Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires
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MEJORAMIENTO DE LOS INDICADORES DE LAS ENFERMEDADES
METABÓLICAS Y CARDIOVASCULARES POR MEDIO DE LA ACTIVIDAD
FÍSICA (PROGRAMACIÓN Y PROYECCIÓN)
Georges CAZORLA
Apport nutritionnel trop important, alimentation énergétiquement trop dense (gras et glucides), sédentarité, et prédispositions génétiques…
Alimentation équilibrée, Activité physique Prédispositions génétiques
= Gain en masse grasse: souvent associé
au syndrome métabolique … : risques accrus de maladies cardiovasculaires,
espérance de vie diminuée…
Mais attention, il est possible : 1) de souffrir du syndrome métabolique sans être obèse, 2) Être obèse sans souffrir du syndrome métabolique
• Le concept du ... F.A.I.T. « un » P.A.S.
…mais…dans la bonne direction !
A d’Assiduité
• F de fréquence :
combien de fois pratiquer une activité physique par semaine ?
Minimum 2 fois (entretien et développement modeste), pour débuter
pour les personnes âgées, les diabétiques, hypertendues ou souffrant
maladies cardiovasculaires ,
Optimum 4 fois par semaine mais plus de résultats obtenus avec une
activité par jour pendant toute la semaine.
« A » d’assiduité :
la condition physique optimale s’acquiert lentement (8 à 12
semaines en pratiquant une activité physique 4 à 5 fois par
semaine, 12 à 14 semaines en pratiquant 2 à 3 fois) s’entretient
aisément (2 à 3 fois par semaine) et se perd très rapidement
(en 2 à 3 semaines).
Indicateurs Groupes Au début du programme
A la fin du programme
3 mois après la fin du programme
Indice de masse corporelle (kg/m2)
Entraîné Témoin
27,5 27,1
26,9* 27,6*
28,2* 27,8*
Triglycéridémie (mmol/L)
Entraîné Témoin
1,3 1,0
0,9* n.d.
1,5 1,5*
Lipoprotéines de haute densité (mmol/L)
Entraîné Témoin
1,3
1,4
1,3
n.d.
1,6
0,9*
Glycémie à jeun (mmol/L)
Entraîné Témoin
5,2 4,6
4,0* n.d.
5,4 5,1*
Insulinémie mU/L)
Entraîné Témoin
29,2 37,6
18,5* n.d.
39,7 43,8
Variations chez de jeunes en surpoids, des indicateurs de santé métabolique et de condition physique selon leur participation ou non à un programme d’entraînement supervisé. (D’après Chang et al., 2008)
* Valeurs significativement différentes de la valeur au début du programme. n.d. : information non disponible
« I » d’intensité :
la gestion individuelle de l’intensité est aujourd’hui très accessible grâce à
l’évaluation et aux références qui en résultent : maxima estimés, % du
maximum de la force (1 RM), % de la vitesse aérobie maximale (VAM),
des fréquences cardiaques maximales (FCmax), des % de FCmax, des
appréciations exprimées en notes sur l’échelle de Borg.
FCmax estimée
• Adultes
– FCmax = 220 – AGE (Fox, 1971)
– FCmax = 215 – 0.71 x AGE (Cooper, 1977)
– Régression multiple (Londeree et al., 1984)
• Adultes et enfants
– FCmax = 206 – 0.46 x AGE (Léger et al. 1988)
Plus simple ! Zones cibles d’entraînement en fonction de l’âge
Echelle de perception de Borg
Sédentaire 500 1000 1500 2000 2500 3000
Quantité d’activité physique (kcal / semaine)
Relation « quantité-bénéfice » illustrant le lien entre la dépense
hebdomadaire d’énergie et les bénéfices attendus pour la santé
chez les personnes sédentaires (D’après Kino-Québec 1999)
• « T » de temps :
Temps ou durée d’un exercice nécessaire pour :
mobiliser une source énergétique particulière : 1 à 6s pour les sources
des phosphagènes, 7 s à 2 min pour les sources de la glycolyse
lactique, 2 min et plus… pour la source aérobie, (minimum 15 min pour
l’endurance aérobie),
durée de la récupération pour reconstituer les réserves énergétiques
sollicitées.
durée d’une séance et durée d’activité physique hebdomadaire.
