Action universitaire - novembre 2007

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L’action universitaire - page 1

UNI - LA DROITE UNIVERSITAIRE - 34, rue Emile Landrin - 92100 Boulogne - tél : 01.78.16.40.30 - fax. : 01.78.16.40.31Directeur de la publication : J. Rougeot - CPPAP 0512 679428 - imprimé par nos soins - dépôt légal quatrième trimestre 2007 - Mensuel

PPaarr OOlliivviieerr VViiaallDDéélléégguuéé ggéénnéérraall ddee ll’’UUNNII

urant plus d’un mois le ban et l’ar-rière ban de l’extrême gauche étu-diante ont pris prétexte de la loi

sur les libertés et les responsabilités desuniversités (LRU) pour perturberprès de la moitié des quatre-vingtscinq universités françaises. Leur «modus operandi » s’est considérable-ment radicalisé depuis le mouvementcontre le CPE. Alors qu’il avait falluattendre trois semaines en 2006 pourvoir apparaître les premiers blocages,ceux-ci furent, cette année, un préala-ble à la mobilisation. L’extrême-gau-che voulait bloquer les amphis pourobliger les étudiants à se rendre enAG et attirer l’attention des médias. Cettestratégie a payé au delà de leurs espérancespuisque certains présidents d’universités,très prévenants, ont devancé leurs désirs enfermant administrativement leur établisse-ment. Dès qu’une poignée de grévistesenvisageait une action de blocages qu’ilsauraient eu bien du mal à réussir seuls, cesprésidents exauçaient leurs voeux au nomdu principe de précaution. En fermant,ainsi, les universités, ces derniers ont créél’évènement et attiré caméras et journalis-tes. Le cirque pouvait alors commencer.

Les AG, orchestrées par les bloqueurs,prenaient le relais. Ce simulacre de débatet de démocratie fut minucieusementorganisé. Une note interne de l’UNEFexplique, par exemple, comment “gérer”une AG, comment le président de séance(qui doit être obligatoirement de l’UNEF)doit “distribuer la parole”. “ Pour aider lecamarade qui tient la présidence”, précisecette note, “il faut absolument un ou deuxcadres qui soient chargés de gérer la salle,faire intervenir les camarades pour que

l’UNEF ou des proches de l’UNEF inter-viennent dans notre sens, aller parler auxgauchistes ou droitiers pour les occuper etminimiser leur prise de paroles”.

Minimiser est un euphémisme, car si unétudiant se risque à exprimer une opinioncontre le blocage ou pire en faveur de laréforme (un “droitier” selon la typologie del’UNEF), c’est au mieux des sifflets, trèssouvent des intimidations et dans certainscas des agressions physiques, qu’il récol-tait. De nombreuses plaintes ont,d’ailleurs, été déposées contre des mili-tants anti-LRU suite à des agressions etdes intimidations.

En AG, les votes se font, bien entendu, àmain levée ce qui permet d’influencer lesrésultats par le poids de la masse et l’im-précision des comptages. La coordinationétudiante appelant même, dans son appelde Rennes, à « empêcher » les votes à bul-letins secrets « car ils nuisent au mouve-ment ». En effet, la participation à cesvotes fut massive et les résultats ont étésans appel : 75 % des étudiants de Tolbiac,85 % de ceux de Pau, 62 % de ceux deRennes 2 se sont prononcés pour la repri-se immédiate des cours. Mais la démocratie pour les bloqueurs

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unil ’Actionversitaire�� Le journal de l’Union Nationale Inter-universitaire �� N°273 �� Novembre 2007 �� 2 euros ��

Blocage des universités : Qu’ont fait les présidents ?

