par-là même deuxsemaines de spectacles spécial enfance(20 décembre 2013 - 5 janvier 2014) à l'oc-casion des vacances scolaires d'hiver.Cette manifestation, qui se propose decombler utilement le temps libre des petits,verra la prestation sur scène de différentestroupes artistiques ainsi que la projectionde films de contes célèbres.

THÉÂTRE

Première mise en scène féminine à Oran

JIJELEl Kelb oua adjeb

au festival «Perspectivesthéâtrales» du Caire

L ’Algérie sera présente au prochain festival égyptien«Perspectives théâtrales». En effet, la coopérativethéâtrale El-Kalaâ prendra part à ce festival qui a

démarré dimanche dernier avec son spectacle El Kelboua adjeb, créé par le jeune réalisateur Omar Haïne encompagnie de 102 troupes théâtrales venues de six paysarabes. Ce spectacle, interprété par des jeunes comé-diens locaux, a été produit en 2009. Il relate l’histoired’une personne qui s’est transformée en un chien. Uneriche expérience pour cette jeune coopérative qui a àson actif plusieurs productions théâtrales.

Bouhali Med Cherif

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ELLE SÉJOURNERA JUSQU’AU 12 DÉCEMBRE ET ASSISTERAAU TIRAGE AU SORT DU MONDIAL 2014

La délégation de la FAF mardiprochain au Brésil

Une délégation de laFédération algérienne de foot-ball (FAF) composée notam-ment du sélectionneur VahidHalilhodzic et du président de lacommission des équipes natio-nales Walid Sadi, séjournera auBrésil du 3 au 12 décembre pourassister au tirage au sort de laCoupe du monde 2014 et choisirle camp de base des Vertsdurant le Mondial. «Une équipe de dirigeants et

staff technique, avec le coachVahid Halilhodzic, partira au Brésilla semaine prochaine pour assisterd’abord aux ateliers de la Fifa(Workshop) conçus pour expliqueraux sélections qualifiées auMondial 2014, l’organisation de lacompétition sur le plan réglemen-taire. Il y aura ensuite le tirage ausort le 6 décembre», a indiqué leprésident de la FAF MohamedRaouraoua à l’APS en marge dutirage au sort des 32es et 16es definale de la coupe d’Algérie. Outre Halilhodzic et Walid Sadi,

la délégation de la FAF compren-dra également, le vice-président dela FAF Djahid Zefzef et le prépara-teur physique Cyril Moine. Le pré-sident de la FAF sera égalementprésent au Brésil en tant quemembre du comité d’organisationde la Coupe du monde de la FIFA.Au Brésil, Raouraoua assisteraaussi à la réunion du comité exécu-tif de l’instance dirigeante du foot-ball mondial. Une fois le tirage ausort du mondial 2014 effectué, lesmembres de la délégation algérien-ne s’attèleront à choisir le camp debase de l’équipe algérienne. «Dèsque nous prenons connaissancede notre groupe et nos adversairesainsi que les villes où nous allonsjouer les matches, nous entame-rons sur place notre tâche quiconsiste à choisir le camp de baseoù va résider l’équipe nationale etla délégation algérienne. En fonc-tion de ça, le staff technique vadécider du profil des équipes qu’ilfaut pour les rencontres amicalesen 2014», a expliqué le présidentde la FAF. La Fédération interna-tionale de football a établi un cata-logue des camps de base que les32 équipes qualifiées pour le mon-

dial brésilien vont choisir. «Noussommes obligés de choisir parmiles camps de base retenus par laFifa. Au mondial 2010 en Afriquedu Sud, nous avions opté pour uncamp de base qui ne figurait pas audépart sur la liste de la Fifa. Lesgrandes équipes ont choisi leursbases avant même de se qualifierpour le mondial brésilien», a préci-sé Raouraoua.

«Trois matches amicauxau programme des Verts»La sélection algérienne de foot-

ball devrait disputer trois matchesamicaux de préparation en prévi-sion de la Coupe du monde 2014. «Le staff technique national va

décider du profil des équipes qu’ilfaut pour les rencontres amicalesaprès le tirage au sort prévu le 6décembre prochain à Bahia. Nousallons disputer entre deux et troismatches amicaux d’ici auMondial», a déclaré MohamedRaouraoua, en marge du tirage ausort des 32es et 16es de finale de lacoupe d’Algérie. Les partenaires du capitaine

Madjid Bougherra disputeront leurpremier match de préparation le 5mars 2014, la seule date Fifa ins-crite dans le calendrier de l’instan-ce internationale avant le mondialbrésilien. «Nous avons reçu plu-sieurs propositions dont celle duPortugal, mais nous n’avons riendécidé. La décision du choix de

l’adversaire sera prise en fonctiondu tirage au sort. Donc, nous allonsattendre le tirage, ensuite le stafftechnique choisira l’adversaire qu’ilfaut pour jouer le premier match depréparation en 2014», a précisé leprésident de la FAF.La sélection algérienne dispute-

ra deux autres matches amicauxlors de sa préparation fin mai etdébut juin prochain, avant d’abor-der le Mondial 2014. Selon les règlements de la Fifa,

la préparation des équipes quali-fiées au Mondial 2014 débutera le26 mai prochain, et les 30 joueursdésignés sur la liste des joueurs àlibérer pour la compétition finale dela Coupe du monde doivent êtrelibérés par leurs clubs le 18 mai2014. Interrogé sur le lieu du stagede l’équipe algérienne, le présidentde la FAF, n’a pas exclu la possibi-lité de l’organiser au Brésil.«Possible qu’il aura lieu au Brésil.Tout dépendra du tirage au sort :avec qui on va tomber et dansquelles villes on va jouer. Après le6 décembre, on sera mieux fixé»,a-t-il dit.

«Notre objectif au Brésil est lesecond tour»

Le président de la Fédérationalgérienne de football, MohamedRaouraoua a, par ailleurs, indiquéque l’objectif de la sélection algé-rienne, à la Coupe du monde 2014est de passer au deuxième tour dela compétition. «L’objectif prévu

dans le programme de laFédération algérienne de footballest de passer au second tour duMondial 2014. Inchallah, nousallons le réussir. Il faut savoir quedans le contrat objectif du sélec-tionneur Vahid Halilhodzic, il existe,outre la qualification à la Coupe dumonde au Brésil, un article qui sti-pule qu’en cas de qualification,l’objectif serait de passer audeuxième tour», a déclaréMohamed Raouraoua en marge dutirage au sort des 32es et 16es definale de la coupe d’Algérie. Les Verts qui vont participer

pour la quatrième fois à une phasefinale d’une Coupe du mondeaprès celles de 1982, 1986 et2010, n’ont jamais réussi à passerau second tour de la compétition. Lors de la première participa-

tion au Mondial espagnol en 1982,l’Algérie a remporté deux victoirescontre l’Allemagne (2-1) et le Chili(3-2) contre une défaite face àl’Autriche (2-0). Au mondial 1986au Mexique, les Verts avaient obte-nu un nul face à l’Irlande (1-1) etont essuyé deux défaites face res-pectivement au Brésil (1-0) etl’Espagne (3-0). Enfin, en Afrique du Sud 2010,

l’Algérie a réalisé un nul face àl’Angleterre (0-0) et concédé deuxdéfaites face à la Slovénie etcontre les États-Unis sur le mêmescore de 1 à 0.

