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16ème Dimanche du Temps Ordinaire

Lecture du livre de Jérémie (Jr 23, 1-6)

Parole du Seigneur : Misérables bergers, qui

laissent périr et se disperser les brebis de mon pâturage !

C’est pourquoi - ainsi parle le Seigneur, le Dieu d’Israël, contre

les pasteurs qui conduisent mon peuple - : à cause de vous,

mes brebis se sont égarées et dispersées, et vous ne vous êtes pas occupés d’elles. Eh

bien ! Moi je vais m’occuper de vous, à cause de vos méfaits,

déclare le Seigneur. Puis je rassemblerai moi-même le reste

de mes brebis de tous les pays où je les ai dispersées. Je les

ramènerai dans leurs pâturages, elles seront fécondes et se

multiplieront. Je leur donnerai des pasteurs qui les conduiront ;

elles ne seront plus apeurées et accablées, et aucune ne sera

perdue, déclare le Seigneur. Voici venir des jours, déclare

le Seigneur, où je donnerai à David un Germe juste : il

régnera en vrai roi, il agira avec intelligence, il exercera dans le pays le droit et la justice. Sous son règne, le royaume de Juda

sera sauvé, et Israël habitera sur sa terre en sécurité. Voici

le nom qu’on lui donnera : « Le Seigneur est notre justice. »

« Témoigner à temps et à contre-temps» »

par Don Bruno Attuyt, curéLa vie de Jérémie dont nous lisons un passage du livre prophétique est un véritable drame. Il est né plus d’un siècle après Isaïe (vers 645 av. J-C) et vécut la période tragique où se prépara et s’accomplit la ruine tragique du royaume de Juda. Mais le drame de sa vie ne vient pas seulement des évènements qu’il dut affronter : il est aussi dans son âme. Âme tendre et faite pour aimer, il est envoyé par Dieu pour prophétiser surtout le malheur (Jer 1,10). Ses cris vers Dieu nous découvrent son combat intérieur : « Pourquoi ma souffrance est-elle continue ? » (15,18), « Maudit soit le jour où je suis né » (20,14).

En cela, toutes proportions gardées, Jérémie est l’exemple de ce que doit être un pasteur selon le cœur de Dieu.

Répondant à l’appel du Seigneur, il doit faire entendre à ses brebis la Parole de Dieu afin d’être un rassembleur

et un artisan d’unité. Cette mission ne relève pas d’abord de ses aptitudes personnelles, même si

elles sont nécessaires, mais de la puissance de la Parole de Dieu dont il est fait le porteur. On comprend que la tentation du pasteur peut être de construire cette unité

et ce rassemblement non sur l’objectivité de la Parole divine mais sur le désir de ne pas

déplaire. Malheur à l’homme de Dieu qui cherche à plaire aux hommes plutôt qu’à son divin Maître ! En

son temps, Jérémie en fit les frais. Il fut accusé de par ses paroles de malheur d’être un défaitiste et d’aller à l’encontre

du « politiquement et socialement correct » de l’époque. De façon plus large, tout baptisé est à même de constater que son

témoignage de foi ne peut que le mettre en opposition avec un monde et une société qui renie le Dieu de son histoire, de sa vie et de sa culture.

Le texte de Jérémie annonce cependant le don d’un Germe juste dont le nom sera « Le-Seigneur-est-notre-justice ». Il sera le vrai et bon pasteur de son peuple. Ce Germe juste, qui deviendra l’une des manières de désigner le Messie, c’est le Christ bien sûr. En lui se réalise la figure du bon pasteur selon le cœur de Dieu, en lui se trouvent la paix et la justice. Mais en lui aussi se sont réalisées à leur plus haut niveau les figures du prophète persécuté et du serviteur souffrant de Dieu. C’est dans le Christ que pasteurs et fidèles puisent désormais la force d’être lumière du monde et sel de la terre.

