Accords et sentences arbitrales entre Monseigneur l'Abbe...

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_______ -- (t3 tous LUtIN qui ces présentés verront, Guillaume I. d'Acbilhosts , chevalier, bailli des montagnes d'An- vergne, par l'autorité de notre'sire le roi de Franco, eLghiikdu scel 4e noire dit sire le roi, établi pour le laillage des montagnes d'Auvergne, salut et paix. Vous saurez, et que tous sachent que se sont présentées devant. flous religieuses personnes, Guillaume de Merula, prieur claustral• du rnonntêre d'Aurillac ;•Gui de Maribama, camérier; Gui de CIa- vières, prièur de Bourg, et Bertrand liehufl'a, prieur de Labrousse; procureurs, syndics et avocats du: vénérable père monseigneur l'abbé et des moines dii monastère d'Aunllc, légalement constitués devant nous, et munis pour les choses qui vont suivre, d'un mandat suffi- sant, général et spécial, & pleins et librS ouoirs â Six donnés', et concédés en notre présence par monseigneur l'abbé et le càusht susdit, d'une part; et Guillaume d'Yssartz, maître Durand Delmolé, jurisconsultes, Guy de Gagnac ètGuillaorne Gazais, procureurs, yn- dies et avocats des consuls, de l'universalité desbabitans de ladite bille légalement constitués devant nous et ayant pour leschoses qui suivent mandat suffisant, général et spécial, trafic et plein pouvoir eux donnés M concédés en notre présence par leurs consuls, lés conseillers des consuls, funiversalité et la communauté des halAtans de ladite ville, d'autre part. - Comrueil existait entre les susdites parties, ou qu'ilétait sur lepoint de s'élever entre elles diverses discussions, controverses et tiissentions sur le mode d'enquérir et de procéder dans la ville d'Aurillac contre ceux que l'on soupçonne être lépreux, et ceux qui , constant un premier mariage, sont accusés d'en avoir contracté un second ; et aussi sur le mode et la forme de procéder contre les clercs criminels; lesdites parties et les person'nes ci-dessus nommées, pour et au nom (les parties dont elles sont syndics, procureurs et avocats oiit par ler présentes ordonné, convenu -, pactisé cl déclaré enlie elles F Document - T IIlIlIIlIIIIVI 110 11111111 _____ 0000005626380 j

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•tous LUtIN qui ces présentés verront, Guillaume

I.d'Acbilhosts , chevalier, bailli des montagnes d'An-vergne, par l'autorité de notre'sire le roi de Franco,eLghiikdu scel 4e noire dit sire le roi, établi pour

le laillage des montagnes d'Auvergne, salut et paix.Vous saurez, et que tous sachent que se sont présentées devant.

flous religieuses personnes, Guillaume de Merula, prieur claustral•du rnonntêre d'Aurillac ;•Gui de Maribama, camérier; Gui de CIa-vières, prièur de Bourg, et Bertrand liehufl'a, prieur de Labrousse;procureurs, syndics et avocats du: vénérable père monseigneur l'abbéet des moines dii monastère d'Aunllc, légalement constitués devantnous, et munis pour les choses qui vont suivre, d'un mandat suffi-sant, général et spécial, & pleins et librS ouoirs â Six donnés',et concédés en notre présence par monseigneur l'abbé et le càushtsusdit, d'une part; et Guillaume d'Yssartz, maître Durand Delmolé,jurisconsultes, Guy de Gagnac ètGuillaorne Gazais, procureurs, yn-dies et avocats des consuls, de l'universalité desbabitans de laditebille légalement constitués devant nous et ayant pour leschoses quisuivent mandat suffisant, général et spécial, trafic et plein pouvoir

eux donnés M concédés en notre présence par leurs consuls, lésconseillers des consuls, funiversalité et la communauté des halAtansde ladite ville, d'autre part. -

Comrueil existait entre les susdites parties, ou qu'ilétait sur lepointde s'élever entre elles diverses discussions, controverses et tiissentionssur le mode d'enquérir et de procéder dans la ville d'Aurillac contreceux que l'on soupçonne être lépreux, et ceux qui , constant unpremier mariage, sont accusés d'en avoir contracté un second ; etaussi sur le mode et la forme de procéder contre les clercs criminels;lesdites parties et les person'nes ci-dessus nommées, pour et au nom(les parties dont elles sont syndics, procureurs et avocats oiit par lerprésentes ordonné, convenu -, pactisé cl déclaré enlie elles

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—104—-• curatores et adores-, et proesentibus litteris, sic in se ordi

naverunt, convenerunt , pepigerunt et declaraverunt.

• Quod si aliquis de villa Aureliaci dicatur suspectus deleprâ, quod antequam de hiis solennis fiat inquisitio seninformatiQ, ne contrà sanum aliqua fiant qua3 ad infamian

• ejus cedant; judei •domini abbatis, vocatis consulibus autduobus ex ipsis ,. et allis bonis vins , qui de talibus habeantexperientiam , vel habere dicantur; se informet secrete aheis , an'de leprâ sit et prsumatur suspectus. Qui omnesjurent qÙod fideliter consultent, quod id nemini revelabûnt,

• nisi hic suspectus de leprâ Icprosus postrnoclum apparueritevidenter..Et si, factâhujus modi informatione sen apusid,concordent qui ad hoc adhibiti fuenint, aut major pars eo-rumdem , ilium esse , vel verisimiliter apparere de leprsuspectum index domini abbatis, vocatis ad hoc et pra-

• sentibus duobus cicricis de villa Aureliaci, jùratis et nonsuspectis, non tamen de fmi1iâ aut de raubis domini ahba-tis, ac etiam alus vins in arte niedicinac expertis , procedatultenins ad inveniendam veritatem , sit ve teprous nec ne.Etulteniùs prout fiat nationis , in senteritiâ pelât, et petere

• teneatiir consilium ah eisdem cleritis , ut fit de consulibusin irquestis. Et si sentencia aut execucio fiat , fiat hocin prsentiâ eorumdern , si voluermat adesse. Et consolesdictum domintcm abbatem aut ejus curiain non impe4iantde pr&missis. -•

Item. quod in inquestis , et si quas faciaL cunia dominiabhatis contra clenicos dniminosos, non vocentur consuies,nec et si inquiratur ad pnitentiam injungendam; sen pnamcanonicam., de jure, usu aut consuetudine et pecuniariaminfligendam contrà aliquem qui, primâ uxore vivente, dicatur

• secundurn de facto matnimonium contraxisse; aut si muilieiprimo vivo vivente , dicatur de-facto ad secundum mariturnconvolasse. Et in hiis casibus et quolibet eorurndem , utomnis fraudis suspicio evitelur, index domini abhatis senejus cunia duos clericos de villâ Aureliaci, bonos viros etad hoc expçrtos , et hiis contrit quos fiet inquisitio non sus-

•pectos; juratos. , et non de raubis sen familiâ domini ab-

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105 -Que si dans la ville d'AurillSc on soupçonne quelqu'un d'avoir I;

lèpre, avant de faire sorbe fait une enquête ou recherche solennellepour ne rien faire contre un lomiue sain qui le couvre de honte, iijuge de monseigneur l'abbé appellera les consuls ou deux d'entrieûx, et d'autres personnes prudentes qui aient, ou soient reputée.avoir de l'expérience en cette matière, et s'informera auprès d'eu,secrètement si cet homme la lèpre ou peut être soupçonné de l'avoiraprès leur avoir fait jurer de ne parler à personne de ce qu'il leurdmande, à moins que celui qui n'est encore que prévenu soit évideint.ment reconnu lépreux. Et après cette information ou conférence, sles personnes appelées ou la majeure partie s'accordent à le dire lé-preux ou à reconnaître qu'il a vraisemblablement la lèpre, le jugede monseigneur l'abbé fera appeler devant lui deux clercs jurés deladite ville d'Aurillac non suspects et qui ne seront ni de la maison ,•ni de la livrée de monseignéur l'abbé, et en leur présence, et en pré-sence d'autres personnes verséesdans l'art de la médecine il procé-dera, comme de droit, à la recherche de la vérité, s'il est ou nonlépreux. Et plus tard, ainsi que de raison , avant de prononcer laseateuce il demandera et sera tenu de demander le conseil des deuxclercs, commeon demande celui des consuls dans les enquêtes. Ets'il condamne et fait exécuter sa sentence, que ce soit en présencedes deux clercs, s'ils veulent être présens. Les consuls ne pourront enrien à 'cet égard entraver monseigneur l'abbé ou sa cour,--

Item dans les enquêtes, si la cour de monseigneur l'abbé en faitcontre des clercs criminels, on n'appellera pas les consuls, on ne lesconsultera pas sur la pénitence à infliger, ni sur la peine canoniqueencourue suivart le droit, l'usage et la coutume. Non plus que sur lapeine pécuniaire à infliger à celui qui, du vivant (le .sa premièrefemme, a contracté de fait un second mariage; ou à la femme qui,du vivant de son premier mari, a de fait convolé à un autre. Danstous ces cas et dans chacun d'eux, pour éviter tout soupçon de fraude,le juge de monseigneur l'abbé et la cour appelleront deux clercs dela ville d'Aurillac probes et experts, et non suspects à ceux contrequi se fera lenquête, ils prendront leur serment, pourvu qu'ils nesoient ni de la maison, ni de la robe (le monseigneur l'abbé, et des

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—108--7haÙs , seu conreariorum dicti monasterii , vocet et adhi-beat et vocare et adhibere teneatur.13t ipsis przsehiibnscprocedat, ut si scnlentiet, petat et petere teneatur consiliumah eisdem, ut fif de consulibus in inquestis Et si sentenliaMit execuCiÛ fiât, fiât hoc in prsentiâ eornmdem, sivolue-rint inter esse, et coiistzles dictum dominum ahbalem, ejusjudicem, seu curiam non impediant in prrnmissis. Caeceratio.aûtem ac punitio monachoruru vel moventbim ail (]ominum

• ahbatem pertineat, net de eisdem teneaGir aliquid, nisivoluerit communicare -c etiam adhihere-

Et hc omnia facere, tenere, servare, attendere com-plere, dict partes etpers'on przcdicta, nominibus quibus

•suprà, inter se ad invicem promiserunt; et non contrà fa-.cere aut venire sub panâ ceriturn marcharuni argenti à

• parte parti stipulatâ, dandâ per partent inhobedientem parlihobçdienti , semet et pluriès , et quotiens aliquam partiurn -contingeret contrà venire. Hoc acte quod commissa pana,aut non semel aut pluriès , prsens ordinatio et concordiaremaneat semper salva.

• Et juraverunt hc dicti procuratores syndici et actores• dicti domini abbatis et conventus et monaster-ii in animas

suas ; et dictorùm dornini abbatis et conventus et cujuslibet de conventu. Et antedicti procuratores syndici et ac-tores consulum universitatis et corumunitatis dictz v illae et

• cujus libet de eisdein ad sancta Dei e-vangelia ah ipsis bineet inde cèrporaliter manu tacta sub obligatiop bonorumdicti inonasterii, et consulatus et universitfi prdicto-

•mm. Subjuris renunciatione quâlibet et caûtelâ.Et ad prmissa omnia et singula tenenda et scrvanda vo-

luerunt et concesserunt se per quemcumquesôperiorem• cornpelli simpliciter et de plano, sine libello et quâlihet allA

sotlempnitate. Et hn fecerunt, convenerunt et promiseruntinter se vaicre; et teneri et servari voluerunt perpetuo i'ntcrprtes, si et dam modo cornpâsitiones, renunciatiônes, pac-

• tiones , quitaliones et dctlarationes facta inter partes prt-dictas et inhita houe coram nobis à regiâ celsitudiiic confir-mentur, aliter ad przmissase tencri aut asti ogi , aul partessuas nultatenus voluerunt.

IN

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107 -moi1 nos ti udi I in onasU.re, Ces clercs appelés etprésens , le Procès aurason coui, et s'il y a lien à prononcer sentence, le juge demanderaet sera tenu de demander l'avis des clercs , comme on fait aux consulsdans les enquêtes. S'il y a condamnation et exécution , lesdits clercsseront appelés et présens s'ils veulent. Les consuls ne pourront entout cela porter aucune entrave au juge ou à la cour de monseigneurl'abbé. Quant à l'incarcération et â la punition des moines ou despersonnes qui relèvent (l'eiix', elles appartiendront à monseigneurl'abbé qui ne sera tenu d'en rendre aucun compte et n'en fera con-naître que ce qu'il voudra bien.-

Lesdites parties et lés personnes sus-nommées, ez-noms jiie dessus,se sont ulutueffenient promis de faire, tenir, garder, observer,accomplir toutes les choses susdites, (le ne rien faire de contraire,ni venir Li l'encontre, sous peine de cent marcs d'argent stipulésentre parties, et payables parle contrevenant à la partie obéissante,une et jilusieurs fois et aussi souvent qu'une des parties s'avisera decontrevenir aux présentes. Convenu que cette peine encourue une ouplusieurs fois, le présent accord et traité demeurera toujours obli-gatoire.

Et lesdits procureurs, syndics et avocats dudit monseigiieur l'abbé,du couvent et du monastère, ont juré sur leurs aimes et sur celles demonseigneur l'abbé et du couvent et de chacun des membres du cou-ent, de garder tout ce dessus. Et les susdits procureurs, syndics

et avocats des consuls, de l'universalité et (le la communauté de la-dite ville, l'ont juré de nième ,sur leurs imes et celles de chacund'eux, et cela sur les saints évangiles, corporellement touchés de lamain de part et d'autre et sous l'obligation des biens dudit monas-tère, (lu consulat et de l'universalité susdits; sous toutes rénoncia-Lions de droit et sans fraude.

Ils oni voulu et consenti à l'exécution et accomplissement de touset chacun des articles ci-dessus, étre contraints par tout supérieur'quel qu'il suit, simplement et d'office, sans libelle, ni solennité quel-•cbnque.

Et toutes ces choses ont été faites, convenues et promises

entre parties, pour être maintenues, gardées et observées à perpé-tuité, si et pourvu que les compositions, rénonciations, pactes, re-mises et déclarations faites entre lesditS parties et conclues aujour-d'hui devant nous, sont et soient conIlrées par sa royale majesté,car dans le cas contraire ils n'entendent être tenus et contraints nieux, ni leurs parties à les observer.

L

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In quorum omnium fic1rn et testiinonium nos diclus bat-livins sigiilum domini regis proedictum in dictis montaniisconstitutum, una ctim sigillo dictorum domini ablatis etconventus et consutum prdictorum , prnentibus litterisduxinins apponendum, jure domini nostri regis in omnibussaivo et retento. Et nos frater Petrtis miseratione diviriâ hu-milis.ahbas Aureliacensis et conventus ejusdem bel et nosconsules dicti loci; sigilta nostra unâ. cum, sigillo dominiregis , prsentibus duximus apponenda i.

rf testimoniumpra2dictorum.

Actafuerunt hoec Aureliaci nona diè ab exila mensis Augustianno domin ,

i inittesinio ducentesimo nonagesimo octavo.

CNIVERSIS 1irsentcs . litteras inspecturis Guil-lelmus de Achuthosiis miles , baflivius monta-norum Arverni ex polestate dominj. nostriregis Franciz, tenens que sigillum ipsius do-

mini nostri regis in babliviâ montanorurn Arvernia consti-tutum, salutem et.pacm.

Noveritis et xioverint universi quod cùm inter venerabilem•patrem dominum Petrum ,Dei gratiâ, abbatem et conventum

monasterii Auretiaci , vice et nomine dicti monasterii , exparte ana;

Et consules et universitatem ac communitatem villœ Aure-'liaci , vice et nomine consulatûs, communitatis et universi- -tatis et hominuru ejnsdemvitI ex 'alterâ parte

Questiones sei controverske verterentur et essent, seu ver-teré et esse sperarentur-super, eo videlicet quod idem do-minus ahhas et conventus; seu eorum syndiçi, procuratores.et actores dicebant et asserebant dictos consules impedivissealveuin antiquum et deviasse aqnan de Jordana , opere manufacto , i;i lotis sen graveriis dictis Lagiaveyra de Lasfar-gins, de subtus pontera dal Beys et de Ulmeto ; propter quedicebant impediri debitum cursum aqnoe, quzc ammoveri

•petebant et ad statuai antiquum reduci.Item et super eo quod dominus dictus abbas et conventus

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En foi.foi, et témoignage de quoi, nous dit bailli avons fait appose]'aux présentés le susdit scel de noti'e seigneur le roi, établi pour lebaillage des montagnes, ensemble avec les sceaux de monseigneurl'abbé, du couvent(les consuls, sauf et réservé en tout le droit denotre sire le roi. Et nous frère Pierre, par. la miséricorde divinehumble abbé du monastère d'Aurillac, nous moines dudit lieu, etnous consuls de ladite ville, avons fait apposer nos sceaux aux pré-sentes lettres avec celui du roi notre sire, en . témoignage de toute-dessus. .

Fait et passé Aurillac le neuvième jour avant la fin , d'août ', l'anmil deux cent quatre-vingt .dj _J11 .

tous Ceux qui ces présentes verront , Guillaumed'AchilI]osas, chevalier, bailli des montagnes d'Au-

• vergne, de par l'autorité de notre seigneur le roideFranco, et garde du scel de notre seigneur le roi

établi pour le baillage des montagnes d'Auverie, salut et paix.Vous saurez,,et toûs sauront qu'entre le yénérable père monsei-

-gneur Pierre, par la grdce de Dieu abbé d'Aurillac, et les moinesdudit monastère, pour et au nom de ladite alibaye, (l'une part;

Et les consuls, l'universalité et la communauté de la -ville d'Au-rillac, pour.et au nom du onsulat, de la communauté & de l'uni-versalité des hommes de ladite ville, d'autre part;

11 existait plusieurs discussionset procès et que d'autres étaientétaient surie point de s'élever, sur coi que, par exemple, ledit mon-seigneur abbé et ses moines, ou léurs syndics, procureurset.avotçdisaient et affirmaient que les Consuls avaient 'embariissé et dévié lecours ancien de la Jordanne, par des ouvJ'aes faits de main d'hommeau lieu et sur la rive nommé la 6ravièr'e des Fargues, entre les pontsdu .11tus et d'Ohuet. Pour quoi ils disaient que le cours nécessairel'eau 'était entravé ils demandaient que lesdits ouvrages (tissent -enlevés elles lieux remis en leur premier étal:.

Et encore sur ce que ledit monseigneur, abbé et les moines se di_13

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110 -dicebant se dcbere percipere vcndas de parietibus et dirpi-dii& parietibus quievenduntur apnd Aureliacum et de ppo-diaiionibus et consimilibûs.

hein super eu quod dicebant dictus d6minus abbas etconventus se posse et debere percipere emendamile sanguineminuto, ex quo solûm deposita est queritnonia,per ilium cuifacta est sanguinia contrà ilium qui sanguiniain febit, vice

•dontentâ in pace, esto quod non fuit cotitrà reuin oblatuslibtilus nec ulterius litigetur.

Parte dictorum consulum et. hominum dicta villœ seneotum syndicis, procuratoribus et actoribus hoec negantibuset inficiantibus, et asserentibus prfatas Graverias esse uni-'Ûersitatis etcoùimunitatis et homïnum dictac viil, et ex operè•ihi manu facto per cos nemini dari damnuni; ac etiam dicen-til»is se non teneni ad vendas pradicLonum, nec etiàm ademendampro sanguine minuto, nisi demùm cùïn conquerenobtuiisset ,libelium. . .

Tandem post multos et varies tractatus super prmissishabites inter pradictas. partes , religiosi vin fratres . Guil-lelmus deMerula prior claustralis dicti monasterii;Guidode Mankama, camerarius dicti monasteri-i ; Guillelmus deClavriis pnior de Eurgo , et Bertrandus Rebufa , prierde Brussiâ; syndici, procuratores et actores dictorum do-mini ahb'atis et conveitus et monasterii , corâm nohis cons-tituti et habentes ad infrà scripta generale et speciale maix-datum et plenam ac iiberam potestatem in nostrâ pr2sentiâsjhi datant et concessam per ensilera dominos abbatem etcotiventum corâm nobis pro eisdemdomino abbate et con-ventu et monastenio et vice et nomine etmandato eorumdcm,ex unâ parte. ..

Etvenerabiles viri Guii!elinus d'Yssart, et Guillelmus Ca-zals , consules villaB Aureliaci, et magister Durandus deMolendino, jurisperitus, et Guido de Ganhac, syndici, pro-curatores et adores consulurn, universitatis, communitatis etI,ominum'dictœvili, pro eisdem consulibus et consulatucommunitate et itniversitate bominnm dictze villoe coràmnobis iegitime constituti et habentes ad infrà scripta generale

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salent endroit de percevoir les droits de lods et ventes sùrles murset demi-murs qui se vendent à Aurillac, sur les droits d'appui etautres choses semblables.

Enfin sur ce que ledit monsagneur l'abbé et ses moines disaientpouvoir et devoir percevoir l'amende pour les blessures légères, dèsle moment qu'il y avait plainte portée par celui dont le sang avaitcoulé, contre celui qui avait versé son sang, -ainsi qu'il est dit dansla paix, quand bien même il n'aurait- pas fait libeller un exploitcontre le coupable et n'aurait pas donné suite•Ù sa plainte.

D'autre part les consuls et les babitans de ladite ville, ou leurssyndics, procureurs et avocats niaient et contestaient ces droits etprotestaient au contraire quo les susdites Gravières appartenaient il'universalité, à la communauté des liabitans de ladite ville, et queles travaux de main d'hommes qui y avaient été faits ne causaientde dommage à personne. Ils, disaient aussi n'ètre tenus aux droits delods pour les choses susdites, non, plus qu'à l'amende pour blessUrelégères, à moins que le plaignant n'eut présenté son libelle.

Enfin après tin grand nombre de conférences tenues entre les sus-(lites parties, les religieuses personnes frère Guillaume de Merula,plieur claustral dudit monastère; Guy de Manliama, camérier; Guil-laume de Clavières, prieur de Bourg, et Bertrand Rebufe, prieurtIc Labrousse, syndics, procureurs et avocats du susdit monseigneurabbé et des moines dudit monastère, munies pour les choses quivont suivre d'un mandat général et spécial et de pleins et entierspouvoirs à elles donnés en notre présence et concédés par les'e -susditsmonseigneur abbé et les moines. Ont comparu par-devant nous, pouret au nom desdits monseigneur l'abbé, du couvent, du monastère,et comme leurs mandataires, d'une part; -- Et vénérables personnes Guillaume d'Yssarts et Guillaume Cazals,consuls de la ville d'Aurillac; maitreiltirand De] niole, jurisconsulte,et Gui de Ganhac, syndics, procureurs et avocats des consuls,de l'universalité, de la communauté des habitans de ladite ville:pour lesdits consuls, le consulat, -l'universalité et là communautétics hommes de ladite ville, se sont aussi légalement.préscntées devantnous, munies pour les choses qui suivent d'un mândat général et

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-112-, et speciale mandatum et plènam ac liberam potestatêm innostd prasentiâ sibi datai» et concessam ah universitate etcommunitate iporum, vice et nomme consiilum, consutatûs,universitatis et comunjtatjs hominum ejusdem vi!t ex fartealterâ.

Compromiserunt se concorditer indiscretos viros Io-minum ilugonem de Camburato, legum doctoreni et inmagistrum BernardumBastiiJa, clericos etjurisperitos, et innos bal1ivumprdictum, ut in superiorem tertium, nisi dictiduo dominus Hugo et magister Bernardin possent superprmissis inter se concoïdare super qucstionibus ,- contro-versus et conteritionibus pnedictis , tanquâmin arbitratoresseu arnicabiles coiip6sitores et proriiseruiit eadem partesad invicem sibi, stipulatione solemni , tenere et servareattendere et complere dictorum voluntatem, pionticiationem,ordinationemet arbitratgium prdicrorum sapientum, etiâmsine nobis irel una nobiscum, nisi hiidem dominus Hug&.et magister Bernardus possent inter e concordare superpnemissis , per nos ipsos proferendum et eadem ratificreet emologare et approbare et contrà nunquàm facere vel ire-Dire, pèr se, vel per alium, irel alios, internes, concedcnteset consentientes quod ipsi sine nobis irel nobiscùm possintet possimus cognoscere de et super proeluissis jure,• vel àmore, vet arnicabiti corfipositione, juris oi'dineservato, irelnon servato, omni die feriato, vet non feriato, stando velsedendo , et quod possint et possirnus pro ut ipsorum meraplacuit voluntati, supponèntes in proemissis se et illos quo-rum nomme compromiserunt ipsorum omni modo voluntatiet ordinationi et nostx, nisi prdicti duo magistri bossentinter se concordare; et pramissa omnia et singutâ tenere,servare, attendere et complere et contrà non facere vel ve-nire promiserunt dictœ partes ad invicem, videlicet una parsalteri , stipulatione solemni, sub pnâ ducentarum Iibràrumturànensium ah eisdem partibus ait inicem stipulatâ sotem-nitr et promissâ, dandarum per partem inhobedienterû etnon servantem pra3rnissa oninia et singula parti hohedientiet servanti eadem. Quam poenam voluerunt et consenticrunt

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- 113 -spécial, de pleins et libres pouvoirs à elles donnés et concédés ennotre présence par l'universalité et la communauté susdites; pour etan nom des consuls, du consulat, de l'universalité et de la commu-nauté des hommes de ladite ville, d'autre part.

