Loiret Eco Février

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COMMERCE : la loi qui change les règles du jeu n°19 février 2009 14 DÉVELOPPEMENT DURABLE La seconde vie des palettes de bois 15 CRÉATION Les vins bio se cliquent avant de se boire 16 INNOVATION IPI ou l’innovation éco-responsable Emmanuel Mallet délégué général Disval/Silor

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Loiret Eco Février 2009

Transcript of Loiret Eco Février

COMMERCE :la loi qui change

les règles du jeu

n°19février2009

14 DÉVELOPPEMENT

DURABLE

La seconde vie des

palettes de bois

15 CRÉATION

Les vins bio se

cliquent avant

de se boire

16 INNOVATION

IPI ou l’innovation

éco-responsable

Emmanuel Mallet délégué général Disval/Silor

www.soderogestion.com

\NO

UVE

LLE

VAG

UE

Un bon ressort de croissance peut accélérer votre développement !Parce qu’il suffit parfois d’un bon tremplin pour qu’un projet s’envole, qu’une croissance externe aboutisse ou qu’une innovation se concrétise, nous nous investissons à vos côtés pour vous offrir un ressort de croissance efficace.P lacer notre énerg ie f i nancière au serv ice de votre développement, c’est notre métier. Toutes nos structures, Sodéro Participations, Bretagne Pa r t i c i pa t ion s e t Pays de l a Lo i r e Déve loppement , interviennent aux côtés des dirigeants du Grand Ouest lors de moments-clés de la vie de leurs entreprises. Pour protéger leur capital, assurer une transmission sereine ou encore aider les repreneurs dans leurs projets.Pour nous, c’est cela l’énergie financière bien placée…

édito

février 2009 19 3

Au moment où nous mettons ce magazine sous presse, une

cinquantaine d’entreprises du Loiret nous ont approchés via le

dispositif Vigilance pour les PME, mis en place par la CCIL dès la

mi-octobre. Un dispositif réactif, composé d’un groupe de soutien

aux PME, mais aussi d’un relais sur mon blog et de la possibilité

d’adresser vos messages, en toute confi dentialité, sur ma mes-

sagerie personnelle ([email protected]).

35 % de ces entreprises qui ont contacté la CCI sont in dus trielles,

25 % issues du secteur café-hôtel-restaurant, 20 % sont des

entreprises de services et 20 % enfi n sont des commerces. Quel

constat aujourd’hui ?

Cinq de ces entreprises n’auront pas d’autre issue que de se tour-

ner vers le tribunal de commerce. Pour les autres, une fois leur

situation réelle précisée en relation avec les réseaux bancaires,

certaines conclusions s’imposent. Les banques ont une position

plus restrictive – respect des facilités accordées mais pas davan-

tage –, le cautionnement des dirigeants comme garantie complé-

mentaire est davantage requis et parfois, les fonds privés auront

été sollicités pour atténuer les découverts. Autre réalité en cette

période de crise : la position des assureurs-crédit pour le crédit

interentreprises est celle du repli. Pour une dizaine d’entreprises

enfi n, un accord a été trouvé avec les banques.

Anticipez, alertez ! Je renouvelle avec vigueur mon invitation à

contacter la CCI ou à écrire sur ma messagerie, en toute confi -

dentialité. Il est plus facile d’agir en amont que le jour où la tré-

sorerie fait défaut et les incidents de paiement s’enchaînent.

La CCI participe par ailleurs à des réunions conduites par le

Préfet , le Trésorier Payeur Général et le Directeur de la Banque

de France, et s’engage à ce titre pour la protection d’entreprises

en plein développement.

Parallèlement à l’action complémentaire qu’elle mène au sein

d’une démarche offi cielle, la CCI du Loiret est désormais re connue

tiers de confi ance, aux côtés d’autres réseaux comme celui des

CMA, du MEDEF ou encore de la CGPME. Entré en vigueur le

1er février dernier à l’initiative de René Ricol, médiateur du crédit,

ce dispositif vise à optimiser le traitement des dossiers d’entre-

prises en diffi culté confi és aux médiateurs du crédit à l’échelon

départemental. Je vous en rappelle d’ailleurs le numéro d’appel :

0 810 00 12 10 (1).

Malgré un éditorial dont la teneur générale peut sembler néga-

tive, je tiens à souligner que la majorité des entreprises du dépar-

tement continuent leur activité, en s’adaptant aux circonstances

actuelles.

(1) Prix d’un appel local

ANTICIPEZ, ALERTEZ,votre CCI est à l’écoute !

YVES BROUSSOUXPrésident de la CCI du Loiret

//////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Actualité de la CCI, discours,

prises de position… :

www.blogdupresident.loiret.cci.fr

Phot

o Fa

bien

TH

OU

VEN

IN

tableau de bord

4 19 février 2009

INDICATEURS ET CHIFFRES CLÉS du Loiret

0

50

100

150

200

250

300

350

400

450

500

jan.

Créations

Radiations

fév. mars avr. mai juin juill. août sept. oct. nov. déc. 08

la Loire

Source : Observatoire économique - CCI du Loiret, janvier 2009

Patay

Orléans

Jargeau

Châteauneufsur Loire

Sullysur Loire

Gien

Briare

ChâtillonColigny

Château-Renard

Lorris

Montargis

Beaunela Rolande

Pithiviers

Malesherbes

Puiseaux

Neuvilleaux Bois Courtenay

Ferrières

Bassin de Vie deSouppes sur Loing

Bassin de Vied'Angerville

Bassin de Viede Toury

Bassin de Viede Châteaudun

Beaugency

La Ferté Saint Aubin

Meungsur Loire

0

en milliards

d'euros

5

10

15

20

25

Produits

manufacturés

dont

champ

commerce*

*Commerce de détail : hors automobiles, pneus, pièces détachées et produits médicaux.

novembre 2007

21,731 21,894

évolution sur 1 mois

21,95

octobre 2008 novembre 2008

évolution sur 1 mois

0,3 %

évolution sur 1 an 1 %

évolution sur 1 an 0,8 %

0,6 %

Créations et radiations d’entreprisesSource > CCIL

Créations d’entreprises par bassin de vieSource > CCIL

Dépenses de consommation des ménagesSource > Insee

Permis de construire autorisésSource > Direction Régionale de l’Équipement

2007 2008 Évolution

Logements (nbr) 985 1 037 5 %

Locaux d’activités (m²) 144 841 185 551 28 %

Taux de chômageSource > Insee

2e trimestre Variation sur Variation sur 2008 un trimestre un an

Loiret 6,1 % 0,2 pt - 0,6 pt

Centre 6,3 % 0,2 pt - 0,7 pt

France 7,2 % 0 pt -0,9 pt

Occupation et fréquentation hôtelièreSource > Insee/Ministère délégué au tourisme/CRT

Centre Loiret variation sur un an

Taux d’occupation 57,7 % 62,9 % - 0,2 pt

octobre 2008

Fréquentation hôtelière 490 781 123 991 + 2,2 pt

octobre 2008 - nuitées

Commerce extérieur dans la régionSource > Douanes

en milliers d’euros Région Centre Loiret Part (T3 - 2008) (T3 - 2008) Loiret

Exportations 3 808 428 1 378 844 36,21 %

Importations 3 626 090 1 307 393 36,06 %

Soldes 182 338 71 451 39,19 %

Beaugency 3

Briare 2

Châteauneuf-sur-Loire 3

Châtillon Coligny 1

Courtenay 2

Gien 5

Jargeau 2

La Ferté Saint-Aubin 3

Lorris 2

Meung-sur-Loire 2

Montargis 7

Neuville-aux-Bois 2

Orléans 46

Pithiviers 6

Puiseaux 1

Sully-sur-Loire 2

03 édito

04 tableau de bord

06 actualités

10 industrieUne infrastructure de pointe au

service du livre

11 commercePlaisirs de vigne

12 servicesCommuniquer à la vitesse de la

lumière

14 développement durableLa seconde vie des palettes de bois

15 créationLes vins bio se cliquent avant de

se boire

16 innovationIPI ou l’innovation éco-responsable

17 à tableRelais louis XI, gastronomiquement bio

18 dossierCommerce : la loi qui change les

règles du jeu

En mobilisant

la concurrence

comme levier de

croissance, la Loi de

Modernisation de

l’Économie engage

des changements

cruciaux pour

les entreprises

du commerce. Facilitation

d’implantation des grandes

surfaces, libre négociation des prix

entre fournisseurs et distributeurs,

augmentation des crédits de

soutien aux commerçants de

proximité… : les mesures effectives

au 1er janvier 2009 ne sont que la

première étape d’une réforme qui

s’échelonne sur deux ans.

25 CCI infos

sommaire

février 2009 19 5

n°19février 2009Magazine de la cci du loiretADMINISTRATION

Hôtel consulaire23, place du Martroi45000 OrléansTél. 02 38 77 77 77Fax 02 38 53 09 78DIRECTEUR DE LA PUBLICATION

Bruno JacqueminDIRECTRICE DE LA RÉDACTION

Emmanuelle Brier-LevitteRÉDACTRICE EN CHEF

Gaëlle LepetitRÉDACTION

Gaëlle Lepetit,Estelle Boutheloup (p. 11 à 17)DIFFUSION

Chantal LegrisCONCEPTION

www.enola-creation.frPHOTOS

Didier DepoorterIMPRESSION

Corlet-RotoPUBLICITÉ

Sylvia FromenteaudTél. 02 38 77 77 22TIRAGE

20 000 exemplairesN° ISSN : 1955-0642Photo de couverture

Emmanuel MalletDidier DepoorterCONTACT CCIRÉDACTION

Tél. 02 38 77 77 [email protected]ÉSIDENT DE LA CCI

Yves BroussouxTél. 02 38 77 77 75www.blogdupresident.loiret.cci.frLA CCI SUR INTERNET

www.loiret.cci.fr

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10

1715

16

actualités

Malgré la crise, Lsdh poursuit son plan de croissance

L’auto-entrepreneur : un nouveau statut pour doper la création

Embauches, investissements, forma-

tions du personnel : rien de ce qui a été

programmé au sein de la Laiterie de Saint

Denis de L’Hôtel (LSDH) ne sera remis en

cause par la crise et le climat morose

ambiant. C’est le parti pris volontariste –

et optimiste – affi ché par l’entreprise spé-

cialisée dans le conditionnement de liqui-

des alimentaires aseptiques et réfrigérés

pour de grandes marques et des marques

distributeurs. Même si l’entreprise déplore

la « contraction » croissante du budget ali-

mentaire des ménages au profi t d’autres

postes de dépenses, elle reste convaincue

qu’une stratégie offensive, dans le respect

des aspects sociaux, sociétaux et environ-

nementaux, est la meilleure arme pour

conquérir les marchés français et étranger.

Alors que les trois sites du groupe bénéfi -

cieront des investissements programmés

(respectivement 25 M€ et 10 M€ à Varen-

nes sur Fouzon et Sarre-Union pour l’ins-

tallation, notamment, de nouvelles lignes

de conditionnement), celui du Loiret verra

6 M€ injectés afi n d’assurer le stockage de

nouveaux produits en briques et en bou-

teilles. Un investissement qui vise aussi

l’amélioration des conditions de travail

des salariés, dont le bien-être au travail

est une préoccupation constante de LSDH

et de son dirigeant, Emmanuel Vasse-

neix. L’entreprise annonce par ailleurs des

réfl exions plus poussées sur les aspects

commerciaux et R&D. Objectif de la stra-

tégie : atteindre sur chacun des sites de

LSDH, d’ici les trois prochaines années, un

parfait état de fonctionnement, répondant

aux certifi cats et normes indispensables

(ISO 14 001 mais aussi des référentiels de la

grande distribution de type IFS et BRC).

Mesure phare de la Loi de Modernisa-

tion de l’Économie (LME) entrée en

vigueur au 1er janvier 2009, le statut de

l’auto-entrepreneur doit permettre d’en-

courager l’entreprenariat en France. Son

principe : des formalités de création sim-

plifi ées à l’extrême et des charges payées

une fois le chiffre d’affaires réalisé. Exit

l’inscription au registre du commerce et

des sociétés, une simple inscription sur

formulaire papier par courrier, en ligne

sur www.cfenet.cci.fr ou auprès du Cen-

tre de Formalités des Entreprises suffi t.

Parmi les nouveautés induites par la loi :

des contributions fi scales et sociales seu-

lement dues une fois le chiffre d’affaires

réalisé, à hauteur de 13 % pour les ventes

et 23 % pour les prestataires de services.

Le régime de l’entrepreneur est accessible

à tout porteur de projet d’activité commer-

ciale ou artisanale souhaitant créer une

activité complémentaire à un autre revenu

ou tester une idée « sans engagement ».

Les entreprises déjà enregistrées au RCS,

bénéfi ciant du régime de la micro-entre-

prise, peuvent bénéficier des régimes

micro-social et micro-fiscal simplifiés

par simple demande auprès du RSI et du

centre des impôts avant le 31 mars 2009.

Seul bémol pour être auto-entrepreneur :

réaliser un chiffre d’affaires inférieur à

80 000 € pour la vente de marchandises et

à 32 000 € pour la prestation de services.

Dans le Loiret, les personnes intéressées

peuvent obtenir toutes les informations

relatives au nouveau statut auprès de

l’Espace Entreprendre de la CCI du Loi-

ret, de ses agences locales à Beaugency,

Gien, Montargis et Pithiviers. Une pre-

mière estimation porte à 2 000 le nombre

de candidats potentiels pour l’année 2009

dans le Loiret.

Contact : CCIL - Sophie Viron

Tél. 02 38 77 77 15 – [email protected]

En savoir plus : www.auto-entrepreneur.cci.fr

S’inscrire en ligne : www.cfenet.cci.fr

Les Ateliers Chrétien célèbrent leurs 40 ans

La direction des services fi scaux du Loiret change d’adresse

Les Ateliers Chrétien, spécialisés dans la fabrication de menuiserie aluminium et vérandas, ainsi que dans la pose de fenêtres PVC, stores, clôtures et portails, ont tout juste célébré leur 40ème année d’existence. Créée à Meung-sur-Loire, la société gérée depuis avril 1999 par Éric Laubret emploie aujourd’hui huit salariés. « J’ai déjà investi pour rénover le parking et refaire toute la signalétique du bâtiment. En 2009 nous avons programmé de renouveler le parc de machines, à commencer par l’achat d’une scie deux têtes, dont le montant peut aller jusqu’à 70 000 € » explique le gérant. Avec un chiffre d’affaires d’un million d’euros en 2008, Éric Laubret affi rme qu’en dépit « d’une concurrence très rude sur les fenêtres en PVC », son carnet de commandes est plein jusqu’en juin. Il vient de déposer une demande auprès de la Chambre de Métiers et d’Agriculture du Loiret pour obtenir le titre de Maître artisan.

