EBATS de SENS N°12 - copiesensinterieur.com/data/documents/EBATS-de-SENS-Ndeg12.pdf · Jean...
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La galerie sera ouverte du
20/12/2013 ... ... au 4/1/ 2014
Au programme,réunion de talents et de familles :
des enchanteurs, des révoltés, des singuliers,des expressionnistes, des abstraits, des éveilleurs, du street art ... ... et des classiques aussi !
EBATS DE SENS 12Les carnets de brouillonde la galerie Sens Intérieur«La vie est un brouillon qu’on ne mettra jamais au propre» Wolinski
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2013
EDITORIAL
Noël et Nouvel An, périodes de fêtes en famille et entre amis !
La galerie ouvre pour fêter ses artistes et célèbre leurs talents.
C’est en quelque sorte une grande famille qui s’exprime dans ses diversités.
Cette diversité d’expression et ces styles de caractères ne cohabitent pas toujours facilement sans un «plan de table» bien étudié !
C’est ce que la galerie a pris pour pari de réussir afin que des séductions réciproques s’opèrent.
C’est aussi une façon pour la galerie de remercier ces artistes tout autant pour la pertinence de leurs oeuvres que la qualité de leur personne.
Le public qu’ils attirent grossi de vernissage en vernissage, se diversifie et se fidélise.
Ce public se doit d’être remercié pour son essentielle curiosité.
Le lieu de la galerie devient aussi un point de rencontre et de croisement d’opinions, de perceptions, de sensibilités culturelles diversifiées et de dialogues autour de l’art, également de soutien à sa production.
Ce lieux est aussi un espace polymorphe qui se veut d’inspiration et d’interdisciplinarité des formes d’expression artistique, suscitant un dialogue entre arts et littératures.
Aussi, l’année 2014 sera marquée par des expositions accompagnées plus encore de performances visuelles et sonores, d’écoutes poétiques et musicales, de conférences débats.
C’est une communauté émotionnelle qui se construit.
Bruno BERNARD
Christophe RONEL
«La mascarade
des coqueleux»
150*50 cm
Acrylique sur toile
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2013
André Pierre ARNALMouvement «Supports-Surfaces»
Technique mixte sur papier65*50 cm
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2013
NEBAY - «24 Carats» - Bombe et acrylique sur toile - 40*80 cm
RaymondBERBIGUIER
«Sans titre»Fusain et
aquarelle sur papier
40*30 cm
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2013
Laurent DAUPTAIN - «Station de métro» - Huile sur toile - 38*55 cm
Michel AUGE - «Train» - Peinture numérique sous Diasec - Boite lumineuse
ValérieHADIDA
«Femme au galet»
Bronze38*25*10 cm
André Pierre ARNAL
Mouvement «Supports-Surfaces»
Technique mixte sur ardoise d’écolier
30*20 cm
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2013
Claudine PENKALA - «Sans titre» - Acrylique sur toile de jute - 80*80 cm
Brunhilde GIEREND - Peinture sur papier - Série Temps perdu - 40*50 cm
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2013
René FRANCES
«Sans titre»Peinture sur papiermarouflé sur bois
100*86 cm
FrançoisNASICA
«Crucifixion»
Fusain, pierre noire, craie et
gouache sur toile
127*123 cm
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2013
François NASICA - «Sans titre» - Peinture sur bois
Michel AUGE - «Le Docteur amoureux» - Peinture numérique
Arnaud FRANC«Le souffle de la terre»Pastel sec, huile, crayon
sur papier65*50 cm
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2013
Mayke SASSEN - «Pampelonne» - Huile sur toile - 55*110 cm
Mayke SASSEN - «Battle of Yarmuk» - Huile sur toile - 80*80 cm
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La créativité comme moteur essentiel ... et même existentiel( Suite ... sans fin ... des EBATS de SENS précédents )
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2013
« Les objets singuliers »Architecture et PhilosophieJean BAUDRILLARD et Jean NOUVEL2013
Extraits
J.N. : L’architecture, c’est la formulation d’une pensée préalable. C’est un concept, un «percept», un «affect» en référence à DELEUZE.
Il faut pouvoir articuler chaque projet à un concept ou à une idée préalable, avec une stratégie de mise en synergie, ou de contradiction, des perceptions qui vont nouer entre elles une relation et qui vont définir un lien qu’on ne connaît pas.
On est dans le domaine de l’invention, du non-savoir, du risque. Il faut un dosage entre ce que l’on contrôle et ce que l’on provoque.
J’essaye de créer un espace qui n’est pas lisible, un espace qui serait le prolongement mental de ce que l’on voit. Cet espace de séduction, cet espace virtuel de l’illusion, est fondé sur des stratégies précises qui sont souvent elles-mêmes des détournements.
La dématérialisation, c’est arriver à créer plus que ce que l’on voit
La notion de séquence, comme au cinéma, est importante. Il faut composer un espace architectural, non seulement à partir de ce que l’on voit, mais aussi de ce que l’on mémorise dans une succession de séquences qui sensitivement s’enchaînent.
