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37 A RTE Magazine 8 septembre > 14 septembre 2001 Vous êtes Lacan? mercredi 12 septembre à 22.50 Portrait inédit

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  • 37A RTE Magaz ine8 septembre > 14 septembre 2001

    Vous êtesLacan?

    mercredi 12 septembre

    à 22.50

    Portrait inédit

  • 14.00 > 19.00 Programmes d’ARTE en numérique sur CanalSatellite et TPS19.00 > 03.00 Programmes d’ARTE sur le réseau hertzien, le câble et le satellite en numérique sur CanalSatellite et TPS

    37Semaine du 8 septembre au 14 septembre 2001

    amedi 8 Dimanche 9 Lundi 10 Mardi 11 Mercredi 12 Jeudi 13 Vendredi 14

    4.00uisine es terroirs

    Péloponnèse

    4.30oyages,oyagesndalousie

    5.15-delà du Ti b e t

    6.45racks

    7.25ourt-circuite magazine)

    9.00arc Ferrou la passione l’histoire

    9.45étéo

    9.50RTE Info

    0.00e dessous es cartes

    0.15es icônes e Sofrino

    0.45aventureumainee long voyageu Graf Götzen

    1.45etropolis

    2.45ictionenaissance

    0.15Music Planet ohn Leeooker

    1.45e manteau

    14.00Hippocrate

    14.30BiographiesMichaelBlumenthal

    15.15La baleineblanche

    16.30L’amour chez Tati

    17.20Mémoires en fuite

    19.00MaestroMatti Salminen(2)

    19.45Météo

    19.50ARTE Info

    20.15Y en a marre !

    20.40-00.20ThemaLes serpents

    20.40La couleuvrede Montpellier

    21.30La vipère

    22.20La femmereptile

    23.50Le village des charmeursde cobras

    00.20Metropolis

    01.20Les honneursde la guerre

    14.00Lola

    14.30Album de famille

    15.15Metropolis

    16.15La révolutiondes cœurs

    16.55Ginger et Fred

    19.00NatureMéga-tsunami

    19.45Météo

    19.50ARTE Info

    20.15ReportageL’hommetransparent

    20.45CinémaBeautiful Thing

    22.15Court-circuit (1) On ne badinepas avecl’amour

    22.20FictionBanlieue Nord

    00.05Court-circuit (2) Double passe

    Le perruquier

    00.35Sans toit ni loi

    02.15Bové encampagnecontre burger

    02.45Nous deux

    14.00Le savon

    14.30Sao Paulo

    15.15Marche et rêve

    16.30Les petitesfugues

    19.00Archimède

    19.45Météo

    19.50ARTE Info

    20.15ReportageRetour en terrekurde

    20.45La vie en faceConte cruel du sida au Swaziland

    21.45-00.40Soirée spécialeInaugurationdu Musée juifde Berlin

    21.45Mémoirepour la vie

    22.45Europa, Europa

    00.40Ginger et Fred

    14.00Y en a marre !

    14.30Buenos Aires

    15.15Le long voyagedu Graf Götzen

    16.10À l’écoute des climats

    17.10Europa, Europa

    19.00ConnaissanceLes héritiersde Humboldt

    19.45Météo

    19.50ARTE Info

    20.15ReportageLes papys top models

    20.45Les mercredisde l’histoireSigmund Fre u d ,l’invention de la psychanalyse( 2 )

    21.45MusicaL’ a u t re visagede Don Giovanni

    22.40Musique de tables

    22.50 Profil Jacques Lacan

    23.55La lucarneDéclinaisonsdu bonheur

    00.55Mémoires en fuite

    14.00Voilà l’Europe

    14.30L’ascèse de la marche

    15.20Made inGermany

    16.45Quand les mursparlent

    17.15Sans toit ni loi

    19.00Voyages, voyages

    19.45Météo

    19.50ARTE Info

    20.15Reportage

    20.45-23.55ThemaDe quoi j’me mêle !

    Les facescachées del’extrême dro i t een Euro p e

    20.45“…et demain lemonde entier”

    21.30 Débat (1)

    22.00Interdireou enjôler ?

    22.15Des loups en habitsd’agneaux

    22.35Les héritiersdu Duce

    22.45 Débat (2)

    23.15Tout le mondepeut se tro m p e r

    23.55CinémaLa lumièrede l’Asie

    01.30Un pionnier en Orient

    02.30Le long voyagedu Graf Götzen

    14.00Du venin dans le sang

    14.30Parolesd’honneur

    15.15John LeeHooker

    16.45L’écrevisse

    17.15On ne badinepas avecl’amour

    17.25Renaissance

    19.00Tracks

    19.45Météo

    19.50ARTE Info

    20.15ReportageHarlem sur Seine

    20.45FictionUn nouveaudépart

    22.15Grand formatFragments sur la misère

    23.45CinémaLa danse du vent

    01.10Le dessous des cartes

    01.20Je te marierai,mon fils

  • Les grands rendez-vous P. 16 Juifs allemands, le retourLe 9 septembre, l’Allemagne affronte son passé en célébrant, à travers l’ouverture d’un muséeaudacieux, la part de la culture juive dans son histoire. Enquête au Musée juif de Berlin. Soirée spéciale

    Inauguration du Musée juif de Berlin

    Mardi 11 septembre à 21.45

    P. 21 Toujours Lacan ça parle Héritier et refondateur de Freud, Jacques Lacan a profondément marqué la pratique de lapsychanalyse. Vingt ans après sa mort, il reste un personnage central de la vie intellectuelle de notre temps. Profil

    Jacques Lacan

    Mercredi 12 septembre à 22.50

    P. 23 L’Europe bruneDans toute l’Europe, les réseaux de l’extrême droites’activent et changent de stratégie. Enquêtes en France, en Italie et en Allemagne sur les habitsneufs de la peste brune. Thema

    Les faces cachées de l’extrême droite en Europe

    Jeudi 13 septembre à 20.45

    Les films de la semaineLa femme reptile de John GillingDimanche 9 septembre à 22.20

    Les honneurs de la guerre de Jean DeweverDimanche 9 septembre à 01.20

    Ginger et Fred de Federico FelliniLundi 10 septembre à 16.55 et mardi 11 septembre à 00.40

    Beautiful Thing de Hettie MacDonaldLundi 10 septembre à 20.45

    Sans toit ni loi d’Agnès Varda Lundi 10 septembre à 00.35 et jeudi 13 septembre à 17.15

    Les petites fugues d’Yves YersinMardi 11 septembre à 16.30

    Europa, Europa d’Agnieszka HollandMardi 11 septembre à 22.45

    La lumière de l’Asie de Franz OstenJeudi 13 septembre à 23.55

    La danse du vent de Rajan KhosaVendredi 14 septembre à 23.45

    La banlieue anglaise vire

    au rose dans

    Beautiful Thing, lundi.

    Juifs d’Allemagne, l’histoire meurtrie.

    <

  • 14.00

    Cuisine des terroirsLe PéloponnèseRediffusion du 2 septembre)

    14.30

    oyages, voyagesAndalousieRediffusion du 6 septembre)

    15.15Au-delà du TibetRediffusion du 4 septembre)

    16.45racks

    Rediffusion du 7 septembre)

    17.25Court-circuit le magazine)

    19.00Marc Ferro ou a passion de l’histoire

    Documentaire de Michel Vuillermet

    19.45Météo

    19.50ARTE Info

    20.00Le dessous des cartes’Arabie Saoudite,

    ne pétromonarchie (2/2)

    20.15Les icônes de SofrinoDocumentaire d’Ulf von Mechow

    20.45

    ’aventure humaineLe long voyage du Graf GötzenDocumentaire de Stefan Lamby

    21.45 (PDC : 21.40)MetropolisMagazine culturel européen

    22.45 (PDC : 22.40)

    FictionRenaissance

    éléfilm de Gillies Mackinnon

    00.15

    Music Planet John Lee Hooker That’s my storyDocumentaire de Jörg Bundschuh

    01.45Le manteauRediffusion du 31 août)

    17.25Court-circuit (le magazine)Rédaction en chef : Luc LagierRéalisation : Philippe Truffault(France, 2001-1h30mn)Coproduction : ARTE France, MK2TVARTE FRANCE

    Chaque samedi, le magazine du courtmétrage. Au sommaire du n° 32 : Nous deux, d’Yvon Marciano.

    Buster Keaton

    par Pierre Etaix

    À l’occasion de la sort i een DVD de l’intégralitédes courts métrages deBuster Keaton (ART EVidéo), quelques extraitscommentés par PierreEtaix.

    L’écrevisse, de Kai Lehtinen.

    François Ozon

    Portrait et reportage à l’occasion de la sor-tie d’un coff ret DVD des films de FrançoisOzon.

    Ne manquez pas le tueur, moyenmétrage d’Anastas Charalampidis.

    19.00Marc Ferroou la passion de l’histoireDocumentaire de Michel VuillermetScénario et entretiens : Ilios Yannakakis et Michel Vuillermet (France, 2001-43mn)ARTE FRANCE

    Historien, présentateur d’Histoire parallèlesur A RTE – dernière le 1e r septembre –,Marc Ferro mêle la passion de l’histoire àl’amour des images. Portrait. “Je trouve ma joie à découvrir comment leshommes savent résister”, explique l’histo-rien Marc Ferro. Résistant lui-même pen-dant la guerre, alors qu’il n’a pas 20 ans, ilsait l’importance de considérer toute choseavec distance, “de ne [pas] se faire asse-ner une information dogmatique, censée

    d i re la vérité” (R e v i v re l’histoire). MichelVu i l l e rmet nous fait ici découvrir un hommede 77 ans pour qui toute expérience ests o u rce de réflexion. Le documentaire mêleavec intelligence les photos personnelles etles films d’archives commentés par l’histo-rien lui-même. Il y a, en effet, l’histoire “q u ’ o nécrit comme historien” et celle “qu’on re s t i-tue comme témoin”. Il faut confronter lesdeux pour ne pas être aveuglé par les discours officiels. Intéressé par les tech-niques modernes de communication, MarcF e rro les étudie et les utilise avec brio.Après avoir écrit Cinéma et Histoire, il déci-de de créer une émission de télévision,H i s t o i re parallèle, afin de placer “le specta-teur dans la position d’un citoyen actif, etnon plus passif ”. Vo i r, savoir et faire savoir. . .

    Principaux ouvrages P é t a i n ( F a y a rd), Cinéma et Histoire ( F o l i oH i s t o i re), H i s t o i re des colonisations ( L eSeuil), la Grande Guerre 1914-1918( G a l l i m a rd), Questions sur la SecondeG u e rre mondiale ( C a s t e rman), l ’ H i s t o i re deFrance (Odile Jacob).Films ou émissions TVHistoire parallèle, sur La Sept puis ARTE de1989 à 2001 ; P é t a i n, de Jean Marboeuf(coscénariste), 1993.MultimédiaH i s t o i re parallèle, l’histoire interactive de laSeconde Guerre mondiale, CD-Rom, ARTEÉditions, 1996.

    s a m e d i 8 septembre

    es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire.

    Câble et satellite

  • Documentaire de Stefan Lamby(Allemagne, 2001-53mn)NDR

    Construit par les chantiers navals Meyer deP a p e n b u rg, connus pour leurs luxueuxn a v i res, un bateau à vapeur naviguedepuis plus de quatre-vingt-dix ans sur lelac Tanganyika, en plein cœur de l’Afrique.Le Graf Götzen doit son nom au comte(Graf) von Götzen, qui avait voué sa vie àdes re c h e rches en Afrique. Il fut comman-dé en 1913 par Guillaume II pour lest roupes allemandes stationnées sur lecontinent noir. Le vapeur est construit enAllemagne avant d’être entière m e n tdémonté et remonté au Tanganyika ! Aprèsce voyage mouvementé, le paquebot a toutvécu, du moins tout ce qui peut arriver à unbateau : il a servi de cargo, de ferry - b o a t ,de transport de fugitifs, de canonnière, il acoulé à plusieurs reprises et a été autantde fois repêché. Une de ses aventures amême été immortalisée dans le film AfricanQ u e e n de John Huston. Aujourd’hui, cebateau à vapeur, rebaptisé le L i e m b a, estle plus vieux paquebot de ligne du monde.

