8 Loire-Atlantique Mercredi10décembre2 008 Braquagesd...

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8 Loire-Atlantique Ouest-France Mercredi 10 décembre 2008 STEP comme Stage d’Efficacité Per- sonnelle. « Quand ma mère m’a envoyé faire un STEP, j’y croyais pas trop... » admet Antoine, notre élève de première. « Mais bon, c’était 6 heures de stage sur deux samedis, alors j’ai accepté. » C’est donc un Antoine peu motivé qui s’est présenté à l’agence Acadomia pour suivre sa première séance de STEP. Et là, première bonne surprise : « On était un petit groupe de 7 élèves de même niveau avec un animateur passionnant. » Pas de blabla, du concret. Dans ce stage, on va droit au but. On y apprend comment mieux s’organiser et travailler avec rigueur. Tout est abordé dans un ordre logique : d’abord avoir une écoute active en classe et savoir prendre des notes. Puis, une fois chez soi, faire des fiches de synthèse efficaces, apprendre à assimiler et mémoriser ses cours... Enfin, le jour de l’examen, bien gérer son temps, utiliser intelligemment son brouillon, organiser ses idées, présenter sa copie... Tout le contenu du stage est donc applicable dès le lendemain. Un animateur... très efficace. Bruno anime régulièrement des Stages d’Efficacité Personnelle : « Au début du stage, je demande aux élèves de prendre des notes, sans leur donner de consignes particulières. Puis, on regarde ensemble la façon dont ils ont procédé. Je leur montre ainsi les choses à faire et à ne pas faire. Même méthode pour la rédaction de fiches de synthèse : je leur dis d’apporter leurs propres cours comme base de travail car c’est beaucoup plus parlant. En fait, on reprend beaucoup de choses à zéro. Parvenus en 1 ère ou en terminale, la plupart des élèves ont acquis de très mauvaises habitudes. Mon meilleur argument : je leur prouve que travailler efficacement, c’est aussi beaucoup moins fatigant et moins stressant ! » 8/20 en français et pourtant, Antoine connaissait son cours. Mais, incapable de gérer son temps et d’organiser ses idées, il a rendu une copie bâclée. Comme Antoine, la plupart des lycéens manquent de méthode. C’est pour eux qu’a été créé le « STEP ». Stage d’Efficacité Personnelle Chez Acadomia, la méthodologie ça s’apprend… L'équipe de l'agence Acadomia de Nantes. Publi-reportage Le commentaire de Jérôme Le Blanc, responsable de l’agence Acadomia de Nantes. « L’objectif du STEP : donner aux lycéens des principes qui leur serviront toute l’année, pour le bac et même au-delà. Ce sont des principes simples que tous les élèves devraient connaître... Mais on aborde très peu la méthodologie au lycée. Le second enjeu, c’est la motivation. Souvent, les adolescents sont en rébellion contre les parents, le système scolaire... On leur montre qu’ils travaillent d’abord pour eux et on les aide à se motiver, en voyant plus loin que le bac. » VOS 2 AGENCES EN LOIRE ATLANTIQUE 3, place Graslin - 44000 Nantes - 02 51 84 00 66 123, route de Vannes - 44800 Saint-Herblain - 02 40 40 47 47 www.acadomia.fr Portes ouvertes dans les écoles Publicité Les écoles de commerce RISE innovent avec un programme préparatoire aux études en alternance : le PASS RISE Les deux Instituts RISE de Nantes proposent des formations bac +2 / bac + 3 dans les filières commercia- les et de gestion. Les étudiants ont le choix de réaliser leurs études en formation initiale ou en alternance. La préparation au diplôme par alternance se réalise par le biais d’un contrat de professionnalisa- tion, rythmé entre cours à l’école et période salariée en entreprise. C’est pour l’alternance que les Instituts RISE souhaitent préparer les futurs étudiants en les intégrant sur un programme préparatoire : le PASS RISE. Ce cycle de 5 mois permet aux étu- diants de se mettre à niveau afin d’aborder sereinement le cursus RISE à la rentrée suivante et se don- ner toutes les chances d’obtenir avec succès le diplôme. On sait en effet à quel point le suivi scolaire pendant l’alternance est difficile. Les étudiants pourront aussi choisir la section la mieux adaptée (marke- ting, management, gestion, export) grâce à la découverte des matières enseignées et les périodes de stage prévues pendant le PASS RISE. L’institut s’engage par ailleurs à les placer en entreprise en priorité dès le mois de juillet 2009 afin de sécu- riser au maximum leur parcours scolaire. Le PASS RISE débutera le 9 mars 2009, et durera 5 mois, soit 300 heu- res de formation et d’orientation professionnelle. Pour tout renseignement et inscriptions : RISE NANTES : 02 40 08 05 54 12, rue Beausoleil NANTES RISE ATLANTIS : 02 40 92 13 13 204, av. du St-Laurent ST-HERBLAIN Ils ne sont plus tout jeunes. Trim- balent une longue histoire qui a commencé de l’autre côté de la Méditerranée avant de s’inscrire en France, dans la région parisienne. Ali, 40 ans, Mustapha, 45 ans, Ra- bah, 58 ans. Tous les trois sont dans le box des accusés depuis hier ma- tin. Qui sont-ils ? Des braqueurs de haut vol venus faire des coups en province, des apprentis voleurs