Agriculture - Alliance Centre · 1 Observatoire économique de l'Agriculture du Loiret 2013...

Observatoireéconomique

du Loiret2013

Inscrit au tableau de l’Ordre des Experts-comptables www.cerfrance-alliancecentre.fr

Agriculture

Les régions agricoles du Loiret

Petite Beauce

Grande Beauce

GâtinaisOuest

Gâtinais Est

Puisaye

Berry

Sologne

OrléanaisVal de Loire

Abréviations utilisées

Annuités LMT annuités à long et moyen terme l litreDettes CT dettes à court terme ql , qx quintal, quintauxDPU droit à paiement unique SAU surface agricole utileEBE excédent brut d’exploitation SFP surface fourragère principaleFCO fièvrecatarrhaleovine t tonneFdR fonds de roulement UGB unité gros bétailFFCT fraisfinancierscourtterme UTAF unitédetravailannuelfamilialha hectare UTH unitédetravailhumain

Présentationdel’observatoire

Compositiondel’échantillon 1 Bilandel'année2013 2 Mesuredesrisquesfinanciers 3

Résultats par système

Résultats d'ensemble : la Ferme Loiret 4

Systèmes spécialisés

Grandesculturessansbetteravesnilégumes 8 Grandesculturesavecbetteravessanslégumes 12 Grandesculturesavecpommesdeterreoulégumes 16 Maraîchagedepleinair 20 Serresmaraîchères 24 Horticulture 28 Pépinières 32 Arboriculture 36 Volaillesdechair 40

Systèmes mixtes

Bovinsviande 44 Bovinslait 48

Sommaire

Les résultats rassemblés dans ce document sont obtenus à partir des données économiques et financières de 1894exploitationsadhérentesdeCERFRANCEAllianceCentre,départementduLoiret.CetteétudemetenévidencelescaractéristiqueséconomiquesdesexploitationsagricolesduLoireten2013etlestendancesobservéesdanslesprincipauxsystèmes.

Lessystèmessontétablisd’aprèslapartdesactivitésdel’exploitationdansleproduittotal:▪Siuneactivitéreprésenteplusde2/3duproduit,lesystèmeestspécialisé.▪Sideuxactivitésreprésententchacuneplusd’1/3duproduit,lesystèmeestmixte.▪Danslesautrescas,lesexploitationssontclasséesen"autresorientations".

Lechoixdesgroupesétudiéss’estfaitsurlenombred’exploitations.Eneffet,seulunsystèmeproposantunnombresuf-fisantd'exploitationsfournitdesrésultatspertinents.Pour2013,legroupe"bovinsviande"estmaintenumalgrésonfaibleéchantillon;enrevanche,legroupe"porcs"n'estplussuivifauted'échantillonsuffisant.

Pourchaquesystèmeétudié,l'échantillonneretientquelesexploitationsdontlesrésultatssontreprésentatifsdelamêmerécolte:récolte2013pourlesgrandesculturesetlesélevagesherbagers;récolte2012(commercialiséeen2013)pourl'arboriculture;récoltes2012ou2013pourlesautresproductionsvégétalesspécialisées.

Systèmes étudiés

Systèmes spécialisés :

Céréalessansbetteravesnilégumes:clôturesoctobreàdécembre(aprèsrécolte)Céréalesavecbetteravessanslégumes:clôturesoctobreàdécembre(aprèsrécolte)Céréalesavecpommesdeterreoulégumes:clôturesoctobreàdécembre(aprèsrécolte)Maraîchagepleinair:touteslesclôturesSerresmaraîchères:touteslesclôturesPépinières:touteslesclôturesHorticulture:touteslesclôturesArboriculture:clôturesmarsàaoût(avantrécolte)Aviculture:clôturesjuinàdécembre

Systèmes mixtes :

Bovinsviandeavecousanscultures:clôturesaoûtàdécembre(aprèsrécolte)Bovinslaitavecousanscultures:clôturesaoûtàdécembre(aprèsrécolte)

Part des systèmes dans le département

Laprésentationdesrésultatsportesurdescritèresdesynthèse.CERFRANCEAllianceCentredisposeaussiderésultatsplusdétaillésetpluspersonnaliséspoureffectuerdesanalysesetcomparaisonsindividuelles.

1 Observatoireéconomiquedel'AgricultureduLoiret2013

Présentation de l’observatoire

2Observatoireéconomiquedel’AgricultureduLoiret2013

Bilan de l’année 2013

La réforme de la PAC décidée en 2003 arrive en croisière en 2008 : 2e année de découplage ; passage de la modulation à 5 %. La conditionnalité des aides a été complétée par un nouveau domaine, la protection animale, en plus des trois domaines déjà existants.

Alors que les préoccupations environnementales de la société sont au cœur de nombreux débats, dont le Grenelle de l’environnement, 2008 est une année de transition entre les CTE (contrats territoriaux d’exploitation) et de nouvelles MAE (mesures agro environnementales), qui touchent surtout le sud du département.La réforme de la PAC décidée en 2003 arrive en croisière en 2008 : 2e année de découplage ; passage de la modulation à 5 %. La conditionnalité des aides a été complétée par un nouveau domaine, la protection animale, en plus des trois domaines déjà existants.

Alors que les préoccupations environnementales de la société sont au cœur de nombreux débats, dont le Grenelle de l’environnement, 2008 est une année de transition entre les CTE (contrats territoriaux d’exploitation) et de nouvelles MAE (mesures agro environnementales), qui touchent surtout le sud du département.PACetenvironnement

2013marquelesprémicesdel'applicationdelanouvellePACquidevraits'appliquerpleinementen2015.Lesaidesdu1erpiliersontreconduites,maisellesperdent2,45%deleurmontantdufaitdela"disciplinebudgé-taire"instauréeparlesaccordsdelanouvellePAC.

CotéMAE(mesuresagroenvironnementales),2013estaussiuneannéedestabilité:peudefindecontrats,peudenouveauxengagements(quelquesMAETerritorialeslocalement).

L'évolutiondelaPACs'accompagned'unrenforcementdelaconditionnalité:enparticulier,depuis2010,ilfautavoirsurl'exploitationdes"surfacesenéquivalenttopographique"(haies,bandesenherbées,jachères…)defaçonprogressive.Letauxestpasséde1%en2010à3%en2011et2012;ilestde4%en2013etcetteobligationdevrait se renforceravec les "surfacesd'intérêtécologiques"en2015.Celapeutconduireàdesmaintiensvoiredesextensionsdesjachèresalorsquel'obligationdejachèren'existeplusformellementdepuis2009.

MétéoL'année2013aétémarquéepar:-unautomnetrèshumide,puisfroidennovembre,quiaétédéfavorableàl'implantationdesculturesd'hiver,-unefind'hiverfroideethumide,quiaretardélareprisedelavégétation,-unprintempsfrais,pluvieuxetpeuensoleillé,-unétébrutalementchaud,avecdespassagesorageuxparfoisviolents,-unautomnedémarrédansladouceur.

Les conditions météo ont été défavorables aux cultures d’hiver : elles ont souffert de la chaleur et du manque d’eau en avril ; les conditions de récolte ont ensuite été difficiles. Les rendements sont en baisse par rapport à ceux de 2006 et se situent pratiquement à leur plus bas niveau des 10 dernières années.

Inversement, l’année climatique a été favorable aux cultures de printemps, au maïs en particulier. Mais, mis à part chez quelques exploitations irrigantes, ces cultures occupent une place secondaire dans les assolements.

2008 est l’année de la « flambée » du cours des grandes cultures. La remontée des cours, amorcée avec la récolte 2006, s’est amplifiée avec la récolte 2008. Cette tendance s’est accompagnée d’une volatilité : selon les choix commerciaux (dates et type de vente : prix ferme, prix moyen, marché à terme…), les prix constatés peuvent varier d’une exploitation à l’autre.

La remontée des cours correspond à des tensions sur les marchés mondiaux, suite à la progression de la demande et au faible niveau des stocks.Les conditions météo ont été défavorables aux cultures d’hiver : elles ont souffert de la chaleur et du manque d’eau en avril ; les conditions de récolte ont ensuite été difficiles. Les rendements sont en baisse par rapport à ceux de 2006 et se situent pratiquement à leur plus bas niveau des 10 dernières années.

Inversement, l’année climatique a été favorable aux cultures de printemps, au maïs en particulier. Mais, mis à part chez quelques exploitations irrigantes, ces cultures occupent une place secondaire dans les assolements.

2008 est l’année de la « flambée » du cours des grandes cultures. La remontée des cours, amorcée avec la récolte 2006, s’est amplifiée avec la récolte 2008. Cette tendance s’est accompagnée d’une volatilité : selon les choix commerciaux (dates et type de vente : prix ferme, prix moyen, marché à terme…), les prix constatés peuvent varier d’une exploitation à l’autre.

La remontée des cours correspond à des tensions sur les marchés mondiaux, suite à la progression de la demande et au faible niveau des stocks. Grandes cultures

Lesrendementsdesculturesd'hiversontorientésàlabaisse,baisseplusoumoinsmarquéeselonlespetitesrégions:-0,3à0,9T/hapourleblétendre(sauf+0,6T/haenPuisayeetBerry),-0,4à0,9T/hapourl'orged'hiver,-0,3à0,9T/hapourlecolza.SeulleblédurrésisteenBeauceetGâtinais(+1T/ha).Cotéculturesdeprintemps,l'orgedeprintempsperdde0,9à1,3T/ha,alorsquelemaïseststable(baissederendementlàoùilétaitleplusélevé;haussederendementlàoùilétaitleplusfaible).Cesniveauxderendementsplacent2013aurangd'annéemédiocre,voiretrèsmauvaisepourlecolza.

Lesrendementsdesbetteraves,despommesdeterreetdeslégumes,quiavaientdéjàétéaffectésen2012,baissentànouveauen2013:-7T/hapourlesbetteraves,-6T/hapourlespommesdeterre.Pourcespro-ductionsaussi,2013estunepetiteannée.

Lescoursdescéréalesetoléoprotéagineux,quiavaientatteintunsommeten2012,sontretombésbrutale-mentsuiteàlarécolte2013:-40à45€/Tpourleblétendreetlesorges,-60€/Tpourlemaïs,-110à120€/Tpour lecolzaet le tournesol.Seul leblédur,quiavaitdéjàbaisséen2012,eststable.Lesbetteraves, lespommesdeterresetleslégumeséchappentaussiàlabaisse.

3 Observatoireéconomiquedel’AgricultureduLoiret2013

Mesure des risques financiersPour chacun des systèmes étudiés,unemesuredesrisquesfinanciersestfaiteselonuneméthodeélaboréeparl’INRA.

Cetteméthodesebasesurlacomparaisonde3critèresannuelsà2seuilsdevulnérabilité:

Pour chaque exploitation,unniveauderisqueestdéterminéenfonctionduniveaudes3critères:

les3ratiosinférieursauseuild’alerte→risque nul les3ratiosinférieursauseuilcritique→risque moyen 1ratiosupérieurauseuilcritiqueet1supérieurauseuild’alerte→risque élevé 1ratiosupérieurauseuilcritiqueet2supérieursauseuild’alerte→situation critique

Individuellement,ilexistedessituationsatypiquesdanslesquellesceclassementpeutnepasêtrepertinent.En revanche,auniveaud’ungroupe,lepourcentaged’exploitationsdanschaqueniveauderisquedonneuneindi-cationintéressantesurlafragilitédusystème.L’évolutiondesniveauxderisqueestaussiunindicateurquireflètel’évolutiondesdifficultésfinancièresdesexploitations.

Critères Annuités+FFCT produit brut

Tauxd’endettement

DettesCTactif circulant

Seuil d’alerte 15% 60% 50%Seuil critique 20% 80% 100%

La réforme de la PAC décidée en 2003 arrive en croisière en 2008 : 2e année de découplage ; passage de la modulation à 5 %. La conditionnalité des aides a été complétée par un nouveau domaine, la protection animale, en plus des trois domaines déjà existants.

Alors que les préoccupations environnementales de la société sont au cœur de nombreux débats, dont le Grenelle de l’environnement, 2008 est une année de transition entre les CTE (contrats territoriaux d’exploitation) et de nouvelles MAE (mesures agro environnementales), qui touchent surtout le sud du département.La réforme de la PAC décidée en 2003 arrive en croisière en 2008 : 2e année de découplage ; passage de la modulation à 5 %. La conditionnalité des aides a été complétée par un nouveau domaine, la protection animale, en plus des trois domaines déjà existants.

Alors que les préoccupations environnementales de la société sont au cœur de nombreux débats, dont le Grenelle de l’environnement, 2008 est une année de transition entre les CTE (contrats territoriaux d’exploitation) et de nouvelles MAE (mesures agro environnementales), qui touchent surtout le sud du départemeCharges

Le yoyo du prix des céréales s'applique aussi à de nombreuses matières premières utilisées en agriculture : engrais,aliments,carburants…Parcontre,lafluctuations'effectueavecundécalage:sileprixdescéréalesabaisséen2013,celuidesapprosétaitencoreorientéàlahausse,haussesecumulantaveccellesdesannéesprécédentes.