    20.45 Le long voyage du Graf GötzenL’épopée rocambolesque d’un bateau à vapeur

    c o n s t ruit il y a près d’un siècle et toujours en serv i c e

    sur le lac Ta n g a n y i k a .

    20.00Le dessous des cartesMagazine géopolitique de Jean-Christophe Vi c t o rRéalisation : Frédéric Lernoud (2000-10mn)ARTE FRANCE(Rediffusion du 13 janvier 2001)

    L’Arabie Saoudite,

    une pétromonarchie (2/2)

    P remier producteur de pétrole du monde,l’Arabie Saoudite est une monarchie abso-lue dirigée par les Saoud, dont la légitimitérepose sur le pétrole, mais aussi sur l’islam.

    En partenariat avec

    Rediffusion le 14 septembre à 01.10

    20.15Les icônes de Sofrino Documentaire d’Ulf von Mechow(Allemagne, 2001-29mn)WDR

    Pourquoi les Russes aiment-ils (à nouveau)les icônes ? L’histoire de la Russie est jalonnée d’icônesdepuis la conversion du pays au christia-nisme en 988. Que ce soit lors des proces-sions à l’époque tsariste ou des paradessous le régime soviétique, les portraits def i g u res emblématiques (héros ou saint) sont vénérés par le peuple russe. DeSofrino, près de Moscou, où se développeune véritable industrie de l’image re l i g i e u-se, à l’ermitage de Pskov où vit le plusc é l è b re peintre d’icônes actuel, le pèreSinon, on tente de faire vivre l’héritage re l i-gieux. Une nouvelle identité nationale pourla Russie post-communiste ?

    À travers les aventures du Graf

    Götzen, qui ont inspiré le film African

    Queen avec Humphrey Bogart,

    un petit bout d’histoire coloniale.

    Rediffusion

    le 12 septembre à 15.15

    et le 13 septembre à 02.30

    véritable

    trie de

    ge religieuse

    veloppe

    rino,

    de Moscou.

  • 21.45MetropolisMagazine culturel européen coordonné par Pierre-André Boutang et Peter Wien(France, 2001-1h)Coproduction : ARTE France, On Line ProductionsARTE FRANCE

    > Franck StellaRéalisation : Rachel StellaFrank Stella est depuis quarante ans lacoqueluche des intellectuels et des goldenboy qui collectionnent ses tableaux et sess c u l p t u res. Peut-il encore parler simple-ment de son travail, de sa foi immuabledans l’abstraction, de sa place dans l ’ h i s t o i re de la peinture ? Rebekah Aubry,11 ans, l’a interviewé pour Metropolis.

    > La bible de 2001Réalisation : Abraham SégalUne nouvelle traduction française de labible paraît en septembre aux ÉditionsB a y a rd. Vingt écrivains ont traduit le livredes livres en collaboration avec vingt-septexégètes spécialistes des textes et deslangues bibliques. “Nous avons voulurendre la bible à la littérature”, confie l’écri-vain et éditeur Frédéric Boyer, à l’origine decette nouvelle traduction.

    > Geneviève LaporteRéalisation : Annabelle Le Doeuffet Pierre-André BoutangDans le documentaire 13 jour-nées dans la vie de PabloP i c a s s o (édité par ARTE Vi d é o ) ,une erreur a été commise dansla chronologie des re l a t i o n se n t re Pablo Picasso etGeneviève Laporte. L’ o c c a s i o npour M e t ro p o l i s de re n c o n t re rcette poétesse, ro m a n c i è re etgrande voyageuse qui racontela vérité sur sa longue passionavec Picasso.

    > Gens de MoscouRéalisation : Ahmet SelAhmet Sel est cameraman et photographe.Il vient de vivre dix ans en Russie. D’abordc o rrespondant pour ARTE, il a réalisé desreportages pour les plus grands magazinesinternationaux. Pour Metropolis, il dresse lep o rtrait de quelques-uns de ses amis. Devrais personnages…Rediffusion le 09 septembre à 00.20

    et le 10 septembre à 15.15

    22.45Renaissance(Regeneration)

    Téléfilm de Gillies Mackinnon(Canada, 1997-1h32mn) - VFScénario et adaptation : Allan Scott, d’après le roman de Pat ParkerAvec : Jonathan Pryce (William Rivers), James Wilby (Siegfried Sassoon), Stuart Bunce(Wilfred Owen), Johnny Lee Miller (Billy Prior),Tanya Allen (Sarah)Image : Glen MacPhersonMontage : Pia di CiaulaCoproduction : Radford Films, NostarEntertainment, BBC Films, Scottish Arts CouncilLottery FundARTE FRANCE

    Dans un hôpital militaire, deux poètesanglais évoquent la guerre des tranchées.Une vision poignante de 1914-1918, serviepar une reconstitution et un casting dehaute volée (Jonathan Pryce, James Wilby,Johnny Lee Miller).1917 : la guerre des tranchées tue des mil-liers d’hommes et rend fou les surv i v a n t s .Au château de Craiglockart, en Écosse, le

    samedi 8 septembre

    Fiction

    00.15John LeeHooker That’s

    my story

    Un portrait du légendaire

    musicien de blues disparu

    le 21 juin dern i e r,

    de son enfance dans

    le Mississippi à ses plus

    grands succès.

    “Écrire, c’est un genre

    d’exorcisme.”

    ●●●

  • docteur William Rivers soigne les soldatstraumatisés pour les rendre aptes à repartirau front. L’éminent poète Siegfried Sassoony est envoyé, malgré ses mérites militaires,pour avoir publié une déclaration contre laguerre. Il se lie d’amitié avec Wilfred Owen,jeune poète qui manque de confiance ensoi. Sa re n c o n t re avec Sassoon lui perm e tde développer un style qui fera de lui leplus connu des écrivains de la GrandeG u e rre en Grande-Bretagne. Enfin, unjeune off i c i e r, Billy Prior, devenu muet etp a rtiellement amnésique à la suite des

    chocs subis dans les tranchées,fait ici la connaissance deSarah, qui l’aidera à guérir. Aumilieu de la folie des soldatstraumatisés, les quatre protago-nistes tentent, chacun à leurfaçon, de surmonter leurs cau-chemars.

    Loin du front

    Il a fallu sept semaines de tour-nage dans le froid et la bouepour reconstituer la vie à

    C r a i g l o c k a rt et les scènes de tranchées.Gillies Mackinnon montre à travers les rémi-

    niscences des soldats combien la puissan-ce destructrice de la guerre dépasse leslimites du front. L’ e x t r a o rd i n a i re vue plon-geante des tranchées qui ouvre le film rap-pelle le triptyque d’Otto Dix, la Guerre. Onsent la souffrance avant de la voir, la gri-saille re c o u v re tout et les gémissementsdes blessés emplissent l’espace. Pas desang, mais des visions de cauchemars. Leshorreurs du combat alternent avec le calmea p p a rent de l’hôpital, où le médecinc h e rche des méthodes nouvelles et pluse fficaces pour soigner ses malades. Maisle film trouve toute sa force dans l’utilisationdes écrits de Siegfried Sassoon (1886-1967) et surtout de Wi l f red Owen (1893-1918). L’ h i s t o i re de la re n c o n t re des deuxpoètes, très connus dans le monde anglo-saxon pour leurs recueils contre la guerre ,donne à R e n a i s s a n c e une dimension poé-tique et méditative inattendue. La citationfinale d’un poème d’Owen, dans lequel ilinverse l’histoire du sacrifice d’Isaac,conclut le film de façon splendide…Rediffusion le 14 septembre à 17.25

    “Je détestais l’école.

    Mon école a été mon

    cœur. Je n’ai jamais

    appris à lire et à écrire.

    Je ne voulais pas. J’ai

    jeté tous les livres et j’ai

    pris celui que Dieu m’a

    donné. Je suis devenu

    ce que je suis en restant

    fidèle à moi-même.

    J’aime les gens et ma

    musique. En lisant des

    livres, je n’en serais pas

    arrivé là, je n’ai pu

    atteindre ce niveau

    qu’avec ma guitare.”

    (John Lee Hooker)

    Rediffusion le 14 septembre

    à 15.15

    Documentaire de Jörg Bundschuh(Allemagne, 2000-1h30mn)Avec : Eric Clapton, Robert Cray,John Mayall, Carlos Santana, Bonnie RaittBR(Rediffusion du 30 septembre 2000)

    John Lee Hooker, chanteur de blues et deboogie, guitariste et compositeur, naît en1917 dans le Mississippi. C’est à Détroit, oùil s’installe au début des années 1940, qu’ilcompose son premier succès, “BoogieChillen”. Ce single se vend à un milliond ’ e x e m p l a i res, chiff re énorme à l’époque(1948). “I’m in The Mood”, “CrawlingKingsnake” et “Hobo Blues” deviendro n taussi des standards. John Lee Hooker a eu une influence déter-minante sur les rockers anglais, desYa rd b i rds aux Rolling Stones. Il enre g i s t reavec les plus grands, B. B. King, Va nM o rrison, Carlos Santana, Eric Clapton,Pete Townshend, et ses albums se multi-plient. En 1989, The Healer lui vaut unepopularité renouvelée. John Lee Hooker estle blues en personne, comme James Brownle funk ou Bob Marley le reggae.

    Discographie récente :

    Boom Boom, Chill Out, D o n ’t Look Back, T h eBest of Friends (avec Eric Clapton, Ry Cooder,Ben Harper, Van Morrison, Carlos Santana, IkeTu rner…), chez Pointblank/Vi rgin.

    “John Lee Hooker ne chante pas seulement

    le blues, il ne joue pas seulement le blues…

    il est le blues.” (Time Magazine)

    Avec Jonathan Pryce (Evita),

    James Wilby (Howard’s End),

    Johnny Lee Miller (Trainspotting).

    ●●●

  • 14.00HippocrateRediffusion du 3 septembre)

    14.30

    BiographiesMichael BlumenthalDocumentaire de Jochen Kölsch

    15.15La baleine blancheRediffusion du 28 août)

    16.30’amour chez Tati

    Rediffusion du 28 août)

    17.20Mémoires en fuiteRediffusion du 7 septembre)

    19.00

    MaestroMatti Salminen : e prince des basses (2)

    Réalisation : Michael Valentin

    19.45Météo

    19.50ARTE Info

    20.15Y en a marre !Série animée de Candy Guard

    20.40-00.20

    ThemaLes serpentsLe venin et la grâce

    20.40La couleuvrede MontpellierDocumentaire d’Adam Schmedes

    21.30La vipèreDocumentaire d’Adam Schmedes

    22.20

    La femme reptileilm de John Gilling

    23.50Le village des charmeurs de cobrasReportage de Christian Sterley

    00.20MetropolisRediffusion du 8 septembre)

    01.20Les honneurs de la guerreRediffusion du 3 septembre)

    14.30MichaelBlumenthalDocumentaire de Jochen Kölsch(Allemagne, 2001-43mn)BR

    Portrait du directeur du Musée juif de Berlin. Né à Berlin en 1926, Michael Blumenthal etsa famille fuient l’Allemagne nazie en 1939.Après avoir fait carr i è re dans la politiqueaux États-Unis (de 1977 à 1979, il estm i n i s t re des Finances du gouvern e m e n tC a rter), Michael Blumenthal est revenu enAllemagne. Cet homme charmant, plein devivacité, est depuis 1997 directeur duMusée juif de Berlin, inauguré ce 9 septembre, qui s’attache à montrer l’im-p o rtance de la culture juive en Allemagne.Le Musée juif de Berlin est inauguré

    le 9 septembre. Voir la soirée Thema

    mardi 11 septembre à 21.45.