at- trapés comme des enfants ou des innocents ? La justice les soupçonne en tout cas d’avoir participé à une série de vols à main armée. La cible ? Des petites agences de la Caisse d’épargne de Nantes. En mai, juillet 2005 et mars 2006, deux agences sont braquées. Même scénario. À chaque fois, deux hommes surgis- sent dans la banque, brandissent une ou deux armes, s’emparent vite du contenu de la caisse sans attendre l’ouverture des coffres. Et repartent avec un butin qui navigue entre les 5 000 et 10 000 €. Les trois hommes présents dans le box se connaissent depuis plu- sieurs années. Ils vivent dans la ré- gion parisienne, tous des « bons pères » de famille, affirment leurs proches. Ils ont multiplié les boulots sans jamais connaître une véritable stabilité professionnelle et leur ca- sier est noirci par des condamna- tions. Mais la ressemblance s’ar- rête là. « Injustice » Ali, le sourire figé, trente plombs dans la tête pour avoir volé, un jour, les fruits d’un cerisier, déficient in- tellectuel, a de la peine à répondre à toutes les questions. Il dit qu’il est venu le 10 mars, (jour du dernier braquage) à Nantes pour donner de l’argent à son frère. Il est venu avec Rabah, soupçonné, lui, d’être mêlé aux trois braquages mais qui ne cesse de crier son inno- cence. Élégant, le visage barré de fines lunettes, diplômé, a touché à tout, même aux armes. C’est la seule chose qu’il reconnaisse. Sa condamnation en 1993 pour vol à main armée, il ne l’accepte toujours pas. « J’ai essuyé des coups, des maltraitances et des injustices. » Il parle, beaucoup, dénonce. Tandis que le dernier, Mustapha reste mu- tique. N’a guère envie de s’étendre sur sa vie, lui, toxicomane à l’héroïne depuis plusieurs années, est le seul à avouer un vol à main armée. Marylise COURAUD. Braquages de banque : 3 hommes aux assises Des petites agences de la Caisse d’Épargne avaient été braquées en 2005 et 2006 à Nantes. Trois Parisiens sont jugés jusqu’à vendredi, devant les assises. « On ne peut pas se satisfaire de la manière dont fonctionne l’établis- sement pour mineurs d’Orvault », réagissent les représentants de l’Ufap, syndicat majoritaire dans l’administration pénitentiaire, venus rendre visite hier à leurs collègues de l’établissement pour mineurs. Contrairement aux propos tenus par leur collègue de FO (Lire OF du 8 décembre), « la situation n’est pas si rose », selon eux. Actuelle- ment, 25 jeunes de 14 à 17 ans y sont incarcérés. « Jusqu’à 25, ça va. À 30, on sent que la gestion commence à être limite », explique Philippe Devique, secrétaire régio- nal. Or, l’EPM peut accueillir jusqu’à 60 mineurs. Ils pointent du doigt le problème du sous-effectif. « Il arrive qu’un surveillant soit affecté au standard. Et vice-versa. Les gens font le maximum pour que tout se passe bien. Mais c’est très fra- gile », ajoute-t-il. Les conditions de sécurité ne sont pas « optimales », avec un téléphone interne qui ne capte pas partout. Alors que le climat était apaisé ces derniers jours, la tension est à nouveau montée d’un cran hier matin. Un détenu a agressé un surveillant. Il venait d’être placé en quartier disciplinaire. Il avait re- fusé de nettoyer les abords de la cellule, souillés par des détritus projetés la veille au soir à travers les barreaux. Il a commencé à se débattre. Des surveillants sont ar- rivés en renfort. Le détenu a mis un coup de poing dans le visage du chef de la détention. « C’est la cinquième agression en moins d’un an, constate Loïc Lecohier, secrétaire local de l’EPM. Ce déte- nu avait déjà agressé un membre du personnel lors d’un précédent séjour ici. » L’Ufap considère que certains détenus ne devraient pas être envoyés à Orvault, notamment ceux en état de récidive important. Il suffit de quelques perturba- teurs pour créer du désordre dans l’établissement. « Ceux qui ne veu- lent pas aller en cours dissuadent les autres d’aller travailler ! » Selon les surveillants de prison, on est loin des 20 h de sport hebdomadaires et des 20 h d’activités socio-éduca- tives annoncées dans les objectifs de l’EPM. Philippe Devique : « Les jeunes n’ont pas plus de 6 heures de cours de sport par semaine. Pourtant, il faut éviter qu’ils tour- nent en rond. Mieux vaut qu’ils ta- pent dans un ballon ou qu’ils bri- colent. Ça leur évite de penser au suicide. » Vanessa RIPOCHE. Prison pour mineurs : « Tout n’est pas si rose » La situation à l’établissement pour mineurs d’Orvault reste fragile, selon l’Ufap. Hier matin, un détenu a agressé un surveillant. Les représentants de l’Union fédérale autonome pénitentiaire (Ufap), à Orvault. « Nous sommes dans une situation fragile, qui peut basculer à tout moment. » Pas de livraison d’alcool pour un bon nombre de bars nantais hier. Elidis Boissons Service était en grève. Les salariés du distributeur de boissons alcoolisées protestent contre le projet de rachat des sites de Carquefou et Saint-Nazaire par deux entreprises différentes. Mardi matin, aucun camion de livraison n’est sorti du site nantais. « Cela fait 13 mois que