Hector Durville - Les Actions Psychiques a Distance

download Hector Durville - Les Actions Psychiques a Distance

of 23

Transcript of Hector Durville - Les Actions Psychiques a Distance

  • 8/13/2019 Hector Durville - Les Actions Psychiques a Distance

    1/23

    Hector DURVILLE

    Les Actions psychiques distance

    Quatre observations personnelles

    (Ecrit vers 1915)

  • 8/13/2019 Hector Durville - Les Actions Psychiques a Distance

    2/23

  • 8/13/2019 Hector Durville - Les Actions Psychiques a Distance

    3/23

    TELEPATHIE - TELEPSYCHIE

    Les Actions DistanceQuatre observations personnelles

    Par M. HECTOR DURVILLE

    P E R T H U I S

    ditions H. DURVILLE20, Bd Montparnasse - PARIS (15e)

  • 8/13/2019 Hector Durville - Les Actions Psychiques a Distance

    4/23

    PREAMBULE---------------

    Dans l'tat actuel de notre volution, il n'y a que les plus grands gnies qui possdent peu prs leur libre arbitre ; tous les autres sont plus ou moins soumis aux conditions du milieudans lequel ils vivent, et mme certaines conditions trs loignes.

    Les plus orgueilleux, qui sont presque toujours les moins avancs, se figurent tre libres,et croient faire ce qu'ils veulent dans toutes les circonstances de la vie. Hlas! un trs grandnombre d'entre nous sont aveuglment soumis ce que les Orientaux appellent la FATALIT.La lecture d'un roman ou dun simple article de journal, la pluie ou le beau temps, lethermomtre qui monte ou qui descend, le vent qui souffle, la mode et ce que l'on appelle lesusages et les convenances modifient chaque instant nos dispositions faire ceci ou cela; et, notre insu, c'est presque toujours sur les rsolutions des autres que nous agissons.

    En dehors des phnomnes atmosphriques et de tant d'autres, l'ouvrier et le vulgaireemploy qui sont obligs d'obir au patron, le commerant, l'avocat, l'ingnieur, le mdecin,sont les esclaves de leurs clients.

    Dans un autre ordre d'ides, nous sommes les esclaves toujours inconstants, car ils sontsans cesse modifis par une ide qui, presque toujours, nous vient du dehors. Certainescirconstances nous font dsirer une chose un moment donn, quand, quelques instants aprs,

    dautres circonstances imprvues substituent ce dsir un autre.On sait que la vue d'un objet qui nous plat veille en nous l'ide de le possder. Notreapptit s'ouvre rellement en voyant nos semblables devant une table bien garnie. La vued'une jolie femme tente un homme jeune et fort, comme rciproquement, la vue d'un beaugaron veille la mme tentation chez la femme; et la tentation est un acte qui commence. Elle

    justifie parfaitement ce proverbe: l'occasion fait le larron.Tout le monde sait cela; mais ce que l'on sait moins, pour ne pas dire que l'on ignore

    compltement, c'est que la pense d'un individu se transmet inconsciemment un autre avecla plus tonnante facilit.

    En observant ce qui se passe dans les circonstances ordinaires de la vie commune, on

    constate assez facilement que, sans s'en douter, les individus agissent constamment les uns surles autres. C'est que le ton de notre mouvement, notre manire d'tre rayonne autour de noussous forme d'ondulations, d'effluves, de fluides, qui rendent ceux-ci plus ou moins tributairesde ceux-l. On sait d'ailleurs qu' l'instar des liquides dans les vases communicants, un certainquilibre tend se faire entre tous les individus d'un mme milieu.

    Les effets nerveux, intellectuels et moraux qui rsultent de cette communication sontextrmement varis et nombreux. En voici quelques exemples bien connus.

    - Certains besoins que l'on satisfait excitent, provoquent chez ceux qui nous entourent unbesoin analogue. Ainsi, vous riez, vous billez, aussitt plusieurs personnes prouvent, sans,savoir pourquoi, le besoin de rire et de biller.

  • 8/13/2019 Hector Durville - Les Actions Psychiques a Distance

    5/23

    - En proie une profonde mlancolie, si vous pntrez dans une socit o tout respire lajoie et le contentement, vous devenez bientt gai. Le contraire se produit toujours, d'une faonanalogue, dans des conditions opposes.

    - Un homme ayant une conviction profonde, -- qu'elle soit base sur une illusion de son

    esprit ou qu'elle soit lgitime par la raison, peu importe, pourvu qu'elle soit relle,-- agit surceux qui l'entourent et en fait des fanatiques comme lui. Les sectaires politiques et religieuxn'ont pas d'autre moyen pour asservir les hommes, pervertir leur intelligence et les soumettre leur despotisme.

    - Au thtre, un artiste bien pntr de son rle, s'imaginant tre le vritable hros qu'ilreprsente, jette la crainte, la terreur ou l'admiration parmi les spectateurs. Ceux-cis'motionnent, rient ou pleurent, quoiqu'ils sachent bien que le spectacle qu'ils ont sous lesyeux n'est qu'une cration de l'intelligence.

    - Un gnral qui possde toutes les qualits du commandement conduit une arme au

    combat et la fait marcher comme un seul homme. En inspirant la confiance ses soldats, ilinspire la terreur des ennemis plus forts et plus nombreux, rien que par des ides de

    bravoure, d'nergie morale, de supriorit, de confiance en soi; par un dsir ardent de vaincreet la volont inbranlable de faire tout ce qu'il faut pour cela; ides, dsir, volont, qui secommuniquent son entourage, puis de proche en proche jusqu' lennemi qui en a ainsiconscience.

    - L'exemple est contagieux; et si la joie se communique comme la tristesse, la vertu, cettenoble qualit morale, se transmet aussi comme le vice. Nous avons tous intrt rechercher lasocit de ceux qui sont plus dvelopps que nous, et fuir celle de ceux qui nous sontinfrieurs, car les mauvaises frquentations perdent la jeunesse . Ces vrits sont

    parfaitement justifies par ce vieux proverbe: Dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es .

    - Cette communication, qui s'opre inconsciemment d'un individu l'autre, est la causedes motions populaires, des terreurs paniques et de beaucoup d'autres effets que l'on observedans les runions ordinaires et extraordinaires; c'est elle qui prside la propagation decertaines affections contagieuses comme les attaques de nerfs, l o le systme nerveux y estdj prdispos, et mme de beaucoup de maladies dites microbiennes, comme la peste, lecholra, les fivres ruptives. Ce n'est pas par son beau ct que cette vrit devient vidente

    pour chacun de nous, mais le raisonnement conduit sans efforts des rsultats plussatisfaisants.

    - Les physiologistes, qui ne comprennent pas le mcanisme de cette transmission,l'attribuent dans un grand nombre de cas l' imitation sans se rendre compte quel'imitation n'est ici que l'effet d'une cause qui leur chappe.

    - La pense qui s'labore dans les profondeurs de la masse crbrale se communique del'un l'autre avec la plus grande facilit. C'est une forme de ce que les psychologues appellentla suggestion mentale . - Je suis en face d'une personne qui m'est familire, il me vient uneide qui se rflchit chez elle; et si je lui annonce l'objet de ma pense, j'obtiens souvent cetterponse: Ce que vous me dites, j'y pensais, j'allais vous en parler . L'explication de ce

    phnomne est bien simple. - Quand l'me pense, jouit ou souffre, un mouvement vibratoire

    du cerveau se produit, mouvement qui, dans tous les cerveaux, est identique pour la mmepense, le mme dsir, le mme besoin; en un mot, pour la mme manire d'tre des individus.

  • 8/13/2019 Hector Durville - Les Actions Psychiques a Distance

    6/23

  • 8/13/2019 Hector Durville - Les Actions Psychiques a Distance

    7/23

    Fig. 1. Le Rayonnement dchange.

