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LUNDI 20 JUILLET 2009 - 27 RAJEB 1430 - N° 5677 - PRIX : 10,00 DA - FAX : REDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITE : 021 67 06 75 - TEL. : 021 67.06.58 - 021 67.06.51 Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 GHOUL AMALL AH À PROPOS DE L A DÉSIGNA TION DU MUFTI DE L A RÉPUBLIQUE : «Bouteflika est le seul décideur» BLIDA Ils tuent un gardien pour voler des métaux ferreux d’une valeur de 60 milliards Les éléments de la brigade de gendarmerie de Guerouaou, à 10 km à l’est de Blida, viennent d’élucider une affaire de crime commis par trois individus dont une femme. La victime était gardien dans une société de fabrication de métaux ferreux située dans la zone industrielle de Guerouaou. L’affaire remonte au 16 juillet dernier, à 18h. Les présumés auteurs du crime ont pénétré dans l’usine pour prendre les clés de deux camions semi- remorques garés plus loin dans un parking. Ces camions devaient leur servir pour le chargement des produits ferreux, d’une valeur de 60 milliards de centimes. Ils ont attaché le gardien sur une chaise avant de partir à bord d’une Peugeot 206, pour récupérer les camions. Au retour l’un des assaillants aperçut le gardien en train d’escalader le mur pour prendre la fuite. Il le rattrapa et lui asséna plusieurs coups de couteau, le laissant pour mort sur la voie ferrée qui longe l’usine. Un passant ayant vu la scène alerta les gendarmes, qui arrêtèrent les trois mis en cause. Ils seront présentés devant la justice dans les prochains jours, pour association de malfaiteurs et homicide. M. B. ESCAL ADE DE L’ACTIVITÉ TERRORISTE À TIZI-OUZOU GAÏD SALAH SUR LE FRONT ZERHOUNI PREMIER OFFICIEL AL GÉRIEN À RÉAGIR À L’AFF AIRE TIBHIRINE : PAGE 3 PAGE 4 PAGE 4 ZERHOUNI PREMIER OFFICIEL AL GÉRIEN À RÉAGIR À L’AFF AIRE TIBHIRINE : «C’est du théâtre japonais !» «C’est du théâtre japonais !» AFF AIRE DES CADRES DE L A DGSN 3 ans de prison pour l’ex-directeur de l’École supérieure de police PAGE 3 Photos : Samir Sid

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LUNDI 20 JUILLET 2009 - 27 RAJEB 1430 - N° 5677 - PRIX : 10,00 DA - FAX : REDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITE : 021 67 06 75 - TEL. : 021 67.06.58 - 021 67.06.51

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GHOULAMALLAHÀ PROPOS DE LA

DÉSIGNATION DU MUFTIDE LA RÉPUBLIQUE :

«Bouteflikaest le seuldécideur»

BLIDAIls tuent un gardien

pour voler desmétaux ferreux

d’une valeurde 60 milliards

Les éléments de la brigade de gendarmerie deGuerouaou, à 10 km à l’est de Blida, viennentd’élucider une affaire de crime commis par troisindividus dont une femme. La victime était gardiendans une société de fabrication de métaux ferreuxsituée dans la zone industrielle de Guerouaou.L’affaire remonte au 16 juillet dernier, à 18h.

Les présumés auteurs du crime ont pénétré dansl’usine pour prendre les clés de deux camions semi-remorques garés plus loin dans un parking. Cescamions devaient leur servir pour le chargement desproduits ferreux, d’une valeur de 60 milliards decentimes. Ils ont attaché le gardien sur une chaiseavant de partir à bord d’une Peugeot 206, pourrécupérer les camions.

Au retour l’un des assaillants aperçut le gardienen train d’escalader le mur pour prendre la fuite. Il lerattrapa et lui asséna plusieurs coups de couteau, lelaissant pour mort sur la voie ferrée qui longe l’usine.Un passant ayant vu la scène alerta les gendarmes,qui arrêtèrent les trois mis en cause. Ils serontprésentés devant la justice dans les prochains jours,pour association de malfaiteurs et homicide.

M. B.

ESCALADE DE L’ACTIVITÉ TERRORISTE À TIZI-OUZOU

GAÏD SALAHSUR LE FRONT

ZERHOUNI PREMIER OFFICIEL ALGÉRIENÀ RÉAGIR À L’AFFAIRE TIBHIRINE :

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ZERHOUNI PREMIER OFFICIEL ALGÉRIENÀ RÉAGIR À L’AFFAIRE TIBHIRINE :

«C’estdu théâtrejaponais !»

«C’estdu théâtrejaponais !»

AFFAIRE DES CADRES DE LA DGSN3 ans de prison pour

l’ex-directeur de l’Écolesupérieure de police

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Photos : Samir Sid

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Mise à l’écartLes journalistes de la presse pri-vée chargés de couvrir, dans lajournée d’hier, la sortie duministre de l’Intérieur se sont vuinterdire l’accès au Craag. Ils

n’ont finalement été autorisés àassister à cette couverture qu’après

une longue attente.Cette mise à l’écart d’une

partie de la presse est restéeinexpliquée.

Dicton ou hadith ?Pour rendre hommage à la délé-

gation chinoise présente au Craag,Nourredine Yazid Zerhouni adéclamé ce qui pour lui serait «undicton algérien». «Allez chercher lascience, même jusqu’en Chine», adéclaré le ministre d’Etat à l’adressede ses invités.

En fait, ce n’est pas un dic-ton mais un hadith du prophèteMohamed (QSSL).

K halida Toumi s’en est vertement pris à une journaliste duSoir d’Algérie qui avait eu l’«outrecuidance» de lui poserune question sur la présence à Alger d’une simple

réplique du squelette «Lucy». «Ce sont des considéra-tions d’hommes. Le jour où vous serez fière de votreféminité, je parlerai avec vous (…). Il n’est pas devotre intérêt de mener une guerre contre lesministres», a-t-elle déclaré à notre charmanteconsœur qui, tout comme les présents, n’avaitvraiment rien compris à la paranoïa de la premièreresponsable de la culture en Algérie.

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rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

ERISCOOPERISCOOPLundi 20 juillet 2009 - Page 2

[email protected] paranoïa de Khalida

Effectif à la hausseLe nombre de poli-

ciers en charge de lasécurité dans le métrod’Alger sera revu à lahausse, soutiennentdes sources judiciairessûres. Selon lesmêmes sources, lenombre de policierssera doublé et passerade 220 à 440 éléments.La première promotionavait bénéficié d’unstage pratique spéci-fique d’une durée desix mois. Le stage enquestion aurait étéassuré pardes expertsfrançaisspécialisésdans lasécuritéroutière.

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Les deux militaires,membres d’un détache-ment installé tout près del’usine SOGE METAL surla route menant vers lacommune de Beni-Aïssi,toute proche, et vers Beni-Douala, chef-lieu de daïra,se rendaient en touteconfiance, en tenue civile,vers un commerce d’ali-mentation générale pours’approvisionner lorsqu’ungroupe de terroristes aunombre indéterminé tirasur eux plusieurs coups defeu, les tuant sur le coup.

L’attentat a eu lieu àTabberkoukt, entre deuxpâtés de maisons, àquelque 500 m du barragefixe posté en contrebas ducampement militaire sur-veillant un point straté-gique situé entre le barra-ge de Taksebt à l’est et laforêt d’Amjoud, maintes

fois ciblée par l’artillerie dumême campement et pardes bombardementsaériens.

Le hameau, théatre del’attentat, où nous noussommes déplacés aumilieu de la matinée d’hier,était quasiment désert ;tous les rideaux étaient fer-més à l’exception d’unemenuiserie dont lesemployés, absents aumoment des faits, n’ontrien vu.

Ils ont tout juste enten-du une série de détona-tions qu’ils croyaient être lefeu d’artifices d’une fête enpréparation à l’entrée duvillage.

Ils apprendront, plustard, qu’il s’agissait d’unattentat contre des mili-taires, sans pouvoir affir-mer si les victimes ont ététuées avant ou après qu’ils

aient fait leurs courses.Les terroristes, qui prépa-raient sûrement leur coupde longue date, observantles va-et-vient des soldatsisolés contraints de faireleurs provisions dans cettepetite bourgade perdue aumilieu des champs, n’ontété vus par personne.

Leur forfait accompli, ilsse sont rapidement éclip-sés vers les forêts environ-nantes.

C’est la deuxième foisen quelques semaines queTala-Bounane, où fut, rap-pelons-le, assassiné enjuin 1998 Matoub Lounès,est le théâtre d’un attentatterroriste, juste à la péri-phérie d’une vaste zoneprotégée, tout autour duchef-lieu de wilaya.

Il y a deux mois, c’étaitdeux policiers qui étaient lacible des hordes d’Al-Qaïda au Maghreb.

Ce mois de juillet, desengins explosifs ont visédeux convois militaires àAzeffoun, faisant un mort

et trois blessés, et àAzazga, faisant trois bles-sés, et ce au moment oùdes opérations de ratissa-ge se déroulaient dans lesdeux régions citées situéesà l’est de la wilaya.

A l’ouest de Sidi-Ali-Bounab, la région continuede faire l’objet de tirs d’arti-lerie et de bombardementsaériens, selon les habi-tants, qui signalaient, hier,des tirs à partir d’hélico-ptères.

Ce sont là des faits suf-fisamment préoccupantspour motiver le déplace-ment, pour la seconde foisen moins d’un an, dugénéral-major Gaïd Salahà Tizi-Ouzou, en vue pro-bablement d’un renforce-ment du dispositif sécuri-taire.

Un important déploie-ment des forces de policea été constaté à cetteoccasion, tant en villequ’au niveau de la périphé-rie.

B. T.

S. Aït-Mébarek - Tizi-Ouzou (Le Soir) - Rien n’afiltré du tour de tableauquel ont pris part lesresponsables de premierplan de l’armée et de lapolice sur le plan local

ainsi que le wali. Cettevisite du chef d’état-majordes armées à Tizi-Ouzouest la deuxième du genreaprès celle effectuée enseptembre de l’annéeécoulée.

Si, selon nos informa-tions, un tel déplacementétait inscrit depuisquelques semaines dansl’agenda de Ahmed GaïdSalah, il n’en demeure pasmoins qu’il ne peut êtresans lien avec la conjonc-ture sécuritaire particuliè-rement dégradée etcaractérisée par une esca-lade et une activité terro-riste virulente et meurtriè-re, ciblant les élémentsdes services de sécuritéet de l’ANP.

Pas plus tard qu’avant-hier, vers 20 heures, c'est-à-dire à moins de douzeheures de la venue deAhmed GaÏd Salah à Tizi-Ouzou, deux militaires ontété assassinés, à hauteurdu barrage de Taksebt, surla route de Beni Douala.Un périmètre particulière-

ment sécurisé où sontpositionnés plusieurs bar-rages de l’armée et uncampement militaire.

Il y a moins de quinzejours, deux convois mili-taires ont été la cible d’at-tentats à l’explosif, le pre-mier à la sortie de la villed’Azazga et l’autre prèsde la ville balnéaired’Azzeffoun, faisant unmort et plusieurs blessésparmi les soldats de l’ANP.

Ces attaques spora-diques caractérisant lemode opératoire des ter-roristes du GSPC/AQMIsont signalées à unmoment où l’ANP continued’engager des opérationsd’envergure contre lesprincipaux maquis terro-ristes de la wilaya dont ladernière en date est celledéclenchée depuis le

début du mois en cours auniveau du massif forestierqui fait jonction entre lesterritoires de la wilaya deTizi-Ouzou et de Béjaïa.

D’autres poches terro-ristes situées dans lesmaquis de Sidi-Ali-Bounab, à l’ouest de Tizi-Ouzou, ainsi que dans lesforêts d’Amjoudh, au sud-est de la wilaya et deMizrana, sur les hauteursde Tigzirt, au nord de lamême wilaya, font l’objetd’une pression continuedes forces de l’ANP.

Tout porte à croire quetous ces éléments et biend’autres ont été au menudes discussions entre lechef d’état-major desarmées et les respon-sables de la lutte antiterro-riste au niveau de lawilaya de Tizi-Ouzou, qui

constitue une plaque tour-nante de l’activité terroris-te des islamistes duGSPC/AQMI et par voiede conséquence unmaillon important dans ledispositif national de lalutte antiterroriste.

Sans être au fait de lateneur des discussions etdes décisions qui ont étéprises, nul doute qu’à tra-vers le déplacement effec-tué par A. Gaïd Salah, cesont les contours desréajustements et desréglages qui sont dévoi-lés, en filigrane, dans ledispositif de lutte contre leterrorisme, qui a montréquelques flottements lorsde l’attentat meurtrier deBordj-Bou-Arréridj qui acoûté la vie à une vingtai-ne de gendarmes.

S. A. M.

Le Soird’Algérie Actualité Lundi 20 juillet 2009 - PAGE 3

Le chef d’état-major des armées, le général-major Gaïd Salah, a effectué, dans la matinéed’hier, une visite à Tizi-Ouzou, où il a tenu uneréunion avec les plus hautes autorités civiles etsécuritaires de la wilaya.

Deux militaires ont été assassinés avant-hierentre 19 et 20h au lieu dit Taberkoukt, un petithameau près de Tala-Bounane, à moins de 5 kmdu centre-ville de Tizi-Ouzou.

ASSASSINAT DE DEUX MILITAIRES

Retour sur les circonstances d’un crime

ZERHOUNI, PREMIER OFFICIELALGÉRIEN À RÉAGIR

À L’AFFAIRE TIBHIRINE :

«C’est du théâtrejaponais»

Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales aréagi, hier, aux accusations du général français à la retrai-te François Buchwalter mettant en cause l’armée algérien-ne dans l’assassinat des moines de Tibhirine. NourredineYazid Zerhouni a qualifié cette affaire de «pièce de théâtrede marionnettes japonais dont la scène se trouve enFrance».

Alger a fini par réagir officiellement aux accusations dugénéral français à la retraite François Buchwalter. Uneréaction tout en ironie à mettre sur le compte du ministre del’Intérieur et des Collectivités locales.

«Cela me rappelle le kabuki, le théâtre de marionnettesjaponais. Un souffleur se tient dans l’arrière salle et secharge de dicter les paroles.

Cette scène se trouve en France et moi je suis ministreà Alger», a déclaré Nourredine Yazid Zerhouni en marged’une rencontre avec une délégation chinoise qui s’estdéroulée hier au Centre de recherche en astronomie, astro-physique et géophysique de Bouzaréah. Zerhouni n’en dirapas plus.

Souffleur, marionnettes, scène, théâtre… pour leministre, la réapparition de l’affaire des moines de Tibhirinen’est, en définitive, qu’une farce à la française.

Même ironiques, ses propos ont l’avantage de briser lesilence assourdissant imposé par les autorités algériennesau sujet de cette affaire.

Reste qu’en appliquant cette stratégie, le gouvernementalgérien a réussi à transformer ce dossier en scandale poli-tique franco-français.

Nicolas Sarkozy a été le premier à foncer tête baisséesuite aux «révélations» du général François Buchwalter.«Je vous dis une chose, je veux la vérité. Les relationsentre les grands pays, elles s’établissent sur la vérité et nonpas sur le mensonge (…). On ne peut pas dire que l’amitiéentre les peuples et entre les pays peut résister aux men-songes. Il faut faire la lumière, il n’y a rien à cacher. En toutcas, de mon point de vue, je suis vraiment déterminé à ceque la lumière soit faite», déclarera dans un premier tempsle président français.

Quarante-huit heures plus tard, Sarkozy change totale-ment de ton. «Je n’ai accusé personne. Je veux que justi-ce soit faite (…) Pourquoi voudriez-vous que mes relationsavec le président algérien s’en trouvent bouleversées ? Lajustice est saisie, que la justice dise la vérité. Moi je m’entiens quand même au communiqué, je crois numéro 44, duGIA en 1996 revendiquant l’assassinat des moines.»

Les jours suivants, les réactions des responsables fran-çais en poste à l’époque des faits viendront démentir la ver-sion «qui-tu-quiste» de Buchwalter.

A l’instar de celle de l’ancien ministère des Affairesétrangères, Hervé de Charette. «Cette version, je ne peuxpas la contester plus qu’une autre, elle est quand même auquatrième degré : c’est l’homme qui a vu l’homme, qui a vul’homme qui a tué l’ours.»

L’affaire tourne ensuite à la polémique entre l’ancienjuge antiterroriste, Jean-Louis Bruguière et l’avocat PatrickBaudouin.

«En réalité, depuis le début, cet avocat veut démontrerque les services algériens sont impliqués dans cesmeurtres avec la participation de la France ; la droite, alorsau pouvoir, étant évidemment complice... Me Baudouin nedéfend pas l'intérêt des victimes en se faisant de la publici-té avec une polémique purement idéologique», explique lemagistrat dans un entretien accordé à la presse parisienne.

Aujourd’hui, à la lueur des déclarations de Zerhouni, ilserait utile de savoir qui se cache derrière le souffleur-marionnettiste du kabuki français.

Tarek Hafid

ESCALADE DE L’ACTIVITÉ TERRORISTE À TIZI-OUZOU

Gaïd Salah sur le front

Fin du ratissage dans les maquisde Bouzeguène et du sud de l'AkfadouL’opération de ratissage

menée dans les maquis deBouzeguène et du Sud del’Akfadou par les éléments del’ANP, renforcés par les GLD etles gardes communaux des dif-férentes régions de la wilayade Tizi-Ouzou, requisitionnésen raison de leur connaissancedu relief, a pris fin après plu-sieurs jours.

Les maquis surplombant la régiond'Idjeur et de Bouzeguène ont étépassés au peigne fin. Plusieurs mis-siles ont été largués par des hélico-ptères de combat en appoint aux tirs àl’artillerie légère ; les derniers bom-

bardements étant l'œuvre d'hélico-ptères de combat à largage vertical.

Le lever de siège du sud del'Akfadou intervient après celui de laforêt de chêne-zen de Tamezguida, àl'est de Bouzeguène, des maquisdenses recouvrant une superficie de25 km2 faisant jonction avec la forêt del'Akfadou au nord, les maquis deSemaoun (Béjaïa) à l'est, de Aït-Salah(Bouzeguène) à l'ouest et de Ath-Zikkiau sud dont elle est séparée par delarges bandes nues.

Cette forêt, qui donne sur la wilayade Béjaïa, est connue pour ses four-rés inextricables et ses innombrablescaches naturelles. Un groupe terro-ristes formé, selon une source sécuri-

taire, d'une quinzaine d'éléments, enauraient fait leur base arrière durantquelques mois, affirment certainessources. Ces terroristes se seraientscindés en petites groupes pourprendre la fuite avant que l’étau ne seresserre sur eux.

Ces maquis ont fait l’objet d’in-tenses bombardements et de pilon-nage à l'artillerie. Aucun bilan officielde cette opération de grande envergu-re qui a duré une vingtaine de joursn’a été communiqué par les servicesde sécurité. Cependant, une sourcesécuritaire fait état de l’élimination detrois terroristes à Tamezguida et de ladestruction de caches.

S. H.

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Le Soird’Algérie Actualité Lundi 20 juillet 2009 - PAGE 4

Wassila Z. - Alger (LeSoir) - Prévue l’an dernier,et rapportée au Ramadande cette année, la décisionde désigner un mufti de laRépublique semble «ban-nie» du ministère desAffaires religieuses.

Le ministre, qui a passéen revue les problèmesaffectant son secteur, asoutenu que l’annulationdu hadj dépendra du Hautconseil islamique.

Action préventive, cetteannulation visait à éviterles risques de contagionparmi les 36 000 hadjis et100 000 pèlerins recenséspour la omra.

«Nous ne pouvons pasprendre une décision spé-cifique à l’Algérie» soute-nait le ministre, en certi-

fiant que toutes les disposi-tions sanitaires ont étéprises pour la prise encharge des pèlerins.

Interrogé sur la cam-pagne d’évangélisationmenée en Algérie,Ghoulamallah appelle àune distinction entre«évangélistes et chré-tiens».

«Les évangélistes nesont pas des chrétiens. Cesont des sectes qui veulentsemer la pagaille dans lepays», lanceGhoulamallah, en dési-gnant les jeunes évangé-listes recensés en Kabylie.Pis encore, le ministreréitère «j’assimile les évan-gélistes aux terroristes».Dans un discours contra-dictoire, Ghoulamallah

affirme pourtant que laliberté de culte est biengarantie par laConstitution.