nous sommes dans la tourmente », ex- pliquent des salariés, qui souhaitent garder l’anonymat. Ancienne filiale de Kronenbourg, Elidis a été ra- cheté par C10, une centrale d’a- chat en début d’année. C10 sou- haite à présent céder l’entreprise qui emploie 65 salariés en Loire- Atlantique. Sur les rangs, deux acheteurs. Jules Olivier Distribution, à Haute- Goulaine, pour le site de Carquefou et Boissons 200, situé à Rennes, pour le site de Saint-Nazaire. « On nous a dit que nous, les salariés, n’avons pas notre mot à dire », continue un salarié. Seulement voilà, eux, préfére- raient un autre acheteur, un gros groupe parisien : « Le secteur est très concurrentiel et en déclin. Nous voulons un groupe qui a les épaules solides ! » Hier soir, les salariés ont décidé de poursuivre le mouvement. La di- rection, elle, n’était pas joignable. Isabelle JAFFRÉ. Un distributeur d’alcool en grève Des salariés d’Elidis Boissons Service, entreprise de livraisons de boissons alcoolisées, se sont mis en grève hier. Ils protestent contre un projet de rachat. L’armement maritime Marfret, dont le siège est à Marseille, se diversifie dans le transport fluvial. Présent sur la Seine, il a décidé d’ouvrir deux nouvelles voies, une dans le Nord, entre Dunkerque, Lille et Anvers, et une autre sur la Loire, entre Mon- toir et Nantes-Cheviré. Celle-ci sera gérée par la société Fluvial feeder Loire, filiale de Marfret. Les premières rotations de- vraient commencer début 2009 avec le Marfret Gabarre, une barge de 80 m, dotée d’une puissante motorisation lui permettant de re- lier les deux terminaux en une seule journée avec chargement le matin et déchargement l’après-midi. Au début, cette liaison fluviale sera bi- hebdomadaire, avec à son bord en- viron 80 conteneurs EVP (équiva- lent vingt pieds). Mais, le trafic est appelé à se développer, l’ambition de l’armateur étant d’atteindre les 10 000 conteneurs par an. A l’avenir, comme le souhaite le président du port autonome, Michel Quimbert, cette voie fluviale pourrait remonter jusqu’à Ancenis et Angers. Les études conduites par Marfret ont montré l’intérêt porté par les industriels pour ce projet qui ap- portera une solution à la réduc- tion des coûts de l’énergie et des émanations de CO 2 . Il apporterait également de nouveaux flux pour le terminal conteneurs de Montoir, aussi bien à l’import qu’à l’export, en ouvrant une brèche à l’intérieur des terres. L’armateur Marfret ouvre une voie fluviale Début 2009, une barge embarquera des conteneurs à Montoir pour les transporter jusqu’à Nantes. Objectif : 10 000 boîtes par an. Le transport de conteneurs par barge, de Montoir jusqu’à Nantes, permettra de limiter le nombre de camions sur les routes. Une liaison bihebdomadaire sera lancée début 2009. ‡L’élection. Il a fallu deux tours, lundi soir, à Vertou, pour départa- ger les trois candidats à la prési- dence de la fédération UMP. Seuls les grands électeurs (maires, par- lementaires, conseillers généraux, délégués et membres des comités de circonscription) votaient. Au pre- mier tour, il y a eu 202 votants et 194 exprimés. Xavier Coupry : 15 voix, François Pinte : 95, André Trillard : 84. Deuxième tour. François Pinte : 103 voix, André Trillard : 90. C’est dans les circonscriptions de l’ag- glomération nantaise que François Pinte a fait la différence. Les autres circonscriptions ont placé André Trillard en tête. Le nouveau président. Agé de 42 ans, François Pinte est conseiller régional, et cadre dirigeant d’une grande entreprise d’intérim et de ressources humaines. Il a été, à deux reprises, candidat malheu- reux aux législatives. Ce qu’il veut faire. François Pinte met en avant sa relation avec François Fillon dont il a été le direc- teur de cabinet à la Région. Il s’est engagé à utiliser cette proximité pour faire venir « au moins six per- sonnalités » par an dans le dépar- tement, en particulier dans les cir- conscriptions qui n’ont pas de par- lementaire UMP. Il veut aussi trou- ver une nouvelle permanence pour l’UMP à Nantes et lancer une fête annuelle de la fédération, en juin. Il va commencer par un audit des cir- conscriptions. Pour les élections à venir, il annonce son intention d’au- ditionner les candidats déclarés, et donner une pré-investiture « très en amont ». Connu pour ses qualités d’organisateur, il souhaite que la fédération « professionnalise » ses fonctionnements. Marc LE DUC. François Pinte élu président de l’UMP Le conseiller régional nantais l’a emporté sur le sénateur-maire de Saint-Gildas-des-Bois qui était candidat à un second mandat. François Pinte veut faire venir six personnalités politiques chaque année. Eco-infos Un débrayage sur le site de DCNS à Indret a eu lieu aujourd’hui entre 7 h 30 et 9 h 30. 150 participants environ demandent le retrait d’une loi qui « ouvre la voie au démantè- lement de l’entreprise, sans projet industriel le justifiant et sans ga- rantie sociale pour les salariés ». 520 salariés d’Indret ont signé la pétition nationale. Débrayage sur le site de DCNS à Indret