    19.00Matti Salminen :le prince des basses (2)Réalisation : Michael Valentin(Allemagne, 2001-41mn)NDR

    Deuxième partie du concert enregistré le 11 août dernier à Kiel, lors du Festival deSchleswig-Holstein, avec le célèbre bassefinlandais Matti Salminen. Au programme, entre autres, du tango fin-landais.

    20.15Y en a marre ! Série animée de Candy Guard(Royaume-Uni, 1996-22mn) - VF(Rediffusion du 30 juillet 2000)

    Soyons amis

    La famille de Dolly ne sait pas se tenir...

    Permis de conduire

    N’ayant pas fermé l’œil de la nuit, Dolly vapasser son permis…

    ZDF

    20.40La couleuvrede MontpellierDocumentaire d’Adam Schmedes(Danemark/Allemagne, 2001-49mn)

    Plus gros serpent d’Europe, la couleuvre deMontpellier est aussi venimeuse...Les couleuvres sont en général inoff e n-sives. Mais la couleuvre de Montpellier, enplus d’être le plus gros serpent d’Euro p e ,est venimeuse. Elle vit sur les pourtours dela Méditerranée où Adam Schmedes,cinéaste animalier renommé, l’a filmée pen-dant un an. Scènes de chasse, courses-poursuites avec des souris ou des perd r i x ,accouplement, peurs face aux humains…Un film très impressionnant, avec en toilede fond les paysages de la Provence où vitce réalisateur danois.

    21.30La vipèreDocumentaire d’Adam Schmedes(Danemark/Allemagne, 2001-49mn)

    Adam Schmedes s’intéresse à la vipèrecommune, dont la vie est bien différente desa réputation.La vipère commune passe pour être le seulserpent venimeux d’Europe. Son venin esten effet mortel. Mais Adam Schmedes a suf-fisamment approché ce reptile pour savoirqu’elle s’attaque rarement aux humains.

    Un Danois en Provence

    Installé en Provence, sa patrie d’adoption,Adam Schmedes souhaitait depuis desannées faire une série de documentaires surles serpents. Mais il a dû aff ronter nombred’impondérables, et n’a fini ces films quecinq ans après le début du tourn a g e . . .

    d i m a n c h e 9 septembre

    es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire.

    Biographies

    Maestro

    Film

    20.40-00.20

  • 22.20La femme reptile(The Reptile)

    Film de John Gilling(Grande-Bretagne, 1966-1h30mn)Avec : Noel Willman (Dr Franklyn), JenniferDaniels (Valerie Spalding), Ray Barrett (Harry),Jacqueline Pearce (Anna)Production : Hammer Studio

    Une femme-serpent dévore ses victimes...La délicieuse horreur gothique des studiosH a m m e r, maîtres du fantastique dans lesannées 1960. Il y a des années, le docteur Franklyn aa ff ronté une secte d’adorateurs du serpent.Pour se venger, ils ont jeté un sort maléfiqueà sa fille, Anna : celle-ci se transforme enm o n s t re, moitié femme et moitié serpent.Charles Spalding est sa pre m i è re victime,mais voici qu’un jeune couple arrive aum a n o i r. . .

    Les bras de la femme-serpent

    Une production typique des studios britan-niques Hammer, qui au cours des années1960 font re v i v re le cinéma fantastiqueavec les D r a c u l a et les F r a n k e n s t e i n dus au tandem Te rence Fisher /Christopher Lee. La Hammera ffiche un goût pro n o n c épour l’érotisme, la violence etles ambiances gothiques.Réalisateur maison, JohnGilling signe des films auxt i t res aussi appétissants quel’Impasse aux violences,l’Invasion des morts vivantset Dans les griffes de lam o m i e. Une rareté à savou-rer.

    23.50Le village des charmeurs de cobrasReportage de Christian Sterley(Allemagne, 1997-27mn)

    Dans une célèbre nouvelle, Kipling racon-tait que seule une mangouste pouvaitvaincre le cobra. Et si certains hommesdétenaient aussi ce pouvoir ?Les frères Lalh sont des charmeurs decobras de l’Inde du Nord. Christian Sterleyles a suivis dans toutes les phases de leurtravail, de la capture du reptile à sa libéra-tion. La partie la plus fascinante, le dressa-ge, consiste à habituer les cobras à suivreles mouvements de la flûte et non le rythme de la musique comme on le cro i tsouvent. Car les serpents sont sourds...Rediffusion le 19 septembre à 16.50

    Ils fascinent autant qu’ils épouvantent. Paisibles ou

    venimeux, charmeurs

    ou mortels, voici les serpents

    dans tous leurs états, grâce

    à des documentaires inédits

    et à un film horrifique.

    Un charmeur, son jeune fils et leur gagne-pain.

    Film

    Les serpents Le venin et la grâce

    À table !

  • 14.00LolaRediffusion du 4 septembre)

    14.30Album de familleRediffusion du 4 septembre)

    15.15MetropolisRediffusion du 8 septembre)

    16.15La révolution des cœursRediffusion du 4 septembre)

    16.55Ginger et FredRediffusion du 3 septembre)

    19.00

    NatureMéga-tsunamiDocumentaire de Marc Hedgcoe

    19.45Météo

    19.50ARTE Info

    20.15

    Reportage’homme transparent

    Réalisation : Patrick Dedole

    20.45

    CinémaBeautiful Thing

    ilm de Hettie MacDonald

    22.15Court-circuit - 1re partieOn ne badine pas avec l’amourCourt métrage d’Yvon Marciano

    22.20

    FictionBanlieue Nord

    éléfilm de Barbara Albert

    00.05Court-circuit - 2e partieDouble passeCourt métrage de Jürgen Schoppe

    Le perruquierCourt métrage de Steffen Schäffler

    00.35Sans toit ni loiRediffusion du 2 septembre)

    02.15Bové en campagnecontre burgerRediffusion du 30 août)

    02.45Nous deux Rediffusion du 3 septembre)

    19.00Méga-tsunamiDocumentaire de Marc Hedgcoe(Royaume-Uni, 2000-43mn)ARTE FRANCE

    On connaît les tsunamis japonais, raz demarée déclenchés par de brusques affaissements des fonds marins. Les méga-tsunamis, eux, peuvent atteindre plusieurscentaines de mètres de haut ! Un documentspectaculaire.Des scientifiques suisses travaillent sur cequ’on appelle désormais les méga-tsuna-mis en recréant sur maquette des impactsassez puissants pour déclencher desvagues de 600 mètres. Ils cherchent éga-lement à déterminer quelles sont, de par lemonde, les zones à risque pour de tels phé-nomènes. Avec une stru c t u re géologiquetrès part i c u l i è re qui alterne les roches per-méables et imperméables, la façade ouestdes Canaries présente une inquiétanteinstabilité. L’ e ff o n d rement de la montagne,dû à une reprise de l’activité volcanique,p rovoquerait un méga-tsunami. On saitmaintenant qu’il pourrait consister en unevague de 600 mètres, se déplaçant versl’ouest à la vitesse de 70 km/h. Elle attein-drait la côte des États-Unis en huit heures ;elle pourrait dévaster Miami et bien d’autresvilles. “Si j’habitais Miami, conclut un inter-venant, et que j’apprenne que le volcan desCanaries est entré en éruption, je suivraistrès attentivement les nouvelles…”Rediffusion le 18 septembre à 14.30

    et le 26 septembre à 02.00

    20.15L’homme transparentRéalisation : Patrick Dedole(France, 2001-26mn)Coproduction : ARTE, Tony ComitiARTE G.E.I.E.

    Avec l’imagerie médicale, on peut désor-mais voyager à l’intérieur de son proprecorps.

    En matière d’imagerie médicale, une révo-lution est en marche : grâce aux images en3D (voire en 4D), on peut désormais examiner l’intérieur du corps avec une précision incroyable. Une nouvelle tech-nique mise au point à Paris par les docteursG o m b e rgh et Castro, sans intrusion d’unecaméra dans l’organisme. Ces images sontprécieuses pour les médecins, mais aussipour les patients. Sans anesthésie, sanshospitalisation, on peut voyager dans lesm o i n d res recoins du corps humain. Lepatient peut même re s s o rtir du cabinetd’imagerie médicale avec un cédérom deson pro p re corps, les futurs parents avecun cédérom de leur enfant dans le ventrede sa mère !

    l u n d i 10 septembre

    es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire.

    Nature

    Reportage

    Des vagues

    de 600 mètres

    de haut !

  • Film de Hettie MacDonald(Royaume-Uni, 1996-1h30mn) - VOSTFScénario : Jonathan Harvey, d’après sa pièceAvec : Glen Berry (Jamie Gangel), Scott Neal(Ste Pearce), Linda Henry (Sandra Gangel),Tameka Empson (Leah), Ben Daniels (Tony),Garry Cooper (Ronnie Pearce)Image : Chris SeagerSon : John MidgleyMontage : Don FairserviceMusique : John AltmanProduction : World Productions, Channel FourARTE FRANCE / ARD

    Jamie, Ste et Leah vivent les uns sur lesautres à Thamesmead, une cité du sud-estde Londres. Sensible, Jamie est rejeté parles jeunes de son âge. Son ami Ste est mal-traité par son père et son frère. Leah, leurvoisine, renvoyée du lycée, vit au son de lamusique de Mama Cass. Sandra, la mèrede Jamie, fait tout pour aider son fils et sebat pour obtenir la gestion d’un pub. To u sles quatre se rapprochent dans leur isole-ment. Jamie et Ste sentent leur amitié set r a n s f o rmer en amour, mais ils ne saventpas comment le vivre dans un milieu oùl’hétérosexualité est la règle.

    Le droit au bonheur

    Dans une cité ouvrière aux sombres cour-sives et aux terrasses indiscrètes, où leshabitants s’épient à travers les cloisons,Beautiful Thing raconte une histoire simpleet lumineuse. Hettie MacDonald fait vibre rles couleurs du linge qui sèche, le rouge vifdes maillots de foot, la musique de MamaCass. Cette envie de bonheur palpable

    donne au film un parfum de comédie musi-cale working class. D’ailleurs, tous les per-sonnages sont travaillés par l’envie dec h a n t e r, de danser, de s’envoyer en l’aira u t rement qu’avec de l’ecstasy. Miracle, ilsy parv i e n d ront... “Le scénario de JonathanH a rvey a beaucoup de charme et d’émotionmais ne tombe jamais dans le pathos. C’estune histoire qui parle de la puissance del ’ a m o u r”, souligne la réalisatrice. Écrite parun jeune auteur de 24 ans, la pièce origina-le avait obtenu une nomination aux OlivierAw a rds et un John Whiting avant de deve-nir un scénario. Hettie MacDonald, qui avaitmis la pièce en scène, a choisi pour sonp remier film d’insister sur les re g a rds, quien disent souvent plus que les mots. C’estpar eux que les personnages s’accro c h e n tles uns aux autres : “Quand tu as une vieglauque et que quelque chose arrive et terend heureux, tu t’y accroches. C’est ce queles personnages du film re c h e rchent – unechose merveilleuse à laquelle s’accro c h e r.”Rediffusion le 17 septembre à 01.10

    et le 20 septembre à 17.25

    Jamie et Ste sont en train de devenir

    plus que des amis…

    Comment l’annoncer à toute la cité ?

    Glen Berry (Jamie).