Cette fois-ci, le train est parti sans eux. Au len-demain de l’élection de Nicolas Sarkozy, l’ex-trême gauche a commencé à se mobiliser. Dèsle 9 mai dernier, elle bloquait le site universi-taire de Tolbiac pour s’opposer à l’élection duPrésident de la République. Pendant cetemps, l’UNEF, elle, trouvait des charmes à laréforme des universités présentée par le gou-vernement. Le 27 juin, Bruno Julliard “saluaitdes avancées incontestables “ à propos du texte deloi présenté par Valérie Pécresse (dépêcheAEF). Il déclarera même le 4 juillet “ on saitenfin pourquoi cette réforme importante a étéengagée et nous partageons les objectifs annoncés”dans le Figaro. Mais voilà, avec la rentréeapparurent les premiers mouvements decontestation étudiante orchestrée par SUD, laLCR et les étudiants communistes. L’UNEFne pouvait pas laisser un mouvement étudiantse faire sans elle au risque de voir sa base êtrerécupérée. Alors elle tenta, en vain, de s’impo-ser dans les “AG” et de récupérer la coordina-tion étudiante. Mais l’extrême gauche avait tiréles leçons du CPE et ne voulait pas se fairevoler, une nouvelle fois, la vedette. Elle fit toutpour que la greffe entre le mouvement decontestation et l’UNEF ne prenne pas. Dansces conditions, la direction de l’UNEF devaittrouver rapidement une porte de sortie, d’au-tant que son président Bruno Julliard pensait,lui aussi, à la sienne. Vu que les étudiantsétaient déjà pris en otage par la coordinationétudiante, l’UNEF, en faisant semblant denégocier avec le gouvernement, a tenté des’immiscer entre la coordination et le ministè-re afin de voler la rançon et d’obtenir une vic-toire à bon compte. Le bluff a consisté à fairecroire, alors qu’ils ne maitrisaient pas les AGqu’ils avaient obtenu de nouveaux moyensbudgétaires pour l’université en échange dudéblocage des facs. Ils pouvaient ainsi criervictoire ! Mais en guise de nouveaux moyensils n’ ont fait que se féliciter des moyens quiétait déjà programmés et prévus dans le pro-gramme présidentiel de Nicolas Sarkozy.Quant aux universités, aucune n’a été débloquésuite aux décalarations de l’UNEF. Lesretombées de ce coup de bluff ne furent quemédiatiques. C’était sans doute ce qu’ils cher-chaient.

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ITO

Le bluff de l’UNEF

Lʼun iver sité de Sain t Etienne

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n’est qu’un slogan qu’ils utilisent quandcela les arrangent. Aucun de ces votesn’aura permis d’organiser une reprise descours. Face à l’expres-sion démocratique desétudiants, les bloqueursont, à chaque fois,répondu par la brutalité.Ainsi, au lendemain duvote des étudiants deRennes 2, une cinquan-taine d’individus armésde barres de fer et debattes de base-ball ontempêché par la force lareprise des cours. Dansd’autres villes, des « AG» ultra-minoritaires ontreconduit le blocageniant les résultats desréférendums.

Face à la déterminationet à la radicalité d’uneminorité, les présidents d’université,garants de l’ordre public sur leur campus,auraient dû répondre par la plus grandedes fermetés. Comment tolérer qu’unepoignée d’individus perturbe toute uneuniversité, comme à Montpellier 3 où seu-lement 40 personnes occupaient l’univer-sité causant 92.000 € de dégâts ?Malheureusement, ce n’a pas été le cas. Pendant que quelques présidents d’uni-versité assumaient leur responsabilité etrecquéraient l’intervention des forces del’ordre pour lever les blocages, comme cefut le cas à la Sorbonne, à Nanterre ou àRennes 2, d’autres excellaient dans la poli-tique de l’autruche, espérant que le tempsou les étudiants contre les blocages fassentce qu’ils n’avaient pas le courage de faire.

De la passivité à la duplicité, le pas a,quelque fois, été franchi, notamment à l’u-niversité de Pau, d’Amiens ou de Nancy 2.

En effet, constatantl’absence de réactionde l’administrationde ces universitésaprès plusieurssemaines de bloca-ges, les sectionslocales de l’UNI ontdéposé des recoursdevant les tribunauxadministratifs com-pétents pour obligerles Présidents d’uni-versités à prendreleurs responsabilités.