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8 Loire-AtlantiqueOuest-France

Mercredi�10�décembre�2008

STEP comme Stage d’Efficacité Per-sonnelle. « Quand ma mère m’a envoyéfaire un STEP, j’y croyais pas trop... »admet Antoine, notre élève de première.« Mais bon, c’était 6 heures de stage surdeux samedis, alors j’ai accepté. » C’estdonc un Antoine peu motivé qui s’estprésenté à l’agence Acadomia pour suivresa première séance de STEP. Et là,première bonne surprise : « On était unpetit groupe de 7 élèves de même niveauavec un animateur passionnant. »

Pas de blabla, du concret. Dans cestage, on va droit au but. On y apprendcomment mieux s’organiser et travailleravec rigueur. Tout est abordé dans unordre logique : d’abord avoir une écouteactive en classe et savoir prendre des notes.Puis, une fois chez soi, faire des fiches desynthèse efficaces, apprendre à assimiler etmémoriser ses cours... Enfin, le jour del’examen, bien gérer son temps, utiliserintelligemment son brouillon, organiser sesidées, présenter sa copie... Tout le contenu dustage est donc applicable dès le lendemain.

Un animateur... très efficace. Bruno anime

régulièrement des Stages d’Efficacité Personnelle :

« Au début du stage, je demande aux élèves

de prendre des notes, sans leur donner de

consignes particulières. Puis, on regarde

ensemble la façon dont ils ont procédé.

Je leur montre ainsi les choses à faire et à

ne pas faire. Même méthode pour la rédaction

de fiches de synthèse : je leur dis d’apporter

leurs propres cours comme base de travail

car c’est beaucoup plus parlant. En fait, on

reprend beaucoup de choses à zéro.

