Action universitaire - décembre 2006

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universitaire universitaire l’Action LE JOURNAL DE L’UNION NATIONALE INTER-UNIVERSITAIRE N°265 Décembre 2006 2 Euros l’Action L’action universitaire - page 1 UNI - LA DROITE UNIVERSITAIRE - 34 rue Emile Landrin - 92100 Boulogne - 01.78.16.40.30 - fax. : 01.78.16.40.31 Directeur de la publication : J. Rougeot - CPPAP 0507 G 79428 - dépôt légal quatrième trimestre 2006 - Mensuel Ségolène Ro yal , candidate du PS pour 200 7 Les ségolinades, degré zéro de la pensée politique lle se dit complexe comme la France (sic). Nos idées sont les siennes, affirme-t- Elle, car à défaut d’en avoir, son opi- nion est celle du peuple français. Elle croit à l’intelligence collective des salariés et des citoyens car « la confiance nourrit le désir d’avenir ». Son crédo : « écouter les citoyens qui sont les meilleurs experts de ce qu’ils vivent » ! Pour cela, Elle a dis- tribué à ses relais locaux des kits de démocratie participative sur CD- Rom (le nouveau concept tarte à la crème) pour leur expliquer comment faire campagne auprès des idiots de français. « La méthode c’est essentiel » ! L’énigmatique Ségolène Royal fait pourtant de la poli- tique en brassant du vent. C’est sa marque de fabrique : elle est capable de passer plus de deux heures sur un plateau télé ou dans un « débat par- ticipatif » pour ne faire…aucune pro- position ! On a l’image, mais le son demeure de mauvaise qualité. Explications. Les impôts L’adepte du mouvement (« il faut mettre la France en mouvement » ne cesse-t-elle de répéter) reste prison- nière du socialisme le plus archaïque qui soit. La récente joute des élé- phants du PS sur la fiscalité pendant les vacances de fin d’année démont- re à elle seule les incohérences de la “madonne” sur la question, pour qui l’ « impôt n’est pas un argument politique », qu’on se limiterait à aug- menter ou à baisser. Etant incapable de faire une proposi- tion claire et d’avoir un avis tranché, c’est donc Monsieur Royal, le prince qu’on sort, qui s’y colle en déclarant sans sur- prise qu’il faudra de toute façon aug- menter les impôts et créer une « CSG- retraite ». Le débat sur la fiscalité témoigne de l’archéologie socialiste : la candidate est dans sa phase d’é- coute, le premier secrétaire propose et décide. C’est comme ça chez les Royal : unis (ou presque) pour le meilleur et surtout pour le pire. Sauf Depuis la rentrée universitaire 2006, l’UNI enregistre une forte progression (+ 14,8%) sur les 18 universités qui ont procédé au renouvellement des repré- sentants étudiants des conseils centraux. Nous passons au total de 49 à 58 élus, avec quelques fortes progressions, comme à Chambéry, où l’UNI gagne 5 siè- ges (passant de 2 à 7) ou à Lyon 1, avec 3 sièges contre 0 en 2004. A Lille 1, Paris V, Rouen et Avignon, l’UNI gagne à chaque fois 2 sièges supplémen- taires. Cette progression illustre bien que les thèmes défendus par l’UNI répondent au désir des étudiants de voir leurs universi- tés s’engager dans une profonde mutation. Ces thèmes s’articu- lent principalement autour de trois axes : l’orientation, l’inser- tion professionnelle et la pro- fessionnalisation des études. L’UNI milite pour que les uni- versités évoluent vers un lien plus intime avec les entreprises, en développant des enseigne- ments qui puissent offrir aux étudiants les connaissances intellectuelles et professionnel- les correspondant aux deman- des du marché du travail. par Mathieu MARAINE L’UNI progresse dans les universités E

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universitaireuniversitairel’Action

❚ LE JOURNAL DE L’UNION NATIONALE INTER-UNIVERSITAIRE ❚ N°265 ❚ Décembre 2006 ❚ 2 Euros ❚

l’Action

L’action universitaire - page 1

UNI - LA DROITE UNIVERSITAIRE - 34 rue Emile Landrin - 92100 Boulogne - ✆ 01.78.16.40.30 - fax. : 01.78.16.40.31Directeur de la publication : J. Rougeot - CPPAP 0507 G 79428 - dépôt légal quatrième trimestre 2006 - Mensuel

