Sud-Soudan Ruta Haïti Semer l‘espoir dans des Caraïbes dévastées tanzanie Fille d‘un viol MaRoC de la fatalité à la destinée

Urgent Projet humanitaire dans le cadre du Réseau d‘espoir pour l‘afrique I Merci de prendre le temps de lire le flyer attaché.

ACPNO04 2017 Action pour les

chrétiens persécutés et les personnes dAns l A détresse

actualités

des paroles claires.des actions fortes.

2 Éditorial

3 soudanun sorcier attendri par l’électronique

4 sud-soudanRuta

6 haïtiSemer l‘espoir dans des caraïbes dévastées

8 Madagascara l’aube d’un jour nouveau

10 tanzanieFille d’un viol

11 ZambieCas sociaux à la pelle

12 Marocde la fatalité à la destinée

13 Acp suisseCentres de collecte

14 portrait d‘Acpimpressum

15 Acpdes events pour vous

16 éthiopiePour l’eau, en marche !

chères lectrices, chers lecteurs,

l’espoir est assombri par la fumée de villages en flam-mes, et la famine étend son ombre aux alentours (p.4).un pays des caraïbes est devenu un vrai cauchemar (p.6). Aussi sombres qu’une nuit sans lune, telles sont les perspectives d’avenir des enfants sujets à la malnutri-tion, aux maladies, à la maltraitance, et sans accès à une formation scolaire élémentaire (p.8).

si nous n’avions rien d’autre à partager que cela, ce numéro serait à même de provoquer des crises de dépression. Mais nous vivons aussi une autre réalité : dieu est puissamment à l’œuvre, là où les gens souffrent de la violence, de cauchemars, ou d’absence de perspectives.

dieu touche un sorcier soudanais par le biais d’un lecteur Mp3, et fait de lui l’homme le plus heureux du village (p.3).tirée de l’horreur de la rue où elle avait passé l’entier de sa courte vie, la jeune fille issue d’un viol devient une gamine joyeuse au sein de notre foyer (p.10).Après plusieurs tentatives de suicide, une femme entre en contact avec Jésus ; et sa vie est transformée radicalement (p.12).

les gens touchés par le sort ont besoin de bien da-vantage que quelques mots doux et des déclarations d’intention. davantage que la distribution de matériel humanitaire. le mépris, la soif de vengeance et la cupi-dité des combattants ne peut être vaincue que dans leur cœur. le désespoir ne peut être changé en espérance que dans les cœurs. la faim ne peut être surmontée que dans le cœur de ceux qui ont en abondance.

nous avons besoin de l’action transformatrice du saint-esprit. si nous nous ouvrons à lui, les portes de l’espoir s’ouvriront aussi pour les gens dans leur situation d’urgence aiguë.

des paroles claires. des actions fortes. Merci à vous grâce à qui nous pouvons vraiment les concrétiser.

cordialement,

Andreas rossel, public relations

image de couverture :L’ombre de la mortl’un des millions d’en-fants du sud-soudan et des pays environnants menacés par la famine

contenu

ACPACTUALITÉS

ÉDITORIAL

éditorial

2

ACPACTUALITÉS

SOUDAN 3

un sorcier attendri par l’électronique

de l’un de nos lieux de mission les plus périlleux, où Acp envoie des lecteurs Mp3 par le biais d’évangé-listes, une nouvelle incroyable est parvenue à mes oreilles. impossible de ne pas vous la partager.

La sorcellerie en conflit avec l’Évangile Murad (nom modifié), l’un des heureux bénéficiaires d’un lecteur Mp3, a donné sa vie à Jésus la semaine dernière.

Voici sa passionnante histoire : Murad est musulman et pratique la sorcellerie. dans la région, il est aussi connu que craint pour son pouvoir occulte. ce qui n’empêche pas l’un de nos intrépides évangélistes de lui présenter la Bonne nouvelle de manière insis-tante. Mais le résultat le fait retomber sur terre : « J’ai tenté déjà plusieurs fois, mais à chaque fois j’ai été repoussé ! »

parce qu’il ne peut pas parler à cet homme directe-ment, il lui fait parvenir un lecteur Mp3. durant les deux mois qui suivent, Murad dévore l’enseignement de Jésus et les histoires de l’Ancien testament. et comme résultat, totalement ébranlé, il demande à Jésus de transformer sa vie. une nuit, se tournant et retournant sur sa couche, il demande à Jésus de se présenter à lui. la même nuit, Jésus lui apparaît dans un rêve et lui demande son nom. choqué, Murad bre-

N.N. Collaborateur au Soudan

Ils sont mi-

nuscules,

mais leur

énergie est

immense :

les lecteurs

MP3.

douille son nom, sur quoi Jésus lui répond : « Murad ? Je ne te connais pas ! » l’homme saute hors de son entrepôt et fait route vers la ville.

il faut un nouveau nom Mais c’est en vain qu’il y cherche l’évangéliste. il apprend alors où le chercher et fait trois jours de marche pour le trouver : « Je veux absolu-ment abandonner ma vie à dieu et devenir chrétien ! et par-dessus tout, j’ai d’urgence besoin d’un nouveau nom – un nom que Jésus connaît ! »

sans plus attendre, l’évangéliste conduit le sorcier dans la prière, lui donne un nouveau nom et le baptise. l’homme se sent comme né de nouveau – c’est après

tout aussi bien le sens spirituel – retourne dans son village et brûle l’entier de son attirail de sorcellerie.

les habitants du village témoignent : « c’est à peine croyable ; il a soudain l’air d’être l’homme le plus heureux du village ! » en tout cas, tout le monde se demande ce qui a bien pu se passer dans sa vie.

parfois, dieu parle par voie électronique. les lecteurs Mp3 sont ici un magnifique outil d’évan-gélisation. immédiatement, l’évangéliste a demandé s’il pouvait en obtenir d’autres.

serait-ce possible ? avec votre soutien, oui !

