51 xx solidarité Follereau - ffl.lu · Et pourtant, en Afrique, l’inquiétude et le chagrin pour...

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>>> XX 1 Aide alimentaire au Mali Novembre 2013 F ONDATION F OLLEREAU L UXEMBOURG solidarité FOLLEREAU 51 Madagascar : Paradis et misère La FFL lutte contre la lèpre, la tuberculose et les handicaps physiques © FFL

Transcript of 51 xx solidarité Follereau - ffl.lu · Et pourtant, en Afrique, l’inquiétude et le chagrin pour...

>>> XX

1 Aide alimentaire au Mali

Novembre 2013 Fo n dat i o n Fo lle r e au lu x e m b o u r g

solidaritéFollereau51

FR DE LUX

Madagascar :Paradis et misèreLa FFL lutte contre la lèpre,

la tuberculose et les handicaps physiques

© F

FL

>>> XX

3Aide alimentaire au Mali

les activités de la FFlen Afrique

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Sommaire

2 > Edito

3 > Les activités de la FFL

4-6 > Madagascar

7 > Indigene Völker

8 > Art against exclusion

9 > Concert de bienfaisance

10-11 > Sumedco

12-13 > Côte d’Ivoire

14-15 > Leprakranke in Mali

16-17 > Partenaires pour le Mali

18 > Interview M. Niang

19 > Neues Hilfsprojekt

20-21 > Jenny Cardoso

22-23 > Remerciements

24 > Fotoexpo

FondationFollereau Luxembourg

Av. du X Septembre, 151L-2551 Luxembourg

Tél. 44 66 06 - 1Fax : 44 66 06 - 60E-mail : [email protected]

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Combien de fois avez-vous été sauvés, au cours votre vie, grâce à la présence d’une ambulance en ordre de marche, au conseil pertinent d’un médecin formé, à une intervention d’urgence dans un hôpital équipé ou encore par une prévention ou un suivi médical régulier.

Comptez-les sur vos doigts !

Depuis  votre  enfance  !  C’est  parfois  difficile  de  se  rappeler  de  tous ces moments fragiles. Mais il y en a, nombreux et évidents, même pour nous qui nous sommes habitués à la présence d’un système de santé omniprésent et accessible pour tous. Certes vous avez aussi le souvenir de certains moments douloureux, de déceptions d’hommes, de maladresses lourdes, mais les moyens étaient bien là.

Dans les 10 pays d’Afrique où la FFL intervient avec 32 projets, il y a pour 100 000 personnes 5 médecins, 10 lits d’hôpitaux et très peu de logistique pour le suivi.

Et pourtant, en Afrique, l’inquiétude et le chagrin pour un enfant qui part à cause d’une simple diarrhée, les douleurs de la maman qui donne vie sans assistance, l’injustice du petit accident qui est devenu mutilation à vie à cause d’un manque d’hygiène des soins, ces angoisses devant la vie en danger, elles sont les mêmes que chez nous.

En 2013, la FFL a construit et équipé, parmi bien d’autres projets, 7 Centres de Santé et Maternités ! Construits ensemble avec les populations et gérés par les communautés locales, les 7 Centres changent la vie pour des dizaines de milliers de personnes et apportent un peu de justice dans un monde où le manque de moyens est une exclusion qui tue.

Vous avez compté vos propres moments d’angoisse sur les doigts de vos mains. Vous pouvez ouvrir les mains désormais pour étreindre ces exclusions afin qu’elles s’effacent. 

Aidez la Fondation Follereau Luxembourg à lutter contre l’exclusion.

Nous avons l’expérience, la compétence et nous avons plein d’idées.

Jean Hilger, Président

edito

Nous créons des perspectiv

es depuis 19

66

Améliorationde la santé publique

communautaire

Formationprofessionnelle pour

les jeunes défavorisés

Aide à l’enfanceen détresse

Lutte contre lesmaladies comme la lèpre

et l’ulcère du Buruli

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les axes de la FFl

COMORES >

MADAGASCAR >

MALI >

BURKINA FASO >

COTE D’IVOIRE >

GUINéE >

TOGO >

BéNIN >

REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE >

CONGO (République démocratique) >

la distribution des projetsselon les axes de la FFl

Santé communautaire

Formation professionnelle

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Lutte contre lèpre et U. B.

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4 MadagascarMadagascar

en mission à Madagascarexpérience grandiose dans un paysaux mille couleurs

En juillet, la FFL a eu l 'opportunité de visiter le projet mené

par l 'AM à Madagascar. Expérience grandiose dans un pays

aux mille couleurs, à la faune et à la flore uniques au monde.

Mais avant tout, Madagascar peut se vanter de la générosité

de ses habitants. Lors de chaque étape, la FFL a toujours,

malgré la pauvreté et les maladies qui prévalent sur l 'île,

été accueillie dans une grande joie et hospitalité. Pendant ces

dix jours, l 'AM nous a montré les différents centres avec

lesquels elle travaille et présenté les trois volets du projet :

sensibilisation, soins et suivi, formation professionnelle pour

la réintégration sociale. Nous aimerions les partager avec vous

à travers ces quelques images...

Megan et Violaine

L’ONG AkANiN’NyMArAry

Depuis des années, la FFL lutte contre la lèpre, la tuberculose et les handicaps physiques à Madagascar en partenariat avec l’ONG locale Akanin’ny Marary (AM). Son projet sensibilise, accueille, soigne et appuie socialement les malades dans la région d’Ambositra et de Mananjary. L’objectif du projet est la meilleure intégration des groupes vulnérables et exclus de leur communauté, en renforçant leur autonomie et niveau de vie.

Vous pouvez nous aider à continuer à aider les populations à Madagascar en faisant un don sur le compte de la FFL ‘CCPL IBAN LU15 1111 0000 7878 0000’ avec la mention ‘Aide à Madagascar’.

Appelaux dons

Un grand merci à :Père Aristide, Mme Ioty, M. Alexis, et toute l’équipe de l’AM et leurs collaborateurs sur le terrain pour leur accueil chaleureux.

