A R TE Magazine foyers Lesdownload.pro.arte.tv/archives/bulletin/2002bull47.pdf · et Yan Tiersen...

47A RTE Magaz ine16 novembre > 22 novembre 2002

foyers

créationUne nouvelle collection le samedi à 20.45

de

Les

14.00 > 19.00 Programmes d’ARTE en numérique sur CanalSatellite et TPS

19.00 > 03.00 Programmes d’ARTE sur le réseau hertzien, le câble et le satellite en numérique sur CanalSatellite et TPS

47Semaine du 16 novembre au 22 novembre 2002

Samedi 16 Dimanche 1 7 Lundi 18 Mardi 19 Mercredi 20 Jeudi 21 Vendredi 22

14.00ARTE Europa

14.30La déferlanteanimale

15.15Sur les toits de Paris

16.10Boire l’eau de mer ?

16.50Kaléidoscope

17.15Le verre

18.00Après la une

19.00Flash Info

19.00Le forum des Européens

19.45ARTE Info

20.00Le dessous des cartes

20.10ARTE Météo

20.15ContactsBernd et HillaBecher /Thomas Struth

20.45L’aventurehumaineBruges, 1434

21.35 Metropolis

22.30 FictionLaisse un peud’amour

00.00 La lucarneLa mer qui pense

01.45Les étrangers

14.00Création (s)

14.30Voyages,voyages

15.15Les oreilles sur le dos

16.45Cuisines des terroirs

17.30Les grandsduels du sport

18.15Biographie

19.00Flash Info

19.00MaestroLes douzevioloncellistes

19.45ARTE Info /Météo

20.15DanseIf not, why not?

20.45-00.45ThemaGrandeur et décadencede l’Empireottoman

20.45L’empiredes Ottomans

22.15 Le dernierharem

00.00La bataille de Lépante

00.45Metropolis

01.40 Fordlândia

02.30Why are youcreative?

02.35ARTE Scope

14.00Lola

14.30De la haine à l’horreur

15.20Bowling for Columbine(extrait)

15.40Débat

16.00 État de siège :Erfurt toujourssous le choc

16.50ARTE Europa

17.25Drôle de Félix

19.00Flash Info

19.00 Sylva


20.15ARTE ReportageIrak : le re t o u rdes inspecteurs

20.45CinémaLa grandebouffe

22.50Grand format Black Box RFA

00.30Court-circuit(le magazine)n° 95

01.15Jim, la nuit


14.00Cuisines des terroirs

14.30Les douzevioloncellistes

15.15Chaliapinel’enchanteur

16.25La patrouille du feu

16.55 Lola

17.25Court-circuit(le magazine)

19.00Flash Info

19.00Archimède

19.45ARTE Info

20.15Spécial ARTE Info

20.45-23.00ThemaLa montagne entre défi et survie

20.45Seul face à la paroi

21.30Monts et martyres

22.15J’y suis, j’y reste !

22.55Bibliographie

23.00 Music Planet2Nite Gotan Projectet Yan Tiersen

00.05 La nuit s’anime

00.55 Une questionde vie ou de mort

02.40 Plan large

14.00Album de famille

14.30Voyages,voyages

15.15Le mur de l’Atlantique

16.15La forêtenchantée

16.45Capté !

17.25Jim, la nuit

19.00Flash Info

19.00ConnaissanceLe bois, mode d’emploi


20.15ARTE ReportageÉgypte : le mauvais œil

20.45Les mercredisde l’histoire(A)fghanistan,un Étatimpossible ?

21.40Musique et business

22.40 Ciné-découverteThe Crossing

00.10 Ghost Dog : la voie du samouraï

02.10Pâques au tison

02.40 Why are youcreative?

14.00Hippocrate


15.15Un jour,je repartirai…

16.20La grandemuraille vertede Chine

16.45Création(s)

17.15Black Box RFA

19.00Flash Info

19.00Voyages, voyagesHollywood


20.15ARTE ReportageHollywood en Afrique

20.45Première séanceJuha

22.00-02.45Thema Rosa vonPraunheim,provocateurgay

22.00Rosa, tu crains !

23.10 Chaud lapin

00.40 Chérie, chéri

02.00 Sœurs de révolte

Ouvriers roses sur fond doré

Rosa vonPraunheim

14.00Capté !

14.30Le verre

15.15Fordlândia

16.15La forêtexploitée


17.20Le policier de Tanger

19.00Flash Info

19.00Tracks


20.15ARTE ReportageLa monnaie du pape

20.45FictionLes Pygméesde Carlo

22.25La vie en faceSamira et l’alphabetafghan

23.25 Le muet du moisJohan à travers les rapides

00.50 Le dessous des cartes

01.05 Le photographerusé

02.35 Le poteau rose


Les autres grands rendez-vous

P. 20 et 32 SamiraL’écrivain afghan Atiq Rahimi (Terre et cendres) retracel’histoire politique de son pays et le réalisateur MohsenMakhmalbaf (Voyage à Kandahar) filme la rentrée scolaire de jeunes réfugiés afghans.Les mercredis de l’histoire

(A)fghanistan, un État impossible ?

Mercredi 20 novembre à 20.45

La vie en face

Samira et l’alphabet afghan

Vendredi 22 novembre à 22.25

P. 26 Rosa Rosa von Praunheim, militant historique de la cause homo et artiste scandaleux, se met à nu pour fêter ses 60 ans. Thema

Rosa von Praunheim, provocateur gay

Jeudi 21 novembre à 22.00

P. 29 Désirée Troisième volet de la collection “Aux quatre coins du monde”, avec Sonia Rolland, ex-Miss Francedevenue comédienne à part entière. Fiction

Les Pygmées de Carlo

Vendredi 22 novembre à 20.45

Les films de la semaineLe dernier haremde Ferzan ÖzpetekDimanche 17 novembre à 22.15

Drôle de Félix d’Olivier Ducastel et Jacques Martineau Lundi 18 novembre à 17.25

La grande bouffede Marco FerreriLundi 18 novembre à 20.45

Une question de vie ou de mortde Michael Powell et Emeric Pressburger Mardi 19 novembre à 00.50

The Crossing de Nora HoppeMercredi 20 novembre à 22.40

Ghost Dog : la voie du samouraïde Jim Jarmush Mercredi 20 novembre à 00.10

Juhad’Aki KaurismäkiJeudi 21 novembre à 20.45

Chaud lapin de Rosa von Praunheim Jeudi 21 novembre à 23.10

Chérie, chéride Rosa von PraunheimJeudi 21 novembre à 00.40

Johande Mauritz StillerVendredi 22 novembre à 23.10

Deux versions du même drame à quatre-vingts ans

d’intervalle : Juha, d’Aki Kaurismäki

et Johan à travers les rapides , de Mauritz Stiller,

dans “Le muet du mois” (photo).

Deux films diffusés dans le cadre de la

<

Sonia Rolland, Miss France 2000, joue son premier rôle

dans les Pygmées de Carlo , vendredi.

> Semaine du cinéma

européen

14.00ARTE Europa

14.30La déferlante animale(Rediffusion du 11 novembre)

15.15Sur les toits de Paris(Rediffusion du 10 novembre)

16.10Boire l’eau de mer ?(Rediffusion du 30 octobre)

16.50Kaléidoscope(Rediffusion du 2 novembre)

17.15Le verre(Rediffusion du 13 novembre)

18.00Après la une

19.00Flash Info


19.45ARTE Info

20.00Le dessous des cartes

20.10ARTE Météo

20.15ContactsBernd et Hilla Becher /Thomas Struth

20.45

L’aventure humaineBruges, 1434Documentaire de Jean-Loïc Portron

21.35 (PDC : 21.40)

Metropolis

22.30 (PDC : 22.35)

FictionLaisse un peu d’amourTéléfilm de Zaïda Ghorab-Volta

00.00 (PDC : 00.05)

La lucarneLa mer qui penseDocumentaire de Gert De Graaf

01.45Les étrangers( R e d i ffusion du 13 septembre 1999)

4 - A RTE MAGAZINE n° 47 - 16 novembre > 22 novembre 2002

18.00Après la uneKaprun, la vie après l’enfer Réalisation : Heidi Specogna (Allemagne, 2002-52mn)ARTE G.E.I.E.

Le 11 novembre 2000, dans les Alpes autri-chiennes, 155 personnes trouvent la mortdans l’accident d’un funiculaire. Deux ansaprès, qu’en est-il des survivants et desproches des disparus ?Rediffusion le 30 novembre à 18.00

19.00Le forum des EuropéensRédaction en chef : Jürgen Pfeiff e r, Éric LemassonRéalisation : Guy Saguez (France, 2002-41mn)Coproduction : Compagnie des Phares et Balises, ARTE FranceARTE FRANCE

L’Europe face à la guerre

P o u rquoi et dans quelles conditions lesE u ropéens peuvent aujourd’hui accepterde s’engager dans des actions militaires ?Existe-t-il réellement une sensibilité spéci-fique commune face à la guerre ? Lesengagements internationaux de chaquepays membre de l’UE sont-ils contradic-toires ? Reportages en Grande-Bretagne eten Allemagne.Rediffusion le 21 novembre à 14.30

20.00Le dessous des cartes Magazine géopolitique de Jean-Christophe Victor Réalisation : Alain Jomier (France, 2002-10mn) ARTE FRANCE

Sénégal

Le Sénégal jouit d’une image positive, auniveau international, car la démocratie y est bien ancrée et le nouveau président,Abdoulaye Wade, se montre comme unhomme de changement dans son pays etpour l’Afrique. Quels sont les atouts et lescontraintes de ce pays africain ?

20.15ContactsSérie documentaired’après une idée de William KleinCoproduction : ARTE France, KS Vision, RiffProduction, Centre national de la photographieARTE FRANCE

Bernd

et Hilla Becher

Conception et réalisation :Jean-Pierre Krief (France, 2002-13mn)Inédit

Les photographiesde ces deux initia-teurs du courantde la nouvelle

objectivité ont une place centrale dans laphotographie contemporaine. Elles témoi-gnent de la richesse du patrimoine industrielde l’après-guerre et nourrissent une réflexionsur les relations entre fonctionnalité et esthé-tique et l’irréversibilité du temps.

Thomas Struth

Conception et réalisation : Jean-Pierre Krief (France, 2002-13mn)Inédit

En 1978, il commence à photographier lesespaces de vie citadine dans diff é re n t e svilles d’Europe, des États-Unis et du Japon.Ses photographies de grand format sontd’une grande clarté documentaire, maisleur structure chaotique révèle les relationse n t re espace urbain, groupe social etreprésentation de l’inconscient. Il est éga-lement l’auteur de portraits familiaux etd’études de fleurs.

L’intégralité de la pre m i è re série C o n t a c t s

est éditée en DVD par ARTE Vidéo.

s a m e d i 16 novembre

Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.

➤ www.arte-tv.com

Câble et satellite

A RTE MAGAZINE n° 47 - 16 novembre > 22 novembre 2002 - 5

1. Bruges, 1434

Au début du XVe siècle, alors que la guerrede Cent Ans continue à faire rage, le ducde Bourgogne règne sur les Flandres, unÉtat riche et industrieux dont Bruges est laville la plus active. Principal port euro p é e net haut lieu de l’industrie du luxe, elle estau centre d’une vaste confluence écono-mique, politique, artistique et intellectuelle.Avec l’apparition de bourgeois et de mar-chands de plus en plus puissants, Bru g e sannonce une époque nouvelle qui se libèrepeu à peu du symbolisme et de la craintede Dieu pour aborder l’ère du réalisme etde l’humanisme. Les primitifs flamands telsque Van Eyck, Campin et Van der We y d e nre p roduisent désormais la réalité avecexactitude et la perspective cohérente s’impose ; l’art n’est plus au service de lanoblesse et de l’Église mais des possé-dants ; la religion s’humanise et se voitc o n f rontée à la Raison ; les sciencesexactes se développent et la mentalitéarithmétique s’impose, notamment avec lacréation de l’horloge mécanique…Rediffusion le 27 novembre à 02.00,

le 29 novembre à 15.15 et le 5 décembre

à 00.00

20.45 Bruges, 1434A RTE lance une toute nouvelle collection qui explore les liens entre histoire

et histoire de l’art à partir des bouleversements politiques, sociaux et art i s t i q u e s

qui ont eu lieu dans une ville à une époque charn i è re. Un réel enchantement

pour la connaissance qui débute ce soir avec Bruges au XVe s i è c l e .

Documentaire de Jean-Loïc Portron(France, 2002-52mn)Dans la collection “Les foyers de création”Directeur de la collection : Michel LaclotteCoproduction : Musée du Louvre, Palette Production, ARTE FranceARTE FRANCE

Voyage dans le temps instructif et original,la collection “Les foyers de création” explo-re l’histoire de villes qui, à une époque don-née, ont vu des artistes, des intellectuels,des agitateurs se réunir ou s’opposer pourcréer des formes nouvelles et réinventer lemonde. Puisant dans des sources visuellesvariées – peintures, sculptures, textes,e n l u m i n u res mais aussi extraits d’œuvre sde fiction et de documentaires du début dusiècle, images actuelles d’éléments inchan-gés de la nature ou de la ville –, chaqueépisode retrace tous les bouleversements,influences et contradictions d’une époqueet d’un lieu précis. Grâce à des analysesdétaillées de tableaux, une contextualisa-tion divertissante, une bande son réjouis-sante et un commentaire posé, cette col-lection est un moyen unique d’imaginerl’histoire plutôt que de la réciter, ainsi qu’unprécieux outil de réflexion sur nos re p r é-sentations.

La collection

“Les foyers de création”

Bruges, 1434Samedi 16 novembre à 20.45

Assise, vers 1300Samedi 23 novembre à 20.45

Rome, 1785Samedi 30 novembre à 20.45

À Bruges au XVe siècle,

être soi, se singulariser n’est

désormais plus un pêché.

➤ www.arte-tv.com


“C’est un film sur

l’incapacité des gens

à exprimer leur amour.

Cette difficulté est

commune, quelle que

soit la condition sociale.

Laisse un peu d’amour

peut être diffusé

au Japon, en Algérie

ou à Sarcelles, car on

a tous une mère – même

si elle n’a rien à voir

avec Monique.”

