Actu Défense 30 novembre 2017

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Actu Défense Synthèse du point presse du ministère des armées 30 novembre 2017 Système de tir moyenne portée Les armées ont réceponné mi-novembre un premier lot de 50 missiles et de vingt postes de r du nouveau système de r moyenne portée. Le Missile moyenne portée (MMP) est un système de missile terrestre de 5 e généraon, desné à équiper les unités d’infanterie et de cavalerie de l’armée de terre, ainsi que les forces spéciales des trois armées. Le MMP bénéficie du retour d’expérience d’engagements opéraonnels récents. Il s’adaptera au caractère asymétrique des conflits et à la mobi- lité des adversaires, en permeant des intervenons de jour comme de nuit et des déploiements sur tous types de terrains, notamment en zone urbaine. Les caractérisques du MMP lui permeent de cibler des blindés, des personnels ou des infrastructures ennemis tout en protégeant le reur et en prévenant les risques de rs fratricides ou de dommages collatéraux. Le système du MMP bénéficie également de méthodes innovantes de formaon des reurs. En effet, tout l’entraîne- ment se fait grâce à la simulaon. Des simulateurs sont capables d’assurer la formaon technique, et sont ulisables en réseaux pour l’instrucon tacque. Un simulateur de rs de combat permet l’usage de fausses munions dans des postes de rs réels, installés dans les centres d’entraînement aux acons en zone urbaine. Le système d’arme sera déployé en opéraons dès 2018, puis intégré à l’engin blindé de reconnaissance et de combat Jaguar dans le cadre du programme Scorpion en 2020. D’ici 2025, le parc interarmées devrait être constué de 1 750 missiles pour 400 postes de r. Communiqué de presse Déplacement du Président de la République en Afrique Le Président de la République, M. Emmanuel Macron, a effectué un déplacement en Afrique du 28 au 30 novembre. Il s’est rendu au Burkina Faso, en République de Côte d’Ivoire et en République du Ghana, et s’est entretenu avec ses homologues les présidents Kaboré, Ouaara, et Akufo- Addo. Il a également parcipé au 5 e Sommet Union africaine (UA) – Union européenne (UE) les 29 et 30 à Abidjan. Ce sommet a pour objecf de renforcer les liens entre les deux connents, dix ans après l’adopon de la stratégie conjointe Afrique-UE, lancée en 2007 à Lisbonne. Lors du dernier sommet de Bruxelles en 2014, les chefs d'État et de gouvernement de l’UE et l’UA avaient mis en avant l’enjeu de la Paix et la sécurité sur le connent africain, en contribuant à la formaon et au renforcement des capacités des forces africaines. L’autre objecf était de renforcer la coopéraon pour s’aaquer aux causes profondes des conflits ainsi qu’aux quesons transversales d'intérêt commun, dont le terrorisme, la criminalité organisée transfrontalière et les trafics illicites. Le Président a affirmé mardi à Ouagadougou la nécessité de poursuivre ces efforts conjoints. Il a rappelé que la France et le Sahel avaient été meurtris par le terrorisme, et a salué l’intervenon de la France au Mali avec la force Barkhane, qui assure la stabilité aux côtés de la MINUSMA. Autre étape majeure de la réponse régionale et l’appropriaon africaine au règlement des crises et conflits, la Mauritanie, le Mali, le Burkina-Faso, le Niger et le Tchad ont créé la force conjointe G5 Sahel. Le Président a rappelé qu’il était nécessaire que dans les prochaines semaines et les prochains mois, ces forces communes conduisent à terrasser ces terroristes, à mener les premières victoires. Les organisaons régionales devront à l’avenir prendre le relais du fardeau du terrorisme. Pour cela, elles doivent être plus fortes et plus réacves. Le Président a annoncé qu’il souendrait au Conseil de sécurité des Naons Unies (CSNU) l'iniave de l'UA visant à assurer un financement autonome et prévisible pour les opéraons militaires africaines. La France poursuivra par ailleurs l’accompagnement des capacités régionales en maère de formaon. M. Macron souent également l’iniave euro-africaine pour mere un terme à la stratégie portée par les terroristes et trafiquants d'armes et d'êtres humains. Cee nouvelle iniave doit commencer par frapper les organisaons criminelles, les réseaux de passeurs qui agissent impunément depuis les centres urbains de la Corne de l'Afrique et de l'Afrique de l'Ouest jusqu'aux côtes européennes. Elle permera de lancer des acons militaires et policières sur le terrain, pour démanteler ces réseaux, contre lesquels des sancons doivent être prises.