Lahaussedeschargesestaussiliéeauxconditionsclimatiques:c'estlecasdesproduitsphytosanitairesdufaitduprintempshumide.

Certaineschargessontaussicorréléesaurevenuetaugmentent,suiteàplusieursannéesdebonsrevenus:-chargessocialesexploitant,calculéessurlesrevenusdel'annéeprécédenteoudes3annéesprécédentes(+30à40%engrandescultures),-fermage,dufaitdel'indicedesrevenus.

Globalement,2013estuneannéedeforteshaussesdechargesquisecumulentaveccellesde2011etde2012.Dansbeaucoupdesystèmes,leschargesn'ontjamaisétéaussiélevéesqu'en2013.

ElevageSurleplansanitaire,l'annéepeutêtrequalifiéedenormale.

Après2annéesdehausse,lescoursbovinsplafonnenten2013.Lescoursdumaigreamorcentunlégerreculalorsqu'ilyaencoreuneprogressionenfemellesgrasses.

Commelescéréales,maisavecmoinsd'amplitudeetavecunepériodicitédifférente,lelaitasescoursendentsdesciedepuis6ans.Aprèsavoirfortementbaisséen2009,leprixdulaitdevacheaétéorientéàlahausseen2010(+8%)puis2011(+6%)avantdebaisseren2102(-4%)puisderemonteren2013(+7%).

Lescoursovinsontétéorientésàlahausse(+4%).Cettehaussesecumuleaveccelledes5annéesprécé-dentes.


Ferme LoiretEnsemble des exploitations

Présentation

LabanquededonnéesCERFRANCEintègreprèsde1900exploitationsduLoiret.Seules543sontretenuesdansleséchantil-lonsdel'Observatoire,dufaitdesconditionsdel'échantillonnage,enparticulierlerattachementàlarécolte2013.L'exploitationmoyenneduLoiretoccupe129haetemploie1,83personnes,salariéespour30%etfamilialespour70%.Lescontraintesdel'échantillonnageconduisentàsurreprésenter,àproportion,lesexploitationsenproductionsvégétalesspéciali-sées,lesplusexigeantesenmaind'oeuvre;ellesconduisentàsousreprésenterlesexploitationsengrandescultures,deplusgrandesurface.Aussi,lasurfacemoyennedel'observatoiren'estquede93haetlamaind'oeuvresalariéeparaitplusnom-breuse.DansleLoiret,lessociétésdominentet,parmielles,lesEARL;c'estparmilesexploitationsdepetitetaillequel'onrencontreleplusd'exploitationsindividuelles.

Main d’oeuvre (UTH) 2,56Familiale 1,27Salariée 1,29

SAU (ha) 92,96Fermage 99,21

Propriété 18,36Mise à disposition 11,78SAU/UTH 99 ha

Assolement (ha) Rendements (qx/ha)

Grandes cultures 73,38Blé tendre 25,58 6,9Blé dur 4,14 6,7Orged'hiver 7,23 6,2Orge de printemps 7,25 6,5Maïsgrain 10,16 8,7Colza 8,77 2,7Betteraves 3,50 83,2Pommes de terre 0,39

Autres grandes cultures 6,37Légumes et autres 2,81Jachère 5,96Surface fourragère 9,98

Capital d’exploitationparha 3716€parUTH 134745€

1 894 exploitations dans la banque de donnéesdont 543 retenues pour l’observatoire

Blé tendre30%

Blé dur4%Orge

d'hiver12%

Orge de printemps

4%

Maïsgrain16%

Colza14%

Autres cultures7%

Jachère9%

Surface fourragère

4%

GRANDE BEAUCE463

PETITE BEAUCE186 ORLEANAIS

155

GATINAIS OUEST272

GATINAIS EST314

PUISAYE135

SOLOGNE114

VAL DE LOIRE178

BERRY77

Assolement LOIRET Technicien : Nicolas RocheDate de l'édition : 27/06/2014Planche : 1/1

©IGN Paris 2011 - BD ORTHO® - www.ign.fr - Les données ou cartes IGN contenues dans ce document sont issues des dernières éditions IGN dont les millésimes peuvent être différents -Dossier : Carte 45 Echelle1/600006

0 6000 12000N

Individuels40%

GAEC8%

EARL43%

SCEA7%

Autres sociétés2%

Caractéristiques banque de données

SAU (ha) 128,60


Caractéristiques Observatoire


Ferme Loiret Ensemble des exploitations

Résultats

Lesrésultats2013sontmarquésparlaconjoncturedéfavorableengrandescultures.Lafermeturedu"ciseauproduit-charges",consécutiveaudécalageentrelafluctuationdeschargesetcelledesproduits,aconduitàrendredéficitaireunemajoritéd'exploi-tationscéréalièresspécialisées(sansbetteravesnilégumes).Danslesautressystèmes,lesrésultatssontaussienreculplusoumoinsmarqué.

Globalement,leproduitparexploitationaperdu7%,alorsqueleschargessesontrenchériesde5%.Lahausseestparticu-lièrementmarquéepourlesengrais(+7%),lessemences(+7%),lesproduitsdetraitement(+11%)etleschargessocialesexploitant(+22%);seulslescarburants,lesentretiensetlesfraisfinancierséchappentàlahausse.

Lerésultatcourantmoyenchutede71%;ilpassede37500à11000€parUTAF.Surl'ensembledudépartement,prèsde40%desexploitationssontdéficitairessuiteàlarécolte2013;seules22%dépassentencore30000parUTAF.

Soldes intermédiaires de gestion€/ha €/UTAF

Produit brut total 2 960 216 750-Chargesopérationnelles 1114 81598Marge brute totale 1 846 135 152-Chargesstructure(1) 749 54810= Valeur ajoutée 1 097 80 342-ChargesMOetimpôts 559 40966= EBE 538 39 376- FF et amortissements 394 28838= Résultat courant 144 10 538(1)Chargesdestructurehorsmaind'oeuvre,impôts, fraisfinanciersetamortissements

Détail des charges opérationnelles/haEngrais 289Semences 239Traitementscultures 174Aliments 113Fraisvétérinaires 12Fraisd'élevage 13Autreschargesopérationnelles 274

Détail des charges de structure/haEquipements 728Travauxpartiers 127Carburants 91Entretien 141Crédit bail 30Amortissements 365

Main d’oeuvre 532Coûtssalariaux 371Chargessocialesexploitant 161

Frais généraux 401Fermage 130Autres frais généraux 271

Frais financiers 50

Dispersion du résultat

Nombred'exploitationsparclassederésultatcourant/UTAF

Composition du produit

Répartition des charges

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

< -50000

-50000à -

40000

-40000à -

30000

-30000à -

20000

-20000à -

10000

-10000à 0

0 à10000

10000à

20000

20000à

30000

30000à

40000

40000à

50000

>50000

Végétaux horsaides

75%

Animaux horsaides11%

DPUetaides

couplées10%

Autres produits4%

Engrais10% Semences

8%Traitements

cultures6%

Aliments 4%

Véto+fr.élev.1%

Autres chargesopér.10%

Equipements26%

Main d'œuvre19%

Frais généraux14%

Frais financiers

2%


Ferme LoiretEnsemble des exploitations

Les systèmes grandes cultures sans betteraves nilégumes sont ceux dont le revenu a le plus chuté en2013 ; ce sont aussi ceux dont le résultat est le plusfaibleen2013.Ceconstatapparemmentcatastrophiquedoitêtrerelativisé : lemauvaisrésultaten2013est laconséquenced'unefluctuationdeproduitsetdechargessur4ans,qui s'est traduiteparde trèsbons revenusles3autresannées:enmoyennesurces4années,lerésultatcourantestde25000€parUTAF.LesmeilleursrésultatsmoyenssontobtenusenBeauceetGâtinais.

D'autres systèmes, apparemment moins touchés queles céréaliers spécialisés, sont dans une situation plus difficile:-leséleveursbovinsviande,quin'ontpaseuderevenutrèsélevélesannéesprécédentes,- les éleveurs de volailles, dont le revenu, d'ordinairemoyenmaisrégulier,s'esteffondréen2013.

Les exploitations de grandes cultures associées aux betteravesouaux légumesont subiunebaissesigni-ficative de leur revenu en 2013 qui ne remet pas encauseleursupprématieéconomiquemoyenne.

En2013, la fermeLoiretn'apasdégagésufisammentd'EBEpourcouvrirentotalitésesbesoinsderembour-sementd'annuitésd'empruntset deprélèvementspri-vés,bienquecesderniersaientété réduitsde14%.Enconséquence,ilmanquaitenmoyenne100€parha,sommequiaréduitd'autantlesfondsderoulement.

Bienqueenbaissede24%,lesinvestissementssontrestés un peu supérieurs aux amortissements annuels : lachutedes revenusn'aeuqu'uneffetpartiel.Finan-céspartiellementparemprunts,cesinvestissementontaussipesésurlesfondsderoulement:cequiavaitétémisdecotéen2012aétéconsomméen2013.

Comparaison des résultats courants par UTAF 2012 et 2013

Utlisation de l’EBE€/ha €/UTAF

EBE 538 39 376+produitsfinanciers 8 611-fraisfinanciersCT 14 1003-annuitésLMT 291 21341= Revenu disponible 241 17 643-Prélèvementsprivés 344 25196= Capacité autofinanc. -103 -7 553-Autofin.investissements 47 3411= Reste pour FdR -150 -10 964

Investissements et financement€/ha €/UTAF

Investissements 424 31 068-reventes 90 6603-réalisationprêtsLMT 276 20190-subv.équipementreçue 12 864= Autofin. investissements 47 3 411

Utilisation de l’EBE(parUTAF)

Investissements et financement (€/UTAF)

-20 000 0 20 000 40 000 60000

Bovinslait

Bovinsviande

Volaillesdechair

Arboriculture

Pépinières

Horticulture

Serresmaraîchères

Maraîchagepleinchamp

Gr.cult.avecPdT/légumes

Gr.cult.avecbetteraves

Gr.cult.sansbetteraves

2012

2013

0

10000

20 000

30000

40 000

50000

60000

Utilisation de l'EBE (par UTAF)

Baisse FdR

Autof.invest.

Prélèvementsprivés

AnnuitésetFFCT

EBE

0

5000

10000

15000

20 000

25000

30000

35000

40 000

2009 2010 2011 2012 2013

Investissement et financement (€/UTAF)

Investissementsnets Emprunts réalisés


Ferme Loiret Ensemble des exploitations

Situation financière

Eléments du bilan€/ha

Immobilisationshorscheptel 1671Cheptelvif 157Autres stocks 951Réalisable et disponible 936Capital d'exploitation 3 716Capitaux propres 1724EmpruntsLMT 1033DettesCT 958

Tauxd’endettement 54%Fonds de roulement 929Trésorerienetteglobale -22

Risques financiersd’aprèslaméthodeexposéepage3

2012 2013Risque nul 55% 41%Risque moyen 22% 23%Risqueélevé 17% 28%Situation critique 6% 7%

Actif et endettement (€/ha)

2012

2013

Avecunedynamiquederéinvestissementaudelàdesamortissements annuel, l'exploitation moyenne du Loi-ret tend à accroître tendanciellement son capital et son endettement.

En moyenne, les exploitations sont endettées à plus de 50%etontunfondsderoulementquinereprésenteque4moisdecharges.Larelativefragilitédecettemoyenneest accentuée par les choix d'exploitations solides desortirdel'entrepriseleursréservesfinancières.

Enbonneannéecomme2012,unemajoritéd'exploita-tions est en situation solide et moins du quart en situa-tionfragile;lamauvaiseannée2013porteàplusd'1/3lessituationsfragiles.

0

500

1000

1500

2 000

2500

3000

3500

4 000

4500

2009 2010 2011 2012 2013


Actif Endettement

Risque nul55%

Risque moyen22%

Risque élevé17%

Situation critique6%

Risque nul42%

Risque moyen23%

Risque élevé28%



Grandes culturessans betteraves ni légumes

Présentation

DansleLoiret,prèsde4exploitationssur5sontorientéesengrandescultures.Lamoitiédecesexploitationsestpurementcéréalière,c'est-à-diresansproductiondebetteravesnidelégumes.Cesexploitationspurementcéréalièressontrelativementrépartiessurtoutledépartement,avecuneprésenceplusmarquéeenGâtinaisEstetPetiteBeauce.Lataillemoyennedesexploitationsestde140ha,avecautantdesociétésqued'exploitationsindividuelles;l'échantillonsurre-présentelesexploitationsdepluspetitetaille,individuelles.Latailledesexploitationsgagne1à3%paran(peudevariationen2013).Bienqu'ellesnesoientplusobligatoiresdepuis2008,lesjachèresrestentimportantes.Lesassolementsvarientpeu,avecunedominantedeblétendrepuisd'orges,decolzaetdemaïs.Lesrendementssontmédiocresen2013.