(Zaïda Ghorab-Volta)

21.35MetropolisMagazine culturel européen(Allemagne, 2002-52mn)SWR

> La plus grande collection de livre s

du monde : la nouvelle bibliothèque

d’Alexandrie

Lointaine héritière de la célèbre biblio-thèque de l’Antiquité, construite il y a envi-

ron 2 000 ans par Ptolémée pour réunir tousles manuscrits existant dans le monde, laBibliotheca Alexandrina re p rend le flambeaudès le 16 octobre. Édifiée à l’extrémité est dup o rt antique et dotée d’une arc h i t e c t u re éton-nante – un bâtiment rond en déclive s’élevantau centre d’un lac artificiel et enchâssé dansun mur où sont gravés tous les caractère salphabétiques de l’humanité –, elle pro p o s edéjà 250 000 volumes (8 millions sont pré-vus d’ici 2020) et une salle de lecture de 37 000 m2.

> L’artiste libanais Walid Raad

A rtiste libanais qui à 9 ans a fui son paysen pleine guerre civile pour re j o i n d re lesÉtats-Unis, Walid Raad vit désormais entreNew York et Beyrouth et travaille à ce qu’ilappelle du “documentaire de fiction”. Dansses vidéos, ses perf o rmances et ses pho-tographies, il entremêle et manipule films etphotos, relatant des histoires qui auraienttrès bien pu être réelles tout en éclairant lesaspects politiques et sociaux des guerre sciviles les plus récentes au Liban. Il a éga-lement fondé le groupe Atlas et a participéà la Documenta de Kassel 2002.

> L’éditeur Bernd Lunkewitz

M a rxiste à 20 ans, agent immobilier richis-sime à 30 et préretraité à 40, Bern dLunkewitz est aussi mécène. Au début desannées 90, il acquiert Aufbau-Verlag, unemaison d’édition de Berlin-Est en pleinedéconfiture, et investit 30 millions de marksde sa fortune personnelle. Aujourd’hui, ilpossède la plus grande librairie surl’Alexanderplatz de Berlin. Rediffusion le 17 novembre à 00.45

Téléfilm de Zaïda Ghorab-Volta (France, 1998-1h34mn)Scénario : Zaïda Ghorab-VoltaAvec : Andrée Damant (Monique), Lise Payen(Sandra), Aurélia Petit (Gisèle), Michèle Ernou(Marcelle), Louise Vincent (Pierrette), Paula Bechis (Éliane), Daniela Léonardi (Cindy),Pierre Heitz (Arnaud), Bruno Guillot (Patrick)Lumière : Hélène LouvartCadre : Pierre Milon, Emmanuelle Le FurMontage : Gilles VoltaCoproduction : ARTE France, Agat Films & CieARTE FRANCE(Rediffusion du 13 novembre 1998)

Monique, 57 ans, est ouvrière. Elle vit avecses deux filles, Gisèle et Sandra. Sone m p l o y e u r, qui procède à un licenciementéconomique, lui propose un départ en p r é retraite. Pour Monique, ce sont les p re m i è res journées sans travail. Elle passed’institution en bureau, de bureau en guichet. C’est une nouvelle vie qui s’annon-ce… Sandra, elle, quitte l’hôpital où elle aété admise à la suite d’une tentative de suicide et part à la mer avec ses amis…

samedi 16 novembre

22.30 Laisse un peu d’amourTandis que leur mère, ouvrière dans un atelier de couture,

est mise en préretraite, Gisèle et Sandra jouent les re b e l l e s

et tentent de trouver leur place dans la vie. Une fiction

d o u c e - a m è re sur la difficulté à exprimer son amour.


Une histoire simple

Un pavillon en Seine-Saint-Denis, un travail dans un atelierde couture, deux filles qu’ellene comprend pas toujours…Monique mène une vie simple,sans éclat. Un jour, elle doitquitter l’usine. Mais que faire deses journées? Comment ne pass’inquiéter pour ses enfants, unpeu rebelles, qui mènent à sesyeux une vie “pas très sérieu-s e ” ? Comment leur dire qu’elleles aime quand même – malgré

la distance, la difficulté à parler ? DansLaisse un peu d’amour, les personnagesont toujours l’air de se méfier des mots.Peur de ne pas trouver les bons, peur d’êtreincompris. Les cris alors expriment cette

incapacité, non pas à s’aimer, mais à se led i re. De scène en scène, Monique trans-p o rte une certaine forme d’impuissanceface à la vie. Pas vraiment triste, un brinrésignée, même si surgissent ici ou là desinstants de bonheur (un dimanche dans unj a rdin ouvrier, un anniversaire). Gisèle etSandra, elles, cherchent d’autres horizons,espèrent autre chose. Pour ne pas avoir unjour à dresser ce terrible constat : “J’ai ratéle coche.” Ainsi, par petites touches, la réalisatrice construit un univers plein nonpas d’une vérité unique, mais des véritésmultiples de ses personnages. Rediffusion le 29 novembre à 17.25

00.00La mer qui penseDocumentaire de Gert De Graaf (Pays-Bas, 2000-1h40mn)Production : Theorema Films Productie, Studio Nieuwe Gronden, NOB en NPSARTE FRANCEPrix Joris-Ivens à l’IDFA d’Amsterdam, 2000

Un essai personnel éton-nant et drôle qui interrogenos illusions à travers l’his-toire d’un personnage entrain d’écrire le scénario dufilm.Rick de Leeuw se réveillesous le regard d’une camé-ra et de ses opérateurs quiexpriment leur mécontente-ment face au comédien.Puis il se réveille uneseconde fois. Cette fois-ci,

d’immenses vagues d’eau jaillissent par lesfenêtres. Un mauvais rêve ? Oui, car le télé-phone sonne… Voilà comment débute cefilm qui est également le scénario qu’écritB a rt, la Mer qui pense, sorte de quête infi-nie de l’être et du bonheur, et réflexion surn o t re rapport au réel, à nos illusions. Assisdevant son ordinateur, il tape ce qu’il fait etfait ce qu’il tape, passe en revue les imagesde micro - t rottoirs où il demande aux gensqui ils sont, peaufine ses interrogations touten donnant à manger à sa petite fille, nerépond plus aux appels de sa femme par-tie en Amérique latine, collectionne lesphrases jusqu’à l’obsession…

Le cirque des illusions

Film fait de ru p t u res, de re t o u rnements etde cadrages inédits, la Mer qui pensed é route, dérange et hypnotise par sesmises en abyme constantes, ses questionsqui vont et viennent, ses jeux d’illusiond’optique et ses changements de point devue. Parti sur les traces de l’être, tel Winnie

l’ourson sur les traces deses pro p res pas, Bartdéambule dans “le cirq u edes illusions” e n t re lesimages de télévision, lesrêves et les objets, lesnotions de bonheur et dem é m o i re, transforme lespectateur en télévisionre g a rdée que l’on peutzapper à tout instant…

La lucarne

“Se connaître soi-même,

c’est comme se

téléphoner de chez soi.

Ça sonne toujours

occupé.”

Sandra (Lise Payen) et Gisèle

(Aurélia Petit) vivent au rythme

des tubes de la radio. Ci-dessous,

leur mère Monique (Andrée Damant).

14.00Création (s)

14.30

Voyages, voyages Lanzarote

15.15Les oreilles sur le dos(Rediffusion du 8 novembre)

16.45

Cuisines des terroirsLa Pologne(Rediffusion du 6 janvier 2002)

17.30Les grands duels du sportGymnastique féminine :Roumanie / URSS(Rediffusion du 14 juillet)

18.15

BiographieWalter Levin(Rediffusion du 9 mai)

19.00Flash Info

19.00

MaestroLes douze violoncellistes

19.45ARTE Info / Météo

20.15

DanseIf not, why not?

20.45- 00.45

ThemaGrandeur et décadencede l’Empire ottoman

20.45L’empire des Ottomans Documentaire d’Angela Volkner et Peter Bardehle

22.15 Le dernier haremFilm de Ferzan Özpetek

00.00La bataille de LépanteDocumentaire de Marc Brasse

00.45Metropolis(Rediffusion du 16 novembre)

01.40 (PDC : 01.35)

Fordlândia(Rediffusion du 9 novembre)

02.30Why are you creative? Robert Longo

02.35ARTE Scope


14.00Création(s)Chemins d’artistesÉmission de Serge MoatiRédaction en chef : Sylvie Nicolet(France, 2002-26mn)Coproduction : ARTE France, Image et CompagnieARTE FRANCE

À quelques heures du concert qu’il va don-ner au temple Saint-Marcel à Paris, le violon-celliste Henri Demarquette répète sur placeavec le violoniste Jean-Marc Phillips sous la direction exigeante du compositeurAlexandre Gasparov. Lors des dernièresrépétitions de Better Days, le metteur enscène Thomas Ostermeier recentre sescomédiens sur leurs personnages. Avant dedonner lecture de sa pièce de théâtre pourenfants, l’auteur belge Éric Durnez se rendau collège de Carpentras pour animer un ate-lier d’écriture dans une classe de cinquième. Rediffusion le 21 novembre à 16.45

19.00Les douze violoncellistesRéalisation : Edda Baumann von Broen (Allemagne, 2002-41mn)ZDF

Rencontre avec les douze violoncellistes dela formation “Die 12”, un ensemble demusique de chambre des plus insolites.Il y a maintenant presque trente ans, “Die 12” – à l’époque tous musiciens del ’ O rc h e s t re philharmonique de Berlin – ser é u n i rent pour la pre m i è re fois pour trans-c e n d e r, pendant leur temps libre, les fro n-t i è res musicales traditionnelles du violon-celle, grâce à de nouvelles compositions etcombinaisons sonores. Leur répert o i re vades œuvres classiques aux impro v i s a t i o n s

de jazz en passant par les tubes hip-hop,sans oublier leurs pro p res compositions.Pendant un an, la réalisatrice EddaBaumann von Broen a accompagné cetensemble au cours de répétitions, d’enre-gistrements et de tournées. Au programme,des musiques aussi diff é rentes que lesBachianas Brasileiras n° 1 de Heitor Vi l l a -Lobos, Moonlight Serenade de Glenn Millerou encore Caravan de Duke Ellington.Rediffusion le 19 novembre à 14.30

20.15If not, why not?Chorégraphie : Akram KhanRéalisation : Daniel Wiroth (France, 2002-26mn)Coproduction : Heure d’Été Productions, Samsa FilmARTE FRANCE

En partenariat avec et

Rencontre entre le chorégraphe A k r a mKhan et le réalisateur Daniel Wiroth. Contemporaine, inventive et résolumentinscrite dans notre époque, l’écritured’Akram Khan repose sur un métissage cul-t u rel et chorégraphique entre la dansekathak traditionnelle et la danse contempo-raine. Akram Khan a puisé le matériau decet If not, why not? dans plusieurs de sesrécentes créations : les deux solos L o o s ein Flight et Fix (1999), le trio Rush (2000), lapièce de kathak P o l a roid Feet et K a a s h(2002) composée pour cinq danseurs. Decet univers plastique, esthétique et géomé-trique, les caméras de Daniel Wiroth ont surecréer une œuvre visuellement parfaite. Akram Khan sera au Théâtre de la Ville

à Paris les 29 et 30 novembre 2002.

Suite et fin de la collection

DANSEDANSEDANSE le dimanche

24 novembre, avec Piano di rotta

(Emio Greco/PC / Jocelyn Cammack).

d i m a n c h e 17 novembre


Câble et satellite

Maestro

Danse

Film

“Si les questions

n’existaient pas,

il n’y aurait pas

de réponse.”

DANSEDANSEDANSE


ZDF

20.45L’empiredes OttomansDocumentaire d’Angela Volkner et Peter Bardehle (Allemagne 2002-1h30mn)

La décadence et la chute de l’Empire otto-man à travers des images d’archives – dontbeaucoup d’inédites – et des témoignages.Une chronique qui aide à mieux com-prendre la situation actuelle du Proche-Orient et des Balkans.Grande puissance qui régna durant plus de600 ans (de 1299 à1923) sur une grandep a rtie du Proche-Orient et des pays médi-t e rranéens, l’Empire ottoman, fort de sonattraction, n’entretint aucune relation diplo-matique avec les autre États jusqu’en 1800.Incapable de s’adapter aux impératifs dem o d e rnisation du XIXe siècle, en 1875 lepays est bientôt criblée de dettes et court àsa perte. Ses plus importants créanciers,français et anglais, profitent de l’occasionpour développer leur influence et établir unecolonisation larvée. Jusqu’alors peu pré-sents, les Allemands, emmenés parGuillaume II, décident de lier des contactsplus étroits avec l’Empire en finançant lac o n s t ruction d’une ligne de chemin de fere n t re Constantinople et Bagdad, mais aussien développant la coopération militaire et en

multipliant les échanges de conseillers. Pasétonnant que les Tu rcs, alliés traditionnelsdes Britanniques, s’engagent donc auxcôtés des Allemands lors de la Pre m i è reG u e rre mondiale. Mais, affaibli par la défai-te, le pouvoir des sultans s’effrite, etMustapha Kemal, dit Atatürk, les chassebientôt pour proclamer la République en1 9 2 4 .

Avatars d’un empire

Résultat de nombreux mois de re c h e rc h e set de huit voyages en Tu rquie, en Syrie etdans les Balkans, ce documentaire fait lap a rt belle aux documents et images d’ar-chives de la fin du XIXe et du début du X Xe siècle – dont beaucoup d’inédits issusde collections privées. En contre p o i n t ,divers témoignages retracent l’histoiremouvementée de la dynastie ottomane :celui de SAS Neslishah Sultana, petite-filledu dernier sultan et ancienne reine ● ● ●

Grande puissance

qui régna durant plus

de 600 ans sur le Pro c h e -

Orient et les pays

m é d i t e rranéens,

l ’ E m p i re ottoman

s ’ e ffondra au début

du XXe siècle sous

les coups de boutoir

de ses ennemis et d’une

économie en détre s s e .

A RTE revient sur la

grandeur et la décadence

de cet empire à la fois

fascinant et terr i f i a n t ,

qui continue de nourr i r

n o t re imagination.

20.45- 00.45 Grandeur et décadence de l’Empire ottoman

“Celui qui connaît

les fondements

de l’Empire ottoman

possède les clés

pour comprendre les

problèmes d’aujourd’hui

au Proche-Orient

et dans les Balkans.”


“J’ai choisi l’univers clos

du harem parce que

c’est un lieu qui suscite

l’intérêt de tout un

chacun. D’aucuns

trouvent que la vie n’y

est que souffrance,

d’autres que c’est un

endroit amusant. Ce que

je raconte se situe entre

ces deux pôles.”