A en croire ses propos,l'enseignement, les pra-tiques, le culte et l'accom-plissement des rites sontlibres. «Nous n’avons pasl’intention d’oppresser lesAlgériens. Ils sont libresmais nous voulons qu’ilsvivent leur libertéconsciemment.»

Une liberté surveillée,quoi ! Revenant sur l’ac-créditation d’un organismereprésentant la commu-nauté juive en Algérie, ilestimera que la commu-nauté juive a une associa-tion qui existe bien avantl’indépendance et continued’exister. «La loi ne permetpas d’empêcher les minori-tés religieuses à accomplirleur culte», faisant allusionaux associations juives etchrétiennes établies enAlgérie.

Concernant la zakat,«les citoyens sont plusconfiants depuis la reprisedu fonds de la zakat, il y asix ans». Selon le ministre,les dons collectés sontmieux répartis aux néces-siteux.

Dans ce sens, le ministresoutient que le Nissab seraplus important, vu que larécolte agricole a été trèsfructueuse cette année.«25% du fonds seront desti-nés à la réhabilitation des

mosquées», estime leministre. Enfin, une com-mission permanente pour lapréservation du livre sacrésera bientôt mise en place.Elle aura pour mission des’occuper de tout ce qui a

trait au saint coran, depuissa transcription, sa distribu-tion et sa lecture. Il s’occu-pera également de la déli-vrance d’agréments aux cal-ligraphes.

W. Z.

La désignation d’un mufti de la République, etd’une institution du «Iftaa», est du seul ressortdu président de la République. «C’est une déci-sion constitutionnelle. Le président de laRépublique est le seul à pouvoir en décider»,estimait, hier, Bouabdallah Ghoulamallah lorsde son passage au forum d’El Moudjahid.

AFFAIRE DES CADRES DE LA DGSN

3 ans de prison pour l’ex-directeurde l’Ecole supérieure de police

Abder Bettache -Alger (Le Soir) - Les huitautres personnes poursui-vies dans la même affaire,mais non détenues etcontre lesquelles l’avocategénérale a requis despeines de cinq années deprison ferme, ont tousbénéficié de la relaxe.

Il s’agit notamment deGuettaf, Sansari, Hanane,Bouraï, Hadadi etOuahab, pour lesquels lesavocats ont plaidé larelaxe.

Pour rappel, dans cetteaffaire, 12 personnes,dont 5 en détention, ontcomparu devant la deuxiè-me chambre pénale du tri-bunal correctionnel de SidiM’hamed pour trafic d’in-fluence, abus de pouvoiret faux et usage de faux.

Les personnes misesen cause exerçaient

toutes au niveau del’Ecole supérieure de poli-ce de Châteauneuf.

Pour rappel, cette affai-re avait éclaté au lende-main d’une lettre anonymefaisant état d’un traficautour des examens d’ac-cès au grade de commis-saire principal, citant nom-mément le commissaireCorso Abdelkader.

La lettre en question aété adressée au directeurgénéral de la Sûreté natio-nale, qui avait aussitôtexigé l’ouverture d’uneenquête.

Lors de son passage àla barre, le représentantde la Direction généralede la Sûreté nationale,Acef Rabia, avait affirmé«qu’il y a eu une fraude,trafic d’influence et abusde pouvoir de la part desmis en cause».

Des propos que le prin-cipal mis en cause danscette affaire, en l’occurren-ce l’ex-directeur de l’Ecolesupérieure deChâteauneuf ainsi queDridi Merzouk avaientniés. Il avait expliqué que«les erreurs constatéessur les copies sont d’ordreadministratif et de ce faitn’ont aucune incidencesur les résultats desépreuves».

Il avait déclaré égale-ment que «les correcteurssont en majorité des direc-teurs centraux de laDGSN, alors que ceux del’école ne constituent quela minorité», tout en sedemandant «commentmon nom a-t-il pu être citédans cette affaire».

Dridi Merzouk ajouteraque depuis dix ans, «lahiérarchie l’instruisaitd’ajouter des points à cer-taines catégories commeles officiers de la policejudiciaire et des unités desécurité (URS) ainsi queles artificiers».

Il avait rappelé que dèsqu’il avait été informé de lalettre anonyme, il a lui-même demandé une

enquête sur le cas CorsoAbdelkader.

«Il n’y a pas eu de tra-fic ; d’ailleurs, une missionde contrôle de la Fonctionpublique a revu toutes lesépreuves et elle n’a rientrouvé d’anormal», n’acessé de répéter l’ex-directeur de l’Ecole supé-rieure de police.

Le procureur, quant àlui, resté silencieux durantles débats, a requis 10ans de prison contre Dridi,8 contre Zebouchi Fateh,5 contre Guettaf, Ziane,Boudraâ, Ouahab etCorso, ainsi qu’une peined’un an contre Hadadi,Sansari et Hamr El-Aïn.

Les plaidoiries qui ontvu près d’une quinzained’avocats se succéder à labarre ont été axées sur lefait que «le cahier descharges tel qu’élaboré parla Fonction publique a étérespecté scrupuleuse-ment». «Il y a eu respectde la réglementation et àaucun moment on a vuces soi-disantes victimesqui auraient été léséeslors de ce concours», a-t-on indiqué.

A. B.

L’ex-directeur de l’Ecole supérieur de policede Châteauneuf a été condamné, hier, par le tri-bunal correctionnel de Sidi-M’hamed à troisannées de prison dont une avec sursis. Lamême juridiction a prononcé des peines allantde deux années à une année avec sursis res-pectivement à l’encontre de l’ex-commissaire depolice Corso Abdelkader, de Zebouchi et AmrarSid, alors que Ziane Khaled a été relaxé.

ALI TOUNSI À BLIDA :

«Je demande aux policiersd’être à l’écoute du citoyen»

Le directeur général de la Sûreté national, AliTounsi, a assisté, hier, à la cérémonie de sortie d’unenouvelle promotion de 280 officiers de l’ordre public del’Ecole de police de Soumaâ à Blida. Elle a été bapti-sée au nom de Allaoua Mkimeh, un policier décédé en2006 dans une embuscade à Jijel.

Au cours de sa visite, il a assisté à la sortie de lapremière promotion de 40 chauffeurs dépendant de laDirection nationale des prisons qui ont suivi une for-mation de trois mois.

«Je suis satisfait du niveau de la formation de nospoliciers. Et c’est grâce à ces écoles que nous avonsune police performante», dira Ali Tounsi avant d’ajou-ter : «Je demande aux policiers d’être toujours àl’écoute du citoyen».

A noter que le directeur général de la Sûreté natio-nale avait inauguré précédemment une sûreté urbaineà la cité des 1024 logements à Ouled Yaïch ainsi qu’uncélibatorium de 200 lits. Il a également visité une PMIpour les femmes de policiers située à la cité des 400logements à Ouled Yaïch pour laquelle il dira qu’ilreviendra dans six mois pour s’enquérir de la qualitéde son fonctionnement.

Cette information a mis fin à toutes les spéculationsrelatives à son départ imminent.

Enfin, Ali Tounsi a honoré les enfants de policiersqui ont décroché le baccalauréat ainsi que les tireursd’élite. M. B.

GHOULAMALLAH À PROPOS DE LA DÉSIGNATION DU MUFTI DE LA RÉPUBLIQUE :

«Bouteflika est l’unique décideur»

Phot

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Sid

«C’est une décision constitutionnelle.»

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Le Soird’Algérie Actualité Lundi 20 juillet 2009 - PAGE 5

Chérif Bennaceur - Alger(Le Soir) - La compagnie pétro-lière Sonatrach maintient le capen matière d’investissements auniveau national et international.C’est ce que le P-dg de cettecompagnie, Mohamed Meziane,a réitéré hier, sur les ondes de laChaîne III de la Radio nationale,dans l’émission l’Invité de larédaction.

En tout cas, la baisse desrecettes d’exportation au premiersemestre 2009 dont il a fait étatne justifie, selon lui, aucune sus-pension du programme de déve-loppement de la société.

Ainsi, les recettes réalisées àla fin juillet 2009 s’élèvent, selonl’Invité de la rédaction, à seule-ment 19,9 milliards de dollars, enbaisse de plus de 50% par rap-port à celles réalisées en 2008(40 milliards de dollars).

En signalant que la productionpétrolière réalisée par Sonatrachs’élève actuellement à 1,2 millionde barils, en diminution de200 000 barils du fait de l’appli-cation des décisions de réductionprises par l’Opep. Malgré ces

revenus amoindris, Sonatrach nepourra suspendre ses investisse-ments car «cela lui coûteracher», affirme MohamedMeziane.

«Les projets étudiés serontmaintenus dans leur totalité et leplan de développement serapoursuivi au niveau national», a-t-il déclaré à notre consœurSouhila Lhachemi. En arguantqu’en cas de «besoin», lerecours au système financiernational n’est pas à écarterquoique la situation financière dela compagnie soit «correcte».

En d’autres termes, le déve-loppement à l’international pourlequel 1,5 milliard de dollarsseront consentis durant les 5 pro-chaines années continuera,confirmera-t-il. Car, diraMohamed Meziane, ce dévelop-pement permettra de générer àl’horizon 2015 des réserves de600 millions de barils et assurer,à travers les services pétroliers,des recettes de 150 millions dedollars. De même, Sonatrach aprogrammé d’investir dans l’ex-ploration à travers plusieurs pays

africains pour 600 millions dedollars dont 140 millions ont étédéjà multipliés.

Mohamed Meziane a assuréque l’investissement consentidans le projet gazier de Camiseaau Pérou a déjà été amorti. Parailleurs, le P-dg de Sonatrach arappelé que le protocole d’accordsigné avec la société gazière

russe Gazprom mais aussi avecl’autre compagnie Lukoil, n’avaitpas été renouvelé depuis 2007.Selon l’invité de la Radio nationa-le, il n’y a pas de coopérationstratégique contractée avec laRussie. D’autre part, MohamedMeziane espère que le projet degazoduc transaharien, d’unecapacité de 20 à 30 milliards de

mètres cubes et reliant le Nigeriaà l’Algérie, et puis à l’Europe,«va commencer en 2016». Unprojet déjà entré en phase opéra-tionnelle même si des questionsd’organisation, financement etautres dont la part de l’Algériedans la société de réalisation,restent à régler.

C. B.

ÉLECTIONS SYNDICALES À ARCELORMITTAL ANNABA

Ultime étape pour stabiliser la situation

SONATRACH

Les recettes baissent de 50 % mais les investissements continuent

d’ArcelorMittal El-Hadjar, quien sont même arrivés auxmains, sera amorcé aujourd’hui,avec le scrutin pour le renouvel-lement des sections syndicalesde l’entreprise.

A cet effet, 450 travailleursont déposé leur candidature pour141 sièges à pourvoir au niveaudes différentes structures, aunombre de 29, situées à l’inté-rieur du complexe, ainsi quepour celle du port de Annaba,

relevant de l’entreprise de l’acier.Cependant, les directions régio-nales commerciales et de mar-keting d’Alger, d’Oran et deSkikda ne sont pas concernéespar ce renouvellement, les man-dats de leurs sections étant encours de validité. Afin de réussirl’opération électorale, la commis-sion en charge a pris toutes lesdispositions nécessaires pourque celle-ci se déroule dans desconditions de démocratie et de

transparence et de sécurité irré-prochables, souligne-t-on.

Les élus des sections syndi-cales auront, à leur tour, à choi-sir parmi eux les membres quisiégeront au conseil syndicald’entreprise. Et pour clôturercette importante étape pour lechangement souhaité par lamajorité des métallurgistes,l’opération électorale prendra finavec l’élection, parmi ces der-niers, du bureau syndical dontsortira le nouveau secrétairegénéral de l’entrepriseArcelorMittal Annaba. Le porte-

parole des travailleurs du com-plexe, Smaïl Kouadria, estimeque ces élections «constituent ledernier jalon à mettre en placedans le processus de change-ment instauré depuis des mois etauquel ont adhéré massivementles travailleurs, ajoutant qu’ellesannoncent le lancement d’impor-tants chantiers». Ayant déjà rem-porté, à la fin du mois de juin der-nier, et à une écrasante majorité,la bataille des élections pour lerenouvellement des délégués dupersonnel et du comité de parti-cipation (CP) de la société, le

groupe mené par Kouadriasemble en pole position pour unremake, dans ces élections derenouvellement des sectionssyndicales. Elles donneront cer-tainement plus de stabilité acette unité de production dugroupe mondial de l’acier, écla-boussée par des affaires de tra-fic et autres passe-droits, engen-drant des perturbations, qui ontfinalement pris fin avec l’accordintervenu la semaine écouléeentre l’employeur et le partenairesocial.

A. Bouacha

Le dernier virage pour sortir définitivement d’un sen-tier bourbeux ayant fait couler beaucoup d’encre et qui aété à l’origine de frictions entre syndicalistes

Sonatrach n’a engrangé que 19,9 milliards de dollarsde recettes d’exportation à la fin du premier semestre2009, en chute de 50% par rapport à la même période de2008, mais le groupe pétrolier national entend poursuivreses investissements.

Phot

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Sid

Pour Mohamed Meziane, Sonatrach maintient le cap.

BOUIRA

Qui bloque la réalisation du complexe céréalier d’El-Esnam ?L’implantation d’un com-

plexe céréalier, prévu auniveau de la communed’El-Esnam, à 10 km ausud-est de Bouira, tarde àvoir le jour malgré la dispo-nibilité d’un terrain de 4,9hectares et la décision detransfert de ce terraindomanial à la CCLS, qui aété signée.

Cette situation, pour le moinsinexplicable, intrigue le présidentd’APC, Hellal Ahmed, qui sedemande pourquoi ce complexe

qui sera d’un grand apport pourla commune d’El-Esnam, surtoutqu’il permettra la création dequelque 200 emplois, tarde àvoir le jour.

Pour en savoir plus sur ceprojet, nous nous sommes rap-prochés du directeur de la CCLSde Bouira.

Ce dernier nous informe quela décision de transfert du terrainn’a toujours pas été signée etque ses services l’attendentavec impatience pour entamerles travaux de ce complexe quiaura une vocation régionale. Or,d’après un document en notre

possession daté du 8 mai 2007,émanant du ministère del’Agriculture et duDéveloppement rural, relatif à lademande de distraction desterres agricoles pour l’implanta-tion des équipements et infra-structures publics, la réponse estpositive.

Ainsi, dans cette correspon-dance adressée au wali deBouira, il est indiqué que :«Suite aux conclusions duconseil interministériel du 15avril 2007, (...), et considérantl’urgence des projets en ques-tion, il vous est accordé la possi-

bilité de prise de possession desparcelles concernées pour lelancement des travaux et ce,sans attendre la finalisation desprocédures administratives liéesaux opérations de compensationet d’expropriation».

Dans la correspondance estjointe une liste nominative desparcelles concernées et des pro-jets proposés dont celui de laréalisation du complexe céréalierd’une superficie de 4,9 hectaresdistraits depuis l’exploitationagricole collective EAC BelloutMohamed sise à El-Esnam.Ainsi, au vu de cette correspon-

dance datée du 8 mai 2007 duministère de l’Agriculture et duDéveloppement rural, il est clairque le lancement des travaux deréalisation de ce complexecéréalier à vocation régionale,dont le besoin est plus quejamais ressenti surtout avec laproduction céréalière exception-nelle de cette année où, pour laseule wilaya de Bouira, pasmoins de 1,4 million de quintauxsont attendus, n’est nullementdû au retard dans le transfert depropriété mais bel et bien à unmanque de volonté.

Y. Y.

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Le Soird’Algérie Actualité Lundi 20 juillet 2009 - PAGE 6

Rym Nasri - Alger (LeSoir) - Ce conseil, selonlui, sera le «réceptacle»de leurs problèmes vécusdans leur pays de résiden-ce. «Nous voudrions quele dialogue soit permanentafin d’établir la confianceentre notre communauté àl’étranger et la mèrepatrie», a-t-il dit.

Dans le même sens, leministre a évoqué le pro-blème du transport et dutransfert des dépouillesdes ressortissants algé-riens à l’étranger versl’Algérie. «Un partenariatentre la CAAR et une

société d’assurance fran-çaise va désormais réglerce problème grâce à unecotisation annuelle de 25euros des Algériens éta-blis en France».

Quant à la premièreUniversité d’été de la com-munauté nationale àl’étranger, Ould-Abbès aindiqué qu’elle est desti-née aux jeunes Algériensrésidant à l’étranger.

Avec 490 inscrits dont250 de France,20 d’Espagne, 20 d’Italie,20 du Maroc, 50 deTunisie, 15 d’Egypte, 5 duCanada, 2 des Etats-Unis

et 15 des pays arabes,celle-ci se tiendra du 22au 27 du mois en cours àAlger.

L’objectif de cette mani-festation, selon le ministre,«est de traduire l’engage-ment de l’Etat vis-à-vis dela communauté algérienneà l’étranger et d’approfon-dir le dialogue ouvert etpermanent».

A cet effet, le ministre adéclaré que son départe-ment a établi un listing desécrivains et écrivainesalgériens et journalistesétablis à l’étranger.

«Nous avons program-mé de les inviter avant lafin de l’année pour échan-ger et débattre de leur rôleà l’étranger», a-t-il ajouté.

R. N.

«Un conseil consultatif de la communautéalgérienne établie à l’étranger verra le jourdans quelques semaines», a annoncé, hier àAlger, Ould-Abbès, ministre de la Solidariténationale, de la Famille et de la Communauténationale à l’étranger.

ÉGALITÉ HOMME-FEMME

Un long chemin reste à parcourir

Salima Akkouche -Alger (Le Soir) - Sous lethème «Les femmes afri-caines à l’épreuve du déve-loppement», ce colloque

est organisé dans le cadredu 2e Festival culturel pan-africain. Selon les partici-pantes, malgré plusieursacquis, et un progrès réel,

la femme africaine poursuitson combat pour existeraux côtés de l’homme.«Beaucoup reste à faire»,selon la ministre de laCulture Khalida Toumi. Laministre, qui a présidé l’ou-verture du colloque, estimeque de fortes inégalitésexistent partout. «La ques-tion des discriminationssociales et politiques desfemmes ne peut être occul-

tée», dira la ministre. Cette dernière estime

que la volonté politiquealgérienne de remédier àla sous-représentation desfemmes en politique,notamment dans les insti-tutions élues, est lemeilleur exemple illustrantune société en train dechanger.

De son côté, SouadBendjaballah, ministre

déléguée chargée de laRecherche scientifique,estime que d’ici cinq ans,l’encadrement des wilayaset des APC sera assurépar des femmes.

«Ces dernières sontplus nombreuses à accé-der aux universités», a-t-elle précisé. De ce fait, «lafemme a fait une irruptionremarquable dans plu-sieurs secteurs qui lui

étaient fermés», a indiquéMme Bendjaballah.

Promouvoir un dévelop-pement social harmonieuxà parts égales avec leshommes est désormais ledéfi des femmes qui, jus-qu’à présent, semble sanssuccès.

Dans certains pays, desfemmes se battent encorepour survivre.

S. A.

Ouvrir davantage l’espace de liberté, pro-mouvoir l’égalité dans les rapports entre leshommes et les femmes et faire évoluer le rôleet la place de la femme dans la société, tels ontété les principaux axes de réflexion débattusau colloque international qui se tient depuishier à Alger.

Suite à la publication dansvotre édition du 15 juillet 2009d’un article sous le titre«Immobilier quand la confianceentraîne l’arnaque», nous avonsl’honneur de vous demanderde publier la mise au pointsuivante :

Il n’y a eu ni spéculation, nivente sur plan (réservée unique-ment aux promoteurs) mais uni-quement des adhésionsconformes à la loi. Si certainsdésistements ont été effectuésau profit de tierces personnes, ilsl’ont été par des coopérateursmais tolérés et acceptés par toutle monde. Toutes les décisionsprises par le conseil de gestionont reçu l’approbation signée parla très large majorité des adhé-rents solvables et crédibles.

Au jour d’aujourd’hui, leslogements attribués entre 2005et 2007 en clos et couverts aprèsleur finition par leurs proprié-taires sont très loin de valoir 20millions de dinars (autre men-songe), comme l'affirment lesdiaboliques menteurs qui se sontprésentés à votre journal.

Il n’y a jamais eu d’escrocdans notre coopérative, et ànotre connaissance et à celledes autorités, personne n’estporté disparu à moins que cettebande de «malfaiteurs» qui s’estprésentée à vous n’ait program-mé mon enlèvement et ma dis-parition (message de menacesde mort existant toujours surmon portable).