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Actu Défense

Synthèse du point presse du ministère des armées 30 novembre 2017

Système de tir moyenne portée

Les armées ont réceptionné mi-novembre un premier lot de 50 missiles et de vingt postes de tir du nouveau système de tir moyenne portée. Le Missile moyenne portée (MMP) est un système de missile terrestre de 5e génération, destiné à équiper les unités d’infanterie et de cavalerie de l’armée de terre, ainsi que les forces spéciales des trois armées.

Le MMP bénéficie du retour d’expérience d’engagements opérationnels récents. Il s’adaptera au caractère asymétrique des conflits et à la mobi-lité des adversaires, en permettant des interventions de jour comme de nuit et des déploiements sur tous types de terrains, notamment en zone urbaine. Les caractéristiques du MMP lui permettent de cibler des blindés, des personnels ou des infrastructures ennemis tout en protégeant le tireur et en prévenant les risques de tirs fratricides ou de dommages collatéraux.

Le système du MMP bénéficie également de méthodes innovantes de formation des tireurs. En effet, tout l’entraîne-ment se fait grâce à la simulation. Des simulateurs sont capables d’assurer la formation technique, et sont utilisables en réseaux pour l’instruction tactique. Un simulateur de tirs de combat permet l’usage de fausses munitions dans des postes de tirs réels, installés dans les centres d’entraînement aux actions en zone urbaine.

Le système d’arme sera déployé en opérations dès 2018, puis intégré à l’engin blindé de reconnaissance et de combat Jaguar dans le cadre du programme Scorpion en 2020. D’ici 2025, le parc interarmées devrait être constitué de 1 750 missiles pour 400 postes de tir. Communiqué de presse

Déplacement du Président de la République en Afrique

Le Président de la République, M. Emmanuel Macron, a effectué un déplacement en Afrique du 28 au 30 novembre. Il s’est rendu au Burkina Faso, en République de Côte d’Ivoire et en République du Ghana, et s’est entretenu avec ses homologues les présidents Kaboré, Ouattara, et Akufo-Addo. Il a également participé au 5e Sommet Union africaine (UA) – Union européenne (UE) les 29 et 30 à Abidjan. Ce sommet a pour objectif de renforcer les liens entre les deux continents, dix ans après l’adoption de la stratégie conjointe Afrique-UE, lancée en 2007 à Lisbonne.

Lors du dernier sommet de Bruxelles en 2014, les chefs d'État et de gouvernement de l’UE et l’UA avaient mis en avant l’enjeu de la Paix et la sécurité sur le continent africain, en contribuant à la formation et au renforcement des capacités des forces africaines. L’autre objectif était de renforcer la coopération pour s’attaquer aux causes profondes des conflits ainsi qu’aux questions transversales d'intérêt commun, dont le terrorisme, la criminalité organisée transfrontalière et les trafics illicites. Le Président a affirmé mardi à Ouagadougou la nécessité de poursuivre ces efforts conjoints. Il a rappelé que la France et le Sahel avaient été meurtris par le terrorisme, et a salué l’intervention de la France au Mali avec la force Barkhane, qui assure la stabilité aux côtés de la MINUSMA.

Autre étape majeure de la réponse régionale et l’appropriation africaine au règlement des crises et conflits, la Mauritanie, le Mali, le Burkina-Faso, le Niger et le Tchad ont créé la force conjointe G5 Sahel. Le Président a rappelé qu’il était nécessaire que dans les prochaines semaines et les prochains mois, ces forces communes conduisent à terrasser ces terroristes, à mener les premières victoires.

Les organisations régionales devront à l’avenir prendre le relais du fardeau du terrorisme. Pour cela, elles doivent être plus fortes et plus réactives. Le Président a annoncé qu’il soutiendrait au Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) l'initiative de l'UA visant à assurer un financement autonome et prévisible pour les opérations militaires africaines. La France poursuivra par ailleurs l’accompagnement des capacités régionales en matière de formation.

M. Macron soutient également l’initiative euro-africaine pour mettre un terme à la stratégie portée par les terroristes et trafiquants d'armes et d'êtres humains. Cette nouvelle initiative doit commencer par frapper les organisations criminelles, les réseaux de passeurs qui agissent impunément depuis les centres urbains de la Corne de l'Afrique et de l'Afrique de l'Ouest jusqu'aux côtes européennes. Elle permettra de lancer des actions militaires et policières sur le terrain, pour démanteler ces réseaux, contre lesquels des sanctions doivent être prises.