(Ferzan Özpetek)

rapidement à séduire ce fou d’opéras en luitraduisant les livrets de ses œuvres préfé-rées et devient bientôt sa pre m i è re favorite.Mais Safiyé en aime un autre : Nadir, unjeune eunuque noir affecté à la surv e i l l a n c edes femmes, avec qui elle va bientôt intri-g u e r …

La fin d’un monde

Tentative pour “donner un re g a rd occiden-tal sur un événement capital de l’histoiret u rque : la chute de l’Empire ottoman audébut du XXe siècle”, le Dernier Harem e s tl’occasion pour Ferzan Özpetek de re v i s i-ter l’histoire de l’Empire ottoman à travers

d i m a n c h e 17 novembre

● ● ● d’Égypte ; de l’écrivaine françaiseKenizé Mourad, descendante d’une prin-cesse ottomane, évoquant son périple surles traces de sa mère et son livre De la partde la princesse mort e, best-seller traduit en26 langues ; et de Sakip Sabanyé, l’hommele plus riche de Tu rquie, qui nous fait l’hon-neur d’ouvrir sa demeure et son extraord i-n a i re collection de textes calligraphiés, pourmieux faire découvrir la culture ottomane.Pour lui, “celui qui connaît les fondementsde l’Empire ottoman possède les clés pourc o m p re n d re les problèmes d’aujourd’hui auP roche-Orient et dans les Balkans”.Rediffusion le 23 novembre à 00.40

22.15 Le dernier harem(Harem suare)

Film de Ferzan Özpetek(France/Italie/Belgique/Turquie,1999-1h44mn) Scénario : Ferzan Ozpetek, Gianni RomoliAvec : Marie Gillain (Safiyé), Alex Descas(Nadir), Lucia Bosè (Safiye âgée), ValeriaGolino (Anita), Malick Bowens (Midhat),Christophe Aquillon (Soumboul), Serra Yilmaz(Gulfidan), Haluk Bilginer (Abdül-Hamic), Pelin Batu (Cerkez Cariye)Image : Pasquale Mari;Montage : Mauro BonanniMusique : Aldo De ScalziProduction : Les Films Balenciaga, R&c, ASF,Eurimages

L’histoire d’amour impossible entre uneconcubine du sultan et l’un de seseunuques dans le dernier harem del’Empire ottoman. Réalisé par l’auteur deH a m m a m et remarquablement servi parune ambiguë Marie Gillain, un film qui braveles interdits avec délice et dépeint le déclind’un monde.Début du XXe siècle, à la veille de la chutede l’Empire ottoman. Safiyé, une jeune filled’origine italienne, est achetée sur le marc h éaux esclaves du Caire par un pacha et off e r-te au sultan Abdül-Hamid II. Elle parv i e n t

Film

Grandeur et décadence

de l’Empireottoman


le mystère du harem. Sur le point de dispa-r a î t re, ce dernier re m p a rt d’un monde endéclin contraste avec la misère et la libertée x t é r i e u res. Admirablement rendue grâceà des décors somptueux, l’ambiance de celieu à la fois fastueux et étouffant oscilleentre souffrance et amusement, érotisme etretenue. Construit tel un épisode des M i l l eet Une Nuits, le film emboîte les récitscomme des poupées russes et pénètreavec délice dans le secret des alcôves d’unmonde entièrement féminin, soumis à lahiérarchie et aux règles de l’amour, du pou-voir et de la crainte. À noter la prestation deMarie Gillain qui, ambiguë à souhait et d’uné rotisme torride, s’aff i rme ici dans un rôlepeu habituel. F e rzan Özpetek a également réalisé

H a m m a m, diffusé sur ARTE le 25 avril

2002.

00.00La bataille de LépanteDocumentaire de Marc Brasse(Allemagne, 2002-42mn)

Revivez l’une des dernières grandesbatailles de l’histoire, où s’affrontent des galères traditionnelles : celle qui vit s’af-f r o n t e r, en 1571, l’Empire ottoman et les rois chrétiens pour l’hégémonie sur laMéditerranée.En 1570, alors que les Tu rcs viennent des ’ e m p a rer de Chypre, alors possessionvénitienne, le pape appelle à une nouvellec roisade. Fort de 30 000 hommes embar-qués sur 213 galères, la coalition chrétien-ne re g roupant la papauté, Ve n i s e ,l’Espagne, Malte, Gênes et la Savoie, bap-tisée Sainte-Ligue, est menée par Don Juan

d’Autriche, demi-frère de Philippe II. Faceà eux, le Grand Tu rc, Soliman leMagnifique, aligne plus de 300 bâtimentset compte sur l’appoint de redoutables cor-s a i res. Grâce aux galéasses, sorte de cui-rassés puissamment armés, les chrétiensont rapidement le dessus. Mais, malgré ladéfaite, les Ottomans restèrent encore pourlongtemps la pre m i è re puissance maritimeen Méditerranée orientale. Grâce à desscènes tournées à Venise, à Rome et àIstanbul, à des extraits de films, des docu-ments anciens, des reconstitutions maisaussi aux re c h e rches des arc h é o l o g u e ssous-marins qui étudient depuis plusieursannées le fond de la mer dans le golfe dePatras, ce documentaire retrace avec pré-cision l’une des dernières grandes bataillesnavales traditionnelles.

Les fouilles archéologiques

sous-marines dans le golfe de Patras

permettent de retracer l’une

des dernières grandes batailles

navales traditionnelles.

14.00Lola(Rediffusion du 1er juillet)

14.30De la haine à l’horreur(Rediffusion du 12 novembre)

15.20Bowling for Columbine(extrait)(Rediffusion du 12 novembre)

15.40Débat(Rediffusion du 12 novembre)

16.00 État de siège : Erfurt toujours sous le choc(Rediffusion du 12 novembre)

16.50ARTE Europa(Rediffusion du 16 novembre)

17.25Drôle de Félix (Rediffusion du 7 novembre)

19.00Flash Info

19.00 Sylva


20.15

ARTE ReportageIrak : le retour des inspecteurs

20.45

CinémaLa grande bouffeFilm de Marco Ferreri

22.50

Grand format Black Box RFAL’épilogue du terrorismeallemand Documentaire d’Andres Veiel

00.30Court-circuit (le magazine) n° 95

01.15Jim, la nuit(Rediffusion du 15 novembre)

02.45Why are you creative? Ennio Moriconne


19.00 Sylva Des arbres et des hommes Auteurs : Christophe Planchais et Serge BrombergRéalisation : Jonas Rosales (France, 2002-41mn)Coproduction : Lobster Films, ARTE France ARTE FRANCE

Le magazine des arbres et des hommes,

chaque troisième lundi du mois à 19.00

> Une ONG papoue

En Papouasie-Nouvelle-Guinée, la petiteONG Bismark Ramu Group aide les villa-geois à s’organiser pour la protection deleur enviro n n e m e n t . S y l v a a suivi trois deses membres lors d’un voyage de sensibili-sation auprès d’une communauté menacéepar l’installation d’une immense plantationde palmiers à huile…

> Schlittage

Les bûcherons Gilles et Sylvain Mangelreconstituent une pratique forestière dispa-rue, le schlittage, consistant à faire des-c e n d re les bûches des montagnes à l’aided’un traîneau en bois.

> Le stock de Mimizan

Après la grande tempête de décembre1999, la Coopérative agricole et fore s t i è reSud Atlantique a aménagé un espace prèsde la station balnéaire de Mimizan pourstocker les arbres tombés dans la région.Plus de trois cent mille mètres cubes depins maritimes attendent d’être remis dansla filière bois.

> L’Hermione

R e n c o n t re avec le maître charpentierJacques Haie, responsable du chantier dela re c o n s t ruction de l’H e rm i o n e, la frégatequi transporta en 1780 le marquis de LaFayette auprès des insurgés américains,qui devrait être achevé en 2007.

> Jephan de Villiers

Le sculpteur Jephan de Villiers puise dansla forêt de Soignes (Belgique) la matière etl’inspiration d’une œuvre aussi captivanteque mystérieuse, révélée récemment à laHalle Saint-Pierre, à Paris.

Rediffusion le 23 novembre à 14.30

Voir également A rc h i m è d e m a rdi à 19.00

et “Connaissance” mercredi à 19.00.

20.15Irak : le retour des inspecteursRéalisation : Victoria Schultz(France, 2002-26mn)Coproduction : ARTE, Point du JourARTE G.E.I.E.

Quelle sera l’efficacité des prochaines ins-pections de l’armement irakien ? À la lumiè-re de leur expérience, des acteurs des pré-cédentes missions tentent de répondre.Dans quel état d’esprit les inspecteurs del’ONU s’apprêtent-ils à re t o u rner en Irak ?Quelles leçons ont été tirées des inspec-tions menées de 1991 à 1998 ? Quelle cré-dibilité accorder à la volonté de coopéra-tion affichée aujourd’hui par le régime deSaddam Hussein ? Avec quelques-uns desacteurs de la précédente mission de d é s a rmement des Nations unies, “ART ER e p o rtage” tente de répondre à ces ques-tions. Au travers d’images inédites, tour-nées par les services de l’ONU eux-mêmes, les inspecteurs expliquent quellesmissions ils ont menées de 1991 à 1998,comment se déroulait la visite des sitessensibles et racontent les innombrables“tours de passe-passe” inventés par lesIrakiens pour empêcher le travail desenvoyés des Nations unies. En sera-t-il demême aujourd’hui, à l’heure du retour desinspecteurs en terre irakienne ?

l u n d i 18 novembre


ARTE Reportage


Film de Marco Ferreri (France, 1973-2h05mn)Scénario : Marco Ferreri et Rafael AzconaAvec : Marcello Mastroianni (Marcello), MichelPiccoli (Michel), Philippe Noiret (Philippe), Ugo Tognazzi (Ugo), Andréa Ferréol (Andréa)...Dialogues : Francis BlancheImage : Mario VulpianiMusique : Philippe SardeChef cuisinier : Giuseppe MaffioliARTE FRANCESélection française au Festival

de Cannes 1973

(Rediffusion du dimanche 25 juin 1995)

Quatre amis, un cuisinier (Ugo), un réalisa-teur (Michel), un pilote de ligne (Marc e l l o )et un juge (Philippe), se réunissent dansune belle demeure parisienne pour un“ s é m i n a i re gastronomique”. Pendant toutun week-end, ils absorbent des mets finement préparés jusqu’à ce que morts’ensuive. Ils invitent à leurs agapes tro i sp rostituées et une institutrice. Seule l’insti-tutrice (Andréa) assiste jusqu’au bout lesquatre hommes dans leur entreprise.

Un coup dans l’estomac

Film moraliste, pro v o c a t e u r, fable hyperr é a-liste et monstrueuse, la Grande Bouffeprovoqua le grand scandale du Festival de Cannes en 1973 – moins par son sujet

que par lafaçon dont

celui-ci est trai-té. Comme des

casseroles accro-chées au pare-choc

de nos sociétés d’abon-dance, les quatre convives qui poussent leurlogique jusqu’au suicide alimentaire sont lesamplificateurs d’une mauvaise consciencen o u rrie à coups de “toujours plus”. La mortaccélérée est forcément au bout du gavageet Marco Ferreri n’y va pas avec le dos de lac u i l l è re : pour trancher dans le vif d’une chairfaisandée (le corps et l’esprit de la surcon-sommation), il faut des instruments eff i c a c e set savoureux. Son cinéma est aux antipodesde la “nouvelle cuisine” et sa caméra lorg n eplutôt du côté de la cocotte en fonte que dufour à micro-ondes. Un régal.

Au royaume de la physiologie

“L’homme est aussi une machine qui a faimet soif de beaucoup de choses pure m e n tmatérielles. C’est à cette réalité médicaleque je me suis attaché. Le thème : quatrehommes décidés à en finir avec la vie s’en-ferment dans une villa avec quatre femmeset des amas de provisions. Leur mort seras p e c t a c u l a i rement horrible, mais surt o u tp a rce qu’elle montre des faits dont nousn’avons jamais encore éprouvé l’impact àtravers un art cinématographique stérilisé,confiné dans le sentiment-slogan. Notezbien qu’il s’agit d’une sorte de re p o rt a g eé l é m e n t a i re au royaume de la physiologie.Rien de philosophique dans tout cela.”(Marco Ferreri, Le Figaro, mai 1973)

20.45 La grande bouffeUne brochette d’acteurs complices,

une débauche de victuailles

et de ripailles, une orgie d’indigestions

et d’excrétions : Marco Ferreri a mis

toute la sauce pour rouler la “société

de consommation” dans la farine.

Une farce grandiose et funèbre

où l’humour a la couleur du boudin noir.


européen

Michel Piccoli, Marcello Mastroianni,

Philippe Noiret, Ugo Tognazzi

et Andréa Ferréol passent tour à tour

à la casserole…

En partenariat avec


Une tranche d’histoire

de la République fédérale

allemande des années

70 et 80 à travers le récit

de deux vies parallèles.

Documentaire d’Andres Veiel(Allemagne, 2001-1h42mn)HRMeilleur documentaire aux Prix du

cinéma européen

Prix du cinéma allemand 2002

Le premier de ces protagonistes estWolfgang Grams. À la fin des années 60, ilse rebelle contre sa famille et contre uneAllemagne obsédée par la consommationet la réussite économique. Il milite et rejointplus tard les rangs de la Fraction arm é erouge (la bande à Baader). Alors quenombre de ses amis disent adieu à la révo-lution, il se radicalise et passe dans la clan-destinité en 1984. Livré par un indic, ilm e u rt d’une balle dans la tête le 27 juin1993 dans des circonstances mal éluci-dées, lors d’un échange de tirs avec despoliciers d’élite dans une petite gare duMecklembourg. Le second est Alfred Herrhausen. Né en 1930dans une famille de la classe moyenne, il fré-quente enfant une école d’élite du parti nazi.Après la guerre, il fait une carr i è re fulguranteau pays du miracle économique. Dans les

années 80, il est audirectoire de laDeutsche Bank. Il estc o n s e rvateur mais pasforcément orthodoxe,plaidant notammentpour l’annulation de la

dette du tiers-monde. Suite à un projet der é f o rme qu’il suggère en novembre 1989, ilest contesté par ses pairs et envisage dedémissionner. Deux jours plus tard, le 30n o v e m b re, il est victime d’un attentat. Le réalisateur croise les deux biographieset ne prend jamais parti. Son documentaireest constitué d’images d’archives et d’inter-views des proches et amis de Grams (sonf r è re et ses parents, des camarades mili-tants) et de Herrhausen (sa veuve, sa sœur,ses collègues). Quelques séquences tour-nées sur les lieux clés de cette histoiresituent le contexte avec beaucoup de rete-nue. Il en résulte un tableau précis de lasociété allemande polarisée à l’extrêmedans ses antagonismes de classe. Black Box RFA sera projeté sur grand

écran le vendredi 8 novembre

à 20.30 à la Maison Heinrich Heine

à la Cité universitaire à Paris.

lundi 18 novembre

R é g u l i è rement, des réalisateurs

allemands revisitent les “années

de plomb” et remettent en scène

les aff rontements sanglants entre

la Fraction armée rouge et l’État.