Pour en revenir aux 96 sous-cripteurs qui sont portés sur laliste notariée de 2001, ils serépartissent comme suit contrai-rement toujours au mensongequi vous a été rapporté.

- 31 ont payé entièrementleurs logements et en ont reçules clés.

- 38 d’entre eux se sont désis-tés de leur propre gré en récupé-rant leurs contributions finan-cières (ils ont été remplacés évi-demment).

- 27 d’entre eux ont été excluspour défaut et retard de paie-ment de 3 à 15 années (lessommes versées étant évidem-ment dérisoires : entre 20 et 80millions).

Leurs exclusions ont étésignées par la très large majoritédes coopérateurs.

Je tiens à affirmer qu'aucunfaux n'existe dans nos docu-ments. Ils sont tous authentiqueset nous sommes prêts à lesremettre à tout autorité habilitéeafin de les expertiser et lesauthentifier.

Les personnes qui se sontprésentées à vous croyaient pou-voir s'approprier des logementsgratuits ou à très bas prix sur ledos des adhérents solvables ethonnêtes et qui ont payé intégra-lement leurs logements et en ontreçu les clés.

Les mauvais payeurscroyaient et croient encore obte-nir des logements ou de trèsgrosses sommes d’argent enessayant d'instrumentaliser etde manipuler les structures del’Etat et les moyens d’informa-tion.

C'est du chantage pur etsimple. Sinon comment expliquerqu’ils n’aient payé qu’entre 10,20 ou 80 millions après plus de10 années d’adhésion et que les

bâtiments construits soient mon-tés haut dans le ciel sans qu’ilsaient mis la main à leur porte-feuille. Et en contradiction, beau-coup d'entre eux se prélassentdans des voitures neuves valantentre 120 et 180 millions de cen-times.

Comment expliquer aussi lefait qu'ils parlent toujours d'hypo-théquer le terrain pour avoir descrédits bancaires alors que labanque a exigé l’hypothèque detoute notre assiette de terrain,refusée par les adhérents denotre coopérative ayant payéleurs logements au comptant.

Ils sont en cessation de paie-ment depuis des années, ils ontété exclus légalement et invités àreprendre leurs chèques debanque certifiés à leur nom etdéposés auprès de notre avocatdepuis plus d’une année (en 24heures, ils peuvent les récupé-rer).

Ce groupe d’exclus, manipu-lés aussi par un psychologue ouplutôt «psychopathe» quicherche à avoir un second loge-ment au nom de sa femme, avait

prévu de squatter les logementsqu’ils n’ont pas payés et ceci parla force et le nombre.

Ce sont des bras cassés, desjaloux, des incapables, des profi-teurs du travail d’autrui.

Nous les défions de réaliserdes œuvres telles que la nôtre :«Retroussez vos manches et tra-vaillez, construisez des chosesutiles à la société et arrêtez depleurnicher sur ce qui appartientaux autres et d’essayer de l’acca-parer : vous ne l’aurez jamais.»

Nous ne nous sommes paslaissés faire et n’abdiquerons pasdevant leurs pressions et chan-tages et leurs tentatives pour dis-créditer une œuvre magnifique etcombien utile au pays qu’est laconstruction de plus de 300 loge-ments avec des moyens privésdérisoires, des milliers dedémarches, un travail laborieux,une débauche d’énergie et dessacrifices moraux et physiquesinestimables : un exemple offertà l'Algérie.

Le président dela coopérative Edhiafa,

Béni Messous

COMMUNAUTÉ ALGÉRIENNE À L’ÉTRANGER

Le département de Ould-Abbèsprivilégie le dialogue

Le ministre de la Solidarité, de la Famille et de laCommunauté algérienne à l’étranger a annoncé, hier,que les banques algériennes pourront prochainementouvrir des succursales à l’étranger. Pour ce faire, ungroupe de travail interministériel entre son départementet celui des Finances avec les banques algériennes esten cours afin de remettre ses conclusions. R. N. Djamel Ould-Abbès.

Le président de la coopérative Edhiafa répond

Succursales des banquesalgériennes à l’étranger

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Le Soird’Algérie Régions Lundi 20 juillet 2009 - PAGE 7

ADRAR

Bien gérer pour mieuxpromouvoir le tourisme

TÉBESSADes vestiges

archéologiquesà l’abandon à Gastel

Gastel, une bourgade située à 26 km au nord duchef-lieu, renferme des vestiges archéologiquesd’une valeur exceptionnelle, à savoir dessarcophages, des tableaux rupestres, des tombeauxet des grottes mystérieuses qui narrent à leurmanière les siècles de civilisations qui s’y sontsuccédé, de l’empire romain et byzantin à lacivilisation musulmane avec l’empreinte même dusociologique Ibn Khaldoun.

Le tout dans un paysage féerique, avec dessources d’eau intarissables qui constituent un pôleattractif pour chaque visiteur qui aura le privilège dedécouvrir une nature paradisiaque où toutes sortesde légumes et d’arbres fruitiers cultivés d’unemanière traditionnelle offrent un décor sensationnel.

Mais ceux à qui la puissance publique a conférél’autorité d’agir, loin d’ignorer la valeur de cecatalogue historique et de don naturel, n’ont daignéprendre aucune mesure pour l’exploitation fructueuseet optimale de cette région.

Saâdallah Djamel

Arrestation d’une bandede voleurs de portablesLa police urbaine du 3e arrondissement a arrêté le

week-end dernier une bande de malfaiteurscomposée de 3 individus dont l’âge varie entre 17 et25 ans spécialisés dans les attaques nocturnes et levol de portables.

Le quartier Farès-Yahia et la cité Coopemad étantles agglomérations les plus visées. Trois jeunes ontété délestés de leurs portables et d’une sommed’argent de 4 000 DA ; une femme sous la menaced’une arme blanche a cédé son mobile et sa parure.Les trois mis en cause ont été présentés au parquetsous le chef d’accusation, association de malfaiteurset vol à main armée, quant au 4e délinquant, dénoncépar ses complices, demeure activement recherché.

S. D.

SOUK-AHRASL’état civil à l’étroit

À l’approche de la rentrée sociale, avec lestracasseries bureaucratiques, les différents antennesde l’état civil du chef-lieu de wilaya sont confrontéesdepuis quelques jours à une grande affluence decitoyens qui font quotidiennement la queue dans lebut de se faire délivrer un extrait de naissance, uncertificat de résidence...

À vrai dire, si au siège principal de l’APC latension est plus ou moins tolérable, la situation estdifférente au niveau des 5 sièges administratifsimplantés dans les cités des 1 700-logements,Hama-Loulou, Ibn Rochd et du 26-Avril. Dans deminuscules locaux, la tension est incontestablementperceptible, obligeant les responsables chargés de lagestion de ces antennes de fermer quelquefois lesportes quand, disent-ils, la situation devient difficile.

Un état de fait plus que pénalisant pour le citoyenqui supporte cela en faisant contre mauvaise fortunebon cœur. Un responsable de l’état civil, interrogé,nous a affirmé que ces services font de leur mieux etétablissent jusqu’à 1 000 documents par jour.

Barour Yacine

RELIZANEPlus de 17 commerces

fermésC’est la énième opération de fermeture de

commerces effectuée par les brigades de la directionde la concurrence et des prix durant le premiersemestre de l’année en cours, dans la wilaya deRelizane.

En effet, selon la direction du commerce, lesservices de contrôle ont procédé à la saisie deproduits inpropres à la consommation et relevé pasmoins de 236 infractions durant le premiersemestre 2009, ayant abouti à l’établissementde 235 procès-verbaux à l’encontre descommerçants indélicats.

Les commerçants véreux ont pris ce mauvais plide s’adonner au commerce illicite. 17 locaux ont étéfermés depuis le début de l’année 2009. La valeurdes produits saisis est de 142 142,3 DA.

A. Rahmane

Capitale des régions duTouat, Gourara et Tidikeltdepuis le début du XVIIIe siècle,Adrar a succédé à Tamentit quile fut des siècles durant.

Le Touat doit sonappellation, tout comme leGourara et le Tidikelt à l’idiomeberbère. Touat signifie localitéhabitée avec les lettres «T»comme préfixe et suffixe. Parcontre, le mot gourara au plurielnoté «Tigourarine» veut dire«monticules» et Tidikelt signifieendroit vaste.

Considérée jadis commeune très importante zoned’échange et de transit, larégion d’Adrar a connu desépoques florissantes surtout aumilieu du XVIIIe siècle lorsque lecommerce était à son apogée.

Le Touat, il faut le souligner,constituait une véritable plaquetournante. Escale d’originestous azimuts et trocs importantsde produits de premièrenécessité, la région d’Adrar futun véritable trait d’union entreles régions du Nord et du Suden général et entre le grandMaghreb et les pays dits du«Soudan» autrement ditl’Afrique subsaharienne. Lesvestiges historiques témoins deces époques de gloire fontaujourd’hui la fierté de toute larégion. Ils sont considéréscomme un véritable musée àciel ouvert.

En chiffres succincts, lawilaya d’Adrar s’étend sur unesuperficie totale de 427 968 km2

pour une population globale deplus de 350 000 habitants. Sacarte de visite met en relief 11daïras et 28 communes. Plusde 294 ksour la composent oùs’érigent palmeraiesverdoyantes et autres culturesde subsistance irriguées grâceà la foggara.

C’est un systèmetraditionnel de captage etd’irrigation du Sud qui témoignedu génie hydraulique humainremarquable dont l’organisationse place au premier plan. Lesfoggara sont omniprésentes.

Ce sont d’anciennes conduitesd’eau souterraine destinées àirriguer la palmeraie.

La foggara est un ouvragehydraulique qui réduit aumaximum l’évaporation. Elleutilise un système de galeriessouterraines qui permettent dedrainer l’eau du sous-dol et del’amener par gravité à partird’une succession de puitsd’aération jusqu’à ce qu’elleparvienne aux champs. Uneséguia, une rigole, distribuecette eau par le biais de«kesria» (distribution enpierres) vers de petites séguias.

Le partage de l’eau estmatérialisé par des peignesplacés en travers des canauxd’irrigation. Le fonctionnementquant à lui est contrôlé par un«kial» lequel détermine laquantité d’eau en fonction dumontant versé par ledemandeur.

Une trouvaille extraordinairequi continue d’émerveiller à cejour et dont la réalisation estattribuée tantôt aux Irakienstantôt à des tribus ayant peupléla région depuis plusieurssiècles déjà.

Cependant, en dehors dupalmier-dattier, il ne peuventservir qu’une agriculture desubsistance. La région d’Adrarregorge de mille etune curiosités touristiques,culturelles, historiques etreligieuses qui s’égrennentharmonieusement sur la toiled’araignée qui dessine lescontours fonciers de la wilaya.

Les atouts économiques dela wilaya sont nombreux etmultiples et laissent de ce faitprésager des lendemainsmeilleurs et pleins de pro-messes dans tous lesdomaines de la vie sociale. Sesfrontières avec le Mali et laMauritanie ainsi que ses limitesadministratives avec leswilayas de Tamanrasset,Tindouf, Béchar, El-Bayadh etGhardaïa lui confèrent uneposition géostratégique. Néan-moins, le développement du

tourisme demeure conditionnépar la réussite de projetsstructurants.

Durant les dernières assisesqui se sont tenues à Alger, lesrégions du Touat, du Gourara etdu Tidikelt sont considéréescomme des pôles d’excellence.

Selon M. Bourad, ledirecteur du tourisme au niveaud’Adrar, une feuille de route aété mise ne place par sadirection et dans laquelle onrelève la participation etl'implication des secteurssuivants : les opérateurs, lesinvestisseurs, les banques, lemouvement associatif afin derépondre favorablement audéveloppement et àl’épanouissement du tourismebâti sur la concertation et lanovation.

La wilaya d’Adrar renfermeun fort potentiel naturelarchéologique, historique etculturel et des infrastructuresexistantes (routes, aéroports,pistes balisées...).

Les autres atoutsincontestables demeurent bienentendu la féerie des paysagesformés par des ergs (ergChech, Grand Erg occidental,Raoui, Innegui...) des gravuresrupestres, des ksour remplis desecrets, des kasbate, dessebkhate sans pour autantnégliger et omettre les énormespotentiels du sous-sol : gaz,pétrole, or...

Les énergies hydrique,solaire et éolienne sont autantd’exemples concrets quin'attendent qu’à êtreexploitées. Cependant,l’ouverture de voies decommunication demeureprimordiale afin de garantir lesuccès et la réussite dutourisme à Adrar. Au niveau dusecteur de l’hôtellerie, onenregistre hélas d’énormescarences qui pourraientendiguer ce vaste projet.

Un secteur, qui une foisremis sur les rails, pourraitrapporter gros. Concernant ledéveloppement de l’écotou-risme oasien dans le pôle sud-ouest, le responsable dutourisme nous explique que les

communautés d’accueil sont aucentre de toute action dutourisme saharien bâti sur desapproches de durabilité, derespect des coutumes et descultures locales.

Certains en bénéficient parl’obtention de postes dechauffeur, de guide, dechamelier ainsi que parl’artisanat et la gastronomie. Ils’agit de normaliser l’offre desmodes d’hébergement selonles attentes des visiteurs(clients).

Il faudrait penser à larestauration des habitationstraditionnelles et des ksour dontla plupart sont vétustes et quiconstituent l’une des attractionsdes touristes. Les jeunes, par lebiais de l’Ansej, l’Angem et laCnac, pourraient y participer ettrouver espace par le montagede projets hôteliers (camping,auberges, transport...).

Le potentiel à saisir esténorme : une littérature orale àconnotation religieuse conju-guée à un folklore im-mensément riche repris etchanté par la célèbre troupeAhelil au son naturel. De plusl’accueil de la populationconnue pour son hospitalitélégendaire : l’attrayant et lepittoresque conjugués à lagénérosité jalousement conser-vée par les gens du Sud.

Adrar offre un cadre idéalpour touristes et hommesd’affaires avec unegastronomie raffinée pour leplaisir du palais. La valeur et labeauté de la région tiennentd’abord de sa variété. Chaqueélément qui la constitue estunique, irrem-plaçable,indispensable.

Derrière les manifestationsreligieuses, culturelles, spor-tives, derrière les coutumes,arts et traditions se dissimuleun monde très élaboré,indivisible, solide où vivaient etvivent encore ces peuplesd’Adrar, dans un cosmosordonné et structuré avec lacomplémentarité du mondemoderne.

El-Hachemi S.

Le nom d’Adrar tire son origine du berbère (lezénète) et veut dire «pierres» au pluriel.

BOUIRA

Aïn-Chriki, un villageen marge du développement

Dans une requête adressée auxautorités de la wilaya, des habitants duvillage d’Aïn-Chriki qui compte 1200âmes, et situé dans la commune deDjebahia à 12 km au nord-est de Bouira,se plaignent de la situation déplorableque vit la population depuis plusieursannées.

Les représentants du village ont faitmaintes démarches auprès desresponsables de la commune et de la daïrapour apporter des solutions aux nombreuxproblèmes engendrés par l’inexistence deprojets de développement dans cettelocalité.

Exprimant les préoccupations de sesconcitoyens, le président du comité de cevillage, qui s’est déplacé à notre bureau, aindiqué que les villageois éprouventbeaucoup de difficultés pour se déplacer auchef-lieu de wilaya ou se rendre à celui de

leur commune en raison de l’étatdéfectueux des routes, boueuses en hiveret défoncées en été, qui mènent à leurvillage.

Pour cela, ils demandent la réfection dela route communale qui passe par lalocalité de Oued-Rkham sur une distancede moins de 6 kilomètres afin dedésenclaver le village, en précisant quecette route n’a pas connu de travauxd’entretien depuis l’Indépendance.

D’autre part, le président du comitéajoute que la route qui relie sur 4 km sonvillage à celui de Benharoun est tout aussiimpraticable et ne facilite pas ledéplacement des citoyens. Par ailleurs,notre interlocuteur a déclaré qu’un réservoirde gaz naturel existe et qu’un oléoductraverse les terres du village mais sansprofit pour les habitants d’Aïn-Chriki. Ausujet du manque de l’eau potable, les

villageois demandent l’achèvement duprojet AEP afin de mettre fin la pénuried’eau potable qui oblige, durant cettepériode de grandes chaleurs, les citoyensde parcourir de longues distances pours’approvisionner en eau. Le président del’association précise que l’ensemble despuits et sources d’eau qui existaient par lepassé dans cette région ont tari avec laréalisation des deux tubes du tunnel de Aïn-Chriki qui fait partie de l’autoroute Est-Ouest.

D’autres problèmes comme l’assai-nissement, le transport et l’éclairage publicont été aussi soulevés par les villageois eninsistant sur le fait que leur bourgade, aulieu de sortir de l’isolement avec laréalisation de plusieurs projets de grandeimportance, reste toujours en marge dudéveloppement.

Amine Han

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Le Soird’Algérie Régions Lundi 20 juillet 2009 - PAGE 8

SKIKDA

Un budget de 400 milliardsde centimes pour l’APC

TLEMCENSidi-Youchaâ,

la colère des estivantsCette petite plage, très prisée par les

émigrés et les familles conservatrices deTlemcen, a été autorisée à la baignade aprèsde longues années d’interdiction. Cettesaison, elle accueille des milliers d’estivantsvenus de tous les coins du pays. Et trouver unbungalow relève du miracle et pourtant, il y aune grande déception, le manque d’eau gâchele plaisir des estivants qui ne comprennentpas se laisser-aller de la part desresponsables en pareille période... Une famillevenant du sud de la France trouve l’endroitmagnifique mais le manque d’eau reste unproblème qui n’encourage pas les gens àprolonger leur séjour à Sidi-Youchaâ et direque cette région ne peut prospérer que parune activité touristique.

Rappelons qu’avant même l’ouverture de lasaison estivale, le chef de l’exécutif a donnédes instructions fermes aux responsablespour assurer de meilleures conditionsd'accueil aux estivants et en priorité leproblème d’eau. On vous le disait, le tourismec’est une affaire de professionnels.

Transport urbain,le calvaire de la ligne 24

Si en général le transport urbain dans leGrand-Tlemcen est plutôt satisfaisant et necesse de s’améliorer avec la mise en servicedes nouveaux bus de l’ETUT, une entreprisepublique qui a réglé pas mal de problèmes, cen’est, malheureusement, pas le cas desusagers de la ligne 24 qui desserte la localitédu Champ de tir et des 400-Logements situésau fin fond de la commune de Mansourah.Pour les habitants de cette zone, c’est unvéritable calvaire vécu au quotidien. Lesquelques bus affectés à cette ligne nerespectent rien et il faut plus de 45 minutespour se rendre au centre-ville de Tlemcen, leshabitants comptent saisir le wali car ils necomprennent pas cette «injustice» : la ligne 14qui dispose d’une trentaine de bus déjà a étérenforcée par les bus de l’ETUT alors que lapriorité s’imposait pour la ligne 24. Espéronsque la direction des transports de la wilayaréglera ce problème au plus vite car le calvairen’a que trop duré.

M. Zenasni

SIDI-BEL-ABBÈSUne quinquagénaire

égorgéeDans l’après-midi de vendredi dernier, une

femme âgée de 50 ans a été retrouvée mortegisant dans une mare de sang en sondomicile. C’est la fille de la victime installée àl’étranger qui, intriguée par des appelstéléphoniques auxquels sa mère ne répondaitpas, qui a contacté une proche pour aller serenseigner sur les lieux, en l’occurrencel’appartement sis au quartier Admi-Fatihadans le chef-lieu de Sidi-Bel-Abbès.

Devant la porte close, cette personne asollicité un voisin qui l’a ouverte et découvertla victime égorgée.

Alertés, les services de sécurité n’ontretrouvé sur les lieux que le fils de la victimeâgé de 7 ans, un déficient mental, qui n’a pules éclairer. Un constat a été fait, la porte neprésenterait pas d’effraction, un indice fortimportant pour l’enquête qui a aussitôt étéenclenchée pour retrouver le ou les assassins.