« J’ai d’ur-gence be-soin d’un nouveau nom – un nom que Jésusconnaît ! »

ruta

les gens du sud-soudan souffrent de manière drama-tique : pillage, gangs de tueurs, sécheresse, menace de famine.

illusion brisée la création du sud-soudan a tiré un trait sur 21 ans de rivalité avec le régime islamiste du soudan au nord. les gens d’ici se sont battus pour une vie meilleure, en toute liberté. la jeune génération devait pouvoir vivre dans un pays joyeux et florissant. Mais en 2013, la désillusion est tombée sur la popu-lation. les anciens frères d’armes ont commencé à diriger leurs fusils l’un contre l’autre, et à tuer ces mêmes gens qui s’étaient battus pour leur liberté com-mune. il semble que la nouvelle génération soit forcée de vivre les mêmes massacres amers et les violents assassinats que la vieille garde.

nouveaux meurtres en séries depuis que le pré-sident et son vice-président se sont brouillés, les deux clans se livrent des combats sanglants ; et le sud-sou-dan plonge progressivement dans une catastrophe humanitaire. les habitants se cachent des troupes de marauds dans la savane, ne pouvant ainsi plus compter sur leurs champs. une sécheresse persis-tante donne le coup de grâce à une agriculture mal en point, touchant d’innombrables personnes et animaux. les quelques aliments de base encore produits sont

N.N. Collaborateur au Sud-Soudan

Forcée de lais-ser le cadavre de son enfant sur la route, elle prend la fuite. Un trau-matisme qui la poursuivra pour le restede sa vie.

accessibles à des prix exorbitants, devenant ainsi des denrées de luxe.

le rêve de l’indépendance et de la prospérité se brise sous les yeux des sud-soudanais et du reste du monde. la chance et l’espoir de survivre s’amenuisent sous les bruits de guerre, la lumière de l’espérance disparaît derrière les nuages de villages brûlés. les combats ont déjà conduit des millions de personnes vers la faim et l’insécurité. des réfugiés racontent qu’ils ne mangent qu’une fois par jour. si ce n’est pas du tout. et parfois, ils restent sans manger pendant trois ou quatre jours.

des gouttes dans l’océan Acp/néhémie oriente son action humanitaire principalement dans le nord-ouest

du sud-soudan. la ville de raja est dans la zone de conflit et est particu-lièrement touchée par cette situation instable. il y a un peu moins de trois ans, une église a vu le jour ici. dans le dernier Acp-actualités, nous avions parlé d’un évangéliste local doté d’un « saint entêtement ». c’est lui qui a donné le coup d’envoi à cette action. il n’y a ici aucune organisation

humanitaire, les écoles étatiques sont fermées et de nombreuses personnes succombent à la faim. notre distribution du début d’année a préservé les membres de l’église et leurs concitoyens du pire. Mais le millet

La lumière de l’espé-rance dispa-raît derrière les nuages de villagesbrûlés.

ACPACTUALITÉS

SUD-SOUDAN4

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et les haricots distribués sont épuisés, et de nouvelles livrai-sons sont d’urgence néces-saires. nous avons l’intention de fournir le plus urgent à au moins un millier de familles. de plus, Acp/néhémie a dépêché cinq enseignants pour que les cours puissent reprendre dans la région. la reconnaissance est immense, y compris venant du gouver-neur musulman : « Merci pour votre aide. Vous êtes les seuls à prendre soin de nous. »

exposés aux meurtres et aux pillages les marauds parmi les soldats, sans solde depuis des mois, se livrent depuis peu au pillage et au meurtre. nous avons rencontré une femme en fuite. ruta, mère de sept enfants, a été forcée d’abandonner son village. son mari a été fait prisonnier par les rebelles : elle ne sait pas s’il est encore en vie ou non. durant sa fuite, elle a perdu deux de ses enfants en raison de la faim et de la maladie. la mère n’a même pas osé s’ar-rêter pour les enterrer. l’ar-mée était sur ses talons. ruta n’a aucun endroit où aller. le reste de sa famille survit en se nourrissant de racines dans la forêt. celles-ci doivent être trempées durant trois

jours dans l’eau pour diminuer leur toxicité. elle ex-pose sa souffrance au collaborateur d’Acp/néhémie qu’elle a rencontré : « Je n’ai presque plus d’espoir de survie. Ça me fait pleurer quand je pense n’avoir pas pu donner de sépulture correcte à mes enfants. Je ne pourrai jamais l’oublier. »

Quand on l’interroge sur ses plans, elle répond : « Je vais tout faire pour que mes enfants puissent survivre. si dieu pouvait m’ac-corder un vœu, je souhaiterais la paix et pouvoir revenir à la maison. si ce n’est pas le cas, nous allons tous finir par mourir, en commençant par les enfants. »

de telles rencontres nous font trembler, nous attristent, et nous fâchent de n’avoir pas ce qu’il faut pour venir en aide aux victimes de cette catastrophe comme ruta et ses enfants.

