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des deux rives JOURNAL INDÉPENDANT DES RIVES DE SEINE JUIN 2010 Numéro 93 2,20€ NOUVELLES Les Qui osera urbaniser l'Hautil ? Dossier exclusif pages 6 à 12

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Les Dossier exclusif pages 6 à 12 JOURNAL INDÉPENDANT DES RIVES DE SEINE Numéro 93 2,20€ JUIN 2010 à thèmes (à 500 m d’EADS) 78130 LES MUREAUX Réservation au SUR PLACE ET A EMPORTER Soirées 59 rue Pierre Leroy Terrasse exterieure ombragée Pizzas au feu de bois 100 couverts . Mariages, réceptions, anniversaires. Karaoké, spectacles, musicaux.

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des deux rivesJOURNAL INDÉPENDANT DES RIVES DE SEINEJUIN 2010 Numéro 93

2,20€

NOUVELLESLes

Qui osera urbaniser l'Hautil ?

Dossier exclusif pages 6 à 12

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Villa CésarSUR PLACE ET A EMPORTER

R I S T O R A N T E

P i z z a s a u f e u d e b o i s

5 9 r u e P i e r r e L e r o y( à 5 0 0 m d ’ E A D S )7 8 1 3 0 L E S M U R E A U XR é s e r v a t i o n a u0 1 3 0 9 9 5 3 6 5

GrandeSalleMariages,

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Soirées à thèmes

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100 couverts.

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L’économie néolibérale a conduit à renforcer l’impératif de compétitivité dans un contexte de mondialisation effrénée. En termes de

géopolitique, la Chine et les pays émergents prennent une place prépondérante dans les affaires du monde. Ce devrait être le signal d’un monde multilatéral qu’on pourrait imaginer propice à une vie de paix et d’harmonie.

Mais la démocratie représente-t-elle encore le modèle universel pour l’humanité ? Car les « acteurs économiques » se sont accommodés des transactions avec des régimes peu ou pas démocratiques du tout.

Cela dit, cette tendance lourde – libérale, mondialisée – affecte aussi l’Europe, par conséquent la France, et ce malgré les discours lénifiants pour la création d’un espace européen où il ferait bon vivre ensemble. L’Europe a récemment hésité pour « sauver la Grèce » de la catastrophe financière. Les impératifs financiers triomphent malgré la nécessité politique d’agir.

Le diktat de nos « ayatollahs » de la pensée néolibérale et de la concurrence effrénée pourrait conduire à des situations quasi-révolutionnaires en Grèce et demain en Espagne ou au Portugal. Cherchons les vrais responsables de la débâcle : les gouvernements précédents en Grèce et en Espagne… bien sûr et les spéculateurs professionnels qui ont bâti une économie sur « un virtualisme » et un endettement « privé et public » sans précédent. En France, les réformes actuelles – sur les dossiers tels la retraite, l’éducation, la police, la santé – ne laissent guère présager à court et à moyen terme, une situation juste et équitable pour l’ensemble des Français. Le chacun pour soi l’emporte. Même les syndicats, victimes de leur faiblesse, sont également responsables de cette dégradation sociale !

En ce qui concerne l'inteco' (CA2RS), elle devait mutualiser les moyens, porter les projets-phares, être proche des attentes et des besoins des gens… « pour être un territoire attractif » économiquement parlant. Et si possible réduire la pression fiscale !

Or, cette vision des fondateurs de l'interco' devient difficile à concrétiser en raison d’une multitude de facteurs qui surgissent et viennent entraver la progression d’un véritable travail collectif. Qu'est devenu le «tous pour un ! » lancé en 2007 à la création de l’interco’ ?Le « projet partagé » n’est qu’un alibi de communication, et le site internet de l’agglomération, pourtant prévu fin 2009, tarde à sortir, ce qui nourrit le sentiment d’opacité de l’interco’.

Deux villes, Carrières-sous-Poissy et Andrésy, ne jouent plus collectif, par exemple dans le domaine culturel (pour la première) et dans l’aménagement du territoire (la seconde). Plus surprenant, Hugues Ribault, le maire d’Andrésy et par ailleurs conseiller général, «consulte» actuellement la population sur un projet « pharaonique » de 44 hectares de lotissement, qui risque de déséquilibrer les quatre axes structurant la réalisation de cinq

grands projets (1) de l’interco’. L’édile d’Andrésy «consulte» mais ne pratique pas la concertation, ni avec sa population, ni avec les instances intercommunales. Ces indices sont néfastes pour la consolidation et la viabilité politique de l’interco’. Pourquoi Maurecourt, Villennes, Médan, Vernouillet nous rejoindraient-t-elles, si cette tendance – le « chacun pour soi » - s’amplifie ? Il est temps de mettre de l’ordre dans ce petit bazar intercommunal.

(1) Centralité de Carrières, Ecopôle sur la Plaine, Coeur vert, Couronne urbaine au nord de l'agglomération, Parc des berges de la Seine.

ÉDITORIALLES NOUVELLES DES JUIN 2010

3 www.journal-deux-rives.com

«Pourquoi Vernouillet, Maurecourt, Villennes,

Médan... nous rejoindraient-t-elles,

si cette tendance s'amplifie ?»

Tous pour un…et chacun pour soi

Rodrigo ACOSTA

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SOMMAIRELES NOUVELLES DES JUIN 2010

ÉDITORIALTous pour un... eT chacun pour soi page 3

« Et si... », installation de Christine O'Loughlin à An-drésy. Sculptures contem-

poraines sur l'Ile NancyPage 34

Page 25

ART MODERNE

4 www. journal-deux-rives.com

Le nouveau député Arnaud Richard nous a accordé un

entretien exclusif, «Chez nous».

RENCONTRE

EN BREF pages 38 à 39

ACTUALITÉ LOCALE

carrières

vernouilleT

andrésy sTéphane diagana aux cardineTTes

1e prix naTional de la "ville événemenTielle"

Jeunes eT chômage

y-a-T-il encore un service public posTal ?l'opposiTion aux "ulm" Joue sur deux aspecTs

l'aire de grand passage ne se fera plus !

suppresion de classe à l'école "le parc"page 13

page 15page 14

Trielverneuil

inTerco'

page 17

pages 18 à 19 pages 20 à 22

page 23

page 24

chanTeloup

imaginer une ville innovanTe

Tulipes conTre le cancer

page 16

pages 6 à 7

DOSSIERconsulTaTion locale à andrésy

les dix quesTions du proJeT

la posiTion du maire d'andrésy page 9 le maire de maurecourT condamme le proJeT page 10

RENCONTREle nouveau dépuTé arnaud richard page 25 poliTique

Triel-sur-seine pour une poignée d'euros page 26

CONTROVERSE

rugby

naTaTion

les Juniors de Triel à nouveau champions !

hugues duboscq aux mureaux

SPORTS

fooTballpage 28

page 27

us verneuil assure le mainTien page 29

CULTUREun Jour un livre duponT eT dupond page 30

beaux-arTs

bloc-noTes de l'hisToire

pascal quiJoux reçoiT le prix louis bril

au bord de l'eau

espace m.-béJarT auTour des collecTions à verneuil page 33

page 31

CUISINEreceTTe les Tripes à la mode de caen pages 36 à 37

sculpTures le Jardin des arTs à andrésy page 34

page 35

côTe de chanTeloup la magie conTinue

commémoraTion l'appel du 18 Juin 1940 page 32

l'avis des opposanTs au proJeT page 12

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SOMMAIRELES NOUVELLES DES JUIN 2010

Journal indépendant, fondé en 2001 Éditeur fondateur : Rodrigo AcostaDirecteur de publication : Rodrigo AcostaCommission paritaire : 0311 I 79525 ACOSTA.COOPACTIVE R.C.S. PONTOISE 490 151 271Siret 490 151 271 00023 NAF 70.22ZTVA FR 76 490 151 271Publicité et rédaction :50 rue des Créneaux - BP 31 78510 Triel-sur-SeineTél.: 06 79 69 51 50 [email protected] Nouvelles des Deux Rives est un journal à vocation citoyenne. Son objectif est double : traiter des ques-tions locales touchant le territoire de la Communauté d'Agglomération des Deux Rives de Seine et au-delà, ouvrir le débat sur les questions nationales et internationales. Farouchement attachés à la liberté d’expression et à la participation démo-cratique, nous souhaitons que le journal soit un lieu de discussions vivant, sans sectarisme, dogmatisme ni esprit de polémique stérile. Le journal est ouvert à l’expression de toutes les opinions, dans le respect de quelques grands principes : démocra-tie, laïcité, égalité, non-discrimination, absence d’atteinte à la dignité humaine. La ligne éditoriale est décidée et mise en œuvre par la rédaction, en toute collégialité. Rédaction : Rodrigo Acosta, Claude Barouh, Michèle Ballery, Christine Bri-quet, Guillaume Capoen, Damien Dele-rin, François Darcq, Robert Landsber-ger, Véronique Remont, Pierre Tassain, Raymonde Uhl, Lionel Wastl. Les photos, dessins et infographies publiés ne peuvent en aucun cas être reproduits sans l'autorisation expresse de l'éditeur.Abonnement 10 numéros : 20 euros.Prix unitaire : 2,20 euros

Un nouveau site internet a été mis en ligne depuis le 15 mai 2010. Plutôt que la reprise pure et simple du contenu rédactionnel de l’édition papier, ce site a vocation de complément. Il y a des forums citoyens, des partenaires visibles et une newsletter.Le site est organisé en rubriques : ACTUALITÉ LOCALE - CULTURE - SPORTS - MA VILLE - ASSOCIATIONS OPINIONS - NATURE - MA MAISON.Nous vous invitons à le découvrir et à nous faire part de vos opinions et [email protected]

Les Nouvelles des Deux Rives

5 www. journal-deux-rives.com

ACTUALITÉ LOCALE

Une valeur sûre de l'athlétisme français donne son nom à un nouveau complexe sportif à Andrésy.

Page 13

A Chanteloup-les-Vignes, la fête de la commune a commencé par un dragon et s'est terminée par la belle course de côte.

Page 17

L'Entente cycliste Verneuil Vernouillet

et Triel a inau-guré ses nouveaux

maillots par un podium de qualité..

Page 29

www.journal-deux-rives.comSPORTS

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CONSULTATION LOCALE À ANDRÉSY

DOSSIERLES NOUVELLES DES JUIN 2010

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10 questions sur le projet d’urbanisation des coteaux

La mairie d'Andrésy organise une consultation locale le mercredi 30 juin sur «un projet de ville, un projet durable». «Les Nouvelles de Deux Rives» portent à la connaissance de ses lecteurs toutes les pièces d'un dossier, par essence, complexe et politiquement sensible. Le journal ouvre ses colonnes à tous les points de vue.

Passage en revue des points chauds du « projet de ville » présenté par la mairie.

1.- LA POPULATION D’AN-DRÉSY VA-T-ELLE S’AC-CROÎTRE DE 20% EN 10 ANS ?

La logique du projet est simple : il faut construire des logements pour absorber la croissance démo-graphique attendue de la ville. Le maire veut atteindre 15000 habi-tants en 2016, ce qui représente un accroissement annuel de 1,75 %, soit un réel bond démographique supérieur à toutes les projections. En effet, la population andrésienne n’a pas progressé depuis… 1990 (12 500 habitants). De plus, contrai-rement aux apparences, la popula-tion francilienne s’accroît très mo-dérément : +0,5 % par an de 1999 à 2006. La hausse dans les Yve-lines se limite à +0,7 % et celle du territoire Seine Aval à 0,5 % par an.

2.- POURQUOI UN SEUL PROJET POUR LA GARE, L’ANCIEN COLLÈGE ET LES COTEAUX ?Hugues Ribault l’explique : il s’agit de donner un cadre « cohérent et harmonieux » au développement de la ville. N’empêche : tous les opposants font remarquer que les problématiques sont différentes et, surtout, que ce projet global permet de faire avaler la pilule de l’urbani-sation jusqu'à la lisière de la forêt de l'Hautil.

3.- LES ÉCOQUARTIERS SONT-ILS LA SOLUTION ?La question posée aux Andrésiens sous-entend que tous les projets d’urbanisation prévus seront en écoquartiers. Il faut savoir qu’ac-tuellement 50% des opérations immobilières en France prennent la dénomination d’écoquartiers. Nos constructeurs sont-ils tous de-venus irréprochables ? Pas vrai-ment  :  il n’existe aucune définition officielle  de  l’écoquartier.  Ce  der-nier est composé de bâtiments dits HQE (haute qualité environnemen-tale) mais cette norme reste peu exigeante  :  il  suffit  de  satisfaire  3 des 14 cibles étudiées (construc-tion, gestion des énergies, confort, santé…) pour obtenir le label HQE – décerné... par les industriels de la construction (AIMCC) eux-mêmes !Sur Andrésy, promettre des éco-quartiers tout en proposant un éta-lement urbain et du mitage sur les coteaux est pour le moins contra-dictoire. L’extension de la ville va à l’encontre d’un développement ur-bain durable, prôné par le ministère de l’écologie.

4.- LA VILLE EST-ELLE MAÎTRE DE SON PROJET À LA GARE ?Les terrains à urbaniser autour de la gare appartiennent à Réseau Ferré de France (RFF). Celui-ci peut décider du devenir de ses ter-rains et du type d’aménagement. Proposer un écoquartier face aux voies SNCF sera délicat tant les nuisances visuelles et sonores seront importantes. Par ailleurs, tout projet devra tenir compte d’un agrandissement du parking déjà saturé.

On peut s’étonner que RFF soit ab-sent de cette consultation alors qu’il est propriétaire des terrains.

5.- PLUS DE LOGEMENTS = PLUS D’ÉQUIPEMENTS PU-BLICS ?Proposer un projet global permet-trait, selon la municipalité, d’ac-croître les chances d’obtenir des équipements publics par l’aména-geur. Le maire promet des voiries, de l’assainissement, des transports en commun, des crèches, une école et du commerce. Il faut rester prudent : ces équipements seraient financés  par  l’aménageur.  Il  fera d’abord les routes et l’assainisse-ment. Le reste n’est en rien garan-ti : l’aménageur doit avoir un retour sur investissement. Dit autrement, exiger de lui des équipements, c’est augmenter irrémédiablement le nombre de logements construits pour une question de rentabilité. Le maire est le premier à le savoir : lors du premier projet d’urbanisa-tion avorté de l’Hautil proposé par sa majorité en 1991, le nombre de logements prévus avait grimpé en deux ans pour rentabiliser les équi-pements publics nécessaires.

Dans ses tracts, le maire et ses élus promettent l’assainissement pour les habitants actuels des co-teaux, jouxtant le projet. Il n’est pas  sûr  que  l’aménageur  finance des travaux extérieurs à la zone, surtout que le coût moyen du rac-cordement par maison neuve indi-viduelle est de 22 000 €. A noter que les particuliers devront prendre en charge leur raccordement au ré-seau collectif.

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CONSULTATION LOCALE À ANDRÉSY

DOSSIERLES NOUVELLES DES JUIN 2010

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6.- L’HAUTIL : URBANISÉ OU PROTÉGÉ ?

« Touche pas à mes coteaux ! » : tel est le slogan proféré par les asso-ciations, vent debout contre ce pro-jet. Il y a bien des zones construc-tibles prévues au-dessus de la RD55, jusqu’au bois. Elles auront des conséquences sur le biotope local, riche en graminées et en in-sectes. Plus gênant pour le maire : son projet feint d’ignorer le schéma de développement de la Région Ile-de-France (au prétexte qu’il n’est toujours pas avalisé par le gouver-nement) qui ne prévoit aucune ur-banisation au-dessus de la RD55 mais un couloir écologique (« une coupure urbaine à maintenir ») de 400 mètres de large. Le projet du maire prévoit un couloir qui ne re-présente que 25 mètres, soit 10% de l'espacé suggéré !La majorité actuelle n’est pas non plus très cohérente avec sa propre politique d’urbanisme : en 2008, elle a étendu au-dessus de la RD55 la zone de protection du patrimoine (interdisant de facto tout projet d’écoquartiers) et – encore mieux – classé en zone N (« naturelle à pro-téger ») les coteaux ! L’adjointe à l’urbanisme devra donc détricoter son propre PLU et déclasser les zones naturelles et les friches agri-coles de l’Hautil, en parfaite contra-diction avec les principes du Gre-nelle II…Ce projet est porté par l’établisse-ment public d’aménagement du ter-ritoire Seine-Aval (EPAMSA) parce qu'Andrésy a adhéré à cette opéra-tion d’intérêt nationale (OIN Seine-Aval). Or, le dossier de présenta-tion de l’EPAMSA est très clair sur un point : « Les espaces non urba-nisées des coteaux demeurent des secteurs privilégiés de développe-ment urbain ». Du côté de la mairie, on rappelle que le projet prévoit 2/3 d’espaces verts et qu’elle exige « l’excellence environnementale et paysagère des aménagements » - objectif écrit noir sur blanc dans l’appel d’offres de l’étude urbaine en question.