Dans le texte préparatoire au prochain «synode sur la nouvelle évangélisation et la transmission de la foi », le paragraphe 91 indique : « on ne peut pas trans-mettre ce à quoi on ne croit pas et ce que l’on ne vit pas. On ne peut pas transmettre l’Évangile sans avoir comme base une vie qui est modelée par cet Évangile, qui dans cet Évangile trouve son sens, sa vérité, son avenir » (source Zenit.org). Cet évangile ne descend pas du ciel, il est transmis par l’Église.N

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Nous recommandons à votre prière nos frères défunts :à Notre-Dame de la Victoire : Yveline DUMONT

à Sainte-Bernadette : Angeline MARZATà Boulouris : Marie-Micheline BIANCONE

à Agay : Bernard REGIS

Sauf indication contraire, les messes du dimanche et de la semaine sont aux heures indiquées sur les feuillets disponibles à l’église.

Agenda de la semaine

Dimanche 22 juillet - 16e dimanche du Temps Ordinaire. 9h00 Première Messe de Don Marc-Antoine à la chapelle Saint Roch du Dramont. 10h30 Première Messe de Don Marc-Antoine à l’église Notre-Dame du Sacré Cœur d’Agay. 17h30 Vêpres à la Basilique. 18h30 Messe grégorienne à Notre-Dame de la Victoire.Baptême de Joshua BUISSON.

Lundi 23 juillet - Sainte Brigitte.

Mardi 24 juillet - Férie. 9h00 Messe à Sainte-Bernadette.

Mercredi 25 juillet - Saint Jacques (fête). 18h00 Messe à Sainte-Bernadette. Pas de Messe de 18h00 à Notre-Dame de la Paix.

Jeudi 26 juillet - Sainte Anne et Saint Joachim. Pas de Messe de 18h00 à Boulouris.

Vendredi 27 juillet - Férie. 15h00 Chapelet de la Miséricorde à Boulouris. 18h00 Messe à Sainte-Bernadette. Pas de Messe de 18h00 à Notre-Dame de la Paix.

Samedi 28 juillet - Férie. 10h00-11h00 Visite guidée de la Basilique.

Dimanche 29 juillet - 17e dimanche du Temps Ordinaire. 17h30 Vêpres à la Basilique. 18h30 Messe grégorienne à Notre-Dame de la Victoire.

Prière de la semaine Sainte Anne, nous te prions.

Sois la gardienne de la foi en nos cœurs, de la grâce en nos âmes, de la solidité de nos foyers,

de l’amour dans nos familles, de la réconciliation dans l’Église, de la Paix dans le monde.

Garde vivante en nous la vertu d’Espérance, comme cette flamme qui brûle devant toi,

patiente et persévérante prolongeant notre prière. Sainte Anne, veille sur nous. Amen.

Sanctuaire de Sainte-Anne d’Auray

Fête de la Saint-Pierre(voir page 4)

Visites guidées de la Basilique

(voir page 4)

Visites guidées de la BasiliqueNous vous proposons tous les samedis matin de 10h à 11h,

une visite guidée de la basilique

Fête de la Saint-PierrePrédicateur : Don Maurice

Dimanche 5 août 2012 9h30 : Départ de la procession de l’église San Raféu à la Basilique 10h00 : Grand’Messe à la Basilique suivie de la procession au Lion de Mer 20h30 : Rassemblement pour les flambeaux sur le parvis de la Basilique 21h00 : Procession de N.-D. de la Victoire à l’église San-Raféu 22hoo : Feu d’artifice à la promenade des Bains

Fête de l’Assomption(voir page 4)

Pèlerinage du Rosaireà Lourdes du 1er - 6 octobre 2012

Dossiers d’inscription disponibles au presbytère N.-D. de la Victoire

Solennité de l’Assomption Mardi 14 août 2012

Procession aux flambeaux20h45 : Rassemblement sur le

parvis de la Basilique21h00 : Départ de la procession

Hommage à Marie et renouvellement du vœu de Louis XIII

Mercredi 15 août 2012Possibilité de recevoir

l’indulgence plénière à la Basilique

Messes de l’Assomption aux horaires habituels du dimanche

Modification d’horaire de messe à Notre-Dame de la Paix et Boulouris

Pas de Messe en semaine du 16 juillet au 27 juillet 2012, Don Thomas étant parti accompagner le camp scout

Table ouverte à Sainte-BernadetteSamedi 21 juillet à 19h00

Apportez votre viande à griller, vos salades et vos desserts à partager* ainsi que vos boules de pétanque pour un

temps de convivialité ouvert à tous!