Parvenus en 1ère

ou en terminale, la plupart

des élèves ont acquis de très mauvaises

habitudes. Mon meilleur argument : je leur

prouve que travailler efficacement, c’est aussi

beaucoup moins fatigant et moins stressant ! »

8/20 en français et pourtant, Antoine connaissait son cours. Mais, incapable de gérer son temps et d’organiser ses idées, il a rendu unecopie bâclée. Comme Antoine, la plupart des lycéens manquent de méthode. C’est pour eux qu’a été créé le « STEP ».

Stage d’Efficacité PersonnelleChez Acadomia, la méthodologie ça s’apprend…

L'équipe de l'agence Acadomia de Nantes.

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Le commentaire de Jérôme Le Blanc, responsable de l’agence Acadomia de Nantes.

« L’objectif du STEP : donner aux lycéens des principes qui leur serviront toute l’année, pour le bac

et même au-delà. Ce sont des principes simples que tous les élèves devraient connaître... Mais on

aborde très peu la méthodologie au lycée. Le second enjeu, c’est la motivation. Souvent, les

adolescents sont en rébellion contre les parents, le système scolaire... On leur montre qu’ils

travaillent d’abord pour eux et on les aide à se motiver, en voyant plus loin que le bac. »

VOS 2 AGENCES EN LOIRE ATLANTIQUE

3, place Graslin - 44000 Nantes - 02 51 84 00 66

123, route de Vannes - 44800 Saint-Herblain - 02 40 40 47 47

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Portes ouvertes dans les écoles

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Les écoles de commerce RISE innovent avec un programme préparatoire

aux études en alternance : le PASS RISELes deux Instituts RISE de Nantesproposent des formations bac +2 /bac + 3 dans les filières commercia-les et de gestion. Les étudiants ontle choix de réaliser leurs études enformation initiale ou en alternance.La préparation au diplôme paralternance se réalise par le biaisd’un contrat de professionnalisa-tion, rythmé entre cours à l’école etpériode salariée en entreprise.

C’est pour l’alternance que lesInstituts RISE souhaitent préparerles futurs étudiants en les intégrantsur un programme préparatoire : lePASS RISE.

Ce cycle de 5 mois permet aux étu-diants de se mettre à niveau afind’aborder sereinement le cursusRISE à la rentrée suivante et se don-ner toutes les chances d’obteniravec succès le diplôme. On sait eneffet à quel point le suivi scolairependant l’alternance est difficile.Les étudiants pourront aussi choisirla section la mieux adaptée (marke-ting, management, gestion, export)grâce à la découverte des matièresenseignées et les périodes de stageprévues pendant le PASS RISE.L’institut s’engage par ailleurs à lesplacer en entreprise en priorité dès

le mois de juillet 2009 afin de sécu-riser au maximum leur parcoursscolaire.

Le PASS RISE débutera le 9 mars2009, et durera 5 mois, soit 300 heu-res de formation et d’orientationprofessionnelle.

Pour tout renseignementet inscriptions :

RISE NANTES : 02 40 08 05 5412, rue BeausoleilNANTES

RISE ATLANTIS : 02 40 92 13 13204, av. du St-LaurentST-HERBLAIN

Ils� ne� sont� plus� tout� jeunes.� Trim-balent� une� longue� histoire� qui� a�commencé� de� l’autre� côté� de� la�Méditerranée�avant�de�s’inscrire�en�France,�dans� la�région�parisienne.�Ali,�40 ans,�Mustapha,�45 ans,�Ra-bah,�58 ans.�Tous�les�trois�sont�dans�le�box�des�accusés�depuis�hier�ma-tin.�Qui�sont-ils ?�Des�braqueurs�de�haut�vol�venus�faire�des�coups�en�province,�des�apprentis�voleurs�at-trapés�comme�des�enfants�ou�des�innocents ?

La�justice�les�soupçonne�en�tout�cas� d’avoir� participé� à� une� série�de� vols� à� main� armée.� La� cible ?�Des�petites�agences�de� la�Caisse�

d’épargne�de�Nantes.�En�mai,�juillet�2005�et�mars�2006,�deux�agences�sont�braquées.�Même�scénario.�À�chaque�fois,�deux�hommes�surgis-sent� dans� la� banque,� brandissent�une� ou� deux� armes,� s’emparent�vite�du�contenu�de� la�caisse�sans�attendre�l’ouverture�des�coffres.�Et�repartent�avec�un�butin�qui�navigue�entre�les�5 000 et�10 000 €.

Les�trois�hommes�présents�dans�le�box�se�connaissent�depuis�plu-sieurs�années.�Ils�vivent�dans�la�ré-gion� parisienne,� tous� des� « bons�pères »� de� famille,� affirment� leurs�proches.�Ils�ont�multiplié�les�boulots�sans�jamais�connaître�une�véritable�

stabilité�professionnelle�et� leur�ca-sier�est�noirci�par�des�condamna-tions.� Mais� la� ressemblance� s’ar-rête�là.