Centre St Paul

Les routes malgaches

Foyer Ste Thérèse

Foyer Ste Marie

>>> en miSSion à madagaScar >>> 8. auguSt 2013

6 7Discover the undiscoveredMadagascar

Alle Plätze waren bereits wenige Tage zuvor restlos ausgebucht. Die FFL hatte das Event anlässlich des Internationalen Tages indigener Völker initiiert – der Gedenktag wurde 1994 von den Vereinten Nationen ins Leben gerufen. Mit Multimedia-Referaten und Kurzfilmen nahm die FFL ihre Besucher mit in eine Welt unerforschter Kulturen und paradiesischer Naturlandschaften. Dabei wurde auch deutlich: Das von außen oft romantisch anmutende Lebensbild Indigener, also der Ureinwohner eines Volkes, ist in der Realität meist von starker Armut, Unterdrückung bis hin zu militärischer Verfolgung geprägt. „Was mich am meisten an den Aká beeindruckt hat, als ich sie zum ersten Mal besucht habe, ist ihre Art, wie sie miteinander umgehen, diese Solidarität, diese Schönheit… das hat mich zutiefst berührt“, berichtet Susanna Hausmann-Muela während ihres Referates über die indigenen Aka-Pygmäen. Die Expertin arbeitet als Beraterin für die Schweizer Hilfsorganisation Fairmed. Im tiefen Dschungel der Zentral-afrikanischen Republik leben die Aká auch heute noch als Jäger und Sammler, um ihr Überleben zu sichern. Dabei sind die Akás zahlreichen Nöten ausgesetzt: Die Kinder- und Müttersterblichkeit ist sehr hoch, viele Menschen leiden an den sogenannten vernachlässigten tropischen Krankheiten wie Buruli Ulcer oder Lepra. Da Armut ihren Lebensweg bestimmt und die Aká zudem kaum Zugang zu medizinischer Versorgung besitzen, unterstützt die FFL gemeinsam mit Fairmed ein Projekt zur

Foyer Ste Thérèse :Quelques patients du foyer Sainte-Thérèse à Antsirabe. Après avoir visité le centre, qui accueille une quarantaine de patients souffrant de la lèpre, de la tuberculose ou nécessitant une opération, nous avons été chaleureusement remerciées par un chant traditionnel malgache.

Foyer Ste Marie :Nous avons visité le Foyer Sainte-Marie, qui est également le siège de l’ONG AM, et qui accueille les malades, qui peuvent aussi  profiter  de  séances  de  rééducation et de prothèses, orthèses, ou chaussures adaptées à leur handicap.

Centre St Paul :Le Centre Saint-Paul permet aux malades du foyer ou à leur famille de recevoir une formation professionnelle en agriculture, maraîchage et élevage afin qu’ils puissent subvenir à leurs besoins.

Les routes malgaches :L’état des routes est un vrai problème pour l’accès des malades aux centres de santé. En témoigne notre périple pour Amborompotsy : 200 km en 12 heures... de jeep!

Les malades d’Amborompotsy :La parole a été donnée aux malades d’Amborompotsy. Ils ont partagé leurs difficultés à voir régulièrement un médecin ou à venir chercher leurs médicaments. Ils ont aussi exprimé leur gratitude envers l’AM pour son soutien de l’AM, notamment à travers la formation professionnelle qui leur a ouvert de nouvelles perspectives.

Séances de travail :Les visites des centres ont été entrecoupées de séances de travail multiples. Pour l’occasion, l’AM avait rassemblé au siège l’ensemble des collaborateurs de terrain afin  de  dresser  un  état  des  lieux  de  la situation et de réfléchir ensemble aux axes d’amélioration.

La ferme de Soavina :La ferme de Soavina, malgré son isolement, propose également une formation en élevage et culture des agrumes pour les malades.

Gesundheitsversorgung zum Schutz der Aká. Alleine im vergangenen Jahr wurden mehr als 13 Aká-Frauen als Hilfshebammen ausgebildet. Das Projekt sieht zudem eine Versorgung mit Impfungen, Medikamenten und ärztlichen Beratungen vor. Die FFL unterstützt das Projekt in diesem Jahr mit mehr als 100.000 Euro.

recht Auf LebeN: iNdiGeNe VöLker befürchteN VerLust ihrer kuLtur

Was passiert, wenn indigene Völker mit der industrialisierten Welt in Kontakt treten? Dieser Frage widmete sich Carole Reckinger in ihrem Referat über West-Papua. Die freie Journalistin hat das Land bereits mehrmals bereist und engen Kontakt zur indigenen Bevölkerung aufgebaut. Das Gebiet wird seit den 1960er Jahren vom indonesischen Militär besetzt und gehört inzwischen auch offiziell  zu  Indonesien.  Für  die  Indigenen auf West-Papua bedeutet diese politische Übernahme, dass sie aufgrund ihrer Traditionen unterdrückt und sogar vom Militär verfolgt werden. Da das Land reich an Bodenschätzen (Gold, Regenwälder…) ist, werden viele Indigene von Groß-konzernen vertrieben. „Forderungen nach politischer und wirtschaftlicher Partizipation sowie nach Entschädigung für Landenteignung, Umweltzerstörung und Menschenrechtsverletzungen bleiben oft unbeantwortet“, so Reckinger.Der Abend wurde von zwei Kurzfilmen der NGOs Survival International und Action Damien begleitet.

Mehr als 120 Personen haben das Multimedia-

Event „Discover the Undiscovered“ der

Fondation Follereau Luxembourg (FFL) am 8.

August 2013 besucht.

FFl gedenkt internationalem Tag indigener Völker

Multimedia-Event im voll belegten Naturmuseum

Séances de travail

Les malades

d 'Amborompotsy

La ferme de Soavina

>>> art againSt excluSion >>> concert de BienfaiSance

8 9Concert de Bienfaisance art against exclusion

Ausgestellt wurden fast 90 Gemälde, Graphiken,  Fotografien  und  Skulpturen aus unterschiedlichen Epochen, von alten Meistern bis hin zur zeitgenössischen Kunst. Zahlreiche renommierte Sammler und namhafte Künstler aus Luxemburg haben sich für dieses Projekt engagiert und Werke aus ihrem Besitz zur Verfügung gestellt. Versteigert wurden Werke von Robert Brandy, Roger Bertemes, Joseph Probst, Isabelle Lutz, Christian Frantzen, Arthur Unger, Rita Gierens und vielen mehr. Im Beisein der Kulturministerin Octavie Modert und des Direktors der Abtei Neumünster, Claude Frisoni, fand am 27.09. die feierliche Eröffnung bei der Vernissage statt. Danach war die Ausstellung bis zur Versteigerung am 6.10. im Kreuzgang der Abtei Neumünster zu sehen. Zahlreiche Vorgebote wurden schon während und nach der Vernissage eingereicht. Auktionator Alex Reding leitete das Event am 6.10., das von der Notarin Blanche Moutrier begleitet wurde. So konnten 36 Kunstwerke verkauft werden, mit denen rund 13.000 Euro eingenommen wurden. Das Interessse der Besucher war  groβ: Knapp  700 Besucher,  darunter viele Künstler und Sammler, kamen insgesamt zu Vernissage, Ausstellung und Versteigerung.

