A n a l y s e f i n a n c i e r e 1

30
1 A N A L Y S E F I N A N C I E R E L’analyse financière est un ensemble de concepts, de méthodes et d’instruments qui permettent de formuler une appréciation relative à la situation financière d’une entreprise, aux risques qui l’affectent et la qualité de ses performances. En d’autres termes, elle vise à formuler un diagnostic sur l’entreprise : mesurer sa rentabilité, son niveau d’endettement, sa solvabilité, apprécier l’équilibre des masses présentes dans le bilan, toutes évaluations nécessaires à la survie de l’entreprise. I- Objectifs de l’analyse financière L’analyse financière d’une entreprise doit permettre entre autres : - De connaître sa situation financière à une date donnée, - De prévoir l’évolution probable de cette situation financière, - D’aboutir à des recommandations et de motiver le choix des mesures correctives à mettre en œuvre. II- Les utilisateurs de l’analyse financière Dans un souci de pertinence partagée édictée par l’OHADA mais aussi par les normes financières internationales, les utilisateurs doivent être les Stakeholders c'est-à-dire l’ensemble des parties prenantes de l’entreprise. Les Gestionnaires : lorsqu’elle est effectuée par l’entreprise, l’analyse financière est appelée analyse interne laquelle vise des objectifs économiques (rentabilité, croissance…). Elle portera le nom d’analyse externe lorsqu’elle est motivée par des analyses extérieures. Les actionnaires (Stockholders) : Ils s’intéressent à la rentabilité immédiate (dividendes) mais aussi à la perspective de gains futurs (bénéfice par action : earning pershare, plus value en capital : capital gain). Les Prêteurs (banques et établissements financiers) : Ils s’intéressent à la capacité de remboursement de leurs clients. La Centrale des bilans : La centrale des bilans mise en place par la BCEAO va centraliser l’ensemble des données comptables et

description

L’analyse financière est un ensemble de concepts, de méthodes etd’instruments qui permettent de formuler une appréciation relative à lasituation financière d’une entreprise, aux risques qui l’affectent et la qualitéde ses performances.En d’autres termes, elle vise à formuler un diagnostic sur l’entreprise :mesurer sa rentabilité, son niveau d’endettement, sa solvabilité, apprécierl’équilibre des masses présentes dans le bilan, toutes évaluationsnécessaires à la survie de l’entreprise.

Transcript of A n a l y s e f i n a n c i e r e 1

  • 1

    A N A L Y S E F I N A N C I E R E

    Lanalyse financire est un ensemble de concepts, de mthodes et dinstruments qui permettent de formuler une apprciation relative la situation financire dune entreprise, aux risques qui laffectent et la qualit de ses performances.

    En dautres termes, elle vise formuler un diagnostic sur lentreprise : mesurer sa rentabilit, son niveau dendettement, sa solvabilit, apprcier lquilibre des masses prsentes dans le bilan, toutes valuations ncessaires la survie de lentreprise.

    I- Objectifs de lanalyse financire

    Lanalyse financire dune entreprise doit permettre entre autres :

    - De connatre sa situation financire une date donne, - De prvoir lvolution probable de cette situation financire, - Daboutir des recommandations et de motiver le choix des mesures

    correctives mettre en uvre. II- Les utilisateurs de lanalyse financire

    Dans un souci de pertinence partage dicte par lOHADA mais aussi par les normes financires internationales, les utilisateurs doivent tre les Stakeholders c'est--dire lensemble des parties prenantes de lentreprise.

    Les Gestionnaires : lorsquelle est effectue par lentreprise, lanalyse financire est appele analyse interne laquelle vise des objectifs conomiques (rentabilit, croissance). Elle portera le nom danalyse externe lorsquelle est motive par des analyses extrieures.

    Les actionnaires (Stockholders) : Ils sintressent la rentabilit immdiate (dividendes) mais aussi la perspective de gains futurs (bnfice par action : earning pershare, plus value en capital : capital gain).

    Les Prteurs (banques et tablissements financiers) : Ils sintressent la capacit de remboursement de leurs clients.

    La Centrale des bilans : La centrale des bilans mise en place par la BCEAO va centraliser lensemble des donnes comptables et

  • 2

    financires permettant davoir des informations entreprise par entreprise, secteur par secteur, etc

    LEtat : comme avec la centrale des bilans, lEtat fera de mme avec les comptes de rsultat des entreprises pour avoir la production nationale et les autres indicateurs nationaux.

    Les salaris : ils peroivent des salaires et participent aux fruits de lexpansion de lentreprise (Sonatel). Ils peuvent recourir aux services danalyses financires pour vrifier la rentabilit et la signification des informations publies par lentreprise. III- Sources de linformation

    Deux sources dinformations : interne et externe

    Les sources internes sont :

    Les Etats financiers : Bilan, Compte de rsultat, Tafire, Etat annex Les comptes prvisionnels Le rapport de gestion Le rapport du CAC Les PV DAGO daffectation du rsultat

    Les sources externes sont :

    Informations sur le secteur Informations sur la concurrence Informations sur lenvironnement (Etudes de marchs, Centrale des

    bilans, chambres de commerce, Direction de la Statistique). IV- Les outils de lanalyse financire

    Dans le cadre du Syscoa, les tats financiers sont :

    - Le Bilan - Le Compte de rsultat - Le Tafire - LEtat annex

    Les analyses sont gnralement effectues partir du bilan et du compte de rsultat des trois dernires annes.