A Pau, puis àAmiens, le jugeadministratif adonné raison àl’UNI enjoignant les

présidents à prendre toutes mesures utilespour permettre la reprise des cours (voirarticle ci-contre sur la Peep sup). Cela n’amalheureusement pas suffit à faire leverles blocages. Les présidents de ces univer-sités préférant fermer leur établissementplutôt que de recourir aux forces de l’ord-re. Ils ont, ainsi, fait le jeux des “blo-queurs”. La palme revenant au président de Nancy2 qui souhaitait même faire payer les fraisde justice aux étudiants anti blocages quil’avaient assigné au tribunal.

La loi LRU donnera plus de responsabili-tés aux présidents, certains ont déjàdémontré qu’il n’étaient vraiment pastaillés pour le poste.

Au-delà de l’abrogation de la loi LRU, les“camarades” demandent dans leurs différentsappels :

L’augmentation du nombre de fonctionnairesdans l’éducation de 47 000 postes (« rétablisse-ment de 22 000 emplois de fonctionnaires, etdes 25 000 postes supprimés au cours des cinqannées précédentes »), le « maintien des régi-mes spéciaux de retraites », « l’abrogation deslois anti-immigrés » et bien évidemment « larégularisation de tous les sans-papiers ».

Bien sûr, les camarades bloqueurs demandent àce que « les universités restent ouvertes maisque les cours soient supprimés et les examensreportés ». Au passage ils n’oublient pas dedemander « l’amnistie de tous les réprimés desmouvements sociaux ». Pour ceux qui ne com-prendraient pas, « réprimés des mouvements

sociaux » signifient camarades ayant sabotés leslignes SNCF, bloqueurs ayant saccagé les uni-versités, bloqueurs voleurs ayant pillé un super-marché à Lyon, bloqueurs-casseurs ayantagressé la police et les “étudiants contre le blo-cage et pour la liberté d’étudier”.

Enfin ces adeptes des AG, n’ont que faire durespect de la démocratie, puisqu’ils considèrentque « seules les AG sont légitimes », qu’ilsappellent au « boycott des votes et que les votesà bulletins secrets doivent être empêchés car ilsnuisent au mouvement ».

Sources :Coordination nationale des 27 et 28 octobre (Toulouse)Coordination nationale des 17 et 18 novembre (Tours)Coordination nationale des 24 et 25 novembre (Lille)Coordination nationale des 10 et 11 novembre (Rennes)Coordination nationale des 1er et 2 décembre (Nantes)

Loi LRU

Le double langage de la FAGE

Alors qu’officiellement la FAGE(Fédération des associations généralesétudiantes) s’était prononcée pour la loiLRU , certaines sections locales se désoli-darisent et tentent, elles aussi, de surfersur la vague de contestation contre la loi“Pécresse”. Démontrant, une nouvellefois, que l’apolitisme revendiqué par laFAGE n’est qu’un paravent à son oppor-tunisme politique. Ainsi, la FEDER(Fédération des étudiants rouennais)dans un tract dénonce “ avec la mise enplace de la loi LRU, les présidents d’universi-tés pourront supprimer des filières entières,notamment celles de lettres et scienceshumaines, qui ne rapporteraient pas assezd’argent mais qui pèseraient dans le budgetde l’université”. La FEDER n’a pas hésitéà emprunter à l’extrême gauche ses argu-ments et sa mauvaise foi. Même son decloche à Dijon, où Sylvain Comparot pré-sident de la FED (Fédération des étu-diants de Dijon), autre composante de laFAGE a apporté son soutien au mouve-ment anti-LRU, tout en condamnant lesblocages. La FAGE aura de plus en plus de mal àcacher que depuis le CPE son coeur batpour la gauche.

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C’est à la PEEP du Sud-Ouest, que l’ondoit la première décision d’un juge admi-nistratif enjoignant un président “ à pren-dre toute mesure utile pour faire cesser l’oc-cupation des locaux et en libérer l’accès dansun délais de 3 jours”. C’était le Présidentde l’université de Pau et des Pays del’Adour, qui était visé par cette injonction.Le juge administratif avait même fixé uneastreinte de 100 euros par jours de bloca-ges.