A. M.

Réactivation de la police del’urbanisme, création d’unbureau d’études propre àl’APC, urgente réalisation deparkings à étages, dégager leschaussées bondées dematériaux de construction desentreprises de réalisation, àtravers notamment l’apport dela sécurité publique de laSûreté de wilaya, fructifier lesfeux tricolores, notammentdevant le centre paramédical,prendre en charge le jet d’eaude la cour de la Liberté,délaissée depuis sa réa-lisation, respecter la normeinternationale, qui est de 12%,fixant le taux des espacesverts par rapport à celui globaldu territoire de la ville où ilsseront implantés, ouvertured’une piste entre Oued Mdini,localité de Stora, et lacommune de Aïn Zouit,construction d’un cimetière sur30 ha à la dernière communecitée.

Telles sont, entre autres,les principales propositionsformulées par les élus, lors dela session extraordinaire del’APC de Skikda, tenue mardiet réservée à l’examen et àl’adoption du budget sup-plémentaire 2009. Ce derniera été estimé à 1 740 399

860,57 DA, soit un plus de 174milliards de cts, additif ducompte administratif 2008, del’ordre de 1 060 155 800,57DA et de la moins-valueévaluée à 680 244 060 DA.

C’est une première dansles annales de cetteassemblée issue des électionslocales du 29 octobre 2007.Les élus sont sortis de leursgonds afin de s’exprimer surdes choses d’utilité publique,en plus faciles à régler.

«Tout ne va pas bien dansla commune de Skikda», c’estl’assertion qui s’y dégage. Toutautant que les montantscumulés des budgets primitifet supplémentaire qui ontatteint les 500 milliards de ctsde Skikda.

Un bon pactole qui nereflète pas le cadre de vie descitoyens. Certes, si on prendpour exemple le volet desroutes, beaucoup de tronçonssont en voie de réhabilitation,tels ceux du Ricous, ladescente de Souk-El-Fellah, lapente menant à la mosquéede Bouyala, qui ont étélongtemps délaissés.

Un élu tirera la sonnetted’alarme sur le risqued’éboulement de terrain à lacité Zeramna. «Il était prévu la

réalisation de 20 murs desoutènement, jusqu’à présenttrois seulement ont étéréalisés.

D’ailleurs, récem-ment, unglissement de terrain a touché8 familles.» Des proposconfirmés par le vice-présidentchargé de l’ur-banisme.«L’alerte a été donnée pardeux femmes qui se sontprésentées à mon bureau. Leglissement a été localisé auniveau des logementsévolutifs.»

Pour sa part, le P/APC n’apas hésité à tirer à bouletsrouges sur les institutions quin’auraient pas joué leur rôleconvenablement.

La première visée n’estautre que la Direction del’urbanisme et de laconstruction, défaillante àtravers les lenteurs constatéesdans le lancement duprogramme de l’améliorationurbaine.

«Montrez-moi un seulprogramme de la DUC quimarche», s’adressa-t-il àl’assistance. Il ajoute :«Certes, le programme con-cernant la cité des Oliviers aété entamé, sera-t-il pourautant réussi ? L’avenir nousle dira.»

Au sujet du téléphérique,Ferhat Ghennai s’en désole del’existence de gourbis qui setrouvent en dessous de satrajectoire, au site précaire de

Bouabaz. «Gageons que leprojet de réalisation des600 logements sur le mêmesite, et destinés au re-casement des habitants, seraconcrétisé dans les délaisrequis.»

Cette session a étéégalement réservée à laprésentation de 46 projets d’uncoût global de 148,9 milliardsde cts. Un intervenant relèverajustement l’importance pourl’assemblée d’être informéedu taux prévisionnel d’avan-cement des travaux.

«On aimerait bienconnaître quel est le tauxd’avancement des travauxlancés, notamment ceuxconcernés par lesrégularisations dans le cadredu BS 2009.» Une questiondemeurée sans réponse.

L’APC a du pain sur laplanche et elle en estconsciente. Deux annéesaprès, la ville en est au pointinitial de dégradation ; le maireen appelle à la contribution detout le monde, presseet mouvement associatifnotamment.

Elle devra déjà penser àrégler la montre se trouvant àla salle des délibérations, enface la tribune où s’installel’exécutif communal, qui luiindique un horaire trompeur, etce, pour être à l’heure !

Zaid Zoheir

SÉTIF

Les enfants d’enseignants d’El-Eulmaprivés de vacances

Les œuvres sociales del’éducation de la wilaya (sousl’égide de la Fédérationnationale des travailleurs del’éducation) qui gèrent etorganisent les colonies devacances sont aux abonnésabsents cet été et les enfantsd’enseignants ne goûteront

pas aux plaisirs de la mer.Seule une colonie familiale aété organisée àMostaganem. Celle-ci, quireste quand même très loinde Sétif engendre beaucoupde frais à ceux (nombre trèslimité) qui auront le privilèged’y participer. Les

enseignants que nous avontrencontrés ne manquent pasd’exprimer haut et fort leurmécontentement et seposent des questions sur lagestion des milliards de lacommission nationale desœuvres sociales del’éducation et pointent dudoigt les syndicalistes de laFNTE et de la Centralesyndicale. Ils se posent des

questions sur lesbénéficiaires réels quand onsait que des voyages àl’étranger sont organiséschaque année, en plus del’achat de voitures. Cesœuvres profiteraient surtoutà des personnes étrangèresau secteur de l’éducation etce, au détriment desfonctionnaires de l’éducation.

Mostefa Djafar

Comme chaque année à pareille période, lesenseignants espèrent envoyer leur progéniture envacances afin de profiter de la grande bleue.

BOUMERDÈS

Les commerçants sinistrés de BoudouaouEl-Bahri demandent de l’aide

Dans une lettre adressée auwali de Boumerdès, lescommerçants victimes du séismede 2003 de Boudouaou El-Bahri(wilaya de Boumerdès)demandent de l’aide au premierresponsable de la wilaya, parl’affectation d’un terrain leurpermettant de s’installer autourdes chalets des sinistrés.

Pour rappel, une dizaine decommerçants, généralement deslocataires qui avaient perdu leurs

locaux, ont été autorisés, selon leP/APC, Louriachi Kaci, en 2003, às’installer, provisoirement, dans desendroits facilitant aux 350 famillessinistrées des achats de produits depremière nécessité. Cette autorisationétait annuelle.

Mais le projet de l’élargissement dela RN24 et la construction d’une citéuniversitaire ont contrarié cette facilitéaccordée par la commune. Lescommerces en question ont étédémolis. Selon le P/APC, desconstructions illicites sont venues segreffer à ces commerces. Pour le

premier magistrat de la commune, iln’est plus question de renouvelerl’opération de solidarité. Cependant,M. Louriachi propose une solution.

«Nous avons choisi un terrain etnous attendons l’autorisation desservices de l’urbanisme et de laconstruction pour autoriser quelquescommerçants à s’établir autour deschalets. Ces derniers doiventimpérativement respecter les normes del’urbanisme et nous aider à empêcherdes constructions et commercesillicites,» dira-t-il au téléphone.

Abachi L.

C’est une première dans les annales de cetteassemblée issue des élections locales du 29octobre 2007. Les élus sont sortis de leurs gondsafin de s’exprimer sur des choses d’utilité publique.

Le Soir d’Algérierecrute des correspondants

pour les wilayas de Khenchela,M’sila, Biskra, Jijel, Saïda

et Mostaganem.Envoyez CV au : 021 67 06 76

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Le Soird’Algérie Culture Lundi 20 juillet 2009 - PAGE 9

[email protected]

Des cimetières turcs, aux nécro-poles maures en passant par lesmausolées abritant des mara-bouts, retour sur quelques cime-

tières d’hier.Le cimetière des deux princesses (rue

N’fissa, ex-rue de l’Empire) à La Casbah,a défié le temps jusqu’aux années 1990durant lesquelles il fut profané.Miraculeusement, la tombe de Fatma aéchappé au massacre alors que celle desa sœur N’fissa a disparu. Fatma etN’fissa étaient les deux filles du deyHassan Pacha.

Sur la place de l’ancienne Djenina (àproximité du TNA) se trouvait la tombe deSidi Mansour. Il y avait été enterré en1644. Ce sanctuaire était un lieu de ziara.En 1846, l’administration coloniale françai-se transféra les restes du saint homme auniveau du mausolée de SidiAbderahmane.

D’autres nécropoles existaient au-delàde Bab El-Djedid entre le rempart et fortl’Empereur, sur la rue Dumont d’Urville(Ali-Boumendjel). Au quartier du Hamma,se trouvait une nécropole abritant le mau-solée de Sidi M’hammed BenAbderrahmane, le fondateur de la confré-rie des Rahmania. Autour du mausolée,quelques tombes dont celle d’El-Mokraniqui souleva la Kabylie en 1871 et qui mou-rut d’une balle dans le front.

A Hussein-Dey s’étendait, près de laplage, un cimetière où avaient été enter-rés 200 guerriers tués à cet emplacement

lors du débarquement d’Oreilly, en 1775.Les Turcs avaient leur cimetière sur lafalaise de Bab Azzoun. Les stèles destombes de leur dignitaires étaient «coif-fées» d’un turban de pierre sculpté.Celles des simples gens étaient marquées

par des pierres plates enfoncées dans laterre. Ce cimetière a été détruit par l’admi-nistration coloniale française. Le terraind’assiette a servi de dépôt de combus-tibles de l’armée.

Quant au cimetière des pachas, situéprès de la porte de Bab El-Oued, il connutlui aussi le même sort. L’esplanade deBab El-Oued fut aménagée à sa place.

On raconte que durant les travaux, desossements humains furent recueillis etenvoyés à Marseille pour en faire du noiranimal.Le cimetière des Maures avaittrouvé sa place sur les hauteurs de BabAzzoun et celui des Mozabites sur lapente du Télémly. Des nécropoles quin’existent plus !

[email protected]

ALGER, UN LIEU, UNE HISTOIRE

Cimetières d’hier (2e partie)

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CLICHÉ AFRICAIN

Transférées, démolies, rasées, disparues… les anciennes nécropoles d’Alger, qui occupaient une superficie de près de 30 ha, ne sont plus que des souvenirs.

CENTRE CULTUREL FRANÇAIS- Dimanche 30 août à 21h30D’une rive à l’autre : Lili Boniche, BlondBlond…«Lili Boniche est-il revenu à Alger ?- Jeudi 10 septembre à 21h30Bélo : véritable phénomène musical àHaïti et aux Antilles, le reggea-soul mâti-né de rythmes traditionnels de Bélo Haïti

séduit invariablement en Afrique, enEurope et aux États-Unis.VENTE-DÉDICACELIBRAIRIE DU TIERS MONDE- Jeudi 23 à 14h30L’auteur Hamou Amirouche dédicacerason ouvrage Akfadou, un an avec le colo-nel Amirouche, paru aux éditions Casbah

ActucultActucult

Groupe Kassav

Des légendes algériennes

Les éditionsLes 3Pommes onteu l’idée de

publier un «éven-tail» de légendesbien de chez nous.Dans cette collec-tion baptiséeHéros et légendesd’Algérie, lesjeunes lecteursciblés par cettesérie découvrirontdes récits aussipalpitants les unsque les autrescomme Sidi OualiDada, la veillefemme qui sauva Tlemcen du siège des Mérinides, Fatima Al-Maâkra, SidiAbderrahmene Al Taâlibi… Des légendes qui font rêver et qui se perpétuent de géné-ration en génération.

SabrinalLégendes algéroises

La légende de Fatima Al-Maâkra,éditions Les 3 Pommes, prix 140 DA.

EN LIBRAIRIE

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Soir CorruptionLe Soird’Algérie Lundi 20 juillet 2009 - PAGE 10

L a majorité des grands pays expor-tateurs peinent à faire appliquerpleinement l’interdiction de verser

des pots-de-vin à l’étranger, selon un rap-port qui vient d’être publié. Selon ce rap-port, seuls quatre pays sur les 36 évaluésappliquent activement la Convention anti-corruption de l’OCDE qu’ils ont ratifiée.

Onze autres pays respectent modéré-ment leurs engagements et 21 pays ne lesappliquent peu ou pas du tout. Alors quecette situation met en péril son efficacitémême, il est essentiel pour toutes les par-ties de veiller à la mise en œuvre effectivede la Convention. La volonté politique doitêtre au cœur des efforts de lutte contre lacorruption, particulièrement dans lecontexte actuel de récession mondiale etalors que les entreprises subissent defortes pressions pour faire face à descommandes en recul. Une mise en appli-cation effective est nécessaire pourgarantir une concurrence équitable.

La Convention anti-corruptionde l’OCDE confrontée

à de sérieuses difficultésQue la législation anti-corruption soit

archaïque, que la classe politique fasse

ouvertement obstruction aux enquêtes,que les procureurs ne disposent pas debudgets adaptés ou que les pouvoirs desmagistrats enquêteurs soient restreints, laConvention de l’OCDE est confrontée à desérieuses difficultés.

Autre obstacle majeur : le recours à lasécurité nationale pour motiver le refus depoursuivre la corruption à l’étranger. Il estessentiel de réaffirmer que la Conventionn’autorise pas d’exceptions au nom detelles considérations.

Lorsque la Convention anti-corruptionde l’OCDE est entrée en vigueur il y a dixans, nombre d’observateurs et d’analystesconsidéraient qu’elle représentait uneavancée historique, particulièrementnécessaire dans la lutte contre la corrup-tion à l’échelle mondiale. Les pays richess’engageaient à mettre de l’ordre chezeux, à porter un coup majeur à l’offre decorruption et à donner à la lutte contre lapauvreté dans le monde une réelle chancede réussir. Toutefois, à moins que l’OCDEne désigne la mise en application de laConvention par tous les pays l’ayant rati-fiée comme une priorité urgente et fonda-mentale, l’inaction de certains pourraitencourager d’autres Etats à ne pas res-pecter leurs engagements. Enfin, il estimportant de souligner que, pour assurer

une concurrence équitable, l’ensembledes grands pays exportateurs doivent res-pecter les mêmes règles. S’il est encoura-geant de voir que l’Afrique du Sud a ratifiéla Convention l’an dernier, la Chine, l’Indeet la Russie doivent être amenées à fairede même. Il s’agit notamment de leur rap-peler que l’adoption de mesures anticor-ruption est une condition essentielle pourla protection des investissements de leursentreprises.

La France, 1er fournisseur de l’Algérie, applique

modérément la ConventionAux côtés de 10 autres pays, la France

— premier fournisseur de l’Algérie et un deses tous premiers clients —, est classéedans la catégorie des pays respectantmodérément la Convention.

En effet, même si 21 enquêtes sont encours en France, aucune condamnation n’aété prononcée à ce jour pour corruptiond’agent public étranger. Ces dernièresannées, de nombreuses allégations de cor-ruption visant des entreprises françaises àl’étranger ont par ailleurs été rapportées(Alstom au Brésil, Alcatel au Costa Rica,Areva au Mexique, etc.). Ce classement se

justifie aussi au niveau des moyens depoursuivre les faits de corruption. Du faitd’une compétence restreinte, la justicefrançaise ne peut enquêter sur une infrac-tion de corruption commise à l’étrangerqu’à la demande du ministère public dupays où l’infraction a été commise ou suiteà une plainte de la victime. Encore pluspréoccupant, le projet de suppression dujuge d’instruction, en confiant les enquêtesau procureur de la République dépendantdu pouvoir exécutif, fait peser le risque quel’action de la justice ne soit même plus ini-tiée dans des grands dossiers politico-financiers liés à l’international.

Enfin, une dernière explication concer-ne la protection du déclencheur d’alertequi, si elle existe depuis 2007 pour le sec-teur privé, ne s’étend pas au secteurpublic. Ce rapport 2009 sur la mise enœuvre de la Convention anti-corruption del’OCDE s’appuie sur les informations four-nies par des experts et des analystes, etprésente succinctement d’importantesaffaires de corruption à l’étranger impli-quant des multinationales. Il traite aussi del’efficacité des systèmes de lutte contre leblanchiment d’argent, de la nécessité d’im-poser aux entreprises une responsabilitépénale, de l’accès public à l’information etde la protection des déclencheurs d’alerte.

Djilali Hadjadj

Les grands pays exportateurs peinent à faire cesser la corruption à l’étranger

Dans un rapport 2009, qui vient de paraître, sur la mise en œuvre de la Convention de l’OCDE (Organisation des paysriches et des principaux exportateurs mondiaux) de 1997 pénalisant la corruption de fonctionnaires étrangers dans lestransactions commerciales internationales, on constate une absence de réelle volonté politique pour la faire respecter.

OUVERTURE DEMAIN À TUNIS D’UN COLLOQUE AVEC LE SOUTIEN DE L’UNION AFRICAINETransparence et réductiondes risques de corruptiondans le secteur de la défenseet la sécuritéUn colloque ayant pour thème «Transparence etréduction des risques de corruption dans le secteurde la défense et la sécurité» s’ouvre demain à Tunis,et durera jusqu’au 23 juillet. Organisée par un grou-pe d’experts de l’ONG Transparency International,groupe chargé du programme de la lutte contre lacorruption dans le secteur de la défense et le com-merce de l’armement, cette réunion associe laBanque africaine de développement et a le soutiende l’Union africaine.

Le groupe pharmaceutique danois Novo Nordisk a concluun marché avec les autorités américaines acceptant depayer 18 millions de dollars d'amende afin d'éviter un pro-cès pour pots-de-vin versés dans le cadre du programme del'ONU en Irak «Pétrole contre nourriture».

Novo Nordisk avait été nommé en octobre 2005 dans unrapport des Nations unies parmi les 2 200 sociétés soup-çonnées d'avoir versé des pots-de-vin en relation avec descontrats obtenus dans ce programme onusien. Selon ce rap-port, Novo Nordisk avait payé environ 1,5 million de dollars«sous la table» dans le cadre de 11 contrats d'une valeurtotale d'environ 20 millions de dollars. Mais le groupe a pré-cisé le 28 octobre 2005, en réponse à ces accusations, queses ventes en Irak de 1996 à 2003 s'étaient élevées àquelque 310 millions de couronnes danoises (41,6 millionsd'euros), principalement en insuline.

«Ces ventes avaient été effectuées par les bureaux deNovo Nordisk à Athènes et Amman et via un agent local enJordanie», a indiqué le groupe, notant que la commission del'agent «typiquement de 10% est passée à 20% de 2001 à2003 afin de couvrir, selon lui, les dépenses croissantes dedistribution et de marketing».

… Et verse 4 millions d’euros à la justice danoise

Le procureur spécial chargé de la criminalité écono-mique au Danemark, qui avait clos en mars 2009 uneinvestigation préliminaire visant treize entreprisesdanoises, dont Novo Nordisk, impliquées dans le cadredu programme «Pétrole contre nourriture», a décidé de«rouvrir le dossier après avoir pris connaissance de notreaccord aux Etats-Unis», a précisé le porte-parole dugroupe Novo Nordisk. Le leader mondial de la fabricationd’insuline, installé depuis des décennies en Algérie Novo,a conclu le 26 juin dernier un marché avec le procureurdanois chargé de la criminalité économique spéciale surle paiement de 4 millions d’euros pour la même affaire.Novo Nordisk fait partie de sept sociétés danoises qui ontaccepté un compromis de verser de très fortes amendesà l'Etat danois dans cette affaire de pots-de-vin en Irak,selon un autre communiqué du procureur danois chargéde la criminalité économique spéciale.

Siemens se rachète une conduite auprès de la Banque mondiale

Le conglomérat allemand Siemens, touché par une série de scandales de pots-de-vin, va apporter à l'avenir sonsoutien financier à la lutte contre la corruption dans le cadre d'un accord conclu avec la Banque mondiale. Dans le cadre de cet accord, le groupe va apporter environ 5 millions d’euros par an pendant 15 ans à desprogrammes anti-corruption comme ceux des Nations unies, a indiqué un porte-parole de Siemens. En signe de sabonne volonté, Siemens renonce aussi à répondre à des appels d'offres pour des projets financés par la Banquemondiale, du 1er janvier 2009 au 31 décembre 2010. Au cours des dernières années, le groupe réalisait environ 100millions d'euros par an de chiffre d'affaires avec de tels projets. Mais les pertes induites par cette décision devraientêtre nettement moins importantes que cette somme, selon des sources proches du dossier.La Banque mondiale doit encore décider si elle interdit ou non à Siemens de participer à des projets en Russie.`Elle reproche à l'entreprise d'y avoir versé environ 3 millions de dollars de pot-de-vin entre 2005 et 2006.