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POUR OBTENIR CINQPLACES DIRECTES EN

PHASE FINALE

L’Asie et l'Océaniecomptent créerune seule zoneLes dirigeants de la Confédération

asiatique (AFC) et de l'Océanie envisa-gent de créer une seule et même zonelors des qualifications pour les prochainesCoupes du monde de football afin d'obte-nir cinq places automatiques en phasefinale. «Nous avons accepté l'Australieavec nous, mais je pense que nousdevrions voir comment nous pourrionsêtre ensemble» avec l'Océanie, a ainsiaffirmé le président de l'AFC, SheikhSalman bin Ebrahim Al Khalifa, à KualaLumpur, lors du gala de fin d'année de laConfédération. «Nous sommes en discus-sions avec l'Océanie et j'espère que nousparviendrons à un accord sur la mise enplace des rencontres. Sur le plan géogra-phique, nous sommes très proches et plusou moins au même niveau sur le plantechnique», a ajouté le président de l'AFC,précisant qu'une proposition communeallait être présentée à la Fédération inter-nationale de football (Fifa). Actuellement, l'Asie dispose de quatre

places directement qualificatives et d'uneplace de barragiste contre un représen-tant de l'Amérique du Sud tandis quel'Océanie n'a qu'une place de barragistecontre un représentant de la Concacaf(Amérique Centrale). Or, la Jordanie, représentant de l'AFC,

et la Nouvelle-Zélande (Océanie) ont étééliminés respectivement par l'Uruguay (5-0, 0-0) et les Néo-Zélandais par leMexique (5-1, 4-2). Depuis son affiliation àl'AFC en 2006, l'Australie s'est qualifiée àla Coupe du monde en 2010 et 2014. Selon Shaikh Salman, la commission

des compétitions de l'AFC discutera desqualifications au Mondial en janvier avantde faire une proposition au comité exécu-tif de la Fifa en avril.

LE BUDGET PRÉVISIONNEL LARGEMENT DÉPASSÉ

Augmentation de 12,6%du coût des stades

Le budget provisionnel des travauxdans les 12 stades qui abriteront desmatches de la coupe du Monde 2014de football au Brésil a connu unehausse de près de 3,5 milliards de dol-lars, soit une augmentation à près12,6%, selon le dernier rapport duministère des Sports. Le documentfixe désormais le coût des travaux à 8milliards de reais (3,48 millions de dol-lars), contre 7,1 millions de reais (3,1milliards de dollars) auparavantannoncés fin 2012. Cette hausse dubudget est attribuée aux coûts addi-tionnels constatés pour les stades deBrasilia, Rio de Janeiro, Manaus et

Cuiaba. En plus des stades, le Brésildoit terminer à temps d'importants tra-vaux d'infrastructures urbaines,notamment l'agrandissement d’aéro-ports. Au total, les autorités ont prévud'engager 11 milliards de dollars dedépenses en vue de la compétition,organisée du 12 juin au 13 juillet pro-chains. Le gouvernement local a étéconfronté en juin dernier à une vaguede mécontentements des Brésilienscontre la qualité des services publics,après avoir vu tous les milliardsdépensés pour l'organisation duMondial, en pleine coupe desConfédérations de football.

La 13e journée duchampionnat profession-nel de Ligue 1, prévuevendredi et samedi, offri-ra aux puristes une lutte àdistance entre les troisco-leaders, l'ES Sétif, laJS Kabylie, et l'USMAlger, alors que la JSMBéjaïa cherchera sa pre-mière victoire de la sai-son devant le MC Oran.

L'ESS, champion en titre,accueillera son voisin du MCEl-Eulma (8e, 17 points) dansun derby des Hauts-Plateauxqui devra tenir toutes ses pro-messes. Auteur d'un matchnul samedi dernier sur le ter-rain du CABB Arréridj (1-1),l'ESS tentera de renouer avecla victoire face aux Eulmispour préserver sa position auclassement. De leur côté, lescoéquipiers de Farès Hamiti,forfait pour ce match, vonteffectuer le voyage à Sétifavec la ferme intention d'ac-crocher l'Aigle noir. La JSKsera au rendez-vous avec lederby kabyle face au nouveaupromu, le MO Béjaïa (13e, 14points) complètement relancédepuis l'arrivée à la barretechnique de AbdelkaderAmrani. Les Canaris, intrai-tables cette saison dans leur

antre du 1er novembre,devront rester vigilants faceaux Crabes, très en confianceaprès leur dernier succès faceau MC Alger (1-0). L'USMAlger, sous la houlette du nou-vel entraîneur Hubert Velud,effectuera un déplacementpérilleux à Blida pour donnerla réplique au RC Arbaâ, véri-table révélation depuis ledébut de cet exercice.

Une sortie difficile pour lesAlgérois au stade des frèresBrakni, eu égard au bilan posi-tif du RCA (6e, 19 points) surson terrain.

Le CS Constantine (4e, 21points), où rien ne va plusaprès la contre-performanceconcédée à domicile face à laJSMB (1-1), sera en péril àChlef, où l'ASO (5e 20 points),tentera d'enchaîner uneseconde victoire de rang,après celle décrochée àBéchar face à la JS Saoura(1-0). Le MC Alger (7e, 17points), battu lors de ses troisdernières sorties, aura àcoeur de mettre fin à l'hémor-ragie, à l'occasion de la récep-tion de la JS Saoura (10e, 15points). Les coéquipiers de

Hocine Metref, dos au mur,seront dans l'obligation deréagir devant leur public, etrassurer du coup leurs fans,après une période de disette.

Le CABB Arréridj (14e, 12points), accueillera l'USMHarrach (11e, 15 points), avecl'intention d'effacer le semiéchec concédé at-home faceà l'ESS (1-1). Dirigés désor-mais par le Tunisien, NabilKouki, qui avait succédé àRachid Belhout, les Bordjiensse doivent de réagir devantdes Harrachis irréguliers

depuis le début de la saison.La JSMB (15e, 7 points), abor-dera son match face au MCOran (9e, 15 points), avec laferme intention de réaliser sonpremier succès de la saison,et voir ainsi le bout du tunnelaprès une longue traverséedu désert.

Enfin, le dernier match auprogramme mettra aux prisesle CR Belouizdad (12e, 14points), à la lanterne rouge, leCRB Aïn Fekroune, dans unmatch qui devrait revenir àpriori à l'équipe locale.

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LIGUE 1 (13e JOURNÉE)

Les co-leaders à l’épreuvedes voisins

COUPE D'ALGÉRIE (TIRAGE AU SORTDES 32es ET 16es DE FINALE)

Quatre pensionnaires de laLigue 1 sortiront d’entréeLe tirage au sort des 32es de finale de la coupe

d'Algérie de football saison 2013-2014, effectué mardi soirau Sheraton d'Alger, en présence des représentants des64 clubs qualifiés, a donné lieu à quatre chocs entre clubsde la Ligue 1 à savoir: MO Béjaïa-CR Belouizdad, USMHarrach-RC Arbaâ, CS Constantine-JS Saoura et MCAlger-ASO Chlef.

Programme des 32es de finale (6 et7 décembre)1. JS Pont Blanc-NRB Touggourt2 .IRB. El Hadjar-AS Khroub3. MO Béjaïa-CR Belouizdad4. ES Bouakal-CA Batna5. ORB Oued Fodda-IRB Robah6. ES Tabalbala-JSM Chéraga7. JS Kabylie-NRB El Kala8. CRB Abadla-MO Constantine9. SCM Oran-USM Bel-Abbès10. MC Oran-JSB Chebaita Mokhtar11. WM Tebessa-MC El Bayadh12. Hydra AC-ASM Oran13. NA Hussein Dey-USM Alger14. MC Saïda-OM Arzew15. USM El Harrach-RC Arbaâ16. MSP Batna-WB Meftah17. US Chaouia-CA Bordj Bou-Arréridj 18. WR M'Sila-CRB Ben Badis 19. NC Magra-DRB Tadjenanet20. CS Constantine-JS Saoura21. CRB Aïn Fekroune-JSM Skikda22. ES Sétif-NT Souf23. US Béni Douala-IB Lakhdaria24. USMM Hadjout-MB Bouira25. O. Médéa-CRB Bougtob26. IB Mouzaïa-A Bou Saâda27. MC Alger-ASO Chlef28. WA Ramdane Djamel-ES Ben Aknoun29. IRB Mourad Raïs-JSM Béjaïa30. AS Ain M'lila-CRB Djemaâ31. JSM Tiaret-MC El-Eulma32. US Remchi-JS Emir Abdelkader.