    Fig. 2 Circulation de la pense.

    nous voyons que tout dans la nature obit aux lois d'un MAGNTISME UNIVERSEL, et que,sans parler des plantes et de leurs satellites qui s'attirent travers l'espace en raison directe deleur masse et en raison inverse du carr des distances qui les sparent, tous les corps de lanature possdent, des degrs divers, la proprit d'agir sur les corps environnants.

  • 8/13/2019 Hector Durville - Les Actions Psychiques a Distance

    8/23

    - Cette influence entre les tres humains, s'exerce d'une manire extrmement simple pourcelui qui la comprend. Elle tient, d'une part, au Magntisme physique, et d'autre part, auMagntisme psychique, qui est plus subtil et plus puissant.

    Le corps humain ne vit pas seulement des aliments introduits dans les voies digestives et

    de l'air qui entre dans les poumons, mais aussi des FORCES ou AGENTS de la nature qui lepntrent. Il prend ceux-ci ce qu'il est capable dassimiler et le rejette ensuite aprs l'avoirtransform selon sa manire d'tre. Je reproduis ici trois figures tires de monMAGNTISME PERSONNEL, qui font comprendre dans sa merveilleuse simplicit cemouvement, ce rayonnement d'change qui s'opre constamment dans notre aura sans quenous en ayons conscience. La premire montre surtout l'change de notre manire d'tre et denos impressions; la seconde, la transmission de penses. La troisime reprsente lerayonnement d'expansion de celui qui est capable de penser; il donne plus qu'il ne reoit.

    Fig. 3. Celui qui est capable de penser donne plus quil ne reoit : Il commande et on lobit.

    Tous les faits que je viens de citer, se passent dans le milieu o vivent les individus, maison observe aussi des faits nombreux et non moins vidents en dehors de ce milieu trsrestreint. En voici des exemples :

    - Vous pensez quelqu'un que vous connaissez, mais que vous voyez peu souvent. Toutdun coup, vous pensez ce quelqu'un; et, au bout de quelques instants, on frappe votre

    porte. Vous ouvrez, et vous n'tes pas surpris de voir la personne qui vous venez de penser ;ce qui justifie ce proverbe bien connu : Quand on parle du loup, on lui voit la queue. Ques'est-il pass dans cet acte de prvision ? - La rponse est fort simple: La pense active de la

  • 8/13/2019 Hector Durville - Les Actions Psychiques a Distance

    9/23

    personne qui venait vous voir, tait dirige vers vous, et, quelques centaines de mtres devotre domicile, elle s'est communique vous par une action qui, maintenant, se comprend

    bien.

    - Mieux que cela! - Un parent ou un ami loign pense vous et vous crit; cet instant

    prcis, vous pensez lui en vous disant: j'aurai bientt de S'es nouvelles. En effet, souvent, leprochain courrier vous apporte une lettre.

    - Voici un fait qui n'est pas aussi commun, mais qui n'en est pas moins vident pour tous.Une mre a souvent conscience de laccident qui vient, l'instant mme, d'arriver son enfantloign de plusieurs milliers de kilomtres. Le prochain courrier, qui narrivera parfois quedans 3 ou 4 semaines, lui confirmera le bien fond de cette prvision.

    - Lapparition simultane dune ide nouvelle, soit dordre politique, littraire, scientifiqueou industriel dans plusieurs localits loignes l'une de l'autre, n'est pas due au hasard quin'existe pas, mais la pense constante d'un individu travaillant sans relche l'laboration de

    son ide ou de son invention, ide qui rayonne autour de lui et se communique d'autresindividus qui la travaillent et qui parviennent la raliser. On donne une explication trsrationnelle de ce phnomne en disant: cette ide est dans l'air, ce qui veut dire qu'tant nequelque part, elle s'est rpandue partout. C'est ainsi que s'expliquent les progrsextraordinairement rapides de l'aviation, dont la possibilit tait discute partout depuislongtemps. Avant mme qu'en Amrique les frres Wright eussent termin en secret leurs

    premiers essais, des constructeurs d'aroplanes surgirent partout en France et ailleurs, car lesinventeurs, qui seuls taient susceptibles de recevoir cette ide qui tait en l'air , se mirent la tche et donnrent bientt, isolment, des modles nouveaux.

    Dans un autre ordre d'ides, des magntiseurs puissants, affirment obtenir des gurisons distance, mme sans connatre les malades, rien que par la PENSE mise en action par uneVOLONT soutenue. Et quelques-uns des malades ainsi traits affirment de leur ct avoirvu le gurisseur prs d'eux, qui les magntisait. Si ces faits taient bien prouvs, ilsdmontreraient que les dits magntiseurs se ddoublent leur insu, et que leur corps astral setransporte rellement au lieu o se passe l'action, quand leur corps physique est tranquillementchez eux. Avant que cette preuve devienne vidente pour tous, je dirai que ces phnomnestranges me paraissent rels, car j'en ai obtenu d'analogues.

    Le ddoublement du corps humain est un fait rigoureusement scientifique surtout depuisla publication de la seconde dition de mon ouvrage: Le FANTOME DES VIVANTS (1),dont la partie historique montre l'universalit du phnomne et la partie pratique sa ralisation

    par le MAGNTISME. On voit que nos instincts, nos sens, nos facults, nos gots, nos

    qualits, nos dfauts, que les psychologues de tous les temps ont considr comme desattributs de l' AME, quittent le corps physique pour voyager avec le corps astral.

    - D'ailleurs, les ACTIONS A DISTANCE sont admises aujourd'hui par tous les psychistes.Ch. Richet et Ochorowicz Paris, Pierre Janet, au Havre ont obtenu le somnambulisme grande distance sur des sujets sensitifs et publi le rsultat de leurs observations.

    - En 1891, deux hommes de lettres doubls de psychistes aviss, Emile Desbeaux, qui futdirecteur du thtre de l'Odon et Lon Hennique, firent de Paris Ribemont (Aisne), desexpriences de transmission de pense qui donnrent des rsultats tonnants. L'observateur deParis concentrait sa pense sur un objet trs simple qu'il avait devant les yeux, et l'autre,

    Ribemont, cherchait se rendre compte quel tait cet objet, le dcrire et le reprsenter parle dessin. Or, les dessins qui ont t publis, quoique trs imparfaits, donnent trs bien l'ide

  • 8/13/2019 Hector Durville - Les Actions Psychiques a Distance

    10/23

    des objets. On a l la preuve vidente que la pense du premier s'est rellement transmise ausecond; et mme que cette transmission a donn lieu la formation d'une image mentale,vritable cration du cerveau expditeur, puisqu'elle tait perue par le cerveau rcepteur.

    Si l'on examine les ACTIONS A DISTANCE un autre point de vue plus spcial, on voit

    que, dans tous les temps et chez tous les peuples, les campagnards, plus prs de la nature queles citadins, ont toujours admis que certains mourants se communiquent un parent ou unami loign pour faire connatre leur situation ceux-ci. C'est ce que l'on appelle laTLPATHIE, (du grec tle , loin et pathos , maladie), mot qui veut dire avertissement donn une personne loigne par un malade sur le point de mourir.

    La tlpathie, toujours nie par la science officielle, est considre depuis longtemps parles psychistes comme une ralit. Ceux-ci savent que, dans un effort suprme, un mourantayant un dsir violent qu'il veut communiquer, peut avertir, d'un bout du monde l'autre, une

    personne qui lui est chre, par des coups frapps dans les meubles, des dplacements d'objets,la transmission de la pense, des intuitions, et mme apparatre la vue dans sa formeordinaire, mais avec une expression d'anxit caractristique de son tat d'me qui, dans tous

    les cas, se grave toujours trs profondment dans l'me de la personne laquelle ce messages'adresse.