7.- QUE DEVIENT LA RD 55 ?Dans le projet, la départementale change radicalement de statut. L’étude est claire sur un point : il s’agit « d’urbaniser de part et d’autre la RD 55 ». Cette dernière

sera « intégrée dans un système urbain et appelée à accueillir du logement ». On promet des ronds-points, une route bordée d’arbres et de pistes cyclables (malgré la pente). Ainsi, d’une déviation, la RD55 deviendra un axe routier cen-tral et englobé dans la ville. Les ha-bitations actuelles en-dessous de la route ne tourneront plus le dos à l’axe routier. Les uns y voient « la fin de la coupure de la ville », les autres une intégration dans la ville du principal axe routier d’Andrésy (+ de 15000 véhicules/jour).

8.- OPÉRATION IMMOBI-LIÈRE = OPÉRATION FINAN-CIÈRE POUR LA VILLE ?Une étude cadastrale permet de constater qu’une partie des terrains rendus constructibles appartien-nent à la… municipalité. La valeur des terrains en sera décuplée et le budget de la ville fera une belle culbute. Bonne nouvelle face aux futures dépenses de fonctionne-ment du nouveau parc sportif.

9.- PEUT-ON IMPOSER À LA VILLE UNE URBANISA-TION ?Parmi les arguments avancés pour vendre le projet,  l’affirmation selon laquelle, si on ne fait rien, l’Etat nous imposera une urbanisation, est mensongère. Depuis les lois

de décentralisation, les communes ont la maîtrise de leur foncier, via le PLU. Hugues Ribault a tout pouvoir pour protéger ou… construire sur l’Hautil. L’Etat n’a ni l’envie, ni les moyens d’urbaniser à Andrésy. Il n’arrive déjà pas à faire respecter la loi SRU sur les 20% de logements sociaux ou l’obligation d’une aire d’accueil pour les gens du voyage. Au niveau des villes de la Seine-Aval concernées par l’OIN, le pro-tocole précise bien qu’aucun projet d’urbanisation ne peut être réalisé sans l’accord de la commune tou-chée.

10.- ET SI LE « NON » L’EM-PORTE ?A priori, le projet d’urbanisation devrait être abandonné. Mais un doute persiste si le non n’est pas massif ou si le taux de participation est faible. C’est le Conseil munici-pal qui aura le dernier mot en votant ou non ce projet d’urbanisation.En tant que Président de l’agence d’urbanisme de Seine-Aval (AU-DAS), on voit mal M. Ribault aban-donner un tel projet qui écornerait son image et freinerait sa carrière politique. Mais s’il prend le risque de passer outre le vote des André-siens, le maire prendrait alors un risque considérable pour sa cam-pagne des cantonales en traînant comme un boulet ce qui pourrait passer pour un acte de déni démo-cratique.

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CONSULTATION LOCALE À ANDRÉSY

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Etonnement... et cohérencePierre Cardo, le président de la CA2RS : «étonnement !»Pour Pierre Cardo, la décision d’une consultation populaire sur ce projet de lotissement de 44 ha à An-drésy a « surpris » tout le monde ! Certes, l’idée d’aménager les co-teaux de l’Hautil est intéressante, mais il faut procéder par étapes : « La concertation, notamment au sein des élus communautaires, doit précéder la consultation ». Andrésy a choisi une voie périlleuse qui sort « du socle de la CA2RS ». Toutes les communes de la CA2RS jouent le jeu d’un partenariat « sur le plan technique, juridique et financier ». Exemple : Carrières-sous-Poissy « sait utiliser toute la panoplie de la CA2RS pour faire avancer les axes

de la politique d’aménagement de l’interco’ ».

Ghislaine Senée : «Cher-cher une cohérence territo-riale !»Ghislaine Senée, maire d’Évecque-mont et conseillère régionale (Eu-rope écologie) a appris les tenants et aboutissants du dossier par la presse. Hugues Ribault, maire d’Andrésy et conseiller général, doit rencontrer prochainement Mme Senée (sera-ce avant ou après le 30 juin ?). Pour elle, les écologistes de la région sont inquiets du grigno-tage de l’espace vert. Mais il faut relativiser, il est primordial de gar-der un équilibre entre la « volonté de préserver l’es-pace naturel » et « l’obligation de loger les Franci-liens ». La cohé-rence est à trou-ver à partir de l’échelle du ter-ritoire sur lequel repose le projet : s’agit-il d’un pro-jet communal ou intercommunal (six villes) ?

Rappelons que la section Europe Ecologie d’Andrésy s’est pronon-cée « contre » ce projet.

Philippe Tautou, vice-président de l’interco’ chargé de l’aménagement du territoire, soutient H. Ribault :

«Le projet d’Andrésy s’intègre dans les 5 projets phares (de l’interco’) et (il) a été pensé simultanément et de fa-çon cohérente avec les autres projets de l’aggloméra-tion…. Ce projet vise à mieux organiser les liens urbains entre les villes du Nord de l’agglomération grâce à une urbanisation partielle du coteau et une densification du quartier gare, visant à offrir une offre diversifiée de loge-ments, des commerces de proximité et les équipements nécessaires aux besoins de la population.»

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Un Projet de Ville « cohérent, maîtrisé et respectueux de l’environnement »Le groupe majoritaire UMP/NC d’Andrésy défend le pro-jet d’urbanisation du maire, Hugues Ribault.Pour les 26 élus d’Andrésy, il s’agit de répondre au be-soin criant de logements tout en protégeant les plus belles vues des coteaux de l’Hautil - d’où le nom don-né au projet des Coteaux : «Les Belvédères».Le groupe majoritaire d’Andrésy est parti en campagne dès le samedi 5 juin sur le marché. Entouré de son chef de cabinet et de quelques adjoints (dont Virginie Munneret, l’adjointe à l’urbanisme), le maire a distribué des tracts à la population tout en donnant beaucoup de son temps pour expliquer son projet d’urbanisation.D’abord, il s’agit de rappeler aux Andrésiens qu’ils sont consultés et que rien ne sera décidé sans eux. Il est vrai que cette idée de consul-tation est saluée par bon nombre d’Andrésiens. Hugues Ribault pré-cise, à chacune de ses réunions qu’il multiplie chaque soir en ville, que ce vote ne sera pas « un chèque en blanc ».

La «bataille» contre l’Etat et l’interco'Pour le maire et ses élus, le pro-jet d’urbanisation proposé est né-cessaire. Il y a la « pression sur la construction de logements » et à tous les niveaux de collectivité, Andrésy doit batailler : l’Etat peut « imposer ses choix » (alors vaut mieux prendre son destin en main) et l’interco’ est là aussi. Le tract dis-tribué à la population rappelle, en effet, que le maire a dû « batailler ferme » contre ses collègues de l’interco' « pour faire accepter l’en-gagement modéré d’Andrésy » en matière de construction de loge-ments dans le cadre du plan local de l’Habitat (PLH).42 logements par an sur 20 ans

sur 44 hectares : tel sera l’effort fait par la ville d’Andrésy. Avec une stratégie globale : urbanisation des abords de la Gare, de l’ancien collège et des coteaux (de part et d'autre de la RD55) avec mise en place d’un «parcours résidentiel».

« Je ne serai pas un béton-neur ! »« Je ne serai pas le bétonneur que certains affirment : j’aime autant que vous ma ville ! », s’exclame t-il à chacune de ses réunions publiques ou privées. Le groupe majoritaire rappelle que les deux tiers des zones concernées seront « laissées en espace libre » avec un parc composé de sept belvé-dères.La qualité sera là aussi en terme de constructions : « nous nous orientons vers un habitat de petits collectifs et moins consommateurs d’espace comme le préconisent les documents sur les écoquartiers ». Autre argument martelé par le maire et ses colistiers : un projet global permettra d’obtenir de l’aménageur « les équipements du futur ». Et de promettre réseaux d’assainis-sement, nouvelles voiries, dépla-cements doux, transports en com-mun, école et crèche, commerces de proximité et donc espaces verts.Un vote favorable le 30 juin semble

donc indispensable pour les élus de  la  majorité  afin  que  les  habi-tants « accèdent aux logements et aux services dans des conditions exemplaires ! »

CHOIX DES TROIS LISTES MUNICIPALES

Trois  groupes  pourront  officiel-lement faire campagne dans les deux dernières semaines du vote. Outre le groupe majoritaire, le groupe d'opposition Andrésy Citoyenne (5 élus, sans éti-quette) appelle à voter «non» à la consultation du 30 juin.Quant au groupe ex MoDem, un pas définitif a été franchi à cette occasion : leurs deux élus appel-lent à voter «oui» et rejoignent la majorité UMP/NC au pouvoir à Andrésy. Le dossier d'information prévu par la loi est consultable jusqu'au mercredi 30 juin inclus :- en mairie : au 4 Bd Noël-Marc- en mairie annexe : 2 rue Gus-tave-EiffelOuverture au public du lundi au vendredi de 8 h 45 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 15, le samedi de 8 h 45 à 12 h 15.

La majorité UMP soutient le projet de ville (Photo DR)

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CONSULTATION LOCALE À ANDRÉSY

DOSSIERLES NOUVELLES DES JUIN 2010

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Le maire de Maurecourt condamne le projet et la méthodePour Gérald Rutault (app. PS), il manque « une vision globale de ce projet » par rapport aux enjeux en-vironnementaux, économiques et politiques. L’équipe municipale de Maurecourt essaie de « préserver les couloirs verts dans la cadre de la politique du Conseil général », notamment avec les Espaces natu-rels sensibles, et en « suivant les prescriptions du SDRIF ».Avec ce projet, la continuité des es-paces verts vers Chanteloup sera coupée et cela pose une vrai pro-blème d’aménagement : « le pré-tendu écoquartier projeté sur les Coteaux-Belvédères fixera la toile de fond d’une urbanisation inexo-rable… » qui interdira toute biodi-versité. Tout le travail accompli par les acteurs publics autour de l’Hau-til sera « réduit à néant » !

Faire la ville sur la ville

Gérald Rutault aurait souhaité « avoir un échange approfondi » avec son voisin, Hugues Ribault. Le maire de Maurecourt a appris l’exis-tence de cette consultation par voie de presse. De plus, sur le plan éco-nomique, quelle est la pertinence du projet ? Est-il viable d’urbani-ser ces coteaux ? L’urbanisation à faible densité n’est plus préconi-sée par les acteurs de l’aménage-ment et par les pouvoirs publics : « il faut faire la ville sur la ville ». Etendre l’urbanisation vers l’Hautil lui semble dépassé comme mé-thode pour fournir des logements aux Andrésiens et aux Franciliens. A contrario,  il  faut densifier  la ville notamment en centre-ville. Toute politique d’urbanisation doit avoir comme impératif d’économiser l’espace parce que cela est moins consommateur d’énergie. Le but : réduire les coûts de déplacement.

Pour le maire de Maurecourt, si Hu-gues Ribault, fait preuve de « cou-rage politique » en proposant cette consultation locale, la question reste par contre « manichéenne ». Les Andrésiens, et a fortiori les ha-bitants des communes voisines,

ont  besoin  d’outils  de  réflexion  et d’évaluation sur la bio-diversité, sur l’état des sols à l’Hautil et ses coteaux, sur le coût des déplace-ments individuels aujourd’hui et de-main… L’avant-projet de l’EPAMSA ne « suffit pas» et reste une « es-quisse d’architecte » !Le maire affirme que ce projet d’ur-banisation est contraire au Grenelle II et détruira l’exceptionnelle faune présente sur l’Hautil.La Communauté d’agglomération des 2 Rives doit « se saisir » de la question d’une manière globale. Est-on dans une interco’ ou pas ? A quoi sert de transférer les compé-tences d’aménagement si l’on per-met à n’importe quelle commune de faire « tout à l’envers » ? Et le maire de Maurecourt de conclure : « J’ai l’impression que c’est chacun pour soi dans les 2 Rives ; et politi-quement c’est embêtant ». Par conséquent, le maire de Mau-recourt, se prononce « contre ce projet d’urbanisation des coteaux d’Andrésy ».

IDF-Environnement : « une menace sur les es-paces naturels et agri-coles »Pour son représentant local, Claude Loiseau : «La boucle de Chanteloup est un terroir mi-ur-bain mi-rural d’environ 4 000 hec-tares, peuplé de 54 000 habitants. Après des décennies de combat, les associations croyaient avoir sauvé l’équilibre du territoire. La Communauté d’agglomération se veut exemplaire avec une poli-tique axée sur le développement durable… Mais la réalité est plus inquiétante avec ce projet. Alors que la municipalité de Chanteloup a décidé de classer en « espace naturel sensible » la totalité du coteau de l’Hautil, le maire d’Andrésy invente le concept de « parc naturel ha-bité » qui ressemble à s’y mé-prendre à du pur marketing. L’association « Ile-de-France en-vironnement » est carrément in-

dignée et courroucée par le vote de la municipalité d’Andrésy qui a créé cette zone d’aménage-ment différé (ZAD) sur le coteau de l’Hautil des deux côtés de la RD 55, jusqu’à la gare. Et pourtant : cette zone est clas-sée par la Région (SDRIF) « non constructible » au dessus de la RD 55 avec un couloir de conti-nuité écologique. Sur Chanteloup et Maurecourt, le coteau est soit en zone naturelle, soit en zone agricole, celle-ci étant exploitée par un cultivateur bio.Le foncier est-il une matière pre-mière classique ? Certains le considèrent ainsi : les aména-geurs, promoteurs et élus béton-neurs consomment allègrement l’espace naturel et agricole sans prendre en compte le change-ment structurel qui traverse notre société. Les terres agricoles ne doivent plus être considé-rées comme réserves foncières « consommables à discrétion » par les acteurs de l’aménage-ment. Il est temps de trouver un équilibre entre l’usage agricole et les autres usages (habitat, indus-triel, économique, bureaux…) afin de réaliser un des projets phares de l’interco’ : un cœur vert avec une exploitation agricole à vocation énergétique. Au-delà de la seule activité de production, l’agriculture joue un rôle essentiel dans le dévelop-pement durable de l’interco’ en terme d’espace et de nature, de respiration et de coupures vertes à proximité des six communes. La grande majorité des habi-tants de la boucle n’accepteront pas la disparition d’un patrimoine naturel qui doit être totalement sauvegardé dans sa partie nord. Des habitants demandent un dé-veloppement harmonieux et du-rable. Elles s’opposeront à toute dérive qui mettrait en péril l’équi-libre de la région et la qualité du cadre de vie. Un nouveau mode de gouvernance participative doit se mettre en place pour pérenni-ser les espaces verts.»

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L’interview imaginaire de Hugues Ribault, « à l’insu de son plein gré »Le maire d’Andrésy, conseiller général, vice-pré-sident de la Communauté d’agglomération des 2 rives, président de l’AUDAS (1) n’a pas souhaité répondre à une demande d’entre-tien avec la rédaction des « Nouvelles des 2 Rives ». La globalité des réponses provient des échanges avec le public pendant les trois réunions publiques organi-sées par la ville.

La Rédaction.- Pourquoi avoir choisi la consultation locale au lieu d’un processus de concertation ? Hugues Ribault.- Je suis un démo-crate et je donne la parole aux habi-tants. La question posée est pour-tant simple : « Est-vous favorable à l’élaboration du projet de ville comprenant l’aménagement des abords de la gare et des Coteaux-Belvédères en écoquartier ? » Je consulte et les Andrésiens ne devraient pas s’en plaindre. C’est moi qui ai décidé de les informer.