    20.45 Beautiful ThingLa naissance de l’amour entre deux jeunes ados dans une cité ouvrière. Une comédie

    lumineuse et crue sur la possibilité d’échapper à son milieu.

  • “C’est un luxe, un

    chagrin d’amour. Y a

    tellement de gens qui

    ont des chagrins et pas

    d’amour.”

    22.15Court-circuit - 1re partie

    Talents Cannes 2001

    On ne badine pasavec l’amourCourt métrage d’Yvon Marciano(France, 2001-6mn)Avec : Clémence Boué (Clémence), Guillaume Gallienne (Guillaume)Coproduction : ADAMI, Les Films du PetitPoissonARTE FRANCE

    Je badine, tu badines, nous badinons…Guillaume attend Clémence dans sa logeoù elle revient entre chaque scène d’On nebadine pas avec l’amour. Ils badinent eux-mêmes, mêlent conversations pro f e s s i o n-nelles et déclarations d’amour. À peineClémence est-elle remontée en scène queGuillaume reçoit un appel d’une autre jeunefemme…

    Talents Cannes 2001

    O rganisée par l’ADAMI avec le soutiend ’ A RTE, l’opération Talents Cannes 2001est destinée à promouvoir de jeunes comé-diens. Cette année, quatre réalisateurs(Pascale Breton, Joël Brisse, JeanMarboeuf, Yvon Marciano) ont sélectionnéquarante comédiens parmi des centainesde candidatures et ont chacun réalisé cinqc o u rts métrages. Dix seront diffusés surARTE.

    (Nordrand)

    Téléfilm de Barbara Albert(Autriche/Allemagne/Suisse, 1999-1h45mn) - VFScénario : Barbara AlbertAvec : Nina Proll (Jasmin), Edita Malovcic(Tamara), Tudor Chirilà (Valentin), AstritAlihajdaraj (Senad), Michael Tanczos (Roman)Image : Christine A. MaierCoproduction : Lotus-Film, Vienne avec ARTE,ZDF, ORF, SRG-SFZDFPrix FIPRESCI de la critique

    internationale, Venise 1999

    Prix Marcello Mastroianni du meilleur

    espoir féminin à Nina Proll, Venise 1999

    Meilleur premier film, Stockholm 1999

    Prix spécial du jury et Meilleur scénario

    du Prix Max-Ophüls 2000

    Prix européen Templeton, 2001

    Dans la banlieue nord de Vienne, en 1995.Tamara, une jeune femme serbe, term i n eses études d’infirm i è re. Elle tombe encein-te, mais ne désire pas l’enfant et ro m p tavec son petit ami. Jasmin, quant à elle, tra-

    lundi 10 septembre

    22.20 Banli

    Deux jeunes femmes meurtries

    se croisent et se re c roisent

    dans Vienne. La guerre des Balkans

    bouleverse leur univers, que

    Barbara Albert peint avec énerg i e

    et tendre s s e .

  • vaille dans un café de la capitale autri-chienne. Elle vit chez ses parents avec sesq u a t re frères et sœurs et passe dans lesbras de tous les hommes qui veulent biend’elle. Elle aussi se re t rouve enceinte. Lesdeux jeunes femmes solitaires se cro i s e n tà l’hôpital le jour de l’avortement…

    Europe attitudes

    Avec la guerre des Balkans en arr i è re - p l a n ,qui jette ses ombres sur Vienne et sur la viedes deux jeunes femmes, Banlieue Nord e s taussi l’histoire de Senad, un clandestin bos-niaque qui vient en aide à Jasmin ; celle deRoman, l’ami de Tamara qui fait son serv i c em i l i t a i re, et enfin celle de Valentin, leRoumain qui vit à Vienne avec le rêve d’allere n c o re plus loin vers l’Ouest. La réalisatriceb rosse un portrait moderne et émouvantd’une génération perdue. À la fois poétiqueet dur, filmé avec une énergie incisive, cefilm fait partager des moments d’amour,d’humour et de solidarité.Rediffusion le 21 septembre à 17.10

    00.05Court-circuit - 2e partie

    Double passeCourt métrage de Jürgen Schoppe(Allemagne, 2000-12mn) - VOSTFAvec : Bibiana Beglau (Rebecca), MarcHosemann (Ralf), Jochen Nickel (le pompiste)Image : Stefan Deutschmann

    Hold-up à la pompe. Le plan est simple : Rebecca téléphone aupompiste afin de détourner son attention,pendant que Ralf s’empare de la caisse.Mais le pompiste n’a pas l’intention de selever pour répondre, parce qu’il suit la fina-le de la Coupe de l’UEFA. Tout semblefichu, lorsque le miracle se pro d u i t : la télétombe en panne…

    Le perruquierCourt métrage de Steffen Schäffler(Allemagne, 1999-15mn)Image : Steffen Schäffler, Franz HellerGraphisme : Sanne HellerAnimation : Philip DaleMusique : Chris HeyneProduction : Frank Connection, Munich, IdealStandard Film ProductionSélectionné pour l’Oscar 2001 du

    meilleur court métrage d’animation

    La peste animée. L o n d res, 1665. La peste faitrage. Un homme s’isole dumonde extérieur de peurd’être contaminé. Lorsqu’unepetite fille orpheline et mala-de aura besoin de son aide,il devra ro m p re son isole-ment.

    D’après le Journal de l’année

    de la peste de Daniel Defoe (1722).

    ue Nord

    Nina Proll, actrice autrichienne confirmée (à droite),

    et Edita Malovcic, qui interprète son premier rôle

    à l’écran, sont impressionnantes de charisme

    et de présence.

  • 14.00Le savonRediffusion du 6 septembre)

    14.30Sao PauloRediffusion du 23 août)

    15.15Marche et rêveRediffusion du 2 septembre)

    16.30Les petites fuguesRediffusion du 30 août)

    19.00ArchimèdeMagazine scientifique européen

    19.45Météo

    19.50ARTE Info

    20.15

    ReportageRetour en terre kurdeRéalisation : Michael Enger

    t Karaman Yavuz

    20.45

    La vie en faceConte cruel du sida au SwazilandDocumentaire d’Andrej Fidyk

    21.45-00.40

    Soirée spécialenauguration

    du Musée juif de Berlin

    21.45Mémoire pour la vieDocumentaire de Jochen Kölsch

    Thomas Hausner

    22.45

    Europa, Europailm d’Agnieszka Holland

    00.40 (PDC : 00.35)Ginger et FredRediffusion du 3 septembre)

    19.00ArchimèdeMagazine scientifique européen de PhilippeBoulanger, Hervé Guérin, Jean-Jacques Henry,François Lévy Kuentz et Hervé This (France, 2001-43mn)Coproduction : ARTE France, Ex Nihilo, AuneProductions, avec la collaboration du CNRSImages Média/FEMISARTE FRANCE

    > Voir : la moucheLe battement d’ailes d’une mouche ralenticinquante fois.

    > Histoire : arithmétiqueA rc h i m è d e a déniché un petit film de 1951réalisé par Pierre Kast au cours duquell’écrivain Raymond Queneau livre sa défini-tion de l’arithmétique.

    > Expérience: dernières nappes A rc h i m è d e revient sur la marée noire del ’E r i k a. Au Croisic s’est ouvert l’un des plusgrands chantiers de dépollution consécutif àune catastrophe de ce type. On y pro c è d een particulier à l’analyse du sable après net-toyage avant d’envisager son re t r a i t e m e n t .

    > Sciences animées : voie lactéePetite histoire de l’invention du lait enpoudre.

    > Mise au point : années noiresA rc h i m è d e retrace l’historique de plus detrente ans de marées noires.

    > Portrait : André BrahicAndré Brahic est astrophysicien à l’univer-sité Paris-VII. Passionné parl’exploration du système solai-re, il évoque ses récents sujetsde recherche.

    20.15Retour en terrekurdeRéalisation : Michael Enger et Karaman Yavuz(Allemagne, 2001-26mn)Coproduction : ARTE, Enger-Film undVideoprodARTE G.E.I.E.

    Après avoir dû fuir leur village, les Kurdesdu village de Herdif sont revenus. MichaelEnger et Karaman Yavuz les ont accompa-gnés clandestinement.Depuis quatorze ans, la Tu rquie mène uneg u e rre sans merci au PPK, le mouvementindépendantiste du Kurdistan. Des dizainesde villages ont été purement et simplementrasés ; trois millions de Kurdes ont dû fuirleur terre. Certains exilés tentent aujour-d’hui de re t o u rner dans leur village pour yre c o n s t ru i re leur maison et re p re n d re unevie normale. Une équipe d’ARTE a suiviclandestinement – car la région est toujourssous le contrôle de l’armée turque – leretour des exilés du village de Herdif, dansla province de Bingöl.

    m a rd i 11 septembre

    es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire.

    Reportage

    Film

    La sale guerre

    de l’armée turque.

  • Documentaire d’Andrej Fidyk(Allemagne/Pologne, 2001-57mn)WDR/ARTE

    Depuis l’époque coloniale, les Occidentauxviennent au Swaziland à la re c h e rche d’unvéritable paradis terre s t re. Dans ce pays,les traditions sont jalousement préservées :ainsi, avant d’accéder à la couronne, le ro idoit se livrer à une épreuve et combattre lelion, acquérant le titre de “lion de la nation”.Et le monarque choisit ses femmes parm iles plus belles jeunes filles vierges du pays,rassemblées lors d’une manifestation tradi-tionnelle, la danse autour du roseau. Maisa u j o u rd’hui, les jeunes filles ne sont plusf o rcément vierges, et sont souvent mena-cées par le sida. Ici commence le contec ruel du Swaziland, où viols et violencessont omniprésents. Les superstitions fontb a rrage à une information claire et le sida sep ropage rapidement. Actuellement, auSwaziland, une personne sur quatre estatteinte. Et la croyance persiste selon laquel-

    le c’est l’apparition du préservatif qui auraitp e rmis le développement de la maladie…

    Une parabole

    A n d rej Fidyk, réalisateur polonais, a déjàreçu de nombreux prix lors de festivalsi n t e rnationaux. Son film Cinéma itinérant -

    Rêves et illusions (dif-fusé sur ARTE le 26janvier 1999) a obtenule Prix spécial du juryau plus important festival de télévisionaux États-Unis. Dansce nouveau film, le réalisateur analyse ladanse autour duroseau comme laparabole d’un eff o n-d rement. Il suit des

    jeunes filles se préparant à rencontrer le roi,un guérisseur qui sillonne le pays et un chefde la propagande du roi, jusqu’à la céré-monie traditionnelle.

    20.45 Conte cruel du sida au Swaziland

    Dans ce pays d’Afrique ravagé par le sida, la “danse des roseaux” rassemble des

    milliers de jeunes filles venues danser devant le roi. Cette façade pittoresque masque

    une réalité bru t a l e : superstitions et tabous entravent toute politique de santé

    publique, et un quart de la population est déjà contaminée...

    Scènes de danse au Swaziland.

  • L’ o u v e rt u re du Musée juif

    est un événement

    c u l t u rel sans précédent

    en Allemagne. Beaucoup

    y voient la volonté

    d’un nouveau départ

    après une pro f o n d e

    c a s s u re historique.