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Actualité de la Défense

Agenda ministériel

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Innovation et numérique

Jeudi 30 novembre, la ministre des armées Florence Parly a visité

l’accélérateur de start-up NUMA, lieu emblématique de l’innovation numérique. Sa mission consiste à soutenir les entrepreneurs de l’écosystème numérique qui répondent aux enjeux de ce domaine à horizon 2030. La ministre a ensuite réuni le comité exécutif du ministère sur le sujet du numérique.

La ministre avait déjà affirmé que l’innovation et le numérique doivent se placer au centre de l’action de transformation du ministère.

Des premiers résultats concrets sont constatés dans le domaine de l’intelligence artificielle, avec le lancement par la Direction générale de l’armement (DGA) du partenariat d’innovation ARTEMIS (Architecture de traitement et d’exploitation massive de l’information multi-source). Trois marchés ont été respectivement confiés au groupement Thales/Sopra Steria, à la société ATOS/BULL et à la société Cap Gemini. L’objectif est de fournir dès 2019 un démonstrateur de plate-forme sécurisée et distribuée d’intelligence artificielle pour les besoins spécifiques des armées.

Autre nouveauté, la création de l’Innovation Défense Lab, lieu d’expérimentation et d’accélération des projets innovants au sein du ministère des armées. Les échanges initiés aujourd’hui avec NUMA se poursuivront pour accompagner la mise en place de ce futur hub de l’innovation de défense, qui portera notamment sur l’idéation, le design thinking, l’organisation de défis participatifs ou les achats innovants.

Florence Parly a par ailleurs validé la mise en place d’une nouvelle gouvernance du numérique au sein du ministère. Communiqué de presse

Les 6 et 7 décembre se déroulera la 6e édition du Forum DGA-Innovation sur le campus de l’École Polytechnique, à Palaiseau.

Ce véritable « supermarché » de l’innovation technolo-gique rassemblera les acteurs clés de la défense, institutionnels, PME et laboratoires, au sein desquels naissent d’intéressantes ruptures technologiques.

Livraison A400M Atlas

La Direction générale de l’armement (DGA) a réception-né le 22 novembre le douzième avion de transport militaire A400M Atlas, destiné à l’armée de l’air. Il rejoindra la base aérienne d’Orléans-Bricy dans les prochains jours. Au-delà des capacités tactiques et logistiques de ses prédécesseurs, cet appareil est le premier à être équipé de deux pods permettant de ravitailler en vol des avions de chasse. Les autres avions de la flotte seront progressivement dotés de cette capacité lors de campagnes de rétrofit.

Avion de transport militaire tactique doté d’une allonge stratégique, l’A400M, produit par Airbus Defence and Space, est sans équivalent sur le marché mondial. Équipé de quatre turbopropulseurs, il est conçu pour transporter jusqu’à 37 tonnes de matériel et réaliser l’ensemble des missions liées au transport, dont les liaisons inter et intra-théâtre, le poser d’assaut sur terrains sommaires, l’aérolargage de personnel et de matériel, y compris à très grande hauteur, le ravitaille-ment en vol ou les évacuations sanitaires.

Le ministère des armées disposera d’ici 2019 de quinze A400M, conformément à la Loi de programmation militaire 2014-2019. Communiqué de presse

Entretien avec la ministre allemande

Mardi 28, la ministre de armées a reçu son homologue allemande Ursula Von der Leyen à l’hôtel de Brienne. Florence Parly a déclaré que la France et l’Allemagne avancent ensemble pour l'Europe de la défense.

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Armée de l’air : exercice MHANUU 2017

Première participation australienne auprès des forces aériennes françaises en Nouvelle-Calédonie

Du 13 au 24 novembre, la base aérienne 186 de Nouméa-Tontouta a organisé l’exercice MHANUU, qui a rassemblé les forces aériennes françaises et austra-liennes. Organisé chaque année, MHANUU est l’exercice « Air » des Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC). L’ensemble du personnel de la base aérienne ainsi que ses hélicoptères Puma et ses avions de transport CN235 Casa ont été mobilisés.

L’exercice a bénéficié, pour la première fois cette année, de la participation d’un détachement de la Royal Australian Air Force composé de 40 aviateurs et d’un avion de transport C27J. L’objectif est de renforcer l’interopérabilité des forces aériennes des deux pays dans différents domaines : commandement et conduite des opérations aériennes, transit aérien, évacuation aéro-médicalisée, etc.

