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Association canadienne pour les Nations Unies – Grand Montréal

Note

Nous reproduisons dans ce document les textes disponibles du mot d’ouverture de la Présidente de l’ACNU-

Grand Montréal, Mme Michèle Bertrand (p.2), et de l’allocution du conférencier, M. Raymond Benjamin

(p.4). Le programme de la soirée comportait également des interventions, dont les textes ne sont pas

disponibles, du Représentant permanent du Canada au Conseil de l’OACI, M. Lionel Alain Dupuis, et du

Président-directeur général de Tourisme Montréal, l’Honorable Charles Lapointe, en plus d’un échange

entre la salle et M. Benjamin animé par M. Louis Dussault. La conférence s’est terminée par la présentation

d’une vidéo portant sur l’environnement. La conférence a été suivie d’un vin d’honneur fort réussi et fort

apprécié offert par la Mission du Canada à l’OACI et qui a permis un échange de vues entre les participants

comme en témoignent les quelques photos jointes au texte (p.8).

L’enregistrement vidéo complet de la conférence par le Centre collégial de développement de matériel

didactique (CCDMD) paraitra prochainement sur le site de l’ACNU-Grand Montréal à l’onglet « Voir les

conférences de l’ACNU-Grand Montréal ».

Le 3 janvier 2011

Mot d’ouverture de la présidente de l’ACNU-Grand Montréal

Monsieur le Secrétaire général de l’OACI, M. Raymond Benjamin

Monsieur le Représentant permanent du Canada au Conseil de l’OACI, M. Lionel Alain Dupuis

Monsieur le Président-directeur général de Tourisme Montréal, l’Honorable Charles Lapointe

Mesdames et messieurs,

C’est un honneur pour moi de vous souhaiter la bienvenue au siège de l’Organisation de l’aviation civile

internationale, dans ce magnifique édifice à la réalisation duquel plusieurs dans la salle, ici, ce soir, ont

contribué. Je tiens à remercier, chaleureusement, le secrétaire général, Monsieur Benjamin, pour son

généreux accueil, qui offre ainsi aux montréalais une occasion unique de s’y retrouver.

Montréal ville internationale

Montréal s’enorgueillit à juste titre de la présence d’un grand nombre d’entreprises et d’organisations

internationales; et, en particulier, grâce à l’OACI établie à Montréal depuis 1946, d’un corps diplomatique

important et dynamique qui consacre encore son rôle international. Le Grand Montréal est aussi un centre

touristique mondial, et les nombreuses réunions internationales qui s’y déroulent, dont plusieurs à l’OACI

même, ajoutent à sa notoriété.

Montréal, Ville onusienne.

La huitième dans le monde et la deuxième en Amérique du Nord après New York, selon un récent rapport de

Montréal International. Les gouvernements et le secteur privé ont joué un rôle important dans l’atteinte de ce

titre et nous devons tous souhaiter que cet élan se poursuive. L’OACI est la première et la plus importante

organisation des Nations Unies à Montréal et au Canada. D’autres l’y ont rejoint depuis 1946 : le Secrétariat

de la Convention sur la diversité biologique, le Secrétariat du Fonds multilatéral pour la protection de la

couche d’Ozone, ou Protocole de Montréal, l’Institut de statistique de l’UNESCO, le système de repérage

par satellite Cospas-Sarsat et plusieurs autres organisations internationales.

L’importance de l’ONU est indiscutable.

Les conflits dans le monde ou les désastres où l’ONU est interpellée sont nombreux. Nul ne saurait rester

indifférent aux conflits humains et armés au Darfour, en Afghanistan, en Iraq, en République démocratique

du Congo. Pas plus qu’aux désastres et cataclysmes qui menacent la sécurité humaine dans le monde. Le

séisme en Haïti en décembre dernier et l’épidémie de choléra qui y sévit, les inondations au Pakistan nous le

rappellent cruellement. Avec tout ce qui s’ensuit comme impact sur la santé, l’environnement, l’habitat pour

tous, le développement, l’économie mondiale et la lutte contre la pauvreté. Il y a aussi la protection de la

mémoire collective du Patrimoine mondial de l’UNESCO qui joue un rôle essentiel. Québec est d’ailleurs un

des joyaux reconnus du patrimoine mondial.