Lesquels d'un commun accord ont compromis entre les mains dediscrètes personnes messire Hugues dé Camburat, docteur ez-lois,et maître Bernard Bastide, tous deux clercs et jurisconsultes; et en-core entre les mains de nous, bailli susdit, comme tiers arbitre su-périeur, dansie cas o& les deux susdits, messire Hugues et maîtreBernard ne pourraient s'accorder entre eux sur lesdites queslidns,controverses et contestations, nous nommant arbitres et amiablescompositeurs. Et lesdites parties ont promis réciproquement, par unesolennelle stipulation, de tenir, garder, suivie et accomplir ce quisera voulu, prononcé, ordonné, arbitré, par les susdites deux sagesPersonnes, soit sans nous, soit avec nous, si lesdits messire Hugueset maître Bernard ne pouvaient s'accorder entre eux pour les chosessusdites de ratifier, homologuer et approuver la sentence que nousproclamerss nous-mêmes, et de ne jamais rien faire ni venir Acontre, soit par eux-mêmes, soit par'd'autres; voulant, concédantet consentant qu'eux-mêmes sans nous, ou avec nous, puissent et quenous puissions connaître des choses susdites, et les décider soit endroit, soit selon la coutume, soit comme amiables compositeurs, engardant où non la forme du droit, les jours fériés ou uS fériés, de-bout ou assis; et qu'ils puissent et que nous puissions prononcer toutcomme il plaira aux deux arbitres susdits, se soumettant, pour lesChoses ci-dessus, eux et ceux au nom desquels ils ont compromis en-tiêrenent et sans réserve, à la Volonté et.à la discrétion desdits deuxarbitres et A la nôtre, si les susdits deux maîtres ne peuvent s'accorder.Et lesdites parties ont de nouveau promis tenir., garder, suivre etaccomplir toutes et-chacune les choses susdites, de ne rienfaire decontraire et de nopas venir à l'encontre; et par une -stipubtion so-lennelle chacune d'elles l'a promis à l'autre sous peine de deux centslivres tournois qu'elles stipulent et conviennent à l'envie devoir êtrepayées par la partie qui manquera aux présentes et ne les gardera pas,en tout ou partie, à celle qui s'y soumettra et les observera. Laquelle.Peine ils olit voulu et consenti, et déclarent qu'elle sera encouruepour le tout, et avec effet, pour et A l'occasion de chaque article, dechaque chapitre, et encore pour chaque partie de ce qui sera con-tenu dans lesdits articles et chapitres, toutes et quantes fois l'une oul'autre desdites parties fera quelque chose de contraire, ou viendra àl'encontre en tout ou en partie des choses susdites ou d'un seul pointdesdites choses, Que de plus ladite peine encourue, payée et acquittée

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- 11

ac etiàrn concesuni'com'nitti. in soliduin et cùnt effectu in,•et pro quolibet articulo et capittilo , et etïàrn pro quâlibet• parte de contentis in dictisarticulis et capitulis super .scriptis,

totiens quotiens per alter utram de dictis partibus fieret vetveniret, in toto vel in parte, contrà premissa vel aliqua dûprtmissis; et qbâ pnâ commissâ. solutâ et eYactâ, semelet planes, nihilorïiinus pramissa omiiia etsing1a et dictumarbitratg4um, pronunciatio et voluntas 4ictbrum arbitrato-rut», sine nobis vel nobiscum, perpetuam habeant.tinni-tatem ;sic quod ad utrumque possit agi in solium et.cùmeffectu ad pnam, si et quotiens committetur. Et ad obser-vationem dictœ pronuneiationis et arbitratgii dictorum arbi-trorum, sine flOI)iS vel et nobiscùm, pro przmissisromnibtuet singulis servandis, tenendis, attenderjdiçet complendiset pro dictâ pnâ et summâ ptnali soLvendâ quoties com-mittatur, se se, nominibus quibus suprà, edcrn partes adinvicem et .bona partis suae qumlibet atteri obligantes.Et premissa mania tenene , servare, attendere et complerç,ratificare et ernoLogare et contrà nunquàm facere vel venire,per se vel per alium, juraverunt pnenominati syndici , pto-ciiratores et actones dictorum domini -abliatis et convebtûsetwonastenii, in animas suas etdictorum dominorum abbatiset conventûs et cujuslibet de conventu. Et prœnominatconsoles hiidem que syndici, et alii syndici, procuratores etactores consulatûs, communitatis, universitatis et hominumdictaB vill, in animas suas et consulum et hominam dictavillze etcujuslibeteorumdemjuraverunt sirniliter; ad sanetaDei evangelia, ab ipsis comprouiittentibuhinc et jade cor-poraliter manu tacta;et renunciaverunt edem partes com-.pronittentes super praznissis, hinc inde, tecIamationi et.provocationi ad arbitnium boni viri et authentieœ decernimus etomni ahi juri et juris auxilio., quibus contrà pnemissa veriirepossent, vel eorum pars, vel in aliquo se juvare ; volentes,consencientes et concedentes bine ide, se ad prmissa etsingula et ad tenendum dictam pronunciationem, volun-tatem et ordinationem nostrum et nostram, et dictorum ma-gistrorum super • prmissis proferenduin et proferendam

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une ou pliisieurs fois ,: tout ce qui est dit ci-dessus et cliacùne des-,dites choses, ledit arbitrage et le prononcé de la sentence renduépar 'es susdits arbitres sans nous, mi avec nons, n'en soient pas.moins fermes et stables ii tout jamais, de sorte que chaque partis nepuisse pas moins agir pour le tout et efficacement contre l'autre pourlui faire payer ladite somme aussi souvent qu'elle aura été encourue.Et pour garantir l'observation de ladite sentence arbitrale convenuepar lesdits arbitres sans nous ou avec nous, et pour garder, tenir,suivre et accomplir toutes les choses susdites et chacune d'elles, etpour sûreté du paiement de la iaisdite peine aussi souvent qu'elleaura été encourue, lesdites parties se sont réciproquement obligéeselles-mêmes ez-dits noms, et chacune d'elles a soumis en deVautre les biens de ],a qu'elle représente. Elles se sont encoreengagées par serment de tenir, garder, suivre et accomplir toutes etchacune des choses susdites, de les ratifier et homologuer, de neriini faire de contraire, de ne jas s'y opposer ni par soi, ni par d'au-tres; et ce serment a été prêté par les syndics, procureurs et avocatssusnommés de monseigneur l'abbé et des moines du monastère, surle salut de leurs âmes et de celles de monseigneur l'abbé et desmoines etde chacun desmembres duditmonastère; et parles consulssyndics, et les autres syndics, procureurs et avocats du consulat, dela communauté et de-l'universalité des habitans de ladite ville, sur lesalut de leurs âmes et de celles des onsuls et des babitans de laditeville, de tous, et chacun d'eux. Lesdits compromettans ont encorejuré suries saints évangiles mirporelleincnt touchés avec in main depart et d'autre par chacun d'eux, et de part et d'autre lesdites par-tics ont renoncé sur les choses susdites, l'une en faveur do l'autre,à toute réclamation etprovocatioi de l'arbitrage d'un homme probreet ft Fauthentiqtie deccnzimus, ainsi qu'à tout autre droit ou moyende droit qui aurait pu autoriser leurs commettans à les attaquer, oudont ils auraient pu s'aider pour venir à l'encontre; voulant, consen-tant et concédant de part et d'autre être contraints à garder touteset chacune des choses susdites; et de suivre ce qui sera dit, prononcé,voulu et ordonné par nous et par les susdits maîtres et proclamé pareux et par nous., et se soumettant à notre autorité et à celle de tout

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C

- lie) -•

ompeIli per nos et per superiorem quemeumque, de pianosine Iitigio et disceptatione quâcumque..

Qui quidem ûagistri scilicet dominus Hugo de Cambu-rato et Bernardus Bastida,jurisperiti arbitrators przdittisiscepto in . se, pro bono pacis et concordi .. hujus modicompromissçi; visis auditis hiis quœ partes prœdictm cor4meisdem'arhitratoribus, proponere voluerunt seu et enraye-tant; visis etiam et subjectis oculis. Locis dictarum G .ra-

•veriarïm, et inspectis pereos4em, prnominatis quepartibus•

ac personis, vice et nominibus cjuibus suprà, coràm ipsisarbitratoribus et petentibûs.

Hiident magistri arbitratoùesconeorditer dixerunt et pro-.nuntiaverunt dictam suai» voluntatem, ordinaionem et pro-nunciationem, super prafatis questioriihus, in môdum quisckjuitur.

In primis super questione.dictarum'Gravcriarum'dixerunt,•voluerhnt, pronuntiaverunt et ordinavenuit uod , - opera

• manu facta jndictisGraveriïs-ct edem Graveria3, uti nuncsuai, ità sint et remaneant; et plus quod consulcs possint re-ficere etmeliorare easdem G-raverias et opens easdem, etrefectas tenere quà tenus opera manu facta extant, se exten-dant, et non uttrà; et in hiis dictus dominus abbas et suimbnachi nullum prastept impedimentum eisdezn; ulteriusverà in aquâ, Seu- versus aquam, consules- per se vel per

alios, nihul opens faciant sine doûiini abbatis voluntate,• ficentiâ et permissu.

Item dixertrnt, pr6nuntiaverunt et ordinaverunt quod siin villA Aureliaci, et extra' infrà crtkces, paries -ïloiiiûs intoto vendatur, cum sit pars doms, dentur venda, si servitusappodiationis vel similis imponatur, aut si pars iparietis

•pér&ustam veniatnr, nulle ex hôc solvautur vende; nisi•

guis primo emeret medietatem pariais et post riodum aliammediétatem, quo casu vendas solvere teneattin de toto.

Item voluerunt, pronunciaverunt et, ordinaverunt quodsi aliquis exposuit clamorem conirà atiquem coràm curisen curialibusdomini abbatis super sanguine mintito quemsibi effusum conqueratur et faciat citare adversarium; licet

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- 117—supérieur quelconque poui y êlre contraints de pleini droit, sans li-lige, ni discussion.

Lesquels maîtres, c'est à savoir, messire Hugues de Canihurat etBernard bastide, jurisconsultes, arbitres susdits, ayant accepté pourun bien de paix le compromis ci-dessus, après avoir considéré etentendu ce que les susdites parties ont mdu proposer et ont eu Jeloisir de proposer dans leur intérèt auxdits arbitres ; après avoir vii41e leurs propres yeux les lieux appelés les Gravièreï et les avoir par-courus eux-mèmes avec les parties susnommées en personne, pour,et ez-noins qu'elles agissent et réclament ainsi qu'il est dit plus haut.

Lesdits maîtres arbitres, (l'un commun accord, ont dit et prononcéleur volonté, ordonnance et prononciation, sur les questions plus haut.relatées, en la manière qui suit.

En premier lieu, au sujet desdites Gravières ils ont dit, voulu,prononcé et ordonné que les ouvrages de main d'hommes faits dansledites Gravières, et lesdites (}ravières telles qu'elles sont mainte-nant, resteront et seront conservés dans l'état actuel. Que de plusles consuls pourrônt réparer et améliorer lesdites Gravières et lesouvrages (lui y sont, réparer et conserver lesdits ouvra ges tels qu'ilsexistent en ce moment, mais n'en pas faire de nouveaux; et qu'encela monseigneur l'abbé ni ses moines ne pourront leur susciter aucunobstacle. Mais à l'avenir les consuls, ni par eux-mèmes ni par d'au-tres, ne pourront faire aucun ouvrage nouveau soit dans l'eau, soitaux bords de l'eau, sans l'agrément, ].a et la permission demonseigneur l'abbé.

Item ils ont dit, prononcé et ordonné que si, dans la ville tAu-rillac et' hors la ville, dans l'intérieur des croix,, le mur (l'une maisonétait vendu en entier, comme il fait partie de la maison, on devrapajer lesdits droits de lods; mais si on imposait seulement sur cemur une servitude d'appui ou quelqu'autre semblable, ou si l'on nevendait que la moitié du mur en superficie, il ne sera dù pour celaaucun droit de lods, à moins que quelqu'un n'achetât d'abord lamoitié d'un mur, et quelque temps après ne vint à acquérir l'autremoitié, car alors il serait tenu de payer les lods pour le tout.

Item ils ont voulu, prononcé et ordonné que si quelqu'un porteplainte contre un autre devant ],a ou les officiers (le monseigneurl'abbé, au sujet d'une blessure légérè dont il se plaint, et qu'il fasseciter son adversaire; bien qu'il ne poursuive ras sa plainte, h cour

14

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- 118 -non persequatur. clamorem, curia , ex officïô son ". vocatisconsul1 bus, ut in pare in articulo i iquestarum , possit inqnCrere , cognoscerc , pronuncianc et exequt breviter et sinescripti cL de culpabiii ente nda in coiisuetani levare ; ni siconquerens querciaru faciat ad in!tigationem curialium.. EtSuper lioc cùin jurainenlo inquiratur . veritas cûm eisdemquo reperto non teneatur citatuâ ad eniendam. Et . cùm lus%oiueruLit qnod sitpax et concordia perpetuo super proemissiset prmissataiiginitibus. Ad dicturn laudum , prontncia-tionem et ordinafioneni et omnia suprà scripta , eœdem pra-sentes personae compromittentes 'et superiùs nominàta perse et iioininihus quibus suprà ralificaverunt et ernologave-tint et approhaverunt expresse. Et proedictus dominus abhassimm in prmissis cônseitsuni adb)buit voluntatem . iiccn-tiam et prornissurn. In quorum omnium jidem et testimo-niuht, nos di etus baltivius , si.-ilium prdictuiu domini nostriregis in bail iviâ montanorum Arvernim constitututu al preceset instanliam prdictorum prscntihus litte,is duximusappo-nendum , jure domini nostri regis saivo in omnibus et re-tento, unà cûm sigitiis dictorum domini abhatis et conventumet consulum proedictorum. Nos vero fraler Petrus , permis-sione d j vinâ liumilis abbas monaslerli Aureliacensis , necnon et conventus dicti loci, et nos consules antedicti sigitianostra proesentibus iitteris duximus apponenda nnà cùmsigillo doinini nostri regis in fidem et testimoniu in pr-niissorum. Datum et factum Aureliaco , septiniâ die ai) exitunierisis Augusti , anno domini ni tlesi1iio ducentesirno noua-gesinlo octavo.

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- 119—d'office, et après avoir appelé les consuls, comme il est dit à la paixà l'article des enquêtes, pourra poursuivre, connaitrc, prononcer etexécuter sommairement et sans écriture, et contraindre le coupableà paj'er l'amende accoutumée, à moins que le plaignant n'ait portéplainte qu'à l'instigation des officiers de la cour. Et â cet égard énrecherchera la vérité en les citant eux-mêmes à serment; que si lefait est reconnu vrai, le prévenu ne sera pas tenu à payer l'aniendp.Et avec cela ils ont voulu qu'il y ait paix et concorde perpétuelle sirles choses susdites et leurs dépendances.

Et les choses ci-dessus, et ce qui vient d'être dit, prononcé et or-donné, les susdites personnes, pour elle4 et ez-noms qu'elles ont agiet compromis, les ont ratifiées, homologuées et expressément approu-vées. Et le susdit monseigneur l'abbé a donné à tout ce dessus sonconsentement, son agrément, licence et promesse.

En foi et témoignage de tout ce qùi précède, nous bailli susdit,nous rendant aux prières et aux instances des parties susdites, avonsfait apposer aux présentes lettres le sceau de notre seigneur le roi ,•établi pour le baillage-des montagnes d'Auvergne, sauf le droit denotre seigneur le roi, retenu et réservé en tout. Ensemble ont étéiipposés les sceaux de monseigneur l'abbé et des consuls susdits. Etnous frère Pierre, parla permission de Dieu humble abbé (lu monas-tère d'Aurillac, et le couvent dudit lien, et nous consuls susnommésavons fait apposer nos sceaux auxdites lettres, avec le scel de notreseigneur le roi, en foi et témoignage de tout ce dessus. Donné et faità Aurillac, le septième jouir avant la liii d'août, l'an mil deux centquatre-vingt-dix-huit.

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V.

ENTRE -

Monseigneur AVUERIC, Abbé d'Aurillac,

ET LES CONSULS DE LADITE VILLE,

Dit 8 Mai 1347,

Comprenant divers rgIeinens de police pour les Peeturs piblics, les. Meuniers,Iloulangers,FouTniers, Ch,ufourniers et autres article., concernant l'administrationmunicipale.

D

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- 122 -.

NIVERSIS pnesentes litteras ilispecturis ,. Guil-

,4

1e]s de Chabenot, domini nostri Franche-regis cicricus-, tenens que sigillum IpSIUS do-mini nostri regis ,in hatliviâ montanruni Ar-

vernhe constittus, salutèm et pacemoveritisQuod cura contentio sive controversja foret, aut esse-

speraretur , inter veierandum in Christo patrem et do-minum • dominum Aymercum , Dei gratiâ ahbaiem ,conventtim,et conrarios Auretiacensis cœnobii, et syndicosejusdem ni onasterii , vice et nomine ejusdeni monasteriiex nid parte et consules , et univei'sitatem , et hôminesvillœ Aureliacensis , vice et nomine commiiuiitatis , univer-

• sitatis , et- consulatus dictœ vit1 ,,ex parte alterâ ; superponderatione hiadi et farinœ in-çlict& villa perpetuè faciendâper certas persnas super lrnc eligendas ; item et supermundatione fossatorum dici vilI, et murorum reparationefaciendis, nec non et super niurorum et fossatorurn in dictkvilla novâ factione pro tuitione et defensione ejusderu- villaet hahitantium in eâdem.

Item- et super ponderatione paris venalis, sen qui pro.vendendo fit in-dictA villA, in pastâ etiam pro iii perpetuumfaciendâ. Item et super mensuris salis ,' olei et calcis., lient,super przvisione ail bonam calceiri et bonos lateres , siveteules, cayrels et meytados , in dictâ villa perpetuè facieii-dam et faciendos. Item et super intorticis candetis et tor-ceis qux de cerâ, liunt indictâ villâ pro vendendo. (item.super stateris quibus de ceco utetur iii dicta villA.) Item,super signo faciendo in vasis, sen vaysseltamentis argenteiset stagneis qux fient in dicta villa.-

Item et super quibtisdam quac una pars alLez-i opponebatcontrà aliam fada fuisse , contrit tenorem compositionissive legis municipalis , qu2e pax nuncupatur ex quihus unapars ah aliA ail invicem petebat panas , quibus cavetur indictis compositionibus nec non- et super expensis , quas ail

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f23 -

tous ceux qui ces présentes lettres verront , Guil-laume de Chabehot, clerc de notre seigneur, le roi.de France 5 et garde du.scean de notre dit seigneùrle roi dans Je bailliage des montagnes d'Auvergne,

,salut et paix', savoir faisons;Que comme des discussions 'ou controversés étaient élevées, ou

• sur le point de s'élever, entre le vénérable père et seigneur en J. C.monseigneur Aymeric, par bi grâce de Dieu abbé, le couvent, etles moines du monastère d'Aurillac, etiS syndics du nuine inonas-1ère, pour et au nom -de ladite, abbaye; d'une part; et les consuls,'l'université et -les liabitans delaville d'Auri!lâc, pour et au nom de'la communauté, de l'universalité et du consulat de • ladite ville,'de l'autre part; au sujet du pésage du blé et de la farine 'qui doitêtre fait à .perpétuité dans ladite ville, par certaines personnes éluesà cet effet; au sujet encore du curage des fossés de ladite ville, et-des réparations â faire an niurs; comme aussi de la constructionde nouveaux remparts et fossés autour de ladite ville pour la pro-tection et la défense soit de la ville , soit des habitans qu'ellerenferme.-- -

Item au sujet du pésage du pain vénal, c'est-à-dire de celui quel'on fait dans ladite ville pour 'le revendre, et qui doit être pesémême en pâte, à l'avenir: Item sur la mesure du sel, de l'huile etde la chaux. Encore au sujet des précautions â prendre et à ordonnerà perpétuité dans ladite ville pour assurer la bonne confection dé làdiaux, des briques ou tuiles, carreaux ou demi-carreaux. Iteni etsur les tortillons, les cierges' et les torches que l'on fait avec dela.cire pour les revendre dans-ladite ville, sur les mesures dont on sesert communément dans ladite ville, et encore au sujet du poinçonà appliquer sur les vases ou la vaisselle d'argent et d'étain qui se la-,brique dans ladite ville.

Item et au sujet de plusieurs infractions que chaque partie accusaitl'autre d'av(ir commises coutre la teneur des como'sitions ou loismunicipales, que l'on nomme paix; et pour raison desquelles chaquepartie réclamait à l'antre les dommages et intérêts fixés dans les dits

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— 124invicem qu1ibet .partium proponebat se fecisse occasioneprmissarum G b ciilpam alterius partis;>

Tandem post multas attercationes et varios tradtatussuper bus et alus infrà scriptis , habitas inter partes pr-dictas , ad honorem omnipotentis Dei patris , et Fuji etSpiritus sancti,et heat ?1aria virginis, heati que Geraldi t

confessons et patroni monasterii et viltze prœdictârun ettotius celestis curi ad pacem , honorem et tranquitlnmstatum et regimen felix et prosperum dicti monasterii etvilla et partium prdictarum habendum perpetnô et: ser-vandum; et pro utilitate pubticâ sen commûni ; et ut mali-dis etfnaudibus obvietur, haliitis super hiis cicIiberationibispro ut fuit et est possibile ; diligenti inter partes praulictassimul ipsarum paltium consilio coadunato; etetiam seorsumin capitùlo dicti monasterii dicte domino abbate et totoconventu, ad sonum campanœ ut mes est super bus plu-nés congregatis; ac in consulatu dicta viIla3 Aureliacensisdictis consulibus et suo consitio , ad sonum camparue ettubarum et de more solito pluniès congregatis ; conside-ratis que in bus utititate dicti monasterii et villa, et usibuset obsenvantiis in talibus et allis in dictâ vitlâ diutiùs obser-vati,ut per dictas partes ibidem dictum fuit, coramiohaneDag uzo et Durando de Cazis elericis , notariis , juratisdicti sigilli regii, et per nos deputatis ad audiendum et reci-piendum; vice et autonitate nostrâ, obligationis , recogni-tiones , pacta , juramenta comprornissa , ordinationespronuntiationes , arhitratgia, declarationes , Iransactionescontiactus , renunciatiônes et omnia alia quacumquedicte sigillo fuenint sigiUanda. Quibus quo ad suprà et infràscripta recipienda, loco nostro commisimus et per prsentescomnittimus vires nostras: personaliter constitnti venena-hiles et religiosi viii domini Helias Arramnedi hostalariusmonasterii Aure1iaensis , Ravmiindus Deihoy, elecmosi-narius, et Petrus de Pradinas, inlirmanius et monachi dictimonastenii, syndici, ptocuratores yconomi, et actores tiictidomini abbatis, conventus et monasterii , habentes ad infràscripta generate et speciaic mandatuin , ac etiam plenam et

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- f5 -accords; comme aussi au sujet des dépens que chaque partie préten-daÎt réciproquemeni. avoir exposésà l'occasion 0es infractions susdites,et par' la'faute de la partie adverse.- Enfin après lieaucoup daltercations ,.et difl'érens traités convenusentre parties sur les choses susdites et autres qui vont suivre.'

En l'honneur de Dieu le père tout-puissant, et du Fils et du Saint-Esprit,

dé la bienheureuse vierge Marie, et du bienheureux Saint-

Geraud, confesseur et pitron du monastère et de la ville susdite, etde toute la courciileMe; pour obtenir et conserver à jàmais une paixhonorable; une douée quiétude, un gouvernement heureux et pros-père pour le monastère, i !ville 'et les parties qui les habitent; dansleur intérêt commun et publie, et afin d enter toute fraude et tonteanimosité; après avoir délibéré autant que cela a été possible surtoutes choses; avoir réuni dans une conférence commune les partieet chacune d'elles dans son conseil particulier; spécialement ajrèavoir réuni plusieurs fois dans la chambre capitulaire du tnouastre,et selon la coutume auson de la cloche, monseigneur l'abbé et toutela communauté; et plusieurs fois aussi dans la maison consulaire, auson des cloches et des trompettes, en la manière accoutumée lesconsuls de ladite ville et leurs conseillers; après avoir mûi'ement peséce qui était avantageux au susdit monastère et â la ville, les usagest précédens qui, en pareil eaS, avaient 'été observés de tour temps

dans ladite ville; ainsi que les parties nous l'ont déclaré.En présence de Jean Uaguzôn et Miraud dé Cazes', cleids notaires

assermenté sur ledirscel royal, et députés par nous pour eiiténdréet recevoir par, et sous notre autorité les obligations, re'éonn'aissanc'e,pactes, sermens, coihpromis, ordre's, prononciationi, arbitrages;déclarations, transactions; eoHtrlts, rénonciations et toutes autreschoses qui doivent être scellées avec ledit sceau. , Âuxuels'pour re-cevoir en notre place les choses ci-dessus et d,esus . écrite nousavons commis et commettons par, ces présentes nos pouvoirs.,,

Personnellement établis, vénérables et religieuses'personnes ;.HélieArramondi, hostelier du monastère d'Aurillac; 'RaymondDelboys,aumônier, et Pierre de Pradines ,.inflrmier, iôusmoines dudit nie-,nastère; syndics, procureurs, économes et avocats duditmonseigneur

15

.J1

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Iibctirn potestatelu • 'in piwsejjtjâ dictorum notariorufaeisderù datam et concessam ab eisdeni domino abbate etconventu, et omnibus et singulis de dicte conventu et mohàstrid ,taïi coPreàciïs -officiariis et allis monachis et fra-tribus ejnsdemnionasUrii in dito capitulo ad sonrnn Cam-pan, ut mûs est, congregato , ex una parte et discretivin , Durandiis Bniny, Hugo Verahi, Guillelmus de Van-reihas et Geraldus Pengedre procuratores , syndici -et ac-

• tores consulum et uLuversitatis et hominorum dicta vi1IÇhabentes ad infrà scniptamandatum generale et speciale, etplenam ac liberam potestatem, in przesentiâ dicti Durandide Cazis et Jiugonis de Romegos, notariorum dictisigilli,eisdem per consoles et alios habitatores dictm villa, , Sen

• majorera parteiii eàrumdeni datam et concesam , vice etnôininetonsulatus et universitatis ethominodjrn dictœ vilk,ex parte aliâ ainicabiles compositiones , pactiones , tran-sa&ionèS , cônveiitiôiles., declarationes et ordijiationês

• inter se feetu±it et inhicrunt in modum qui sequitnr et informat. Attô priùs et antè omnia protestato et retento spe-'ciatiter et expresse convento , inter partes prdictas et petisaS et quain libet carum, etjna 4 e voluntatealteniùs, adinvicem êtiaiii in quolibet articulo de subseriptis et quâlibetparte earum, quod per aliqua de suprà.et infrà scriptis nonintendant discedere a pace antiqu& necnovâ, nec ah aliquAcompositione duduni fact, inter dominos abbates et COn-ventum Aureliacensem qui fu ,erunt pro tempore , sen pro-curatores et syndicos eorumdem, et consulcsqui etiam protempore hi dicta viilâ fuerunt aut procùratores:et ndicos

ongu1um rdictôrum qui fueriint, -neb ah aliquo de con-tentis in éi ,nec à conye tione' jinali dure nmrui4i nlr-

éhânin? gent -f «éli, dè 4uâ fitSentio in eisdedi, nec

•quâ\ibèteaufll, née iIei& nec tirca ea , aliquam ilôva-aliud per quod,in

roto aût in pàrlê , éiS p?judidàttÙr; 4uod si facient -pro- infectis habéri tà1eruinèt nbliius esse efficacié et vaIoris

Safro de:inferiùs ordinandisquavalere voluerunt, etiam quà-.tenus discre»arênt et discordarent à dictâ paceantiquâ auÇ

ï s

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- 127et de.la communauté des moines, ayant pour 1 choses qui

vont suivre général et spécial mandat, comme aussi plein et librePouvoir A eux donné dit concédé en présence desnotaires susdits parmonseigneur l'abbé et la communauté, et par toits et chacun desmembres dudit monastère, tant par les choristes et officiers que par,les autres moines et frères du- susdit monastère réunis en chapitre auon de la cloche, selon l'usage-,. d'une pari.. Et discrètes personne

Durand. Eruny, lingues Vernhe, Guillaume de Vaureille et GeraudPengedre, procureurs, syndics et avocats des consuls et de luhive y

-ité des hommes du ladite ville, ayant pour les choses ci-idessousécrÇtS mandat général et spécial, piein et libre pouvoir û eux donnéet concédé en prSnce dudit Durand de Caze et d'Hugues de Rouie-goux 'notaires dudit sceau, par 1S consuls 'et autres habitans- deladite ville,' ou la majeure ' partie d'entre -eux, 'pour et au nom dit

roconsulat et de l'universalité des habitans de ladite ville, d'autre part.Lesquels ont fait et arrêté entre eux des compositions amiables,

pactes, transactions, conventi$ns, déclarations et ordonnances, enla foi me et de la manière qui suit. Eeervé d'abord et avant toutprotesté-, spécialement retçnu, et expressément convenu entre lessusdites. parties, par elles-mémos et par chacune d'elles, l'une duconsentement de l'autre, et toutes à l'envie, dans chaque article deschoses ci-dessous écrites, çt pour chaque partie desdits articles, quopar quoique ce soit de ce qui précèdeet de ce qui suit, elles i'enten-dent déroger à,la paix ancienne et -à la paix nouvelle, ni à. aucun desaccords faits depuis peu entre messeigneurs les abbés et les' moinesd'Aurillac qui existaient à l'époque desdits traités, ou leurs syndicsetprocureurs, etles cQnsuls qui étaient alors en exercice dans ladite -villç,.çu les procureurs et syndics-des consuls susdits, ni se départirde la convention pénale de deux cents mares d'argent, ni de 'touteautre dont il est fait nentio,ijdanslesditstraités, desquels, ni -A l'oc-casion- desquels ils n'entendent rien innover, ne voulant absolumentrien faire qui puisse.ypréjudicier en tout ou en partis. Voulant, s'ilsle font involontairement, que de telles dispositions soient ruputées-noh écrites, et de nul effet et valeur. Sauf ce qui va être réglé ci-des-sous que iesditesparties veulent faire valoir, quand même il y auraitcontrariété oudiscordance avec ladite paix ancienne et avec les autres

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allis couip6sitibnihs prdichs , seu conterais in eisdnr r'quo ad omnia alia diclâ pace antiquâ et novâet omnibus etsinguli's allis compositionibus , dudum inter prdecessoredictarum 'partiuiii factis, rem'anentibus in suo . statu 'per

omnia pro lit ante. V! L-

Et si 4uod jus aut consuetudo , .stytus.curi esset;' ddant altetarl posset Pei quem, quam , sen quod , ea autaliqua de ers , novata, sen ihfecta. aut aliter enervata intoto aut aliquâ parte, dici aut allegari possent , hiis,rticulisexceptis qui in prsenti'composition'e confinentur i in quibusper expressum ab eisreceditur , ut est dictum :. illi jiiri,consuetudini et stylo procuratores et syndici dictarum par-tium renuntiavenint ,. pro se et suis, et ex. suâ certâ. scientitspecialiter et expresse .; ac proiniserunt a j ,uraverui4sc, successores que suos, alignera ve, per eis unquam j,uvarcde eisdem jure , consiietudine aut stylo ¶ ne quclITiIq,uein judïcio àut extrà, atiquo tempore alîegare per qtiod diii

- ossit, pèr hic contenta recessum esse à dictis padenb"â etantiquâ,nèc âliquâ de compositioqibus ante dihis ;'vblentessi secùs facereht $ .sibi'jndiciarum adituni 'etaudièntiaindenegari. - . -

Quas potestatioiics omnes 'e singuras et quamlibet exeis qûziibet dictarum partium de consensu alterius adiiivicem, quatenuifachnt. per eisdenirepetierunt etrepetitasesse volunt expressè insjngulis articutis coiventionibus et.conclusionibus infràscriptis.