    Ces phnomnes, analyss dans le Fantme des Vivants cit plus haut, ont t ports l'ordre du jour de la Socit psychique de Londres, qui a charg trois de ses membres les plusdistingus: Gurney, Myers et Podmore, de les tudier attentivement et de faire un rapportdtaill. Aprs plusieurs annes de recherches et d'tudes, les rapporteurs ont remis laSocit un travail trs tendu, dans lequel environ 1500 cas de prmonition ou d'apparitionsont tudis d'aprs enqute et contre enqute. Ce rapport a t publi Londres sous ce titre: Phantasms of the Livings (Le Fantme des Vivants), en trois gros volumes. Cet ouvrage,que tous les psychistes du monde admirent, a t traduit en partie par Marillier, matre deconfrences la Sorbonne, et publi en franais avec prface de Ch. Richet, sous ce titrednatur: Les Hallucinations tlpathiques , Paris 1891.

    Et, dans cet ouvrage, il y a non seulement des observations relatives des mourants, semanifestant au moment de la mort, mais aussi de nombreux cas de ddoublement de gens bien

    portants, ayant t vus, prsents et agissants en deux endroits la fois.En dehors de cet ouvrage et de mon Fantme des Vivants , qui tudie la bilocation ou

    ddoublement du corps humain, Lancelin, a publi depuis, sous ce titre: Mthode deDdoublement personnel , un remarquable ouvrage dans lequel il dmontre par lui-mmequ'on peut se ddoubler volontairement et agir au loin.

    Au point de vue tymologique, le mot tlpathie ne suffit plus expliquer toutes lesactions distance, puisqu'il nindique que celles des malades, quand les gens bien portants en

    sont aussi capables, et quen plus, ils sont susceptibles d'agir ,aussi souvent qu'ils en ont ledsir. Il y a donc lieu de le remplacer par un autre plus exact. Le mot TLPSYCHIE, (engrec tle , loin, et ( psukh , me), rend parfaitement l'ide de l'action d'un individuexerce au loin sur un autre. Le mot n'est d'ailleurs pas nouveau, car il a t propos il y aquelques annes par plusieurs savants, dont je citerai seulement Ch. Richet.

    THORIE. - Il y a 30 ans, les faits de tlpsychie taient scientifiquement inexplicables.Aujourd'hui, avec la thorie de la tlgraphie et de la tlphonie sans fil, ils s'expliquent de lafaon la plus simple et la plus complte.

    Les ondes hertziennes mises par la source d'lectricit qui leur donne naissance,transportent tout message graphique ou auditif des milliers de kilomtres, une vitesse de

    308.000 kilomtres par seconde. - Le cerveau expditeur reprsente ici une pile lectrique enactivit, et le message psychique qu'il expdie se transmet probablement avec une vitesse plus

  • 8/13/2019 Hector Durville - Les Actions Psychiques a Distance

    11/23

    grande encore, car ses vibrations sont plus rapides, et ses ondulations successives, ses ondes,qu' dfaut d'autre expression mieux approprie, j'appellerai des ondes psychiques setransmettent l'ther avec une nergie d'autant plus grande que la pense est plus active et

    plus puissante. Ces ondes vont frapper le cerveau rcepteur; et, comme pour le messagetlphonique, la mme pense, le mme dsir, le mme besoin, la mme manire d'tre se

    reproduisent automatiquement; et, de plus, le message ainsi reu est considr par le rcepteurcomme lui appartenant en propre. C'est l'extension grande distance de la thorie de la Pensetablie en Amrique par Atkinson, Prentice Mulford, et dveloppe par les thosophes.

    Avec cette thorie bien comprise qui permet d'tablir un raisonnement solide, lesACTIONS A DISTANCE peuvent tre ralises par tous ceux qui savent PENSER etVOULOIR. Et ceux qui ne savent pas peuvent facilement apprendre par l'tude des ouvragessuivants: Mulford,Les Lois du Succs; Caillet,Aperu gnral sur le traitement mental; DrGaston Durville,L'Art de devenir nergique; Henri Durville, Cour de Magntisme personnel,et surtout mes deux ouvrages:Le Magntisme personnelet Cours suprieur d'Influence

    personnelle, qui enseignent pratiquement les moyens de dvelopper sa pense et d'apprendre vouloir, pour vivre heureux et arriver au but de ses dsirs (1).

    Pour achever cette tude et la faire mieux comprendre encore, je rsume quatreobservations personnelles trs remarquables, trois datant de prs de 35 ans, et l'autre neremontant qu' quelques semaines.

    ---------------------

    PREMIRE OBSERVATION

    C'tait en 1880, presque au dbut de ma carrire magntique. Ma rputation de

    magntiseur commenait s'tendre au loin; et, un jeune homme d'une trentaine d'annes,exerant la profession de boulanger, Lrouville (Meuse), atteint depuis 15 18 mois d'uneccit peu prs complte due un dcollement de la rtine, tait venu me trouver dans levain espoir que je lui rendrais la vue. Il partageait mon modeste appartement de garon, et jele magntisais tous les jours plusieurs fois.

    Peu sensitif, il n'prouvait sous mon action que fort peu des sensations habituelles au plusgrand nombre des malades; mais, par contre, un battement irrsistible de paupires se faisaitsentir du commencement la fin de chaque sance. Une lgre amlioration momentane dela vue tait la consquence de ce massage des yeux.

    Ce battement des paupires tait indpendant de son imagination, car en dehors dessances rgulires, il l'prouvait toujours lorsque, dans l'appartement, je fixais ma pense sur

    lui; et cela avait lieu souvent, sans mme que je sache o il tait et ce qu'il faisait. A chaqueessai que je faisais, il m'avertissait en ces termes: vous me magntisez . Ds que jedtournais ma pense de lui, le battement cessait.

    A cette poque, j'tais dj trs occup vers de nombreux malades. J'allais Versailles 3fois par semaine, pour en traiter 3 qui rclamaient mes soins chez eux. Partant le soir, vers 5heures, j'en magntisais 2 le jour mme; j'allais chez ; le troisime le lendemain matin; et,reprenant le train de Paris vers 9 heures 1/2, je rentrais chez moi environ 1 heure aprs.

    Au retour de l'un de ces voyages, l'ide me vint de concentrer ma pense sur mon aveuglependant 10 12 minutes, sans toutefois esprer que je pourrais l'influencer. En rentrant, il medit de suite peu prs ce qui suit: M. Durville. Vous m'avez magntis. J'ai trs bien sentivotre action pendant au moins 10 minutes. J'ai mme voulu arrter le battement des paupires,

    mais cela me fut impossible . Le sachant aussi crdule que confiant, et voulant tout prixviter la suggestion, je lui rpondis que j'avais peut-tre pens lui, mais que je ne croyais pas

  • 8/13/2019 Hector Durville - Les Actions Psychiques a Distance

    12/23

    qu'il pt percevoir mon action cette distance, surtout d'un train en marche, et que sonimagination tait certainement la cause du phnomne.

    Au retour du voyage suivant, je concentrai trs fortement mon attention sur lui en montantdans le train, sans l'abandonner jusqu' mon arrive chez moi. Il tait debout, marchant delong en large, fatigu, nerv mme par l'intensit des battements qui duraient depuis une

    heure, et me dit aussitt : Oh! M. Durville, cette fois je suis bien sr que vous memagntisez trs fort, depuis au moins une heure. Les battements sont plus violents qued'habitude; je ne peux pas rester en place, a m'nerve, j'ai mme des palpitations . Commela premire fois, je lui dis que ces sensations, si elles taient relles, devaient tre exagres;et que si j'avais pens lui, je n'y avais mis aucune nergie.

    Une troisime fois, tant trs fatigu d'avoir pass une partie de la nuit sans dormir, versun de mes malades qui souffrait d'une crise douloureuse, je montai dans le train avec la bonnevolont d'agir, mais au bout de quelques instants, vaincu par le sommeil, je m'endormis pourne me rveiller qu' l'arrive du train. Je pensai de nouveau, au malade, tout en regrettant del'avoir ainsi oubli; mais je n'y pensai que pendant quelques instants. En arrivant, il me dit:

    Cette fois, vous ne m'avez pas magntis bien fort; telle heure, j'ai senti votre action pendant2 ou 3 minutes, et, une demi heure aprs, je l'ai encore sentie pendant quelques instants . Or,les heures o il avait prouv les sensations habituelles, taient prcisment celles o ma

    pense tait fixe sur lui.J'ai rpt cette exprience une dizaine de fois et les rsultats furent toujours les mmes.