La direction des services fi scaux du Loiret a pris place dans de nouveaux locaux, situés à l’adresse suivante :cité administrative Coligny (bâtiment P1) au 131 rue du faubourg Bannier à Orléans.Tél. : 02 38 79 50 50dsf.loiret@dgfi p.fi nances.gouv

6 19 février 2009

actualités

12 mars 2008Premier rendez-vous du mécénat culturel dans le Loiret

Innover en permanence et accroître la

part export de son activité : c’est grâce

à ces deux axes stratégiques que l’entre-

prise Redex, basée à Ferrières-en-Gâti-

nais, peut afficher un chiffre d’affaires

doublé entre 2004 et 2008, passant de 22

à 43 M€. L’entreprise spécialisée dans la

mécanique de haute précision, dirigée par

Bruno Grandjean, se positionne comme

l’un des leaders européens sur deux mar-

chés à forte valeur ajoutée : les machines

ou éléments de machines pour la sidérur-

gie fi ne et les systèmes de transmission

mécanique de haute qualité pour l’indus-

trie. Avec plus de 5 % de son CA consacré

à l’innovation, Redex mise avec succès sur

le développement de nouveaux produits

et procédés de fabrication. Grâce aux très

bons résultats commerciaux enregistrés

lors des 4 dernières années, mais aussi au

développement très rapide des systèmes

d’entraînement de précision, un nouveau

plan d’investissement de plus de 3M€ a

été décidé. Il s’inscrit dans la continuité

des 6 M€ déjà investis en 2007. Ont ainsi

notamment été programmés : l’exten-

sion de la surface de production (plus

de 2 000 m2), l’acquisition d’un bâtiment

industriel destiné à abriter une unité de

production de pièces mécaniques pilote

pour l’industrie sidérurgique mondiale

(Chine et Inde), l’acquisition de nouveaux

moyens de production hauts-de-gamme

de dernière génération ou encore l’amélio-

ration de la logistique avec un fort investis-

sement dans les moyens de stockage ver-

tical automatisés. Même avec 80 % de sa

part d’activité réalisée à l’export (Europe,

États-Unis, Asie), Redex marque ainsi sa

volonté de conserver en France la maîtrise

de ses activités industrielles à très forte

valeur ajoutée.

C’est le 12 mars prochain que se tiendra

au Théâtre d’Orléans le premier ren-

dez-vous du mécénat culturel du Loiret.

Organisée par Fabien Meret, expert-comp-

table et commissaire aux comptes au sein

du cabinet orléanais Bidault Richard dont

il est président, la manifestation a pour

vocation d’inviter les entreprises à rencon-

trer les acteurs culturels. La démarche de

Fabien Meret, qu’il présente comme une

« vulgarisation du mécénat », veut rompre

avec le schéma traditionnel. « J’ai observé

que dans le Loiret, à l’instar de ce qui se

pratique en France, ce sont les mécènes

qui choisissent des projets qu’ils fi nan-

cent directement, système qui laisse peu

de chance aux petites associations de se

faire connaître » explique Fabien Meret.

Les problématiques de fi nancement des

petites associations, l’expert-comptable

les connaît bien. Alors que son cabinet

compte une cinquantaine d’associations,

Fabien Meret est aussi trésorier de l’asso-

ciation abraysienne Arts musique et loisirs

et responsable d’une association d’échan-

ges avec le Québec. Avec cette première

manifestation, l’objectif est de démon-

trer que le mécénat n’est pas l’apanage

des grandes entreprises. Fabien Meret le

stipule sur le blog dédié à l’événement,

« la plupart des mécènes potentiels ne

connaissent pas ce système, pourtant

avantageux fi scalement, et pensent qu’il

est réservé aux très grosses sociétés.

Notre ambition est de leur faire prendre

conscience qu’ils ont autant d’intérêt que

les entreprises du CAC 40 à communiquer

par ce biais ».

http://rdvmecenat45.canalblog.com/

février 2009 19 7

Redex conforte son plan d’investissement industriel

C’est effectif depuis le 1er janvier 2009 :

le tribunal de commerce d’Orléans est

depuis cette date la seule entité juridique

compétente pour l’ensemble du Loiret. Au

total, 30 juges répartis dans cinq cham-

bres aux missions immuables : traite-

ment du contentieux (litiges commerciaux

notamment), des procédures collectives

(sauvegarde, liquidation, redressement)

et prévention des difficultés des entre-

prises (entretien confi dentiel, mandat ad

hoc, conciliation). Même avec cette nou-

velle organisation, les entreprises pré-

cédemment immatriculées au registre

du commerce de Montargis n’ont aucune

démarche à effectuer, c’est le greffe du

tribunal qui a procédé au transfert auto-

matique des fichiers. Quant aux entre-

prises créées à compter du 1er janvier

2009, elles s’adressent – comme avant la

refonte de la carte judiciaire – au Centre

de Formalité des Entreprises de Montar-

gis ou d’Orléans, selon leur localisation.

Enfi n, les entreprises du Montargois qui

avaient désigné le tribunal de commerce

de Montargis compétent en cas de conten-

tieux n’ont aucune formalité à accomplir :

ce choix est systématiquement reporté sur

le tribunal d’Orléans.

Tribunal de commerce d’Orléans : quels changements pour les entreprises ?

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actualités

Handicap, discrimination : les Parfums Christian Dior renforcent leur engagement

« L’engagement des Parfums Christian

Dior n’est pas une simple réponse à une

contrainte réglementaire, il s’inscrit dans

notre philosophie : nous recherchons des

compétences qui ne sont pas liées à des

capacités physiques et dans cette démar-

che, la dernière notion à laquelle je vou-

drais me référer, est celle du handicap »,

pose en préambule Jean-Dominique Bosq,

directeur des Opérations des Parfums

Christian Dior à Saint-Jean-de-Braye. Un

engagement scellé le 8 janvier dernier

autour d’une convention signée avec l’Age-

fi ph, en présence de son président Tanguy

du Chéné et des différents organismes

œuvrant pour l’emploi des travailleurs

handicapés. Avec cette convention, d’une

durée de deux ans, les Parfums Christian

Dior marquent leur attachement à la diver-

sité et au fait que le handicap ne peut-être,

en lui-même, un facteur de discrimination.

Une convention qui réaffi rme également

la politique volontariste et durable menée

depuis plusieurs années déjà par le groupe

en faveur de l’emploi et du maintien dans

l’emploi des personnes en situation de

handicap, comme l’a souligné Natha-

lie Bongibault, responsable ressources

humaines, en charge du projet handicap.

Sur la base d’un diagnostic conseil mené

par le Cabinet ConsulT Handi, plusieurs

axes seront développés. Priorité sera

donnée au recrutement de nouveaux

collaborateurs en situation de handicap,

dont l’accueil et l’intégration seront facili-

tés grâce à la mise en place de référents

handicap au sein de chaque service et d’un

parcours d’intégration. Les équipes médi-

cales, sociales et RH resteront mobilisées

pour optimiser le maintien dans l’emploi

des travailleurs dont le handicap survient

ou s’aggrave. Si l’aménagement du poste

de travail et des bilans d’orientation sont

quelques-uns des outils proposés, le volet

formation sera renforcé, grâce à des par-

tenariats avec des établissements et des

organismes de formation. Et pour faire évo-

luer mentalités et comportements à tous

niveaux hiérarchiques, l’entreprise prévoit

une sensibilisation de l’encadrement, « pour

une meilleure intégration des personnes en

situation de handicap ».

Challenge Contractor Safety : Mc Neil Manufacturing dresse le bilan

Mc Neil Manufacturing, laboratoire pharmaceutique spécialisé dans la fabrication de produits liquides, a rassemblé en décembre dernier une trentaine d’entreprises en présence de la CRAM et de l’OPPBTP. Objectif de cette seconde réunion depuis le lancement du « challenge Contractor Safety » piloté par M. Sow, superviseur des travaux et M. Harter, responsable ingénierie : faire le point sur la démarche sécurité menée par Mc Neil Manufacturing auprès des entreprises extérieures intervenant sur son site d’Orléans La source. « Notre démarche intègre aussi bien les entreprises dont les activités sont ici permanentes, comme la climatisation, la surveillance ou le nettoyage, que celles dont les interventions sur les chantiers sont ponctuelles » explique Jean-Raymond Mayeux, EH&S Manager. Auditées selon des normes internes et classées en trois niveaux de certifi cation, les entreprises apparaissent de plus en plus motivées d’être associées à cette démarche, les plus performantes servant de modèles aux plus novices en matière de sécurité. La qualité de la politique sécurité des entreprises est désormais un critère décisif dans la procédure d’appels d’offres de Mc Neil Manufacturing.

8 19 février 2009

Signature d’une charte Énergie Bois Région CentreRéunis à l’initiative d’Arbocentre, association interprofessionnelle qui réunit l’ensemble des entreprises de la fi lière bois de la région, les professionnels du combustible bois énergie ont mis en place une charte qualité. Signée le 7 janvier dernier dans les locaux d’Arbocentre en présence de Marie-Madeleine Mialot, vice-présidente de la Région Centre et de d’Alain Boudard, délégué régional de l’ADEME, la charte engage la quinzaine d’entreprises

signataires à « s’assurer de l’approvisionnement en bois de qualité ». Par leur adhésion, les professionnels certifi ent par exemple utiliser du bois issu des forêts gérées durablement et du bois des industries de la région. Ils attestent avoir recours à des entrepreneurs certifi és, informer le client sur la traçabilité et les caractéristiques techniques du produit ou encore évaluer la satisfaction du client au moins une fois par an.

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10 19 février 2009

UNE INFRASTRUCTURE DE POINTE au service du livre

Des plates-formes métalliques, la vue

plongeante vaut le coup d’œil : des tra-

vées où s’affairent des centaines de per-

sonnes autour de convoyeurs (8 km !), de

meubles “dynamiques” (au plan incliné sur

roulettes pour faire avancer les produits),

autour de bacs et d’incalculables mètres

cubes de beaux livres, romans et autres

best-sellers empilés sur palettes. « En

moyenne 15 000 colis et 120 000 lignes de

commandes sont traités par jour. Sur l’an-

née, ce sont 110 millions de livres qui sont

expédiés », résume Jean-Paul Alic, à la tête

d’Interforum depuis 2003. Une cadence qui

fait de la fi liale d’Editis, 2e groupe d’édi-

tion français (CA de 760 M€) l’un des deux

plus importants centres de distribution de

livres en France. « Interforum diffuse et

distribue les éditeurs du groupe comme

Robert Laffont, Plon, Nathan, Le Robert,

Place des Éditeurs… ainsi que des édi-

teurs tiers (Selection du Readers Digest,

Gault Millau…) auprès de tous les reven-

deurs : libraires, enseignes spécialisées

type FNAC, Virgin, Cultura…, les hyper et

supermarchés, points presse… ». Au total,

13 000 clients touchant même toutes les

librairies francophones du monde.

70 millions d’ouvrages en stock

Implantée à Malesherbes depuis 30 ans,

Interforum a su accroître la performance

de son site. « C’est une préoccupation

permanente, confi e Jean-Paul Alic. Tous

les ans, nous réinvestissons 2 M€ en

moyenne sur la chaîne de préparation

de commandes : un moyen indispensa-

ble pour développer l’outil de travail et

accueillir de nouveaux éditeurs ». Capable

d’expédier les commandes en 24 ou 48h

sur toute la France, Interforum est équi-

pée de machines ultra-sophistiquées pour

une performance jusqu’ici inégalée dans

le secteur de la distribution du livre. « Le

site de 60 000 m2 dispose d’un système

très mécanisé avec des convoyeurs et

des zones de stockage motorisées. Nous

avons également deux tours entièrement

robotisées où 70 000 palettes – la distance

Malesherbes-Paris ! – stockent 70 millions

de livres ». Quant à la préparation des com-

mandes, elles se font selon les niveaux de

vente des livres : « Près des convoyeurs,

les best-sellers et autres meilleures ven-

tes sont prélevés directement sur palettes.

Sur les meubles dynamiques sont entre-

posés les livres qui servent à préparer

les commandes des commerciaux et des

libraires. Enfi n, à l’étage, les faibles ventes

sont préparées sur étagères ». Dans une

autre partie du bâtiment, l’offi ce : « Tous

les jeudis, nous livrons les nouveautés aux

librairies : 450 titres maximum ». « Il y a du

monde, c’est bon signe ! » jauge Jean-Paul

Alic précisant que sur les 110 000 millions

de livres expédiés par an, le taux d’inven-

dus est de 20 %. « Les livres en bon état

sont alors remis en stock, les autres sont

pilonnés et recyclés ».

À MALESHERBES DEPUIS 1979, INTERFORUM EST L’UN DES DEUX

PLUS GROS CENTRES DE DISTRIBUTION DE LIVRES EN FRANCE. SA

PERFORMANCE ET LA SOPHISTICATION DE SES MACHINES EN FONT

UNE RÉFÉRENCE UNIQUE EN EUROPE.