16es de finale (21 et 22 décembre)1. Vainqueur match 1 - Vainqueur match 242. Vainqueur match 6 - Vainqueur match 113. Vainqueur match 31 - Vainqueur match 25 4 .Vainqueur match 19 - Vainqueur match 285 .Vainqueur match 10 - Vainqueur match 296 .Vainqueur match 14 - Vainqueur match 97 .Vainqueur match 4 - Vainqueur match 58 .Vainqueur match 13 - Vainqueur match 79 . Vainqueur match 20 - Vainqueur match 310. Vainqueur match 27 - Vainqueur match 1811. Vainqueur match 2 - Vainqueur match 812. Vainqueur match 21 - Vainqueur match 1513. Vainqueur match 23 - Vainqueur match 1614. Vainqueur match 22 - Vainqueur match 3215. Vainqueur match 17 - Vainqueur match 3016 .Vainqueur match 12 - Vainqueur match 26.

La 13e journée du cham-pionnat professionnel deLigue 1 verra ce vendredi lesVert et Rouge se rendre chezle vis-à-vis sétifien, au stadedu 8-Mai-45, dans une ren-contre derby qui prometbeaucoup.Pour Yaïche et sabande, il s’agit de garder lecontact avec le groupe detête pour espérer, à l’issue del’aller, figurer dans la premiè-re partie du classement.Berchiche et ses camarades,bien remontés après leur der-nière victoire sur le tombeur

de l’actuel leader espèrenttenir la dragée haute à unensemble sétifien qui bat del’aile cette saison, partageantla première place avec unemeute de potentiels cham-pions. Le coach eulmi quidoit se passer de Hamiti(suspendu) et de Benachour(blessé), devait sortir de satorpeur et utiliser tous lesjeunes qui ne demandentqu’à prouver sur terrain leursavoir-faire, à l’image deSakhri, Labiod et autre Ketafpour équilibrer son comparti-

ment offensif depuis le débutde la saison inefficace quantà son rendement.

En football, il faut savoirprendre des risques si enveut arriver à quelque chose.Quant à l’ESS, c’est uneéquipe qui cherche à sauve-garder son titre mais qui,cette saison, pêche par sesrésultats mi-figue—mi-raisinet qui n’est plus ce leaderincontesté du championnat etqui prouve le contraire sur leterrain.

Mostefa Djafar

MC EL EULMA

Sans complexe !Start

Vendredi 29 novembreÀ Sétif (16h45) : ES Sétif-MC El-EulmaSamedi 30 novembre :À Alger 20-Août 55 (16h) : CRBelouizdad-CRB Aïn FekrouneÀ Bordj Bou-Arréridj (18h) :CABBA-USM HarrachÀ Tizi-Ouzou (15h): JS Kabylie-MO BéjaïaÀ Alger Omar-Hamadi : MCA-JSSaouraÀ Chlef (17h45): ASO -CSConstantineÀ Blida Brakni (15h): RC Arbaâ-USM AlgerÀ Béjaïa (18h) : JSMB-MC Oran.

LIGUE 2 (13e JOURNÉE)

Le trio de tête sur du velours, le NAHD sur sa lancéeLe trio de tête de la Ligue

2 veut saisir l'occasion dejouer à domicile vendredi,lors de la 13e journée duchampionnat, pour consoli-der sa place, au moment oùl'équipe la plus en forme dumoment, le NA Husseïn-Dey,fera le déplacement à Batnaface au CAB avec le moralgonflé à bloc pour rester sursa lancée.

Battue le week-end dernier àAlger contre ce même NAHD (1-0), l'USM Bel-Abbès ambitionnede relancer sa course vers l'acces-sion avec la réception du MCSaïda (10e), dans un derby del'Ouest qui promet, comme chaquesaison, du spectacle sur la pelou-se et les tribunes.

De son côté, le dauphin ASMOran accueillera une équipe del'AB Merouana (9e) souvent pre-nable loin de ses bases, ce quidevrait lui faciliter la tâche pour

rester au contact du leaderBelabbésien. Quant au 3e, l'USMBlida, il devrait être le plus gâtépar le programme de cette 13ejournée avec la venue de l'avant-dernier, le MSP Batna (15e) quiaffiche un pâle visage à trois jour-nées de la fin de la phase aller etdoit réagir pour éviter que sa situa-

tion se complique davantage. Le NAHD, qui a redressé la

barre depuis le recrutement del'entraîneur Younes Ifticène, entémoigne cette série de trois vic-toires de suite, aura fort à faireavec ce déplacement périlleuxdans les Aurès, où il doit croiser lefer avec le CAB (10e) qui n'a pas

trouvé ses marques en L2 aprèssa relégation mais doit se ressaisirs'il veut encore caresser le rêve deretourner dans l'élite.

Pour sa part, l'O Médéa, quipartage la 4e place avec le NAHDet le WA Tlemcen, jouera devantson public contre l'USM Annaba,au moment où les Zianides iront à

Bou-Saâda pour donner laréplique à l'Amel local qui tente,tant bien que mal, à assurer sasurvie dans le deuxième palier.

Dans les autres rencontres,l'US Chaouia, auréolée de sa vic-toire à Batna contre le MSPB dansle derby chaoui (1-0), est détermi-née à bisser ce succès à l'occa-sion de la réception de l'ASKhroub (14e), tandis que l'USMMHadjout jouera sur du velours enaccueillant la lanterne rouge, l'ESMostaganem, qui a besoin d'unmiracle pour sauver sa peau avecun petit point au compteur.

StartVendredi 29 novembre (15h) À Batna : CAB-NA Hussein-DeyÀ Oran : ASMO- AB MerouanaÀ Médéa : OM- USM AnnabaÀ Oum El-Bouaghi : US Chaouia-ASKhroub À Hadjout : USMMH-ES Mostaganem À Bou-Saâda : ABS-WA Tlemcen À Blida Brakni : USMB- MSP BatnaÀ Sidi Bel-Abbès : USMBA-MC Saïda.

USM BLIDA

Sans six joueursAmoindrie de six de ses

meilleurs éléments, Blida jouerademain à domicile un match extrê-mement difficile contre le Mouloudiade Batna. Une situation qui a misBenchouia dans une position déli-cate, notamment pour le choix duonze entrant, capable de relever ledéfi. Si certains considèrent que larencontre de ce vendredi ne méritepas autant d’inquiétude car suppo-sée facile, le premier responsablede la barre technique a averti sespoulains pour qu’ils ne tombent pas

dans la facilité. «Vous devez fairepreuve de beaucoup de volonté àl’instar du match contre le Widad deTlemcen au terme duquel vousvous êtes sortis vainqueurs», amartelé Benchouia à l’intention deses joueurs, nous font-ils savoir.

Toutefois, sur le terrain, leschoses seront tout autres, surtoutque Boudina, Melika et Benhoucine,blessés, ne seront pas de la partie.Idem pour les défenseurs Naâmaniet Benaceur qui seront absentspour cumul de cartons. Tout le

poids sera porté donc par Abiout etBendiaf qui possèdent tout demême un capital expérience trèsappréciable, ainsi que Tsamda etBenlhadj qui seront, situation obli-ge, les pivots du milieu de terrain.