A n d res Veiel propose une nouvelle

vision des événements à travers

le double portrait exceptionnel de

deux hommes que tout opposait.

22.50 Black Box RFAL’épilogue du terrorisme allemand

Rien ne prouve que le

commandant de la Fraction

armée rouge (en haut) ait

été impliqué dans l’attentat

ayant coûté la vie au

dirigeant de la Deutsche

Bank (en bas).


00.30Court-circuit (le magazine) n° 95Le rendez-vous du court métrageRédaction en chef : Luc LagierDirection artistique : Philippe Truffault(France, 2002-45mn)Coproduction : ARTE France, MK2 TVARTE FRANCE

DuncanCourt métrage d’animation de Holly Klein(États-Unis, 2000-3mn) Production : Holly KleinARTE G.E.I.E.Le hobby de Duncan, c’est le tricot. Drôlede passion pour un petit garçon, disent cer-tains. Mais qui s’avère bien utile le jour où ilfait la connaissance d’une fille…Ce joli petit film qui mêle personnagesd’animation numérique et matériaux réels,tels que laine et boutons, embobine lespectateur avec autant d’adresse queDuncan séduit sa camarade par ses donsinattendus.

Le poteau roseCourt métrage de Michel Leclerc(France, 2001-14mn)Avec : Michel Leclerc, Marie Massiet du Biest,MargotScénario, image, montage, son : Michel LeclercMusique : Yann Tiersen, Pascal Comelade,Valérie Lemercier, Suzanna Leclerc, Michel LeclercProduction : Les Films du Bocal

Généalogie pas sérieuse d’une histoired’amour qui finit mal, ce film-confession deMichel Leclerc est construit comme unroman photo. Insolite.Le réalisateur “tombe amoureux grave” desa future femme parce qu’elle pissait par-tout, jusqu’au jour où il découvre le “poteaurose”… Cocu, il se confie entre deux instantssouvenirs fixés par une vieille caméra che-v rotante : sa femme dans tous ses états

avec ses collants bariolés, le premier enfant,M a rgot, dit “le petit bout de cul” dans unechanson à l’accordéon. Cette vie de coupledéjanté, qui aura duré “le temps de cinq sor-ties de films de Woody Allen” est re t r a n s c r i-te ici dans un film d’une étonnante densitéoù Michel Leclerc se confie, se confesse,pas fier. Histoire vraie ou pas ? Une foule depetits détails insolites laisse supposer que…

Pasolini en DVDÀ l’occasion de la sort i edébut novembre desq u a t re derniers films dePier Paolo Pasolini en DVD(le Décamero n, les Contesdes mille et une nuits, l e sContes de Canterbury e tSalo ou les 120 Jours deSodome), retour sur la der-n i è re partie de la carr i è redu cinéaste italien, notam-ment sur ses “films-contes”que l’on peut appréhendercomme des films àsketches.

Le groupe MedvedkineLe Festival de Belfort organise à la fin dumois une rétrospective autour du gro u p eMedvedkine, collectif de cinéastes amateurs(pour la plupart ouvriers) qui, de 1967 à1974, réalisait des films militants, aidés pardes techniciens professionnels et quelquescinéastes comme Chris Marker ou Jean-LucG o d a rd. Présentation suivie d’un de leursfilms, Rhodia 4/8, sur une chanson deColette Magny.

Sur le fil du rasoirCourt métrage de Volker Elas(Allemagne, 2000-13mn) – VOSTFScénario et réalisation : Volker ElasAvec : Labina Mitevska, Oliver Bröcker,Max SchneiderImage : Til Maier Son : Johannes GrehlZDF

Le skinhead Haske a trouvé un pactole etc h e rche à échapper à ses copains. À una rrêt de bus, il re n c o n t re Tobias qui, pourson anniversaire, a eu une casquette qui nelui plaît pas. Haske récupère le couvre -chef, puis se fait pre n d re en stop par unejeune femme qui se rend à la banque. Deces re n c o n t res nées du hasard, chacuntirera quelque chose d’utile…

Tous les lundis vers minuit

Tous les mardis vers 17.30

sur le câble et le satellite

En liaison avec

www.arte-tv.com

Mardi 19 novembre

sur le câble et le satellite :

les Hommes de la croix

bleue, moyen métrage

d’Andrezj Munk

Yann Tiersen (dans la B.O.

du Poteau rose) est l’invité

de Music Planet 2Nite,

mardi 19 novembre à 23.00.

Les Contes des mille et une nuits.

Un film monoparental

de Michel Leclerc.

20.15Spécial ARTE InfoLe journal de la rédaction d’ARTE (2002-26mn)ARTE G.E.I.E.

En direct du Parlement européen

à Strasbourg

Lors de sa session de novembre, leParlement européen a décidé d’accueillirdes représentants des pays qui rejoindrontl’Union européenne en 2004. Pour savoir àquoi ressemblera l’Union à 25, ce qu’ellepeut apporter à ces pays et ce que cespays peuvent nous offrir, Gérard Saint-Paulet l’un de ses confrères de la rédactiond ’ A RTE interrogent les re p r é s e n t a n t sactuels, notamment le président duParlement européen Pat Cox, et ceux desfuturs pays membres. Un débat suivi d’unre p o rtage qui montre que ce ne sont pasdes étrangers qui nous re j o i n d ront, mais

bien des frères culturels.

14.00

Cuisines des terroirsLa Pologne (Rediffusion du 17 novembre)

14.30Les douze violoncellistes(Rediffusion du 17 novembre)

15.15Chaliapine l’enchanteur(Rediffusion du 13 novembre)

16.25La patrouille du feu(Rediffusion du 2 novembre)

16.55 Lola(Rediffusion du 18 novembre)

17.25Court-circuit (le magazine)Avec le moyen métrage

les Hommes de la croix bleue

d’Andrezj Munk

19.00Flash Info

19.00Archimède

19.45ARTE Info

20.15

Spécial ARTE InfoEn direct du Parlementeuropéen à Strasbourg

20.45-23.00

ThemaLa montagne entre défi et survie

20.45Seul face à la paroiDocumentaire de MarcusLindemann et Stefan Albrecht

21.30Monts et martyresDocumentaire de Klaus Salge

22.15J’y suis, j’y reste !Documentaire d’Ortrud Rubelt

22.55Bibliographie

23.00 (PDC : 23.05)

Music Planet 2Nite Gotan Project et Yann Tiersen

00.05 (PDC : 00.00)

La nuit s’anime

00.55 (PDC : 00.50)

Une question de vie ou de mort(Rediffusion du 10 novembre)

02.40 (PDC : 02.35)

Plan large(Rediffusion du 10 novembre)


19.00ArchimèdeMagazine scientifique européen de Philippe Boulanger, Jean-Jacques Henry,Pierre Oscar Lévy, Gero von Boehm(Allemagne, 2002-43mn)BR

> Sur le toit du monde

Une expédition de zoologues et de bota-nistes allemands s’est rendue au Pamir,qu’aucun chercheur européen n’avait sillon-née depuis 75 ans, pour étudier les moyensde préserver ses paysages, sa faune et saf l o re et re n c o n t rer les nomades khirg i z e s .

> Glace de méthane ou l’énergie

des abysses

Considéré par certains scientifiquescomme une extraord i n a i re source d’éner-gie pour les décennies à venir, les gise-ments sous-marins d’hydrate de méthaneaggravent finalement l’effet de serre.

> Le cerf et le moineau

Malgré les dégâts qu’il provoque dans lesforêts allemandes, le cerf a été élu “animalde l’année” ; et le moineau, “oiseau de l’an-née” !

> Le bois dans tous ses états

Les bois tropicaux restant coûteux, lesc h e rcheurs essaient d’améliorer les pro-priétés de ceux des pays tempérésgrâce à divers traite-ments.

m a rd i 19 novembre

Cui cui,

c’est moi

l’oiseau de l’année !

Gérard Saint-Paul, directeur de l’information.


ZDF/ARTE

20.45Seul face à la paroiThomas Bubendorfer,alpiniste et homme d’affairesDocumentaire de Marcus Lindemann et Stefan Albrecht(Allemagne, 2002-45mn)

En s’efforçant de “lire” la montagne au lieude vouloir la “vaincre”, Thomas Bubendorfera réussi les plus beaux exploits de coursesen solitaire et sans corde.B u b e n d o rfer est un alpiniste de l’extrême.Il escalade les sommets les plus dangereuxdu monde sans s’encord e r. Aucune paro in’est trop abrupte pour lui, aucune cre v a s-se trop profonde. Il bat tous les re c o rds etfait la preuve qu’il existe toujours un moyende rendre possible l’impossible. Gravementaccidenté voici un an, il est à nouveau aumieux de sa forme. Après le Gro ß g l o c k n e ren Autriche, il a gravi les 3 000 m de la facesud de l’Aconcagua en Argentine en soli-t a i re et en un seul jour. Aujourd’hui, il vit ets’entraîne à Monte-Carlo, où les plus beauxdomaines d’escalade s’offrent à lui. Sa phi-l o s o p h i e : ne pas “vaincre” la montagne,mais la “lire” puis la “parcourir”. Pour cela,il s’installe plusieurs semaines d’aff i l é edans un camp de base d’où il étudie lamontagne et ses conditions part i c u l i è re s .Car il ne s’agit pas de lutter à tout prix etavec le maximum de moyens techniquesc o n t re la nature, mais au contraire de lacomprendre. Un état d’esprit qu’il essaie det r a n s m e t t re dans les conférences qu’ilorganise régulièrement.

21.30Monts et martyresDocumentaire de Klaus Salge(Allemagne, 2002-44mn)

Concentré de problématiques environne-mentales (réchauffement de la Terre, traficr o u t i e r, catastrophes naturelles provoquéespar le tourisme de masse…), les Alpes secherchent une nouvelle santé.Menace du tourisme de masse, pollutionroutière, fonte des glaciers … le fragile éco-système des Alpes est mis à rude épreuve.Avec ses hélicoptères qui déposent desskieurs sur le glacier d’Aletsch – le plusgrand des Alpes avec ses 23 km de long –et d’autres formes de loisirs moins “tendan-ce”, le tourisme a déjà ravagé nombre desites et accéléré l’exode rural. Quant à l’asphyxie du trafic ro u t i e r, elle a été drama-tiquement mise en évidence par les ● ● ●

Une manifestation contre

la réouverture du tunnel

du Mont-Blanc aux camions.

À l’occasion de l’année internationale de la montagne,

A RTE part pour les Alpes, la plus grande chaîne

du continent européen et l’une des plus grandioses

r é s e rves de nature, aujourd’hui très menacée

par les activités humaines. Rencontres au sommet…

20.45-23.00 La montagne

entre défi et survie

Thomas

Bubendorfer,

alpiniste

de d’extrême.


● ● ● récents accidents dans les tunnelsalpins. En examinant à la loupe quelquespoints part i c u l i è rement sensibles enAutriche, en Italie, en Suisse et en France,le documentaire propose des pistes deréflexion pour un meilleur respect de lan a t u re dans ces régions.

22.15J’y suis, j’y reste !Vie de paysans de montagneDocumentaire d’Ortrud Rubelt(Allemagne, 2002-40mn)

Des vacanciers ou des paysans, qui sauve-ra l’équilibre des vallées alpines ?Gasteiner Tal est une vallée autrichiennequi est depuis longtemps un centre de skiet de séjours à la montagne. Mais commetant d’autres vallées des Alpes, la crise dutourisme de masse et le réchauffement duclimat menacent son précaire équilibre. Led o c u m e n t a i re présente la vie d’une famillede paysans au fil des saisons et desmoments forts qui les ponctuent. Si le tou-risme alpin moderne est un apport intére s-sant, c’est incontestablement le maintien etla survie de ces paysans de montagne, deleurs activités traditionnelles et de leurexpérience séculaire qui sont le plus àmême de préserver la montagne et degarantir l’avenir.L’ensemble de la “Thema” est rediffusé

le 25 novembre à partir de 14.30.

23.00 Gotan Project et Yann Ti e r s e nRéalisation : Richard Valverde (France, 2002-1h)Coproduction : ARTE France, KMARTE FRANCE

Ce soir, Ray Cokes reçoit au RéservoirGotan Project et Yann Tiersen qui, un pieddans le passé et un autre dans le présent,remettent chacun à leur façon une mélan-colie et une tradition au goût du jour.

> Yann TiersenRévélé au grand public grâce à la B.O. duFabuleux Destin d’Amélie Poulain, Ya n nTiersen poursuit sa route d’aventurierromantique, ponctuée de disques sortis surdes labels indépendants et de musiquesde film (la Vie rêvée des anges, Alice etM a rt i n, Qui plume la lune ?), avec un nou-vel album, l ’ A b s e n t e. Des enre g i s t re m e n t sà l’univers intimiste doucement mélanco-lique, qui puise une partie de son charm edans la tradition de la chanson française oùle multi-instrumentiste cherche sans cesseà capturer la nostalgie du temps présent. Ilinterprète ce soir “Rue des cascades”,“ M o n o c h rome”, “Bagatelle”, “Le quart i e r ” ,“La crise” et “Santa Maria” en duo avecGotan Project.Dernier album :

L’absente (Labels / Ici d’ailleurs)

> Gotan ProjectP rojet ambitieux de fusion entre tango etd o w n t e m p o, Gotan Project réunit des musi-

ciens argentins expérimentés et des jeunesloups de la scène électronique française.Après plusieurs maxis vinyles, ils sort e n tleur premier album la Revancha del tango,où ils proposent un tango délicatement etsoigneusement rénové. Grâce à ce mélan-ge de séances essentiellement acoustiquesoù se côtoient violon, piano, contrebasse et

m a rdi 19 novembre

Music Planet 2Nite


00.00La nuit s’animeRédaction en chef : Frédéric Temps Réalisation : Fédérico Vitali(France, 2002-26mn) Coproduction : Lobster Films, ARTEARTE G.E.I.E.