❚ Ségolène Royal, candidate du PS pour 2007Les ségolinades, degré zéro de la pensée politique

lle se dit complexe commela France (sic). Nos idéessont les siennes, affirme-t-

Elle, car à défaut d’en avoir, son opi-nion est celle du peuple français.Elle croit à l’intelligence collectivedes salariés et des citoyens car « laconfiance nourrit le désir d’avenir ».Son crédo : « écouter les citoyensqui sont les meilleurs experts de cequ’ils vivent » ! Pour cela, Elle a dis-tribué à ses relais locaux des kits dedémocratie participative sur CD-Rom (le nouveauconcept tarte à lacrème) pour leurexpliquer commentfaire campagneauprès des idiotsde français. « Laméthode c’estessentiel » !L ’ é n i g m a t i q u eSégolène Royal faitpourtant de la poli-tique en brassantdu vent. C’est samarque de fabrique: elle est capable depasser plus de deux heures sur unplateau télé ou dans un « débat par-ticipatif » pour ne faire…aucune pro-position ! On a l’image, mais le sondemeure de mauvaise qualité.Explications.

Les impôts

L’adepte du mouvement (« il fautmettre la France en mouvement » necesse-t-elle de répéter) reste prison-nière du socialisme le plus archaïquequi soit. La récente joute des élé-phants du PS sur la fiscalité pendantles vacances de fin d’année démont-re à elle seule les incohérences de la“madonne” sur la question, pour quil’ « impôt n’est pas un argumentpolitique », qu’on se limiterait à aug-

menter ou à baisser.Etant incapable defaire une proposi-tion claire et d’avoirun avis tranché,c’est doncMonsieur Royal, leprince qu’on sort,qui s’y colle endéclarant sans sur-prise qu’il faudrade toute façon aug-menter les impôtset créer une « CSG-retraite ». Le débatsur la fiscalité

témoigne de l’archéologie socialiste :la candidate est dans sa phase d’é-coute, le premier secrétaire proposeet décide. C’est comme ça chez lesRoyal : unis (ou presque) pour lemeilleur et surtout pour le pire. Sauf

Depuis la rentrée universitaire2006, l’UNI enregistre une forteprogression (+ 14,8%) sur les18 universités qui ont procédéau renouvellement des repré-sentants étudiants des conseilscentraux. Nous passons au totalde 49 à 58 élus, avec quelquesfortes progressions, comme àChambéry, où l’UNI gagne 5 siè-ges (passant de 2 à 7) ou à Lyon1, avec 3 sièges contre 0 en2004. A Lille 1, Paris V, Rouenet Avignon, l’UNI gagne àchaque fois 2 sièges supplémen-taires.

Cette progression illustre bienque les thèmes défendus parl’UNI répondent au désir desétudiants de voir leurs universi-tés s’engager dans une profondemutation. Ces thèmes s’articu-lent principalement autour detrois axes : l’orientation, l’inser-tion professionnelle et la pro-fessionnalisation des études.

L’UNI milite pour que les uni-versités évoluent vers un lienplus intime avec les entreprises,en développant des enseigne-ments qui puissent offrir auxétudiants les connaissancesintellectuelles et professionnel-les correspondant aux deman-des du marché du travail.

par Mathieu MARAINE

L’UNI progressedans les

universités

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que la politique de la fiscalité reflè-te un choix de société : la liberté oul’égalitarisme. Les socialistes, unefois de plus, ont choisi la facilité enressortant de leurs placards lesvieilles recettes : l’augmentation desimpôts est à leurs yeux une justemesure. Il n’est pas sûr que lesfrançais l’entendent de cette oreille.

La culture

Aux Francofolies de La Rochelle en2005, la nouvelle star des sondagesà la recherche de soutiens, avouaitdans son discours de clôture dufestival, son admiration pour desrappeurs tels que Kool Shen dugroupe NTM, en qui elle a reconnuun grand talent (évidemment, enchantant « nique la police ») ouMonsieur R., rappeur aux textesexplicites ("La France est une garce,n’oublie pas de la baiser jusqu’à l’é-puiser, comme une salope faut latraiter"), qui assimile volontiers laFranSSe au IIIème Reich (AlbumPolitikment Inkorrekt). Bel exemplede tolérance bienveillante à l’égarddes ennemis de la République quicrachent sur les symboles de l’Etat,quand la prétendante socialisteprône par ailleurs « l’ordre juste » !Mais est-ce bien nécessaire deconsidérer que toutes les manifesta-tions artistiques se valent et qu’ilfaille les soutenir sans discernementcomme le fait le Conseil régional dePoitou-Charentes depuis 2004 ?C’est là le drame de la gauche aveclaquelle tout se vaut, « tout se tient», mais qui ne fait rien.