L.R.- Comment expliquez-vous l’articulation et la cohérence entre le projet d’urbanisme d’Andrésy et les projets de la Communauté d’ag-glomération des Deux Rives de Seine ?H.R.- Le Plan local de l’habitat a été décidé pour l’ensemble des villes des 2 Rives. Je mets en œuvre cette volonté de construire des lo-gements pour nos concitoyens. Le besoin de logement est criant dans la zone et a fortiori dans l’Ile-de-France. Je vous rappelle que l’OIN a chiffré le besoin annuel à 2500 logements par an sur les 51 com-munes dans son périmètre. Je suis donc cohérent. Enfin, la couronne urbaine au nord des 2 Rives est partie intégrante de la politique d’aménagement des 2 Rives. De toute façon je vous pro-met que notre projet transversal sera dans « la  prochaine  configu-ration du document clé de l’amé-nagement territorial » de l’interco’.

L.R.- La notion de mitage a été évo-quée lors d’un dernier débat sur le projet d’Andrésy. Comment donner une autre image à cette notion tant décriée par le passé ?

H.R - Mitage… vous les journa-listes. Nous innovons ici à Andrésy avec mon architecte, Jean-Marc Gaulier. Nous allons équiper la ville (crèches, école, aménagement de la RD55, 7 belvédères, et des pistes cyclables douces) à moindre frais car ce seront les aménageurs qui paieront les coût de l’aménage-ment. Enfin, les transports en com-mun seront proposés à l’ensemble des habitants de la ZAC. D’ailleurs, le problème d’assainissement sera complètement résolu par notre fu-ture ZAC. En plus, après la consultation, je lancerai des études complémen-taires sur la biodiversité, sur les nouvelles offres de transports et notamment je lancerai une enquête publique pour la ZAC qui « sanc-tuarisera» 30 hectares en espaces verts .L.R.- Que feriez-vous si le NON l’emportait ? Allez-vous démission-ner ?H.R.- Non à la dernière question (inutile). Pour le reste, tout dépen-dra du pourcentage du NON… et de l’abstention ! »(1) Agence d’urbanisme et de développement de la Seine-Aval.

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La question posée est biaisée : elle part du principe que les Andrésiens sont d’accord sur une urbanisation massive de notre ville et le projet englobe deux quartiers aux enjeux différents, l’un dense et déjà urba-nisé, l’autre qui abrite une zone na-turelle et agricole protégée.Voter « oui », c’est donner un chèque en blanc à la majorité, augmenter la population de 20% et subir un accroissement de la circulation sur la RD 55.Comment M. Ribault peut-il proposer un tel étalement ur-bain en sacrifiant l’Hautil, point culminant de la région, dernier poumon vert de notre ville, sans avoir engagé de diagnos-tic écologique, ni d’étude sur le ruissellement des eaux ? Il n’y a, par ailleurs, aucune garan-tie écrite des engagements finan-ciers de l’aménageur concernant

la création d’équipements publics promis par le maire.Un « non » franc et massif s’im-pose, le 30 juin, Andrésy Citoyenne propose de créer une fondation des coteaux du confluent, de la Seine et de l’Oise et de classer la zone en

espace naturel sensible. Cette fon-dation, financée sur fonds publics et privés, aura pour objet de favoriser le développement de l’agriculture et

de créer un conservatoire de fruits et légumes à vocation pédagogique ainsi que des jardins familiaux.A la gare, plutôt que de construire à proximité immédiate des voies ferrées des logements en guise de mur anti-bruit, cette zone pourrait

être transformée en pôle de services aux Andrésiens : re-groupement des services mu-nicipaux (y compris une véri-table salle intercommunale de spectacles, la bibliothèque), transfert de la poste, création d’une crèche, d’un véritable pôle médical, d’une maison des associations ou des arti-sans.Après le bitume de la A104, du pont d’Achères et du défunt

Circuit de F1 – tous défendus par le maire actuel -, en cette année mondiale de la biodiversité, disons « non » au bétonnage d’Andrésy.

L’opposition Andrésy Citoyenne dit NON

2001, quand Hugues Ribault s’opposait au premier projet d’urbanisation des

côteaux : « A l'époque [lors du vote au Conseil muni-cipal, en 1992], je m'étais déjà opposé à ce projet que je trouvais démesuré par rapport

à la commune : 300 logements de types pavillonnaires et sociaux !»

(Le Parisien, 11 septembre 2001)

JEAN-FRANÇOIS THIL, ANCIEN MAIRE (PS) :«FAUSSES PROMESSES DU MAIRE ACTUEL»

A quoi sert donc cette consultation puisque le conseil municipal a déjà voté, le 9 décembre 2009 la créa-tion de la ZAC sur les coteaux ? Par ailleurs, pourquoi le maire fait-il peur aux habitants en affirmant que si la ville ne fait rien, ce serait l’Etat qui imposerait un projet alors que M. Ribault lui a déjà confié ce pro-jet d’urbanisation en signant une convention avec l’EPAMSA – dans lequel les représentants de l’Etat sont majoritaires ?A cela, s’ajoute les fausses pro-messes du maire actuel, M. Hu-gues Ribault : 42 logements par an pendant 20 ans et des équipe-ments publics pour la ville. Faux et archi-faux ! Comment imaginer qu’un aménageur verse 5% pour financer ces équipements pen-dant 20 ans ? Ce projet prévoit une augmentation de la population andrésienne de 20 %, soit 2400 habitants en plus. Il faudra donc un double groupe scolaire supplé-mentaire sur les coteaux. Coût de

l’équipement : 15 M €. Un aména-geur verse 15% de son opération en équipement. Combien faut-il de logements (construits en une fois) pour parvenir à cette somme ? En considérant les subventions (40%), plafonnées sur 12 M €, il reste à fi-nancer environ 10 M €. Pour des lo-

gements moyens de 200 K€, il faut en construire à peu près 330, rien que pour ce groupe scolaire ! Reste à financer les voiries, l’accueil pé-riscolaire, la crèche promise… Et nous arrivons à une opération de 500 logements minimum et en une fois !

J-F Thil et le Collectif pour la protection des Coteaux d'Andrésy sur le marché. (Photo DR)

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Stéphane Diagana aux Cardinettes Inauguration du complexe sportifLe 29 mai, à Andrésy, devant une brochette impressionnante de per-sonnalités sportives et politiques (cf. ci-dessous), le complexe sportif Stéphane Diagana a été inauguré par Roselyne Bachelot, ministre des Sports et de la Santé. Dans le  cadre  d’un  financement  croisé (Etat, Conseil régional, Conseil gé-néral, commune...) 8 millions d’eu-ros ont permis la construction de ce bijou sportif.Pendant sept ans, et sans perdre le nord, ni tourner en rond (malgré les retards qui se sont comptés en années), Monsieur Hugues Ribault, conseiller général, et maire UMP de la ville d’Andrésy, a engagé des tra-vaux herculéens (acquisitions fon-cières, déplacement d’un collège, construction d’un complexe sur une sortie de ville...). Sept ans ont conduit à une réussite certaine pour le sport et les loisirs : musculation, danse, piste d’athlétisme (hélas ne répondant  pas  aux  normes  offi-cielles), aires de concours pour les lancers et les sauts, piste de jog-ging, skate park (très modeste...), terrain de football (en terre), et un aménagement innovant d’accès et de parking...Pour la ville d’Andrésy, «c’est l’aboutissement d’un projet structu-

rant, né d’une large concertation entre la ville d’Andrésy et les as-sociations sportives». Le parc des Cardinettes et le complexe Sté-phane Diagana symbolisent «une volonté commune» afin de rattraper le retard d’une ville de 12 700 habi-tants et se projeter pour les besoins de demain (actuellement 5500 sportifs andrésiens sont concer-nés par ce complexe). La hauteur de plafond de la salle principale a été réhaussée afin que le champion andrésien de twirling baton (Ma-thieu Mauclerc) puisse s’entraîner avec... son bâton magique.La ministre Roselyne Bachelot a inauguré le complexe dans la joie et la bonne humeur. Dans son dis-cours, la ministre a rendu un vibrant hommage au champion du monde et champion olympique Stéphane Diagana. Mme Bachelot n’a pas oublié de rappeler au public invité que le « sport touchait toutes les générations. Moi, par exemple, je fais du sport tous les jours, pendant une petite heure... » .Une visite collective d’environ vingt minutes a permis de constater la modernité des équipements. Mon-sieur Hugues Ribault, en maître de cérémonie, a expliqué la volonté de se doter des équipements mo-

dernes. Il a remercié tous les ser-vices techniques... Le nouveau complexe ne répond, néanmoins, pas aux normes HQE (Haute Qua-lité Environnementale) en raison d’un surcoût trop élevé pour An-drésy.D’une manière simple, Stéphane Diagana a souligné que, de par son expérience olympique, «tourner en rond autour d’une piste de 400 m» n’est pas synonyme d’immobi-lisme... et que sept ans sont parfois nécessaires pour réussir. C’était le cas de cet équipement public.Le conseiller régional de gauche, Eddie Aït, représentant le président de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, a fait son discours sur un ton iconoclaste : la région a  participé  à  son  financement  ; cependant, il se pose la question maintenant de la gestion du com-plexe... et de son fonctionnement, qui est fort coûteux (voilà un sujet de réflexion pour la CA2RS dont le sport ne fait pas partie des compé-tences actuelles...). En effet, pour les Andrésiens, la facture sera lourde : les frais de maintenance annuels se monteraient aux alen-tours de 400 000 €. Actuellement, les élus de la ville font pression pour que la communauté d’agglo-mération participe aux frais de ce nouveau complexe...

Pour Stéphane Diagana, sept ans sont parfois nécessaires pour réussir. (Photo DR)

Aboutissement d'un projet structurant... (Photo DR)

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Mobilisation contre une suppression de classe à l’école « Le Parc »L’inspection a décidé de supprimer une classe à l’école Fin d’Oise, avant que la municipalité fasse pres-sion pour que ce soit l’école d’en face (Le Parc) qui paye les pots cassés. Entre les maternelles Fin d’Oise et Le Parc, une seule rue à traverser. Et dans les deux écoles, des pro-blèmes d’effectifs. Pour la rentrée, au regard des prévisions, l’inspec-tion a pris la décision, en mars der-nier, de fermer une classe à Fin d’Oise. Celle-ci passerait donc de 5 à 4 classes, avec double niveau et effectifs chargés. Les enseignants et les parents d’élèves se sont mo-bilisés  rapidement  et  efficacement auprès de la municipalité, qui est alors rentrée dans le jeu.Cette dernière a demandé l’autori-sation de mettre en place une dé-rogation automatique afin d’inscrire tous les petits de l’école d’en face (Le Parc) à Fin d’Oise, entraînant ainsi la réouverture administra-tive de la cinquième classe de Fin d’Oise contre la fermeture admi-nistrative de la troisième classe de l’école Le Parc.

Déshabiller Pierre pour ha-biller Paul Interpellé en pleine réunion de quar-tier par les parents d’élève du Parc, Hugues Ribault, le maire a défendu sa décision : « l’école Fin d’Oise est plus moderne, plus confortable pour nos enfants et elle a une can-tine, contrairement au Parc ».Un dialogue de sourds s’est ins-tallé entre tous les protagonistes de cette double affaire : les parents du Parc tentent en vain de mobiliser les parents de Fin d’Oise – heureux que leur école ne soit plus mena-cée  -  ; mairie  et  inspection  se  re-jettent la responsabilité ; quant aux deux équipes enseignantes, elles sont en concurrence pour une sup-pression de poste…Les parents d’élèves du Parc se mobilisent activement contre cette décision qu’ils jugent « injuste ». Banderoles sur les grilles de l’école, demande de rendez-vous auprès du maire et opérations coup-de-

poing. C’est ainsi qu’une dizaine de parents ont investi la commission de dérogations qui se réunissait, en mai, à la mairie. L’adjointe à la vie scolaire, Marie-Françoise Per-roto, a dû annuler la commission. La FCPE « regrette » l’annulation de la commission de dérogation, « malgré la pression conjointe des parents, de l’inspection et des di-rections d’école ». Pour 2010, la mairie décidera seule et enverra les affectations. Les parents du Parc sont inquiets : la mairie peut libre-ment « déshabiller » Le Parc pour habiller Fin d’Oise…Contactée, la FCPE d’Andrésy sou-haiterait revoir la sectorisation de la ville : « actuellement, nous avons de gros excédents dans les écoles Marottes et Denouval alors que Fin d’Oise et Le Parc se vident ». Il faudrait aussi réduire le nombre de dérogations : plus d’une vingtaine, cette année, ont été accordées à Denouval. « Je n’ai pas le cœur à ça » a répondu Mme Perroto aux représentants FCPE. Cette der-nière fait pression sur la mairie pour revoir la sectorisation, seul moyen de sauver Le Parc. L’ins-pecteur académique des Yvelines, M. Coignard, a en effet rappelé, dans un courrier que « l’affecta-tion des élèves au sein des écoles d’une commune ne relève pas de [sa] compétence mais de celle du maire ». Pour l’école Le Parc, la suppres-sion d’une classe accélérerait les échéances car elle ne serait plus

composée que de deux classes. D’autant que le principe de fusion administrative des maternelles Fin d’Oise et Le Parc est prévu par l’inspection. Celle-ci serait d’actua-lité lors de la mise à la retraite de la directrice du Parc. Justement, pour  complexifier  l’affaire,  certains accusent la municipalité de vouloir affaiblir l’école Le Parc au prétexte que sa directrice est la femme d’un militant socialiste de la ville bien ac-tif sur le terrain…Affaire embarrassante pour Hugues Ribault au moment où le maire pro-met dans ses tracts, « de nouvelles écoles » avec le projet des coteaux.

Chute des subventions ou pas ?Autre polémique : la politique municipale en faveur des écoles. La FCPE, sur son site, constate une « baisse substantielle et régulière depuis 3 ans des sub-ventions allouées aux projets de classes ». Et de chiffrer cette baisse : - 33% de 2008 à 2010, soit des subventions qui sont passées 23 540 € à 15 577 €. La mairie a vivement réagi en placardant sur toutes les écoles une lettre... La mairie conteste les chiffres de la FCPE et estime que la baisse se limite à 1,1 %. Contactée,  la  FCPE  confirme qu’elle n’a pas les mêmes don-nées et les mêmes méthodes de calcul que la mairie.

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CARRIÈRES-SOUS-POISSY

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Carrières emporte le 1e prix national de la « ville événementielle »Le 27 mai, la ville de Car-rières-sous-Poissy a été récompensée pour «Car-rières-Plage». Elle a reçu le prix « éVillementiel » – prix de l’événement des com-munes - dans la catégorie des villes de 15 000 à 45 000 habitants. Ce prix a été dé-cerné par Thierry Saussez, délégué interministériel à la communication auprès du premier ministre.

Carrières-Plage devient ainsi la seule opération « plage » à être récompensée par un jury de pro-fessionnels. Eddie Aït, maire, a accueilli ce prix avec satisfac-tion : « C’est la confirmation des choix opérés par la municipalité en termes d’animations et d’acti-vités estivales. Ces choix sont les bons : ils répondent aux attentes des Carriérois en particulier et des Français en général. Rappe-lons qu’il s’agit d’un prix national ». Composé de personnalités - dont Véronique Valette, directrice de la communication d’Eden Park - le jury du prix « éVillementiel » « sport » a choisi de récompen-ser Carrières pour l’opération Car-rières-Plage 2009 qui sera renou-velée du 17 juillet au 15 août 2010. La cérémonie se déroulait le jeudi 27 mai à la mairie de Boulogne Billancourt sous l’égide de Thierry Saussez, Délégué interministé-riel à la communication auprès du premier ministre et en présence de Pierre-Christophe Baguet, dépu-té-maire de Boulogne-Billancourt. Soutenu par l’Association des maires de France et organisé depuis 2007 par les étudiants de l’Ecole française des atta-chés de presse, « éVillementiel » est le prix qui récompense les meilleures actions des communes dans le domaine événementiel.

Les événements sont sélectionnés selon plusieurs critères, notam-ment l’innovation, la pertinence, la  citoyenneté  et  la  créativité.  Les villes sont jugées selon leur taille

(moins de 15.000 habitants, entre 15.000 et 45.000 habitants, plus de 45.000 habitants) dans trois do-maines : la culture, le sport et le dé-veloppement durable.