SAU (ha) 129,35Fermage 99,21

Propriété 18,36Mise à disposition 11,78SAU/UTH 99 ha


Grandes cultures 111,95Blé tendre 38,74 6,7Blé dur 4,70 6,8Orged’hiver 14,90 6,1Orge de printemps 5,81 6,1Maïsgrain 20,89 8,5Pois 0,36Colza 17,51 2,7Tournesol 2,69 2,1Autres grandes cultures 6,34

Légumes et autres 0,17Jachère 12,03Surface fourragère 5,20


699 exploitations dans la banque de donnéesdont 145 retenues pour l’observatoire

Individuels53%

GAEC3%

EARL29%

SCEA12%

Autres sociétés3%

Blé tendre30%

Blé dur4%Orge

d'hiver12%

Orge de printemps

4%

Maïsgrain16%

Colza14%

Autres cultures7%

Jachère9%

Surface fourragère

4%

GRANDE BEAUCE65


53

GATINAIS OUEST37

GATINAIS EST187

PUISAYE91

SOLOGNE54

VAL DE LOIRE65

BERRY36



0 6000 12000N


Grandes cultures sans betteraves ni légumes

Résultats

2013estmarquéepardesrendementsmédiocresetdesprixdeventemoyens.

Leproduitmoyenreculede21%.Ilpasseendessousde1400€/ha,avecmoinsdedispersionquelesannéesprécédentes(470€d'écartentrequartilessupérieuretinférieur,contre600€environen2010,2011et2012).

Leschargessontenfortehausse(+8%),souslapousséedesengrais(+8%),dessemences(+21%),desproduitsdetraite-ment(+14%)etdeschargessocialesexploitant(+44%).Lesseulesbaissesconcernentlescarburants(-3%)etlesentretiens(-8%).

Lerésultatcourantchute:ilrestelégèrementpositifenBeauceetGâtinaisOuest,légèrementnégatifenGâtinaisEstettrèsnégatif(-150à-180€/ha)danslerestedudépartement.Savariabilitéestmoinsmarquéequelesannéesprécédentes:la"fourchette"danslaquellesesituent50%desrésultatscourantsestde280€/ha,contre350à370€/haen2011et2012.


Produit brut total 1 364 161 773-Chargesopérationnelles 565 67056Marge brute totale 799 94 717-Chargesstructure(1) 468 55513= Valeur ajoutée 331 39 204-ChargesMOetimpôts 158 18700= EBE 173 20 504- FF et amortissements 256 30361= Résultat courant -83 -9 857(1)Chargesdestructurehorsmaind'oeuvre,impôts, fraisfinanciersetamortissements





Frais financiers 35

Dispersion du résultatEuros/ha

Bornes entre lesquelles se situent50% des exploitations


Moyenne



Produit Marge Valeur EBE Résultat brut brute ajoutée courant

-500

0

500

1000

1500

2 000

Végétaux horsaides73%

Animaux horsaides1%

DPUetaides

couplées21%

Autres produits5%

Engrais18%

Semences 6%

Traitementscultures11%

Autreschargesopér.4%

Equipements34%

Main d'œuvre10%

Frais généraux15%

Frais financiers

2%



Jusqu'en 2006, les exploitations céréalières ont fonc-tionnédansune logiquedecompressiondeschargespourfairefaceàl'érosionduproduit.Depuis2007,lecontexteatotalementchangé:ilyaunetrèsfortefluctuationduproduitetdescharges,lavaria-tiondesproduitsprécédantd'unancelledescharges:d'oùdes cycles au cours desquels le "ciseauproduit-charges" s'ouvre fortement avant de se refermer bru-talement.Lorsdu1ercycle, lesrevenusontatteintdetrèshautsniveauxen2007et2008avantde"plonger"en2009;Le2ecyclesembles'allongerd'unan,avec3bonnesannéesprécédant2013,annéedéficitaire.Audelàdeceteffetde"yoyo",ilyaunetendancepluslourdeàl'accroissementduproduitetdescharges:-Alorsqueledéficitestvoisinen2013decequ'ilétaiten2009,leniveaudesproduitsn'estpascatastrophique;c'estleniveaudeschargesquiesthistoriquementélevé.-Malgré ledéficit2013, leniveaumoyendesrevenusdes 7 dernières années dépasse de 40 % le niveaumoyendes7annéesquiontprécédé.Engrandescultures,leniveaudesinvestissementsestengénéralcorréléauxrevenus,avecundécalaged'unan. 2013 fait exception, avec des investissements enreculde40%aprésleniveaurecordde2012.Bienqueréduits,lesinvestissementsde2013dépassentencorele montant annuel des amortissements. Les exploita-tionsmaintiennentlavaleurdeleurséquipements.Dufaitdesachute,l'EBEde2013n'apassuffiàcouvririntégralementlesannuitésd'emprunts;aussi,bienqueles prélèvements privés aient été fortement réduits etquelesautofinancementsaientétélimitésparlerecoursà l'emprunt, ils se sont faits intégralement au détriment dufondsderoulement:celui-ciaperdules3/4decequiavaitétéconstituéen2011et2012.

Evolution du produit et des charges(eneurosconstants/ha)


EBE 173 20 504+produitsfinanciers 5 637-fraisfinanciersCT 11 1268-annuitésLMT 184 21847= Revenu disponible -17 -1 974-Prélèvementsprivés 98 11632= Capacité autofinanc. -115 -13 606-Autofin.investissements 26 3026= Reste pour FdR -141 -16 632


Investissements 262 31 049-reventes 79 9393-réalisationprêtsLMT 157 18630-subv.équipementreçue

= Autofin. investissements 26 3 026



0

500

1000

1500

2 000

2500

1999 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013

Evolution du produit et des charges (en euros constants / ha)

Produitbrut/haChargestotales/haChargesstructure/haProduitbrut/haChargestotales/haChargesstructure/ha

Ensemble céréaliers

Céréalierssansbettnilég.

0

5000

10000

15000

20 000

25000

30000

35000

40 000


Baisse FdR

Autof.invest.


AnnuitésetFFCT

EBE



0

5000

10000

15000

20 000

25000

30000

35000

40 000

45000

50000

2002 2004 2006 2008 2010 2012


InvestissementsnetsEmprunts réalisésInvestissementsnetsEmprunts réalisés






Tauxd’endettement 46%Fonds de roulement 746Trésorerienetteglobale 30




2012

2013

Audelàdessoubresauts liésà la fortefluctuationdesrevenus, les exploitations céréalières se placent dansune dynamique d'accroissement du capital et de stabi-lisationde l'endettement.Ponctuellement,du faitde lachutede revenuen2013, lavaleurducapitalmarqueunepausealorsquel'endettementprogresse.Après3annéesderenforcementde lasituationfinan-cièredesexploitations, lachutederevenuentraineunretourenarrière,avecmoinsd'exploitationsensituationsolide.1exploitationsur2esten"risquenul",saufenPuisayeetBerryoùellesnesontqu'1/4.Unepartimpor-tantedesexploitationesten"risqueélevé"ouplus:1/3globalement;plusde50%enPuisayeetBerry.Malgré tout, les situations financières sont moins fra-gilesà l'issuede larécolte2013qu'ellesne l'étaientàl'issuedelarécolte2009.

Risque nul67%

Risque moyen18%

Risque élevé11%


Risque nul43%

Risque moyen23%

Risque élevé26%


0

500

1000

1500

2 000

2500

3000

3500

2002 2004 2006 2008 2010 2012


ActifEndettementActifEndettement




Grandes cultures avec betteraves sans légumes

Présentation

Lesexploitationscéréalièresavecbetteraves,sanslégumes(c'est-à-direavecplusde5%delasurfaceenbetteravesetmoinsde5%enlégumes)représentent40%del'ensembledesexploitationscéréalières.Ellesdominentdanslenorddudépartement,autourdessucreriesd'ArtenayetdeToury-Pithiviers;ellessontquasiabsentesdurestedudépartement.

Cesexploitationssontcomparablesdans leurtaille, leurstructure juridiqueet leurmaind'oeuvre(familiale)auxexploitationsexclusivementcéréalières.Leurassolementestplusorientéversl'orgedeprintempsetlesbetteraves;celles-cinereprésententque15%delaSAUmaisellesontunimpactsignificatifsurleniveauducapitald'exploitationetsurlesrésultats.Ledifférentielderendementaveclesexploitationspurementcéréalières(+0,7T/haenbléetorge)estliéàlalocalisationdecesexploitationsdanslesrégionsàmeilleurpotentiel.


SAU (ha) 110,66Fermage 90,41Propriété 9,80Mise à disposition 10,45SAU/UTH 88 ha


Grandes cultures 105,44Blé tendre 36,94 7,4Blé dur 8,48 6,6Orged'hiver 4,61 6,9Orge de printemps 24,18 6,7Pois 0,70

Colza 7,23 3,1Tournesol 2,43 2,7Betteraves 16,24 82,2Autres grandes cultures 4,64



595 exploitations dans la banque de donnéesdont 92 retenues pour l’observatoire.

Individuels63%

GAEC3%

EARL28%

SCEA4%

Autres sociétés

2%

Blé tendre33%

Blé dur8%Orge

d'hiver4%

Orge de printemps

22%

Colza7%

Tournesol2%

Betteraves15%

Autres cultures5%

Jachère4%

GRANDE BEAUCE310


13

GATINAIS OUEST197

GATINAIS EST56

PUISAYE3

SOLOGNE-

VAL DE LOIRE3

BERRY-



0 6000 12000N



Résultats

Chezlesbetteraviers,lachutedeproduitaétémoinssévèrequechezlescéréalierspurs(10%contre21%),dufaitdelameil-leuretenuedesrendementsd'ensembleetdelastabilitéduprixdelabetterave.Leproduitsemonteà2000€/haenmoyenne,avecunedispersionvoisinedecellede2012(410€/had'écartentrequartilessupérieuretinférieurcontre380€en2012);ladispersionestmoinsmarquéechezlesbetteraviersquechezlescéréalierspurs.

Lahaussedeschargesestcomparableàcelledescéréalierspurs:+7%dufaitdesengrais(+8%),dessemences(+8%),desproduitsdetraitement(+10%)etdeschargessocialesexploitant(+33%).

Lerésultatcourantestenbaissede62%.Ils'établità200€/hasoit19000€parUTAF.La"fourchette"danslaquellesesituent50%desrésultatscourantsestde280€/ha;c'estcomparableà2012;c'estaussicomparable,conjoncturellement,àlavaria-bilitéde résultatdescéréalierspurs,quid'ordinaireestplusmarquéedu faitde laplusgrandehétérogénéitédeszonesdeproduction).


Produit brut total 1 988 191 841-Chargesopérationnelles 678 65386Marge brute totale 1 310 126 455-Chargesstructure(1) 562 54309= Valeur ajoutée 748 72 146-ChargesMOetimpôts 206 19831= EBE 542 52 315- FF et amortissements 342 33061= Résultat courant 200 19 254(1)Chargesdestructurehorsmaind'oeuvre,impôts, fraisfinanciersetamortissements

Détail des charges opérationnelles/haEngrais 289Semences 118Traitementscultures 201Aliments 7Fraisd'élevageAlimentsetproduitsvétoAutreschargesopérationnelles 61




Frais financiers 38




Moyenne




-500

0

500

1000

1500

2 000

2500

Végétauxhorsaides79%

Animaux horsaides

1%

DPUetaidescouplées16%

Autres produits4%

Engrais16%

Semences 7%

Traitementscultures11%Autres

chargesopér.4%

Equipements34%

Main d'œuvre10%

Frais généraux16%

Frais financiers

2%


14

Comme les exploitations purement céréalières, les ex-ploitations betteravières ont connuune très forte fluc-tuationduproduitetdeschargesdepuis2007,aveclesmêmescycles(1ercyclede3anssur2007-2009,2ede4anssur2010-2013).Néanmoins,lesbetteravesontjouéunrôled'amortisseur:ellesontpermisd'éviterledéficiten2009etplusencoreen2013;lesrésultatssontaussiplushomogènes.

En2013,leschargesatteignentunnouveauniveau"re-cord";leproduitrecule,maisilresteaussiélevéqu'en2008et2011,deuxprécédentes "années record". Le"ciseau produit-charges" s'est refermé en 2013 sansremettreencauselatendanceàlahaussedeschargescommedesproduitsconstatéedepuis2007.

Lerésultatcourantde2013est inférieurde50%à lamoyennedes8dernièresannées.

Comme lescéréaliersspécialisés, lesbetteraviersontréduitleursinvestissementsen2013;néanmoins,ceux-cisontrestentencoreélevés,puisqu'ilsreprésentent1,3foislemontantdesamortissementsannuels.Commeen2012,70%desinvestissementsnetssontfinancésparempruntet30%sontautofinancés.