La politique sociale

« L’égalité des chances est pour par-tie un leurre et la ségrégation scolai-re aggrave les ségrégations socialeset spatiales » : avec Ségolène, laFrance vit décidément sous le régi-me de l’apartheid. Balayant d’unrevers de main les politiquesmenées depuis 5 ans, elle est prêteà remettre en cause la réforme desretraites, à maintenir les 35 heures

(« un formidable progrès social »,déclarait-elle sur France 5 dans l’é-mission « Ripostes » le 17 décemb-re), à continuer d’accuser le patro-nat de ne pas embaucher et deconsidérer que « le libéralisme, c’estle désordre ». Navrant mais pasétonnant. Madame Royal qui fricoteavec ATTAC (discours d’ouverturede l’université d’été d’ATTAC àPoitiers le 26 août 2005), et chercheà ménager sa gauche, n’est en effetpas insensible aux appels répétésdes associations tiers-mondistes etdes tenants de l’alter-mondialisme,Elle qui veut instaurer « un droitmoderne à l’aller et au retour »pour les travailleurs immigrés, quit-te à faire un peu plus de la Franceune passoire pour immigrés clan-destins. Avec Elle, la France devraitdéfinitivement se soumettre à latyrannie de la pénitence…

Les relations internationales

Son récent voyage au Moyen-Orienta d’ailleurs démontré son absencede compréhension des grandsenjeux mondiaux : lignes de fractu-re religieuses, politiques intérieureset de sécurité nationale. En d’autrestemps, Lionel Jospin s’était pris desjets de pierre en Israël, Elle, a pré-féré se corrompre en rencontrantun député du Hezbollah, AliAmmar, qui a déclaré : « Notreexpérience de la résistance estinspirée de la vôtre. Le nazisme, quia versé notre sang, usurpé notreindépendance, n’est pas moinsmauvais que le nazisme qui a occu-pé la France ». Glorifiant pour nosrésistants. Le même jour elle annon-çait aux militaires français de laFINUL au Liban qu’elle demande-rait « que cessent les survols deposition de la force de l’ONU parl’aviation israélienne », avant d’ajou-ter : « j’ai bien l’intention d’en par-ler aux dirigeants israéliens. Monrôle, là, est utile ». Le lendemain,juste après sa rencontre inutile avecle premier ministre israélien, elle se

rétracte, avouant sa naïveté commeun autre, cinq ans plus tôt : « j’aicompris que ces survols sont liés àun certain nombre d’évènements oude faits qui les justifient » ! Cesécarts de conduite au Proche-Orientont eu pour conséquence immédia-te le report de sa visite aux Etats-Unis, prévue avant Noêl. HillaryClinton qu’elle souhaitait ardem-ment rencontrer, s’en est ainsi déso-lidarisée, pour divergences depoints de vue sur le Hezbollah... La politique européenne n’est pasnon plus épargnée, Elle qui inquiè-te même ses collègues socialisteseuropéens : « Je ne crois pas queles socialistes ont une opinion surce que Ségolène ferait en Europe.Elle-même a-t-elle une opinion ? »déclarait ainsi un membre duLabour Party irlandais, en marged’une rencontre au Portugal audébut du mois de décembre. Dans un contexte internationaltroublé par la montée du fanatismereligieux et de la balkanisation denombreuses régions, elle va plusloin en faisant fi des nouvelles don-nes géopolitiques pour invoquerJaurès qui croyait benoîtement qu’«un peu d’internationalisme éloignede la patrie mais que beaucoup yramène ». Nous on croit juste en laFrance, et à sa volonté multiséculai-re de porter un message universelau Monde.

Elle

Pour Eux c’est donc Elle. Eux, lessocialistes français, champions del’archaïsme politique ; Elle, Cruellaqui se fait passer pour Candie. Et àMichel Charasse d’ironiser sur lacandidate socialiste : « Ségolène,c’est comme le Da Vinci Code aucinéma : la promotion est bien faitemais le produit est décevant ».Autant la prévenir maintenant : enFrance, le président de laRépublique est la clé de voûte desinstitutions, il n’est pas le bergerqui surveille les chèvres produisantdu chabichou !