    BR

    21.45M é m o i re pour la vieDocumentaire de Jochen Kölsch et Thomas Hausner (Allemagne, 2001-1h)

    Comment la conception même d’un grandmusée est une leçon d’histoire : visite enavant-première. Pour partir à la découverte du bâtimentexceptionnel qu’est le Musée juif de Berlin,ce documentaire dresse le portrait de sest rois fondateurs. Daniel Libeskind, l’arc h i-tecte, est un Américain d’origine juive pro-fondément marqué par la disparition d’unegrande partie de sa famille. Son art intègre

    de nombreuses références aux blessure sdu IIIe Reich. Michael Blumenthal, le dire c-teur du musée, est également originaired’une famille judéo-allemande persécutéesur plusieurs générations. Parti en exil aux

    États-Unis où il devintun grand manager, puisministre des Finances, ilassume la direction dumusée depuis 1997.Ken Gorbey, enfin, est leconcepteur de l’exposi-tion permanente. Encompagnie de ces tro i sresponsables, nous par-c o u rons les salles del’exposition perm a n e n t equi retrace deux millé-n a i res d’histoire de la

    communauté juive en Allemagne. Une his-t o i re marquée par l’antisémitisme, l’exclu-sion, le génocide, mais aussi par l’émanci-pation, l’intégration et la réussite. Une partessentielle du dispositif du musée consisteà montrer le judaïsme comme communautéindépendante, mais aussi la façon dontn o m b re de juifs se sont assimilés enAllemagne au fil des siècles. ARTE propose un portrait de Michael

    Blumenthal, directeur du Musée juif

    de Berlin, dimanche 9 septembre

    à 14.30 dans “Biographies”

    et mardi 18 septembre à 00.15.

    C’est un événement arc h i t e c t u r a l ,

    c u l t u rel et historique :

    le Musée juif de Berlin vient

    d’ouvrir ses portes.

    L’ h i s t o i re des juifs devient part i e

    intégrante de l’histoire allemande.

    Deux jours après l’inauguration,

    A RTE dévoile ce surprenant

    musée et s’interroge sur l’actualité

    du judaïsme en Allemagne.

    21.45-00.35 Inauguration du Musée juif de Berlin

    L’édifice de l’architecte américain Libeskind

    évoque une étoile de David,

    toute en brisures, arêtes et zigzags.

  • 22.45Europa, EuropaFilm d’Agnieszka Holland(Allemagne/France, 1989-1h49mn) – VFScénario : Agnieszka Holland, d’après les Mémoires de Sally PerelAvec : Marco Hofschneider (Salomon Perel),René Hofschneider (Isaak Perel), André Wilms(Robert), Hanns Zischler (le capitaine), Julie Delpy (Leni)Image : Jacek PetryckiMontage : Ewa SmalMusique : Zbigniew PreisnerGolden Globe 1992 du meilleur film

    étranger

    Nomination aux Oscars pour le meilleur

    scénario

    Comment le jeune Salomon a survécu à laguerre en endossant l’uniforme russe, puisallemand, jusqu’à devenir un héros nazi !Une odyssée aussi incroyable qu’authen-tique recréée avec brio par A g n i e s z k aHolland, avec Marco Hofschneider, A n d r éWilms, Hanns Zischler, Julie Delpy…Le film se fonde sur les souvenirs authentiques de Salomon Perel (Marc oHofschneider), qui vit aujourd’hui en Israëlsous le nom de Sally Perel. Cet adolescentjuif allemand naît en Basse-Saxe en 1925.Après la Nuit de Cristal, au cours de laquel-le la sœur de Salomon trouve la mort, lafamille Perel décide de re t o u rner dans laville natale du père, à Lodz, en Pologne.Lorsque les troupes allemandes entre n tdans ce pays, Salomon et son frère, Isaak,

    p rennent la fuite vers l’Est, mais, enchemin, les deux frères sont sépa-rés. Salomon se re t rouve dans unorphelinat russe. Il y apprend àdevenir un patriote soviétique.Lorsque Hitler rompt le pacte avecStaline, Salomon doit à nouveaus’enfuir pour échapper aux nazis.Il se fait alors passer pour unAllemand de souche vivant enURSS, ce qui lui vaudra d’êtreé p a rgné et, grâce à ses connais-sances en russe, de travaillercomme interprète. À l’âge de 16ans, le jeune garçon entre dansl ’ a rmée allemande et se lie d’ami-tié avec le soldat homosexuelR o b e rt (André Wilms), à qui il peutenfin confier sa véritable identité.

    La mobilisation et la mort de ses camaradespèsent sur le moral de Salomon. Il tentealors de repasser dans le camp soviétique,mais sa tentative de fuite tourne au profit dela We h rmacht. Si bien que Salomon, sousle nom de Joseph Peters, devient un héro sdu front et intègre une école réservée à l’éli-te nazie ! Là, il tombe amoureux de Leni(Julie Delpy) et se trouve tiraillé entre sessentiments et son origine…

    Les uns et les autres

    Agnieszka Holland, réalisatrice polonaised’origine juive, livre ici une saga authentiquedans une Europe en guerre. L’ h i s t o i re dra-matique du juif Salomon Perel a été re ç u eavec beaucoup d’enthousiasme à l’étrangeret récompensée à plusieurs reprises. EnAllemagne, le film a fait l’objet de nom-b reuses controverses visant l’image desAllemands, apparaissant tous comme desê t res mauvais face à un bon juif. Pour la réa-lisatrice, le peuple allemand ne veut toutsimplement pas assumer son passé…

    Dans le rôle du jeune Salomon Perel,

    Marco Hofschneider parvient

    à exprimer avec finesse le déchire-

    ment intérieur et le sentiment

    de déracinement du personnage.

    Film

    m a rdi 11 septembre

  • 14.00Y en a marreRediffusion du 26 août)

    14.30Buenos AiresRediffusion du 30 août)

    15.15Le long voyage du Graf GötzenRediffusion du 8 septembre)

    16.10 (PDC: 16.05)À l’écoute des climatsRediffusion du 1er septembre)

    17.10Europa, EuropaRediffusion du 11 septembre)

    19.00

    ConnaissanceLes héritiers de Humboldt

    es nouvelles pour l’éternité (1)Documentaire de Peter Prestel

    19.45Météo

    19.50ARTE Info

    20.15

    ReportageLes papys top modelsRéalisation : Christian Siquier

    20.45

    DocumentaireSigmund Freud, ’invention de a psychanalyse (2)

    Documentaire d’Élisabeth Kapnist. La conquête (1914-1960)

    21.45

    Musica’autre visage

    de Don GiovanniRéalisation : Barbara Willis Sweete

    22.40Musique de tablesDirigé par Thierry de Mey

    22.50

    Profil Jacques Lacan

    a psychanalyse réinventéeDocumentaire d’Élisabeth Kapnist

    23.55

    La lucarneDéclinaisons du bonheurDocumentaire de Martina Kem

    00.55Mémoires en fuiteRediffusion du 7 septembre)

    19.00Les héritiers de Humboldt (1)Documentaire de Peter Prestel(Allemagne, 2000-43mn)ZDF

    1. Des nouvelles pour l’éternité

    Des textes bouddhistes gravés dans la p i e r r e : une extraordinaire découvertearchéologique. En l’an 616 de notre ère, au monastère du“Foyer des nuages”, le moine bouddhisteJingwan entre p rend un travail de titan.Victime des persécutions religieuses, il a vubrûler les textes sacrés. Pour préserv e rl ’ a v e n i r, il décide de les graver à jamaisdans la pierre. Les générations suivantesp re n d ront la relève pendant plus de cinqsiècles pour établir une gigantesque biblio-thèque composée de 15 000 dalles de p i e rre. Trois millions d’idéogrammes quirésument le savoir des moines boud-d h i s t e s : médecine, morale, histoire, viequotidienne. Pour les protéger des catas-t rophes naturelles, elles furent enterr é e sdans des grottes. Redécouvertes récem-ment, ces dalles font l’objet d’unere c h e rche prodigieuse menée par le pro-fesseur Ledderose.Les Héritiers de Humboldt nous emmèneaux origines de la Chine, à la découvert ede la culture bouddhiste.Rediffusion le 17 septembre à 14.30

    20.15Les papys top modelsRéalisation : Christian Siquier(France, 2001-26mn)ARTE G.E.I.E.

    Sonia a 60 ans, Fernando 69 ans, Maria 81 ans. Ces retraités brésiliens sont tousdes top models en vogue !Depuis deux ans, le troisième âge a le venten poupe au Brésil. Publicités, défilés demode, casting pour participer aux t e l e n o-v e l a s… : les plus de 60 ans re p r é s e n t e n tun créneau très port e u r. La Chambre decommerce de Rio a ouvert un institut de for-mation où les papys et mamys viennenta p p re n d re à défiler, à se tenir devant unecaméra, à réaliser leur press book. EduardoAraujo, 40 ans, a été le premier à monterune agence de mannequins du tro i s i è m eâge. Il s’enorgueillit d’avoir lancé Fernando,69 ans, ancien directeur de la banque duBrésil, ou encore Maria, 81 ans. Au pays dela jeunesse triomphante, les papys c o ro a sont désormais de beaux jours devant eux.

    m e rc re d i 12 septembre

    es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire.

    Connaissance Reportage

    Les moines

    chinois étudient

    cette gigantesque

    bibliothèque

    gravée

    dans la pierre.

  • Documentaire d’Élisabeth Kapnist(France, 1998-57mn)Écrit par Élisabeth Kapnist et Élisabeth RoudinescoIntervenants : Jean Clair, Peter Gay,Régine Lockot, Riccardo Steiner et Yosef Hayim YerushalmiCoproduction : France 3, BFC Productions, en association avec ARTE FranceARTE FRANCE(Rediffusion du 14 octobre 1998)

    2. La conquête (1914-1960)

    Cette deuxième partie raconte les transfor-mations de la psychanalyse après laP re m i è re Guerre mondiale : son expansionhors de Vienne, sa conquête des grandspays démocratiques, puis l’exil vers lesÉtats-Unis et la Grande-Bretagne de tousles praticiens de l’Europe continentalechassés par le fascisme. La situation parti-c u l i è re de la France est abordée à traversle rôle pionnier de Marie Bonaparte et dess u rréalistes. En Allemagne, les livres deF reud sont brûlés et sa doctrine condam-née comme “science juive”. Soutenus parJones, quelques praticiens médiocre sacceptent de collaborer avec le régimenazi au nom d’un prétendu “sauvetage” dela psychanalyse.Au cœur du récit, on découvre la vie deF reud, son travail, ses livres, ses souf-frances dues à la maladie, le développe-ment de ses concepts et enfin ses relationsavec sa famille, notamment avec sa fille,Anna, qui deviendra un chef d’école aprèsavoir été analysée par lui. Les dern i e r smoments de sa vie et son exil à Londre s

    apparaissent dans des images en couleursd’une réelle beauté. Autant la pre m i è re génération fre u d i e n n eétait restée proche des théories du maître ,en dépit de violents conflits, autant ladeuxième génération, formée à Berlin,s’éloignera de la doctrine initiale. C’est lecas notamment de Melanie Klein, rivaled’Anna Freud et principale re p r é s e n t a n t e ,dès 1925, de l’école anglaise de psycha-nalyse. Véritable fondatrice de la psycha-nalyse des enfants, elle oriente toute la cli-nique freudienne vers l’étude des originesde la psychose et des relations du nourris-son à la mère.La dernière partie du documentaire évoquele devenir de la psychanalyse après la mortde Freud : les doutes, les illusions, l’impactdes traitements pharmacologiques, ainsique l’élan nouveau donné au freudisme parceux qui n’ont pas connu le père fondateur(Jacques Lacan ou Donald Wo o d sWinnicott). Rediffusion le 16 septembre à 16.10

    Après Sigmund Freud,

    l’invention de la

    psychanalyse (1 et 2)

    les mercredis 5 et

    12 septembre, ARTE

    diffuse le nouveau

    documentaire

    d’Élisabeth Roudinesco

    et Élisabeth Kapnist,

    Jacques Lacan,

    la psychanalyse

    réinventée, ce mercredi

    12 septembre à 22.50.

