46 ANNE E PRIX Dép. Etr. AIDE r - images.jdt.bibliotheque...

4
N 1O---MERCRDI 46 ANNE E 'lei' MAI i o PRIX DE L'_lnlwiEMViT: Toelouse. Dép. Etr. Unau,.., 36' but 4St 6 mois... 10 23 9S 3 mois... 10 13 14 Les abonnements ne sont reçus que pour trois rnuis, six mois ou en en et ne commencent que du ter nu du 16 de cha- que mois. Les Lettres non affranchies ne soi.; pas reçues. an s'AILOFIftE AU Ce Journal pa rait tous les jours. rue St-nome, 4ti, U LO O S BUREAU du JOURNAL A TOULOUSE. Chez les Libr., bnreaux des slessageries et Directeur des postes. POLITIQUE ET LITTÉRAIRE. Li ir, de BO \iL et SIBR.1C SUI 9AIAT-aO 4e , 46. TOULOUS. 1 er Ii 1850. M. Gasc représentant de la iiaute-Garonne, a été nommé par M. le min_stre de la guerre, membre d'une comrnisson chargée dr répartir le crédit de 150,000 fr., voté par l'Assem- bine législative pour secours aux familles du 11° régiment d'infanterie légcre, qui ont péri dans la Maine. M. Gase, on le sait, avait été rapporteur du projet de loi relatif à ce crédit. SOUSCRIPTION En faveur des victimes de la catastrophe d'Angers. 4° liste du Journal de Toulouse;. MM. de la Société philantropique militaire de Saint-Martin, 100 fr.; Jougla, rue de la Trinité, 14, 5 fr.; Dutour, proprié- taire, sous-officier en retraite, 10 fr.; Landau, marchand de nouveautés, 5 fr.; Galarin, droguiste, 3 fr.; Lamarquel lieute- nant-colonel en retraite, 5 fr.; Dutour, chef de bataillon en re- traite, 5 fr.; R. C., 15 fr.; docteur Marchand, 3 fr:; Pagès, ex- avoué; 5 fr.; Assiot, chef d'institution, 5 fr. Total. . . . . . . . . 161 fr. 00 e. Montant des listes précédentes 995 fr. 50 e. Total général. . . . . . . . . . . 456 fr 50 e. Le tribunal dC première instance de Toulouse vient de voter une somme de 150 fr. pour les familles des victimes de la catas- trophe d'Angers. Hier, M. le général Rostolan a passé une revue des troupes de la garnison sur l'allée Lafayette. A deux heures, il est parti à cheval du quartier-général, et s'est rendu sur les lieux de la revue, escorté d'un nombreux état major. L'infanterie était placée sur l'Allée, l'artillerie, dont une partie avait ses pièces, et les chasseurs à cheval, se développaient sur les boulevards. M. le général Rostolan a parcouru tous les rangs; à trois heures, les troupes ont défilé. tTne foule considérable s'était rendue à cette revue, qu'un beau temps a favorisée. M. Rostolan a été accueilli avec sympathie par la population, qui connaissait les paroles pleines de fermeté et de modération. que l'honorable général avait fait entendre la veille. . Des groupes qui suivaient le cortége du général ont crié Vive la République ? Quelques arrestations ont été faites, nous ne savons pour quel motif, prés du théâtre des Variétés, mais les individus arrêtés sont parvenus à s'échapper. Le jury d'expropriation s'est occupé avant-.hier, lundi, de la maison Darrieux, ruede l'Orme-Sec. Le prix deniandé par le propriétaire était de 165,940 fr. ; la ville offrait 40,000 fr. Le jury a alloué 55,000 fr. L'Emancipatioa d'hier a été saisie pour un article intitulé le pouvoir et l'armée. Lundi a eu lieu, ainsi que nous l'avions annoncé, la bénédic- tion des nouveaux terrains achetés par la ville pour l'agrandis- sement du cimetière de Terre-Cabade. Cette cérémonie a eu lieu à 4 heures du soir ; le clergé des diverses paroisses s'est rendu Veuillelon d'1 Journal de înulotlse, i Jfai 1450. AIDE r en procession à l'église Saint-Etienne, et de là au cimetière , après s'ètre réuni au chapitre métropolitain. M. l'abbé Berger, vicaire-général, a officié. i Une foule considérable assistait à cette pieuse et touchante cérémonie. Liste des affaires qui doiv<ot être jugées dans la session des assises du 9e trimestre de 1850, qui s'ouvriront à Toulouse , le 13 mai , sous la présidence de M. le conseiller de la Baume, assisté de MM. Vène et d'Aldéguier. 13 mai. Bezy. (Denise) excès sur la personne de sa mère légitime. 14. - Monnereau (Joseph,), vol, 15. - Cahé (Marie-Jeanne), infanticide. I (L - Baudet (Marie), vol -- Benazet (Guillaume), vol. 17. - Chen°(Vincent), attentat à la pudeur. 