LES PROBLÈMES DE CORRUPTIONDISSUADENT LES ÉTRANGERS D'INVESTIR EN RUSSIEMalgré l'engagement du Président russe de lutter contre lacorruption et l'instrumentalisation de la justice et del'administration par des intérêts privés, la corruption, lestracasseries administratives et les manipulations judiciairesrepoussent de plus en plus d'investisseurs. En effet, après l'opérateur norvégien de téléphone Télénor,c'est au tour de l’entreprise suédoise Ikea de geler tous sesprojets en Russie. Le groupe suédois est un symbole del'ouverture de l'économie russe puisqu'il est un des premiersdistributeurs à avoir misé sur le pays. Cependant, en réponseà son refus de verser des dessous-de-table, Ikea s'est vusurfacturer pour 189 millions de dollars d'électricité, selon lefondateur du groupe. Le Conseil de l'Europe a publié unrapport inquiétant sur les poursuites judiciaires motivéespolitiquement en Russie au moment où Ikea a décidé degeler ses projets. Sont citées dans ce rapport les affairesIoukos et les persécutions contre l'entreprise Hermitage Fundqui aurait été attaquée par des groupes mafieux. Dans la presse russe, le 29 juin, un investisseur étrangersoulignait que le rapport du Conseil de l'Europe «officialise ceque tant d'entre nous savent depuis longtemps : le systèmejudiciaire russe est en lambeaux».

POUR CORRUPTION VIA LE PROGRAMME

«PÉTROLE CONTRE NOURRITURE EN IRAK»

Le groupe pharmaceutique Novo Nordisk règle 18 millions de dollars d’amende

aux Etats-Unis…

INVESTISSEMENTS, COMMERCE INTERNATIONAL ET DESSOUS-DE-TABLE

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Valbuena «a lecœur gros»

Pas considéré comme untitulaire en puissance par DidierDeschamps, Mathieu Valbuenadevrait prochainement quitterl'OM. Une idée qui ne l'enchan-te guère. «J'ai le cœur gros,même si pour l'instant, je m'en-traîne avec Marseille sans ran-coeur, explique-t-il sur son siteinternet. Je veux quand mêmedire aux supporters que je nevoulais pas partir. Je ne suis pascoupable. C'est juste que lenouvel entraîneur ne comptepas sur moi...»

L'ancien milieu de Libourne,à qui il reste trois ans de contratplus un en option, se trouve enstage avec Marseille au Paysbasque. Mais il a promis unechose à ses fans :«J'expliquerai les raisons demon départ lorsque j'aurai signéailleurs.»

Le Soird’Algérie

Le Soird’AlgérieSportsLundi 20 juillet 2009 - PAGE12 Lundi 20 juillet 2009 - PAGE13

ANGLETERRE

Pour Beckham,Chelsea peut

être championLe milieu de terrain David Beckham croit

que Chelsea peut être championd'Angleterre l'an prochain grâce à son nou-vel entraîneur, l'Italien Carlo Ancelotti.Chelsea a remporté pour la dernière fois letitre en 2005 et 2006 sous la direction deJose Mourinho. «Chelsea a beaucoup dechance parce que Carlo est un grandhomme et un grand manager», a déclaréBeckham au journal dominical News of theWorld. «Il est tout à fait capable de permettreà Chelsea de remporter une nouvelle fois lechampionnat», a ajouté le joueur anglais, quiévolue actuellement aux Los AngelesGalaxy. Beckham, ancien joueur deManchester United, a travaillé cette annéesous les ordres d'Ancelotti quand il a étéprêté pour 5 mois à l'AC Milan dont Ancelottiétait l'entraîneur avant d'être transféré àChelsea début juin.

EmmanuelAdebayor quitte

Arsenal pourManchester City

L'attaquant togolais EmmanuelAdebayor, qui jouait à Arsenal, s'est engagéauprès de Manchester City pour une duréede cinq ans, a annoncé le club mancuniensur son site internet samedi. Le montant dutransfert s'élève à 25 millions de livres (35millions d'euros). Adebayor, 25 ans, a passéla visite médicale et rejoint dans le secteuroffensif les autres recrues Carlos Tevez etRoque Santa Cruz. Des centaines de sup-porteurs ont accueilli Adebayor à son arri-vée. «J'ai l'impression d'être le bienvenu iciet d'être quelqu'un de spécial. J'attends avecimpatience de pouvoir jouer pour les fans deManchester City et leur montrer ce que jepeux faire», a déclaré l'attaquant aux journa-listes. «Je suis venu ici pour marquer l'his-toire de ce club», a-t-il ajouté. Adebayor étaitarrivé à Arsenal en 2006 pour 5 millionsd'euros en provenance de Monaco.«Emmanuel a été l'un des meilleurs atta-quants de la Premier league depuis qu'il estarrivé de France et nous sommes ravis qu'ilait accepté de venir chez nous», a déclarél'entraîneur de Manchester City MarkHughes au site internet du club. «Il possèdetout ce qu'un grand attaquant doit avoir. Il estpolyvalent, puissant, rapide et agile. Il vacertainement apporter une dimension nou-velle à notre jeu», a-t-il ajouté.

FOOTBALL MANAÂ KANFOUD (PRÉSIDENT DU NAHD) :

«Je n’ai pas trouvé un centime dansle compte du club»

Près de dix ansaprès, vous revoilà à laprésidence du NAHD.

Le football vous man-quait ?

Non, il ne m’a jamaismanqué pour la simpleraison que je ne me suisjamais éloigné de l’universdu football et que je sui-vais régulièrement lesrésultats du Nahd.

Vous auriez pu restercomme simple observa-teur plutôt que de reve-nir occuper un fauteuilsingulièrement éjec-table ?

Ce retour aux com-mandes du NAHD a étémûrement réfléchi. Leclub était dans la rue. Il n’yavait plus rien et aucundirigeant. Alors, à lademande insistante decertains inconditionnelsj’ai répondu à l’appel.

Votre prédécesseur,M. Toumi, a démission-né en disant qu’il étaitmalade et qu’il avaitbeaucoup dépensé pourle club. N’avez-vous paspeur de subir le mêmesort ?

Je n’ai jamais eu peurdes responsabilités et jen’en suis pas à mon pre-mier mandat comme pré-sident du NAHD. Toumin’a rien dépensé.

Il a prétendu lecontraire...

Ecoutez, je n’ai pasenvie de soulever unepolémique avec lui. Moi, jeme contente des faits.Après un mois maintenantà la tête du club, jeconstate que la saisondernière, à la mêmeépoque, les joueursn’avaient aucun contrat,ce qui n’est pas le casaujourd’hui.

En outre, j’ai apprisque le NAHD avaitconsommé neuf milliardsde centimes. Mais je nevois pas où ils sont pas-sés.

Et vous ne l’avez pasdemandé à Toumi ?

Je n’ai rien à luidemander. Je n’ai pas à lejuger ou à le critiquer.Pour ma part, je dirais quenous sommes à l’heureactuelle l’un des seulsclubs à voir payé cash lespremières tranches designature des joueurs.

Cela prouve que l’équipedirigeante est bien struc-turée.

Quelle est le montantde la somme que vousavez trouvée dans lecompte du NAHD à votreélection ?

Le compte était vide. Iln’y avait pas un centime.

Et comment avez-vous pu le renflouer ?

Grâce à l’argent desdirigeants.

Tout membre dubureau a été tenu deverser un minimum de200 millions de cen-times ?

Non, ce n’est pas cela,et en plus, ce n’est pasavec un apport de 200millions qui aurait purésoudre le problème.

Alors, vous avez eurecours à un prêt ban-caire ...

Le NAHD avait besoind’un budget minimum dedix à douze milliards decentimes sur l’année pourfonctionner. Tous les diri-geants actuels, y comprismoi-même, puisque jesuis le président, ont misla main à la poche pourfaire démarrer le club.

Avez-vous réglé tous les problèmes duNAHD ?

Oui, j’ai tout réglé,aussi bien les stagesd’avant-saison, les équi-pements, les salaires, queles primes.

On va même acquérirdes appartements enlocation pour les attribueraux joueurs mariés quiviennent des autresrégions du pays.

Pourquoi avoir choisiBouzidi alors que l’onannonçait la venue deMustapha Heddane ?

Le NAHD était enretard dans sa préparationet son recrutement. Nousétions un bureau provisoi-re qui a travaillé pourdevenir légal grâce à desélections. Il vous fallait unentraîneur et ce n’est pasmoi qui l’ai choisi toutseul. Nous l’avons fait àbulletin secret et c’étaitune première.

Comment avez-vousprocédé ?

Il y avait une liste deplusieurs noms d’entraî-neurs que les dirigeantsont cochés par ordre depréférence et en secret.

Et parmi ces noms ily avait Heddane. Et quid’autre ?

Il y avait Heddane,Mechiche et bien d’autres.Chaque membre dubureau devait proposertrois noms sous forme declassement, du premierau troisième. Après lecomptage des voix,Bouzidi est sorti en tête etc’est pour cela qu’il a éténommé à la tête de labarre technique du NAHD.

Le vote a été serré ?Non, au contraire,

Bouzidi a été plébiscité enrecueillant la majorité desvoix.

Pourquoi n’avez-vous pas pris la respon-sabilité de choisir vous-même un entraîneur ?

Parce que j’ai optépour un mode de gestioncollégiale. Je veux quetoutes les décisions àprendre soient discutéesau niveau du bureau. Biensûr, en tant que présidentdu club, je me réservetoujours le droit d’avoir ledernier mot.

Abdat et Hafid ontquitté le stage deTunisie prématurément.Ces premiers cas d’in-discipline vous inquiè-tent ?

Non, parce que ce sontdes cas qui arrivent dansn’importe quel club. J’aidécidé de libérer ces deuxjoueurs pour leur per-mettre de trouver uneautre formation.

Ils ont soutenu quec’est l’entraîneur le fau-tif...

J’ai eu les deux ver-

sions. J’ai écouté lesjoueurs puis j’ai prisattache avec l’entraîneurpour qu’il s’exprime luiaussi.

Finalement, j’ai estiméqu’il fallait faire confianceà Bouzidi. Il a carteblanche sur le plan disci-plinaire. Hafid n’a pasapprécié qu’il soit demeu-ré remplaçant au coursd’un match amical.Franchement, je ne voispas où est le mal.

Mais j’ai des principes.Je ne tolérerai jamaisqu’un joueur soit indiscipli-né. Hafid est un jeune surlequel on comptait beau-coup, mais il ne faut pasconfondre discipline etvaleur.

Quel est votre objec-tif pour cette saison ?

En premier lieu, lemaintien bien sûr.

Mais avec le recrute-ment que nous avonsopéré, on doit aussi lutterpour des places hono-rables.

Où va évoluer leNAHD ?

Au stade Zioui toutnaturellement.

Mais il paraît qu’iln’est pas homologué ?

Pour le moment, nousn’avons rien reçu. Moi, jevais déposer ma deman-de de domiciliation àZioui.

Et si on vous la refu-se ?

A ce moment-là, jedemanderai qu’on aille austade du 20-Août.D’ailleurs, de 1963 jusqu’à1997, le NAHD recevaitdans cette enceinte.

Et si on vous propo-sait le stade Benhaddadde Kouba ?

Il n’est pas questiond’aller à Kouba ou ailleurs.

Ce sera Zioui ou le 20-Août, et rien d’autre. Oualors, qu’on nous laisserecevoir au stade du 5-Juillet. J’ai mes six millesupporters qui pourraientêtre à l’aise là-bas.Maintenant, en ce quiconcerne Zioui, même s’ily a des réserves, l’APCest prête à s’assumer. Lesdouches sont en traind’être installées et lesemplacements pour lescaméras peuvent êtreaménagés sans problè-me.

Et les derbies vontêtre domiciliés au stadedu 5-Juillet ?

Justement, les derbiesvont être domiciliés austade du 5-Juillet. On peutrecevoir Batna, Annabaou les autres équipes del’intérieur à Zioui puis-qu’elles ne drainent pastous leurs supporters endéplacement à Hussein-Dey.

Alors, pour avoir unchampionnat juste et cor-rect, il faut respecterl'éthique sportive, c’est-à-dire permettre au NAHDde recevoir chez luicomme le font les autreséquipes.

Toumi avait déclaréqu’il voulait proposer laprésidence d’honneurdu NAHD à Madjer.

Bonne ou mauvaiseidée ?

C’est une bonne idéebien sûr. Mais il faut voirce qu’en pense l'intéres-sé. Il faut d’abord la luiproposer.

En ce qui me concer-ne, j’ai l’intention d’hono-rer toutes les anciennesgloires du club. Il n’est pasquestion de laisser dansl’oubli tous ceux qui ontfait la grandeur et la gloiredu NAHD.

Propos recueillis par H. B.

Petit à petit, DidierDeschamps façonne son OM. Et iln’aura pas grand-chose à voiravec celui d’Eric Gerets. De toutefaçon, si l’ancien capitaine deléquipe de France a accepté devenir à Marseille, c’était avec lagarantie d’avoir les coudéesfranches pour construire soneffectif.

Pour ce qui concerne le recru-tement, Didier Deschamps vaobtenir tous les joueurs (oupresque) qu’il désirait. Mais c’estsurtout sur le groupe en placequ’il a agi. En moins d’un mois àla tête de l’OM, DidierDeschamps a réalisé un sacréménage. Il a d’abord pris la déci-sion de ne pas conserver les cinqjoueurs en fin de contrat (M’Bami,Mears, Wiltord, Civelli et Zenden).Puis Ronald Zubar est parti.Ensuite ce fut le tour de KarimZiani qui a vite compris qu’il n’au-rait droit qu’à des miettes.Mathieu Valbuena va aussi allervoir ailleurs car Deschamps necompte pas sur lui. Parmi les titu-laires de l’ère Gerets, VitorinoHilton pourrait être le suivant àfuir si la venue d’un défenseurcentral (Rami ou Ciani) se confir-mait. Quant à Bakari Koné, iln’aura pas le même statut qu’au-paravant et devra se battre pourune place.

Mais les décisions les plusradicales, Didier Deschamps lesa prises envers les jeunes. Le sortde Mamadou Samassa est scellé.Il cherche un club même si lesoffres sont rares. La jeune recruecamerounaise Charly Fomen aété reversée en CFA2. Toutcomme… Elliot Grandin ! Auteur

d’un bon match amical, l’atta-quant, prêté l’an dernier àGrenoble, va de nouveau faireses valises. Le néo-pro CédricD’ulivo a disparu. Jean-PhilippeSabo n’a pas convaincu malgréun bon stage à Evian. Avec l’arri-vée de Rool, son horizon est bou-ché et il va être prêté à Ajaccio(L2) avec son pote Leyti N’Diaye.Sans parler d’André Ayew, lancépar Gerets en pro, d’Amine

Dennoun ou de Guy Gnabouyouqui n’ont même pas effectué lareprise avec l’équipe première.

Didier Deschamps veut tra-vailler avec un groupe restreint.Pour cela, il tranche dans le vif.Pour le second stage à Saint-Jean-de-Luz qui débute aujour-d’hui, l’entraîneur emmènera ungroupe en prévision du début desaison. Ceux qui ne seront pasretenus auront compris le messa-

ge. Pour réussir sa mission àl’OM, Didier Deschamps, qui avaitété l’un des premiers à mettre enplace un loft à Monaco, avaitécarté plusieurs joueurs profes-sionels sur lesquels il ne comptaitpas. Ces joueurs s'entraînaientseuls à l'écart. La presse avaitappelé ça «le loft» en référence àl'émission de M6. Aujourd'hui, à lacommanderie, on parlera peut-être de Secret Story.

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Le grand ménage de DeschampsFRANCE

ITALIE

ESPAGNE

Le Real Madrid veut tirer100 millions d’euros

de son opérationdégraissage

Au rayon dépense, le Real Madrid est évidemmentle premier sur la scène européenne. Problème, cen’est pas le cas au niveau des rentrées d’argent sur lavente de joueurs. La Maison Blanche a beau proposerune grande braderie, rien ne bouge significativementjusqu’à présent. Pourtant, la grande opérationdégraissage a déjà débuté depuis un petit moment.

D’après Marca, le club merengue espère tirer 100millions d’euros après une première salve de ventes.Sont concernés Huntelaar (20 millions d’euros),Robben (25 millions d’euros), Negredo (17 millionsd’euros), Van de Vaart (15 millions d’euros) et Heinze(10 millions d’euros). Tous ces joueurs-là sont les pluscourtisés depuis le début du mercato. Tottenham estintéressé par Robben et Huntelaar, qui fait l’objetd’une offre de Stuttgart. Hambourg reprendrait bienVan der Vaart, tandis qu’Heinze intéresse quelquesclubs de Premier League, ainsi que Marseille.

Les 100 millions d’euros qu’espère récolterFlorentino Perez pourraient servir à boucler définitive-ment le recrutement avec l’arrivée de Xabi Alonso,voire Franck Ribéry. La colonne débit n’a pas fini dese remplir...

Benzema : «Marquerdes buts avec Ronaldo

et Kaka, ce seraplus facile»

La politique derecrutement mise enplace par Perez, àcoups de millions d'eu-ros, offre aux sociosune équipe de rêve, surlaquelle Benzema veuts'appuyer pour tutoyerles sommets. «Je seraientouré de joueursincroyables, dont deuxBallons d'Or, et je veuxapprendre et m'amélio-rer à leurs côtés, espè-re l'ancien Gone. Pourmoi, c'est commedécouvrir un nouveaumonde en arrivant ici.Je sais que la concur-rence sera rude pourgagner ma place. Mais je suis à Madrid pour jouer etfaire de mon mieux.» Et à ce petit jeu, l'inamovibleRaul et Gonzalo Higuain sont autant d'obstacles àfranchir pour gagner le coeur des supporters. «Je nesais pas combien de buts je vais marquer cette sai-son. J'espère simplement concrétiser les occasionsque je me créerai. Avec Ronaldo, Kaka et Raul dansl'équipe, je pense que ce sera plus facile», a-t-il lâché,sourire en coin.

Un nouveau Camp Nou ?Idée folle ou farfelue, le journal La Vanguardia

raconte dans son édition d’hier que la constructiond'un nouveau Camp Nou serait dans l'air du temps.Un projet sur une île artificielle serait à l'étude pourconstruire un stade de 150 000 places. Projet crédibleou fou, la folie des grandeurs continue de poursuivrele football espagnol

Maxwell prévient AbidalLa nouvelle recrue défensive du FC Barcelone, le

Brésilien Maxwell arrive en Catalogne avec degrandes ambitions. Arrivé au Barça pour pallier ledépart de Sylvinho, nº 2 dans la hiérarchie des laté-raux gauche derrière Éric Abidal, le Brésilien vise plushaut.

Dans une interview accordée au quotidien sportifespagnol Marca, l’ex-Intériste annonce carrémentvouloir la place d’Abidal. «Je sais que je suis venupour remplacer Sylvinho, mais ça ne veut pas dire queje vais être remplaçant (...) Je suis venu avec l’inten-tion de jouer.» Éric Adibal est d’ores et déjà prévenu.

Lyon ne connaît pas la crise

Mourinho tout près de finaliserla venue d’Eto’o

Cela pourrait êtrel’échange le plusincroyable du mercatoestival. Hier, un accord aété trouvé entre le FCBarcelone et l’InterMilan pour le transfertde Zlatan Ibrahimovic.Et les modalités de cetransfert valent le coupd’œil : 45 millions d’eu-ros plus Eto’o et Hleb !Une offre à décrocher lamâchoire. Mais si lesdeux cadors sont tom-bés d’accord, la ques-tion du salaire est tou-jours en suspens. Si leSuédois ne devrait pascompliquer la transac-tion, Samuel Eto’o nefera lui aucun cadeau.Le Camerounais estimequ’il mérite le même

salaire que Zlatan àl’Inter, soit 11 millionsd’euros annuels. Ce quiétait la plus grosserémunération d’unjoueur de football avantcelle de CristianoRonaldo au RealMadrid. Néanmoins, lesNerazzurri peuvent semontrer confiants. Card’après El MundoDeportivo, JoséMourinho aurait achevéde convaincre Eto’o derejoindre la Serie A, luiqui n’était pas à l’origineemballé par l’affaire.

L’attaquant de 28 ansse trouve actuellement àBarcelone avec sonagent pour discuter desmodalités de départ et ilpourrait dès demain ral-

lier l’Italie. Ce qui sem-blait être une hérésie estdonc en train de se réa-liser.