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Association canadienne pour les Nations Unies – Grand Montréal

Quelques mots sur l’Association canadienne pour les Nations Unies - Grand Montréal.

L’Association canadienne pour les Nations Unies - Grand Montréal, l’ACNU-Grand Montréal, est une

organisation non gouvernementale indépendante des gouvernements. Elle fait partie d’un réseau national et

mondial représentatif de la société civile, et partenaire de l’ONU. Cette société civile qui participe de plus

en plus directement aux activités de l’ONU, comme celles sur le changement climatique, la protection de la

diversité biologique, l’alimentation, l’accès à l’eau potable, la santé et la sécurité publique. Espérons que les

conclusions des discussions à Cancun sur le changement climatique seront plus encourageantes qu’annoncé.

Notre mission est de fournir un espace d'information et de discussion pour encourager un plus grand

engagement de la société civile du Grand Montréal vis-à-vis l'action des organes principaux, des

commissions et des agences spécialisées des Nations Unies. Nous nous efforçons de faire connaître les

idéaux et les programmes de l'ONU et d’examiner le rôle joué par le Canada au sein de celle-ci.

Notre mandat est aussi de faire connaître les organisations onusiennes et en tout premier lieu celles dont le

siège est à Montréal. En l’occurrence l’OACI, organisation phare et première organisation internationale

implantée à Montréal, et de loin la plus importante.

Grâce aux alliances établies avec nos partenaires nous rejoignons un auditoire de plus en plus étendu et

diversifié – mais qui a dénominateur commun : l’ONU.

Vous êtes tous et toutes bienvenus à devenir membre de l’ACNU-Grand Montréal. Nous serons heureux de

vous y accueillir et de recevoir vos suggestions.

Montréal, capitale mondiale de l’aviation civile

Montréal est un des plus grands archipels du monde destiné, par sa configuration même - un grand fleuve

continental et deux grandes rivières - à devenir un carrefour : d’abord maritime, puis routier et ferroviaire, et

enfin aéroportuaire.

Je me permets de citer les premiers alinéas du préambule de la Convention relative à l’Aviation civile

internationale signée le 7 décembre 1944 à Chicago. Ils se lisent comme suit :

« Considérant que le développement futur de l’aviation civile internationale peut grandement aider à

créer et à préserver entre les nations et les peuples du monde l’amitié et la compréhension, alors que tout

abus qui en serait fait peut devenir une menace pour la sécurité générale,

Considérant qu’il est désirable d’éviter toute mésentente entre les nations et les peuples et de promouvoir

entre eux la coopération dont dépend la paix dans le monde »…..fin de la citation.

Ces considérations ont conduit à la signature de l’entente entre les gouvernements fondateurs, dont le

Canada, et me semblent tout à fait d’actualité en particulier en ce qui a trait à « la paix dans le monde »

toujours fragile et menacée.

Je tiens à remercier Monsieur Benjamin d’avoir accepté de nous livrer sa vision ce soir.

Je remercie aussi Monsieur Dupuis pour son appui et pour la réception qu’il nous offre à la suite de la

conférence et Monsieur Lapointe pour sa participation.

Je remercie aussi tout nos partenaires qui ont rendu cette soirée possible.

Je vous souhaite une bonne soirée.

Michèle Bertrand

Présidente ACNU-Grand Montréal

Membre du conseil national de l’ACNU, Représentante régionale pour le Québec

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Allocution du Secrétaire général

de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI),

Monsieur Raymond Benjamin,

à l’Association canadienne pour les Nations Unies l’ACNU-Grand Montréal

1. J’aimerais à mon tour vous souhaiter la bienvenue à l’OACI. Considérez la maison de l’OACI comme la

vôtre.