Prévenir une catastrophe humanitaire les estima-tions affirment qu’aujourd’hui plus de cinq millions de sud-soudanais vivent dans l’ombre d’une mort imminente. le Fonds pour l’enfance et le programme Alimentaire Mondial des nations unies attirent l’at-tention sur l’urgence d’une intervention pour éviter à d’autres personnes de mourir de faim.

soutenez cette action aussi. Votre participation sera utilisée pour sauver la vie des personnes touchées par cette catastrophe humanitaire, et pour leur partager de l‘espoir.

De telles ren-contres nous font trembler, nous attris-tent, et nous fâchent, par-ce que nous n‘avons pas ce qu‘il fautpour aider.

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SUD-SOUDAN

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HAÏTI6

Haïti est à terre. En 2010, un tremblement dévastateur secoue le pays : 300 000 morts, les quelques infrastruc-tures totalement détruites, la plupart des bâtiments à terre. Puis en octobre dernier, survient la catastrophe suivante : l’ouragan Matthew balaie une grande partie de l’île. A nouveau, des maisons, des plantations et des récoltes entières sont détruites. A nouveau, il y a des morts. Haïti est à terre, une fois encore.

Dangereuse misère Notre trajet à travers Port-au-Prince depuis l’aéroport est un véritable choc. Sur la colline se tiennent les maisons des élites derrière de hauts murs. Mais dans la plaine, de misérables taudis et des marchés improvisés s’entassent les uns à côté des autres. Des masses de gens dans des espaces restreints, saleté et délabrement, odeurs fétides. Sur le bord de la route s’amassent les déchets à hauteur d’homme. Hommes et animaux fouillent les détritus à la recherche de nourriture. Notre chauffeur n’accepte de ralentir pour les besoins du film qu’avec réticence. S’arrêter pour photographier ? trop dangereux !

Celui qui le peut s’en va Nous sommes là avec une équipe d’ACP/Néhémie pour visiter nos partenaires et les projets. La misère n’est pas partout aussi concen-

Brigitte Frei Comité ACP Suisse

« Oh, merveilleux ! » sa collègue est enthousiaste lorsqu’elle entend parler du voyage planifié pour Haïti. Mais elle confond entre Tahiti, le rêve du Pacifique-Sud et Haïti, le cauchemar des Caraïbes.

trée que dans certaines parties de la capitale. Mais dans ce pays, le plus pauvre de l’hémisphère ouest, la plus grande partie de la population lutte pour sa survie bien en-dessous du minimum vital. Il n’y a pas d’indus-trie, pas de travail. Celui qui le peut quitte le pays.

Haïti se trouve à la dixième place de « l’indice d’échec étatique », derrière l’Afghanistan, et devant l’Irak. Les clans corrompus au pouvoir s’enrichissent sur le peu que le pays peut encore donner. Les tâches qui in-combent à l’État central comme la formation, la santé, les infrastructures ou la sécurité sont presque entière-ment entre les mains des organisations humanitaires.

Aider dans le détail Haïti est à terre, toujours encore. Pour combien de temps ? A vue humaine, il manque toutes les conditions nécessaires pour pouvoir remettre l’économie sur pieds. Et même si nous le voulions : ACP/Néhémie n’a pas les ressources pour changer grand-chose à vue globale. Mais plutôt pour faire quelque chose dans les petits détails, pas après pas ! Cette aide ciblée fait une différence significative pour Haïti et ses habitants. Car souvent, c’est une question de vie ou de mort (voir l’exemple ci-contre).

De l’espoir pour Haïti Nos projets soutiennent les chrétiens locaux qui apportent un change-ment positif dans leur environnement direct et y apportent les valeurs chrétiennes. Nos parte-naires sont des gens pleins d’abnégation pour leurs prochains. Nous les aidons à aider : direc-tement, sans complication, et là où l’aide est la plus nécessaire. Des gens comme eux sont un espoir pour Haïti. Ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières. Merci pour votre aide à soulager la misère et à semer de l’espoir.

semer l‘espoir dans des caraïbes dévastées

Dans le plus pauvre pays de l’hémi-sphère ou-est, la plus grande partie de la population lutte poursa survie.

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HAÏTI 7

du bon pour Haïti

École secondaire Lumière l’école lumière de léogâne est un projet phare d’Acp/néhémie. elle brille comme un îlot de sérénité au milieu du chaos. l’école secon-daire, qui accueille 700 élèves, est régulièrement élue comme l’une des meilleures écoles d’haïti. Grâce à des parrainages scolaires, les enfants de familles pauvres

peuvent aussi béné-ficier d’une éducation. et mainte-nant, Acp/néhémie va aussi distribuer les repas gratuite-ment à tous les élèves, car de nombreux parents ne

peuvent pas payer la cantine scolaire.

Implantation d’églises et écoles primaires « pasteur ! pasteur ! », crient les gens en agitant les bras quand

le pasteur Milien de l’église pentecôtiste de léogâne passe par là. tout le monde le connaît et l’apprécie. en tant que partenaire, il gère les projets d’Acp/néhémie en haïti. son église est une communauté vivante, un lieu d’accueil pour les personnes dans la détresse, et une école primaire, tout en un. nous planifions de rénover les salles sombres et équipées provisoirement du rez-de-chaussée de l’église, et de les transformer en salles de classe accueillantes.

Des missionnaires pour Haïti les « cadeaux » les plus valeureux pour haïti sont des missionnaires. deux couples particulièrement bien formés, respon-sables confirmés de l’église pentecôtiste de cuba sont

arrivés. ils ont quelques racines haïtiennes et l’appel de servir les haïtiens, de soutenir les responsables d’églises locales et de bâtir le royaume de dieu. Acp/néhémie soutient ce ministère financièrement.