18.-- Danflons (Pierre-Maurice), extorsion de titres. 20. - Bordes (François), vol. - Pissig (Antoine), Chabrol- les (Jacques), faux. 91. - Soumet (François), banqueroute frauduleuse. 99. - Bru (Jean-Bernard) , faux. -- Donnadieu (Othon) , viii. 24. - Valette (Guillaume), excès graves. - Caujolle (Frais- couse) , vol. 95. -- Defbosc (Joseph) , vol. - Guéret (Henri-jean-Bap- Liste) , vol. 97. - Sonques (Jacques) , Dorieu (Jean) , cris séditieux. - Baron (Jeanne), Ducasse (Germaine) , suppression d'enfant et faux, 98. - Lajoux (Justin), tentative de meurtre. On sait que MM. les médecins de Toulouse ont formé, il y a déjà quelques années, une association dans le but de dé- fendre leurs intérêts prûfessionnels et de venir au secours des malades indigents. Les membres de cette association ont donné depuis cette époque des consultations gratuites à un nombre considérable de malades, et ont incontestablement rendu de grands services à la partiepauvre de la population. Les pharma- ciens du département de la Haute Garonne, jaloux de complé- ter l'oeuvre des médecins, ont fondé une société dont les mem- bres, résidant à Toulouse, ont pris l'engagement formel de dé- livrer aux indigents tous les remèdes dont ils ont besoin, à des prix très inférieurs à ceux qui sniki exigu ordinairement. Un tarif rédigé et accepté par les sociétaires résidant à Toulouse , permettra de juger de leur désintéressement ; il nous suffira de dire que les prix fixés pour les indigents, sont établis à 95 p. 0/0 au-dessous du prix moyen adopté par la généralité des pharmaçiens; quatre-vingt-neuf pharmaciens du département de la Haute-Garonne font déjà partie de cette association, et tout fait espérer que le désir de coopérer à l'accomplissement d'une bonne ouvre fera bientôt augmenter le nombre des associés. Nous recevons, an sujet du plan de façade adopté pour le côté ouest de la place du Capitole, la lettre suivante, qui contient des observations sur lesquelles nous appelons l'attention de nos administrateurs Toulouse, 98 avril 1850. Monsieur le rédacteur, Le fae simile, qui s'exécute en ce moment, de la nouvelle façade de la place du Capitole, rend évidente la justesse des observations que vous avez publiées à diverses reprises sur les projets qu'a fait naltre jusqu'ici l'achèvement de cette belle place. Si nous remontons à l'époque où s'agita la question le l'érection d'unnouveau théâtre, nous nous rappelons qu'on objecta avec beau- s __ _ - - _- ----------____- --- - __ _ Blai:chard aide f li j M t li l s t d t t à ' ACADÉMIE NATIONALE DES SCIENCES, INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES DE TOULOLTSE. ` PRÉSID5 NCE DE' M. NOULET. Ij -S&nee du 7 février; M. Gaussait communique à l'Académie la suite de ses études sur l'aliénation mentale. Dans un 'précédent travail , l'auteur s'était occupé de la définition de la folie et des tentatives faites pour classer méthodiquement les genres , les. espèces et les variétés de cette maladie. Les difficultés qui se sont présentées dans cette première étude , en entraînaient une autre qui vient se résumer dans cette question : Quelle est la limite on s'arrête la raison et où commence la folie? «Question ardue , dit-il, dont j'ai dt'< pourtant aborder l'examen dans ces. généralités , non pas avec la pensée d'arriver à sa solution ; mais dans l'uni- que espoir de rencontrer, chemin faisant , quelques` données capables d'éclairer la pathogénie de la déplorable infirmité dont je m'occupe. Ces données , je vais essayer de les recher cher dans les développements qui me seront fournis par l'appré- ciation de certains phénomènes appartenant , 1° à l'état de santé parfaite ; 9° à quelques maladies autres que l'aliénation mentale; 30 à l'aliénation mentale elle-mème. u Lorsque nous employons dans cor ve ai but l de o ses dérivés et ses synonymes, nous pour qualifier des paroles Ou des actions qui nous paraissent ne pas se renfer- mer dans les strictes limites de ia raison et du sens commun. Mais quand nous formulons ainsi nos jugements , nous ne