Ce prix recompense la politique volontariste d'Eddie Aït. (Photo DR)

Le fun est accessible à tous... (Photo DR)

«CARRIÈRES-PLAGE» À L'HONNEUR Plage de sable fin,  transats  et  ha-macs, bassin, ter-rasse et parasols de l’espace restau-ration, animations sportives et cultu-relles… «Carrières-Plage» offre un petit air de vacances aux Carriérois et aux habitants des Deux Rives. Aux instal-lations proposées en 2009, viendront s’ajouter plusieurs nouveautés cette année, à commen-cer par un nouvel espace aquatique pour les moins de 5 ans (pataugeoire). De même, un effort particulier a été mené en vue de nouer des partenariats avec les prestataires et entreprises de la Ville. Une vingtaine de partenaires se sont d’ores et déjà engagés.

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CARRIÈRES-SOUS-POISSY

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Mille futurs architectes pour imaginer une ville innovanteLa 5e édition du festival d’architec-ture « Bellastock » s’est tenue à Carrières du 21 au 24 mai, sur le secteur de la ZAC des 3 Cèdres attenant au site Vanderbilt. Fondé sur une démarche innovante et lu-dique, « Bellastock » a réunit 1000 étudiants des 8 écoles d’architec-ture franciliennes autour d’une mis-sion : concevoir et construire une ville éphémère au moyen de sacs de sable… Les étudiants ont été présents sur le site pendant toute la durée du festival. Ainsi, les instal-lations nécessaires (sanitaires, es-pace restauration, eau, déchets…) et les mesures de sécurité (sur-veillance de la police) ont été pré-vues par les organisateurs en lien avec GSM, propriétaire du terrain concerné, et la Ville de Carrières.« Je suis fier d’accueillir ce festi-

val à Carrières, particulièrement à l’heure où notre territoire se trans-forme avec le projet « Centralité » a déclaré Eddie Aït, Maire.

En témoignage de ce fes-tival, la ville et les organi-sateurs avaient prévu de conserver l’un des élé-ments du projet, les sacs de sables pouvant être vé-gétalisés.Depuis 2006, le festival « Bellastock » réunit les étudiants des écoles d’ar-chitecture d’Ile-de-France qui, l’espace de quelques jours, doivent construire une ville éphémère.Le concept de ville éphé-mère permet d’aborder

différents aspects du travail archi-tectural tels que la construction, l’organisation d’un groupe, l’éla-boration d’une ville écologique et propre,  une  réflexion  sur  l’habitat d’urgence… Les expérimentations sont menées en grandeur réelle et, au terme des 3 jours, l’espace uti-lisé est restitué en l’état. Un objectif qui démontre là encore la dimen-sion environnementale et citoyenne de « Bellastock ».De par son habitude de sur-prendre, le maire et conseiller ré-gional Eddie Aït remettait le projet de «centralité» de Carrières entre les mains des étudiants qui auront une chance unique de travailler sur un sujet passionnant et d’actualité en matière d’urbanisme.

0 75 125

MètresSource : Orthophotographie - InterAtlas ® 2008EPAMSA 2010

Périmètre du futurespace naturel sensible

Après avoir relancé la ZAC des Trois Cèdres et ter-miné l’étude de centralité (qui a fait l'objet des trois réunions publiques les 14 avril, 6 mai et 19 mai), Car-rières va prochainement ouvrir la phase de concréti-sation de la ZAC Saint-Louis. Créée en 2004 et lais-sée depuis en suspens la ZAC Saint-Louis vise à la création d’un écoquartier. « Compte tenu de l’avan-cée des autres projets d’aménagements ces derniers mois, nous sommes désormais en mesure d’avan-cer sur ce dossier sensible. Après plusieurs années d’abandon, les attentes des habitants sont légitime-ment nombreuses », a précisé le Maire Eddie Aït dans un communiqué du 23 avril dernier. L’étude de faisabilité n’excèdera pas 25 000 € et sera terminée vers l’automne 2010. La ZAC Saint-Louis couvre une superficie de 2,5 hectares et a vocation à désenclaver et revitaliser le secteur du centre commercial en réali-

sant du logement social et en accession à la proprié-té, sous la forme d’habitat collectif et individuel, tout en restructurant les équipements et les commerces.En outre, le projet de centralité sur 44 hectares com-prend une agora, 800 logements en 2013 (et 2800 logements à l'horizon 2020), des équipements de proximité (écoles, crèches, centre de loisirs...), des équipements structurants (salle de spectacles...et piscine écologique), une desserte en transports en commun. Cependant, cette concertation globale ne plaît pas à tout le monde : Le directeur du LECLERC, Monsieur Dubois, a lancé une polémique en souli-gnant que «l'emplacement du futur centre commer-cial ne (lui) convient pas...» (page 16, Courrier des Yvelines, 12 mai 2010). Cela dit, M. Dubois a posé un lapin aux autorités compétentes à deux reprises.

L'audace en architecture est-elle possible à Carrières ?

AVEC OU SANS CONCERTATION ?...

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Depuis cinq ans, les tulipes sont ré-coltées à Chanteloup-les-Vignes et offertes au public contre un don et le résultat de l’opération est destiné à aider des projets qui permettent d’améliorer la prise en charge, l’ac-cueil et l’accompagnement des ma-lades – et notamment des enfants – atteints de cancer. C’est un tra-vail collectif du Lions Club Conflans Montjoie dans le cadre de l’opéra-tion « Tulipes contre le cancer ». Ce sont donc tous les ans envi-ron 75000 Tulipes qui fleurissent à l’entrée de Chanteloup-les-Vignes, tout au long du mois d’avril. Les bouquets sont confectionnés par des bénévoles, membres du Lions Club, leurs proches, mais aussi des amis et des membres d’associa-tions locales, comme l’Amicale des Anciens de Chanteloup ou encore les Scouts de Conflans-Sainte-Ho-norine, sans oublier le soutien de la ville de Chanteloup-les-Vignes et de l’agriculteur qui met gracieuse-ment à disposition son champ. Afin  d’élargir  leur  action,  le  Lions Club Conflans Montjoie a été rejoint par le Club féminin Poissy Blanche de Castille et, cette année, par le Club Poissy Pincerais. Ils ont déci-dé de consacrer la totalité de leurs dons à des services locaux, no-tamment ceux de l’Hôpital Poissy – Saint Germain.

En 2010, ce sont ainsi près de 40 000 tulipes – soit 8000 bouquets – qui ont été offerts par les différents Lions Club. 60% des bouquets ont été proposés sur le champ, le reste dans différents points comme le Centre Leclerc de Conflans, Art de Vivre à Orgeval ou encore le Centre commercial du Val-de-Seine à Ver-nouillet. Le succès de cette opéra-tion est grandissant d’année en an-née, grâce à la générosité de nos concitoyens. L’action a généré un résultat net de plus 10500 €, dont 8000 € pour  le seul Club Conflans Montjoie.Le 21 mai dernier, les présidents des  Lions  Club  Conflans Montjoie et Poissy Blanche de Castille ont ainsi pu financer, grâce au résultat de la précédente saison, l’aména-gement du service de pédiatrie de l'Hôpital Poissy-Saint-Germain. Mme Hélène Iscovici y a réalisé une fresque de 150 m et des des-sins dans toutes les chambres. Un chèque de 4850 € a été remis, par les responsables de l'opération locale "Tulipes", (Pascal Veiland, Anne-Marie Di Manno et Claude Ney), au Docteur Armangaud, chef du service de pédiatrie en pré-sence de Pierre Cardo, président de la CA2RS, membre fondateur du  Lions  Club  Conflans  Montjoie et du Directeur de l’hôpital Gilbert Chodorge.

CHANTELOUP-LES-VIGNES

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Tulipes contre le cancer, et pour les malades

CÔTE DE CHANTELOUPLA MAGIE CONTINUE

Le 6 juin, il faisait froid et la pluie a assombri les perspectives de la fête de la voiture ancienne à Chanteloup, et de l’ascension de la côte mythique. Mais, tout s’améliora et la journée fut réus-sie.Un groupe de Triellois, comme c’est l'habitude depuis trois ans, était allé à la rencontre des An-glais qui viennent chaque année « faire la montée mythique de Chanteloup-les-Vignes ». Selon le président de l’association Triel Auto Rétro, les Triellois et les ad-hérents des communes proches sont partis le samedi matin avec 25 voitures en direction de Lyons-la-Forêt pour retrouver les parti-cipants anglais au « meeting » de la côte de Chanteloup.La journée fut conviviale et permit un certain nombre d’échanges et d’événements :-Montée sur route fermée de la côte de Lyons ;    -Réception par la mairie de Lyons sous la halle ;  - Retour vers Triel après déjeuner d’une  quarantaine  de  voitures; -Soirée buffet dînatoire à l’Es-pace Jeunes à Triel-sur-Seine avec la présence d’une centaine de personnes.Dimanche matin le meeting du centenaire de la course de côte de Chanteloup a eu lieu, avec pour la première fois des pas-sages par Triel. La course de côte s’est déroulée sans au-cun incident technique et tout le monde fut ravi de voir ces belles berlines se promener dans les rues des 2 Rives, à Chanteloup et à Triel. Le dimanche 6 juin, au parking Saint-Roch, les as-censions ont commencé vers 10 h 15. La remise des trophées a permis de mettre en valeur cer-taines de ces voitures. Les fêtes de Chanteloup ont agrémenté ces moments de détente et de loisirs pour tous.La récolte des tulipes au mois d’avril est assurée par les béné-

voles Joël Arricastre, Annick Veiland, Daniel Mignon. (Photo DR)

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TRIEL ET VAUX

ACTUALITÉ LOCALELES NOUVELLES DES JUIN 2010

Y-a-t-il encore un service public postal à Triel et à Vaux ? Réduction des horaires de-puis le 26 avril à Triel, ferme-tures des bureaux le matin à Vaux, fermetures inopinées (signalées par l’apposition d’un simple post-it de der-nière minute...). C'est l'état déplorable qu’offre désor-mais dans notre secteur le service de la Poste. Y-a-t-il seulement encore un ves-tige du service postal pu-blic, chargé de satisfaire ses « usagers » puisque la banque postale annoncée n’en est encore qu’à ses vagissements et n’assure que très imparfaitement le service promis à sa «clien-tèle»?

Depuis la transformation en société anonyme en mars 2010, le groupe de la Poste n'a plus de contrainte « juridique » ni institutionnelle pour servir le public dans les villes de Triel-sur-Seine et de Vaux-sur-Seine. Le « vieux » service public à la française a vécu : Philippe De-nais, directeur d'établissement à Meulan qui gère la restructuration de la Poste souligne que son prési-

dent, J.-P. Bailly,  a fixé un carnet de route et s'y tient : la concurrence du service de la Poste est un fait ma-jeur et même les lettres de moins de 50 gr. feront l'objet d'une concur-rence à partir du 1er janvier 2011. Une seule concession : dans le domaine de l'aménagement du ter-ritoire, la direction postale s'engage à proposer des « points contacts » à 5 km à la ronde, ou 20 minutes en voiture.

S’adapter à la demandeLes arguments rodés de M. Denais se veulent convaincants. La concur-rence « bancaire » pour la Poste n'ouvre pas les lundi à Triel, les DHL et autres FEDEX et EXAPAQ ne sont pas aussi présents que la Poste. Les études de « clientèle » montrent que la Poste s'adapte à la demande de la clientèle et notam-ment de la clientèle bancaire. Sa-viez-vous que 70% des opérations aux bureaux de Poste concernent des opérations financières et ban-caires ?Le directeur est positif : « J'ai reçu des lettres de félicitations de mes clients pour l'ouverture de la Poste jusqu'à 12 h 30 ». En plus, il se bat pour la création d'un DAB (distribu-teur automatique de billets) au bu-reau de Triel.

Quant aux fermetures des lundi et autres vendredi, nos concurrents bancaires sont aussi fermés et le service de la mairie de Triel égale-ment. Certes, il admet que les jours de grève, on réquisitionne les « non grévistes » pour ouvrir l'agence principale à Meulan. Déjà qu’en 2008, on l’avait échappé belle : la Poste avait écrit pour «informer (sa clientèle) de la suppression des boîtes postales au sein du bureau de Triel-sur-Seine. »

Logique financièrePourquoi cette diminution de service au public ? Pourquoi les services à Andrésy et à Carrières-sous-Poissy et à Chanteloup sont-ils  infiniment meilleurs qu'à Triel et à Vaux ? An-drésy, par exemple, ouvre entre 9 h 30 et 12 heures, puis de 14 h 30 pour fermer à 18 h 15. Les ferme-tures de la Poste les matins à Vaux-sur-Seine sont-elles tolérables ? La population trielloise n’a plus accès au service public de qualité dans une ville qui a grandi depuis les an-nées 70 ! Peut-on oser et ensuite évoquer la vétusté des bureaux… à Vaux et à Triel ? Trop d'attente dans les bureaux... sauf si l'on montre son sésame (carte PRO), les re-tards d'acheminements, et la pres-sion constante de la hiérarchie sur le personnel caractérisent le ser-vice postal dans ces deux villes. De plus, quand on appelle un numéro commençant par 0825... la standar-diste se trouve à 85 km de Nantes.Selon une logique implacablement financière, la Poste explique qu'elle perd de l'argent. Arrêtons la super-cherie : moins il y aura de monde, moins la Poste sera « rentable ». D'où un fonctionnement déficitaire. On rentre dans une spirale qui conduit à la disparition progres-sive du service postal dans ces deux communes l’une à l’intérieure (Triel) et l’autre (Vaux) à l’extérieure des 2 Rives.

Certains élus de battent en-core Mais certains élus se battent contre cette dérive néo-libérale. Des élus A Triel-sur-Seine : fermé ! (Photo DR)

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TRIEL ET VAUX

ACTUALITÉ LOCALELES NOUVELLES DES JUIN 2010

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se sont emparés du dossier comme MM. Eddie Aït, maire de Carrières-sous-Poissy et Hugues Ribault, maire d’Andrésy et président de la Commission de la présence postale de proximité des Yvelines. Le maire de Carrières est un battant sur cette question : il s’est engagé pour l'amélioration du service public de la Poste auprès des habitants de Carrières. A Andrésy, la satisfaction

des habitants démontre que le ser-vice postal est encore à la hauteur. Dans le cas de Carrières, par exemple, pour l’ouverture d'une agence postale communale, un partenariat a été négocié entre la Poste et la municipalité : en supplé-ment du bureau de poste principal, une indemnité, calculée sur la base de 900 € est versée par mois à la

collectivité locale contre la gestion de l’agence par du personnel com-munal et ses horaires d’ouverture négociés. François Pain, directeur de la Poste des Yvelines, l'avait souligné en juillet 2009 : «(Je) reconnaîs la pugnacité d'un maire pour garder cette proximité du service postal». Distribuer le courrier, transporter des colis, fournir des services ban-caires de proximité et aménager le territoire sont les 4 axes d'action de la Poste. Par conséquent, il y a un hiatus entre les agissements des responsables de la Poste à Triel et à Vaux et la «vraie» direction dans les Yvelines. A moins que le dis-cours de M. Pain soit éloigné de la réalité du terrain.Le 5 mai dernier, les maires de Meulan, Triel et Vaux devaient être réunis pour évoquer et négocier avec la Poste sur un certain nombre d'aménagements (et pourquoi pas d'améliorations...) du service. Le maire de Vaux, J. Crespo, a choisi la politique de la chaise vide car il ne souhaite pas rentrer dans une lo-gique libérale du service public. Le nouveau député, Arnaud Richard, a été saisi du dossier et une « mo-tion pour l’amélioration » du ser-vice public se prépare au Conseil municipal  à  Triel-sur-Seine.  Enfin, une pétition circule dès maintenant (s'adresser aux mairies) dans les deux villes frappées par ce non ser-vice de proximité.

A Vaux : fermé ! (Photo DR)

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L’opposition aux « ULM » joue sur deux aspectsLors de la dernière commis-sion consultative de l’envi-ronnement de l’aérodrome des Mureaux-Verneuil à la sous-préfecture de Mantes-la jolie, le 30 novembre 2009, aucun vote n’a eu lieu, au-cune décision ne fut prise sur l’implantation des ULM dit « 3 axes » sur la base. Or, la DGAC a donné son accord au SIVU, par lettre du 29 mai 2009.

