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  • Section des tablissements

    novembre 2011

    Rapport d'valuation

    de lUniversit de technologie

    de Belfort-Montbliard UTBM

  • novembre 2011

    Rapport d'valuation

    de lUniversit de technologie

    de Belfort-Montbliard UTBM

    Le Prsident de lAERES

    Didier Houssin

    Section des tablissements

    Le Directeur

    Philippe Tchamitchian

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  • novembre 2011 3

    Prsentation 5

    Stratgie en matire de recherche 7

    I Un pilotage de la recherche reposant sur de nombreux acteurs 7

    II Une stratgie de recherche clairement affiche, sappuyant sur un fort ancrage territorialet industriel, autour du thme Transport et Energie 7

    III La recherche lUTBM en phase de structuration: les units de recherche, linstitut Bartholdiet lIRTES 8

    IV Une formation doctorale de qualit mais sous encadre et intressant peu les ingnieurs 9

    V Une stratgie dalliance en matire de recherche en question 9

    Stratgie en matire de valorisation 11

    I Une valorisation efficace partage entre deux structures 11

    II Une fondation universitaire dont le positionnement reste prciser 11

    Stratgie en matire de formation 13

    I Le pilotage de loffre de formation: un projet ambitieux mais des axes stratgiques

    prciser et une concertation amliorer 13

    II Une formation tout au long de la vieen lien troit avec les entreprises 14

    III Une offre de formation complexe et peu lisible 14

    IV Une communication adapte en direction des candidats potentiels et des acteurs

    socio-conomiques 15

    V Des dispositifs daccompagnement diversifis renforcer 15

    VI Ltablissement fournit ltudiant un environnement de travail adapt aux exigences

    dune formation suprieure 16

    VII Une bonne dmarche qualit, qui souffre nanmoins dune absence de pilotage centralis 16

    Stratgie en matire de vie tudiante 19

    I Ltablissement favorise la participation des tudiants sa gouvernance, mais les rsultats

    de leur implication sont peu visibles 19

    II Une vie associative riche 19

    III Les tudiants bnficient dune relle qualit de vie 20

    Sommaire

  • 4Stratgie en matire de partenariats 21

    I Des partenariats interuniversitaires nombreux, mais dont la vision stratgique est redfinir 21

    II Une forte implication des collectivits territoriales dans la vie de ltablissement 22

    III Des partenariats avec le secteur socio-conomique trs actifs, mais une vision stratgique construire 22

    Stratgie en matire de relations internationales 23

    I Des actions diversifies menes au sein dune organisation fractionne 23

    II Une mobilit tudiante sortante efficace 23

    III Une mobilit entrante relativement leve 24

    IV Des efforts dattractivit poursuivre 24

    V Une mobilit enseignante qui reste modeste 24

    VI Une faible synergie avec les partenaires industriels en matire internationale 24

    Gouvernance 25

    I Une gouvernance instable en phase de redfinition 25

    II Une gestion des ressources humaines sans stratgie politique bien dfinie 25

    III Des quilibres financiers surveiller 26

    IV Un patrimoine de qualit: un atout actuel, qui pourrait reprsenter un handicap futur 26

    V Un systme dinformation construire 27

    VI Un management de la qualit en dveloppement 27

    Communication 29

    I Une communication externe volontariste 29

    II Une communication interne fragile 29

    Conclusion et recommandations 31

    I Les points forts 32

    II Les points faibles 32

    III Recommandations 32

    Liste des sigles 33

    Observations du directeur 35

    Chiffres-cls de lUniversit de technologie de Belfort-Montbliard UTBM 39

    Organisation de lvaluation 41

  • 5LUniversit de technologie de Belfort (UTBM), est un tablissement public caractre scientifique, culturel, etprofessionnel (EPSCP), cr par dcret du 14 janvier 1999, issu de la fusion de lcole nationale dingnieurs de Belfort(ENIB) et de linstitut polytechnique de Svenans, antenne de lUniversit de technologie de Compigne (UTC). Il est noter que la cration de lUTBM a recueilli un fort soutien des collectivits territoriales.

    la rentre 2010, lUTBM comprenait 2566 tudiants en formation initiale dont 2366 en formation dingnieuret 127 en doctorat , 221 enseignants et enseignants-chercheurs (EC) et 216 personnels administratifs et techniques. Laproportion dtudiants trangers est environ de 20%. La surface SHON de ltablissement est de 61 414 m2 (57827m2

    dtenus par lEtat et 3587 m2 dtenus par les collectivits territoriales), et luniversit stend sur trois sites: Belfort,Svenans et Montbliard. Le compte financier en 2009 hors masse salariale de ltat slve environ 17 M. LUTBM aaccd aux responsabilits et comptences largies au 1er janvier 2010 et le budget total de ltablissement est dsormaisde lordre de 35 M.

    Le nombre dingnieurs de lUTBM diplms en 2009-2010 sest lev 526. La formation dingnieur estdispense au sein de cinq dpartements: informatique ; mcanique et conception ; ingnierie et management deprocess ; nergie et environnement; ergonomie, design et ingnierie mcanique.

    LUTBM propose galement un master professionnel, mention management de la technologie et intelligenceconomique (MATIE) - spcialit affaires industrielles internationales (A2I), et participe trois spcialits de mastersrecherche : i) Histoire des conomies et des socits industrielles en Europe, en partenariat avec lUniversit deFranche-Comt (UFC), lUniversit de Haute Alsace (UHA) et les universits suisses de Neuchtel et Fribourg; ii) :nergie lectrique, en partenariat avec lUFC, lEcole nationale suprieure de mcanique et des microtechniques(ENSMM) et lInstitut national polytechnique de Lorraine Nancy (INPL), iii): algorithmique, hautes performances etmodlisation, en partenariat avec lUFC et lUHA. Elle est co-accrdite avec lUFC pour lcole doctorale (ED): sciencesphysiques pour lingnieur et microtechniques et associe lED langage, espace, temps, socit de lUFC.

    Au cours du contrat quadriennal (2008-2011), la recherche a t effectue au sein de six units de recherchedont trois sont regroupes dans linstitut Bartholdi.

    Le conseil dadministration (CA) est compos de 30 membres: 15 sont des personnalits extrieures dont laprsidente membre du CEA et cinq reprsentants des collectivits territoriales. Une personnalit politique locale estun invit permanent au CA.

    Lexigence de visibilit des tablissements denseignement suprieur implique la mise en place de nouvelles alliancespour atteindre une taille critique. Le partenariat envisag il y a quatre ans avec lEcole suprieure des technologies et desaffaires (ESTA) de Belfort est reste au stade de collaborations. Le choix des collaborations avec dautres tablissementsdenseignement suprieur pouvant mener une fusion est actuellement au cur des proccupations du CA de ltablissement.LUTBM est partage entre les diffrentes possibilits envisages par les reprsentants politiques des collectivits territorialesmais aussi et les universits et acteurs de la recherche, notamment le CEA. Ces rflexions ont mobilis lessentiel des nergiesdepuis bientt une anne dans un contexte administratif boulevers. LUTBM a connu le dpart de son directeur et dudirecteur gnral des services (DGS) en septembre 2010 suivi de la nomination comme administrateur provisoire du directeurde lUniversit de technologie de Troyes (UTT), qui a rcemment dmissionn.

    LUTBM se trouve au carrefour de trois types dalliances: celle, naturelle avec les universits de technologie, UTTet UTC; territoriale avec les universits, dans le cadre du Ple de recherche et denseignement suprieur (Pres) associantles universits de Franche Comt et de Bourgogne; et celle avec des coles dingnieurs proches gographiquement delUTBM.

    La stratgie de rapprochement des trois universits de technologies, approuve par le conseil dadministrationen 2010, sest transforme suite au retrait de lUTC, en un partenariat deux, lUTT et lUTBM. Ce dernier projet napas pu tre men son terme, faute dadhsion de lensemble des acteurs.

    Prsentation

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  • 7Depuis deux contrats quadriennaux, la recherche rejoint la formation, qui est au cur de la stratgie delUTBM. Son volution qui a fait merger une recherche fondamentale ct dune dimension applicative et de transferttechnologique a t reconnue au plan national, notamment par laugmentation du nombre de primes dencadrementdoctoral et de recherche (PEDR) attribues aux enseignants-chercheurs. La recherche lUTBM, concentre sur lesthmatiques de lnergie et des transports, a un fort ancrage territorial d la prsence Belfort comme Montbliardde grandes industries historiques comme Peugeot ou Alstom ou bien dimplantation plus rcente tel que GeneralElectric. Certaines dentre elles ont fait le choix dinstaller dans la rgion leurs centres de recherche et dveloppement,vritable atout pour la visibilit nationale et internationale du territoire. Cet ancrage se manifeste galement parlintrt port par les collectivits territoriales qui, au sein du conseil dadministration, expriment leur vision de lapolitique de la recherche pour laquelle leur investissement immobilier est important.

    I Un pilotage de la recherche reposant sur de nombreux acteurs

    LUTBM est dote dun conseil scientifique (CS) constitu de 22 membres dont 13 reprsentants des enseignantset 3 personnalits extrieures (les vice-prsidents CS de lUFC et de lUHA et 1 seul industriel Alstom). Conformmentaux statuts de ltablissement, lUTBM a un directeur de la recherche, membre du conseil de direction, qui contribue la dfinition de la stratgie recherche. Cette dernire est dfinie en plusieurs phases avant finalisation au CS. Lesdirecteurs des units de recherche, invits depuis septembre 2010 au comit de direction sont force de propositionauprs du CS et expriment les points de vue des personnels de leurs units. La direction de la recherche transmet lespropositions du CS au CA qui les valide. Le CS na aucune force de dcision mais seulement un rle de suggestion etdinstruction. Le systme fonctionne correctement du fait de la collaboration nourrie entre le Vice-Prsident (VP) duCS et le directeur de la recherche, ce dernier sigeant toutes les sances du CS.

    Cette approche, qui apparat dmocratique et crative mais trs fragmente, pourrait se rvler tre dunimpact faible, dans le cadre dune stratgie dalliances qui doit se situer au niveau rgional, national et europen.