  • 3

    A/ Compte de rsultat

    Charges

    Produits

    Bnfices ou pertes

    Utilit de lanalyse

    - Lanalyse des charges par fonction permet le calcul de marge par comparaison des charges et du chiffre daffaires.

    - Lanalyse des charges par variabilit permet de mesurer la rentabilit de lentreprise et la scurit dont elle dispose en cas de modification du march, elle permet galement une valuation prvisionnelle du rsultat.

    - Le tableau des soldes intermdiaires de gestion permet le calcul de diffrents ratios significatifs pour lentreprise, le calcul de diverses charges par rapport au chiffre daffaires.

    - Le calcul de la capacit dautofinancement va donner lentreprise une vision de ses ressources internes.

    B/ Le Bilan

    Actif

    Passif

    Utilit de lanalyse :

    1- Lanalyse statique :

    A partir dun seul bilan, diffrentes analyses peuvent tre ralises :

    - Lanalyse fonctionnelle qui privilgie les notions de ressources ou demplois,

    - Lanalyse financire qui privilgie les notions de liquidit et de solvabilit.

  • 4

    2- Lanalyse dynamique :

    A partir de deux ou plusieurs bilans, lentreprise peut affiner son analyse :

    - Construire un tableau de financement qui lui donnera une analyse dtaille de ses emplois et de ses ressources (Tafire) au cours dun exercice et la mesure de lvolution de son fonds de roulement ;

    - Se projeter dans le futur en prvoyant son besoin en fonds de roulement ;

    - Mesurer la trsorerie dgage par lexploitation.

    CHAPITRE I : Lanalyse du Bilan

    Le bilan est la photographie du patrimoine de lentreprise une date donne. Il recense cet instant donn lensemble des ressources (passif) et des emplois (actif) de lentreprise.

    On enregistre deux mthodes de prsentation du bilan : le bilan fonctionnel et le bilan liquidit ou financier

    Section 1 : le bilan fonctionnel

    Il comprend le bilan fonctionnel horizontal et le bilan pool de fonds.

    A. Le bilan fonctionnel horizontal

    Il montre les trois fonctions de lentreprise :

    - Linvestissement - Lexploitation - Le financement

    Emplois stables Ressources durables Emplois dexploitation (Actif circulant Expl.)

    Ressources Exploitation (Passif circulant Expl.)

    Emplois hors exploitation (actif circulant H.E.)

    Ressources hors exploitation (Passif circulant H.E)

    Trsorerie Actif Trsorerie Passif

  • 5

    Calcul des grandeurs

    a) Fonds de roulement

    Il est dfini comme le montant des ressources durables restant la disposition de lentreprise aprs financement des emplois stables.

    FR = RD ES par le haut du bilan = AC + TA (PC+TP).

    Le fonds de roulement peut tre dcompos en deux parties :

    - Le fonds de roulement propre (FRP) - Le fonds de roulement tranger (FRE) FRP = FR Dettes Long et Moyen Terme FRE = FR- FRP

    Situations possibles :

    FR = 0 alors quilibre prcaire et fragile cause du risque qui pse sur la ralisation de lactif circulant.

    FR > 0 il constitue une marge de scurit car il constitue un excdent des ressources stables sur les emplois stables.

    FR < 0, la notion dquilibre nest pas respecte et il y a prsomption de difficults en termes dquilibre financier car les immobilisations sont finances par les ressources de trsorerie ou par lexcdent des ressources dexploitation sur les emplois.

    Les causes de lvolution du FR sont :

    - Les politiques dinvestissement et de dsinvestissement - Les politiques dendettement et de dsendettement - Les politiques de distribution et dautofinancement - La politique de capitaux propres

    b) Besoin en fonds de roulement

    Cest le besoin de financement gnr par le cycle dexploitation. Il correspond la diffrence entre lactif circulant brut et le passif circulant donc entre actifs et passifs cycliques dexploitation.

    BFR = AC PC

    BFR = Stock + Crances Dettes court terme

  • 6

    BFR = BFE + BFHAO

    BFE = Emplois cycliques Ressources cycliques

    Cest la partie cyclique et rcurrente du BFR

    BFHAO = Actif cyclique HAO Passif cyclique HAO

    Cest la partie non rcurrente du BFR

    Cas possibles :

    - Si emplois cycliques > ressources cycliques donc BFR>0 alors le solde rsiduel est un besoin de financement quil faut financer par une ressource durable de prfrence.