C’est un fait ! Pendant que les membres de la commission consul-tative étudient le cahier des charges de l’implantation des ULM «3 axes», proposé par le SIVU (Syndicat In-tercommunal à Vocation Unique) et la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile) à la demande du sous-préfet, Thierry Hegay, les ap-pareils volent. Comment cela est-il possible alors qu’aucun vote n’est intervenu ?Le SIVU, qui gère l’aérodrome et qui est à l’origine du projet, a ob-tenu le droit de la DGAC le 29 mai

2009, soit bien avant la dernière commission. La carte VAC de la base est main-tenant modifiée afin de prévenir de la présence des ULM « 3 axes » l’ensemble des pilotes d’ULM. At-tention donc aux conséquences possibles concernant les mouve-ments d’appareils sur le terrain. Il y a même une école d’ULM qui fonc-tionne sur le site !Alors, le combat est-il perdu pour les riverains et les membres de la commission ? Pas forcément !

Des oppositions

Le  conflit,  qui  tourne  autour  de  la gestion et de l’implantation des ULM, a fait naître une opposition de la part des riverains. Une autre op-position, exprimée par des pilotes, organisée en Collectif, est née de l’agacement des riverains des villes alentours, mais qui cède à la faci-lité en réclamant rien moins que la fermeture de l’aérodrome et se base sur des informations approxi-matives et dépassées, tel que le nombre de mouvements qui s’ef-

fectuent sur le site !Ce Collectif annonce 4 300 mou-vements, alors que le nombre ac-tuel approche les 9 000. De plus, le maximum de mouvements auto-risés est de 20 000. Il ne sera pas dépassé avec l’implantation des ULM, puisque la marge est impor-tante.

Contre le bruit : des silen-cieuxLe SIVU est en train de subvention-ner les clubs et les pilotes de l’aé-rodrome pour que les avions, qui y sont basés actuellement puissent être équipés de silencieux. Cer-tains ne le pourront pas à cause de leur ancienneté. D’un autre côté, les ULM ne le seront pas non plus. Comme souvent, dans une logique de vases communicants, le Plan d’Exposition au Bruit (PEB) reste inchangé.

Maintenir l’aérodrome en l'étatUne proposition, formulée par des

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ACTUALITÉ LOCALELES NOUVELLES DES JUIN 2010

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riverains et des pilotes réunis, a vu le jour : celle de créer un musée de l’aviation pour rappeler l’histoire aéronautique du Val-de-Seine sur le site actuel de l'aérodrome. Selon eux, la fermeture de l’aérodrome ferait de cet espace vert, puisque la piste est en herbe, une zone livrée à l’urbanisation. Ce qui serait, d’un point de vue environnemental, une catastrophe. Si  la commission finit par dire non à l’implantation des ULM « 3 axes », est-ce que le SIVU fera machine arrière ? La réponse est incertaine.

Pour l’instant, mis à part la pré-sence des ULM « 3 axes », les mouvements n’ont pas dépassé le maximum autorisé. Cela tourne toujours autour de 9 000. Mais la présence des ULM « 3 axes », qui empruntent les mêmes cou-loirs aériens que les avions de la base, commencent à créer des problèmes, d’après les pilotes. Des accidents auraient pu se produire à de nombreuses reprises.

Damien DELERIN

(suite de la page 20)

Le site internet de l'ADIV, (Association de Défense des Intérêts Vernoliens) lance un appel citoyen pour déclarer les infractions aériennes au dessus de nos têtes (ou appel à la délation des éventuels «pilote-voyous» ?) en se posant la question suivante : «Sur l'aérodrome des Mureaux, y-a-t-il un gendarme des airs ? » L'article sur le site explique la règle et ce qui est auto-risé dans l'espace aérien de l'aérodrome :- L’espace aérien de l’aérodrome des Mureaux se si-tue entre 0 et 1500 pieds d’altitude (environ 500m). Au dessus de 1500 pieds, les avions ne sont plus régis par les spécifications de l’aérodrome des Mureaux ;- L’aérodrome des Mureaux se trouve dans un es-pace fortement urbanisé, tout avion circulant dans l’espace de l’aérodrome des Mureaux est tenu de se conformer à des spécifications de vol ;- Le pilote doit en particulier suivre un circuit survolant la Seine, le nouveau pont à Triel, la RD-154 jusqu’au rond-point nouvellement créé, puis la ligne haute ten-sion ceinturant Chapet et l’ouest des Mureaux, pour retrouver la Seine.En outre, l'ADIV incite les riverains à suivre les dif-

férentes étapes... pour lutter contre les « pilotes-voyous ».L'association pose carrément deux questions qui fâ-chent : «Comment sanctionner les pilotes qui ne res-pectent pas les spécifications ? Qui est le gendarme des airs ?» Et l'ADIV précise :- Il n’y a plus de responsable local pour le contrôle des pilotes. Personne au niveau de l’aérodrome, ni au niveau du gestionnaire ;- Le gendarme des airs est la DSAC-N (Direction de la Sécurité de l’Aviation Civile Nord) située à ATHIS-MONS: adresse mail : [email protected], l'ADIV préconise que chacun de nous fasse «le shérif de l'air» avec la question classique : Comment faire respecter notre espace ?

En conclusion, quand l'Etat abandonne, le citoyen n'a plus d'autre recours que de se faire «justice lui-même» avec les risques inhérents à cette dérive dan-geureuse.

UN GENDARME DES AIRS «AUTOPROCLAMÉ» !

L’HISTOIRE AÉRONAUTIQUE DANS LA VALLÉE DE LA SEINE

Depuis le 13 mai, à Biscarrosse dans les Landes, au « Musée de l’Hydravion », -où un pan de mur rappelle l’histoire aéronautique des Mureaux-, des festivités sont organisées pour fêter les « 100 ans de l’Hydravion ». Quel dommage, que l’hydrobase des Mu-reaux, plus ancienne que l’aérodrome, soit en ruine, car elle était le terminus de la ligne Bordeaux-Paris, qui partait de Biscarosse. Mais qui s’en souvient encore ?

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VERNOUILLET

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Jeunes et chômage,comment casser cette spirale infernale ?Une association, «le Cercle rencontres pour l’égalité d’accès à l’em-ploi » agit pour atténuer un des nos problèmes de société, le chômage des jeunes. Le jeudi 10 juin a eu lieu au gymnase des Amandiers de Vernouillet une sorte de « foire à l’emploi des jeunes ». Animé avec une énergie inépuisable Guy Béran-ger, un homme charis-matique et expérimenté, continue à arpenter les chemins où « les gens oeuvrent pour l’emploi ». Le Cercle a organisé cette opération « coup de pouce pour l’emploi » dans les 2 Rives.Dans ce temps de chô-mage endémique, surtout affectant les jeunes (18 à 30 ans), cette 6e édition a réuni au moins 150 per-sonnes à la recherche d’emplois. Chacun des candidats avait une personne référente pour se prépa-rer à ce rendez-vous avec le monde de travail.Le Cercle a pour objectif d’aug-menter  l’efficacité  des  recherches d’emploi pour ces jeunes à l’entrée difficile  sur  le  marché  du  travail. Cet exercice guide aussi les institu-tionnels (maison de l’emploi, com-munes, CCI, chambre de métiers, Conseil général, etc.) pour mieux connaître le profil des jeunes. Avec  environ 15 partenaires présents (Carrefour, Addeco, CFA, IFA, KONE…) le Cercle accompagne et soutient les candidats jusqu’à l’em-bauche définitive. En amont, l’offre (les jobs…) et la demande (des jeunes) sont préparés pour cette journée.

Commencer par des «petits emplois»

Marie-Hélène Lopez-Jollivet, la maire de Vernouillet, a donné le coup d’envoi à 9 h en remerciant le président Guy Béranger (Voir photo à droite) de son engagement pour l’emploi des jeunes (venant des communes au-delà des 2 Rives).

Pour le diagnostic, il semble que l'emploi des jeunes s’améliore dans les secteurs suivants : boulange-rie, boucherie, manutention… et de SAV.Il faut commencer par des « petits emplois » et demander aux futurs employeurs de faire un effort pour les jeunes qui méritent plus et qui se présentent en 2010.

Quelques détails du Cercle

Le Cercle « Rencontres pour l’Egalité d’accès à l’Emploi » est une asso-ciation loi 1901 créée le 1er octobre 2007. Dans les Yvelines, ce réseau de bénévoles ayant des liens privilégiés avec les entreprises se dé-veloppe,  afin  d’accom-pagner les jeunes dans leur accès à l’emploi. Ce sont des professionnels expérimentés (respon-sables RH, consultants, enseignants, éduca-teurs, chefs d’entre-prises…).Sélectionnés par les partenaires du Cercle, les jeunes sont enca-drés par des bénévoles (parrains et marraines)

dans leur recherche d’emploi.Avec leur parrain, les candidats découvrent les réalités du marché du travail, les comportements et attitudes adéquats. Ils construisent un projet correspondant à leurs aptitudes et aux besoins des en-treprises, sans oublier les métiers en tension. Ils sont suivis par leur parrain jusqu’à leur embauche dé-finitive.  Dans  le  prolongement  de cette action, le Cercle organise des opérations « Coup de pouce pour un emploi ». Le Cercle et ses béné-voles vous accueillent à :- Chanteloup-les-Vignes (maison de l’emploi)- Saint-Germain-en-Laye (mission locale)- Saint-Germain-en-Laye (Bel Air) à la Soucoupe.- Sartrouville (mission locale)- Poissy (mission locale bientôt).

Deux jeunes de Carrières-sous-Poissy sont venus tenter leur chance... (Photo DR)

12 octobre à la Médiathèque des Mureaux ; Renseignements au 01 39 74 77 95

2 décembre à Chanteloup-les-Vignes – Maison de l’emploi, de la For-mation et de l’Entreprise. 2 mail du Coteau

Chanteloup-les-Vignes.

Prochaines rencontres

Guy Béranger, un homme charismatique (Photo DR)

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ACTUALITÉ LOCALELES NOUVELLES DES JUIN 2010

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Sur la CA2RS, l'aire de grand passage ne se fera plus !Depuis  fin  avril,  un    groupe  d’une soixantaine de caravanes de no-mades est arrivé sur la Plaine. Il s’est installé à Carrières juste avant la limite de Triel-sur-Seine. Une réunion de crise a été demandée par Eddie Aït, maire et conseiller régional. Selon lui, l’Etat ne res-pecte pas ses engagements... notamment d’empêcher les gens du voyage de s’installer n’importe où sur le territoire des Deux rives.

Réunis le 2 mai dernier en pré-sence du sous-préfet de Saint-Germain-en-Laye, les maires de la Communauté d’agglomération des Deux rives de Seine (CA2RS) ont décidé de «ne plus réaliser» l’aire de grand passage de 150 places prévue sur les territoires de Triel, de Chanteloup et de Carrières des-tinée aux gens du voyage. Chaque ville devra donc s'équiper des em-placements réglementaires, prévus au schéma départemental d’accueil des gens du voyage. Triel devra construire 19 places, Carrières et Andrésy 34 au total...Eddie Aït, vice-président de la CA2RS chargé des gens du voyage et maire de Carrières-sous-Poissy, précise : « En parallèle, nous pour-suivons nos actions contre les oc-cupations illégales en labourant la plaine et en fermant les chemins. La CA2RS mène également une démarche forte, celle de la maîtrise d’œuvre urbaine et sociale, en fa-

veur des résidents caravanes pour leur sédentarisation. » Pierre Cardo explique enfin que  le schéma départemental a été mo-difié,  et  selon  nos  informations, chacune de communes conduira sa « politique d’accueil » des gens du voyage. Cela équivaut donc à décrédibiliser la légitimité de la CA2RS. Pourquoi ce revirement ? Pourquoi

tant de tergiversations ? Pourquoi en est-t-on arrivé à cette impasse dans un dossier pourtant connu comme étant complexe ? Pour ga-gner du temps ?Ces questions, entre autres, seront soulevées par les habitants des Deux Rives quand ils traverseront la plaine entre Carrières et Triel.

Les 60 caravanes de ce groupement de gens du voyage sont par-ties le matin du dimanche 30 mai. (Photo DR)

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RENCONTRE

POLITIQUELES NOUVELLES DES JUIN 2010

Arnaud Richard, le député qui se sent bien « chez lui »Sous un soleil d'été, Arnaud Richard, désormais député de la 7e circonscription suite à la démission de Pierre Cardo, arrive « Chez nous» à Triel-sur-Seine. Passé à table, il s'exprime d'une ma-nière claire et simple sur la fonction qui l’ habite, celle de « servir les gens ».Rendez-vous est donné à 15 heures. Les copains du restaurant «Chez Nous» attendent l'arrivée du nouveau député : « Celui qui se pré-sente avec de vieilles godasses ! » au Parisien. Mais non, je leur dis que  cette  «  ficelle  »  journalistique est déjà prise et usée. Le député nous prévient par téléphone de son retard d'une bonne heure. C'est cela le prix de la renom-mée.

Bien sympathique Enfin,  il  arrive  :  « Avez-vous mangé, Monsieur le directeur... car je suis affamé » explique-t-il en rentrant au restau-rant « Chez Nous » où le tenancier, Michel, se propose de lui servir un traditionnel sandwich jambon-beurre. C'est le meilleur de « Chez Nous ».Arnaud Richard a l'allure d'un  fils  de  bonne  fa-mille BCBG, qui semble sortir  d'un  film  tel  «  Un long fleuve tranquille » ou « Adieu, les enfants ». Sans préjugé, je le « scannérise » et j’analyse le per-sonnage : il est beau, père de fa-mille, pas encore un poids lourd (au sens propre et figuré du terme) de la politique. Sympathique quand même !

Il me fait bien penser à ces prota-gonistes  d'un  film  d'action  qui  se battent en duel pour une cause per-due ou un principe (moral ?) : est-il un D'Artagnan ? ou un Machia-vel ? Vaste question qui ne pourra pas être abordée cet après-midi.

D'ailleurs, il appartient à la tradition du Parti Radical Valoisien (les ra-dicaux de droite qui avaient fait et défait les gouvernements pendant la 3e et 4e République) : humaniste et «social» à la Séguin. Donc d'une tradition républicaine digne de por-ter la charge lourde de la députa-tion de la 7e circonscription.D'origine modeste, il a grimpé dans l'ascenseur social avant qu'il ne soit en  panne  !  Il  est  fier  de  son  pas-sage au cabinet de Jean-Louis Bor-loo notamment dans les années de la réforme sur la politique de la ville. Le renouvellement urbain a pris un essor depuis : « On a mis des milliards dans ce projet pour amé-liorer le sort de nos citoyens dans

les banlieues ! » Oui, Monsieur le député, mais vous savez que le hiatus entre l'annonce et la réalité persiste. De toute manière si la ban-lieue n'est plus un problème cela se saurait. Mais il persiste et explique le bien-fondé de la réforme et le besoin de renouveler le concept du service public. « Pourquoi est-ce que la CAF, la Poste, le Pôle em-ploi ne pourraient-ils pas se mettre ensemble pour mieux fonctionner dans le cadre d'une refonte territo-riale ? » Vaste problématique que le député pourrait débattre lors de la énième réforme territoriale qui s’annonce.

A l’écoute des gensMais, revenons à notre territoire et notamment au problème du service postal à Triel et à Vaux : Pourquoi cette diminution de service au pu-blic ? Pourquoi est-ce que le service à Andrésy, Carrières-sous-Poissy et Chanteloup est bien meilleur qu'à Triel et à Vaux ? Selon une lo-gique implacablement financière, la Poste explique qu'elle perd de l'ar-gent. Arrêtons le massacre du ser-vice public ? Que va-t-il faire ?Il écoute, il réfléchit et il prend note : « Je vais vérifier certaines données et je vais me saisir de ce dossier comme celui de la décharge de l'Hautil, où je continuerai le travail

de Pierre Cardo. En plus, je vais veiller au respect de l'état de droit ». Ce député est très républi-cain dans sa parole mais il vaut mieux l'attendre sur ses actes.

Bail précaireQue va-t-il faire d'ici à la  fin  de  son  mandat (2012)? Déjà, remplir les obligations du député ! Et je pose deux ques-tions de plus : « Pour-quoi porter la charge de député ? Que pensez-vous du sentiment de dénigrement du politique actuellement ? » Il s'ar-rête et il explique : « Il faut prendre son temps pour expliquer simple-ment aux gens la diffi-culté de remplir notre

fonction, qui est noble par essence, mais il ne faut pas non plus exa-gérer : les gens sont respectueux d'un politique qui est là pour servir le peuple ! »Arnaud Richard se sort bien de notre premier rendez-vous : il répond dans un langage simple et sans prétention. Il est affable et surtout il s'intéresse aux gens et à leurs pro-blèmes. Cela dit, on lui donne deux ans pour faire ses preuves. Sinon, le bail précaire, dans un contexte démocratique peu favorable actuel-lement à la droite, risque de s'arrê-ter en 2012.