In pritiè fuitinter dictas partes amicahiIite(comjoiturnpactiÀm ,transactum, cori*enturn, declarat6m et ordihatum;

uod statuantur et fient pci' dominum abbatcm ;/vbcatis etprsentibnsconsulib1is , ecpensis. consutûm ,' Pro- témporcdictm villie ;'ccrta pondera quintalis ètinfrà indittâ villâperpetuè dûratura , qu.signcntiir sigriis quibus:alia.quin-talia dicta vifl-suut-sjgnata vocatis et prsentihus consu-libusaut duobus ex ipsis, cm» quibus totum bladum quod

-habitalorcs dictviLIzcctpertinentia1um ejusdcmipoli pro sq4necessitate aut alienâ facient inJuturuni ac etiam - farina

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- 192 -compositions susdites et leur, éontenu. Tous les autres articles cou -tenus dans le'sdites paix ancienne et ùouvelle 'et' dansions et chacundes traités, autrefois faits entre les prédécesseurs - desdites parties,àcfieura'nt fermes et stables pour le tout comme auparavant. Et sil'on pouvait citer ou alléguer quelque loi, coutume ou formule de lacour, en vertu de laquelle ' ou desquelles il fut possible de soutenir,qIe 1sdits traités ou quelques-uns d'entre eux sont aujourd'huiénervés, tombés en désuétude ou anéantis, en tout ou' partie., sauftoujours les articles contenus dans les présentes et par lesquels lesparties, comme on l'a dit, entendent y déroger expressément, lesprocureurs et syndics desdites parties ont renoncé auxdites loiscoutumes et formules, pour, eux et les leurs. Et de leur plein gré etscience certaine ils y renoncent spécialement et expressément, etont promis et juré qu'eux et leurs èuceesseurs, et que personne enleur nom ne se servirait jamais desdites lois, coutumes et formulesque dans aucun temps ils ne les invoqueiaitnt, ni en jugement, nihors de jugement, de manière à faire croire que par les présenteson s'est écarté desdites paix ancienneet nouvelle, ni d'aucun dessusdits traités; voulant, s'ils agissaient ainsi, que l'entrée dé la Suret l'audience hiur fussent refusées.

Lesquelles protestations, toutes et chacune d'elles et quelle quesoit'd'elles, chacune desdites parties, du consentement de l'autre ettoutes réciproquement, les ont renouvelées 'par leurs syndics et ontvoulu qu'elles fussent expressément répétées dans ' chaque articlechaque convention et chacune des conclusions ci-dessous.

En premier lieu , il a été amiablement convenu entre lesditesparties, pactisé, traité, accordé, déclaré et ordonné qu'il sera établiet créé par monseigneur l'abbé , les consuls appelés et présens, etaux frais des consuls en exercice dans ladite ville, (les poids fixes etauthentiques d'un quintal et au-dessous, qui devront servir à l'aveniret qui seront marqués des mêmes signes auxquels on reconnaît lesautres poids de ladite ville, toujours en présénce des consuls ou 'dedeux d'entre eux Avec ces poids on devra peser tb'ut le blé que leshabitans de' ladite ville etde sesapartenancs foûtmdudre pourleurs besoins et ceux d'autrui, de même que la farine provenue duditblé et réduite t un certain poids, Les meuniers de ladite ville et de

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f30 -bladi,pndictià ccrtà.et perpetua pondhrçntqr.. Qnod qui-.dem bladum portarepreponder?ndo, et farinam reportare,reddere ad dicta pondera pi'o r.epon4erando, et deinde adhospitium , illius cujus ent deferre , molenerit dictet pertinentiarum cjusdem scu nuntii eorutndem perpetuôteneantur. Jta tamenquoti pro lahoribus et prœsçntiâ eorunrqui in hiiÀ ntrerut pro doxninoabbate ,nihil so1nt coti-si1ei' &ed omnia aliaqu materi!potidrum facto refectoet portu et aRa opera dicwrum ponderum decbstabunt,.exceptis tamen a supra scriptis infenus excebtatis:

Remi uod coùsutes qui stint et qui en!ntpro temporepôssint acquirere in petpetuuùi in ditâ ViIlâ aliquam do-mura comietentem ad dpus dict onderis et ponderatoris,in alids usus non: coiiverftndâniÇin quâ non poterunt facete,.nec fieri faceretutrins nec tornellam, nec dienèlio necalia fortalitia, niiddntaxt necessaria ponderPprdicto:.Et erit licituin dictis con suIibus conducere aut procurarehahere aliam sen alias domiim seu domos, suflicientem senufficientes et necessarias in dictâà vilki ad opus prSictum:

duntaxat, don ce dicta dornus fucrit pipsos conspies adhoc, ut permissum est, acquisitai Et tenebitur dicta doniusper ipsos consoles in,perpetuipkacquirenda, a.beato Ge-rildo et dicto monasterio et adomino abate qui nupc estet ejus successonhus , ratione dicti monastcni, ut alu habi-

habenttantes dicta sil1 tenent dorios quas in dictâ villaà beato Gera1d et nionasterio et âbhate prdicto Salvoquod dictus dôminuabbas et cjus'succesores etètiriaIep0 arrèratgia cetisus uz debebuntur propondere pit4iétoet émolumemisp6nderis âccipêre emolumenta 'dièti pdn1deris,etdictarn doiuiiimlizire et admanùm suampoiierepoterit 4notiens artcratgiadebebuntur, et ad matium suainteneré què usque satisfactus fuerit de arreratgiis debitiset satisfacto de arreratgiis, manus et quodcumque impcdi-zentum ihi appositum, erunt et habebuntur ipso facto, proamotis., nec ex atiquâaljA-re sive caus6 erit: licitum dictadomino .abbati nec ejus successoribus nec gentibus sazire.,,

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- 13i -.ses 'apparUihônce, où -lents domestiques, sei'oiit tèMisà la'ienii &porter ledit blé au : Poids jidu'r'lè faire peser,' de'o'tér'laiari&;au'dit poids polir la faite rek?ser, et èùsiiite'delà reDréti te 'joiila rendre 'ni p?oprieUure du hIe dans sa propre maison Paris toutce1à néih -moi ris les consulrie 'jiyeFont rien à moûsôigneur l'abb'4pour le salaire et la présence des personnes qui y assisteront de sapart, iiafs tout le resie, Je ni atriel du poids et les différentes opé-rations des peseurs seront Û leur charge, sauf pendant les exeep:dons qui,scront élus bas indiquées.,,

Item des consuls en exercice, aujourd'hui, et leurs successeurs .àl'avenir1 pourront acquérir 4 perpétuité dans ladite ville quelquemaison convenable pour l'usagé du poids et du , peseur . qu'ils nepourront em,ployer:à d'autres usages, et dans làquelle il neleurserapas permis de faire ou faire faire ni tour, ni tourelle, ni crénaux,ni aucurie 'fortifjcation,, mais seulement ce qui sera nécessaire pourle poids susdit. Il sera'ffussi loisible àuxdits consuls 'deprendre à loyer.ou de se procurer 'de toute autre manière une ou plusieurs maisons

podr .y établir -ledit poids seulernent,"en attindant':qiielesdits consuls puissent faire Facqbisition d'une maison euntertable.ainsi qu'il vient d'ètré dit: 'Et ladite' maison qu'ils'dàivent acquérir.à 'petpétiiité, les 'susdits èbnsiiI.'recànnaitront b tenir de 'SaintsGetaùd, du susdit monastère et de'niônsdgncur l'abbé actuel et dése successeurs à l'àvui't, ai nût dudit ni'onastère, de mêmé qules autres habitans de ladite ville tiennent les maisons qu'ils bah-Lent dans la ville, deSiint-Gth 'ud,du ml onastère et du susdn abbé,

1.saut le droit qu'auront monseigneur l'abbé et, ses successeurs et lesofficiers de .sa)ustice, pour faire 'acquitter les arrérages ducens quiseraient ,dus pur,les érnolumens' dudit 'poids, de faire arrêter les.éoIumens dudit poids, de saisir ladite maison et de li mettre en sa'main, toutes les fois qu'il sera dû des arférages, et de la retenir ensa main jusqu'à ce qu'il sera satisfait des arrérages lui dus

Mais une fois satisfait et payé; la saisie, la main mise et toute es-pce d'dffipdchemeut'Mabli par lui ou par , eux, seront pat 'té sêùlfait considérés comme bon àVeus 'et anflullés, comme àussi pont''quelque .autre motif, raison ou 'cause que ce soit, il ne sera permis.à monseigneur l'abbé ou ses successeurs, ni à ses gens, de saisir et

- j

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- 132--nec ad manum suam ponere dictam domum nec ejuolu-menta dicti ponderis , nisi causœ cognitione prcedente etperttnente . et .IicitL Et qnocumque casa ponentur ad ma-num, fieret impûne officiumponderis, prout ante manusappositiohem scilicet quod 1 onderaretur per ponderatores3d hoc priAs deputatos, et emolumenta soli manu p0-nerentir et teriereutur in tuto per probos viros, non deraubis nec de fahuiliâ dicti domini aI)batis. ,Et si contingeretmanum dicti domini abhatis per ipsumiuicessores ;gentesve suas, in dictâ domo aut emolumentis ponderis de facto,sine causa cognitione poni, alio colore quam arreragiorumquod haberetur pro non afiposita, n si non poneretur, etimpune esset. .

Item quoddicti pro tempore consules, eligent "os proGosviros anno quolibet et qûoticnsopus erit; qui, velunus exipsis, dictum hiadumet farinatn cura dicto pondere habe-bunt suo teiipore ponderari. Qui quidem probi 1 viri habe-bunt presentari , per dictos consules , dicto domino abbâtiet ejus succdsoribus., sen ejus vicario aut judici , authajulo , et in aIteriù&eorurnmânibus jurabunt, et inpraLsentiil dictorum consulum aut duorum ex ipsis, si esse vo-luerint, (infrà octo dies postquam electi fuerint, ) qu .od beneet legaliter dictum ponderatioiis ofl'icium exercebunt; aquefraude et lezione quibuscumque, cessantibus que odio , fi-more , gratiâ aut favore Et antequam, prfertur, jura-verint, non valeant suum officium exereere. Si vr6dicti,.dominas abbas vicarius, index seu bajulus dictum jura-

indebite recipere recusarent, aut moros et sinementumjutâSusâ differrent, loco et ternpore congruispenitus teqisiti qnod' eo casu , dicti consules dictum juramentumrecipere valeânt, vice et nomine dicti dominiabbatis. illavice duntaxat, sen vieibus quâ sen quibus, dietum jura-mentum reéiere recusarent aut differrent indebite et mà-rose et dictis electis ponderare liceat , perinde ac sidoniniis-alibis ab eis recepisset idem juramentum. Ethac totiès fiant quoties -opus erit ponderatoribus prwce-t

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mettre en ses mains ladite maison et les revenus dudit poids, si cen'est après jugement préalable et pour cause licite et légale, et lors'qu'il l'aura mise en ses mains, l'office dudit poids n'en continueraPas moins comme avant la saisie; c'est-à-dire que les peseurs quiauront été choisis s cet effet continueront â peser et recevoir lesdroits qui seront perçus et soigneusement gardés sous ladite mainpar des personnes honnêtes, étrangères à la maison et â la robe duditmonseigneur l'abbé.

Et s'il arrivait que monseigneur l'abbé lui-même ou ses succes-seurs, oit quelques-uns de leurs officiers, vinssent à saisir laditemaison ou les revenus du poids, de voie de fait et sans jugementpréalable, ou pour toute autre cause que pour les arrérages du cens,cette saisie serait comme min avenue, comme n'existant pas et neproduirait aucun effet.

Item que les consuls en charge élisent chaque minée, et toutes lesfois que cela sera nécessaire, deux honnêtes pernnes; lesquelles oul'une d'elles seront chargées dudit poids et devront, pendant le tempssusdit, peser le blé et la farine. Ces prud'hommes devront être pré-sentés par les consuls audit monseigneur l'abbé et à ses successeurs,ou à 'leur vicaire, juge ou balle, et jurer entre les mains de l'un dessusnommés, en présence des consuls ou de deux d'entre eux, s'ilsveulent y être présens, dans la huitaine, à partir (le leur nomi-nation, qu'ils exerceront lien et loyalement ledit difice, sansfraude ni lésion quelconque, et en mettant de côté toute animosité,crainte, gràce et faveur. Et avant d'avoir prêté le susdit ser-ment, ils ne pourront entrer en fonction. Si néanmoins lesditsmonseigneur l'abbé, son vicaire, son juge ou le Mile, se refusaientinjustement à recevoir d'eux ledit serment, ou par humeur et sansjuste cause différaient de le recevoir, quoique requis en temps etlieu convenables, qu'en ce cas lesdiN consuls puissent recevoir leserment susdit, pour et au nom de monseigneur •l'zbbé, pourvutoutefois qu'ils ne le fassent que lorsque monseignedr l'abbé ou sesreprésentans refuseraient ou différeraient derecevoir ledit sermentpar humeur et sans motifs. Alors il sera permis aux élus de faitel'office de peseurs tout comme si l'abbé avait reçu leur serment, et-

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134 -r--dents anni suum officinal éjercentibus quo osque à suc-essorihus suis, juxfà prmissa receptun' fuè\it juramentum.

Et in casù quo pônderatores prascnhis amii nouent Mit f00

possent dictùnr officium exercere ,qiod en casu et casibus,- liceavdietis consulibus qui pro tempore fuerint, alium sen

alios vice et nomine dicti domini abhatis ponere , et jura-rnentu jn ah -en Mit eis recipere, et-talis ponderare possit4tiotisquC a novis eketis receptum fuerit per dictum.ah-batem, vicarium, judicein aut bajuilum hune cejurarnentum.

Item qund omnes et singuli habilatores dict vilt2 et-perti-nentiarum ejusdem teneantùr necessarium bladum quod moufadent et farinant facere ponderare ad dictum pondus ex-ceptis domino abhate , et conventu , dccanis , conreariiset alus monachis ac . etiam alus personis quae non tenentur,secundum alias ;compositiones qua2 pax ville- nuncupantur,contribuere in taihiis scu collectis ville prdicte. Que qui-dent persane exccpttc. .bladum et farinam quod et quant,pro eorumseu sui hospitii cxpèndent nçcessitatibus , nontenebuntur 3dportare nec ponderare.ad pondus predictudi,et si dicturn bladuin et farinam ad dicium pondus portaret ponderare, et repônderare vdflent non tenebuntur aliquid

1solvrêrationc pon1eratioriis et reponderationis pnidieto-mm. 1mo dieU poitderatnrc tenehuntur ea!iherè ponderare

• et repônderare absjue cujuscumque tinolunienti receptione-et sine dilatione rnorosâ quâcumque. -- --- Item quôd doniidi molendinores hahitantes ovin e; seu pro

temporé in suis molendinis,aut contiguè dictis molendiriis,et molcnarii tenentes mine , seu pro tempore , molendiniaptedieta, non tenèanturbladum suùm et-farinam ad victum-sunxt et hospitii necessaria portare et reportare addietutnpondus, sed teneantur solv&e pro pondere tahtum quantumaseenderct • molumentw dicti ponderis anno quolibet si ibiponderarent; - habita, considratione bladi quodexpendere.dent commurkiter quolibet anno..

Item et qnod habitatoreslôcorum de Buio et St-Stephaninon teneanturadportare.b!ada sua ad dictum pondus nisi

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l'on agira ainsi toutes les fois que les peseurs de l'année précédenteterminant leur exercice, leurs successeurs n'auront pas encore pr&é'e serment qui leur est ci-dessus imposé, comme aussi lorsque ceuxde l'année présente ne pourront ou ne . voudront faire leur office;alors et dans tous ces cas, les causals, qui seront en charge pourronten leur place. eu nommer un ou plusieurs autres, et au nom de mon-seigneur l'abbé recevoir le serment soit d'un, soit de pliusieLirs, quirempliront ledit oflicejusqu'â ce qne mnonseigneurl'ab bé, soitjuge ou balle, aura reçu le serment qui est exigé de nouveaux élus.

Item que tous et chacun, les habitans.de ladite ville et de ses ap-partenances, soient tenus de faire peer- audit t poids public le blénécessaire à leur usage qu'ils voudront faire ioudre, et la farinequi en proviendra , exceptés monseigneur l'abbé , le couvent, lesdoyens, les officiers, les choristes et les autres moines, comme aussiles personnes qui ne Sont pas assujetties, d'après les traités que l'onappelle paix de la ville, à: contribuer aux tailles et impositionsassises sur, la ville. Lesquelles personnes ainsi 'exceptées ne serontpas tenues d'apporter aù poids le blé et là farine qu'elles consomment pour leur usage et pour celui de leur maison, ni de les fairepeser audit poids, mais si elles voulaient porter leur blé et leurfarine et les faire peser et reposer audit poids, elles ne pourraientêtre contraintes à rien payer à raison di pesage et du repesage sus-dit. Ait lesdits poseurs seront tenus de peser et reposerleur blé et leur farine sans exiger d'elles aucune espèce de rétribu-lion et sans aucun retard ni humeur.

Item que les maitres meuniers qui habitent maintenant ou habi-teront leurs moulins oit leurs moulins, et les garçons meu-niérs qui tiennent maintenant , oit dans la suite lesdits,moulins, ne soient pas.tenus de porter et reporter audit poids leblé et la farine nécessaires à leur nourriture et à celle de leur famille,mais qu'ils soient obligés de payer pour 1e poids 'tue somme égale àcelle qu'ils auraient raisonnablement payée s'ils les y avaient portéseu égard fi la quantité, de blé qu'ils doivent communément dénserchaque année.

Item que les habitahs du Boys et de SI-Etienne ne soient pas

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136 -velint in casu tamen quo adportarent, quod ter]eantur sol-vere, sicut alii habitantes dicta ville.

Item quod dicti ponderatoies recipient et recipeic pote:iunt et debebunt tatitum motlô duos denarios turonensis.monetœ pro tempore currcntis , aut unuin si dictis consu-libus expediens videretur, de et pro quolibet scstarïo ni -juscumquc bladi in farinant redàcti , et secundum magis etminus pro inajori vel minori quantitate bladi , saivo quodde unâ solâ quartâ clijuscumque bladi et unâ 'eminâ avenpondcrandâ et eotum farinâ reponderandâ nihil -recipereet exiere valeant neque possint quo vismodo. Cum 1mounam quartaut cujuscumue bladi et eminam avenaB et eorum -farinam ponderare et reponderare ad dictum pondus Jibereteneantur, nisi ex jouit ip!icatione ponderationis uniùs quartacujnscumque bladi et eminœ avenœ et eorum farinze notori&appareret (le fraude in dicta ponderàtionc committendâ.

• Item quod dicti vonderatores possint., et eis licituùi sitfarinam ponderatam per ipsos penes -se licite retinere im-pune, douce eisdem satisfactum fuerit de ornni-eo quod le-vare debebunt ratione prœmissâ.-

hem quod de emolumentis ex dictopondcre pro tem .pore-.provenicntibus, levandis per dictés ponderatores, sen a:liosper dictés consutes dictze ville deputan4os ad- hoc, do-minus abbas et sui successores viginti libras turonensesrenduales habeant et recipiant in et super dicta pondere etejus embtumentis , perpetuô in festo nativitatis Dominiannuatim. lia tamen quod consules qui ' et crunt protempore dict villa^ , quindecim libras turonenscs ren-duales i-nfrà oratoria dicta villa, aut extrà, infrà tamenjuridictionem dicti dornihi abhatis , in bonislocis et suffi-cientibus, dictas quindecim libras turonetises benè valenti-bus, absque tamen atiâ fraude vel alio prejudkiô nonasterii,aquirerevateant -impune quocumque velint, et ipas qiiin-dcirn libias turônenses renduales acqiiisitas per ipsos cou-suies, ï ictus dominus abbas sen ejusprô tempore successorespro dictis quindecim libris sic ab acquisitoribus percipiendisper dictun dpminum abbatcm et ejus successores tempo-

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—'37--tenus de porter leurs blés audit.poids, s'ils ne le veulent, • mais s'ilsles apportent, ils payeront comme tous les habitas de la ville.

Item les susdits poseurs • ne recevront, ne pourront et ne devrontrecevoir que deux deniers tournois de la monnaie courant, et unseul, si les consuls le jutent convenable, sûr et pour chàqù'è septierde quelque blé que ce soit réduit en farine, sauf à augmenter oudiminuer proportionnéllement; selon qu'on leur en fera peser uneplus grande ou moindre quantfié. Toùtefôis, pourune seule quartede quelque blé que ce ôif, et une éniine d'avoine seulement qu'onUleur ferait peser et repeser après avoir été réduites'en farine, ils 'nepourront rien recevoir,, rien exiger, absolumeni rien demander. Etseront au contraire tenus de peser une quarte de blé quel qu'ilsoit et une éniine d'avoine,et de les reposer gratuitement audit poids,àinoins que par la fréquente répétition du pesage -d'une quarte detoute sorte de blé et d'une émine d'avoine, et de la farine qui enserait provenue, on ne tendit évidemment et notoirement -à frauderledit poids..-. •t ,.-

Item que les peseurs susdits puissent et soient autorisés à reteniren leurs mains la farine qu'ils auront pesée et à la-garder impuné-ment ,jusqu'à ce qu'ils -auront été satisfaits de tout ce qui -leur seradù pour lés choses susdites.

Item que sur les revenus que doit produire à l'avenir le susditpoids, et qui seront perçus par les poseurs, ou par d'autres personnesque les consuls pourront déléguer ad hoc, monseigneur l'abbé et ses ---'--..--,--------I.successeurs reçoivent et retiennent vingt livres : tournois de renteannuelle sur- ledit poids t sur.ses revenus, payables à perpétuité !9jour de la Nativité de NotreSeigneur, à condition cependant .que lesconsuls actuels et leurs successeurs à l'avenir pourront acquérir quinzelivres tournois de rente, dans ou hors,les oratoires de laville.d'Âu-rillac, toutefois dans l'étendue -de la justice de monseigneur l'abbé,sur des biens libres et suffisans, pouvant bien rapporter -lesditesquinze livres de rente,-sans fraude et saris aucun préjudice -pour lemonastère. 'Et lesdites quinze livrés de rente ainsi acquises par -les

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consuls, lé susdit monseigneur l'abbé actuel 'et- ses successeurs' àl'avenir seront tenus de les accepter en echange et de perceoir les-

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I,

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-138-ribus quibus dicti redditus e-unt solvi consueti, tencariturquindecim libras turonenses - renduales de diclis viginti:libris trironensibus .curn dictis consulibus. perfiutate.

Et dictâ perm»tatione .factâ ipsos consoles ac consulaturn.et pondus proedictum quittare de dictis quindecim librisut prmittitur permutandis cumdictis quindecimiibris ren-duatibus per dietos consutes acquirendis, quâcurnque pns-criptione temporis non obstante. Residuis verà centum so-lidisturonensiblls rendualibus, per in.prpetuum in et superdicto pondere reManentibus et percipiendis nomine censusejùsdein dicti ponderis anno quolibet in festo nativitatisDornini , per dictum dominum abhatezn et succcssorcs-ejusdem. -

Item quod de emolurnentis prdictis conventus ùioi,as-terii aureliacensis percipiat abniiâtini in festo rativitatisDontini 1 ientum solidos turonenses renduate , super dictopondere et eniolumentis ejusdem , donec eidem conventuisatisfactum integré fuerit de centurn libris turonensibus.semel tantum. In. de valore rnonetz currentis. in festoannunciationis beatœ Maria, de anno Domini millesirnotrecentesimo quadragesimo sexto, non obstantibus quibus-cumque ordinationibus factis sen fâciendis per dominumnostrum regem super q rnirsum monetarum suaru , quibusordinationibus, mediojuramento reniintiaverunt. Et si de-batum. esset, in et super valore dictm monetœ dictarumcenturà librarum turonensium, quod de et super ujusdemmdi debato dictœ partes stafe deberentesgardo t cognitionidomini abbatis dicti monasterii qui tune esset; Et satisfactode dictis centumiibris tutoncnsibus semel , dictutn pondJset emolumenta ex mdc provenientia sit liberum et quittumlibera et quitta a prestatione et solutione dictorum centumsolidorum turonensimia iendàalium , dicto conventui ,'utprfertur , debitorim:- Item quod tptum residuum quod super erit de eniolu-mentis prdictis habeant et percipiant, habere et perciperelibere perpetuè possint et debeantconsuies qui sont et qùipro tempore erunt in dictâ villa', et ca cxpendereet conver-tere valeant et debeant in repratione seu refectione mure-,

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-139 -dites quinze livres de nulle sur biens-fonds, payables aux époquesoÙ les propriétaires étaient dans l'usage de les acquitter, et de lespermuter contre quinze ]ivres de rente annuelle en tant moins desvingt livrès tournois de rente que devaient leur payer lesdits consuls.

Et cet échange fait, de tenir quittes les consuls , Je consulat et lepoids desdites quinze livres, qu'ilspromettent ets'engagentàéchangeavec les susdites quinze livres de rente Çi acquérir par les consulsnonobstant toute espèce de prescription qui pourrait intervenir.Quant aux cent sols tournois de rente qui , resteront, ils seront àperpétuité assignés sur ledit poids pour être payës à titre 4e censpar ledit poids et chaque année,.le jour de la Nativité de Notre-Seigneur, au susdit monseigneur l'abbé et à ses.successeurs.

item que sur les revenus susdits, le couvent du monastère d'Xu-tillac perçoive chaque année, le jour dela Nativité deNotre-Seigneur,cent sols tournois de rente sur ledit poids et ses revenus . , jusqu'à ceque ledit couvent soit entièrement payé, et 'eu un seul paiemeni,de cent livres tournois, (le la monnaie courante, qui lui sont dusdepuis la féte de l'Annonciation de ]a Vierge, treize cent quarante-six, nonobstant quelque ordonnance que ce soit, faite off à fairepar notre sire le roi de.France sur le cours de ses monnaies, aux-quelles ordonnances les parties ont renoncé par serment.

Et s'il y avait litige sur et à l'occasion de la valem de ladite mon-taie desdites cent livrs'thurnois, sui, ce débat lesdites' parties de-vront s'en rapporter à l'avis et à la décision de monseigneur l'abbéqui présiderait alors le monastère. Et lorsque lesdites écrit livrestournois auront été une fois payées, ledit poidset les revenus qui enproviendront seront quittes, libres et déchargés du paiement annuelde ladite rente de cent sols tournois qui devra jusques là étrè payée,comme il est dit, au convent. -

Item que les consuls qui sont maintenant, et ceux qui seront plustard nommés dans ladite ville, touchent et perçoivent, puissent etdoivent percevoir librement tout ce qui restera des revenus du poidssusdit, et qu'ils aient le droit de les employer à la répai'atioi età la•refection des murs, des fossés et des rues de la ville, et. aux autres

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- 140 -tain et fossatorum et carreriarum dicte villie, et in allis ne-cesitatibus et ziegotiis comrnunihus dicte ville.