erLös für PrOjekt “eNfANts de LA rue de séGOu” iN MALiDer Erlös der Auktion flieβt in das Projekt “Enfants de la rue de Ségou, Mali”: In der Stadt Ségou, die nordöstlich der Hauptstadt Bamako liegt, unterstützt die FFL seit 1996 das „Centre d’écoute“, ein Zentrum für Straβenkinder und das damit verbundene Kinderheim „Maison de l’espoir“. In Ségou leben tausende Kinder auf der Straβe, ihr Alltag ist geprägt vom Überlebenskampf, von Hunger, Drogen und Gewalt. Auf sich gestellt, werden die meisten nie eine Schul- oder Berufsausbildung und damit keine Hoffnung auf ein besseres Leben haben. Im Auffangzentrum “Centre d’écoute” erhalten die  Kinder  Kleidung  und  Verpflegung, sie können sich dort ausruhen, schlafen und werden medizinisch versorgt. Im angrenzenden Heim “Maison de l’espoir” können sie dauerhaft bleiben und entweder die Schule besuchen oder eine Ausbildung erhalten. Ab 2014 sollen die beiden Zentren renoviert und ihre Infrastruktur ausgebaut werden, die Sensibilisierungsarbeit und die Freizeit- und Ausbildungsangebote sollen verstärkt werden, um so noch mehr Kindern zu helfen und ihnen ein besseres Leben zu ermöglichen.

En présence de 450 invités, le programme musical de l’orchestre d’harmonie de la Musique Militaire Grand-Ducale s’est déroulé sous la direction du Capitaine Jean-Claude Braun. C’est un public enthousiasmé qui a fréquemment ovationné les musiciens sur des morceaux de P.I. Tchaikovsky, C. Wittrock, Z. Kodaly et G. Gershwin. Soulignons également le grand talent des solistes, Eric Engel et Thierry Majerus sur le morceau de Carl Wittrock.

Pendant la soirée, la Fondation Follereau Luxembourg (FFL) a projeté un film témoignant de son combat contre la lèpre, la tuberculose et les handicaps physiques à Madagascar. A travers ce reportage réalisé par M. Terry Winn, les spectateurs ont pu mesurer l’ampleur et les ravages de ces effroyables maladies sur l’Ile Rouge, à laquelle la FFL apporte des améliorations et des aides  significatives  pour  la  lutte  contre ces maladies depuis les années 90 en partenariat avec l’ONG locale Akanin’ny Marary. Avec plus de dix centres sur place, la FFL soutient les populations malgaches qui sont exclues de leur société et discriminées dès que les maladies deviennent visibles. Dans la région d’Amaron’i Mania, le projet se compose de trois volets : sensibilisation, soins et suivi, et formation professionnelle pour la réintégration sociale.

Dans le foyer du Conservatoire de Musique, les invités ont aussi eu l’occasion de voir la nouvelle exposition de photos de la FFL [A]ugen[b]licke qui montre des photos des projets de la FFL sur le terrain. Ces photos donnent des visages aux personnes sur le terrain, aux bénéficiaires des projets et montrent la vie quotidienne des personnes des pays africains dans lesquels la FFL est présente. L’exposition présente les quatres axes de la FFL à travers un projet concret. Les photos ont été réalisées par le photographe et journaliste Thierry Winn qui a documenté les maternités au Mali, les jeunes jardiniers du Burkina Faso, le trafic d’enfants au nord du Bénin et les malades de la lèpre à Madagascar.

La FFL a eu l’honneur d’accueillir chaleureu-sement durant cette soirée le Ministre de la Coopération et de l’Action Humanitaire, M. Marc Spautz, qui a profité de ce concert de bienfaisance pour remercier le travail de la FFL à Madagascar et dans les autres pays où elle est présente. Il a souligné l’importance et les efforts de ce travail, ainsi que l’aide humanitaire fournie par le Luxembourg partout dans le monde.

Avec le projet de la FFL à Madagascar, ainsi qu’avec tous les autres projets en Afrique de l’Ouest et Afrique Centrale, la Fondation Follereau Luxembourg lutte pour un monde sans ces maladies, sans exclusion…

Gelungene Benefizauktion art against exclusion

Die Versteigerung von Art against exclusion fand am Sonntag, 6. Oktober, in der Agora des Centre Culturel de Rencontre Abbaye de Neumünster statt. Knapp 700 Besucher kamen insgesamt zur Vernissage, Ausstellung und Versteigerung.

Concert de Bienfaisancede la Musique Militaire au profit de

la Fondation Follereau luxembourg

Pour plus d’informations sur le projet, visitez notre site internetwww.ffl.lu oucontactez-nous par e-mail : [email protected] par téléphone :44 66 06 – 1

>>> Polyclinique de mBuji mayi - Sumedco >>> Polyclinique de mBuji mayi - Sumedco

10 11SumedcoSumedco

trAuMAtOLOGie: eiN schwerPuNkt der behANdLuNGeN

Die Polyvalenz der Klinik bedeutet für viele Kongolesen daher Rettung in der Not – denn eine Überführung in Kliniken anliegender Provinzen ist ausgeschlossen, die Wege sind zu weit, der Transport zu kostspielig. Die Polyklinik besitzt sogar eine Ambulanz, die dafür eingesetzt wird, Patienten innerhalb der Provinz abzuholen respektive nach einer Behandlung sicher nach Hause zu bringen. „Sehr oft fahren wir raus, um verletzte Patienten von der Straße zu holen. Hier kommt es sehr oft zu schlimmen Motoradunfällen, da die Fahrer völlig ungeschützt sind, die Motorräder aufgrund mangelnder Transportmöglichkeiten völlig überladen und die Straßenlage zudem sehr schlecht ist. Die Patienten werden mit sehr schlimmen Frakturen eingeliefert…“, so Dr. Smit.

ffL uNterstützt AusbAu der kLiNik uNd wAsserbOhruNG

Die Monopolstellung der Klinik in Mbuji Mayi führt zu der Situation, dass das Haus völlig überbucht ist. Die 15 Betten werden

In der Provinz Kasai Oriental ist die Polyklinik in Mbuji Mayi die einzige weit und breit, die gut ausgestattet ist. „Hierher hat sich bislang noch keine andere Hilfsorganisation verirrt“, so Dr. Smit. Dementsprechend groß ist der Ansturm auf die Klinik: Die meisten Patienten kommen zur Behandlung von Malaria – viele leiden an Tuberkulose, Magendarminfektionen

oder den Auswirkungen von HIV.Die Polyklinik von Mbuji Mayi ist für diverse Notfälle vorbereitet, die innere medizinische und chirurgische Behandlungen erfordern. Zudem besitzt die Klinik eine Entbindungsstation, ein Röntgen- sowie ein Ultraschallgerät und ein Laboratorium zur Auswertung von Analysen. Alles an einer Stelle.