Pour la boisson vous pourrez acheter le vin de l’Aumônerie ; le reste des boissons ainsi que l’apéritif seront offerts.

* en quantité, prévoir le nombre que vous êtes!

Soirée «Pop louange» Les «Voix de l’Argens»

vous invitent le vendredi 27 juillet à 21h00

à l’église de Saint Aygulf (avenue Louis Castillon)

Entrée libre

Échos de l'Église universelleVie des ParoissesCette distance effarante est notre croix. Elle est devenue

maintenant la tienne. Elle est en fait un cadeau du Bon Dieu : elle nous évite ce cancer de l’âme qu’est l’orgueil, la prétention de ramener à nous-mêmes ou de nous attribuer le don de Dieu. Cette distance, il te faudra apprendre à vivre avec, à l’amadouer, jusqu’à ce qu’à ce qu’elle devienne une louange et une action de grâce dans un abandon total à la miséricorde.

En effet, par la rumination quotidienne de la Parole de Dieu, et sa confrontation constante dans l’oraison à l’exercice très concret de ton ministère, tu entreras par imprégnation progressive dans les sentiments profonds du Cœur du Christ : face aux âmes que le Seigneur placera sur ta route, tu finiras par les voir avec le re-gard même du Christ, avec la même lucidité sur leurs misères, et la même bienveillance radicale, au point de souffrir, de pleurer, et de jubiler selon les évènements de leur vie intérieure.

Par les confidences de ceux qui t’ouvriront leurs âmes, tu découvriras la face cachée, l’envers de la tapisserie, le dessous des cartes de l’histoire de ce monde, qui est si loin de ce qu’en racontent les médias.

Si le péché et la laideur y abondent, il est bien vrai selon le mot de l’Apôtre que la grâce surabonde.

Si beaucoup recherchent la véritable beauté à travers l’art, je sais maintenant d’expérience que c’est dans le fond des âmes qu’elle se trouve, quand on peut y observer ne serait-ce que les premiers indices de l’action de Dieu qui les attire à Lui, et cette réponse si merveilleuse qu’est la foi. Et tu seras bouleversé par la confiance que Dieu t’accorde en te demandant de mettre en œuvre tout ce que l’Église t’a enseigné au sein de la Communauté Saint-Martin pour aider ces âmes dans leurs relations avec Lui. Il t’a fait l’extrême honneur d’attendre tes initiatives intelligentes et généreuses pour Le laisser sauver et guérir les hommes.

Tu n’es pas le serviteur qui ignore ce que veut faire le Maître, tu es vraiment l’ami intime de l’Époux des âmes, le confident du Christ. Mais n’oublie pas de revenir chaque jour auprès de Lui pour refaire le point.

L’activisme pastoral déconnecté de l’oraison et de l’obéis-sance à l’Eglise conduit aux pires désastres. La corruption des meilleurs est la pire des choses. Veille à rester toujours le disciple qui suit le Maître, sans jamais prétendre lui dicter sa conduite.Le Seigneur te montrera aussi souvent que cela sera nécessaire, qu’il ne t’a pas attendu pour faire du bien à une âme, et qu’il peut très bien tout faire sans toi.

Mais je ne doute pas que sous la protection maternelle de la Vierge Marie et le haut patronage de Saint Martin, tu seras l’ami du Maître très doux et très fort, tu seras le témoin émerveillé de la source de la Vie divine qui jaillit à travers toi pour le bien de tous les hommes.

Marc-Antoine, mon frère dans le sacerdoce, permets-moi de conclure en reprenant la phrase que l’évêque t’a adressée il y a une semaine à peine : Que le Seigneur porte à son achèvement ce qu’Il a commencé en toi ! Amen!

Syrie : arrêter l’escalade de la violence, nouveaux appels de l’Église

En Syrie, plusieurs représentants de l’Église ont lancé ces derniers jours des appels urgents au dialogue pour mettre un terme au bras de fer sanglant qui oppose le régime du président Bashar al-Assad et l’opposition, en-traînant désormais le pays dans une guerre civile ouverte.