De nombreux entraînements communs ont été menés notamment dans le nord du territoire, dont la mise en place d’une

base aérienne projetée sur l’aérodrome de Koumac.

Depuis la base aérienne de Nouméa-Tontouta, le commandement et la conduite des opérations aériennes a également constitué un volet majeur de l’exercice : aviateurs français et australiens ont ainsi œuvré ensemble au sein d’un Joint Force Air Component Command (JFACC - commandement de la composante aérienne de la force interarmées).

Le colonel Tardif, commandant la BA 186, estime que MHANUU 2017 a complété avec succès plusieurs objectifs d’entraînement. Il s’agissait d’accroître la connaissance mutuelle entre les aviateurs australiens et

Marine nationale : flottilles de chasse embarquées, opérationnelles en permanence

La flottille 11F rentre du Levant, clôturant une impor-tante année d’engagements opérationnels des flottilles de chasse embarquées. Depuis le début de l’année 2017, tandis que le Porte-avions (PA) Charles-de-Gaulle connaît son deuxième arrêt technique majeur, les trois flottilles de chasse embarquées du Groupe aérien embarqué (GAé) ont été déployées successivement sur la base aérienne projetée au Levant. Pendant six mois, quatre Rafale Marine auront ainsi assuré, aux côtés de l’armée de l’air, de nombreux vols de raids et d'appui aérien dans le cadre de l’opération Chammal.

La flottille 12F a pris part aux opérations dès mars 2017. La 17F lui a succédée au début de l’été, tout en continuant sa transformation sur Rafale Marine. À l’automne, la flottille 11F s’est, elle aussi, illustrée dans les combats en apportant son appui aux manœuvres finales d’éradication du groupe Daech en Irak. Au bilan, tous les théâtres d’opérations au Levant ont vu la chasse embarquée jouer un rôle actif, et parfois décisif, notam-ment à Ramadi, Fallujah, Baiji, Mossoul ou encore à Raqqah, pour le succès de nos engagements. Habituelle-ment projetés depuis le PA Charles-de-Gaulle, les avions du GAé ont permis de renforcer le combat contre Daech et de maintenir le savoir-faire opérationnel des flottilles.

2018 marquera la remontée en puissance du GAé, dont l’activité d’entraînement et de qualification ne cessera de s’intensifier, notamment par un déploiement aux États-Unis. L’intégration sur un PA américain permettra aux pilotes et au personnel des flottilles de garantir au

PA Charles-de-Gaulle un GAé 100 % opérationnel.

français. Cet exercice a également permis de lancer un groupe de travail sur l’harmonisation de nos procédures respectives. Cela permettra, sur le long terme, de poursuivre l’effort d’interopérabilité mené entre nos deux armées de l’air.

Les FANC échangent régulièrement avec les autres nations du Pacifique à l’occasion d’exercices interar-mées et interalliés. Le prochain exercice majeur de ce type, Croix du Sud, se déroulera du 15 au 24 mai 2018.

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Actualité des opérations

Armée de terre : digital

Lundi 20 novembre, le chef d’état-major de l’armée de terre, le général d’armée Jean-Pierre Bosser s’est ren-du sur le site de l’entreprise General Electric. Il a visité la Digital Foundry (DF), premier centre de recherche dédié au numérique hors des États-Unis, et le Village by Crédit Agricole, pépinière de start up.

C’est pour échanger et s’inspirer de ces deux concepts que les grands commandeurs de l’armée de terre se sont rendus dans ces entités le 20 novembre, dans le cadre d’un Comité exécutif (COEX) consacré à la trans-formation digitale. La mission de la DF, ouverte l’an der-nier à Paris, consiste à développer les applications et services de l'Internet industriel auprès des clients euro-péens. Le Village by Crédit Agricole, lancé en 2014, est un écosystème créateur de valeur, qui soutient des pro-jets à fort potentiel.

L’armée de terre prend actuellement un virage digital, en vue d’intégrer cette dimension au cœur de toutes ses décisions stratégiques, notamment par des présen-tation de savoir-faire numériques, cas concrets ou ren-contre avec les start-ups. Elle observe la manière dont d’autres organisations agencent leur propre révolution numérique afin d’avancer dans sa réflexion et la façon de la mettre en œuvre. En explicitant les impacts de la fracture numérique, les outils et les objectifs de la transformation digitale, cette journée a permis, selon le général Bosser, de définir une bonne base au COEX en dressant un panorama des projets éclaireurs.