Blida, qui reprend du poil de labête, a pour obligation de remporterdemain les trois points de la victoire,ceux-là même qui lui permettrontd’affronter sereinement le leader,avec le désir indéfectible d’ambi-tionner la première place.

M. Belarbi

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CD DE LA LFP

LE P-V DE RÉUNION PUBLIÉAVEC 48 HEURES DE RETARD

Le site officiel de la LFPn’a pas publié l’intégralitédu compte-rendu de laréunion de la commissionde discipline programméelundi 25 novembre.Ce jour, les membres de la

commission ont siégé le plus nor-malement du monde et le site de laLigue a publié, en fin d’après-midi,les sanctions réservées à la 12ejournée du championnat nationaldes Ligues 1 et 2 des… U21. Pour les seniors, aucun comp-

te-rendu n’était encore disponibledurant les journées du lundi et dumardi. Ce n’est qu’hier en débutd’après-midi que le site de la Liguea complété l’information par lapublication de la partie du P-Vconsacrée aux sanctions desmatches des seniors. Un retard qui a fait naître

nombre de suspicions parmi lesclubs des deux divisions sachantque l’instance de Mahfoud Kerbadjles a habitués à mieux. N’est-cepas elle qui avait annoncé que letraitement des affaires (toutes lesaffaires) disciplinaires doit se fairedans les 48 heures suivant ledéroulement de la journée dechampionnat ? Vendredi et same-

di passé, plusieurs infractions ontété commises lors de ce week-enddu 22 et 23 novembre aussi bienen Ligue 1 qu’en Ligue 2. Des joueurs ont été suspendus,

d’autres ont écopé de cartons pourcontestations et des galeries ontmanifesté leur joie par des jets defumigènes sur le terrain à l’instardu match USMA-CRB (2-0). Cesdeux équipes étaient donc sous lamenace d’un troisième avertisse-ment à cause du comportement deleur public. Un dossier qui aura été une des

causes de ce retard de quarante-huit heures. Selon des sourcesproches de la LFP, la CD attendaitle rapport complémentaire des offi-ciels au sujet des fumigènes quiont illuminé le ciel du stade Omar-Hamadi lors de ce derby. Uneinfraction, dans le cas d’un jet defumigènes, qui aurait coûté un huisclos aux deux équipes. L’USMA et le CRB dont l’utilisa-

tion de fumigènes par leurs sup-porters ont déjà fait l’objet de sanc-tions financières par le passé(matches contre le MOB, le MCA,le CABBA et la JSS pour lesUsmistes, et contre la JSK et leMCA pour le Chabab) l’ont à nou-veau échappé puisque les officiels

ont signalé l’utilisation et non le jetde fumigènes, infraction sanction-née par une amende (voir articleci-après). L’autre dossier qui aempêché la publication du P-V àtemps est celui lié à l’affaire dumatch MCEE-RCA où l’arbitre asuspendu un joueur(Abdelkaddous Bilel) en mention-nant sur la feuille du match un deses coéquipiers (Belaid El-Hadi)sans oublier le cas du joueur eulmiBelkheiter Mokhtar à l’endroitduquel une sanction conservatoirea été prononcée jusqu’à son audi-tion.

M. B.

L’USMA et le CRB sanctionnésL'USM Alger et le CR

Belouizdad ont écopé d'un avertis-sement et d'une amende de50 000 DA, suite aux incidents sur-venus lors du match derby comp-tant pour la 12e journée du cham-pionnat d'Algérie de Ligue 1 pro-fessionnelle disputé vendredi der-nier au stade Omar-Hamadi(Bologhine). Les deux équipessont sanctionnées pour «jet defumigènes, entraînant l'arrêtmomentané de la partie», alorsque l'USMA menait au score (2-0).De son côté, l'ASO Chlef a été

condamnée à 20 000 DA d'amen-de pour «conduite incorrecte» del'équipe, lors du match contre la JSSaoura (1-0) de la 12e journée. La JS Saoura a écopé pour sa

part, d'une amende de 40 000 DApour «jet de projectiles», lors de lamême rencontre. Le MO Béjaïa et le MC Alger

ont été également sanctionnésd'une amende de 30 000 DA pour«utilisation de fumigènes». D'autrepart, la commission de disciplinede la Ligue de football profession-nel a suspendu le joueur du MC El-Eulma, Mokhtar Belkheiter à

compter du 26 novembre jusqu'àaudition. Plusieurs autres joueursont été sanctionnés d'un match desuspension et d'une amendede 30 000 DA pour «contestationde décision». Il s'agit de Samir Belkheir

(USMH), Farès Hamiti (MC El-Eulma), Abderrahmane Boukhiar(RC Arbaâ) et Khaled Bouziani(JSMB).En Ligue 2, deux joueurs, Zmit

Zoubir (ASK) et Kebaïli Khelifa(MCS) ont écopé d’un match desuspension en raison de contesta-tion de décision de l’arbitre.

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Jeudi 28 novembre 2013 - PAGE 15

magfemme03@yahoo.fr

Pommes de terrefarcies aux herbes

Préparation 15 min, cuisson 1h15 + 20 min4 pommes de terre, 1/4 de tasse de fromage râpé,1/4 de tasse de crème fraîche, 1 cuil. à soupe de

persil haché

Allumez le four thermostat 180°C. Piquez les pommesde terre avec la fourchette et mettez-les dans le plat.Faites-les cuire 75 min environ. Sortez-les du four etlaissez-les un peu refroidir. Coupez un des bouts dechaque pomme de terre au premier tiers. Avec lacuillère, évidez entièrement toutes les pommes deterre. Enlevez la peau des bouts que vous avezcoupés. Mettez la chair dans le saladier et écrasez-labien avec la fourchette. Ajoutez 1/4 de tasse defromage, la crème et le persil. Mélangez bien.Remplissez chaque pomme de terre évidée de cemélange et recouvrez du reste de fromage râpé.Faites-les cuire au four 20 min.

Churros saucechocolat

POUR LES CHURROS : 250g de farine, 25 cld’eau, sucre glace, huile pour friture, 1 pincée

de selPOUR LA SAUCE CHOCOLAT : 150g dechocolat, 100 ml de crème fraîche, 1 cuil. àsoupe de nutella

Les churros. Dans un grand saladier, tamisez lafarine avec le sel et faites un puits. Portez l’eau àébullition et versez-la dans le saladier en remuanténergiquement. Couvrez la pâte à churros avec un torchon etlaissez reposer 1 heure. Faites chauffer l’huiledans une friteuse. Placez la pâte dans une pocheà douille et pressez pour obtenir des tronçons depâte. Coupez-les à la longueur que voussouhaitez avec des ciseaux. Faites dorer les churros dans l’huile en lestournant une ou deux fois (3 mn environ), puissortez-les de l’huile à l’aide d’une écumoire.Parsemez de sucre glace.

La sauce au chocolat. Faites chauffer la crèmeet versez-la sur le chocolat cassé en morceaux etle nutella. Laissez reposer quelques minutesavant de remuer. Servez chaud avec les churros.

TRUCS ET ASTUCES

DÉGIVRAGE RAPIDE

Pour dégivrer votre freezeren un clin d’œil, faitesbouillir de l’eau dans unecasserole. Mettez l’appareil horstension puis placez lacasserole directement surla glace, restez à distancepour surveiller l’évolution.La chaleur fera fondre legivre accumulé sur lesparois très rapidement.

