Actualité Nationale Et Internationale de La Logistique

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Actualité et avenir de la logistique Réalisé par : Ziani Kaouthar Laamim Anass Université Mohamed 1 Ecole Supérieur de Technologie Département de management Oujda Encadré par : Mr Benyetho Iliass

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Actualité Nationale Et Internationale de La Logistique

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Actualité et avenir de la logistique

Réalisé par :Ziani KaoutharLaamim Anass

Université Mohamed 1Ecole Supérieur de TechnologieDépartement de management

Oujda

Encadré par :Mr Benyetho Iliass

Plan :

Introduction :

Chapitre 1 : Actualités Logistique nationale

Section 1 : stratégie nationale de développement de la compétitivité logistique

Section 2: Le poids de la logistique dans l’activité économique

Section 3 : Les obstacles au développement des prestations logistiques au Maroc 

Section 4: Le projet TGV Marocain

Chapitre 2 : actualité logistique internationale

Section 1 : les camions non polluants

section 2 : Le transport en commun

Section 3 : Le straddling Bus de la chine :

Section 4 : le NON STOP TRAIN de la chine

Chapitre 3 : innovation

Section 1 : Amazon prime air

Conclusion :

Bibliographie

Wébographie

Introduction

Ch1: Actualité de la logistique Section 1: actualité nationale

Stratégie nationale de développement de la compétitivité logistique:

- La baisse du poids des coûts logistique par rapport au PIB.

- Accélération de la croissance du PIB par l’augmentation de la valeur ajoutée.

- Contribution du secteur logistique au développement durable du pays.

La stratégie logistique présente des enjeux économiques importants, elle ambitionne de :

Réduire le poids des coûts logistiques du Maroc par rapport au PIB pour passer de 20% à 15% .

Accélérer la croissance du PIB en gagnant 5 points sur 10 ans par l’augmentation de la valeur ajoutée induite par la baisse des coûts logistiques et l’émergence d’un secteur logistique compétitif.

Contribuer au développement durable du pays, à travers la réduction des émissions CO2 liées au transport routier de marchandises de 35% .

les axes de la stratégie :

développement et mise en œuvre d’un réseau national intégré de Zones Logistiques Multi-Flux (ZLMF)

optimisation et massification des flux de marchandises,

mise à niveau et incitation à l’émergence d’acteurs logistiques intégrés et performants,

développement des compétences à travers un plan national de formation dans les métiers de la logistique,

mise en place d’un cadre de gouvernance du secteur et de mesures de régulation adaptées.

DEVELOPPEMENT D’UN RESEAU NATIONAL DE ZONES LOGISTIQUES MULTI-FLUX (ZLMF) :

plateformes conteneurs,

plateformes de distribution et de sous-traitance logistique,

plateformes d’agro-commercialisation,

plateformes de matériaux de construction,

plateformes céréalières.

1. Plateformes conteneurs :

• espaces de stockage ainsi que d’autres activités telles que les services de dépotage/empotage des conteneurs, triage des conteneurs par destination (vers les plateformes des autres villes), chargement / déchargement des camions …

• Répartition géographique des plateformes conteneurs

2.plateformes de distribution et de sous-traitance logistique : un réseau de plateformes spécialisées et une offre d’immobilier logistique seront développés au profit de la grande distribution, des opérateurs industriels et commerciaux.

Répartition géographique des plateformes de distribution et de sous-traitance logistique .

3.plateformes d’agro-Commercialisation : Les plateformes d’agro-commercialisation constituent une réponse au besoin de rationaliser les flux agricoles entre les bassins de production et de consommation .

Répartition géographique des plateformes d’agro-commercialisation .

4.plateformes de matériaux de construction :

Dans le cadre de l’amélioration des chaînes d’approvisionnement des chantiers deconstruction, des plateformes dédiées aux matériaux de construction seront développées.

Répartition géographique des plateformes de matériaux de construction .

5.plateformes céréalières:

En réponse à la fluctuation de la production nationale en céréales et à la volatilité des prix à l’international, des capacités de stockage seront développées à proximité des ports d’importation.

Répartition géographique des plateformes céréalières

Au cours de ces cinq dernières années, le secteur de la logistique au Maroc a connu une forte croissance :

Au cours de ces cinq dernières années, le secteur de la logistique au Maroc a connu une forte croissance. Une évolution qui s’est traduite par une amélioration de sa performance dans l’Indice de performance logistique (LPI) établi annuellement par la Banque mondiale. Ainsi, le Maroc occupe actuellement le 50ème rang mondial dans la performance logistique  après un 113ème rang mondial enregistré en 2007 .

Le poids de la logistique dans l’activité économique :

- Le coût de la logistique représente, selon les branches industrielles, de la moitié aux deux tiers des charges du facteur travail .

- Il est au minimum de l’ordre de 20% du PIB, soit deux fois supérieur à celui des pays de l’Union Européenne (10%) et les pays d’Europe Centrale émergeants comme le Mexique, le Brésil et la Chine (15 à 17 %) .

- Dans les secteurs manufacturiers (mécanique, textile, électronique), ce coût atteint, environ 25% de la valeur ajoutée et pour les exportations des produits agricoles ou la distribution, les frais du transport international représentent 15 à 30% du prix de ces produits.