Sédentaire 100 200 300 400 500 600
Durée hebdomadaire (en minutes)
Relation entre la durée hebdomadaire de participation à des
activités physiques et les bénéfices attendus pour la santé
chez les personnes sédentaires (d’après Kino-Québec 1999)
« P » de progressivité
:
Une augmentation progressive, du volume d’abord et de l’intensité
nsuite esont indispensables aux réactions d’adaptations physiologiques
recherchées.
La gestion des intensités requises dépend aussi de l’évaluation préalable et
ensuite répétée à périodes régulières des capacités physiques.
SI NON...
• Vous pouvez entamer votre programme de remise en condition
physique en prenant la sage précaution de commencer vos exercices
à faible intensité et n’augmenter cette dernière que très
progressivement.
• Exemple des premières séances pour une personne adulte sédentaire
: règle des 2-4-4 : marcher 2 km à 4 km/h, 4 fois par semaine pour
progressivement aller vers le 4-4-4… augmenter d’1 km/h en deux
semaines pour atteindre le 2-5-4 et enfin le 2-6-4 et 2-6-5
• se fixer l’objectif du 5-6-5 en fin de programme.
7 -
6 -
5 -
4 -
3 -
2 -
1 -
30 min/séance
4 fois/semaine 40 min/séance
4 fois/semaine
50 min/séance
4 fois/semaine
60 min/séance
4 fois/semaine
Semaines
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24
Vitesse d
e la m
arc
he (
km
.h-1
) EXEMPLE D’UN PROGRAMME DE MARCHE SUR 24 SEMAINES
« A » d’alternance
Alternance des exercices, des séances d ’activité physique, et de
la récupération. la récupération fait partie intégrante de
l’entraînement :
ce qui est mobilisé au cours de l’exercice se régénère et
s’améliore au cours de la récupération (effets réparateurs,
épurateurs et de surcompensation).
NE PAS OUBLIER DE BIEN RECUPERER ENTRE
DEUX EXERCICES OU DEUX SEANCES
« S « de spécificité.
Les intensités des activités physiques doivent être spécifiquement adaptées
aux capacités propres de la personne qui s’entraîne.
Encore une fois, avant d’entreprendre un programme de développement de
la condition physique, l’évaluation des capacités physiques , physiologiques et
médicales s’avère indispensable.
Savoir choisir la ou les activités physiques les mieux adaptées aux goûts et
aux capacités physiques de chacun.
LE SYNDROME METABOLIQUE (ou syndrome X, ou encore SM )
Désigne l’association d’une série de problèmes de santé ayant en commun
un mauvais métabolisme corporel dont l’origine reste controversée :
Sédentarité + nutrition inappropriée + dérèglement des cibles métaboliques
avec des mécanismes communs… ?
COMMENT AMELIORER LES INDICATEURS
DES MALADIES METABOLIQUES ET CARDIOVASCULAIRES :
SYNDROME METABOLIQUE ?