POUR ÉVITER QUE L’HUILE DEFRITURE NE DÉBORDE

Lorsque vous faites cuiredes frites, l’huile atendance à passer par-dessus bord ! Pour évitercela, jetez dedans desmorceaux d’oignon. Lebouillon diminuera et setransformera en un simplefrémissement.

C’est beaucoup plussimple que vous nel’imaginez. Quelquesdétails vont vous rendreencore plusresplendissante.Chevelure Oubliez vos petites

vagues et passez à unlissage impeccable pourmettre en valeur votrevisage. Tendance de larentrée, la frange convientà tous les visages, elle seporte légèrement sous lessourcils et apporte un côté

moderne et mystérieux.Idée coup d’éclat Augmenter d’un ton votrecouleur naturelle pour luidonner plus de brillance etde reflet.Teint Réhaussez votre teint. Ehoui ! c’est le moment oujamais d’utiliser un fond deteint plus foncé que lereste de l’année. Vouspouvez aussi modeleravec de la poudre dansles maronnées lespommettes et légèrementsur les tempes, une petitepointe sur le menton.Make up Et pourquoi pas oser unpeu avec les nombreusesteintes de rouge à lèvresque vous possédez déjà. ilfaut se renouveller etcréer la surprise. Vousverrez, c’est excellentpour se sentir belle.

VRAI. Les muscles sont les premiersconsommateurs d'énergie del'organisme, même quand nousdormons ! Ils restent en effet dans unétat permanent de contraction : c'estce qu'on appelle le maintien du tonusmusculaire. Cette fonction a un rôlemajeur dans le métabolisme de basequi représente le minimum d'énergierequis par le corps pour assurer sesfonctions vitales (activités cardiaque,respiratoire, circulatoire, nerveuse,

digestive, musculaire...). Pour unepersonne très sédentaire, lemétabolisme de base (par exemple larespiration) mobilise environ 60% desdépenses quotidiennes et 45% à 50%pour une personne très active. Ladigestion prend 10% et le reste estdédié à l'activité physique etintellectuelle supplémentaire. Biensûr, plus l'activité physique estintense, plus nos muscles travaillentet consomment des calories. Cela

permet donc demaintenir oud'accroître lamassemusculaire,ainsi que lenombre decaloriesconsommées chaque jour ! Voilàpourquoi l'exercice physique est unbon moyen de ne pas prendre dekilos.

VRAI-FAUXLes muscles consomment beaucoupde calories

BEAUTÉPetits changements,

gros impact

ENFANTSIl ne veut pas dormir seul

Mon bébé pleure dès que jem’éloigne. Pourquoi ?Certains nouveaux-nés,surtout ceux qui sont allaitéset vivent une relation trèsfusionnelle avec leurmaman, supportent mal laséparation. Ils pleurent jusqu’à ce queles parents, par lassitude,finissent par les prendreavec eux. Un peu avant 1an, l’enfant commence aussià avoir des cauchemars et ilappelle au milieu de la nuit.Des parents angoissés onttendance à l’accepter dansleur lit afin de le calmer.Lorsque la situation seprolonge, cela peut devenirun handicap pour le couple,qui ne dispose plus de sonintimité. Au lieu de dormiravec leur petit, les parentsdevraient lui donner un objettransitionnel (doudou,

peluche, petit mouchoirparfumé de la maman), quil’aidera à supporter laséparation.Notre enfant dort souvent avecnous. Que faire ? Quand les enfants, mêmeplus grands, ont pris cettehabitude, le problème n’estpas toujours facile àrésoudre ! La situation se

rencontre fréquemmentchez des parents de natureinquiète. En s’enaccommodant, ils nedonnent plus les limitesnécessaires à leur enfant etbloquent le développementde son autonomie. Ce qui apour effet pervers del’angoisser davantage et dele rendre encore plus

demandeur ! Comment peut-on rassurer unenfant inquiet ? A chaque âge sesangoisses. Tous les petitsont peur du noir, desmonstres, des sorcières, dela mort, du feu, desvoleurs... Aux parents de se montrerrassurants : il faut regardersous le lit avec l’enfant,ouvrir les placards pourvérifier l’absence deméchants, lui lire deshistoires rassurantes avantd’aller au lit, lui laisser sondoudou et une veilleuse,maintenir ouverte la portede sa chambre... mais enrestant ferme ! Bien sûr, ilexiste des exceptions :première nuit dans unemaison inconnue, fièvre,orage... Mais elles nedoivent pas devenir la règle.

PHOT

OS: D

R

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de neuf parties d’un estomac de l’homme.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Elle est gastrique»

1- GRAND ÉPI-LOON2- PANCRÉAS3- ŒUSOPHAGE4- CARDIA

5- DUODENUM6- PYLORE7- VESICULEBILIAIRE8- PETIT EPI-

LOON

9- PERITOINE

MOT RESTANT = MUQUEUSE

U M E N I O T I R E P NQ A R D I A D U O D E OU C O S A E R C N A N OE E E P U LU G S N M PS A O O P IE H P O Y PG R A N D E P I P L L EE L U C I S E V E R O TB I L I A I R E P E T I

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

A N A T O L I E - M A L O T R UU - P I S - S U B I R A - C A NT I R E - P O - U N E - H E - IR E E - N I - F E E - L A - D EU S - M I N C E S - F I L E S -I - P A - T A S - P I M E N T E- M A U V E S - F A - I T A - UT I T R E S - A R R E T E - B RE R R E R - T R O U P E - C I OS A I S - S E - L E S - T R O P- G E - D E N U E S - S A O - ED E - M E - E N S - D A N U B EE - P A R U R E - L E G - T O NF R E G A T E - R A V A L E - NE U R O P E - P U - O I E - G ER A - T A - D E - V U E - M E -L I T S - P A R T I E - D E N TE E S - C - N I E T - G E L E R

- N - C A R - L L - D - M I S AE T E N D U E S - E O L E - E NN - V I R E R - E S C A L E - SC I A - E S - B P - T I E - C IA - D O S - E P I L E E - T O TD I E U - V S - C A S - V E L OR E R - V E S T E S - T A S - IA S - B - R U E E - R E S T E RI - P A N T I N - P I N - A R ES U R D O U E - A D O U C I E S

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- M E T S U - F R A N C E - T SB A T O N - S A A - N A T U R ER I E N - J A D I S - R I V A LU N S - D E G E L - T E R - C EN S - S I T E S - V I S E R - CO - R E V E - - - - E S S - D T- D A M A S - - - - N E - D E IS E D A N - - - - - S - D I N O

E P I S - V A R A N - P O T I NN O N - F I N E S - R O M E - NE T - E I D E R - P A L E - L EG - E L L E S - N O C E - P A UA M U S E R - V I T E - H A I RL - Q A T A R - D E S C E N D -

LETTRES DELETTRES DEEDMONTONEDMONTON

- - A T H L E T I S M E - -- - C A N A D A - - - - - -- - - M A C M U R R A Y - -- - P E T R O L E - - - - -- - Y U K O N - - - - - - -- A L B E R T A - - - - - -- - - - - B O V I N - - - -- R A F F I N A G E - - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Jeudi 28 novembre 2013 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Son club Sapassion

Aima Leila----------------Calcium

Protubé-rances----------------Forêt----------------GlucidesLettres deSyrie----------------Cri d’arène----------------Espion

Astate----------------

Peaux----------------

SiedPouffe----------------Béryllium----------------Joua auMCS

Terrain (inv)----------------Palpée

Germanium----------------

CreuxVille suisse----------------Voyelledouble

Ile----------------

Nazis

Volonté----------------Sélectionnée

Titres----------------Endures

----------------Néon

Distrait----------------

Sauts

Espèces----------------Voyellesdouble----------------Fut apteSans avis----------------