    Le malade eut besoin de rentrer chez lui pour des affaires urgentes qui devaient le retenirpendant 15 20 jours. Il me pria de vouloir bien continuer mon action lorsqu'il serait chez lui.Comme ce phnomne m'intressait au plus haut point, j'y consentis, malgr la distanced'environ 300 kilomtres sparant Paris de Lrouville, mais sans escompter l'avance lemoindre rsultat, car je pensais que l'loignement du malade briserait le rapport qu'il y avaitalors entre nous. Avant son dpart, nous convnmes qu'il resterait au lit le matin jusqu 5 h.1/2, qu'il m'crirait tous les jours pour m'informer du rsultat obtenu le matin, et que moi, je

    penserais lui rgulirement de 5 h. 5 h. 1/2.Pendant 4 5 jours, j'agis effectivement comme dans le train de Versailles, et chaque

    matin je recevais une lettre d1aille de tout ce que le malade avait prouv la veille. Engnral, les effets taient aussi intenses que lorsque je le magntisais chez moi.

    Malgr cela, j'tais encore port admettre que son imagination, mise en jeu par le dsirde gurir et la confiance qu'il avait en moi, devait jouer un rle quelconque dans la productiondes effets qu'il prouvait. Comme pour les expriences du train de Versailles, il tait facile des'en rendre compte. Pour cela, un beau matin, l'heure convenue, je m'absorbai dans l'tudedun thorme de gomtrie que j'avais oubli depuis longtemps; et, au bout d'une demi-heure,

    je me levai sans avoir pens lui.Le lendemain matin, il me disait dans sa lettre qu'il n'avait rien prouv. Je ne rpondispas, et restai encore 2 jours sans agir. Chaque matin, j'avais une lettre plus dsole que cellede la veille: il pensait que j'tais ma1ade, ou que le charme tait rompu. Enfin, le quatrime

    jour, je concentrai de nouveau ma pense sur le malade. Le lendemain matin sa lettrem'annonait qu' lheure convenue, il avait prouv les effets habituels.

    Je variai les heures de mon action, et toujours les battements des paupires avait lieu cemoment; je l'exerai mme une fois 2 heures du matin; et le lendemain sa lettre me faisaitsavoir que: ce matin 2 heures, me disait-il, jai t brusquement rveill par le battementde mes paupires produit sous votre action.

    Cette srie d'expriences, suffisamment complte, me dmontra que l'imagination du

    malade n'tait pour rien dans la production du phnomne, car chaque fois que ma pensetait fixe sur lui, ses paupires battaient d'autant plus fort que je pensais plus nergiquement

  • 8/13/2019 Hector Durville - Les Actions Psychiques a Distance

    13/23

    lui; et, ce qui me parat extraordinaire, c'est qu'il n'eut pas lieu une seule fois en dehors demon action. C'est certainement suffisant pour me donner la certitude que la TLPSYCHIEest possible, tout au moins entre certains individus.

    ----------------------

    DEUXIME OBSERVATION

    A la fin de juillet 1882, une jeune femme de 25 ans, Mad. Marie Durieu, marie uningnieur de Lausanne, vint se soumettre mon traitement. Elle souffrait d'une affection ducoeur qui, au dire des nombreux mdecins qui l'avaient traite sans rsultat depuis 4 6 ans,tait incurable. D'autre part, la suite de bronchites rptes, elle passait aux yeux des mmesmdecins, pour tre tuberculeuse un degr o la gurison, surtout chez un cardiaque, nelaissait aucun espoir. Et ces deux maladies taient compliques par une nervosit qui ne lui

    permettait de dormir ni le jour ni la nuit, qui ne la laissait pas manger, et qui l'agitaitconstamment. Arrive un degr de faiblesse extrme, avec des dfaillances et des syncopesfrquentes, son mari la considrait comme tant arrive au point o la vie devait fatalementl'abandonner d'une minute l'autre.

    C'tait une grande et jolie brune, d'un temprament nerveux, avec une volont puissante,mais impressionnable l'excs. Sensitive au plus haut point, elle constituait par consquent unexcellent sujet magntique. Le traitement commena le 1eraot. Je lui faisais tous les joursune et souvent deux sances. L'amlioration grandissait d'heure en heure, mais ct d'unespoir exagr, elle avait des priodes de dsespoir o elle menaait de se suicider. Elletombait de suite en somnambulisme; et, lorsqu'elle tait relativement calme, sa lucidit, pourelle du moins, tait extrmement prcieuse. A ct d'une anatomie et d'une physiologie des

    plus fantaisistes, elle prvoyait toutes les crises qui allaient se passer en elle avec la plusgrande prcision.Les crises critiques se multipliaient, et chacune d'elles tait suivie d'un changement

    profond qui annonait une gurison trs rapide; mais comme son espoir durait peu, soninquitude, son dsespoir et sa nervosit grandissaient encore vue d'oeil. Elle voulait que jela magntise sans cesse, puis elle ne voulait plus me voir. Elle voulait pour une deuxime foisrevoir la Suisse, son pays natal, et y mourir. Enfin, elle changeait d'impression non pasd'heure en heure, mais de minute en minute.

    L'ide d'un voyage en Suisse la hanta tellement que je conseillai son mari de le faire. Ilfut dcid, et ils partirent le 19 aot pour Lausanne, avec l'intention de revenir au bout de 15

    jours pour continuer le traitement.

    Me souvenant de l'observation prcdente, je proposai la malade et son mari, quiacceptrent avec empressement, de rester en rapport avec eux, par des expriences que jechercherais faire, malgr la distance de 550 kilomtres qui, vol d'oiseau, sparent Paris deLausanne. Nous convnmes ensemble que les expriences seraient surtout faites pourcontinuer le traitement, que je tiendrais un journal d'observations sur lequel je noterais chaque

    jour, le plus exactement possible, l'heure et la dure de mon action, en tenant compte del'heure du mridien de Paris, qui retarde sensiblement sur celui de Lausanne; que M. Durieunoterait exactement l'heure o la malade s'endormirait, ce qu'elle ferait et dirait dans sonsomnambulisme, l'instant o elle se rveillerait; comment elle se comporterait ensuite, et qu'ilm'crirait chaque jour une lettre dtaille que le courrier m'apporterait le lendemain matin. Decette faon, en dehors du rsultat thrapeutique, en comparant mon journal avec les lettres on

    verrait si la concordance est suffisante pour admettre la ralit d'une communicationtlpsychique entre moi et Mad. Durieu.

  • 8/13/2019 Hector Durville - Les Actions Psychiques a Distance

    14/23

    Ils partent; un tlgramme m'annonce leur arrive.

    Pour prsenter l'exprience le plus exactement possible, je copie exactement ce qui suitsur le journal du traitement :

    Le 21 aot, 1 heure 45, je dirige l'action de ma volont dans la direction de la Suisse;j'agis trs fortement plusieurs reprises, pensant qu'avec la distance qui nous spare, lerayonnement magntique qui doit agir sur Mad. Durieu, va en diminuant progressivement deforce. Au bout de 3 minutes, je tche de calmer la surexcitation qu'elle peut avoir, et je luiadresse (mentalement) les messages suivants: Soyez calme! - Comment vous trouvez-vous? -Soyez calme! - Reposez-vous! (Au bout de 2 minutes, je veux qu'elle cesse de se reposer). -Maintenant, travaillons. Demain, la mme heure, nous ferons l'exprience avec Mad.Verdevoye. Russirons-nous? - Amusez-vous bien sur les bords du lac. - Comment voustrouvez-vous maintenant? - L'air de votre pays vous sera-t-il bon? - Faites-moi toutes vosobservations. Il y a 25 minutes que vous dormez, il faut que je vous rveille... - Rveillez-

    vous! (Je dirige alors une volont forte dans la mme direction pour la rveiller, je fais despasses transversales et des insufflations froides, comme si le sujet tait prs de moi, et cessetoute action au bout de 2 minutes).