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Mer Noire : déploiement de la FLF Guépratte

La frégate Guépratte a débuté cette semaine un déploiement en mer Noire, dans le cadre des mesures d’assurance de l’OTAN. Elle a franchi les détroits turcs dimanche 26 novembre. Son déploiement est prévu jusqu’au 9 décembre, en accord avec la convention de Montreux, limitant à 21 jours la présence d’un bâtiment non riverain de la mer Noire.

Forces armées aux Antilles et forces armées en Guyane : incendie

Suite à l’incendie du CHU de Guadeloupe, et à la demande du préfet de la zone de défense et de sécurité, un aéronef CASA CN235 des forces armées en Guyane appartenant à l’escadron de transport 68 « Antilles Guyane » réalise des rotations entre la Martinique et la Guadeloupe afin d’évacuer les malades les plus critiques. Pour remplir cette mission, il a embarqué du personnel du SAMU 972 de Martinique.

Forces armées en Nouvelle-Calédonie : opération de police des pêches

Les forces armées en Nouvelle-Calédonie ont intercepté deux blue boats vietnamiens en infraction avec la législation relative à la pêche, dans les eaux territoriales françaises, à proximité de l’archipel des Bélep, à l’extrémité nord de la Grande Terre. Repérés depuis le 27 novembre par un Gardian de la flottille 25F, ils ont été arraisonnés par la frégate de surveillance Vendé-miaire et la vedette côtière de surveillance maritime Dumbéa, le 30 novembre à l’aube. Une fois les infrac-tions constatées (détention d’holothuries et d’ailerons de requins), les blue boats ont été déroutés sur Nouméa où ils seront pris en charge par les autorités judiciaires.

De telles infractions de la part de blue boats vietnamiens n’avaient pas été constatées dans la zone économique exclusive française de la Nouvelle-Calédonie depuis plus de sept mois.

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Levant : opération Chammal

Situation militaire du théâtre

En zone irako-syrienne, Daech ne contrôle plus de grand centre urbain. Le prétendu califat n’existe plus et la phase de combat frontal se termine. Affaibli, Daech tente maintenant de basculer dans une guerre clandestine. La priorité des opérations actuelles est donc de supprimer les poches terroristes restantes, de sécuriser les territoires repris et de reconstruire les zones détruites par les combats, pour permettre le retour à la vie normale des populations.

Effort de la coalition

En Syrie, l’effort porte sur la zone située au nord des villes de Deir-Ez-Zor et de Mayadin.

En Irak, après la sécurisation de la ville d’Al Qaim et la saisie de Rawah, les Forces de sécurité irakiennes (FSI) concentrent leurs efforts sur la poursuite des terro-ristes qui se sont disséminés dans le désert de Jézirah.

Évolution de la situation

Poursuite des actions de combats contre Daech … : en Syrie, des combats violents se poursuivent dans la vallée de l’Euphrate, où Daech est pris en tenaille entre les forces démocratiques syriennes et les forces pro-régime. En Irak, les FSI assurent la sécurisation du désert de Jézirah où de nombreux terroristes de Daech se sont réfugiés après les reprises d’Al Qaim et de Rawah. Pour l’instant, la résistance opposée par Daech reste faible malgré une menace permanente et l’utilisation d’engins explosifs improvisés.

… qui n’a pas perdu sa capacité de nuisance : bien que très affaibli, Daech conserve une réelle capacité de

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nuisance. Basculant vers des modes d’action clandes-tins, l’organisation cherche à fragiliser les FSI et le pouvoir en place, ainsi qu’à déstabiliser les populations par la terreur.

Plusieurs attentats ont été commis cette semaine. Le plus important a eu lieu le 21 novembre dans un mar-ché de Tuz Khurmatu, au sud de Kirkuk. Le bilan serait d’une trentaine de morts et de dizaines de blessés.

Dépollution et reconstruction : en parallèle des opérations de sécurisation, les FSI, soutenues par la coalition, s’attellent à la dépollution du champ de bataille. Les Task Force (TF) Monsabert et Narvik participent indirectement à ses opérations, au travers de stages de lutte contre les engins explosifs improvisés au profit des FSI. À Raqqah, les opérations progressent et des réfugiés ont d’ores et déjà été autorisés à retourner dans certaines zones périphériques.