Malheureusement, cela n’a pas suffit àobliger le président d’université à prendreses responsabilités. Dès la publication dela décision du TA, celui-ci a dénoncé la« décision unilatérale » du juge. Il iramême plus loin quelques jours après enfermant administrativement son universi-té au motif surréaliste que la présenced’étudiants hostiles au blocage sur soncampus était de nature à troubler l’ordrepublic.

Morceaux choisis des appels de la coordination nationale

Lors des occupations et des blocages desuniversités contre le CPE, la facture s’était

élevée à plusieurs centaines de milliersd’euros à la charge des universités. Les

dégâts sur les universités de Toulouse LeMirail et Rennes 2 s’étaient chiffrés respec-tivement à 150 000 € et 100 000 € (voir l’ar-

ticle publié dans l’Action Universitaire demai 2006). La peinture est à peine sèche

dans ces deux établissements qu’ils sont ànouveaux occupés et vandalisés. A cela, ilfaut rajouter des portes cassés à Paris 1,

l’université de Perpignan totalementtaguée, et celle de Montpellier saccagée,

plus un début d’incendie criminel à l’univer-sité Marc Bloch de Strasbourg. La facture

globale dépasse déjà les 600 000€.

600 000 euros de dégâts

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Microsoft signe un accord avec l’université Lyon 1

"L’ accord paraphé par la direction française deMicrosoft porte sur un engagement de 180.000euros sur trois ans et donnera la possibilité auxétudiants de réaliser des stages et d’avoir unaccès prioritaire aux offres d’emploi chezMicrosoft. Une somme de 60.000 euros allouée par l’entre-prise permettra également de décerner desbourses aux étudiants manquant de moyensfinanciers, "sur la base de critères sociaux et dumérite", a précisé le président de Lyon 1, quisouhaite que l’université assure son rôle "d’as-censeur social". Le partenariat prévoit également des échangesde chercheurs avec des campus étrangers, ainsique l’utilisation gratuite de logiciels dans lecadre des activités pédagogiques. EricBoustouller, président de Microsoft France, atoutefois précisé que l’université et ses 85 labo-ratoires, étaient libres d’utiliser les logicielscomme ils leur plairaient. Le président de Microsoft France a précisé quece partenariat était une première avec une uni-versité française, et que d’autres allaient suivre,notamment à Paris.

Conseil Economique et Social : le travail des étudiants doit devenir

un atout

Dans un rapport, le Conseil Economique etSocial (CES) recommande de transformer letravail des étudiants en atout, rejoignantainsi la position prise depuis longtemps parl’UNI.Selon le CES, le travail des étudiants doitêtre transformé en "atout", via notamment unaménagement des cursus ou sa reconnais-sance dans les diplômes.En juin 2007, l’UNI avait édité une noteconsacrée à l’emploi étudiant où elle rappe-lait déjà la nécessité d’aider les étudiantssalariés par des aménagements d’enseigne-ments et d’horaires, mais également de pro-mouvoir la vision du salariat au sein des uni-versités.

L’UNI dans les médiasLes positions de l’UNI contre les blocages ontété largement relayées par la presse. Plus de1300 articles ont relaté les actions des différen-tes sections de l’UNI dans la presse locale etnationale.

L’UNI a été aussi invitée dans de nombreuxdébats télévisés - France 2, M6, LCI, PublicSénat, France 5, I télé, BFM, Direct 8, ... et denombreuses radios : Europe 1, France info, LeMouv, France bleue, Radio classique ....

Brèves

20 000 manifestants contre les blocages

RRééssuullttaattss ddee ll’’eennqquuêêttee PPIISSAA eenn FFrraannccee DDeess mmooyyeennss mmaaiiss ppaass ddee rrééssuullttaattss