    Le lendemain, je recevais la lettre suivante, que je regrette de ne pas pouvoir fairephotographier car sa disposition ne le permet pas.

    Lausanne, le 21 aot 1882.

    Cher Monsieur Durville,

    Je ne perds pas de temps, et viens vous rendre compte trs brivement, le courrier allantpartir, de l'exprience d'aujourd'hui.

    A 2 heures prcises (heure de Berne), soit 1 h. 34, elle a senti un point sur le front; puis,tout coup, 2 heures 3, elle s'est endormie jusqu' 2 heures 28, soit 25 minutes (de sommeil).

    Voici le rsum de ses rponses. Remarquez que je l'ai triche le moins possible, et qu'ellesouffre beaucoup de la tte... (Ecrit sous sa dicte). Oui, je dors. - Je vous vois. - Je ne suis

    pas trop fatigue. - Je suis bien contente d'tre dans mon pays. Je m'ennuie un peu de vous. -Je suis assez calme. - Ma tte est fatigue. - Vous pourrez me faire l'exprience demain. Vousvoulez que je me repose un peu. - Je souffre beaucoup de la tte. - Mon cerveau se prend et setrouble; Je ne verrai plus aujourd'hui. - Nous avons pris le bateau depuis Genve; sur le bateau,

    nous avons eu la pluie. - J'ai la tte terriblement souffrante; je ne vois plus rien, c'est la fatigue.- Vous voulez que je voie. - Si cela continue, je deviendrai folle. - J'aimerais bien que vousm'veilliez. - Je souffre au ct. - M. Durville me jette du .fluide. - Je vous entends biencauser; mais aujourd'hui, je ne peux plus rpondre - Vous avez beau crier, je ne peux plusvous rpondre (2 heures 28) .

    Je reprends ma lettre.Elle a manqu une ou deux rponses (elle me l'a dit), parce que je lui causais.En somme, mon avis, l'exprience russi, et elle eut t complte sans la fatigue du

    voyage et un caf que nous avons d accepter avant.Vous avez, je pense, reu le tlgramme. Marie l'a senti, vu qu'il vous a forc de penser

    elle; je le suppose du moins. Je crois qu'avec moins d'effort, vous obtiendrez le mme rsultat,

    en fatiguant moins la tte.

  • 8/13/2019 Hector Durville - Les Actions Psychiques a Distance

    15/23

    Ecrivez-moi quels autres jours vous ferez l'exprience avec Mad. Verdevoye. Faites ensorte que celle-ci ait lieu samedi soir ou dans la journe, cause d'un tmoin (mon capitained'tat-major du gnie franais que je vous prsenterai vers fin septembre).

    Cher Monsieur Durville, je ferme ma lettre, et vous envoie les meilleures et plusaffectueuses salutations de Marie et de votre tout dvou.

    DURIEU.

    En comparant cet extrait de mon journal, complet pour ce moment l, avec les impressionsque la malade dicte son mari, on voit qu'il n'y a que peu d'imagination, que laSUGGESTION, que l'on invoque beaucoup trop souvent, est absolument nulle, et qu'il y arellement une communication bien vidente, due, un seul agent: ma PENSE, dirige parune VOLONT soutenue. Pendant la premire moiti de l'action, sauf de rares carts, ellerpond assez bien aux questions que je lui pose ; ce n'est qu' la fin, souffrante et accable defatigue, qu'elle ne peroit plus que trs imparfaitement ma pense, et qu'elle rpond desquestions que je ne lui posais pas, mais que, logiquement, je pouvais lui poser. J'avais

    effectivement deux tmoins, avec lesquels je causais parfois; mais, trs calme et trs matre demoi, je ne criais certainement pas.

    Mad. Verdevoye est un remarquable sujet lucide, amie de la malade, qui se mettait notredisposition pour d'autres essais plus compliqus, consistant transmettre mentalement ma

    pense Mad. Durieu, qui devait immdiatement transmettre la rponse Mad. Verdevoye,qui, sans rien connatre de la question pose, devait elle-mme me donner verbalement larponse. Devant plusieurs tmoins, parmi lesquels se trouvait Victor Meunier, rdacteurscientifique auRappel, je devais noter toutes les questions poses ainsi que les rponsesdonnes qui, le lendemain, devaient tre compares avec les notes de M. Durieu arrivant parla poste.

    Deux essais furent faits, d'une part, chez moi, et d'autre part, au Cdre, chez M. Raoux,ancien professeur, prsident de la Socit d'hygine de Lausanne, devant un trop grandnombre de curieux, parmi lesquels se trouvaient deux mdecins: la doctoresse, AnnaKingsford, de Londres, et le docteur Bonnejoy, de Chars-en-Vexin. Comme cela arrivetoujours dans toutes les circonstances analogues, le sujet troubl, fatigu et nerv par lacuriosit exagre des uns et le scepticisme des autres, rpondit d'une faon trs prcise quelques rares questions poses, mais le plus grand nombre des autres furent trop vagues pourtre relates ici.

    A mon grand regret, cette seconde observation fut ainsi termine. Le 29 aot, M. et Mad.Durieu rentrrent Paris pour continuer le traitement, qui fut de trs courte dure. A la suitede crises extraordinairement violentes, avec des phnomnes dextase et de lvitation que je

    nai jamais revus depuis, la gurison fut complte, radicale, absolue, le 31 dans l'aprs-midi,c'est--dire au bout de deux jours, malgr le pronostic fcheux de M. Raoux et des deuxmdecins qui lavaient srieusement observe Lausanne. J'ai joint au journal de cettegurison les lettres des mdecins, celles de M. Raoux qui doutent de la possibilit de lagurison, ainsi que plusieurs de M. Durieu m'annonant 15 mois aprs que la gurison s'est

    parfaitement maintenue. Tout me porte croire qu'elle dure encore, car j'ai eu des nouvellesdu sujet il y a quelques annes peine.

    ----------------------

    TROISIME OBSERVATION

  • 8/13/2019 Hector Durville - Les Actions Psychiques a Distance

    16/23

    Dans les deux observations prcdentes, j'tais l'exprimentateur; dans celle-ci, je fus le

    sujet, c'est--dire que l'action tlpsychique tait exerce sur moi par un autre. C'est un faitextraordinairement remarquable, laissant parfaitement comprendre que l'agent, la force quientretient en nous la vie matrielle n'appartient pas exclusivement l'individu qui le possde,

    mais que, dans certaines circonstances, il peut passer, mme distance, d'un individu chez unautre, ce qui semble justifier les histoires fantastiques ayant trait aux vampires.Mad. Durieu, le sujet de l'observation prcdente, tant revenue Paris, je repris son

    traitement, qui dura 2 jours, avec toute l'nergie dont j'tais capable, car elle tait trs mal.Venant chez moi le 30 au matin, elle y passait toute la journe et je ne la quittais pas. Ensomnambulisme, elle annonait que la gurison tait trs proche et qu'elle s'achverait dansune crise effrayante o sa vie serait trs srieusement menace ; mais elle ne pouvait pas voirquand et comment elle se produirait. Des crises hystriformes plus ou moins violentes, quitaient suivies de transpiration, de fivre, de diarrhe et de malaises les plus divers montraientdj que la nature faisait de grands efforts pour se dbarrasser du mal. Ces crises devenaientde plus en plus nombreuses et de plus en plus violentes, et la malade semblait s'affaiblir

    progressivement. Le soir 9 heures, son mari envoie chercher une voiture et la ramne leurappartement. A peine arrive, elle a des dfaillances et mme de longues syncopes.Consciente du danger qui semblait la menacer, elle voulait ragir; mais pour cela, la force luimanquait. Elle eut alors lide de penser moi, comme pour m'appeler son secours. Un peude tranquillit lui arriva. Encourage par ce premier rsultat, elle se figura qu'elle tait prs demoi, fit de longues inspirations avec la volont bien arrte de se magntiser moi, pour me

    prendre la force qui lui manquait. L'effet fut immdiat. Un courant d force, m'a-t-elle dit lelendemain, m'arriva; et au bout de quelques instants, je sentis que je n'avais plus rien craindre . Encourage par ce second rsultat, elle continua plusieurs reprises ses longuesinspirations le plus nergiquement qu'il lui tait possible, et la nuit s'acheva.