von jeweils zwei Personen gleichzeitig genutzt, weil der Andrang immer größer wird. „Wir wollen keinem Patienten die Aufnahme verweigern, die Menschen brauchen unsere Hilfe, wir schicken keinen Patienten nach Hause“, sagt Dr. Smit. Um dem Bedarf der Patienten gerecht zu werden, hat er nun den Entschluss gefasst, etwas gegen den Platzmangel zu tun. Die Fondation Follereau Luxembourg wird Dr. Smit beim Ausbau der Klinik unterstützen. Zudem greift die FFL bei einem weiteren Projekt  finanziell  unter  die  Arme:  Eine Tiefbohrung soll dafür sorgen, dass die Polyklinik einen eigenen Anschluss zu sauberem Wasser erhält.

stArker ArbeitGeber

Seitdem die von Dr. Smit und einigen Ehrenamtlichen gegründete asbl Sumedco die überholungsbedürftige Klinik in Mbuji Mayi aufgekauft, restauriert und 2012 eröffnet hat, ist das Haus zu einer vertrauten Stätte für die Bewohner geworden, ohne Berührungsängste. Zudem stellt die Klinik einen sicheren Arbeitgeber dar: Mittlerweile beschäftigt sie mehr als 22 lokale Mitarbeiter.

Mbuji Mayi, Kongo. Die Luft ist heiß und schwül, vor der Polyklinik, mitten im Herzen der Drei-Millionen-Stadt Mbuji Mayi, herrscht reges Treiben. Mit ihren Kindern auf den Hüften gebunden bieten Frauen Obst und Beignets zum Verkauf an, Männer ziehen Karren mit Holz und Blech hinter sich her, und überall hört man das Knattern der schnellen Mototaxen. Wie an jedem Morgen, warten bereits Dutzende Personen vor der Klinik in der Warteschlange. Seitdem Dr. Smit das Krankenhaus 2012 eröffnet hat, werden täglich mehr als 20 Patienten medizinisch behandelt oder operiert – und das zu einem Drittel des Durchschnittspreises für eine medizinische Behandlung im Kongo. Die Klinik ist ein Zufluchtsort für Kranke und werdende Mütter in der bedürftigen Provinz Kasai Oriental. Seit der Eröffnung sind alle Betten täglich überbelegt. Daher ist ein Ausbau der Klinik nun dringend erforderlich.

Noch mehr Menschen benötigen Zugang zu einer medizinischen Behandlung. Über eine Spende von Ihnen würden wir uns sehr freuen. Spende mit dem Hinweis auf POLYKLINIK KONGO. Konto:CCPL IBAN LU151111 0000 7878 0000

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Dr. Smit: „Wir schickenkeinen Patienten nach Hause“

>>> engagement en côte d’ivoire >>> engagement en côte d’ivoire

12 13engagement en Côte d’Ivoireengagement en Côte d’Ivoire

La Fondation Follereau Luxembourg (FFL) soutient depuis 2009 la Maison de l’Enfance à Bouaké, une ville du Centre-Nord de la Côte d’Ivoire, située à environ 350 kilomètres d’Abidjan. Cette institution a pour objectif d’offrir des perspectives aux enfants négligés par la communauté. C’est pourquoi la Maison accueille des enfants et des jeunes adolescents qui sont victimes de la drogue, de l’alcool, d’abus sexuels ou victimes de sévices corporels ou de maltraitance. Le choix de vivre dans la rue leur parait plus digne que de continuer à

subir les tracas divers à la maison. Surtout les enfants qui ne sont pas biologiques de la famille sont souvent maltraités.

Les mesures de réintégration incluent des actions de secours primaire (nourriture, vêtements, médicaments, etc.) et d’assistance morale. D’ailleurs les enfants  bénéficient  d’une  formation scolaire et/ou professionnelle (initiation aux métiers). « Il faut l’aider à guérir des blessures internes. Une fois que nous sentons qu’il est stabilisé et qu’il a l’âge

requis (14 ans) nous l’aidons au choix de son projet de vie. S’il fait son choix de métier nous cherchons à le placer chez un patron qui s’engage à le former humainement et professionnellement » dit Frère Denis.

Depuis le début de la crise politique en 2011, la Maison de l’Enfance a accueilli plus de 1.200 enfants. Pendant leurs séjours, les assistants sociaux font de leur mieux pour trouver les parents des enfants de la rue dans le but d’une réintégration familiale éventuelle. Pour Frère Denis il importe que le foyer facilite le contact actif entre les parents et les enfants délaissés – un concept totalement neuf en Côte d’Ivoire. « Quand nous découvrons un enfant dans la rue nous cherchons d’abord à le mettre en confiance avant de procéder 

à une enquête pouvant aboutir à retrouver sa famille. Si les informations reçues de l’enfant concordent, nous procédons à la recherche de la famille. Puis nous établissons un contact entre l’enfant et sa famille. Si le climat semble être favorable, nous procédons à la réunification familiale. Ces étapes peuvent parfois prendre du temps suivant les difficultés de l’enquête » explique Frère Denis.

Etant donné que les locaux de l’institution ont atteint leur capacité d’accueil maximale, les enfants peuvent juste rester pendant la journée – tous les soirs, ils quittent la Maison de l’Enfance pour aller dormir dans la rue. Frère Denis veut changer cette situation  désagréable  et  planifie  avec  la FFL la construction d’un foyer pour que les enfants puissent rester jour et nuit.

Fondée en 1970, la Maison de l’Enfance à Bouaké, a pour objectif de prendre en charge les enfants de la rue, les orphelins et depuis 2003, les enfants ‘soldats’ démobilisés en Côte d’Ivoire. Les enfants qui arrivent à la Maison de l’Enfance sont vêtus de haillons et en mauvaise santé (malnutrition, maladies diverses). « Nos défis sont énormes », dit Frère Denis qui dirige la Maison de l’Enfance et il poursuit « car notre défi majeur est de mettre tout en œuvre pour que chaque enfant de la rue (de Bouaké) soit pris en charge par la mise en place de structures adéquates capables de les accueillir et d’assurer leur formation ».

engagement en Côte d’Ivoirela FFl appuie un centre d’accueilpour des enfants à Bouaké

Vous pouvez nous aider en faisant un don sur le compte de la Fondation Follereau Luxembourg CCPL IBAN LU15 1111 0000 7878 0000 avec

la mention ‘Maison de l’Enfance’.