    20.45 Sigmund Freud, l’invention de la psychanalyse (2)Le premier film de référence sur l’histoire de la psychanalyse, à travers la destinée

    d’un homme exceptionnel : à partir d’archives encore peu exploitées, Sigmund Fre u d ,

    l’invention de la psychanalyse retrace la découverte et le rayonnement de cette

    science nouvelle née à Vienne à la fin du XIXe s i è c l e .

  • Une enquête visuelle et musicale

    dans l’esprit du “grand seigneur

    méchant homme”.

    Rediffusion le 17 septembre

    à 16.15

    Musique de tables,

    une pièce musicale

    originale qui a

    conquis le monde entier.

    Rediffusion le 17 septembre

    à 17.10

    21.45L’autre visage de Don GiovanniD’après l’opéra éponyme de W. A. MozartAvec : Dmitri Hvorostovsky, Garry Relyea,Barbara Dunn ProsserRéalisation : Barbara Willis Sweete(Canada, 2000-55mn)ZDFMédaille d’or au Festival de New York

    2000 (catégorie “Performing Arts”)

    On ne présente plus Don Giovanni.Mais que se passe-il réellementdans la tête du grand séducteur ?Une enquête pour le moins origina-le dans le monde de l’opéra.Incarné par le grand baryton DmitriH v o ro s t o v s k y, Leporello explorel’esprit du personnage en trans-cendant le temps et l’espace. Dansun habile montage, enrichi par des tru-cages et des jeux de miroirs, le chanteur sedédouble pour incarner Don Giovanni. Il estainsi d’autant mieux placé pour révéler lavéritable identité du bourreau des cœurs…

    Journal d’un séducteur

    Sans toucher à une seule note de la part i-tion de Mozart, le film retourne entièrementl ’ œ u v re pour en explorer les facettes psy-chologiques les plus inattendues. Un traite-ment visuel innovant installe une tensiondramatique qui rend le dénouement d’au-tant plus surprenant.

    22.40Musique de tablesDirigé par Thierry de Mey(Belgique, 1997-8mn)Avec : Géry Cambier, Georges-Élie Octors, Dirk DescheemaekerZDF(Rediffusion du 8 septembre 1999)

    Pièce courte pour six mains... et trois tables. Qui aurait cru qu’un simple meuble puissedevenir un instru m e n t ? Frapper le plateaud’une table devient un véritable exercice destyle sous la baguette de Thierry de Mey.Les sonorités sont sourdes ou claires, lesrythmes binaires ou tern a i res, les enchaî-nements liés ou saccadés... Le jeu visuelentre les six mains est digne d’une véritablechorégraphie.

    Documentaire d’Élisabeth KapnistAuteurs : Élisabeth Roudinesco et Élisabeth Kapnist (France, 2001-1h02mn)Intervenants : Maria Belo, Jacques Derrida,Christian Jambet, Juliet Mitchell, Jean-BertrandPontalis, Élisabeth RoudinescoCoproduction : INA, ARTE France ARTE FRANCE

    Penseur inoubliable pour qui a assisté àl’une de ses conférences, Jacques Lacans ’ i n t é resse tout d’abord à la folie, en part i-culier la folie féminine. Psychiatre à Sainte-Anne, il consacre sa thèse à la p s y c h o s eparanoïaque. Mais il évolue rapidementvers la psychanalyse. Ce film nous montrecombien son don pour les formules extra-o rd i n a i res est lié à ses théories sur le lan-gage. Pour lui, “l’inconscient est stru c t u r écomme un langage”.Fils de famille bourgeoise et catholique, àla fois baroque et libertin, conformiste etextravagant, Lacan bouleverse les dogmesd’une psychanalyse entravée par des que-relles d’écoles et des scléroses institution-n e l l e s. “Je suis celui qui a lu Fre u d”, dira-t-il. Comédien dans l’âme, à la fois séducteuret terrible, il impressionnait son public

    m e rc redi 12 septembre

    Musica

    “Le désir

    de l’homme,

    c’est le désir

    de l’autre.”

    (Jacques Lacan)

  • même si ses paroles restaient parfois obs-c u res : “Quand je comprenais, je tro u v a i sça génial, d é c l a re Françoise Dolto. Le re s t e ,c’était plutôt un climat, peut-être en l am i n e u r.” Théoricien de l’amour et du désir, ilanalyse les transformations de la familleoccidentale, le déclin du patriarcat, les illu-sions de la révolution. Mais son apport théo-rique concerne principalement la réflexionpsychanalytique sur l’inconscient. À la finde sa vie, controversé sur sa pratique cli-nique, Lacan se verra aussi re p rocher de“ t rop flirter avec la psychose.”

    Mots d’esprit

    Après avoir réalisé Sigmund Freud, l’inven-tion de la psychanalyse ( re d i ffusé les mer-c redis 5 et 12 septembre 2001 sur ART E ) ,Élisabeth Kapnist et Élisabeth Roudinescoont choisi de raconter Lacan de manièreludique. Le penseur aimait les mots d’es-prit, et les jeux aussi. Les deux auteurs ontdonc cherché à constru i re ce documentai-re comme un puzzle, dans lequel biogra-phie et concepts élaborés par Lacan sonthabilement mêlés et imbriqués. Lesa rchives nous montrent le monde danslequel vivait et pensait Lacan, et des inter-venants témoignent de leur rencontre avecle psychanalyste, comment il leur est appa-ru, ce qu’il leur a apporté. Qu’ils soient phi-losophes comme Jacques Derrida ouChristian Jambet, psychanalystes commeJ e a n - B e rtrand Pontalis, historiens commeÉlisabeth Roudinesco ou écrivains commePhilippe Sollers, tous ont admiré cet “explo-rateur des ruses de la parole”. Les extraitsde la conférence de Louvain en 1972 sontde véritables morceaux d’anthologie et per-mettent de comprendre la fascination exer-cée par le maître à penser sur des généra-tions d’auditeurs ou de patients.

    23.55Déclinaisons du bonheurDocumentaire de Martina Kem(Allemagne, 2001-59mn)SWR

    Qu’est-ce que le bonheur ? Comment ledécrivent les personnes qui se disent “heu-reuses” ?L’essai documentaire de Martina Kem estconstruit comme un voyage. Onze protago-nistes font part de leur conception du b o n h e u r : des amoureuses, un couple depatineurs, une famille nombreuse, unefemme peintre, un philosophe…Autant de réponses qui entraînent de nou-velles questions, qui naissent quelque partentre le ventre, le cœur et l’esprit…

    Cent ans après

    la naissance

    de Jacques Lacan

    et vingt ans après

    sa mort, ARTE

    diffuse un documentaire

    sur la vie et l’œuvre

    du psychanalyste.

    La lucarne

    22.50 Jacques LacanLa psychanalyse réinventée

    Après Sigmund Freud, l’invention de la psychanalyse,

    Élisabeth Roudinesco et Élisabeth Kapnist signent

    un documentaire créatif et précis sur le “refondateur

    de la psychanalyse”. Vingt ans après sa mort,

    Jacques Lacan reste un personnage central, admiré

    ou redouté, de la vie intellectuelle de notre temps.

    La réalisatrice, Marina Kem.

    “L’amour, c’est

    donner ce que l’on

    n’a pas à quelqu’un

    qui n’en veut pas.”

    (Jacques Lacan)

    FaxBonne nouvelle à LocarnoLe documentaire Bonne nouvellede Vincent Dieutre, coproduit par ARTE France, a reçu une mention spéciale du jury du Festival de Locarno dans la catégorie “Vidéo”. Ce film sera diffusé sur ARTEsamedi 5 octobre dans “La lucarne”.

  • 4.00oilà l’Europeediffusion du 1er septembre)

    4.30ascèse de la marcheediffusion du 2 septembre)

    5.20ade in Germanyediffusion du 7 septembre)

    6.45and les murs parlent

    ediffusion du 1er septembre)

    7.15 (PDC: 17.10)ans toit ni loiediffusion du 2 septembre)

    9.00

    oyages, voyagesstrémadure

    9.45étéo

    9.50TE Info

    0.15

    Reportageessine-moi la guerre

    0.45-23.55

    hemae quoi j’me mêle !es faces cachées e l’extrême droite n Europe

    0.45…et demain le mondentier”

    1.30 ébat (1)

    2.00nterdire ou enjôler ?

    2.15es loups en habitsagneaux

    2.35 (PDC : 22.30)es héritiers du Duce

    2.45 (PDC : 22.40)ébat (2)

    3.15 (PDC : 23.10)out le monde peut e tromper

    3.55 (PDC : 23.50)

    Cinémaa lumière de l’Asiem muet de Franz Osten

    1.30 (PDC: 01.25)n pionnier en Orientcumentaire de Gerald Koll

    2.30 (PDC : 01.50)e long voyage u Graf Götzenediffusion du 8 septembre)

    19.00EstrémadureDocumentaire de Christina Merziger(Allemagne, 2001-43mn)SR

    En partenariat avec

    Le “pays des pierres et des cigognes”. Dans cette région de l’extrême ouest del’Espagne, Voyages, Vo y a g e s a visité la “Rome hispanique”, patrie desC o n q u i s t a d o res, les châteaux forts mau-resques et les monastères chrétiens, le touten traversant des paysages grandioses. Lamosaïste Luisa Diaz à Mérida, la dire c t r i c edu musée Merc e d e s - Vostell à Malpart i d a ,et l’abbé Francisco de Andres du monastè-re de Yuste sont les guides de ce voyage.Rediffusion le 16 septembre à 14.30

    20.15Dessine-moi la guerreRéalisation : Agniezska Ziarek (2001-26mn)Coproduction : ARTE, Mano a ManoARTE G.E.I.E.

    Dans les camps de réfugiés tchétchènes,en Géorgie, les enfants dessinent des corpsmutilés, dévorés par les chiens…

    Huit années de guerre et d’horreur enTchétchénie, et seulement quelquesimages – des immeubles éventrés àGrozny, des corps sous plastique sortis desc h a rniers… Si les images des massacre sne sortent pas de Tchétchénie, elles restent dans la tête des témoins, souventdes enfants, spectateurs impuissants del’horreur. Ces visions effrayantes, ils les onte m p o rtées avec eux en Géorgie, dans lescamps de réfugiés où psychologues etp s y c h i a t res s’attachent à les délivrer deleurs terribles secrets. Avec des feuilles depapier et des crayons, la guerre apparaîtpeu à peu. Les enfants dessinent desarbres cassés en deux, des immeubles quis ’ e ff o n d rent sous les bombardements, descorps mutilés, des membres déchiquetés,des cadavres dévorés par les chiens.Agniezska Ziarek s’est rendue dans cescamps de réfugiés où 87 % des enfantss o u ff rent de troubles psychologiques. Desenfants tristes, fermés, apathiques, qui se réveillent toutes les nuits en hurlant, victimes de la sale guerre et de la foliemeurtrière des adultes.ARTE diffusera un documentaire

    sur la guerre en Tchétchénie

    dans “Les mercredis de l’histoire”

    mercredi 10 octobre à 20.45.

    j e u d i 13 septembre

    Voyages, voyages

    Reportage

    Vue de Trujillo.

