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> A la DSI RC, un plan de recrutement à la
hauteur des enjeux
Enjeux
> Processus et pilotage, domaine particuliers – «
Nous sommes à la disposition des groupes pour
les accompagner »
Acteurs ensemble
> Allure : le quotidien d'une brique à travers son
comité de maintenance
> Du côté de chez eux
> Rationaliser le SI, une implication totale pour
Apicil et ses équipes
Perspectives
> Succès des campagnes déclaratives de 2015 –
Sur la route de la DSN
En bref
> Simplification du processus de demande de
retraite coordonnée par signalement
réciproque
n°10 | mars 2015
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A la DSI RC, un plan de recrutement à
la hauteur des enjeux
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A la une !
A la DSI RC, un plan de recrutement à la hauteur
des enjeux
La DSI Retraite Complémentaire est composée de la DSI centrale,
intégrée au GIE Agirc-Arrco, et du GIRC Agirc-Arrco, sa structure
informatique opérationnelle, créée le 1er janvier 2014. Pour faire
face aux objectifs qui lui sont fixés, la DSI RC a lancé en 2014 un
plan progressif de recrutement, prévoyant notamment
50 recrutements pour l’année 2015.
Elle souhaite en effet posséder la maîtrise fonctionnelle et
technique de l’ensemble de son futur système d’information et
contribuer ainsi à la réussite des projets nationaux. Pour cela, elle doit s’ouvrir largement
au développement des nouvelles technologies et s’appuyer sur de nouvelles compétences.
Rejoindre à cette occasion la DSI RC, c’est :
Accompagner la transformation de la retraite en contribuant activement à sa
performance ;
Evoluer dans un environnement challengeant, collaboratif et diversifié ;
Soutenir une ambition forte, « Etre l’acteur incontournable de l’informatique
retraite » ;
Avoir la possibilité de rejoindre l’un de ses 5 sites (Aix-en-Provence, Gradignan,
Lyon, Ormes ou Paris, en fonction des postes à pourvoir) ;
Etre au cœur du système de solidarité intergénérationnel français.
Un rôle fondamental des équipes RH dans la réussite du plan de recrutement
Les équipes “Ressources Humaines” ont pour mission de rechercher des profils variés, en
attachant une importance particulière à la diversité et à l’égalité des chances, des valeurs
fortes de la protection sociale.
Dès l’intégration du collaborateur, elles doivent sécuriser son parcours professionnel grâce
à un dispositif de formation adapté au plus près de ses besoins.
Elles doivent également accompagner les managers dans leur rôle de “développeurs de
talents”, afin qu’ils favorisent l’enrichissement des compétences et le développement
professionnel de leur collaborateurs, en s’appuyant sur les enjeux ambitieux à mener.
L’ensemble des fiches descriptives des postes à pourvoir sont accessibles sur le site
www.dsirc.net et la Bourse de l’emploi à partir de laquelle il est possible de postuler.
Enjeux
Processus et pilotage, domaine particuliers – « Nous
sommes à la disposition des groupes pour les
accompagner »
Interview. Valérie Commeau, responsable du pôle Processus et pilotage au sein de l’unité
Domaine Particuliers à la direction du produit retraite (DPR),* nous explique les missions
du pôle.
Quelle est la raison d’être du pôle Processus et pilotage ?
Valérie Commeau : Nous devons coordonner, travailler avec les
groupes et toutes les directions du GIE Agirc-Arrco afin
d’optimiser les processus du côté de la gestion particuliers. Notre
objectif final, c’est d’aider les groupes à améliorer notre service
client dans un contexte contraint. Le tout avec de la créativité, un
esprit collaboratif et une volonté de s’inscrire dans une démarche
communautaire. Nous sommes à la disposition des groupes pour
les accompagner et surtout nous ne travaillons pas sans eux !
Nous devons aussi définir et suivre des indicateurs pour faire vivre les processus et les
améliorer de façon continue.
De quels indicateurs s’agit-il ?
VC : Il s’agit d’indicateurs de productivité et de qualité définis dans le cadre d’une étude
qui a débuté en 2014 sur le sous-domaine allocataires et qui s’est poursuivie sur le
1er trimestre 2015 sur les sous-domaines carrières et droits, et liquidation (GPS et Cicas).