    Le lendemain matin, sentant en elle comme un mlange de faiblesse naturelle et de forceinsuffisamment assimile, la malade tait dans un tat de nervosit extraordinaire. Affecte demfiance et de peur, comme si elle avait eu rellement conscience d'une catastrophe invitable,elle avait de la diarrhe et passait rapidement d'une transpiration chaude une sueur froide.Son visage et son attitude entire exprimaient une dpression profonde et au bout de quelquesinstants, se rvoltant contre cet abattement, elle entrait dans une profonde colre. C'est danscet tat qu'elle m'arriva vers une heure de l'aprs-midi, pour une sance qui fut la dernire.

    Ne faisant pas le compte-rendu de cette gurison surprenante, je passe sous silence lesphnomnes terrifiants qui se produisirent en prsence de son mari, pendant plus d'une heure,sur 3 heures 1/2 que dura cette innarrable sance.

    Si, dans cette nuit de lutte de la gurison contre la maladie, la malade absorbait rellement

    de ma force, je devais en tre affect. C'est effectivement ce qui eut lieu. A un moment donn,certainement l'instant prcis o elle reut ce courant de force , sous l'action des sortesd'aspirations qu'elle exerait sur moi, je fus brusquement rveill sous l'impression nette et

    prcise que je m'affaiblissais extraordinairement vite, sous une influence que je ne comprenaispas. Je cherchai ragir en me secouant sur mon lit, comme pour me dbarrasser d'unetreinte douloureuse; et aprs de trs grands efforts pour rester matre de moi, il me semblaqu'un courant de dperdition qui s'chappait de moi, devenait moins intense. Au bout dequelques minutes, il s'arrtait presque compltement, pour reprendre, mais avec un peu moinsd'intensit. Je descendis du lit. Une sueur froide perlait sur mon front, et trbuchant, je dus merecoucher. L, au bout de quelques instants, j'eus parfaitement conscience que c'tait mamalade qui absorbait volontairement mon nergie. Il me semblait qu'elle tait quelques

    mtres de moi, quand, en ralit, elle en tait loigne d'au moins 2 kilomtres 1/2 vold'oiseau, qu'elle faisait de grands efforts pour cela, et qu'elle en recueillait directement les

  • 8/13/2019 Hector Durville - Les Actions Psychiques a Distance

    17/23

    avantages. Enfin, je me rappelle trs bien en crivant cette relation, au bout de 34 ans passs,qu' ce moment, je comparais son action sur moi celle dune pompe aspirante sur un vaserempli de liquide.

    Pour tudier ce phnomne trange que j'ai observ plusieurs fois, mais un degrbeaucoup moindre, et aussi pour ne pas priver compltement ma malade de la force qui tait

    certainement indispensable sa gurison, je m'abandonnai en grande partie, tout en cherchant comprendre comment cette communication pouvait se produire... J'prouvai encore cettesoustraction d'nergie deux reprises diffrentes, mais un moindre degr que la premirefois.

    Quant comprendre le mcanisme de cette action, j'avouerai en toute humilit que si cen'est pas une aspiration d'un quelque chose de moi-mme faite dans un moment de dtresse

    biologique par une volont exalte par la peur de mourir, je n'ai absolument rien compris.En arrivant le lendemain pour la dernire sance, dont je viens de donner une ide, je

    demandai la malade quoi et qui elle avait pens la nuit dernire. Elle me rpondit avec laplus grande franchise: Parbleu, je ne pouvais penser qu' vous et ma gurison! - Et, quefaisiez-vous en pensant moi? Sa rponse, faite en deux mots, en dit plus qu'on ne pourrait en

    dire dans un long discours: Je pompais!

    ----------------------

    QUATRIME OBSERVATION

    Cette dernire diffre des prcdentes en ce que, dune part, elle est toute rcente,qu'ensuite elle est directement applique la gurison d'une trs mauvaise habitude; et, enfin,

    en ce que l'action eut lieu une faible distance.Il s'agit d'une dame de la haute socit amricaine, que je ne peux pas nommer, ge d'une

    trentaine d'annes, qui, l'ge de 17 ans, s'habitua fumer l'opium... Reconnaissant bien viteles inconvnients de cette mauvaise habitude, elle fit des efforts pour s'en dbarrasser, maisn'y parvint qu'en en prenant une autre plus mauvaise. Elle abandonna l'opium pour lamorphine.

    Comme tous les morphinomanes, elle trouva cette drogue excellente et arriva trs vite user quotidiennement une moyenne de 35 centigrammes, en 16 18 injections. Sous-cutanes.

    Trs intelligente, instruite, active, et voulant se faire un nom dans la littrature, ellecomprit trs vite quelle s'empoisonnait le corps et l'esprit. Voulant ragir, elle suivit, sans

    aucun succs, deux reprises diffrentes, le traitement classique des mdecins, qui consiste,ce qui est absolument illogique, supprimer la drogue sans transition, et sans donner aumalade la moindre compensation.

    Quand elle vint me prier de la gurir, elle se faisait faire ou se faisait rgulirement 12 13 piqres de 2 centigrammes, l'une, tous les jours. Depuis dj de longs mois, elle tait dansun tat aussi lamentable au physique qu'au moral. Malgr 14 15 heures passes au lit tousles jours, c'est peine si elle perdait conscience pendant 3 heures, dans un sommeil lourd etagit par des cauchemars et des rves tranges qui la laissaient dans un tat de rverieaccablante. Elle ne mangeait presque rien, et prouvait les malaises les plus divers. Ce n'taitque vers 3 4 heures de l'aprs-midi, aprs avoir pris, en quelques minutes, 2 et mme 3injections, qu'elle tait capable de raisonner et de se livrer quelque travail qui la distrayait un

    peu.

  • 8/13/2019 Hector Durville - Les Actions Psychiques a Distance

    18/23

    Pour obtenir un rsultat rapide, j'exigeai que la malade vint chez moi, Montmorency. Letraitement commena le 23 aot dernier.

    Je commenai laisser la malade le libre usage de la seringue et de sa drogue, faisantseulement appel sa raison pour diminuer la dose quotidienne d'autant plus qu'elle setrouverait mieux. Tous les jours je lui fis une sance de magntisme qui durait de 25 30

    minutes; de plus, elle tait contre ses habitudes, du caf, du vin et mme du rhum. Je luidonnai une alimentation solide, en l'engageant prendre, contre ses habitudes, du caf, du vinet mme du rhum. Je lui conseillai de fumer une cigarette lorsque la tentation arriverait, oualors de chercher soccuper physiquement ou intellectuellement un travail quelconque,

    pour dranger la rgularit des piqres. Je tenais ce quelle me parlt souvent de sesimpressions, de ses besoins, de ses dsirs, et elle le faisait en toute confiance. Nousraisonnions ensemble; et elle me comprenait trs bien.

    Ds le premier jour, son tat s'amliora considrablement. L'apptit revint avec unsommeil trs rparateur de 7 8 h.; et, en consquence, le nombre des piqres indispensables son organisme, diminua de plus de moiti.