LSDH et PDG Plastiques

récompensées pour une

innovation mondiale

Une préforme en PET (PolyEthylène Téréphtalate),

bicouche (intérieur gris, extérieur blanc) et totalement

imperméable à la lumière : telle est l’innovation qui a reçu

l’oscar de l’emballage 2008 dans la catégorie « optimisation des

emballages ». Une bouteille pour le lait allégé, plus

économique, plus sûre mais aussi plus écologique, fruit

d’une collaboration étroite entre PDG Plastiques (Pithiviers), PME spécialisée entre autres

dans le développement et la fabrication d’emballages plastiques pour le secteur

de l’agro-alimentaire et son client et partenaire la Laiterie

de Saint Denis de l’Hôtel, spécialisée dans l’élaboration

et le conditionnement de liquides alimentaires aseptiques

et réfrigérés. Un ingénieur originaire et habitant du Loiret,

Alain Viron, a co-inventé cette technologie. Elle a bénéfi cié du soutien du Conseil régional de

la région Centre, du Conseil général du Loiret et d’Oséo.

industrie

Jean-Paul Alic

février 2009 19 11

commerce

Ouvrir le jour du Beaujolais nouveau ! Ça

ne s’invente pas pour un caviste ! Mais

quand on connaît le personnage, rien

d’étonnant : de la jovialité à l’état pur. C’est

donc le 20 novembre 2008 que Jean-Marc

Thoreau ouvre les portes de son nouveau

commerce à 100 mètres du château de

Meung-sur-Loire. Après le café-théâtre

Le Petit Ballon et le bistrot-tabac-presse

Le Petit Bouchon de la Lionne à Orléans,

Jean-Marc Thoreau s’offre un nouveau

ballon… d’oxygène. « Cela me correspond

beaucoup mieux et me permet d’avan-

cer dans la connaissance des cépages ».

Jusqu’à y mettre les pieds comme l’an-

nonce l’ardoise dans la vitrine : ouvert tous

les jours sauf le lundi “Je suis dans les

vignes”. « C’est indispensable. On voit ce

qui s’y passe au fi l des saisons : la taille,

les vendanges, les chais… ». On l’aura

donc compris, La Petite Cave d’Amont

est une affaire de connaisseur. Aussi y

trouve-t-on aux côtés des valeurs sûres

(les fameux Gigondas, Cahors, Chablis,

St Nicolas de Bourgueil…), quelques vins

peu connus comme « les Côte Rôtie ou les

Condrieu, énumère Jean-Marc Thoreau.

Des vieux cépages oubliés aussi comme

Le Romorantin (Cour Cheverny) ». Ou

encore des perles rares comme « le St

Bris et l’Irancy ».

Faites-vous constituer votre cave

Au total, 380 références présentées dans

un décor original et épuré : couchées en

diagonale pour une parfaite lisibilité, les

bouteilles sont accrochées en grappe à des

mâts au niveau du goulot. « Une grappe,

une appellation (Côtes-du-Rhône, Bourgo-

gne, Vin de Loire…) ou un thème (vins du

monde, eaux…). J’ai choisi de travailler par

appellation pour serrer mes choix, justifi e

Jean-Marc Thoreau. C’est aussi le choix

de l’affinité avec des viticulteurs que je

connais depuis toujours. D’un côté, il y a

les rouges, de l’autre les blancs (Quincy,

Jebsal en vendanges tardives, Trois Schis-

tes…) et les bulles ». Côté spiritueux, on

notera également une très belle sélec-

tion : La Vieille Prune de Souillac, vieux

Calvados LeMorton, Chartreuse… et 22

références de whisky dont du Japonais.

Et pour accompagner ces breuvages, des

panières débordantes de produits gas-

tronomiques raviront les plus gourmets :

foie gras, cassoulet aux confi ts de canard,

civet de canard au Cahors… En marge de

sa boutique, Jean-Marc Thoreau souhaite

mettre en place des soirées thématiques

pour initier le public au vin : « un jeudi

soir par mois au Café de la Terrasse, mon

comité m’aidera à faire une sélection des

dernières trouvailles. Et un vendredi ou

un samedi soir par mois des animations-

dégustations avec des viticulteurs auront

lieu au Café du Commerce ». Enfi n, pour

ceux qui désireraient une très belle cave

(verrerie et aménagement inclus), Jean-

Marc Thoreau se propose de la leur consti-

tuer pour 90 ou 180 € par trimestre. Avis

aux amateurs.

Studio Manzano lance sa console ZetaDernière création du Studio Manzano, une console en acier conçue comme un bureau d’appoint, qui permet d’accueillir au hasard un ordinateur portable, un sac à mains et toute une batterie d’appareils numériques. Jérôme Lopé et Johann Aumaître, créateurs et designers associés, concentrent leur créativité autour d’un espace précis de la maison : son entrée.

Récemment, ils ont aussi lancé une table de chevet et un porte-manteau en bambou et acier laqué. Studio Manzano compte près de 20 points de vente en France (dont un à Orléans, ainsi qu’un show room) et s’est exporté en Belgique et en Espagne. Les deux associés recherchent aujourd’hui des stagiaires issus d’une école de commerce.

ANCIEN PROPRIÉTAIRE DU PETIT BOUCHON À ORLÉANS, JEAN-MARC

THOREAU A OUVERT UNE CAVE À VINS À MEUNG-SUR-LOIRE. CÉPAGES

OUBLIÉS, CRUS INCONTOURNABLES… 380 RÉFÉRENCES SONT À

DÉCOUVRIR À LA PETITE CAVE D’AMONT.

PLAISIRS de vigne

Jean-Marc Thoreau

12 19 février 2009

COMMUNIQUERà la vitesse de la lumièreDEPUIS LE PRINTEMPS 2008,

ADISTA, LA BRANCHE TRÈS HAUT

DÉBIT DE RM INFORMATIQUE,

ACCOMPAGNE LES ENTREPRISES

DU LOIRET VERS LE TRÈS HAUT

DÉBIT LEUR PROPOSANT DE

NOUVELLES POSSIBILITÉS

TECHNOLOGIQUES.

Pour Frédérik Emel, responsable de

l’agence Adista Région Centre, il ne fait

aucun doute : « le marché du très haut

débit, c’est maintenant. Nous passons de

l’ADSL ou du SDSL pour les professionnels

(8 Mo maxi) à la fi bre optique. Aujourd’hui,

les débits sont limités par rapport aux

répartiteurs. Avec la fibre optique, c’est

le no limit et plus de fi abilité ». Que dire

aussi des opportunités de services et d’éco-

nomies pour les collectivités, PME et PMI !

À l’heure où leurs besoins augmentent

(communiquer par la vidéo, télécharger

des données ultra rapidement, intercon-

necter différents sites…), les réseaux fi bre

apparaissent incontournables. Créée en

1981 à Nancy sous le nom de RM Informa-

tique, société d’intégration des systèmes

d’information, Adista, opérateur de télé-

communication, s’est implantée à Orléans

au printemps 2008. « Dans des villes où

sont en place des Délégations de Service

Public, précise Frédérik Emel. Sur le Loiret,

c’est la société Médialys qui nous permet

d’exploiter son réseau de fi bre optique sur

laquelle nous faisons passer des services

IP : visioconférence, téléphonie, mais aussi

connectivités Internet, réseaux privés vir-

tuels (VPN) pour les réseaux multisites…

et ce à des coûts pertinents pour les entre-

prises ». Il est vrai dans certains cas que le

coût de telles installations s’avère prohibitif

freinant le développement des entreprises.

« Adista propose aux sociétés des études

de frais de génie civile en fonction de la dis-

tance d’implantation par rapport à la fi bre,

conseille et trouve des solutions pour opti-

miser les coûts ».

Une double expertise d’opérateur

et d’informaticien

Au milieu des années 1990, collectivités

locales et entreprises privées demandent à

Adista de gérer leurs liens télécom, c’est-

à-dire les tuyaux qui acheminent les don-

nées. 1998 marque la fi n du monopole de

France Télécom : RM Informatique prend

alors une licence et devient opérateur sous

le nom d’Adista, la branche très haut débit

de RM Informatique. « Les PME et collecti-

vités ne pouvaient pas se doter d’un service

informatique opérationnel 24h/24. Pour se

concentrer sur leur cœur de métier, elles

ont choisi de déporter leur système sur

des datacenters chez Adista ». Regrou-

pant aujourd’hui 15 agences en France en

plus de son siège à Nancy, Adista (CA de

13 M€) gère 3 000 liens télécom dont une

quarantaine en Région Centre. « Ce qui

plaît aux clients, souligne Frédérik Emel,

c’est notre double expertise : opérateur et

informaticien. Nous comprenons ainsi les

problématiques métiers de nos clients :

pépinières d’entreprises, transporteurs,

collectivités… Par ailleurs, Adista est un

opérateur multi-opérateurs. Nous tra-

vaillons avec Médialys et France Télécom

par exemple pour assurer une disposition

maximale du service ».

Un accord-cadre régional

pour la formation

professionnelle

Région Centre et partenaires sociaux ont signé un accord-

cadre destiné à « lever les freins à l’accès à la formation

professionnelle et à mieux anticiper les mutations

économiques, notamment auprès des PME les plus fragilisées »,

comme l’a déclaré François Bonneau, président de la Région

Centre. L’objectif affi ché est de s’allier pour créer une offre

de formation plus cohérente, développer les compétences et la qualifi cation de l’ensemble

des actifs ou encore de faciliter l’accès aux services d’information

et à la formation. Dès 2009 des actions communes verront le

jour, comme une amélioration de l’accompagnement des actifs

engagés seuls dans un processus de VAE (Validation des Acquis de

l’Expérience) et la mobilisation des acteurs de la formation

sur des fi lières prioritaires au niveau local. Huit partenaires

sociaux représentatifs au niveau national ont signé l’accord-

cadre : côté salariés, la CFDT, la CFE-CGC, la CFTC, la CGT et FO et pour les employeurs la

CGPME, le MEDEF et l’UPA.

services

Frédérik Emel

,

le magazine économique de la CCI du Loiret

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14 19 février 2009

développement durable

LA SECONDE VIE des palettes bois

« Allonger la durée d’utilisation des palet-

tes est un moyen d’agir contre la déforesta-

tion : plus elle est recyclée moins d’arbres

sont coupés ». Le concept de “dé ve lop-

pement durable” émerge tout juste il y a

20 ans quand Didier Burban fonde Bur-

ban Palettes Recyclage à Ormes, société

de collecte, tri, vente et revalorisation

de palettes bois. Un débouché opportun

pour les industriels locaux et nationaux

(Burban Palettes possède 8 autres sites

en France) : non seulement ils ne paient

plus pour se débarrasser de leurs plateaux

mais en plus on les leur reprend. « Burban

rachète entre 50 et 150 € la tonne. À la fi n

des années 80, les palettes partaient en

décharge. Il n’y avait pas de revalorisation,

explique Didier Burban. Puis une muta-

tion s’est faite. Le coût des décharges est

devenu important : d’environ 30 € la tonne,

on est passé à 100 € aujourd’hui. Se sont

greffées les lois de 1992 et 1994 interdi-

sant la mise en décharge de tout produit

revalorisable ». Ainsi Burban Palettes col-

lecte environ 10 millions d’unités par an

auprès d’un millier de fournisseurs : des

entreprises du secteur de la logistique,

cosmétique, pharmaceutique, grande dis-

tribution… « La palette bois fait partie de la

grande famille des produits de recyclage.

95 % de notre activité consiste donc à col-

lecter, trier et réparer des palettes pour

déterminer la revalorisation. 5 à 10 % est

non recommercialisable. Les palettes sont

alors broyées et traduites en déchets bois

avant d’être revalorisées sous forme de

panneaux d’agglomérés et, bientôt, sous

forme de combustible pour une chaudière

externe à l’entreprise », développe Didier

Burban.

Une cogénération pour 20 sociétés du

Pôle 45

Le projet, initié par le dirigeant lui-même,

devrait en effet voir le jour en 2011. Une

étude de faisabilité est en cours. « L’idée

est de développer un projet de cogénéra-

tion in situ sur un nouveau site à Ormes en

collaboration avec la CCIL, l’AgglO, Orléans

Technopole, Arbocentre et le Groupement

des Entreprises du Pôle 45. Cette chau-

dière produirait simultanément de l’eau

Trophées 2009 de l’Agence de l’eau Loire Bretagne

Organisés par l’Agence de l’eau Loire Bretagne, les « Trophées de l’eau » récompensent trois actions exemplaires pour la protection de l’eau. Jusqu’au 16 mars 2009, collectivités, associations, industries, exploitations agricoles peuvent déposer leurs candidatures. La manifestation biannuelle propose de concourir dans six domaines différents parmi lesquels la gestion cohérente de l’assainissement en milieu rural ou urbain, les économies d’eau ou encore les actions innovantes de sensibilisation et de concertation sur l’eau et les milieux aquatiques. L’Établissement public du ministère du développement durable, qui compte 310 collaborateurs et dispose d’un budget de 340 millions d’euros, couvre 10 régions, des sources de la Loire et de l’Allier jusqu’à la pointe du Finistère. www.eau-loire-bretagne.fr

Didier Burban

SUR LES 10 MILLIONS D’UNITÉS QUE COLLECTE ET TRIE CHAQUE

ANNÉE BURBAN PALETTES RECYCLAGE, 5 À 10 % GÉNÈRENT DU

DÉCHET BOIS. UN IMPORTANT PROJET DE COGÉNÉRATION, ISSU DE

CETTE BIOMASSE, EST À L’ÉTUDE.

chaude et de l’électricité pour alimenter

une vingtaine d’entreprises du Pôle 45

situées à moins de 1,5 km de la chaudière

et certains projets des communes d’Or-

mes et Ingré qui ont aidé à l’acquisition

du terrain. Ce serait une première en

France ! » Quant à l’intérêt d’un tel pro-

jet, il est double : « réduction de la facture

d’énergie et économie de production de

CO2., les entreprises intéressées par les

copeaux de bois pour alimenter leur pro-

pre chaudière évitant ainsi le transport de

ces copeaux ». Poursuivant son dévelop-

pement dans l’hexagone, Burban Palet-

tes Recyclage affi che aujourd’hui un CA

de 35 M€ et se place, avec plus de 15 000

tonnes de déchets traités par an, comme

un acteur économique important.

LES VINS BIOse cliquent avant de se boireDEUX JEUNES PASSIONNÉS ONT LANCÉ UNE NOUVELLE BOUTIQUE

DE VENTE EN LIGNE DÉDIÉE AUX VINS BIO ET AUX VINS NATURELS. LE

SITE, VINBIONATUREL.FR, AFFICHE UNE CENTAINE DE RÉFÉRENCES

LIVRABLES SOUS 24 OU 48 H.

« C’est en voulant acheter du vin bio, que

l’on s’est rendu compte que l’on avait

du mal à en trouver ». Une frustration qui

conduit Guillaume Le Brun et Cédric Place,

deux grands amateurs de vins et surtout

de vins naturels, à créer vinbionaturel.fr,

une boutique de vente en ligne qui recense

aujourd’hui une centaine de références.

