A gents T ransmissibles N on C onventionnels

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A gents T ransmissibles N on C onventionnels. Médecin Principal Serge VEDY Assistant des Hôpitaux des Armées Laboratoire de Biologie Médicale. Définition. Agents responsables d’ encéphalopathies subaiguës spongiformes transmissibles. Les agents ou prions. Nature exacte inconnue - PowerPoint PPT Presentation

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AAgents gents TTransmissiblransmissibles es NNon on CConventionnonventionnelsels

Médecin Principal Serge VEDYAssistant des Hôpitaux des ArméesLaboratoire de Biologie Médicale

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Définition

AgentsAgents responsables d’encéphalopathiesencéphalopathies subaiguëssubaiguës

spongiformesspongiformes

transmissiblestransmissibles

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Les agents ou prions

• Nature exacte inconnue

• Absence d’acides nucléiques

• Indissociable d’une protéine: la PrPsc

• PrPsc variante d’une protéine normale la PrPc RESISTANTE A LA PROTEINASE K

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Les agents ou prions

• PrPc codée par 1 seul gène présent sur le bras court du chr 20 (gène prnp)

• Présente normalement dans les cellules nerveuses et du système immunitaire

• Fonction exacte méconnue

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PrPc

Fonctions supposées: •Signalisation cellulaire• Interaction avec matrice extracellulaire• Transport du cuivre• Compensation du stress oxydatif• Régulation de l’apoptose +++• Régulation du cycle cellulaire de certains rétrovirus (VIH)

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Transconformation PrPc – PrPsc

(d’après J. Safar, 1997)

Physiopathologie

1. Évènement initial

2. Réaction en chaîne

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Physiopathologie

Encéphalopathie

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Encéphalopathies subaiguës

• Concerne l’homme et certains animaux

•Maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ)

•Kuru

•Sd de Gerstmann-Sträussler-Scheinker

•Insomnie fatale familiale

ANIMALHOMME

•Tremblante du mouton et de la chèvre•Maladie du dépérissement chronique des ruminants sauvages•Encéphalopathie du vison•Encéphalopathie spongiforme féline•Encéphalopathie spongiforme bovine

ou ESB

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MMaladiealadie de de CCreutzfeldt reutzfeldt

JJakobakob

Hans-Gerhard Creutzfeldt (1885-1964)

Alfons Maria Jakob (1884-1931)

1ière Description 19202ième Description 1921

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FORME SPONTANEE

INOCULATION(iatrogène)

INGESTIONAGENT ESB

(vMCJ)1996

Physiopathologie

Origine de la PrPsc

responsable de l’événement

initial

FORME FAMILIALE

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Physiopathologie

Situations cliniques Nbre de cas

TTT/ hormone de croissance humaine >150

Greff e de dure-mère 120

Neurochirurgie 5

TTT/ gonadotrophines hypophysaires 5

Greff e de cornée 3

Electrodes stéréotaxiques 2

Pays Nbre total de cas recensés en 2003

UK 130

France 6

I rlande 1

I talie 1

Canada 1

EU 1

Origine iatrogène Origine alimentaire

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PhysiopathologieDans tous les cas, fort déterminisme génétique:•Gène prnp:

50% d’hétérozygotie population générale codon 129(met-val)

100% d’homozygotie codon 129 met-met dans la vMCJ

90% d’homozygotie codon 129 gène prnp MCJ forme Sporadique

Mutations aux codons 178, 180, 183, 200, 210, 211, 232dans les formes familiales

•Gènes du CMH

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Épidémiologie

• Maladie Rare, ubiquitaire

• 1-2 nouveaux cas/an/million d’habitants

• 85% formes spontanées

• 10-15% formes familiales

• Existence de formes iatrogènes

• 1996, transmission de l’ESB à l’homme

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Clinique

• Sexe Ratio: 1

• 50-70 ans

• Incubation longue (40 ans) et asymptomatique

• Phase d’état: atteinte exclusive du SNC

• Aucune autre manifestation « infectieuse »

• Évolution subaiguë mortelle après déclaration

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Clinique forme spontanée

• Age moyen 62 ans• Début insidieux: Sd dépressif pendant 1 à 2 mois• Puis troubles comportementaux, paresthésies,

myoclonies +++ (88% des cas)• Puis majoration au corps entier (spasmes,

secousses, rigidités corporelles)• DEMENCE (100% des cas) « faciès terrifié

traduisant un onirisme au long cours »• Rigidité corporelle allant crescendo…troubles de

l’alimentation…état comateux…• DECES EN 6 MOIS (moyenne)

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Variations cliniques

• Formes familiales: apparaissent plus tôt (40 ans) et durent plus longtemps (2 ans)

• vMCJ: médiane 29 ans, Présentation psychiatrique dépressive voire pseudo-schizoïde puis ataxie cérébelleuse et Sd pyramidal (rigidité). Coma puis décès en 14 mois.

• Formes iatrogènes: clinique fonction de la porte d’entrée. Centrale: incubation 10-40 mois + démence, Périphérique: incubation 5-40 ans + ataxie, démence parfois absente (comme pour le KURU)

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Diagnostic

• Absence de tests biochimiques ou sérologiques

• Arguments cliniques• Arguments

neuropathologiques (spongiose, gliose, déperdition neuronale)

• Transmissibilité expérimentale

• Immunobiochimie fragment de SNC (résistance protéinase K, typage moléculaire par WB) POST MORTEM

1+2 Spontanée3 Iatrogène4 vMCJ

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Diagnostic

Orientation du vivant du patient• Protéine 14-3-3 dans le LCR• PrPsc organe lymphoïde et vMCJ• IRM (hyper signal pulvinar et vMCJ)• EEG• Biologie moléculaire

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Traitement

AUCUN A L’HEURE ACTUELLE

• Nombreuses molécules qui ont fait la preuve d’une efficacité in vitro mais pas in vivo

• Vaccinologie = résultats expérimentaux encourageants

PROPHYLAXIE

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Prions et Santé Publique

3 types de risque potentiels:

1. Alimentaire = exposition à l’ESB

2. Utilisation de produits biologiques

3. Neurochirurgie

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Prions et Santé PubliqueRisque alimentaire:

1. Éviction des animaux malades

2. Retrait des organes connus pour être infectieux

3. Éviction des farines alimentaires d’origine animale pour éviter la dissémination dans la population bovine

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Prions et Santé Publique

Risque biologique:

1. Pas de rapport ATCD chir/MCJ en dehors des actes iatrogènes décrits

2. Pas de rapport transfusion/MCJ

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Prions et Santé Publique

Risque chirurgical:

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Conclusion

•« Agents infectieux » particuliers

•Franchissement barrière d’espèce

•Vigilance et traçabilité micro biologique alimentaire

•Bouleversement des pratiques de stérilisation

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REMERCIEMENTS:

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Kuru

•Cannibales•Ethnie des « Fores »•Nouvelle Guinée•ESST sans démence

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