son- geons pas que certains de nos discours , de nos projets, de nos actes, sont pareillement appréciés p dignes mêmes personnes que nous avons plus d'une fois jugées d'habiter pet ; o e t . na a e par ura e ce suje s e cemment émises est que notre raison est la mesure maisons. C antres, et si la raison est une, comme la vérité , il n'y a , selon } au Muséum d'histoire naturelle de Paris. lies expressions de Labruyère,. qu'un seul chemin pour y arri- Ni. de Vacquié lit un Mémoire sur les anciens octrois de la ver, tandis qu'il en existe mille autres pour s'en écarter. ville. Il s'attache à faire ressortir leur caractère douariier, cher- n En effet, l'incohérence, la fausseté et la fiXILO des rdees ; ( chant par un esprit étron de locaiue à favoriser outre mesure ' les égarements de l'imagination et les erreurs des sensations; les raisonnements justes, basés sue un principe faux, et la pour- suite d'un but à l'aide de moyens non appropriés ou extrava- gants ; les aberrations de la volonté et l'exagération des pas- sions : voilà, en définitive, à quoi viennent se rcdii re les phé- nomènes observés chez les aliénés et qu'on remarque aussi chez lesindividns'sains d'esprit. _ . Développant cette proposition à l'aide de considérations et "de faits' rattachés à cliacun des éléments précités, M. Gaussail signale-les transitions successives à travers lesquelles les facultés intellectuelles, morales et affectives, passent du mode physio- logique au mode morbide: Ces développements, qui ne- sauraient se préter à une repro- dùction analytique, font le sujet du premier paragraphe. Dans une prochaine communication, l'auteur exposera le A° chapitre de ses études. M. Leymeriefait part à l'Académie de la découverte probable du zinc natifdans un schiste qui se trouve dans une localité du Languedoc, et lui en montre uu échantillon. Jusqu'à pré- sent ce métal ne s'était présenté dans la nature qu'à l'état de combinaison. M. Ducos fait un rapport verbal sur les OEuvres poétiques adressées à l'Académie par M. Bordes, conservateur des hypo- thèques à Pont-Lévèque. Séance du 14 février. M. Joly lit un Mémoire intitulé : Sur l'existence supposée d'une circulation périlrache 'tste chez les insectes. L'auteur de ce travail a eu spécialement pour but °de réfuter les idées ré`- Les ANNONCES et AVIS doivent être portés la veille et se paient d'avance. PRIX DES INSERTIONS. 30 e. la ligne d'annence 60 c. la ligne de uéclsme S'adresser eu RureBu 'l i journal, rue '-t-t24)mC , 40 coup de raison qu'un tel édifice devrait, par sa destination, pré- senter une façade d'une dimension très-élevée proportionnelle- ment à son développement en longueur, et qu'étant placé en regard du Capitole, ces deux monuments se nuiraient récipro- quement; le théâtre, d'un aspectsvelteetélégant,devenant maigre et mesquin en face dela masse imposante, mais un peu lourde du Capitole, et celui-ci à son tour, devant paraitre plus massif, plus écrasé encore par comparaison avec la construction légère et élancée du théâtre. On remarqua encore que la condition indispensable de l'éta- blissement de ce dernier édifice étant l'isolement, il en résulte. rait de fâcheuses interruptions dans le développement de la belle ligne architecturale qui devait précisément donner à l'en- semble de la place son plus beau caractère. Au point de vue de l'art, la décision qui fit rejeter l'érection du théâtre sur la place fut doué empreinte de bon goût, et l'on doit en féliciter ceux qui l'ont rendue. Vous avez fait encore ressortir. Monsieur le rédacteur, le tact et l'intelligence qui ont présidé à la construction d'une simplicité sagement élégante des façades latérales de la place, que l'architecte a si judicieusement arrêtées à la hauteur de la corniche du Capitole, laissant ce monument, qui doit dominer tout l'ensemble, le surmonter en effet de toute la surélévation de son attique. Si tout cela est vrai, juste, bien senti, dès lors le programme de la disposition du second grand côté de la place n'est il pas invinciblement déterminé d'avance pour con- server à ce magnifique