    - Si emplois cyclique < ressources cycliques donc BFR BFR donc lentreprise est en quilibre si le FRNG < BFR alors lentreprise est en dsquilibre et est finance par les crdits bancaires courants (crdits descompte, dcouverts,).

    Limites de lapproche

    - Il ne faut dduire que le dsquilibre est malsain car plusieurs entreprises se dveloppent en finanant une partie de leurs immobilisations par des ressources courtes.

    - Dautres entreprises vivent de faon structurelle avec trsorerie ngative.

    -

  • 7

    B. Le Bilan fonctionnel pool de fonds

    Cest une approche conomique. Elle permet :

    - De dgager dans les emplois le capital conomique qui est gnrateur dactivit et de rsultat

    - De prsenter lensemble des ressources comme un pool destin financer les emplois.

    ACTIF PASSIF

    Capital

    conomique

    Immobilisations

    brutes

    dexploitation

    Ressources

    propres internes

    Pool de fonds

    BFR Ressources

    propres externes

    Emplois

    financiers

    Immobilisations

    financires

    Dettes

    financires

    (emprunts LMT

    et Trsorerie

    passif)

    VMP + disponibilits

    Lintrt de lapproche pool de fonds se situe deux niveaux :

    1) Elle permet une comparaison entre la composition des emplois et le niveau de lactivit ou de rsultat. Deux ratios :

    o La rentabilit conomique = Rsultat dexploitation Capital conomique

    o La productivit du capital conomique = Chiffre daffaires Capital conomique

  • 8

    2) Elle permet une analyse stratgique du bilan : o Au niveau des emplois : stratgie industrielle ou financire

    mettre en uvre par rapport lvolution des composantes, les rsultats en termes de rentabilit conomique face une stratgie de croissance interne ou externe.

    o Au niveau des ressources : choix de la structure du passif et da la gestion de lendettement, arbitrage entre fonds propres et financement par endettement, entre endettement long terme et concours bancaires.

    Cette analyse du bilan permet de reconstituer lordre des priorits (croissance, indpendance, rentabilit) de la politique gnrale et financire de lentreprise.

    C. Le bilan financier ou bilan liquidit

    Le bilan financier a pour objet :

    - Dvaluer le patrimoine de lentreprise - De diagnostiquer le risque de faillite travers le risque dil- liquidit

    et dinsolvabilit court terme.

    La solvabilit est laptitude globale de lentreprise faire face ses dettes dans le cadre dune cessation dactivits (liquidation).

    La liquidit cest laptitude de lentreprise faire face ses dpenses.

    Actif plus dun an

    Capitaux propres

    Dettes plus dun an

    Actif moins dun an

    Dettes moins dun an

  • 9

    Actif net : Capitaux propres :

    - Actif + 1 an + actif 1 an - Dettes + 1 an - Dettes 1 an

    On peut aussi calculer le fonds de roulement financier.

    FRF = capitaux permanents Actif + 1 an

    (Ressources durables)

    = (actif 1 an) (dettes 1 an)

    Cette approche a aussi permis de mettre en uvre quelques ratios :

    Ratios de liquidit = Actif moins dun an Actif rel total

    Ratios de liquidit gnrale = Actif moins dun an Dettes moins dun an

    Ratios de liquidit rduite = Crances moins dun an + Disponibilits Dettes moins dun an

    Ratios de liquidit immdiate = Disponibilit Dettes moins dun an

    Lapproche bilan financier est devenue dsute.

  • 10

    CHAPITRE II : Analyse du Compte de rsultat Le compte de rsultat du Syscoa prsente quatre niveaux :

    - Niveau exploitation : rsultat dexploitation - Niveau financier : rsultat financier - Niveau HAO : rsultat HAO - Rsultat global : Rsultat Net

    Le compte de rsultat permet de calculer les indicateurs dactivit, les soldes de gestion et la capacit dautofinancement.

    Les indicateurs dactivit sont le chiffre daffaires et la production de lexercice.

    Le chiffre daffaires est un indicateur dactivit externe.

    Il est compos de :

    Ventes de marchandises Ventes de produits fabriques Ventes de travaux et services vendus Ventes accessoires

    La production de lexercice est un indicateur de croissance pour les entreprises de transformation. Elle est gale :

    Production vendue Production immobilise Production stocke

    Les soldes intermdiaires de gestion comprennent 9 soldes dans le compte de rsultat du Syscoa :

    La marge brute sur Marchandises La marge brute sur matires premires La valeur ajoute Lexcdent brut dexploitation Le rsultat dexploitation Le rsultat financier Le rsultat des activits ordinaires Le rsultat des hors activits ordinaires Le rsultat net

  • 11

    1) La marge brute sur marchandises: Elle est gale : Vente de marchandises Achat de marchandises + ou variation de stocks

    Cest la marge que lentreprise tire de la revente des marchandises achetes en ltat . Elle est un paramtre essentiel pour les entreprises commerciales et la branche ngoce des entreprises industrielles.