En2013,l'EBEacouvertàpeinelesannuitésetlespré-lèvements privés. Une petite partie des prélèvementsprivésainsiquelesautofinancementsd'investissementsse sont faits au détriment du fonds de roulement, qui a perduunpeuplusquecequiavaitété reconstituéen2012.Surl'ensembledelapériode2010-2013,ilyaeu3annéesd'améliorationdufondsderoulementet1annéededégradation:lesolderestetrèspositif.

Evolution du produit et des charges(en euros constants/ha)




Investissements 434 41 885-reventes 98 9463-réalisationprêtsLMT 239 23099-subv.équipementreçue

= Autofin. investissements 97 9 323

Utilisation de l’EBE (par UTAF)


Observatoireéconomiquedel’AgricultureduLoiret2013

0

500

1000

1500

2 000

2500

1999 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013




Céréaliersavecbetteraves

0

10000

20 000

30000

40 000

50000

60000

70000


Baisse FdR

Autof.invest.


AnnuitésetFFCT

EBE

0

10000

20 000

30000

40 000

50000

60000

2002 2004 2006 2008 2010 2012








Les exploitations betteravières ont un capital d'exploi-tation sensiblement supérieur à celui des exploitations purementcéréalières(3300contre2400€/ha),avecunendettementproportionné.

Labetteraveamèneunpotentielderevenusupérieuràceluidescéréalesetoléoprotéagineux,avecuneplusgrande régularitémais avec plus de besoins en capi-taux.

Lasantéfinancièred'ensembledesexploitationsbette-ravièress'estsensiblementmoinsaffaibleen2013quecelle des exploitations purement céréalières ; elle estaussimeilleure à l'issue de la récolte 2013 qu'elle nel'étaitàl'issuedelarécolte2009.


Immobilisationshorscheptel 1672Stocks 770Réalisable et disponible 826Capital d'exploitation 3 269Capitaux propres 1848EmpruntsLMT 910DettesCT 511





2012

2013

Risque nul60%

Risque moyen25%

Risque élevé13%


Risque nul49%

Risque moyen25%

Risque élevé21%


0

500

1000

1500

2 000

2500

3000

3500

4 000

2002 2004 2006 2008 2010 2012





Grandes cultures avec pommes de terre ou légumes


Présentation

Cetéchantillonregroupedesexploitationscéréalièresproductricesdepommesdeterreoudelégumesdepleinchamp(bette-ravesrouges,oignons...).Ellesreprésententprèsde15%del'ensembledesexploitationscéréalières.Ellessontsituéesessen-tiellementenGrandeetPetiteBeauce.

Ellessontdemêmetaillequelesautresexploitationscéréalières.Leurassolementestplusdiversifié,avecunepartimportantedeblédur.Uneexploitationsur4produitaussidelabetteravesucrière(contreunesur3en2012).Commelesautresgrandescultures,lesproductionslégumièresonteudemoinsbonsrendementsen2013.

Dufaitdeleurséquipementsspécifiquesdecultureetdestockage,cesexploitationsontdesbesoinsencapitaux/hasupérieursde60%àceuxdescéréalierspursetsupérieursde15%àceuxdesbetteraviers.

Main d’oeuvre (UTH) 2, 08Familiale 1,21Salariée 0,87



Grandes cultures 111,87Blé tendre 36,49 7,3Blé dur 14,73 7,0Orged’hiver 6,87 6,4Orge de printemps 9,96 6,8Maïs 15,54 10,2Colza 13,55 2,8Betteraves 3,49 96,0Pommes de terre 4,24 35,3Autres grandes cultures 6,99



198 exploitations dans la banque de donnéesdont 40 retenues pour l’observatoire

Individuels47%

GAEC10%

EARL35%

SCEA8%

Blé tendre28%

Blé dur11%Orge

d'hiver5%

Orge de printemps

8%

Maïs12%

Colza10%

Betteraves3%

Pommes de terre3%

Légumes10%

Autres cultures5%

Jachèreetsurface

fourragère5%

GRANDE BEAUCE74


7

GATINAIS OUEST15

GATINAIS EST11

PUISAYE2

SOLOGNE7

VAL DE LOIRE19

BERRY1



0 6000 12000N


Résultats

Les exploitations légumières ont eu des baisses de produits plus modérées que celles des autres exploitations de grandes cultures:-6%contre-10à-21%.Pourlespommesdeterreetleslégumes,2012étaituneannéemoyenneet2013estplutôtunemeilleureannée.En2013,leproduitmoyenestrestéprochede2500€/ha;sadispersions'estunpeuaccentuéeetelleestplusfortequedanslessystèmescéréaliers.

Leschargesontaugmentédeuxfoismoinsquedanslesautressystèmesdegrandescultures(4%contre8%):leshausseslesplusfortessontcellesdesproduitsdetraitement(+6%)etdeschargessocialesexploitant(+16%).

En2013,lerésultatcourantabaisséde50%.Ilsemonteà240€/hacequiestlemeilleurniveaudetouslessystèmesgrandescultures.Plusencorequ'en2012,lerésultatestbeaucoupplusvariablechezleslégumiersquechezlescéréaliersoubettera-viers:480€/haséparentlesquartilesinférieuretsupérieur,contre280€encéréalesetenbetteraves.


Produit brut total 2 535 273 398-Chargesopérationnelles 863 93124Marge brute totale 1 672 180 274-Chargesstructure(1) 699 75315= Valeur ajoutée 973 104 959-ChargesMOetimpôts 363 39190= EBE 610 65 769- FF et amortissements 370 39881= Résultat courant 240 25 888(1)Chargesdestructurehorsmaind'oeuvre,impôts, fraisfinanciersetamortissements

Détail des charges opérationnelles/haEngrais 308Semences 184Traitementscultures 232Aliments 5Autreschargesopérationnelles 134




Frais financiers 45




Moyenne





-500

0

500

1000

1500

2 000

2500

3000

3500



Autres produits4%

Engrais13%

Semences 8%



Equipements33%

Main d'œuvre15%

Frais généraux13%

Frais financiers

2%

18

Comme les exploitations purement céréalières, les exploitations légumières ont connu une très forte fluctuation du produit et des charges depuis 2007,aveclesmêmescycles(1ercyclede3anssur2007-2009,2ede4anssur2010-2013).Néanmoins,lespommes de terres et les légumes, ayant leur propre cycle,ontperturbécesfluctuations:elleslesontac-centuéesdanslapériode2007-2009;elleslesontamortiesdanslapériode2010-2013.

Audelàdecesfluctuations,laproductiondepommesde terre ou de légumes donne des potentiels de revenus supérieurs à ceux des autres productionsvégétales du département. En moyenne sur les 8dernières années, le résultat courant des exploita-tions légumièresest supérieurde35%àceluidesexploitations betteravières et de 150%à celui desexploitationspurementcéréalières.

Commechez lesautres céréaliers, la tendancede-puis8ansestàlahausseduproduitetdescharges,audelàdesfluctuationsannuelles,avecouverturedu"ciseauproduit-charges".2013estunepetiteannéequineremetpasencausecettetendancegénérale.

Contrairementauxcéréaliers,lesinvestissementsontcontinuéàprogresseren2013;ilsdépassentdeprèsde50%lemontantannueldesamortissements.Dé-ductionfaitedesreventes,ilssontfinancésenquasitotalitéparemprunts.

Selonlesannées,cesexploitantsajustentleurspré-lèvements privés en fonction de l'EBEpour ne pasamputerleurfondsderoulement;c'estcequ'ilsontfaiten2013,enréduisantde25%leursprélèvementspar rapport à2012etprivilégiant le recoursà l'em-pruntplutotque l'autofinancementpour les investis-sements.



EBE 610 65 769+produitsfinanciers 8 843-fraisfinanciersCT 10 1083-annuitésLMT 247 26568= Revenu disponible 361 38 961-Prélèvementsprivés 311 33542= Capacité autofinanc. 50 5 419-Autofin.investissements 17 1826= Reste pour FdR 33 3 593


Investissements 509 54 847-reventes 102 10995-réalisationprêtsLMT 387 41778-subv.équipementreçue 2 247= Autofin. investissements 17 1 826





0

500

1000

1500

2 000

2500

3000

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013


Produitbrut/ha

Chargestotales/ha

Chargesstructure/ha

0

10000

20 000

30000

40 000

50000

60000

70000


Augmentation FdR

Autof.invest.


AnnuitésetFFCT

EBE

0

10000

20 000

30000

40 000

50000

60000

70000

80000

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013





Parmi les exploitations de grandes cultures, les exploi-tations légumières sont celles qui ont à la fois le plus de capitauxet leplusd'endettement(ycomprisenvaleurrelative).

La pomme de terre et les légumes amènent un potentiel derevenusupérieuràceluidescéréalesetmêmedesbetteraves,avecplusd'hétérogénéité.

Lasituationdesexploitationsvisàvisdesrisquesfinan-ciers est très contrastée : pour unemajorité d'exploi-tations (près des2/3), l'effet "rentabilité" l'emporte surl'effet"endettement",cequidonneunebonnesécuritéfinancière. Pour une frange non négligeable d'exploi-tations (environ 1/4), c'est l'effet "endettement" quil'emporte. Contrairement aux autres exploitations degrandescultures,lessituationsontpeuvariésuiteàlarécolte2013.







2012

2013


0

500

1000

1500

2 000

2500

3000

3500

4 000

4500

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013


Actif Endettement

Risque nul65%

Risque moyen13%

Risque élevé13%


Risque nul62%

Risque moyen13%

Risque élevé15%



Maraîchage plein air

Présentation

LesexploitationsdemaraîchagepleinairsontessentiellementlocaliséesenValdeLoire.Ellessontà65%sousformesociétaireavecunedominancedesEARL.Certainesexploitationsassocient les légumesauxgrandesculturesmais lemaraîchageestl'activitéprincipale.

L'échantillontendàseréduireprogressivement:ilestpasséde32en2010et2011à28en2012et24en2013.

Lessystèmesdeproductionsvégétalesspécialisées(maraîchage,horticulture,pépinières,arboriculture)sedifférencientdessystèmesutilisateursdesurface(grandescultures,élevagesbovins)parunemaind'oeuvreplusnombreuse,àdominantesala-riée.Ilssedifférencientaussiparleurcapitald'exploitationparpersonne,troisfoismoindre:ilestde40000à70000€parUTHdanstouscessystèmesspécialisés,quellequesoitlanaturedelamaind'oeuvre.C'estenmaraîchagedepleinairqu'ilétaitleplusélevéen2012(70000€),maisceniveauélevénetenaitqu'àquelquesentreprisesquisontsortiesdel'échantillonen2013.En2013,leniveaumoyenducapitald'exploitationn'estplusquede47000€parUTH.




24 exploitations

SurfacesGrandes cultures 23,23Légumes et autres cultures 14,19Jachère 1,89Surface fourragère 0,16

GRANDE BEAUCE1


1

GATINAIS OUEST-

GATINAIS EST1

PUISAYE-

SOLOGNE2

VAL DE LOIRE17

BERRY1



0 6000 12000N

Individuels35%

GAEC4%EARL

48%

SCEA9%

Autres sociétés4%



Résultats

Ladispersiondesrésultatsreflète lagrandehétérogénéitédetailledesentreprises.1sur4faitplusde360000€dechiffred'affaires;1sur4faitmoinsde120000€.Lesrésultatssontenreculen2013:leproduitbrutaperdu1,5%etleschargessesontaccruesd'1%,sousl'effetdesengrais(+6%),dessemencesetplants(+5%)etdeschargessocialesexploitant(+10%).

Le résultatcourantmoyenreculed'1/4. Ilne représenteplusque8%duproduit.Leprincipalpostedechargesest lamaind'oeuvre,devantlescoûtsculturauxetlamécanisation.

Enmoyenne,ilerésultatcourantatteintjuste14000€parUTAF.1exploitationsur5estdéficitaire,1exploitationsur5dégagede0à10000€parUTAFalorsque2sur5dégagentplusde20000€parUTAF.Ilyapeudecorrélationentrelatailledel'entrepriseetleniveaudesonrésultat.