emplacement tlne harmonie sévère et digne d'une grande cité? Je dis donc, que sauf le péristyle intérieur et non saillant, généralement réclamé pour donner au public un abri qui man- que totalementdans la ville, la nouvelle façade devra être ab- solument identique aux deux déjà censtrui-tes. Ce péristyle au surplus ne nuira nullement à l'effet général, parce que c'est surtout par l'ensemble des parties supérieures que le coup d'ail sera produit. La conclusion de ce qui précède, c'est que le public éclairé blâme avec raison le projet prétentieusement coquet que le fae simile reproduit en ce moment. Cette corniche curieusement surchargée de détails, cette acrotère découpée et élevée au-dessus du niveau des façades latérales, tout cela peut-être fort joli en soi, mais non est hic locus; ce n'est sien moins qu'un co><cetlo au milieu d'une tirade de haut style; une fioriture maladroite daus un grand air dra- matique expressif; un ornement à la Watteau dans un grave tableau d'histoire. Que deviendront à l'o,il les deux façades des petits côtés de la place à l'extrémité de la double ligne fora ée d'un côté par la masse imposante du Capitole; de l'autre, par la dentelure surélévée et les coquetteries de la façade opposée ? Ces façades extrêmes vont produire à ce point de vue le plus triste effet. Le Capitole lui-même, en rivalité avec le vis-à-vis ambitieux, deviendra gauche, triste et maussade. En un mot, il n'y aura pins d'harmonie dans l'ensemble des constructions de la place. Je le répète, peut-être à satiété, mais les trois côtés de la place doivent former en quelque sorte un cadre simple, noble et sévère qui fasse valoir au lier de lui nuire, et laisse en même temps dominer le principal, le véritable monument dans lequel se personnifie la cite toulousaine. Ces idées paraissent si naturelles qu'on se demande comment on a pu avoir la pensée même de s'en écarter ? t- Mais on s'en étonnera moins lorsqu'on réfléchira que rien n'est plus rare que de rencontrer, lorsqu'il s'agit de restaurer ou de terminer un édifice ou un ensemble monumental, un artiste qui veuille se résigner à se renfermer dans sa modeste mission, et respecter les données qu'il est appelé à compléter. En vain l'auteur primitif a longuement mûri son plan polie habitanage, et par voie de ceux qui avaient acquis le droit d suite, se montraient haineux et injustes même pour l'étranger. Les anciens tarifs s'attachaient surtoutà renfermer dans leurs longues nomenclatures tous les übjets auxquels on pouvait pen- ser ; les tableaux, par exemple, l'eaa de la reine de Ilon$rig et les cornes de licornes. Les hOISSOnS étaient taxées tris-modérément : niais il y avait loin des droits même légers qu'elles payaient, à la franchise absolue que les Comtes de Toulouse avaient accordée par leurs chartes au min bourgeois , nom donné au vin recueilli dans ]g gardiage et destiné aux habitants. M. Brassinne soumet à l'Académie , de la part de M. Pellis, professeur de mathématiques à Toulouse , un mémoire relatif à une question géométrique. MM. Brassinne et Mollis sont chargés de faire un rapportsur ce travail. M. Leymerieconfirme la.découverte du zinc natif, annoncée avec réserve dans la séance précédente. Les essais minéralogi- ques et les essais chimiques de M. Boisgiraud ne peuvent laisser aucun doute sur la nature du minéral ; c'est bien du zinc mé- tallique, et même du zinc pur. II a été apporté à Toulouse par un ecclésiastique du dé- partement du Tarn. Il se présente sous la forme de petites pla- quettes ayant deux millimètres environ d'épaisseur, amincies sur les bords. La cassnre dévoile une structure lamelteuse très- prononcée et un vif éclat. La surface de la plaquette est en- duite d'une pellicule noire, interrompue par des veines blan- ches du métal pur qui s'entrecroisent en plusieurs sens. L'auteur de cette découverte assure que les piquettes gisent entre les fe s £:Sd'une roct?e Cti,bte i.C c-t ;u ce e m- ntrcnt Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Transcript of 46 ANNE E PRIX Dép. Etr. AIDE r - images.jdt.bibliotheque...