Appelaux dons

Frère Denis dirige la maison de l’enfance

"Il faut avoirfait beaucoup pour comprendre qu’on n’a pas assez fait."Raoul Follereau

>>> lePrakranke in mali >>> lePrakranke in mali

14 15leprakranke in Malileprakranke in Mali

LebeN Mit deM stiGMA LePrA

Auch wenn Lepra heute geheilt werden kann, die ehemaligen Kranken sind durch ihre Verstümmelungen als solche immer noch zu erkennen und das Stigma der Krankheit verhinderte bei vielen einen „normalen“ Lebensweg mit Schulabschluss und Ausbildung. Viele sind zwar geheilt, aber waren zu einem Leben als Bettler gezwungen, ein Schicksal, das sich auch auf ihre Kinder übertrug. Die FFL unterstützt die Arbeit von Mamadou Coulibaly und der AMHL seit vielen Jahren mit Lebensmitteln, Geldern für Sensibilisierungskampagnen und  finanziert  Fortbildungen,  die  es  den Menschen ermöglichen sollen, sich ein eigenes Einkommen zu erwirtschaften. Doch die meisten der ehemaligen Leprakranken sind heute ohne Unterstützung zum Betteln gezwungen. Beispielhaft ist etwa Yaya Diarras (54 Jahre) Aussage: „Ich lebe mit meiner Frau und unseren vier Kindern zusammen. In den letzten Jahren haben wir durch die Lebensmittelunterstützung ein besseres Leben führen können, sie rettet

Geboren als einziger Sohn armer Eltern wuchs er in einem kleinen Dorf etwa 160 Kilometer von Bamako entfernt auf. Als guter Schüler war er der Stolz der Familie, als einzigem Sohn ruhten alle Hoffnungen auf ihm. Im Alter von zwölf Jahren aber erkrankte er an Lepra: „Mein Onkel entdeckte weiße Flecken an meinem Körper, die Diagnose des Arztes war ein großer Schock für mich und meine Familie“. Lange scheint es, als könne kein Medikament gegen die Krankheit helfen, fast 20 Jahre probierte man bei ihm die Krankheit mit unterschiedlichen Medikamenten zu stoppen, erst 1980 konnte er durch eine Kombinationstherapie mit verschiedenen Antibiotika geheilt werden.

Die Krankheit hatte bis dahin sein Leben dominiert, denn sie hatte nicht nur Auswirkungen auf seine Gesundheit, sondern auch auf seine soziale Stellung. Leprakranke gehörten damals, wie auch heute noch, zu den Ausgeschlossenen der Gesellschaft. Wurden sie früher aus Angst vor Ansteckung vertrieben oder mussten am Rande der Gesellschaft leben, so werden sie heute zwar geduldet, an ihrem Schicksal als Außenseiter hat sich aber wenig geändert. Zu stark wird die afrikanische Gesellschaft von Hierarchien und Traditionen geprägt, ein Raster, aus dem nur wenige Leute ausbrechen können. Coulibaly gelang genau dies, als Präsident der „Association malienne des handicapés de la Lèpres“ (AMHL) engagierte er sich für andere Leprakranke, baute die Hilfsorganisation in Bamako auf und etablierte eine Gesundheitsvorsorge, Aufklärung sowie eine Verteilung und Kontrolle von Medikamenten für Leprakranke. Seine Arbeit wird seit 2004 von der Fondation Follereau Luxembourg (FFL) unterstützt, Coulibaly erhielt 2010 den Prix Follereau für sein Lebenswerk, den Kampf gegen Lepra.

uns vor dem Spott und der Demütigung durch die anderen, weil wir nicht gezwungen sind zu betteln. Ein ehemaliger Leprakranker bettelt nicht aus Vergnügen, sondern weil er nur so überleben kann. Dies ist mir lange erspart geblieben und es wird hoffentlich auch weiter so sein.“ Auch Marama Sanogos (65 Jahre) bestätigt dies: „Ich war Witwe mit acht Kindern, erst durch die Lebensmittelunterstützung konnte ich sie zur Schule schicken, vorher waren wir zu sehr damit beschäftigt überhaupt etwas Essbares zu bekommen. An Schule war nicht zu denken. Dies hatte sich dadurch geändert.“ Mamadou Coulibaly liegen seine Schützlinge am Herzen, aus aktuellem Anlass, hat er sich Anfang August mit einem dringenden Appell an die FFL gewendet: „Durch die politische Krise im Mali und die Unruhen haben sich die Lebensmittelpreise drastisch erhöht, den Reis für unsere Hilfsbedürftigen können wir nicht mehr für alle bezahlen, gerade viele alte Menschen müssen nun ohne weitere Hilfe hungern.“

Mamadou Coulibaly ist heute über 60 Jahre alt, und kann damit auf ein, für afrikanische Verhältnisse, sehr langes und ereignisreiches Leben zurückschauen. Tatsächlich hat er Vieles erlebt und erfahren, was nicht nur für sein Heimatland Mali, sondern für eine ganze Epoche prägend war.

Getroffen von den auswirkungen der politischen Krise: Alternde leprakranke in Mali

Mit Ihrer Unterstützung können wir ehemalige Leprakranke mit Essen und Medikamenten versorgen und ihre Familien durch Fortbildungsmaßnahmen und Mikrokredite vor einem ähnlichen Schicksal schützen. Unterstützen Sie uns mit einer Spende auf das Konto CCPL IBAN LU15 1111 0000 7878 0000 mit dem Hinweis „Alternde Leprakranke in Mali“.

"Le sort de l’humanité est

dans les mains de chacun des hommes de ce

monde."Raoul Follereau

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>>> PartenaireS Pour le mali >>> PartenaireS Pour le mali

16 17Partenaires pour le MaliPartenaires pour le Mali

Partenaires pour le Malila FFl et la Clinique Bohler

En mars de cette année, la FFL et la Clinique Bohler ont signé une convention de collaboration pour la conception de supports d’Information-Education-Communication (IEC),  obstétrique  et  néonatal  au  profit de l’ONG malienne COFESFA (Collectif des Femmes pour l’Education, la Santé Familiale et l’Assainissement).

Dans le cadre de ce projet qui consiste à créer et adapter des supports d’information et communication sur des thèmes variés relatifs à la grossesse (consultations prénatales, conseils pour la femme enceinte, préparation à l’accouchement...) afin  de  contribuer  à  la  lutte  contre  la mortalité maternelle et infantile au Mali, une sage-femme malienne est venue au Luxembourg pour apporter son expertise au projet.