    Chaque jour amenait une amlioration nouvelle, un sommeil calme et paisible s'tablit Sur

    une dure de 9 heures chaque nuit. Se couchant 9 heures du soir, elle se levait d'elle-mmevers 8 heures 1/2 le matin, dans les meilleures dispositions physiques et morales. Elletravaillait intellectuellement de 3 4 heures par jour.

    La consquence naturelle de cette triple alimentation physique, intellectuelle et morale futqu'au bout de 13 jours, le nombre des piqres qu'elle croyait indispensable, tait rduit 3,soit une en se levant, une vers 4 heures et la dernire en se couchant. De 25 centigrammes par

    jour, la quantit du poison tait ainsi rduite 6.La malade eut besoin de rentrer chez elle, au bord de la mer, en Normandie. Elle me pria

    de vouloir bien l'accompagner. Comme je tenais essentiellement achever sa gurison,j'acceptai.

    Chez elle, le traitement, interrompu pendant 2 jours, reprit dans les mmes conditions, le 5septembre. La fatigue du voyage, pas plus que l'interruption de mon traitement magntique,n'eut d'influence sur le nombre des piqres, qui resta le mme; et le lendemain, elle le rduisit 2. Je la laissai ainsi, ne lui faisant qu'une sance magntique de quelques minutes chaque

    jour.Au bout de 5 jours, sans rien lui dire de mes intentions, je rsolus d'en finir avec les

    piqres. C'est ici seulement que commence la vritable action de la PENSE.Je commenai par employer des affirmations suggestives pour lui annoncer ce qui allait se

    passer. Une lutte pnible allait avoir lieu dans son organisme entre sa raison qui allaits'opposer aux piqres et l'habitude qui ne voudrait pas y renoncer. Il en rsulterait de lafatigue, quelques malaises, puis le dgot de la drogue, car elle aurait conscience que si sa

    raison cdait, elle en prouverait de la douleur physique et morale.Pendant une journe entire et la plus grande partie de la nuit, soit dans ma chambre,quand elle tait dans la sienne soit la mer, la ville ou la campagne, lorsqu'elle vaquait ses occupations, je pensais presque constamment ce qui suit: C'EST FINI, TU NE TEPIQUERAS PLUS; JE NE VEUX PAS. D'AILLEURS, SI TU TE PIQUAIS, A TE FERAITMAL . Je construisais dans mon intellect l'image matrialise de ces penses, auxquelles

    j'ajoutais d'autres images mentales reprsentant l'HORREUR D'UNE TELLE PASSION,L'ABRUTISSEMENT QUI EN TAIT LA CONSQUENCE, et finalement la FOLIE ETLA MORT A LA FLEUR DE L'AGE; et, par ma volont, j'envoyais ces formes-penses surelle.

    L'effet fut immdiat. Toute la journe, elle fut en proie au plus grand nervement

    dtermin par l'intensit de ma pense qui pesait sur elle et la portait la rvolte. Elle n'avaitplus qu'une seule ampoule d'un centigramme qu'elle prit le soir en se couchant, et qui lui fit

  • 8/13/2019 Hector Durville - Les Actions Psychiques a Distance

    19/23

    mal; elle passa la nuit sans sommeil, ayant parfaitement conscience de mon action; et lelendemain matin, quoique brise par cette lutte intrieure et par l'insomnie, elle tait furieuse.J'allai la voir dans sa chambre vers 9 heures, pour la raisonner, mais elle me dclara qu'elle ne

    pouvait pas supporter cette contrainte, et que si je la maintenais, elle se sauverait (c'est sonexpression) pour aller demander une ordonnance un mdecin d'une ville voisine.

    Je jugeai de suite que cette action tait trop brutale, et rsolus de la modifierimmdiatement de la faon suivante:- Me figurant tre la malade elle-mme, et sachant que mes penses et mes impressions

    allaient de suite se transmettre elle, je rentrai dans ma chambre. L, j'abandonnai toutevolont et me mis passer et repasser lentement dans, mon intellect, les unes aprs lesautres, toutes les horreurs de la morphinomanie, auxquelles je donnais des formes serapprochant le plus possible de la ralit. Souffrant rellement, surtout au moral, j'tais trsmalheureux, et me disais : - DIEU, QUE JE SUIS MALHEUREUSE! ! ! M. DURVILLEVA PARTIR..., ET JE RETOMBERAI COMME AVANT. QUE VAIS-JE DEVENIR? ? ? -ET MES PAUVRES ENFANTS! ! ! QUE JE SUIS MALHEUREUSE! ! ! ! ! -POURTANT, JE VEUX GURIR..... IL FAUT QUE JE GURISSE! ! ! ! ! LA VIE ME

    SOURIT ENCORE.........Aprs ce raisonnement que je me tins pendant une grande demi-heure, et tremblant

    d'horreur, je pris une nergique rsolution, en marchant dans la chambre de long en large, engesticulant et en frappant le sol du pied. - C'EST FINI! me dis-je. - HORRIBLE DROGUE,JE TE DTESTE..., JE TE HAIS..., ET NE TE TOUCHERAI PLUS! ! ! NON! PLUS DEMORPHINE! JE LE JURE SUR MES ENFANTS! ! ! JE LE JURE..., ET TIENDRAIMON SERMENT.

    Aprs avoir rpt ces diffrentes formules avec la conviction la plus profonde, pendantun quart d'heure environ, je sortis pour me reposer; et, tout en marchant, je rptais le serment demi voix.

    Je rentrai vers 11 heures 1/2. C'tait l'heure du djeuner. On m'appelle table. La maladey arrive aussi. Comment vous trouvez-vous? lui demandai-je. Oh! me rpondit-elle ensouriant, vous le savez bien. Aprs quelques instants d'hsitation, elle ajouta: Maintenant, jevais bien. J'ai mme pris la rsolution de laisser cette horrible drogue (ces deux motss'taient communiqus), et je la tiendrai. Je suis gurie, soyez-en sr...; mais, cette gurison,n'est pas de moi seule, je n'en aurais pas eu lnergie .

    Je lui rpondis que c'tait bien elle qui avait librement pris la dcision. - Oui, rpond-elle,c'est bien moi qui l'ai prise, mais vous y avez pens!

    Ce rsultat prvu, car il tait bien prpar, tant au point de vue physiologique quepsychologique, fut obtenu le 23ejour du traitement. Je quittai la malade 3 jours aprs, en luifaisant jurer encore de ne plus sacrifier jamais l' horrible drogue ; et que si par hasard,

    elle en prouvait encore le besoin, de revenir me trouver immdiatement. Elle n'y revint pas.Le 28 septembre, elle m'crivait une lettre dont j'extrais ce qui suit :

    Les premiers jours aprs votre dpart, j'ai t trs bien; mais la semaine suivante, les chosesn'allaient pas aussi bien. Je suis beaucoup mieux, et fais une promenade avec mon cheval tous les jours.

    Dans une longue lettre date du 8 novembre, c'est--dire peu prs 3 mois aprs mondpart, elle me dit qu'elle est trs bien gurie physiquement , car elle n'prouve plus le

    besoin des piqres, mais qu'elle y pense encore . La gurison est donc aussi parfaite qu'onpouvait l'esprer.

    Aprs cet expos, on peut se rendre compte combien les ACTIONS A DISTANCE sont

    faciles raliser pour ceux qui savent PENSER et VOULOIR. Il y a videmment desinconvnients et mme de graves dangers pour ceux qui voudraient, sans une ducation et un

  • 8/13/2019 Hector Durville - Les Actions Psychiques a Distance

    20/23

    entranement suffisants, les exercer propos de tout ce qu'ils peuvent dsirer. C'est ce que faitcomprendre mon Cours suprieur d'Influence personnelle (1), o la technique desACTIONS A DISTANCE est mise la porte de ceux qui veulent la pratiquer pour le bien del'humanit.

    Hector DURVILLE.