Page 1: 46 ANNE E PRIX Dép. Etr. AIDE r - images.jdt.bibliotheque ...images.jdt.bibliotheque.toulouse.fr/1850/B315556101_JOUTOU_1850_05... · antres, et si la raison est une, comme la vérité

N 1O---MERCRDI46 ANNE E'lei' MAI i o

PRIXDE L'_lnlwiEMViT:

Toelouse. Dép. Etr.Unau,.., 36' but 4St6 mois... 10 23 9S3 mois... 10 13 14

Les abonnements nesont reçus que pour troisrnuis, six mois ou en enet ne commencent quedu ter nu du 16 de cha-que mois. Les Lettres

non affranchies ne soi.; pasreçues.

an s'AILOFIftEAU

Ce Journal pa rait tous les jours.

rue St-nome, 4ti,

U LO O SBUREAU du JOURNAL

A TOULOUSE.

Chez les Libr., bnreauxdes slessageries

et Directeur des postes.

POLITIQUE ET LITTÉRAIRE.Li ir, de BO \iL et SIBR.1C

SUI 9AIAT-aO 4e , 46.

TOULOUS. 1 er Ii 1850.M. Gasc représentant de la iiaute-Garonne, a été nommé

par M. le min_stre de la guerre, membre d'une comrnissonchargée dr répartir le crédit de 150,000 fr., voté par l'Assem-bine législative pour secours aux familles du 11° régimentd'infanterie légcre, qui ont péri dans la Maine. M. Gase, onle sait, avait été rapporteur du projet de loi relatif à ce crédit.

SOUSCRIPTION

En faveur des victimes de la catastrophe d'Angers.

4° liste du Journal de Toulouse;.

MM. de la Société philantropique militaire de Saint-Martin,100 fr.; Jougla, rue de la Trinité, 14, 5 fr.; Dutour, proprié-taire, sous-officier en retraite, 10 fr.; Landau, marchand denouveautés, 5 fr.; Galarin, droguiste, 3 fr.; Lamarquel lieute-nant-colonel en retraite, 5 fr.; Dutour, chef de bataillon en re-traite, 5 fr.; R. C., 15 fr.; docteur Marchand, 3 fr:; Pagès, ex-avoué; 5 fr.; Assiot, chef d'institution, 5 fr.

Total. . . . . . . . . 161 fr. 00 e.Montant des listes précédentes 995 fr. 50 e.

Total général. . . . . . . . . . . 456 fr 50 e.