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L'organisation et le fonctionnement denotre outil de recherche apparaissentrelativement datés, voire dépassés. Iln’irrigue pas notre enseignement supé-rieur : les universités sont à la périphé-rie et non au centre d'un effort derecherche qui reste dominé par lesgrands organismes. Les financementssur projets restent marginaux dans l'at-tribution des crédits, tandis que lesconditions d'une évaluation rigoureusede la qualité et des résultats des travauxscientifiques ne sont pas toujours réuni-es. La multiplication des structures etdes opérateurs est à l'origine d'une dis-sémination des moyens disponibles quiempêche parfois de répondre auxbesoins de financement des meilleursprojets dans les domai-nes-clefs. […] Cettesituation n'est heureu-sement pas irrémédia-ble.

Premièrement, nousdevons amplifier larelance de l'effort derecherche amorcéedepuis 2004. Pourcela, fixons nous pourobjectif d'augmenterde 15 milliards d'eurosla dépense totale de recherche-dévelop-pement au cours des six prochainesannées, ce qui représente pour la puis-sance publique un effort financier addi-tionnel de 4 milliards d'euros à l'hori-zon 2012. Ces moyens nouveaux seconjugueraient aux 5 milliards d'eurossupplémentaires que je propose parailleurs d'investir dans l'enseignementsupérieur. […]

Deuxièmement, nous devons donc fairede la logique de financement sur projetsla règle et non plus l'exception, dans lesouci permanent de promouvoir le plushaut degré d'excellence scientifique.[…]

Troisièmement, nous devons renforcerle poids des universités les plus capa-bles dans l'effort de recherche. C’estune nécessité car l’université est un lieunaturel de contact entre la recherche et

les attentes de la société, car l’enseigne-ment fait instantanément partager àtous les progrès de la science, parce quela curiosité des étudiants stimule larecherche. C’est aussi indispensable àl’attractivité des universités françaises età une plus grande fluidité des parcoursprofessionnels entre enseignement etrecherche. Cela implique, outre uneévolution profonde de la gouvernancedes universités dont l'autonomie doitêtre renforcée, que les unités mixtes desgrands organismes soient progressive-ment transférées aux universités lesplus performantes. Cela devra égale-ment aller de paire avec une meilleuredissociation au sein des grands établis-sements de recherche entre les fonc-

tions d'agence demoyens et celles d'opé-rateurs de recherche.

Quatrièmement, il esturgent d'améliorer lasituation faite aux jeu-nes chercheurs dansnotre pays. Nousdevons revaloriser leurrémunération et leursconditions de travail.Nous devons offrir lapossibilité à ceux qui

sont dotés d'un fort potentiel de voirleurs revenus progresser plus vite et debénéficier des moyens de mener à bienleurs projets dans les meilleures condi-tions. […]

Enfin, cessons d'opposer la recher-che fondamentale à la rechercheappliquée, la recherche publique à larecherche privée. Ce sont lesmaillons indissociables d'un seul etmême continuum, celui de l'innova-tion. Le fait que l'université deStanford ou le MIT aient directementcontribué à la création de plusieurscentaines de start-up en vingt ans,dont certaines sont devenues desmultinationales, n'a pas empêchéces campus de tenir le haut du pavéen recherche fondamentale et decollectionner les prix Nobel.

6 décembre – Rencontre avecGilles de Robien et FrançoisGoulard

A cette occasion, l’UNI a obtenu laconfirmation par les ministres que desmoyens humains avaient été créés etfléchés pour la création de services «Université - Emploi » au sein des éta-blissements. Cela devrait permettred’œuvrer efficacement en faveur d’unemeilleure insertion professionnelle desétudiants et des jeunes diplômés.Malheureusement cette volonté minis-térielle tarde à se traduire dans lesfaits dans de nombreuses universités.Les présidents d’universités feraient-ils de la résistance passive ?

14 décembre - ConseilSupérieur de l’Education(CSE).

Le CSE examinait en présence duministre de l’Education Nationale leprojet de réforme des IUFM, qu’uneintersyndicale de gauche a sans sur-prise rejeté.