Cette étude menée avec les groupes et la direction du pilotage des objectifs et de la
performance (DPOP) a permis la construction d’une matrice de collecte avec deux GPS
pilotes sur chaque sous-domaine, permettant aux GPS d’indiquer les volumes et les
équivalents temps plain (ETP) consacrés à chaque activité. L’objectif est d’obtenir la vision
globale de tous les ETP contribuant à la chaîne de valeur, que ce soit des ETP de
production, de contact ou transverses (management, MOA…).
Après une phase de fiabilisation avec chacun des groupes, les résultats sont restitués à
l’ensemble des acteurs. Cette étude sera notamment utile à la DPR pour optimiser les
processus, pour mener les études de l’article 8 et pour la priorisation des évolutions du
système d’information. Elle permettra enfin de détecter, à travers les résultats, ce qui est
opérationnel dans les groupes et donc de favoriser les échanges de bonnes pratiques entre
GPS.
Quand cette collecte sera-t-elle menée ?
VC : Elle sera conduite une fois par an par la DPOP, adressée aux groupes en même temps
que l’enquête sur les coûts unitaires de gestion. En 2015, elle portera uniquement sur le
sous-domaine “allocataires”. Nous envisageons de l’étendre aux sous-domaines “carrières
et droits” et “liquidation”, si c’est possible à partir de 2016. Tous ces indicateurs nous
seront fort utiles pour le volet amélioration continue.
L’amélioration continue est l’une des missions affectée au pôle processus et
pilotage…
VC : En effet, une cellule dédiée sera crée au sein du pôle dans le courant du
2ème trimestre 2015 et nous recrutons en ce sens. L’un des projets phares de
l’amélioration continue concerne l’amélioration de la qualité de la liquidation. Nous
organisons le 5 mars prochain un bilan de la phase 1 du projet, en privilégiant les
témoignages des groupes. Nous sommes en cours de construction de la phase 2 de ce
projet, avec les directions du GIE et les directeurs retraite des groupes, pour identifier les
leviers complémentaires à actionner pour faire encore mieux.
Vous intervenez également sur les référentiels nationaux…
VC : Oui, c’est un autre pan de notre activité. Nous travaillons avec la maîtrise d’ouvrage
Actifs qui construit ces référentiels : le référentiel national individus (RNI), le référentiel
national de gestion des droits (RNGD) et en lien avec l’inter-régimes, le répertoire de
gestion des carrières unique (RGCU). Sur ces sujets, nous délivrons nos préconisations en
termes de processus.
* Un pôle Processus et pilotage existe également au niveau de l’unité Domaine entreprises de
la DPR
Acteurs ensemble
Allure : le quotidien d'une brique à travers son
comité de maintenance
Les nouvelles versions 2.3.1 des Usines Retraite Allocataires et Adhérents / Participants
ont été présentées dernièrement aux GPS (cf. mosaïc n° 8, décembre 2014). Cet événement
est l’aboutissement du processus complexe de fabrication et d’actualisation des briques de
l’UR. Zoom sur le quotidien d’Allure à travers son comité de maintenance, co-animé par
Jean-Claude Guichard de la direction du produit retraite (DPR) du GIE Agirc-Arrco, et
Christophe Tardieu du centre national de développement (CND) du GIRC Agirc-Arrco.
Dans le sillage du plan qualité de maintenance du SI-RC
Les comités de maintenance réunissent les acteurs opérationnels chargés d’élaborer, de
produire et de faire vivre les différentes applications du SI-RC. Ces instances de pilotage
ont été établies suite à la mise en place du plan qualité de maintenance (PQM) du SI-RC en
2012, entre la DPR, la DSI-RC et les groupes utilisateurs. Il en existe aujourd’hui 8,
répartis entre les domaines entreprises, individus et transverse :
Entreprises Individus Transverse
Entreprises
Allure
PRC
Information aux
actifs
Droits et
carrières
Front office
Socle (socle technique sur lequel s’appuient
les briques métiers de l’UR)
Décisionnel
Un lieu d'échange pour dégager un consensus
Le comité de maintenance dédié à Allure se réunit mensuellement depuis sa création en
février 2013. Selon les termes du PQM, l’objectif de ce comité est de suivre et sécuriser la
mise à disposition des versions d’Allure : de la préparation du bon de commande jusqu’au
suivi de la version en production et à sa fin de maintenance. Il suit la vie des versions
mineures et des patchs associés à une version majeure.