Linges

Analyse----------------Barbiches

Tableau----------------

Fleuve

Flâne----------------Désigna

Vues----------------

Coupa

Thé anglais----------------Orientai

Petit fort----------------Capitale

Robuste

Liaison----------------

Acteurchinois

Panache----------------Menottes

Accès----------------

Cale

Halte----------------

Argent

Crack----------------

Récit----------------Fait les JO

Bourré----------------Culture

Organe----------------

ArticleDévêtue

----------------Pays

----------------Tallium

Allé----------------Douleur

----------------Sélénium

Pronom----------------

Ex-Sonelgaz

Eprouvé----------------

Traînai

Chiffre----------------Panorama

Yjoue

Saville

1- VILLE`

2- PAYS

3- ROYAUME

4- VILLE

5- PAYS

6- AFFLUENT

7- BARRAGE

8- VILLE

EUPHRATE

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Euphrate

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTS

Le Soird’Algérie Détente Jeudi 28 novembre 2013 - PAGE 19

Officier----------------

Leaderafricain

Sortie----------------

Poisson----------------Monastère

Belle-fille----------------

NéonSélénium----------------Rapidement----------------Début desoirée

Pronom (inv)----------------

Chef----------------

Partit

Négation----------------

Drame----------------

Mesure

Consonnedouble

----------------Océan

Transpire----------------

Saison----------------

Dorées

Chaleur----------------

Wilaya----------------Préposition

Baudet----------------

Pronom----------------

PousseSuffixe

----------------Note

Port deFrance

----------------Ecrivainsfrançais

Francium----------------

Ultime

Saison----------------

Mois

Eculé----------------

Lettresd’Oran

Polisario----------------Coupé court

(dés)

Pièges----------------

Terrasse

Peina----------------Argentine

Près d’Alger----------------

Brigand

Règles----------------

Touches

Enduit----------------

Concept

Dans lapeine

----------------Gère

Dans le sol----------------Organisation

régionale

Accostas----------------

Parti

Eclats----------------

Cube

Dans l’arène----------------Ordonnée

----------------Volonté

Poissons----------------

Fondue

Pays----------------Exprimerais

Sudiste----------------

Glisse

Enfuis----------------

Poisson

Gallium----------------

Pronom

Légumes----------------

Peuple

Constructeuraméricain

Attachée----------------

Note

Institut----------------Cri d’arène

Cravateanglaise

----------------Possessif

Article----------------

Latine----------------

Saison

Hérosgrec

Habite----------------

Fermé

Apre----------------

PoissonsEtain

Valut----------------Accroches

Enduré

Rusée----------------Dans le pré

Asséché----------------

Joue auBarça

Arme----------------

Parentes

Arme (ph)----------------Patriarche

Os----------------Ornements

Amas----------------

Stricts

Rochers----------------

Apporte

Révèle----------------

Gonfler

Ennuyeux----------------

Demeure-raient

Un àLondres

----------------Révises

Ile----------------

Dettes----------------Déchiffrés

Louer----------------

Obligée

Crisse----------------

Décodé

Stocks----------------

Nettoies----------------

SéléniumRobuste

Organisationinternationale----------------Turbulences

Tenues----------------

testée

Défauts----------------

Ceinture

Peuple----------------

Goalbrésilien

Enlevons----------------

Aisé

Note----------------

Détend

Démonstratif----------------

Volonté

Article----------------

Leaderyougoslave

Rongeur----------------

Parti----------------Démonstratif

Fin de série----------------

Péril----------------

Mortel

Shoot----------------

StocksVieux

----------------Couper

----------------Tricot

Maladie----------------Sommets

Démonstratif----------------

Dans laface

Via----------------Voyelledouble----------------Article

Evoquai----------------

Dans lanausée

Iridium----------------Scandium

Sans valeur----------------

Monsieur

Seul----------------Condition

Eroder----------------

LaituePréfixe Etain

Est parfait----------------

Hâtait

Le Soird’Algérie Publicité Jeudi 28 novembre 2013 - PAGE 20

VOUS AVEZ L’AMBITION DEDÉCROCHER UN POSTE DE TRAVAIL

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15 semaines plus trois (03) mois de stagepratique assuré. • Grade inspecteur enHSE. - Niveau d’accès : bac ou 3e AS etplus. - Durée de la formation 12 semainesplus deux (02) mois de stage pratiqueassuré. • Grade agent de sécurité en

HSE. - Niveau d’accès : 9e AF ou 4e AM etplus. - Durée de la formation 08 semainesplus un (01) mois de stage pratique assuré.- En fin de formation, les titres obtenussont cosignés par le partenaire françaisASC Strasbourg France et sont valables

à l’étranger. - Régime des études :internat/externat. - Informations

inscriptions : Se présenter àESIG/Département QHSE,

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PENSÉEIl est des chagrinsbien difficiles à sur-monter quand dispa-raît un être cher.Mais quand la peines’atténuera, il restera les plus beauxsouvenirs. Nous pouvons seulementdire combien ANIA nous manque-ra. Aucun mot ne peut exprimercombien elle était chère à noscœurs. Elle fut un ange parmi nous,toujours à nous donner du bonheur,de la joie et de l’amour.Merci à tous ceux et celles qui sejoindront aux familles Belkassa etOurabah, pour avoir en ce jour unepensée pour ANIA.

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Aux termes d’un acte reçu en l’étudeen date du 10/11/2013, qui sera enregis-tré, M. Zioueche Sid-Ahmed, commer-çant, né à Ghazaouet le 14/08/1983,demeurant Cité Sidi Amar, Ghazaouet(Wilaya de Tlemcen), a nanti en premierrang le matériel objet de la facture n°71en date du 21/10/2013 au profit de laBanque extérieure d’Algérie(Ghazaouet) en garantie d’un crédit de(1.064.000,00 DA), et en deuxième rangau profit de l’Agence nationale de sou-tien à l’emploi des jeunes (Ansej) engarantie d’un montant de (440.806,00DA). Deux expéditions des actes serontdéposées au Centre national du registredu commerce de la wilaya de Tlemcen.

Pour avis, le notaire

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RUE DE LA RÉPUBLIQUE GHAZAOUET - CODE 00004486

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DÉCÈSLa famille DJOUADI, parents et alliés ont la douleur de faire part dudécès de DJOUADI Lahcen survenu dans sa 93e année.L’enterrement aura lieu le 28 novembre 2013 au cimetière de Sidi Yahia(Alger). Il est demandé à tous ceux qui l’ont connu et qui ont appréciéson dévouement et sa droiture d’avoir une pieuse pensée pour lui et deprier le Très Haut de l’accueillir en Son Vaste Paradis.

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DÉCÈS––––––––––––––––––––

La famille Hassam et alliés font part dudécès de Mme Hassam Omar née Ramdani Djida

survenu dans la journée d’El Djamouaâ22 novembre 2013 en son domicile, El-Flaye, wilaya de Béjaïa, à l’âge de 60 ans.

Qu’Allah lui accorde Sa SainteMiséricorde et lui assure sa place auParadis.

A Allah nous appartenons, à Lui nousretournons.

––––––––––––––––––––La famille Hamoud du village

Tamedjout A.E.H. a la douleur de faire partdu décès de son regretté père et grand-père

Hamoud AomarL’arrivée de la dépouille à l’aéroport

d’Alger aura lieu aujourd’hui jeudi28 novembre 2013. L’enterrement aura lieudemain vendredi 29 novembre au villageTamedjout.

––––––––––––––––––––Les familles Chenène et Chemrouk de

Beni-Yenni ont la douleur de faire part dudécès de leur cher père et grand-père

Chenène Alià l’âge de 82 ans.