Hoc tamen excepte quod pecuniam quam de dictis emo-.lumentis recipient ipsi consoles non debebunt nec poteruntconvertere nec ponere in litigiis si haberent, quod absit,pro tempore consules seu universitas dicteville eontràdietuin dominum abbateïn aut ejus successores aut contràcohventuni , aut aliquem de religiosis dicti monasteri ne-que in aliquâ aliâ te , causa, , lite sen negotio qua forentprejudicialia domino abbati et suceessorihus suis • aut con-ventai , aut a!idui ahi de monasterio ante dicto; et suli panAcentum marcharuin argenti dicte domino abbati et ejussuccessoribus totiès quotiès contrarium fieret per dictesconsules , sen et deputatos ah eisdem applicandâ et exsol-vendâ, et ah ipsis consulihus exigendâ. Quod quidem emo-lumentum dicti consules habeant non tamen ut sint partenariisen participes alicujus juridictionis in hanc causam, scd proJabore et custodiâ et diligentiâ quam adhihebuntin pramissiset de causis superiùs expressatis.-

Et nihit ominus deputti per dictos consoles ad. reci-piendum emolumenta pradicta jurabunt in manu dominiabbatis , vicarii aut judicis , quod si quovis modo scirentaoL aliter cognoseerent sen aliter quovis modo ad corumnotitiam venire posset, qiod illa emolumenta converterenturcontrà monasterium ac personas superiùs nominatas , quodhac haberent revelari domino abbati proedicto aut vicarioseu judici ejusdem. Quam quidem panamcentum marcha-mm argenti procuratores et syndici dictorum consulum etcommunitatis dicta villa vice et rumine piadicto promise-tout date et solvere solenni stipulatione interveniente pro-curatorihus et syndicis dictorutn dominorum abbatis etconventus vice et nomine dieforumi doinini abbatis et con-ventus et successorum suorum stipulantihus . totiens quo-tiens in contrarium Jicret per dictes consoles qui nunc sautet qui pro (empote eriint sen etiain deputatos aut depu-tandos ah eisdem. Quam panaiti yoluerunt et consenserunicomniitti , in solidum et cum effectu , totiens quotiens perdictos consoles dicta villa , (lui nunc sont et qui pro tem-

'---.------.-â-

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nécessités ou affaires communes de ladite ville, à la chi*rgecepen--dani par lesdits consuls qu'ils ne pourront ni ne devront -employerles fonds provenant des revenus susdits aux frais des procès, s'ils Savaient, ce qu'à Dieu ne p)ahe, contre ledit monseigneur l'abbé etses successeurs, ou contre le couvent, ou contre quelques religieuxdu monastère, ni à aucune chose, procès, cause ou affaire qui pûtêtre préjudiciable à monseigneur l'abbé ou à ses successeurs, ou aucouvent, ou à quelque membre du monastère. Le tout sous la conven-tion pénale de cent marcs d'argent payables à monseigneur l'abbé etses successeurs, autant de fois que les consuls ou leurs délégués contre-viendront à ce qui vient d'être dit, et qui sera encourue, payée etacquittée par les susdits consuls. -

Les consuls recevront les émolumens dudit poids sans cependantparticiper à cet égard à-aucune juridiction; mais en récompense deleurs labeurs et du soin qu'ils apporteront à sa conservation et à l'ob-servation ae tous les réglemens ci-dessus faits.

Et néanmoins ceux qui seront choisis par les consuls pour recevoirles susdits émolumens, jureront entre les mains de monseigneurl'abbé, de son vicaire ou de son juge, que s'ils venaient à savoir,par. quelque moyen que ce soit., ou s'ih reconnaissaient, n'importecomment, ou si, de manière ou d'autre, il venait àleur connajàsanceque ces érnoluméns fussent employés contre le -monastère ou contrequelqu'une des personnes ci-dessus nommées, ils s'empreseraientd'en instruire monseigneur l'abbé, son vicaire ou sou juge. Laquellepeine de cent marcs d'argent les procureurs et syndics desdits consulset dé la communauté de ladite ville, pour et au nom de leurs mari-dans, ont promis payer et solder par une solennelle stipulation auxprocureuïs et syndics desdits monseigneur l'abbé et du couvent,stipulant pour et au nom desdits mnseigneur l'abbé, du couvent et.de leurs successeurs ,toutes et qixantes fois qu'il serait fait le contraire-par lesdits consuls qui sont en charge et ceux qui'le seront par lasuite, où par ceux qui sont et seront délégués par eux. Ils ont vouhi et•onsenti que cette peine fut encourue en entier et rélIement, autantde fois que les consuls actuels de ladite ville et ceux qui le -seront à.

' l'avenir ou leurs délégués actuels et futurs contreviendront au pré-il

'I'

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L- 11.2 -

pore eriint;seu etiam deputatos ant deputandos ah eisdem,coritrà contenta in proesenti articulo fieret, et quod panacommissa et exacta sentel et pluriès, nihil ominus contentain hujusdem compositione et adicuto haherent perpetuamfirmitatém, et qu.od pars dictorum èonsulum et communi-tiUis dicté villm in dictant poenam incidat et eam solvereeiétùi îôiléâà qââtiérisconitxà fièret, ut es dictum. Et

si driïiWgditohLrà pradittatii 'part€ffi dictorum dohino-i2uii abbàiià ék tÙhvéntus et successorum suorum fàcere et

tjubd àd ilesitendum et ôbservandtim suprà dicta,venire«•êt èà }èjSàftSdffih ik\ stàtit èomjbllatur: Et omnià stiêtiû

dicta tata ihiii?htèk fitma, et qùod neiilïà pàrtiuin ii û-dictarum quacumque possit opponere contrà aliaiù ,quo- -

minus teneantur perpetuè et servcntur omnia et •singula

•contenta in prasenti compositione et stipulatione panali et

••ad solutionem cjusdem pana totiens quoticns .contrà fieret,et ad desistendum, nec contrit dictos dominum abhatem et

• conventum et successores eorumdern sen siqguIaies per-Kons dicti monastêrii, diti cDnsuIes qui Miilè hïïiit seuqiui pro témjiore erud seu depuàÏi-iit depïôaiidi ah 'èikflebi ç-Mipïounquàh temporc èxpenderitde eSniâét eïftblu-niito éxigendo èt levândo de dicto pondere bladi étfâtinbe

• de qio suprà habetur mntio, voluerunt, concèssunt et• conseuserunt dieti procuratores et syndici ïlictôruin consu-

luÏn etcomnunitatis dicta villa vice et nomihetonÏuni-tatis et consulum pradictoxum, se, nomine 4icto , et-dictosconsoles qui nunc sunt et qui pro tempore erunt, et com-niunitatem dicta villa, coniipelli per nos et successores

• nostros et per dominum balli»um qui est et pro temporeerit wonïanorum Arvernia et per quemlihet eorumdem,

•-coinrnùiiàtim sen divisiin,.ex mero offzcio simpliciïer etde '&anô, ad requestam alicujus partis, sine monitione,

- libeIld et di&ceptatione quâcumque, et aliter pro ut certain -• - linèm comositi&nis hujis modi continetur.

Item quod de emolumentis pradictis., dictis consulibusremanenitibus., dicti consules Ijahebunt satisfacere: dictisponderatoribus, et ponderatoribus .pastœ eu.panis inferiùs

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- 143 --sent article, et qué ladite peine encourue et payée une ou plusieursfois, ce qui est contenu dans le présent article et dans le présentaccord, n'en soit pas moins (enlie et obli gatoire àperpétuité, et quedu côté des consuls et de la communauté de ladite ville, ladite peinesoit encourue et qu'ils soient tenus â la payer pour chaque contra-vention ,comme il vient d'être dit. Et s'il arrivait que la partie ad-verse, c'est-à-dire monseigneur l'abbé, les moines ou leurs succes-seurs fissent ou fissent faire quelque chose de contraire au présentaccord, qu'ils soient contçaipts 4 s'en désister, à observer ce quivieat.d'être dit,et àrernettre le tout, enSat. Et qu'ainsi tout ce quivient d'être accordé demeure ferme, et stable, et qu'aucune des par-tics, 1qud4equ'dlesoit,iie puisse opposer A l'autre qu'elle n'est plusobligée 4e garderetobserver . âlavenir toutes et chacune des chosescontenues dans-la présente composition. Et pbur:garantie de la sti-pulation pénale qui doit être payée toutes les fois que les consuls ycontreviendront, et de Faction en désistement, et de l'obligationenvers ledit monseigneur abbé, les moines et leurs successeurs, etenvers chaque membre du monastère, par les consuls actuels et leurssuccesseurs, par ceuxqu'ils ont déjà délégués et délégueront dahs lasuite, de n'employer jamais aux usages interdits ci-dessus la moindrepartie des revenus qu'ils lèveront et retireront du poids du blé etde la farine; lesdits syndics ont voulu et consenti, veulent et consen-ten,ani-que les procareirs desdits consuls, dela communauté etde la ville, pour et au nom de ladite communauté et des consuls, -être.contrains, eux- rnèrncs, auditnqm ,et les consuls actuels commeceux pile serontpar Ia$itè,:et enfin .la commune. elleLrnême par•nouset 4nos successeurs,par monseigneur le bailli des.montagnesd'Auvergne qui est en charge, et par ceux, qui lui succ&lerontet parqui què ce soit des susnommés, àexécuter les choses. susdites ,..tousensemble ou séparément, d'offlcesirnplementét de plein droit, etsui la requête de Vautre partie ,sans avertissement, libelle, ni dis-cussion aucune, par toute voie -enfin qui puisse assurer l'exécutionduprésentaccord. - -• Item qù'au, môyon des susdits revenus ;resté% libres entre lés mains1dos consuls, ceux-ci soient tenùile solder auk 1peseurs susdits ainsiqu'à ceux de la pâté et du pain dont il.Srà.parlé plus bas, unsalaii -e«

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- 144 -cxpressatis pro labore suo et salario competenti per ipsosconsoles eisdem ponderatorihus statuendo.

• Item quod dicti consoles de emolumentis qum provenientex dicto pondéré succSsoribus suis et consilie et neminialteri, quem ad modum de talliis communibus dictœ villaest consuetum aethenùs fieri , reddere comptuin teneantur.

• Item quod quicumque de habitatorihus dicta villa senpertinentiis ejusdem, exceptis personis et locii ac minimisquantitatibus bladorum et farina superiùs exceptatis, nonportaverint, aut portare procurarent sen facerint dictumbladum ad dictum pondus et ibidem ponderare priusquammolatur; nec non -et quicumque môlenerii ac etiam nuntiicorum, qui farinam ex dicto blado redactam non reporta-vérint sen reportare et reponderare ad dictum pondus nonfecerint, quilibet delinquentium, sen fore facientium in hiis,et pro qualihet vice, triginta solidos turonenses pro panAdicto domino a1bati et ejus successoribus dare et solvereteeatur,et nihil ornions quarta pars dicti bladi sen farina,casu quo de consensu illius cujus erit bladum fraus fieret,per •bajulum et consoles pra1ictos erogatur pauperibusexistentibus infrà parrochiam et oratoria dictm viIl, autin alios pios usus convertatur.

Ponderatoresverà ac molineriiac etiam nuntii eorurn seu• -quicumque alu, si fraudera aliojuam contra pramissa aut

aliquem eorum facere contingeret, aut aliter officium sauntaut administrationem bene et fideliter non administrarent,

• possint per curiam dicti domini abbatis puniri legaliter,vocatis consulibus àut duobus ex ipsis iic rasentibus si essevoluerint,pro ut in articulo de enquestis pôsito in pace sencompositione antiquâ çontinctur.

Item quod pradicti pondcratores, prasentibus dictis con-sulibus , Mit duobus ex ipsis jurent, et jurare habeant etteneantur , nec non molenerii et eoruin uuntii dominoabbati, iiut judici, aut bajulo .ejusdem domini.abbatis modoet forma qui et qua sequuntur.

Item jurabunt dicti ponderatores dicti ponderis quolibetanno, in soue novâ creatione , et prastntibus dictis consi-hbus si adesse volunt, quàd ipsi bene et legaliter pondéra-

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- 145 -proportionné à leur peine et à leur travail, lequel sera réglé par lesconsuls.

Item pie lesdits consuls n'auront à rendre compte qu'à leurs suc-cesseurs et au conseil, et à personne autre, des revenus qu'ils réti--reront dudit poids, de même qu'ils ont coutume de rendS comptedes taillés communes de ladite ville.• Item que tout habitant de la ville d'Aurillac et de ses appartenances,àl'exception seulement des personnes, des lieux et des petites quan-tités ci-dessus dispensées, qui ne porterait pas ou ne ferait pas porterson blé audit poids pour le faire peser avant de le moudre, et toutmeunier ou domestiqdde meunier qui ne rapporterait pas ou neferait pas rapporter auditaudit poids, pour la repeser, la farine provenuedudit grain, que chacun des délinquans susdits, soit qu'ils aientcommis le délit eux-mêmes ouqu'ils l'aient fait commettre, et pourchaque fois, paye trente sols tournois d'amende à inonseigneurl'abbeet à ses successeurs, et soit contraint à lespayer;Et que néanmoins,au cas ou la fraude aurait été commise avec le consentement du pro-priétaire du blé ou de ]a farine, le quart desdites denrées soit dis-tribué par le bayle étles consuls àiix pauvres qui existeront dans laparoisse ou les oratoires d'Aurillac, oui soit employé A d'autres pieuxusages.-

Quant aux peseurs, aux meuniers et à leurs domestiques, et àtoutes autres personnes qui commettraient quelque fraude contre cequi vient d'être ordonné ou seulement contre un des articles ci-dessus,ou qui, de toute autre manière, ne s'acquitteraient pas de leur of-fice avec loyauté et de bonne foi, ils pourront être légalement punispar la cour de monseigneur l'abbé, les consuls appelés et présens,ou d'eux d'entre eux, s'ils le veulent, comme il est dit à l'article desenquêtes dans la paix ou composition ancienne. -

Item que les susdits -peseurs, en présence des consuls ou de deuxd'entre eux, jurent et soient obligés et tenus de jurer, comme aussiles meuniers et leurs domestiques, entre les mains de -monseigneurl'abbé, de son juge ou de son baile ,en la manière et la firme quisuivent. .

Et d'abord les peseurs dudit poids jureront chaque année à leurnomination, en présence des consuls s'ils veulent être prdscns, qu'ils

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146 -huM totum bladum.et totam farinati quoffet quœ ad dictumpondus . adportabuntur pro ponderando et reponderando..,cessantibus odiŒ.,. .gratiâ et favore., ret quod si reperiebatur.per eosdem sea alterna eo.rumdeni farinai» .qu adporta-hiturper molenerios pro riponderando ad Aictum,pondus,.minus ponderare quam debet, deductâ moldu.râ et alus perinolenerios debite :P&d^ consuetis; quod ipsi. non sus-uinebunt .quod animalia quze deferrent dicEain farinai» rece-dant de domo dicti pondexis, quousqùe illud quod delicietde dictâ Tâfin èsset restitutuin liii cujus essei dicta farinaaut èjus nunfio, posito .quod iDe aut fila cujus esset dictfarina, aut ejus nuntius quittarent hujus modi dcfcctum mo-ieneiiis tantedictis.

Item -quodincasu quo eis coran ittetur per dictas consoles.quod levarent emolumenta dicti ponderis ipsi omnes de-natiosquoshabebunt -et accipient .dedictoemàlumeiito dictVponderis., panent incontinentet post receptionem -corum-demdn acco sen cartâ ibidem statuto- seu statutâ per dictas.consulesetin:presentiâ personarum eadem-emolumentasolvent, et quod non permittent aliquid moveri.:.de dictasacco seucartâ,nisi per dictas consules sen mandatum corum..

Item quo in casu quo -aliquis aut aliqua conquereretur-quod bladunt sunna non esset bene moltum, .aut aliquid'eiset illi immixtuin , et ponderatoribus videretur colo-ratam esse querelam ; quod ipsi zponderatores retinebuntanimalia quœ adportabant dictai» farinam et dictam farinam.-quèusque custodes dicti pondsishoc sivissent et respexis-seiit si erat bene moltur», aut àlliquid essetilli imniixtumaut -non, et declarassenttt emendare feciseit damnum inquo mèleneiius pos set iteneti.RatiàneprwmissOrum -et ab-sentibus custodibus , .ad ponderatorem-dietasummaria -cog-titio'pertineat.Ita -taincnrquodsi -de .cognitioàe dictorum.• custoduiwaubponderatorum quœrelacxponetur quodsuprà- hccuria .doniini-abbatis habeat -quod justum fuerit - ordi-nàre., et animalia,relaxare. receptis pignoribus statim yen-

- dendis pro prmissorum emendâ si eidem curie videatur- faciendum.

Item quod si aliqua fraus ,jèu dolus.autdantnumfieret

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—.147--péseront bien et 'loyalement tout le blé et toute l'a farine' que l'onportera audit poids pour lesles iescr et • repiser, sans se laisser aller àaucune animosité, grâce ou faveur, et que s'ils reconnaissaient tousensemble, ou l'un d'entre eux seulement, que la 'farine qui leur estrapportée par les meuniers, pour larepeser audit poids, pèse moinsqu'elle ne devrait, déduction faite de la mouture et autres droitsque ko meunier a coutume de recevoir; ils ne permettront pas que3es animaux qui ont porté ladite farine soient ramenés chez eux avantque Je déficit qu'ils auront constaté soit restitué au propriétaire dela farine ou à s

on mandataire, à moins que ceux-ci ne tinssent quitte

-le meunier de'ce.qui pourrait manquer à leur farine.Item dans3e.cas où les consuls confieraient aux peseurs le soin de

percevoir eux-mêmes les revenus du poids, ceux-ci jureront de dé-poser incontinent, et en présence des personnes qui feront les paie-mens, tous les deniers qu'ils recevront et recouvreront, dans le troncou la tire-lire que bis consuls auront placée ou établie dans ledit 1iôi&,et de ne permettre, à personne de toucher auxdits tronc ou tfre-lireet d'en rien ûter, si ce West aux consuls eux-mêmes ou à leur man-datdite..

Ils jureront encore, 'que dans Je cas où quelqu'un se plaindrait dece que son blé n'est pas bien moulu, ou de ce qu'on y aurait mêléquelque substance étrangère, et que cette plainte leur paraîtrait fon-dée, do retenir eux-mêmes les animaux qui auraient -porté -ladite,far.ine; et la farine elle-même, jusqu'à ce que les gardiens du poids,prévenus, auront examiné si le blé était bien moulu et si la farinen'était pas mélangée, auront donné leur avis et fait réparer le-dommage que le meunier pourra avoir causé, En l'absence des gar-dions, cette enquête sommaire devra être faite par 4es ,peseurs, àcondition toutefois que si à cette occasion 'les parties ne s'accordantpas il devait y avoir procès-; la-connaissance du 'litige dppartiendraità k .cour de monseigneur l'abbé qùi aurait'â faire droit, et à or-donner que es'animaux'saisis seraient relâchés aprèsque leur maître'aurait donné'des gages qui devront être vendus pourpayerl'amende,si la cour croit devoir en prononcer une,

- .ilsJureront encore ques'iltse commettait quelque fraude, del ou

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148in dicto pondere, aut alus pertinentibus dicto ponderi, quodipsi hwc manifestabunt dicto domino abbati, sen judici,pro-curatori aut bajulo ejusdem, et dictis consu1ibu, tara scitoquaru ipsi ponderatorcs hzec seirent anUcognoscerent , etquod aliquam personain non celabunt de hujus modi fraude,seudolo aut damno. -

Item quod ipsi non manifestabunt dictis moleneriis necductoribus bestiarum ivanttim ponderabunt biada per ipsosponderata nisi quando farina fuerit reponderata, nec lunenisi in casu quo reperiretur dictant farinam non reddi justèsdcundum pondus; illi tamen cujus bladum erit quantuniponderat manifetabunt ad partein, ahsntibus inoleneriissen ductorihus ante dictis.

Item quod si in personis corumdem ponderatorûm legirtimé reperiebatur, quod per corum artein aut subtilitateinaut alteiius.eorum, aut per aliquem ipsis scientibus:etce-lantibus; in dicto pondere aut pertinentia cidem ponderifieret fraus, seudolus, et ipsi tain scità quam hc scirent,non dernintiarent curiet consulibus dictae villa. Hujusmodi fraudem seu dolum; bis casihus et quolibet Srumdem,ipsi ex nunc aut ex tunc se subponuntpœnœet emend quaper judicem seu curiam diçtidominiabbatis imponeturipsisaut bonis suis, vocatis consulibus ut in pace in articuto en-questarum, factâ tamen cognitione super proemissis sum-mariâ et de piano et sine strepitu judicii et figurâ.• Item jurabunt dicti inolenerii farnerii que et eorumnuntii in rnanibus dicti domini abbatis, aut ejuis vicarii, ju-dïcis., seu bajuli , vocatis dictis consulibus et p.rœsentibus,si adesse voluerint ,- quod ipsi bene et fideliter molent, sal-vabunt et custodient de diminuando et deteriorandototumbladum et farinant quod eis tradetur et commendabitur piomolendo et pro portando ad molendinum, in quo ipsi mo-rabuntur, et pro reportando farinam ad pondus prdictum.

Item jurabuntquodtotum bladum habitantiuni dicta viIiet ejus pertinentiarum quod eis tradetur pro molendo ipsiportabunt, aut portare facieùt ad dictùm pondus, et facientipsum ponderare antequam ipsum advcrtent admolendinum-excepto de personis, locis et quantitat.ibus exemptatis in com-positione przesenti.-

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149dommage dans ledit. poids ou û son occasion; ils se hâteront de lefaire connaître à monseigneur l'abbé, A son •jug; procureur ou balleet aux consuls aussitôt que lesdits pesetirs en auront connaissanceet qui1s ne reeéleront'qui que ce soit qui aurait commis la fraude, -Je dol ou le dommage susdit. .

Que de plus ils ne feront pas connaître aux meuniers et aux conduc-teurs de bestiaux le poids des blés qu'ils auront pesés, si cc n'estlorsque la farine en provenant aura été repesée, et même alors dansele cas seulement ou ils ne trouveraient pas que cette farine concordeavec le poids du blé. Mais ils diront toujours au propriétaire, enleprenant à part, et hors la présence du meunier et des conducteurs,le poids de son blé.

Item que si l'on acquérait la certitude que les pesears ou que l'und'eux, par adresse ou subtilité, commissent des fraudes dans- leditpoids ou A son occasion, ou qu'ils se prêtassent à la fraude, ou, quela connaissant, ils ne s'empressassent pas de la dénoncer â la cour etaux- consuls. flans tous ces cas et dans chacun d'eux, dès aujourd'hui -et quand il y aura lieu, ils sont subrogés à la peine et à i'amènde-que Je juge et la cour de monseigneur l'abbé prononceront contre euxet contre leurs biens. Les consuls présens comme il est dit â la paixà l'article des enquêtes, et après une enquête sommaire sur les faitsreprochés, faite de suite, sans délais et sans foime on solennité dejugement. L

Item les meuniers, fariniers et leurs domestiques juieroiit aussientre les mains de monseigneur l'abbé ou de son vicaire, de son jugeou de son balle, en présence des consuls s'ils veulent y assister, cju'ilsmoudront loyalement et de boùne foi, qu'ils soigneront et garderontde toute perte où détérioration tout le blé et la farine qui leurseront confiés et qu'on leur donnera pour moudre porter au moulindans lequel ils demeurent, 'et reporter en farine au poids susdit.

Us jureront que tout le blé qui leur sera livré parles habitansd'Aurillac ou de ses appartenances ils le porteront eux-mêmes ou le -feront porter au poids, et le feront peser avant que de le recevoirdans leur moulin. A l'exception- toutefois ds personnes,-. des lieuxet des petites quantités qui sont exemptes du poids d'après le présçntaccord: 18

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- 150 -• Item quod quando diètum bladum exit moltum aut quunt

moletiir, ipsi non sustinebunt per se ipsos aut per nuntiosillorum quorum erit .dictum bladum, nec per alios, aliquâarte aut ingenio, aliquid diminui, nec moyen, nec adjutaride dicto bIado nec de dictâ farinâ, in damnum dominidicti bladi.

Item quod dicto blado ponderato et redacto in farinambene etfideliter dietam farinam reportabunt ad dictum pon-dus et facient reponderare , et quod dictamfaniriam nonexhonerabunt, nec facient, nec patientur exhorerari deanimali quod ipsum apportabit, perse, -nec per aliam per-'sonam, in aliquo loco, nisi in domo pondais ante Jicti,nisi aliud evi4&ns necessitas exigit. -

Item quod bladum ponderatum, quod fuerit i4ranatumnon Icvabuntde intremuerâ in qua positiim extitit prô mG-îsdo, nec sustinebunt quod levetur, seu môveatur Iperalium, quo usque sit moltum , nisi esset necessitas Mitutilitas évidèns et manifesta ijI'adi , seu molendini , eu'a}iaqucumque.

Item quod blado redacto in fatinam non teiiebhnt ipsamfarinan in ipso inoiendino aliquft fraude, imo ilIâ eademdie qua éritijioltam ipsi eam reportabunt adi ospitihin il!ïuscujus erit, dam tamen ipsam possent fecisse ponderare addictum pondus et rèprtare ad dictum hospitium de die.Et hoc nisicessarent hoc façere aliquâ causâ- ncessariâ,et quod tune -non tenebunt dictam faninam in dicto molen-dino ultrà unam noetem et qiïod in omnicasu custodientipsain' farinam de humore et omni alio damno; et quodcurabunt qiiod saccus. cura farina non stabit ' extensus necjaccus in tèrrâ, sed in fustibus aut postibus taliter quodnon possit humectàri dicta farina.- -

Item quodaljquod bladum adportatum ad caut, aht adcollum, aut alitér per hàbitatores dicùu villa, et pertinen-tiarum suarum, non moent qui) usque venerit ad dietumpondus et ibidem ponderatum extiterit, et qiiod' de eisconstètpèr --visum ,: Mit signum aut :relationem pondera-torum przedictorum., nisi de dnâ quarta cujuscumque bladi

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- 151 -Que de plus, quand ledit blé sera moulu, ou pendant qii'itse

moudra, ils ne se permettront pas et ne permettront pas aux do-mestiques du propriétaire ou à toute autre personne, par subtilitéou adresse, d'en diminuér la quantité, de le changer, ni de 'in&rquoi que ce shit dans ledit blé ou ladite, farine au détriment dùpropriétaire.

Que lorsque ledit blé ainsi pesé sera réduit en farine, ils repor-teront au poids ladite farine-avec loyauté et bonne foi et la ferontrepeser, et qu'en chemin ils' ne déchargeront pas les sacs de dessusl'animal qui les , portera, qu'ils ne le feront faire par personne et nesouffriront pas que personne le fasse dans aucun lieu ,ni aucunemaison, si ce n'est à celle du poids, à moins qu'une nécessité évi-dente ne les y contraigne.

Qu'ils iie retireront pas de l'entremiège' le blé pesé encore engrain, après l'y avoir placé pour être moulu',.. et ne permettront piepersonne l'en retire et y touche jusqu'à ce qi'il aura été moulu, àmoins qu'il n'y ait nécessité constatée ou avantage évident pour , leblé, le moulin ou toute autre chose

Lorsque le blé sera réduit en farine, qu'ils ne garderont pas fràu-dulcusmept cette farine au moulin, mais qu'au contraire ils la rap-porteront eux-mêmes à la maison dit propriétaire, le jour même oùelle aura été moulue, pourvu qu'il leur ait été possible de la fairepeser et de la rapporter de jour 'à ladite maison' , ou qu'une autrenécessité réelle les en eût empêché,, mais alors même ils ne pourrontgarder ladite farine dans leur moulin plus d'une nuit. Dans tous lescas ils devront garantir la farine de toute humidité ou dommage, etauront soit que le sac , qui la contiendra ne demeure pas étendu ouappuyé sur la terre, mais qu'il repose sur 'des poutres et sur un plan-cher, afin qu'elle ne puisse contracter aucune humidité..