Composition du comité de maintenance d’Allure
C’est le lieu où les différents acteurs des fédérations qui travaillent sur la brique échangent
sur celle-ci, et mettent en cohérence, notamment en termes de planning, les travaux à
mener, en essayant de trouver le meilleur compromis entre les contraintes que
représentent :
les besoins métier qui peuvent être issus de la réglementation, de demandes
des groupes en termes d’évolution, d’amélioration permettant en particulier de
réaliser des gains de productivité… Ces besoins sont portés par la DPR et le centre
national d’assistance (CNA),
les contraintes de fabrication portées par le CND, liées à la disposition des
ressources dans le planning de fabrication, mais aussi aux contraintes techniques
du SI-RC. Les coûts de fabrication et la cohérence des travaux sont également
examinés,
les plannings de recette portées par le centre national de recette (CNR) et
la DPR, liées en particulier à la disponibilité des environnements de tests et des
ressources humaines pour les réaliser,
l’évolution du SI-RC, portée par l’unité de déploiements et ordonnancement
des projets (DOP), en lien avec les obligations de cohérence inter-briques, les
opérations de convergences, de fusions…
Tout ceci en tenant compte des contraintes budgétaires globales des différentes entités
représentées.
Bref, un challenge au quotidien… qui s’alimente tous les mois de l’actualité du mois passé,
des orientations prises par les autres structures de pilotage de la brique ou par les pôles de
décision de la maîtrise d’ouvrage et de la maîtrise d’œuvre (voir infographie ci-dessous).
Le comité de maintenance accomplit sa mission en s’appuyant sur un réseau pluridisciplinaire
Quelques illustrations concrètes
En ce mois de février 2015, l’actualité du comité de maintenance Allure est riche :
La recette et le déploiement
de la fonctionnalité
d’archivage des écritures de
gestion et comptables
Cette fonctionnalité livrée il y a un an doit
être améliorée, puis testée en volumétrie
réelle. Son déploiement est prévu dans le
courant de l’année 2015.
Le rôle du comité de maintenance est de
définir les échéances de déploiement.
La recette et le déploiement
de la fonctionnalité de
paiement périodique
différentiel
Cette fonctionnalité doit également être
testée en volumétrie réelle. Elle touche à la
mission essentielle d’Allure, qui est celle de
payer les échéances mensuelles.
Le rôle du comité de maintenance est
également de définir les échéances de
déploiement.
Les versions 232 et 301
d’Allure
Le contenu de ces versions, en cours de
fabrication, doit être enrichi pour prendre en
compte les évolutions législatives votées
fin décembre 2014.
Le rôle du comité de maintenance est
d’élaborer un scénario permettant la prise en
compte de ces nouveaux besoins, en
respectant les contraintes budgétaires fixées.
Rationaliser le SI, une implication totale pour Apicil
et ses équipes
En 2011, le groupe Apicil a lancé un projet de rationalisation
de son système d’information. Nous avons rencontré
Dominique Pistre et Dominique Boix, les pilotes de ce projet
phare qui s’est terminé avec succès en décembre 2014.
Nom de code : Projet Démantèlement et Rationalisation SI
Le lancement du projet se justifie par un double contexte de refonte d’une partie du SI
(gestion de l’assurance de personnes et outillage commercial) et d’arrivée de l’Usine
Retraite (UR). Les applications étaient exploitées jusqu’à présent dans un environnement
mainframe de type IBM z/OS. La migration vers les nouveaux systèmes rendait cette
architecture obsolète et trop coûteuse pour les quelques applications restantes.
En septembre 2011, le “Projet Démantèlement et Rationalisation SI” est démarré avec pour
objectif de revisiter le parc applicatif historique, démonter définitivement les références
obsolètes, et porter techniquement les applications pérennes vers des nouvelles
technologies (downsizing).
Un enjeu fort de réduction des coûts et de qualité
Le projet poursuit un objectif clair de réduction des coûts. Abandonner les applications
inutiles permet d’effectuer des économies sur les coûts d’usage (licences, stockage…) et de
maintenance (développements, tests à chaque évolution…). Ce sont autant de ressources
qui peuvent alors être réinvesties sur les outils cibles.
Mais ce choix économique est assorti d’une condition, celle de la qualité : non régression
des applications transférées, conservation des données, notamment réglementaires, bref,
réduction de la taille technique du SI, tout en s’efforçant de donner la même valeur
fonctionnelle pour l’utilisateur.