2. L’aviation est une des industries les plus fascinantes au monde. Elle nous transporte aux quatre coins de

la planète, nous fait découvrir peuples et cultures, et est devenue en quelques décennies un pilier de notre

économie globale. Il est difficile d’imaginer un monde sans l’avion.

3. C’est aussi une industrie en perpétuelle mutation du fait du nombre de facteurs endogènes aussi bien

qu’exogènes, qu’il s’agisse des fluctuations du coût du carburant ; des tentatives d’attentats terroristes;

de la nécessité de répondre aux exigences des consommateurs tout en exerçant un contrôle serré des

coûts d’exploitation; de la conjoncture économique mondiale; mais aussi de la nécessité de répondre aux

défis de la lutte aux changements climatiques.

4. Pour répondre à certains de ces défis, je me propose d’aborder au cours des prochaines minutes, trois

axes d’intervention de l’OACI, qui correspondent à nos trois objectifs stratégiques, c'est-à-dire la

sécurité, la sûreté et le développement durable de l’aviation civile internationale.

Sécurité

5. Penchons nous d’abord sur la sécurité. J’en profite pour faire la distinction entre sécurité et sûreté. Par

sécurité, j’entends tout ce qui touche aux dimensions technique et opérationnelle de l’aviation, par

rapport aux actes de terrorisme, qui eux relèvent de la sûreté.

6. Il ne fait aucun doute que l’avion est de loin le moyen de transport de masse le plus sécuritaire qui soit,

et ce malgré le nombre sans cesse croissant de passagers et de vols.

7. Et pourtant, un accident est toujours un de trop, tout comme une seule perte de vie demeure inacceptable.

Alors comment améliorer un système qui fonctionne déjà presque sans faille ?

8. La réponse a été donnée à notre 37ème session de l’Assemblée en septembre/octobre de cette année

lorsque nos 190 États membres ont adopté une stratégie proactive avec l’appui soutenu de nos

partenaires de l’industrie.

9. Cette stratégie s’appuie, comme il se doit en cette ère de transparence et de l’Internet, sur un plus grand

partage de renseignements entre les États et les parties prenantes de l’ensemble du secteur de l’aviation.

10. Chacun de ces acteurs dispose d’une masse de données mais ceux-ci sont comme des silos hermétiques.

Il s’agit de les ouvrir et d’en mélanger les contenus.

11. Un accès partagé à l’information nous permettra donc de mieux analyser, et donc de mieux prédire les

éléments de risque. Nous pourrons ainsi intervenir de façon plus rapide et plus efficace, avant que des

accidents ne se produisent et sauver des vies.

12. J’ajoute qu’il y a urgence en la matière. En 2020, le nombre de passagers pourrait atteindre environ 4

milliards, comparé à 2,3 cette année. Si nous n’agissons pas de façon agressive et systématique, nous

pourrions être témoins d’un accident majeur toutes les deux semaines.

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13. C’est pourquoi, au cours de l’Assemblée, nous sommes rapidement passés de la parole à l’acte, en

signant un Protocole d’accord avec l’Union européenne, le ministère des Transports des États-Unis et

l’Association du transport aérien international. D’autres organisations pourraient se joindre à nous

comme la ‘Flight Safety Foundation’.

14. Cette entente multipartite verra la création d’un Système mondial d’échange de renseignements sur la

sécurité. L’OACI coordonnera la collecte et l’analyse des renseignements, leur échange entre les

membres du système et leur diffusion dans la communauté aéronautique mondiale. Mon intention est

d’assurer éventuellement l’accès du public à ces informations.

15. L’autre décision significative qu’a prise l’Assemblée en matière de sécurité a été d’approuver un plan

d’action pour résoudre le grave problème de la sécurité des pistes. Il faut savoir que la plupart des

accidents et incidents graves entraînant des décès surviennent au moment du décollage et de

l’atterrissage. En réunissant des représentants de transporteurs aériens, d’aéroports, de fournisseurs de

services de navigation aérienne et d’organismes de réglementation, nous viendrons à bout de cet ennemi

numéro un de la sécurité aérienne.