Qu'ils ne moudront point le blé qui leur serait apporté par 'deshabitans d'Aurillac ou des appartenances de la ville, sur leur do,leur tête ou de toute 'autre manière, avant qu'il nait été présentéau poids et pesé, et que cela ne leur , soit démontré ou par 'le rapportde leurs yeux, ou par un signe délivré par les peseurs, •ou par ladéclaration verbale de ces derniers, à 'moins pCi) s'agisse d'une seule'

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• —152-

et un eminâ aven, et nisi de alus pérsonis et locis upc-riùs exceptatis pro ut in' eisdem composilionibu continetur.

Item quod si aliquis submplenarius $ aut ductor bes-I liarum , aut alla farnilia quibus pertinet prstare justum

juramentum , se mutabant in molendino in quà ipsimorabunt . illo aune, qui non fecissent juranieritùrn quod

• proestare dehent, ratione hujus modi ponderis secundùmsuinhi officium; quod ipsi, infrà lits dies à dictâ mutatione• computandos, hic manifestabunt bajulo, judici 'aut pro-curatori, aut -uni e consulibus dictaé villac ad finem quodah eis reiipiàtur dictum juramentunt

Item quod si aliqu fraus sen dolus fiehatin pSmissis,seu propter proemissa et erit cognita, sen cognitus peripsos ,'ipsi hc manifestabunt et revelabunt dictis dominoabbati, aut ejus vicario , judici, sen bajulo , aut uni exconsulibus dictaB.Villm incontinenter postuam venisset adnotitiam eorumdem. • . - -- Item quod omniaproemissa custodient, tenehunt et .com-plebunt, subi dicto juramÇnto, per totum annula et lier.alios consequentes, quô usque fuerint re44uisiti de jurandGitérum, de complendo-et tenendo pitmissa, et di.çtum

• -proestarênt iteratum juraméutum.• Item quod alicui persona3dicbe villm sen pertinentiarum

suarÛm, non inolent bladum quod fuerit adportatum ad ca-put, nec ad coilum ,. sen aliter, ultrà unain quartam cujus-cumque bla4i, aut imam eminam avena , - nisi adportaverit

•'signum ordinatum traditum eidem per ponderatorem, et-nisi esset de alus personis et locis superis exceptatiè.

Item quod molduram els debitam recijient in loco firziô•et non in entremuer eu alio loco trtmôleMo cum -men--

surâ signatâ, debitâ et fationabili. •Item 'quod ipsi non fadent in • siinul ponderare blada

• •duarum personarum , nisi in une sacco esset Libi traditumaut nisi' esset simul :habitantium personarum;

Item quod bladum quod eis tradetar pro inoléndo, seu,farinain, non 'mutabunt,de saccô in quo -dictum bladumdetulerunt, in alios saccos ; nisi procedat dé voluntate-per-

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- 153 -quarte de blé ou d'une émine d'avoine, ou de personnes et do lieux,qui sont dispensés du poids par le présent accord.

Que si quelque garçon meunier, quelque conducteur .d'animaucou autre domestique soumis à prêter serment, venait nouvellementdemeurer dans le moulin qu'ils habiteront eux-mêmes à cette épo-que, et quh les personnes ci-dessus désigiiées n'eussent pas prêté leserment qu'elles soit à raison du poids, soit par leurs fonc-tions particulières, ils le feront connaître dans les trois jours qui,suivront Je changement de domicile desdites personnes au baile,aujuge, au procureur de l'abbé ou à l'un des consuls 4e la ville, afinde faire recevoir leur serment.

Que s'il se commettait quelque fniude ou dol à l'encontre deschoses susdites ou à leur occasion et qu'ils vinssent âje savoir,qu'eux-mêmes ils le d&ont et révéleront à monseigneur l'abbé, àson vicaire, juge ou baie, ou à l'un des consuls de la ville, aussitôtque lesdits faits seront parvenus à.leur connaissance.

Qu'ils garderont, tiendront et accompliront, en vertu de leur 5cr-'ment, tout ce qui vient d'être dit pendant toute l'année et les sui-vantes, jusqu'à ce qu'ils soient jle nouveau requis ' de jurer encored'observer de point en point les susdits iéglemens, et qu'ils l'aurontitérativement-promis, en renouvelant leur serment.

Item qué lorsqu'un habitanthabitant d'Aurillac ou des appartenances deladite ville leur apportera du blé sur sa tête, son coi, ou de toute autremanière, ils ne le moudront pas, excepté toutefois une seule quartede blé et une émine (l'avoine, à moins qu'il ne leur remette en mêmetemps le signe qui devra lui être délivré par le peseui, ou que cene soit une personne dispensée, ou qu'elle ne vienne, l'un lieucompris dans les exceptions faites ci-dessus.•.

Qu'ils recevront la mouture qui leur est due, dans un lieu fermeet immobile et non dans l'entremiège; ou un autre endroit trexù'Liant, et dans uiie mesure poinçonnée et légale.

Qu'ils ne feront pas peser en même temps le blé de deux person-nes, à moins qu'il ne leurait été porté dais le même sac ou qu'ilappartienne à deux personnes habitant ensemble.

Qu'ils ne changeront pas le blé qui leur aura été apporté pourmoudre, et la farine qui en sera provenue, du sac dans lequel lé

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-154-- -sooz cujus erit dictum biadum et farina. Et in casu quocognoscent contrarliim fieri per aliquam personam, quodh2ecdenuncabunt domino abbati, aut ejus vicario,-judieibajulo, et consulibus, aut uni ex ipsis.

Item quod si ipsi, tempore pluvioso, adportarent bladumaut farinam, portabunt . ea sufficienter cooperta.

Item qbod si in per'sonis eorumdm legitime reperiebatur• - quôd, per artem sen ingenium eorumdem fieret fraus sen

dolus , per ipsos , aut per alios , in dicto pondere autper-tinentibus ad ipsum, aut in suo officio , ipsis celantibuset scienfibus, quod tam Scito quam hoec scirent ipsi prœ-

•missa non denuntiabunt curim-aut consulibus aut uni ex•

consulibus dictœ vi1I, in hiis casibus et quolibet eorumdem,ipsi ex nunc àut ex tunç se subponunt pamaa et emeida3

• qum imponetur per judicein sen curiam dicti domini ah-batis; suprà ipsis aut bonis suis vocatis consulïbus ut in.

:pace in articulo inquestarum, factâ tamen cognitione suprà• prmissis suminariâ et de plano, et sine strepitu judicii et

•figurâ.Item quum molze molendinorum siliginis. eorumdeni.

picabuMur per eosdem, ipsi ost hujus modi picationem,bon fadent nec permitent moli ibidem bladum habitantiurndictae villae et pertinentiarum suarum, dônec ipsi moleneriimoli fuerint de blado suo, usqtie ail quantitateni duarumpoahediarum siliginis aut circà.

Item quod dicti consules teneant et recognosctnt simpli-citer se tenere et tenere debere à beato Geraldo et à do-

• mino,abbatc: et rnonasterio et eorum successoribus, liberêet quietè, dicta pondera et emolumentainde provenientia,.ail libertates et sub libertatibus franchesiis et modis qhibusconsulatum et bona communia tenent et tenuerunt ab. an-

• - tiquè a beato Geraldo et dicto domino abbate et ejus monas-.terio, juxtà tenorcm compositionum dudum inter abbateînet conventum, sen eorum syndicos,et consules dictœ villzesen corum syndicos, romine communitatis dictze ville fac-tarum et habitarum, et salvo tâmen quod idem dominusabbas et conventùs ejusdem monasterii habeant dictuin

•.censum et àlia 1 ut superiùs est expressatum , in et super

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blé aura été apporté, dans d'autres sacs étrangers, si ce n'est avecle consentement 'du propriétaire du blé et de la farine. -Et 'ilsvoyaient faire ce changement par quelqu'autre personne, qu'ils dé-nonceraient lefait à monseigneur l'abbé, à son vicaire, juge ou baile.aux consuls ou à l'un d'eux.

, Que s'ils sont obligés de transporter du blé ou de la farine par.untemps pluvieux, ils auront soin de -couvrir le sac d'une manière-convenable. -

Que si on avait la certitude que par la subtilité ou l'adresse desdits.meuniers eux-mêmes il se commettait des fraudes ou injustices j.soit.dans le poids ou ses dépendances, soit dans leurs moulins, ou piecommises par d'autres et en étant instruits ils ne se hâtaient pas dedénoncer ces faits la cour, aux consuls ou à l'un des consuls deladite ville; idans tons ces cas et danschacun d'eux, les meuniers:eux-mémes, dès aujourd'hui et ah moment où cela arrivera, se:5e subrogent à la peine et à l'amende qui seront imposées par lejuge ou la cour de monseigneur l'abbé et prononcées contre leurspersonnes et leurs biens, les-consuls appelés comme il ' est dit à la-paix à l'article des enquêtes. Il sera fait en pareil cas une informa-

• tion sommaire, saris délais et -sans frais., et sans observer la formeet la solennité des jugemens.

Item quand les meules de leurs moulins à seigle seront repi-quées par les meuniers, après cette opération ils ne moudront paset ne permettront pas de moudre pour les habitans de la ville d'Au-rillac et de ses appartenances, avant d'avoir fait eux-mêmes moudre,de leur propre blé au moins jusqu'à la quantité d deux péniéresde seigle environ...

Item que les susdits consuls reconnaissent simplement qu'ils tien-ment et doivent tenir de St-Geraud, de monseigneur l'abbé, dumonastère et de leurs successeurs, librement et en paix, ledit poids'et les revenus qui en proviennent, avec les libertés et sous les'mêmesfranchises 'et privilèges ' et de la même manière, piils tiennent detoute ancienneté leur consulat et les biens communs de St-Geraud,dudit monseigneur l'abbé et du monastère, selon la teneur de lapaix autrefois conentie entte monseigneur l'abbé, le • couvent etleurs syndics, au nom de la communauté et de la ville, sans pré-

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4icto pondere et juxtâ xnodurn superiès - expressatum, -et

• -quod pro retardatione dicti census, ipse dominas abbaspossit sazire emolumenta.dicti . pon4cris , -ut superiùs.dic-

• - tum fuit. -Item poterunt etiam diiiti consoles et eorùm successoi,es

de emolumentis rdictis , aui àliis bonis communibus-s"illâÊ muros ,fdssta et portalia adclausi.onejh dels

barris dict s'iI1 ile'ovo facerè , si eisdem consuBbus vi-sum.fuerit utiïèdicta3 ville, absque tamen alio aliquo pre- -judiciOE monisterii sùprà dicti.

Item qu *id mûri ,- v1lata, portalia et fossata qui et quefient de novô, tenebuntur per. consues a -beato Geraldo eta domino abbate , -et ejus monasterio et- eorum successo-ribus 'et, cos et ea-dicticonsules et eorum successores cus-todiant, et cadem jua in:eisdern habeantquœhabcrcnt in

• ant.iquis mur-is, portatibus ,. val1tis -et-fossais , , secundumformam conte ntam in pace et constitutiombus ante dictisEt quo dmdoinus abbas, monachi dieu umonaster et coruingentes , et famihares eorumdem habeant in portalibus mu-rorndicte ville qum nuhe sunt et quaB reficient et',fientde hbvo libeiumingressum et eressum, et alia jura quehabebânt in muiiWetartalibusantiguisÇ pro ut in compo-'sitionibus, que pax ville nuncupantur, cohtinetur ; erre-maneûtibus 'insùd statu , efficaciâ et-virtute lus dèijiibus.in paceet atiiscoiiipoitioïiihus inter dictas partS seit eorumprtdedessoïes dudiimïactis fit mentio, super et de ingrssuet egress'u faciendo per dominum abbatem et ejus fnii1iaesper portalia, dicte ville; fuit inter dictas paftesdictuni etconcordatum, quod- per dicta portalia anti4ua et «uz denovo fient, dictus dominus ahbas et inonachi dicti monas-erii qui. saut et pro .tempore fin erunt, et .eorum gentes et

famihares Iibeu!n ingressum habeant perpctuo et egressum;nec possiât in Jicio. ingressu et egressu dictorum novoruinet antiqqorumYport4ium per consules impediri, nec persuccessores consulum • nec per deputandos per consuks adcustodiam eorumdem.'Et si contingeret quod impedirenturdomihus abba et ejus famiLia per èonsules , ajit per eosdemà éonsulibus-deputàtos sert diSpùtandos ail custodiam no-

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Judice cependant pour monseigneur l'abbé et pour Id dommunStédesmoinesdu cens et iutres dtoits ci-dessus réservés sur ledit poids,

•en la forme 'et hianiêrù Spvimées t ins haut, et saM le droit deaisir les revenus dudit poids pour les arrérages du cens, ainsi qu'il

u été -dit. -.Item pourront aussi ledits consuls etIeirs successeurs, avec les

fonds provenus des revenus dudit poids ou avec ceux des autrés bienscommuns de la ville, refaire à neuf, s'ils le jugent utile ii la ville,

4les murs, fossés et portes, pour renfermer les faubourgs (le laditeville, sans cependant.causer aucun préjudice aumonatêre susdit.

Ces murs ,, parapets, portes et fossés, 'qui seront faits àneuf, lesconsuls les tienÏrozt de St-Geraud, de monseigneur l'abbé, lu mo-nastère et de leurs successeurs; lesdits consuls les garderont et ilsauront, cmi et leurs successeurs, les mêmes 'droitssur eux que ceuxqu'ils avaient sur -les anciehs murs, porte, parapets et fossés,, selonce qui est écrit dans la paix et les constitutions anciennes, et lèditmonseigneur l'abbé, les moines du monastère; , leurs serviteurs etdometiquès, auront sur les portes actuelles de ladite ville, et surcelles qui seront ' refaites ou faites de ilouveau, la libre entrée étsortie et les autres droitsqu'ils avaient sur les murs et les portes -anciennes, comme il est dit dans les traités-que l'on appelle paix dela ville; tout e dont il est fait mention dans la paix et les com-positions anciennes faites - autrefois entre lesdites parties irt leursprédécesseurs a conservé sa force, •sa 'vertu, sonefficacitë quantau droit d'entrer et sortir librement par lesdites portes, rdionnuà monseigneur l'abbé et à ses domestiques: II u été dé plus dii 'etconvenu de nouveau entre lesdite rties, A l'éWd-desPortés an-ciennes et des nouvelles qui -doivert être faites, que rnonsigneurL'abbé et les moines dudit monastère, qui existent actuellement etexisteront par la suite, leurs Pas et lents domestiques., auront àperpétuité le droit d'entrer et de. sortir librement , et qu'ils nepoui'iout étrê troublés dans ce droit d'entrer et de sortir par lespbrtes anciennes et nouvelles, ni par les consuls actuels, M par lessuccesseurs des consuls, hi par ceux qu'ils commandent ou coni-mnder6nt pour la garde des portes. Et s'il arrivait que onsei-

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- 158 -• -•-.vortrmportalium pradictorum in ingressuet egressu eor4m-• . dem ; -quodRunc èoinmittetur pei:consules et eoruxnsuc-

cessores pana -bentuni inarcharuni argenti , 'dictis domino;abhati et. convenini et e prurn successoribus in perpetuumdandarum per dictos consoles ,qui nunc sunt et qui pro.

• . tempore erunt et per communitateni dict. m villa.; si et prout continetur, retento tenore paris , si doniinus abbis autejus familiares impedirentur in ingressu et egressu porta-liuni antiquorum taliter et novorum. Qua pana exigi et -

'levari eo tune per dictum dominum abbatem et ejus succes-sores à dictis consulibus et eôrum successoribus possit, inen casutotiens quotiens reperiretur cornmissa. Quam quideinpanant centum marcharum argcnti procuratores et ssindicidiciodim consulom et communitatis dicta villa, vice et no-mine pridictis volueruht dace et solvere., solenini stipula-tione interveniente, procuratoribus et -syndicis dictoruin

• dominorum abbatis et conventus vice et nomine dicti 46--mini abhatis et conventus et successorun suorim stipulan-

•tibàs , totiès quotiès in eontrarium fieret. Vel si doniinus

•abhas et ejus familia izupedirentur, ut est dictum per dictos -• - consoles qui nunc saut et qui pro tempore ei-tint, scu etiam

• .deputatos et deputandùs ah eisilem et sub conditionibus si

•pro ut pana pacis antiqua et -nova committetur. Si dominas- abbas aut ejus familia impidirenturin ingressu et egressu

-

portalium antiquorum et non aliter. Quarfi -panam volue-runt et concesserunt et, consmerruit eo casu et in dictarum•

• conventionum eventu committi in solidui-n et cum effectatotens quotiens per dictos consules dicta villa, qui nunc

-

sunt et qui pro tempote, erunt, seu et deputatos aut defu-tandos ah eisdem contrà fieret, ut dictum est et non aliter. Et -quâpanâ.commissâ et exacttt sexuel et p!uriès, nihil ruminais

• contenta inhujus modicompositione et açticulo haberentper-• petuam firmitatem et quoi] pars dictoruni consulum ci; com-

munitatis dicta villa in dictam panam ineidat et rani solvereteneatur, caiu quo committetur, loties- quoties quam lieret,ut est dictum. Et si contingebat èontrâ pradictam partem die-forum dominoium abhatis et conventum et succcssdrumfacere aut s'enire, quod ad desistandumet servandum suprà

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-. in -gneur Vabbé ou les siens fussent troublé4 dans ce droit par lesconsuls, leurs successeurs et ceux qui sont on seront commàndéspour garder les portes, en ce cas les consuls ou leurs,eur successeursauront encouru-la peine de cent marcs d'argent payable à monsei-gneur l'abbé, au monastère et à leurs successeurs, par les consulsactuels, ceux qui le seront à l'àvenir -et la communauté de laditeville. Si donc, et comme il vient d'être dit en rappelant la teneurde la paix, monseigneir l'abbé ou les siehs étaient troublésdans ledroit 'l'entrer -et sortir librernent . par les portes ancie«Imes ou par,les nouvelles,- monseigneur'l'abé et ses successeurs auront à l'ins-tant le droit d'exiger et dé faire phyer ladite somme par les consuls,et leurs sucesseurs, et cela autant de fois qu'il y aura eu troubleet entrave.. Laquelle peine de cent marcs d'argent les procureurs etsyndics desdits consuls et de la communauté de ladite ville, pouret aux noms qu'ils agissent, ont promis donner et payer, par unestipulation solennelle, aux procureurs et syndics des susdits, mon-seigneur l'abbé, du'couvent et de leurs successeurs, stipulant ez-ditsnoms, toutes et quintes fois qu'ils viendraient à l'encontre des pré-sentes et qu'ils troubleraient monseigneur l'abbé et les siens, commeil vient d'être (lit, soit que ce trouble fût causé par les consulsactuels ou ceux qui les remplaceront dans lit suite, soit par ceuxauxquels ils ont commis ou commettront ,a garde des portes, et pi'ilauront ainsi encouru la peine contenue en la paix ancienne et dans laiiouvelle, pour le cas seulement où monseigneur l'abbé et ses gensseraient troublés dans le droit d'entrer èi '(le' sortir librement par lesportes. Laquelle peine ils. ontvoulu,, cbnsenti et convenu audit caset lors de l'avènement des conditions susdites, être encourue pourle tout et avec effet, toutes et quantes fois que les consuls de laditeville, ceux qui le sont aujouËd'hÙi et le seront par la suite, et leursdélégués actuels et futurs, causeront ledit trouble et non autrement.

Que cette pine encourue et payée une et plusièurs ibis, les chosescontenues dans la présente composition et dans cet articlè, n 'en de-meurent pas moins fermés et stables tï toujours, et que du côté(lesdits consuls et de la communauté de ladite ville, cette Peine soitencourueet payée, s'il y a lieu,, autant de fois qu'il y aura trouble,

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dicta , et ta reponendim ii statu comicItatir., -et omniasupra dicta rata reniancant et firma. Et1 quodneutra partium

• - prdictarum qucumque possitopponere contrâ-aliarn quùminus tencantur perpctuà et scr.vaiitur omnia et singulacontenta in prseiiti compôsitione.et stipulatione pœnaliadso1iitionen ejusdezn pnt totiès quotiès contrà fieret • casaet casibus prtdictis et ad-.desistendum. Ne contra d!ctosdo'ninos abbatèin et conventurn et successoreS corum , seusiigulares personas dièti manasteri cL fani1iàresiicti do-

• -mini ahbatis , dicti consixles qui nuffe suat sen qui pro tem-• porc erunt, sen deputati aut- dpztandi ah eisdem adcus-

todiam novôrum portalitini prtdittorurn atiquo unqtanitempore impcdiant aut- perturbent in iibçro ingrSu et

- egressu corumilem, voluerunt ci cone-esserunt etconsens&•runt dicti procutatores: tit syndici dictorum -consuluru et

communitatis dictie vice et nornine:commumtatis etconsulum pnedictoràm, se, nomine dicto, etdictos consules

• qui nunc- sunt et qui pro tempore erunt , et communitatemdictœ vue, -compeiti per nos et per successores nosti:Ôs

• et per dominum-bailiivum qui nunc est et qui pro temporeerit moutanorunf Arveiriizé , et per qpemlibet eorumdemconjurictini , set{divisim , ex mero officlo., simpiiciter et depiano, ad rcquestamalterius partis, sine hbclio , monitionet disceptatione qnâcu'rnque , et aliter pro , ut cicà finem

• - compositionis liujus modi contineiir.Item quod dkii cdi suies qui sunt et qui ertint pro tem-

pore, per se, seu per aiiàs non possint, nec dêbeant facerecompeliidictum-ddminum abbteni qui est, nec qui erit prÔtempore, ncque convdntum 1icti monaserii ad tdificandum,construcndum, reparindum, mundandum muros et-fossatasi- qui sint ciautirare dictum monasterium et. officiniarii

•ejusdem aiiquo . te:mpôrii-in futurum , casa quo muri et fosr• sata qui et.quae de nova lieridehebunt,juxtà modum et for-

niant cohtentum et contentam in littejs hodie concessiscoram dittis notariis per dictas partes super impositis, Jonce

• muri a portail vpcato de sancto Stephano usque ad portale.• dal Boys, et a portail. clii Béys tersui k±t Usque dictum mo-

• -lendintim- Hugonis Vérnhi , quod fuit-dudum Dtiriidi Va-

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èommc il vient d'être dit. E 'il'an'ivait que du côté desdits mon-seigneur l'abbé, des moines ou de leurs successeurs, il fut faitquelque chose , de contraire aux présentés, qu'ilssoient contraints'.it se désister, à observer ce qui tient d'ètre,dit, à remettre le' touit.sur lepied ancien, et 'que tout ce , dessus reste ferme et'stableà perpétuité. Que ni l'une ni l'autre des parties ne puisse opposerà l'autre qu'elle n'est plus tenue 'Ù observer et à suivre à l'avenir,en tout 'ou partie, ce qui est contenu dans le présent accord, soitquant au paiement. (le, la stipulation pénale toutes et puantes foisqu'elle sera éncourue, soit tillant à l'action en désistement. Et pourque les susdits consuls actuels et futurs, et ceux qu'ils ont députés oudéputeront à la garde des portes anciennes et nouvelles, ne puis-sent en aucun temps tioubler ou entraver CII aucune manière lesditsmonseigneur l'abbé, les moines du monastère et lents successeurs,ni quelqué personné pie ce soit diidit.monastètc eu particulier,ou aucun de leurs gens dans le droit qu'ils ont d'entrer et sortiriib?ement ,par les portes anciennes et nouvelles, les procureurs etsyndics desdits consuls et de la:.:communauté-de ladite ville', ontvoulu, concédé et.consenti, au nom de la-communauté et des sus-dits consuls, .qu'cnxmêmes.ez-dits ' noms , les consuls actuels etceux qui le seront par la suite, et la communauté de ladite ville,pussent être contraints par nous, et pàr nos successeurs, et par mon-seigneur le bailli actuel et par ceux qui seront par la suite baillis.des montagnes d'Auvergne, et par quelqu'autre jpge que ce soit,conjointement ou séparément

'dé pur office, simplement et de pied

en pied, à la requête de là partiè adverse, san g libelle, avertise-ment ni discussiqn queléonque', et

dé toute auttc manière, comme

il est: dit à1a fin de la présenté composition.HItem lés susdits consuls 'actuelset ceux qui seront'phis tard promus

'à cet- office*, né pourront. ni. ne dèvront, par: euxamêmes où:par.«autres , faire contraindre monseigneur l'abbé présentement encharge, iiiceux qui le seront après'lui, ni le couvent dudit moùas-,tère , à édifier, construire, réparer, icttoyer les murs

«et fossés,

s'il en est (fui servent de clôture audit monastère et à ses cuisineset dépendances, dans aucun temp's à l'avenir; au cas où' l'on cous-,tz-uie les murs, et tossés qui déivent être refaits à neuf, selôn laforme et le mode indiqués dans les accords passés aujourdlui'entreles-parties susdites, par-devant l'es notaires ci-déssus nômmés, jus'qu'à-ce 'que lesdits murs,. depuis 'le 'portàiPappelé de' S't-Etiénnejusques au portail du

.Bùys j et'depuis le -portail du lléysjusques

vers le mouliwd"lfnguesvernhe, qui appartenait autrefois à Durand

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-(eta et deihde osque- ad muros antiquos, oedificati omnino:fucrint ac completi et eisdem novis - completis dojninusabbas qui nunc est aut qui erit pro' .tcmpore in muris et:clausuris aritiquis djcti monasterii quandèumquc œdificare,et construere-vellet in hoc peF dictes consuls impediri non

• poterit quovis modo.• Efinsuper cum pei dic{os eansues et universititem dict'

villa spOEspitis dictuin fuit, quoddictus dominus ablias• qui nunc est et àlii abhates et administratorés 4ictimonas-

• terii et eorum officiales qui pio tempore fueriint, ac etiâm'dictus cotiventus et turialesdicti domini abbatis seu mo-

:nasterH ante dicti, conjùnctim sen divisiïn, pluriès venerintet.fecerint contrà paceii antiquam et novam-dictae

• sen compositiones per cônsuleset universitatem dictœ vitii.sen eorurn et dicteiiniversitatis syndicum sen syndicos exunâ parte et d6minos abbates qui pro teinpore fuerunt etconventum dicti monasterii sen syndicum sen syndicos.eo-rumdem ex àlterâ, dudum factas , ineidendopluriès et fre-quenter et diverso modo inpœnam ducentorum marcharurn?

• argenti ipsis consulibus et universitati przedictae dandarum,•virtute compositionum , per dictant niajestaten regiam pro'

majori parte, ut dicti consoles dicebant, conlirmatarum

•àc etiam in phis quarurndam aliarum compositionuin inter•.prœdecessores dictarum partium dudurn factrum , ultrà

' compositiones pack antiquze et novœ. Ac contrario fliamprocuratores et syndici dictorum dominorum abbatis etconventus dice'rent consules et ùniversitateffi dicta3 villeincidisse pluriès et frequentèr in penis prdicti et supei

Mis quœdàrn causm sen lites inter partes pça3dictas penderentet motœ essent tain cnrift Franciœ quam etiam in curiâdomini ballivi niontanorum Arverniœ et utrinque movL• .sperarentur.-' . .-

Fuit per dictas partes transactum, comositum et ordU-natum quod ombes ci singulœ puna occasione dictarum-antiquze et novae pacis, sen compositiohum dictam pacem- -antiquam et novam consequentium, ac etiam qiiarûrncumque-aliarum compositionum p2na1ium non servatariim sen in-

- fractarum hinc et mdc , usque in hune diem commisse,

V

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-163-'vaiet, et di là jusqu'aux ancieis murs, soient entièrement cons-truits et terminés. Et lorsque ces nouveaux murs seront entière-

.

ment édifiés, monseigneur l'abbé actuel et ses successeurs à l'avenir,ne pourront, en aucune manière, être troublés et entravés par lesconsuls, s'ils veulent faire quelques cdistructions ou réparationsaux murs et aux clôtures anciennes de l'abbaye.