Retraite et décommissionnement
En 2013, les fédérations Agirc et Arrco se prononcent pour le décommissionnement des
données des anciens systèmes des GPS dédiés à la retraite, dont l’UR prend
progressivement le relais.*
Du côté du groupe Apicil, décision est prise d’appliquer les normes prescrites par le
dispositif des fédérations, en complément du projet de démantèlement.
Les travaux sont revus pour intégrer tout le périmètre des activités du GPS. Les deux
domaines fonctionnels Assurance de Personnes et Retraite étant voués à se fondre
intégralement dans leur SI cible, il reste à traiter le cas des applications transverses :
comptabilité, finance, gestion du courrier, contrôle de gestion, action sociale… Elles sont
portées vers les nouveaux environnements techniques.
Les jalons du projet et dates de démarrage des solutions – Source : document Apicil
Une opération qui compose avec plusieurs contraintes
La première contrainte est le délai. La décision d’abandonner le mainframe est irrévocable,
sa prorogation étant financièrement impossible. Il est donc impératif de conclure le projet
au plus tard le 31 décembre 2014.
Une autre difficulté consiste à surveiller au plus près les éventuels “effets de bord”, c’est-
à-dire les changements intempestifs de comportement d’une application, du fait de la
disparition par exemple d’une application associée. Une période transitoire avant le terme
du projet est instaurée pour effectuer les vérifications nécessaires et surveiller le
fonctionnement, avant suppression physique des composants.
Implication complète des équipes
Le projet est porté par le directeur général, Philippe Barret, représenté sur le terrain par un
responsable métier en la personne du DSI, Pierre Mottier. Les équipes métiers sont
impliquées dès le départ, avec un double objectif à atteindre.
En premier lieu, les rassurer face à cette démarche qui transformera durablement leurs
habitudes de travail. Une partie des équipes, les collaborateurs retraite, vit justement un
autre changement fort avec le passage vers l’UR. Un vrai travail d’accompagnement est
conduit, en lien avec la communication et la formation. Des compromis sur les dates
d’abandon des anciennes applications sont faits, pour permettre une sortie progressive de
l’ancien système.
L’autre objectif est de s’appuyer sur les collaborateurs pour identifier les applications à
supprimer ou conserver, et ainsi, de les rendre pleinement acteurs du changement. Tous
les corps de métier sont représentés par des volontaires dont le rôle est de recueillir les
besoins et de les formaliser avec l’équipe projet. Les services de comptabilité et juridique
sont sollicités pour les aspects d’archivage de données ; les achats interviennent pour
récuser le renouvellement des licences.
Aujourd’hui…
Le projet est terminé. Le mainframe a été stoppé le 9 décembre et déménagé le
17 décembre 2014. Très peu d’effets de bord ont été enregistrés. Le projet a été une
véritable réussite, que ce soit en termes de respect du planning, du budget et des
engagements pris.
* Pour plus d’information sur le décommissionnement, voir moSaÏc n° 6, juin 2013
« Lancement du plan de décommissionnement » et mosaïc n° 2, mai 2014 « Le suivi des projets
de décommissionnement est cadré »
Perspectives
Succès des campagnes déclaratives de 2015 – Sur la
route de la DSN
Sébastien est lycéen, il a rejoint l’équipe de la communication interne,
projets et métiers du GIE Agirc-Arrco le temps d’un stage d’une semaine.
Une semaine de découverte du métier, une semaine de découverte de la
retraite complémentaire, monde ô combien lointain pour un jeune homme
de 16 ans. Et pourtant, Sébastien a joué le jeu : il a lui-même interviewé
Thierry Saint Aubin, et rédigé l’article que vous vous apprêtez à lire… Un
exercice difficile mais l’essai est transformé !
Les deux campagnes de déclarations sociales de ce mois de janvier 2015 se sont déroulées
avec succès. Propos recueillis auprès de Thierry Saint-Aubin, directeur du programme
simplifications administratives au sein de la direction du produit retraite, GIE Agirc-Arrco.
La campagne de 2015 sur les déclarations de salaires 2014 est un succès.