16. En 2020, j’ai la ferme conviction que nous réussirons, malgré une forte croissance du trafic aérien, a

réduire sensiblement le taux d’’accidents partout dans le monde, grâce à la collaboration entre États et

industrie du transport aérien.

Sûreté

17. L’union fait aussi la force en ce qui a trait à la sûreté de l’aviation. Dans ce domaine, nous poursuivons

depuis toujours un objectif à deux volets – l’amélioration constante de la sûreté à l’échelle mondiale et

l’efficacité accrue des opérations aériennes, particulièrement le transit rapide des passagers aux

aéroports.

18. Le défi est de taille et complexe. Des procédures trop lourdes ou contraignantes auraient pour effet de

paralyser le transport aérien, alors que des mesures trop libérales pourraient le mettre en péril.

19. Afin d’atteindre et maintenir cet équilibre, l’Assemblée a adopté à l’unanimité une déclaration incitant la

communauté internationale à réaffirmer son engagement à renforcer la sûreté d’une manière proactive et

par une collaboration poussée avec l’industrie.

20. Cela passe, entre autres choses, par l’application de technologies plus performantes pour la détection des

articles interdits, et en particulier les explosifs liquides et plastiques, le renforcement des normes

internationales, l’amélioration du partage des renseignements sur les passagers et une aide aux États qui

en ont besoin pour développer leurs capacités d’intervention.

21. Cette stratégie en matière de sûreté reflète nos priorités essentielles, qu’il s’agisse de la prévention de

nouvelles formes d’attaque, de la rationalisation des procédures de contrôle de sûreté pour en assurer

l’efficacité, et des mesures permettant aux États de mieux superviser la sûreté de l’aviation sur leur

territoire.

22. L’attentat manqué contre un avion de ligne le 25 décembre 2009 et les tentatives d’attentats qui ont ciblé

le fret il y a quelques semaines ont provoqué une onde de choc au sein de la communauté internationale.

Ils confirment que l’aviation demeure une cible privilégiée des terroristes et que les techniques utilisées

sont de plus en plus variées.

23. La réalité est que le terroriste n’a qu’à réussir une fois pour atteindre son but de déstabilisation, alors que

nous n’avons pas droit à l’erreur.

24. Autre message des incidents que je viens de citer – les activités terroristes transcendent les frontières. Le

point de départ de ces actes se situe souvent dans un autre pays ou sur un autre continent. C’est pourquoi,

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au lendemain de l’attentat manqué de décembre 2009, j’ai décidé l’organisation de conférences

régionales ministérielles aux quatre coins de la planète, auxquelles ont participé des représentants de

l’industrie, et ce afin de parvenir à une réponse commune face à ce qui constitue une menace globale.

25. Je voudrais souligner un autre élément de notre lutte contre le terrorisme. Le 10 septembre dernier, une

conférence diplomatique tenue sous l’égide de l’OACI a adopté deux traités visant la suppression des

actes illicites à l’endroit de l’aviation civile. Il s’agit de l’élargissement de la criminalisation dans

l’utilisation d’aéronefs comme arme de destruction et de l’utilisation de matières dangereuses lors

d’attaques contre des avions ou des cibles terrestres.

26. Le transport d’armes biologiques, chimiques ou nucléaires sera passible de poursuites judiciaires, de

même que le simple geste de proférer des menaces. Au terme de cette conférence, il ne fait aucun doute

que le mot d’ordre est lancé – tolérance zéro !

27. Somme toute, bien que la partie de soit jamais gagnée, nous devons nous réjouir que le nombre

d’incidents ait sensiblement diminué depuis les attentats du 11 septembre 2001. Les nombreuses mesures

opérationnelles et administratives mises en place pour sécuriser non seulement les aéronefs mais

l’ensemble des points de contacts où les terroristes peuvent se manifester ont de toute évidence porté

fruits.