Découvrez le monde de l’animation, sescréateurs, ses secrets de fabrication, sestrésors oubliés avec la Nuit s’anime , unmagazine ludique à retrouver le premier ettroisième mardi du mois à minuit.

Americarama À l’occasion de la sortie de la Planète aut r é s o r, le nouveau film des studios Disney,la Nuit s’anime a rencontré, autour d’undéjeuner où il est question des pro b l é m a-tiques de production en matière d’anima-tion aux États-Unis aujourd’hui, quatre desprincipaux artisans de l’animation nord -américaine : Chris Wedge (l’Âge de glace),Wendy Tilby (When the Day Bre a k s), PeteDocter (Monsters Inc.) et Marv Newland(Bambi Meets Godzilla). Une rencontre sui-vie de deux courts métrages, When the DayBreaks de Wendy Tilby et Pink Komkommerde Marv Newland.

Gotan Project est en tournée

à partir du 21 septembre,

avec des concerts notamment

à Strasbourg, Zurich, Lausanne,

Lille, Bruxelles et à Paris

sur la scène de l’Olympia

le 15 octobre.

Présenté

par Ray Cokes

En partenariat avec

bandonéon, de rythmes et samples sonore sp a rfois très audacieux, le tango re t rouve iciune nouvelle jeunesse et enjambe lesdécennies pour émigrer vers les clubs. Ilsinterprètent ce soir “Triptico”, “Una musicab rutal”, “Epoca”, “Queremos paz”.Dernier album : La revancha del tango

(Ya Basta/Barclay)

Le double album live

de Yann Tiersen C’était

ici, enregistré à la Cité

de la Musique en février

dernier avec l’ensemble

orchestral Synaxis,

est dans les bacs.

Yann Tiersen

est en tournée avec

l’ensemble orchestral

Synaxis dans toute

la France au mois

de décembre.

Monsters Inc.


14.30

Voyages, voyagesLanzarote(Rediffusion du 14 novembre)

15.15Le mur de l’Atlantique(Rediffusion du 13 novembre)

16.15La forêt enchantée(Rediffusion du 3 octobre 2000)

16.45Capté !(Rediffusion du 9 octobre)

17.25Jim, la nuit(Rediffusion du 15 novembre)

19.00Flash Info

19.00

ConnaissanceLe bois, mode d’emploi


20.15

ARTE ReportageÉgypte : le mauvais œil

20.45

Les mercredis de l’histoire(A)fghanistan, un État impossible ?Documentaire d’Atiq Rahimi

21.40Musique et businessLe registrede l’ensemble OrpheusDocumentaire d’Ayelet Heller

22.40 (PDC : 22.45)

Ciné-découverteThe Crossing Film de Nora Hoppe

00.10 (PDC : 00.15)

Ghost Dog : la voie du samouraï(Rediffusion du 14 novembre)

02.10Pâques au tison(Rediffusion du 11 novembre)

02.40 (PDC : 02.45)

Why are you creative? Georges Lois


14.00Album de famille Av o rt e r, comment, pourquoi ?Rédactrices en chef : Marie-Claude Schultz et Laure Siaud (France, 2002-26mn)Coproduction : ARTE France, GédéonProgrammes ARTE FRANCE

Si l’éducation sexuelle peut avoir un impactsur le nombre d’avortements des mineures,l’IVG est encore interdite dans plusieurspays de l’Union européenne. Report a g e sen Allemagne, en Espagne et en Hollande.Rediffusion le 22 novembre à 16.45

19.00Le bois, mode d’emploiDocumentaire de Veronika Hofer(Allemagne, 2001-41mn)ZDF(Rediffusion du 21 novembre 2001)

Une nouvelle généra-tion d’architectes et dedesigners a dépouilléle bois de son imagerustique et l’utiliseaussi bien dans des

maisons aux lignes très actuelles que pourdes bols à thé épurés. Rediffusion le 23 novembre à 17.15

et le 29 novembre à 14.30

20.15Égypte : le mauvais œilRéalisation : Laurence Jourdan et Baudoin Koenig (France, 2002-26mn)Coproduction : ARTE, Mano a ManoARTE G.E.I.E.

Plus de 1 700 000 personnes, essentielle-ment une population paupérisée, sont frap-pées de cécité en Égypte. Pour tenter d’éra-diquer ce mal, les autorités ont développédes programmes médicaux et sociaux . Desc e n t res ont été notamment créés à Héliopolis,dans le quartier résidentiel du Caire. Mais endehors de ces “sphères protégées”, unea u t re Égypte aveugle souff re en silence.

Documentaire d’Atiq Rahimi(France, 2002-52mn)Coproduction : ARTE France, Play Film, NMOARTE FRANCE

Depuis le règne du roi Zaher Shah dans lesannées 50 et 60 jusqu’à la chute des talibansen 2001, dix chefs d’État et quatre régimes sesont succédé à la tête de l’Afghanistan. Dansl ’ i n t e rvalle, vingt ans de guerre ont fait plus dedeux millions de morts et sept millions d’exi-lés. Pour saisir les lignes de force ou d’implo-sion qui ont affecté l’histoire récente de sonpays, Atiq Rahimi a choisi de retracer la chro-nologie des événements politiques afghansen prenant pour point de départ l’époque dela monarchie constitutionnelle, que certainsc o n s i d è rent aujourd’hui comme un âge d’ordémocratique. À l’aide d’images d’archivesr a res et s’appuyant sur les témoignages depersonnalités politiques ou religieuses, ren-contrées notamment lors d’un sommet réunis-sant à Rome en 1999 l’ex-roi Zaher Shah etdes responsables opposés aux talibans, ilmet en perspective les principales étapes : la période de la guerre froide, quandl’Afghanistan choisit la neutralité ; le coup d’État de Daoud en 1973, qui instaure unerépublique à parti unique ; la montée en forc edes oppositions communistes et islamistes ;le rapprochement puis les tensions avecl’URSS ; le coup d’État communiste de 1978et l’invasion par l’Armée rouge en décembre1979 ; la victoire de la résistance suivie de la

m e rc re d i 20 novembre


Connaissance

Câble et satellite

ARTE Reportage

L’histoire

contemporaine

de l’Afghanistan

racontée par

un Afghan.


g u e rre civile ; l’instauration d’une républiqueislamique et enfin la prise du pouvoir par lestalibans, soutenus “économiquement par lesSaoudiens, politiquement par le Pakistan,militairement par les États-Unis”… Dans lemême temps, l’auteur ne cesse de s’interro-ger : pourquoi la guerre a-t-elle fait son litdans ce pays né d’une volonté de cohabita-tion et d’indépendance ?

Mon Afghanistan à moi n’est plus

l’Afghanistan de mon père

Otage de l’histoire mondiale, l’Afghanistan ?Si, pour Kennedy, l’Afghanistan était le “car-refour” de l’Asie, ce petit pays était pourK h rouchtchev la “clé” de l’Asie… Deréflexions géopolitiques en considérationspersonnelles sur la culture de ses conci-toyens, Atiq Rahimi multiplie les angles d’ap-p roche pour décrire la complexité de la situa-tion afghane. Son re g a rd d’exilé lui perm e tde mettre en avant le rôle déterminant dupeuple afghan lui-même dans la pousséefondamentaliste, de questionner les rapport sambigus que les Afghans entretiennent avecla modernité occidentale et le modèle démo-cratique. L’ h i s t o i re, abordée de façon trèsintime, n’est pas une simple succession dedates, mais une aventure humaine, faite pardes hommes qui se sont engagés, qui ontvécu la guerre, l’exil, la faim. L’ h i s t o i re de sap ro p re famille s’entremêle à l’histoire collective en jetant sur cette dern i è re unel u m i è re crue ou nostalgique. Deux phrases

traversent le film comme un leitmotiv : “mon Afghanistan à moi” et “l’Afghanistan demon père”. L’enjeu du film n’est-il pas de ten-ter de compre n d re ce qui s’est passé entreces deux moments ? Laissant parler sesp ro p res sentiments, Atiq Rahimi livre und o c u m e n t a i re subjectif mais d’autant plusimpliqué. Réfugié politique en France depuis1985, ce jeune auteur et réalisateur a déjà publié deux très beaux livres surl’Afghanistan : Te rre et cendre s et Les MilleMaisons du rêve et de la terre u r (éd. POL). Voir également The Crossing à 22.40

et Samira et l’alphabet afghan de Mohsen

Makhmalbaf le vendredi 22 novembre

à 22.25. Une Thema sera consacrée

à l’Afghanistan le mardi 26 novembre.

Présenté par

Alexandre Adler

Rediffusion le 27 novembre

à 15.15

L’écrivain afghan Atiq Rahimi (Te rre et

c e n d re s) retrace l’évolution politique

de son pays depuis les années 50 jusqu’à

la chute des talibans. Mêlant souvenirs

personnels et histoire collective, il cherc h e

à compre n d re comment cette “contrée

où tout était poésie” a sombré dans le chaos.

Un re g a rd intime et douloureux, lucide

et sans complaisance.

En partenariat avec

“Pour mon père,

l’Afghanistan a perdu

la première lettre de son

nom il y a quarante ans,

pour devenir

‘Fghanistan’, ce qui

chez nous signifie ‘terre

de plaintes et de cris’”.

(Atiq Rahimi)

20.45 (A)fghanistan, un État impossible?

21.40 Musique et businessLe registre de l’ensemble Orpheus


Réalisation : Ayelet Heller (2002-1h)Coproduction : EuroArts, SFB, WDR SFB

La méthode de l’Orpheus ChamberO rchestra est un système finement penséqui permet à un groupe sans chef de négo-cier un accord discuté avec âpreté et pas-sion, qui finalement sera respecté par tous.En trente ans, cette méthode, dite “proces-sus Orpheus” a évolué pour devenir unmodèle de management qui commence àf a i re fureur aux États-Unis – suivant l’idéeque, dans une entreprise aussi, les déci-sions peuvent fort bien se pre n d re sansautorité supérieure, avec des résultats toutaussi positifs. Dans des séminaires pourc a d res dirigeants et étudiants en écono-mie, l’Orpheus Chamber Orchestra exposesa méthode : chaque membre de l’or-c h e s t re est sollicité et responsabilisé au

même titre que les autres – la motivation estégalement extrême.Le réalisateur a suivi l’ensemble lors derépétitions pour mieux compre n d re cettea p p roche unique, tandis que des art i s t e scomme la chanteuse Angelika Kirschlager,viennent témoigner de leur collaborationavec cet ensemble au modèle unique.

m e rc redi 20 novembre

Créé en 1972, l’Orpheus Chamber Orchestra est réputé

dans le monde entier pour travailler sans chef. L’ensemble,

qui obtient des résultats d’une qualité musicale re m a rquable,

est même devenu un modèle de management.

Orpheus a développé

un produit absolument

unique. Et les membres

d’Orpheus ont eu

l’intuition que leur

produit pouvait

représenter un grand

intérêt pour le monde

des affaires.


22.40The CrossingFilm de Nora Hoppe(Pays-Bas/Allemagne, 1999-1h27mn) - VOSTF Scénario et réalisation : Nora HoppeAvec : Behrouz Vossoughi (Bâbak), Johan Leysen (Sârbân), Viviane de Muynck(madame Ostrovski), Mrs Thienpondt (la grand-mère), Mil Seghers (le brocanteur),Juan Carlos Tajes (Dariush)Image : Walther Vanden Ende Musique : Zaher Howaida Production: Isabella Films, TatfilmZDF

Dans une ville baignée par une atmosphèrede magie, un réfugié afghan est sauvé de ladésespérance par un inconnu à figure d’an-ge : un premier film envoûtant conçu commeune tragédie classique. Une ville au petit matin blême. Un hommesecoué de quintes de toux se traîne dansles rues désertes, son re g a rd trahit la soli-tude et le désespoir. Bâbak, réfugié afghan,vit depuis vingt ans à Bruxelles dans unepension de famille. Ce matin-là, un mysté-rieux étranger du nom de Sârbân fait son

apparition dans la cuisine de la pension.Les deux hommes vont s’y croiser plusieursfois au cours de la journée et leurséchanges devenir de plus en plus intimes.Sârbân semble tout savoir sur Bâbak. Ilforce son interlocuteur à se confronter avecun passé qu’il cherche à re f o u l e r, et lui-même dévoile peu à peu la mission secrè-te qui l’amène à Bruxelles.

Catharsis

Dans ce premier long métrage, NoraHoppe mène le spectateur avec une bellemaîtrise au bord de la désespérancehumaine. Elle dépeint Bâbak comme unm o rt-vivant qui a enfoui son passé, sessentiments et ses souvenirs sous une cara-pace qui n’a cessé de s’épaissir pendantvingt ans. Sârbân, la mystérieuse figured’ange, est chargé de briser cette carapa-ce et de délivrer Bâbak de sa létharg i e .Une catharsis pour laquelle la réalisatricerecourt aux règles de la tragédie classiqueet notamment au découpage en cinq actes.La mise en scène témoigne d’une impre s-sionnante sûreté de style. Les dialoguespeaufinés, la langue symbolique desimages, les jeux de lumière et d’ombre, lese ffets d’optique, le halo gris-vert patiné de l’image, les incursions pro g re s s i v e sd’images hallucinatoires, la musique enve-loppante – tout cela plonge le spectateurdans un univers de mélancolie et de nos-talgie du bonheur perdu.

FaxARTE partenairede la Semaine

du cinéma euro p é e n

À l’occasion de la premièreSemaine du cinéma européen,Cined@ys Europe 2002, ARTE consacre tous ses rendez-vous cinéma du 15 au 25novembre à des réalisateurseuropéens : Marco Ferreri

(la Grande Bouffe, Contes

de la folie ordinaire), Nora Hoppe

(The Crossing), Aki Kaurismäki

(Juha), Mauritz Stiller (Johan),Rosa von Praunheim

(jeudi dans Thema). La Semaine du cinéma européenest une initiative de la Commissioneuropéenne et de la directiongénérale Éducation et Culture. Elle a été créée dans le but de sensibiliser des cinéphiles à “la richesse cinématographiquedes différents pays européens” et de promouvoir la réflexion sur “l’image et les concepts de l’éducation à l’image”.Pour en savoir plus : ARTE Info,tous les jours à partir de 19.45.