  • NDR/MDR

    20.45“…et demain le monde entier”Documentaire de Victor Grandits(Allemagne, 2001-45mn)

    L’extrême droite développe aujourd’hui unestratégie internationale. Un documentaristeviennois a pu filmer les écoles où l’on formel’élite extrémiste européenne.“On ne pourra renverser la classe au pou-voir que si les organisations d’extrême droi-te des diff é rentes nations euro p é e n n e ss’arment comme nous et se préparent avecnous au jour J.” J ü rgen Rieger, l’un desporte-parole de l’extrême droite allemande,résume ainsi une nouvelle stratégie : larévolution nationale ne suffit plus, il fautattaquer le système démocratique à l’éche-lon international. Il est suivi sur ce terr a i npar les dirigeants de la droite extrême deplusieurs pays européens.Désormais, les cadres de ces mouvementstravaillent au sein d’associations de dimen-sion européenne où se forge, dans descours et des conférences, la superstru c t u-re intellectuelle du “nouvel ord re”. Il s’agitde former les élites chargées de dissémi-ner la pensée extrémiste. Au moyen d’unep ropagande appropriée, on réactives u b repticement le vocabulaire nazi. Le“cœur de cible” est formé par les jeunes –et pas seulement les skinheads – que l’ona t t i re grâce à des musiques aux textesexplicites et à des sites Internet.Victor Grandits a filmé des séances de for-mation où la pensée nazie, le racisme etl’antisémitisme s’expriment ouvertement. Ila également interviewé des dirigeants d’ex-trême droite de plusieurs pays.

    21.30Débat (1)Avec : Marek Halter, écrivain ; Pascal Perrineau,directeur du Centre d’études de la vie politiquefrançaise ; Cornelie Sonntag-Wolgast, ministredéléguée auprès du ministre de l’Intérieur allemand. Suite du débat à 22.40

    22.00Interdireou enjôler ?Documentaire de Jan Peter, Rainer Fromm, Yuri Winterberg(Allemagne, 2001-15mn)

    Faut-il interdire les partis d’extrême droiteou, au contraire, les “récupérer” dans le sys-tème démocratique ? L’Allemagne hésite.En Allemagne, l’ombre d’Hitler plane tou-

    L’inquiétante imbrication

    des mouvements extrémistes

    en Europe, aujourd’hui organisés

    en réseaux supranationaux.

    Présenté et animé

    par Günter Neufeldt

    20.45-23.50 De quoi j’me mêle !Les faces cachées de l’extrêmedroite en EuropeLe reflux de l’extrême droite en France ne peut masquer la permanence d’une pensée

    extrémiste, raciste et nationaliste. En Allemagne, les skinheads continuent leur chasse

    aux étrangers, tandis qu’en Italie, un parti lié au fascisme est entré au gouvern e m e n t .

    Comment lutter contre l’extension de l’idéologie d’extrême droite et de sa violence ?

    Trois pays, trois stratégies.

    ●●●

  • jours sur la manière de se com-p o rter face à l’extrême dro i t e .Mais si tous les partis démocra-tiques veulent s’opposer à l’ex-trémisme, les attitudes varientquant aux moyens. En 1952, laCour constitutionnelle avait inter-dit le SRP (Parti socialiste duReich), héritier à peine voilé duN S D A P. À l’époque, déjà, desdoutes s’étaient exprimés : est-iljudicieux de démanteler un part iqui va soit se reconstituer sousun autre nom, soit choisir l’illégalité ? Lamême question se pose en 2001 avec lademande d’interdire le NPD.

    22.15Des loups enhabits d’agneauxDocumentaire de Peter Millard(Allemagne, 2001-15mn)

    En France, l’éclatement de l’extrême droitediminue son influence électorale. Ce qui nel’empêche pas de s’activer là où on ne l’at-tend pas.L’idéologie ouvertement raciste de l’extrê-me droite française fait place aux idéesplus discrètes d’une Europe des gro u p e sethniques et des régions, développées parla poignée d’intellectuels qui gravitentautour de Bruno Mégret et du MNR. Danscette perspective, le documentaire s’inté-resse aussi à l’évolution de l’org a n i s a t i o nt e rroriste basque ETA, que le MNR contri-bue activement à détourner du gauchismerévolutionnaire pour l’intégrer dans la mou-vance extrémiste de droite.

    22.30Les héritiers du DuceDocumentaire de Michael Mandlik(Allemagne, 2001-10mn)

    En Italie, un parti qui se réclame de l’hérita-ge de Mussolini peut, cinquante ans aprèsla défaite du fascisme, participer au gouver-nement. Dès 1946, avec la fondation du MovimentoSociale Italiano, l’idéologie fascistea c q u i e rt de nouveau droit de cité en Italie.Le parti se hisse au troisième rang desf o rces politiques. En 1993, Gianfranco Finirebaptise l’organisation néofascisteAlliance Nationale et en fait un parti fré-quentable, en dépit de tous les “déra-pages”. En 1994, par exemple, il désigneMussolini comme le “plus grand hommed’État du siècle”. Ce qui ne l’a pas empê-ché, après la victoire de Berlusconi en maidernier, d’être nommé vice-Premier ministredu nouveau gouvernement italien.

    23.10Tout le mondepeut se tromperDocumentaire de Jan Peter, Rainer Fromm, Yuri Winterberg (Allemagne, 2001-30mn)

    L’extrême droite allemande recrute lesjeunes grâce, notamment, à la musique. Unancien néonazi tente de les en faire sortir. Le marché de la musique d’inspiration fas-ciste est en pleine expansion. Les CDpirates de groupes interdits se multiplient,ainsi que les radios Internet spécialisées.Un moyen très efficace d’attirer des jeunessans conscience politique préalable. BerndWa g n e r, qui dirige le programme “Exit”dans le Land de Brandebourg, engage desactions précises et positives pour tenter deles sortir du piège. Quitte à leur payer unbillet d’avion quand ils sont trop menacés…En présentant en parallèle la scène musi-cale extrémiste et le témoignage d’anciensmilitants, le documentaire montre commenton peut lutter concrètement contre l’extrê-me droite.

    jeudi 13 septembre

    Les faces cachéesde l’extrême droite en Europe

    Un défilé d’extrême droite

    en Allemagne. Le poids

    du passé oblige le pays

    à s’interroger sur les

    meilleurs moyens de lutter

    contre le nationalisme.

  • 23.50La lumièrede l’Asie(Prem Sanyas)

    Film muet de Franz Osten(Inde/Allemagne, 1925-1h33mn)Scénario : Niranjan Pal, d’après le poème d’Edwin Arnold Avec : Himansu Rai (Gautama), Seeta Devi(Gopa), Sarada Ukil (le roi Suddhodana), Rani Bala (Maya), Profulla Chandra(Devedatta), Sunit Mitter (Asita, un voyant),Jagit Mathur (le roi Dandapani), Sundar Rayam (Chandra)Image : Josef Wirsching, Willi KiermeierMusique (2001) : Pierre OserProduction : Kirchmedia en collaboration avec ZDF et ARTE ZDFVersion restaurée par KirchMedia,

    en collaboration avec le British Film

    Institute, accompagnement musical

    de l’ensemble KONTRASTE

    Tourné – fait rarissime en 1925 – sur leslieux de l’action et avec des acteurs indiens,ce film aux décors grandioses raconte l’histoire du prince Gautama qui quitta sa vieconfortable à la cour pour devenir…Bouddha. La première production germano-indienne de l’histoire, dans une version res-taurée avec un nouvel accompagnementmusical.Gautama, le fils tant attendu du ro iSuddhodana, grandit dans un monde closet protégé, où rien ne laisse deviner lec a r a c t è re éphémère de la vie. Le jour où,s’étant échappé du palais, il tombe sur unmalade et un mort, il découvre le sort del’humanité. La nuit suivante, il a la révélationde la voie qui lui est destinée. Il quitte aus-sitôt le palais et sa chère épouse Gopa. Unvoyage initiatique commence, entre médita-tion et éveil…

    Pour l’amour de l’Inde

    La Lumière de l’Asie est une réalisation par-t i c u l i è rement représentative de la société dep roduction munichoise Emelka, deuxièmeaprès la Ufa, dans les années 20, pour lesfilms à gros budgets sur des thèmes exo-tiques. Produit en allemand et en anglais endeux versions légèrement diff é rentes, le filma connu un immense succès dans le mondee n t i e r. Sa genèse en confirme le caractèreexceptionnel. En 1924, Himansu Rai, quideviendra l’un des producteurs les plusi m p o rtants du cinéma indien, se rend à

    Munich où il fait la connaissance de FranzOsten. Les deux hommes décident de réali-ser le vieux rêve de Rai : un film indien à grandspectacle. Osten se rend à Bombay où grâceaux relations de Himansu Rai, qui tiendra lerôle principal, les maharadjahs lui ouvrent lar-gement les portes de leurs palais.La version restaurée a été présentée ena v a n t - p re m i è re à la fête du cinéma de Munichle 5 juillet 2001, avec la nouvelle musique ducompositeur munichois Pierre Oser.

    01.25Un pionnier en OrientPortrait du cinéaste Franz OstenDocumentaire de Gerald Koll(Allemagne, 2001-25mn)

    P resque plus personne ne connaît le nomde Franz Osten (1876-1956), qui a pourtanttourné plus de soixante films. Il fut l’un desplus hardis pionniers du cinéma allemandet marqua fortement le cinéma indien enga-gé des années 30. Porté par la vague del’exotisme, il tente en 1925 la grande aven-t u re : il délaisse les studios de Munich etpart tourner son grand film sur Bouddha surplace, en Inde du Nord....Rediffusion le 17 septembre à 00.45

    Le prince Gautama (Himansu Rai)

    au palais de son père

    (Sarada Ukil, à gauche).

    Avec ce film, Franz Osten

    réalise la première

    coproduction

    germano-indienne !

    Cinéma le muet du mois

    Le roi Suddhodana

    (Sraka Ukil, allongé).

  • 14.00Du venin dans le sangRediffusion du 31 août)

    14.30Paroles d’honneurRediffusion du 5 septembre)

    15.15John Lee HookerRediffusion du 8 septembre)

    16.45’écrevisse

    Rediffusion du 3 septembre)

    17.15On ne badine pas avec l’amourRediffusion du 10 septembre)

    17.25RenaissanceRediffusion du 8 septembre)

    19.00racks

    Magazine musical

    19.45Météo

    19.50ARTE Info

    20.15

    ReportageHarlem sur SeineRéalisation : Grégoire Deniau

    20.45

    FictionUn nouveau départ

    éléfilm de Michael Klier

    22.15

    Grand formatFragments sur la misèreDocumentaire

    e Christophe Otzenberger

    23.45

    CinémaLa danse du vent

    ilm de Rajan Khosa

    01.10Le dessous des cartesRediffusion du 8 septembre)

    01.20Je te marierai, mon filsRediffusion du 7 septembre)

    19.00TracksMagazine musicalRédacteurs en chef : Jean-Marc Barbieux et David Combe (France, 2001-45mn)Coproduction : ARTE France, Program 33ARTE FRANCE

    En partenariat avec

    > Tribal : Rave en Zambie Pendant dix jours, au mois de juin 2001, 5 000 joyeux ravers se sont retrouvés dansle désert de Zambie. Au Festival Solipse,48 nationalités étaient réunies pour célébrerl’éclipse du soleil et sauver la planète.Plongée au cœur du Woodstock technoïde.

    > Dream : NTM

    Choc de titans dans Tr a c k s ! On les ditséparés, mais, avec leur “Clash”, les deuxNTM montrent qui sont toujours les maîtresdu rap en France. Dans son laboratoires o n o re à Saint-Ouen, Joey Starr racontel’avant Nique Ta Mère, l’époque de DidierMorville (son vrai nom), des défis de danseau Trocadéro et sa rencontre avec son alterego, Kool Shen. Et celui-ci nous donne sesrecettes pour que le rap survive à la récup’et à la variét’.

    > Backstage : Nigeria / Fela Au cœur de Lagos, capitale du Nigeria, laplus effrayante et fascinante mégalopoleafricaine, re n c o n t re avec les héritiers deFela, le pape de l’afrobeat. De Femi Kuti,son fils, au hip hop de Red Lizzard, en pas-sant par la scène galala issue du plus ter-rible ghetto, Tr a c k s p rend le pouls d’unegénération qui re p rend le combat musicalmené par le “black president” : la musiqueest l’arme du futur.