L’enterrement aura lieu aujourd’huijeudi 28 novembre au village Aït-Lahcène,Beni-Yenni, à 13 h.

A Dieu nous appartenons, à Lui nousretournons.

––––––––––––––––––––PENSÉES

––––––––––––––––––––Amère, triste et douloureuse fut la jour-

née du 24 octobre 2013 quand tu nous asquittés, très cher époux, père et grand-père

le moudjahid Aïdrous Ali

Comment t’écrire cette pensée, alors quetu es tellement vivant dans nos cœurs et nossouvenirs ? Comment t’oublier, père exem-plaire plein de tendresse et d’affection ? Tues parti trop vite, tu as laissé un grand videirremplaçable, tu nous manques beaucoup.

Ton épouse, tes enfants, beaux-fils,belles-filles, petits-enfants te pleurent tou-jours et demandent à tous ceux qui t’ontconnu et aimé d’avoir une pieuse pensée àta mémoire et prient Dieu de t’accueillir enSon Vaste Paradis.

Repose en paix a vava azizen.Ta fille Hakima. F117744/B13

––––––––––––––––––––Triste fut et sera pour

nous la journée du14 novembre 2012, oùnous a quittés notre chèreet regrettée mère et grand-mère

Mme Abrous Malhanée Adafer

laissant derrière elle un vide que nul ni per-sonne ne pourra combler, ni égaler ta cha-leur, ta gentillesse, ta bonté, ta générosité, tadouceur.

En ce douloureux souvenir, tes enfantsZina et son mari ainsi que ses enfantsSalima Naïma, Mourad Mohamed, Nadir,ses cousins et cousines les nièces et neveux,enfin toutes les familles Abrous, Bouceffademandent à tous ceux qui l'ont connue,aimée et appréciée d'avoir une pieuse pen-sée à sa mémoire et prient Dieu le Tout-Puissant de lui accorder Sa SainteMiséricorde et l'accueille en Son VasteParadis et de prier Dieu de lui réserver uneplace parmi les siens.

Repose en paix, très chère mère, nous net'oublierons jamais. F117557/B13

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Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pasrendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès etles réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la corruption ;il attaquera toujours les démagogues de tous les partis,n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux classesprivilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne relâchera

jamais sa sympathie envers les pauvres, demeurera toujoursdévoué au bien public. Il maintiendra radicalement sonindépendance, il n’aura jamais peur d’attaquer le mal,

autant quand il provient de la ploutocratie que de ceux quise réclament de la pauvreté.»

Un printempsqui vient de PersePANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlamhlaalam@gmail.com

POUSSE AVEC EUX !En visite à Alger, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, a plaidé pour uneexigence de vérité entre l’Algérie et la France.

Une sorte de Coming out, quoi !

J’en connais un tas d’histoires pareilles. Vous en connaissezaussi un tas, voire plus. Guerre de Libération nationale. Dans unemême famille, deux frères. L’un moudjahid, maquisard. L’autre,Harki, traître. Le Front, El Djebha ordonne au frère maquisard detuer son frangin traître. Tous l’ont fait ! Oh ! Allez ! On ne va pas nonplus sombrer dans la théâtralisation, la glorification déformatrice etenjoliveuse. Disons que presque tous l’ont fait. Ils ont presque tousobéi à l’ordre du Front. Ils ont tué leurs frères. La chair de leur chair.Le sang de leur sang. Pour l’Algérie. Pour le pays. Pour Leb’led !Parce que le pays, en ces temps-là, ne se discutait pas en termesde famille, de copains, de privilèges et de petits arrangements. Lefrère a tué le frère. Parce que El Djebha l’a décrété. Pourquoi jevous prends la tête avec tout ça, les frères, le maquisard, le traître,le sang, le bled et tout le toutim ? Parce que s’il se confirme ce quis’écrit déjà un peu partout, en grosses manchettes, si la moindreconfirmation s’établit de l’effacement pur et simple de l’affaireKhelil, je ne demande rien, rien d’autre qu’une bassine, une cuvet-te, et un endroit discret, à l’abri des regards. Même pas ma salle debains, car je n’en ai qu’une et mes enfants pourraient me voir entrain de dégobiller ma race. Comment leur expliquer alors que leurpapa vomit tout son saoul de ne plus supporter ce pays qui n’estdéjà plus le sien. Comment expliquer à un ado et à une gamine l’his-

toire des deux frères, le résistant et le harki, le meurtre du secondcommis par le premier sur ordre d’El Djebha ? Comment expliquerà mes mioches qu’il fut un temps, dans mon pays, où l’on n’hésitaitpas à assassiner son «Khouya» pour sauver ce qui est plus cherque le frère, plus précieux que la mamelle partagée, El Djazaïr. Non,j’en suis incapable ! Je ne peux expliquer décemment pourquoi jeme viderais ainsi de mes entrailles. Sinon, juste à dire, entre deuxhoquets, que je ne peux garder ce poison dans mon ventre. Je mevide de cette Algérie souillée. Je me vide de cette Algérie qui a trahile serment fait au maquisard qui, après avoir tué son frère harki, esttombé à son tour au champ d’honneur sous les balles des paras.Comment dire avec des mots simples à des enfants qu’aujourd’hui,de pseudo-dépositaires du legs des maquisards «se pardonnententre eux» leurs tripatouillages, leurs magouilles, leurs vols, leurshauts vols, et se font la courte échelle en maquillant les comptesjudiciaires, en les gommant littéralement ? Si l’affaire Khelil estainsi «retirée» des cadastres de la loi, s’ils venait à se confirmerque la lessiveuse est entrée en marche forcée pour nettoyer féroce-ment les traces excrémentielles de leurs magouilles, de leurs attou-chements immoraux, là-haut, s’il vous plaît, amis lectrices et lec-teurs, souffrez que dans un réflexe puéril et vain, je n’éprouvecomme premier réflexe, initiale attitude, que celle de vomir monalgérianité. Peut-être, ensuite, aurais-je le courage de fumer du thépour rester éveillé à ce cauchemar qui continue. Peut-être. Ou peut-être pas !

H. L.

Oh ! Mon Frère ! Excuse-moi de t’avoir tuépour des gueux pareils !

Tiens, tiens ! Israël et l'Arabie saoudite seretrouvent ensemble sur la liste desuniques pays qui ont mal accueilli l'ac-

cord sur le nucléaire iranien. Voilà qui est fortrévélateur de la collision de leurs intérêts et dela solide attache qui les lie dans une région entotale recomposition. Nous savons déjà que leplan de déstabilisation des républiques arabes(hormis le Bahreïn, le pseudo-printemps n'atouché aucune monarchie !) a été réfléchi parles cabinets sionistes et fortement soutenu parla Turquie, l'Arabie saoudite et le Qatar. Ce plana été également appuyé par la France, laGrande-Bretagne et les Etats-Unis. Mais, pourune fois, ce dernier pays n'a pas engagé detroupes, ni de gros moyens matériels et finan-ciers. Les Britanniques, qui s'alignent automa-tiquement sur Washington, n'avaient pas leurverve habituelle et se sont contentés de faiblesappuis logistiques. Reste la France !