Contact presse : Agnès Buiche / Martina Bangert 01 55 00 70 47 / 73 43

Ciné-découverte


européen

Contes de la folie

ordinaire

14.00Hippocrate

14.30Le forum des Européens(Rediffusion du 16 novembre)

15.15Un jour, je repartirai…(Rediffusion du 15 novembre)

16.20La grande murailleverte de Chine(Rediffusion du 7 février 2001)

16.45Création(s)(Rediffusion du 17 novembre)

17.15Black Box RFA(Rediffusion du 18 novembre)

19.00Flash Info

19.00

Voyages, voyagesHollywoodDocumentaire de William Karel


20.15

ARTE ReportageHollywood en Afrique

20.45

Première séanceJuhaFilm d’Aki Kaurismäki

22.00-02.45

Thema Rosa von Praunheim,provocateur gay

22.00Rosa, tu crains !Autoportrait de Rosa von Praunheim

23.10 Chaud lapin Film de Rosa von Praunheim

00.40 Chérie, chériDialectique humoristiqueFilm de Rosa von Praunheim

02.00 Sœurs de révolteOuvriers roses sur fond doré Rosa von PraunheimTrois courts métrages de Rosa von Praunheim


14.00HippocrateMagazine de la santé (Allemagne, 2002-26mn)ZDF

Brûlures d’estomac

Une récente étude européenne devrait per-m e t t re d’améliorer les traitements dans lescinq années à venir.Vacciner ou pas

C e rtaines vaccinations sont-elles encoreutiles ?Plus beaux grâce au Botox

F o rme purifiée et atténuée de la toxinebotulique, le Botox, encore non autorisé enFrance, fait fureur aux États-Unis pour sesvertus de “lifting”.

19.00HollywoodDocumentaire de William Karel(France, 2000-43mn)Coproduction : Point du Jour, ARTE FranceARTE FRANCE(Rediffusion du 11 mai 2000)

Avant son fantastique canular O p é r a t i o n

L u n e, William Karel avait déjà composé un“documenteur” délirant en hommage à l’usi-ne à rêves.Deux millions de touristes déferlent surHollywood chaque année. On leur faite n c o re visiter les studios, les restes dedécors de western. Mais le cœur n’y estplus. Tout ce qui faisait la gloired’Hollywood est en train de s’effacer...

Ciné-mensonge

William Karel part à lare c h e rche d’un mythe holly-woodien qui a fait rêver desgénérations de spectateurs. Ilressuscite les stars enterr é e sau Hollywood Memorial Parkdans un hommage qui four-mille d’anecdotes. Comme cetélégramme de 1913 où CecilB. De Mille demande “ a u t o r i-sation de louer étable danslieu nommé Hollywood, pour75 $ par mois”. William Kare ldresse par la même occasionun portrait délirant d’uneAmérique obsédée par letabagisme, l’alimentation, le

h a rcèlement sexuel… et où Las Vegas set r a n s f o rme en “Sin City” ! Ce carnet deroute se révèle très vite être un “documen-teur”, un cocktail génialement dosé quiséduit par son humour, sa sensibilité et sonintelligence. Pour n’être pas forc é m e n t“vraie”, l’Amérique de William Karel n’en estpas moins irrésistiblement drôle.Rediffusion le 24 novembre

et le 27 novembre à 14.30

20.15Hollywood en Afrique Réalisation : David Gormezano et Baudouin Koenig (France, 2002-26mn)Production : ARTEARTE G.E.I.E.

Grâce à l’industrie du film vidéo, le Nigeriaest devenu l’un des plus grands producteursde cinéma au monde.D e rr i è re l’Inde mais devant Hollywood, leNigeria est l’un des plus grands pro d u c-teurs de cinéma au monde avec plus de650 films à son actif. Un paradoxe quandon sait que la pellicule est quasiment intro u-vable sur le continent et que les salles de cinéma sont rarissimes. Son secret : lesfilms vidéo, vendus à 100 000 voire 300 000e x e m p l a i res. Si certains dénoncent la cor-ruption, la misère ou les ravages du sida,les plus populaires n’échappent pas auxclassiques recettes du succès : sang, sexe,h o rre u r, amour et vaudou…

j e u d i 21 novembre


Câble et satellite

Voyages, voyages

ARTE Reportage

“Lorsque l’on est atteint de cinéphilie chronique,

mal incurable, mettre les pieds pour la première fois

à Hollywood, c’est un peu comme si votre

psychanalyste vous envoyait en pèlerinage

sur la tombe de Freud.” (William Karel)

Film

Film


Film d’Aki Kaurismäki(Finlande, 1998/99-1h17mn) – NB, muetD’après le roman de Juhani AhoAvec : Sakari Kuosmanen (Juha), Kati Outinen(Marja), André Wilms (Shemeikka)Montage : Aki KaurismäkiImage : Timo SalminenMusique : Anssi TikanmäkiSon : Jouko LummeDécor : Markku Pätilä et Jukka SalmiProduction : Sputnik OyARTE FRANCE / ZDF

Juha et Marja sont heureux. Ils cultivent deschoux qu’ils vont vendre en side-car aum a rché du village et élèvent des moutons àla ferme. Juha est un brave homme et Marjaest belle comme le jour. Le destin vient tro u-bler ce bonheur simple et entier le jour oùla voiture de sport de Shemeikka tombe enpanne sur leurs terres. Sans rien soupçon-ner du malheur à venir, Juha off re l’hospita-lité à cet homme de la ville, aimable et bienhabillé. Ébloui par la beauté de la femme dupaysan boiteux, Shemeikka la séduit et l’en-lève pour l’emmener avec lui à la ville. Juhaimpuissant et abandonné sombre dans led é s e s p o i r. À l’issue du voyage, l’innocenteMarja découvre avec horreur la véritableidentité de Shemeikka. Ce gentleman depacotille n’est rien d’autre qu’un pro x é n è t edégénéré et cynique qui tente de la séques-t rer dans sa maison close.

Le bon, la belle et le truand

Film muet sur fond musical, Juha est un chef-d ’ œ u v re à plus d’un titre, quoi qu’ait pu end i re son auteur, d’une exigence prompte àdéprécier indûment son travail, qu’il qualifiaitde “catastrophe”. Réalisé à la fin des années

90, il transforme les contraintes du cinémamuet en gageures. L’ h i s t o i re, ainsi épurée detout dialogue inutilement volubile, gagne enf o rce et en émotion. Seulement ponctué destraditionnelles sentences écrites sur fondn o i r, son découpage permet à la trame de sed é rouler de manière méthodique, obéissantà l’implacable logique du drame, soutenuepar la bande musicale fignolée de AnssiTikanmäki. Les noirs et blancs donnent unrelief particulier aux grandes étendues fin-landaises, de la campagne à la forêt et auxr i v i è res, quoique ce soit sur l’expression desvisages et des corps qu’ils jettent toute leurl u m i è re. Aki Kaurismäki est connu pour paro-dier les genres cinématographiques déjàexistants. Il s’agit ici d’une véritable élégie,mais il est parfois difficile de démêler l’iro n i ede la grandeur tragique dans ce conte tristequi re p rend diff é rents topoï et en joue habi-lement. Le brave paysan, tendre force de lan a t u re, se mesure dans un combat inégal auséducteur moderne de la ville, maquere a usans âme et sans cœur (interprété par leFrançais André Wilms). Hache contre pisto-let, tandis que le réalisateur en profite pourglisser quelques pointes d’humour sur lethème de l’émancipation de la femme : let rottoir ou le fourn e a u ! Rediffusion le 30 novembre à 01.35

Juha/JohanDeux versions du même drame,celle d’Aki Kaurismäki (1999) et celle de Mauritz Stiller (1921),sont diffusées sur ARTE cettesemaine.

Juhad’Aki KaurismäkiJeudi 21 novembre à 20.45

Johan à travers les rapidesde Mauritz StillerVendredi 22 novembreà 23.25

Le nouveau film

de Kaurismäki,

l’Homme sans passé,

sort en salles

le 6 novembre.

En adaptant à l’écran le roman de Juhani Aho,

Aki Kaurismäki ressuscite pour la quatrième fois dans

l ’ h i s t o i re du cinéma le célèbre drame de Juha. Il réalise

son film le plus original, un film muet en noir et blanc,

à la fois moderne et pittoresque, avec ce personnage,

dans la lignée de la plus pure tradition finlandaise.


européen

20.45 Juha

Un éloge du cinéma muet par Aki Kaurismäki :

“Il est si facile de tout expliquer par des mots

que cela a réduit l’art de la narration à une pâle

imitation du cinéma d’origine.”


Pourquoi ce nom de

Rosa von Praunheim ?

“Rose” pour la couleur

du triangle qui désignait

les homosexuels

détenus dans les camps

de concentration.

“Praunheim” pour le

quartier de Francfort où

le réalisateur a passé

ses années

d’adolescence.

ZDF

22.00Rosa, tu crains !Autoportrait de Rosa von Praunheim(Allemagne, 2002-1h10mn)

L’artiste dévoile tout sur lui-même ! Une pro-fession de foi homo autant qu’une déclara-tion d’amour qui fait du narcissisme un artengagé. “Qui était mieux placé que moi pour réali-ser cet autoportrait ? N’avais-je pas com-mencé à tenir un journal intime dès l’âge de17 ans et rédigé mes premiers mémoire s ,“Sexe et carr i è re”, à 34 ans ? L’un de mesobjectifs est de porter sur la place publiquece qui est d’ord re privé. C’est un desmoteurs de ma politique d’engagement enfaveur des gays. On m’a souvent re p ro c h éde me mettre moi-même en scène. J’ai lachance, depuis la fin des années 60, depouvoir re n d re compte des réalités dumonde homosexuel. Depuis l’apparition du

sida, j’ai tourné des films et apporté monsoutien à de nombreuses manifestations etactions caritatives afin de lutter contre ladiscrimination, notamment en Allemagne etaux États-Unis. Je suis fier d’être une per-sonne controversée. En presque soixantefilms et de nombreuses apparitions à latélévision, j’ai suscité autant de réactionsd’approbation que de rejet. J’ai été l’un desp remiers à annoncer la couleur, à uneépoque où personne n’osait avouer sonhomosexualité. Pour le tournage de cetautoportrait, j’ai retrouvé Peter, mon premieramour. Il est atteint du sida et se bat depuislongtemps. C’est le réalisateur suisse RenéK rumenacher – avec lequel j’ai lancé unechaîne de télévision gay à Berlin – quim’accompagne tout au long de ce film. Jele désire, il le sait et il me repousse toujoursavec charme et douceur. Dans ce film, j’es-saie aussi de lutter avec humour contre lespréjugés dont sont victimes les homos quip rennent de l’âge. Je compte continuer àprofiter de tous les plaisirs, je garde le goûtde la provocation et l’envie de sexe.”(Rosa von Praunheim)

23.10 Chaud lapinFilm de Rosa von Praunheim (Allemagne,1990-1h27mn)Avec : Lotti HuberInédit en France

Portrait d’une femme tonique de 77 ans, chan-teuse, danseuse, actrice et toujours prête. Lotti Huber est une des dern i è res “décou-vertes” de Rosa von Praunheim. Juive, ellea été internée en camp de concentration.

jeudi 21 novembre

22.00-02.45 Rosa von Praunheim, provocateur gay

Ses attaques contre la société bourgeoise et l’Église, mais aussi ses critiques contre les

milieux homosexuels qu’il se fait fort de défendre depuis les années 60, l’ont re n d u

c é l è b re. Militant du sexe, apologue du plaisir, artiste pro v o c a t e u r, à la fois manipulateur

et cible des médias, Rosa von Praunheim se veut impudique et impitoyable. Il aura

60 ans le 25 novembre prochain et ne compte pas sur cet âge vénérable pour s’assagir.

A u t o p o rtrait, films cultes et sexe sans risque.


européen

Film

Au début des années 80, Rosa von

Praunheim se fait traiter

de moralisateur parce qu’il met

la communauté gay en garde

contre le sida.


Libérée en échange d’une somme d’ar-gent, elle émigrera et séjournera enPalestine, en Égypte, à Chypre et àL o n d res. Elle ne regagne l’Allemagne quedans les années 60...

Ballet de sorcière

“Nous avons présenté Lotti en sorc i è rejuchée sur son balai. Nous sommes part i savec elle dans sa ville natale de Kiel etl’avons filmée devant la maison de sesp a rents et sur les lieux de son pre m i e ramour. Elle joue le double rôle du roi Farouket son pro p re rôle de danseuse duventre...” (Rosa von Praunheim)

00.40 Chérie, chériDialectique humoristiqueFilm de Rosa von Praunheim(Allemagne,1971-1h17mn) Avec : Luzi Leryn et Dietmar Kracht (Rediffusion du 9 août 1992)

Pour ce film méchant et décapant tourné endix jours, Rosa von Praunheim met face à lacaméra Luzi, sa tante, et Dietmar, un copainqui avait partagé son appartement, et leurdemande d’improviser une histoire d’amour... Invités à mimer l’amour, les deux acteursamateurs font “comme si”. Ils jouent la comé-die de la bonne volonté réciproque puis cellede la passion brûlante. Ils se coulent avecjubilation dans le moule ridicule et kitsch desfilms à l’eau de rose, remplacent la vérité dessentiments par la banalité pathétique. Pourleurs fiançailles, Luzi off re un traversin àDietmar qui lui remet à son tour une splendi-de toile de superm a rché représentant unefemme aux yeux de braise. Puis Luzi estenlevée par des gangsters…

Trois courts métrages

qui marquent les débuts

de Rosa von Praunheim

derrière la caméra.

02.00 Sœurs de révolteCourt métrage de Rosa von Praunheim (Allemagne, 1969-20mn)Avec : Carla Aulaulu, Hannes Flütsch,Luzi Kryn, Alix Buchen, We r n e rS c h r o e t e r, Dietmar Kracht... Musique : extraits d’une chanson àsuccès de Caterina-Valente

Le premier film de Rosa von Praunheim quiparle de l’homosexualité : les “sœurs derévolte” sont un groupe d’homosexuels lut-tant pour la libération de la femme.