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Pour une poignée d’euros

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ON NOUS ÉCRITLES NOUVELLES DES JUIN 2010

CONTROVERSE

Le refus de la mairie de Triel à une demande de subven-tion (cf. ci-contre) a engen-dré une réponse cinglante de la part de Pierre Michel dont voici le texte :«Je viens de recevoir votre lettre du 15 avril, par laquelle vous m'infor-mez que la ville de Triel n'accordera pas la moindre subvention à la très dynamique et conviviale Société Octave-Mirbeau, association loi 1901 que je préside.

Pas vraiment surpris Après le refus qui nous a été op-posé l'an dernier, je ne suis pas vraiment surpris de cette décision par laquelle la municipalité trielloise croit devoir se ridiculiser une nou-velle fois aux yeux de ses adminis-trés.Je ne vous ferai pas l’injure de supposer que vous ignorez tout de l’importance d’Octave Mirbeau dans l’histoire littéraire, artistique et politique de notre pays, car il suffit, pour s’en convaincre, de se reporter à Wikipédia et à nos dif-férents sites, ce qu’un élu de Triel ne saurait manquer d’avoir fait pour mieux connaître le plus illustre de ses concitoyens. Loin de moi éga-lement l’idée que vous puissiez ne pas soupçonner l’existence de notre publication annuelle des Ca-hiers Octave-Mirbeau, qui viennent de dépasser les six mille pages en 17 ans, car des exemplaires de tous les numéros ont naturellement été envoyés à la mairie de votre ville, où vous avez eu tout loisir de les consulter et de juger de leur qua-lité. Je ne tenterai pas davantage de vous vanter l’incroyable produc-tivité de notre petite association lit-téraire, qui vient de mettre en ligne le colossal Dictionnaire Octave Mirbeau (http://mirbeau.asso.fr/dic-tionnaire/) et qui a subventionné la très coûteuse publication des trois premiers volumes de l’énorme Cor-respondance générale du grand écrivain.

L'aumône de 80 eurosEnfin, vous vous en doutez, je ne vais pas continuer à plaider plus longtemps pour que la ville de Triel nous fasse de nouveau l’aumône

de 80 euros, car, heureusement, si modestes qu’elles soient, nos finances nous permettent de nous en passer sans véritable dommage, quoique sans le moindre plaisir.Non, ce qui motive cette lettre, ce sont les termes de la vôtre pour justifier ce refus bouffon. D’une part, vous affirmez, contre toute évidence, que nous ne répondons pas « aux principaux critères d’at-tribution (adhérents triellois, parti-cipation aux manifestations de la ville) » : or vous savez pertinem-ment que la Société Mirbeau a quatre adhérents à Triel et qu’elle a tenu un stand lors de la fête des associations de la ville, à laquelle vous nous avez vous-même invi-tés... D’autre part, vous nous inci-tez « à renouveler [n]otre demande l’an prochain ».Or, c’est exactement ce que vous m’avez écrit il y a un an déjà, avec le résultat que vous savez : nous avons eu la faiblesse de croire dignes de confiance une de ces promesses qui, en réalité, n’enga-gent que les naïfs qui les croient, comme le notait le lucide Octave Mirbeau... Dès lors, comment ne pas voir dans votre lettre un hypo-crite exercice de langue de bois ?

Pour le plus glorieux de ses habitantsJe regrette pour la ville de Triel que le plus glorieux de ses habi-tants n’y soit pas reconnu comme il le devrait et, en particulier, que l’exposition Mirbeau n’y ait pas été accueillie comme elle l’a été à Car-rières-sous-Poissy et à Chambour-cy. Je regrette pour la municipalité en place, qu’elle ait raté une belle occasion de réparer, fût-ce tardi-vement, l’erreur commise l’an der-nier, sans doute par ignorance, et de redorer un peu son blason terni par ces dérisoires économies que vous êtes fort en peine de justifier. Mais cela ne nous empêchera évi-demment pas de continuer à œu-vrer pour faire reconnaître le génie d’Octave Mirbeau et pour diffuser largement ses œuvres, même à Triel, avec les modestes moyens dont nous disposons, mais avec toutes les forces que confèrent la passion et le bénévolat.Je vous prie de croire, Monsieur le maire-adjoint, à l’assurance de mon total dévouement à la cause de la mirbeaulogie.»

Angers, le 17 avril 2010Pierre Michel

président de la Société Octave-Mirbeau ([email protected])

Depuis, Léon Janus, maire-adjoint, a fait savoir que l’an-née prochaine il est « prêt à travailler avec eux (NDLR : les membres de la société Octave-Mirbeau) autour d’un projet commun » (Courrier des Yvelines, 12 mai 2010).

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Samedi 12 juin, la piscine de Bécheville, aux Mu-reaux, a reçu la visite, dans le cadre du challenge des « 12h de Natation » organi-sé par le CAM, du médaillé olympique de natation Hu-gues Duboscq. Ce dernier est venu à la rencontre des nageurs et des athlètes handisports participant au challenge pour la première fois.Hugues Duboscq est compétiteur de natation de haut niveau, né le 29 août 1981 à Saint Lo. C’est un spécialiste de la brasse comme le montre son palmarès. Il est triple médaillé de bronze olympique au 100 m brasse à Athènes en 2004 et au 100m et 200m brasse à Pé-kin en 2008, médaille d’argent aux championnats du monde au 100m brasse à Rome en 2009, 10 mé-dailles aux championnats d’Europe dont une en or au 200m en 2008 à Rijeka, et sans oublier le fait qu’il détient le record d’Europe du 100m brasse en grand bassin le 27 juillet 2009 obtenu à Rome  lors de  la fi-nale. Aux championnats du monde militaire de 2009 à Montréal, il a gagné la médaille d’or au 50m, au 100m et au 200m des Champion-nats du Monde. Il fait partie de la Team EDF.

Duboscq au « 12h »Accompagné du Maire de la ville, François Garay et des membres de son staff et du service des sports, Jérôme Gourgouse et Vincent Rou-leau, Hugues Duboscq est arrivé au complexe de la piscine de Bé-cheville vers 16h30. Il fut accueilli par le président du Cercle Aqua Sport des Mureaux (CAM), Claude Magnin et par les nageurs, qui l’ont reconnu. Le principe de ce challenge amical est simple, il faut savoir nager au moins 50 mètres pour y participer. Il ne faut pas nager 12 heures d’af-filer  mais  nager  aussi  longtemps qu’il est possible pour réaliser la

plus longue distance. A la grande surprise géné-rale, Hugues Duboscq a plongé dans le bassin, ce qui a plu à tout le monde. Les nageurs ont pu ad-mirer sa technique et sa fluidité.  Il  fendait  l’eau avec une telle facilité que c’était un magnifique spectacle à regarder. Il a effectué un 100 m en un temps record, puis il est sorti du bassin sous les applaudissements. Il a ensuite gagné un stand, situé dans le parc de la piscine, où il a signé de nombreux autographes aux nageurs, mais aus-si pour le service des sports des Mureaux et pour le club de natation local. Cette année aux « 12h », des athlètes handisports sont venus nager avec Hugues Duboscq, qui a apprécié leur participa-tion.

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SPORTSLES NOUVELLES DES JUIN 2010

NATATION

Hugues Duboscq aux « 12h de natation » des Mureaux

Hugues Duboscq, après les auto-graphes et avant de rejoindre Fran-çois Garay, le Maire et Claude Ma-gnin, président du CAM autour d’un pot de départ, a bien voulu répondre à nos questions.Damien Delerin.- Bonjour. Vous connaissiez les «12 h de natation » ? Hugues Duboscq.- Oui ! Il existe des « 12h » et même des « 24h ».D.D.- Qu’en pensez-vous ?H.D.- C’est sympa ! Cela permet de mettre de l’animation autour de la na-tation, de sensibiliser et de permettre aux gens de venir nager.D.D.- Comment trouvez-vous l’idée d’associer les « 12 h de natation », cette année, aux handisports. Vous trouvez cela bien ?

H.D.- C’est bien ! Cela met en va-leur l’« handisport ». Souvent, les personnes ont peur de se confron-ter aux handisports. Là, au moins, cela montre qu’ils peuvent nager ensemble. Puis dans l’eau, c’est un milieu où ils sont plus à l’aise. J’en ai vu pas mal. J’ai quelques copains qui sont des athlètes handisports. C’est vrai que sur terre, ils ont besoin d’avoir  des  artifices,  des  prothèses, alors que dans l’eau, ils n’ont besoin de rien. C’est un milieu de liberté pour eux.D.D.- Quels sont vos objectifs sportifs pour la fin de saison ?H.D. - Cette année, c’est les Cham-pionnats d’Europe à Budapest au mois d’août.

«obJecTif budapesT !»4 au 15 aoûT

H. Duboscq, un champion qui se mouille !

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Les moins de 19 ans ont prouvé que l'avenir du rug-by est assuré dans les 2 RivesSelon Dominique Monot, un des dirigeants historiques du club, Triel a démontré sa force dans sa jeunesse. Pour la deuxième an-née consécutive, l'équipe Juniors (moins de 19 ans) est devenue champion Danet France Nord-Est.La victoire a été obtenue contre l'équipe de Montigny-le-Breton-neux, l'autre concurrent sérieux en rugby toutes catégories confon-dues. Notons la bonne santé du rugby dans les Yvelines car deux équipes yvelinoises ont atteint la finale  de  la  coupe  Danet  France Nord-Est  lors des finales France à Pontarlier (25).

La compétition, qui a commencé en octobre 2009, regroupe toutes les équipes des comités du rugby des zones Ile-de-France, Flandres, France-Comté , Alsace-Lorraine et Bourgogne.

L'equipe de Triel a remporté le titre par 32 à 5. Notons que Triel devan-çait son adversaire à la mi-temps 10 à 5.Pour l'occasion un car de suppor-ters avait effectué le déplacement de nuit pour soutenir l'équipe triel-loise.  Mais,    la  fatigue  ne  figurait pas dans le vocabulaire triellois, car une énergie folle a galvanisé les troupes et a été transmise à tout le staff et à l'équipe sur le terrain. La jeunesse trielloise (et donc l'ave-nir de notre ville) est conquérante, au moins en rugby. Cela dit, c'est le sport des « gentlemen », n'est-ce pas ?

Le staff adresse tous ses remercie-ments pour les encouragements, avant, pendant et après le match.(L'auteur remercie Dominique Mo-not pour ses photos).

SPORTSLES NOUVELLES DES JUIN 2010

RUGBY

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Les juniors de Triel à nouveau champions !

La génération montante de rugby est un groupe de copains qui se fait surtout plaisir à jouer un sport de gentlemen ! (DR)

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US Verneuil assure le maintien

FOOTBALL

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DERNIÈRESMINUTES

L’association cy-cliste (ECVVT) du canton a organisé le 23 mai, avec l’appui de la maire de Vernouillet, la compétition an-nuelle du dépar-tement des Yve-lines. Il s’agissait de quatre courses

au programme D4/D3/D2/D1, ca-dets et minimes. Le podium était de qualité.

Vélo

VTT

Skate

Triathlon

Course départementale

SPADS participe à la Transvesubie

Nouvel équipement à Carrières

Le 4 juillet à Andrésy

Le 30 mai, six membres du SPADS (club VTT) ont participé à la Tranvesu-bienne, un mythe des sportifs en VTT. Elle est exi-geante : 85 km de chemins de

montagne à par-courir ; 8 000 m de dénivelés cumulés (3 300 m de positif et 4 700 m de né-gatif) et plus de 5 km de portage.

En juillet, le triath-lon s'ouvre à 250 concurrents. La course se dé-roule dans la ville d'Andrésy située dans un méandre de la Seine. Les 750 mètres de l'épreuve de nata-tion ont lieu dans la Seine avec un

départ donné au niveau de l’île Nancy. La course de vélo parcourra les 20 Km abor-dant le massif de l'Hautil.  Enfin,  la course à pieds se termine sur le bi-tume d’Andrésy.http://www.andre-sytriathlon.fr

SPORTSLES NOUVELLES DES JUIN 2010

Le skate-park ver-ra le jour fin 2010. Il  sera  financé  à hauteur de 80 % par la Région Ile-de-France, pour un budget total de 200 000 €. Il sera construit sur le Complexe sportif Alsace. Le Conseil municipal du 27 mai s’est pronon-

cé à l’unanimité en faveur de cette démarche qui vise à créer un nouvel équipement sportif de proximité.

L'après-midi du 30 mai, le match US Verneuil-Houilles SO était décisif pour le maintien. Voici le récit...

En ce dimanche de fête des mères, ce match, disputé sous un ciel gris, était décisif pour les deux équipes. Respectivement avant-dernier et dernier, l’US Verneuil et le Houilles SO devaient l’em-porter pour se maintenir. Après un round d’observation, les verts et blancs se procurent les premières occasions, par Mathieu Raboteur qui perd son duel avec le gardien ovillois puis par Juan Prieto qui, après avoir éliminé le dernier rem-part centre, ne trouve pas Samy Rivière seul au second poteau. Juste avant la mi-temps, l’US Ver-neuil ouvre le score sur un ballon en profondeur pour Raboteur, qui élimine le gardien et s’en va pous-ser le cuir dans le but vide. Les jaunes et noirs du Houilles SO se procureront quelques occasions mais pas de quoi inquiéter Yannick Ernault, le gardien vernolien et sa défense, hormis sur un centre qui file  devant  le  but  et  est  repris  au second poteau par un attaquant ovillois. Le ballon heurte le poteau du portier de l’USV.En seconde mi-temps, l’USV contrôle le match et sur un bal-lon en profondeur, Samy Rivière adresse un caviar à Juan Prieto

qui n’a plus qu’à pousser la balle au fond. Les verts et blancs pen-sent avoir fait le plus dur et se créent deux énormes occasions par le capitaine Thierry Lewis, tout d’abord sur un raid solitaire. Sa frappe n’est pas cadrée, puis sur une tête sauvée sur la ligne, consécutive à corner de Juan Prie-to. Sur un long dégagement du gardien de Houilles, un attaquant passe devant Yannick Ernault et marque dans le but vide. Le match est relancé. Mais en fin de match, l’USV tient le score et se créera même une dernière occasion par Mathieu Billot, repris in extremis par  un  défenseur.  L’arbitre  siffle la fin du match, les verts et blancs peuvent laisser éclater leur joie malgré la fatigue d’un match sé-rieux et appliqué. Cette fois c’est sûr, on retrouvera l’US Verneuil, promu cette saison, en 2e division.

US Verneuil : Ernault - Hemelka, Rambat, A.Billot, Tabbech - Tapha-nel, Lewis - Saliou, Rivière - Prieto, Raboteur.Entrés en jeu: Fernandès, M.Billot, NivalA noter que la réserve de l'US Verneuil, dont le match contre Bailly Noisy (b) n'a pas eu lieu pour cause de forfait de ces der-niers, sont promus en 6e division avant même le dernier match de dimanche prochain.

Le 1er but d'US Verneuil a été marqué par Raboteur. (DR)

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Notre cher Hergé (surtout dans les ventes aux en-chères) inventa ces sosies, jumeaux, doubles, duos, frères siamois etc. Les édi-teurs de BD Delcourt et Dar-gaud ont produit deux al-bums dont les personnages principaux rassemblent des similitudes troublantes. L’un caricature un certain Sarkozix sous titré « Tout pour ma Gaule » (quelle classe !). L’autre présente un « Quai d’Orsay » sous titré lui, « Chroniques di-plomatiques » qui met en scène Alexandre Taillard de Vorms qui n’est autre que Dominique de V. dans son ancien habit de ministre des affaires étrangères.

Malgré un graphisme presque bâ-clé, un scénario lourd de sous en-tendus, des scènes convenues et des répliques attendues, nous nous trouvons en face de person-nages qui donnent des détenteurs du Pouvoir une image sinon com-plaisante du moins inquiétante.L’un vitupère intensément tout son

entourage, entre les phobies de Rachidata (« Ce ne sont pas des esclaves, ce sont des magistrats ») et les engagements de son fiston (« Ben je vais soutenir mon ami Da-vidmartinus à son meeting, comme tu m’as dit. Je vais le soutenir à mort ! ») L’autre évoque à tout bout de champs et à tort et à travers ses maîtres à penser interchan-geables que sont tour à tour Mao, Héraclite ou Sun Tse, (« C’est ça qu’il faut dire ») ou encore : « Il faut citer Erasme, Montesquieu, Schu-mann, Jaurès… Tous ceux qui ont œuvré pour la paix. » Mais tous les deux sont entourés de conseillers contradictoires et arrivistes qui se marchent sur les pieds quand ils ne se poignardent pas dans le dos. Continuellement se dessine une image froide ou torride du Pouvoir politique dans une gestuelle de la précipitation, un amalgame d’im-provisation dans l’action et d’op-portunisme dans l’observation.