Micro-crédits nous rencontrons désir Jeaneau et Alice sidor au marché de léogâne. désir Jeaneau vend des articles électroniques, Alice sidor tient un stand de produits hygiéniques et cosmétiques. tous deux ont pu monter leur petit commerce grâce au programme de micro-crédit d’Acp/néhémie. ils peuvent ainsi sub-venir aux besoins de leurs familles. une centaine de tels crédits sont constam-ment en circulation. eur 100.- à eur 200.- servent de capital de base pour lancer un petit commerce ou pour

une acquisition permettant l’augmentation du chiffre d’affaire. le prêt est remboursé en une année, avant d’être ré-attribué plus loin.

Aide en cas de catastrophe et reconstruction l’oura-gan Matthew a particulièrement touché le sud-ouest de l’île, et des milliers de personnes sont sans abri et sans ressources. Amouza eta a courageusement pris sur elle de rassembler environ 250 familles de la région sur une colline, où elles ont établi des abris communautaires dans une relative sécurité. la chrétienne a ainsi sauvé beaucoup de vies et favorisé leur survie. Acp/néhémie soutient ce camp provisoire avec le nécessaire. Beau-coup ont déjà pu retourner chez eux, mais vivent encore ici principalement des personnes âgées et des femmes avec leurs enfants dans des conditions précaires. ils doivent re-tourner dans leurs villages aussi vite que possible. et nous les assistons dans la reconstruc-tion.

nouveau film « Haïti, un pays en mode catastrophe » 11‘40 min. Qr-code ou www.acp-ch.org/pour-vous/films-et-audios >pAYs i proJets

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MADAGASCAR8

à l‘aube d‘un jour nouveau

des quelques enfants qui ont eu le privilège de voir une école primaire de l’intérieur, seuls 20% retrouveront l’école secondaire à l’échelle nationale.

Sous un nouvel angle notre centre trotroina propose une tendance inverse. A l’école Mitantana appartenant au centre, 200 enfants travaillent leur ABc, les mathé-matiques élémentaires, et reçoivent une autre vision d’eux-mêmes, où ils ne restent pas englués dans leur pauvreté. ils apprennent à se voir au-travers des yeux de dieu, ce qui augmente leur confiance en soi.

Quand la ration alimentaire quotidienne est enrichie ici et là par des cadeaux-surprises financés par des parrainages, l’enthou-siasme des enfants n’est plus contrôlable. ils présentent leurs nouveaux habits colorés avec fierté. ici une coquette broche à cheveux. et là, un visage qui éclipse lar-gement sa nouvelle tenue. depuis quelques mois, nous observons les effets secon-daires de notre action contre la misère dans notre région : des parents essaient soudain d’envoyer leur progéniture propre

et coiffée à l’école. A la rentrée de septembre, on a même vu quelques cartables, une nouveauté ! indénia-blement, les enfants viennent très volontiers à l’école Mitantana, et avec une grosse part de fierté.

Jany et Yasmina Georgette Collaborateurs à Madagascar

Pour les enfants d’un pays envahi par les maladies, la malnutrition, les mauvais traitements et l’insuffisante for-mation scolaire, les perspectives d’avenir sont aussi sombres qu’une nuit sans lune. Mais, l’aube paraît.

Salle préférée agrandie en 2016, nous avons pu agrandir la salle dans laquelle les enfants viennent le plus volontiers : la cantine. Alors qu’avant, il fallait les nourrir par groupes successifs, les enfants peuvent maintenant prendre leur repas tous ensemble. et la salle n’est pas seulement parfaitement adaptée au remplis-sage des petits estomacs, mais aussi à celui de leur esprit, par la projection de films et autres programmes.

Action contre la misère : des parents essaient sou-dain d’en-voyer leur progéniture propre et coif-fée à l’école.

Mettre fin aux misérables conditions d’hygiène construction des douches

le travail à Madagascar est géré conjointement avec les églises Gospelhouse de Baden-Baden et de Kehl, ainsi que du treffpunkt leben à Karlsruhe.

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L’expérience de la douche Vite sous la douche et en ressortir propre et rafraîchi. pour la plupart, on croit rêver. l’approvisionnement en eau propre reste catas-trophique à Madagascar. douze millions de personnes n’ont aucun accès, d’innombrables autres doivent parfois parcourir d’interminables distances pour obtenir du précieux liquide. ils se lèvent aux premières lueurs du jour. les bidons de 20 litres sont remplis à la ville voisine, et rapportés à la maison, souvent par des enfants, pour 300 Ariary (env. 10 centimes). pas disponible en abondance, la maigre réserve d’eau est principalement utilisée pour la cuisine et les petits travaux domestiques, comme la vaisselle. seule une petite quantité sert aux soins du corps. il n’est pas rare de voir des gens se laver dans des fosses polluées, des rizières ou dans les fleuves. Qu’ils soient vraiment plus propres en se lavant dans cette pollution, nous pou-vons en douter. les cours et les points d’eau servent en même temps d’évier, de machine à laver, de piscine et parfois de toilettes. rien d’étonnant alors que les maladies bactériennes soient aussi fréquentes, comme les dermatoses, la diarrhée et d’autres bien visibles.

cette « inversion de tendance » de notre école touche même l’hygiène. Grâce à un important don, nous avons pu équiper l’école d’une installation de douches, où chaque enfant doit passer au moins une fois par semaine. une expérience autrement enthousiasmante pour les enfants. une bonne manière d’éloigner les bactéries et les maladies de la peau.