    2) La marge brute sur matires premires est gale : + Production de lexercice Achats de matires premires + ou variations de stocks de matires premires.

    Elle est dtermine dans les entreprises industrielles et de btiments. Elle est surtout intressante dans les entreprises o la matire premire constitue une part significative de la production.

    3) La valeur ajoute

    Cest un indicateur dactivit interne et elle retrace la cration ou laccroissement de valeur apporte par lentreprise dans lexercice de ses activits professionnelles courantes de biens et services en provenance des tiers.

    La valeur ajoute reprsente donc la richesse cre par lentreprise. Elle est gale :

    Marge brute sur marchandises + produits accessoires + subventions dexploitation + autres produits consommations intermdiaires.

    4) Lexcdent brut dexploitation (EBE) : EBITDA

    LEBE permet de mesurer le rsultat dexploitation dune entreprise indpendamment de la rglementation fiscale (amortissement linaire ou dgressif, amortissement drogatoire et autres provisions rglemente,) et indpendamment de son mode de financement (par les capitaux propres ou trangers : les charges financires ntant pas incluses).

    LEBE est lindicateur pivot de la performance de lentreprise rsultant de toute la gestion courante. Il reprsente la trsorerie potentielle gnre par lentreprise par lexploitation, sa capacit produire des ressources financires (potentielles du fait des dcalages de paiement). LEBE est le point de dpart de plusieurs calculs financiers (CAFG, ETE ou rentabilit conomique).

  • 12

    5) Le rsultat dexploitation (EBIT)

    Il met en vidence le rsultat rel li lexploitation et reflt lactivit normale de lentreprise. Cest un bon outil dapprciation des performances conomiques lorsquon raisonne dans une logique interne et pluriannuelle.

    6) Le rsultat financier

    Cest le solde entre les produits et les charges financires et il permet dapprcier lincidence des charges financires sur al rentabilit ou la part prise par les produits financiers. Il est gal : Produits financiers charges financires.

    7) Le rsultat des activits ordinaires

    Cest le rsultat li aux activits de lentreprise (exploitation et financier).

    Il est gal : Rsultat dexploitation + Rsultat financier

    8) Rsultat des hors activits ordinaires

    Cest le solde des produits et charges non rcurrents de lactivit de lentreprise.

    Il est gal : Produits HAO Charges HAO

    9) Le Rsultat net

    Cest le solde dcoulant de tous les produits et toutes les charges au cours dune priode donne et aprs calcul de la participation des salaris et de limpt sur le rsultat.

    Le bnfice nest pas ncessairement le signe dune saine gestion. Nanmoins, le rsultat net reste un outil de communication important.

  • 13

    CHAPITRE III : Analyse des flux financiers Lanalyse des flux financiers sapprcie par ltablissement du tableau financier des ressources et des emplois (TAFIRE) mais aussi par les tableaux de flux de trsorerie.

    Section 1 : Le TAFIRE

    Le TAFIRE est un tableau des emplois ressources qui explique les variations du patrimoine de lentreprise au cours de la priode de rfrence.

    Le tableau de financement est un document particulirement important qui a t prvu et rendu obligatoire par le Syscoa dans le cadre du systme normal.

    Le Tafire comprend deux parties :

    - La premire partie appele dtermination des soldes financiers compose de petits tableaux servant calculer la CAFG, le BFE et lETE.

    - Une deuxime partie qui constitue le tableau de financement.

    I- Premire Partie du TAFIRE

    Calcul de la CAFG

    Le calcul de la capacit dautofinancement globale peut tre fait par deux mthodes :

    - La mthode soustractive - La mthode additive

    o La mthode soustractive

    Elle est calcule partir de lEBE

    CAFG = EBE + Produits encaissables lexception du PCEAC Charges dcaissables l lexception de VCEAC.

    CAFG = EBE

    +Transfert de charges dexploitation

    +Revenus financiers

    +Gains de charge

  • 14

    +Transfert de charges financires

    -Frais financiers

    -Pertes de charge

    +Produits HAO

    +Transfert de charges HAO

    -Charges HAO

    -Participation des travailleurs

    -Impt sur le rsultat

    o La mthode additive Elle est calcule partir du rsultat.

    CAFG = Rsultat net

    +Dotations aux amortissements et provisions dexploitation

    +Dotations aux amortissements et provisions financires

    -Reprises sur amortissement et provisions exploitation

    -Reprises sur amortissement et provisions financiers

    -Reprises sur amortissement et provisions HAO

    +Valeurs de cession dlment dactif

    -Produits de cession dlments dactif

    La capacit dautofinancement qui correspond un surplus montaire potentiel dgag par lactivit de lentreprise permet de financer plusieurs besoins possibles :

    - Rmunrer les actionnaires ou associs par le biais des dividendes - Financer de nouveaux investissements

    Autofinancement net : CAFG Distribution de dividendes

    Excdent de trsorerie dexploitation (ETE)

    Cest un solde qui nest pas ncessaire ltablissement du Tafire mais cest un indicateur trs important de gestion financire.