«�Injustice�»

Ali,�le�sourire�figé,�trente�plombs�dans�la�tête�pour�avoir�volé,�un�jour,�les�fruits�d’un�cerisier,�déficient� in-tellectuel,�a�de�la�peine�à�répondre�à�toutes�les�questions.�Il�dit�qu’il�est�venu� le� 10 mars,� (jour� du� dernier�braquage)� à� Nantes� pour� donner�de� l’argent�à�son� frère.� Il�est�venu�avec�Rabah,�soupçonné,�lui,�d’être�mêlé� aux� trois� braquages� mais�

qui� ne� cesse� de� crier� son� inno-cence.�Élégant,� le�visage�barré�de�fines�lunettes,�diplômé,�a�touché à�tout,� même� aux� armes.� C’est� la�seule� chose� qu’il� reconnaisse.� Sa�condamnation�en�1993�pour�vol�à�main�armée,�il�ne�l’accepte�toujours�pas.�« J’ai�essuyé�des�coups,�des�maltraitances�et�des�injustices. »�Il�parle,�beaucoup,�dénonce.�Tandis�que�le�dernier,�Mustapha�reste�mu-tique.�N’a�guère�envie�de�s’étendre�sur�sa�vie,�lui,�toxicomane�à�l’héroïne�depuis�plusieurs�années,�est�le�seul�à�avouer�un�vol�à�main�armée.

Marylise�COURAUD.

Braquages�de�banque�:�3�hommes�aux�assisesDes�petites�agences�de�la�Caisse�d’Épargne�avaient�été�braquées�en�2005�et 2006�à�Nantes.�Trois�Parisiens�sont�jugés�jusqu’à�vendredi,�devant�les�assises.

« On�ne�peut�pas�se�satisfaire�de�la�manière�dont�fonctionne�l’établis-sement�pour�mineurs�d’Orvault »,réagissent� les� représentants� de�l’Ufap,� syndicat� majoritaire� dans�l’administration�pénitentiaire,�venus�rendre�visite�hier�à�leurs�collègues�de� l’établissement� pour� mineurs.�Contrairement� aux� propos� tenus�par� leur� collègue� de� FO� (Lire� OF�du�8 décembre),�« la�situation�n’est�pas�si�rose », selon�eux.�Actuelle-ment,�25�jeunes�de�14�à�17 ans�y�sont� incarcérés.� « Jusqu’à� 25,� ça�va.�À�30,�on�sent�que� la�gestion�commence�à�être�limite », explique�Philippe�Devique,�secrétaire�régio-nal.�Or,�l’EPM�peut�accueillir�jusqu’à�60�mineurs.�Ils�pointent�du�doigt�le�problème�du�sous-effectif.�« Il�arrive�qu’un� surveillant� soit� affecté� au�standard.�Et�vice-versa.�Les�gens�font� le� maximum� pour� que� tout�se�passe�bien.�Mais�c’est�très�fra-gile »,�ajoute-t-il.�Les�conditions�de�sécurité�ne�sont�pas�« optimales »,avec� un� téléphone� interne� qui� ne�capte�pas�partout.

Alors� que� le� climat� était� apaisé�

ces� derniers� jours,� la� tension� est�à� nouveau� montée� d’un� cran� hier�matin.� Un� détenu� a� agressé� un�surveillant.� Il� venait� d’être� placé�en�quartier�disciplinaire.�Il�avait�re-fusé� de� nettoyer� les� abords� de� la�

cellule,� souillés� par� des� détritus�projetés� la� veille� au� soir� à� travers�les�barreaux.� Il� a�commencé�à� se�débattre.� Des� surveillants� sont� ar-rivés� en� renfort.� Le� détenu� a� mis�un� coup� de� poing� dans� le� visage�

du�chef�de�la�détention. « C’est�la�cinquième� agression� en� moins�d’un� an, constate� Loïc� Lecohier,�secrétaire�local�de�l’EPM.�Ce�déte-nu�avait�déjà�agressé�un�membre�du�personnel�lors�d’un�précédent�séjour�ici. »�L’Ufap�considère�que�certains�détenus�ne�devraient�pas�être�envoyés�à�Orvault,�notamment�ceux�en�état�de�récidive�important.

