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Du 3/06 au 1/10/2016 : Réouverture de la galerie (agrandie sur 300 m2) avec une exposition thématique, historique et contemporaine « Dadaïsme et Surréalisme - Pertinences contemporaines » avec comme première exposition individuelle du 3/06 au 5/07 :Lou DUBOIS (Boites, assemblages, collages) Vernissage le vendredi 3 juin à partir de 19 h avec une lecture performance surréaliste« L’A.B-B.A - L’abbé béat » par Patricia HECKENBENNER et Lou DUBOIS

EBATS DE SENS 25 Les carnets de brouillon de la galerie Sens Intérieur «La vie est un brouillon qu’on ne mettra jamais au propre» Wolinski

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EDITORIAL

Le dadaïsme, c’est avant tout la plénitude de l’acte de vivre. Le surréalisme présuppose un esprit Dada et aspire à la fusion des contraires. Mais ces propos liminaires ne sauraient prétendre être une quelconque synthèse de ces deux mouvements qui ont trouvé leur richesse intellectuelle et culturelle dans la diversité et la qualité d’hommes d’exception. Ces hommes (poètes, plasticiens) se sont reconnus, rencontrés, regroupés et exprimés

dans et sur un contexte de dérive civilisationnelle. C’était l’avant et l’entre-deux guerres - dites mondiales. 2016 est le centenaire de la naissance du dadaïsme. Nous voilà dans un nouveau siècle et dans un contexte où le « mondial » est passé de l’échelle européenne à l’échelle planétaire. Qu’en est-il de nos dérives contemporaines ? Dans cette exposition « Dadaïsme et surréalisme - Pertinences contemporaines », des artistes actuels sont mis en miroir d’artistes de la modernité passée.

Ils expriment notre monde d’aujourd’hui dans la langue de leurs prédécesseurs et imposent l’éveil, voir le réveil.

Sens Intérieur, agrandi, devient un unique lieu multiple et s’offre en promenade hédoniste aussi bien qu’en occasions d’achats compulsifs. Mais quoi qu’il en soit, cette galerie veut raconter une histoire, des histoires à débattre. Bruno BERNARD

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André MASSON (1896-1987) « Femme et Minotaure »

1962

Dessin à l’encre de chine, encre rouge et feutre sur papier.

26,5*17,5 cm

Courtesy Galerie les Yeux fertiles

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016 Damien DEROUBAIX

(Né en 1972)

« Nkisi Ailé » 2015 crayon sur papier japon

32 x 23,5 cm 

Courtesy Galerie Nosbaum Reding

(Luxembourg) 

Une exposition de l’artiste se tient dans la chapelle Picasso « La guerre et la

Paix » du Musée National Pablo Picasso de Vallauris

du 19/03 au 6/06/2016

Marlène MOCQUET (Née en 1979)

« Hommage à Sam Francis, Bosch, Munch et à l’Inde » 2012

Cabochons, résine époxy, émail à froid, bombe aérosol, huile sur toile

97 x 130 cm  Unique

Courtesy Galerie Laurent GODIN

(Paris) Collection particulière 

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Lou DUBOIS « Dans la forêt des sources »

2016 Collage

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« Le rêve est l’aquarium de la nuit » Victor Hugo Dans les boîtes de Lou Dubois il y a des visages, des fesses, des cadres art-déco, des Buster Keaton, des reines d’Angleterre, des jumelles, des pelles, des André Breton, des hommes de Magritte, des Roland Breucker, des nautiles, des batteurs à œufs qui ont l’air de vouloir affronter le monde entier, des coraux, des agates, des dés, des nids, des tests d’oursins, des papillons, des masques phalliques, des méduses-parachutes, des zouaves, des mains, des langues bien complètes de leurs lèvres, des talons aiguilles, des Leqeu, des queues, des yeux, des Robert-Houdin, des ballerines qui s’appellent Bobby, des clous qu’on appelle aussi des pointes, des Russes en traitement contre la rage, des octopus, encore des Buster Keaton, encore des pelles, encore des visages, encore des yeux, des scies, des surréalistes au printemps avec des loups verts, des balançoires vieillottes avec des jeunes filles vieillottes qui rêvent à Moi Jane Toi Tarzan, des paires d’yeux prometteurs dans des maisons de rendez-vous à la néo-ancienne, des malabars qui bavent sur un malabar, des souvenirs de l’école d’antan, des montres ante-digitales, … et toutes ces merveilles, retrouvées d’un passé mal défini, plutôt début de siècle (XXème), qui semble infiniment loin de notre présent sans présence, de notre monde peuplé d’anthropoïdes auxquels une excroissance smartphonique permet de toujours être ici-et-ailleurs, tout cela s’assemble selon la logique inflexible de calembours mervei l leusement épouvantables, qui permettent à l’Ailleurs de trouver un ici : « La pelle des six rennes », « La main de ma soeur », « Le jour où Léonard de Vinci », « Boby, les pointes », … logique de rêves, qui se laissent bien mettre en boîtes de cette façon, pour mieux se prolonger en supports de et incitations à la rêverie de ceux qui auront la chance de les voir (voire : les avoir).