Des caricatures ces BD ? Plutôt des pamphlets à la lecture facile au pre-mier degré, terriblement troublants quand l’« entre les lignes » saute aux yeux du lecteur curieux et at-tentif au dessin (dessein ?) comme au texte.

Rompre avec la rupture !Reste qu’un personnage sort du lot dans chacune. Un certain Arthur Maupas, bras droit de A. T. de V. qui a le don de déchiffrer et résoudre les problèmes ultra sensibles (« Ce problème est réglé ») et un certain Fillus dont S. s’obstine à ne pas suivre les (bons) conseils (« Il n’a réussi à anticiper ni les droites ve-nant de la gauche, ni les gauches venant de la droite. ») Observons qu’entouré de seconds rôles tels Chiraquix (« Hé ! la p’tit cr… Sarko-zix ! Viens boire une bière ! C’est ma tournée ! ») ou « la petite Ra-maya » (« Euh.. Excusez moi chef… ») dominent des caricatures plus fortes et c’est bien normal : ce sont celles de celui qui crie haut et fort, le chef (« Alors ils sont où mes amis les riches ? ») Pour autant, et c’est là qu’intervient le plaisir de la bande dessinée, on

ne s’ennuie jamais. Et même on applaudit parfois devant la critique retenue ou le trait souligné. L’ac-tion, soutenue par des dialogues explicites s’insère entre les person-nages comme une péripétie parmi d’autres dans la vie quotidienne de ceux qui décident et qui sont confrontés aux contradictions entre promesses électorales et réalité devant l’événement (« La rupture vous l’avez voulue, vous l’avez exi-gée ! Eh bien, nous allons aussi rompre avec l’idée de rupture ! »)Tout un programme, plus proche des Guignols que de la satire irres-pectueuse ou de la critique pure et dure. Vous avez dit « Politiquement correct ? »

C. s. B.

Les aventures de Sarkozix, tout pour ma Gaule !Lupano-Bazile- Maffre – Delcourt, 40 pages, 9,95 €

Quai d’Orsay, chroniques diplo-matiquesBlain  &  Lanzac,  Dargaud,    96 pages, 15, 50 €

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UN JOUR UN LIVRE

Dupont et Dupond

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En 1999 la DIREN Ile-de-France publiait une fiche historique sous le titre «Rives et îles à Médan » qui décrivait les rives de la Seine, l’île de la Motte-des-Braies, l’île d'Hernières et l’île du Platais. L’aspect du paysage n’est pas statu-fié en images successives comme des cartes postales jaunies, il est soumis à des évolutions perpétuelles. Exposé des motifs : La protection a été décidée en application de la loi du 2 mai 1930. On lit dans le dossier d'archives : «Des sites pit-toresques que l'on compte sur les bords de la Seine, celui de Triel-sur-Seine est peut-être l'un des mieux connus. La rive gauche a été singulièrement déboisée mais il y demeure encore quelques beaux éléments végétaux. L'autre rive, infiniment plus intéressante, consti-tuée de propriétés boisées offrant des frondaisons variées, constitue un charmant décor de Seine. Les îles, véritables masses boisées, font partie intégrante du site de Triel-sur-Seine. Il convient donc de prendre une mesure de protection en faveur de ces éléments.» Identité : «Entre Meulan et André-sy, un chapelet d'îles orne la Seine. En aval, les îles Crespin, Notre-Dame, Belle et du Fort agrémen-tent le paysage fluvial de la ville de Meulan. Maisons anciennes et vieilles églises se dessinent sur les quais et détachent leur silhouette sur les coteaux. Ces architectures se mêlent aux constructions indus-trielles qui sont venues s'installer en nombre au début du siècle sur les rives du fleuve. En amont, face à la ville Andrésy, l'île de Nancy et l'île du Levant ferment le cortège. Entre les deux groupes insulaires, face à Triel-sur-Seine, les îles de la Motte des Braies, d'Hernières et du Platais enrichissent ce paysage d'une végétation de plus en plus dense depuis l'après-guerre. Une belle route longeant la forêt d'Hau-til, unit Meulan à Triel-sur-Seine, sur la rive droite. À Triel-sur-Seine, d'anciennes maisons, et d'autres plus récentes, alternent avec les silhouettes des nombreux arbres des berges. Au bord de l'eau, les

feuilles argentées des saules, (...), les aulnes, droits sur leurs troncs (...) ponctuent le paysage. Ce rythme végétal s'embellit du port imposant des peupliers d'Italie, (...). Parfois, ce rideau d'arbres fait place à des terrains agricoles qui pous-sent leurs limites jusqu'au chemin de halage. Sur la rive gauche de la Seine, les berges sont moins riches en végétation. Quelques marron-niers vivent encore à l'ombre du py-lône du vieux pont détruit, qui reliait Triel-sur-Seine à Vernouillet. (...) La pointe boisée de l'île de la Motte des Braies apparaît en amont du nouveau pont de Triel-sur-Seine qui relie les deux rives de la Seine. Elle est accolée à l'île d'Hernières, elle aussi entièrement boisée et inac-cessible. »

«L'île privée du Platais, dont les rives sont bordées d'arbres, conserve encore des taches boi-sées qui circulent entre les deux cent vingt-trois bungalows de ré-sidences saisonnières. Parmi les premiers à apprécier cette île fut Emile Zola et ses amis Paul Alexis, Henry Céard et Guy de Maupassant qui se réunirent souvent chez lui. Il avait fait construire son "Paradou" sur le terrain boisé qu'il avait acheté en 1878, celui qui a laissé la place en 1935 à la plage de Villennes. Un énorme toboggan, plongeant dans la vaste piscine de la plage, est installé sur son ancienne pro-priété. Au milieu de l'île, comme

une longue chenille, une séquence de vestiaires peints en rouge et une rotonde encadrent la piscine. Celle-ci est ouverte au public mais consti-tue une enclave dans le centre naturiste de Physiopolis, crée en 1935 par les frères docteurs An-dré et Gaston Durville. Le soleil, le sport et une alimentation saine étaient au programme des hôtes du centre, installés dans les bunga-lows, vivant sans électricité, avec une pompe d'eau potable. Depuis, les modes de vie sur l'île ont un peu changé, mais on essaye de préser-ver encore l'esprit de ces pionniers du bien-être. Sur la rive gauche, en proximité du centre ville de Triel-sur-Seine, les berges ont fait l'objet d'un aménagement paysager res-pectueux. Par ailleurs, les berges sont soumises à des inondations, qui les rendent dangereuses une partie de l'année.»

«Orientations pour la gestion à venir : II faut préserver la qualité boisée des berges et des proprié-tés qui les bordent. La rive droite pourrait être davantage plantée. Les îles de la Motte des Braies et d'Hernières doivent conserver in-tactes leurs masses boisées et la protection actuellement étendue à une profondeur de vingt mètres, devrait recouvrir entièrement les deux îles.» Source : DIREN Ile-de-France – 1999

BLOC-NOTES DE L'HISTOIRE

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Au bord de l’eau

(Photo collection Gorças, DR)

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COMMÉMORATION

CULTURELES NOUVELLES DES JUIN 2010

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Century 21 Les Deux RivesCentre Commercial Le Val-de-Seine

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L'appel du 18 Juin 1940

Verneuil-sur-Seine : le samedi 12 Juin 2010, 14 h 30 à l'Espace Maurice Béjart, Verneuil commé-more la naissance de la résistance, autrement dit le 70e anniversaire de l'appel du 18 juin du général de GAULLE. Invitation de se plon-ger au coeur de la résistance. Sur

scène, les dix drapeaux tricolores tenus par des anciens combattants étaient impressionnants. Petite al-locution de monsieur le Maire re-merciant l'Association Nationale du Souvenir Français ainsi que le pu-blic présent venu en grand nombre. A suivi immédiatement le débat

animé par Michel Anfrol, président des Amis de la fondation Charles de Gaulle et ancien journaliste de TF1, prévu avec six personnalités : Alain de Bataillon de Besse, prési-dent de l'association nationale des combattants volontaires de la résis-tance; Claude Marmon, historienne (fondation Charles de Gaulle); Yves Marie Larivière, historien et prési-dent de l'association régionale des résistants  IDF;  le  général  Pierre de Percin, président d'honneur du Souvenir  Français;  Serge  Arven-gas, vernolien, membre de la fon-dation Charles de Gaulle et cadet de  la  France  libre;  René  Marbot, cadet de la France libre.Avec le premier sujet développé, Yves Marie Larivière, général d'ar-mée, nous a présenté une rétros-pective très intéressante de l'his-torique des deux guerres, depuis celle de 14/18 jusqu'à l'appel du général de Gaulle. Serge Arvengas en  tant  qu'ancien  officier  nous  a èvoqué « les Cadets de la France Libre » qui ont fait l'objet de son ouvrage « Sans Hésitation » et Claude Marmon nous a parlé des soucis familiaux du Général. Un film a été projeté.Enfin  la  manifestation  s'est  termi-née par un hommage public devant la stèle du Général de Gaulle, parc de la Porte St Martin.

Quel que soit l'endroit et le temps, la force d'un peuple réside tou-jours dans son pouvoir d'être aux rendez-vous historiques (DR)

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Autour des collections à l’Espace Maurice-Béjart« Il n’y aurait pas de collec-tion… sans les collectionneurs ! » C’est par cette phrase ano-dine que sont accueillis les vi-siteurs. Si l’homme crée l’ob-jet, le collectionneur crée la collection. L’APCCT (1) aurait pu en faire son slogan tant la variété des collections indivi-duelles présentées à l’Espace Maurice-Béjart du 11 au 16 mai semblait inépuisable. En fait ce sont 27 collections proposées. Les 18 collectionneurs ont eux-mêmes animé ce lieu consacré à la culture où grands et pe-tits se sont presque bousculés pour voir cartes postales, pin’s, fèves, timbres, monnaies, fos-siles, ou appareils photos an-ciens. Mais moins classiques, il y avait d’exotiques araignées de Guyane, d’insolites boites à cigares, de sur-réalistes objets en forme d’œufs ou d’inquiétants tarots divinatoires. Les objets de pompiers et les mu-selets de champagne n’ont pas manqué d’intéresser aussi bien les enfants des écoles que les autres collectionneurs venus commenter leur exposition personnelle. Les organisateurs leur avaient demandé quelles motivations les

avaient amenés à accumuler ces objets ayant un point commun. Par exemple : c’est sa première gorgée… de bière qui a provoqué le rassemblement de capsules de bouteilles de bières. Pour d’autres ce sont des frustrations d’enfance : « Je n’ai jamais pu jouer avec les petites voitures miniatures de mon oncle car elles étaient enfermées dans une vitrine. C’est pourquoi je collectionne les Dinky Toys ». Eti-quettes quand tu nous tiens pour-rait-on s’exclamer devant ces pe-

tites vignettes qu’un artiste a dessiné pour les boites de camemberts ou comme ici pour les bouteilles de vin. «Au départ, on commence par conserver quelques éti-quettes de bouteilles bues (avec modération). Puis, quand le nombre devient si-gnificatif, le virus de la col-lectionnite peut prendre le dessus et s'installer durable-ment... » Encore des souve-nirs d’enfance : « Pourquoi je collectionne les romans poli-ciers anciens de la collection Le Masque ? » Réponse : « Très jeune je voyais avec curiosité dans la bibliothèque de mon père ces ouvrages aux titres énigmatiques, aux illustrations alliant l'étrange à

la simplicité d'un graphisme plutôt sommaire… »Enfin tous ont pu vérifier que l’objet quotidien, qui entre en Collection, devient un objet d’art incontour-nable. Surtout devant la démons-tration formée d’un assemblage artistique d’emballages de pains détournés dont les sous verre pro-tégeaient une véritable fresque.

COLLECTIONNEURS

CULTURELES NOUVELLES DES JUIN 2010

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(1) APCCT : Association Philathélique des Collectionneurs du Canton de Triel.

J-L Koening transmet sa passion aux enfants des écoles. (Photo DR)

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Traverser la Seine à An-dresy, accoster, pénétrer sur l’île Nancy. C’est là que s’exposent les « sculptures en l’île 2010» c’est là que l’art nous fait pénétrer dans un autre monde et cette ex-périence possède bien des vertus. Le mélange de vé-gétation contraste avec les matériaux froids auxquels les artistes ont donné un destin. Ensevelissement ombragé de formes mode-lées. Sonorités métalliques provenant d’une rive boisée

sur fond de clapotis. Man-nequins féminins entrela-cés dans un hamac déchi-queté. Jusqu’à un cercle magique, formé de douze culs de bois, les Ka. Tout ici respire l’étrange, l’inso-lite, l’originalité d’une créa-tivité maîtrisée. Pas d’uni-formité, même les œuvres collectives sont disparates. Le visiteur se sent un mo-ment désemparé cherchant des éclaircissements qui ne s’imposent pas. Les œuvres parlent, se montrent, elles

donnent leurs explications à ceux qui savent les écou-ter mais elles dérivent aus-sitôt vers d’autres question-nements. Le visiteur n’est pas frustré pour autant. Il a toujours le loisir de revenir, de (re) dé-couvrir et de (re) trouver sinon des réponses atten-dues, du moins le plaisir du partage entre la rencontre de « Créativité » et son double : l’œuvre achevée. C. s. B.

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CULTURELES NOUVELLES DES JUIN 2010

SCULPTURES EN L’ILE

Le jardin des arts à Andrésy

IRENE LUSSOUSCULPTEUR

VIT ET TRAVAILLE À VERNOUILLET

BÉNÉDICTE CHARPENTIER PEINTRE-SCULPTEUR

VIT ET TRAVAILLE À VERNOUILLET

« Les filles du vent » sont une famille. Elles sont cinq ici, dressées sous les feuillages complices, mais pour-raient être bien plus nombreuses. C’est l’air du temps qui les porte et sous les silhouettes, sous le drapé ru-gueux s’exprime le principe féminin, mélange de calme et d’observation surmontés de visages que la passion n’a pas marqués. Le drapé s’étire vers le sol. Ont-elles des jambes ? Le vent les caresse, le talent de l'artiste leur donne vie. Ont-elle un corps au-delà du buste ? Est-ce la plongée des sentiments que dégage leur re-gard intérieur qui trouble le passant distrait ? Les yeux mi-clos inspirent-ils un apaisement ou une inquiétude ? Le mouvement de leurs bras n’est-il dû qu’au hasard de l’inspiration ? Irène Lussou laisse au visiteur le soin de décrypter ses intentions.

Les trois énergies présentées sont en réalité six, mais il faut les voir recto-verso pour tout comprendre ou presque. Car le message est à la fois simple et com-plexe. Lumière, matière, couleurs (primaires bien en-tendu), matière visible, énergie invisible. La dualité est partout. Les deux pôles de la matière sont ici sous nos yeux car ce qui est en haut se retrouve en bas et ces énergies font partie de l’homme qui portera un regard neuf sur la vie… De là à explorer l’arbre de vie il n’y a qu’un pas qui sera franchi quand on découvrira que « les feuilles sont les racines réalisées ».Explorer l’univers de Bénédicte Charpentier, c’est faire le grand écart entre astrophysique et métaphysique puisque sa référence au big-bang primaire lui permet de réunir, dans un même carré, tout et son contraire.

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Le 42e  Salon  Officiel  des  Beaux Arts de Triel a eu lieu du 1e au 7 mai. «Les Peintres de Triel et son Canton», menés par le président Vivarez, ont su répondre à une at-tente variée et « hétéroclite » de la population locale. L'Association «Les Peintres de Triel et son Can-ton» a été créée en mai 1965 dans le but de réunir de jeunes artistes, tous désireux de partager leurs connaissances et de soumettre leur talent au jugement du grand public.Le 42e  salon  officiel  « Salon des Beaux-Arts » a décerné les prix sui-vants :

7° Prix Louis Brilattribué à Pascal Quijoux (« Les figurants ») ;

Prix de la municipalitéHuile : Pascal Quijoux ; Aquarelle : Marcel Lecluse ; Emaux : Christine Holler.