Poursuivre sur la voie choisie les investissements dans l’avenir des enfants portent déjà des fruits : 48 anciens élèves de notre école fréquentent déjà le gym-nase, deux filles et un garçon sont en apprentissage, un garçon a obtenu son baccalauréat et poursuit ses études. et nous continuons de les soutenir.

ces résultats enthousiasmants nous encouragent à poursuivre sur la voie choisie, à investir dans les enfants et donc dans l’avenir de Madagascar. l’aube est arrivée.

p.s. il n’y a pas que le travail social qui coûte de l’argent, mais aussi le salaire de nos collaborateurs, qui initient et gèrent ces projets. les dons visant à couvrir les salaires des collaborateurs sont aussi les bienvenus.

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MADAGASCAR

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TANZANIE10

fille d‘un viol

« celui qui veut plaire au père s’occupe des orphelins et des veuves dans leur détresse et ne se laisse pas souiller par le monde. » Jacques 1:27 – des invitations de ce genre sont des « piqûres de motivation » pour notre travail. et ce qui en résulte, tout autant : le chan-gement miraculeux d’un enfant sans espoir.

enfance dans la rue il y a quelques mois, on nous amène Asimwe (2 ans). totalement négligée ; elle a passé l’entier de sa courte vie dans la rue.

sa mère – psychiquement malade – a été victime d’un viol brutal il y a trois ans. neuf mois plus tard, elle mettait Asimwe au monde ; sa vie devient encore plus dure. elles dorment n’importe où dans les rues de Bukoba, se nourrissent de ce qu’elles trouvent. la femme aux étranges sourires figés qui fouille les montagnes de détritus de la déchetterie avec son bébé sur le dos, fait partie du paysage. il est plus qu’évident qu’elle n’a pas les moyens de s’occuper de son enfant.

Deborah Drotleff Cheffe de projet en Tanzanie

On les a ramassées dans la rue au bord de la mort et mi-sérables. Ce qu’il adviendra d’elles relève du miracle.

Ça ne peut pas conti-nuer ainsi pour Mama nicky, l’une de nos collaboratrices, l’image est insoutenable. elle commence alors à prendre soin de la femme, et découvre son histoire. de telles situa-tions ne nous laissent pas de marbre ; et des

passages bibliques nous poussent à l’action : « celui qui veut plaire au père s’occupe des orphelins et des veuves dans leur détresse … » nous faisons alors tout pour trouver une solution pour le bébé et pour soulager les responsabilités de la mère.

nous lui faisons la proposition d’accueillir Asimwe dans notre foyer. heureusement, la maman admet la situation : « c’est préférable pour mon enfant de grandir dans le foyer que de continuer à végéter dans la rue avec moi. »

nouvelles perspectives Asimwe vit aujourd’hui dans l’une de nos familles d’accueil dans la maison lila de Kemondo, là où Mama nicky est « maman de jour ». Asimwe est une fille douce et se développe merveilleu-sement bien. elle a un sens musical et rythmique fort ; elle aime ardemment et intimement chanter et danser. Au jardin d’enfants, elle fait des progrès rapides. tout le monde l’apprécie, l’embrasse, lui donne des câlins, et l’entoure avec estime. on ne discerne presque plus de traces de sa vie dans la rue.

des expériences comme celle avec Asimwe nous rendent reconnaissants. Y compris envers les dona-teurs qui s’engagent à offrir une aide de départ vers un avenir meilleur.

La femme aux étran-ges sourires figés qui fouille les montagnes de détritus avec son bébé sur le dos, fait partie dupaysage.

Mama au grand cœur Mama nicky avec Asimwa

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ZAMBIE 11

cas sociaux à la pelle

la « Fountain Gate childrens home », qui a ouvert en 2009, est entretemps devenue un havre de paix pour 120 enfants.

L’éducation transforme « A ce foyer s’ajoute une école. ici, on peut suivre les cours jusqu’en 9ème année », remarque un élève, « ensuite, nous, les garçons, allons à l’école GocA, en ville pour faire notre diplôme. » pour les filles, il y a une offre similaire à l’internat de notre école Mubuyu de siavonga. A la suite de leur cursus scolaire, les élèves peuvent faire chez nous un apprentissage, ou poursuivre leurs études dans notre universi-té. il y a peu, le premier élève de notre foyer a terminé sa 12ème année, avec les meilleures notes. rayonnant, il déclare : « Maintenant, je peux commencer mes études médicales. »

en plus des enfants de notre foyer, d’autres assoiffés de connaissances de la région fréquentent notre école. en tout, 350 élèves. L’amour transforme les pensionnaires de Fountain Gate sont hébergés dans différentes maisons, chacune dirigée par une Mama au grand cœur. les services so-ciaux étatiques assurent le ravitaillement des habitants, dont la plupart issus de conditions dramatiques. d’orphe-lins aux victimes de violence en passant par les négligés, tous ces cas sont plus durs les uns que les autres.

pour chacun, il y a une expérience contrastée : les enfants découvrent ici un amour inhabi-tuel, un sentiment de sécurité, l’attention et la camaraderie ; et leur comportement change

Helmut et Esther Reutter Chefs des projets en Zambie

En Zambie aussi, les enfants ne naissent pas dans les roses. Et ce n’est pas parce que cette espèce de fleurs est rare en Afrique.

du tout au tout en un laps de temps très court. ils ont la chance d’oser rêver maintenant d’une enfance heu-reuse, d’aller à l’école et de réaliser ce qui semblait jusqu’ici impossible. s’il y a encore de la famille ou de la parenté, nous cherchons à maintenir les contacts, et dans la mesure du possible à soutenir le retour des enfants parmi les leurs.