    Le CS dispose des moyens financiers du Bonus Qualit Recherche (BQR), limits 7,5% des crdits rcurrents etdes ressources contractuelles, pour mettre en uvre sa politique. Entre janvier 2006 et octobre 2010 cela reprsentede faon cumule 265500 cest dire environ 1% des sommes alloues la recherche (20288874 dont plus de 25%[4825886 ] de prestations de service). Le CS finance, aprs slection, des projets fdrateurs et soutient la politique linternational en participant au financement du sjour des chercheurs trangers et des projets de mobilit des doc-torants. Cette politique est reste inchange depuis la prcdente valuation.

    Le levier fond sur le recrutement nest gure utilis pour renforcer les quipes de recherche. En effet depuis2007 les recrutements sont essentiellement endognes: sur cinq postes de professeurs publis, trois ont t pourvuspar des promotions locales maitres de confrence professeurs (MCF-PR) et un a fait lobjet dun concours infructueux.Le nombre modeste de candidatures pour les emplois de professeur (5 en moyenne) dmontre une faible attractivitde ltablissement. Les postes de MCF sont pourvus localement par des attachs temporaires denseignement et derecherche (ATER) ou enseignants chercheurs contractuels (ECC).

    II Une stratgie de recherche clairement affiche, sappuyant sur un fortancrage territorial et industriel, autour du thme Transport et Energie

    La stratgie en matire de recherche affiche explicitement par lUTBM se dcline ainsi:

    l la construction dun tablissement de taille suffisante;

    l le dveloppement dun nouveau mode dorganisation;

    l un fort positionnement sur les transports et lnergie.

    Ces lments sont trs corrls les uns aux autres et sappuient sur le rapprochement de lUTBM avec despartenaires satisfaisant soit la logique territoriale (Pres), soit la synergie entre enseignement, recherche et transfertde technologie (rseau des UT).

    Stratgie en matire de recherche

  • Si cette approche est intressante, sa mise en uvre concrte reste encore laborer. Or les orientations prioritairesdes thmatiques de recherche devraient tre le cur de la stratgie. La cration dun institut de taille suffisante serait unmoyen de se positionner clairement et visiblement sur le march national et international de la recherche.

    Laffichage dun thme bien dfini comme transport et nergie pourrait tre le moteur du processus dedveloppement de la recherche. LUTBM a des atouts dans ce domaine en tant prsent dans le rseau dexcellenceEURNEX (EUropean Rail Research Network of Excellence) et en ayant des contacts avec des acteurs importants dansle secteur comme linstitut franais des sciences et technologie des transports, de lamnagement et des rseaux(Ifsttar), rsultat de la fusion de lInstitut national de recherche sur les transports et leur scurit (Inrets) et le laboratoirecentral des ponts et chausses (Lcpc), intervenue le 1er janvier 2011. Aujourdhui les thmes des transports, au sensvhicule, sont traits dans les units de lUTBM qui ont toutes un positionnement clair, le transport tant un champdapplication de leur recherche disciplinaire: la mcanique, le gnie lectrique, la science des matriaux lautomatiqueou linformatique. La prsence de lunit de recherche RECITS du secteur SHS apporte un volet transversal et largit leprimtre de recherche transports sans en assurer lexhaustivit. Ce choix dune recherche dans les domaines traditionnelsavec application aux transports se justifie par le fort ancrage territorial et industriel mais peut devenir une fragilit si lespartenaires dcident de desserrer leurs relations avec lUTBM. Pour se positionner efficacement dans le secteur transport etnergie dtenu et maitris en France par peu dacteurs majeurs, il serait ncessaire de dfinir plus prcisment les axes derecherche mener pour tre visible.

    III La recherche lUTBM en phase de structuration: les units de recherche,linstitut Bartholdi et lIRTES

    La structuration de la recherche lUTBM se fait autour de quatre units propres reprsentant 262 personneset regroups depuis 2010 dans linstitut Bartholdi (3 membres fondateurs et 1 membre associ RECITS):

    l lunit de recherche sur les matriaux, les procds et les surfaces, LERMPS;

    l lunit de recherche en mcatronique, mthodes, modles et mtiers, M3M;

    l lunit de recherche sur les choix industriels, technologiques et scientifiques RECITS;

    l lunit de recherche systmes et transports SET.

    Ces units ont des domaines de recherche et dapplications divers mais ont un mode de fonctionnement analogue:recherche amont et aval, important ancrage industriel (contrats et prestations de service), implantation territoriale forteaussi bien auprs des industriels que des politiques, cooprations locales, rgionales, nationales ou internationales.Ce positionnement stratgique est au fondement du regroupement de trois dentre eux dans lInstitut Bartholdi. Pourrenforcer la visibilit externe de la recherche de lUTBM mais aussi pour prserver lidentit Belfort-Montbliard dansle contexte dun regroupement des universits de technologie et au-del de linstitut Bartholdi, lUTBM propose lacration de lInstitut de Recherche sur les Transports, lEnergie et la Socit (IRTES), qui associerait linstitutBartholdi et RECITS. Cette entit nest pour le moment quune association, RECITS demandant deux ans de rflexionavant dintgrer lIRTES.

    Cette volont de regroupement est certes partage mais na encore aucune ralit, pour preuve la difficult dechoisir un directeur pour linstitut Bartholdi. Chaque unit semble avoir son ide sur le dveloppement de la recherche,suit sa propre stratgie et conserve ses partenariats privilgis. Le mode actuel de pilotage, de type dmocratique, montreses limites. Il manque par consquent une vritable politique de recherche commune, afin de mettre en synergie les effortsparticuliers, pour arriver former un unique institut, lIRTES. Lactuelle proposition est de ce fait peu convaincante au vudes premiers rsultats.

    Des enseignants-chercheurs de lUTBM participent galement aux activits de trois autres units de recherche:linstitut sur les archomatriaux (UMR 5060 CNRS / Universit Bordeaux 3 / Universit dOrlans / UTBM), linstitutFEMTO-ST - Franche-Comt Electronique Mcanique Thermique et Optique - Sciences et Technologies - (UMR 6174 CNRS/ UFC / ENSMM / UTBM) et linstitut FC LAB relatif aux piles combustible.

    Le FC LAB, hberg lUTBM, runit des personnels de sept organismes fondateurs, CEA, CNRS, UFC, INPL, UHP,UTBM et Inrets, lis par une convention de coopration de quatre ans signe en 2006. Aujourdhui se pose la questiondu devenir statutaire de cet institut, le CEA ne souhaitant pas une gouvernance de type acadmique. La solution qui sedessine est la cration dun centre de recherche technologique avec une gouvernance de type groupement dintretpublic (GIP) ou fondation de coopration scientifique (FCS). Il faudra alors prciser dans quel cadre sera value larecherche de base effectue dans cet institut.

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  • IV Une formation doctorale de qualit mais sous encadre et intressant peules ingnieurs

    Les enseignants-chercheurs, chercheurs et doctorants de lUTBM sont rpartis entre deux coles doctorales:SPIM (110 doctorants sur 332 sont inscrits lUTBM) et LETS (17 doctorants), rattaches de faon principale lUFC.Lessentiel de ses forces de recherche dpendent de lED SPIM.

    Le potentiel dencadrement des doctorants est de 23 PR et 12 MCF HDR pour 126 doctorants, soit 3,6 doctorants parHDR, taux lev dans le domaine Sciences et Technologies. LUTBM bnficie dune douzaine dallocations doctorales paranne, ce qui dmontre un bon engagement de ltablissement en faveur de la formation doctorale mme si le nombre totaldallocations de recherche et de contrats doctoraux diminue au sein de ses units (25 en 2008, 16+3 en 2009 et 7+10 en2010). A ces contrats doctoraux sajoutent notamment des contrats CIFRE.

    Si ladossement des formations dingnieurs la recherche est rel et se fait partir de laxe principal transportsterrestres et nergie et autour des quatre units propres lUTBM ainsi que des deux units mixtes, lattractivit pourles lves ingnieurs est faible. En effet, rares sont les ingnieurs diplms de lUTBM qui choisissent de sinscrire en thse.LUTBM espre toutefois, grce un potentiel de diplms de bon niveau en master, parvenir un taux de 10% dlvesinscrits en thse.

    V Une stratgie dalliance en matire de recherche en question

    Les acteurs de la recherche de lUTBM et leurs partenaires nont pas arrt une stratgie de rapprochementunifie. Les laboratoires dsirent globalement des collaborations fortes avec lUFC. Par le biais des ples de comptitivitpartenaires, ils sont amens tendre les alliances avec la Haute-Alsace ou la Lorraine. LInstitut de recherche technologique(IRT) mtallurgie, matriaux et procds nouvellement slectionn regroupera les forces vives de la recherche et delindustrie de lensemble du Grand Est (Champagne-Ardenne, Lorraine, Franche-Comt). Les ED sont en associationavec lUFC et le Pres Bourgogne Franche-Comt.

    Il ne se dgage donc pas une stratgie unique dalliance en matire de recherche mais des activits la cartequi semblent tre le fil rouge en la matire. Les suggestions qui mergent du CS naissent dopportunits conjoncturelles,de sollicitations externes (industries) et non dune rflexion profonde sur la direction prendre ni sur une ide dancragesur les thmes de lcole doctorale. Les actions sont isoles en dehors dun objectif dintgration.

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    I Une valorisation efficace partage entre deux structures

    La fonction de valorisation des comptences de lUTBM est aujourdhui partage entre deux structures dontlhistoire est distincte:

    l PERSEE, association de Promotion de lEnseignement de la Recherche Svenans et dans son EnvironnementEconomique cre au titre de la loi de 1901 existe depuis de trs nombreuses annes et est mme antrieure la cration de lUTBM;

    l Un service dactivits industrielles et commerciales (SAIC) a par ailleurs t cr et fonctionne depuis janvier2006. Ce service est rattach la direction des relations industrielles et des mobilits tudiantes (DRIME).

    Si la question de la disparition de lassociation PERSEE au profit du seul SAIC a t parfois voque, il semblequaujourdhui le rle de ces deux structures soit clairement dlimit; leurs responsables respectifs ont clairementaffich leur plein accord et leur absence de concurrence.