    ETE = EBE Variation BFE Production immobilise

  • 15

    II- Deuxime Partie

    Elle comprend deux parties :

    - Une partie rserve aux emplois - Une partie rserve aux ressources

    Les emplois comprennent linvestissement total, la variation du BFE, la variation du BF HAO et les emplois financiers contraints (remboursements des emprunts et dettes selon chancier).

    Linvestissement total regroupe les charges immobilises, les immobilisations incorporelles, corporelles et finances

    Les ressources comprennent le financement interne, le financement par les capitaux propres et le financement par les nouveaux emprunts.

    III- Soldes globaux

    Les soldes globaux regroupent la valeur ajoute globale (VAG) et lexcdent brut (EBG).

    La valeur ajoute globale est la richesse totale produite par lentreprise au cours de lexercice que se partageront le personnel, lEtat, les actionnaires, les prteurs, lentreprise.

    VAG = Valeur ajoute du compte de rsultat + Autres produits encaissables sauf PCEAC Autres charges dcaissables sauf VCEAC et charges de rpartition.

    - Lexcdent brut global

    Cest le solde obtenu du compte de rsultat en tenant compte des produits encaissables et des charges lexception des charges financires et de lIS.

    EBG = VAG charges de personnel

    On peut retrouver la CAFG partir de lEBG si on enlve la part de lEtat et des prteurs.

    CAFG = EBG Etat Prteurs

  • 16

    Section II : Les flux de Trsorerie

    Les oprations ralises par lentreprise se traduisent immdiatement ou terme par des flux de trsorerie.

    Encaissements Dcaissements = Variation Trsorerie

    Variation Trsorerie (AT) = AFR - BFR

    La variation de trsorerie provient soit des oprations de gestion soit des oprations dinvestissement et de financement. Donc la variation va apprcie travers lETOG et lETOIF.

    I- ETOG : Excdent de trsorerie sur oprations de gestion

    Lexcdent de trsorerie sur oprations de gestion relatif un exercice donn est la diffrence entre les produits de gestion encaisss et les charges de gestion dcaisss au cours de ce mme exercice.

    ETOG : produits de gestion encaisss charges de gestion dcaisss

    Il peut tre aussi calcul partir de la CAFG ;

    ETOG = CAFG - BFR Production immobilise

    LETOG permet de savoir si les oprations de gestion amliorent ou dtriorent la trsorerie.

    Si ETOG > 0 donc CAFG > BFR, lentreprise est en mesure de faire face aux chances relatives la gestion courante donnant ainsi le signe dune bonne rentabilit et dun bon potentiel dautofinancement.

    Par contre si ETOG < 0 donc CAFG < BFR, lentreprise ne dgage pas de suffisamment de ressources pour faire face aux chances courantes. La trsorerie se trouverait dans une situation critique et risquerait dtre confronte court terme au problme de non liquidit.

    II- LETOIF : Excdent de trsorerie sur oprations dinvestissement et de financement

    Il correspond la variation de la trsorerie induite par les oprations dinvestissement et de financement,

    ETOIF : Excdent de trsorerie sur oprations dinvestissement et de financement.

  • 17

    Il est peut tre calcul partir de la variation du fonds de roulement et de la CAFG.

    ETOIF : FR CAFG

    III- : La variation de la trsorerie

    La variation de la trsorerie peut tre calcule soit partir des variations du fonds de roulement et du besoin en fonds de roulement, soit partir des excdents sur les oprations de gestion et excdents sur oprations dinvestissement et de financement.

    T = FR - BFR

    = ETOG + ETOIF

    IV- ETE : Excdent de trsorerie dexploitation

    LETE est la trsorerie gnr au cours de lanne du fait des seules oprations dexploitation. Il peut tre calcul de plusieurs manires :

    (1) ETE = EBE - BFE Production immobilise (2) ETE = ESO - Encours commercial

    Avec ESO = EBE - Stocks

    Et encours commercial = Variations crances Variations dettes circulantes.

    (3) ETE = Encaissements Dcaissements Avec Encaissements = Produits exploitation - Crances Et Dcaissements = Charges dexploitation - Dettes circulantes.

    Si ETE > 0 donc lentreprise dgage de la trsorerie

    Si ETE < 0 donc lentreprise consomme de la trsorerie car les dcaissements sont suprieurs aux encaissements.

  • 18

    Section 3 : Les Tableaux de flux

    Les tableaux de flux constituent un outil danalyse privilge qui, rompant avec lanalyse patrimoniale, reposent sur une approche dynamique et cherchent mettre en vidence les choix stratgiques de lentreprise (stratgie de croissance, de financement, de distribution, de recentrage, etc.) et leurs consquences sur son avenir. En effet, cest travers le tableau de financement quon peut voir les montants des investissements raliss, de lendettement contract, des dividendes distribus, de la capacit dautofinancement, etc.