Soldes intermédiaires de gestion€/exploitation €/UTAF

Produit brut total 277 535 177 314-Chargesopérationnelles 91865 58691Marge brute totale 185 670 118 623-Chargesstructure(1) 50711 32399= Valeur ajoutée 134 959 86 224-ChargesMOetimpôts 84155 53766= EBE 50 804 32 458- FF et amortissements 29135 18614= Résultat courant 21 669 13 844(1)Chargesdestructurehorsmaind'oeuvre,impôts, fraisfinanciersetamortissements

Détail des charges opérationnellesEngrais 22940Semences 39238Traitementscultures 11008Autreschargesopérationnelles 18679

Détail des charges de structureEquipements 47 398Travauxpartiers 3554Carburants 6743Entretien 11410Crédit bail 1524Amortissements 24252

Main d’oeuvre 80 888Coûtssalariaux 68830Chargessocialesexploitant 12059

Frais généraux 30 850Fermage 5423Autres frais généraux 25427

Frais financiers 5 160

Dispersion du résultatEuros/exploitation



Moyenne




-100000

0

100000

200 000

300000

400 000

500000

600000

700000


DPUetaidescouplées

3%Autres produits

1%

Engrais9% Semences

15%



Equipements19%

Main d'œuvre32%

Frais généraux12%

Frais financiers

2%



Evolution du produit et des charges(eneurosconstants/exploitation)

Utlisation de l’EBE€/exploitation €/UTAF

EBE 50 804 32 458+produitsfinanciers 125 80-fraisfinanciersCT 1413 903-annuitésLMT 24468 15632= Revenu disponible 25 048 16 003-Prélèvementsprivés 29152 18625= Capacité autofinanc. -4 104 -2 622-Autofin.investissements 4492 2870= Reste pour FdR -8 596 -5 492

Investissements et financement€/exploitation €/UTAF

Investissements 30 170 19 275-reventes 3141 2007-réalisationprêtsLMT 22476 14360-subv.équipementreçue 60 38= Autofin. investissements 4 492 2 870

Utilisation de l’EBE (parUTAF)


Depuis10ansle"ciseauproduit-charges"s'estresser-ré,avecplusieurspaliers.Lerésultatcourantparexploi-tationoscillaitentre40000et50000€jusqu'en2004;ilestpasséà30-32000€de2005à2007;de2008à2010,iln'aguèredépassé20000€.2011puis2012ontsemblémarquerunrenversementdetendancequin'estpasconfirméen2013:onretrouvelemêmeniveauquedanslapériode2008-2010.

La situation est fragile, quelques points en moins de produitouenplusdechargespouvantfairedisparaîtrelerevenu.Laréductiondel'échantillontraduitaussilesdifficultésdusecteur.

Malgré la modestie du revenu, les investissementsrestent importantsen2013: ilsdépassentde25%lemontantannueldesamortissements.Ilssontcomposésaux2/3debâtiments.Depuis3ans,lesexploitationsre-mettentàniveauleurséquipements,voiredéveloppentdenouvellesproductions.

Lesinvestissementsnetssontfinancéspour83%pardesempruntset pour17%parde l'autofinancement.Cetautofinancementn'apaspuêtreabsorbéparl'EBE,celui-ci n'ayant déjà pas suffi à couvrir la totalité desannuitésd'empruntsetdesprélèvementsprivés.L'auto-financement ainsi qu'unepartie des prélèvements pri-véssesontfaitsenprélevantsurlefondsderoulement.Celui-ciaperduen2012et2013cequ'ilavaitacquisen2010et2011.

0

5000

10000

15000

20 000

25000

30000

35000

40 000


Baisse FdR

Autof.invest.


AnnuitésetFFCT

EBE

0

5000

10000

15000

20 000

25000

30000

35000

2002 2004 2006 2008 2010 2012



0

50000

100000

150000

200 000

250000

300000

350000

400 000

1999 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013

Evolution du produit et des charges (en euros constants / exploitation)

Produit brut

Chargestotales

Chargesstructure




Cesdernièresannées,lemaraîchagedepleinairétaituneactivitérelativementpeuexigeanteencapitalaure-garddelamaind'oeuvreemployée.Lesglissementsdel'échantillonetlesimportantsréinvestissementsopérésàpartirde2011ontdonnéuneimageplusgourmandeencapitauxdecesystème(quelquesentreprisessontpassées du maraîchage de plein air aux serres). En2013, suite à la sortie de l'échantillon des "nouveauxserristes"onretrouveunrelativementfaibleniveaudescapitaux ;en revanche, l'endettementest trèsélevéàproportion.

Sous l'angledes risquesfinanciers, lessituationssonttrès contrastées et la tendance est à la fragilisation.Les exploitations les plus solides réduisent leur sécu-ritéfinancièrealorsque lesplus fragilesprennentuneplaceplusimportante.Plusd'uneexploitationsur2estensituationderisqueélevéou"critique".

Eléments du bilan€/exploitation





Actif et endettement (€/exploitation)

2012

2013

0

50000

100000

150000

200 000

250000

300000

350000

400 000

2002 2004 2006 2008 2010 2012

Actif et endettement

Actif Endettement

Risque nul25%

Risque moyen29%

Risque élevé39%


Risque nul17%

Risque moyen31%

Risque élevé48%



Serres maraîchères

Présentation

Commelesmaraîchersdepleinair,lesserristessontprincipalementenValdeLoire.Lesexploitationsretenuesdansl'échantil-lonsontcellesquiréalisentplusde2/3deleurchiffred'affairesgrâceauxserres.Parmilessystèmesdeproductionsvégétalesspécialisées,c'estchezlesserristesqu'ilyaleplusdesalariés.

Lessociétésdominentet,parmielles,lesEARL.Beaucoupd'entreprisessontspécialiséesdanslaproductiondeconcombre.Ramenéàl'UTH,lebesoinencapitalestmoindrequ'enmaraîchagedepleinair,dufaitdel'importancedelamaind'oeuvreetdel'âgemoyendeséquipements.

Par rapportà2009, l'échantillonaperduprèsd'uneexploitationsur3.Lesexploitationsquinesontplusdans l'échantillonétaientdepluspetitetailleetavaientdemoinsbonsrésultatsquecellesquiydemeurent.Depuis2ans,l'échantillons'enrichitdequelquesanciensmaraîchersdepleinair.


SAU (ha) 6,93Fermage 4,80Propriété 1,75Mise à dispostion 0,38SAU/UTH 0,89 ha


15exploitations

GRANDE BEAUCE-

PETITE BEAUCE- ORLEANAIS

1

GATINAIS OUEST-

GATINAIS EST1

PUISAYE-

SOLOGNE5

VAL DE LOIRE8

BERRY-



0 6000 12000N

Individuels13%

GAEC7%

EARL73%

SCEA7%



Résultats

Latailledesexploitationsserristesest trèsvariable :1sur3aunchiffred'affaires inférieurà300000€et1sur4dépasse 800000€.En2013leproduitmoyenaprogresséde13%.

Leschargessontcomposéesà50%par2postes:fournituresetcombustibles-coûtssalariaux.Ces2postesontprogressérespectivementde26et12%.Lesautrespostesontaussiaugmenté.Globalement,leschargess'accroissentde15%.

Cetaccroissementd'activitéavecrenchérissementdeschargesnes'estpastraduitparunmeilleurrevenu;lerésultatcourantaperdu11%.Enmoyenne,ilestredescenduà26000€/UTAF.Lavariabilitédurésultatentreexploitationsestforte,sansqu'ellesoitcorréléeauniveaudechiffred'affaires.


Produit brut total 631 135 430 319-Chargesopérationnelles 272727 185950Marge brute totale 358 408 244 369-Chargesstructure(1) 99015 67510Valeur ajoutée 259 393 176 859-ChargesMOetimpôts 173839 118526= EBE 85 554 58 333- FF et amortissements 46890 31971= Résultat courant 38 664 26 362(1)Chargesdestructurehorsmaind'oeuvre,impôts, fraisfinanciersetamortissements









Moyenne




0

200 000

400 000

600000

800000

1000000

1200000


DPUetaidescouplées

1%

Autres produits1%

Engrais4% Semences

11%Traitements

cultures1%


Equipements12%

Main d'œuvre29%

Frais généraux13%

Frais financiers

1%

26


Avecuntauxmoyenderésultatde5à10%duchiffred'affaires, le revenudesserresest trèssensibleà lamoindrevariationdeproduitsoudecharges.Lesec-teuraétéencrisependantplusde10ans,avecunmaximumdanslapériode2004-2006.

Depuis2010, la situation s'améliore, pour lesexploi-tationsquisontencore là.Lesrésultatscourantsparexploitationen2010et2011sontlesplusélevédes10dernièresannées.

Lesrevenusde2012puis2013restentencorehono-rables puisqu'ils dépassent de 10 à 15% le niveaumoyen des 10 dernières années. Néanmoins, ils il-lustrentlafragilitédesrésultats.

La forte remontéedes revenusen2010 -2011s'estrépercutéeparlarelancedesinvestissementsen2011-2012;néanmoins,lesinvestissementsdeces2an-nées sont resté en deçà au montant annuel des amor-tissements.En2013,lesinvestissementssontretom-bésàmoinsde50%desamortissementsannuels.Lesentreprisessontdansuneloqiquederenouvellementàminimaetdevieillissementdeséquipements.

2012avait étéuneannéeoù lesentreprisesavaientdégagé de la trésorerie pour améliorer leur fonds de roulement,enautofinançantpeuetenréduisantleursprélèvementsprivés.C'estl'inverseen2013,avecunfaible recours à l'emprunt pour financer les investis-sementsetavecdesprélèvementsprivés3 foisplusimportants qu'en 2012 : 1/3 du fonds de roulementreconstituéen2012aétéutiliséen2013.



EBE 85 554 58 333+produitsfinanciers 2495 1701-fraisfinanciersCT 886 604-annuitésLMT 27839 18982= Revenu disponible 59 324 40 448-Prélèvementsprivés 60222 41060= Capacité autofinanc. -898 -612-Autofin.investissements 14777 10075= Reste pour FdR -15 675 -10 687






0

100000

200 000

300000

400 000

500000

600000

700000

800000

900000

1999 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013


Produit brut

Chargestotales

Chargesstructure

0

10000

20 000

30000

40 000

50000

60000

70000

80000


Baisse FdR

Autof.invest.


AnnuitésetFFCT

EBE

0

10000

20 000

30000

40 000

50000

60000

2002 2004 2006 2008 2010 2012






La situation des serristes est fragile depuis plusieurs années.Depuis4ans,ladynamiquedesrevenusetdesinvestissementsdevraitconduireàundésendettementavec réduction du capital d'exploitation ; la sortie del'échantillon d'exploitations dont les équipements sontamortis et l'arrivée de nouveaux entrants qui viennentd'investirmasquecettetendance: lecapitald'exploita-tion se maintient, le taux d'endettement perd quelques pointschaqueannéemaislefondsderoulementrestenégatif.

La part des entreprises en situation fragile décroit len-tement ; il resteencoreprèsd'1sur2ensituation fra-gile,avecuntauxd'endettementsupérieurà100%etun résultat courant limité, qui ne donne pas de marge demanoeuvre.



Tauxd’endettement 84%Fonds de roulement -27741Trésorerienetteglobale -76381




2012

2013

0

100000

200 000

300000

400 000

500000

600000

2002 2004 2006 2008 2010 2012


Actif Endettement

Risque nul21%

Risque moyen29%

Risque élevé50%


Risque nul27%

Risque moyen27%

Risque élevé46%



Présentation

LesexploitationshorticolessontlocaliséespourlamajoritéenValdeLoireetGâtinaisEst.L'implantationcorres-pondplusàunelogiquecommercialequedeterroir.Laproductionportetraditionnellementsurlesplantesenpotsetlesplantesàmassif.Lacommercialisationvadelaventeauxgrossistes,auxjardineries,auxcollectivitésetàlaventedirecteauxparticuliers.

Cesexploitationsont lescaractéristiquescommunesdessystèmesdeproductionsvégétalesspécialisées:pré-dominancedessociétéset,parmicelles-ci,desEARL;maind'oeuvreàdominantesalariée;capitald'exploitationd'environ60000€parUTH.

Entre2009et2010,l'échantillonadiminuédeprèsdemoitié:lesexploitationsquiavaientdemoinsbonsrésultatsontdisparudel'échantillon.Depuis,l'échantillons'eststabilisé.


SAU (ha) 2,13Fermage 0,76Propriété 0,62Mise à disposition 0,74SAU/UTH 0,38 ha


Horticulture

15exploitations

GRANDE BEAUCE-


2

GATINAIS OUEST-

GATINAIS EST4

PUISAYE-

SOLOGNE3

VAL DE LOIRE4

BERRY1



0 6000 12000N

Individuels13%

GAEC13%

EARL47%

SCEA20%

Autres sociétés7%


Résultats

Commedanslesautresactivitésvégétalesspécialisées, ilyaunetrèsgrandediversitédetailleschezleshorticulteurs;enparticulier,quelquesentreprisedetailleimportante(plusde1000000€dechiffred'affaires)tirentleproduitmoyenverslehaut.

En2013,lesproduitsontrégresséde11%.Leschargesontbaisséde9%;ellesreprésentent95%duproduit.Ellessontcom-poséesàplusdemoitiéparlespostessemences(enbaissede11%)etmaind'oeuvre(enbaissede11%).

Enmoyenne,lerésultatcourantabaisséd'1/3.Ilyatoujoursdefortesdisparités:1entreprisesur3estdéficitaire,1entreprisesur3dégageplusde30000€parUTAF.Horsextrèmes,iln'yapasdecorrélationentrerevenuetchiffred'affaires.