Madame Kané Aminata Doumbia était au Luxembourg pour une période de 3 mois  pour  adapter  les  fiches  e-Learning existantes à la Clinique Bohler et pour

une diffusion la plus large possible de ces supports dans les milieux médicaux mais aussi dans les centres d’écoute et éventuellement auprès d’autres ONG, associations locales ou relais communautaires.

En arrivant au Luxembourg, Madame Doumbia a constaté qu’il y a un fossé entre le Luxembourg et l’Afrique :

“J’ai pu constater une très grande différence entre le Mali et le Luxembourg. En effet le travail de la sage-femme est très différent. La clinique est plus médicalisée. De plus, il y a beaucoup de matériel et d’instruments.

Les examens complémentaires sont faits tout de suite après la consultation, par exemple l’échographie et les prises de sang. Alors que chez nous, ces examens sont souvent faits très tard pour des raisons matérielles et même financières.

développer  de  nouvelles  fiches  adaptées aux besoins de la population au Mali.Le projet se déroulera sur deux ans, d’où Madame Doumbia sera amenée à revenir plusieurs fois au Luxembourg. En août, le journaliste de la FFL, Thierry Winn, était au Mali pour réaliser le tournage de la vidéo « La consultation prénatale », en présence de Madame Doumbia et de l’ONG Cofesfa.

Vue la situation sanitaire préoccupante au Mali provoquant la rareté des services de  santé  spécifiquement  dédiés  à  la santé maternelle et néonatale, la FFL et la Clinique Bohler ont décidé de travailler ensemble pour réduire la carence en information et pour améliorer le suivi des femmes enceintes et jeunes mamans maliennes.

Lors de la finition des supports, ils seront diffusés dans un premier temps à Bamako et dans les communes du Cercle de Kati où l’ONG Cofesfa intervient déjà. L’objectif de ce projet vise, par la suite, à assurer

J’étais d’accord pour participer à ce projet entre la FFL, la Clinique Bohler et le COFESFA et pour partir pour le Luxembourg en raison de l’objectif du projet.

Dans mon métier comme sage-femme, j’ai vu beaucoup de femmes mourir à cause de la méconnaissance de l’importance des consultations prénatales et postnatales, et c’est à travers ce projet que nous pourrons donner toutes les informations nécessaires afin de diminuer ce taux de mortalité.

J’ai beaucoup appris au Luxembourg, et j’aime beaucoup le pays grâce aux personnes qui ont travaillé avec moi. A la fin du projet, mon but personnel est qu’il y ait un changement dans les conditions de vie de la population cible malienne.”

"Ce n’est pas seulement

d’être instruits que les enfants

ont besoin, mais d’être «élevés»."

Raoul Follereau

>>> interview avec m. niang >>> kamPf gegen kinderarBeit in Burkina faSo

18 19Kampf gegen Kinderarbeit in Burkina FasoInterview avec M. Niang

Il y a justement quelques semaines vous avez mis les premières pierres pour commencer la construction du bâtiment de la maternité à Tadiana, Mali. Est-ce que vous êtes content avec le progrès du projet ?Effectivement le projet de Tadiana est une maternité, qui se trouve dans une zone rurale, à un peu moins de 70 kilomètres de Bamako. La population était très contente de recevoir ce projet parce que c’est une demande qui date de plus de 40 ans ! Pour les raisons suivantes : par le simple fait qu’il fallait marcher plus de 20 kilomètres pour avoir une consultation dans la commune principale. En outre pendant la saison des pluies,  l’accès  est  très  difficile  et  le  seul moyen d’amener les femmes qui devaient accoucher, c’était de les transporter à moto, à vélo ou dans la charrette. Et là les charrettes ne pouvaient plus passer à travers l’eau.

Comment est-ce que les séances de travail au Luxembourg vous aident dans votre rôle en Afrique ?Mon rôle, c’est d’être un médiateur entre la FFL et les projets sur le terrain. C’est normal que l’équipe de la FFL ne puisse pas toujours être ici sur le terrain pour voir les progrès et le fonctionnement des projets. Je communique la réalité de ce qui se passe sur place, les forces, les faiblesses, et je donne des propositions :

In Burkina Faso arbeiten mehr als 700.000 Kinder in den Goldminen, die meisten unter ihnen sind zwischen fünf und 18 Jahre alt. Die Kinder und Jugendlichen werden völlig um ihre Rechte gebracht: Neben der Schwerstarbeit, zu der sie gezwungen werden, werden viele unter ihnen Opfer sexuellen Missbrauchs der Minenbesitzer. Aufgrund der gefährlichen Arbeitsbedingungen und den eingesetzten Giftstoffen in den Goldminen sind die Gesundheit und das Leben der Kinder in Gefahr. Im Grunde verbietet die Gesetzgebung in Burkina Faso die Arbeit von Kindern unter 16 Jahren, bis zu diesem Alter gilt die Schulpflicht. In den Goldminen ist es erst ab einem Mindestalter von 18 Jahren erlaubt zu arbeiten. Trotzdem hat die Kinderarbeit in den Goldminen und Steinbrüchen seit einigen  Jahren  beunruhigende  Ausmaβe angenommen, bedingt durch die weltweit gestiegene Nachfrage nach Gold. Hinzu kommt, dass mittellose Familien, die um ihr Überleben kämpfen, von ihren Kindern verlangen, dass diese arbeiten gehen, um das Familieneinkommen zu erhöhen. Im schlimmsten Fall lassen die Eltern ihre Kinder im Stich, die von da an auf sich allein gestellt sind.

comment améliorer un projet, ou changer quelque chose pour être plus efficace.  Je suis l’œil de la FFL sur le terrain, mais je communique aussi les soucis et les désirs de la population. Et la FFL de son côté donne aussi des conseils et des propositions pour améliorer et pour faciliter la réalisation et le bon fonctionnement des projets.

Vous êtes Directeur-Administrateur de l’AP-FFL Mali et l’AAB-FFL et Représentant formel de la FFL en Afrique de l’Ouest : Comment arrivez-vous à réussir le grand défi  de  surveiller  les  projets  dans  de nombreux pays ?On ne peut rien faire seul, on ne peut rien faire seul ! Ce qui est important pour moi, c’est  de  créer  des  réseaux  de  confiance. Grâce  à  cette  confiance  que  j’ai  avec les personnes du terrain, souvent après la construction d’un forage, ce sont les bénéficiaires qui me téléphonent pour me dire que le forage est opérationnel, même avant d’avoir reçu le rapport de l’entreprise de construction. Mais à côté de cette confiance, il est nécessaire de prendre du temps pour aller moi-même sur le terrain pour  voir  les  projets  et  les  bénéficiaires. Mais je dis que tout ce travail est facilité grâce à l’engagement de la Fondation Follereau Luxembourg, parce que seul je ne pourrais pas le faire.