DEFINITION :
Malgré les nombreuses définitions qui ont varié dans le temps et selon les organismes de santé ou selon les pays, OMS, 1998 ; EGIR, 1999 (European Group for the study of Insulin Resistance); NCEP-ATPIII 2001 et 2005 (National Cholesterol Education / Program-Adult Treatement Panel III); IDF 2005 (International Diabetes Federation) Il y a consensus pour parler de « syndrome métabolique » dans la cas où au moins 3 des problèmes suivants sont associés chez la même personne :
FACTEURS DE RISQUE NORMES LIMITES
Obésité viscérale (Tour de taille) Homme > 100 cm; Femme > 88 cm
Hypertriglycéridémie Homme > 1,75 g/L (> 2 mmol/L) Femme > 1,6 g/L (> 1,7 mmol/L)
Hypercholestérolémie avec concentration de cholestérol HDL (bon cholestérol)
Homme < 1,04 mmol/L (0,4 g/L) Femme < 1,29 mmol/L (0,5 g/L)
Hyperglycémie à jeun ≥ 5,6 mmol/L (1,1 à 1,26 g/L)
Hyper insulinémie permanente Dépend de la masse corporelle
Hypertension artérielle (dépend de l’âge) ≥13-14mmHg systolique; ≥ 8,5-8,9 diastolique
Aujourd’hui, Il y a cependant consensus sur le fait que le
syndrome métabolique détecté chez une personne n'ayant
déclaré aucun symptôme particulier correspond à un risque
d'accident cardio-vasculaire multiplié par trois par rapport à un
individu réellement en bonne santé.
Le syndrome métabolique décrit un état qui est considéré comme préfigurant plusieurs maladies graves : diabète de type 2 (DT 2), avec par exemple un risque 7 fois plus élevé chez les porteurs de SMET que pour le reste de la population. troubles cardiovasculaires artériopathie des membres inférieurs accident vasculaire cérébral (AVC) ; risque 1,26 à 2,2 fois plus élevé selon l'OMS, Cancers ? notamment cancer du côlon et du sein.
Pourraient s'y ajouter : dépression ou anxiété
déclin cognitif et peut-être démence, voire même maladie d’Alzheimer, ou d'autres maladies en cours d'étude... Tabagisme et/ou alcoolisme augmentent encore le risque cardiovasculaire et de cancer
INSULINO RESISTANCE ET DIABETE DE TYPE 2
INSULINO-RESISTANCE
DIABETE NON INSULINO-DEPENDANT DNID = diabète de type 2
8 à 10 ans
COMMENT COMPRENDRE ?
Cellule β
Pro-insuline
Insuline
Pancréas
Insuline
Cellule cible : muscles strié, tissu adipeux, foie
Transporteurs GLUT4
Glycogène synthase, lipogénèse
Dégradation par hormones antagonistes anticorps anti insuline
Nombre insuffisant et affinité moindre des récepteurs
Activité kinase et auto phosphorylation insuffisantes
Transport insuffisant
Activité insuffisante
GLYCEMIE ↗
Glucose Glucose
GLUT2
GLYCEMIE ↙
Cellule β
Pro-insuline
Insuline
Pancréas
Cellule cible : muscles strié, tissu adipeux, foie
Transporteurs GLUT4
Glycogène synthase, lipogénèse
Hyper glycémie
Glucose
GLUT2
Hyperinsulinémie
1- INSULINO-RESISTANCE
Glycémie (mmol/L) x Insulinémie (microU/mL)
22,5
Résistance à l'insuline : indice HOMA (Homeostasis Model Assessment)
HOMA > 2,4 = résistance à l’insuline
Bien que les mécanismes sous-jacents ne soient pas tous
élucidés, il apparaît de plus en plus évident que l’insulino-
résistance est un facteur commun à l’hypertension
artérielle, à la maladie coronarienne, à l’obésité et au diabète
Cellule β
Pro-insuline
↓Insuline
Pancréas
Cellule cible : muscles strié, tissu adipeux, foie
Transporteurs GLUT4
Glycogène synthase, lipogénèse
Hyper glycémie↗
Glucose
GLUT2
↘Insulinémie puis = 0
↘
2- INSULINO-DEFICIENCE
Le diabète de type 2 est installé
PRINCIPAUX FACTEURS CLINIQUES DE L’INSULINO-RESISTANCE : Obésité Graisse totale + graisse viscérale Sédentarité Facteurs génétiques Âge
PRINCIPALES CONSEQUENCES DE L’INSULINO-RESISTANCE : Hypertension artérielle essentielle Augmentation des triglycérides Baisse du HDL cholestérol
DIABETE DE TYPE 2
Dans le monde entier on dénombre plus de 100 millions de diabétiques… sans compter les, au moins, 50 millions qui s’ignorent ! Le terme diabète recouvre en fait deux maladies différentes : Le diabète insulino-dépendant (type 1) qui survient souvent avant 20 ans et représente 10 à 15% des diabètes, Le diabète non-insulino-dépendant (DNID de type 2) qui , en principe arrive plus tard…après l’âge de 50 ans, mais on l’a déjà diagnostiqué chez des enfants et des adolescents. Le diabète de type 2 représente de 85 à 90 %. C’est le diabète de type 2 qui pose un problème de santé publique. Dans les pays industrialisé et émergents sa prévalence augmente avec le vieillissement des population, l’urbanisation, la sédentarisation et avec le développement de l’obésité.