C’est une façon d’abuser les sens, et surtout une façon de conserver un territoire de déstabilisation.
L’architecture est de plus en plus confronté à une sorte de Big Bang urbain, obligée de faire un diagnostic à chaque fois, obligée de considérer qu’elle n’est plus l’invention d’un monde, mais qu’elle existe simplement par rapport à une couche géologique appliquée sur la planète à toutes les villes ... L’architecture ne peut plus avoir pour but que de transformer, de modifier cette matière qui a été accumulée.
A ce moment là, il faut effectivementprendre en compte les dimensions fatales du lieu, le détournement de ce que tu vas faire, évaluer un certain nombre de possibles en termes de scénarios, et se dire que ce qu’on va faire là est promis à un devenir qu’on ne connaît pas ...
Durant ce XXème siècle, on a construit beaucoup, très vite, très mal, partout, n’importe comment. On a produit et reproduit dans un temps record un certain nombre de choses, d’espaces, de bâtiments, de banlieues, de non-lieux aussi.
La croissance est pratiquement terminée. Mais l’espace urbain et suburbain, le paysage rural, etc., sont soumis à de constantes modifications.
On se trouve avec toute une matière architecturale qu’il faut modifier ou démolir.
Et il s’agit de créer de l’architecture, du sens et de l’essence, à partir de cette matière préexistante.
Cf. Marseille Provence 2013 : MuCEM de Rudy RICCIOTTI, Villa Méditerranée de Stefano BOERI, rénovation du Fort St Jean, l’ouverture des dock et l’esplanade culturelle J1 et J4, l’Ombrière du vieux port de Norman FOSTER, la tour CMA CGM de Zaha HADID, la reconversion de la Friche Belle de Mai, l’opération Euroméditerranée ... et bientôt la tour La Marseillaise signée Jean NOUVEL.
L’acte architectural est celui de s’installer dans une architecture détournée. Ce n’est pas seulement une modification, c’est une mutation.
L’architecture s’exprime et doit de plus en plus se savourer de l’intérieur, lieu privilégié des approfondissements, des nuances ...
Le devenir d’une ville se décide en fonction de ce qui précède et non en fonction d’un futur hypothétique et soi-disant planifié à long terme.
Le devenir offre toutes les occasions d’expression d’une architecture contextuelle et conceptuelle, ancrée et approfondissante.
La prochaine mutation architecturale et urbaine concernera notre rapport à la matière, autour de l’autonomie et de la légèreté.
Le rapport «matière-lumière» devient stratégique. La transparence crée des effets de virtualité, d’apparences, d’ambiguité ... de trans-apparence ...
Ce qui m’intéresse dans la transparence, c’est la notion d’évaporation.
Il y a une sorte de «Darwinisme» architectural, qui conduit l’homme à franchir le maximum d’espaces, à couvrir le plus de surface, à s’isoler le mieux possible mais avec le moins de matière possible, et sans avoir l’air de l’avoir fait.
C’est vrai en littérature, en peinture, en musique. Les grandes oeuvres, les grands écrits sont universels, touchent les gens de toute culture et de tous niveaux d’éducation.
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Sa passion pour la peinture a surgit d’une rencontre avec le monde du théâtre dans la création de décors et costumes. Il fût même auteur et acteur de café théâtre dans un personnage qu’il a choisi clownesque pour masquer une timidité naturelle.
Au commencement de sa peinture, il esquisse un projet sur carnet, puis saisi la toile où s’exprime l’instinct comme pour contrarier l’esquisse et se surprendre lui-même. Il s’approprie l’accident et l’imprévu. Ce n’est alors plus la pensée qui raisonne, mais l’émotion. La couleur et le trait se rencontrent dans harmonie, entre figuration et abstraction.
Son appréhension de la réalité est fractale, étrange, surprenante, déroutante, sans clé, pour que le regard des autres soit libre d’interpréter comme bon leur semblent.
Néanmoins, le titre de l’oeuvre offre une piste, toujours humoristique et poétique, en jeu de mots sur un jeu de formes et de couleurs d’assemblages et de dé-assemblages.
L’homme, la flore et la faune se rencontrent, s’entremêlent et des traits ou points viennent comme comme des signaux de pistes à décoder, des points durs dans un ensemble de tonalités chromatiques douces et subtiles mais délimitées, sans recouvrement, comme des individualités qui cohabitent tout en se fractionnant dans l’espace. Parfois, des recouvrement s’opèrent, donnant de subtiles et fantomatiques transparences.
C’est tout à la fois une peinture «féminine» et une poétique «masculine».
Analyse d’une démarche artistique : celle de Didier CHORTPar Bruno BERNARD
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Didier CHORT - Acrylique sur toiles«Hamstab» 60*73 cm (ci-contre)«Les Alters et les Egaux» 81*130 cm (ci-dessous)