    Au SAIC sont dvolues les tches dcoulant des contrats avec les diffrentes instances publiques : ANR, Europe,ples de comptitivit, notamment.

    A PERSEE sont rservs les contrats directs avec les entreprises, pour lesquels la structure dassociation sembleencore offrir plus de souplesse que le SAIC (par exemple pour rembourser des fonds en cas de non-ralisation du travail).Il semble que les entreprises restent fortement attaches un systme qui a fait ses preuves au fil des annes, enparticulier pour lembauche de personnels contractuels.

    En termes financiers, le SAIC gre entre 3 et 4 millions deuros de budget annuel, tandis que PERSEE a un chiffredaffaires denviron 1,2 millions deuros, majoritairement dvolu au recrutement de personnels.

    Par ailleurs, le SAIC fournit une assistance aux personnels de lUTBM en matire de proprit intellectuelle (PI).Le nombre de brevets dposs reste extrmement modeste, compte tenu des cots induits, et sans doute aussi de lanature des travaux mens lUTBM, qui impliquent fortement les partenaires industriels dans lactivit dinnovation.On peut mentionner la rdaction de plis Soleau (13 enveloppes en cours) et lencouragement la formalisation descahiers de laboratoires.

    Lvolution des structures de valorisation de lUTBM est, bien entendu, troitement dpendante des alliances queltablissement nouera: le rapprochement avec les autres universits de technologie avait fait imaginer la participation un institut Carnot qui aurait assur la valorisation de lensemble mais qui na pas t retenu.

    Le SAIC change avec son homologue lUFC, et on peut imaginer que la comptence de la valorisation entredans le champ dactivit du Pres Bourgogne Franche Comt, si lUTBM rejoint cette structure. Dans ce cas, la questionde lavenir de PERSEE risque dtre nouveau souleve, une solution devra tre trouve pour rpondre au mieux auxbesoins des diffrents partenaires, la question du statut doit aussi tre pose.

    Lactivit de recherche partenariale de lUTBM fonctionne aujourdhui efficacement. Dautres activits semblentinsuffisamment exploites comme le soutien la cration dentreprises. Lvolution de son organisation est troitementsubordonne celle des alliances que ltablissement sera amen nouer dans le futur.

    II Une fondation universitaire dont le positionnement reste prciser

    Le conseil dadministration de lUTBM a cr le 20 juin 2008 une fondation universitaire, qui se donne pourobjectif de:

    l Dvelopper les thmes forts de lUTBM, transports terrestres et nergie;

    l Renforcer la professionnalisation de lenseignement;

    l Aider financirement les tudiants dans leurs projets.

    Stratgie en matire de valorisation

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    Cette fondation a t dote dun capital denviron 300 000 euros par ses membres fondateurs, qui sont lacommunaut dagglomration du Pays de Montbliard, le Centre de recherche lectrotechnique lectronique deBelfort, association qui unit lUTBM un certain nombre dacteurs industriels importants de la rgion et enfinlUTBM. Outre ses missions statuaires, la fondation a pour rle de faciliter dans tous les domaines les relations avecle secteur socio-conomique rgional.

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    I Le pilotage de loffre de formation : un projet ambitieux mais des axesstratgiques prciser et une concertation amliorer

    Universit de technologie, lUTBM occupe une place part dans le paysage universitaire national et rgional. Elleest historiquement et statutairement proche de lUTC et de lUTT dont les offres de formation sont complmentaires la sienne. Diffrente des universits voisines, elle propose, outre le diplme dingnieur et le mastermanagement de latechnologie, spcialit affaires industrielles internationales qui lui sont propres, trois diplmes de master en cohabilitationavec ces universits partenaires (universit de Franche-Comt, universit de Haute-Alsace, universit de Lorraine).

    Bien que sa structure soit universitaire, son fonctionnement sapparente plus celui des coles dingnieurs commele suggrent les cinq dpartements de formation dingnieurs dont les contenus sont appels favoriser notammentlinsertion dans le paysage local.

    Le recrutement des tudiants se fait tous les niveaux: du niveau bac ou niveau bac+4. La gestion des admissionsest assure par un service commun aux trois UT situ lUTC. Ce service gre les admissions en TC par le biais duserveur APB (admission post-bac) et organise un jury commun aux trois UT. Le recrutement se fait essentiellementparmi les bacheliers de la section scientifique (S) mais il faut noter que la seule UTBM accueille les bacheliers STI etSTL. Concernant le recrutement en TC, la politique dinformation et de recrutement gagnerait tre amliore afinque le TC soit plus riche et de meilleur niveau. Linscription des UT sur le serveur de lAPB a permis ltablissementdaugmenter notablement ses admissions en 2010 (de 155 en 2009 226 en 2010 soit plus 46%). Le nombre de mentionstrs bien ou bien reste faible et celui des mentions assez bien et passable est en nette augmentation. Le taux dchec,bien quindiqu en net recul au niveau du TC, reste proccupant dautant plus que cette formation propose unparcours sur mesure et que ltablissement affirme vouloir placer le projet individuel de formation au cur ducursus universitaire. On observe en 2010 sur 170 tudiants recruts en TC en 2008, 81 tudiants (48%) qui entrenten branches lissue du 4me semestre, appel TC4 et 22 tudiants (13%) compltent leur formation au coursdun semestre supplmentaire TC5. En tout, le taux dchec avoisine 40%. La stratgie de dveloppement dutronc commun pour les trois annes venir devrait toutefois permettre, par le biais de mesures en direction deslyces et par un ramnagement de cette formation, dy remdier efficacement.

    Les formations se veulent pluridisciplinaires et 30% de leurs enseignements sont consacrs aux sciences humaines etsociales, proposes par le dpartement Humanits. Dans le cadre de la prparation la mobilit, laccent est galementmis sur la matrise de langlais et dune autre langue vivante en fin de parcours parmi un choix de dix langues.

    La professionnalisation de la formation est la priorit et est organise de manire progressive et bien cadre.Quatre stages sont prvus tout au long des cinq annes du cursus. Ds la 1re anne, les tudiants font un stageouvrier de quatre semaines. En 2e anne ils peuvent aborder les thmatiques de la formation dingnieur, par le choixdunits de valeur, et faire un stage dun mois tandis que la formation de base de la branche choisie se fait en3e anne. Deux stages de 6 mois (7e et 10e semestre) sont prvus par la suite, le dernier se faisant dans le cadre duprojet de fin dtudes. Deux des formations sont proposes en alternance et lUTBM souhaite crer des sections parapprentissage dans chaque dpartement de formation.

    La formation est pilote par la vice-prsidente du conseil des tudes et de la vie universitaire (CEVU), lue parce conseil, et par le directeur aux enseignements et la pdagogie (DEP), enseignant-chercheur dont la nomination cettefonction est propose par la direction de ltablissement au CA. Ce dernier assure les principales tches oprationnelles(inscriptions, emplois du temps, coordination des dpartements, indicateurs et suivi des cohortes) tandis que lavice-prsidence CEVU est en charge de la partie rglementaire labore au sein de groupes de travail (rglementintrieur, rpartition du bonus qualit enseignement). Mme si ce binme semble actuellement fonctionner, ilconviendra, pour plus defficacit et de lisibilit, de bien veiller ce que la rpartition des tches soit dfinie etrespecte et que la prise de dcision se fasse aprs concertation.

    Stratgie en matire de formation

  • 14

    II Une formation tout au long de la vieen lien troit avec les entreprises

    Avec environ 200 stagiaires et des recettes de plus de 400 000 en 2010, le service de formation continue delUTBM fait preuve dune activit fructueuse. Il dispense majoritairement des formations courtes la demande desentreprises mais propose galement dautres formations diplmantes (diplme dingnieur pour 16% de lactivit, master6%, DU 14% et lcole Sbarro 55%, le reste reprsentant les formations courtes, les modules de DU et les auditeurs libres)40 enseignants de lUTBM interviennent au sein de la formation continue et effectuent 86% de lenveloppe horaire.

    Ltablissement pratique galement une politique de validation des acquis de lexprience et ouvre cinqdiplmes dingnieurs cette procdure. Jusqu prsent, 25 personnes y ont fait appel et pour 48% dentre elles, lejury a pu statuer (pour les autres la procdure est encore en cours).

    LUTBM entretient des relations trs troites avec les milieux conomiques de la rgion; parmi leurs cadres onretrouve frquemment des anciens tudiants et galement des intervenants au sein des formations.

    III Une offre de formation complexe et peu lisible

    Le cursus dingnieur en cinq ans se caractrise par sa structuration en semestres. Des enseignements se dclinenten units de valeur permettant, au moins pour les quatre premiers semestres, une large personnalisation du parcours.Laccent est mis sur louverture internationale, le dveloppement de la culture gnrale des tudiants et la stimulation dugot de linnovation en contact avec lindustrie et la recherche.

    Ltablissement propose des formations de bac+1 bac+8. Les tudiants recruts au niveau bac suivent le parcourstronc commun sur quatre semestres, puis font le choix professionnalisant dune spcialisation (formation de base danslun des dpartements). Il est noter que le TC ne fournit quun faible pourcentage (environ 15% contre plus de 40% pourles DUT et prs de 10% pour les BTS) des tudiants des filires dingnieur. Sept formations dingnieur sont proposesainsi que quatre masters et deux coles doctorales.

    Loffre de ltablissement concerne essentiellement le niveau bac + 5 et le domaine sciences, technologiesavec les formations dingnieur et deux des quatre masters. Deux masters relvent du domaine sciences humaines etsociales: un master Histoire des conomies et socits industrielles en Europe, 1750-2000 et une mention du mas-ter propre ltablissement du nom de MATIE, spcialit A2I dans le domaine technologie et sciences humaines etsociales qui, des quatre masters, est le seul affichage professionnel. LUTBM ne propose pas de parcours licence. LeTC quelle dispense est valid par deux DU. Le premier lissue des quatre premiers semestres, le diplme dtudesuniversitaires de technologies (DEUTEC), le second, bachelor en sciences et technologies la fin du 6e semestre.La spcialisation professionnalisante dbute vritablement au 5e semestre. Lentre en formation dingnieur se faittrs majoritairement en 3e anne, bac+2 (50% environ dtudiants issus dun IUT) mais peut se faire en 4e anne pourles titulaires dun diplme de niveau bac+4 ou bac+5. Notons la possibilit offerte aux tudiants titulaires dun diplmede bac+3 et plus, de valider au sein de la formation dingnieur des crdits correspondant leur cursus antrieur.