Ceux-ci, ceux-là, pourront s’enchanter également d’innombrables trouvailles sensorielles  : un objet de brocante n’est pas comme un objet neuf, une photo ancienne n’est pas du tout la même qu’un retirage contemporain, une gravure ou une lithographie est tout autre chose qu’une photo, un morceau de corail n’est pas un objet industriel, un objet industriel des années 20 n’a presque plus rien en commun avec un objet actuel remplissant les mêmes fonctions, … et l’association de qualités sensibles et poétiques très diverses engendre toutes sortes de chiasmes et de contrastes, comme dans les « cabinets de curiosités » d’autrefois (et ces boîtes sont aussi des cabinets de curiosités miniatures, où des éléments totalement hétérogènes trouvent une improbable unité, mais cette unité est au moins autant poétique que sensible : comme un rébus – mais moins épuisablement et dérisoirement -, chaque boîte demande à être « lue », c’est-à-dire explorée dans chacune de ses composantes, avant de pouvoir être vue-et-comprise comme le poème visible qu’elle est).

L’espace de chaque boîte est organisé d’une manière bien plus subtile et complexe que ne laisse supposer la fausse simplicité des titres : des surfaces miroitantes le doublent et le perturbent ; des plans successifs le théâtralisent  ; des cadres à l’intérieur du cadre le démultiplient ; des méduses qui y tombent comme des parachutes font flotter tout ce qui est à proximité  ;  une lune, un cul pétant, un cadre en bois fantaisie apportent chacun leur espace, qui ne s’harmonise avec les autres que dans un méta-espace chimérique (que Kant aurait considéré sans sympathie excessive) ; des éléments appartenant à des temporalités différentes font de ces multi-espaces des espaces multi-temps (et là c’est Einstein qui se demande s’il n’a pas oublié quelque chose) ;  … comme le litanise le poète-artiste dans le collage de titres qui sert de texte d’incitation pour le carton d’invitation – ou de texte d’invitation pour le carton d’incitation -, il faut prendre le temps de chercher les raisons des rapprochements de ces énigmes déguisées en p l a i s a n t e r i e s b o u f f o n n e s . C e n ’ e s t q u e progressivement que les doubles sens révèlent leurs triples ou quadruples fonds  : oui Bobby Lapointe méritait bien son nom, et si l’on y réfléchit, les pointes de ses chansons calembourgeoises étaient bien  piquantes comme les chaussures d’une agente du S.P.E.C.T.R.E dans un film de James Bond ; oui la folie de l’humour burlesque est une sorte de rage, et il est heureux que Pasteur ait oublié de vacciner contre cette rage-là ; oui c’est bien de ne plus être vu comme devin et d’être vu comme divin que Léonard devint scie, c’est-à-dire le contraire absolu de la dissolution des contours qu’il a le premier su traduire ; … il faut prendre le temps de s’embarquer dans ces bathyscaphes mentaux et de plonger grâce à eux dans le monde du silence de la mémoire, parallèle à celui que nous a fait découvrir, il n’y a pas si longtemps, le commandant Cousteau. Il faut prendre le temps de se perdre dans l’Océan du Temps (prendre à gauche la venelle Buster Keaton, traverser la place Leqeu, continuer deuxième sortie rue Houdin, emprunter le passage Roland Breucker, attendre l’apparition de l’allée Méliès, … ) pour s’y retrouver, peut-être, tel qu’on ne se savait pas, tel qu’on ne serait pas cru tel qu’on ne se savait plus Poète en mots et en images, Lou Dubois, vit entre Paris et l’Andalousie. Ses poèmes, textes et collages ont paru dans une vingtaine de revues. Il a fait partie du comité de rédaction de l'une d'elle, consacrée au Surréalisme : Supérieur Inconnu. Il est l'auteur de plusieurs livres de collages.Depuis l'an 2000, ses créations ont été présentées en France, en Belgique, en Espagne, au Portugal, au Chili, aux Etats-Unis.