Produit brut total 460 205 313 776-Chargesopérationnelles 206582 140851Marge brute totale 253 623 172 925-Chargesstructure(1) 66394 45269= Valeur ajoutée 187 229 127 656-ChargesMOetimpôts 125075 85278= EBE 62 154 42 378- FF et amortissements 37910 25848= Résultat courant 24 244 16 530(1)Chargesdestructurehorsmaind'oeuvre,impôts fraisfinanciersetamortissements









Moyenne



Horticulture


-100000

0

100000

200 000

300000

400 000

500000

600000

700000

800000

900000

1000000


Autres produits1%

Engrais6%

Semences 26%

Traitementscultures0%Autres

chargesopér.14%

Equipements12%

Main d'œuvre28%

Frais généraux12%

Frais financiers

2%


De 1999 à 2007, le résultat courant des horticulteursreprésentaitde10à20%duproduit:maximumatteintdanslapériode1999-2003,reculdepuis.Lereculs'estfaitprogressivement;ileststabilisédepuis4ansavecunrésultatquin'estplusque5-10%duproduit.

Parrapportauxautressystèmesdeproductionsvégé-talesspécialisées,l'horticultureestceluiquiavaitlameil-leurerentabilitéilya10ans.Néanmoins,iln'échappepasauresserrementdu"ciseauproduit-charges"etsesrevenussesonteffrités.Lerésultatcourant2013n'estquede16500€parUTAF;c'est25%endessousdelamoyennedelapériode2007-2013;c'est50%endessousdelamoyennedelapériode1999-2006.

Contrairementauxserristes,leshorticulteursontprofitédelastabilisationdeleurrevenupourréinvestir.Depuis4ans,lesinvestissementssontrepartisàlahausseetilsatteignentunniveauparticulièrementélevéen2013:plusdudoubledumontantannueldesamortissements.Les investissements sont composés aux 2/3 de bâti-ments.Ilyaquelquessubventionsetlaplusgrandepar-tiedufinancementestassuréparemprunts;néanmoinslequartdesinvestissementsaétéautofinancéen2013.

L'EBEaétéàpeinesuffisantpourcouvrirlatotalitédesannuitésd'empruntsetdesprélèvementsprivés;lato-talitédesautofinancementsaétéfaiteaudétrimentdufondsderoulement,quiaperdu20000€,secumulantaveclesperteséquivalentesdesannéesprécédentes.



EBE 62 154 42 378+produitsfinanciers 818 558-fraisfinanciersCT 2462 1679-annuitésLMT 31559 21518= Revenu disponible 28 951 19 739-Prélèvementsprivés 30331 20680= Capacité autofinanc. -1 380 -941-Autofin.investissements 18600 12682= Reste pour FdR -19 980 -13 623


Investissements 70 199 47 863-reventes 2934 2 000-réalisationprêtsLMT 44972 30663-subv.équipementreçue 3694 2518= Autofin. investissements 18 600 12 682



Horticulture

0

100000

200 000

300000

400 000

500000

600000

1999 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013


Produit brut

Chargestotales

Chargesstructure

0

10000

20 000

30000

40 000

50000

60000


Baisse FdR

Autof.invest.


AnnuitésetFFCT

EBE

0

10000

20 000

30000

40 000

50000

60000

2002 2004 2006 2008 2010 2013




Comme lesserristes, leshorticulteurssont trèsendet-tés. Les réinvestissements, s'ils donnent de nouveaux po-tentiels de production, se traduisent à court terme par la fragilisation des entreprises : accroissement de l'endet-tement-dégradationdestrésoreries.En2ans,lestauxd'endettementsontpassésde78à89%;lesfondsderoulementsontpassésde-22500€à-55000€.

Seule une entreprise sur 8 est en situation de risquefinancierpeuélevéet2sur3sontensituationfragile.







2012

2013

Horticulture


0

50000

100000

150000

200 000

250000

300000

350000

400 000

2002 2004 2006 2008 2010 2012


Actif Endettement

Risque nul20%

Risque moyen7%

Risque élevé60%


Risque nul13%

Risque moyen20%

Risque élevé67%


GRANDE BEAUCE1


1

GATINAIS OUEST1

GATINAIS EST5

PUISAYE-

SOLOGNE4

VAL DE LOIRE14

BERRY-



0 6000 12000N

Pépinières


Présentation

LespépinièresduLoiretsontenValdeLoire,GâtinaisEstetSologne.Laproductionornementale(conifères,arbustes,rosiers)domine.Laproductionarboricole(plantsdefruitiers)existepourunemoindrepart.

Pratiquement toutes les entreprises sont sous forme sociétaire, avec une dominance desEARL. Parmi toutes les activitésdécritesdanscetobservatoire,lespépinièressont,aveclesserresmaraîchères,cellesquiemploientleplusdemaind'oeuvre(prèsde8UTH)etleplusdesalariés(plusde80%desUTH).

Parrapportauxautressystèmesdeproductionsvégétalesspécialisées,lespépinièresdemandentdescapitauxproportionnésaunombred'actifs(63000€parUTH)doncélevésparentreprise(500000€)ouparactiffamilial(320000€parUTHfamilial).




26exploitations

Individuels4%

GAEC12%

EARL65%

SCEA4%

Autres sociétés15%


Résultats

L'échantillonregroupedesentreprisesdetailletrèsvariable:25%ontunproduitsupérieurà950000€,25%ontunproduitinférieurà200000€.Enmoyenne,en2013,lerésultatcourantn'estplusquede3%duproduit:cetauxavaitprogresséde4à10%entre2007à2010ets'étaitstabilisédepuis.

En2013, lechiffred'affairesdespépiniéristesaperdu11%.Lesdeuxprincipauxpostesdecharges, lamaind'oeuvreet lessemences/plantsontaugmentérespectivementde1et6%;inversement,lesautrespostesdechargesontbaissé.Globalement,leschargessontrestéesstables.

Lerésultatcourantachutédeprèsde3/4;iln'estplusquede11500€parUTAF,cequiestleplusbasniveaudesproductionsvégétalesspécialiséesen2013.Ladispersionesttrèsfortepuisque1entreprisesur4estdéficitairealorsque1sur4dégageplusde40000€/UTAF.Iln'yapasdecorrélationentrerevenuetchiffred'affaires.


Produit brut total 618 736 402 179-Chargesopérationnelles 228303 148398Marge brute totale 390 433 253 781-Chargesstructure(1) 108887 70776= Valeur ajoutée 281 546 183 005-ChargesMOetimpôts 217414 141319= EBE 64 132 41 686- FF et amortissements 46510 30231= Résultat courant 17 622 11 455(1)Chargesdestructurehorsmaind'oeuvre,impôts fraisfinanciersetamortissements


Détail des charges de structureEquipements 95 555Travauxpartiers 35641Carburants 5004Entretien 16729Crédit bail et location 5429Amortissements 34748







Moyenne



Pépinières


-100000

0

100000

200 000

300000

400 000

500000

600000

700000

800000

900000

1000000

1100000

1200000

1300000


DPUetaidescouplées

1%

Engrais5% Semences

15%


Autreschargesopér.16%Equipements

16%

Main d'œuvre35%

Frais généraux11%

Frais financiers

1%


Lespépiniéristesontconnuun"creux"danslapériode2006 - 2008. Depuis, le revenu s'est redressé. Sansretrouversonniveaudelapériode1999-2003(prèsde100000€), ilaoscilléentre50et76000€parentre-priseentre2008et2012.Ils'esteffondréànouveauen2013.

Comme les serres, les pépinières sont les exploitations lesplusimportantesentaille:capitaux,maind'oeuvre,chiffre d'affaires. Ce sont les exploitations qui déga-geaient les meilleurs revenus ces dernières années,avec le plus de régularité. 2013 vient rompre la ten-dance : simple accident, comme 2007, ou début decrise ?

En2013,l'EBEaétéloindecouvrirlatotalitédesannui-tésetdesprélèvementsprivés,bienqueceux-ciaientétéréduitsde30%.Lesinvestissements,réduitsaussi,ontpeséégalementsur la trésorerie fautedefinance-ment suffisant par emprunt. En définitive, le fonds deroulementaperduenmoyenne38800€parexploita-tion;c'estunpeuplusquecequiavaitétéconstituéen2012.








Pépinières

0

100000

200 000

300000

400 000

500000

600000

700000

800000

900000

1999 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013


Produit brut

Chargestotales

Chargesstructure

0

10000

20 000

30000

40 000

50000

60000

70000

80000


Baisse FdR

Autof.invest.


AnnuitésetFFCT

EBE

0

10000

20 000

30000

40 000

50000

60000

2002 2004 2006 2008 2010 2012





Les pépinières ont des capitaux importants du fait de leurtaille.Mêmes'ilestélevé(plusde60%),leurtauxd'endettementestplutôtinférieuràceluidesautrespro-ducteursdevégétauxspécialisés.

De2008à2010,leretouràdebonsniveauxdereve-nus,lapausedanslesinvestissementsetledésendet-tement se sont traduits par l'amélioration des situations financières.Depuis,différentescausesontconduitàlafragilisationdessituations:en2011,lesimportantsré-investissementsetréalisationsd'emprunts;en2012,lefaitdepréleverlerevenusupplémentaireplutôtquedele reinjecterdans l'entreprise ;en2013, l'insuffisancedurevenufaceauxbesoinsdeprélèvementsetd'inves-tissement.

Parmilesproductionsvégétalesspécialisées,lespépi-nières sont celles qui se portent encore le mieux, mal-grécettefragilisation.







2012

2013

Pépinières

0

100000

200 000

300000

400 000

500000

600000

700000

2002 2004 2006 2008 2010 2012


Actif Endettement

Risque nul37%

Risque moyen41%

Risque élevé15%


Risque nul34%

Risque moyen35%

Risque élevé23%


Arboriculture


Présentation

LesexploitationsarboricolessesituentenValdeLoirepourlaplupart.Ellesproduisentsurtoutdespommes,despoiresetdescerises.Lespetitsfruitssontplusmarginaux.Ellespeuventassocierdesculturesmaisl'arboriculturefournittoujoursplusdes2/3duchiffred'affaires.

Cesexploitationsontlescaractéristiquescommunesdessystèmesdeproductionsvégétalesspécialisées:prédominancedessociétéset,parmicelles-ci,desEARL;maind'oeuvreàdominantesalariée;capitald'exploitationd'environ60000€parUTH.

Lesecteurestenpertedevitesse:baissedessurfacesdevergersparexploitation,réductiondelamaind'oeuvresalariée,dimi-nutiondunombredeproducteurs.L'échantillonestpasséde48à26exploitationsde2009à2013.

Lesexploitationsretenuesdansl'échantillonclôturentdemarsàaoût2013.Lesrésultatscorrespondentsurtoutàlacampagnedecommercialisationdelarécolte2012,quiasubilesconséquencesgelduprintemps2012.




26exploitationsdanslabanquededonnées dont18retenuespourl’observatoire

SurfacesGrandes cultures 5,58Arboriculture 9,58Autres surfaces 3,29

GRANDE BEAUCE-


1

GATINAIS OUEST-

GATINAIS EST2

PUISAYE-

SOLOGNE3

VAL DE LOIRE20

BERRY-



0 6000 12000N

Individuels33%

GAEC6%

EARL50%

SCEA11%


Résultats

Lesniveauxd'activitédesexploitationssonttrèsdiversifiés,commeentémoigneladispersionduproduitbrut.Pourl'ensembledesexploitations,leproduitabaisséànouveau,aprèslachutedel'annéeprécédente:-6%entre2012et2013,suiteà-13%entre2011et2012,contre+12%entre2010et2011.Entre2012et2013,labaisse,liéeaumanquedeproductionsuiteaugelduprintemps2012,auraitété2foisplusfortes'iln'yavaiteudesremboursementsd'assurance.

Leschargessontcomposéesà40%parlamaind'oeuvre:ceposteestenbaissede14%.Lesautreschargessontaussienbaisse.Globalement,leschargesdiminuentde8%.

En2013commeen2012,lesarboriculteursontréussiàcompenserleurbaissedeproductionparlaréductiondeleurscharges.Lerésultatcourantaprogresséde22%en2012,puisde9%en2013.Ilsemonteà14500€parUTAF.Prèsd'uneexploitationsur4restedéficitaireetunesur4dégageplusde30000€parUTAF.


Produit brut total 145 457 119 010-Chargesopérationnelles 25421 20799Marge brute totale 120 036 98 211-Chargesstructure(1) 33687 27562= Valeur ajoutée 86 349 70 649-ChargesMOetimpôts 52556 43000= EBE 33 793 27 649- FF et amortissements 15989 13082= Résultat courant 17 804 14 567(1)Chargesdestructurehorsmaind'oeuvre,impôts, fraisfinanciersetamortissements









Moyenne



Arboriculture


-50000

0

50000

100000

150000

200 000

250000


DPUetaides

couplées3%

Autres produits14%

Engrais4%

Traitements cultures10% Autres

chargesopér.6%

Equipements19%

Maind'œuvre40%

Frais généraux20%

Frais financiers

1%


L'évolutionduproduitetdeschargessefaiten"dentsde scie" et le revenu fluctue : dans une fourchette 20 000 - 50 000 € avant 2003 ; dans une fourchette 0-15000€depuis.Surcettepériode,2013faitfigurederelativementbonneannée.