Jésus transforme Fountain Gate offre non seule-ment un refuge et une formation scolaire aux enfants. Fountain Gate est aussi une église qui célèbre un culte chaque dimanche. le responsable, peter phiri, en est pour ainsi dire la pièce maîtresse. il fait office de figure paternelle et de mentor pour les enfants. Avec les Mama’s et d’autres membres de l’église, il s’occupe des soucis et des peurs des enfants avec une attention tou-chante, et les accompagne dans leurs progrès spirituels. l’an dernier, nous avons pu baptiser plus de 70 enfants de Fountain Gate, non comme un rite, mais comme une réponse individuelle à l’amour de dieu et des hommes.

ces faits saillants ne peuvent pas masquer la quantité de travail éreintant qu’il y a encore à faire. les enfants en situations précaires sont innombrables ; les services sociaux voudraient nous en confier presque chaque jour de nouveaux. notre région est étendue, mais les maisons d’accueil sont pleines. Agrandir le village d’en-fants et ouvrir de nouveaux niveaux scolaires sont des entreprises sans fin. Mais dans tout cela, nous sommes enthousiastes : dieu a équipé ces enfants de potentiels, et nous pouvons les aider à les développer.

ACPACTUALITÉS

MAROC12

de la fatalité à la destinée

Je n’avais encore que 15 ans quand ma mère est décédée. Mon père s’est remarié. ce fut le début de l’horreur.

Mariage forcé Mon père et ma belle-mère ont com-mencé par me mettre la pression pour que j’épouse un vieil homme à la cinquantaine bien sonnée. Aucune de mes oppositions n’a aidé – le mariage a eu lieu sous la contrainte. Je ne voyais qu’une seule manière d’échapper

à cette horrible situation : le suicide. Mais mes trois tentatives se sont toutes terminées à l’hôpital.

trahie par son père un retour chez mon « mari » était totalement exclu. Mais mon père et sa femme ont refusé de me reprendre à la maison. J’ai donc fini dans la rue. seule, sans argent, sans famille, désespérée. J’ai commencé à noyer ma misère dans l’alcool et la drogue. plus tard, je me suis laissée entraîner par un homme à la

responsabilité fragile qui a pris la fuite quand je suis tombée enceinte. Je me suis à nouveau retrouvée dans la rue, avec un bébé à naître.

pour faire court : érrant ça et là avec ma fille, je n’ai plus revu le visage de mon père durant 15 ans.

N.N. Partenaire au Maroc

Aujourd’hui, La-

tifa* est heureuse

d’avoir échoué

dans ses tenta-

tives de suicide. A

l’époque, elle était

totalement brisée.

Le destin d’une

femme maro-

caine parmi tant

d’autres.

trahie par sa sœur Ma sœur m’a engagée comme femme de ménage. et ma fille est tombée malade à cette époque. Mais ma sœur m’a refusé son aide finan-cière pour les soins. elle disait ne pas avoir d’argent. Quand je suis tombée sur l’argent soi-disant inexistant en faisant le ménage, je suis partie avec. Ma sœur a appelé la police et je me suis retrouvée un mois durant derrière les barreaux.

accueillie par Jésus A cette époque, mon frère a com-mencé à me rendre visite. il était devenu chrétien et m’a parlé de Jésus-christ. Je l’ai accepté dans ma vie, et il l’a mise totalement sens dessus dessous. Je pouvais sentir son amour si fort que j’ai été progressivement guérie de tout ce qui m’était arrivé de travers. J’ai aban-donné l’alcool et la drogue, et plus tard, j’ai épousé un chrétien qui nous aime vraiment, moi et ma fille.

La fatalité tournée en appel entretemps, ma propre tragédie est devenue mon appel. dieu m’a donné un cœur pour les femmes engluées dans des situations dif-ficiles. Je m’engage de toutes mes forces pour leur faire connaître l’amour de dieu, pour les soutenir dans leur processus de changement, et je leur enseigne quelques compétences pratiques, comme la couture, par exemple.

Quand j’étais à la rue, je ne pouvais même pas imagi-ner retrouver un jour la joie. Mais Jésus a tout changé

- y compris la fatalité en appel.

Je me suis à nouveau retrouvée dans la rue, avec un bébé ànaître.

* nom modifié

ACPACTUALITÉS

CENTRES DE COLLECTE 13

1. dorli et Peter, vous êtes extrêmement actifs pour aCP depuis plus de 20 ans. Qu’avez-vous fait en particulier ? Peter : J’ai conduit des transports humanitaires pour Acp durant seize ans, jusqu’en roumanie, Bulgarie, Macédoine et Albanie. et à l’intérieur de la suisse aussi, souvent avec ma femme…Dorli : … ou notre fils, qui a lui aussi un permis poids-lourd.Peter : le centre de collecte de dietikon va être fermé, mais sera remplacé par celui de schlieren. 2. Qu’est-ce qui vous a poussés à ces engagements ? Peter : la pauvreté que nous avons rencontrée lors de notre premier voyage à l’est.Dorli : en Albanie, par exemple, une femme nous a demandé des habits. Je lui en ai volontiers donné quelques-uns. là, elle a fondu en larmes et ne voulait plus me lâcher. Ça nous a profondément touchés.Peter : nous aurions encore beaucoup d’autres expé-riences à vous raconter…

3. on pourrait en faire un numéro spécial entier de l’aCP-actualités. Mais y en a-t-il un en particulier ?Dorli : hmm, on pourrait en énumérer quelques-uns…Peter : un qui me vient spontanément à l’esprit : nous avions dû donner nos passeports en Albanie. et ceux-ci sont restés introuvables jusqu’au moment du débar-quement du ferry. là, un homme apparaît et nous de-mande ce qui ne va pas, disparaît et revient peu après avec nos passeports. puis il disparaît à nouveau.Dorli : nous avons fouillé le bateau entier, il n’a plus réapparu. nous avons alors pensé à un ange.