Les obstacles au développement des prestations logistiques au Maroc  :

Le coût portuaire est supérieur de prés de 30% par rapport à la concurrence régionale .

Le coût prohibitif du foncier pour la mise en place des plates-formes logistiques notamment à Casablanca, Agadir, Meknès et Nador .

La petite taille de nombreux chargeurs les empêchant de supporter les coûts de l’externalisation de leur logistique .

La faiblesse de la main d’œuvre compétente dans ce domaine .

La messagerie qui reste dominée par les filiales d’entreprises multinationales (DHL, Chronopost, UPS, FEDEX etc. )

Au niveau des entreprises sont relevées les insuffisances ci-après :

Mauvais dimensionnement du site, nombre de quais et de rayonnages, et erreurs de définition du stock outil, inadaptation des capacités de réception et d’expédition par rapport aux flux .

L’inexistence souvent de coordination logistique entre les services d’une même entreprise et entre filiales du même groupe et absence d’optimisation des camions .

Existence de ruptures de charges pouvant être évitées, des délais d’attente trop longs et inadaptation du plan de palettisation ainsi la diversité des emballages .

Modification fréquentes des plans de tournées, manque de code à barres et de traçabilité.

Le projet TGV Marocain :

Le 4 Janvier 2005, le ministre de l’Equipement et des Transports Karim Ghellab indique que c’est le tronçon Casablanca-Agadir qui sera concerné dans un premier temps par la grande vitesse, il sera réalisé en deux parties. La première entre Casablanca et Marrakech, avec une 95 distance de 320 km que le TGV devrait franchir en une heure, la seconde entre Marrakech et Agadir via Essaouira (312 km), que le TGV devrait parcourir en une heure également. M. Ghellab a expliqué ainsi que pour le long terme ce programme vise à relier le sud au nord du Maroc par un réseau de TGV allant d’Agadir à Tanger.

- Parmi les retombées de ce projet, on peut citer notamment : * Plus de 6 Millions de voyageurs

* Des temps de parcours considérablement réduits (2h10 au lieu de 4 h45 entre Tanger et Casablanca) / (1h20 au lieu de 3h45 entre Tanger et Rabat)

* Réduction des émissions de carbone de 20 000 Tonnes équivalent-carbone par an.

* Réduire de 150 par an le nombre de décès en accidents de route.

* Créer 20 millions de journées de travail directes et 10 millions indirectes pendant la phase des travaux, 1500 emplois directs et 800 indirects pendant l’exploitation du projet .

* Création et développement de plateformes logistiques autour des grandes villes par lesquelles passera le TGV.

Section 2: actualité internationale

Bruxelles propose des camions plus aérodynamiques et plus verts en Europe :

La Commission européenne a proposé le 15 avril 2013 d'autoriser les constructeurs à concevoir des poids lourds plus aérodynamiques afin de les rendre moins polluants. De nouvelles spécifications seront soumises au vote du Parlement.

Le transport en commun

Le transport en commun, ou transport collectif, consiste à transporter plusieurs personnes ensemble sur un même trajet. Il est généralement accessible en contrepartie d'un titre de transport (billet, ticket, carte).

Le straddling Bus de la chine :

Le car consiste en une sorte de tunnel, qui évolue sur des rails à 60km/h. 1.200 à 1.400 passagers pourront monter et voyager à l'étage, sans que cela n'entrave le trafic: les autres véhicules continuent de circuler en passant sous le bus. Ce bus électrique mesurerait 4,50 mètres de haut, évoluerait sur rails (à l’image d’un train ou d’un tramway).

le NON STOP TRAIN de la chine

- le train à grande vitesse se déplace tout le temps : Un brillant concept des Ingénieurs Chinois , S'il y a 30 stations entre Beijing et Guangzhou, le simple fait d'arrêter et d'accélérer à nouveau à chaque station gaspillerait à la fois de l'énergie et du temps. Un arrêt de seulement 5 minutes par station (les passagers âgés ne peuvent pas être bousculés) se traduirait par une augmentation de la durée du trajet en train de 2 heures et demie (5 minutes x 30 stations) .

Amazon Prime Air

le leader du commerce en ligne Amazon sera bientôt capable d’assurer des livraisons par drones. Il s’agit du programme Prime Air, un système d’octocoptère livreur, pilotable à distance, capable de livrer des colis aux clients du géant américain de e-commerce.

Amazon Prime Air

Ses futurs drones pourraient livrer des paquets pesant jusqu’à 2,3 kg – ce qui représente environ 86% des colis d’Amazon. Les clients situés dans un rayon de 16 kilomètres autour des entrepôts pourraient bénéficier de ce service.

Amazon Kiva Systems Amazon se tourne vers les nouvelles technologies notamment les robots

qui améliorent la logistique dans les entrepôts.

Amazon n’a eu de cesse de se familiariser avec les techniques d’automatisation de ses centres de stockage et de traitement des commandes. En rachetant les systèmes Kiva, il franchit un cap dans la robotisation de ses hangars.

Conclusion