Le club catalansemble se débarrasserd’un joueur capable demarquer plus de 30 butspar saison, mais dont

les caprices et le com-portement au quotidienont fini par lasser. C’estl’Inter qui va donc devoirgérer le Camerounais.Nul doute qu’il devraits’entendre comme lar-rons en foire avecMourinho...

Avec Aly Cissokho (FC Porto),l'Olympique Lyonnais a enregistrésa troisième recrue estivale. Leclub rhodanien ne regarde pas àla dépense puisqu'il a déjà dépen-sé 57 millions d'euros. Et ce n'estpas fini. Bordeaux est prévenu,Lyon veut récupérer son bien.

Ces dernières années,l'Olympique Lyonnais ronronnait.Vainqueur de sept titres de cham-pion de France de suite, le clubrhodanien s'était finalement ins-tallé, malgré ses déboires euro-péens, dans un confort douillet. Achaque intersaison, le schémaétait globalement le même. Lyonet son staff allaient piocher dansles effectifs des équipes du pre-mier tiers du classement. Et ajou-taient un ou deux recrues venues

de l'étranger, du Brésil de préfé-rence. Cet été, le club rhodanien,supplanté par Bordeaux sur lapremière marche du podiumhexagonal, a quelque peu faitévoluer sa stratégie sur le mar-ché. Surtout, JMA semble avoir

lâché les chevaux. Enfin !Certes, Karim Benzema (Real

Madrid) est parti pour la sommede 35 millions d'euros. Certainspensent que l'attaquant de l'équi-pe de France valait bien plus etque Lyon aurait pu «gratter» unebonne dizaine de millions supplé-mentaires à un Real Madrid loind'être grippe-sous. Ce n'est pasfaux. Mais il n'en reste pas moinsque cette manne monétaire a per-mis à l'OL d'avancer ses pions surle marché. Le club rhodanien acommencé par recruter LisandroLopez à Porto pour 24 millions.Sur le transfert de Benzema, il nerestait donc plus que 11 millionsd'euros à réinvestir. Insuffisantpour aller chercher une autrepointure ?

Manaâ Kanfoud, le néo-président du NAHD,n’est pas un inconnu à Hussein-Dey, car il a déjàeu l’occasion de diriger les Sang et Or il y a plusd’une décennie. Chef d’entreprise expérimenté (ilest le DG de l’ECAVA), il est bien décidé à imposerune gestion rigoureuse et performante pour redon-ner au Milaha son lustre d’antan. Celui que l’onsurnomme «Manaâ le sage» a bien voulu répondreà nos questions sans ambages.

Page 12: A E GHOULAMALLAH ESCALADE DE L’ACTIVITÉ TERRORISTE À … · Bounab, la région continue de faire l’objet de tirs d’arti - lerie et de bombardements aériens, selon les habi-tants,

C’est aujourd’hui quedébutera, en Tunisie, la troi-sième édition du champion-nat du monde cadets gar-çons pour prendre fin le 31de ce mois. Pour la deuxiè-me fois après le Bahreïn en2007, l’équipe nationalealgérienne cadette garçonsparticipera à ce Mondialreservé aux joueurs nés en1990 et 1991.

Ainsi, l’ensemble nationaltentera, sous la férule deHadjazi Saïd, assisité ducoach Tcharabi Redouna etde Daoud Amar, entraîneurdes gardiens de but, de fairemieux qu’en 2007 où il s’estclassé en 14e position.

Avant de prendre part àces joutes, les Algériens onteffectué plusieurs stages depréparation et pris part à destournois amicaux.

Pour rappel, l’Algérie a étéchoisie par l’IHF pour partici-per à ce Mondial d’Egypteaprès le forfait du Bénin qui

était init ialement qualif ié.Comme notre pays est la pre-mière équipe de réserve auniveau africain, il a été choisien accord avec laConfédération africaine dehandball De ce fait, l’Algérieprendra la place du Bénindans le groupe C, domicilié àHammamet, aux côtés de laTunisie, pays hôte, duDanemark, tenant du titre, duKoweït et de l’Iran. Les deuxprécédentes éditions de cechampionnat ont étéaccueillies par le Qatar en2005 et le Bahreïn en 2007.

L’ensemble algérien enta-mera la compétition face à lasélection tunisienne (20juillet), avant d’affronter leDanemark (21 juillet), l’Iran(23 juillet) puis le Koweït (25

juillet). Pour rappel, la forma-tion n’a pas disposé de assezde temps pour se préparer.Cependant, elle s’est regrou-pée à Alger du 4 au 12 dumois courant avant deprendre part à un tournoiinternational à Tunis du 12 au

18 juillet. Les Verts ont à l’oc-casion disputé et perdu deuxrencontres au premier tour,face à l’Egypte et à l’Espagneavant de remporter le matchde classement devant leQatar.

O. K.

Le Soird’Algérie Sports Lundi 20 juillet 2009 - PAGE14

Les Algériens sans complexeTOURNOI QUALIFICATIF MONDIAL

JAPON 2010 DAMES

Ikhedji Mouloud :«Le Mondial en point

de mire»

Autour du tournoi• La délégation algérienne et celle des îles Maurice seront

hébergées à l’hôtel Salim, celles de l’Afrique du Sud et del’Egypte seront logées à l’hôtel Chélia, alors que les officielsseront installés à la résidence de la wilaya.

• La représentante de la Fédération internationale de volley-ball est une Egyptienne qui sera hébergée à la résidence de lawilaya.

• La salle couverte du 1er-Novembre 1954 a une contenancede 3 300 places, soit autant de voix en faveur des protégées deIkhedji Mouloud.

La rentrée sera gratuite, et les associations sportives se pré-parent déjà à équiper les supporters de drapeaux et de quoi fairede l’ambiance pour être derrière l’équipe nationale.

• Deux nouveaux vestiaires ont été aménagés pour permettreà chaque délégation d’avoir le sien pour les trois jours du tournoi.

Un grand écran a été installé pour permettre les répétitions,alors que le tableau électronique à quatre façades servira au suivide la rencontre.

• L’ouverture du tournoi qualificatif s’effectuera le mercredi22.07.2009 à 14h alors que la compétition démarrera à 16h pourle premier match et 20h pour le second.

• La compétition, à raison de deux matchs, par jour, mercredi,jeudi et vendredi, déterminera le premier qui sera qualifié auchampionnat du monde qui se déroulera au Japon du 29.10 au14.11.2009.

• Chaque délégation aura son bus, les ramasseurs de balleset essuyeurs auront aussi le leur. Il va sans dire que les arbitresauront leur bus alors que le président de la fédération et la repré-sentante de l’instance internationaux auront à leur disposition desvoitures.

• Le chargé de l’animation utilisera le français, l’anglais et lalangue nationale. Chaque délégation aura son interprète pendantle séjour y compris lors des visites touristiques et soirées du festi-val international de Timgad.

• Toutes les délégations seront conviées à un repas gala aurestaurant Le Phénix lors de la soirée du 24.07.2009 pour unéchange de cadeaux. Le wali compte remettre à chaque chef dedélégation le trophée de Timgad avant de passer la soirée authéâtre antique.

Les quatorze athlètes retenues en équipe nationale :Hanaoui Sahrime, Mayada Oudni Yasmine, Hamouche

Salima, Bouneb Kahina, Bensalem Zohra, Madani Narimène,Oukazi F. Z., Abderrahim Mouni, Boukhima Safia, MansouriNawel, Sabet Faïza, Oulmou Lynda, Issou Tassaâdit.

L’équipe nationale devolley-vall dames estdepuis le 11 du mois encours en regroupement àBatna pour s’adapter au cli-mat et à la salle couverte ducomplexe du 1er-Novembre1954. Les vice-cham-pionnes d’Afrique, qui sontprises en charge à l’hôtelSalim, travaillent d’arrache-pied pour être au point lejour «J» à raison de deuxséances par jour sous ladirection de Ikhefji Mouloudqui a bien voulu répondre ànos questions.

L. S. : Comment sepasse ce stage à Batna ?

I. M. : Nous sommes dansdes condit ions idéales enmatière d’hébergement et res-

tauration. Quant à la prépara-tion, nous disposons de tout,forêts, salle de musculation,salle couverte répondant auxnormes internationales, pisci-ne, sauna. On travaille pours’adapter au climat et à l’infra-structure.

Avez-vous une idée survos adversaires ?

Nous nous connaissonsmutuellement.

Nous avons des enregis-trements qu’on va visionnerpour prendre les dispositionsqui s’imposent. Il va sans direqu’avec l’arrivée des déléga-tions nous serons fixés, leseffectifs sont déjà connus à90%. On ne part pas vers l’in-connu, notre objectif est laqualification au championnatdu monde.

3e CHAMPIONNAT DU MONDE CADETSGARÇONS TUNISIE DU 20 AU 31 JUILLET 2009

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HANDBALLVOLLEY-BALL

JUDO

ÉQUITATIONCHAMPIONNATS

MAGHRÉBINSEN TUNISIE

ParticipationalgériennehonorableNos équipes nationales

de sauts d’obstacles des (-16 ans, -21 ans et 21 anset plus), viennent de se dis-tinguer par une très hono-rable participation auxchampionnats maghrébinsde Sidi-Thabet (Tunisie),qui se sont déroulés du 9au 12 juillet 2009 et aux-quels ont participé lesmeilleurs cavaliers espoirsdes pays maghrébins telsque la Tunisie, pays organi-sateur avec deux équipeset la Libye.

Nos représentants aunombre de quinze cava-liers, dans les trois catégo-ries citées et leurs chevauxont réalisé d’excellentesperformances notammentle jeune Chater Anis quiarraché deux médail lesd’or, en individuel et enéquipe sur sa jumentJamaik. Son coéquipier, M.Mesrati Mohammed, de lacatégorie supérieure a su,grâce à une bonne maîtrisede son cheval Rêve deMimi, récolter deuxmédailles d’argent.

La jeune cadetteBouhadji Fériel a offert unebonne prestation en récol-tant deux médailles, une enor par équipe et une enbronze en individuel.

Les autres cavaliers ontété d’un excellent apport auclassement général paréquipe, ce qui s’est traduitpar une bonne récolte demédailles.

Selon les membres dela délégation algérienne, leniveau technique de lamanifestation était d’unniveau très appréciable.Par ailleurs, nous avonsrelevé la parfaite organisa-tion de ce championnatmaghrébin, ainsi que l’ac-cueil chaleureux réservé ànos équipes nationales.

Un programme de dynamisation du judoalgérien, basé sur la prospection des talents etle rajeunissement des effectifs des sélectionsnationales, sera mis au point prochainement parla Fédération algérienne afin d'apporter unsouffle nouveau à la discipline. «Après avoir faitl'état des lieux dans nos différentes sélections,nous sommes engagés maintenant dans laphase finale d'évaluation et prochainement nousallons dégager, avec l'apport de notre Directiontechnique, un plan d'action pour insuffler unsang nouveau à la discipline», a indiqué le pré-sident de la Fédération algérienne (FAJ), M. AliBendjemaâ hier lors d'une conférence de pres-se à Alger. La politique prônée par les respon-sables de la FAJ touche l'ensemble des catégo-ries, à commencer par la base qui constitue le«meilleur moyen pour assurer la relève», a esti-mé M. Bendjemaâ qui ajoute qu'il faut nécessai-rement «améliorer les méthodes de prise encharge des jeunes judokas, cadets et juniors».

Le regroupement des jeunes et la multiplica-tion des confrontations «pour stimuler la concur-rence entre eux» sont indispensables aux yeuxde Bendjemaâ qui suggère la concrétisation del'idée de «regroupements sportifs d'été» pourles jeunes judokas. Un projet réalisable, selonlui, car l'encadrement technique existe et lesjeunes vont y adhérer sûrement car ils pourrontjoindre l'utile à l'agréable (entraînement et

vacances). La relance des sélections régionalesest également envisagée afin d'«élargir l'espacede compétition et multiplier les confrontationssportives». Au moins six Dojos régionaux (sallespécialisée) seront créés prochainement afin demotiver les judokas et techniciens au niveau desrégions. L'idée de faire participer la meilleuresélection régionale à une compétition internatio-nale est également envisagée. «Mais au préa-lable, il faudra bien structurer les ligues régio-nales», a fait remarquer M. Bendjemaâ.

«Nos régions foisonnent de jeunes talents»,a-t-il indiqué, citant l'exemple de l'équipe cadet-te de Tizi n'tleta, championne d'Algérie face àl'USM Alger et surtout l'exploit d'une cadetted'Illizi qui a effectué plus de 1 200 km pour ral-lier Constantine où elle a décroché la médaillede bronze au championnat d'Algérie.

Pour les seniors, la politique de rajeunisse-ment progressive a déjà été lancée. Elle permetde faire face à l'inévitable vieillissement desanciens effectifs de la sélection. «Il faut régéné-rer. On continuera notre politique de rajeunisse-ment même si le judo descend d'un cran. Il fautpenser à l'avenir de la discipline», a dit le pre-mier responsable de la FAJ. Aux derniers JM dePescara (26 juin-5 juillet), deux jeunes athlètesde 20 ans ont été «mis dans le bain et se sontbien comportés» : Lyès Saker (60 kg) et LarbiGrini (-73 kg).

Une cinquantaine de jeunesrécompensés !

A la placette de Hussein-Dey, la Sûreté nationale a organiséune journée exhibition exécutée par les jeunes lutteurs à l’occa-sion de la célébration du 47e anniversaire de la police. Ces exhi-bitions auxquelles avaient participé les champions d’Algérie del’ASSN ont été rehaussées par la présence du généralMeguedad Benziane, chef de service des sports militaires, le walidélégué de Hussein-Dey, les représentants du MJS et de laDJSN, le chef de la Sûreté de daïra Youcef Admane, Zinou chefde l’administration générale (Sûreté de daïra) et le secrétairegénéral de l’APC. «On est fiers de récompenser ces jeunes desquartiers populaires. Ils sont l’avenir de la lutte algérienne. Notrebut est de sauver les jeunes de la délinquance. On remercie tousceux qui nous aident pour la réussite de cette manifestationsportive. Ces exhibitions auront lieu chaque année. C’est la fêtede la police», avait affirmé le DJS Bouras. M. M.

SÛRETÉ NATIONALE (LUTTE)

Prospection de talents

L'ÉQUIPE NATIONALE DE JUDO DES NON-VOYANTSEN STAGE EN POLOGNE

Mohand Oulhadj : «On prépare la relève»La sélection nationale de

judo des mal-voyants, compo-sée de sept athlètes dont deuxfilles, a entamé hier un stagede préparation de 20 jours enPologne, en prévision duChampionnat du monde (mars2010 / Turquie), a révélé l'en-traîneur national, M. OuidirMohand Oulhadj. Le stage dePologne qui s'étalera jusqu'au8 août est le quatrième dugenre au programme de l'équi-pe nationale, et le second àl'étranger après celui de Saint-Etienne. Il sera ponctué parune participation au traditionneltournoi international de laLoire. «C'est une continuitéd'un travail en progressionentamé en début de saison,avec pas moins de douze ath-lètes qui essayent à chaqueoccasion de confirmer leurplace en équipe, dira le coachnational Oulhadj qui, en plusdu travail qu'il effectue avecl'élite nationale, s'est assigné lamission de préparer une relèvesûre pour le judo handisportalgérien. Au centre de prépara-tion de l'équipe nationale dePologne, les judokas algériensaffûteront leurs armes et trou-veront tous les moyens de tra-vail et de récupération, ainsi

que des sparring-partners polo-nais. «Ce stage permettra ànos athlètes d'augmenter levolume de travail physique etde les maintenir toujours enforme, en ces mois d'été.»D'autres regroupements sontau programme de l'EN de judopour mal-voyants en Algérie età l'étranger, notamment enFrance, en Belgique, et enItalie. «On va essayer de trou-ver des stages en Europe del'Est où le niveau du judo esttrès élevé, ce qui permettra ànos athlètes de s'aguerrirdavantage», a fait remarquerM. Oulhadj. En cette année2009, la direction techniquenationale a prôné la prospec-tion de jeunes talents en judopour mal-voyants et non-voyants. «Ce n'est pas facilede convaincre les jeunes nonatteints de cécité dont lespotentialités en judo sontpatentes et nécessitent uneprise en charge. On essaye defaire de notre mieux», a expli-qué l'entraîneur national.

En effet, pas moins de sixnouveaux athlètes ont intégréle groupe. Hamza Harkat,Hideb Tahar, BrahimKebariche, Hocine Tami,Fathallah Haffaf et Fayçal

Chebieb ont été présélection-nés en 2009 pour renforcer lesrangs de l'équipe nationale.

«Ce sont des athlètes quipossèdent un certain niveau,perfectible sous réserve d’untravail planifié à long terme.Ces judokas doivent néan-moins se soumettre à uneexpertise au CHU de Parnet(Alger) pour que soit détermi-née leur classification, impor-tante chez les visuels ensport», a souligné M. Oulhadj.

En plus de ses athlètes,trois juniors sont superviséspar l'entraîneur national quiveut préserver la notoriété dujudo algérien pour mal- voyantsqui a sa place dans le gothamondial, avec les deux cham-pions paralympiques (2008),Sid-Ali Lamri et MouloudNoura, et une médaillée debronze chez les féminines,grâce à Zoubida Bouazoug.

Les athlètes concernéspar le stage :

Zoubida Bouazoug (-70 kg),Mounia Kerkar (-63 kg),Mouloud Noura et FayçalChebieb (-60 kg), Sid-Ali Lamri(-66 kg), Redouane Foura (-73kg) et Messaoud Nine (+100kg).

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Lundi 20 juillet 2009 - PAGE 15

[email protected]

- Conservation du chocolatLe chocolat seconserve à latempérature de la pièce. Il faut habituellementéviter de conserver lechocolat au réfrigérateur (etsurtout au congélateur!) Eneffet, il se formera alors de la

condensationsur le chocolat.Cette eau provoquera ledurcissement du produit lorsde sa cuisson et, donc,l'apparition de grumeauxindésirables et peu maniables.- Fruits confits

Pour que les fruits confits ne collent pas entreeux, versez quelques gouttes de glycérine surle dessus et refermez la boîte.- Tarte au citronPour la tarte au citron, je vous conseilled'utiliser de la fécule de mais plutôt que de lafarine pour lier l'ensemble.- Abaisse pour fond de tarteToute préparationfroide placée surune abaisse depâte évite à cettedernière des'amollir lors dela cuisson.

1) Un vêtement, qu'il soit sec oumouillé, protège de la mêmefaçon contre les UV. Faux. Les tissus mouillés transmettentdavantage les UV que lesvêtements secs. C'est ainsi qu'unenfant qui porte un tee-shirt mouillédans une piscine n'est pastotalement protégé des UV.

2) L'application de certainsproduits anti-moustiques diminuel'efficacité des crèmes solaires. Vrai.Les répulsifs contenant du DEETdiminuent d'un tiers l'efficacité desproduits solaires.

3) Plus les verres de lunettes sontfoncés, plus ils filtrent les UV.Faux.

La couleur des verres n'indique pasleur capacité de filtration. Les verressolaires doivent filtrer 100% desUVA et des UVB.

4) Il est impératif d'épluchersystématiquement les fruits et leslégumes. Faux.Une bonne quantité des vitamineset minéraux des fruits et deslégumes est présente dans la peau.Toutefois, la chair en contient aussibeaucoup. Avec l'emploi très largedes pesticides, il est aujourd'huiplutôt conseillé de laver et éplucherles fruits et légumes, mais de façonéconome (en faisant des peaux trèsfines), sauf si on choisit des produitsbio. Attention, dans les contréesexotiques, c'est cuits qu'il fautmanger les fruits et les légumes.5) Plus un vêtement est de

couleur foncé, plus il protège desrayons ultraviolets. Vrai. Les tissus les plus sombrestransmettent moins les UV que lestissus clairs. Mieux vaut donc éviterles vêtements de couleur claire lorsdes fortes expositions.

6) A la plage, l'hygiène intime doitêtre renforcée. Faux. La toilette intime n'a aucune raisond'être plus poussée que d'habitude.

7) Nous devons tous éviter lesexpositions au soleil entre : 12 het 14 h - 12 h et 16 h.

8) En cas de piqûre de méduse, frotter avec du sableRincer à l'eau. Idéalement rinceravec de l'eau de mer plutôt que del'eau douce.

9) Après un repas, il faut attendre3 heures avant d'aller se baigner.Faux.Il s'agit d'une idée fausse. Inutiled'attendre 3 heures que la digestionsoit suffisamment avancée pouraller se baigner. Ce qu'il faut c'estentrer progressivement dans l'eauafin d'éviter un choc chaud-froid.