Le diabète de type 2 se définit par une hyperglycémie chronique : Glycémie à jeun ≥ à 1,26 g/L (7 mmol/L) à deux reprises Ou : glycémie ≥ à 2 g/L (11,1 mmol/L) à n’importe quel moment de la journée. Souvent diagnostiqué de façon fortuite
Est asymptomatique (silencieux)
Arrive chez les sujets sédentaires et en surpoids
Après 40 ans
Hérédité familiale
Accompagné d’HTA et d’hypertriglycéridémie
DEFINITION, PRESENTATION
RÔLE DE L’ACTIVITE PHYSIQUE POUR LUTTER CONTRE
L’INSULINO-RESISTANCE ET LE DIABETE DE TYPE 2
La sédentarité représente probablement la première cause comportementale
de la prévalence croissante de l’insulino-résistance et du diabète de type 2
(LaMonte et al.2005).
Le plus souvent associée à un régime, l’activité physique est très efficace pour
prévenir l’apparition du diabète de type 2 chez les sujets à risque, avec en
moyenne une diminution de 50% de son incidence (Hu et al., 1999; Tuomilheto et al. 2001).
La réduction de l’incidence du diabète peut aller jusqu’à 65% si le niveau d’activité
physique est important ( Laaksonen et al., 2005);
Les effets positifs peuvent être obtenus à la fois :
- par l’activité de longue durée d’intensité intermédiaire (60% VO2max, 70%, de
FCmax ou appréciation 14 à 15 sur échelle de Borg,
- que par par des exercices de renforcement musculaire contre résistance
Effets d’origine multiple de l’activité physique sur le diabète de type 2 :
Amélioration du transport et de l’utilisation du glucose par le muscle
(Goodyear et al. 1998)
Réduction de l’insulino-résistance (Zinman et al., 2003) que l’activité physique soit
pratiquée de façon intense ou modérée (Hoummard et al., 2004)
Réduction l’incidence des maladies cardiovasculaires lorsque le diabète de
type 2 est avéré (Barry et al., 2002).
Utilisée comme prévention primaire et prévention secondaire,
l’activité physique fait partie des recommandations des sociétés
Savantes (Albright et al., 2000; American Diabetes Association, 2002)
HYPERCHOLESTEROLEMIE
Quand l'augmentation concerne à la fois le cholestérol et les
triglycérides, il s'agit d'une dyslipidémie mixte (c'est-à-dire une
augmentation des lipoprotéines qui transportent le cholestérol
et de celles qui transportent les triglycérides).
Il peut aussi exister une augmentation isolée des triglycérides.
Quand seul le cholestérol est augmenté, il s'agit d'une hypercho-
lestérolémie pure.
HYPERCHOLESTEROLEMIE ET DYSLIPIDEMIE
COMMENT COMPRENDRE ?
Cholestérol alimentaire triglycérides
Lipoprotéines
Triglycérides
LDL
Artère
Athérome LDL
LDL +
Cellule
HDL
HDL
HDL = cholestérol total
Endotélium
énergétique
30% +
70%
Synthèse
MECANISME
Quelques indicateurs biologiques à surveiller... pour ceux qui ont choisi le statut de sédentaire !