Le tribunal dC première instance de Toulouse vient de voterune somme de 150 fr. pour les familles des victimes de la catas-trophe d'Angers.

Hier, M. le général Rostolan a passé une revue des troupesde la garnison sur l'allée Lafayette. A deux heures, il est partià cheval du quartier-général, et s'est rendu sur les lieux dela revue, escorté d'un nombreux état major. L'infanterie étaitplacée sur l'Allée, l'artillerie, dont une partie avait ses pièces,et les chasseurs à cheval, se développaient sur les boulevards.M. le général Rostolan a parcouru tous les rangs; à trois heures,les troupes ont défilé. tTne foule considérable s'était rendue àcette revue, qu'un beau temps a favorisée. M. Rostolan a étéaccueilli avec sympathie par la population, qui connaissait lesparoles pleines de fermeté et de modération. que l'honorablegénéral avait fait entendre la veille. .

Des groupes qui suivaient le cortége du général ont criéVive la République ? Quelques arrestations ont été faites, nousne savons pour quel motif, prés du théâtre des Variétés, maisles individus arrêtés sont parvenus à s'échapper.

Le jury d'expropriation s'est occupé avant-.hier, lundi, de lamaison Darrieux, ruede l'Orme-Sec. Le prix deniandé par lepropriétaire était de 165,940 fr. ; la ville offrait 40,000 fr. Lejury a alloué 55,000 fr.

L'Emancipatioa d'hier a été saisie pour un article intitulé lepouvoir et l'armée.

Lundi a eu lieu, ainsi que nous l'avions annoncé, la bénédic-tion des nouveaux terrains achetés par la ville pour l'agrandis-sement du cimetière de Terre-Cabade. Cette cérémonie a eu lieuà 4 heures du soir ; le clergé des diverses paroisses s'est rendu

Veuillelon d'1 Journal de înulotlse, i Jfai 1450.

AIDE ren procession à l'église Saint-Etienne, et de là au cimetière ,après s'ètre réuni au chapitre métropolitain. M. l'abbé Berger,vicaire-général, a officié.

iUne foule considérable assistait à cette pieuse et touchante

cérémonie.

Liste des affaires qui doiv<ot être jugées dans la session desassises du 9e trimestre de 1850, qui s'ouvriront à Toulouse , le13 mai , sous la présidence de M. le conseiller de la Baume,assisté de MM. Vène et d'Aldéguier.

13 mai. Bezy. (Denise) excès sur la personne de sa mèrelégitime.

14. - Monnereau (Joseph,), vol,15. - Cahé (Marie-Jeanne), infanticide.I (L - Baudet (Marie), vol -- Benazet (Guillaume), vol.17. - Chen°(Vincent), attentat à la pudeur.18.-- Danflons (Pierre-Maurice), extorsion de titres.20. - Bordes (François), vol. - Pissig (Antoine), Chabrol-

les (Jacques), faux.91. - Soumet (François), banqueroute frauduleuse.99. - Bru (Jean-Bernard) , faux. -- Donnadieu (Othon) ,

viii.24. - Valette (Guillaume), excès graves. - Caujolle (Frais-

couse) , vol.95. -- Defbosc (Joseph) , vol. - Guéret (Henri-jean-Bap-

Liste) , vol.97. - Sonques (Jacques) , Dorieu (Jean) , cris séditieux. -

Baron (Jeanne), Ducasse (Germaine) , suppressiond'enfant et faux,

98. - Lajoux (Justin), tentative de meurtre.