EXERCICE N°1

Allongez-vous, le bassin bien plaqué contre le sol.Levez une jambe à angle droit et étirez-la vers vous parpetits à-coups, sans la plier, à l'aide d'une corde (oud'une ceinture, d'un foulard…) glissé sous la paume dupied. Respirez lentement. Une quinzaine de fois de chaque côté.

EXERCICE N°2Positionnez-vous contre un mur,

le bassin légèrementbasculé vers l'arrière(votre pubis doit

remonter). En inspirant, rentrez légèrement lementon et levez vos bras contre lemur, étirez-les fortement : vous devezsentir tout votre dos s'allonger. 3 fois

Tarte aux pommes

Pour 6 personnes, 500 g de pâte feuilletée,4 pommes, 1litre de lait, 4 œufs, 1 sachet de

vanille, 150 g de sucre en poudre,40 g de maïzena

Peler les pommes, retirer le cœur et coupez-les entranches fines. Mettre le lait dans une casserole,porter à ébullition avec le sucre et la gousse devanille fendue en deux puis laisser tiédir, retirer lagousse de vanille. Délayer la maïzena dans 20 cl d'eau froide et ajouterle lait tiédi. Remettre sur le feu et laisser épaissir surfeu doux sans cesser de remuer ; retirer la casseroledu feu, ajouter les œufs battus, bien mélanger.Étaler la pâte feuilletée sur un plan de travail farinésur une épaisseur de 3 mm, foncer un moule àmanqué avec la pâte, verser la préparation de lait etrépartir les tranches de pommes au-dessus. Faire cuire dans un four préchauffé à 200°C pendant35 minutes.

DOS FRAGILE : 3 EXERCICESPOUR VOUS SOULAGER

Salade de poivronsfrits et des œufs

Pour 4 personnes, 3 poivrons verts, 20 filetsd’anchois, 2 œufs durs, un filet de jus de citron,

sel, poivre.

Couper les œufs durs en rondelles. Laver et sécherles poivrons, faites-les frire dans un bain d'huilechaude, épluchez-les et enlever les graines,coupez-les en lanières. Faire une purée d’anchois avec un filet d’huiled’olive, saler et poivrer. Servir dans un plat leslanières de poivron, les rondelles d’œufs durs, lesrecouvrir de purée d’anchois, Arroser d’un filet decitron. Servir tiède ou froid.

VRAI/FAUX SPÉCIAL ÉTÉ

Lorsque l'on a le dos sensible, mieux vaut éviter certains mouvements. Voici un programme spécifique pour tonifier votre corps en travaillant

les points-clés de votre dos. A effectuer au minimum 3 fois parsemaine pendant 2 mois. 2 fois par semaine en entretien.

L’été est là, vous avez peut-être déjàcommencé à préparer votre valise et votre

trousse de premiers soins. Vous avezcertainement encore le temps de réviser

vos connaissances en matière de préventionet de chasser certaines idées reçues qui

pourraient vous faire prendre des risques inutiles.

TRUCS ET ASTUCES

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MondeLe Soird’Algérie Lundi 20 juillet 2009 - PAGE16

ATTENTATS DE JAKARTA

Les enquêteurs sur la piste de la Jemaâh Islamiyah

Les deux kamikazes«sont de la même école»que ceux ayant perpétréles précédentes attaques,a déclaré un porte-parolede la police, NananSoekarna, deux joursaprès la mort de neuf per-sonnes, dont cinq étran-gers, dans les attentatssuicide qui ont dévasté lessalles de restaurant deshôtels Marriott et RitzCarlton.

Même si le doubleattentat n'a pas été reven-diqué, la police met enavant les «similarités» rele-vées entre celui-ci et lesattentats de la JI quiavaient fait environ 250morts à Bali et Jakartaentre 2002 et 2005.

«Nous avons découvertdes méthodes, des maté-riaux et des outils simi-laires», a précisé M.Soekarna, en indiquantque les enquêteurs étaient

en voie d'identifier les deuxhommes. Les bombes utili-sées vendredi présentaientégalement les mêmescaractéristiques que dumatériel explosif découvertrécemment dans une mai-son de Cilacap (ouest del'île de Java), considéréecomme une cachette deNoordin Top, l'un des cer-veaux présumés des atten-tats de la JI.

Entretenant des liensavec Al-Qaïda, la JemaahIslamiyah (ou«Communauté islamique»)se bat depuis le début desannées 1990 pour l'établis-sement d'un Etat islamiqueenglobant la Malaisie,l'Indonésie, Singapour, lesultanat de Bruneï, le suddes Philippines et le sud dela Thaïlande.

Ce double attentat estla première attaque d'en-vergure attribuée à cettemouvance depuis 2005. Iltrouble l'image de stabilitéretrouvée donnée parl'Indonésie, qui vient deréélire dans le calme leprésident Susilo BambangYudhoyono.

Le fait que les terro-ristes aient réussi à agir àl'intérieur d'hôtels de luxe,parmi les bâtiments lesmieux protégés, représen-te une «très sérieusemenace pour notre pays»,a prévenu Ansyaad Mbai,le chef du service anti-ter-rorisme au ministère de laSécurité.

«Personne ne peut pré-dire les attentats. Ce quenous devons faire, c'est

revoir notre système desécurité pour être plus effi-caces», a-t-il ajouté.

Des experts estimentque le calme de ces der-nières années avait un peu«endormi» la vigilance desautorités, notamment vis-à-vis de Noordin Top, qui aréussi à échapper à lavaste offensive menéecontre la JI depuis 2002.

La priorité «doit êtred'éradiquer les cellules

extrémistes», souligneTaufik Andrie, un spécialis-te basé à Jakarta. Ensuite,les autorités pourront

«collaborer avec lesmodérés de la JI pourconvaincre les plus radi-caux et les nouvellesrecrues à ne pas suivre lestyle de jihad promu parNoordin Top».

Le pouvoir indonésien aadopté ces dernièresannées une politique inno-

vante vis-à-vis des radi-caux musulmans, maniantla carotte et le bâton.

Tout en traquant lesgroupuscules armés, iltolère la propagation deleurs idées, que ce soitdans les madrasas (écolescoraniques) ou l'édition, enéchange de la promessede ne pas recourir à la vio-lence.

«Le monde de l'antiter-rorisme considérait jusqu'àprésent l'Indonésie commeun modèle qui avait réus-si», estime Noor HudaIsmail, spécialiste de l'is-lam. «En termes deconnaissance desréseaux, nous avons ainsiobtenu d'excellents résul-tats. Bien meilleurs qu'à (laprison américaine de)Guantanamo», selon lui.

Le bilan du doubleattentat a été de nouveauétabli hier à neuf morts,dont trois Australiens, unNéo-Zélandais et unSingapourien, et à une cin-quantaine de blessés.

Le chef de la diplomatieaustralienne, StephenSmith, s'est rendu hier surles lieux tandis que sonministère mettait en gardeles touristes contre «lerisque de nouvellesattaques» en Indonésie.

Les talibans ont diffusé pour la premièrefois hier une vidéo du soldat américain cap-turé en Afghanistan, où l'otage appelle auretrait des troupes étrangères du pays, unmessage authentifié par Washington quidénonce une opération de «propagande».

Sur cette vidéo de 28 minutes, dont le lieninternet a été donné à un correspondant del'AFP par un porte-parole taliban, ZabihullahMujahed, on voit le jeune homme, crâne rasé etfine barbe, vêtu d'une longue chemise afghanetraditionnelle bleue ciel, assis en tailleur sur descoussins. Il est le premier soldat américain cap-turé par les talibans depuis le début de l'inter-vention internationale en Afghanistan à la fin2001.Les premières secondes de cette vidéomontrent le jeune homme nerveux, presque ter-rifié, déclinant son identité, confirmée par sesplaques militaires que ses geôliers montrent engros plan à la caméra. Il apparaîtra ensuite pluscalme pendant la majeure partie du message,avant de se montrer à nouveau nerveux à la fin,la voix tremblante lorsqu'il évoque sa famille. Ily précise avoir 23 ans, être originaire de l'Etataméricain de l'Idaho et avoir été déployé surune base de la province de Paktika (sud-est).L'armée américaine avait annoncé le 2 juilletqu'il avait disparu depuis trois jours d'une basemilitaire de cette province, et qu'il avait sansdoute été enlevé par des rebelles. Les talibansavaient ensuite confirmé sa capture, affirmantmême qu'il se trouvait «en état d'ébriété» lors-qu'il a été pris. La vidéo montre l'otage répon-dant en anglais à un homme caché qui lui pose,également en anglais, une série de questionstrès orientées sur les raisons de l'«invasion»des troupes internationales en Afghanistan, surles victimes civiles de leurs opérations, les«abus» infligés aux prisonniers afghans ou les

«insultes à l'islam», en des termes favorablesaux talibans. «Nous avons envahi un pays indé-pendant, et un peuple indépendant», dit-il.

«Mon message au gouvernement américain,c'est qu'il doit retirer ses troupes d'Afghanistan,car ce n'est pas notre pays», ajoute-t-il, avantde s'adresser à ses «compatriotes américains»: «Vous avez le pouvoir de pousser le gouver-nement à retirer» les troupes, «s'il vous plaît,ramenez-nous à la maison !»

Le jeune homme, que l'on voit boire du thé etmanger, dit être très bien traité par les talibans,qu'il décrit comme «des gens normaux qui com-battent pour leurs croyances, leur religion etleur pays». Seul l'otage figure sur cet enregis-trement qui ne montre aucune arme ou combat-tant armé. A Kaboul, un porte-parole de l'arméeaméricaine a authentifié la vidéo, en dénonçant«un instrument de propagande» des talibans.«L'armée américaine condamne la diffusion de

cette vidéo par les rebelles» et le fait qu'ils«exploitent le soldat pour leur propagande», a-t-il déclaré, ajoutant que «les forces améri-caines et de la coalition font tout ce qu'ellespeuvent pour retrouver le soldat et le ramenersain et sauf». Un homme se présentant commeun commandant taliban de la région, le mollahBahram, a indiqué hier à l'AFP l'otage étaitdétenu au Waziristan du Nord, région pakista-naise située de l'autre côté de la frontière touteproche et considérée comme un repaire destalibans pakistanais et une base arrière des tali-bans afghans. Cette information n'a pas étéconfirmée par une autre source.

Cette affaire intervient alors que les troupesaméricaines multiplient les opérations militairescontre les talibans, notamment dans leurs bas-tions du sud, pour sécuriser les régionsinstables en vue des élections présidentielle etprovinciales du 20 août prochain.

AFGHANISTAN

Première vidéo, authentifiée, du soldat américain prisonnier des talibans

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Des policiers montant la garde devant l’hôtel Ritz-Carlton.

La police indonésienne a confirmé hier que ledouble attentat de Jakarta était vraisemblablementl'œuvre de la Jemaâh Islamiyah (JI), un réseau radi-cal islamiste que les autorités espéraient avoir dura-blement affaibli après une série d'attaques san-glantes.

IRANQuatre

policiers tuéspar des

séparatisteskurdes

Quatre policiers ontété tués par des sépara-tistes kurdes iraniensdans la provinced'Azerbaïdjan occiden-tale (nord-ouest del'Iran), a rapporté hier lequotidien réformateurSarmayeh.

Selon le quotidien,les membres du Pejakont mené samedi soirune attaque contre uncommissariat de policeprès de la villed'Ouroumieh, dans larégion de Targovar,tuant quatre membresdes forces de l'ordre,dont trois officiers.

En avril dernier, dix-huit policiers et huitrebelles avaient été tuésdans une attaque simi-laire perpétrée contre leposte de police deRavansar-Javanroud,dans la province deKermanshah, situéeplus au sud.

Selon les autorités,le Pejak est lié au Partides travailleurs duKurdistan (PKK), interditen Turquie, qui luttedepuis 1984 contre legouvernement turc

dans le Sud-Est ana-tolien

Au moins seize civils ont été tués hier dansle crash d'un hélicoptère civil près de la plusgrande base américaine du sud l'Afghanistan,a annoncé la force de l'Otan (Isaf).

«Un hélicoptère civil s'est écrasé aujourd'huialors qu'il décollait de l'aéroport de Kandahar»(sud), capitale de la province du même nom, aindiqué l'Isaf dans un communiqué.

«Seize civils sont morts dans le crash», aensuite déclaré à l'AFP une porte-parole de laforce, le lieutenant Sam Truelove. «Il y a cinqautres victimes, dont nous ignorons l'état», a-t-elle ajouté sans préciser s'il s'agissait de morts

ou de blessés. Dans cette région travaillent denombreux employés de compagnies privées,souvent originaires des anciennes républiquessoviétiques, sous contrat avec les forces mili-taires étrangères, notamment l'armée améri-caine, qui a installé à Kandahar sa plus grandebase militaire dans le sud du pays.

Mardi dernier, un autre hélicoptère transpor-tant des civils étrangers travaillant pour lesforces internationales s'était écrasé dans laprovince voisine du Helmand, tuant au moinssix passagers et un enfant afghan au sol, selonl'Isaf et les autorités locales.

16 morts dans le crash d'un hélicoptère civil dans le sud

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MondeLe Soird’Algérie Lundi 20 juillet 2009 - PAGE17

MAURITANIE

M. Ould Abdelaziz en tête de la présidentielle, des candidats mécontents

«Les chiffres, jusque-là,en notre possession indi-quent que le taux de parti-cipation au scrutin prési-dentiel a atteint 63,5%, etle candidat Mohamed OuldAbdelaziz qui enregistre51% des voix devance tou-jours les autres concur-rents», a déclaré à l'APSM. Brahim MohamedHorma, chargé des rela-tions avec la presseauprès du ministère del'Intérieur, précisant queces chiffres sont «provi-soires».

De leur côté, quatrecandidats ont rejeté leschiffres provisoires prove-nant des bureaux de votedes différentes régions,appelant notamment leConseil constitutionnel etle ministère de l'Intérieur à«ne pas valider ces résul-tats».

Cette réaction a été ren-due publique lors d'uneconférence de presse ani-mée ce matin dans la capi-tale mauritanienne par lescandidats, Messaouden

Oud Boukhelif, AhmedOud Daddah, Ely OudMohamed Val et HamadAbdallah Maimou.

Il est à rappeler que M.Mohamed Ould Abdelaziz,général démissionnaire del'armée, a indiqué lors del'accomplissement de sondevoir électoral qu'il était«optimiste», déclarant éga-lement que «nous passe-rons au premier tour. C'estle camp du changement,celui de la Mauritanie quiva gagner».

Pour sa part, le colonelEly Ould Mohamed Vall,président de l'ancienConseil militaire pour lajustice et la démocratie

(CMJD) qui avait géré latransition (2005-2007), ajuste après avoir accompli

son devoir électoral, prévuun deuxième tour.

«Dans un contexte nor-

mal de cette élection et sile vote se déroule normale-ment, aucun des candidats

ne peut passer au premiertour», a-t-il dit à la presseau sortir du bureau devote.

Les élections sont desti-nées à faire sortir le paysde la crise politique née ducoup d'Etat mené par lesmilitaires contre le prési-dent Sidi Ould CheikhAbdellahi.

Elles constituent égale-ment pour le citoyen mauri-tanien une occasion qui luipermet de voter pour «lapaix, la sécurité, la démo-cratie et le développe-ment», selon les impres-sions de votants.

Plus de 300 observa-teurs internationaux super-visent ce vote censé réta-blir l'ordre constitutionneldans le pays.

Ces personnalité repré-sentent, l'Union africaine,l'ONU, l'Union européen-ne, La Ligue de Etatsarabes, l'organisation inter-nationale de la francopho-nie, l'Organisation de laconférence islamique(OCI), ainsi que des ONGet des pays occidentaux.

Les contacts entre les autoritéssomaliennes et les extrémistes isla-mistes détenant deux agents françaisétaient rompus hier, a déclaré à l'AFPun haut responsable des services desécurité somaliens, même si selonParis des «messages passent» avecles ravisseurs.

«Il semble que les espoirs de négocia-tion pour libérer les otages français dimi-nuent (...) car tous les contacts avec lesravisseurs sont rompus jusqu'à

présent et le gouvernement ne sait pasoù se trouvent les deux» hommes, a expli-qué sous couvert d'anonymat un haut res-ponsable des services de sécurité soma-liens.

«C'est vraiment une affaire très compli-quée», a-t-il ajouté sans autre commentai-re.

A Paris, le secrétaire général de la pré-sidence française, Claude Guéant, aassuré que «des messages» passaiententre la France et le groupe qui détient lesFrançais mais que des négociationsn'étaient «pas engagées à proprementparler».

Il a ajouté sur la radio Europe 1 avoireu «des nouvelles rassurantes», ajoutantque les deux hommes étaient «bien trai-tés». Il a aussi souligné que les autoritésfrançaises étaient «submergées par uneprofusion d'informations contradictoires».

De son côté, un responsable de la poli-ce de Mogadiscio, Mohamed Adan, a indi-qué que «tous les efforts pour joindre lesravisseurs arrivent à leur terme».

«Nous n'avons pas plus d'informationsur les otages et nous croyons qu'ils nesont plus à Mogadiscio; tous les effortspour joindre les ravisseurs arrivent à leurterme en raison de la décision des ravis-

seurs d'amener les otages devant un tri-bunal islamique», a-t-il estimé.

Les deux agents français enlevésmardi à Mogadiscio vont être jugés pour«espionnage» selon la loi coranique, ontannoncé samedi les extrémistes isla-mistes des shebab qui les détiennent.

Selon les autorités somaliennes, lesdeux otages ont été «éloignés» de la capi-tale somaliennes par les shebab.

«Les hommes que nous avons prisaidaient le gouvernement apostat (soma-lien) et leurs espions, donc ils seront bien-tôt jugés et punis selon la charia. Ils feront

face au tribunal pour espionnage et êtreentrés en Somalie pour aider les ennemisd'Allah», avait déclaré à l'AFP sous cou-vert de l'anonymat un haut responsabledes shebab.

Sur la tenue d'un tel procès, M. Guéanta déclaré que «rien ne nous permet de lepenser». Les insurgés islamistes mènentune offensive sans précédent pour renver-ser le gouvernement somalien de transi-tion soutenu par la communauté interna-tionale. Les deux agents français, «mis àdisposition par la Défense», participaientà la préparation «d'un groupe pour assu-

rer la sécurité du président somalien», aprécisé M. Guéant. Des étrangers sontrégulièrement enlevés en Somalie, paysen guerre civile depuis 1991, avant desdemandes de rançon. Journalistes ethumanitaires sont particulièrement viséspar ces enlèvements majoritairement cra-puleux. Dernière de cette série d'enlève-ment, trois employés étrangers d'uneorganisation humanitaire ont été kidnap-pés dans la nuit de vendredi à samedi auKenya près de la frontière somalienne pardes hommes armés qui les ont aussitôtemmenés en Somalie.

OTAGES FRANÇAIS EN SOMALIE

Contacts rompus selon Mogadiscio, des «messages» selon Paris

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Le général Mohamed Ould Abdelaziz.

Les résultats provisoires du scrutin prési-dentiel en Mauritanie donnaient hier le candidatMohamed Ould Abdelaziz en tête des suffragesavec 51% des voix, selon le ministère del'Intérieur, alors que quatre candidats ont d'em-blée rejeté ces chiffres.

Les mouvements palestiniens Fatah etHamas ont décidé de reporter au 25 aoûtprochain, leur nouveau round de négocia-tions, a déclaré hier Azzam El-Ahmed,négociateur en chef du parti présidentielFatah. Les deux mouvements ont «concluun accord avec la médiation égyptienned'ajourner leurs négociations à la date du25 août», a affirmé à la presse, Azzam El-Ahmed. «Les responsables des deux mou-vements, réunis samedi au Caire(Egypte), n'ont pas trouvé de moyens pourlever les obstacles rencontrés dans leursdiscussions», a expliqué M. El-Ahmed.

Les discussions de samedi ont «ren-contré des obstacles et nous n'avons pasproduit de résultats», a encore dit M. El-Ahmed. Selon des sources palesti-niennes, ce report est dû à «de largesécarts dans les positions des deux parties,

notamment sur les arrestations politiquesdans la bande de Ghaza et enCisjordanie». Toutes les factions palesti-niennes «doivent prendre part dans la pro-

chaine session de négociations prévuepour le 25 août prochain dans le cadre d'undialogue national global» inter-palestinien,ont souligné ces sources.