Valeurs usuelles
• Glycémie à jeun : 0.80 - 1 g/l
• Cholestérol total : 1.80 - 2.50 g/l
• Cholestérol HDL : ≥ 0.35 g/l
• Triglycérides : 1.50 g/l
QUE FAIRE QUAND ON A TROP DE MAUVAIS CHOLESTEROL (LDL) ?
La première étape est de modifier son alimentation
• manger beaucoup de légumes verts et de crudités,
• utiliser des huiles végétales (tournesol, olive, colza...) pour la cuisine et les assaisonnements
• manger légèrement le soir et se rattraper le matin au petit déjeuner (c'est pendant la nuit
que le foie fabrique du cholestérol, donc si au dîner vous mangez beaucoup de graisses
saturées, elles vont favoriser l'augmentation du mauvais cholestérol (LDL),
• manger du poisson (y compris les poissons gras) au moins deux fois par semaine.
Aliments à éviter, beurre, crème, charcuteries, viandes grasses, fromages gras, pâtisseries,
viennoiseries, tartes salées et pizzas qui comportent souvent une grande quantité de graisses.
Apprenez à lire les étiquettes sur les aliments et les plats préparés que vous achetez. Souvent
elles apportent de nombreuses informations sur la quantité de lipides et leur type (évitez les
graisses animales ou les plats comportant une grande quantité de lipides).
La deuxième étape simultanément à la première : faire de l’activité physique
Si aucune complication cardiaque n’est diagnostiquée, recommandations identiques comme préventions primaire et secondaire de l’insulino-résistance, du diabète, des dyslipidémies et des hypercholestérolémie. Utiliser la marche, le vélo, la natation, le jogging, le rowing et le renforcement musculaire avec charges à des pourcentages progressivement de plus en plus élevés (60 à 80% de 1 RM).
Recommandations générales :
- Fréquence : 4 à 6 entraînements /semaine
- Être assidu au moins pendant les 3 premiers mois et ensuite entretien de sa condition
physique par, au moins, 3 entraînements/semaine,
- Intensité modérée (12-13 sur échelle de Borg) alternée avec des périodes à intensité
sensiblement plus élevée (16-18 sur échelle de Borg),
- Temps : durée moyenne de 30 minutes,
- Progressivité de 15 à 45 min/séance,
- L’alternance d’exercices pendant 8 à 10min et de récupération passive de 1 à 2 min
doit être observée au début du programme puis progressivement remplacée par l’activité
continue,
- Spécificité : Tenir compte de l’état du sujet et de ce qu’il ressent pour ajuster les contenus
PATHOLOGIES CARDIO-VASCULAIRES
- le vieillissement,
- la sédentarité,
- l’obésité,
- les lipides sanguins,
- l’hypertension artérielle,
- le tabac
Les facteurs de risques
cardiovasculaires :
LES PRINCIPAUX TYPES D ’AFFECTIONS CARDIO-VASCULAIRES
• La maladie coronarienne
• L ’hypertension artérielle,
• L ’accident vasculaire cérébral,
• L ’insuffisance cardiaque,
• Les autres affections cardiovasculaires :
- affections vasculaires périphériques,
- les maladies valvulaires,
- le rhumatisme articulaire aigu,
- les malformations congénitales
FACTEURS DE RISQUE DE MALADIE CORONARIENNE
Facteurs de risques primaires :
• tabagisme
• hypertension artérielle,
• hyperlipémie :
LDL-cholestérol élevé
HDL-cholestérol bas,
triglycérides élevés,
• inactivité physique
Facteurs de risques secondaires :
Susceptibles de prévention :
• obésité,
• diabète,
• stress,
Non susceptibles de prévention :
• antécédents familiaux,
• sexe masculin,
• âge avancé
Risque d’événements coronariens selon le niveau d’activité physique
d'après Manson (1999)
72 488 infirmières suivies pendant 8 ans - Nurse Health Study
Activité physique (h/semaine)
Risque relatif
IMC
1.2
0.8
0.4
0.0 1 2 3 4 5
1.2
0.8
0.4
0.0
> 29
< 29 0.79 0.7 0.6 0.6 0.4
0.6 0.6 0.8 0.8
1.0
FACTEURS DE RISQUE DE L ’HYPERTENSION ARTERIELLE
Risques susceptibles de
prévention :
• résistance à l ’insuline,
• obésité,
• régime alimentaire,
• prise de contraceptifs oraux,
• inactivité physique
Risques non susceptibles de
prévention :
• hérédité, antécédents familiaux,
• âge,
• race (africains et latins)
L ’hypertension artérielle idiopathique ou essentielle
résulte de l ’inter-action de plusieurs facteurs :
• génétiques,
• consommation élevée de sodium,
• surcharge pondérale,
• résistance à l ’insuline,
• inactivité physique,
• stress,
• tabac, caféine, drogues...
