Presbytère Notre-Dame de la Victoire - Tél : 04 94 19 81 29 - pndv@saintraphael-catho.com

16° Dimanche du temps ordinaire

Psaume 85

Toi qui es bon et qui pardonnes,

Plein d’amour pour tous ceux qui t’appellent,

Écoute ma prière, Seigneur,

Entends ma voix qui te supplie.

Toutes les nations que tu as faites

Viendront se prosterner devant toi,

Car tu es grand et tu fais des merveilles,

Toi, Dieu, le seul.

Toi, Seigneur, Dieu de ten-dresse et de pitié,

Lent à la colère, plein d’amour et de vérité,

Regarde vers moi,Prends pitié de moi.

« Écoute ma prière Seigneur »

par Don Bruno Attuyt, curé

Le psaume 85 (86) est attribué au roi David. On ne connaît pas les circonstances exactes qui l’ont conduit à se tourner humblement vers le Seigneur, mais les commentateurs, s’appuyant sur la fin du psaume, pensent qu’il s’agit du moment où fuyant la conspiration menée par son fils Absalon, il doit quitter Jérusalem et son palais et vivre en errance pour sauvegarder sa vie.

La liturgie de ce dimanche n’a retenu des dix-sept vers qui composent ce psaume que les versets 5-6,9-10 et 15-16a. Notre

regard est ainsi tourné moins vers l’épreuve ou les conditions de vie qui nous fragilisent que vers Celui en qui nous pouvons

trouver refuge, le Dieu des nations, « Dieu, le seul » (v10).

Le psaume nous décrit alors les attributs de Dieu : bon, plein d’amour, écoutant, grand, faiseur de

merveilles, plein de tendresse et de pitié, patient, vrai.

Le fidèle éprouvé se tourne vers lui, car il écoute et entend (v 5-6) et il regarde et prend pitié (v 15-16a). Mais

puisqu’on s’adresse à un Dieu de vérité, il faut soi-même être dans la cohérence entre

son attitude de croyant et ce qu’on demande au Seigneur, c’est ce qu’indique la strophe centrale de

notre psaume (v 9-10) en prophétisant l’adoration des nations. Il n’y a de prière audible et de priant visible par le

Seigneur que dans une attitude de prosternation, c’est-à-dire d’humilité intérieure : « Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas, tu n’acceptes pas d’holocauste. Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un coeur brisé et broyé » (Ps 50,18-19).

Dans l’exégèse chrétienne, le roi David est la figure messianique prophétique personnelle et corporative du Christ. C’est pourquoi cette prière peut être appliquée au Christ qui, assumant en sa personne divine la nature humaine blessée par le péché porte toutes les épreuves des membres de son corps sous le regard miséricordieux et juste de son Père. Mais il en est de même pour chaque fidèle qui sait que sa prière de supplication et sa demande de pardon ne sont pas sa seule prière, mais celle de toute l’Église. Ce qui est extrêmement réconfortant et encourageant quand on sait combien l’épreuve peut rendre difficile la démarche de la prière. « Cet homme gémit et crie vers Dieu, et chacun de nous pour sa part crie dans le corps de cet homme. Durant tout le jour, le corps n’a cessé de crier, un membre remplaçant l’autre, quand il se taisait. Il y a donc un homme unique qui dure jusqu’à la fin des temps, et ce sont toujours ses membres qui crient » (saint Augustin En. In Ps 85, 5).

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Sauf indication contraire, les messes du dimanche et de la semaine sont aux heures indiquées sur les feuillets disponibles à l’église.

Agenda de la semaineDimanche 20 juillet - 16e Dimanche du temps ordinaire. 17h30 vêpres et Salut du Saint-Sacrement à la Basilique ; 18h30 Messe lue à la Basilique. Baptêmes : Tadzio BECKER et Kévin REDELSPERGER.

Lundi 21 juillet - Férie.

Mardi 22 juillet - Sainte Marie Madeleine. (solennité.). 10h00-11h30 Visite guidée de la Basilique. (voir ci-contre)

Mercredi 23 juillet - Sainte Brigitte, religieuse, patronne de l’Europe (fête).

Jeudi 24 juillet - Férie.

Vendredi 25 juillet - Saint Jacques, apôtre (fête). 15h00 Chapelet de la Miséricorde à Boulouris. 17h45 Chapelet pour les défunts à la Basilique. 18h30 Messe pour les défunts du mois de juin à la Basilique.