L’Environnement

28. Passons maintenant à l’environnement. Avant d’entrer dans le vif du sujet, je me permettrai le

commentaire suivant.

29. Pendant plus de quarante ans, nous avons travaillé d’arrache pieds, de concert avec tous nos partenaires,

afin de réduire l’impact du transport aérien sur l’environnement et les populations avoisinantes des

aéroports. Au cours des dernières années, ces efforts se sont étendus au changement climatique.

30. Aujourd’hui, un avion de ligne a un rendement énergétique de plus 70 pour cent supérieur à un modèle

des années soixante. Il est aussi beaucoup plus silencieux, même si plusieurs fois plus gros. À preuve le

géant des airs, l’Airbus A 380, et bientôt le Boeing 787. L’ensemble du secteur de l’aviation ne contribue

qu’à 2 pour cent des émissions de CO2 issue de l’activité humaine.

31. Et pourtant, l’aviation est toujours perçue comme la bête noire des environnementalistes, et pour la

plupart des médias, pour ne nommer que ceux-là.

32. À qui la faute ? Je crois que nous avons à faire notre propre mea culpa. Notre dossier est bon mais nous

n’avons pas su d’évidence le vendre. Il ne suffit pas d’agir, encore faut-il le faire savoir.

33. Alors, je vous annonce ce soir la bonne nouvelle !

34. Lors de l’Assemblée, une résolution de nos États membres a fait en sorte que l’OACI devienne la

première institution des Nations Unies à mettre en place un accord harmonisé à l’échelle mondiale pour

réduire ses émissions de CO2.

35. Cet accord historique comporte :

- l’objectif mondial d’une amélioration annuelle de 2 pour cent du rendement du carburant

jusqu’en 2050,

- un cadre mondial pour le développement et la généralisation de carburants de remplacement

durables pour l’aviation et

- une échéance de 2013 pour la mise en place d’une norme sur les émissions de CO2 des moteurs

d’avions.

36. Il y a aussi l’élaboration de mécanismes de transfert de technologies aux pays en développement,

l’obligation pour les États de soumettre à l’OACI leurs plans d’action en vue d’atteindre les buts fixés

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par l’Organisation, l’aide à apporter aux États pour la réalisation de leurs objectifs respectifs, et des

dispenses de l’application des mesures fondées sur le marché pour les États ayant de très faibles

émissions en raison d’un petit volume de trafic.

37. Ceci prouve que la communauté aéronautique internationale prend ses responsabilités au sérieux.

Efficacité

38. En terminant, j’aimerais souligner une autre décision de l’Assemblée qui aura un impact sur l’ensemble

du transport aérien.

39. Une gestion plus efficace du trafic aérien réduit la consommation de carburant et, par le fait même, les

émissions de gaz à effet de serre, et aussi les dépenses d’exploitation des transporteurs.

40. C’est pourquoi l’Assemblée a entériné nos propositions visant à orienter les investissements d’une valeur

estimée à 50 milliards dollars des États-Unis que les États consacreront à l’amélioration de

l’infrastructure aéronautique au cours des 10 prochaines années.

41. Dans la mise en place de ce Plan mondial de navigation aérienne, l’OACI jouera un rôle de

coordonnateur pour faciliter l’harmonisation d’un vaste éventail de programmes régionaux de grande

ampleur.

42. Mesdames et messieurs, au cours des dernières minutes, je n’ai fait qu’effleurer les défis et les enjeux de

l’aviation civile internationale en ce début du 21e siècle.

43. Tout comme elle le fait depuis 1944, l’OACI continuera d’exercer le leadership qui lui revient afin

d’assurer que le transport aérien puisse continuer à bien servir tous les peuples de la terre.