« Nous voulions vendre des vins qui soient

les plus naturels possible du début à la fi n :

c’est-à-dire cultivés sans produits phyto-

sanitaires, sans engrais, sans désherbant

dans les vignes et présentant très peu de

sulfites voire pas du tout. Des vins qui

refl ètent leur terroir ». Accessible depuis

juin 2008, vinbionaturel.fr catalogue des

vins de toute la France et quelques crus

étrangers. « Ligériens pure souche, nous

y avons intégré une très belle sélection

de vins de Loire », précisent Guillaume et

Cédric qui n’ont pas hésité à associer leurs

compétences, web et marketing pour l’un,

de sommelier et de caviste pour l’autre,

pour donner naissance à ce site grand

public. « Nos clients cherchent des vins

vivants, gouleyants, ultra-fruités, digestes,

élégants et francs. Ils ont souvent besoin

d’un petit conseil. Aussi nous avons voulu

un site chaleureux où l’on peut nous join-

dre par téléphone ou par mail ».

Vente pédagogique

Quant à la navigation du site ? Très intui-

tive. Deux critères pour choisir son vin :

par la couleur (rouges, blancs, rosés…)

et par région. Une entrée par le prix est

également possible. « Chaque produit

est accompagné d’une fiche descrip-

tive comprenant des informations sur le

domaine, le cépage, le terroir, la biodyna-

mie, des commentaires de dégustation et

des suggestions gastronomiques : on est

épicurien, on ne fait pas que boire », plai-

santent Guillaume et Cédric. Des caisses

découverte sont également proposées à la

vente : « nous encourageons le panachage.

6 vins différents sont à goûter : 2 rouges,

2 blancs, 2 bulles. De quoi faire un repas

de fête ou de famille. Et si les gens veulent

commander 24 bouteilles différentes de

leur choix, c’est possible ». Enrichi d’in-

terviews, vinbionaturel.fr se veut aussi un

site pédagogique : « régulièrement nous

allons voir les producteurs ou nous les

rencontrons sur les salons pour en savoir

plus sur la façon dont ils travaillent leurs

vignes, explique Guillaume. Cela per-

met aussi de goûter leur cave en cours

d’élevage pour affi ner nos sélections ».

Depuis sa mise en ligne, le site double

chaque mois le nombre de visites (8 000

en décembre) et de commandes. « Nous

avons un stock permanent de 3 000 bou-

teilles et 100 % de nos références sont

disponibles immédiatement ». Abonne-

ment à des coffrets, soirée dégustation,

le pari du naturel semble réussi même

si les deux co-fondateurs se refusent à

surfer sur la vague bio.

février 2009 19 15

Skillvalley aide les entreprises à mieux communiquer avec

les médiasAider les entreprises et les

institutions de la région à mieux communiquer avec les médias : telle est l’ambition de Vincent Ripaud à

travers l’entreprise qu’il vient de créer, Skillvalley communication &

médias. « Aujourd’hui, non seulement les grands groupes s’organisent

pour répondre à leurs besoins de communication, mais les PME

régionales ou les collectivités locales souhaitent elles aussi mieux gérer leurs relations avec les médias ». Pour le créateur, précédemment

attaché de presse au sein d’entreprises et d’institutions, c’est souvent

la méconnaissance du métier de journaliste qui freine les entreprises

dans leur communication. « En sensibilisant les entreprises et les institutions, en les accompagnant

dans leur communication avec les médias, l’objectif est de faire

connaître davantage leurs projets, leurs talents, leur originalité ». Pour

le jeune dirigeant de 33 ans, cette communication est aussi vitale que l’innovation en période de crise.

création

Guillaume Le Brun (à gauche) et Cédric Place

16 19 février 2009

innovation

IPI ou l’innovation éco-responsable

« Le design doit faire oublier la trans-

formation industrielle ». Voici l’un des

objectifs que s’est fi xé Jean-Louis Revel,

PD-G d’International Plastic Industrie (IPI),

implantée à Chilleurs-aux-Bois. « Toutes

nos créations sont signées Philippe Starck.

Nous avons choisi de lui confi er la réali-

sation d’un nouveau concept de vaisselle

éphémère pour son sens de la créativité

bien sûr mais aussi pour sa connaissance

des matières plastiques », poursuit le diri-

geant. « Le tout devant s’inscrire dans une

approche industrielle au niveau hygiène,

norme, traçabilité et dans une démarche

de développement durable ». Ainsi un

système d’assiette ronde ou rectangu-

laire hérissée d’un picot sur lequel repose

tasse, verre ou fl ûte sans aucun risque de

les faire tomber a fait son entrée chez

certains détaillants : un genre de kit main-

libre jetable – mais aussi réu ti li sable –, en

plastique recyclable, idéal pour les cock-

tails et plateaux télé. Créée en 1985, IPI

a rejoint le groupe ONIXA (distributeur de

matières plastiques) en 1996 qui l’accom-

pagne dans son développement d’éditeur-

fabricant de vaisselle éphémère en ther-

moplastique pour les secteurs du catering

aérien, maritime et ferroviaire, mais aussi

pour les professionnels du food service,

les collectivités, les GMS et les particu-

liers. Quant à son site, qui regroupe trois

technologies (injection, impression et le

suremballage), il produit plus de 5 000

tonnes de produits par an.

Une vaisselle biodégradable ?

Inscrite dans une démarche de dévelop-

pement durable, IPI parie sur l’avenir en

développant des solutions éco-responsa-

ble. « IPI est très proactive mais ne veut

pas faire n’importe quoi. Le développe-

ment durable ne doit pas se faire à bon

marché, c’est une réflexion globale »,

insiste Jean-Louis Revel. « Notre appro-

che se traduit donc par un travail du poids,

de l’empilabilité et de l’emballage pour

réduire la supply chain. Exemple. Pour le

transport aérien, tout doit être allégé. IPI a

donc travaillé sur la réduction du poids des

gobelets plastique ramenant un verre de

13,4 g à 9 g. Un amincissement qui engen-

dre une réduction de l’empilage de plus de

50 % et une réduction de 120 camions sur

la route par an. Et ce fabriqué au moyen

de presses électriques plutôt qu’hydrau-

liques, très énergivores ». Résultat : IPI

fournit aujourd’hui des gobelets pour Air

France-KLM mais fournit aussi aux gran-

des surfaces des sachets de couverts

rangés et non plus en vrac. Quant au bio-

dégradable que sollicite tant le marché ?

« IPI travaille sur la possibilité de faire de

l’injection dans les plastiques biodégrada-

bles à base d’amidon, de maïs. Mais avec

une véritable interrogation : est-ce dange-

reux de prendre une ressource alimentaire

pour en faire un produit industriel ? Nous

n’avons pas la réponse ».

Aspidor, prix de l’innovation Equip’Hotel 2008M. Ghadri, médecin à Orléans, a reçu le prix de l’innovation (catégorie salle de bain) pour l’Aspidor lors du salon Equip’Hotel en novembre dernier. Destiné aux secteurs de la restauration et de l’hôtellerie, mais aussi au marché des particuliers, l’Aspidor est un abattant de toilettes dont la particularité est

de fi ltrer les mauvaises odeurs. Le produit de fabrication française, breveté, a nécessité 10 années de développement et un investissement de 2 millions d’euros. En vente dans quelques enseignes dans le Loiret, l’Aspidor a déjà été acquis par plusieurs restaurateurs du département.

INTERNATIONAL PLASTIC INDUSTRIE, ÉDITEUR-FABRICANT DE VAISSELLE ÉPHÉMÈRE RECYCLABLE,

TRAVAILLE SUR L’OPTIMISATION DU RATIO POIDS/VOLUME DE SES PRODUITS. SA NOUVELLE COLLECTION

EST SIGNÉE PHILIPPE STARCK.

Jean-Louis Revel

RELAIS LOUIS XI,gastronomiquement bioNUTRITHÉRAPEUTE, HÉLÈNE FAUVIN A QUITTÉ SON CABINET PARISIEN

POUR OUVRIR UN HÔTEL-RESTAURANT DANS L’ÉTONNANT RELAIS

LOUIS XI DE MEUNG-SUR-LOIRE. AU MENU : UNE CUISINE SAINE À

BASE DE PRODUITS SAINS.

Deux raisons de faire halte dans ce coin

du Bout du Monde. Le site d’abord,

une ancienne place forte d’où Jeanne

d’Arc bouta les Anglais avant d’être trans-

formée par Louis XI en écuries royales, et

les « repas atypiques » d’Hélène Fauvin que

l’on prend côté jardin, côté Loire ou dans

cette charmante petite salle féminine et

acidulée très Marie-Antoinette. « Un jour,

j’en ai eu assez de dire aux gens comment il

faut manger et faire le marché. J’ai eu envie

de passer à l’acte ». C’est donc fi n 2006

qu’Hélène Fauvin rachète le Relais Louis XI

jusqu’ici privé. La partie restauration ouvre

un an après, suivra en juin 2008 l’hôtel de

12 chambres avec vue sur le fl euve. « Je

voulais donner une référence en lançant

le bio en gastronomie dans un établisse-

ment qui est un véritable écrin ». Aussi foie

gras, viandes, légumes, mais aussi pois-

sons, huîtres et crustacés tout droit livrés

de l’Île d’Oléron chaque semaine, tout est

100 % naturel, sans pesticides, sans colo-

rants ni conservateurs, et sans saveurs de

synthèse : « Tous les produits sont bio et

labellisés y compris les vins, thés, cafés, jus

de fruits, sodas, alcools, l’huile d’olive et de

noix, le vinaigre (de cidre et balsamique)…

Tout est maison, cuisiné à l’ancienne, tout

passe par mes mains ».

« Une cuisine un peu vintage »

Quant à la préparation des plats, que cel-

les et ceux qui veillent à leur ligne et à

leur capital santé se rassurent, elle tra-

duit évidemment le langage du nutrithé-

rapeute : « comme ne pas associer grais-

ses et sucres, ne pas cuire les aliments

à n’importe quelle température mais

apporter une cuisson juste pour ne pas

détruire les vitamines et oligo-éléments

(légumes vapeur, gambas au wok, pâtes

al dente…) ni dans n’importe quelle eau,

précise Hélène Fauvin. Ici elle est fi ltrée

et osmosée pour la cuisson des aliments

et la préparation du café, thé, infusions…

C’est aussi respecter l’équilibre acido-

basique en ajoutant par exemple quelques

gouttes de citron dans un jus d’orange ».

Bref, à l’arrivée une table aussi belle

que saine avec des volailles fermières :

« lapin au champagne, pintade aux fruits

d’hiver, chapon, canard à l’orange, poulet

au chocolat… » ; de fabuleux fromages

et d’irrésistibles desserts : « chantilly de

châtaignes à la vanille, nonnette à l’ita-

lienne servie dans une gelée d’orange et

un mascarpone, jusqu’à la crème chocolat

grand-mère. J’aime que les gens retrou-

vent le goût de leur enfance ». Autant de

merveilles à déguster selon la formule

de son choix : brunch (19,50 €), dîner aux

chandelles (38,50 €) ou dans l’après-midi

au salon de thé. Enfi n, pour les amateurs

qui souhaiteraient aller plus loin dans

la découverte des aliments et des nutri-

ments, Hélène Fauvin propose des cours

de cuisine (60 € la journée) une fois par

mois de novembre à avril.

février 2009 19 17

La Boucherie affi che

des débuts prometteurs

Le restaurant La Boucherie, qui a ouvert ses portes en octobre

dernier à Saran – à côté du Multiplexe Pathé – annonce

des débuts fulgurants : 20 000 repas au 1er décembre pour

une moyenne de 300 couverts quotidiens. L’enseigne saranaise

(une des 65 que compte le groupe La Boucherie en France)

a misé sur une carte de qualité et cible un public d’amateurs

de viande. Le restaurant, dirigé par Yannick Landy, compte 30

salariés. Il est ouvert 7 jours sur 7 et propose des menus complets

à 20 € en moyenne, ainsi que des menus « cinémas », avec

place de cinéma incluse.

à table

Hélène Fauvin

Relais Louis XI

2, rue Saint Pierre

45130 Meung-sur-Loire

Tél. 02 38 44 27 71

18 19 février 2009

dossier

COMMERCE :la loi qui change les règles du jeu

Développer la concurrence pour faire bais-

ser les prix : c’est l’un des objectifs de la

Loi de Modernisation de l’Économie (LME).

Parmi les mesures phares qui concer-

nent le secteur du commerce, l’as sou-

plis sement des conditions d’implantation

des grandes surfaces, conçu pour donner

aux consommateurs plus de choix entre

les différents modes de distribution. Le

nouveau dispositif bouscule les lois Royer

et Raffarin, qui avaient notamment ins-

tauré un processus de contrôle préalable

à l’implantation commerciale à travers

une autorisation délivrée par les com-

missions départementales d’équipement

commercial (CDEC). Cette réglementation,

en intégrant des critères économiques et

concurrentiels dans les décisions d’im-

plantation, se trouvait alors en contra-

diction avec la liberté d’établissement

inscrite dans le Traité de Rome. Mise en

cause par les autorités communautaires,

la législation française a fait l’objet d’une

procédure d’infraction auprès de la Com-

mission européenne. Au 1er janvier 2009,

le seuil de déclenchement des procédures

d’autorisation pour l’implantation (et l’ex-

tension) de magasins passe donc de 300

à 1 000 m2. L’entrée en vigueur de la LME

doit ainsi favoriser la multiplication du

nombre d’opérateurs, avec l’objectif affi -

ché de mettre les distributeurs en concur-

rence et de les inciter à baisser leurs prix.

À ceux qui voient dans cette mesure la

porte ouverte à des implantations débri-

dées, Dominique Moreno, sous directrice

chargée du département de droit public

et économique à la CCI de Paris, rappelle

que le « fi ltre » de l’autorisation a été de

Jean-Pierre Gontier, président des centres

Leclerc Olivet et Fleury-les-Aubrais

EN MOBILISANT LA CONCURRENCE COMME LEVIER DE CROISSANCE, LA LOI DE MODERNISATION

DE L’ÉCONOMIE ENGAGE DES CHANGEMENTS CRUCIAUX POUR LES ENTREPRISES DU COMMERCE.