Prix du salonHuile : Sophie Darcas ; Aquarelle : Marcel Lecluse ; Sculpture : Claude Petitjean.Informations : http://academiepein-ture.canalblog.com

CULTURELES NOUVELLES DES JUIN 2010

SALON DES BEAUX-ARTS

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Pascal Quijoux reçoit le prix Louis Bril

Des figurants qui ont ébloui le public et le jury (Photo DR)

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RECETTE

LES NOUVELLES DES JUIN 2010 CUISINE

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Tripes à la mode de CaenLa Normandie est riche en recettes traditionnelles dans lesquelles intervient souvent un ingrédient fameux : la crème fraîche. Il est pourtant un plat qui n’en contient pas, qui possède depuis 1952 une confrérie, et prospère dans les bou-tiques des Champions du monde… de tripes à la mode de Caen. Nous avons rendu visite au champion 2009 : Christophe Hue qui tient une boucherie artisanale à... Caen. Fier de sa spécialité qu’il qualifie de « naturelle », il a installé en bonne place sa « Soupière d’or. »L’origine des tripes remonte au Moyen Âge où on les attribue aux traiteurs parisiens. Mais c’est un fameux restaurant du quartier des Halles qui  les fit connaître à partir de 1832 et qui les présente encore aujourd’hui à son menu. Toutefois la paternité des « tripes à la mode de Caen » revient à un moine cui-sinier de l’abbaye aux Hommes de Caen, du nom de Sidoine Benoît. La tradition veut que les tripes à la mode de Caen résultent «des préparations résultant de la cuis-son des quatre estomacs du boeuf (panse ou rumen, où les aliments se ramollissent avant d'être rumi-nés, réseau ou bonnet, recouvert de petites alvéoles, feuillet, com-posé de replis comme les feuilles

d'un livre, caillette ou franche mule, le véritable estomac, où est sécrété le suc gastrique) et de pieds dans un bouillon assaisonné et conte-nant des légumes».Voilà qu’arrive le moment décisif : c’est toujours après une très lon-gue cuisson à l’étouffée, dans une « tripière » dont le couvercle est luté (*), donc étanche, que s’éla-bore  la  finesse  de  la  tripe  et  des légumes qui l’accompagnent dans un jus inimitable qui vous régale « d’un produit canaille qui fait un ré-gal royal.»

LA RECETTE POUR 8 PERSONNESAujourd’hui les tripes ne sont pas chères et vendues lavées, donc propres. Elles permettent de réali-ser la recette suivante pour faire de vraies tripes à la mode de Caen.

INGRÉDIENTS - 3 kg de panse de boeuf (feuillet, caillette et franche muche).L'ensemble s'appelle « la mésen-tère » en patois normand.

Une crèche pas comme les autres...

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RECETTE

LES NOUVELLES DES JUIN 2010 CUISINE

- 1 pied de veau coupé en 2- 300 g de carottes émincées - 300 g d'oignons émincés- 1 blanc de poireau émincé- 2 gousses d'ail (dégermées écra-sées et hachées)- 1 peu de fleur de thym - 1 feuille de laurier- 1 l de cidre brut - 1/2 l de vin blanc sec- 5 cl de calvados

PRÉPARATION- Mettez le morceau de panse et les 2 demi-pieds de veau dans une grande casserole. Remplissez d'eau froide et portez à l'ébullition puis gardez cette ébullition pendant 2 mn. Sous le robinet d'eau froide bien nettoyer les morceaux.- Egouttez puis coupez la panse en carrés de 7 à 8 cm de côté.-Dans le récipient allant au four, mettez au fond les carottes, les oi-gnons, l'ail, le thym, le laurier et le blanc de poireau émincé, puis ajou-

tez vos carrés de panse et les de-mi-pieds, salez, poivrez au poivre du moulin, et versez le vin blanc, le cidre et le calvados. Mettre un cou-vercle qui s'emboîtera exactement sur la casserole. - Allumez votre four à 145° (th 5).- Mettez au four pour 5 heures de cuisson douce.Vous servirez ces tripes à la mode de Caen avec des pommes à l'an-glaise par exemple et une bonne bolée de cidre fermier ou un bon vin blanc.Et, pour finir, un petit truc astucieux : s'il vous en reste égouttez les tripes puis dispatchez-les en portions dans des pots à confiture, et mettez du jus dessus. Vous les conservez au congélateur (2 à 3 mois au plus) pour servir les jours de manque d'imagination ou de temps pour cui-siner.

* LUTER Dans les temps anciens, pour pré-server les saveurs des tripes à la mode de Caen, on rendait hermé-tique le fait-tout en disposant autour du couvercle un mélange de farine et d'eau appelé un lut qui, en cuisant, devenait dur comme de la pierre et de ce fait empêchait les vapeurs de sortir. On mettait cette terrine dans le four du boulanger quand il avait fini de cuire ses pains et on les dé-gustait après 7 ou 8 heures d’une cuisson à température douce.

Christophe Hue, boucher à Caen et sa tripière d'or. (Meilleure tripe du monde 2009). (Photo DR)

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La différence

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E N B R E F. . .

ANDRÉSY• Agenda 21 : le simulacre continueAprès un forum raté, les cinq ateliers de travail proposés aux Andrésiens ont été désertés : huit personnes par atelier (hors élus) en moyenne. Un règlement intérieur très restrictif, écrit par la municipalité, était imposé aux participants : 20 % d’entre eux ont refusé de le signer (dont le représentant de la ville du COPRA ou d’IDF Environ-nement). Ces Andrésiens ont été exclus des ateliers et ne reçoivent plus aucune information de l’adjointe au développe-ment durable, en charge de l’Agenda 21 de la ville. Rappelons qu’un Agenda 21 est censé proposer un développement durable au niveau local, en associant étroitement la population aux discussions et à l’élabora-tion des actions envisagées.

• La ville jumelée du Niger touchée par la famine En cette année 2010, le Niger subit une grave crise alimentaire. Plus de la moitié de la population est soumise à l’insécurité alimentaire ; plus des deux tiers du cheptel est menacé. Concrètement, les familles ré-duisent leur nombre de repas journaliers. Les pasteurs voient leurs troupeaux dépé-rir par manque de pâturage ou les vendent contraints et forcés à des prix très en des-sous du marché. Face à cette situation potentiellement dra-matique, l’association andrésienne de ju-

melage avec Korgom (AJAK) fait un appel aux dons pour l’achat de nourritures et de fourrage. « Il s’agit d’aller vite », nous déclare son président, Serge Granier, « nous devons les secourir dès le mois de juin ».Rappelons que les dons sont déductibles des impôts à hauteur de 66 %. Un récépissé sera envoyé par l’AJAK. Le règlement doit être établi à l’ordre de l’AJAK.http://associationajak.canalblog.com/

CARRIÈRES• Eddie Aït : super star ! Très présent dans sa ville, au Conseil régional, deux fois invité dans l’émis-sion « C dans l’air » sur la Cinquième, et maintenant… au cinéma ! Eddie Aït est un jeune maire qui est décidément partout ! L’édile de Carrières figure en effet dans le dernier film de Jean Luc Go-dard : « Film socialisme ». Pendant un peu plus d’une minute, en dernière partie du film, une voix off, celle du Maire de Carrières, a été utilisée par le cinéaste franco suisse. Il s’agissait d’une reprise partielle de son intervention prononcée lors de l’émission "C Dans l’Air" d’Yves Calvi sur la réforme de la taxe profes-sionnelle. Le « Film Socialisme » est un collage où il est surtout question de po-litique, d’Europe, du Proche-Orient, de la devise de la République française… Eddie Aït est « très fier de figurer dans cette œuvre cinématographique. Le talent de Jean-Luc Godard n’est plus à démontrer »… en-core moins maintenant, n’est-ce pas ?

• Un diagnostic énergétique des bâti-ments municipaux. Carrières et Andrésy se sont enga-gées dans un processus d’Agenda 21. La première est exemplaire en la matière : la municipalité va lancer fin 2010 la mise en œuvre d’un dia-gnostic énergétique des bâtiments communaux. Cette étude d’un montant de 4 000 euros permettra, à terme et par le biais de travaux qui pourront être préconisés, de rationa-liser la consommation énergétique. Ecoles, gymnase, espaces adminis-tratifs… Plus d’une dizaine de bâti-ments feront l’objet d’un diagnostic énergétique.

CHANTELOUP• Baisser la facture du chauffage. La municipalité s’est mobilisée pour obtenir une réduction des charges de chauffage anormalement élevées, suite aux inquiétudes exprimées par les habitants de la résidence du Bé-guinage. Le maire, Catherine Are-nou, a ainsi exigé que l’Opievoy et France Habitation renégocient le contrat passé avec le fournisseur d’énergie et les conditions de re-facturation entre les bailleurs. L’ob-jectif, outre la réduction des coûts, est également de faire que ceux-ci soient les mêmes pour tous les lo-cataires, dans un principe évident d’équité. D’ores et déjà, avant même le résul-

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tat de cette renégociation, le maire est satisfait : « J’ai obtenu que le prix d’achat de l’énergie, dont dépend pour une large part le montant des charges, diminue sensiblement. Il passera donc de 52 euros actuellement à 32,5 euros. »A plus long terme, la Ville souhaite faire évoluer le système de chauf-fage urbain, en y introduisant par exemple l’utilisation des énergies renouvelables afin d’optimiser le coût du chauffage urbain.Il s’agit en outre d’une orienta-tion engagée par la Communauté d’Agglomération 2 Rives de Seine, à travers la filière dédiée à l’éco-construction.

TRIEL-SUR-SEINE• Les 40 ans des Comédiens de la Tour Voilà maintenant 40 ans que Les Comédiens de la Tour diffusent obs-tinément la culture à Triel et dans la France entière. Avec 91 spectacles montés, 837 représentations devant plus de 52.000 spectateurs, ils sont devenus des acteurs incontournables de notre espace culturel. C’est en mai 1970, que pour la pre-mière fois, la compagnie trielloise foule les planches d’un théâtre en présentant « J’y suis, j’y reste », la co-médie de Jean Valmy et Raymond Vinci. La troupe participe aussi très régu-lièrement et gracieusement à des opérations caritatives (Lions Club, Rotary, Téléthon, Enfants de Laprak, Amnesty International, etc.)Des festivités sont en préparation pour ce 40e anniversaire, et à l’oc-casion de la dernière création « Cui-sine et dépendances » du 21 au 30 mai 2010 au Théâtre Octave-Mirbeau, les spectateurs nés en mai 1970 ont gagné des entrées gratuites.

• Le sous-préfet dit « non » à la décharge de l’Hautil à Vaux.L'affaire de la décharge de l'Hautil a connu un rebondissement suite à la pression de Pierre Cardo, ancien député de la 7e circonscription. La société Petitdidier et Fils demandait l’autorisation pour installer sur le site une activité de broyage, concas-

sage, criblage et une station de tran-sit de produits minéraux. Pour le sous-prefet, Thierry Hegay : « ces deux projets sont situés en zone N, grevé d'une protection "espace boisé classé" au PLU de la commune de Vaux-sur-Seine. Par conséquent, la modification de l'affectation de l'usage des sols n'est pas "autorisée" cars ils risquent de compromettre, la conservation, la protec-tion ou la création d'un boisement en espace boisé classé, figurant comme tel au PLU. »Le collectif contre cette décharge ne lâche pas la pression et compte re-lancer l'affaire en justice...

• Deux ans déjà !C’est en juin 2008 qu’un groupe de Triellois décide de créer « Triel Mémoire & Histoire ». Lors de son Assemblée Gé-nérale du 3 juin le chemin parcouru en a étonné plus d’un. Des événements, des recherches historiques, des conférences, des sorties… le terreau de la mémoire vivante comme celui de l’histoire locale semblent inépuisables.Fonctionnant sous forme d’actifs ate-liers, l’association aborde les sujets avec passion : généalogie (pour grands et pe-tits), archives, presse, site internet (riche et représentatif), numérisation de docu-ments d’archives, de cartes postales an-ciennes voire de photos. L’an dernier ce fut Jacques II et son hypothétique trésor qui eut « sa » conférence. Cette année ce sont les carrières de l’Hautil et les car-riers qui y travaillèrent durement. Plus tard ce sera la Seine qui sera à l’honneur. Un projet qui aura pour sujet « les bacs et les ponts » qui permirent aux habitants la traversée durant des siècles et encore aujourd’hui.

VERNEUIL-SUR-SEINE• Réunion pédagogiqueUne réunion « pédagogique » entre élus locaux a eu lieu le 2 avril. La question abordée était la réforme des collectivi-tés territoriales, qui semble « faire plutôt consensus» selon la note envoyée à la ré-daction. Tiens, tiens… ce n’est pas cela que l’on entend chez le président Lar-cher ni chez la majorité des élus locaux en France !Sur la réforme de la Taxe Profession-nelle : avant le 31 juillet, le parlement procèdera aux ajustements nécessaires

à partir d’un fonds de réserve. Le ca-lendrier prévoit un suivi précis jusqu’en 2014 suite à la mise en œuvre de la Contribution économique territoriale. (CET). La CET repose sur :- le foncier bâti économique : c’est la commune ou l’interco' qui en fixe le taux d’imposition ;- une part de la valeur ajoutée dont le taux est fixé par le parlement (pour as-surer la péréquation avec les départe-ments les plus pauvres). Le Sénat a également adopté le principe d’une cotisation minimale de 250 eu-ros pour toutes les entreprises au dessus d’un chiffre d’affaires de 500 000 euros.

VERNOUILLET• Pas de commissariat !Le projet de création d’un commissa-riat de plein exercice dans le canton de Triel (Vernouillet, Verneuil-sur-Seine, Triel-sur-Seine) ne verra pas le jour contrairement aux engagements pris par le Président de la république, alors ministre de l’Intérieur. La préfecture des Yvelines explique sa décision en ces termes : « Les contraintes budgétaires actuelles impactent la programmation de la Direction de l’Administration de la Police Nationale. Dans ce contexte, la création d’une circonscription de sécurité publique à Vernouillet n’apparaît pas se justifier sur un plan opérationnel. » Pas de commentaire.

INTERCO'• Une plate-forme pour l’éco-ZAC. La société Goodman construira, pour l’enseigne de distribution Lidl, une plate-forme logistique de 39 392 m² à Chanteloup-les-Vignes sur la ZAC Cettons II. Le nouveau centre de distri-bution permettra à Lidl d'approvision-ner une quarantaine de magasins situés dans la région ouest de l’Ile-de-France. La plate-forme maîtrisera trois types de températures : froid « négatif », froid « po-sitif » et température ambiante. Livraison prévue : 3e trimestre 2011. Une plate-forme logistique qui attirera, dans la plaine de Chanteloup quelques dizaines de camions supplémentaires pour une enseigne de hard-discount qui ne brille pas par la qualité des em-plois proposés sur une « éco » ZAC : bel exemple d’écart entre la communi-cation à destination des habitants et la réalité du terrain…

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Coups de cœur de la rédaction

Dimanche 20 juin

Journée de la rue

au Chapiteau du Re-paire des Contraires

à Chanteloupde 16h à 21h

Samedi 26 juin

Feu de la Saint-Jean

au Parc aux Etoiles à Triel-sur-Seine

à partir de 19 h 30www.hautil.org

Samedi 26 juin

Causeries de Villennes

"Les transports à Villennes et en Ile-

de-FranceJusquà l'arrivée du

chemin de fer"à 20 heures 45

Exposé de Jean Ribet

Maison des associa-tions de Villennes

Rens. 01 39 75 71 92 memoire.villennes@

free.fr

Jusq'au 26 septembre

Christine O'Loughlin dans le cadre des

balades en YvelinesSculptures en l'ïle,

13e éditionExposition sur l'Ile

Nancy, dans le parc de l'Hôtel de ville, le parc et la maison du Mousel et

dans l'Espace Julien-Green.

Andrésy

Rens. 01 39 27 11 00www.andresy.com

Du samedi 18 septem-bre au 25 septembre

“Ballon à l'horizon !”

dans le cadre des Journées du patrimoine

Participez à l'événement de

la rentrée Organisé par la ville de

VernouilletInformation au 01 39 71 56 24

mairie-Vernouillet.fr