    -------------------(1) Hector Durville: - Cours de Magntisme Exprimental et curatif . . . psychie, 2e ditionorne de 20 figures. Ce Cours est divis en 18 leons: 1. Pour raliser l'action distance. - 2.Les pouvoirs que nous possdons. - 3. Les actions distance chez les anciens et les modernes.- 4 et 5. Les actions distance chez les contemporains. - 6. Le pouvoir de la pense. - 7.Avantages et dangers des actions distance. - 8. L'Art d'agir distance. - 9. Conditions del'action distance. - 10. La ralisation. - 11. Mcanisme de la transmission de pense. - 12.

    Pour se faire aimer. - 13. Pour ramener l'infidle. - 14. Contre la jalousie. - 15. Pour protgerune personne loigne. - 16. Pour viter les mauvaises influences. - 17. Pour traiter un maladeloign. - 18. Pour gurir l'obsession et l'envotement.

    Henri DURVILLE---------

    Cours de Magntisme personnel

    6edition considrablement augmente (60emille)

    Superbe volume d'environ 1.200 pages, grand format, trs abondamment illustr. Voici unrapide aperu de sa table des matires:

    Appel. Le Secret du pouvoir, L'altruisme.L'Usine humaine. Ncessit de connatre les machines et les deux dirigeants. La voie del'Initi.

    L'Equilibre physiologique. Rle de l'Alimentation, de la Respiration et des Exercicesphysiques.

    L'Education de l'esprit. L'Auto-suggestion dans la Cure morale. Auto-suggestiongraphique. Auto-suggestion dans la cure des maladies. La mmoire. Le Coeur et la Volont.

    La Matrise de l'inconscient: le Regard magntique, la Concentration mentale, l'Isolement,la Matrise de soi.

    Le Magntisme exprimental et curatif: Comment agit le magntisme. Procdsmagntiques, les Sujets sensitifs, Expriences l'tat de veille, le Sommeil magntique, les

    Etats superficiels et profonds de l'hypnose, la Lucidit et l'intuition, Action des corpsinanims, Thrapeutique magntique.

  • 8/13/2019 Hector Durville - Les Actions Psychiques a Distance

    21/23

    L'Hypnotisme: Procds de sommeil et de rveil, l'Hypnotisme l'tat de veille, leSommeil hypnotique, les Etals suggestif, cataleptique, somnambulique et lthargique, lesEtats intermdiaires.

    La Suggestion verbale: Ses limites, le Diagnostic de la suggestibilit, Expriences l'tatde veille, le Sommeil suggestif et ses phases, la Suggestion dans l'ducation et dans la vie

    sociale, la Suggestion indirecte. La Suggestion mentale.La Thrapeutique suggestive: Influence de la pense sur le corps et l'esprit, la Suggestionimpose et raisonne.

    ------------------------ACHEVE D' IMPRIMER

    SUR LES PRESSESDE L'IMPRIMERIE SEPRINT

    95000 CERGY FRANCEOCTOBRE 1986

    N D'IMPRIMEUR: 3326

    OUVRAGES RECOMMANDES

    J.-P. GUYONNAUDDisque 33 tours: Endormir par l'Hypnose.

    J. FILIATREL'Hypnotisme par l'Image (en prparation).

    Cour complet d'Hypnotisme et de Magntisme.Hypnotisme et Magntisme.

    MOYENS MCANIQUESBoule hypnotique.Bague spciale (pour l'exprimentation des mthodes Pickman et Rhnato).Boules de Cristal ou Miroir hindou.Miroir dit magique.Planchette spirite, appele OUI-YA .Pendule explorateur.Pendule-mesure en ivoirine.

    ALLEN. La puissante de la Pense.

    ATHENA. Nouvel Oracle du Destin.AUVARD. Mdecine sotrique.BARADUC. La Force curatrice Lourdes.BERNARD. Les Esprits. Les Vies successives - Le Monde Invisible - Notre Destine.BOISSON DE LA RIVIERE. La Confiance en soi Connais-toi toi-mme.BOSC. De l'Alimentation vgtarienne - Yoghisme et Fakirisme hindou.CAHAGNET. Traitement des maladies par les simples.CAILLET. Aperu sur le traitement mental.CEUX QUI NOUS QUITTENT, nos disparus dans les communications spirites.CHADOUR. Trait complet d'Hliothrapie.COMMENT ON SE DETEND, recettes de mdecine de nos campagnes.DELATTRE. Respirez bien, vous vous porterez bien. Comment obtenir beaut, force, sant.FABIUS DE CHAMPVILLE. Comment on dfend sa beaut.

  • 8/13/2019 Hector Durville - Les Actions Psychiques a Distance

    22/23

    FRANC. L'Alimentation.GIBIER. Le Spiritisme - Les Matrialisations de Fantmes.LANCELIN. La Vie posthume. L'Evocation des Morts. Comment on nat et meurt - LaSorcellerie des Campagnes.L.M.P. La Pratique de la Voyance.

    MANN.- La Force Pense. Comment on russit dans la vie, initiative, courage.MULFORD. Le Mdecin en soi-mme (livre merveilleux).SHORAL. Les Forces magiques.LA TELEPSYCHIE. L'Art de lire et de transmettre sa pense.THOMSON. Le Spiritisme. Les Fantmes. COMMENT PARLER AVEC LES MORTS.TOUS VOUS POUVEZ DETERMINER VOS JOURS DE CHANCE.TROIS INITIES. Le Kybalion.VILLENEUVE. Les Pierres magiques. Les Pouvoirs magiques. La Magie . Les Remdesoccultes. Les Sciences occultes. La Chiromancie. Les Rives. La Cartomancie - Pour connatre1'Avenir.

    L'INITIATIONL'Initiation s'est donn pour but de percer le mystre qui nous entoure : mystre de la vie

    et de la mort, mystre des forces qui sont en nous et autour de nous, mystre des intelligencessuprieures, des sources vivifiantes o s'abreuve l'me des penseurs, des philosophes, desinspirs, mystre de notre volution.

    En ce qui concerne spcialement le problme des forces mystrieuses, il est certain que,de tous temps, il a exist des tres qui se sont distingus par des dons et des pouvoirs qui onttonn leur sicle et les ont placs en dehors et au-dessus du reste de l'Humanit.

    Ds les temps les plus primitifs, il y a des dizaines de sicles, les fouilles prhistoriquesnous rvlent l'existence d'adeptes instruits par une longue observation ou par la rvlation, etqui ont mis au service du bien commun une science qui leur permettait des actionsincomprhensibles au vulgaire, qui en retiraient des bienfaits inattendus. Tels taient, parexemple, les travaux des sorciers de la grotte de Montespan. Ce que le sorcier faisait alorsempiriquement, les sages d'poques moins troubles en ont codifi les procds et les lois.Puis, se dtachant des contingences matrielles, ils ont cherch la science pour la science, lalumire pour la lumire; ils se sont levs jusqu' l'extase, jusqu' la connaissance des plus

    hauts secrets.Il est naturel de dire que ces enseignements sont rservs une lite soigneusementprpare pour cette acquisition et que cette prparation, de mme que les enseignementsauxquels elle aboutit, se sont transmis de gnration en gnration, jusqu' nos jours. Mais ilsne peuvent tre communiqus qu'aprs une formation ncessaire.

    - 1 Lacquisition des hauts pouvoirs par quoi se manifeste et se magnifie la personnalithumaine dans ce qu'elle a de plus lev;

    - 2 Le dveloppement des facults transcendantes qui permettent l'accession cespouvoirs et qui, chaque jour, par une ascse sage et mesure, dpouillent l'tre de tout ce qu'il

    recle de bas et d'impur et le dirigent sur la voie de plus hautes ralisations.

  • 8/13/2019 Hector Durville - Les Actions Psychiques a Distance

    23/23

    Ces deux objets atteints placent devant chaque tre humain une porte ouverte sur despossibilits infinies, dignes de son dsir et de son effort.

    (Le programme initiatique est envoy sur demande adresse Perthuis, 20, boulevardMontparnasse, Paris (15e). Joindre timbre pour la rponse.)