    Larticulation entre le TC et les masters gagnerait tre clarifie. Larticulation la plus visible est celle dumaster/doctorat ou diplme dingnieur/doctorat.

    Laffichage des parcours pose particulirement problme pour le TC o les tudiants prouvent des difficults se reprer dans les choix quils doivent prendre dautant plus que le contenu des UV ne correspond pas toujours ce quils imaginent et ce quils attendent. Le responsable du dpartement tronc commun et la VP CEVU proposentune rflexion sur les contenus du TC afin quils prparent mieux la professionnalisation avec notamment desactions en amont et la mise en place du stage ouvrier ds la premire anne. Une partie importante du bonus qualitenseignement (BQE) y est actuellement consacr. Un effort devrait galement tre entrepris pour diminuer le tauxdchec grce un reprage rapide des tudiants en difficult.

    Un effort notable est galement fait dans le cadre de la mobilit internationale en vue dattirer des tudiantsde ltranger, puisquune partie des enseignements est propose en langue anglaise. Actuellement, environ 20% destudiants sont en mobilit entrante.

    1 Ecole Espera Sbarro de conception et construction de prototypes de vhicules cre la fin des annes 80 (implante Grandson

    en Suisse) et rattache lUTBM en 2009.

  • IV Une communication adapte en direction des candidats potentiels et desacteurs socio-conomiques

    LUTBM sest investie dans la communication en direction des lyces notamment par des actions daide commeles cordes de la russite. Ces dispositifs sont encore dvelopper afin damliorer le nombre et le niveau des tudiantsrecruts au niveau du bac.

    Le site web est bien conu et propose aux tudiants trangers une version en anglais avec, en complment, desrubriques spcifiques destines leur faciliter leur intgration. Ce site est le principal dispositif dinformations gnralessur les masters de ltablissement et les conditions dadmission ceux-ci.

    La formation continue y figure galement sous forme de brochure proposant de faon trs synthtique, lesformations offertes. Les tudiants se voient galement remettre un livret de ltudiant qui les renseigne sur lastructure, les objectifs et le fonctionnement de ltablissement.

    Les contacts entre lUTBM et les milieux socio-conomiques sont riches et dvelopps et se font aussi bien auniveau de la formation initiale et en alternance, que de la formation continue et des stages. Ces lments, prsentsdans les fiches denqute formalises par la DRIME, sont une source dinformation la fois pour les tudiants etpour les employeurs potentiels. Par ailleurs, la brochure Entreprises et le journal Dtours se font lcho decette collaboration. La plaquette 2010-2011 qui sous la rubrique nos atouts fait tat dun pourcentage de 20%denseignants issus du monde de lindustrie en est dailleurs une autre illustration tout comme le lien troit quentretientlassociation des anciens Assidu avec ltablissement.

    V Des dispositifs daccompagnement diversifis renforcer

    Un soin particulier est accord au dispositif daccueil des tudiants trangers qui bnficient dun stage intensifde FLE deux semaines avant la rentre et qui, paralllement, sont accueillis par les associations dtudiants. Durant toutle sjour de ltudiant tranger, un parrainage est mis en place ainsi quun suivi par un professeur rfrent.

    La politique dorientation des lycens par le biais daction des cordes de la russite1, se concrtise par le suivi de40 jeunes issus de six tablissements du secondaire pour accueillir des tudiants issus des sections STI, par un passeportlycen, par une charte avec le rectorat pour les classes STI et, pour les lycens STI qui intgrent lUTBM, par un parcoursrenforc, spcifique et adapt. Enfin, il convient dvoquer le fort engagement du personnel (enseignant et administratif)regroup au sein dun dpartement consacr au tronc commun ainsi que le rle essentiel jou par les professeurs delyce intervenant dans ltablissement et chargs de prsenter lUTBM dans les classes du secondaire. Laccent est mis surle projet personnel et professionnel de ltudiant mais le taux dchec reste important malgr des entretiens individuelset les possibilits de rattrapage grce au parcours personnalis. Lquipe pdagogique mise sur un reprage plus prcocedes tudiants en difficult afin denvisager pour eux une rorientation rapide et efficace, qui se fait actuellement surtoutvers des DUT.

    Les tudiants ont lopportunit dinterrompre leurs tudes six mois afin de mener un projet personnel qui complteleur formation (stage, voyage dtude ou de dcouverte,etc.). A cette occasion, ils bnficient dun accompagnement deltablissement. Cela permet aux tudiants ayant chou la suite dune reprise dUV, de se remettre en phase avec ceuxde la promotion suivante sans perdre une anne.

    Le recrutement en master se fait sur dossier et entretien. Les masters Recherche souffrent de la faiblesse deseffectifs. Le master Algorithmique, Hautes Performances et Modlisation fusionnera avec la spcialit RIM pourdevenir la spcialit Informatique Mobile et Rpartie Le master A2i de lUTBM propose un niveau M1 et un niveau M2mais le niveau M1 pose problme: en effet, les effectifs bien quen hausse, passs dun tudiant en 2007-2008 11 en2010-2011, restent faibles et sont, pour moiti, constitus par des tudiants de luniversit partenaire UTSEUS deShanghai. Les tudiants chinois rencontrent de gros problmes de langue et ont souvent besoin de deux annes pourrussir, une situation laquelle il conviendra de remdier en prvoyant soit un parcours spcifique en FLE en amontdu M1 lUTBM, soit par le biais dune formation plus solide en Chine.

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    1 Lexpression cordes de la russite dsigne des partenariats, mis en place entre un ou plusieurs tablissements denseignement

    suprieur (grandes coles, universits), dune part, des lyces classes prparatoires et des lyces ou collges dautre part, qui

    ont pour objectif de promouvoir lgalit des chances et la russite des jeunes face lentre dans lenseignement suprieur, et

    notamment dans des filires dexcellence.

  • LUTBM a indniablement une politique volontariste et particulirement russie dinsertion dans le monde dutravail et douverture vers linternational. Quatre stages sont proposs aux tudiants engags dans une formationdingnieur. Ds le TC, les tudiants sont encadrs, prpars et aids dans la perspective du stage technique ditstage ouvrier qui est ralis entre le 1er et le 2e semestre. Cest la DRIME qui assure la fois la prparation auxstages, laide aux techniques de recherche de stage et demploi et qui gre les offres de stage et demploi sur laplate-forme Moodle.

    VI Ltablissement fournit ltudiant un environnement de travail adaptaux exigences dune formation suprieure

    Un environnement numrique de travail (ENT) a t progressivement mis en place par le CRI depuis septembre2010; il est donc trop tt pour pouvoir valuer son efficacit. Toutefois, les fonctionnalits de base mises dispositionde ltudiant sont oprationnelles et ergonomiques. Lusager est guid et inform.

    Les TICE et lenseignement distance sont du ressort du centre dinnovation pdagogique (CIP) dont le travail etlenthousiasme sont saluer surtout si lon considre les tches qui lui incombent et les faibles effectifs dont il dispose(1 PRAG 35%, une secrtaire 15%, 1 tudiant 9h/semaine). A partir de la plate-forme Moodle, ce service soccupe dela veille technologique et de la mdiation TICE-usagers de manire trs ractive et se propose daider et de guider lesenseignants dans llaboration de documents pdagogiques mettre en ligne. Le CIP se charge galement de la diffusionde lactualit TICE et de la diffusion dexpriences efficaces. Il se chargera du projet de mise en place du C2i distanceet vise, un meilleur guidage des utilisateurs, dvelopper lusage des podcasts, susciter une rflexion sur les outilsde mutualisation et contribuer au dveloppement dune culture numrique. Ces projets ambitieux et ncessaires nepourront tre raliss sans lapport supplmentaire de personnel qualifi.

    La politique documentaire pourrait, du fait dune rpartition de lUTBM sur trois sites, avoir une gestioncomplexe mais le SCD, compos de 14 personnes (12,9 ETP) a su sadapter aux demandes locales et proposer dessolutions conformes aux cursus et aux attentes de la communaut universitaire. Ainsi, la bibliothque du site deBelfort qui est la plus frquente, a adopt des horaires douverture larges (8h-20h en semaine) et dispose du labelNoctamBU. A Montbliard, ce sont des permanences qui sont proposes. 70% des acquisitions sont lectroniquesavec la possibilit daccs distance, ce qui explique le taux de frquentation relativement peu lev sur 2 des3 sites. Le nombre de tlchargements est dailleurs proche de celui des entres: en 2010 pour 122 475 entres,on compte 118 129 tlchargements.

    Les tudiants du tronc commun ont une formation SCD (qui fait lobjet dune valuation) la 1re semaine dela rentre. Le SCD et les services offerts sont trs priss. Les lieux sont toutefois lgrement surdimensionns parrapport la taille de ltablissement.

    VII Une bonne dmarche qualit, qui souffre nanmoins dune absence depilotage centralis

    La dmarche qualit a t amorce par lUTBM en 2009 et un responsable qualit a t nomm pour laccompagner.Si cette dmarche apparait inspirer laction de tous les services de ltablissement, on note cependant que le responsablequalit semble navoir plus dinterlocuteur auprs de la direction de ltablissement depuis juillet 2010. Ainsi il y a au LERMSune responsable qualit totalement autonome et efficace, qui a permis ce laboratoire dobtenir la certification ISO 9001pour les prestations industrielles.

    Concernant la dmarche qualit en matire de formation, il sagit presque exclusivement dune procdureinterne lexception de la certification (B2) en anglais (TOEIC, BULATS). Toutefois, ltablissement ne disposant pasdun service ddi au suivi des indicateurs et des statistiques, il est difficile davoir une vision densemble.