Ouvriers roses sur fond doré Court métrage de Rosa von Praunheim (Allemagne,1968-23mn)

Première séquence

Avec : Carla Aulaulu, Rainer KranichMusique : collage de chansons à succès etd’émissions de radio de la RDA

Un jeune couple dans un appartement bour-geois. Elle exprime son désir à un hommequi ne peut apparemment l’accepter : il estatteint de graves brûlures...

Deuxième séquence

Avec : Carla Aulaulu, Klaus Tino, S.V.P.

Condamnée politique, elle vient d’échap-per aux geôles de la RDA. Elle assiste àune pièce de théâtre qui règle ses comptesavec les jeunes intellos de gauche et tro u-ve l’acteur principal à son goût.

Rosa von Praunheim(Allemagne, 1967-12mn)

Retour aux sources, à Francfort où Rosa agrandi. Une famille bourgeoise très coincée :maman et ses deux filles sont à table. Unepetite bonne toute émoustillée s’amusebeaucoup avec le filet des courses.

ARTE diffusera

prochainement

dans “La lucarne”

le documentaire Longue

nuit (Lange Nacht) tourné

à l’occasion du

60e anniversaire

de Rosa von Praunheim.

Film

Rosa von Praunheim

R é a l i s a t e u r, écrivain,

j o u rnaliste, peintre, Rosa von

Praunheim naît en 1942

à Riga sous le nom de Holger

M i t s c h w i t z k y. Au milieu

des années 60, il étudie

à l’École des arts plastiques

de Berlin-Ouest. Depuis tre n t e

ans, il se bat en faveur

de l’émancipation des

homosexuels. Ancien président

d’Act-up Allemagne, Rosa von

Praunheim est une figure cen-

trale de la lutte contre le sida.

14.00Capté !(Rediffusion du 20 novembre)

14.30Le verre(Rediffusion du 13 novembre)

15.15Fordlândia(Rediffusion du 9 novembre)

16.15La forêt exploitée (Rediffusion du 5 octobre 2000)

16.45Album de famille(Rediffusion du 20 novembre)

17.20Le policier de Tanger(Rediffusion du 9 novembre)

19.00Flash Info

19.00Tracks


20.15

ARTE ReportageLa monnaie du pape

20.45

FictionLes Pygmées de CarloTéléfilm de Radu Mihaileanu

22.25

La vie en faceSamira et l’alphabet afghanDocumentaire de Mohsen Makhmalbaf

23.25 (PDC : 23.10)

Le muet du moisJohan à travers les rapidesFilm de Mauritz Stiller

00.50 (PDC : 00.45)

Le dessous des cartes(Rediffusion du 16 novembre)

01.05 (PDC : 00.55)

Le photographe rusé(Rediffusion du 12 novembre)

02.35 (PDC : 02.25)

Le poteau rose(Rediffusion du 18 novembre)

02.50Why are you creative? Pedro Almodovar


19.00TracksMagazine musicalRédacteurs en chef : Jean-Marc Barbieux etDavid Combe (France, 2002-45mn)Coproduction : ARTE France, Program 33 ARTE FRANCE

En partenariat avec

Tribal : video war

Les vidéo-activistes et cinéastes antimon-dialisation tiennent leur premier festivaleuropéen à Leeds en Angleterre. Objectif :i n f o rmer gratuitement sur les effets de lamondialisation occultés par les médias tra-ditionnels.

Backstage : musique de Montréal

Amon Tobin vient de s’y installer, Kid Koalay habite depuis longtemps et les Bran Va n3000 y sont nés. Deuxième ville francopho-ne du monde après Paris, Montréal est unescène musicale où sévissent hip-hop,punk, techno et country.

Live : 2 Many DJ’s

Le truc de 2 Many DJ’s ? Violer la popmusique, passer sans complexe de NewO rder à Vanessa Paradis ou encore desStooges à Salt’n’Pepa ! Les deux frère sDewale, venus de Gand en Belgique, sontles rois de l’assemblage saugrenu. Tr a c k sa dansé sur leur mix endiablé lors des nuitsélectroniques de la Villette à Paris.

20.15La monnaie du papeRéalisation : Galina Breitkreuz(Allemagne, 2002-26mn)Coproduction : ARTE, B-PictureARTE G.E.I.E.

Enquête auprès d’un frère manager qui adéveloppé une entreprise florissante de tou-risme religieux à Rome…Marié et père de famille lorsqu’il a eu la révé-lation de sa vocation religieuse, Hans AlbertC o u rtial a réalisé son rêve autrement : il acréé, à Rome, une agence de voyage d’ung e n re un peu part i c u l i e r, à l’attention desc royants qui veulent visiter le Vatican et,bien sûr, re n c o n t rer le pape. Une aff a i redevenue florissante avec plus de tre n t eemployés qui a fait du frère Courtial un per-sonnage incontournable du Saint-Siège :deux fois par an, il re n c o n t re personnelle-ment le Saint-Père et son hôtel, la résiden-ce Saint-Paul, attire les aristocrates dumonde entier. Galina Bre i t k reuz a passéquelques jours auprès de ce frère managerqui sait si bien concilier religion et business.

v e n d re d i 22 novembre


ARTE Reportage

Les 2 Many DJ’s,

rois des rapprochements

improbables.


Téléfilm de Radu Mihaileanu (France, 2002-1h41mn)Scénario : Radu Mihaileanu, Alain-Michel Blanc Avec : Yves Verhoeven (Marc), Sonia Rolland(Désirée), Stéphane Rideau (Olivier), BeppeClerici (Carlo) Image : Jean-Noël FerragutMontage : Joseph LicideMusique : Béatrice ThirietProduction : Pierre Javaux Productions, ARTE FranceARTE FRANCE

P remier assistant du grand cinéaste CarloErcole, Marc est envoyé en Afrique avec lamission de ramener à Paris plusieursPygmées pour les besoins d’un tourn a g e .Accompagné d’Olivier, son jeune complice,il s’imagine, un rien naïvement, que la tâchesera aisée. Or, à peine arrivé sur place,M a rc comprend qu’il n’est pas au bout deses peines. Il faut d’abord affronter les lour-deurs administratives d’un appareil d’Étata rchi bureaucratique. Puis, une fois lesa c c o rds ministériels arrachés, “négocier”le départ des Pygmées qui appart i e n n e n tà une poignée de propriétaires terriens. Enattendant, les deux Français découvre n t ,é m e rveillés, la culture pygmée, à desa n n é e s - l u m i è re de la leur. En paix avec lanature, ils font preuve d’humour et de séré-nité. Entre-temps, ils ont fait la connaissan-ce de Désirée, une jeune femme au carac-t è re bien trempé dont Olivier s’est épris…

Comédie anthropologique

À partir d’une expérience vécue – RaduMihaileanu a été assistant de Marco Ferrerisur la Maison du sourire –, le cinéaste tisseun récit drôle et insolite sur le choc des cul-t u res. Loin d’un aff rontement entre le Nordet le Sud, le film invite le spectateur occi-dental à découvrir une civilisation mécon-nue qui a sans doute beaucoup à nousapprendre : “écologistes” avant l’heure, lesPygmées respectent la nature environnanteet ont une conception panthéiste de la vie.À côté d’eux, les deux Français font figurede sympathiques Pieds Nickelés qui n’ont

g u è re de recul par rapport à leur pro p rec u l t u re. Il faut les voir accrochés à leursa p p a reils technologiques sophistiqués enpleine brousse – comme si leur vie endépendait… Avec un sens étonnant dupicaresque, Radu Mihaileanu réussit le petitmiracle de faire raconter soudain l’histoiredu peuple juif aux Pygmées par Marc, d’ori-gine ashkénaze : moment jubilatoire, drôleet insolite, qui parvient à télescoper en uneminute deux cultures aux antipodes l’unede l’autre. Se souvenant qu’il s’agit malgrétout d’une histoire de cinéma, le réalisateuren profite également pour asséner unméchant coup de patte à la “profession”, àtravers le personnage insupportable dud i recteur de production. C’est que l’auteurde Train de vie a dix idées à la seconde,grâce auxquelles il imprime un tempo sanstemps mort à son film. Mention part i c u l i è reà Sonia Rolland, ex-Miss France devenuecomédienne à part entière. Rediffusion le 27 novembre à 17.10,

le 1er décembre à 15.15

et le 2 décembre à 01.00

Lire notre entretien avec

Radu Mihaileanu page suivante.

20.45 Les Pygmées de CarloAprès Train de vie, incroyable histoire d’un faux train de déportation en pleine

Seconde Guerre mondiale, Radu Mihaileanu tente de nouveau l’aventure. Mais le

Roumain met cette fois le cap plus au sud : sur l’Afrique, qu’il éclaire d’un jour inédit.

Une belle leçon d’humanité, avec Sonia Rolland et Stéphane Rideau.

Élue Miss France 2000 à 19 ans, Sonia Rolland se fait Désirée.

Quatre cinéastes,

quatre points cardinaux,

quatre aventures

Les oreilles sur le dos

De Xavier Durringer Avec Béatrice Dalle Vendredi 8 novembre à 20.45

Jim, la nuit

De Bruno Nuytten Avec Fatoumata Sissoko Vendredi 15 novembre à 20.45


De Radu Mihaileanu Avec Sonia Rolland Vendredi 22 novembre à 20.45

Au bout du rouleau

De Thierry Binisti Avec Richard Bohringer Vendredi 29 novembre à 20.45


Olivier et Marc

(Stéphane Rideau

et Yves Verhoeven)

devront renoncer

à leur projet

mais repartiront

avec une

expérience de

l’Afrique en plus.

Même si Train de vie, votre

réalisation précédente, est très

différent des Pygmées de Carlo,

on y retrouve un certain goût pour

l’aventure…

Ce qui m’importe, c’est que le spectateurtrouve toujours du suspense dans une histoire et que les histoires humaines de mes personnages soient des combats :vont-ils s’affranchir d’eux-mêmes ? J’aime les voyages, qu’il s’agisse de voyage métaphorique pour Train de vieou plus réel dans les Pygmées.

Il y a aussi une dimension pica-

resque dans les deux films, qui

les rapproche un peu de l’atmosphè-

re de Cent ans de solitude

de Gabriel Garcia Marquez.

C’est un auteur qui m’a beaucoup influen-cé. Comme lui ou Kusturica. J’adore lasublime imperfection de la vie. J’aime qu’ily ait cette réunion entre ces deux termes,“sublime” et “imperfection”, et que du

conflit qui en surgit naisse la beauté de la vie, à la fois comique et tragique.Donc picaresque et riche en couleur.

Vous gardez tout au long du film un

regard tendre et amusé sur les deux

protagonistes, qui évoquent un peu

les Pieds Nickelés …

J’avais surtout plaisir à me moquer demoi-même puisque le plus bête des deuxincarne mon propre personnage ! C’estcelui qui est le plus coincé, qui a peur detout, de la moindre mouche qui vole et quin’est vraiment pas en terrain conquis. Àl’époque, les Pygmées m’ont aidé à gran-dir : je ne voulais pas d’enfant et j’en ai eudeux, je ne savais pas si la vie était plusimportante que le cinéma et je l’ai comprisdepuis... Ils m’ont aussi aidé à com-prendre qu’avec notre petit égocentrismede Blancs, nous étions minuscules surcette planète et que nous passions notretemps à nous regarder nous-mêmes aulieu de regarder les autres.

v e n d redi 22 novembre


Il y a douze ans, pour les besoins d’un film,

Marco Ferreri avait envoyé Radu Mihaileanu

en Centrafrique pour recruter des Pygmées...

De cette histoire vraie est née l’aventure

picaresque des Pygmées de Carlo.

Entretien avec le réalisateur-voyageur.

La sublime imperfection


Il y a un contraste très drôle entre

le suréquipement et la technologie

dont sont porteurs les deux Français

et la simplicité des Pygmées.

Était-ce une façon de nous renvoyer,

nous Occidentaux, à nos limites

et à notre arrogance ?

Cela rejoint un grand choc que j’ai eu à l’époque et, de nouveau, pendant le tournage au Cameroun : l’écart entreune civilisation très ar rogante – la nôtre –qui pense détenir le point de vue uniquesur le monde – autre mode de colonialisme – et la civilisation africaine.Ce gouffre était d’autant plus visible que nous étions sur place le 11 septembre2001 et qu’il s’est vraiment dessiné deux points de vue sur ces événements.Et même au sein de l’Afrique, il y avait une vraie différence entre les Africains qui tentent de singer les Blancs et ont un peu perdu leur identité, et ceux qui ont du mal à rester eux-mêmeset à résister à la technologie.

Vous donnez une image édifiante

de la bureaucratie africaine, reflet

à peine déformé du fonctionnement

de l’administration française d’il y a

vingt ou trente ans…

À voir les personnels des administrationsen Afrique, on a effectivement l’impressionqu’ils se projettent dans des films imitantla bureaucratie occidentale – et dès qu’onsort dans la rue, on est plongé dans laréalité africaine. Cesdeux mondes n’ont rienà voir l’un avec l’autre.Ce qui est à la fois trèsdrôle à filmer et terribleen même temps : cesgens-là vivent dans unefiction, ils roulent enMercedes, ont trois talkie-walkie dans lacrainte d’un coup d’État– alors que les gens de la rue ont tellementbesoin d’aide… ■

Radu Mihaileanu :

“J’espère qu’on

a réussi à évoquer

le mode de vie

des Pygmées qui sont

de vrais écologistes

avant l’heure…”

de la vie


v e n d redi 22 novembre

Documentaire de Mohsen Makhmalbaf(Iran, 2001-45mn)WDR

Plus d’un an après les attentats du 11 sep-t e m b re et les bombardements américains,l ’ h e u re de la re c o n s t ruction a sonné pourl’Afghanistan. Dans un camp de réfugiéssitué sur la longue fro n t i è re commune àl’Afghanistan et l’Iran, des salles de classeo u v rent enfin leurs portes. Entre l’euphoriedes petits garçons qui ont la chance d’as-sister aux cours, la poignante tristesse deceux qui n’ont pas les papiers d’identitén é c e s s a i res et l’angoisse des petites fillesencore tétanisées par la peur de commettreun péché en dévoilant leur visage en clas-se, Mohsen Makhmalbaf filme cette rentréesi particulière. Première étape : l’apprentis-sage de l’alphabet…

Zone prioritaire d’éducation

Le grand réalisateur iranien MohsenMakhmalbaf connaît bien l’Afghanistan,auquel il a consacré son précédent film,Voyage à Kandahar, devenu un succèsmondial. Dans ce nouvel opus, il se penchesur un aspect rarement traité par lesmédias : celui de l’éducation. Dans un paysoù une culture vieille de plusieurs siècles a

été méthodiquement détruite par la dictatu-re talibane, où la plus grande partie de lapopulation est analphabète, l’école estdevenue un problème crucial. Avec uneimmense pudeur, Mohsen Makhmalbaffilme la pre m i è re expérience constru c t i v ed’enfants qui n’ont connu que la guerre etl’exil. Chaque étape, chaque image estc h a rgée en émotion et transpire un enga-gement qui va au delà de la simple obser-vation filmique et de la volonté d’une prisede conscience. Car le réalisateur soutientf i n a n c i è rement les enfants et leurs écoles,en collaboration avec l’Unesco, en re v e r-sant les recettes de son documentaire àl’association caritative Afghan Childre nEducation Movement qu’il a fondée en2001. Ainsi, depuis 2002, des pro f e s s e u r sont pu être formés, des écoles constru i t e s ,et 8 000 garçons et filles ont pu bénéficierd’une formation scolaire.Voir également (A)fghanistan,

un État impossible ? d’Atiq Rahimi

dans “Les mercredis de l’histoire”.