    > Live : Badmarsh & Shri C’était la fête de la musique et Paris avaitle goût du tandoori. Badmarsh & Shri, émi-nents représentants de la scène anglo-indienne, étaient là avec le fameux toasteurUK Apache, auteur du fabuleux “OriginalNuttah”. En exclusivité, re n c o n t re très épi-cée dans Tracks !

    20.15Harlem sur SeineRéalisation : Grégoire Deniau(France, 2001-26mn)Production : Aden AlaskaARTE G.E.I.E.

    La France est devenue une nouvelle terred’évangélisation pour les églises afro-chré-tiennes.Autour de Paris, elles sont plus d’une cen-taine. Chaque dimanche, elles accueillentplusieurs milliers de fidèles venus chercherun petit coin d’Afrique, des guérisons oudes miracles. Le pasteur congolais Dimitrio fficie dans un hangar de la zone indus-trielle de Courc o u ronnes, au sud de Paris.Il a eu la révélation de Jésus-Christ il y at rois ans. Depuis, il s’est fait prédicateur.Lors de ses prêches, les fidèles crient,applaudissent, chantent, pleurent. Certainsfinissent par entrer en transe, des maladesa ff i rment avoir été subitement guéris, quid’une paralysie, qui d’un cancer… Églisesou sectes ? Pour le moment, le ministère del’Intérieur ferme les yeux. Mais la pro l i f é r a-tion de ces églises évangélistes susciteune certaine inquiétude.

    v e n d re d i 14 septembre

    es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire.

    Reportage

    Chants, cris, danses... les églises évangélistes font

    recette en France.

  • (Heidi M.)

    Téléfilm de Michael Klier(Allemagne, 2001-1h29mn) - VFScénario : Karin AströmAvec : Katrin Saß (Heidi), Dominique Horwitz(Franz), Kurt Naumann (Winnie), FranziskaTroegner (Jacqui), Ulrike Krumbiegel (Lilo), Julia Hummer (Annabel)Image : Sophie MaintigneuxMusique : Robert MattProduction : X-Filme Creative PoolWDR

    À 40 ans passés, Heidi M. vit de ses sou-venirs et de la boutique qu’elle tient dansle centre de Berlin. Divorcée depuis deuxans, elle habite avec sa fille, Annabel, etprête une oreille attentive aux malheurs etaux joies des habitués du magasin. Cetteexistence bien réglée est remise en ques-tion quand Annabel part un an pourl’Australie et que son ex-mari attend unenfant. Mais, un jour, un inconnu entre dansle magasin. Il s’appelle Franz, est divorc écomme Heidi et vulnérable comme elle.C’est le début d’une nouvelle vie, que Heidin’est pas sûre de vouloir…

    Portrait de femme

    Heidi M. est le portrait d’une femme à quila chute du mur n’a pas apporté le bon-h e u r : un divorce difficile, peu d’arg e n t …Katrin Saß, star de l’ex-Allemagne de l’Est,a reçu un prix d’interprétation pour ce rôle :“son ambivalence, entre force émotionnelleet vulnérabilité, me fascine” (Michael Klier).Elle campe ici un personnage à la fois réso-lu et fragile, effrayé à l’idée de refaire sa vie.Les couleurs grises et sales, le ciel toujoursnuageux qu’agrémente parfois la lumièred’un néon, saturent l’espace. L’ a m e rt u m ene quitte guère le film, malgré une finannonciatrice d’un nouveau bonheur.Comme dans ses précédents films (dontO s t k re u z, primé au festival de Locarno en1991), Michael Klier insiste sur l’étanchéitéde la fro n t i è re entre Allemagne de l’Est etde l’Ouest. Mais à la dimension politiques’ajoutent dans Heidi M. toutes les expé-riences passées, qui font barrage au bon-h e u r. L’inquiétude permanente de Heidin’est pas sans rappeler celle d’Angèle, lepersonnage de Vénus Beauté.Rediffusion le 16 septembre à 17.25

    Sous-titrage pour sourds

    et malentendants

    (télétexte page 161).

    20.45 Un nouveau départHeidi, divorcée, la quarantaine, accepte trop bien sa solitude. Mais voilà qu’un

    inconnu, aussi vulnérable qu’elle, va tenter de lui re n d re le goût du bonheur.

    Heidi (Katrin Saß) va-t-elle enfin

    s’autoriser à être heureuse ?

  • “Vous voulez les

    misérables secourus,

    je veux la misère

    supprimée.”

    (Victor Hugo)

    Documentaire de Christophe Otzenberger(France, 1998-1h25mn)Coproduction : ARTE France, The FactoryARTE FRANCE(Rediffusion du 3 décembre 1998)

    Sur le parvis de la gare Montparnasse, unSDF tente de vendre ses journaux. Caméraà l’épaule, Christophe Otzenberger courtaprès les passants qui n’ont rien voulu don-ner : “Comment réagissez-vous face à cettem i s è re ?” C e rtains détournent le re g a rd ,d ’ a u t res s’énervent. La plupart re c o n n a i s s e n tque, désormais, ils sont “blindés”. Quatrejeunes ados réclament la parole : l’un aprèsl ’ a u t re, ils dénoncent le scandale de la misè-re. Mais lorsque le SDF vendeur de journ a u xs ’ a p p roche et leur souhaite de ne jamaisc o n n a î t re ce qu’il a vécu, tous deviennentsilencieux. Sur les visages, on lit la peur. . .

    Toutes les misères du monde

    Fragments sur la misère est un film militantet un film coup-de-poing. D’abord, parc equ’il re g a rde la misère en face : des SDFde tout âge racontent leur descente auxenfers, les humiliations quotidiennes, lecercle vicieux qui les maintient dans la rue,la hargne qui s’empare d’eux, le soir, lors-qu’ils voient les “nantis” re n t rer dans leura p p a rtement... Ensuite, parce qu’il re n v o i eimmédiatement le téléspectateur à lui-même : en tant que citoyen, puis-je accep-

    ter que la société “produise” de plus enplus d’exclus ? Christophe Otzenberg e rtente d’obtenir des réponses “à chaud” eninterpellant avec le même culot les pas-sants anonymes qui font leurs coursescomme les élus politiques (Yvette Roudy,Alain Juppé, Hervé de Charette...) entredeux séances de l’Assemblée nationale.Ses questions faussement naïves ne ser-vent pas à constru i re un discours mais àdénoncer un état de fait : la misère d’autruinous laisse le plus souvent indiff é rent. Oùplutôt, elle nous effraie. Très intelligemment,le réalisateur est allé à la re n c o n t re d’em-ployés de bureau. Tous reconnaissent nepas aimer leur métier, “avoir rêvé d’autrec h o s e ”. S’ils se sont résignés à subir lasituation, c’est par peur de perd re leur tra-vail. Il apparaît que toute une tranche de lapopulation aux revenus modestes se senta u j o u rd’hui menacée. Plus de travail = plusde famille = plus de logement : il suffit par-fois de peu de choses pour basculer dansl’exclusion. Dans ces conditions, que faire ?Pour ceux qui sont à la rue, il existe biendes foyers d’accueil. Mais leurs animateursreconnaissent eux-mêmes que leur travailempêche que les problèmes soient traitésà un niveau politique : “C’est vrai qu’on aideà calmer le jeu ; on contribue à ce que l’opi-nion publique ne se rende pas compte dela gravité de la situation.” Alors, parce quela révolte vaut mieux que la soumission, lesexclus qui le peuvent s’organisent. À Paris,quelques-uns ont monté une associationd’aide au logement qui travaille au cas parcas. Avec succès. “Mais même lorsqu’onre t rouve un appartement et un travail,raconte une ancienne SDF, psychologique-ment, on s’en sort jamais.”

    v e n d redi 14 septembre

    22.15 Fragments sur la misèreComment vit-on avec la misère ? Comment réagit-on quand on la subit, quand elle nous

    menace ou lorsqu’un SDF sollicite notre aide ? Un film coup-de-gueule dans lequel

    Christophe Otzenberger interpelle chacun, dénonçant l’indiff é rence de la société devant

    la multiplication de ses exclus.

  • 23.45La danse du vent(Dance of the Wind)

    Film de Rajan Khosa(Inde/Allemagne/Royaume-Uni, 1997-1h22mn) -VOSTFScénario : Robin Mukherjee, Rajan KhosaAvec : Kitu Gidwani (Pallavi ; chant : ShwetaJaveri), Bhaveen Gosain (Ranmal, mari dePallavi), Roshan Bano (Tara ; chant : BrindaRoy Choudhuri), Kapila Vatsyayan (Karuna Devi, mère de Pallavi ; chant : ShantiHiranand), B.C. Sanyal (Munir Baba), VinodNagpal (le critique)Image : Piyush ShahMontage : Emma MatthewsMusique : Shubha MudgalCoproduction : Pandora/Elephant Eye, en association avec Illumination Films, JBAProductions, Filmcompany, NFDC etHR/WDR/ARTEWDR(Rediffusion du 17 mars 2000)Prix du public au London Film Festival 1997

    Prix du public et Prix de la meilleure

    actrice (Kitu Gidwani) au Festival

    des Trois Continents, Nantes 1998

    Meilleur film asiatique, Rotterdam 1998

    Pallavi, chanteuse à New Delhi, perd samère et, avec elle, sa voix. Désespérée, ellepart à la recherche du maître de la défun-te... Dépaysant comme un beau voyage,apaisant comme une méditation, ce filmd’une beauté presque sensuelle est aussiun merveilleux hommage à la musique clas-sique indienne.Pallavi, chanteuse ambitieuse de musiquehindoue à New Delhi, arrive à concilier lesvieilles traditions indiennes avec un modede vie moderne. Elle est belle, applaudie parle public, admirée par ses élèves et adorée

    par son mari. Sa mère, musicienne célèbre ,continue à lui transmettre son savoir et l’en-courage. Mais, après la mort de cette mère ,Pallavi sombre dans une crise profonde. Ellep e rd d’abord sa voix, puis toute son assu-rance, comprenant que son art n’était qu’imi-tation. Son seul espoir est Tara, une fillettemystérieuse à la voix magique. Celle-ci aide-ra-t-elle Pallavi à re t rouver Munir Baba, l’an-cien maître de sa mère ?

    L’empire des sons

    Ce premier long métrage de Rajan Khosaest un portrait sensible de l’Inde actuelle,e n t re tradition et modernité, et en mêmetemps un voyage contemplatif dans l’empi-re de la musique indienne. La “danse duvent” signifie, d’après Khosa, la lutte inté-r i e u re de Pallavi pour son indépendancemusicale, impalpable comme le vent. Carse détacher de l’enseignement du maîtrereprésente le pas le plus difficile à franchirdans la tradition orale de la musique. Lesimages d’une beauté féerique, commecelle dans le vieux temple où la jeunePallavi découvre le son pur de la musiquesacrée, le charme étrange de cettemusique vieille de cinq mille ans et la grâcedes gestes font de ce film une vraie fêtedes sens. On a l’impression de sentir levent, de humer le parfum des fleurs et del’encens, de caresser les étoffes soyeuseset brillantes. On sort du film calme et serein,touché par le souffle de la sagesse. Un rarebonheur.

    “Depuis cinq mille ans,

    de père en fils, de maître

    à disciple, résonne

    l’écho des chants

    de sagesse dans mon

    pays.”

    (préface du film)

    Cinéma

    Pallavi (Kitu Gidwani) et sa mère,

    Karuna (Kapila Vatsyayan).

  • A RTE G.E.I.E. Téléphone 03 88 14 22 22

    D i recteur du développement

    et de la coord i n a t i o n

    H a n s - Walter Schlie 03 88 14 20 02

    P resse et relations publiques

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    C o l l a b o r a t i o n Joëlle Hauzeur,

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