Voilà un pays qui a changé radicalement depolitique extérieure en quelques années.Evidemment, quand on parle d'alignementinhabituel sur les positions sionistes, commeje l'ai fait récemment, des écrits et des voixs'élèvent de l'autre côté de la Méditerranéepour me reprocher mon «anti-israélisme» pri-maire ! J'écris dans la presse libre de mon payset, ici, je ne risque pas d'être poursuivi pourantisémitisme. Je rappelais il y a quelquesjours que nous avons été élevés dans le res-pect de toutes les races et religions ! Mais nousavons en horreur le sionisme et ses plansmachiavéliques qui, depuis l'occupation de laPalestine jusqu'aux multiples crimes commisau Liban et dans les Territoires occupés, reflè-tent son caractère raciste, totalitaire et guerrier.Pire, ces plans se sont étendus aux répu-bliques arabes, avec l'aide d'un philosophetroubadour, le fameux BHL, qui a joué un rôlecapital dans l'engagement militaire de laFrance en Afrique du Nord et la décompositionde la Libye. A ce titre, Sarkozy portera devantl'Histoire la responsabilité d'avoir non seule-ment démonté tout le système social françaisau nom d'un certain réformisme bancal répon-dant aux exigences de Bruxelles, mais surtoutd'être le premier président qui est sorti deslignes traditionnelles de la politique étrangèregaullienne. Alors que la France, et cela jus-qu'au règne de Chirac, avait une politique équi-librée au Proche-Orient, voire des positionscourageuses anti-atlantistes, Sarkozy a balayéd'un trait cette approche pragmatique, lucide etsolidaire des forces de paix, pour s'aligner béa-tement sur Washington et devenir l'allié incon-

ditionnel d'Israël ! Pire, dans l'épisode libyen,la France a joué le rôle d'un va-t-en-guerre quitranche nettement avec les positions d'unChirac, par exemple, sur le dossier irakien !

Avec l'arrivée de Hollande, on attendait unrecentrage et un retour aux fondamentaux de ladiplomatie française, mais l'épisode syrien etl'acharnement que met Paris à défendre uneopposition dominée par les djihadistes, allantjusqu'à les armer, montrent à l'évidence, que laFrance ne réfléchit plus par elle-même, ni pourses propres intérêts. L'empreinte de l'interna-tionale sioniste est on ne peut plus claire ! Il ya quelques jours, le président français s'épou-monait, depuis Israël, à réclamer l'arrêt de laprolifération des armes nucléaires dans leProche-Orient. Or, et jusqu'à preuve du contrai-re, le seul pays de cette région à posséder l'ar-me nucléaire, les ogives par centaines et lesfusées pour les transporter, est justement...Israël ! Alors, de quoi et pour qui parlait M.Hollande ? N'est-ce pas un oubli fort révélateurde l'aveuglement du chef de l'Etat français ?Par ailleurs, son ministre des Affaires étran-gères ne fait pas mieux à propos du même dos-sier nucléaire iranien. Ses propos, après l'ac-cord historique signé à Genève, laissent entre-voir un certain dépit, voire une déception quin'est pas sans rappeler le courroux d'Israël.Veut-il, à tout prix, une guerre contre l'Iran,comme le réclament, à cors et à cri, les fauconsde Tel-Aviv ? N'est-ce pas consternant de voirqu'au moment où les USA et la Grande-Bretagne se calment quelque peu et font preu-ve d'une retenue qui tranche avec leur agressi-vité habituelle, c'est la France qui prend lerelais et devient la force occidentale la plus bel-liqueuse au cours de ces dernières années ?

Il est certain qu'avec la tournure des événe-ments en Syrie, et suite à l'accord sur lenucléaire iranien, les choses vont évoluer dansle bon sens. Il faut saluer le rôle de la Russie dePoutine dans cette bataille pour la paix.Parallèlement, le réveil de l'armée égyptienne,la prise de conscience du peuple libyen quantaux dangers que font peser les extrémistes surla paix et la concorde, ainsi que la mobilisationdes forces républicaines et démocratiques enTunisie, tissent une toile de fond favorable aurecul des périls et c'est ce qui nous fait dire quele véritable printemps arabe est à venir. Il partcette fois-ci de la Perse éternelle...

Faut-il rappeler que, depuis l'implosion del'URSS, le monde était à la dérive, subissant laloi d'une seule super-puissance qui a fait feude tout bois contre tout ce qui bouge ? Ce

changement géostratégique, combiné àd'autres facteurs, comme le réveil du sionismeet du néo-conservatisme aux Etats-Unis, serala cause principale du recul de la paix dans lemonde. 1991 marquera le début de ces tempssordides ; ce fut la première guerre du néo-impérialisme sous l’étendard d’une coalitionmenée par les Etats-Unis. Durant la période quisuit, les multinationales renforcent leur pou-voir et imposent leur diktat aux Etats et auxpeuples, créant une gigantesque toile d'inté-rêts capitalistes. Le monde qui en naît est celuide la suprématie du capital sur les valeursd'humanisme et de progrès social qui ont long-temps fait rêver les générations. En Europe, lesEtats-Nations sont embrigadés par un nouvelordre qui les prive du levier de commande surdes questions vitales. Ce sont les puissancesde l'argent qui dictent leurs lois. Les restric-tions budgétaires toucheront les programmessociaux et la France, entre autres, perd sonmodèle, bâti au prix de lourds sacrifices et deluttes héroïques de la classe ouvrière ! Nospays, après des expériences socialistesn'ayant pas abouti, s'engagent dans l'ultralibé-ralisme et perdent leur fragile indépendanceéconomique en voie de construction. Misère,corruption, importations massives, dévalua-tion, inflation, crises, terrorisme : ce sont lesannées noires dont on se souviendra long-temps ! Dans des pays voisins, les «monar-chies républicaines» qui vivaient sur le dos despeuples sont chassées par des révolutionsrapidement récupérées par les forces inté-gristes rétrogrades.

Aujourd'hui, ce cycle semble ralentir etmême s'arrêter parfois. Désormais, les peuplessavent que lorsque l'impérialisme s'intéresse àla démocratie chez eux, c'est toujours suivid'une guerre civile ou d'une partition du pays.Avant, ils nous agressaient au nom de la «civi-lisation». Aujourd'hui, c'est pour la «démocra-tie» ! C'est à nous de bâtir cette démocratie, entenant compte de nos propres conditions et denos expériences. A ce titre, attelons-nous àmobiliser tous les moyens humains, institu-tionnels, juridiques, intellectuels aptes à créerles conditions objectives pour la mise en placed'une véritable démocratie. C'est à la sociétécivile qu'il appartient de dénoncer les erre-ments despotiques et la mauvaise gouvernan-ce. C'est à elle qu'il appartient de travailler sansrelâche à la mise en place d'un consensusnational autour de la nécessaire démocratisa-tion de la vie politique. Les partis auront, à cetitre, un rôle majeur à jouer. Mais, pour cela, ils

devront cesser de faire cavalier seul ou des'isoler dans leurs chapelles doctrinales. Lesalut passera par une clarification des choixpolitiques, puis par un regroupement qui feraapparaître trois ou quatre forces politiquesidentifiables idéologiquement.

Si l'impérialisme voulait réellement ladémocratie dans nos pays, il agirait sans arriè-re-pensée et sans sélectivité. Car, s'il juge quela Syrie est un pays non démocratique, ildevrait s'inquiéter sérieusement de ce qui sepasse en Arabie saoudite, Qatar et Maroc ! Enfait, ce sont les républiques gardiennes desEtats-Nations qui sont visées et non les monar-chies. Ces dernières ne seront jamais inquié-tées car elles ont un statut de protectoratsdominés par l'argent et les idées sionistes !Bien naïfs étaient certains observateurs algé-riens qui s'attendaient à une «brouille» maro-co-américaine autour du Sahara occidental ! Laposition du démocrate Obama n'a rien de sur-prenant. La France et les Etats-Unis ne peuventaller contre un projet dont ils sont les maîtresd'œuvre puisque ces deux puissances se par-tagent économiquement le royaume marocainet lui dictent sa politique !

M. F.

Par Maâmar FarahMaamarfarah20@yahoo.fr

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