FACILITATION D’IMPLANTATION DES GRANDES SURFACES, LIBRE NÉGOCIATION DES PRIX ENTRE

FOURNISSEURS ET DISTRIBUTEURS, AUGMENTATION DES CRÉDITS DE SOUTIEN AUX COMMERÇANTS DE

PROXIMITÉ… : LES MESURES EFFECTIVES AU 1ER JANVIER 2009 NE SONT QUE LA PREMIÈRE ÉTAPE D’UNE

RÉFORME QUI S’ÉCHELONNE SUR DEUX ANS.

plus en plus perméable au fil des ans :

« les surfaces autorisées sont passées

d’un million de mètres carrés en 1995 à

plus de trois millions aujourd’hui, avec un

taux d’acceptation de plus de 80 % ». Alors

que le décret relatif à l’aménagement

commercial a été publié le 25 novembre

dernier (1), la LME ne marque que la pre-

mière étape d’une réforme programmée

en deux temps. « Il s’agit d’une adaptation

progressive à la législation européenne,

sans abrogation brutale des lois » explique

Dominique Moreno. Second temps de la

réforme, le projet porté par le député UMP

et rapporteur du texte de la LME Jean-Paul

Charié, sera quant à lui discuté début 2009

pour une application fi n 2009. Il intégrera

la législation de l’aménagement commer-

cial dans le droit commun de l’urbanisme :

l’autorisation d’exploitation commerciale

supprimée, le commerce sera alors régulé

en amont dans les documents d’urba-

nisme locaux. « L’idée est que les élus

reprennent la main sur l’intérêt général

dans ce domaine, nous supprimons la loi

Royer mais actionnons d’autres leviers

pour dynamiser le commerce » argumente

Jean-Paul Charié.

Arsenal réglementaire simplifi é et

nouveaux critères décisionnels

Depuis le 25 novembre 2008, les commis-

sions départementales d’aménagement

commercial (CDAC) se substituent aux

CDEC. Au cœur des nouvelles instances

départementales, les élus locaux, désor-

mais au nombre de cinq et majoritaires : le

maire de la commune d’implantation, celui

de la commune la plus peuplée de l’arron-

dissement (autre que celle d’implantation),

les présidents de l’intercommunalité, du

conseil général et enfi n du syndicat mixte

ou de l’Établissement public de coopé-

ration intercommunale (EPCI) chargé du

SCOT. Siègent à leurs côtés trois « person-

nes qualifi ées » désignées par le préfet,

mais plus les chambres consulaires. Ces

dernières peuvent toutefois, au même titre

que « toute personne dont l’avis présente

un intérêt », être entendues pour éclai-

rer la décision. Plus que dans sa nouvelle

composition, la véritable rupture instaurée

par la réforme réside dans la modifi cation

des critères décisionnels. Ce qui prime

désormais pour toute nouvelle implanta-

février 2009 19 19

« Celui qui veut entreprendre doit être libre »

Président des hypermarchés E. Leclerc d’Olivet, de Fleury-les-Aubrais et de l’enseigne Brico Jardi Leclerc à Fleury-les-Aubrais, Jean-Pierre Gontier se défi nit comme « un passionné de l’entreprise ». « Il faut toujours aller de l’avant, d’autant plus en période de crise, il faut avancer, et vite » assène-t-il. Fondateur et président de la Scamark - fi liale chargée de développer tous les produits de marques distributeur de l’enseigne, 2,5 milliards d’€ C.A. – il a lancé début janvier à Orléans La Source le premier Leclerc drive de la région. Un entrepôt de 2 000 m2 où les commandes des clients sont disponibles 2 heures après leur commande sur Internet, parmi 4 000 références les plus prisées et au même prix qu’en magasin. Ce qu’il pense de la LME ? « Je suis un libéral et suis convaincu que celui qui veut entreprendre doit être libre ». Pour lui, l’élévation du seuil d’implantation ouvre une

brèche aux maxi-discounters, mais il ne le craint pas. « La concurrence n’en sera que plus dynamique et ne m’empêchera pas d’être moins cher ». Commerçant indépendant à l’instar de tous les entrepreneurs adhérents du mouvement E. Leclerc, il en rappelle d’ailleurs la philosophie commune : « être moins cher ». La LME (rebaptisée non sans ironie la « Loi Michel Édouard » dans la sphère Leclerc), « c’est une victoire pour nous, cela représente 20 ans de combat ». Et de rappeler le cheval de bataille du groupe, « seul pourfendeur de la loi Galland, qui nous empêchait de répercuter au consommateur les baisses de prix obtenues auprès des industriels ». S’il déplore la multiplicité des lois parues qui « perturbent nos gestions », Jean-Pierre Gontier attend de l’État qu’il favorise la liberté d’entreprendre et qu’ « il ne publie plus de textes qui sont l’antithèse de la création d’entreprise ».

Jean-Pierre Gontier, président des centres

Leclerc Olivet et Fleury-les-Aubrais

20 19 février 2009

dossier

Localisation et répartition des commerces de plus de 300 m² dans le LoiretHors cafés-hôtels-restaurants, automobile et services à vocation non commerciale

Répartition des commerces Plus Plus Part Nombre

de de des + 1000 m² total de

300 m² 1 000 m² / 300 m² commerces

Alimentaire 13 1 8 % 975

Culture Loisirs 77 23 30 % 743

Équipement de la maison 246 95 39 % 835

Équipement de la personne 68 13 19 % 720

Hygiène Santé 6 0 0 % 1 094

Multi-activités 150 90 60 % 173

Services aux particuliers 4 1 25 % 372

Répartition par activitédes + 300 m²

la Loire

Source : Observatoire économique - CCI du Loiret, janvier 2009

Pays Beauce Gâtinais en Pithiverais

46 établissments

Pays Gâtinais

30 établissements

Pays du Giennois

48 établissements

Agglomération

d'Orléans

281 établissements

Agglomération

de Montargis

91 établissements

Pays Loire-Beauce

22 établissements

Pays Sologne Val Sud

21 établissements

Pays Forêt d'Orléans

Val de Loire

25 établissements

Multi-activités

Hygiène santé

Equipement de la personne

Services aux particuliersEquipement de la maison

Culture-loisirs

Alimentaire

tion, ce sont ses effets en matière d’amé-

nagement du territoire et de développe-

ment durable. Exit les tests économiques

préalables, l’étude d’impact économique

ou encore l’enquête publique requise

pour les surfaces commerciales de + de

6 000 m2, les nouveaux critères tiennent

compte de « l’animation de la vie urbaine,

rurale et de montagne », des fl ux de trans-

port, de la qualité environnementale du

projet ou encore de son insertion dans les

réseaux de transport collectif. La diver-

sité commerciale et la préservation des

commerces de détail de proximité seront

notamment intégrées dans les SCOT

(schémas de cohérence territoriale) et

PLU (Plan Local d’Urbanisme). « Les SCOT

et PLU pourront déterminer les rues, les

ilots, dans lesquels la diversité commer-

ciale ou la préservation du commerce de

détail est nécessaire » précise Domini-

que Moreno. Pour rendre sa décision, la

CDAC dispose d’un délai de 2 mois (contre

4 auparavant) et une autorisation ne peut

être délivrée qu’avec la majorité absolue

des membres présents (avec un quorum

de cinq). Pour contrebalancer l’assouplis-

sement des conditions d’implantation des

grandes surfaces, les pouvoirs du maire

sont renforcés. C’est le cas pour le droit de

préemption dont bénéfi cient les commu-

nes –portant sur les baux commerciaux et

artisanaux comme sur les fonds de com-

merce–, élargi aux terrains susceptibles

d’accueillir des surfaces commerciales

comprises entre 300 et 1 000 m2. La com-

mune dispose alors d’un an pour mettre

en place un projet alternatif favorable au

commerce de proximité. Et dans les com-

munes de moins de 20 000 habitants, les

maires ont en outre la possibilité de saisir

la CDAC sur des projets compris entre 300

et 1 000 m2. Sur ce point, Emmanuel Mallet,

directeur général délégué de DisvalSilor à

Châteauneuf/Loire, émet quelques réser-

ves : « Bien sûr il fallait libérer l’économie

du pays, reste à savoir quelle sera l’éten-

due de ces nouveaux pouvoirs et comment

on va réussir à maintenir un juste équilibre

entre les différentes formes de commerce.

Quelle sera la priorité des élus : la diver-

sité commerciale ? La baisse des prix ?

Les élus auront-ils la capacité d’avoir une

vision prospective pour leur commune ? Il y

aura autant de cas que d’élus, cela risque

février 2009 19 21

Pour une loi du marché et non une loi fi géeLe volet commerce de la LME, entré en vigueur au 1er janvier 2009, n’est que

la première salve de la réforme du commerce. Jean-Paul Charié, député du Loiret, rapporteur de la LME et chargé du contrôle de son application, travaille

sur un second projet qui devrait être effectif à la fi n de l’année. Il annonce le lancement d’un comité de déploiement national chargé de mettre en œuvre la

loi : « Nous allons développer un blog qui fournira un centre de ressources nationales et départementales. Une commission tripartite composée d’élus,

de représentants de chambres consulaires et d’architectes et d’urbanistes, chargée de concevoir un schéma d’urbanisme commercial opposable au

tiers, y publiera ses travaux et recueillera ainsi les avis ». Autre changement proposé : substituer au raisonnement en m2 une distinction à quatre échelons :

le commerce de proximité, le commerce d’agglomération, celui qui rayonne sur plusieurs communes et enfi n sur plusieurs départements. « Il s’agit de réaffi rmer

une libre mais loyale concurrence. La présence de grandes surfaces de vente dans les centres villes, comme la Fnac ou encore Zara, permet de drainer des

clients et d’en faire bénéfi cier les commerçants de proximité ». Sur l’aspect développement durable, critère essentiel pour toute future implantation, Jean-

Paul Charié précise que chaque département pourrait fi xer 20 critères HQE (Haute Qualité Environnementale) parmi lesquels les commerçants de proximité

seraient invités à en retenir 8. « Il s’agit d’inciter et non de contraindre ». Résumer l’esprit de la loi ? « Nous voulons une loi du marché et non une loi

fi gée, monopolisée. J’aimerais que tous ceux qui sont impliqués acceptent une remise en cause mais surtout, qu’ils fassent confi ance à ce nouvel équilibre ».

Jean-Paul Charié, député du Loiret

chargé du contrôle

de l’application de la LME

22 19 février 2009

dossier

d’être un grand désordre… ». Au niveau

national, la composition de la CNAC ne

diffère que très peu de l’ancienne CNEC

(quatre hauts fonctionnaires et quatre

personnes qualifi ées). En revanche, les

conditions de recours à cette instance ont

été profondément modifi ées. Désormais

ouvert à « toute personne ayant un intérêt

à agir », le recours doit s’effectuer dans un

délai d’un mois. Parmi les nouvelles facul-

tés conférées au maire, il y a aussi celle

de saisir l’Autorité de la concurrence « en

cas d’exploitation abusive d’une position

dominante ou d’un état de dépendance

économique ». La nouvelle entité admi-

nistrative indépendante voit ses pouvoirs

d’investigation, de décision et de sanction

accrus par rapport à l’ancien Conseil de

la concurrence. Comme celui d’infliger

des sanctions qui peuvent aller jusqu’à

la résiliation des contrats et la cession de

surfaces. Aux anciennes contraventions de

1 500 € par m2 irrégulier sont substituées

des amendes de 250 € par jour d’ouverture

illicite assorties d’amendes délictuelles de

15 000 € en cas d’inexécution des mesures

préfectorales.

Des mesures pour soutenir

le commerce de proximité

Pour la première fois, la LME instaure la

possibilité pour les distributeurs de négo-

cier les tarifs présentés par leurs four-

nisseurs, dans un souci de plus grande

loyauté des relations. Emmanuel Mallet,

sceptique, s’interroge : « Cette mesure va

profi ter aux industriels à forte notoriété,

la négociabilité des prix ne reposera que

sur leur volonté d’avoir une politique com-

merciale équilibrée… vont-ils préférer voir

leurs produits référencés partout ou réser-

ver leurs meilleures conditions aux plus

gros distributeurs ? ». Autre changement

induit par la LME : les délais de paiement

des clients à leurs fournisseurs sont désor-

mais strictement encadrés. Un dispositif

mis en œuvre pour endiguer un fl éau de

notre économie : les retards de paiement

seraient l’une des causes majeures de la

défaillance d’entreprises en France. À par-

tir du 1er janvier 2009 et sauf dérogations

sectorielles, ces délais ne dépasseront

pas 45 jours fi n de mois maximum ou 60

jours à compter de la date d’émission de

Adhérent à la Fédération de Commerce et de Distribution (FCD), Emmanuel Mallet tient à cette mise au point : « La FCD représente plusieurs enseignes, qui vont du maxi-discount aux hypermarchés en passant par le commerce de proximité. Diffi cile de parler d’une voix homogène lorsque les intérêts sont si divergents ». Pour le délégué général de Disval Silor, spécialisée dans la distribution de produits alimentaires frais et surgelés à destination des supérettes de 50 à 400 m2 (Coccinelle, Cocci Market, Panier Sympa), la LME aura des effets pervers. « Le raccourcissement des délais de paiement devrait peu affecter les commerçants de proximité car ils payent déjà en deçà des délais légaux, en revanche le circuit des petits et moyens grossistes, comme nous, sera touché ». Des nouveaux délais de paiement qui devraient, selon lui, pénaliser les rayons à rotation lente bénéfi ciant de conditions plus souples et obliger

certaines entreprises à accroître leurs besoins de fonds de roulement. Autre question chère au dirigeant de Châteauneuf/Loire : le travail le dimanche. « Si les grandes surfaces peuvent ouvrir le dimanche, elles vont forcément empiéter sur le commerce de proximité. Il est plus diffi cile d’organiser un travail 7 jours sur 7 quand on n’a que 2 ou 3 salariés. Toutes les lois libérales favorisent les structures les plus grandes ». Et d’appeler de ses vœux une justice commerciale plus réactive : « l’économie libérale n’est saine que si les décisions sanctionnant une mauvaise gestion sont vite prises. Je ne suis pas contre une économie libérale et je constate que lorsqu’on fait son travail correctement, on persiste sur le marché ». Au fi nal, le directeur délégué souhaite que la loi « reste garante des équilibres » et ne soit pas synonyme d’« un renforcement des concentrations et de certains lobbyings ».