Concernant les déclarations annuelles des salaires (DADS-U), plus d’1,5 million de
déclarations ont pu être récoltées par les caisses de retraites. Les chiffres engendrés sont
importants : plus de 30 millions de lignes de salaires individuelles ont ainsi été récoltées.
Et qui dit données récoltées, qui plus est d’un nombre important, dit équipement
informatique taillé pour réceptionner ce type de volume. Ceci est donc compliqué et
demande des équipes et des bipèdes pour corriger les différentes erreurs. « C’est donc une
organisation pointue et tendue en ce début d’année mais qui devra s’adapter avec l’arrivée
de la DSN, » déclare Thierry Saint-Aubin. « Mais la DADS-U ne disparaît pas tout de suite,
il faudra une DADS-U 2015 pour janvier 2016. C’est une pièce essentielle du dispositif de
protection sociale et du dispositif fiscal du pays. »
Du côté des déclarations de cotisations sociales (DUCS), en janvier 2015, on a reçu un peu
plus de 2 millions de déclarations dématérialisées en retraite et en prévoyance. « J’estime
cela à un peu plus de 80 % de l’ensemble des déclarations, » précise Thierry Saint-Aubin.
En EDI, pratiquement tous les encaissements sont dématérialisés (environ 96 %) et
en EFI, on est à 80 % d’encaissements dématérialisés, générant 7 milliards d’euros.
On assiste donc à une augmentation des déclarations dématérialisées durant cette
campagne 2015.
Sur la route de la DSN
Pour janvier prochain, le législateur a décidé de mettre en place la DSN qui va se
substituer en partie à la DADS-U et à la DUCS. Chaque mois, les entreprises feront, à
l’issue du processus de paie, une déclaration obligatoirement dématérialisée qui
permettra à tous les organismes (comme l’Agirc et l’Arrco) de recevoir la totalité des
détails de la paie, individu par individu. En janvier prochain, tous les organismes de
protection sociale français, plus le fisc, recevront des informations de toutes les paies
de chaque entreprise (pour le secteur privé). « Il y aura encore une campagne en
janvier 2016 mais l’avenir, c’est la DSN. On s’y prépare, les fédérations se préparent,
le GIRC [Agirc-Arrco] se prépare, » déclare Thierry Saint-Aubin.
Zoom sur…
Qu'est-ce que la DADS-U ?
La déclaration annuelle des données sociales (DADS) est une formalité obligatoire
pour toutes les entreprises relevant du régime général et des collectivités publiques.
Qu'est-ce que la DUCS ?
La DUCS est la déclaration unifiée de cotisations sociales. Elle permet de déclarer,
sous une forme unifiée, les cotisations sociales obligatoires.
Un accroissement constant de la dématérialisation des déclarations
En bref
Simplification du processus de demande de retraite
coordonnée par signalement réciproque
Dans le but d’améliorer le service rendu aux participants, le régime de la Cnav et les
régimes Agirc et Arrco ont mis en place un dispositif de signalement réciproque des
demandes de retraite. Ce dispositif, qui a vu le jour en 2012,* permet aux participants de
ne pas omettre de demander leur retraite auprès de l’un des régimes et de tenir compte de
la date de dépôt de la première demande pour fixer la date d’effet des retraites.
Initialement, le régime qui recevait une demande de retraite devait recueillir l’accord du
participant pour effectuer le signalement vers l’autre régime. Ce dernier prenait alors
contact avec le participant pour lui proposer une demande de retraite.
Depuis février 2015,** pour simplifier ce dispositif et le rendre plus lisible et
compréhensible, la Cnav, l’Agirc et l’Arrco ne subordonnent plus l’échange de
signalements à l’accord du participant.
Dès réception d’une demande de retraite, le régime saisi doit donc procéder à un
signalement systématique qui sera adressé de façon automatique à l’autre régime.
Pour éviter toute confusion dans l’esprit des requérants et les inciter à constituer leur
dossier auprès de chaque régime, les conseillers retraite Cicas ou Carsat et les
gestionnaires des institutions doivent indiquer systématiquement aux intéressés qu’ils
doivent contacter l’autre régime (base ou complémentaire) pour demander expressément
leur retraite.
* Pour plus d’information, voir moSaÏc n° 5, mai 2013 « Demande de retraite : l’Assurance
retraite, l’Agirc et l’Arrco se coordonnent »
** Télécharger ici l’instruction Agirc-Arrco 2015-20-DRJ du 9 février 2015
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