Samedi 26 juillet - Saint Joachim et Sainte Anne, parents de la Vierge Marie. 19h00 Table ouverte à Sainte-Bernadette.Baptême : Zack COUPET.Mariages : M. Philippe GONNET et Melle Tatiana SPIRIDONOVA.M. Marc SCHWEIZER et Melle Olivia KOWAL.

Dimanche 27 juillet - 17e Dimanche du temps ordinaire. 17h30 vêpres et Salut du Saint-Sacrement à la Basilique ; 18h30 Messe grégorienne à la Basilique. Baptême : Nicolas GONNET.

Nous recommandons à votre prière nos frères défunts :Boulouris : William AMBULANTE Agay : Marie-Madeleine BOMPAR

Solennité de Sainte Marie-Madeleine

(voir page 4)

Publication des bansIl y a projet de mariage entre :

M. Philippe GONNET et Melle Tatiana SPIRIDONOVAle 26 juillet 2014 à 15h00 à Notre-Dame de la Victoire

M. Marc SCHWEIZER et Melle Olivia KOWALle 26 juillet 2014 à 16h30 à Notre-Dame de la Victoire

Attention ! la Messe d’action de grâces

de Don Pierre Alphonse se fera le

Dimanche 17 août à 11h00 à Ste-Bernadette

Les paroissiens qui désirent participer à son cadeau de départ peuvent répondre à la quête qui sera faite par Madame

Éliane Foullonneau à la sortie de la messe de Tous-les-Saints et Madame Martine Girgenti à la sortie des messes

de Sainte-Bernadette.

Prière de la SemainePrière à Marie-Madeleine, belle sainte de Provence

(par DonJean-Pierre Ravotti, 31 janvier 2012)

Toi qui fut guérie et sauvée par Jésus, rends notre âme resplendissante de la beauté même de Dieu.

Toi, disciple fidèle et femme à l’écoute,Enracine en nos cœurs la Parole de Vie,

Donne-nous d’écouter,De garder et de mettre en pratique

L’Evangile du Christ, notre Maître et Seigneur.Toi qui as connu les larmes, et répandu le parfum de

l’Amour, console tous ceux qui souffrentPar le baume versé de notre surnaturelle Charité.Toi, persévérante jusqu’à la Croix et au tombeau,

Accorde-nous la grâce de l’Espérance dans les épreuves,De la force dans le combat,

De la Foi en la Vie Eternelle à l’heure de la mort. Toi qui, la première, as mérité de voir Jésus ressuscité

Et as reçu la mission de l’annoncer aux disciples,Fais de nous des témoins crédibles et courageux

Du Christ vainqueur de la mort et éternellement glorieux.

Votre attentionPendant tout le mois de juillet aucune Messe ne sera

célébrée en semaine à Notre-Dame de la Paix et à l’Hermitage (sauf le vendredi 25 juillet)

Visites guidées de la Basilique Notre-Dame de la Victoire

Afin de faire mieux connaître l’église de Saint-Raphaël, des visites guidées de la

Basilique Notre-Dame de la Victoire boulevard Félix Martin, dévoilant les aspects historiques,

artistiques et religieux, sont organisées. Prochaines visites :

les mardis 22 Juillet , 5 et 19 Août à 10h. RDV sur le parvis Jean XXIII

Visites proposées par la paroisse Notre-Dame de la Victoire. Durée de la visite : 1h30.

Participation libre, au profit de la paroisse.

Table ouverte le samedi soirà Sainte Bernadette

en juillet et en août à partir de 19h00

Solennité de Sainte Marie-Madeleine

Mardi 22 juillet à la Basilique8h00 Messe grégorienne 18h00 Chapelet18h30 Messe

Adoratio 2014 « Miséricorde divine et adoration eucharistique » à l’école de

sainte Marie-MadeleineDu 19 au 24 juillet 2014 à St-Maximin-la-Sainte-Baume

Adoratio 2014 « Miséricorde divine et

adoration eucharistique »(voir page 4)

Échos de l'Église universelleVie des Paroisses

fêtée le 23 juillet Saint Jean Cassien (vers 360-vers 435)La date de sa naissance est diverse-

ment rapportée entre 350 et 360. Sui-vant Gennadius, il serait né en Scythie ( natione Scytha ), mais la confusion pourrait provenir d’un amalgame entre Scytha et le désert de Scété ( heremus Sci-tii ), là où il séjournera plus tard. De l’avis de beaucoup, il pourrait être né en Provence. Même incertitude et mêmes différences sur l’époque de sa mort. Suivant la légende de saint Prosper, il vivait encore en 433 ; Rivet place sa mort en 434 ou 435 ; d’autres, entre 440 et 458. Baillet et Dupin prétendent qu’il a vécu quatre-vingt-dix-sept ans.