De plus comme les susdits consuls et l'universalité de ladite villo.ont fort souvent soutenu que ledit monseigneurabbé actuel, les autresabbés et administrateurs anciensdudit monastère et leurs officiers,les moines et les gens de la cour de monseigneur l'abbé et du susdit

' monastère, Conjointement ou séparément sont plusieurs fôis venusà l'encontre des paix anciennes et nouvelles, et ont souvent enfreintlesdites paix et les autres compositions faites entre J 'es consuls etl'universalité des liabitans de ladite ville ou entre les syndics (lesditsconsuls et de l'universalité des habitans d'une part, et messeigneurs'les abbés anciens et les moines dudit monastère , ou leurs syndics-d'autre part; qu'ils ont ainsi plusieurs fois, fréquemment et de di--verses manières encouru la peine de deux cents marcs d'argentpayable -auxdits consuls -et. k l'universalité des habitans Rie la ville-en vertu des compositions qui,- ainsi que lesdits consuls l'affirment,ont été pour lit confirmées par l'autorité royale; qu'ils ontencore enco,ru d'autres peines particulièrewportées dans d'autresaccords autrefois convenus entre les prédécesseurs desdite partiesséparément, et en outre des compositions que l'on appelle paix an-cienne et nouvelle: les procureurs et syndics de monseignéur l'abbéet du couvent susdit soutenant au cohtraire que c'étaient les consuls-et l'universalité des .habitanq qui avaient souvent et fréquemment-encouru lesdites peines, et qu'à cet égard il s'était mii entre parties-différons procès qui étaient pendants soit en la cour (lu parlement,soit à la cour du baillage des montagnes d'Auvergne, et que d'autresprocès étaient encore sur le point de s'engager à ce sujet entreparties.- il.a été transigé, composé Ci ordonné en?re parties que tontes les-stipulations pénaleseneourues Ù l'occasion desdites Paix ancienne et -nouvelle, ou pour l'inobservation des autres compositions qui,ontété la suite desdites paix ancienne et nouvelle, qu'en un mot toutestipulation de dommages et intérêts-qui n'àiiraft pas ' été observée ouaurait été enfreinte de pait et d'autre jusqu'à ce jour; sont quittan-cées, remises et seront regardées comme remises à perpétuité, et

- de suite lesdites parties s'en sont fait respectivement quittanceréci-proque. 'De sorte qued'une part monseigneur l'abbé et les moines

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I.

sintqùitœ et remissœ, et pro remissis perpetuà habèantnr,et cas inconlinenter sibi ad invicem remiscruit. Et quodpars dictoram il ominorum abbatis et conventus, nec cujus-

• libet eoùurn successorum:, i dictis consulibus qui saut etprô tempore erùnt sen unitcrsitatc , nec connlcs qui nunc.sunt et eront pro temporeèt universitas dictw vilim à4itLisdomino ahbate qui nunc est :et qui protempore erit nec à

- coûventu dicti monasterii. nec â curialibus eorumdem senaltero eorumilem tonjunctm sen divisim , panas aliquas,si qua deprasenti commissœ sint, pro infractionc sen trans-

grcssione lapsi temporis , peu possint, aut pro eô quia nonfuci int servata aliqua capitula pacis antiquœ et novœ ; sen

•:aliarurn composilionum petçre , sen agerb possint, in ju-• dicio sen extrà.

.

item fuit .actnfti inter dictas partes quod dicti consulesqui nùnc.sunt sen pro tempore erunt non possint expensas

•- .in quibus- dictos dominus abbas, bâjulus et procnratorejus- erga ipss sen dicta-m univérsitatem in pariamento regio

parisiensï, per dominos parlaùienti conjlernnati fuerunt, et• prô qui1 us taxandis dictze partes diem habent in parlamento

pra3senti, petere sen exigere adictis domino abbate bajuloet prqcuratore ejiisdein , sen aliâ quâcumque personL Etvice versâ , dicti consules et coirnuniLas sunt quiti de cx-

- pensis , si quas dotniiius abbas , bajulus, et produrator àdictis coÀsuhibus et communitate .pctere -potèrant hc decausâ; imo- dict expensx sent omnino quiLm et renuissa3prœfatis dominb abbati,. bajulo et proçuratori , consulibuset communitâti prdictis,et cas dicta paites sibi ad inVicem

de prasenti remiseunt et quitaverunt domino abbati ba-julo cl procuratori prdiçtis consulibus et comniunitati.

pradictis et cuilibei corumdern , prsentibus et recipien-tihus, pro ut corum quemiibet tangit, rémissiotljn et qui-

• tationem pïdictas Pactum cxressum, sôlenni stipulationevallatum , facientes sibi ad invicem , dictas panas , lapsistemporibus comniissas et expensas pra3ditas de alterutronon petendi,.nec dictas taxationeni sen essolutionein expen-

•sarum jrdictarum , et de non litigando in prsenti parla-mento, scualitcr alibi, super przeniissis.- E

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- 165 -

ni (liii que cb. soit de leurs successeurs à l'avenir, ne pourront rien(leti)a rlei- ;iliï consuls et à l'universalité, des habitans de la ville

ne de l'a titre , lés consuls actuels et ceux qui seront consuls unjour et Iuniersalité des habilans de ladite ville ne pourront liendemander à monseigneur l'abbé actuel età ses successeursà l'avenir,ni aux moines dudit monastère , ni aux officiers de leur, cou r, ni àl'un d'eux, conjointement. ou séparément.À.I'occasion des peines,susdites, si quelques-unes ont été encourues jusqu'à ce jour, pourinfraction ou transgression des paix anciennes, ou de quelques cha-pitres dela paix ancienne et de la paix nouvelle et des autres accordsfaits entre parties, et que ni l'une ni l'autre (les parties ne pourraavoir action à cet égard ni rien réclamer soit en jugement soit hrsde jugement.

Il a encore été convenir lesdites parties que les susdits consulsactuels et ceux qui leur succéderont à l'avenir, ne pourront ré-clamer les dépens auxquels monseigneur, l'abbé, soir et sonjrocùreur ont été condamnés en leur faveur et en celle de l'univer-salité des liabitaus, par le parlement de Paris, et pour la taxe des-quels dépens les parties ont en ce moment un joui assigné auditparlement; qu'ils ne pourront !es exiger ni de monseigneur l'abbé,ni de son baile, ni de son procureur, ni de toute autre personne.Et en revanche lesdits consuls et la communauté sont aussi quittesde tous dépens que monseigneur l'abbé; son haile ou son procureurpourraient réclamer, 'il leur en est dû par les consuls et la commu-nauté dans, cette cause. Bien plus tous dépens, pour quelque causeque ce soit sont entièrement quittancés et remis à monseigneurl'abbé, à soir 'et à son procureur, aux consuls et à la conimu-naut(; et lesdites parties en font présentement quittance et remise

monsdgneur l'abbé, à son baile et à son procureur, aux consulset â la communauté susdite, et à chacun d'eux ici présens et accep-tant chacun pour ce qui le concerne, Les parties faisant réciproque-ment, quant auxdites quittances et remises, air exprès fortifiépar une stipulation solennelle (le ne pas se réclamer l'une à l'autrelesdites stipulations pénales qui ont pu être encourues jusqu'à ccjouir, non plus que ls dépens susdits, de rie pas poursuivre la taxeet le paiement desdits dépens et (le ne plus plaider à cet égard dansle présent parlement , ni (]ans autre cl ailleurs 'à'l'occasionde ce qui vient d'être dit....'20

n

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-166--• Pro futuro verô tenipore quo ad pnas et expensas fa-

taras , si contrarium contentorum in dictis pace antiquâ etnovâ et allis compositionibus Haret; dictis pace antiquâ etnovA et omnibus et singulis allis compositionibus dudumidler prœdecessores dictaram parliùm factis remànentibusinsuostaLn per omnia, pro ut ante. Ita tamen quod.pœnti4uè tritfnc corhmies7m et expensœ expressè remisse in.ahpôilionè pi'siiti nutiathenus peti possint '; etquodjfrit'ddûtiùitti et exigipossit ttiens qùoGensin toto autitbii posteruin fieret contrà ten6rextl tdîùmi et prout côrûmitti et ciigi possent pro hiis que contraï1um in.posterum fierent, si non essent factae compositiones pr-scritù. . .

tlEè'M4ùod certae riiéb g iirm ckIi'adsirniiitudinem ingni-itidiijis mënsurm'aiënm ut dlirù in £dicfâkiltâstatûLa3 fautIn dictA villA, qnesignis coriveritis signentur de cèrtô ,per(liCtLlifldOlfliFIUffi 'abbatem sen ejus tgèltes , i'ottitis et Jprœ-scntibusconsutibus, eaut duobus ex ipsissi adesse voluLit.Et 4ùod niillus in posteruin sit ausus coin àliis mensurisvendere et qui in proemissis cotitrarhim facert;, solvèntet soWere teneatur deceru et octo denarios turonenses ijictodomino abbati et ejus sucècssoribusprppnâ. -Et ultrA die-tain mensuram perdat, dicto domino abbati seu çjus curieconliscandam. . .

Item quod nuilus de èetcro lapides pro, calce faciendâincalfurno pro decoquendo ponere audeat , donec per duosprobos viros in tIibus expertos, per dictuin dominuin b-btem et consiiles ligindos, visum et diligenter expertumfùè±it §1 d?cti 1iides'sint boni et siffiicierites , ac sfficiéùterestiiriti 1i'rÔcÀlèe fleiefidâ ex ipsis. ïqii1eWrpr6bi "iri

:dtues.un illordin qui d&lcem fàcete voiueriutdedictïsIâpidibus,adcalfurniiftick1&e étiiiioslapides inspicere,ètipsos L probreet rèpfôbire , et 3 liceiitiàih lârpides

'podffn'di inaicto càtfurtio dare;aut ilenegare ,acjuramentuml'ab ipsis reciperede noniminiscendo atiquidpropter quod•mirïuskakrepd5sit.;Etdicti calcem facere volentes dictisprobis viris . super- Iiiisobe!ire tençantur. Si quis veto la-pides in calfurno absque dictorum proborum virortim li-

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- 167Quant à l'avenir, et relativement aux dommages-intérêts et aux

fiais qui pourniint être encourus et faits si l'une des parties contre-'venait à la paix ancienne, à la paix nouvelle et aux mitrés accoM,lesdites paix ancienne et nouvelle et tous et chacun des accordsautrefois faits entre les prédécessiurs (lesdites parties resteront ; obli-gatoires pour le tout, comme auparavant De telle sorte cependantque les peines encourues jusq&à ce jour, et dont, il est fait remiseexpresse dans le présent accord, ne pourront plus, être réclamées;mais que lesdites peines seront eucottrues et exigibles toutekr'etquantes fois dans la suite, il sera .aitpieIquechose 4e, contrairela teneur desdits accords, soit en .tout soit en partie, qu'upc foisencourues elles pourront être exigées de la partie contrévenante àI ivenir tout tomme si le présent accord n asait pas éte fait etconsenti

Item il sera fait certaines mesures pour, la chaux, d'une grandeurégale. à celles qui étaient autrefois établies d'ans , ladite ville pourl'avoine. Elles seront marquérs d'un signe authentique. par leditrnopseig4e,qr abbé ou par ses gens, les onsuIs appelés et présensou deux d'entre eux, s'ils veulent être prés iris, et que nul à l'avenirn'ait l'audace de vendre avec d'autres mesures si quelqu'un s'avi-sait de faire! le contraire, qu'il paye et soit tenu de payer, dix-huitdeniers tournois audit monseigneur l'abbé et à ses successeurs; àtitre (]'amende. Que de plus il perde ladite mesure qui sera confis-que au profit do monseigneur l'abbé ou de sa cour.

Item pie nul à l'avenir ne se permette de placei' des pierres dans leehaufour pour taire cuire la chaux avant que par deux prud'hommesexperts en cette matière, et qui seront élus par monseigneur l'abbéç les conu!s, j!g i ét é soigneusement examiné et bien éprouvé siI L-

- lesdites. ; pi ,rres sont de bonne qualité et sfspptes, ct'si elles ontété suffisamrnQntries pour fairp 4e bonne chaux. Çs prud'hpnrnes,fila requête de ceux qui voudront faire de la chaux ayec ces pierres,seront tenus de se rendre au chaufour, d'examiner I ps pierres, de'les admettre ou de les rejeter, de donner. ou refuser l'autorisationde les mettre dans le chaufour, et de recevoir le serment du chau-fournièr de n'y rien mêler ensuite qui puisse en altérer la qualité.Et ceux qui voudront faire de la chaux seront tenus d'obéir en t'ontauxdits prud'hommes. Que si quelqu'un, sans l'autorisation et l'ap-prktion dSits prud'hommes, rnet4es pierres dans son chaufour,

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- 168—:--centiâ et approbationc posuit et calcem mdc fecit, autfaccrc incapit pnam tr.iginta soLidoiurn turonensiuni do-niino abliati et ci us successorihus applicandamn , nec nonaliorum triginta solidorum per bajulum et consoles ambreDei dindarumpauperibus parrochize dictz ville et infrà on-toria dicte ville existentihus, quâlibet vice solvcre teneatur,sen in alios pins usas convertatur.- Item quod nulius calcein de [urno scu calfurno extrahere

-audeat douce per dictos probos viros iispectum . fueritutrum sufficienter cocta fuerit • et per ipsos probos viroslicencia dataïuerit extraheudi eam. Contrarium veto facieitpenam triginta solidoruin turonensiam domino abbati etejus snccessoribus applicandam , ac etiarii aliorum trijçintasolidorum per bajulum et consoles, ambre Dei ,. paupeiibusparrochie et infrà oratoria dicte ville existcntibqs erogan-dorutu solvcre teneatur. Et en. CaSU quo dicta caix; de dictocalfùrno abstracta ahsque .dictordm proboruun virorum li-centiâ e t approhatione , reperiretur; non que sufficienterdecocta , teneatur delinquens decem solidos turonensesdicte, domino abbati pro penâ solvere, et quod nihil ominustertia pars dicte calcis aniore Dei paupedbus parrochiedicte ville et knfrà oratoria dicte vilke existentibus aut in

• alias pins usas per bajulum et consoles erogetur, et quoddicti probi viri, si dicta cals: insufficiens sibi appaieat, eamsazire, sen ad manuni dicti domini ahbatis ejus auctoritatepoutre possint , ne ulteriùs -fraus . in eâ committatur., italamen quod eâdem die et cràstinâ dictani sazinam sen manusappositionem demonstrâre procuratori sen lajulo dicti do-mini abbalis habeant et teneantur, et lia in sua éreationejurare teneantur. -

Item quod dicti probi viri in corum creatione, in manibusdomini abbatis sen cjus 'icarii , judicis aut bajuli , presin-tibus consulibus ç aut duobusex ipsis si adesse volucrint,juramentum prdictum prestare teneantur, nec non; quodlieue, et lcgaliter in dicto ofhcio se habebaut et quod. nali-

-ciose non different ad dictos Japides et calfurnum accedenepro approbatione aut repobatione dictorum lapidum etcalcis , cum fuenint requisiti. Qui quidem probi viri pro

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011 faitfait de la chaux ou commence seulementà en faire, qu'il soit.tenu de payer, par toute voie, une amende de trente sols tournoisapplicable à monseigneur l'abbé et à ses successeurs , et de plusautre trente sols qui seront (listrihués, pour l'amour de Dieu; par leballe et les consuls, aux pauvres de la paroisse d'Aurillac qui setrouveront dans l'enceinte des croix de ladite ville, ou convertie ild'autres pieux usages.

.ltdm que personne ne se permette de retirer la chaux du four ouclunifour, avant que lesdits prud'hommes n'aient examiné si elleest suffisamment cuite, et que lesdits prud'hommes n'aient accordéla permission de l'en extraire. Celui qui fera le contraire paieratrente sols d'amende à monseigneur l'abbé et.à ses successeurs, etautre somme de trente sols tournois qui seitnt distribués, pour l'a-mour de Pieu, par le baile et les consuls, aux pauvres qui existerontdans la paroisse et dins l'enceinte des •oratoires de ladite ville. Etdans le cas où l'on retrouverait ladite chaux extraite du chaufour,.sans-le congé et l'approbation desdiis prud'hommes, et qù'elle neleur partit pas suffisamment cuite, le délinquant sera encore tenude payer dix sols tournois d'amende \ monseigneur l'abbé, et néan-moins le tiers de ladite chaux sera distribué,.pour l'amour de Dieu,aux pauvres qui existeront dans la paroisse et dans l'enceinte desoratoires de ladite ville, ou employé à d'autres pieux usages par le•haile et les consuls.

Si ladite chaux ne parait pas de bonne qualit&auxdits prud'-hommes, ils auront le droit de la saisir; et pour qu'on ne commettepas ultérieurement de fraude à cet égard, de la mettre sous la mainde monseigneur l'abbé et en sa puissance A condition cependant9ne le jour même ou le lendemain ils devront et seront tonus,'énoncer ladite saisie et le séquestre au procureur ou au baile

de monseigneur l'abbé, et que lors de leur création ils en feront leserInent.

Pc pluslesdits prud'hommes, lors de leur nomination , seronttenus de prêter le serinent susdit entre les mains de monseigneurl'abbé, de son vicaire, juge ou baile, en présence des consuls ou dedeux d'entre eux, s'ils veulent être présens , comme aussi de Jurerqu'ils agiront avec loyauté et bonne foi dans leur office, qu'ils- nedifféreront pas malicieusement de se rendre audit cbaufour pouradmettre ou rejeter lesdites pierres a yant qu'on ne les y place , et lachaux avant qu'on ne l'en retire, et de s'y rendre dès qu'ils en seront

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—,170.— -quâlihet .furnatâ seu calfurnati decem et octo denarios tu-ronenses , ah illo qui calcem fieri faciet habebunt reciperçpro lahore. -

Item quod satueutur in dictâ vitlâ cert form , sivemolli de tegulis, sive teullcs magnis et parvis, et (le cayrels,et de meyladès; quiquidem molles , siveform, signenturcertis signis, per dominum abbatem, seu ejus bajûlumaut deputandos ah eisdem aut altero eorumdem, vocatis et

• .prsehtibùs dictis consulibus aut duobusex ipsis, si adessevôluerint, ita quod nullus audeat lateres . sive tenues, cayrelsneqùe meytados- in aliisfacere, quarn.in dictis formis sivemollis signatis ut. suprà. Et qui in proemissis contrarium fe-cent, solvat domini abbati et ejus suèçessoribus , nomine

• .pRn-decen1 et.octodenarios turonenscs, et ni-hilominusquod dicti lateres., cayrels aut meytados qui essent facti indictis formis sive ,moilis signatis , erogentur Monasterioecclesiis aut.hospitalibus dictœ villz, aut et.. pro 1fleo denturper bajulum et consoles suprà dictqs.

Item quod nulius de ceteroaudeatdictos latereè siveteulies,• cayréls, sut meytados ponere in furno seu calfurno pro-

decoquendo douce per duos probos vires in hoc expentosper dominuni abbatem, vicarium seu judicem-aut bajulumet consoles eliendos fuenit visum et diligenter inspectunian sint de honâ et sufficienti terrâ et bene estimatâ pro late-rihus seu alus pradictis faciendis, etdonec fueniL eisdem•per dictos probos viros data licentia eosdem lateres, cayrelssive meytados, tanquam factos de bonâ et sufficienti terrâ,in f4rno seu calfurno . ponendi, et qui in pramissis contra-nium faciet solvat domino abbati et suis successonibusnomine ptn, decem solidos turonenses pro quâlibet cal-furnatâ et plus decem solides dare et solvere teneatur quierogentur pèr bajulum et consules dictœ villz paupenibusparrochiz et infrà oratoria dictz viliz existentibus.

Item quod si dictilateres siVe teultes, cayrels aut meytadosrepèrirenturperdictos probos viros non fuisse factos debonâ terrâ-et bene e'stimatâ,. frangi debebunt per probosviros suprà dictos..-.

•Item quod nullus audeat de dicte calfurnd dictos lateres

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- 171 -requis; et ils auront pour leur peine; pour chaque fournée où chau-fournée, dix-huit deniers tournois qui leur seront comptés par celuiqui fera faire la chaux.. -.

Jtcm on établira dansladite ville certaines fornbs ou moules,grands et petits, pour les briques et tuiles, les carreaux et demi-carreaux. Lesquels moules ou formes seront marqués d'un signeauthentique par monseigneur l'abbé ou son haile, ou ceux qui se-rout.délégués par eux ou par l'un d'eux, les consuls ou deux d'entreeux appelés et présens s'ils le jugent convenable, le telle sorte quenul ne se permette de faire ?i l'avedir des briques ou tuiles, descarreaux ou demi-carreaux, si ce n'est avec les Tonnes ou moulesestampillés comme il vient d'être tilt; et celui qui ferait le contrairedevra payer, à litre d'amende, à mnsèigneurI1'abbé et à ses succes-seurs 18 deniers tournois; et de plus les briques, carreaux et demi-carreaux qui auront •été.fziits dans d'autres moules que dans lesformes ou moules -estampillés , seront donnés par le baile et lesconsuls susdits au monastère, oudistribués,, pour l'amour de Dieu,aux églises et aux hôpitaux.

Item que personne ne sepermette deplacer4ans le four ou chan-four lesdits briques ou tuiles carreaux ou demi .tcarreaux,pour lesfaire cuire, avant que par deux prud!hommesexpertscn cette ma-tière!, et chdisïs-pat monseigneur l'abbé, son vicaire, juge ou balle,et ipar -les consuls il ait été rexaminé ! et soigneusement vérifié s'ilssont faits de terre bonne et suffisante, propre et convenable pourfaire ilbriques et Is autres choses susdites, et que'lesdits prud'-hôintnes 'leùr aient donnlà 'permision Oc mettre dans le four ou!ehanfour !Jes1ites triques, carreaux dt'demi-carreaux, comme faitsdetWrb bonne et convenable; et celui qui contreviendra à ce qui"ieift d'être ait, paiera à monseigneur l'abbé et à ses successeurs, .àiitre d'amende, ix sols tournois pour chaque fournée, et.sera tenude,payer, en outre et de solder dix autSs sols tournois ., lesquels seront distribués ,par le huile et les consuls de ladite ville aux ,pauvresqui existeront dans la parôisse et' dans l'enceinte des oratoires deladite ville..'

Deplussi.lesdites briques-ou 'tuiles, carreaux ou demi-carreaux•nejeur paraissentpas efaits -avec de bonne terre, ou avec une terreassez ameublie, les'prud'hommes sus-nommés, detont les briser.'

Item que ersonne'ne se;permette de retirer duchaufourcles bd-

-n

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-172-sive tenUes cayrcis aoL meylados extrahere, (lori -cc per (11C

tas prohos viros inspcctùm fuerit si sint bene decQcli , et- fuerint per ..dictôs prohos viros . tanquam bene decoctiapprohati et qui . contraritim in prmissis fecerit, teneaturdare et solvere domino abbati et ejas successoribus pro

• pa3nâ,-quindecim solidos turonenses et nihitoniinus teneaturad alios quindeciin solidos qui per hajulum et consuIe hahe-hunt crogari pauperibus parrochize dict2e ville et infrà ora-toria existentibus. Et eo casa si lateres sive tenues , cayrels

• autmeytados quiesserit abstracti de dicto .calfurn6, absqucapprobatione et Iicentiâ dictorum proborum virorurn repe-rirentur minus safficienter decocti, per relationem dictorumproborunivirorum, quoFiiti cujus esent lateres predicti-cayrels ,-sive meytados dcceiri soudas turonenses ultrik die-tas quindeciin, dicta domino alhati et ejus successoribusnoniine pene , sôlvere teneatur; nec non et terlia pars die-torum lateruin et aliorum predictorLlrn.erogetur per bain-um et consules iuprà dictos, aut in pios usus committatur.

• Item quod in casu in quo dictilateres siveteultes cayrels-aut meytados in dicto calfurno , antequani essent al) stractide dicta calfurno, dam decocti dicentur reperirentur perdictos probos viros insuflicienter decocti ,.iltc qui cupabulisde hiis reperiretur date et solvere teneretur, nomme pena3,dicta domino abliati quinque solidos turonenses : nec non.et tertia pars dictoruni laterum et aliorum predictorum cru-

• getur pauperibus per bajulum et èonsutes suprà dictos.Item qund dicti probi vi-ri in enroua creationé in manibus

doniini alihati sen ejus vicarii, judicis aut hajuli, in presentiipsorum consuluin teneantur prestare juramentum de beneet legatiter eorum predicto officio exercendo, et quod ma-liciose non differrent ad Iocum sen iota obi erunt dicti

• lateressive teriiie,cayrels qut inèytados et caifurnum ac ce-due , pro inspicierido eosdem, priusquam in calfurno pro-decoquendo ponantur; et postea dam dicentur fore decocti,et quod approbando nul reprobando terram de quâ facti fac-yunt, et ad decernendum an lieue aut male deocti sint. Qui-quidem probiviriproquâlibet calfurnatâ seu furnatâ dictorum

.)aterum (sive tenues cayreis.aul meytados) ,ab ilto qui faciet

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- 173 -pies, tuiles, carreaux et demi-carreaux susdits ,avant que lesditspriidbpmmes. aient; vérifié s'ils sont bien et suffisamment cuits, etqnils.n'aient été approuvés par lesdits prud'hommes comme biencuits. Et celui, qui contrevi endrait ii ce qui vient d'être dit, seratenu de donner et.solder à monseigneur I 'al)b4 et à ses successeurs,à titre d'amende, quinze sols tournois; et néanmoins il sera tenu depayer autr&quinze sols au baile et aux consuls pour être distribuésaux pauvres qui se trouveront dans la paroisse et l'encéitite'des ora-toires de la ville.

Et -dans ce cas, si les briques ., tuiles, carreaux et demi-carreaux,ainsi extraits du

chaufour sans la permission et l'approbation desdits'prud'hommes, ne, se trouvaient pas cuits suffisamment., d'aprèsl'inspection desprud'hommes susdits, celui àqui appartiendront lesbriques ,psjies , les carreaux et demi-carreaux, sera encore tenude payer, àtitre d'amende, àmonseigneur rahbé et à ses succes-sèursdix sols tournois en sus des, quinze ci-dessus, et cependant lehaile et les c isuls susdits distribueront aux pauvres ou emploieront

,de pieux usages le tiers desdites briques et autres choses sus-dé-taillées.

.ltem dans le cas où les,briques,.tuiies, carreaux et-demi.carjtauxsusdits' étant encore dans le chaufour, le ebaufournier soutenant quele tout est suffisamment cuit, les susdits prud'hommes trouteraientqu'if ne l'est pas assez, celui qui à cet égard sera trouvé en faizt,sera tenu -de- donner et- solder cinq sols tournois d'amendé à mon-seigneurUahhé, -et-de'plùs le baile et-les consuls distribueront auxpauvres le -tiers- des briques et des -autres- objets-que contiew1ra:safournée. .,- .tltem lhsdits pru'd'hommes ,'lors de leur création, seront tîmus de

- - prêtersermententre les mains de monseigneurl'abbé, de son vicaire,- de on .juge:ou -'de-son baile, et en 'présence des consuls-, de - bien etloyalement exercer leur-office, de ne pas différer par malice -de serendre- dès qu'ils-seront appelés aux 'lieux- où - seront, les briques - tuiles, , carreaux- et,demi-earreaux , 1 pour les examiner, avantquonne les mette dans le four., pour les cuire; et plus tard lorsqu'on diraqu'ils sonteuits, et polir approuver ou rejeter la terre avec laquelleon les a faits, et pour décider «ils,sont bien ou mal ci lits' Lesditsprud'hommes recevront puni' leur-peine e celui ou ceux qui feontfaire lesbriques, tuiles, carreaux 011 demi-caireaiix 'dix-huit de--fiers tournois pour chaque fournée ou chaufournée,

'Et si les briques, tuile, carreaux ou demit.carreàux leur jarais-21-

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- 174 -seufacere faciet, decemet octo denaios turonenses recipiantpro labore. Et quçd dicti probi vin, si dicti teguli, cayrelsaut in ytados insufficientes sibi appareant, ad manum do-mini ahbatis ponerepossint , ne ulteniûs fraus ibi commi-latin. lia tamen quod eâdem die autcrstinâdictam.sazinamsen manus appositionem denunciare procuratori ,aut bajulodicti dornini abbatis habeant et teneantur. Et ita in sui crea-tione jurare habeant et tcteantur.