    Actuellement trois services assurent la diffusion denqutes et de statistiques: il sagit, dune part de la DEPqui fournit des donnes trs dtailles sur les effectifs des formations dingnieur et qui se charge galement delvaluation des enseignements, dautre part, de la DRIME qui fournit les fiches techniques des formations dingnieuret les statistiques lies linsertion professionnelle (secteurs de recrutement, dlai de recherche demploi, fonctions,rmunration, etc.) sur la base denqutes et, enfin, du service communication qui propose des statistiques sur lafrquentation du site web et des questionnaires lors des journes portes ouvertes et de la rentre des tudiants. Lesvaluations sont proposes annuellement et prennent en compte les critres habituels bien dtaills mais leurs rsultatssemblent tre peu diffuss auprs des tudiants.

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  • Le bilan et les ventuelles actions correctives (comme cela a t le cas notamment pour le TC) sont discutsau sein du comit de direction.

    Un travail important est accompli au niveau des dpartements pour veiller amliorer le fonctionnement desformations grce des quipes qui font preuve dune grande disponibilit et qui se montrent trs soucieuses de larussite du projet personnel et professionnel des tudiants. Les enseignements sont dispenss par des personnels dontles comptences sont en adquation avec celles requises par la formation. Il est noter que lquipe pdagogique necompte que 95 EC titulaires sur 217 enseignants.

    La dmarche qualit se manifeste aussi dans le choix de faire valider certains enseignements par une certification.Cest le cas pour la langue anglaise et cela le sera pour les TICE par le biais du C2i. Par ailleurs le supplment de diplmequi est propos permet dapprcier la diversit des comptences acquises, comptences qui sont gnriquement disponiblespar le biais des fiches RNCP.

    Il convient enfin de prciser quun rglement intrieur du CEVU a t mis en place linitiative de la VP.

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  • 18

  • Stratgie en matire de vie tudiante

    I Ltablissement favorise la participation des tudiants sa gouvernance,mais les rsultats de leur implication sont peu visibles

    Quatre lves-ingnieurs sigent en conseil dadministration, neuf en conseil des tudes et trois doctorants au conseilscientifique pour une dure de deux ans. La participation aux lections dans les diffrents conseils est respectivementde 16%, 17% et 36%. Les scrutins se droulent sur deux jours, et les bureaux sont ouverts de 8h30 16h30. Le taux departicipation ne semble pas la hauteur de linvestissement des tudiants en campagne. Le passage au vote lectroniquepour les prochaines lections est actuellement ltude par les reprsentants tudiants et ladministration.

    Les lus tudiants aux conseils centraux sont runis au sein du conseil des tudiants (CETU), une instance dedialogue, qui fdre galement les bureaux de dpartements. Les formations des lus sont externalises et dispensespar le Bureau National des Elves Ingnieurs (BNEI). Des moyens plus importants pourraient cependant tre allous laformation. Lcole pourrait de plus mettre en place une information sur son fonctionnement interne et ses spcificits,afin de faciliter la prise de poste et limplication des lus tudiants.

    Pour pallier les absences ventuelles dues aux dparts ltranger ou en stage, un vice prsident tudiant (VPE)est lu, ainsi quun supplant. Ces derniers participent llaboration de lordre du jour du CEVU en matire de vietudiante. Linvestissement rel des tudiants dans les conseils semble effectif depuis les dernires lections, et lon nepeut quencourager les efforts engags. Cependant, la participation tudiante aux dbats des conseils nest pas corrle cet investissement. Llaboration dobjectifs clairs pour les mandats serait cependant envisager, afin dtre force deproposition et deffectuer une valuation des actions engages.

    Si la communication entre les tudiants lus, les reprsentants des associations et les lves est satisfaisante,ces derniers communiquant via de nombreux biais (mailing, radio, affichage, site des lves,etc.), les tudiants sontdemandeurs dune communication plus importante de la part de ladministration sur les actions mises en uvre ou lesprojets de dveloppement de lcole.

    II Une vie associative riche

    Les activits associatives lUTBM sont diverses et nombreuses. Ce fort engagement se fait sur la base duvolontariat, et les tudiants sont autonomes.

    Les activits sportives sont principalement animes par le Bureau des Sports (BDS), qui propose une vingtainedactivits et compte prs de 600 adhrents. La plupart des sports sont encadrs par des tudiants et parfois desprofessionnels pour les sports ncessitant un encadrement particulier. Des actions culturelles sont portes parladministration comme des expositions dart contemporain organises tout au long de lanne. De plus, un accent toutparticulier est port des actions avec les tudiants trangers, visant faire dcouvrir leur culture.

    Il nexiste pas ce jour de commission pour la gestion du fonds de solidarit et de dveloppement desinitiatives tudiantes (FSDIE). Lcole reverse prs de 28K lAssociation des Etudiants (AE) qui rpartit les fondsdans les diffrents clubs et associations qui la composent. Chaque anne, prs de 1000 tudiants adhrent lAE.Son budget annuel est trs consquent (250K) et elle dispose de nombreux locaux fournis par ladministration.

    Les foyers des diffrents sites sont sous la responsabilit de lAE. Il nexiste pas de charte spcifique lorganisationdes soires. Lengagement associatif peut tre valoris dans le cadre dune UV durant les activits dinter-semestres. Cettedmarche reste toutefois rare.

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  • III Les tudiants bnficient dune relle qualit de vie

    Laccueil des tudiants commence ds leur admission pour ceux qui le souhaitent; les coordonnes dun tudiantrfrent pour les aider dans les dmarches administratives leur sont communiques. La rentre administrative estralise via un guichet unique. Les tudiants trangers reoivent un accueil personnalis par ladministration et lestudiants au travers du Clubwelcome. Laccompagnement des tudiants de lUTSEUS est plus formalis et encadrque celui des tudiants trangers admis par une autre voie.

    Les tudiants sont rpartis sur trois sites : Montbliard, Belfort et Svenans (respectivement 280, 1000 et1200 tudiants environ). Le site de Montbliard, plus rcent et aux effectifs moins importants dispose cependant dutiers des moyens allous la vie tudiante afin den favoriser son dveloppement.

    Le logement et la restauration sont assurs sur les trois sites de luniversit. Loffre en logement est suprieure la demande, et les tudiants non boursiers bnficient galement des logements CROUS (908 logements). Nombreuxsont les tudiants qui choisissent de vivre en colocation Belfort.

    Les sites de Belfort et Svenans sont bien desservis par les transports en commun. Il est cependant plus difficile derejoindre le site de Montbliard depuis les deux autres sites. Ceci pose des problmes particulirement lors des examensfinaux qui se droulent pour la plupart sur le site de Svenans.

    Enfin, une visite mdicale est ralise pour tous les primo-entrants par un mdecin et une infirmire. Cettedernire, qui occupe un poste plein temps, assure les permanences pour les trois sites. Cela semble insuffisant, etle nombre de visites sur chacun des sites a diminu par manque de disponibilit.

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  • Stratgie en matire de partenariats

    LUTBM a tent depuis juillet 2010 de se rapprocher des deux autres universits de technologie (UTC et UTT),ladministrateur provisoire de lUTBM, directeur de luniversit de Troyes, avait la charge de mener ce rapprochement.Il est probable que les nergies mises en uvre pour concrtiser ce rapprochement ont manqu pour la poursuite desautres chantiers, pourtant ncessaires lamlioration du fonctionnement de ltablissement. Le projet de crationdun grand tablissement qui aurait permis le rapprochement entre lUTT et lUTBM na pas pu aboutir, ce qui laisselUTBM sans stratgie de partenariats.

    I Des partenariats interuniversitaires nombreux, mais dont la vision stratgiqueest redfinir

    En juillet 2010, lUTBM sest engage dans un processus de rapprochement, voire de fusion avec les autres universitsde technologie (UTC et UTT). Aprs la dcision de lUTC de sortir de ce processus pour se rapprocher des universitsparisiennes, les nergies de lquipe dirigeante se sont orientes vers la cration dun grand tablissement regroupantlUTT et lUTBM.

    Pour accompagner cette opration, des groupes de travail mixtes ont t crs, principalement dans lesdomaines des fonctions support et de la formation, avec ce qui a paru tre un engagement rel des personnels delUTBM concerns et des premiers rsultats.

    Mme si les relations entre responsables de la recherche de lUTT et de lUTBM sont nombreuses, le travail derapprochement est rest dans ce domaine modeste, dautant que le schma imagin rechercher la complmentaritdes comptences. La restructuration de la recherche de lUTBM (cration dun ensemble unique regroupant les quatrelaboratoires existants) a galement pu placer la stratgie dalliances dans un relatif second rang.

    Indpendamment de lavenir du rapprochement et de ses consquences organisationnelles, il semble pertinent queles chantiers mis en place cette occasion sur les questions de fonctions-supports et de formation soient poursuivis. Enmatire de formation, les synergies prexistent, rappelons que les universits de technologie recrutent sur un concoursunique les lves la sortie du baccalaurat.

    Le cas de la recherche est trs diffrent car les quipes de lUTBM ont nou des cooprations avec de nombreuxacteurs appartenant dautres structures que lUTT: pour ne citer que les exemples les plus marquants, universit deFranche Comt (UFC) dans le domaine des micro-technologies avec lUMR FEMTO ST et dans celui des piles combustibleavec FC Lab, universit de Lorraine dans le cadre dun IRT sur les matriaux rcemment octroy. De plus, les colesdoctorales SPIME et LEDS sont aujourdhui co-accrdites avec lUFC et devraient rejoindre le Pres Bourgogne FrancheComt, vis--vis duquel lUTBM devra rapidement dcider de sa participation institutionnelle.

    Les liens de lUTBM avec le CNRS sont en fait restreints trois oprations: prsence Belfort dune partie delUMR 5060 Mtallurgies et cultures, participation qualifie par lUTBM elle-mme de modeste lUMR 6174FEMTO ST, et participations conjointes au laboratoire FC Lab sur les piles combustible.

    Cette dernire opration est mene avec la participation du CEA, dont lengagement reste encore finaliser. Ilest signaler que cet organisme est attach ce projet, dont les modalits de gouvernance restent en discussion. Defaon plus gnrale, le CEA a dclar tre intress par les capacits de ressourcement technologique que lui offrentles universits de technologie.