PALESTINE

Le prochain round de négociations Fatah-Hamasaura lieu le 25 août

IRAKLe chef d'une milice anti-Qaïda tué dans l'explosion

d'une bombe Le chef d'une milice anti-Qaïda et un soldat irakien ont été tués hier dans deux

attaques près de Bagdad, ont indiqué des sources de sécurité. Le chef de la milice, Mahmoud Abdallah, a été tué quand une bombe a explosé

contre son véhicule dans la région de Madaïne, à 25 km au sud de Bagdad. Il était chefdes Sahwas — des insurgés sunnites reconvertis dans la lutte contre Al-Qaïda — dansla localité de Touwitha, au sud de Bagdad. Un soldat a été tué et trois blessés dans unautre attentat à la bombe contre leur patrouille à Abou Ghraïb, à 30 km à l'ouest deBagdad, selon une source policière.

L'attaque contre le chef des Sahwa est la troisième en trois jours contre les milicesanti-Qaïda autour de Bagdad.

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MOTS FLÉCHÉSDétenteLe Soir

d’Algérie

Par Tayeb Bouamar

Lundi 20 juillet 2009 - PAGE 18

Chanteuroranais

----------------Note

Baudet----------------

Auteur français

Montagnes----------------

Eprouvé

Sens----------------Préposition

Europe----------------Filet d’eau

----------------Nickel

Dans la nuit----------------Condition

----------------Année

Coutumes----------------

Période----------------

Bière

Titres----------------

TareOrganisationinternationale----------------Du nez----------------Epaulée

Nouveau(inv.)

----------------Univers

Présidentargentin

----------------Dans

la peineMer

----------------Capitale

----------------Airs

A toi----------------Instrument

----------------Jeux africains

Note----------------

Période----------------

Liaison

Passerelles----------------

Réserve

Monnaies----------------

Mois----------------

ConcertsCause

----------------Capitale

----------------Boisson

Obscures----------------

Caché----------------

LimitéeClair

----------------Poète

----------------Emprunter

Dans le bain

----------------Sacrés

Préserva----------------

Orient----------------Préposition

Pronom----------------

Aime

Outil----------------

Pour rien

Poissons----------------

Verre

Stade----------------

Terre

Lézard----------------

Cil

Traitements----------------

Télé----------------

DisposéPerfore

----------------Stupefait

----------------Douleur

Baguettes----------------Auteuraméricain----------------IngurgitéeFatiguantes----------------

Cube

Religieux----------------

Poisson

Membre----------------Consonne

doubleRôti

----------------Pronom

Possibilités----------------Retenues

Infinies----------------

Pure

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

M A M A D O U T A N J A - P A RA V I S E - R U S E E - P A R EN O T E - G I - S E - C A R - IN I E - P A N S E - P O R C I NE R - V A L E T - M O N T S - VQ - D I N E R - R I N G S - D EU R G E N T - S A L T O - T A NI O - N E - L A V A S - F O N TN U I T - P O T I N - P R I S ES E L - B A T I R - N E E - E E- S - V E R I N - N O R M E - SC - M E R L E - V O I C I - M -O R A N G E - H A I R A - T E KN O - T E - V A L S E - F A N AD U R S - F A U V E - T R I E RO E N - D A N T E - C R A - R IR S - E I - N E - B R O I E - M- - A T O M E - E L A N S - B ZM A L A D E - F R A N C - M A IE M U L E - R E - S E - P A R AS I N E - V A R I E - P I L O N- N E - F I N U L - F A T - N IT E - H E R G E - M U R I R - -R - D A M E S - S U I T E - S RI N C L U E - C I T E S - P E US E - E R - P A T E S - B O N ST O R T - H I V E R - T O I T SE N T A C H E E S - I T A L I E

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSSCOTLANDYARD-NETOUIE-VIRER-EVIERMIE-TA-UN-CV-ASEMT-TANTE-PRIES-FA-PORCS-RUONS-NOIMPUTE-CORSE-LINRA-RE-FADES-PIEDERES-TOMES-FACES-DE-COUPE-PIPES-FI-SOIRS-ROLES-HI-SEULS-MOUES-NELOUVRE-PAUSE-FEROS-ET-BRINS-TITONAUSEABONDES-TON

SSOLUTIONSOLUTIONSENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de

9 serpents.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Gros serpents d’Amazonie»

M C R O T A L E C O R NA B S E R P E N T C O UM O C V I P E R E A R AB A O N S IA E U A A LV M L C N DE E E O N RR R U V R E N A J A I AT A U D E S E R P E N MP Y T H O N R O Y A L T

MOT RESTANT = ANACONDAS

1- PYTHON ROYAL2- MAMBA VERT3- CROTALE CORNU4- NAJA5- BOA EMERAUDE

6- SERPENT CORAIL7- COULEUVRE8- SERPENT MARIN9- VIPERE

A5-B4-C1-D2-E3F10 - G 9 - H 8 - I 7 - J 6

FAITES LE TRIEtablissez les bonnes relations

et cochez le bon tri (exemple A7)

S O L U T I O N S

A

B

C

D

E

F

G

H

I

J

Carences

Anémie

Arrêt de la croissance

Troubles cutanés

Scorbut

Rachitisme

Avortement

Troubles capillaires

Troubles neurologiques

Hémorragie

Héméralopie

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

Vitaminesmanquantes

F

C

D

B5

B9

A

K

B6

P

E

TRI

A-

B-

C-

D-

E-

F-

G-

H-

I-

J-

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DétenteLe Soird’Algérie

Par Tayeb Bouamar

Lundi 20 juillet 2009 - PAGE 19

MOTS FLÉCHÉS GÉANTSRoi

d’Egypte----------------

VersatileAlliée

----------------Divinité

Confiantes----------------

Enlevera

Pronom----------------

Ouverte

Divinité----------------Décombres----------------

Bassins

Trompé----------------

Grecque----------------

PronomCœurtendre

----------------Crack

Colère----------------

Groupe----------------

Cour

Pareil----------------

Classe----------------

MélangeEsprits

----------------Aéroplane

Alternative(inv.)

----------------Pouffé

Entrave----------------Dans le sol----------------Cérémonie

Choisit----------------

Pressée----------------Dans la main

Leader yougoslave----------------

Demeure

Dans la gêne----------------

Légumes----------------Démonstratif

Ville deTunisie----------------Humilié----------------Enduire

Fabriques----------------

Lissé----------------

DompterExprimée

----------------Os

----------------Forêt

Endurer----------------

Rôtie----------------

IdéaleSombre

----------------Prénom

----------------Fleuve

Statue----------------

Rincée

Hurla----------------Livre saint

Eculé----------------

Pronom----------------

Serein

Golfe----------------

Roula

Lac----------------

Sélénium

Capitale----------------

Poisson

Suer----------------

Fleuve

Roman----------------

BagarreJoua au FC Porto

----------------Promenade

Prisée----------------

Peuple----------------

Actes

Dresser----------------

OiseauHorribles

Serpent----------------

Fleuve----------------

Astres

Creusée----------------

Pareil----------------

MesuresDoté

----------------Adepte

Fruit----------------

Etoffe----------------

CélébréA payer

----------------Evadera

----------------Subtiles

Agirent----------------

Titre

Note----------------

Bassins

Ouverture----------------

Reposes

Principalement----------------Démonstratif----------------Indignées

EclatsÎle

----------------Dirigée

Dans le tour----------------

FortsPlanète

----------------Restitue

----------------Dieu soleil

En l’état----------------Condition

Aseptisée----------------

Déchet----------------

Oiseau

Bond----------------

Cloison

Décodées----------------Monnaies

Sorcellerie----------------

Broyer----------------

AgirArticle

----------------Grecque

Queue de souris

----------------Dans la salle

Note----------------

Amende

Trompée----------------

PronomPréposition----------------Démonstratif----------------Fondement

Fainéantise----------------

Sport

Formed’avoir

Battus----------------

Cloitrée

Mis----------------

Aéronef----------------

Adverbe

Préposition----------------

Rondeur

Substance----------------

Epoux

Consonnedouble

----------------Pronom

Rigolé----------------Comparatif

Dans le bois

----------------Adepte

Insectes----------------Agit (inv.)

Humide----------------

Négation

Fleuve----------------

Même

Lac----------------

Grecque

Cacher----------------

Trace----------------Démonstratif

Chiffrée----------------

Issue

Joue auMilan AC

----------------Rompre

Monstrueuses----------------

Choisi

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quant à son utilisation frauduleuse.F 111393/B17

Page 20: A E GHOULAMALLAH ESCALADE DE L’ACTIVITÉ TERRORISTE À … · Bounab, la région continue de faire l’objet de tirs d’arti - lerie et de bombardements aériens, selon les habi-tants,

PPANORAMAANORAMA

Loubna Al-Hussein est unejournaliste soudanaise,connue dans son pays

pour ses écrits dans le journalde gauche Al-Sahafa. Pour nepas encourir les foudres de lapolice des mœurs locale,Loubna s'habille d'un vêtementample qui la couvre des pieds àla tête. Seule coquetterie que sepermet notre consœur, à l'instarde tant d'autres : elle porte unjean sous son «habit depudeur». Vous en rencontrerezdes milliers comme ça dans lesrues d'Alger, de Ghaza ou deDjakarta. Loubna est donc unefemme en hidjab, selon lescanons du moment, et qui ne sedévoile que dans ses articles quine ménagent pas le régime.C'est sans doute là qu'il fautchercher, d'ailleurs, la causeréelle de ses récents déboires.Le 3 juillet dernier, LoubnaAhmed Al-Hussein, journalisteet employée d'une représenta-tion locale des Nations unies,participait à une fête dans unrestaurant de Khartoum. Ungroupe de policiers investit leslieux à la recherche de femmesqui portent le pantalon, parmiles 300 ou 400 personnes pré-sentes. Le port d'un jean, mêmerecouvert d'un paréo descen-dant à mi-cuisses, étant assimiléà une tenue indécente. Loubnaest donc conduite au commissa-riat en compagnie de douzeautres jeunes femmes, dont plu-sieurs sont originaires du sudanimiste ou chrétien, nonastreint théoriquement à la cha-ria.

Sur les treize jeunes fillesemmenées au commissariat, dixsont convoquées quelquesjours plus tard au même endroit.Elles reçoivent chacune dix

coups de fouet avant d'êtreremises en liberté, leurs tenuesayant été jugées non conformesmais relativement décentes. Uneaccusation plus grave est lancéecontre de Loubna et de deuxautres «prévenues», celle d'at-teinte à la pudeur publique et decomportement indécent. Envertu de l'article 152 du codepénal soudanais, les trois accu-sées risquent d'être condam-nées à une peine de 40 coups defouet chacune. Mais Loubna estune femme qui a de la ressourceet du ressort. Sitôt informée dela peine encourue, elle a faitimprimer quelques centaines decartons d'invitation, de ceuxqu'on utilise habituellementpour un mariage. Une photo deLoubna, telle qu'habillée le jourde la rafle, illustre l'invitationadressée, en priorité à des jour-nalistes et à des diplomatesétrangers. Ces derniers sontconviés à une noce peu commu-ne puisqu'il s'agit de la flagella-tion en public de Loubna, et àune date non encore fixée. C'estainsi que notre jeune consœur achoisi de riposter aux chargesinjustes et infamantes retenuescontre elle : entourer l'affaired'un maximum de publicité. Lerésultat a dépassé toutes lesespérances puisque la classepolitique soudanaise s'estébrouée à l'annonce de cette fla-gellation. A l'étranger, l'affaire aété largement médiatisée, à l'ex-ception des journaux des paysproches du régime soudanaisqui sont loin d'être majoritaires,heureusement.

«Je veux que les genssachent ce qui s'est passé», aaffirmé Loubna Al-Hussein surle site «Facebook». Je le faismoins pour moi que pour les dix

jeunes filles fouettées. Imaginezleur état d'esprit lorsqu'ellessont sorties tête basse du com-missariat. Imaginez le choc quecela représente pour leursparents et leurs proches.

Qui va croire dans notresociété qu'une jeune femme asubi le châtiment du fouet pourle simple fait d’avoir porté unpantalon ? Il faut que tout lemonde apprenne la vérité surces flagellations. Elles sont quo-tidiennes et touchent des cen-taines voire des milliers de per-sonnes. Il faut dénoncer l'injusti-ce que constituent cet article152 et ses applications. «Aumoment où j'ai été arrêtée, jeportais la même tenue que celleque j'arbore lorsque je passe àla télévision. Est-il concevableque l’on fouette une femmeparce qu'elle porte un pantalonsous son vêtement tradition-nel».

On peut imaginer aussi l'hu-miliation infligée à des centainesde femmes, invitées à une fête etlittéralement assaillies par desgroupes de policiers, défen-seurs de la morale dite isla-mique.

Au Soudan de Omar Al-Bachir, accusé de génocide auDarfour par la Cour pénale inter-nationale, les femmes sont lespremières, et souvent les seulesjusticiables de la charia. On leurenseigne depuis l'enfance quel'islam a libéré la femme desentraves de la «djahilia», maiselles attendent toujours qu'onles libère du joug des mâlesmusulmans. Je m'étonne, audemeurant, que nos vaillantschevaliers de la foi n'aient pasprotesté contre le fait que Lucy,notre aïeule supposée(1), soitexposée sans vêtements.

D'accord, c'est une trèsvieille grand-mère et on ne luivoit plus que les os, mais tout demême. Je parie que la prochainecopie qui sera commandée auxEthiopiens sera celle d'une Lucyen hidjab, pour bien montrer quela charia peut s'appliquer aveceffets rétroactifs. Ce qui seraitencore plus dramatique, pourmoi, c'est de découvrir un jour

que je pourrais être un lointainparent d'Abou-Soufiane ou deKaradhaoui, à cause de cettesacrée Lucy(2).

Une qui devra revoir la siennede copie, c'est la chaîne d'infor-mation saoudienne «Al-Arabia».Vendredi dernier, elle a tentéd'apporter sa pierre au systèmede défense hâtivement bâtiautour de l'affaire des moines deTibhirine. Elle nous a donc servisur un plateau l'interview del'émir des GIA, repenti, Layada.Ce dernier a tenté tant bien quemal de rejeter les accusationssournoises que Paris nous sertavant chaque saison desamours. Ce monsieur qui areconnu avoir commandité l'as-sassinat de Djaout, et qui a com-battu l'ANP, se surprend aujour-d'hui à défendre l'honneur denotre armée. Piètre avocat,puisque Layada n'est pas connupour être quelqu'un de supérieu-rement intelligent. Il y en avaittrop sur sa feuille de route :défendre en même tempsBouteflika, les généraux, lespirates du Boeing d'Air-Franceest une mission ardue. Vousvous rendez compte des effortssurhumains que cela exiged'une personne, normale, repen-tie et recyclée comme Layada ?Il est du bois dont on fait lesinquisiteurs et même si la chaî-ne «Al-Arabia» s'est échinée àlui servir la soupe, le jeu n'envalait pas la chandelle. A tropvouloir prouver...

Sayid Qimni est un historien,comme le monde arabe en abien peu. Il ne fait pas de l'auto-flagellation pour expier un crimedepuis longtemps oublié. Dansun moment de faiblesse, il a faitacte de repentance publiquereniant ce qu'il avait écrit,regrettant les vérités trop viteexprimées. Allez donc faireautrement quand vous avez unpistolet pointé sur votre nuqueou un couteau caressant votrejugulaire. Ce n'est pas exacte-ment ce qui est arrivé à Qimni,mais ce qui aurait pu lui arriver,et le conditionnel est ici prémo-nition. Très vite, Sayed Qimni asurmonté sa peur, sa lâcheté,

ont crié trop vite des écrivains,bien à l'abri dans des pays sûrs.C'est, entre autres, le jugementaussi péremptoire qu'injuste duphilosophe jordanien ChakerNaboulci, et celui de quelquesexilés libéraux, plus portés àl'incitation qu'à l'action. SayedQimni vient de recevoir la plushaute distinction de l'Etat égyp-tien, au titre des sciencessociales. Deux autres universi-taires de renom, dont HusseinHanafi(3), ont reçu le même tro-phée, mais seul le nom de Qimnia soulevé une tempête à «Al-Azhar» et dans les milieux inté-gristes. On a entendu et lu desprotestations qui ressemblaientà autant d'appels au meurtreémanant de théologiens qui pro-noncent des sentences et selavent les mains par avance deleur exécution.

A. H.

(1) Au fait, que deviennentAdam et Eve dans tout ça ?

(2) Au fait, pourquoi un teldéploiement de forces pour pro-téger finalement une copie ?N'oublions pas que noussommes à l'ère des clones etque ce qui est bon pour Lucypeut l'être pour qui vous voulez.

(3) Ce dernier a été surnom-mé le «Vicaire du diable» par lesislamistes.

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected] «noces» au fouet de Loubna

Par Ahmed [email protected]

KKIIOOSSQQUUEE AARRAABBEE

POUSSE AVEC EUX !Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlam

[email protected]@[email protected]

Coupures de courant. Toutes les régions du pays sont touchées.Même…

… Bougie !

Quand tu lis que l’Algérie va ouvrir aujourd’hui les plispour l’importation d’un million de tonnes de ciment (la Unedu Soir d’Algérie d’hier), t’es bien obligé de te poser unenouvelle fois la question : trois mandats successifs pour enarriver là ? La même question que tu te posais déjà l’autrefois avec l’annonce confirmée du départ définitif des inves-tisseurs émiratis. Finalement, les questions simples, nonidéologisantes, non enrobées de mots empesés, non agré-mentées d’arabesques ont du bon. Pourquoi avoir attendu3x5 ans pour voir le pays importer un million de tonnes deciment ? J’ai pourtant le souvenir de ventes de cimenteriesalgériennes à des opérateurs étrangers, kermesses gran-dioses au cours desquelles, entre les petits fours et le cham-pagne, on nous jurait, la bulle à l’œil que le ciment importé,c’était fini ! De manière encore plus simple, encore plus tri-viale, encore plus terre à terre, je rappelle qu’avant la grandebraderie du secteur public du ciment, citoyen lambda, sansconnaissances dans le monde du ciment, je payais mon sac350 DA chez le quincailler du quartier. Aujourd’hui, avec descimenteries reprises — entre autres par les frères arabes —non seulement mon sac de ciment a flambé, il est quasimentintrouvable et en plus mon quincailler a vu sa famille raton-

née dans sa vallée d’origine. Joli climat d’ensemble ! Unemandature se juge aussi à travers un sac de ciment. Raisonde plus pour que le diagnostic cimenté soit encore plus féro-ce au bout de trois mandatures successives. C’est quasimathématique ! Lorsque le bâtiment va, tout va. Alors, si leciment va mal, le bâtiment claudique et le pays est paralysé.C’est là un axiome garanti 0 % idéologie et parti pris. Uneoption phare des 3 mandats nous a été vendue commecondition nécessaire au plan de relance, celle de la cessionde pans entiers de notre production nationale, dont celui duciment. Cette option s’est plantée grave, lamentablement etnous nous retrouvons à devoir démarcher, puis ouvrir lesplis de fournisseurs étrangers qui vont nous fourguer pourplus d’un million de tonnes de ciment. Pourquoi ? Why ?Porqué ? Waâ'lah ? Autre question tout aussi débarrasséed’a priori idéologiques et d’arrière-pensées vicieuses :sommes-nous donc condamnés depuis 3x5 ans à faire faceaux pénuries en important au coup par coup des bateaux depommes de terre, des cales entières de ciment, des contai-ners de sardines tunisiennes ou encore des terminaux frigo-rifiques entiers de viande ? Que ce bricolage dure 1x5 ans,passe encore. Qu’il se prolonge sur 2x5 ans, c’est déjà diffi-cile à digérer. Mais 3x5 ans ? C’est bezef, Khouya ! Je fumedu thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.www.tacervellesarrete.blogspot.com

3x5 ans d’échecs !

CONDOLÉANCESLes membres fondateurs, la rédaction et l’ensemble du personnel

du Soir d’Algérie, très affectés par le décès deAli Laghmouche Ali dit Habib

beau-frère de leur frère et ami Zoubir Souissi, présentent à ce der-nier ainsi qu’à la famille du défunt leurs condoléances les plus attris-tées et les prient de trouver ici l’expression de leur profonde sympa-thie.

Que Dieu le Tout-Puissant accueille le défunt en Son Vaste Paradis.