    On distingue plusieurs tableaux de flux de trsorerie : Le cash down statement (tat des mouvements de trsorerie) de

    linternational accounting standards commitee (IASC) dit en 1991.

    Le tableau de flux de la BCEAO Le tableau pluriannuel des flux financiers (TPFF) que Geoffroy de

    Murard a labor au cours des annes 1972-1975 en mettant en uvre le DAFIC (Disponible aprs financement de la croissance = ETE-investissement dexploitation).Il est galement le prcurseur du flux de trsorerie disponible = EBE.

    FR-Investissements (hors croissance externe). Le tableau de flux de la centrale des bilans de la Banque de France. Le tableau des flux analysant la variation de la trsorerie de

    lordre des experts comptables franais (OECF). TABLEAU DES FLUX DE LA BCEAO La centrale des bilans de la BCEAO a mis en place partir du tableau de financement du SYSCOA un tableau de flux de trsorerie. On distingue au niveau de ce tableau 3 types de trsorerie :

    La trsorerie produite par lexploitation La trsorerie rsultant de linvestissement La trsorerie issue du financement.

  • 19

    Il ya ensuite une position nette de change qui est le rsultat entre les carts de conversion passif et actif.

    1. Trsorerie produite par lexploitation CAPACITE DAUTOFINANCEMENT GLOBAL

    Dividendes Variation BFE Variation BFHAO

    2. Trsorerie rsultant de linvestissement

    Augmentation des charges immobilises Acquisitions des immobilisations incorporelles Acquisitions des immobilisations corporelles Acquisitions des immobilisations financires Cessions dimmobilisations incorporelles Cessions dimmobilisations corporelles Cessions dimmobilisations financires

    3. Trsorerie issue du financement

    Augmentation de capital par apports nouveaux :

    Subventions dinvestissement Prlvements sur le capital Emprunts Autres dettes financires Remboursement des emprunts et dette financires Remboursements anticips des emprunts

    4. Position nette de change

    - Ecarts de conversion passif - Ecarts de conversion actif

  • 20

    5. Variation nette de trsorerie Variation globale de trsorerie

    Position nette de change

    La trsorerie est considre comme un indicateur central pour lanalyse financire.

    Lobjectif assign au tableau des flux de trsorerie est de fournir une information sur la capacit de lentreprise gnrer des liquidits et sur lutilisation qui en est faite au cours de lexercice. Il permet de juger de la rentabilit, de la matrise du BFR, du niveau dendettement de la liquidit, des diffrentes stratgies adoptes.

    Les limites du tableau des flux de trsorerie de la BCEAO se trouvent au niveau des choix conceptuels :

    La priorit des dividendes sur les remboursements demprunts Limputation de la totalit du BFR sur le CAFG La non dduction de la production immobilise sur la CAFG L a mise en vidence de la position de change.

  • 21

    CHAPITRE VI : Les Ratios

    I. Introduction

    Un ratio est un rapport significatif de 2 grandeurs.

    Lanalyse par les ratios est indispensable la prise de dcision. Elle permet :

    Dtablir des comparaisons sectorielles et internes dans le temps. De tenir un tableau de bord grce un choix dindicateurs probants,

    transcrits souvent sous forme de graphique tendanciels plus lisibles et plus utilisables.

    Ainsi, le ratio a des limites :

    Les ratios utilisent des donnes annuelles ne rendant pas compte de la saisonnalit ventuelle de lactivit.

    Linflation provoque un accroissement fictif du rsultat et une sous valuation des actifs.

    II. Diagnostic de la Structure de lActivit et de la Rentabilit par les Ratios

    Section 1 : Analyse de la Structure

    Ltude de la structure sapprcie deux niveaux :

    La structure financire et la structure conomique.

    Paragraphe 1 : LA Structure financire

    Lanalyse de la structure financire permet de rpondre la question : quelle est la structure financire, la clture de lexercice, rsultant des oprations ralises, des financements obtenus et des rsultats dgags ?

    Les ratios de structure

    Financement des immobilisations : Ressources durables

  • 22

    Actif immobilis La couverture des immobilisations par les ressources (ratio 1) est en gnral requise au regard de limportance du besoin de financement dexploitation. Sinon, lentreprise est en situation de fragilit.

    Equilibre financier : Ressources durables (Actif immobilis +BFR)

    Si ce ratio est infrieur alors lentreprise doit recourir des crdits de trsorerie pour financer lexcdent du BFR sur le FRNG.

    Indpendance financire ou autonomie financire.

    = capitaux propres ou endettement terme ou Endettement terme capitaux propres

    Endettement terme Capitaux propres + Endettement terme.

    Ce ratio mesure la dpendance financire extrieure de lentreprise.

    Il nya pas de rgle absolue mais lorthodoxie financire et les normes bancaires recommandent que lendettement terme ne soit pas suprieur aux capitaux propres.

    Mais, leffet de levier et la fiscalit favorable lendettement incitent les entreprises sendetter plus que de raison.