Malgréleressautde2013,labaisseprogressived'acti-vitéestmanifestedepuis7ans.

Cette situation est d'autant plus préoccupante qu'elle concerne une très grande part des producteurs. Engénéral, dans un secteur en crise, il y a toujours desproducteursquiparviennentàbiensortirleurépingledujeu.Enarboriculture,cettefrangeestminime:en2011,2012commeen2013,seuleuneexploitationsur4adé-gagéunrésultatcourantparUTHsupérieurà30000€.

Cesrésultatstiennentcomptedugeldeprintemps2012quiasévèrementaffectélesventesde2012-2013,maisn'expliquepaslatendancesur7ans..

Après2annéesderéinvestissementsimportants,onestretombédans un régimede croisière ; les investisse-mentsde2013équivalentauxamortissementsannuels.Les réalisations d'emprunts en financent la moitié.L'EBE couvre en totalité les annuités d'emprunts, lesprélèvements privés "normaux" et l'autofinancementdesinvestissements.Parailleurs,latrésorerieliéeauxreventesd'équipements(débutdecessationsd'activité)acouvert lesprélèvementsprivés"exceptionnels"etaaccru,temporairement,lefondsderoulement.



EBE 33 793 27 649+produitsfinanciers 428 350-fraisfinanciersCT 253 207-annuitésLMT 7753 6344= Revenu disponible 26 215 21 448-Prélèvementsprivés 28503 23320= Capacité autofinanc. -2 288 -1 872+Excédentfinanc.invest. 15652 12806= Reste pour FdR 13 364 10 934


Investissements 15 874 12 988-reventes 22 004 18003-réalisationprêtsLMT 8777 7181-subv.équipementreçue 745 609= Autofin. investissements -15 652 -12 806



Arboriculture

0

50000

100000

150000

200 000

250000

300000

350000

400 000

450000

1999 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013


Produit brut

Chargestotales

Chargesstructure

0

5000

10000

15000

20 000

25000

30000

35000

40 000

45000


Augmentation FdR

Excéd.financ.invest.


AnnuitésetFFCT

EBE

0

5000

10000

15000

20 000

25000

30000

35000

2002 2004 2006 2008 2010 2012




Commelesautresexploitationsenproductionsvégé-tales spécialisées, l'arboriculture est en situation fra-gile. Elle est moins endettée que l'horticulture ou lemaraîchagemaiselleseplacedansunetendancededécapitalisation et de décroissance, sans disposer de revenussuffisantspourserelancer.

Sousl'angledesrisquesfinanciers,lasituationtendàs'améliorer et elle parait plus solide que dans les autres productionsvégétalesspécialisées.Néanmoins,c'estlecorrolaired'une logiquede repli :baissed'activité,limitationdesprélèvementsprivés, réinvestissementstardifsetdisparitiond'exploitations.Amoyenterme,laproduction est plus fragile que ne le montrent les ratios derisquesfinanciers.






2012

2013


Arboriculture


0

50000

100000

150000

200 000

250000

300000

350000

400 000

450000

2002 2004 2006 2008 2010 2012


Actif Endettement

Risque nul48%

Risque moyen30%

Risque élevé22%


Risque nul50%

Risque moyen17%

Risque élevé33%



Présentation

Legroupe"volaillesdechair"rassemblelesexploitationsspécialiséesenaviculture,àl'exclusiondesproducteursd'oeufs.L'avi-cultureestsurtoutprésentedansleGâtinaisetl'Orléanais.Pour1exploitationsur2,l'avicultureestl'uniqueproduction;pourlesautres,l'aviculture,toujoursdominante,estassociéeauxgrandescultures.Lenombred'exploitationstendàseréduired'annéeenannée:ilestpasséde49en2010à29en2011,26en2012et21en2013.Celatraduitàlafoisladisparitiond'ateliersetle"glissement"versunsystèmemixtecultures+aviculture(réductiondel'avicultureouaccroissementdescultures).Lesexploitationsquirestentdansl'échantillonsontdeplusenplusspécialisées.2élevagessur3 fonctionnenten intégrationavecunopérateur (cedernier fournit lespoussinset l'alimentet rémunèreà lamarge).Lesstructuresjuridiquesserépartissententreexploitationsindividuellesetsociété(EARL).Lamaind'oeuvreestexclusivementfamiliale.




Volailles de chair

21exploitationsdanslabanquededonnéesdont13retenuespourl’observatoire


Grandes cultures 21,57Blé tendre 7,14 6,7Blé dur 2,39 5,7Orged'hiver 1,74 6,5Maïsgrain 4,49 10,1Pois 0,93Colza 1,40 3,7Tournesol 0,87 2,1Autres grandes cultures 2,60


GRANDE BEAUCE1


7

GATINAIS OUEST2

GATINAIS EST4

PUISAYE3

SOLOGNE1

VAL DE LOIRE2

BERRY1



0 6000 12000N

Individuels46%

GAEC0%

EARL46%

SCEA0%

Autres sociétés8%

Blé tendre29%

Blé dur10%Orge

d'hiver7%

Maïsgrain18%

Pois4%

Colza6%

Tournesol3%

Autres cultures10%

Jachère11%

Surface fourragère

2%


Résultats

Etantdonné lacoexistenced'élevagesquivendent leurspropresanimauxetd'élevages intégréspayésà lacommission, leniveaudesproduitsesttrèsvariable.Enmoyenne,leproduitreculeen2013de8%etlesalimentsbaissentde9%.Celatraduitlereculdelaproduction"enpropre"auprofitdel'intégration.Lamargebrutedesélevageschutede15%.Lesautreschargess'accroissentlégèrement(+1%).

Lesrevenuschutentdeplusde100%.Ilyaunetrèsfortehétérogénéitédessituations:plusd'1exploitationsur2estdéficitairealorsque1sur3dégageplusde32000€parUTAF.


Produit brut total 117 207 105 082-Chargesopérationnelles 60985 54676Marge brute totale 56 222 50 406-Chargesstructure(1) 32724 29339= Valeur ajoutée 23 498 21 067-ChargesMOetimpôts 7270 6518= EBE 16 228 14 549- FF et amortissements 17404 15604= Résultat courant -1 176 -1 055(1)Chargesdestructurehorsmaind'oeuvre,impôts, fraisfinanciersetamortissements

Détail des charges opérationnellesEngrais 4169Semences 2448Traitementscultures 2541Aliments 30260Fraisvétérinaires 5237Fraisd'élevage 3299Autreschargesopérationnelles 13030








Moyenne



Volailles de chair


-50000

0

50000

100000

150000

200 000

250000

300000


23%

Animaux horsaides71%

DPUetaidescouplées

6%

Autres produits0%

Engrais3%

Semences 2%


Aliments 25%

Frais vétérinaires

4%Frais

d'élevage3%


Equipements23%

Main d'œuvre5%

Frais généraux20%

Frais financiers

2%


Audelàdel'évolutionstricteduproduitetdescharges,qui traduit la part des grandes cultures et la part d'éle-vages en intégration dans l'échantillon, l'avicultureparaît beaucoup plus régulière que les autres produc-tions:pasderessautderevenunidechutebrutale.Lecaractèretrèsintégrédelafilièrepermetauprixdelavolailledes'ajuster,àlahaussecommeàlabaisse,auprixdel'aliment.

Cetterégularitédesrevenusn'empêchepasleuréro-sionprogressivejusqu'en2012etleurchuteen2013:lerésultatcourantmoyenparUTAFétaitde24000€dans la période 1999 - 2008, de 14 000 € dans lapériode2009-2012etde-1000€en2013.

La production est en déclin dans le département, dans lecontextedesdifficultésfinancièresdedeuxprinci-paux opérateurs : on assiste à la fois à la baisse des productions,àlabaissedesrevenusetàlaréductiondunombred'éleveurs.

Avecunrevenuenbaisse, les investissementssontaussienreplidepuis4ans.En2013,lesproducteursdéficitairesn'ontpasréinvesti;seulsquelquesbéné-ficiairesontréinvesti.

Sur les10dernièresannées,à l'exceptionde2008,la tendance est au vieillissement des équipements.En2012, laréductiondesprélèvementsprivésavaitpermisdesauvegarderlestrésoreries;en2013,lesprélèvementsprivéssesontdétendusetn'ontpaspuêtrecouvertsparl'EBE,quisuffisaitàpeineàéquili-brerlesannuitésd'emprunts.Lefondsderoulementachutéenmoyennede20000€.








Volailles de chair

0

50000

100000

150000

200 000

250000

300000

350000

1999 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013


Produit brut

Chargestotales

Chargesstructure

0

5000

10000

15000

20 000

25000

30000

35000


Baisse FdR

Autof.invest.


AnnuitésetFFCT

EBE

0

5000

10000

15000

20 000

25000

30000

35000

40 000

45000

2002 2004 2006 2008 2010 2012





Depuisplusieursannées,lesexploitationsavicolessontdans une logique de décapitalisation et de désendette-ment(parnonréinvestissementouparglissementversl'intégration).Bienque l'endettementdiminue, il repré-sente une part de plus en plus importante de l'actif : le tauxestpasséde55%en2010à69%en2013.

La situation est contrastée sous l'angle des revenus ;elle l'estaussisous l'angledesrisquesfinanciers : lesexploitationsdéficitairessontaussitrèsfragilesfinanciè-rement,alorsquelesexploitationsbénéficiairesontdesniveauxderisquesfinanciersmodérés.

Danscecontexte,1élevagesur2risquededisparaitreprochainement,cequi risqued'accentuer lamarginali-sationdel'aviculturedansleLoiret.







2012

2013

Volailles de chair

0

50000

100000

150000

200 000

250000

300000

350000

400 000

450000

2002 2004 2006 2008 2010 2012


Actif Endettement

Risque nul50%

Risque moyen6%

Risque élevé25%


Risque nul39%

Risque moyen8%

Risque élevé38%


GRANDE BEAUCE-


11

GATINAIS OUEST2

GATINAIS EST6

PUISAYE6

SOLOGNE4

VAL DE LOIRE-

BERRY5



0 6000 12000N


Bovins viande

Présentation

Lesexploitationsdugroupe"bovinsviande"sontàlafoisdesexploitationsspécialiséesbovinsetdesexploitationsassociantgrandesculturesetbovinsviande.Ellessesituentdansl'estdudépartement.Lessystèmesallaitantsavecproductiondebrou-tardsdominent;ilyaaussidessystèmesnaisseurengraisseurmaispeud'ateliersd'engraissementspécialisés.

Cesexploitationsontunetailleunpeuinférieureàcellesdegrandescultures:115ha.Leurmaind'oeuvreestplusimportante(1,6UTH)sansplusdesalariat(15%delamaind'oeuvre).

Lasurfaceserépartitentregrandesculturesetherbe.Lescultureslesplusreprésentéessontleblé,l'orgeetetlecolza.Lecapitald'exploitation/haestdemêmeniveauqueceluideslaitiersoudescéréaliersbetteraviers.Ilestcomposépourplusdutiersparducheptelvif.




Grandes cultures 36,91Blé tendre 14,92 6,8Orged'hiver 4,70 6,1Maïsgrain 4,19 8,2Triticale 2,65 5,8Colza 5,86 3,0Autres cultures 4,60

Jachère 4,26Surface fourragère 74,33


34exploitationsdanslabanquededonnées dont14retenuespourl’observatoire

AnimauxNombredevélages 63Veauxsevrés%vélages 89%UGB totaux 99ChargementenUGB/ha 1,32

Individuels57%

GAEC15%

EARL14%

SCEA14%

Autres sociétés0%

Blé tendre13% Orge

d'hiver4%

Maïsgrain4%Colza5%

Autres cultures6%Jachère

4%Surface

fourragère64%


Bovins viande

Résultats

Leproduitdesexploitationsabaisséde10%en2013:lesbovinsviande,quireprésententles2/3duchiffred'affaires,sesontmaintenus,alorsquelescultures,quinereprésententqu'1/3duchiffred'affaires,ontchutéd'1/3.Leproduitmoyensemonteà1432€/ha,avecunefortedispersion:1élevagesur4audessusde1560€/ha;1élevagesur4endessousde1050€/ha.

Commeen2012,lahaussedeschargesaétéplusmesuréequedanslessystèmesgrandesculturesoubovinslait:+4%.Lahaussedesculturauxàétémoinsfortequechezlescéréaliers(+2%d'engrais),lesalimentsn'ontpasaugmenté,lesfraisdemécanisationsesontaccrusde5%(dont+15%pourlescarburants)etleschargessocialesde12%.