Une Thema sera consacrée

à l’Afghanistan le mardi 26 novembre.

22.25Samira et l’alphabet afghan

Auteur du fameux Voyage à Kandahar, Mohsen

Makhmalbaf filme les premiers pas à l’école d’enfants

réfugiés afghans, jusque-là condamnés à la guerre

et à l’exil. Un inoubliable et émouvant témoignage,

véritable plaidoyer pour la priorité de la mission

éducative.

À l’heure actuelle, en

Afghanistan, plus de 8 000

enfants réfugiés vont à l’école.

L’objectif de l’organisation

fondée par Mohsen Makhmalbaf

est de permettre à plus de

150 000 enfants de bénéficier

d’une formation scolaire.


23.25Johan à traversles rapidesFilm de Mauritz Stiller(Suède, 1921-1h24mn) - VOSTF - Noir et blancScénario : Mauritz Stiller, Arthur NordénD’après le roman l’Écume des rapides

de Juhani AhoAvec : Jenny Hasselqvist (Marit), Mathias Taube(Johan), Hildegarde Harring (la mère de Johan),Urho Somersalmi (l’étranger), Lilly Berg (la servante), Nils Fredrik Widegren (le vieux pêcheur)Image : Hendrik JaenzonDécors : Axel EsbensenSon : Thomas SchmölzProduction : Svensk FilmindustriVersion restaurée inédite (2000) Restauration : Cinemateket-SvenskaFilminstitutet avec la participation de ZDF et ARTEMusique : Alexander Popov et l’ensembleKontraste dirigé par Frank Strobel (2000)ZDF

La première adaptation du roman l’Écume de

rapides (1921) de Juhani Aho enfin visiblegrâce à une reconstitution minutieuse.Images spectaculaires et passion garanties ! Johan, un vieux bûcheron bougon, vit enLaponie avec son épouse Marit, une jeuneorpheline qui était servante dans la ferm ede ses parents. Leur relation, dépourv u ed’amour, est tendue. Un beau jour, Marit selaisse séduire par un homme de passageauquel elle avait résisté quelque tempsauparavant et finit par abandonner son maripour le suivre. Convaincu que sa femme aété enlevée, Johan se lance à la poursuitedu couple…

Un chef-d’œuvre perdu et ressuscité

O rganisé selon une dramaturgie rigoure u-se en cinq actes, Johan est la plus ancien-ne adaptation du roman de Juhani Aho.D é t ruit lors d’un incendie en 1941, ce filmest demeuré longtemps invisible, si ce n’esten fragments, au grand dam de nombre u xcinéastes et critiques qui le considéraientcomme l’une des plus importantes œuvre sp e rdues. Grâce à la découverte d’unecopie raccourcie dotée d’intert i t res et denotations de coloration, Johan a pu êtreenfin reconstitué sur une copie virée oran-ge qui rend correctement la luminosité dela nuit scandinave et des paysages. Tournéen extérieur, Johan exalte en effet la naturenordique, la lumière et l’eau, comme autant

d’éléments essentiels à la dramaturgie, à lasymbolique des passions et bien sûr auxe ffets spectaculaires. Loin de s’en tenir àune banale relation adultère, Mauritz Stillere x p l o re ainsi la richesse et la complexitédes personnages, prend quelques libert é savec le roman de Juhani Aho (l’action estdéplacée de Carélie en Laponie, le colpor-teur russe transformé en bûcheron finlan-dais…), choisit un homme séduisant etcharismatique en la personne d’Urh oSomersalmi pour incarner l’amant et rendrela tentation plus évidente, opte pour un épi-logue plus optimiste et consensuel. U nc h e f - d ’ œ u v re donc à découvrir, avec unemention spéciale pour la musique compo-sée par Alexander Popov.

Juha/Johan

Juhad’Aki Kaurismäki (1999)Jeudi 21 novembre à 20.45

Johan à travers les rapidesde Mauritz Stiller (1921)Vendredi 22 novembreà 23.25

En 1911, l’écrivain Juhani Aho

publie l’Écume des rapides,

un roman dont le héros est

un homme taciturne, courageux

et honnête, mais habité

par le doute et la peur. Abandonné

par sa femme, il finit par se jeter

dans une rivière. Aujourd’hui,

il représente la quintessence

de l’âme finlandaise.

Cinéma le muet du mois


européen

A RTE G.E.I.E. Téléphone 03 88 14 22 22

D i recteur du développement

et de la coord i n a t i o n

H a n s - Walter Schlie 03 88 14 20 02

P resse et relations publiques

Claude-Anne Savin 03 88 14 21 45

Relations grand public et marketing

Paulus G. Wu n s c h 03 88 14 21 43

Rédaction centrale textes et photos

Sabrina Nennstiel 03 88 14 22 45

M u l t i m é d i a

A l b recht Fre n z e l 03 88 14 21 61

A RT E DEUTSCHLAND TV

Téléphone (49) 7221/93690

Communication et marketing

Thomas P. S c h m i d

RT B F Téléphone (32) 2 737 25 57

Communication

Marianne De Muylder

A RTE MAGAZINE

Publication d’ARTE France

ISSN 1168-6707

Rédacteur en chef

Olivier Apprill et/ou Nicolas Bert r a n d

01 55 00 70 58

o - a p p r i l l @ a rt e f r a n c e . f r

01 55 00 70 56

n - b e rt r a n d @ a rt e f r a n c e . f r

S e c r é t a i re de rédaction

A n n e - C l a i re Bouzanne 01 55 00 73 83

a c - b o u z a n n e @ a rt e f r a n c e . f r

Maquettiste

S e rdar Gündüz 01 55 00 70 55

s - g u n d u z @ a rt e f r a n c e . f r

Scanneriste

A rmelle Ritter 01 55 00 70 57

a - r i t t e r @ a rt e f r a n c e . f r

C o l l a b o r a t i o n Jacqueline Letteron,

Emelie De Jong, Catherine We i n z o rn,

Josie Mély, Esther Lehoczky, Barbara

L e v e n d a n g e u r, Cécile-Fleur Brunod,

Angéline Deflandre, Franck GarbazCrédits photos : Photo : X-DR. Toute re p roduction

des photos sans autorisation est interd i t e .

© Couvert u re : DR

D i recteur de la publication : Jérôme Clément

E x e m p l a i re n° 47 jeudi 24 octobre 2002

I m p ression STIPA, Montre u i l

A RTE FRANCE Téléphone 01 55 00 77 77C o m m u n i c a t i o n Fax 01 55 00 77 00

S e rvice de pre s s e

Fax 01 55 00 73 52

D i rectrice de la communicationMarie-Danièle Boussières

m d - b o u s s i e re s @ a rt e f r a n c e . f rNathalie Loiseaux (secrétariat) 01 55 00 70 35

n - l o i s e a u x @ a rt e f r a n c e . f r

P u b l i c i t é - m a r k e t i n gOlivia Olivi (chef de serv i c e ) 01 55 00 70 59

o - o l i v i @ a rt e f r a n c e . f rFrançoise Lecarpentier (part e n a r i a t s ) 01 55 00 71 28

f - l e c a r p e n t i e r @ a rt e f r a n c e . f rÉlodie Denis (assistante) 01 55 00 73 10

e - d e n i s @ a rt e f r a n c e . f r

S e rvice de pre s s eD o c u m e n t a i re sCéline Chevalier 01 55 00 70 41

c - c h e v a l i e r @ a rt e f r a n c e . f rNadia Refsi 01 55 00 70 23

n - re f s i @ a rt e f r a n c e . f rRima Matta ( a s s i s t a n t e ) 01 55 00 70 40

r- m a t t a @a rt e f r a n c e. f r

S p e c t a c l e s / M e t ro p o l i sFrédérique Champs 01 55 00 70 45

f - c h a m p s @ a rt e f r a n c e . f rCécile Braun (a s s i s t a n t e) 01 55 00 70 44

c - b r a u n @ a rt e f r a n c e . f r

C i n é m a / A RTE France CinémaAgnès Buiche 01 55 00 70 47

a - b u i c h e @ a rt e f r a n c e . f rM a rtina Bangert 01 55 00 73 43 ( a s s i s t a n t e + grille de pro g r a m m e s )

m - b a n g e rt @a rt e f r a n c e. f r

Soirées thématiquesG r é g o i re Mauban 01 55 00 70 42(En remplacement de Françoise Landesque)

g - m a u b a n @ a rt e f r a n c e . f rSouad Khaldi ( a s s i s t a n t e ) 01 55 00 70 43

s - k h a l d i@a rt e f r a n c e. f rD o rothée van Beusekom (assistante) 01 55 00 73 25

d - v a n b e u s e k o m @ a rt e f r a n c e . f r

F i c t i o nVi rginie Doré 01 55 00 70 46

v - d o re @ a rt e f r a n c e . f r

F l o rence Bouché (assistante) 01 55 00 70 48f - b o u c h e @ a rt e f r a n c e . f r

F o rum, Le dessous des cartes, Arc h i m è d e ,câble et satelliteIsabelle Courty 01 55 00 72 90

i - c o u rt y @ a rt e f r a n c e . f r

A RTE Info, Reportage, Reportage GEONadia Refsi 01 55 00 70 23

n - re f s i @ a rt e f r a n c e . f rFichier pre s s eSouad Khaldi 01 55 00 70 37

s - k h a l d i @ a rt e f r a n c e . f rS e rvice photoElisabetta Zampa 01 55 00 70 50

e - z a m p a @ a rt e f r a n c e . f rOlivier de Clarembaut (assistant) 01 55 00 70 49

o - d e c l a re m b a u t @ a rt e f r a n c e . f rGeneviève Duigou (assistante) 01 55 00 70 53

g - d u i g o u @ a rt e f r a n c e . f r

A RTE Éditions, ARTE Vidéo Henriette Souk 01 55 00 70 83

h - s o u k @ a rt e f r a n c e . f r

S e rvice téléspectateurs

03 88 14 22 55

Minitel

3615 ARTE (1,29 F/mn)

I n t e rnet

w w w. a rt e - t v. c o m

w w w. a rt e p ro . c o m

w w w. a rt e r a d i o . c o m

> A RTE Magazineet les dossiers de pre s s e

des programmes sont téléchargeables sur w w w. a rt e p ro . c o m

La semaine prochaine (48)(Attention, ces programmes et ces horaires peuvent être soumis à des modifications)

Samedi 23 novembre19.00 Le forum des Européens

19.45 ARTE Info

20.00 Le dessous des cartes

20.10 ARTE Météo

20.15 Contacts :

Thomas Ruff / Andreas Gursky

20.45 L’aventure humaine :

Assises, vers 1300

21.40 Metropolis

22.30 Fiction : Les mondes parallèles,

téléfilm de Petr Vaclav

00.10 La lucarne : Bruxelles, l’occupation

des sols, documentaire

de Marie-Françoise Plissart

00.40 L’empire des Ottomans (r)

02.10 Voyages, voyages – Bombay (r)

Dimanche 24 novembre19.00 Maestro

19.45 ARTE Info / Météo

20.15 Danse : Piano di rotta

20.45 Thema : La Loire, avec le film

Eugénie Grandet

de Jean-Daniel Verhaeghe

00.40 Mic Mac

01.05 Chambre froide

01.35 The Warriors of Beauty (Jan Fabre)

02.30 ARTE Scope

Lundi 25 novembre19.00 Nature


20.15 ARTE Reportage

20.45 Cinéma : Les contes

de le folie ordinaire, de Marco Ferreri

22.20 Grand format : Photographe de

g u e rre, documentaire de Christian Fre i

00.00 Court-circuit (le magazine)

00.45 Ghost Dog : la voie du samouraï (r)

02.45 Why are you creative?

Quentin Tarantino (r)

Mardi 26 novembre19.00 Archimède



20.45 Thema : Afghanistan

23.00 Music Planet 2Nite :

Toris Amos et Cunnie Williams

00.00 Die Nacht / La nuit

00.55 Le secret de la porcelaine (1)

02.35 Sur le fil du rasoir (r)

Mercredi 27 novembre19.00 Connaissance



20.45 Musica : Dance Celebration

22.30 Ciné-découverte :

Bronx-Barbès, d’Éliane de Latour

00.20 Le secret de la porcelaine (2)

02.00 Bruges, 1434 (r)


Dominique Blanc

Jeudi 28 novembre19.00 Voyages, voyages



20.45 Première séance :

Kadosh, d’Amos Gitaï

22.35 Thema : La médecine indienne

01.00 Contes de la folie ordinaire (r)


Charlotte Gainsbourg

Vendredi 29 novembre19.00 Tracks



20.45 Fiction : Au bout du rouleau,

téléfilm de Thierry Binisti

22.15 La vie en face : Avant de partir,

documentaire de Marie de Laubier

23.15 Profils : Hubert Nyssen

00.30 Une question de vie ou de mort (r)

02.10 Le dessous des cartes (r)

02.20 Pepita, là-haut dans la montagne (r)

02.40 Des larmes dans les yeux (r)

Dance CelebrationUn événement

chorégraphique réunissant

huit chorégraphes

contemporains, un spectacle

unique enregistré en public

et en direct à la Maison

de la Danse de Lyon.

Musica, mercredi

27 novembre à 20.45.

47

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européen

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