La récente publication du classement PISAétablit par l’OCDE pour évaluer les perfor-mances des élèves dans les matières scienti-fiques met en lumière les mauvais résultats dela France. Notre pays, qui avait atteint la10ème place en 2003, est rétrogradée au18ème rang parmi les 30 pays de l’OCDE età la 29ème place sur les 57 pays participants àcette enquête. Les conclusions de cette étudefont apparaître que la France compte unnombre trop important d’élèves en difficultéet un trop faible nombre de très bons élèves. Les pays qui sont les plus performants ensciences sont donc la Finlande (pour ladeuxième fois consécutive), Hong-Kong, laCanada, Taiwan, l’Estonie, le Japon, et laNouvelle-Zélande. L’ enquête qui a été menéeen 2006 auprès de 400 000 élèves de 57 pays,mettait en outre l’accent sur la capacité desélèves à comprendre des problèmes scienti-fiques et d’en venir à bout en se basant surtrois critères objectifs : la capacité d’ identifierune problématique scientifique, de l’ expliqueret de la réutiliser. Ce résultat médiocre intervient alors que la

France fait partie des pays de l’OCDE quiinvestissent le plus par élève au lycée, avec unemoyenne de 8000 euros par an contre 5600pour les autres pays. Cela démontre une foisencore que la quantité ne fait pas toujours laqualité et qu’il est peut-être temps de menerdes réformes structurelles sur l’enseignementet la valorisation des filières scientifiques enFrance. A noter que les seuls à ne pas se préoccuperde ce classement et en appellent à relativiserles résultats sont les mêmes qui, il y aquelques semaines défilaient dans les rues.L’Internationale de l’Education s’inquièteainsi de la « politisation » du classement, etl’UNSA estime sournoisement que l’enquête« ne peut en aucun cas servir à justifier lesdécisions politiques à venir, qu’elles portentsur l’organisation, le fonctionnement ou lescontenus et méthodes de l’enseignement, ni àjustifier une réduction de l’action de l’Ecoleaux fondamentaux ». Ou le meilleur moyende ne jamais réformer…

Afin de défendre la liberté d'étudier, de travailler et de circuler, plu-sieurs milliers de personnes étaient au rendez-vous Place de laRépublique à Paris, dimanche 18 novembre. A l'appel de l'UNI, sousla bannière " Stop la grève ", les étudiants se sont ainsi retrouvés pourmanifester leur ras-le bol des blocages à répétition dans les universités,18 mois après le CPE.

Au fil des minutes, le cortège n'a cessé de gonfler pour atteindre 20 000 personnes à mi-par-cours. Etudiants, salariés et usagers des transports ont remonté le boulevard Voltaire, en arbo-rant pancartes, banderoles et autocollants aux couleurs de Stop la grève, de Liberté Chérie, des“Etudiants Contre les Blocages”, de “Contribuables associés” et de l'UNI. Ce rassemblement aété un incontestable succès, largement relayé dans les différents journaux télévisés -TF1,France 2, LCI, M6 .... Cela, a permis de faire entendre la voix de la majorité que l’on qualifiaitjusqu’ici de silencieuse.

STOP LA GREVE s'affiche aussi sur lesvélib' :

"A cause des GREVES, je pédale et ça me fait SUER !"

Alors que mercredi 14 novembre, Paris se réveillait en grève suiteaux mouvements lancés par divers syndicats de la SNCF et laRATP, les usagers des transports parisiens ont dû, une nouvellefois, se débrouiller pour se rendre sur leur lieu de travail, notam-ment par le biais des très en vogue " vélib ".

Une dizaine d'équipes du collectif STOP LA GREVE, initié parl’UNI, est allée à leur rencontre afin de décorer les " vélib " sur lethème : « A cause des GREVES, je pédale et ça me fait… SUER ! ».

Armées d'agrafeuses et de cartons pliables logotés STOP LAGREVE, les équipes du collectif ont ainsi décoré les paniers deplus de 5000 vélib' . Les Parisiens ont très bien accueilli l'action

du collectif, certains vélos logotés aux couleurs de “Stop la grève” continuaient à rouler troisjours après l’opération, passant de main en main.

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LectureAu commencement était l ’AG...