Gold ist ein häufig vorkommendes Mineral in der Provinz von Namentenga, 175 Kilometer nördlich von Ouagadougou. Angelockt von den falschen Versprechungen der Mittelsmänner, zögern viele Eltern nicht, dort mit ihren Kindern hinzuziehen. Unter Lebensgefahr suchen sie nach den besten Plätzen zum Goldschürfen. Nicht selten verlassen die Kinder selbst die Schule, um in den Goldminen zu arbeiten. Dort angekommen, sind sie allen Formen von Ausbeutung und Gewalt ausgesetzt. Sie riskieren ihre Gesundheit, ihre Sicherheit, ihre Zukunft und ihr Leben. Da die Kinder mehr als zehn Stunden am Tag arbeiten, haben sie keinerlei Gelegenheit zur Schule zu gehen: 86% von ihnen haben niemals eine Schule besucht! Um gegen die Kinderarbeit vorzugehen und diesen Kindern eine Zukunft zu geben, engagiert sich die FFL seit diesem Jahr gemeinsam mit ihrem lokalen Partner „L’Association des Amis Burkinabé de la Fondation Raoul Follereau (AAB-FFL)“: Im Ort Tougouri, in der Provinz Namentenga, bietet man diesen Kindern in einem Auffang- und Bildungszentrum eine Unterkunft, Essen und Kleidung, medizinische und psychologische Versorgung sowie die Möglichkeit einer Berufsausbildung in verschiedenen Bereichen.

Le 2 septembre la FFL a chaleureusement accueilli Monsieur Boubacar Niang, Directeur-Administrateur de l’AP-FFL Mali et Représentant formel de la FFL en Afrique de l’Ouest, et ce pour une bonne semaine. Cette visite a offert l’opportunité de dresser un bilan des dernières missions de Monsieur Niang au Bénin, au Burkina Faso, en Guinée et au Mali. Les séances de travail ont permis d’analyser l’évolution des projets dans ces dits pays.

Boubacar Niang : « Je suis l’œil de Follereau sur le terrain »

Neues Hilfsprojekt: FFl bekämpft Kinderarbeit in Goldminen Burkina Fasos

Unterstützen Sie uns bei unserem Kampf gegen Kinderarbeit in den Goldminen Burkina Fasos mit einer Spende auf das Konto CCPL IBAN LU15 1111 0000 7878 0000 mit dem Sichtwort „Kampf gegen Kinderarbeit in Burkina Faso “.

"Ce que nous savons de plus

certainici-bas, c’est

que les autres ont besoin de

nous."Raoul Follereau SPeNDeN-

auFruF

>>> jenny cardoSo >>> jenny cardoSo

20 21Service volontaire de coopérationService volontaire de coopération

Après  des  mois  d’attente,  je  suis  enfin partie le 26 août 2013 au Bénin où je ferai un volontariat de 6 mois. Les premières semaines n’ont pas été faciles pour moi. Je me suis retrouvée du jour au lendemain dans un pays complètement différent du mien, avec une autre culture, une autre mentalité, d’autres odeurs, d’autres goûts, d’autres paysages, d’autres rituels… J’ai vécu un choc culturel assez intense. Mais avec l’écoute et le soutien de mes

domaine où je n’ai pas d’expérience, mais avec son aide, j’apprends à maîtriser certains mouvements que je peux après appliquer aux patients. Les mardis et jeudis matins, je travaille au bloc opératoire, où j’assiste les chirurgiens en leur donnant le matériel qu’ils nécessitent. Pour moi, cela est une expérience unique, puisqu’au Luxembourg, je n’ai pas la possibilité de le faire. Le lundi après-midi, j’ai ensemble avec les sociologues et les représentants des salles de l’hospitalisation une réunion où les problèmes rencontrés durant la semaine précédente dans les salles sont thématisés. Puis les mardis et jeudis après-midis, je tiens avec une infirmière et une étudiante en psychologie un nouveau service, qu’on vient tout juste de commencer, qui s’appelle « cellule d’écoute ».En fait, nous sommes les intermédiaires entre les patients et les agents de santé, et c’est aussi pour favoriser la communication. Enfin  les  mercredis  et  vendredis  après-midi, je m’occupe de la bibliothèque (un service créé par une ex-volontaire), pour les enfants et pour les adultes et je passe du temps à jouer avec les enfants. Mais le soir après une certaine heure, je me retire dans ma chambre. J’ai aussi besoin de temps pour moi, pour réfléchir sur  les évènements vécus pendant la journée et pour lire, écrire dans mon livre de voyages, écrire des articles ou regarder un film. 

collègues ici au Bénin, je m’en suis sortie. C’était un obstacle nécessaire qu’il fallait que je surmonte pour savourer pleinement les riches et multiples plaisirs de cette expérience interculturelle. Maintenant je suis reconnaissante d’avoir vécu ce choc, car je sens que je m’intègre maintenant petit à petit et j’aime ma nouvelle vie ici.

Je me suis déjà adaptée à certaines situations inhabituelles comme l’horloge béninoise. Ici tout fonctionne beaucoup plus lentement qu’en Europe et si on arrive en retard, ce n’est pas grave. Un exemple: on devait avoir une réunion à 14 heures. Moi, hyper ponctuelle comme je suis, j’y étais déjà vers 13h50. Hors, les premières personnes ne sont qu’arrivées vers 14h30 et plus tard. Donc on a commencé la réunion qu’à 15h25. Mais maintenant, mon horloge fonctionne comme ici. J’ai appris à ne pas me stresser et si j’arrive en retard, tant pis.

Mon travail au CDTUB (Centre de Dépistage et de Traitement d’Ulcère de Buruli) est très multidisciplinaire. Les lundis, mercredis et vendredis matins, je travaille dans une  salle  où  j’aide  les  infirmiers  à  faire les pansements des patients qui ont une plaie propre (plaie suite à une opération). Au  cas  où  on  finit  tôt,  j’aide  Joseph,  le kinésithérapeute du centre. C’est un

Durant les weekends, je vais à Cotonou pour pouvoir faire des achats que je ne trouve pas à Allada et puis pour retrouver des amis que je me suis faits ici. Au Luxembourg, durant les weekends, je sors entre amis pour boire un verre ou sortir en boîte. Pourquoi pas le faire aussi ici, comme maintenant j’ai ma vie ici. Donc je sors avec eux, ou avec des collègues du travail. Je profite aussi des weekends pour faire un peu de tourisme et faire connaissance du pays qui m’a si bien et si chaleureusement accueillie.