Il� suffit� de� quelques� perturba-teurs�pour�créer�du�désordre�dans�l’établissement.�« Ceux�qui�ne�veu-lent�pas�aller�en�cours�dissuadent�les�autres�d’aller�travailler ! »�Selon�les�surveillants�de�prison,�on�est�loin�des�20 h�de�sport�hebdomadaires�et�des�20 h�d’activités�socio-éduca-tives�annoncées�dans�les�objectifs�de�l’EPM.�Philippe�Devique :�« Lesjeunes�n’ont�pas�plus�de�6 heures�de� cours� de� sport� par� semaine.�Pourtant,� il� faut�éviter�qu’ils�tour-nent�en�rond.�Mieux�vaut�qu’ils�ta-pent�dans�un�ballon�ou�qu’ils�bri-colent.�Ça�leur�évite�de�penser�au�suicide. »

Vanessa�RIPOCHE.

Prison�pour�mineurs :�« Tout�n’est�pas�si�rose »La�situation�à�l’établissement�pour�mineurs�d’Orvault�reste�fragile,�selon�l’Ufap.�Hier�matin,�un�détenu�a�agressé�un�surveillant.

Les�représentants�de�l’Union�fédérale�autonome�pénitentiaire�(Ufap),�à�Orvault.�« Nous�sommes�dans�une�situation�fragile,�qui�peut�basculer�à�tout�moment. »

Pas� de� livraison� d’alcool� pour� un�bon�nombre�de�bars�nantais�hier.�Elidis� Boissons� Service� était� en�grève.�Les� salariés�du�distributeur�de�boissons�alcoolisées�protestent�contre�le�projet�de�rachat�des�sites�de�Carquefou�et�Saint-Nazaire�par�deux�entreprises�différentes.�Mardi�matin,� aucun� camion� de� livraison�n’est�sorti�du�site�nantais.

« Cela� fait� 13� mois� que� nous�sommes�dans�la�tourmente », ex-pliquent�des�salariés,�qui�souhaitent�

garder�l’anonymat.�Ancienne�filiale�de� Kronenbourg,� Elidis� a� été� ra-cheté� par� C10,� une� centrale� d’a-chat� en� début� d’année.� C10� sou-haite� à� présent� céder� l’entreprise�qui� emploie� 65� salariés� en� Loire-Atlantique.

Sur� les� rangs,� deux� acheteurs.�Jules�Olivier�Distribution,�à�Haute-Goulaine,�pour�le�site�de�Carquefou�et� Boissons� 200,� situé� à� Rennes,�pour�le�site�de�Saint-Nazaire.�« On�nous�a�dit�que�nous,�les�salariés,�

n’avons� pas� notre� mot� à� dire »,�continue�un�salarié.

Seulement� voilà,� eux,� préfére-raient� un� autre� acheteur,� un� gros�groupe�parisien : « Le�secteur�est�très� concurrentiel� et� en� déclin.�Nous�voulons�un�groupe�qui�a�les�épaules�solides ! »

Hier�soir,�les�salariés�ont�décidé�de�poursuivre�le�mouvement.�La�di-rection,�elle,�n’était�pas�joignable.

Isabelle�JAFFRÉ.

Un�distributeur�d’alcool�en�grèveDes�salariés�d’Elidis�Boissons�Service,�entreprise�de�livraisons�de�boissons�alcoolisées,�se�sont�mis�en�grève�hier.�Ils�protestent�contre�un�projet�de�rachat.

L’armement�maritime�Marfret,�dont�le�siège�est�à�Marseille,�se�diversifie�dans�le�transport�fluvial.�Présent�sur�la�Seine,� il� a�décidé�d’ouvrir�deux�nouvelles�voies,�une�dans�le�Nord,�entre�Dunkerque,�Lille�et�Anvers,�et�une�autre�sur� la�Loire,�entre�Mon-toir�et�Nantes-Cheviré.�Celle-ci�sera�gérée�par� la�société�Fluvial� feeder�Loire,�filiale�de�Marfret.