18 décembre – Assembléegénérale de l’AFIJ

Le mandat de l’UNI en qualité de tré-sorier de l’association visant à favori-ser l’insertion professionnelle des jeu-nes a été renouvelé.

18 & 19 décembre - CNESER

Comme chaque année à la mêmepériode, le CNESER a examiné le pro-jet de budget du ministère. Les syndi-cats de gauche ont saisi l’occasiond’entonner leur refrain sur “le tou-jours plus de moyens” pour rejeter cebudget qui progresse pourtant de 2,58%.

21 décembre – Rencontreavec le délégué interministé-riel à l’orientation

L’UNI a insisté auprès de Pierre Lunelsur la nécessité de publier rapidementles taux d’insertion professionnelle dechaque diplôme. Face à l’inertie desinstances universitaires, l’UNI a sou-haité que des sanctions puissent êtreprévues contre les universités qui nejoueraient pas le jeu de la transparen-ce en la matière.

Agenda du bureau national ❚ Extrait de la tribune de Nicolas Sarkozy, Président del’UMP, dans le magazine La Recherche, décembre 2006

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❏ désire s’abonner à l’Action universitaire 38 euros (un an)❏ désire souscrire un abonnement de soutien à partir de 230 euros : . . . .

❏ désire soutenir financièrement l’UNI et verse : ❏ 300 euros ❏ 500 euros ❏ 1.000 euros ❏ . . . . . . . euros❏ déclare adhérer à l’UNI 35 euros (lycéens 5 euros, étudiants 10 euros, membre bienfaiteur 100 euros, cotisation de soutien à partir de 200 euros)

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Sitôt investie, aussitôt parodiée.Quelques heures seulement après savictoire aux primaires socialistes,c'est une toute autre facette deSégolène Royal que les internautesont pu découvrir grâce au site "Pasles Royal".

Derrière le ton humoristique et sati-rique, ce site ne cache pas la couleuret ses auteurs affichent clairementleur volonté de faire battre la candi-date socialiste sans pour autant seprendre au sérieux. C’est ainsi qu’àleur manière, ils mènent campagne : l’UNI et les équipes de « Paslesroyal», se proposent ainsi de prendre laprésidente du Poitou-Charentes aumot en lançant des jurys populairespour juger le bilan et suivre la cam-pagne et les déclarations de « DameRoyal ». Chaque évènement de cedébut de campagne présidentielle

est ainsi décortiqué et analysé. Lesinternautes ont pu ainsi suivre lestribulations de « Ségo la gaffe » auProche-Orient, et aussi apprendreà mieux connaître la cour Royal,composée de François Hollande,Jean Louis Bianco & Co…

Un succès grandissant

En étant très réactif et en collantà l’actualité de la « prétendantesocialiste », ce site a connu unfort succès dès son lancement.

En 2 semaines, le blog a connu uneaffluence record, avec 112 850 visi-tes, passant de 4800 visites le pre-mier jour à une moyenne de 11320 visites aujourd’hui. De nomb-reux commentaires y sont déposés,et déjà plus de 230 personnesont proposé spontanément departiciper à sa rédaction. Onpeut y trouver pastiches illus-trés, vidéos, caricatures…

Banqueroute Royal :Ségolène est l’agent

triple Zero

Une campagne d’affiches et detracts, intitulée « Banqueroute Royal», accompagne le blog, afin dedénoncer le programme de SégolèneRoyal, l’agent triple zero : 0 pour lajeunesse, 0 en économie, 0 pour lesinstitutions. Cette campagne estrelayée sur le terrain par les nomb-

reux comités PaslesRoyal qui se met-tent en place partout en France,réunissant étudiants, lycéens, maisaussi de nombreux actifs.

Afin de faire en sorte que la Francene court pas à la « banquerouteroyal », PaslesRoyal propose égale-ment la création de jurys populaires.Ces jurys populaires, qui font partiedes propositions de Ségolène Royal,auront pour but de dénoncer sapolitique, notamment dans sa régionPoitou-Charentes. Le premier jurypopulaire sera d’ailleurs lancé trèsprochainement à Poitiers.

De fortes retombées dansles media

Les retombées médiatiques depaslesroyal.com sont importantes,avec d’ores-et-déjà un passage surFrance 2, une page entière dans“Valeurs Actuelles”, des articles dansplusieurs quotidiens nationaux etlocaux.

❚ Lancement du site internet “paslesroyal.com”

Les anti-ségolène contre attaquent