    Importance des crdits de trsorerie : Crdits de trsorerie Endettement global

    Ce ratio traduit larbitrage ralis par lentreprise entre les emprunts terme et les crdits de trsorerie.

    Capacit de remboursement = Endettement total CAF

    Ce ratio mesure la capacit thorique de lentreprise rembourser ses dettes. La prudence recommande est fixe un endettement global infrieur ou gal 3 ou 4 annes.

  • 23

    Taux dautofinancement : Autofinancement Investissement exercice +variation BFRE Ltude de ce ratio est forte enrichissant pour apprcier la structure de financement des emplois conomiques totaux.

    Effet de levier

    On appelle effet de levier, lincidence de lendettement de lentreprise sur la rentabilit des capitaux propres. Soient :

    K : les capitaux propres

    D : la dette

    TE : le taux de rentabilit conomique

    I : le taux de la dette

    : Le taux dimpt sur les socits

    Lactif conomique = K + D

    Rsultat conomique = (K + D) xte

    Les charges dintrt = Di

    Le rsultat conomique = (K +D) te Di

    = kte + D (te i)

    Rsultat net = (1-) kte + D(te-i)

    Rentabilit financire = Rsultat net = (1-)kte + D(te-i) K k = (1 -) te +D (te i) K = (1 -) te + (1-) D (te i) K Le rapport D est appel bras de levier ou levier financier. K

    Si lentreprise nest pas endette (D = 0) alors Rf = (1-)te. Si lentreprise est endette, lexpression (1-) D (te-i) mesure

    K

  • 24

    leffet de levier cest-- dire la contribution positive ou ngative de lendettement la rentabilit financire.

    Paragraphe 2 : La structure conomique

    - Intensit de linvestissement ou rendement marginal du capital = Valeur ajoute

    Immobilisation dexploitation + BRFE Il exprime le rendement de lquipement et permet galement de situer laptitude des immobilisations productives transformer les biens.

    - La productivit de linvestissement ou le coefficient marginal du capital =

    Valeur ajoute Immo. Exploitation + BFRE

    - Productivit du travail ou rendement du travail = Valeur ajoute

    Effectif Il doit tre tabli conjointement et compar au rendement de lquipement.

    - Intensit de la mcanisation ou intensit capitalistique. Immobilisation dexploitation Effectif

    Ce rapport mesure le rapport entre le travail et le capital. - Taux dobsolescence des immobilisations :

    Amortissements Immobilisations brutes Amortissables

    Il permet de juger de leffort dinvestissement et de modernisation.

    Besoin en fonds de roulement = BFR exploitation x CAHT 360 (ARS de CA)

  • 25

    Section 2 : Les Ratios de Croissance ou dActivits

    Ils mesurent les performances ralises par lentreprise sur plusieurs exercices. Lactivit est value soit partir du chiffre daffaires, soit partir de la valeur ajoute.

    Taux de croissance du chiffre daffaires hors taxes CAHT N+1 CAHTN CAHT N

    Il mesure le taux de croissance apparent. Il faut tenir compte de linflation.

    Taux de croissance de la valeur ajoute

    VA n+1 VAN VAN

    Il mesure le taux de croissance apparent de la valeur ajoute qui reprsente la richesse cre durant le cycle de production. Comme le CA, il faut tenir compte de linflation.

  • 26

    Section 3 : Analyse de la Rentabilit

    Elle doit tre envisage trois niveaux :

    Lexploitation Lconomique Financier

    Paragraphe 1 : La Rentabilit dExploitation

    Taux de marge commerciale = Marge commerciale CAHT

    Il permet dapprcier la stratgie commerciale de lentreprise en plus des contraintes du march et de la politique du prix de vente.

    Taux de valeur ajoute = Valeur ajoute CAHT

    Ou Valeur ajoute Production

    Il permet de mesurer la taille conomique de lentreprise et du degr dintgration. Son volution permet dapprcier la stratgie industrielle de lentreprise.

    Taux dexcdent brut dexploitation = EBE CAHT

    Il permet dapprcier le niveau du rsultat indpendamment de la politique financire, de la politique dinvestissement, de lincidence de la fiscalit et des lments hors activits ordinaires. Cest un bon lment de comparaison inter entreprise du mme secteur.

    Taux de marge sur cot variable = Marge sur cot variable CAHT

    La marge sur cot variable contribue la couverture des charges fixes. Le taux de marge sur cot variable aide la dtermination du seuil de rentabilit.

  • 27

    Paragraphe 2 : La Rentabilit conomique

    Rentabilit brute des capitaux engags dans lexploitation = EBE

    Capital conomique Ce ratio traduit la rentabilit brute des capitaux investis appel galement return ou investment (ROI).

    Rentabilit de capitaux engags dans lexploitation = Rsultat dexploitation

    Capital conomique Ce ratio peut tre dcompos :

    RE = RE x CA avec RE = rentabilit de lactivit CE CA CE CA ou ratio de marge

    CA = ratio de rotation CE du capital conomique

    Paragraphe 3 : La Rentabilit financire

    Rentabilit nette des capitaux propres = Rsultat net Capital net

    Ce ratio doit sur une longue priode tre, en principe, suprieur au taux de rmunration des placements sans risque.