HYPERTENSION ARTERIELLE
Chiffres limites des différents niveaux d'hypertension
Pression systolique Pression diastolique
HTA sévère > 180 mm Hg > 110 mm Hg
HTA stade 2 > 160 mm Hg > 100 mm Hg
HTA stade 1 > 140 et < 159 mm Hg > 90 et < 99 mm Hg
pré HTA > 120 et < 139 mm Hg > 80 et <89 mm Hg
Associé aux traitements médicamenteux, l’entraînement physique régulier fait partie des recommandations dans la prise en charge de l’hypertension. Entraînement modéré à une intensité correspondant à 40-50% de la PAM et à raison de 5 séances par semaine : réduction de la pression sanguine artérielle de : - 3,4 mmHg pression systolique - 2,4 mmHg pression diastolique chez les normotendus (Fagard, 2001 et 2006)
- Et respectivement de 11 et 8 mmHg chez les sujets hypertendus (Hagberg et al. 2000)
- Si assiduité à au moins pendant 3 ans, l’amélioration se maintien aussi bien au repos qu’à l’effort et son effet est comparable, voire supérieur à celui d’une monothérapie médicamenteuse (Ketlhut et al., 2004).
L’activité physique régulièrement pratiquée en respectant les recommandations du F.A.I.T.P.A.S. est susceptible de différer voire de rendre inutile le traitement médicamenteux chez un sujet hypertendu (prévention secondaire)
EFFETS ATTENDUS DE LA PRATIQUE REGULIERE D’UNE ACTIVITE PHYSIQUE
MECANISMES POSSIBLES
Neurohumoral Vasculaire Structurelle
↘ effets vasoconstricteurs du système sympathique : ↘ niveau catécholamine
Cœur : ↗ remplissage diastolique ventriculaire; ↗ vasodilatation endothélium-dépendante. Vaisseaux : ↗ production oxyde nitrique (NO) par l’endothélium d’où relâchement des fibres lisses et vasodilatation vasculaire
Angiogenèse périphérique, débit capillaire augmenté, « lit » périphérique plus important
Adaptations résultant de l’entraînement aérobie
ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL ( AVC )
Infarctus cérébral :
• thrombose cérébrale : obstruction d ’une artère cérébrale : caillot
de sang à l’endroit d ’une lésion athéromateuse
,
• embol cérébral : migration d ’un amas divers : caillot, amas graisseux,
débris cellulaires, bloqué par un vaisseau cérébral obstrué,
•
• lésions athéromateuses sévères : rétrécissement considérable
voire total de la lumière du vaisseau
PRATIQUE DE L’ACTIVITE PHYSIQUE : THERAPIE RECENTE DES CONSEQUENCES DE L’AVC
Sujets habituellement déconditionnés à l’effort après AVC :- - Renforcement musculaire dynamique contre résistance (Teixeira-Salmela et al.,
1999) ou bien en isocinétique (Sharp et Brouwer, 1997).
- Rééducation sur tapis roulant avec suspension par un harnais de soutien : activer l’automatisme de la marche
- Entraînement aérobie + renforcement musculaire = amélioration de la vitesse et la durée de la marche et de VO2max (Pang et al., 2006)
GRACIAS POR SU ATENCIÓN
Pour leur santé À nous de faire bouger les choses et les gens