Voici une citation d’un grand philosophe indien Patañjali qui m’a beaucoup inspirée pendant mon séjour ici au Bénin :

« Lorsque vous êtes inspiré par un grand but, un projet extraordinaire, toutes vos pensées brisent leurs liens : votre esprit transcende ses limites, votre conscience s’étend dans toutes les directions, et vous vous trouvez dans un nouveau monde merveilleux et grandiose. Les forces, les facultés, et les talents qui dormaient en vous s’éveillent, et vous découvrez que vous êtes un être infiniment supérieur à celui que vous avez rêvé d’être un jour. »

(Jenny Cardoso, Septembre 2013)

Mon servicevolontaire decoopération au Bénin Jenny

"Le bonheur est la seule chose qu’on soit certain d’avoir lorsqu’on l’a donné."Raoul Follereau

>>> remerciementS >>> remerciementS

22 23remerciementsremerciements

Sara, une élève du Lycée Technique d’Esch-sur-Alzette, s’est engagée depuis plusieurs mois pour la Fondation Follereau Luxembourg en sensibilisant ses camarades sur le problème des mutilations génitales féminines et sur le projet de lutte de la FFL au Mali.

Avec sa classe, Sara avait organisé plusieurs séances de présentation dans différentes classes de son école, ainsi qu’un ‘charity run’ pour récolter des dons pour le projet. Elle a aussi fabriqué, avec l’aide de ses camarades, des petites  broches  de  fleurs,  qu’elle  avait  vendues  pour 1-2€ pour récolter des dons supplémentaires.

Un grand MERCI à Sara pour son engagement et soutien et à toutes les personnes du Lycée Technique d’Esch-sur-Alzette qui l’ont aidée !

Mat enger Zomm vun 10.000 EURO ass d’FFL och dëst Joer rem generéis vun den Amis des Lépreux vu Rodange (ALR) ënnerstëtzt ginn. Op hire Wonsch hinn fléissen jeeweils 5.000 EURO un d’FFL Hëllefsprojeten op de Komoren an op Madagascar. An deenen zwee Länner ënnerstëtzt d’FFL medizinesch Programmer an Präventiounsprojeten zur Bekämpfung vu Lepra.

Grond ze Feieren: Am Mee dëst Joer hunn d’Amis des Lépreux vu Rodange hirt 50-järegt Jubiläum gefeiert. Och d’Press huet ëfters iwwert den Engagement vun der ALR geschriwwen, déi sech elo schons zënter engem hallwen Joerhonnert em déi Äermsten vun der Welt asetzt. Vun dësem  Engagement  profitéiert  natierlech  d’FFL! D’Memberen a d’Frënn vun der ALR sammelen all Joer vill Spenden: zum Beispill beim Verkaf vun handgemaachten Broderien op hirem Ouschterbazar. Fir d’Team em d’Presidentin d’Madame Albertine Huberty ass dat individuellt Engagement am Kampf géint Lepra eng richteg Häerzensugeleeënheet: Déi Dammen Anne Braas-Weiler an Jeanny Marechal engagéieren sech schons  zënter  50  Joer  fir  d’Amis  des  Lépreux, d’Madame Rosa Montalto-Flesch zënter 35 Joer, d’Madame Jeanny Dostert-Scholtus zënter 30 Joer an d’Madame Lucie Bechthold-Wahl zënter 15 Joer. Mir gratuléieren ganz häerzlech zu dësem staarken Asaz!

NoN à la MuTIlaTIoN GéNITale FéMININe STaarKeN aSaz VuN DeN aMIS DeS léPreux roDaNGe (alr)

1 Combien de malades de la lèpre est-ce que la FFL a guéri depuis son existence : 2.000, 10.000 ou 500.000 ?

Wie viele Leprakranke hat die FFL seit ihrer Gründung geheilt? 2.000, 10.000 oder 500.000?

2 Dans combien de pays est-ce que la FFL est active ?

In wie vielen Ländern ist die FFL aktiv?

3 Combien de centres de santé et maternités est-ce que la FFL a construit en 2013 ?

Wie viele Gesundheitszentren und Entbindungskliniken hat die FFL 2013 gebaut?

4 Comment s’appelle l’ONG locale à Madagascar avec qui la FFL travaille depuis les années 90 ?

Wie heiβt die lokale NGO in Madagaskar, mit der die FFL seit den 90er Jahren zusammenarbeitet?

5 Depuis le début de la crise politique en 2011, combien d’enfants est-ce que la Maison de l’Enfance en Côte

d’Ivoire a-t-elle accueilli ?

Wie viele Kinder hat das Auffangzentrum der FFL an der Elfenbeinküste seit Beginn der politischen Krise 2011

aufgenommen?

Réponses :1. 500.000 2. 10 3. 7 4. Akanin’ny Maray 5. 1.200

eIN BruNNeN Für DaS DorF BalI IN MalI !

Am 14. Juni hat die Privatschule Fieldgen der Fondation Follereau Luxembourg (FFL) einen Scheck über 600 Euro überreicht. Das Geld haben die Schülerinnen selbst eingebracht – und zwar mittels der hauseigenen Wasserspender. Wie das funktioniert? In den vergangenen Monaten hat jede Schülerin eine kleine Gebühr für den eigenen Gebrauch eingezahlt. „Wir haben uns dann dazu entschieden, dieses Geld für ein karritatives Wasserprojekt zu spenden“, so Raphaël Weickmans, Pastoralverantwortlicher der Schule.

Gemeinsam mit der Direktorin Frau Urban und Herrn Weickmans hat das Schülerkomitee den Scheck an Vertreter der FFL überreicht, unter ihnen auch Boubacar Niang, formeller Repräsentant der FFL in Westafrika. Das Geld wird für den Bau eines modernen Brunnens im Dorf Bali im Südwesten Malis verwendet werden, ein Dorf mit 1300 Einwohnern, mehr als die Hälfte davon Kinder. Bis heute besitzt das Dorf keine Versorgung mit sauberem Trinkwasser. Durch einen neuen Brunnen müssen die Frauen von Bali nicht mehr viele Kilometer laufen, um ihre Wasserversorgung zu sichern und die Infektionsrate durch verschmutztes Wasser kann deutlich gesenkt werden.

QUIZ

November CaCtus Redange I November - JaNuar PlaCe guillaume ii Ville de luxembouRg I Dezember Knauff shoPPing CenteR PommeRloCh, CentRe hosPitalieR du KiRChbeRgJaNuar lyCée du noRd Wiltz, éCole PRiVée fieldgen I Februar CaCtus meRsCh I märz - aprIl RehazenteR KiRChbeRg I maI - JuNI CentRe hosPitalieR du KiRChbeRg

2013

2014

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