    Le projet de fusion des universits de technologie au sein dun grand tablissement semblant ce jour en grandedifficult; une option envisageable serait un rapprochement de lUTBM avec lUTT, et avec lUTC plus long terme, enmatire de formation et de fonctions support. Quant la recherche, elle pourrait se structurer autour de lignes de force,gographiques, en particulier avec le Pres Bourgogne Franche Comt, mais sans que cela ne constitue une exclusivit.

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  • II Une forte implication des collectivits territoriales dans la vie de ltablissement

    Ds sa cration, lUTBM a t marque par un fort engagement des pouvoirs locaux, en particulier des mairiesde Belfort et de Montbliard, ainsi que de leur communaut dagglomration, et du dpartement du Territoire deBelfort. Cet engagement se concrtise par des investissements lourds, particulirement en btiments, ainsi que parune prsence marque des reprsentants locaux des collectivits territoriales dans les instances de dcision deltablissement.

    Lun des dfis auxquels ltablissement devra faire face est celui de continuer capitaliser sur ces fortssoutiens locaux sans que cela ne fasse obstacle une ouverture vers dautres horizons, particulirement en matiredalliances de recherche vitales pour un ensemble certes de bonne qualit mais de taille modeste.

    III Des partenariats avec le secteur socio-conomique trs actifs, mais unevision stratgique construire

    La partie nord de la Franche Comt est caractrise par la prsence dentreprises multinationales PSA, Alstomet General Electric. Ces trs grandes entreprises font travailler un rseau dense dentreprises locales, pour la plupartdes PME mais aussi des entreprises de taille tout--fait significative (par exemple Faurecia, entreprise sous-traitantede Peugeot).

    Le ple de comptitivit vhicule du futur est lun des acteurs dynamiques de la rgion, avec des oprationsstendant jusqu la Haute Alsace. Les reprsentants des trois grands acteurs de la rgion et ceux du ple ont faitpart de leur trs grande satisfaction devant la faon dont lUTBM rpond leurs besoins, que ce soit en matire destagiaires, de candidats lembauche et en matire de programmes de recherche. En retour ils participent auxenseignements de lUTBM et certaines des instances de dlibration de ltablissement.

    LUTBM na pas encore arrt une vision stratgique par rapport aux besoins de ses partenaires potentiels. Ainsi,la question dun couplage possible des industriels la participation significative de lUTBM dans le programme UTSEUSavec luniversit de Shanghai semble bnficier dun intrt marqu de la part des principaux industriels en relationavec lUTBM.

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  • Stratgie en matire de relationsinternationales

    I Des actions diversifies menes au sein dune organisation fractionne

    LUTBM dveloppe des actions trs diversifies et de qualit en matire de relations internationales. Ces actionscouvrent les diffrents registres des relations internationales: mobilit sortante et entrante, tudiante et enseignante,cooprations en recherche, alliances institutionnelles, partenariats. Elles mobilisent chacune, outre la nouvelle directiondes relations internationales (DRI), des acteurs rpartis dans diffrentes composantes de ltablissement. Ce fonctionnementfractionn pose la question de larticulation entre une stratgie gnrale, le dveloppement de partenariats, leuraccompagnement oprationnel et les synergies entre les diffrents registres des relations internationales.

    La DRI assigne ces actions les buts stratgiques suivants:

    l dvelopper linternationalisation de ses cursus de formation;

    l accompagner le positionnement europen et international de ltablissement sur les aspects recherche etvalorisation.

    Plus gnralement, les documents et les dclarations affichent lobjectif de dvelopper la visibilit et lattractivitinternationales, notamment par le positionnement thmatique mobilit et nergie et le renforcement des domainesdisciplinaires.

    II Une mobilit tudiante sortante efficace

    En 2010, 60% des tudiants diplms ont eu une exprience internationale de plus de six mois au cours de leurscinq annes de formation, ce qui est dans la moyenne haute des formations dingnieur. Cette ouverture internationalepour les lves ingnieurs concerne tant les priodes dtude que de stages. La proportion des diplms ingnieursrecruts pour un premier emploi ltranger est de 21,5% sur la priode 2008-2010, ce qui est suprieur la moyennenationale. Ces mobilits sont gres et accompagnes, notamment du point de vue logistique et administratif, par lesresponsables des mobilits de la direction des relations industrielles et des mobilits tudiantes (DRIME) et valides pardes correspondants internationaux dans les dpartements. Cet exemple de fonctionnement fractionn, voqu danslintroduction, nest pas en soi pnalisant dans la mesure o les relations entre les acteurs sont bonnes. Les tudiantssemblent satisfaits des possibilits de mobilit offertes.

    Le DRI pose de manire pertinente ces questions dorganisation et, sagissant de la mobilit sortante, a mis enplace un processus de campagne aux inscriptions impliquant les diffrentes composantes pour pourvoir au mieux lesplaces en semestres dtudes. Il souhaite ainsi amplifier les semestres dtudes par ce processus et par un recentragesur les destinations dites stratgiques, cest--dire lEurope du Nord, lAsie et lAmrique du Nord, souhaites par lestudiants qui cherchent perfectionner leur matrise de la langue anglaise. Une meilleure matrise de langlais par lesdiplms demeure un domaine damlioration pour lUTBM, comme lont relev des industriels et la CTI, mais cetobjectif ne doit pas guider les mobilits sortantes. LUTBM veut promouvoir auprs des tudiants lide quunedeuxime, voire troisime langue vivante est une ouverture sur une culture et une faon de penser extrmementenrichissante. Aussi, ltablissement simplique dans les programmes Fitec (Brafitec, Arfitec), qui permettent auxtudiants de partir tudier en Amrique du Sud. A plus long terme lUTBM souhaite dvelopper les possibilits daccueilde ses tudiants lUniversit de Shanghai, partenaire des UT dans lUTSEUS. Enfin, des conventions dchanges ont tsignes rcemment avec de nouveaux partenaires. Cependant, si elles sappuient bien sur des partenariats, ces mobilitssortantes prennent plus souvent la forme de semestres dtudes que de parcours permettant aux tudiants dobtenirun double diplme.

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    III Une mobilit entrante relativement leve

    LUTBM a toujours accueilli de nombreux tudiants trangers de diffrentes origines. Ils reprsentent environ23% ce qui est nettement suprieur la moyenne dans les formations dingnieurs. La composition de ce flux entrantappelle toutefois quelques rserves. On distingue trois catgories dtudiants : les tudiants en formation initiale(diplme dingnieur en 5 ou 3 ans, master), les tudiants UTSEUS (diplme dingnieur en 2 ans et demi) et les tudiantsen semestre dchange non diplmant. Au final 29% des tudiants trangers sont chinois (UTSEUS), 45% viennent dun paysdu pourtour mditerranen (Maroc, Algrie, Tunisie, Liban), 14,5% de lAfrique francophone (Sngal, Cameroun, Togo),4,5% dAmrique du Sud (Mexique, Colombie, Argentine). Les 7% restants viennent pour moiti dEurope (1,9%, chiffretrs modeste) et dAsie (hors Chine, 1,4%).

    A lexception des tudiants de lUTSEUS la plupart des tudiants sont slectionns sur dossiers. Pour certainstablissements (IUT Sada au Liban) avec qui existent des collaborations de longue date des entretiens peuvent treorganiss sur place. Par ailleurs, en mobilisant des enseignants binationaux ou spcialistes dun pays, lUTBM a sudvelopper des flux modestes mais en croissance avec des partenaires spcifiques. Il serait hautement souhaitable dese concentrer sur cette mobilit encadre en provenance de partenaires identifis. De ce point de vue, ltablissementvoque lobjectif dquilibrer les changes pour prenniser les partenariats dans le temps. Lobtention rgulire dunemoyenne de deux bourses Eiffel qui ncessitent des partenariats est positive.

    IV Des efforts dattractivit poursuivre

    lUTBM propose 25 units de valeurs enseignes en anglais - croissance prvue 31- qui combines desenseignements de FLE permettent doffrir des semestres attractifs pour des tudiants non francophones. Une autrepiste originale et innovante consiste proposer des tudiants trangers un sjour couplant un semestre de courset un semestre de stage.

    LUTBM complte ce dispositif par un accueil de qualit dont les tudiants semblent trs satisfaits - et par unecommunication soigne: le site UTBM est class parmi les 10 meilleurs sites internet des coles dingnieurs en Francesur le site www.ingenieurs.fr mais son offre de formation y apparat encore trop peu lisible.

    La promotion de lUTBM passe galement par des rencontres plus frquentes avec les partenaires sur place et ltranger, limplication dans les projets Fitec, dans des programmes financs par la Commission europenne vialEACEA (Education Audiovisual and Culture Executive Agency), le TEP (Transatlantic Exchange Partnership) et ErasmusMundus (action 2) TARGET.

    V Une mobilit enseignante qui reste modeste

    La mobilit enseignante, au sens strict, tant entrante que sortante, est modeste. Quelques enseignants-chercheurssimpliquent la fois dans des cooprations en recherche, dans le montage de partenariats et dans laccompagnementde mobilits tudiantes, mais cette pratique nest pas gnralise. Les missions des chercheurs ltranger sont nombreuses(46% des chercheurs) mais ne consistent pas gnralement en sjours permettant de dvelopper des partenariats. Ainsi lerayonnement international des units de recherche, souvent partenaires de projets europens, nest pas compltementexploit.

    VI Une faible synergie avec les partenaires industriels en matire internationale

    Un point fort de lUTBM est la densit et la qualit de ses relations industrielles, qui se manifeste entre autrespar sa forte implication dans le ple de comptitivit vhicule du futur, qui entretient lui-mme des partenariatsinternationaux. Or ces relations industrielles ne semblent pas mobilises au bnfice des relations internationales delUTBM. De mme les industriels partenaires ne semblent pas informs des actions de mobilit et des partenariatsuniversitaires de ltablissement et sauf modestement pour lUTSEUS, lUTBM na pas entrepris darticuler ses relationsinternationales avec les dveloppements dimplantations internationales et les recrutements internationaux de sespartenaires.