Merci dorli et Peter pour votre engagement tout au long de ces années.

Vous désirez vous aussi rencontrer des anges ? peut-être en lançant un centre de collecte…

Nous recherchons : des tenanciers/ières de centre de collecte

Vous avez un cœur pour les personnes défavorisées ? Vous avez une pièce vide, sèche, ou qui peut être débarrassée, et qui est facilement accessible avec un semi-remorque ? Vous avez du temps, de l’énergie et êtes sponta-nés pour recueillir les sacs d’habits transmis par les gens de votre région, et à les stocker. (du reste : c’est aussi un bon moyen pour faire de bons et intéressants contacts avec le tissu local. C’est ok pour vous d’avoir votre nom et votre adresse publiés sur notre site internet.

annoncez-vous à de notre bureau : 032 356 00 80. nous vous aidons volontiers à mettre ce centre de collecte en place.

Ils ont collecté et transporté du matériel humanitaire, ont parcouru des milliers de kilomètres, en Suisse et jusqu’aux confins de l’Europe de l’Est… pour ne mentionner qu’une partie de leur engagement bénévole.

passion humanitaire

de la fatalité à la destinée

je suis intéressé(e).

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ACP - sa mission et ses valeurs

ACP investit dans les personnes elles-mêmes; travailleavec des partenaires locaux compétents, fiables et orientés vers l’avenir, sur quatre continents.

ACP soutient les chrétiens persécutésNous leur donnons une voix et les aidons de manière pratique : courageux résolus efficaces.

ACP aide les personnes dans la détresseNous fournissons une aide humanitaire adéquate : rapide sans bureaucratie performante.

ACP fait connaître Jésus-ChristNous répandons la Bonne Nouvelle de l’Évangile : engagés respectueux compatissants.

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GÉNÉRALITÉS impressumACP Action pour les chrétiens persécutés et les personnes dans la détresse

Acp est la branche francophone deAVc international : AVc deutschland i www.avc-de.org Acp suisse i www.acp-ch.org AVc Österreich i www.avc-at.org Acp italia i www.acp-it.org nehemia christliches hilfswerk e.V. www.nehemia.org

ACP actualitéssous la direction d’Acp, Action pour les chrétiens persécutés et les personnes dans la détresseTraduction et famille Graphisme Photos Acp, istockphoto.com Imprimeur Jordi AG, ch-3123 Belp

ACP Suisse rue de l‘industrie 21 ch–2553 safnern/Biennetel. +41 (0)32 356 00 80 Fax +41 (0)32 356 00 89

i www.acp-ch.org

Adresse de contact pour la France

11, rue d‘ensisheimFr-68840 pulversheimtél./Fax: +33 (0)3 89 62 84 88

Compte en SuisseuBs, 2501 Bienne BIC: uBsWchZh80A CHF: iBAn ch39 0027 2272 5267 2842 0 EUR: iBAn ch35 0027 2272 hM13 0090 1CCP Suisse 25-11156-1Compte en FranceBanque postale, 54900 nancy cedex 9 02 699 37 V 036iBAn Fr82 2004 1010 1502 6993 7V03 605les recettes excédentaires sont affectées si possible à un projet similaire.

Acp a souscrit au code d‘honneur du res et se conforme à ses critères de responsabilité vis-à-vis de tous les dons reçus.

des paroles claires.

des actions fortes.

projection d‘un film avec orateur lors de l‘une de nos réunions

Voyage missionnairedevenir ambassadeur d’Acp

Envoyez-moi gratuitement, svpl. Acpactualités (bimestrielle) lettre de nouvelles (bimestrielle)

QtéAcpactualités à distribuerplaquette de présentationrapport annuelbulletins de versement

nomAdresselocalitétéléphonee-maila renvoyer par poste, mail, téléphone

une aide internationale

aux plus démunis

Sud-Soudan Besoin urgent :

approvisionnement en

nourriture.

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nous venons volontiers dans votre église/groupe de jeunes prenez contact avec nous : tél. 032 356 00 80 /

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DES EVENTS POUR VOUS

projections de films paroles claires incluses Jour Date Heure Lieu Adresse Site web / Infoline Référent

di 20.08.17 10h00 1201 Genève eglise de réveil, rue du Jura 4 www.eergeneve.ch pasteur B.di 20.08.17 17h00 1201 Genève eglise de réveil, rue du Jura 4 www.eergeneve.ch pasteur B.di 03.09.17 9h45 2534 orvin eglise du plein évangile, le crêt 2 www.epeo.chdi 10.09.17 10h00 1295 Mies eglise libre de Versoix, route de suisse 9a www.egliselibre.ch/versoix/ pasteur B.di 10.09.17 17h30 1180 rolle eglise des Marronniers, petites Buttes 10 www.egliselesmarronniers.ch pasteur B.sa 16.09.17 20h00 F-25120 Maîche eglise prot. du haut doubs, salle c. de Foucauld, 9 rue de la Batheuse www.egliseprotestantehautdoubs.com

di 17.09.17 10h00 F-25120 Maîche eglise prot. du haut doubs, salle c. de Foucauld, 9 rue de la Batheuse www.egliseprotestantehautdoubs.com

di 24.09.17 17h00 2000 neuchâtel centre de Vie, rue des Mille-Boilles 4 www.centredevie.ch pasteur B.sa 14.10.17 20h00 26270 loriol s/drôme eglise prot. évangélique, 1, rue de pavillons www.epell.orgdi 15.10.17 10h00 26270 loriol s/drôme eglise prot. évangélique, 1, rue de pavillons www.epell.orgsa 21.10.17 à déf. 1052 le Mont-sur-lausanne GdJ de l‘eglise pour christ, chemin de Budron B15di 29.10.17 9h30 1201 Genève eglise de la rive droite, rue pécolat 4 rivedroite.egliselibre.ch

voyage mission 2016/2017Dates Pays/Région Genre de voyage Coûts Responsable Org.