Le dernier appel, en date, mardi 17 juillet, est celui du patriarche des grecs melkites de Damas, Grégoire III La-ham. « Les Syriens, forts de leur longue histoire, peuvent se relever de cette crise dangereuse en s’aidant les uns les autres, au travers de l’amour et du pardon ».

« Nous lançons un appel urgent en faveur du dialogue, de la réconciliation, de la paix : c’est l’une des langues les plus rares que beaucoup ne veulent écouter. Nous chré-tiens, à qui est confié l’Évangile de la paix, nous sen-tons appelés à la promouvoir », écrit le patriarche, soulignant que les dangers les plus importants en Syrie aujourd’hui sont l’anarchie, le manque de sécurité et l’afflux massif d’armes.

« La violence génère la violence qui atteint tous les citoyens, sans dis-tinction de race, de religion ou d’opinion politique », avertit le patriarche, surtout préoccupé pour la communauté chrétienne, considérée « le maillon le plus faible ». Les chrétiens, affirme-t-il, sont « sans défense, sont les plus vulnérables face à l’exploitation, aux extorsions, aux en-lèvements de personnes et aux abus ».

Le patriarche exhorte les Églises à élever leur voix, à demander « des réformes, la liberté, la démo-cratie, la lutte contre la corruption, le soutien au déve-loppement et la liberté d’expression ».

« Aujourd’hui, ajoute Grégoire III Laham, nous deman-dons d’arrêter le cycle de tueries et de destructions, sur-tout à l’encontre des civils en difficulté de toutes les reli-gions qui en sont, en réalité, les véritables victimes ». (...)

Le vicaire apostolique d’Alep, Mgr Giuseppe Nazzaro, OFM, déclare : « La réconciliation, même si elle est par-fois dure à accepter, est une voie à ne pas négliger et à ne pas sous-estimer. L’homme d’aujourd’hui, y compris dans le cadre du conflit tragique auquel nous assistons, doit se rendre compte du fait qu’une vie humaine est un don de Dieu et qu’en tant que tel elle doit être préservée par respect pour Dieu qui l’a donnée à l’homme qu’il soit chrétien, musulman, juif ou bouddhiste, » a-t-il conclu. (d’après ZENIT.org).

Repas interparoissial à Sainte-Bernadette

Le samedi 7 juillet dernier a eu lieu le repas interparoissial ouvrant, en quelque sorte, le « rythme d’été » des paroisses de Saint-Raphaël.

Les paroissiens furent nombreux à s’être donné rendez-vous pour le jeu de boules et l’apéritif, avant de passer à table. Une équipe efficace a servi les bons plats préparés par des maîtres queux du cru ! Les responsables du barbecue n’ont pas chômé pour proposer un bel assortiment de viande.

Les liens humains ont ainsi pu se resserrer dans la bonne humeur. Les paroisses sont en effet non seulement le lieu du culte, c’est aussi un lieu de rencontre, où la charité fraternelle se vit de manière très concrète. La plus grande communion à Dieu se traduit nécessairement par une plus grande commu-nion au prochain. Cette soirée conviviale interparoissiale a per-mis aux paroissiens de découvrir ou redécouvrir les fidèles des autres paroisses, Saint-Raphaël chapeautant un ensemble de réalités parfois très variées. Après ce coup d’envoi, rendez-vous est donné chaque samedi soir de l’été pour un repas partagé.

Merci aux bénévoles qui rendent possible ce beau temps de convivialité, par leur travail de préparation, leur travail

le soir même et leur travail de rangement après. Leur précieux dévouement peut ainsi contribuer de ma-

nière appréciable – et appréciée ! – au progrès de la charité.

Première messe de Don Marc-Antoine

à la BasiliqueHomélie de Don Pierre-

Alphonse

Mgr REY : « Le prêtre signifie tout simplement par ce qu’il est au milieu des hommes, que Dieu est

là. »« L’Église n’existe pas seulement pour ceux qui y ont

trouvé leur place, mais aussi pour ceux qui n’y sont pas en-core. »

Cher Don Marc-Antoine, chers parents et amis de Marc-An-toine, chers frères et sœurs parois-siens habituels ou de passage qui en-tourez ce soir ce jeune prêtre pour une première messe.