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    I Une gouvernance instable en phase de redfinition

    En 2010, la gouvernance sest entirement rorganise pour porter le nouveau projet politique. Le changementcomplet de lquipe de direction au sens restreint (directeur, directeur gnral des services, agent comptable), et ladsignation de nouveaux chefs de services a rendu la gouvernance plus difficile. De plus, la nomination dun directeur-adjoint aux cts de ladministrateur provisoire a modifi le fonctionnement de ltablissement qui tait auparavantgr de faon trs centralise. Lquipe de direction sappuie dornavant sur le comit de direction. Il est reconnu detous que la nouvelle organisation et les modes de concertation mis en place ont largement particip lamliorationdu climat social.

    Le comit de direction est compos de 16 membres: le directeur, le directeur gnral des services, les directeursde dpartements, les vice-prsidents des conseils, les directeurs fonctionnels, lagent comptable, le service commun dedocumentation, la responsable communication. Les chargs de mission sont le cas chant associs cette instance.Depuis septembre 2010, les directeurs des units de recherche sont invits permanents aux runions du comit. Cedernier se runit rgulirement (2 fois par mois) avec des ordres du jour et des comptes rendus de runions rdigspar le DGS. Il est le lieu dinstruction des dossiers (recrutement, politique budgtaire,etc.) prsenter en tant quede besoin aux diffrentes instances et il dfinit la stratgie de ltablissement.

    Cette organisation structure en dpartements, services centraux, services communs, permet le dveloppementde projets, ce qui est un atout en termes de dynamisme et dimplication de chacun, do le nombre important degroupes de travail et de commissions qui se sont tenus cette anne afin de structurer la rflexion. Il en ressort queltablissement sest engag dans une dmarche qualit et de contrle de gestion afin de se doter doutils de pilotagefiables qui font dfaut actuellement.

    Concernant les conseils, de lavis des reprsentants des personnels, le fonctionnement du conseil dadministration,du conseil scientifique, du conseil des tudes et de la vie universitaire, du comit technique paritaire, du comit hygineet scurit sont satisfaisants; ces instances jouent pleinement leur rle. Latout majeur du CA est la bonne assiduit dela reprsentation des personnels et des collectivits, mais lors de son renouvellement ltablissement devra veiller lareprsentativit et la participation effective du monde conomique.

    II Une gestion des ressources humaines sans stratgie politique bien dfinie

    Un travail de rorganisation et de professionnalisation du service du personnel et des ressources humaines a taccompli, le service est compos de sept personnes (3 catgorie A et 4 catgorie B). Une fonction suivi des emploiset de la masse salariale a t cre. Ce service sappuie sur les outils de pilotage et daide la dcision (bilan social,suivi mensuel de la masse salariale et des emplois). Par exemple, la finalisation de la cartographie des emplois seraune base qui permettra une bonne analyse de ladaptation des besoins et des moyens. Des commissions de recrutementinstruisent les transformations demplois de CDD en CDI. Le bilan social doit tre utilis comme outil de pilotage etpermettre une analyse des comptences acqurir afin de dfinir une stratgie de recrutement moyen et longterme. La gestion des heures complmentaires devra tre intgre cette rflexion. Les redploiements sont voqusen comit de direction avant leur discussion devant les instances.

    Ltablissement comptait au 31 dcembre 2010, 437 personnels dont 51% denseignants et 49% de BIATOSS.Entre 2009 et 2010, il y a eu 5,5 % daugmentation. La hausse concerne les emplois de BIATOSS. Dans le mme temps,on constate pour cette mme catgorie un recours aux contractuels de plus de 24,21%. Cette situation nest peut-treque la consquence de labsence de visibilit moyen terme des besoins de ltablissement.

    Ltablissement devra galement avoir une rflexion prospective sur le recrutement des enseignants-chercheurstitulaires ou contractuels et se donner les moyens dune plus grande attractivit. Il est en effet ncessaire de rduire lecaractre endogne de recrutement des enseignants-chercheurs (60% chez les professeurs et 50% chez les matres deconfrences).

    Gouvernance

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    Laugmentation prvue des dpenses de personnel au budget 2010 est de plus de 5%. La ralit de ce chiffredevra tre vrifie aprs la parution du compte financier 2010. Une dcision budgtaire modificative de fin dannefaisait apparatre une hausse de plus de 1,8 M, ncessaire pour abonder la masse salariale en augmentation.

    III Des quilibres financiers surveiller

    Ltablissement a mis en uvre les prconisations de lIGAENR en sparant la fonction du comptable et cellede lordonnateur. Les services comptables et financiers comptent respectivement six personnes. Depuis le 26 avril 2011,lagent comptable de lUTT est le comptable de ltablissement. Un nombre important de contractuels en CDD occupentces emplois tant lagence comptable quau service financier ce qui peut tre un handicap pour la continuit du service.

    Des fiches de procdures pour llaboration du budget et le contrle interne se mettent en place notammenten termes de paye. Cependant, la procdure relative au contrle hirarchique de la dpense nest pas encore effective.Un travail important est fait avec le commissaire aux comptes afin de fiabiliser les donnes comptables (rattachementdes dpenses et des recettes la bonne anne budgtaire, travail sur les immobilisations et les amortissements) et dedterminer les zones de risque ou dalerte.

    En 2010 le fonds de roulement net global sest lev 7,9 M pour 8,2 M en 2009. En termes de trsorerie,ces montants se sont levs 8 M et 8,09 M pour 2009 et 2010 respectivement.

    Ces montants dmontrent une bonne sant financire et pas de difficults particulires de trsorerie.Nanmoins le compte financier 2010 prsente un dficit de la premire section de fonctionnement de 300000 alorsque la prvision budgtaire faisait apparatre un excdent de plus 600000 .

    Par ailleurs, le budget 2011 a t prsent en dsquilibre hauteur de plus de 192000 . Ltablissement devradonc tre particulirement vigilant dans lanalyse des cots et dans ses choix stratgiques. Les recettes, autres que lasubvention de lEtat, devront faire lobjet dun suivi attentif. Les ressources propres reprsentent environ 15% de sonbudget et oscillent entre 2,5 et 3 M et restent donc faibles pour ce type dtablissement.

    Ltablissement se pose la question de sengager sur la voie de la dvolution de son patrimoine. Il est importantquil en analyse les impacts financiers. Le rle du contrleur de gestion sera dautant plus important dans les prochainesannes. Il serait opportun de le rattacher directement la direction.

    IV Un patrimoine de qualit : un atout actuel, qui pourrait reprsenter unhandicap futur

    Ltablissement est dot dun patrimoine de qualit et consquent: dans le cadre du contrat de projet Etat-rgion,lEtat et les collectivits ont fortement soutenu ltablissement afin daccompagner lvolution industrielle et socialedes secteurs du transport, de lnergie et de lautomobile dans le nord-est de la Franche-Comt soit en extension,cration ou en rhabilitation de locaux. Implante sur trois sites (Svenans, Belfort et Montbliard), luniversit disposedun patrimoine immobilier de 15ha pour une surface btie de 61414 m2 SHON rpartie sur une vingtaine de btiments.Pour grer ce parc (maintenance, logistique et matrise douvrage) le service est compos de 16 personnes affectesprincipalement sur le site de Svenans. En terme de scurit, lensemble des btiments fait lobjet dun suivi rgulierdes prestations obligatoires; chaque structure ayant un correspondant scurit. LACMO est rattach la direction.

    Ltablissement sest dot doutils de pilotage pour avoir une parfaite connaissance de son patrimoine.A lautomne 2011, il aura ralis le diagnostic sur le clos et le couvert de lensemble du patrimoine. Le dploiementdun logiciel GPAO lui permettra davoir des donnes exhaustives et fiables. Compte tenu de limportance de cet outilpour le pilotage de ltablissement dans les prochaines annes, il faudra veiller tirer pleinement profit de son utilisation.En 2011, laugmentation des mtres carrs impacte fortement le budget. A ce jour, le budget global hors dpensesde personnels slve 3 M et ne prend pas en compte le cot de fonctionnement en anne pleine des derniersbtiments du dpartement ergonomie, design. Ltablissement doit donc se doter trs rapidement dun schmapluriannuel de stratgie immobilire et de ratios de cot de fonctionnement afin dclairer ses choix futurs.

  • V Un systme dinformation construire

    Depuis sa cration, ltablissement dispose dun centre de ressources informatiques (CRI) qui runit toutesles fonctions dune direction des systmes dinformation (DSI). Il gre tous les moyens informatiques communs deltablissement dont le rseau. Renater ayant rpondu ngativement la cration dun nud Belfort, lUTBM etlUFC ont conjointement financ un lien haut dbit entre Besanon et leurs sites de Belfort. Le CRI de lUTBM estcharg de sa gestion. Il dispose dun schma directeur de dveloppement du systme dinformation arrt en conseildadministration des ressources informatiques. Cette instance est compose de reprsentants des trois conseils(enseignants et tudiants), du directeur, du directeur gnral des services, de lagent comptable et du responsabledu CRI. Le dploiement des nouveaux logiciels de gestion (SIFAC, MANGUE, GPAO) et la livraison de nouveaux btimentsont eu des consquences sur lactivit du service qui comptabilise 17 emplois.

    Ltablissement doit se doter dun vritable systme dinformation. Premirement, le service doit sengagerdans une politique de fiabilisation des donnes et viter le dveloppement des logiciels maison. Deuximement, ilest essentiel que lespace numrique de travail (ENT) soit galement une priorit de ltablissement

    VI Un management de la qualit en dveloppement

    Ltablissement sest engag depuis peu dans la formalisation dune dmarche qualit. Les actions menes sontdes rponses des demandes ponctuelles lies au passage aux responsabilits et comptences largies (RCE), traversnotamment de fiches de procdures et un travail de sensibilisation des acteurs (tudiants, enseignants et administratifs).Une approche plus globale doit tre porte par ltablissement et le service qualit cr doit tre investi concrtementdans toutes les volutions en prparation.

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  • Communication

    I Une communication externe volontariste

    La fusion de deux tablissements lorigine de lUTBM sous limpulsion des acteurs politiques locaux sest faiteavec difficult. Le nouveau projet de grand tablissement a raviv les interrogations et les incertitudes sur son devenir ;un grand nombre de personnels sen est inquit.