On sait que MM. les médecins de Toulouse ont formé, ily a déjà quelques années, une association dans le but de dé-fendre leurs intérêts prûfessionnels et de venir au secours desmalades indigents. Les membres de cette association ont donnédepuis cette époque des consultations gratuites à un nombreconsidérable de malades, et ont incontestablement rendu degrands services à la partiepauvre de la population. Les pharma-ciens du département de la Haute Garonne, jaloux de complé-ter l'oeuvre des médecins, ont fondé une société dont les mem-bres, résidant à Toulouse, ont pris l'engagement formel de dé-livrer aux indigents tous les remèdes dont ils ont besoin, à desprix très inférieurs à ceux qui sniki exigu ordinairement. Untarif rédigé et accepté par les sociétaires résidant à Toulouse ,permettra de juger de leur désintéressement ; il nous suffira dedire que les prix fixés pour les indigents, sont établis à 95 p.0/0 au-dessous du prix moyen adopté par la généralité despharmaçiens; quatre-vingt-neuf pharmaciens du départementde la Haute-Garonne font déjà partie de cette association, et toutfait espérer que le désir de coopérer à l'accomplissement d'unebonne ouvre fera bientôt augmenter le nombre des associés.

Nous recevons, an sujet du plan de façade adopté pour le côtéouest de la place du Capitole, la lettre suivante, qui contientdes observations sur lesquelles nous appelons l'attention de nosadministrateurs

Toulouse, 98 avril 1850.

Monsieur le rédacteur,Le fae simile, qui s'exécute en ce moment, de la nouvelle

façade de la place du Capitole, rend évidente la justesse desobservations que vous avez publiées à diverses reprises sur lesprojets qu'a fait naltre jusqu'ici l'achèvement de cette belleplace.

Si nous remontons à l'époque où s'agita la question le l'érectiond'unnouveau théâtre, nous nous rappelons qu'on objecta avec beau-

s__ _ - - _- ----------____- --- - __ _Blai:chard aidef li j M t lil s td t tà'

ACADÉMIE NATIONALE DES SCIENCES, INSCRIPTIONSET BELLES-LETTRES DE TOULOLTSE. `

PRÉSID5 NCE DE' M. NOULET.Ij

-S&nee du 7 février;M. Gaussait communique à l'Académie la suite de ses études

sur l'aliénation mentale. Dans un 'précédent travail , l'auteurs'était occupé de la définition de la folie et des tentatives faitespour classer méthodiquement les genres , les. espèces et lesvariétés de cette maladie. Les difficultés qui se sont présentéesdans cette première étude , en entraînaient une autre qui vientse résumer dans cette question : Quelle est la limite on s'arrêtela raison et où commence la folie? «Question ardue , dit-il,dont j'ai dt'< pourtant aborder l'examen dans ces. généralités ,non pas avec la pensée d'arriver à sa solution ; mais dans l'uni-que espoir de rencontrer, chemin faisant , quelques` donnéescapables d'éclairer la pathogénie de la déplorable infirmitédont je m'occupe. Ces données , je vais essayer de les rechercher dans les développements qui me seront fournis par l'appré-ciation de certains phénomènes appartenant , 1° à l'état de santé

parfaite ; 9° à quelques maladies autres que l'aliénation mentale;

30 à l'aliénation mentale elle-mème.u Lorsque nous employons dans cor ve ai

butlde

o

ses dérivés et ses synonymes, nous pour qualifier

des paroles Ou des actions qui nous paraissent ne pas se renfer-

mer dans les strictes limites de ia raison et du sens commun.

Mais quand nous formulons ainsi nos jugements , nous ne son-

geons pas que certains de nos discours , de nos projets, de nos

actes, sont pareillement appréciés pdignes

mêmes personnes que

nous avons plus d'une fois jugées d'habiter pet

;o e t . naa e par urae ce suje s ecemment émisesest que notre raison est la mesuremaisons. Cantres, et si la raison est une, comme la vérité , il n'y a , selon } au Muséum d'histoire naturelle de Paris.lies expressions de Labruyère,. qu'un seul chemin pour y arri- Ni. de Vacquié lit un Mémoire sur les anciens octrois de laver, tandis qu'il en existe mille autres pour s'en écarter. ville. Il s'attache à faire ressortir leur caractère douariier, cher-

n En effet, l'incohérence, la fausseté et la fiXILO des rdees ; ( chant par un esprit étron de locaiue à favoriser outre mesure'

les égarements de l'imagination et les erreurs des sensations; lesraisonnements justes, basés sue un principe faux, et la pour-suite d'un but à l'aide de moyens non appropriés ou extrava-gants ; les aberrations de la volonté et l'exagération des pas-sions : voilà, en définitive, à quoi viennent se rcdii re les phé-nomènes observés chez les aliénés et qu'on remarque aussi chezlesindividns'sains d'esprit. _ .