Item quod fiant in Jictâ -villa certœ mensurœ olei signandper dictum dominum abhatem, vocatis et prsentibus con-sulibus , si adesse voluerint, sighis prdictis, et quod unoquolibet sestaniarum oh sint et contineanturquinquagintaduo copelli olei et non iiltrà; et quod nullus cum alus men-suris vendere, sèwaliter contahendoedere audeat in eadem.Et qui in prmissis coritraHum faceret , solvaf et solvereteneatur pro pana, decem et octo denarios turonenses do-mino abbati, et perde nihil ominus mensuras prrndictasdomino abbati seu ejus curim confiscandas.

Jtém quod stzitdaritur in dictà villâ certm mensurae salisparvie et magûz, et signentur per dominum abbatem seudeputandos ah ipso, vocatis dictis consulibus aut duobusex ipsis et prsentibus, si adesse volucnint, signisprz4icis.Et mensura vocataquarta tântum .contineat quantum men-sura bladi vocata eminate et .fiat ad ejus simititudinem ,etomnes aliz mensurœ ut media quarta et ita des cendendo fiant,habito respectu ad dictam quartam. Et qui hi przmissïscontrarium faceret, solvat et solvere teneatur domino abbatipro pznâ, deccm et octo denariôs turonenses , et ultrà illasmensuras amittat domino abbati ajiplicandas.

Reni quod onines et singuti faces sive tôrquz , intorticicandeliz quz in posterum pro vendendo fient de eerâ indiètâ villa , habéant fieri taliter quod quatuor partes sint debond' et sufflcienti cerâ, et quinta de pabilo , licliino autcotone existat, jet nihil ahiud i11 eisdem ponetur. Et quodfacientes seufieri facientes jurent semel in anno quolibet1in manibus domini abbatis sen judicis, aut bajuli, proesen-tibus consulibus sen duobus ex ipsis,se prznmissa custodire

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175 --sent mal faits et non recevables, lesdits prud'hommes pourront lessaisir et mettre sous la main de monseigneur l'abbé pour qu'on nefasse ultérieurement aucune fraude à cet. égard.. A. condition cepen -dant que le jour même ou, le lendemain, ils dénonceront et seronttenus de dénoncer soit la saisie, soit le sequestre au procureur oubaile de mnseinenr l'abbé, et que lors de leur nomination ils kpromettront par serment.

-Item il sera fait dans ladite ville certaines mesures pour l'huilequi seront poinçonnées par monseigneurl'abbé les consWs appeléset présens s'ils le veulent. Chaque septier d'huile devra contenir cin-quante-deux coupes et non plus. Et personne ne se permettra devendre avec d'autres mesures ni de contracter avec d'autres en aucunemanière dans la ville; que si quelqu'un contrevenait aux présentes,il serait tenu

de payer et solder dix-huit deniers d'amende à mon-

seigneur l'abbé etperdrait en outre les mesures dont il se serait servi,qui seront coniliquées au profit de monseigneur l'abbé et de sa cour.

Item il sera aussi établi dans ladite ville des mesures authentiques,grandes et petites pour le sel et elles seront aussi poinçonnées parmonseigneur -l'abbé ou ses délégués, en présence des consuls ou dedeux d'entre eux, s'ils veulent être présens. La mesure que l'onappelle quarte, contiendfa seulement autant que la mesure de bléque l'ôn nomme érnine, et sera-faite àsa ressemblance. Et toutes lesautres mesures, comme h dni-quarte et ainsi de suite en dimi-nuant, seront faites proportionnellement eu égard à la quarte. -

Et celui qui contreviendrait à ce qui vient d'être dit, paiera etsera tenu de payer dix-huit deniers- d'amende à monseigneur l'abbé)et. deplus perdra ses mesures qui seront confisquées au profit demonseigneur l'abbé.

Item que toutes et chacones- les-torches, chandelles et les tortil-ions que l'on fera à l'avenir avec de la cire pour les vendre dans la-dite suIe, - soient- faits de telle. sorte que -quatre parties soient decire bonne et suffisante, et la cinquiSie- de jonc, dd lichen ou decoton, et qu'on n'y emploie rien autre chose; qùe ceux qui les font

- - ou (lui les font faire jurent une fois chaque année entre les mains demonseigneur l'abbé, de son juge ou de son huile, et en présence desconsuls ou de deux d'entre eux,- d'observer ce qui vient d'être (lit et

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- 176 -et in contrarium non facere. Si quis in contrariuLfl faccretpro quâlibet face scû tortico niam libram ponderantc , etpro qxiâlibet lihrâ candetarum seu torticiorum parvorumdcem et octo cknarios turonenses pro ptna, domino abhatisolvcre tencatur, Si verà minus pondcraret dheL de pœnâprdictâ diminui, et diniinuïâ solvi secundum magis et minuspro quotâ. Et niiil ominus quod prœdictœ faces intortici etcandela3, sive parvm sive magne quœ alio modo faux esserepêrirentur erogenlur; pro amore Dei, per bajutuin etconsules monasterio et ecclesiis dicta! ville.

Item quod paris qtiifxet in dictâ viltâ p#ro veirdéndci pou-deretur in pastà per certos probos vires deputàndos ail hocper dominum abbatem , sen per ilium ad quein pertinet etper dictes consules priusquam in furno•pbnâtur,'êtilkpânissive pasta qui non repêriretur foie jùsti ponderis eragetur.pauperibus infrà oratoria dicte ville existentibus per:haju_km àiit viguerium etcotisulcs suprà dictôs.-Fornerii vèrèqui pbnerefltiii furno panem in pastâ;u-pr*missum est,non ponderatum, teneântur domino abbati pro quâlibet fur-natâ in tribus solidis tnronensibus.pro'poenâ solvendis , etin alus tribus solidis turonensibus,ut dictum est pauperibuserogandis per bajulum et cônsules supra dictos nisi.pon-deratores essent in morâ ponderandi.Et.quod pondcratorespredicti panein in pastâ iiisufficientèm per eôs poSderatumpossint ponere ad manum domini abbatis, et facere deoquiper furnèrios ante djctos ; et debbit:ibiddn esse et stàràsub'dictâ mrnu;donec fuerit datui4ittêsv'dicttim peu supràdicïos.- Sed in eâdebi die ûlIâ ni6iâsistèfldj, hoc habeantdenunciare procuratori curie domini abbatis tat;t ÉSjus bajulo.

itbm quod émues balincie ad quas siu coin quibus rcsvcnditeu veiidêefdâe pon4erabuntur in dict'â villa , - lantd shhilit6dinem earum que vocahtuj k pescomu.et pro ût

iint omiies balancim quie ftierint pro ponderando argentum,adTinéih ne quis-in justo libramento -de cetero decipi valeat.Et qui aliis .?balanciis in dictâ villa contrahendo utenturdecem et octo denarios pro penâ domino abbati et ejus suc-cessoribus solvere tencantur. Et nihil ornions dictas balan-cias amittat domino abbati confiscandas.

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—t1)i7--de nopas faire le contraire. Qté'si quelqu'un venait à 3inanquer,il- paiera à monseigneur l'abbé, dix-buit deniers tournoisd?améndcpour chaque torche :ou cierge du poids d'une livre, et pour chaque

- livre de tortillons oit de chandelles; et si elles pesaient moins d,'uelivre, l'amende diminuerait-à.proportion du ' plus ou du moins, .et ilpaierait moins scion le poids. Et néanmoins les susdits torches, chan-delles, cierges et tortillons, petits ou grands, que l'on aurait trouvésfaits de toute autre manière que qui vient d'être dit ., serontdonnés, pour l'amour de Dieu, par le bailc et les consuls au mo-natère et aux églises de lddite ville.

Item que le pâin que l'on' fait dans la4ille pour le revendre sùitpeséencore en pâte, par des prud'hommes èhôisis â cet effet par monsci-gneufl'abbé ou celui qui en aura charge, et par les consuls, avantque ledit pain ne soit mis au four ;.et que ledit pain ou lapâte. -quin'aura pas le poids requis, soit donné aux pauvres qui sont dans lesoratoires d'Aurillac par le baile,.le viguier et consuls susdits. Quantaux fourniers qui mettraient:ladite.pâte an four , avant.qu'elle nesoit pesée, comme il vient-d'étre dit, 'ils -seront tenus de payer troissols d'amende pour chaque fournée à monseigneur Pablié , - et 'dedonner 'trois sols tournoispour-;être -distribués taux pauvres parle-baile et les consuls susdits;? le -tout à. moinsque 'les peseurs &eussentété mis -en demeure de -peser. Qud'ledits peseurs puissent , saisir , lepain qu'ils auront pesé lorsqu'il n'aura pas le poids légàl 'le mettresoins la rnhin 'de monseigneur l'abbé, 'et le faire cuire 'paf les four-fiers, il devra'rester sou-leur gafddjusqù'à ce qu'il aura été'ais-tribuid comme'il dent 'd'êtr'dit.' Mais le jour même et sans aucunretard ils devront dénoncer cette' saisie au .procureur'de la.cour demonseigneur l'abbé ou â son huile.

Item que -toutes 'les balances avec 'lesquelles les choses à vendreon vendues -serontesées dans ladite tille, - soient faites à la ressem-blance de celles -qne-Yon nomme le-poids commun. Que l'on ,Ihssedela nième manière toutes les.balauees-destinées à-peser- ]'argent,-afin -que personne ne puisse être trompé à l'avenir dans le-juste 'poids. -Et celui qui-en- contractant dans ladite ville se. servirait d'autres,ba-lânces, sera contrainUàpayerdik-huit:deniers d'amende à monsei-gneur' l'abbé et ses successeurs, et de-plus'il perdra-ses balancesqui seront confisquées aupr&it-de l'abbé.

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- .178 -Item quod si qua vasa argentea aut stagnea in dictâ viIl

fieri sen operari contingebat, signari debeant signo pa3dictoper certos probos viros deputandos per dominuoe abhatemému consilio consulum. Qui probi.viri jurare liabeant adsacra Dei evangelia de bene et legaliterin hujus modi officiohaberi peritos..

Item quod in quibuscumque cogpitionibus et punitio-nibus dictarum emendarum per dictum dominum abbatemejus successores eorum gentes et officiados, et alios ad quodpertinetetpertinebitfaciendis., dicti consoles qui nunc sontet pro tempore fuerint aut duo ex ipsis vocentur et sintproesentes , si adesse voluerint, pro ut in ihquests, secun-dum tenorem pacis seu compositionum sunt vocandi.

Item quod in quolibet dict.orum casuam. quilsus dominusabbis , vicarius , judex aut bajulus juxfà prmmissa fûerintrepuirendi .seu advocandi, ea sint facienda gradatim et aiLe-rum r equiri sufficiat. Ita ut dominus abbas qui est, et quipro tempore fuenit requiri debeat primo , si iii vilt& Aurilia-censi aut etiatu infrà tantum mediam' leucam fucnit; et indomini ibbatis absentiâ ejus vicarius; quibus domino abbateet vicario à dictâ villâ aut etiam infrà mediam leucam absen-sentibus , judex requini debeat ;. et in omnium pnrmissorumabsentiâ, bajulus requiratur.

Item quod per proedicta nec aliqua de prSictis in qùibus.consules sunt vocandi, sen et ipsi consultes qui sunt et qui:pro tempore fuenint, sen universita aut communitas dictvilI, sen alim personap de suprà scriptis deputatœ , sen de--putand , non sint alicujus juridictionis dictae villa parti-cipes ; sed consules pro tempore dictac ville et aile personesuprà dicte et boni viri ad ea vocentur et intersint, si inte-resse voluenint, adomnem suspicionem tollendam, cttalilerut in pace , non tamen aiia3 persone quant consules vue abuntur in inquestis , scilicet utentur sibi commissisofficiis;pro utsuprà.

Item qudd nec dictus dominus ablias , nec ejus succes-sores, nec conventus, teneantur dictis consiilibus nec eorumsuccessonibus de evictione , si quâ in hiis aut corum aliquomovetur, , et fieret per aliquem sen aliquos nisi duntaxat, de

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179 -Item que les vases d'argent ou d'étain que l'on pourri faire dans

ladite ville soient estampillés, avec le signe dont on n déjà parlé,par, les prud'hommes délégués à cet effet par monseigneur l'abbé,les consuls consultés, lesquels prud'hommes devront jurer sur lessaints évangiles de se montrer habiles, honnêtes et loyaux dans cetoffice.

Item que dans toutes les discussions quelles qu'eUS soient, à lasuite desquelles une amende pourra être prononcée par monseigneurl'abbé, ses successeurs, leurs gens, officiers et tous ceux à qui ilappartient ou appartiendra de les infliger, lesdits consuls actuels etceux qui seront après eux ou deux d'entre eux, soient toujoursappelés pour y assister, s'ils le veulent, comme on doit le faire pourles enquêtes selon la teneur de la paix et des autres 'accords.

Item que dans chacun des cas susdits, lorsque monseigneur l'abbé,sou vicaire, son juge ou son baile devront être requis ou appelésainsi qu'il a été dit; il faudra le faire graduellement et il suffira d'enappeler un; de sorte que l'on devra d'abord et en premier lieu re-quérir monseigneur l'abbé actuel, ou celui qui sera lors abbé, s'ilest à Aurillac ou s'il n'est pas à plus de demi-lieue; cri l'absence demonseigneur l'abbé on devra requérir son vicaire; s'ils sont tons deuxabsens ou éloignés de la ville de plus de demi-lieue, on devra re-quérir le baile; et en l'absence de toutes les personnes susdites, on-S'adressera au baile. -

Item A l'occasion de toutes les choses susdites ou de quelques-unes d'entre elles, où l'on doit appeler les 'consuls, soit les consulsactuels eux-mêmes, soit ceux qui le seront à l'avenir "soit l'u'niver-sauté et la communauté (le ladite ville ,soit les autres personnes ci-dessus déléguées ou que l'on déléguera par la suite, resteront étran-gers à toute juridiction dans la ville; car les consuls en charge, lesautres personnes susdites, et les prud'hommes ne sont appelés et ne.se présentent s'ils le veulent, que pour éloigner tout soupçon demême qu'il est dit à la paix. Cependant on n'appellera pas aux en--quêtes d'autres personnes que les consuls, bien qu'il y en ait d'autres'qui exercent des fonctions qui leur sont confiées, comme on a ditplus haut.

Item que le susdit monseigneur abbé ni ses successeurs, ni le cou-'vent, ne puissent ètre tenus de garantir les consuls ou leur succes -seurs de l'éviction des choses ou de quelqu'une des choses susdites,s'ils venaient à en souffrir quelqu'une de la part de tiers, à moins

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s

domino Abate conventu et singulis personis de conventu- . et saccssoribus cujuslibet eorumdem , et de decanis con

reariispr.ioribus , nionachis -et officiariis qui suntet qui.eruntpro- tempore in et sixb monasterio prdicto, et, menibrisejisdem.Sed ipsi.consules tenentùr causamevictionis per-sequi suis siimptibus et summis , si videretur dictis consu-lius expediens quod litigareot pro re sen causa in et proquâ evictio moyeretui, per alios quam superiùs ,expressatos.

Item quodex arresto imposito in personis Guillelm Bar-tholirnena, sive de Rajaut'.Iiter dicta, la Sigala; et Agnetisdicta3'Lapeyroliera uxor Johannis de Juou; et ex przeceptojudiciali eis-et'cuilibetearum facto de rendendo certis -factis,per curiam et ctiriales-'domini abbatis , ex officio-impàsitis-contràqueffihibet eaium-, vel contrà dictam Lapeyrolieramde ailultero., -et contràdctam: la.Sigala de adulté'ro et in-cestu , qùi dicebantur coriiniisisse et ex sentenciis per

• - judicem dict -curiâlibati lâtis, super conliscationibusbonorum -contrà Johannem Noël et contrà Johannem deCoi-da ; et ex processibus. et aliiis factis pet dictam .curiam etcuriales abbafiae contrà Johannem Molas ;,et requestâ seninjinctiône factis- dudum consulibus Aur-iliaci , prdecesso-ribusconsulurn.qui nunc sunt de accedendo apud sanctumStephantim pro audiendo et interessendo-quibusdarn causisquorumdamincarceratorum qui detenebantur arrestati etcapti incastro saucti :Stephani et. ex quibuscunique appella-tionibus-et inhibitionibus-ex mdc secutis ; et ex processihuscorum-occasione, in curiâ ballim montanor-um Arvernifactiset'habitis inter partes quas ea tangebant .et tanguiit-; et allisex proedictis secutis ,' sen eorum aliquo , nullum prejudi-ciuin possit lieri dictis consulibus nec universitati, nec etiamdicto domino.abbati et conventùi-, nec monasterio et com-positionibus iriter.pnœdecessores dictarpm-partium dudum-

- factis , nec franchesiis et libertafibus dictarum partium seuatteniùs earumdem. Et si quod factum sit, quod pro non factohabeatur, , nec aliqua pdssssio- nec quasi possessio;possint

Pper, aliquam dictarum Partium allegari , nec premissa senearum àliqua ad consequentiam quomodo . libet ih. futiirum

- possint trahi, pe; ipsas partes nec per aliquam partiurn pr-

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- 181 -toutefois que cette éviction ne provint (lu fait de monsèigneur l'abbé,du couvent ou de quelque personne du monastère, on dès doyens,dignitaires, prieurs, moines, officiers qui sont et seront un jour dansle monastère susdit ait sa juridiction et dans ses dépendances,Les consuls seront tenus de poursuivre la cause d'éviction à leurs fraiset de leurs deniers, s'il leur paraît convenable et utile de plaider surle fait ou la cause desquels prôcède l'éviction de la part de toute autrepersonne que celles qui sont ci-dessus désignées.

Item quel'arrestation de la personne de Guillemette Bartholimena,autrement de Bajant, surnommée la Sigala, et d'Agnès dite la Pey-roulière, femme de Jean de Jouit; et l'ordre judiciaire donné à toutesdeux et à chacune d'elles par la cour et les officiers de monseigneurl'abbé et d'office de répondre sur certains faits, savoir contre la Pey-roulière, d'un adultère, et contre la Sigala, d'un adultère et inceste,qu'elles étaient accusées d'avoir commis; les sentences prononcées'par le juge de ladite cour 4e l'abbaye portant confiscation des biensde Jean Noêl et Jean de Corde; les procès et autres poursuites faitsvar ladite cour et les officiers de l'abbaye contre Jean Moles; la re-quête ou injonction faite aux anciens consuls de la ville d'Aurillac,prédécesseurs de ceux qui sont actuellement en charge, de se rendreau chiiteau de St-Etienne pour être présens et assister au procès decertains prisonniers détenus, arrêtés et captifs dans ledit château deSt-Etienne, et toutes les appellations et inhibitions qui en ont été lasuite; et tous les procès mus et intentés à l'occasion de tout ce-dessusà la cour du baillage des montagnes entre les parties que tout celaregardait et concerne; que tous autres qui en ont été la suite etchacun d'eux ne puisse occasionner le moindre préjudice auxditsconsuls ni à l'universalité des habitans, non plus qu'à monseigneurl'abbé, aux moines et au monastère, et aux accords consentis autre-fois entre les prédécesseurs desdites parties, ni aux franchises et li-bertés desdites parties on de l'une d'elles. Et si quelque dommageavait été causé qu'il soit comme non avenu; qu'aucune possession('u quasi-possession ne puisse être alléguée par suite par l'une des-dites parties; que les choses susdites ni aucune d'elles ne puisse enaucune manière être de quclque consquehce à l'avenir, pour lèsparties elles-mêmes, ni pour quelle que ce soit d'entre elles, ni pour

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I

182dictarum, seu successorum eorumdeni; et quod prceptaEacta et arrestata iinposita et alia ex proemissis secuta incuriâ: abhati , contra. dictas Guillclmarn Bartolimena etAgnetem Lapeyroliera pro non factis et impositis habeantur;et qnod quicumque processus pro hiis in curiâ dictac baUieinontanorum ¶ et alii processus pro qnibuscumque causismoti et pendentes inter dominum alihatem et cbnventnm exunâ parte, et didos consules ex aliâ. tam agcndo quam def-fendendo in curiis domini hallivii Arvernia, et in cnriisFranc23 cessent et cessare habeant et alteriùs per dictas

Partes non persequantur, nec persequi valeant in futurum.Et quod omnia , si qum in prarnissis aut aliter facta essentcontrà libertates , sen contrà tenores dictœ pacis antiqum etnov et aliarum compositionum dicte vill , sen contrà

.dictum monasterium aut quolibet eorumdem sint cassanulla, et irrita et omnino penituscarcant firmitate , et quodad consequentiain nullathenus possint trahi.

Acto tamen et expresso inter dictas partes :quod et supradictis domino abbate et ejus successoribusnec dictis consu-libus et universitati eorumdem super inquirendis in similibuscrirninibi.is et puniendis nullum prjudicium pro futurotempore possit innovari; dictis antiquâ et.novâ Pace et aIiicompositionibus intqr proedecessores dictarum partiurn du-dum factis et libertatibus dicta villac remanenlibus in suostatu per omnia pro ut ante. Et quod imnes et singuli pro-cessus dictorum litigiorum in dictis curiis dictarum bail-liaruni et Francim et curiâ abbatiœ et earum quamlibet, jureordinari6, sen vïrtute cômmissionum regiarum petidentes,pro non factis liabeantur, nec ex eis possit alicui dictarninpartium aliquod prejudiciuni innovari , nec una pars contràaliam se juvare. Exceptis et rernanentibus de partium assensu,integris et ifloesis, in sui efficaciâ et virtute , si quam habe-rifit et non aliter, litteris dudum per consules à regiâ majes-tate, ut dicitur obtentis , et haiflo montanorum, ut dicitur,directis de compellendo dominum abbatem ad prestandumjuramentum de quo in pace antiquâ et novi fit mentio, etmaridato à curiâ haillivii super hoc , ut dicitur, obtento per

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-- 183—-leurs successeurs. Que les ordonnances, emprisonnemens et tout cequi s'en est suivi à la cour de l'abbaye contre les susdites Guillemetteliartholimena et Agnès la Peyroulière soient réputés comme nonavenus et n'existant pas; que tous procès quels qu'ils soient, pen-dant à cette occasion-à la cour du baillage des montagnes, et tousdutres procés pour quelque cause que ce soit, pendant entre mon-seigneurl'àbbé et le couvent d'une part-, et les consuls de l'autre,soit en demandant, soit en-défendant, dans les cours du baillaged'Auvergne et en parlement,cessent et soient éteints et ne soientpins poursuivis par les parties, ni ne puissent l'être à l'avenir. Quetout ce qui aurait été fait dans les choses susdites, sidans cela ou detoute autre manière il avait été fait quelque chose de contraire auxlibertés, ou à•la teneur des paix anciennes et nouvelles et des autresaccords de la ville, ou contre le monastère, ou contre qui que ce soitd'eux; que tout ce qui leur -serait contraire soit nul, inutile, ineffi-cace et tout-à-fait sans valeur et ne puisse en aucune manière servirde p'rdcédent à l'avenir. -

Convenu cependant et expressément spécifié entre parties; que cequi vient d'être dit né pourra préjudicier én rien à monseigneurl'abbé et à ses successeurs, ni aux consuls et l'universalité des ha-bitans ,.lorsqu'il s'agira à l'avenir d'enquérir sur des crimes sembla-bles et de les punir. Lesdites paix ancienne et nouvelle et les autresaccords convenus autrefois entre les prédécesseursdesdites parties ettoutes les libertés de la ville, demeurant stables et entiéres, et obli-gatoires comme auparavant. Tous et chacun les procès et différensdesdites parties, pendans à la cour du barnage et à celle du parle-ment et -à quelle que ce soit des deux, soit à l'ordinaire, soit en vertudes commissions royales, seront reputés n'avoir jamais été intentés;il ne pourra- en.résulter-aueun préjudice contre l'une ou l'autre desparties, ci l'une (l'èlles ne pourra s'en armer contre l'autre, à.l'ex-ception des lettres que les consuls ont, dit-on, obtenu autreTois denotre sirele roi et qui firent adressées, dit-on, au bailli des mon-'tagnes ,pour contraindre monseigneur l'abbé à prêter le sermentdont il est parlé dans les paix anciennes et nouvelles, lesquelles de-meureront, du consentement des partiés, entières, stables et dansbute leur force-, si elles existent et non autrement; excepté aussi lemandement que les consuls disent avoir obtenu à la suite de ces

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—*84-consules , et processibus- deffectu et arresto qui et quodmdc secuti dicuniur, ad instantiam et requestam ipsorumtune consulum dicta3 villa.

Item quod coqui con-ventus dicti monasterii, dam o(ficiuinhujus modi per se exercebunt et quamdiù exercebunt, intaihiis communibus dicta3 vilhe quac fient non contribuent,nec contribuere tenéantur.-

Item quod in compositionihus et concessionibus prœmi-sorum fuji actum et conventum quod omnia singnla conce-debantur et fiebant per dictas partes quantum de jure pote-tant et in eis erat , retentâ in hiis in quibus esset ne cesseregiâ voluntate et supplicaverunt diclie partes et que1ibetearum, et per prsentes supplicant regiœ ecisitudini ut pra-missa omnia et singula approbare et confirmare dignetur, etauctoritatem interponat ad firmitatem perpetuam eorum4cm.

Et salvis dictis partibus et cuilibet earum protestationibusÇretentionibus , renunciationibus sup&iùs à se factis , et inquolibet articulo ettapitulo de contentis superiùs ac etiamin omnibus et singulis suprà contentis repetitis specialiteret expresse prnominati syndici procuratores et actoresdictorum doniini abbatis et conventus et rnonasterii pro seet pro eisdem domino abbate et conventu et rnonasterio etsuccessoribus eorumdern ex unâ parte ; et pradicti syndici,pràcuritores et actores dictoruni consuluin , universitatiscommuitatis et hominurn dict2c vilIa pro se, et pro eisemconsulihus, universitate, communitate et habitantihus dictevilhe et successoribus eorumdem ex parte alterâ, prmissaomniaet singula suprà contenta et scripta recognoverunt, etconfessi fuerunt fore utilia ipsis, partibus, et earuin éuilibet,et sic inter se ad invicem ordonaverunt , convenerunt etcohcérdaverunt, pepigerant, composuerunt, transigeruntet declaràverunt , attentis et consideratis usibus , observait-tus et consuetudinibus antiquis dictorum monasterii et viike,et eadem valere meliori modo quo possit perpetuô in dictismonasterio et villâ , et tenere et servare voluerunt et eadcniomnia et singula tenere et servare perpetuô , facta sibi adinvicem , pro ut ad. quamhbet ipsarum pertinet et se pro-euraturOs , eum éffectu et bonâ fille , eadem à regiâ celsitu-

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- 185 -lettres du bailli (les montagned'Âuvergne, et le p rocès

'et l'arrêtpar défaut qui ont suivi, disent-ils, à la requete et sur la demandede ceux qui étaient alàrs consuls (le ladite ville.

Item les cuisiniers de la manse convensuelle dudit monastère, tantqu'ils exerceront pareux-mêmes cet office, ne contribueront pas auxtailles communes de ladite ville et ne seront pas contrains d'y contri-huer.