Je vais m’adresser maintenant à mon frère dans le sacerdoce, per-suadé que vous en retirerez tous des grâces en abondance. Pourquoi ? Grâce à la grandeur même du mys-tère du prêtre !

En effet, le prêtre est un mystère pour lui-même comme pour tous ses frères baptisés. Le prêtre n’est pas un fonctionnaire du culte, élu ou délégué pour rem-plir une fonction, aussi noble fût-elle.

Non, le prêtre est d’abord la présence du Christ lui-même : il est la présence du Christ-Pasteur au milieu de son troupeau et il est la présence du Christ-Tête au milieu de son Corps mys-tique qui est l’Église, et dont nous sommes tous les membres vivants.

Le prêtre signifie tout simplement par ce qu’il est au milieu des hommes, que Dieu est là. Le prêtre, c’est le Christ qui vit et qui agit dans un pauvre homme fragile et limité. Le prêtre, ce n’est pas un autre Christ, c’est le Christ lui-même, présent, aimant et agissant au milieu de nous, avec la même réalité et la même force que pour Jaïre ou la femme malade dont l’évangile nous parlait à l’instant.

Le prêtre, c’est la continuation, à travers l’humanité consen-tante d’un pauvre pécheur, de cette source de vie divine dont nous parle le Livre de la Sagesse.

En écoutant cet évangile, en méditant sur le Livre de la Sa-gesse, je pense que nous avons tous été marqués par cette insistance des auteurs sacrés sur le fait que Dieu est la source de la vie, qu’il désire que les hommes aient la vie en surabon-dance, et que le Seigneur Jésus est venu donner cette vie à tous ceux qui s’ouvriraient à la foi.

On a même comme l’impression que le Seigneur se laisse voler la guérison par cette femme humble et confiante qui désire ne serait-ce que toucher la frange de son manteau. La guérison physique de la femme ou la résurrection temporaire de la fille de Jaïre ne sont que les signes visibles d’une autre réalité bien plus belle, qui est la communion avec Dieu par la foi. La foi est sur terre l’anticipation de la vie éternelle.

Dans l’évangile, nous avons vu comment, pour profiter de la vie de Dieu, il nous faut toucher l’humanité du Christ. Or le Seigneur Jésus ne s’est manifesté comme Sauveur que durant trois courtes années, et à 5.000 kms de nos rivages. Dieu au-rait-il eu le bras trop court, ou bien ne se serait-il révélé qu’à des privilégiés ? Non bien sûr ! En instituant ses Apôtres, et en les envoyant évangéliser le monde entier, il voulait étendre à toutes les générations à venir la chance inouïe qu’a été pour Jaïre et pour la femme cette rencontre directe du Christ.

Si le Seigneur Jésus est présent et agissant à travers la tota-lité de son Corps Mystique, il l’est d’une façon toute spéciale dans le sacerdoce.

Don Marc-Antoine, si tu n’en es encore qu’aux premiers émois de la découverte de ton sacerdoce, je crois que tu ne finiras jamais d’en faire le tour. Don Geoffroy, ordonné en

même temps que moi il y a 22 ans, disait que l’acte de foi le plus exi-geant qui est attendu de nous, c’est de croire en notre propre mystère. Et le saint Curé d’Ars disait que si on comprenait sur terre la grandeur du mystère du prêtre, on en mour-rait d’effroi.

Si le passage du temps te fera redécouvrir très vite les vicissitudes de la vie et tes propres faiblesses bien humaines, tu saisiras avec

d’autant plus d’acuité la distance effarante qui sépare nos mi-sères d’avec les merveilles divines que Dieu se plaît à opérer à travers nous.

Elle croit voir le jardinier. Il l’interroge : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu – Si c’est toi qui l’as emporté, répond-elle, dis-moi où tu l’as mis et j’irai le prendre ! »

Jésus lui dit : « Marie ! » - « Cette voix !... », songe-t-elle. Et se précipitant à ses pieds, s’écrie : « Maître ! » - « Ne me touche pas, je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va plutôt an-

noncer aux miens que je monte vers mon Père et votre Père ! » Immédiatement, la Magdaléenne s’en va annoncer aux Apôtres : « J’ai vu le Seigneur ! Voilà ce qu’il m’a dit ».

Fête le 22 juilletSainte Marie Madeleine