La galerie Les Yeux Fertiles (Paris) lui a consacré six expositions personnelles entre 2007 et 2016.

Analyse de l’oeuvre de Lou DUBOIS Par E. CORNEVIN

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La créativité comme moteur essentiel ... et même existentiel ( Suite ... sans fin ... des EBATS de SENS précédents )

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Fil rouge de l’exposition « Dadaïsme et surréalisme - Pertinences contemporaines »

Filiations dadaïstes & surréalistes

SOCRATE (470-399 av. J.-C.), puis les STOÏCIENS (fin du IVème siècle av. J.-C.) : négation des systèmes

Marquis de SADE (1740-1814) : « Tout le bonheur des hommes est dans l’imagination ». Le désir est un grand inventeur de formes. Découvrir l’imaginaire du corps amène à la première conscience physique de l’infini. Seul philosophe reconnu comme tel par les surréalistes.

Georg Christoph LICHTENBERG (1742–1799) : philosophe, écrivain et physicien allemand célèbre pour ses aphorismes.

NOVALIS (1772-1801) : poète allemand dont l’œuvre est considérée comme l’apothéose du romantisme.

Max ERNST (1891-1976), dadaïste et surréaliste, est considéré comme le dernier des romantiques allemands.

BAKOUNINE (1814-1876) : révolutionnaire théoricien de l’anarchisme. L’Etat, le Capital et Dieu sont les obstacles à abattre. « Ni Dieu, ni Maître … et l’amour libre ». Le contrat social municipal se substitue à l’autorité politique de l’Etat. L’ordre dans la liberté doit être la dernière expression du progrès social.

NIETZSCHE (1844-1900) : le « nihilisme extatique » affranchit l’être de la recherche inutile d’un sens à donner à la vie au-delà de la vie elle-même, transformant le sentiment d’absurdité en une jubilation créatrice.

Sigmund FREUD (1856-1939) : exploration de l’inconscient et interaction avec le conscient. Travaux exploratoires sur l’hypnose.

Historique et caractéristiques des deux mouvements

1914 -1918  : première guerre mondiale

1916 : naissance du mouvement DADA à Zurich, au Cabaret Voltaire par un couple allemand, Hugo BALL et Emmy HENNINGS. Elle est poétesse et danseuse, lui est préoccupé de poésie et de philosophie anarchiste.. Ils font du Cabinet Voltaire un lieu de rencontres culturelles avec lectures, conférences, concerts et expositions artistiques … Le Dr Walter SERNER sera le véritable théoricien du mouvement. Mais Tristan TZARA va très vite en devenir l’animateur déroutant, organisateur de scandales.

DADA est « antidogmatique », « sans discipline ni morale ».

Être DADA, c’est placer le doute au dessus de tout. C’est être un nihiliste joyeusement anarchiste.

1917 : Guillaume APOLLINAIRE (1880-1918) invente le terme « Surréalisme »

Mise en relation de l’inconscient qui fourni et du conscient qui reçoit et exploite. L’état hypnagogique est cette frontière entre conscient et inconscient. Le surréalisme est l’abolition de cette frontière entre rêve et réalité.

Expérimentations en introspection de l’inconscient par différentes méthodes : écriture automatique, collages, hypnose, …

1918 : « Manifeste DADA » par Tristan TZARA (1895–1963)

Tzara va rester plus de 5 ans dans le groupe surréaliste, se déclarant solidaire de ses objectifs et de ses combats.

1924 : « Manifeste du surréalisme » suivi du « Second manifeste » en 1930 par André BRETON (1896-1966) 

1939 - 1945 : deuxième guerre mondiale

DADA : guérir définitivement l’homme de la manie du futur, du mythe révolutionnaire, de l’utopie. L’humanité est dans son état définitif.

Le dadaïsme se voulait une anti-avant-garde.

DADA prêchait une sagesse libertine de l’indifférence : il faut jouir librement de soi-même et de la vie car le monde n’est que nature. L’existence humaine est une valeur en soi, ni méprisable, ni sublime. Elle peut être vécue en fonction du plaisir, comme un simple jeu des possibilités combinatoires, si l’on ne perd jamais de vue le néant qui vide de sens l’éthique et la morale, les hiérarchies et les symboles. L’art lui-même n’est qu’un jeu destiné à appréhender le monde, à s’émerveiller du réel, à amplifier l’intensité vitale où à sonder sa propre liberté. L’erreur est de vouloir accéder à une quelconque finalité autre que la plénitude de l’acte de vivre. Sa conclusion logique implique le silence et la cessation de toute activité, ou l’adhésion à la pensée orientale comme modèle alternatif à la culture européenne.