Activité de la semaine

La TF Wagram en appui des opérations de ratissage menées dans la vallée de l’Euphrate et le désert de Jézirah : après avoir participé à la libération de Rawah, dernière ville tenue par Daech en Irak, la TF Wagram s’est réarticulée pour être en mesure d’appuyer les FSI dans leurs opérations de sécurisation et de ratissage de la vallée de l’Euphrate et du désert de Jézirah.

Elle n’a pas encore réalisé de tir dans le cadre de cette nouvelle mission d’appui, mais se tient parée à effectuer des raids d’opportunité comme elle l’avait fait au cours de la bataille de Rawah. Pour mémoire, 1582 missions ont été réalisées depuis le début de la mission de la TF Wagram.

L’activité aérienne s’est concentrée sur le désert de Jézirah, où des missions de renseignement et d’appui ont été menées pour localiser et neutraliser les terroristes ayant fui les villes récemment reprises à Daech. Elle a donné lieu à 36 sorties et une frappe pour deux objectifs neutralisés (22 au 28 novembre).

Bilan depuis le 19.09.14 : 7 515 sorties, 1 422 frappes et 2 209 objectifs neutralisés.

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Bande sahélo-saharienne : Barkhane

Appréciation de la situation

La situation sécuritaire demeure précaire et dégradée, en particulier au centre et au nord du Mali. Dans le centre, la semaine a été marquée par une nouvelle action terroriste particulièrement meurtrière contre une base de la MINUSMA à proximité d’In Délimane, qui a fait trois morts et 19 blessés. Au Nord, Ansar Eddine poursuit ses actions de harcèlement, s’appuyant principalement sur des attaques à l’aide d’engins explosifs improvisés.

Le 28 novembre, trois frappes indirectes contre les emprises de Tessalit, Kidal et Agheloc. Ces attaques, qui n’ont pas été revendiquées, n’ont fait ni blessé ni dégât matériel.

Report des élections locales : sur le plan politique, la semaine a été marquée par l’annonce par le gouvernement du report des élections locales, initialement prévues le 17 décembre, au mois d’avril.

Activités de la force

La force Barkhane poursuit son effort d’accompagne-ment de la force conjointe du G5 Sahel et de présence auprès de la population.

Formation des forces partenaires : une des séquences de formation réalisée au profit des forces armées nigériennes et maliennes s’est achevée le 24 novembre. Assurées par des détachements issus des forces préposi-tionnées au Sénégal, au Gabon et à Djibouti, deux sé-quences ont permis de former une compagnie d’infante-rie de chaque pays avec ses groupes mortiers, génie et santé. Elles se sont conclues par des exercices de syn-thèse qui ont témoigné de l’excellent état d’esprit et du niveau atteint par les stagiaires. À la fin du stage, quinze tenues de démineurs ont été remises par la France à la compagnie malienne.

Aide médicale à la population : l’équipe médicale du poste avancé de Tessalit, en partenariat avec l’équipe médicale du centre de santé commu-nautaire de Tessalit a dispensé une aide médicale à la popu-lation de la ville. Au total, 70 consulta-tions et soins ont pu être réalisés.

Contact presse opérations et CEMA : 09 88 68 28 65 / 09 88 68 28 66 [email protected]

Produit par le bureau porte-parole de la Délégation à l’information et à la communication de la Défense (DICoD)

Directrice de la publication : Valérie Lecasble

Rédacteur en chef : CF Lionel Delort

Rédacteurs: Chloé Ruard, Marie-Astrid Lefeuvre, Pauline Royer-Briand, CNE Gaëlle Rothureau

CONTACTS PRESSE : 09 88 67 33 33 ou [email protected]

Travaux d’infrastructure : cette semaine, les détache-ments de Génie déployés au Sahel ont réalisé deux chantiers importants au profit de pays partenaires. Un chantier d’entretien de la voirie a été réalisé au profit de la municipalité de Niamey. Par ailleurs, les détachements ont terminé la remise en état du champ de tir du camp militaire de Dori au Burkina Faso.

Sorties air de la semaine (du 22 au 28 novembre) : 28 sorties chasse, 21 sorties RAV ISR et 38 sorties trans-port. 87 sorties au total, contre 89 la semaine dernière.

Des hommes sous la mer : pour l’édition de décembre, le Journal de la Défense (#JDEF) a embarqué à bord du dernier-né des sous-marins nucléaires, Le Terrible. Il se penche sur le quotidien de la centaine d’hommes qui vit en huit-clos dans les entrailles de ce monstre d’acier. Soumis au secret des opérations, l’équipage d’un sous-marin vit coupé du monde avec interdiction de communiquer à l’extérieur. Lien teaser