Les� premières� rotations� de-vraient� commencer� début� 2009�avec�le�Marfret�Gabarre,�une�barge�de� 80 m,� dotée� d’une� puissante�motorisation� lui� permettant� de� re-lier�les�deux�terminaux�en�une�seule�journée�avec�chargement�le�matin�et� déchargement� l’après-midi.� Au�début,�cette�liaison�fluviale�sera�bi-hebdomadaire,�avec�à�son�bord�en-viron� 80� conteneurs� EVP� (équiva-lent�vingt�pieds).�Mais,�le�trafic�est�appelé�à�se�développer,�l’ambition�de� l’armateur� étant� d’atteindre� les�10 000�conteneurs�par�an.�

A� l’avenir,� comme� le� souhaite�le� président� du� port� autonome,�Michel�Quimbert,�cette�voie�fluviale�pourrait� remonter� jusqu’à�Ancenis�

et�Angers.Les�études�conduites�par�Marfret�

ont� montré� l’intérêt� porté� par� les�industriels� pour� ce� projet� qui� ap-portera� une� solution� à� la� réduc-tion�des�coûts�de� l’énergie�et�des�

émanations�de�CO2.� Il� apporterait�également�de�nouveaux� flux�pour�le�terminal�conteneurs�de�Montoir,�aussi�bien�à� l’import�qu’à� l’export,�en�ouvrant�une�brèche�à�l’intérieur�des�terres.

L’armateur�Marfret�ouvre�une�voie�fluvialeDébut�2009,�une�barge�embarquera�des�conteneurs�à�Montoir�pour�les�transporter�jusqu’à�Nantes.�Objectif :�10 000�boîtes�par�an.

Le�transport�de�conteneurs�par�barge,�de�Montoir�jusqu’à�Nantes,�permettra�de�limiter�le�nombre�de�camions�sur�les�routes.�Une�liaison�bihebdomadaire�sera�lancée�début�2009.

‡L’élection. Il� a� fallu�deux� tours,�lundi�soir,�à�Vertou,�pour�départa-ger� les� trois� candidats� à� la� prési-dence�de�la�fédération�UMP.�Seuls�les� grands� électeurs� (maires,� par-lementaires,� conseillers� généraux,�délégués�et�membres�des�comités�de�circonscription)�votaient.�Au�pre-mier�tour,�il�y�a�eu�202�votants�et�194�exprimés.�Xavier�Coupry :�15�voix,�François�Pinte :�95,�André�Trillard :�84.�Deuxième�tour.�François�Pinte :�103�voix,�André�Trillard :�90.�C’est�dans� les� circonscriptions� de� l’ag-glomération�nantaise�que�François�Pinte�a�fait�la�différence.�Les�autres�circonscriptions� ont� placé� André�Trillard�en�tête.

‡Le� nouveau� président. Agé� de�42 ans,�François�Pinte�est�conseiller�régional,� et� cadre� dirigeant� d’une�grande� entreprise� d’intérim� et� de�

ressources� humaines.� Il� a� été,� à�deux� reprises,� candidat� malheu-reux�aux�législatives.

‡Ce� qu’il� veut� faire.� François�Pinte�met�en�avant�sa�relation�avec�François�Fillon�dont�il�a�été�le�direc-teur�de�cabinet�à�la�Région.�Il�s’est�engagé� à� utiliser� cette� proximité�pour�faire�venir�« au�moins�six�per-sonnalités »�par�an�dans�le�dépar-tement,�en�particulier�dans�les�cir-conscriptions�qui�n’ont�pas�de�par-lementaire�UMP.�Il�veut�aussi�trou-ver�une�nouvelle�permanence�pour�l’UMP�à�Nantes�et� lancer�une�fête�annuelle�de�la�fédération,�en�juin.�Il�va�commencer�par�un�audit�des�cir-conscriptions.�Pour�les�élections�à�venir,�il�annonce�son�intention�d’au-ditionner�les�candidats�déclarés,�et�donner�une�pré-investiture�« très�en�amont ».�Connu�pour�ses�qualités�d’organisateur,� il� souhaite� que� la�fédération�« professionnalise »�ses�fonctionnements.

Marc�LE�DUC.

François�Pinte�élu�président�de�l’UMPLe�conseiller�régional�nantais�l’a�emporté�sur�le�sénateur-maire�de�Saint-Gildas-des-Bois�qui�était�candidat�à�un�second�mandat.

François�Pinte�veut�faire�venir�six�personnalités�politiques�chaque�année.

Eco-infos

Un�débrayage�sur�le�site�de�DCNS�à�Indret�a�eu�lieu�aujourd’hui�entre�7 h 30�et�9 h 30.�150�participants�environ�demandent�le�retrait�d’une�

loi�qui�« ouvre�la�voie�au�démantè-lement�de�l’entreprise,�sans�projet�industriel� le� justifiant�et�sans�ga-rantie�sociale�pour�les�salariés ».

520� salariés� d’Indret� ont� signé� la�pétition�nationale.

Débrayage�sur�le�site�de�DCNS�à�Indret