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Cet esprit dadaïste prit néanmoins différentes colorations :

• PICABIA fut un libertin épicurien.

• DUCHAMP fut un libertin sceptique.

• JANCO fut un libertin humaniste.

• BALL fut un libertin idéaliste.

• HUELSENBECK et SERNER furent des libertins cyniques.

SURREALISME

Constatant l’essoufflement de fond du négativisme dadaïste, André BRETON veut « procéder à la confrontation des valeurs nouvelles » en vue d’élaborer une nouvelle modernité.

Les anciens dadaïstes et beaucoup d’autres poètes et plasticiens rejoindront BRETON dans cette recherche de nouvelles valeurs qui conduira au surréalisme :

« tout porte à croire qu’il existe un certain point de l’esprit d’où la vie et la mort, le réel et l’imaginaire, le passé et le futur, le communicable et l’incommunicable, le haut et le bas cessent d’être perçus contradictoirement. C’est en vain qu’on chercherait à l’activité surréaliste un autre mobile que l’espoir de détermination de ce point ».

Les 3 valeurs essentielles du surréalisme : Amour, Poésie, Liberté.

DADA & SURREALISME

« Comme deux vagues distinctes se recouvrant l’une et l’autre » André BRETON

Entre deux guerres mondiales absurdes et ignominieuses, une même prémonition, une même vaine révolte, un même désespoir métaphysique, une même philosophie de l’Un.

Un même groupe d’hommes dressé contre l’inhumanité des systèmes politiques, économiques et financiers qui muselait et endoctrinait l’individu.

Quid de notre XXIème siècle commençant ?

« Quand un homme accablé par le sentiment de fausseté universelle et conscient de la fausseté de sa propre existence, entend ces voix qui l’invitent à se réveiller et à sortir de la nullité où il s’enlise, comment n’y répondrait-il pas de toute sa foi et de toute sa soumission ?

On le ressuscite, on l’appelle à être, on va le tirer de son désarroi et lui donner une force, il saura enfin qui il est, qui il veut être. On le tire du rien pour en faire un soldat ou un croisé. On le tire de l’anonymat de l’impuissance pour lui donner l’anonymat de la puissance. On le dresse : dresser veut dire asservir, mais aussi mettre debout. Peut importe alors la cause, pourvu qu’elle apporte assez d’exaltation pour donner le sentiment d’exister et de participer à une totalité.

Nous savons bien que ces régimes « totalitaires » n’ont pas cherché la totalité réelle de l’homme, mais qu’ils ont prétendu imposer à l’homme une totalité toute faite, donc factice. »

Jean STAROBINSKI (né en 1920 – Historien des idées & théoricien de la littérature – médecin)

« Interrogation du masque » - 2015 – Ed. Galilée

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« Mesdames, Messieurs des institutions européennes ! Votre Europe nous ennuie. Elle nous ennuie mortellement. Car il lui manque un esprit. Une vision. Un imaginaire. Il lui manque une poétique ! »

Camille de TOLEDO (né en 1976 – Ecrivain, plasticien et cinéaste français) - « Europe, lettre aux nouvelles générations » 2012 – extrait de l’anthologie manifeste Habiter poétiquement le monde – Poesis 2016

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« La poésie n’est pas simplement un art du langage. … Il y a une poétique surréaliste de la vie elle-même … On peut bien parler d’une « po-éthique » surréaliste, d’une manière d’exister, d’expérimenter un nouvel ethos (une nouvelle forme de vie) … Le surréalisme est bien plus qu’une affaire littéraire . C’est à une nouvelle disposition d’esprit et à une nouvelle façon de vivre, d’habiter le monde, qu’il en appelle. »

Jean-Claude PINSON (Né en 1947 – Poète et essayiste français, Professeur d’esthétique à l’Université de Nantes) « Habiter en poète » 2013 - extrait de l’anthologie manifeste Habiter poétiquement le monde – Poesis 2016

Œuvres dadaïstes & surréalistes

Regard primitif / Objet devenu sujet / Objet rêvé qui réveille / Pensée analogique / Hasard objectif / Magie quotidienne / Monde irrationnel et iconoclaste / Monde du délire et du désir.

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Ci-dessus : Aurélia JAUBERT « génital robberies » - Acrylique sur toile - 46*110 cm

Ci-dessous : Arnaud FRANC : « Être à la source » - Technique mixte - 120*120 cm 8 de ses dernières oeuvres sont à découvrir dans le premier espace de la galerie jusqu’au 5 juillet.