« Les lois libérales favorisent les structures les plus grandes »

Emmanuel Mallet – directeur général délégué Disval Silor

la facture. En 2012, ils devraient s’élever à

30 jours. « Il y a longtemps que la grande

distribution n’est plus un mauvais payeur

et qu’elle ne fait plus de profi ts sur des

délais de paiement outranciers », s’in-

surge Jean-Pierre Gontier, président des

centres E.Leclerc d’Olivet et de Fleury-

les-Aubrais, « dans un magasin comme

celui d’Olivet le délai moyen de paiement

se situe à 38 jours. Cette mesure peut

être gênante pour des structures moins

solides ou celles qui viennent de se créer

mais dans une période où les banques

sont frileuses, cela va alléger la trésorerie

de certaines PME-PMI ». Ce qui l’indigne

davantage, c’est l’attitude de l’État, « qui

paye à 120 voire à 180 jours et qui devrait

pourtant être le premier à appliquer ses

propres lois ». Quid du commerce de

proximité dans cette réforme ? Stéphane

Thomas, délégué régional au commerce

et à l’artisanat, rappelle qu’il fait l’objet

d’un soutien appuyé du gouvernement :

« Hervé Novelli, secrétaire d’État chargé

du commerce, de l’artisanat, des PME,

du tourisme et des services, avait déjà

annoncé en juin une politique clairement

renforcée vers le commerce de proximité.

Une volonté gouvernementale également

signifi ée en conseil des ministres au mois

de septembre ». Parmi les priorités : une

meilleure connaissance du secteur pour

en identifi er les bonnes pratiques et leur

diffusion aux niveaux local et national, une

réforme des outils de soutien aux projets

innovants et porteurs de croissance mais

aussi la valorisation du commerce de

proximité. Dans cet esprit, le FISAC (Fonds

d’intervention pour les services, l’artisa-

nat et le commerce) voit plusieurs de ses

leviers assouplis et élargis (lire encadré

ci-dessous). Stéphane Thomas le souli-

gne, les projets FISAC, qu’ils concernent

le milieu rural ou urbain, sont nombreux

dans le Loiret. « La ville d’Orléans pour-

suit une dynamisation de son centre-ville

commercial et fi nalise une demande de

3ème tranche. C’est aussi le cas de la ville

de Montargis, qui devrait déposer une

demande de 1ère tranche portant sur des

investissements structurants pour son

centre-ville et un programme conséquent

d’animations commerciales : deux opé-

rations qui sollicitent le FISAC pour près

d’1,5 millions d’euros et qui attestent de la

vitalité des acteurs de centre-ville ». Selon

Franck Lehuédé, chef de projet au départe-

ment consommation du CREDOC (2), la LME

devrait bien sûr stimuler la concurrence

sur les prix, mais sans doute favoriser les

acteurs en place et l’émergence de zones

nouvelles où les « chaînes risquent de se

cannibaliser entre elles ». Et le consom-

mateur au fi nal ? Franck Léhuédé le décrit

vieillissant (26,4 % de la population sera

âgée de 80 ans et plus en 2020), vivant de

plus en plus seul, aujourd’hui peu réceptif

aux critères « label » et « marque », mais

davantage enclin à privilégier le commerce

de proximité et soucieux de gagner du

temps. Parallèlement, un récent sondage

Fevad/Credoc (3) révèle que les Français

février 2009 19 23

Le Fisac, un dispositif assoupli et élargi

Stéphane Thomas – Délégué régional

au commerce et à l’artisanat

Créé par la loi du 31 décembre 1989, le FISAC (Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce) évolue lui aussi avec l’entrée en vigueur de la LME au 1er janvier 2009. « La priorité du Fisac est de cibler son action sur les lieux de fragilité du commerce et les aides aux entreprises » déclare Stéphane Thomas, délégué régional au commerce et à l’artisanat. Un dispositif fi nancé par la Tascom (due par les commerces dont le C.A est supérieur à 3 000 € m2) avec un budget en hausse, « doté de 100 millions d’euros pour 2009, contre environ 80 millions en 2008 » précise Stéphane Thomas. Parmi les principales mesures de soutien au commerce de proximité, les taux d’aide sont relevés de 30 à 40 % et la taille des communes rurales éligibles passe de 2 000 à 3 000 habitants. « Bien que la période ne soit pas propice à l’euphorie

budgétaire, les actions dynamiques en milieu rural sont nombreuses dans le Loiret. Les pays Giennois, Beauce Gâtinais en Pithiverais, Sologne Val Sud, Forêt d’Orléans Val de Loire souhaitent par exemple relancer des opérations collectives de modernisation du commerce et de l’artisanat » constate le délégué régional. Et de rappeler que le Fisac, s’il vient en accompagnement de projets souvent ambitieux, suppose un partenariat technique et fi nancier avec les acteurs locaux. Du côté des aides aux entreprises, les plafonds d’éligibilité sont portés de 800 000 € à 1 million d’euros de C.A., et de 50 000 à 75 000 € pour le montant des dépenses retenues. « Autre assouplissement très attendu, poursuit Stéphane Thomas, c’est la réduction du délai de carence entre le fi nancement de deux opérations, qui sera désormais de deux ans contre 5 précédemment ».

24 19 février 2009

dossier

Loi Galland : la loi sur la loyauté et l’équilibre des relations commerciales ou loi Galland (du nom du ministre délégué aux Finances et au Commerce extérieur) est entrée en vigueur le 1er janvier 1997, dans le but de réglementer les relations entre la grande distribution et ses fournisseurs. Son objectif était de protéger le petit commerce et les fournisseurs, en interdisant aux grandes surfaces de répercuter la totalité des ristournes et des rémunérations des prestations commerciales qu’ils recevaient de leurs fournisseurs dans les prix de vente aux consommateurs.

Loi Royer : la loi d’orientation du commerce et de l’artisanat du 27 décembre 1973, dite loi Royer, était destinée à réglementer l’urbanisme commercial. Elle a institué une procédure obligeant les projets de création de commerce de plus de 1 000 m² dans une commune de moins de 40 000 habitants et de plus 1 500 m² au-delà, à demander au préalable l’autorisation, en complément du permis de construire, des Commissions départementales d’urbanisme commercial (CDEC) pour s’implanter ou s’agrandir.

Loi Raffarin : loi française du 5 juillet 1996 qui renforce la loi Royer en

abaissant à 300 m² le seuil de la surface au-delà duquel une autorisation administrative d’implantation de surfaces commerciales est nécessaire.

Loi de Modernisation de l’Économie (LME) : www.modernisationeconomie.fr :- mesure n° 3 « Réduire les délais de

paiement »,- mesure n° 15 « Permettre la

négociabilité des tarifs entre distributeurs et fournisseurs »,

- mesure n° 17 « Renforcer les aides en faveur du petit commerce ».

- mesure n° 18 « Favoriser l’installation de plus de supermarchés pour avoir plus de supermarchés et faire baisser les prix »

- mesure n° 19 « Créer une autorité de la concurrence unique ».

CDEC : Commission départementale d’urbanisme commercialCNEC : Commission nationale d’équipement commercialCDAC : Commission départementale d’aménagement commercialCNAC : Commission nationale d’aménagement commercial

FISAC : Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce mis en œuvre pour des opérations classées en quatre catégories : les opérations

collectives, rurales ou urbaines, les opérations individuelles à destination des entreprises en milieu rural, les études, les actions collectives spécifi ques décidées par le ministre chargé du commerce et de l’artisanat. Les décisions d’attribution des aides sont prises par le ministre sur la base de projets instruits au plan local par les préfectures de département et après avis des délégués régionaux au commerce et à l’artisanat.

PLU : Plan Local d’Urbanisme, principal document d’urbanisme de planifi cation de l’urbanisme communal ou éventuellement intercommunal.

SCOT : Schéma de cohérence territoriale, document d’urbanisme qui fi xe, à l’échelle de plusieurs communes ou groupements de communes, les organisations fondamentales de l’organisation du territoire et de l’évolution des zones urbaines, afi n de préserver un équilibre entre zones urbaines, industrielles, touristiques, agricoles et naturelles. Instauré par la loi SRU du 13 décembre 2000, et élaboré par un ou plusieurs EPCI (Établissement Public de Coopération Intercommunale), il fi xe les objectifs des diverses politiques publiques en matière d’habitat, de développement économique, de déplacements.

REPÈRES

sont toujours plus nombreux à acheter

à distance. Avec 78 % d’acheteurs sur la

Toile d’octobre 2007 à 2008, le chiffre est

en augmentation de 5 % par rapport à 2006,

soit deux millions d’acheteurs en plus. La

tendance est encore à la hausse si l’on en

croit les intentions d’achat. Que plébiscitent

ces cyberconsommateurs ? La simplicité

et la compétitivité des prix, plus faciles à

comparer. En revanche, l’impossibilité de

toucher ou de voir le produit, tout comme

l’absence de conseil d’un vendeur sont les

derniers freins pour les plus réfractaires.

Pour combien de temps encore ?

(1) Décret n° 2008-1212 du 24 novembre 2008 relatif à l’aménagement commercial

(2) Centre de recherche pour l’étude et l’observa-tion des conditions de vie

(3) Sondage Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance) /Credoc – octobre 2008

LE 18 FÉVRIER SUR WWW.TWIDECO.TV, UN ACTU DIRECT SPÉCIAL RÉFORME DE L’AMÉNAGEMENT COMMERCIAL

QUELLE EST LA POSITION DE LA

CCI DU LOIRET VIS-À-VIS DU VOLET

COMMERCIAL DE LA LME ?

Je constate simplement que la nouvelle

loi est entrée en vigueur au début de cette

année et elle s’impose à tous. En outre,

certains changements, comme la mise en

place des CDAC(*), ne sont que transitoires

puisque la réforme à laquelle travaille le

député du Loiret Jean-Paul Charié va don-

ner une nouvelle impulsion au commerce

dès la fi n 2009. Comme elle l’a toujours

fait, la CCI du Loiret restera attentive à ce

que l’équilibre commercial soit préservé.

Certes elle ne siège pas dans les CDAC,

mais elle pourrait être concertée dans le

cadre de l’élaboration des documents d’ur-

banisme qui régiront, prochainement, les

implantations commerciales. Avec cette

réforme, les élus ont acquis le pouvoir

de dessiner le paysage commercial. Une

chose est certaine : qui peut aujourd’hui

se déclarer opposé au maintien du com-

merce de proximité ? Il apparaît évident

que le véritable arbitre au final sera le

consommateur, peut-être même l’élec-

teur… Quoiqu’il en soit, la CCI du Loiret

se réserve le droit d’exprimer librement

sa position, face à des situations qu’elle

jugerait anormales ou excessives dans le

cadre de ce nouveau processus.

UN BILAN DE L’ACTION DE LA CCI EN

MATIÈRE D’URBANISME COMMERCIAL ?

Les CDEC(*) ont étudié 35 dossiers en

2008 (61 en 2007), et 22 318 m2 ont été

ainsi accordés par les CDEC et CNEC(*)

(contre 40 322 m2 en 2007). La CCI du Loi-

ret s’est mobilisée chaque fois que des

questions majeures se sont posées pour

les commerçants : une enquête a ainsi été

réalisée auprès de la grande distribution

et des unions commerciales au sujet des

ouvertures dominicales, suivie d’une réu-

nion de concertation avec les collectivités

locales. Bien entendu, la LME a fait l’objet

de plusieurs réunions d’informations et

d’échanges. La CCI s’implique aussi aux

côtés des collectivités lors de la défi nition

de leur politique commerciale et sur cer-

tains projets commerciaux avec les unions

commerciales. Il nous incombe également

de « monter au créneau » pour défendre

l’intérêt des entreprises commerciales

lorsque nous le sentons menacé, comme

avec le village de marques à Romorantin.

QUELLES SONT AUJOURD’HUI LES

AUTRES COMPÉTENCES DE LA CCI EN

MATIÈRE DE COMMERCE ?

Notre champ d’action est très large et

varié. Il s’étend du soutien au commerce

de proximité, par exemple à travers le

déploiement des Points Multi-Services

dans les zones rurales, à la collabora-

tion avec les unions commerciales (UC),

qu’il s’agisse d’opérations d’animations

au niveau départemental comme le très

prisé « Commerce en Fête » ou encore

l’accompagnement de ces UC dans le

cadre d’opérations de développement local

de type FISAC ou ORAC. Un autre volet

fort de notre action concerne l’ac com pa-

gnement du secteur face aux mutations

qu’il connaît, particulièrement fortes ces

derniers temps. Dans ce cas, notre action

va de la promotion des TIC auprès des

commerçants à l’intervention d’experts

sur des sujets pointus, en passant par

une sensibilisation au développement

durable. Sans oublier notre observatoire

du commerce qui permet de suivre l’offre

commerciale et le comportement d’achat

des ménages du Loiret et de la région Cen-

tre. Des compétences variées au service

d’une bonne appréhension du secteur,

qui s’adaptent en permanence à l’en vi-

ron nement économique.

(*) Lire page 24

février 2009 19 25

CCI infos

interview

SOUTIEN AU COMMERCE DE

PROXIMITÉ, PARTENARIAT AVEC

LES UNIONS COMMERCIALES,

ACCOMPAGNEMENT DES

COMMERCES FACE AUX

MUTATIONS, OBSERVATOIRE

DU COMMERCE OU ENCORE

URBANISME COMMERCIAL :

LES ACTIONS MENÉES PAR

LA CCI DU LOIRET DANS CE

SECTEUR SONT MULTIPLES.

L’ENTRÉE EN VIGUEUR DE LA

LOI DE MODERNISATION DE

L’ÉCONOMIE (LME) PRÉFIGURE

UNE NOUVELLE PHYSIONOMIE DU

PAYSAGE COMMERCIAL, AUQUEL

LA CCI ACCORDE D’ORES ET DÉJÀ

LA PLUS GRANDE ATTENTION.

DÉCRYPTAGE PAR YVES

BROUSSOUX, SON PRÉSIDENT.