Item dans les compositions et concessions ci-dessus faites, il a étéconvenu et déclaré que toutes et chacune d'elles n'étaient consentieset arrêtées par lesdites parties qu'autant 'qu'elles en avaient le droitet qu'il était en elles, sauf l'approbation royale pour toutes leschoses où elle était nécessaire. Lesdites parties et chacune d'elles ontsupplié et supplient encore par cet article sa majesté royale de dai-gner confirmer et approuver ce qui précède, le tout et chacun des-dits articles, et d'interposer son autorité pour donner aux présentesforce et valeur perpétuelle.

Et sauf auxdites parties et à chacune d'elles les protestations, ré-serves, renonciations par elles ci-dessus faites dans chaque articleet chaque chapitre de ce qui est dit ciessms, spécialement et ex-pressément répétées pour toutes les choses tomitenues plus haut etchacune d'elles, les susnommés syndics, procureurs et avocats duditInoilseigneur l'abbé, du couvent et du monastCre, peur eux et pourmonseigneur "abbé, le couvent, le monastère et leurs successeursd'une pari et l susdits syndics, procureurs et avocats desditsconsuls, de l'universalité, de la comnmunaujé et des habitans de laditeville, pour eux et pour les consuls, l'universalité, la communautéet les habitans de ladite ville et leurs successeurs d'autre part, ontreconnu et confessé que tout ce pu est contenu et écrit ci-dessus etchaque partie de ce qui y est dit, est et sera utile à toutes les partieset à chacune d'elles, et • ainsi réciproquement entre eux ils ont or-,donné, convenu, accordé, pactisé, composé, transigé et déclaré,vus et considérés les usages, ohservapces et coutumes antiques duditmonastère et de la ville, et ils ont voulu que le tout fut valable àPerpétuité , en la meilleure forme q ue possible, et fut conservé et

gardé dans le monastère et dans la ville, et ont promis respective-ment les uns aux autres, p* une stipulation solennelle, de suivreet observer à Perpétuité tout et chaque partie des choses susdites, entant qu'il appartient à chacune desdites parties; comme aussi des'employer efficacement et de bonne foi, pour faire confirmer Je prés

r4

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—t86--dine èonfirmari promissi sunt, stipulatione solenii et contràea non facere aut venire, et si côntrà fierct per al.iquam die--tarum pattium , in toto, autin parte, ilind voluerunt essenuflius efficaciw et valons, sive semel, sive pluriès fieret.1mo pro infecto habeni r nec aliquod jus tribuere posse inpossessiofle aut proprietatc-,.aliquocnrsu teinporis sen prœsreriptionis neminein juvante , aut juvare valente. Et fuit.expresse actum inter dictas partes de consensu unanimo -quod,in casu quo curia domini abbatis pnœmissa,.quantwnad ipsam curiam spectarct r non facret observare , sed inhiis aliquo ve• eorum esset, seu circa ea.observare faciendanegUgens aut remissa, quod eu tune et eâ.vice aut.vicihusquâ sea quibus. et quotiens duntaxat fuerit negligens aut;remissa, pana aut pœn 2e prdicta3, per alios quam per . dictosconsules committcnd, quœ ad dominum abbatem perti-nent. puperibtis dict vilI per bajnlum. dornini abbatis-et consuleserogentur. Quas penas declarare cominissas autnon commissas- esse index curia teneatur.

Item ut omnis fraus et fraudis suspicio et occasio tollaLu r.et penitus evitetur, et ut pramissa diligentius .observenttir,salvis tamen retettionibus et protestationibus surà dictisjudices , bajdi, procuratores et servientes in sui çreationescu nominatione , et ex nunc , illi qui sunt creati, jurentet jurare teneantur dic.to doipinoabbati, et addere juramentode fideliter suo officio exercendo , quod prdicta. omniateneant fideliter et observent quathenus pertinet ad officiumcujuslibdt eorumdein; et quod in prmissis non committentfraudera aliquam neque dolum. Cler-ici etiam , consiliariiconsulum dictœ villm et deputati ac deputandi ad omnia etsin-gifla capitula supra scripta ¶ servientes que et trompatoreseornmdem consuIu,in sui creatione seu nominatiOne, et exnunc , iii qui sunt creati , jurent et jurare teneantur consu-libus dictœ villa3 quod proemissa omnia quathenus ad ipsospertinent , teneant fideliter et observent, et quod in eisdenifraudernnon committent aliquant neque dolum. Et prmissaoninia et singula sic fada, dicta, transacta., conventa, pactaordinata et declarata et pronlissa inter easdem partes. nomi-

ibus quibus s'uprà, et nominibus carumdem partium te-

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- 187 -sent accord par sa royale majesté, et de ne rien faire de contraire.Et si l'une ou l'autre desdites parties venait ;Î l'encontre de ce-dessusn tout ou partie; ils ont voulu que de tels actes fussent sans valeur

et sans efficacité, soit qu'ils fussent isolés ou répétés plusieûrs fois;qu'au contraire ils fussent réputés comme nuls et ne pussent fairetiaitre aucun droit, soit de propriété soit de possession, sans qu'aucunlaps de temps, même celui qui suffit pour prescrire, puisse aiderou autoriser l'une ou l'autre des parties.

II a été encore expressément convenu entre parties, d'un consen-teinent unanime, pie, dans le cas où la cour de monseigneur l'abbé,quant à ce qui la concerne, ne ferait pas observer les choses susdites,01, se montrerait négligente fi faire observer toutes ou quelques-,unes d'elles, qu'alors seulement, toutes et chaque fois qu'elle mon-trera de la négligence, famende ou les amendes qu'elle aurait dû1Srononcer, et qui auraient été encourues par d'autres que les consuls,ou du moins la part qui devait en revenir à monseigneur l'abbé,sera distribuée par le baile et les consuls aux pauvres de la ville. En-ce cas le juge de la cour sera tenu de déclarer si les amendes sontencourues ou non.

Item pour ôter et entièrement éviter toute fraude, tout soupçonet occasion de fraude, pour que les choses susdites soient plus soi-gneusement observées, sauf cependant les réserves et protestationssusdites, que les juges, haïks, procureu+s et servans, lors de leurnomination ou création, et de suite ceux qui sont en char,", jurentet soient tenus de5urer ii monseigneur l'abbé et d'ajouter au sermentqu'ils prêtent de loyalement exercer leurs cbarges; qu'ils garderontfidèlement tout ce que dessus et qu'ils -l'observeront en tout- ce quiconcerne l'office de chacun d'eux, et que dans les choses susdites-ilsne commettront ni dol, ni aucune fraude Les ders et les conseillersdes consuls de ladite ville de leur côté, et ceux qui sont ou serontdélégués pour l'exécution de tout ou partie des chapitres susdits;les servons ainsi que les trompettes des mêmes consuls, lors de leurcréation cii nomination, et de suite ceux qui sont ensemble; jure-ront et seront tenus de jurer entre les mains des consuls de laditeville qu'ils garderont tout ce qui vient d'être dit, en tant qu'il leurappartiendra, et l'observeront fidèlement et ne commettront danstoutes ces choses aucune fraude, ni dol. Et tontes les choses susditeset chacune d'elles ainsi faites, dites, transigées, convenues, pacti-

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- 188 -• nere servare attendere , et complere et te Rere facere pro

ut adquainlibet pertinet, et contra ca nihil unquani faccre,• aut venin per se aut per alium, et in eis et advcrsus ea

fraudem aut dolum non committere vicissim solemniter pro-miserunt proenominati syndici , procuratores et actores die-,torum domini abbatis etconventus etmonasterii, etconsulumet universitatis et communitatis et .hominurn dictae vi1I; etnihil ominus in 'nanus dominorum suorum et cujuslibeteorumdem juraverunt ad sancta Dei evangelia à se corpo-raliter et eorum quolibet manu tacta, lime et ide, se nihitnec dictos dominos suos allegaturos aut proposituros in ju-dicio, aut extrà, contra -prmissa aut aliquid proemissorum,propter quod minorem obtineant firmitatem , et in eis etadversus ea fraudein aut dolum se non commissuros. Proquibus prmissis omnibus et singulis tenendis, servandiscomplendis , ut est dictum , et tenere et servare faciendisdicte partes et eorum quelibct pro ut quamiibet cartontangit, vel dicti procuratores syndici, yconomi, aut actoresdomini abbatis et conventus predictorum, noininibus eorum-dem obligaverunt proefatis consulibus, communitati et uni-versitati dicta ville • dictis procuratoribus , syndicis senactoribus dictorum consulum et universitatis stipulantibuset recipientibus solenniter, nomine dictorum consulum

• communitatis et universitatis , omnia et singula houa do-mini abbatis et conventus predictorum et successorum suo-

• ram , et dicti monasterii presentia et futura et dieuprocuratores , syndici seu actores éonsulum communitatiset universitatis dicte ville, nomine eorumdem, obligaveruntdictis domino ahbati et eonvcntui presentibus et recipien-tibus dictis procuratoribus syndicis seu yconornis dietorumdomini abbatis et conventus • omnia et singula houa commu-nitatis eonsulatus presentia et futura. Et ad observantiamomnium et singulorum premissorum ipse partes et corumquelibet,pro ut quamiibet earum tangitet nominibus quibussupra voluerunt et consencerunt se et successores sous

• posse cornpelli per nos , aut per mandatum nostrum , senper quoscumque a nostro officio successores, per dictumballivium montanorum Arverniaa qui erit pro ternpore et

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189 -sées, ordonnées, déclarées et promises entre lesdites partie ez-nomsque dessus et aux noms desdites parties, les susnommés syndics,procureurs et avocats de monseigneur l'abbé, des moines et du mo-nastère, des consuls, de l'universalité et de la communauté des lia-bitans de ladite ville, se sont solennellement pitmis réciproquementles tenir, garder, suivre et accomplir, et les faire observer en ce quiconcerne chacun d'eux; comme aussi de ne pas venir à l'encontre,ni faire par eux-mêmes et faire faire par d'autres quelque chose decontraire et de ne commettre ni dol, ni fraude dans toutes ces chosesni à leur occasion; et néanmoins ils ont juré, chacun entre les mainsde leurs commettaiis, sur les saints évangiles de Dieu, réellementtouchés de la main par chacun d'eux et de part et d'autre, que nieux, ni leurs commettans n'allégueront ou ne proposeront jamaisrien, soit en jugement, soit hors de jugement, contre les choses sus-dites ou l'une d'elles qui puisse en diminuer l'efficacité, et ne sepermettront dans lesdites choses ou à leur occasion ni fraude, ni dol.Et pour garantir que toutes les choses susdites et chacune d'elles se-ront suivies; gardées accomplies , comme il vient d'être dit, queles partiS et chacune d'elles les observeront et les feront observer al'avenir en tant qu'il appartient à chacun, lès parties ou lesdits pro-cureurs syndics, économes et avocats de monseigneur l'abbé et ducouvent susdit, aux noms de leurs mandans, ont obligé aux susditsconsuls, à la communauté et à l'universalité de ladite ville, et auxsusdits procureurs syndics, ou avocats des consuls et de l'universa-lité, stipulaflt et acceptant solennellement, aux noms desdits consuls,de la communauté et de l'universalité, tous et cliacuns les biens demonseigneur l'abbé et du susdit monastère et de leurs successeurs,présens et futurs; et lesdits procureurs, syndics et avocats des consuls,de la communauté et de l'universalité de ladite ville, aux noms deleurs mandaus, ont obligé à monseigneur l'abbé et ait couvent, pré-sens et acceptant les susdits procureurs, syndics et économes déditmonseigneur l'abbé et du couvent, tous et chacun les biens présenset futurs de la communauté et dit consulat. Et pour l'observation de'toutes et chacune des choses susdites, les parties elles-mêmes et cha-cune d'elles, autant que cela les concerne personnellement et ez-noms que dessus, ont voulu et consenti qu'elles et leurs successeurspussent être contraints par nous ou par notre lieutenant, ou partous ceux qui snccMeront à notre office, quels qu'ils soient, partous ceux qui seront baillis des montagnes d'Auvergne, par leurslieu tenans ou leurs ôours, ou par quelle que ce soit desdites cours,que la partie qui se plaindra de l'inobservation des choses susdites,

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mandatuin, et dicti bhillivii carias sen alteram earumdemquam pars qut pro proemissis conquerere sen exponere vo-luerit , duxerit eligendâm , simpliciter et de plano , percaptionem, veidiïionem, et distractionem bonorum .dominiahbatis et conventus, consulum et communitatis pradic-torum et succèssorum suorum, tanquai pro re judicatâ,et in judicio confessatt, sine citatioùe , monitione , copiâprscntiurn litterarum , libello et deceptatione quâcumque.Hie expresse etiam renunciantes medio jurarnento , vel unaet queÏibet dictarum partium ad simplicein requestam aile-riùs -ad inviceru et siccessorim sùordrn aut mandati suis.ubponentes et subvenientes , hine et jade, vel dicti procu-ratores -et syndici . dictorumdomini abbatis .Ø conventusjwna omnia ,et singuladicti monasterii prsentia et futura,et procuratores et syndici dictorum consWuin. bona dictzcominunitatis proesentia et futura, compulsioni, cohertioni,juridictioni , foro , stylo et districtiis d?cti regis sigilli , et

• curize domini haliivii et cujuslihet eorumdein; ita quodpro executione seu compuisione per unam inccpta pro pr-inissa, aut eoram aliquo , possit ad alium judicem recurfiet ut unus si noluit, ad prinium judiccm reduci.

Rebunciantes nihulominus dictie partes et carum qu±-•libet pro se et npminibus quibus suprà, super pradictis

• omnibus et singulis, pro ut tangunt quamlibet partium .pr-dictarum, omni in integrum restitutioni, generali, specialiet omnibus et singulis alus jhris renux&ciationibus pariter etcautèlis jet juri dicenti generalem renunciationem non va-lere .nisi specialis sit expressa. Et si quod jus., aul consue-tado , stylos cari esset dici aut allegari pqssét per quemquant, sen quod ea aut aliqua de -eis novata aut infecta aut

• enervata in totoaut in aliqùâ parte dici aut aliegari possent, -hiis articulis exceptis qui in pFœsenti composition coud-nentur, in quihus per expressum ah eis receditur, ut estdictum , liii jUri consuetudini aut stylo procuratores et syn-dici dictarum partium renuntiaverunt pro se et suis sucres-soribus, ex suâ certâscientiâ speciaiiter et expresse et pro-misi surît etjuraverunt se successores que sons , aliquemve pro eis , nunquam juvarese eisdem jure, consuetudine,

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-191—voudra choisir, simplement et d'àutorité, par la saisie, vente etconfiscation des biens de monseigneur l'abbé, du couvent, des consulsou de 'la- communauté susdite et de leurs successeurs, comme s'ils'agissait de chose jugée et confessée en jugement, sans titation, mo-nitoire, copie des présentes lettres, libelle et discussion quelconque,renonçant encore expressément par un serment réciproque, et sou-mettant et obligeant de-part et d'autre respectivement l'une des par-tics et chacune' d'elles-,. à la simple requête-de-i'autrepartie ou deses successeurs et de son- mandataire, à savoir -lesdits prcureurs etsy'ndics;de monseigneur l'abbé et du couvent,jous et chacun leshienstdw-monastère-présens et futurs, et les procureurs et syndicsdesdits consuls, lesbiens de ladite-communauté- présens et futurs, aucompulsoire, à là cobertion, à -la juridiction , - à la compétence, austyle et à la contrainte dudit sceau royal, de la- cour dudit monsei-gneur le bailli et de chacun d'eux, de telle sorte que- l'exécution etpoursuite commencée par une desdites cours à l'occasion des pré-sentes, on puisse recourir à l'autre, guelte qu'elle soit, et que sil'un des juges ne veut pas poursuivre on puisse revenir à l'autre.

Lesdites parties et- chacune d'elles renoncent encore, pour elleset aux noms que dessus, pour toutes etchacune les choses contenues-dans les présentes, en tant qu'elles concernent chacune des parties,à -toute restitution intégrale, générale ou spéciale, et à toutes et àchaque renonciation- de droit et exception, et au droit qui dit quela renonciation générale ne vaut si la spéciale n'est exprimée. Ets'il existait quelque -lois coutume ou-style de la cour que l'on pfitinvoquer ou alléguer, eu vertu du quel, de laquelle ou- des quels ilfut possible do soutenir que les paix ou compositions anciennes se-raient devenues caduques ou tombées en désuétude, en tout ou par-tie, à l'exception toutefois des articles des préentcs Par lesquels il yest expressément dérogé, comme on l'a dit, les procureurs et syndics-desdites parties ont renoncé, à ces lois, coutumès et style, pour euxet leurs successeurs, et de leur certaine science ils ont promis et juréspécialement et expressément qu'eux et leurs successeurs, Di per-sonne pour eux, ne s'aideront jamais desdites lois, coutumes oitstyle, - et que soit en jugement, soit hors de jugement, ils n'allôgue-

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- 192 -aut stylo, nec quodcumque in judicio aut extrà, aliquotempore allegare per, quod dici posit per hic contenta te .

-cessum esse à dictis pace nova et antiquâ; nec aliquâ decompositionibus ante dictis. Volentes si secus facerent sihijudiciarium aditum et audientiam denegari.

Et promisi sont przfati syndici, procuratores et yconomidictorum domini abliatis et conventus, absque juramento[amen sen obligatione prœdictâ, se cùraturôs et procuraturoscnn effectu quod sigilla dictorum domini abbatis et con-vertus ad requestan dictoruin consulum et successorumsuorum , semel prOEsentibus litteris apponentur impenden-fia. Et vice versâ dicti procuratores et syndici et acoresdictorum consulum et communitatM et successorum suoruinpromisi sunt alisque juramento, sub obligatione prdictâse curaturos et procuraturos ciim effectu , quod sigill.umdictœ communitatis ad requestamdictorum domini abbatis etconventns semel .prasentibus litteris apponatur impendens.

Item fuit actum et in pactum deductum inter dictas partesquod dicti notarii tradant syndicatum dictorum religioso-moi, super hoec per dictos notarios receptum, ingrossatumet sigillatum dktis consulihus et suis successoribus , quodconsoles et Éorum sucdessorcs ipsum in perpetuom teneant,et tenere possint et debeant. Et vice versâ quod syndicatumdictoruni consulum tradanï 1icti notarii grossatum et sigil-Jatum dictis religiosis vins , qui religiôsi et successoreseorumdem dictum sndicatum eorurndem consulum teneantet tenere possint et deheant. In quibus syndicatibus etcoxnpositionibus pncsentihus dictœ partes, pro ut quam-libet tangit, sigiita 4oininoruni ahbatis et conventus consu-latus et communitatis proedictorum apponere debeant. Etquod ad hoc compelLi possint et debeant dictœ partes pro utsuprà. -

Item voluerunt et concesserunt dcte partes quod de pra-dictis omnibus et singalis fiant cuilihet dictarum partiumunalittera aut plures litter per dictos notarios sen alternaieorumdem sub dictis sigiltis substantiâ non mutatA , si etdum fuerint requisiti.

Qum prdicta omnia et singula, sic actaj, concessa, ordi-

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- 193 -ront jamais rien d'où l'on pût induire que, par lé contenu des pré-sentes, on s'est écarté en quoi pie ce soit desdites paix ancienne etnouvelle, ni d'aucun des accords susdits; voulant, s'ils faisaient lecontraire, que l'entrée de la cour et l'audience leur fussent refusées.

Et lesdits syndics, procureurs et économes do monseigneur l'abbéet du couvent, ont promis sans serment, mais sous l'obligation sus-dite, de faire en sorte et de s'employer efficacement pour obtenir,qu'à la requête des consuls • et de leurs successeurs, les sceaux demonseigneur l'abbé et du couvent soient apposés et appendus auxprésentes lettres. Et de leur côté les procureurs, syndics et avocatsdesdits consuls, de la communauté et de leurs successeurs, ont aussipromis sans serment, mais sous l'obligation susdite, de faire en sorteet de s'employer efficacement pour que le sceau de ladite commu-nauté soit à la requête de monseigneur l'abbé et du couvent, apposéet appendu aux présentes lettres.

Item il a été convenu et traduit en forme de pacte entre lesdites.parties, que lesdits notaires délivreront aux consuls et à leurs suc-cesseurs la grosse scellée de l'acte qu'ils ont reçu, portant nominationde syndics et procureurs de la pàrt des religieuses personnes susnom-mées; afin que les consuls et leurs successeurs conservent et puissentconserver à perpétuité ledit acte, comme ils doivent le faire. Et qued'une autre part ils délivrent aussi auxdites religieuses personnes lagrosse scellée du syndicat desdits consuls, afin que lesdits religieuxconservent et gardent ledit acte à perpétuité. Auxquels actes, por-tant nomination de syndics pour le présent accord, chacune des par-lies, en ce qui la concerne, devra apposer les sceaux de monseigneurl'abbé et du couvent, du consulat et de la communauté, et ellespourront y être contraintes en cas de refus, comme il est dit plushaut.

Itemi lesdites parties ont encore voulu et actordé que de toutes etchacune les choses susdites il soit fait à qui que ce soit desdites par-tics, par les notaires susdits ou l'un d'eux, une ou plusieurs copiesscellées desdits sceaux, sans altérer la substance des présentes, lorsqueet quand ils en seront requis. -

Toutes et chacune les choses susdites ont été ainsi faites, au-

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- 194 -iiâta pacta declàrata.fuerunt, coram dictis nôtariis prrsentibus et veneralibus et retigiosis vins domino Petro deFoihola clecanô Vaninii, Helia de Malamor.tc cellario mo-nasterii Aurelhùiensis, domino Aymerito.de Turre nonacho-dkti monastenii; et nobiiiius.v-iilsdomino Eustachio Fabni,et Geratdo de Montanhacœ niilitibus et discrctis vins ma-gistris. Johanne de Cuniis, Petro Brugeriï, Hugone Lagi-nesta ,. Petro Ponheti , cicricis jure peritis ; magistro Du-rando deVilla notariô. Guillelmo) uliani,.Guillclmo Raldelli,Nicholao Bdini, et Petto flUo Stephani Aymerici, testibusad proemissa vocatis specialiter et rogatis, pro ut dicti no-tanii nobis retulerunt in bus scniptis quibus notaniis eteorum relationi Idem plenam. adhibentes inc•testimoniumpncmissorum.

Nos dictus , teriens' dictum sigillum dicti domini nôstriregis in dicta ballivia montanornm Arvernie cot%stitiitun'ad prces et instantiam dictarum partium , et ad majorem,firmitatein et testimonium omnium prmissorum-dictum si-giltum , unâ cuin sigillis dominorum abbatis et conventus-et consulum et communitatis proedictorum, duximus littenisproesentihus apponendum, salvo in omnibus jure .dicti do-mini nostni regis et quolibet alieno.

Datum et actum in castre sancti Stephani prope Aure-liacum, die jovis in festo Inventionis sancte crucis quœ fuittertia dies introihis mensis tnaii, anno domini miItesimotrecEntesimo quadragesimo septimo.

JOHAt4NES.DAGVZO , DURAt4DUS DE CAsis..Et nos frater Aymenicus , Dei et, sedis apostolicœ gratiâl

abbas dicti monasterii Aureliatensis ad romanam ecclesiamnullo.medio pertinentis ad et pro nobiset successoribusnostris et conventus ejusdem monastenii, quantum de jurepossunius et in nobis est, et nos Petrus Javeni , .]ohanuesBigorna, clenici; Geraldus Brugenii, Raymondus Ayrnerici,Guillelmus Palati etGeraldus Teyssenii, consules villa prae-dictw Aureliaci; pro noMs communitate et universitate dictaville et successoribus nostnis quantum de jure possumiiset in nobis est, predicta taudantes, approbantcs et confir-mantes sigilla nostra, cum dicto sigillo dicti domini nostriregis d uximus przsentibus littenis apponenda, ad inajoremfidemet firmitatein omnium premissonum, die et anno pie-dictis , datum et actum ut sùptà. -

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- 195 -cordées, ordonnées, pactisées et déclarées devant lesdits notaires,en présence de vénérables et religieuses personnes dom Pierre dFalbala, doyen de Varens; Hélie de Malamort, cellérier du monas-tère d'Aurillac; Aymeric de Eatour, moine dudit monastère, et denobles personnes monseigneur Eustache Fabri et Geraudde Monta-nhac, chevaliers, et de discrètes personnes maîtres Jean de Cuniis,Pierre Brugieri, Hugues Lagineste, Pierre Ponheti, dors juriscôn-suites; de maîtres Durand de Villa, notaire; Guillaume Juliani,Guillaume Baldelli, Nicolas Bodin et Pierre Âymeric, fils d'Etienne;témoins appelés et requis spécialement pour les présentes; ainsi quelesdits notaires nous l'ont rapporté dans lesdites lettres. Auxquelsnotaires et à leur relation ajoutant pleine et entière créance, en té-moignage des choses susdites, nous susnommé garde du scel de notreseigneur le roi, établi dans le susdit baillage des montagnes d'Au-vergne, â la prière et sur l'instante requête desdites parties, et pourdonner pins d'authenticité et de créance aux choses susdites, avonsfait apposer ledit sceau aux présentes lettres, ensemble avec celui demonseigneur l'abbé et du couvent, et celui des consuls et de la com-munauté, sauf et réservé en toutes choses le droit de notre seigneur•le roi et de tous autres.

Donné et passé dans le château de $t-Etienne, près Aurillac, lejeudi, fête de l'invention de la Sainte-Croix, qui fut le troisièmejour depuis le commencement de mai, l'an de notre Seigneur miltrois cent quarante-sept.

JEAN DAGUZON, DUJIAND DE CAZE.

Et nous frère Aymeric, par la grâce de Dieu et du siège aposto-lique, abbé dudit monastère d'Aurillac, qui appartient sans moyenà l'église romaine, pour imus et nos successeurs et pour le couventAudit monastère, autant que nous le pouvons et qu'il est en nous;et nous, Pierre Javen, Jean Bigorre, clercs; Geraud Brugierie, Ray-mond Aymeric, Guillaume Palat et Geraud Teyssi&e, consuls de lasusdite ville d'Auril lac; .pour nous, la communauté, l'universalitéde ladite ville et nos successeurs, autant que nous en avons le droitet qu'il est en nous; louant, approuvant et confirmant les chosessusdites, avons fait apposer nos sceaux aux présentes lettres, ensembleavec le scel de notre sire le Roi, pour donner plus de créance et d'au-torité û tout ce dessus, les jour et an susdits, donné et passé commedessus. -

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NOTE.Comme il est juste de rendre à chacun ce qui Juiaitient,. je

dois déclarer ici que k traité relatif au gravier., insérTdans.;cette pu-blication, de la page 10$ la page 119, a été cOpié:sur loriinal parMc Deldevez, ancien avoué, et que la troisième paix, du3mai 1347,qui commence a la page iso, la été par NI. Fregeac, hTisse a Lira-quebrou.

J'ai rein avec le plus grand soin ces deux copies. Les, fautes quel'on retrouvera encoredans le texte existent presque toutes dans l'an-. ginal; je dis presque toutes, parce que je n'ose affirmer- qu'on nesaurait nous en imputer quelques-unes, il est si difficile de bien lireun parchemin qui date de cinq cents ans, qu'on nous les pardonnera,j'espère. --

fi Quant aux fautes grammaticales que j'ai laissé subsister sciemment,'le resject dû aux textes originaux doit me justifier, etje crains plutôtque l'on me reproche d'avoir altéré le texte en écrivant JE aux gé-nitifs et datifs singuliers, et aux cas du pluriel que nous écrivons,ainsi aujourd'hui, tandis qu'on écrivait autrefois avec un E simple'Je nel'ai fait que pour rendre le latin plus intelligible, et c'est pourcela que j'ai mis un accent circonflèxe sur l'ablatif en A.• Pour la traduction, je ne puis que répéter ce que j'ai dit déjà-j'ai cru devoir sacrifier à la fidélité l'agrément, 'étmêrnc quelquefois-la correction du style il s'agissait de faire contkitre des titres cu-rieux, et non de rendre leur lecture agréable. Il eût été mieux defaire l'un et l'autre; je ne l'ai pas cru possible, et n'ai pas osé letenter.-'-' -•.--

Aurillac, 10 Décembre -1842.1.tBaron, D.-

Aurillac, hop. de P. Picur.- -