Un doctorant en histoire, Loïc Lorent a écrit sestruculentes chroniques du mouvement anti-CPE de 2006. Alors que nous vivons au rythmedes professionnels des blocages d’université sousprétexte d’opposition à l’autonomie des universi-tés, la parution en librairie de «Votre jeunesse»arrive au bon moment. Ces chroniques donnentun éclairage saisissant sur ces révoltés de la causeuniversitaire, contre tout ce qui est « révoltant, juste, pas bien, passympa ». Loïc Lorent a su saisir l’essence de ces étudiantsprompts à s’inventer des causes et des combats. Ces étudiantsbloqueurs qui rêvent de révolution, se muent en nouveau prolé-tariat avec la crasse complicité de leurs soixante-huitards de profsalors qu’ils ne sont tous que des bobos. Loïc Lorent décrit lesAG, les manifs, les amphis « transformés en cendrier géant » où« ils fument des pétards dans les rangées. Summun de la révolte».

Loïc Lorent, Votre jeunesse, éditions Jean-Paul Bayol, 16.90€

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Le nouveau Figaro.fr

Le site du Figaro fait peau neuve dans un style plus épuré. Au-delà de l’apparence graphique qui s’éloigne visuellement duFigaro version papier pour se rapprocher des standardsd’Internet. L’ objectif du Figaro.fr est d’offrir une plus grandeinteractivité prenant ainsi le virage du « 2.0 ».

www.figaro.fr

L’UNI devient « Official Content » sur Dailymotion

En plus des contenus écrits pour ses sites Internet, l’UNI utilisela vidéo depuis longtemps comme support de propagation desidées qui sont les nôtres. Présente sur Dailymotion, l’UNI fran-chie une étape supplémentaire en devenant « Official Content ».L’intérêt de ce nouveau statut réside dans la possibilité de parta-ger sans contraintes des vidéos avec les usagers de Dailymotion.L’UNI dispose dorénavant de sa « propre chaîne de télévision ».Diffuser nos contenus, suivre leurs audiences, tester les réactionsdes Internautes et créer une interactivité est désormais possible.Enfin, la visibilité des vidéos de l’UNI sera accrue.

www.dailymotion.com

Liberté Chérie

Liberté Chérie a pour objectif de mettre le doigt sur les blocageset les conservatismes au sein de la société française ainsi que dansson environnement économique. Récemment Liberté Chérieétait aux côtés, entre autre, de Stop la grève dans la manifestationqui a réuni le 18 novembre dernier à Paris dernier près de 20 000personnes contre les grèves des transports et les blocages d’uni-versités.

www.liberte-cherie.com

A découvrirCHRONIQUES

l universitaireLe journal de l’Union Nationale Inter-universitaire

34 rue Emile landrin92100 BoulogneTel : 01.78.16.40.30Fax : 01.78.16.40.31

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SOOUUTTEENNEEZZ NNOOTTRREE AACCTTIIOONN,, AABBOONNNNEEZZ--VVOOUUSS AA l ’Action universitairel ’Action

Cette XXIVème Convergence a été l’occasion pour les représen-tants de l’ensemble des sections de l’UNI de se retrouver dans lecadre du Sénat le 10 novembre. Autour du thème « Militer pourréformer », de nombreux orateurs se sont succédés à la tribune.Parmi eux, les Ministres, Michelle Alliot-Marie, XavierBertrand, Valérie Pécresse et Roger Karoutchi ainsi que le prési-dent du groupe UMP à l’Assemblée Nationale, Jean-FrançoisCopé se sont exprimés devant les militants de l’UNI.

XXIV ème Convergence de l’UNI !

Par son courage, Anne-Lorraine a blessé son agresseur dans le RER, un violeur récidiviste, permettant ainsi à la Police de l’arrêter.Malheureusement, Anne-Lorraine succombera aux trente et un coups de couteau reçus. Etudiante en master 2 au Celsa, Anne-Lorraine se destinait à la carrière de journaliste. Aînée d’une fratrie de cinq enfants, Anne-Lorraine avait fait de sa vie un engagement,du scoutisme au journalisme. « Quel exemple tu nous a montré, quelle leçon de vie tu nous as donnée » dira d’elle son frère François-Xavier. Nous nous associons à la douleur de sa famille et ensemble n’oublions jamais l’exemple et le courage d’Anne-Lorraine.

Assassinat dʼune étudiante dans le RER

Hommage à Anne-Lorraine Schmitt