« LE VÉRITABLE ARBITRE, AU FINAL, SERA LE CONSOMMATEUR, PEUT-ÊTRE MÊME L’ÉLECTEUR… »

Par le POINT Apprentissage de la CCI du Loiret

Tél. : 02 38 77 77 25Fax : 02 38 42 15 61

[email protected]

Une solution opérationnelle pour la gestion des compétences

Une solution financière attractive

Des formalités administatives simplifiées

février 2009 19 27

CCI infos

TAXE D’APPRENTISSAGE :optez pour la saisie en ligne !

Nouvelle adresse pour le centre de formation de la CCI du Loiret !Depuis le 12 janvier dernier, le centre de formation de la CCI du Loiret est situé Impasse de Monbary à Ormes (Pôle 45).

Contact : Valérie Richard

Pôle Enseignement-Formation

Tél. 02 38 77 85 96

[email protected]

Apporter une double compétence technique

et commerciale - très prisée des entre-

prises - en un an par apprentissage : c’est

la possibilité donnée par l’ECG d’Orléans

depuis la rentrée 2008 avec la formation

« Responsable de Projets industriels –

option marketing-vente en milieu indus-

triel » (MVMI). Accessible aux moins de 26

ans titulaires d’un Bac+3 (licence ou licence

professionnelle industrie/scientifi que), la for-

mation gratuite est couronnée d’un diplôme

de niveau II (bac+4), diplôme le plus élevé

actuellement au sein du groupe ECG-CFSA

de la CCI du Loiret. Exerçant dans un pre-

mier temps comme technico-commercial ou

chargé d’affaires, de clientèle ou ingénieur

d’affaires, les apprentis évoluent ensuite

vers des fonctions d’encadrement (respon-

sables d’agence ou commercial…). Parmi

les apprentis de la promotion 2009, Gabor

Horvathy, titulaire d’un DUT Sciences et

génie des matériaux complété d’une licence

professionnelle en gestion de la production

industrielle, travaille actuellement pour la

société orléanaise Sandvik SAS.

Plus d’informations : Philippe Mercier

Groupe ECG – CFSA de la CCI du Loiret

Tél. : 02 38 77 89 00

[email protected]

Si votre entreprise est assujettie à la taxe

d’apprentissage, vous avez reçu ré cemment

un formulaire sous pli (bordereau d’appel).

Plutôt que de le retourner à la CCI du Loiret,

habilitée par délégation de la CRCI CENTRE

à collecter, nous vous encourageons à éta-

blir votre déclaration en ligne via la Web-

Taxe (accès portail de la CCIL). Ce service

fournit une aide à chaque étape de la saisie,

garantit les calculs et les répartitions selon

les pourcentages légaux et donne accès à

un fi chier d’écoles.

Gain de temps et sécurisation des don-

nées sont assurées pour les entreprises et

cabinets comptables qui opteront pour la

WebTaxe. Les données des dossiers sont

automatiquement transférées dans l’ap-

plication métier de l’organisme collecteur,

afi n d’assurer un traitement rapide. Rete-

nez que les cabinets comptables ont ainsi la

possibilité de récupérer les données sala-

riales (sa laires, effectifs, déductions) à par-

tir du Traitement des Données Sociales.

Une fois le formulaire renseigné en ligne,

il vous suffi t de l’imprimer, de joindre le

règlement correspondant et de l’adresser

à la CCI du Loiret. Retenez que vous avez

jusqu’au 28 février 2009 pour verser votre

taxe à l’organisme collecteur de votre choix,

comme la CCI du Loiret. À défaut de ver-

sement de la taxe d’apprentissage avant

le 1er mars 2009, son montant sera majoré

« de l’insuffi sance constatée » (montant

dû multiplié par deux) par le service des

impôts *. La collecte 2008 aura permis à la

CRCI CENTRE de reverser 9 910 k€ aux éta-

blissements d’enseignements de la Région

CENTRE (soit 72 % de sa collecte). Le choix

d’affectation de la taxe d’apprentissage est

un acte crucial, dont dépendent de nom-

breuses formations d’enseignement lo cales

et l’avenir des générations qui seront de

futures recrues pour vos entreprises.

* Loi n° 2007-1787 du 20.12.2007 relative à la simplifi cation du droit - art.12

Contact : Point A – Pôle Informations,

Formalités, Accueil

Tél. : 02 38 77 77 25/29

[email protected]

ZOOM SUR LA FORMATIONResponsable de projets industriels, option marketing et vente

CCI infos

Rechercher la performance par l’amé-

lioration continue et l’élimination des

gaspillages : tel est l’esprit du Lean, déve-

loppé à l’origine au Japon par Toyota, et

qui a donné naissance au Toyota Poduc-

tion System (TPS). Une nouvelle manière

de produire disséquée dans une étude du

MIT (1) dans les années 80, qui décrypte les

raisons de la suprématie de Toyota sur les

autres constructeurs américains. Véritable

outil qui permet aux entreprises de gagner

en performance et en compétitivité, le Lean

est un processus applicable à toutes les

entreprises, quelle que soit leur taille, leur

secteur (industriel ou tertiaire, même les

hôpitaux et les cliniques s’y intéressent)

ou leur mode de fabrication (grande série

ou unitaire). « L’idée du Lean, c’est de faire

mieux avec les moyens dont on dispose,

afi n de mieux répondre aux attentes de ses

clients tout en améliorant sa productivité

et compétitivité », précise Nathalie Ami-

not-Boulley, animatrice de la communauté

Loiret Ecobiz Performance industrielle au

sein de la CCIL. Ce que peuvent attendre

les entreprises d’une démarche Lean ?

L’implication du personnel, de nouvelles

méthodes de travail et une amélioration

de la qualité produit et service. À la base

de la « pensée Lean », philosophie de

gestion de l’entreprise orientée clients,

quelques principes essentiels : définir

la valeur de chaque produit ou service,

identifi er la chaîne de valeur, créer des

fl ux de valeur continus (fl ux tirés par le

client uniquement) et viser la perfection

en permanence. Un processus qui s’appuie

autant sur le capital humain (« on forme

des hommes avant de fabriquer des pro-

duits ») que sur celui de l’entreprise. Dans

une démarche Lean, chaque problème est

une opportunité d’amélioration.

Une démarche qui s’inscrit dans la durée

Processus de fond, le Lean dispose d’une

boîte à outils permettant de résoudre les

problèmes au fur et à mesure qu’ils sont

détectés. Comme par exemple la méthode

des 5S relative à l’organisation du poste de

travail, le SMED (Single Minute Exchange

of Die), changement rapide d’outil ou de

fabrication, ou encore la VSM (Value Stream

Mapping), cartographie de la chaîne de

valeur. Appliqué ponctuellement, le Lean

n’apporte pas les résultats attendus. En

revanche, déployé en profondeur et à tous

les niveaux de l’entreprise, son effi cacité

se révèle redoutable. Pour accompagner

les entreprises dans le déploiement du

Lean, la CRCI et le réseau des CCI de la

région Centre, en partenariat avec l’Institut

Lean France (ILF), ont créé le Relais Lean

Centre. La nouvelle structure régionale

d’animation et d’information propose un

accompagnement continu aux entreprises

qui souhaitent mettre en œuvre ou appro-

fondir une telle démarche. Il a donc pour

vocation de sensibiliser les entreprises

au Lean, d’identifi er leurs besoins et de

mettre en place les formations adaptées

pour les tops managers, les superviseurs

et les référents Lean, mais aussi d’orga-

niser des conférences thématiques. Il est

composé de conseillers entreprises, de

collaborateurs d’entreprises ayant déjà

appliqué le Lean. Dans le Loiret, une nou-

velle communauté Loiret Ecobiz, dédiée à

la performance industrielle, sera lancée le

19 février prochain (lire l’encadré), avec le

Lean comme axe phare. Grâce à la plate-

forme collaborative en ligne et à travers

des rencontres, les échanges de bonnes

pratiques, d’expériences et d’informations,

trouveront un cadre propice. Aujourd’hui

considéré comme un moyen de vaincre

tous types d’ineffi cacités en entreprise, le

Lean serait-il une arme supplémentaire

pour affronter la crise économique ?

(1) Massachussett Institute of Technology – J. Womack & D. Jones

Loiret Ecobiz poursuit son déploiement en 2009 avec le lancement, le 19 février prochain dans les locaux de la CCIL Place du Martroi à Orléans, de la communauté Performance industrielle. La communauté s’adresse en priorité aux dirigeants, aux responsables production et technique, mais aussi aux responsables achats et leurs équipes. La présentation de la communauté sera doublée du lancement du Relais Lean Centre, en présence de Michel ALLIROT, de l’Institut Lean France. Il interviendra sur le thème « Comment démarrer, poursuivre ou approfondir une démarche Lean ? ».

Sur inscription auprès de Nathalie Aminot-Boulley, animatrice de la commu-

nauté Performance industrielle :

Tél. 02 38 77 77 71

ou [email protected]

www.loiret-ecobiz.fr

VÉRITABLE PHILOSOPHIE DE MANAGEMENT DE L’ENTREPRISE, LE

LEAN PERMET DE S’INSCRIRE DANS UNE DYNAMIQUE D’AMÉLIORATION

CONTINUE DES PERFORMANCES. CETTE DÉMARCHE EFFICACE SERA

LE FER DE LANCE DE LA NOUVELLE COMMUNAUTÉ LOIRET ECOBIZ

DÉDIÉE À LA PERFORMANCE INDUSTRIELLE, QUI S’APPUIERA SUR LE

TOUT NOUVEAU RELAIS LEAN CENTRE.

28 19 février 2009

JEUDI 19 FEVRIER 2009 9H/12H – CCI DU LOIRET

Lancement de la communauté Loiret Ecobiz « Performance industrielle » et du Relais Lean Centre

LEAN : quand les entreprises boostent leur compétitivité !

février 2009 19 29

CCI infos

Plan de développement de l’économie numérique :

C’EST PARTI !

Replacer la France parmi les grandes

nations numériques à l’horizon 2012 :

telle est l’ambition du plan de dé ve lop-

pement de l’économie numérique, désor-

mais porté par Nathalie Kosciusko-Morizet,

secrétaire d’État chargée de la prospective

et du développement de l’économie nu mé-

rique. Ce qui motive un tel un in ves tis-

sement ? L’économie numérique s’affi che

comme le secteur le plus dynamique de

l’économie mondiale et « principal facteur

de gain de compétitivité des économies

développées ». Si l’accès de tous les Fran-

çais à l’Internet haut débit d’ici à 2012 est

une priorité fi xée dans le plan quinquennal,

les entreprises seront encouragées à miser

sur le numérique, pour doper leur compé-

titivité et leur croissance. Pour autant, la

réalité est encore loin d’être conforme au

tableau idéal projeté en 2012 : seules 50 %

des entreprises françaises sont connec-

tées à l’Internet haut débit, 30 % disposent

d’un site Internet et 500 000 TPE et PME

sont encore totalement déconnectées de

l’économie numérique. Pour pallier les

manques et rattraper les retards, le plan

gouvernemental prévoit tout un arsenal de

mesures, dont la mise en œuvre repose,

pour beaucoup d’entre elles, sur les CCI.

Avec pour leitmotiv : sensibiliser les diri-

geants aux vertus des TIC, leur en faciliter

l’accès et la formation. Pour convaincre les

derniers irréductibles, des « ambassadeurs

du numérique pour les PME » fourniront

par exemple aux entreprises diagnostics et

bilans sur leur utilisation des TIC, afi n de

les inciter à améliorer leur productivité. Et

dans la droite lignée des Passeports pour

l’Économie numérique, des mo dules de

formation seront développés pour les créa-

teurs et dirigeants à travers 500 points sur

l’ensemble du territoire. Parmi les outils

innovants et reconnus dans ce plan : l’uti-

lité des webschools (action n° 108). L’ini-

tiative orléanaise y fait fi gure d’exemple :

les webschools (littéralement les « écoles

de la Toile ») sont des lieux où experts et

passionnés décryptent gratuitement – de

manière ludique et interactive – l’univers

du web et du web 2,0 (lire l’encadré ci-

dessous). L’exemple orléanais a fait école

puisque depuis de nombreuses villes

sont aujourd’hui dotées de webschools,

comme -entre autres - à Tours, Bayonne,

Montluçon… La CCI du Loiret est engagée

depuis plusieurs années dans le soutien

et le déploiement du numérique auprès

des entreprises du département. Investie

dans l’accompagnement des PME dans

l’obtention du Passeport pour l’économie

numérique, elle a accueilli en juin dernier à

Orléans les Assises du Numérique. Égale-

ment présente aux côtés des commerçants

pour développer l’e-commerce, la CCI du

Loiret s’apprête à lancer prochainement

une communauté dédiée aux TIC et aux

enjeux du numérique.

Contact : Sonia Bertin – Pôle Expertises

Économiques

Tél. 02 38 77 77 16

[email protected]

www.francenumerique2012.fr

Webschool Orléans : expliquer, former,

désacraliserOuverte aux particuliers comme aux

entreprises, la Webschool Orléans (WSO) se réunit deux fois par mois

sous forme d’ateliers ludiques et gratuits. Basées sur l’interactivité et la réciprocité des échanges, les

réunions n’ont pas d’autre vocation que de démocratiser le web et le web

2.0 auprès du plus grand nombre. Pas d’inscription préalable, chacun

peut voguer d’un atelier à l’autre au cours d’une même soirée et

participer aux seules sessions qui l’intéressent au cours de l’année. Dates, lieux, programmes sont à

découvrir sur le blog dédié, avec possibilité de publier suggestions

et commentaires (http://www.webschool-orleans.com/). En

décembre dernier, c’est Hervé Bourdon, directeur marketing chez Oxatis, entreprise spécialisée dans

la création et la gestion de sites marchands, qui est venu animer

un atelier sur l’e-commerce. Dans l’assistance, beaucoup de novices,

peu de commerçants. Un problème de sensibilisation ? En matière d’e-commerce comme pour le

web en général, Hervé Bourdon conclut : « Il faut expliquer, former,

désacraliser ».

Décideurs, responsables d’entreprises,

Rejoignez le réseau

des entreprises en mouvement !

restataires de services

ronnement

stique

Ressources humaines

et management

erformance industrielle

r keting

tez-vous sur

www.loiret-ecobiz.fr

et inscrivez-vous en ligne !