D’une famille certainement riche,

de bonne éducation, sa première jeu-nesse se passa dans le monastère de Bethléhem. Entre 385 et 390, il obtint la permission d’en sortir pendant sept années, pour aller avec Germain, son

ami, de quelques années son aîné, visiter les lieux saints de la Palestine et les anachorètes de la Thé-baïde. Après un séjour de sept ans dans ces déserts, principalement à Scété, ils revinrent à Bethléhem, qu’ils quittèrent encore pour un deuxième voyage à Scété.

En 403, on trouve Cas-sien à Constantinople. Il y reçut les enseignements de saint Jean Chrysos-

tome, qui l’ordonna diacre et lui donna un poste de confiance dans sa cathé-drale, la charge des trésors. En 403, après

l’exil de Chrysostome, il fut chargé par une partie du clergé de Constantinople d’aller à Rome, pour solliciter l’interces-sion d’Innocent Ier en faveur de l’évêque persécuté. Cassien parait s’être fixé dès lors en Occident. En 414 ou 415, il fonda à Marseille deux monastères, l’un pour les hommes, l’autre pour les femmes, Saint-Sauveur. Le premier est célèbre sous le nom de Saint-Victor, qu’il prit plus tard.

Selon la tradition, il aurait demandé à l’évêque de Marseille, Proculus, l’autori-sation de fonder un monastère près de la grotte où reposaient les reliques de saint Lazare et de saint Victor.

Il aurait même fait construire près de cette grotte, deux églises, l’une dédiée à saint Pierre et saint Paul, l’autre à saint Jean-Baptiste. On assure que cinq mille moines y vivaient sous sa discipline (cf. http://www.encyclopedie-universelle.com).

Pèlerinage des pères de famille à CotignacL’édition 2014 du Pèlerinage des Pères de famille du « chapitre

Antibes-Saint-Raphaël », du 3 au 6 juillet, aura été marqué par une plus forte participation puisque près de vingt-cinq pères sont arrivés à Cotignac le samedi soir, même si moins nombreux sont ceux qui ont pris le départ le jeudi soir. Autre nouveauté : un itinéraire, sinon moins long (il « flirte » toujours avec les 70 km...), tout au moins plus « balisé », puisqu’il emprunte une bonne partie du GR du Rocher de Roquebrune : c’est en effet du Sanctuaire de Notre Dame de Pitié, le « Saint Désert des Carmes », que nous partîmes, bénéficiant ainsi de l’hospitalité des frères et d’une belle chapelle avec le Saint Sacrement laissée à notre disposition toute la nuit. Une particularité aussi : l’omniprésence de l’orage, qui nous réveilla la première nuit à 4h30 (légèrement plus tôt que l’horaire prévu !), et qui ne cessa de nous accompagner : quelques bonnes averses ont donc émaillé cette édition, mais aussi la bonne aubaine de l’hospitalité de la sacristie de Sainte Roseline que « Don Mickaël » (comme on l’appelle ici) mit à notre disposition pour le repas du vendredi midi, et l’hospitalité de la ferme Saint Louis, entre Le Thoronet et Lorgues : comme quoi, chaque difficulté surmontée est toujours positive. Nous avons eu le temps de bien prier :

méditation, chapelet : les intentions ne manquent pas, entre les actions de grâces pour les familles, les heureuses naissances,

examens et « bacs » réussis ; mais aussi les épreuves de santé, de deuil. C’est toujours une expérience forte que

de retrouver ces quelques mille trois cents pères qui ont convergé vers le sanctuaire de Notre-Dame

de Grâce et Saint-Joseph du Bessillon.