44. Je vous remercie de votre présence à cette conférence et de votre attention.

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Le Vin d’honneur offert par la Mission du Canada à l’OACI, le 9 décembre 2010

Photo par : Ilkar Beljaar

De gauche à droite :

M. Paul Gagner, ancien président ACNU-Grand Montréal; Dr. Michel Pourcelet ; M. Lionel Alain Dupuis, Représentant permanent

du Canada auprès du Conseil de l’OACI; l’Hon. Charles Lapointe, Président-directeur général de Tourisme Montréal; M. Raymond

Benjamin, Secrétaire général de l’OACI; M. Assad Kotaite, Président émérite du Conseil de l’OACI; Mme Michèle Bertrand,

Présidente de l’ACNU-Grand Montréal; M. Pierre J. Jeanniot, Directeur général émérite de l’IATA; M. Charles Bédard, ancien

Représentant du Canada auprès de l’OACI; M. Louis Dussault, administrateur ACNU-Grand Montréal et ancien président.

Photo par : Ilkar Beljaar

De gauche à droite :

M. Gilles Duguay, ancien Représentant permanent du Canada au Conseil de l’OACI, et ancien ambassadeur; M. Raymond Benjamin,

Secrétaire général de l’OACI; Mme Michèle Bertrand, Présidente ACNU-Grand Montréal; M. Assad Kotaite, Président émérite du

Conseil de l’OACI; M. Louis Dussault, Administrateur ACNU-Grand Montréal et ancien président; M. Gilles Gingras, ancien des

Affaires étrangères et Vice-président ACNU-Grand Montréal.

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Association canadienne pour les Nations Unies – Grand Montréal

Photo par : Ilkar Beljaar

Mme Michèle Bertrand, Présidente ACNU-Grand Montréal et M. Michel Barcelo, Administrateur ACNU-Grand Montréal avec un

groupe d’étudiantes et d’étudiants de l’Université de Montréal: Francis Perreault, Marie-Josée Hamel, Antoine Normandin, Laurence

Mathieu Léger, Anne Virginie Desmarais, Nadège Alonso, Pierre-Yves Bourque, Sébastian Van Derest, Thomas Baracco, Eddy

Sauver, Xin Gao, Diane Bilala, Colum Roznik, Geneviève Messier, Renaud Naubert, Aurélie Colette, Ayman Cherkaoui, Elisa

Serret,

Photo par : Ilkar Beljaar Photo par : Ilkar Beljaar

Ambiance Mme Michèle Bertrand, présidente ACNU-Grand Montréal;

M. Denis Chabot, CCDMD; M. Bernard Dionne, Directeur

général CCDMD; M. Daniel Azema, Chef de cabinet du

Secrétaire général de l’OACI.

Photo par : Ilkar Beljaar Photo par : Ilkar Beljaar

M. Lionel Alain Dupuis, Représentant permanent du Canada M. Assad Kotaite, M. Louis Dussault

au Conseil de l’OACI; Mme Louise Lamarre Proulx, Secrétaire

de l’ACNU-Grand Montréal; Mme Hélène Lafortune,

membre ACNU-Grand Montréal

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Association canadienne pour les Nations Unies – Grand Montréal

Photo par : Ilkar Beljaar Photo par : Ilkar Beljaar

Mme Michèle Bertrand, Présidente ACNU-Grand Montréal M. Pierre J. Jeanniot, Directeur général émérite IATA, M. M. Charles Lapointe, P-dg, Tourisme Montréal , Mme Lynda Denis Chagnon, Agent de communications OACI

Cadieux, Tourisme Montréal, M. Pierre J. Jeanniot, Directeur

général émérite IATA

Photo par : Ilkar Beljaar Photo par : Ilkar Be

M. Charles Bérard, ancien Représentant du Canada M. Gilles Gingras, Vice- président ACNU- Grand

au Conseil de l’OACI ; M. Gilles Gingras, Vice- président Montréal ; Paul Gagner, ancien Président ACNU-

Acnu-Grand Montréal Grand Montréal