Devenezmembre de nosréseaux

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Cré

dit

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Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret - 23, place du Martroi - 45044 Orléans Cedex 1 - tél. +33 (0)2 38 77 77 97 / 77 70 - fax. +33 (0)2 38 53 09 78

/////////////////////////////////////////////

COMMUNAUTÉ LOGISTIQUE

Mardi 10 février 2009

9h/11h - CCI du Loiret à Orléans

Rencontre-petit-déjeuner sur le thème

du statut d’opérateur économique agréé

(OEA) , qui concerne potentiellement tous

les acteurs de la chaîne logistique, avec

une législation qui entre en vigueur au

1er juillet 2009. Une rencontre, co-animée

par Dominique Le Tainturier (groupe SAVE)

et Benoît Jambard, auditeur, service régio-

nal des Douanes.

Contact : Marie Voisin

Tél. : 02 38 77 77 14

http://logistique.loiret-ecobiz.fr

/////////////////////////////////////////////

COMMUNAUTÉ RESSOURCES

HUMAINES ET MANAGEMENT

Mardi 10 février 2009

9h/11 h 30 - CCI du Loiret à Orléans

Les évolutions législatives

Jeudi 19 mars 2009

à partir de 18h – ECG d’Orléans

Gestion des risques routiers : autodiagnos-

tic et préconisations (en partenariat avec

la communauté Mobilité et Déplacements

et le Club de Pro Sécurité)

Contact : Catherine Savorat

Tél. : 02 38 77 77 35

http://rhmanagement.loiret-ecobiz.fr

/////////////////////////////////////////////

COMMUNAUTÉ ENVIRONNEMENT

Jeudi 19 février

Visite d’entreprise – La gestion de l’envi-

ronnement chez Sanofi -Aventis à Amilly

Contact : Sébastien Saint-Chély

Tél. : 02 38 77 77 19

http://environnement.loiret-ecobiz.fr

/////////////////////////////////////////////

COMMUNAUTÉ PERFORMANCE

INDUSTRIELLE

Jeudi 19 février

9h/12h – CCI du Loiret à Orléans

Lancement de la communauté et du relais

Lean Centre

Contact : Nathalie Aminot-Boulley

Tél. : 02 38 77 77 71

[email protected]

février 2009 19 31

CCI infos

agenda

LES RENCONTRES DES COMMUNAUTÉS LOIRET ECOBIZwww.loiret-ecobiz.fr

« PAQUET HYGIÈNE / HACCP », une formation obligatoire pour les entreprises du secteur alimentaire

ConférenceJeudi 26 mars 2009

8 h 30/11h – CCI du Loiret à Orléans

« Espionnage et pratiques déloyales… votre entreprise

est-elle à l’abri ? »Comment sécuriser son patrimoine

informationnel ? Comment protéger son savoir-faire ? Comment éviter le

vol d’informations sensibles ?Présentée par la Direction

Départementale du renseignement Intérieur, avec la Jeune Chambre

Économique d’Orléans.Conférence gratuite sur inscription.

Contact : Fatimata Diallo

Pôle Connaissances,

Etudes et Marketing

Tél. 02 38 77 77 30

[email protected]

Lundi 16 mars 2009

9h/17h et lundi 30 mars – 13 h 30/17h à

l’agence de la CCI à Montargis

Depuis la mise en place du « paquet

hygiène » en 2006, les entreprises du

secteur alimentaire ont l’obligation de se

former à la méthode HACCP. Sont ainsi

concernées les entreprises existantes mais

aussi les créations (restauration, traiteurs,

industries agro-alimentaires, bouchers-

charcutiers…). La CCI du Loiret a donc éla-

boré une formation qui s’adresse aux chefs

d’entreprises comme à leurs salariés.

Après une première journée consacrée à

la théorie, les participants disposent de

15 jours pour auto-évaluer le respect des

normes dans leur propre établissement et

entamer l’application de l’HACCP. À l’is-

sue de ce diagnostic, une demi-journée

est consacrée aux diffi cultés rencontrées

et aux actions envisagées pour être en

conformité avec la nouvelle réglementa-

tion, plus souple sur les moyens à met-

tre en œuvre mais plus restrictive sur les

processus de travail. Grâce à ce module

dynamique et interactif, la CCI donne aux

professionnels des métiers de bouche les

moyens de faire face aux nouveaux enjeux

de leur profession.

Le coût de la formation s’élève à 350 €,

avec la possibilité d’être pris en charge par

le fonds d’assurance formation.

Vous êtes intéressé ?

Contacts :

Philippe Léon – Valérie Tavernier

Pôles des Expertises Économiques

Tél. : 02 38 77 77 56

[email protected]

Janvierà mars

RÉF. Dates Coût

La prospection téléphonique 202 2 j : 02-03 mars 690 €

Vendre plus 206 1 j : 20 mars 390 €

Techniques de vente 211 3 j : 05-06-13 février 1 050 €

Utiliser le droit pour mieux vendre 223 1 j : 26 janvier 390 €

Négocier dans un environnement concurentiel (loi de juillet 2008 ). 224 1 j : 04 février 390 €

Le droit : un outil de management pour la force de vente 225 1 j : 08 janvier 390 €

L’approche directe des collectivités locales : le marché négocié 226 1 j : 16 mars 390 €

Piliers et pratique du marketing 254 4 j : 12-13-19-20 février 1 400 €

Développement et pilotage de la promotion de produits ou services 257 4 j : 22-23-29

30 janvier 1 400 €

ACTION COMMERCIALE - MARKETING

Contact : Joëlle ROBERT – [email protected] - 02 38 77 85 97

RÉF. Dates Coût

HACCP 320 1,5 j : 12-26 janvier 350 €

Habilitation électrique pour électricien 743a 3,5 j : 3e semaine de

janvier et de mars 1 400 €

Habilitation électrique pour électricien - Recyclage 743b 1 j : 3e semaine de

janvier et de mars 400 €

Habilitation électrique pour non-électricien 743d 2 j : 3e semaine de

janvier et de mars 800 €

Habilitation électrique pour non-électricien - Recyclage 743 1 j : 3e semaine de

janvier et de mars 400 €

HYGIÈNE - SÉCURITÉ

Contact : Valérie RICHARD – [email protected] - 02 38 77 85 96

Comment optimiser les consomma-tions énergétiques dans l’entreprise 2,5 j : 03-04-05 février 1 500 €

Contact : Maud BERAUD-SECK – ADEME - 02 38 24 17 59

ACHATS

Contact : Micheline AUGER – [email protected] - 02 38 77 86 00

RÉF. Dates Coût

Pratique de l’achat 230 6 j : 23-24-25 mars11-12-13 mai 2 330 €

Négocier aux achats 232 5 j : 09-10-11 mars06-07 avril 2 190 €

ACHATS

GESTION DU PERSONNELRÉF. Dates Coût

Formation Economique des membres de CE 504 4 j : 16-17-23-

24 mars 870 €

Formation des membres du CHSCT 561 3 j : 02-03-09 mars 770 €

Gérer la formation professionnelle 562 2 j : 22-23 janvier 580 €

Gestion du personnel 563 3 j : 29-30 janvier et 06 février 690 €

Gérer la paie et les déclarations sociales 564 3 j : 12-13-19 mars 720 €

Le CE au quotidien : champ de compétences et gestion courante 569 3 j : 15-16-23 janvier 750 €

Bilans de compétences (au titre du plan, du DIF, du Congé Bilan)

57024 heures soit 6 RV de 4 heures planning sur demande

1 490 € au titre du plan ou du DIF

Contact : Françoise LOISEAU - [email protected] - 02 38 77 86 02

RÉF. Dates Coût

Maîtriser ses émotions et son stress 252 2 j : 16-17 mars 690 €

Affi rmation de soi 253 3 j : 09-10-23 février 1 050 €

Gestion du temps 281 3 j : 02-03-13 mars 1 050 €

Oser prendre la parole en public 285 3 j : 09-10-23 mars 1 050 €

Formation de formateurs internes 292 4 j : 12-13-1920 janvier 1 400 €

Le téléphone : image de marque de l’entreprise 400 2 j : 02-03 février 690 €

De la prise de note au compte-rendu 412 2 j : 12-13 mars 690 €

Techniques rédactionnelles 838 3 j : 22-23-30 janvier 1 050 €

Se réconcilier avec l’orthographe et la grammaire 839

4 j (en1/2 j) : 12-13-19-20-26-27 mars - 02-03 avril

1 190 €

RELATIONS HUMAINES : MANAGEMENTEFFICACITÉ PERSONNELLE - COMMUNICATION

Contact : Joëlle ROBERT – [email protected] - 02 38 77 85 97

LE CENTRE D’ETUDE DES LANGUES> Langues enseignées : anglais, américain, russe, allemand, polonais, espagnol, chinois,

italien, japonais, portugais, français langue étrangère.

> Une offre diversifi ée, répondant aux besoins de votre entreprise• Cours en présentiel : face à face ou en petits groupes• Parcours individualisés et tutorés (e-learning)• Stages en immersion• Formations par téléphone• Coaching

REACTIVATION DES BASES LINGUISTIQUES : 620 €Module de 40 heures, incluant :• E-learning tutoré• Expression orale en petits groupes• Face à face pédagogique – Nous consulterDes formations « sur mesure » pour des objectifs individuels au sein de l’Espace Langues ou dans votre entreprise, toute l’année, selon devis. Un Centre d’Examens pour le T.O.E.I.C., le WIDAF, l’ELYTE et Examens des Chambres de Commerce Franco-Etrangères.

LANGUES ÉTRANGÈRES

Contact : Joëlle ROBERT – [email protected] - 02 38 77 85 97

RÉF. Dates Coût

Se développer à l’international 850 2 j : 19-20 janvier 650 €

Les incoterms 2 000 851 1 j : 12 mars 350 €

Maîtrise de la logistique à l’international 852 1 j : 04 février 350 €

Echanges intracommunautaires :DEB et TVA 853 1 j : 16 mars 350 €

Les documents d’accompagnement dans les procédures import-export 854 1 j : 18 février 350 €

Les 3 éléments déterminants pour acheter ou vendre un produit, espèce tarifaire, valeur en douane

855 1 j : 16 février 350 €

Les moyens de paiement : pratique du Crédit documentaire et garanties bancaires

856 1 j : 10 mars 350 €

Les bases de l’international 859 2 j : 04-05 mars 650 €

Marketing international 860 2 j : 18-19 mars 650 €

Répondre à un appel d’offre à l’international 861 1 j : 27 janvier 350 €

Gestion d’un réseau de distributeurs à l’étranger 863 1 j : 10 mars 350 €

Contact : Joëlle ROBERT – [email protected] - 02 38 77 85 97

NOUVEAU DÉVELOPPEMENT À L’INTERNATIONAL

COMPTABILITÉ/GESTION - FINANCESRÉF. Dates Coût

Comprendre la comptabilité, les règles du jeu et les documents 500 4 j : 02-03-09-10

février 900 €

Pratique de la compta courante, niveau 1 520 4 j : 12-13-19-20

janvier 800 €

Maîtriser les déclarations de TVA 521 1 j : 05 février 260 €

Gérer la clôture des comptes, niveau 2 525 4 j : 09-10-16-17

mars 800 €

Pratiquer la comptabilité fournisseurs 535 2 j : 16-17 février 580 €

L’actualité en droit du travail et gestion des contrats 560 1 j : 18 septembre 250 €

L’actualité en social et gestion de la paie

560 A 1 j : 19 septembre 250 €

Formation des membres du CHSCT 561 3 j : 02-03-09 mars 770 €

Gérer la formation professionnelle 562 2 j : 22-23 janvier 580 €

Gestion du personnel 563 3 j : 29-30 janvier et 06 février 690 €

Gérer la paie et les déclarations sociales 564 3 j : 12-13-19 mars 720 €

Le CE au quotidien : champ de compétences et gestion courante 569 3 j : 15-16-23 janvier 750 €

RÉF. Dates Coût

L’essentiel de la micro 6104 j : 08-09-16-23

janvier12-13-20-27 mars

850 €

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Pratique de Windows 2000-xp-2003-Vista 622 1 j : 23 janvier 280 €

Pratique de Outlook 2000-2002-2003-2007 624 1 j : 23 janvier 280 €

Tout Internet : navigation, recherches et messagerie, fonctions courrantes et avancées

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Le bureau mobile avec Google : communiquer, partager : agendas, textes, tableaux, photos

626 A 2 j : 17-24 février 590 €

Création et gestion de blogs avec Google 629 2 j : 30-31 mars 580 €

Tout sur Powerpoint 2000, XP, 2007 640 2 j : 05-06 février 590 €

Pratique de L’Offi ce 2000-xp à l’Offi ce 2007 649 1 j : 24 février 290 €

L’essentiel d’Excel 2000, XP, 2007 650 3 j : 02-03-09 février 790 €

Pratique d’Excel 2000, XP, 2007niveau 2 : calculs, fonctions, bases de données et graphiques complexes

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Pratique de Excel, niveau 3, initiation aux macros et à Visual basic 653 3 j : 05-06-11 mars 880 €

L’essentiel d’ACCESS 2000, XP, 2007 660 4 j : 16-17-23 février02 mars 1 100 €

L’essentiel de Word 2000, XP, 2007 commandes et fonctions usuelles 670 3 j : 12-13-19 janvier

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Pratique de Word 2000, XP, 2007 niveau 2 671 2 j : 12-19 février 590 €

Tout sur le publipostage et l’e-mailing avec Word, Excel, Outlook 675 2 j : 04-05 février 590 €

Tout sur Photoshop 677 3 j : 13-20-27 mars 820 €

L’essentiel d’Open Offi ce v2, traitement de texte, tableur et présentation

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Ce document a valeur d’engagement.

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Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Fonction : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse e-mail : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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à retourner à CCI Loiret – Pôle Enseignement Formation – 17, bd de Châteaudun – 45000 Orléansou par fax au 02 38 77 89 09.

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INSCRIPTION PAR L’ENTREPRISERaison sociale : Code APE/NAF : Personne à contacter : Fonction : Adresse : Nbre de Salariés : Tél. : Fax : e-mail :

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