Depuis plus de quarante ans, combien de grâces, combien de bénédictions sur les familles, avec le pèlerinage des mères de famille, et celui des familles ! Pour les pères, rendez-vous à prendre déjà pour le premier

week-end de juillet 2015, avec une invitation missionnaire à mobiliser les plus jeunes, à les inviter à prendre en main le destin spirituel de leurs familles, épouse et enfants, ainsi que le destin de la

famille et de la vie si fortement menacé aujourd’hui !Don Emmanuel

Israël : son fils a été tué, elle dit « non » à la haine

« Je suis une mère et je dis non à la haine », « je ne veux pas que mes enfants grandissent dans la rancœur », confie Ra-chel Frankel à l’hebdomadaire catholique italien “Famiglia Cristiana”, la maman de Naftali Frankel, 16 ans, tué avec ses deux camarades, Gilad Shaer, 16 ans, et Eyal Yifrah, 19 ans, près de Hébron par des extrémistes palestiniens. Elle était inter-venue à l’ONU, à Genève, pour demander de l’aide. Elle a dit sa solidarité à la famille du jeune Palestinien brûlé vif par des ex-trémistes israéliens.

Une famille de sept enfantsNaftali était le deuxième de sept en-

fants. Elle raconte que l’aîné aîné a étu-dié dans le même lycée, Makor Haim, à Kfar Etzion, et qu’il étudie maintenant la Torah – le Pentateuque dans la bible catholique - dans une Yeshiva, une école rabbinique. Ils ont, elle et son mari, choisi cette « école spéciale » en raison de sa « spiritualité » faite de « religiosité, pro-fonde et engagée », fondée « sur l’ouver-ture au monde ». Après les deux fils aînés, ils ont eu quatre filles qui ont de 6 à 14 ans et un petit garçon de 4 ans. Ils habitent dans le centre d’Israel, sur la route de Tel Aviv à Jérusalem. Son mari est avocat et il travaille dans la police.

Rachel enseigne elle-même la Torah

dans un cours pour les femmes. Ses pa-rents, qui venaient d’Amérique, se sont installés en Israël dans les années cin-quante, dans des conditions difficiles.

Le chemin du deuilElle confie le chemin de deuil qu’elle doit

faire, tout en accompagnant ses enfants, entre la foi en « l’éternité de l’âme » et « l’absence » et de la « nostalgie profonde » ressentie, entre la « volonté de continuer, avoir un foyer heureux et normal » et la « légitimité de la douleur, de la souf-france » parce qu’il est arrivé « quelque chose de terrible et d’épouvantable ».

La foi, en famille« Beaucoup de gens nous ont demandé si

supporter cette douleur nous est plus facile parce que nous sommes croyants. J’ai ré-pondu qu’avant tout nous sommes des pa-rents et l’angoisse pour nos enfants enlevés n’a pas été moindre du fait de notre foi. Je pense que dans cette nouvelle réalité, dans laquelle nous devons affronter leur mort terrible et d’un côté la souffrance pour leur absence et l’incrédulité pour tout ce qui peut être arrivé, ce sont des sentiments qui seraient venus à toutes les familles, religieuses ou non. D’un autre côté, la foi et la religion t’offrent un contexte de pensée quotidienne qui te donne la force d’avan-cer. Les préceptes, les traditions qui règlent les premiers sept jours de deuil, l’union de la famille, la capacité profonde de prier et même la régularité et l’habitude des prières

obligent la personne à être active et à ne pas s’enfoncer dans la douleur. Il y a aussi la foi dans l’éternité de l’âme, naturellement, et notre contexte historique : ces jeunes ont rejoint la longue liste des autres qui, comme eux, ont été tués parce que juifs. »

« Pendant les journées de recherche dé-sespérée de nos enfants nous avons ren-contré beaucoup de représentants de dif-férentes religions, arabes musulmans ou chrétiens, qui étaient bouleversés par ce crime et qui désiraient nous aider. »

La famille du jeune Mohamed Abou Khdeir

« Appeler la famille de Mohamed a été une chose naturelle. J’ai été bouleversée par cet assassinat et j’ai ressenti intérieurement la souffrance de ses parents. Je suis fière de la magistrature israélienne qui a enquêté en hâte et a arrêté le cou-pable. Il était très important pour nous de transmettre le message qu’aucun innocent ne doit être frappé, seule la loi est mandatée pour s’occuper de ces cas-là. Je suis sûre que la famille de Mohamed est en train de souffrir terriblement et qu’elle est sous la pression de sa commu-nauté. » (cf. Zenit.org)