Lerésultatcourantachutéde90%.Iln'estquetrèslégèrementpositif.Commeengrandescultures,lachutedurevenuen2013s'estaccompagnéedu"resserrement"delavariabilitéentreexploitations:la"fourchette"derésultatcourantdanslaquellesesituelamoitiédesexploitationsestpasséede240€/haen2012à150€/haen2013.


Produit brut total 1 432 121 907-Chargesopérationnelles 560 47663Marge brute totale 872 74 244-Chargesstructure(1) 437 37193= Valeur ajoutée 435 37 051-ChargesMOetimpôts 121 10315= EBE 314 26 736- FF et amortissements 284 24179= Résultat courant 30 2 557(1)Chargesdestructurehorsmaind'oeuvre,impôts, fraisfinanciersetamortissements


Détail des charges de structure/haEquipements 494Travauxpartiers 40Carburants 83Entretien 100Crédit bail et location 15Amortissements 258



Frais financiers 35




Moyenne




-200

0

200

400

600

800

1000

1200

1400

1600

1800

2 000


23%

Animauxhorsaides46%

DPUetaides

couplées26%

Autres produits5%

Engrais11% Semences

3% Traitementscultures4%

Aliments 14%Frais

vétérinaires2%

Frais d'élevage

3%


Equipements35%

Main d'œuvre8%

Frais généraux15%

Frais financiers

2%

46

Bovins viande

Chez les éleveurs allaitants, la vague de haussespuisdebaissesdesmatièrespremièresdepuis2007aconcernésurtoutlescharges.Lesproduitsanimauxont totalement échappé à ce mouvement jusqu'en2011,avecdescoursplutôtorientésàlabaissedepuis2006 et un épisodeFCOparticulièrement pénalisanten2008et2009.

De 2007 à 2010, l'élevage bovin allaitant était encrise : c'était une crise moins spectaculaire que les précédentes (1996, 2001) mais plus marquée éco-nomiquement et plus durable. L'association avec lesgrandesculturesaatténuécettetendance.Labaissedeschargesen2010et2011puislareprisedescoursen2012ontpermisunrelèvementdurevenu,avantsanouvellechuteen2013.

Commeengrandescultures,onaeu3 "bonnesan-nées"(2010à2012)précédantunemauvaise(2013)Mais contrairement aux grandes cultures, le résultat courantmoyendes4annéesestpeuélevé:moinsde15000€parUTAF.

Les investissements,déjàmodérésdepuis2010,ontétélimitésen2013:àpeineplusdemoitiédumontantannueldesamortissements.Lerecoursàl'empruntaété peu important, laissant subsiter de l'autofinance-ment.

Du fait de sa chute, l'EBEn'a pas couvert la totalitédesannuitésetdesprélèvementsprivés.Lefondsderoulementmoyenaperdu129€/ha:moitiédufaitdel'autofinancementetmoitiédufaitdel'insuffisancedel'EBEfaceauxprélèvements.





Investissements 151 12 857-reventes 35 2965-réalisationprêtsLMT 55 4716-subv.équipementreçue= Autofin. investissements 61 5 177




0

500

1000

1500

2 000

2500

1999 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013



Ensemblepolycélevage

Bovinsviande

0

5000

10000

15000

20 000

25000

30000

35000

40 000


Baisse FdR

Autof.invest.


AnnuitésetFFCT

EBE

0

5000

10000

15000

20 000

25000

30000

35000

40 000

45000

50000

2002 2004 2006 2008 2010 2012



Ensemble polycélevage

Bovinsviande

Bovins viande



Les exploitations d'élevage bovins viande mettent enoeuvre un capital d'exploitation supérieur à celui descéréaliers,avecuntauxd'endettementcomparable.

Les exploitations d'élevage bovins viande ont une ca-pacité de résistance aux mauvaises années, par lacontraction de leurs prélèvements privés et de leursinvestissements.Mais cette capacité de résistance nelesempêchepasdesefragiliser.

Lachutedes revenusen2013se répercutenégative-mentsurl'évolutiondesrisquesfinanciers.Lessituationsdeviennenttrèstranchées,avec43%d'exploitationsen"risquenul"etautanten"risqueélevé"ou"critique".Onretrouvelessituationsde2009-2010.







2012

2013

0

500

1000

1500

2 000

2500

3000

3500

4 000

4500

2002 2004 2006 2008 2010 2012



Ensemblepolyc.élevage

Bovinsviande

Risque nul69%

Risque moyen15%

Risque élevé8%


Risque nul43%

Risque moyen14%

Risque élevé29%


GRANDE BEAUCE1


27

GATINAIS OUEST6

GATINAIS EST21

PUISAYE10

SOLOGNE16

VAL DE LOIRE-

BERRY16



0 6000 12000N


Bovins lait

Présentation

Lesexploitationsdugroupe"bovinslait"sontàlafoisdesexploitationsspécialiséesbovinslaitetdesexploitationsassociantlaitetgrandescultures.Ellessesituentàl'estetausuddudépartement.

LelaitrestelaseuleproductionpourlaquellelastructurejuridiquedominanteestleGAEC:45%desexploitationssontenGAEC,l'autrepartserépartitentreEARLetexploitationsindividuelles.CettedominancedesGAECcorrespondàdesexploitationsoùl'élevageestassociéauxcultures,surdessurfacesimportantes,avecunemaind'oeuvrerelativementimportanteetfamiliale.

Lecapitald'exploitation/haestdemêmeniveauqueceluideséleveursbovinsviandeoudescéréaliersbetteraviers.Ilestcom-posépourplusdutierspardeséquipements.

LessurfacesherbagèresreprésententmoinsdutiersdelaSAU(2/3delasurfacefourragère);laprincipalecultureestlemaïs(24%delaSAU),quiserépartitentre2/3d'ensilageet1/3degrain.




Grandes cultures 77,34Blé tendre 31,57 6,4Orged’hiver 11,30 6,0Maïsgrain 13,36 9,0Triticale 4,52 4,4Colza 6,15 2,3Autres cultures 11,69

Jachère 4,35Surface fourragère 72,32


97exploitationsdanslabanquededonnéesdont25retenuespourl’observatoire

AnimauxEffectifmoyendevaches 64Nombredelitresdelait/vache 7696Prixdeventedes1000litresdelait 355€UGB totaux 107ChargementenUGB/ha 1,51

Individuels23%

GAEC45%

EARL32%

Autres sociétés0%

Blé tendre20%

Orge d'hiver7%

Maïsgrain9%

Triticale3%Colza

4%Autres

cultures7%

Jachère3%

Surface fourragère

47%


Bovins lait

Résultats

En2013,leprixdulaitaétéorientéàlahausse(+8%),avecuneproductionenlégerrecul(-2%).Commechezleséleveursviande,c'estlapartcéréalière,minoritaire,qui"plombe"leproduit:celui-cibaisseglobalementde6%.Al'hectare,lavariabilitéduproduitesttrèsforteets'accentue(1200€/haséparentlesquartilesinférieuretsupérieur,contre1100en2012);elleestliéeauniveaudespécialisationlaitièreetauniveaudechargementdelasurfacefourragère.

Les charges se sont accruesde4%. Les coûts alimentaires, qui avaient étémaîtrisés en2012, ont augmenté à nouveau(+15%);lescoûtsculturauxprogressentde4%(engrais)à10%(traitements),alorsquelesautreschargessontstables.

Lerésultatcourantreculede60%.Iln'estplusquede130€/hasoit10000€parUTAF.Commedanslesautressystèmes,lavariabilitéentreexploitationss'estresserréeen2013: la"fourchette"derésultatcourantdanslaquellesesituelamoitiédesexploitationsestpasséede340€/haen2012à250€/haen2013.


Produit brut total 2 248 166 555-Chargesopérationnelles 979 72524Marge brute totale 1 269 94 031-Chargesstructure(1) 587 43500= Valeur ajoutée 682 50 531-ChargesMOetimpôts 189 14003

= EBE 493 36 528- FF et amortissements 361 26783= Résultat courant 132 9 745(1)Chargesdestructurehorsmaind'oeuvre,impôts, fraisfinanciersetamortissements


Détail des charges de structure/haEquipements 626Travauxpartiers 59Carburants 107Entretien 114Crédit bail et location 29Amortissements 321



Frais financiers 57




Moyenne




-500

0

500

1000

1500

2 000

2500

3000

3500

4 000


24%

Animauxhorsaides58%


Autres produits3%

Engrais9%

Semences 5% Traitements

cultures4%

Aliments 19%Frais

vétérinaires2%

Frais d'élevage

3%


Equipements30%

Main d'œuvre8%

Frais généraux13%

Frais financiers

3%

Bovins lait

La vague de hausses puis de baisses des matièrespremièresdepuis2007aaussiaffectélesexploitationslaitières.

Jusqu'en 2006, le résultat courant variait entre 250 et300€/ha.En2007et2008, le revenuabienbéné-ficiéd'unehaussedeproduitenavancesurlahaussedescharges,avecuncontrecoupen2009.Néanmoins,contrairement aux exploitations céréalières, la moyenne desrésultatscourantsdeces3années(210€/ha)n'estpasplusélevéequeleniveaud'avant2007(290€/ha).

Onretrouve lemêmephénomènesur lapériode2010- 2013, avec 3 bonnes et 1 mauvaise année et unemoyennederésultatcourant(300€/ha)pasplusélevéequeleniveaud'avant2007.

Comme en système grandes cultures, il y a une ten-danceàl'accroissementduproduitetdeschargesde-puis7ans.Contrairementausystèmegrandescultures,cela ne s'accompagne pas de l'ouverture du "ciseauproduit-charges".

Aprèsuneannée"d'euphorie"en2008et2annéesde"contrecoup" en 2009 et 2010, les investissement ontretrouvédepuisunniveaumoyen:10à30%deplusque les amortissements annuels, ce qui ne correspond guèreplusqu'aurenouvellementdeséquipements.

En 2013, l'EBE n'a pas suffi à couvrir la totalité desannuités et des prélèvements privés ; la réalisationd'empruntsaudelàdesbesoinsdefinancementacou-vertunepartiedumanque;l'autreparties'estrépercu-téesurlefondsderoulement,quiaperdu120€/haenmoyenne,soit lecumuldecequiavaitétéreconstituéen2011et2012.

Evolution du produit et des charges(en euros constants/ha)


EBE 493 36 528+produitsfinanciers 4 278-fraisfinanciersCT 11 838-annuitésLMT 343 25380= Revenu disponible 143 10 588-Prélèvementsprivés 363 26887= Capacité autofinanc. -220 -16 299+Excédentfinanc.invest. 97 7198= Reste pour FdR -123 -9 101


Investissements 414 30 706-reventes 74 5506-réalisationprêtsLMT 412 30497-subv.équipementreçue 26 1901= Autofin. investissements -97 -7 198



Observatoireéconomiquedel’AgricultureduLoiret2013 50

0

500

1000

1500

2 000

2500

3000

1999 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013



Ensemblepolycélevage

Bovinslait

0

10000

20 000

30000

40 000

50000

60000


Baisse FdR

Excéd.financ.invest.


AnnuitésetFFCT

EBE

0

10000

20 000

30000

40 000

50000

60000

2002 2004 2006 2008 2010 2012



Ensemble polycélevage

Bovinslait

Bovins lait



Lesexploitations laitièresmettentenœuvreuncapitald'exploitation important et ont un endettement assezélevé à proportion. Au delà de quelques fluctuationsconjoncturelles,leniveauducapitalestassezstablede-puis10ans;enrevanche,l'endettements'estaccruces2 dernières années : le taux d'endettement est passé de 46%en2011à58%en2013.

Contrairementàcequisepassesouvent,lachutedesrevenusnes'estpas traduitepar l'augmentationde lapartd'exploitationsàfortsniveauxderisquesfinanciers;iln'yaguèreplusd'exploitationsenniveauderisques"élevé"ou"critique"en2013qu'en2012;enrevanche,le"risquenul"aétéremplacéparle"risquemoyen".

Les exploitations laitières se sont affaiblies sans trop se fragiliser.







2012

2013

0

500

1000

1500

2 000

2500

3000

3500

4 000

2002 2004 2006 2008 2010 2012



Ensemblepolyc.élevage

Bovinslait

Risque nul48%

Risque moyen28%

Risque élevé8%


Risque nul23%

Risque moyen50%

Risque élevé18%


CERFRANCE Alliance CentreContact : 500 rue Léon Foucault 45140 St Jean de la Ruelle Tél. 02 38 22 37 70 - E-mail : [email protected] www.cerfrance-alliancecentre.fr

Expertise comptable - Social et PaieQualité - Sécurité - Hygiène - Environnement

Gestion et Pilotage - Juridique et Fiscal Patrimoine et Prévoyance

Ressources et relations humaines Systèmes d'information et Internet

Juin2014

Agriculture - Alliance Centre · 1 Observatoire économique de l'Agriculture du Loiret 2013...

Documents

Transcript of Agriculture - Alliance Centre · 1 Observatoire économique de l'Agriculture du Loiret 2013...