    Flux de fonds dgags par les ressources propres = CAF Capitaux propres

    Ce ratio permet dapprcier laptitude gnrer des ressources assurant le renouvellement et le renforcement des immobilisations.

    Price Earning Ratio (PER) = Capitalisation boursire Rsultat net

    Ce ratio est indispensable pour une socit cote.

    De faon gnrale, le PER est compris entre 8 et 12. Un PER infrieur 8 correspond des valeurs mal cotes.

  • 28

    Un PER 12 correspond des valeurs en croissance. Toutes fois, la gnralisation de ces rsultats doit tre prudente. En effet, le ratio peut tre influenc par lannonce de nouveaux marchs ou de dividendes importants.

    Section 4 : Les Ratios de Rotation

    Il ya 2 types de rotation : les rotations techniques

    Les rotations financires

    Paragraphe 1 : Les rotations techniques

    I. Les Rotations des Stocks Matires premires = (stock de matires premires & consommables)

    x 360/Achat HT

    Marchandises = (stocks de marchandises x 360) Cot dachat des marchandises vendues

    Produits finis = stock de produits finis x 360 Cot de production des produits finis La vitesse de rotation des stocks connat selon les entreprises tudies dimportantes variations ; elle dfend essentiellement :

    Des dlais dapprovisionnement des fournisseurs ; De la dure du cycle dexploitation ; De la politique suivie en matire de vente : fabrication la

    commande, ventes sur stock ; De la dure de vie du produit fabriqu.

    Elle dpend galement du caractre plus ou moins saisonnier de lactivit.

    Une entreprise dont le stock tourne rapidement est moins vulnrable quune autre car plus le degr de liquidit de son stock est lev, plus ses disponibilits se reconstituent. Si le ratio exprim en nombre de jours baisse, alors la vitesse de rotation saccroit ; ce qui est gnralement favorable.

  • 29

    A contrario, une hausse du ratio doit tre attentivement tudie pour pouvoir dceler et interprter les causes du ralentissement constat de la vitesse de rotation.

    Ce ralentissement dans la rotation des stocks entranera des difficults de trsorerie lies laccroissement du passif exigible court terme.

    II. La Rotation des Clients (Clients + comptes rattachs + effets escompts non chus) x 360 Chiffres daffaires TTC

    En priode dactivit normale, les dlais de paiement accords aux clients doivent tre sensiblement stables. Cependant, lentreprise doit toujours sefforcer de rduire ces dlais mais sans pour autant compromettre ses dbouchs et la satisfaction de la clientle.

    III. La Rotation des Fournisseurs (Fournisseur + comptes rattachs) x 360 Achat TTC

    Sil est naturel que lentreprise utilise comme mode de financement les crdits court terme accords par les fournisseurs, il faut cependant veiller ce que le ratio ne soit pas trop lev c'est--dire que lentreprise ne doit pas, en priode normale, demander ses fournisseurs des dlais de paiement trop longs.

    En effet, sil la dure du crdit parait long cest le signe de difficults. Si la trsorerie est serre, le meilleur moyen de la soulager est de retarder le paiement des dettes en particulier les dettes envers les fournisseurs. Le crdit obtenu des fournisseurs nest pas toujours gratuit, mme si lachat nest pas major du cot du crdit, le rglement diffr peut empcher lentreprise de bnficier dun escompte de rglement.

    Ainsi, lentreprise devra dterminer la source de financement la moins onreuse et laquelle elle peut avoir facilement accs.

    Les emprunts auprs des banques pour rgler au comptant ses fournisseurs et bnficier ainsi dun escompte

  • 30

    Utiliser les dlais accords par les fournisseurs en renonant lescompte.

    Paragraphe 2 : Les Rotations financires

    Les rotations techniques apportent les informations fondamentales pour lanalyse de lvolution des diffrentes composantes du BFR. Mais labsence dune rfrence commune (dnominateur commun) ne permet pas la comparaison immdiate de ces diffrentes rotations. Pour pallier cet inconvnient, il a paru ncessaire de ramener toutes les donnes une base commune : les chiffres daffaires hors taxes.

    Ces diffrents ratios obtenus en rapportant les numrateurs des rotations techniques un mme dnominateur sont appels ratios de rotations financires.

    Stock en nombre de jour de CAHT Stock x 360 Matires premires CAHT avec stocks Marchandises Produits finis Clients en nombre de jours de CAHT

    = (clients et comptes rattachs + EENE) x 360

    CAHT Fournisseurs en nombre de jours de CAHT

    = Fournisseurs et comptes rattachs x 360 CAHT

    Pour leur interprtation, se rapporter aux lments donns dans ltude des rotations techniques.

    Cette prsentation permet dexprimer le BFR en nombre de jours de CA et de le dcomposer de faon additive.