    Le service communication compos de 8 personnes est dot dun budget de 300000 euros. Ltablissement sestenrichi de nombreux supports (papiers et site WEB). Il participe lorganisation de grands vnements pour fdrerune communaut autour de lUTBM et valoriser limage de ltablissement lextrieur. Cette communication concourtau dveloppement de son attractivit rgionale, nationale et internationale. Les publics cibles sont les tudiants etles entreprises. Il est noter un faible rayonnement du rseau des anciens lves. La presse, locale et rgionale,constitue un fort relais de notorit pour la recherche et donc indirectement pour la formation.

    II Une communication interne fragile

    Le service communication na pas en charge la communication interne. Le nombre relativement important decontractuels dure dtermine, gnrateur dune certaine instabilit des quipes, peut galement tre un handicapsi ltablissement ne sest pas dot dune vraie stratgie de communication interne. Alors mme que le climat socialtait apais, ltablissement aurait d mettre en place une communication forte afin daccompagner et dexpliquerle projet de grand tablissement, regroupant lUTBM et lUTT. La communication interne est au cur du sentimentdappartenance. Il est urgent que la rflexion sur le nouveau projet rassemble lensemble de la communaut universitaire:enseignants, personnels administratifs et tudiants.

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    LUniversit de technologie de Belfort (UTBM) comprenait en 2010, 2566 tudiants en formation initiale dont2366 en formation dingnieur et 127 en doctorat , 221 enseignants et enseignants-chercheurs et 216 personnelsadministratifs et techniques. La proportion dtudiants trangers est de 20%. La surface SHON de ltablissement estde 61 414 m2 et luniversit stend sur trois sites: Belfort, Svenans et Montbliard. Son budget hors masse salarialede lEtat slve 17M. Le nombre dingnieurs diplm tait la fin de lanne universitaire 2009-2010, de 526. Laformation dingnieur en cinq ans est dispense au sein de cinq dpartements: informatique ; mcanique et conception ;ingnierie et management de process ; gnie lectrique et systmes de commande; ergonomie, design et ingnieriemcanique.

    Lorientation thmatique de la recherche effectue lUTBM est fortement influence par les partenairesindustriels, grands groupes ou PME avec lesquels les liens sont troits et historiques, mais cette recherche manquede visibilit malgr la rcente structuration en un institut, lInstitut Bartholdi Ltablissement devra veiller laconstitution de partenariats rgionaux, indispensables aux amliorations de la qualit et de la visibilit de sa recherche.

    Partage entre un SAIC et lassocation de valorisation PERSEE, une association charge de la valorisation,lactivit de valorisation de lUTBM fonctionne efficacement. La fondation universitaire, cre en 2009, na pasencore permis daccroitre lactivit de valorisation. Lvolution de ces structures sera conditionne par les alliancesque ltablissement sera amen nouer.

    Le pilotage de loffre de formation se caractrise par un projet ambitieux, par des quipes administratives etenseignantes performantes, dynamiques, trs impliques dans la vie de ltablissement et soucieuses de laccompagnement,de la russite et de linsertion professionnelle des tudiants. Toutefois, les axes stratgiques sont prciser, loffre deformation manque de lisibilit et un point particulier devra tre trait: le taux dchec massif en tronc commun, etlaccompagnement encore sous dimensionn des tudiants issus des filires STI/STL.

    La vie tudiante au sein de lUTBM est dynamique et de qualit malgr limplantation sur trois sites. La vieassociative nen est pas moins riche et diversifie. Ladministration assure un soutien financier et technique lorsquencessaire. Il est cependant dplorer un manque de communication entre lcole et ses tudiants, lus ou non lus.

    La stratgie de partenariat avec les acteurs acadmiques est reconstruire, et devra entre autres dfinir lepositionnement de ltablissement vis--vis du Pres Bourgogne Franche-Comt. Lautonomie apporte par la loi relativeaux liberts et responsabilits des universits du 10 aot 2007 offre lUTBM une opportunit de redfinir les modalitsde gestion de ses liens, ncessairement troits, avec les collectivits territoriales. La mise en place dune stratgie decoopration internationale devra prendre en compte le positionnement global des grands partenaires industriels deltablissement.

    En matire de relations internationales, lUTBM met en pratique des processus de mobilit diversifis de qualit,parfois innovants. Ces diplms obtiennent des rsultats honorables dexprience internationale mais ltablissement doitencore diversifier et dfinir les priorits parmi les cibles et augmenter la part de mobilit sortante lie des parcoursdouble-diplmants. Une nouvelle organisation doit permettre llaboration dune stratgie partage par les diffrentsdpartements, un pilotage cohrent, et une mise en uvre par affectation de budgets aux diffrentes oprations prvues.LUTBM doit alors rechercher systmatiquement la synergie entre les relations internationales en recherche et les actionsde mobilit.

    LUTBM, dans un climat interne plus apais, doit se doter des outils de pilotage et de gestion qui lui permettentde dfinir ses objectifs moyen et long terme, ce qui implique une relle politique en matire de ressources humaines,budgtaires et patrimoniales. En labsence de cette volont, malgr la qualit de la gestion administrative, les risquesfinanciers persisteront, ainsi que les difficults de stabilisation du personnel.

    Conclusion et recommandations

  • I Les points forts

    l Des activits de valorisation, et des relations avec le monde socio-conomique, de qualit;

    l Une bonne insertion professionnelle des tudiants;

    l Une qualit de la vie tudiante apprciable;

    l Un investissement important des collectivits territoriales.

    II Les points faibles

    l Un dfaut conjoncturel de stratgie gnrale;

    l Un fort taux dchec en tronc commun et une faible lisibilit de loffre de formation;

    l Des risques financiers moyen terme;

    l Une faible attractivit de la recherche et pour une moindre mesure pour la formation.

    III Recommandations

    l Trancher la question des alliances, en associant cette dcision lensemble des acteurs de ltablissement;

    l Renforcer la qualit et la visibilit de la recherche par une politique de collaborations rgionales;

    l Veiller ce que la gestion du patrimoine bti ne constitue pas une charge financire insoutenable moyenterme, dans la perspective dune dvolution du patrimoine;

    l Trouver les voies dune collaboration quilibre avec les collectivits territoriales partenaires;

    l Mettre en place une organisation et les moyens dune rduction du taux dchec en tronc commun.

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    AAE Association des tudiantsAPB Admission postbacANR Agence nationale de la rechercheATER Attach temporaire denseignement et de recherche

    BBQR Bonus qualit recherche

    CCA Conseil dadministrationCEA Centre dnergie atomiqueCETU Conseil des tudiantsC2i Certificat informatique et internetCDD Contrat dure dtermineCEVU Conseil des tudes et de la vie universitaireCRI Centre de ressources informatiques CS Conseil scientifique

    DDEP Directeur aux enseignements et la pdagogie DRI Direction des relations internationalesDRIME Direction des relations industrielles et des mobilits tudiantesDSI Direction des systmes dinformation

    EEACEA Education Audiovisual and Culture Executive AgencyECC Enseignant chercheur contractuel ED Ecole doctoraleENSMM Ecole nationale suprieure de mcanique et des microtechniques ENT Environnement numrique de travail ESTA Ecole suprieure des technologies et des affairesEURNEX EUropean Rail Research Network of Excellence

    FFEMTO-ST Institut Franche-Comt Electronique Mcanique Thermique et Optique - Sciences et TechnologiesFSDIE Fond de solidarit et de dveloppement des initiatives tudiantes

    IIFSTTAR Institut franais des sciences et technologie des transports, de lamnagement et des rseaux IGAENER Inspection gnrale de ladministration de lducation nationale et de la recherche INPL Institut national polytechnique de LorraineIRT Institut de recherche technologiqueIUT Institut universitaire de technologie

    MMCF Matre de confrencesM1 Premire anne de masterM2 Seconde anne de master

    Liste des sigles

  • PPEDR Prime dencadrement doctoral et de recherchePERSEE Association de Promotion de lEenseignement de la Recherche Svenans et dans son Environnement

    EconomiquePME Petites et moyennes entreprises

    SSAIC Service dactivits industrielles et commerciales

    TTEP Transatlantic Exchange PartnershipTICE Technologies de linformation et de la communication dans lenseignementTC Tronc commun

    UUFC Universit de Franche-ComtUHA Universit de Haute AlsaceUTBM Universit de technologie de Belfort-MontbliardUTC Universit de technologie de Compigne UTT Universit de technologie de TroyesUV Unit de valeur

    VVP Vice-prsident

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    Observations du directeur

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    Chiffres-cls de lUniversit de technologiede Belfort-Montbliard UTBM

    Les donnes reproduites dans le tableau ci-aprs constituent une slection dindicateurs issus du portailPapESR du MESR et contribuant tablir un diagnostic de ltablissement en complment du rapport dvaluation.

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  • Organisation de l'valuation

    Lvaluation de luniversit de technologie de Belfort-Montbliard (UTBM) a eu lieu du 11 au 13 mai 2011.Le comit dvaluation tait prsid par Laurence Puel, professeur des universits, Universit Paris 11.

    Ont particip l'valuation :

    Jean-Claude Arditti, enseignant-chercheur, ancien directeur des relations internationales de linstitut suprieurde mcanique de Paris (Supmca),

    Claude Jablon, consultant, ancien directeur scientifique chez Total,

    Marie-Thrse Maurer, matre de confrences, universit Lyon 2,

    Martine Muller, directrice du CROUS Lille,

    Christina Pronello, professeur des universits, universit de Torino (Italie),

    Hlne Saintobert, lve-ingnieur, cole des hautes tudes en sant publique (EHESP), responsable du pledes experts lves-ingnieurs,

    Yann Vaills, professeur des universits, universit dOrlans.

    Laurent Daudeville, dlgu scientifique, et Alexis Adalla-Charpiot, charg de projet, reprsentaient lAERES.

    Lvaluation porte sur ltat de ltablissement au moment o les expertises ont t ralises.

    Delphine Lecointre a assur la PAO.

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