Voyages de groupe2-9 juin 2018 arménie Mission experience /voyage de groupe chF 1’500.- ch

Voyages 2018 en préparationengagement missionnaire

en fonction des besoins 2017 Grèce engagement auprès des réfugiés Voyage + 30 eur/jour chen fonction des besoins 2017 italie Voyage de groupe i engagement auprès des réfugiés Voyage + 25 chF/jour iten fonction des besoins 2017 Bulgarie engagement auprès des sans-abris et camps d’enfants Voyage + 25 chF/jour chen fonction des besoins 2017 nord de l’irak engagement dans les camps de réfugiés (min. 2 sem.) Voyage + selon accord ch

7–11 septembre 2017 tchéquie évangélisation, implantation d’églises Voyage + 25 eur/jour de10 déc 2017–10 Jan 2018 europe de l‘est « Action paquets de noël » (5–7 jours) dans divers pays.

Voyage en français : serbie (première semaine de janvier)Voyage + 25 chF/jour plusieurs

responsablesch

20 déc 2017–6 Jan 2018 italie engagement auprès des plus démunis autour de naples Voyage + 25 eur/jour itnB. la connaissance de l’allemand ou de l’anglais est nécessaire pour participer (à l’exception des voyages « paquets de noël »)

Vous trouverez des informations détaillées sur notre site internet : www.acp-ch.org

petit-fils d‘ayatollah La conversion dramatique

d‘un soufi fanatique. de la peur d‘Allah à la ren-contre avec dieu le père. témoignage, 58min.

Commandez le cdau secrétariat.

participation libre.Aussi en libre écoute sur notre

site www.acp-ch.org

Recherche : en bon état de fonctionnement Téléphones mobilesOrdinateurs portablesOrdinateurs de bureauces appareils sont destinés à... Mali (école et école biblique) Moldavie (école et emploi de personnes handicapées) Autres paysMaryam Naghash Zargaran - Nasim

Evin Prison

Saadat Abad

TehranIslamic Republic of Iran

Affranchirs.v.p.

Expéditeur/Sender

Nom/Name:

Prénom/First name:

CP, lieu/Zip, place:

Date:

Autre(s) signature(s)/Another signer(s):

Signez et faites signer la carte pos-tale et envoyez-la à la prison evin de téhéran pour encourager

, dite « nasim », et demander la libération de cette sœur très atteinte dans sa santé.A commander à notre bureau : 032 356 00 80ou télécharger ici : www.acp-ch.org/actions-actuelles

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ÉTHIOPIE

Dr Friedhelm Ernst Responsable des projets en cas de catastrophe

des paroles claires.

des actions fortes.

pour l‘eau, en marche !

Marcher des heures entières pour rapporter de l’eau à la famille ? C’est impensable en Europe, mais c’est pourtant le quotidien de nombreuses jeunes familles et filles du sud de l’Éthiopie.

Dans la région frontalière avec le Kenya, en coopéra-tion avec des partenaires locaux, nous avons érigé trois digues. Elles retiennent l’eau des fleuves qui s’as-sèchent de manière saisonnière bien au-delà du retour de la pluie. Les digues sont ainsi faites que l’eau reste de bonne qualité. Le ministère allemand de la coopéra-tion économique et du développement nous a soutenu dans ce projet. Celui-ci améliore considérablement la vie des 13 000 personnes habitant la région.

Le tournant Habeba Abdela connaît la souffrance des nom-breuses femmes et enfants pour l’avoir vécue elle-même. Elle devait jusqu’ici faire de longues distances à pied pour rappor-ter l’eau nécessaire aux soins de sa famille. Elle nous raconte quelles améliorations cela a produit dans sa famille.

« Pendant longtemps, ma fille et moi devions parcourir quotidien-nement 12 km. Une demie-journée d’efforts. Ramener de l’eau à la maison dans ce paysage vallonné est extrêmement éprou-vant. Et parfois, nous nous blessions. Durant la saison sèche, ça pouvait prendre encore plus de temps parce que l’eau ne coulait qu’au goutte-à-goutte dans nos bidons. Pendant ce temps, ma fille ne pouvait qu’irrégulièrement aller à l’école. Et parce que les troupeaux s’abreuvent à la même source, l’eau était souillée. C’est pourquoi nous avions souvent la diarrhée et autres mala-dies. Grâce au barrage à proximité, notre vie a changé radicale-ment. La digue et la fontaine ne sont plus qu’à une demie-heure du village, et l’eau est propre. Le barrage est ainsi construit que les bovins ne sont plus en contact direct avec la « source ». Nos problèmes de santé aussi ont disparu. La corvée d’eau nous coûte maintenant bien moins de temps et d’énergie ; et ma fille peut fréquenter l’école régulièrement. Nous sommes très heu-reux et vous en remercions grandement ! »