Développant cette proposition à l'aide de considérations et "defaits' rattachés à cliacun des éléments précités, M. Gaussailsignale-les transitions successives à travers lesquelles les facultésintellectuelles, morales et affectives, passent du mode physio-logique au mode morbide:

Ces développements, qui ne- sauraient se préter à une repro-dùction analytique, font le sujet du premier paragraphe. Dansune prochaine communication, l'auteur exposera le A° chapitrede ses études.

M. Leymeriefait part à l'Académie de la découverte probabledu zinc natifdans un schiste qui se trouve dans une localitédu Languedoc, et lui en montre uu échantillon. Jusqu'à pré-sent ce métal ne s'était présenté dans la nature qu'à l'état decombinaison.

M. Ducos fait un rapport verbal sur les OEuvres poétiquesadressées à l'Académie par M. Bordes, conservateur des hypo-thèques à Pont-Lévèque.

Séance du 14 février.

M. Joly lit un Mémoire intitulé : Sur l'existence supposéed'une circulation périlrache 'tste chez les insectes. L'auteur dece travail a eu spécialement pour but °de réfuter les idées ré`-

Les ANNONCES et AVISdoivent être portés la veille

et se paient d'avance.

PRIX DES INSERTIONS.30 e. la ligne d'annence60 c. la ligne de uéclsme

S'adressereu RureBu 'l i journal,

rue '-t-t24)mC , 40

coup de raison qu'un tel édifice devrait, par sa destination, pré-senter une façade d'une dimension très-élevée proportionnelle-ment à son développement en longueur, et qu'étant placé enregard du Capitole, ces deux monuments se nuiraient récipro-quement; le théâtre, d'un aspectsvelteetélégant,devenant maigreet mesquin en face dela masse imposante, mais un peu lourdedu Capitole, et celui-ci à son tour, devant paraitre plus massif,plus écrasé encore par comparaison avec la construction légèreet élancée du théâtre.

On remarqua encore que la condition indispensable de l'éta-blissement de ce dernier édifice étant l'isolement, il en résulte.rait de fâcheuses interruptions dans le développement de labelle ligne architecturale qui devait précisément donner à l'en-semble de la place son plus beau caractère.

Au point de vue de l'art, la décision qui fit rejeter l'érectiondu théâtre sur la place fut doué empreinte de bon goût, et l'ondoit en féliciter ceux qui l'ont rendue.

Vous avez fait encore ressortir. Monsieur le rédacteur, letact et l'intelligence qui ont présidé à la construction d'unesimplicité sagement élégante des façades latérales de la place,que l'architecte a si judicieusement arrêtées à la hauteur de lacorniche du Capitole, laissant ce monument, qui doit dominertout l'ensemble, le surmonter en effet de toute la surélévationde son attique. Si tout cela est vrai, juste, bien senti, dès lorsle programme de la disposition du second grand côté de laplace n'est il pas invinciblement déterminé d'avance pour con-server à ce magnifique emplacement tlne harmonie sévère etdigne d'une grande cité?

Je dis donc, que sauf le péristyle intérieur et non saillant,généralement réclamé pour donner au public un abri qui man-que totalementdans la ville, la nouvelle façade devra être ab-solument identique aux deux déjà censtrui-tes.

Ce péristyle au surplus ne nuira nullement à l'effet général,parce que c'est surtout par l'ensemble des parties supérieuresque le coup d'ail sera produit.

La conclusion de ce qui précède, c'est que le public éclairéblâme avec raison le projet prétentieusement coquet que le faesimile reproduit en ce moment.

Cette corniche curieusement surchargée de détails, cetteacrotère découpée et élevée au-dessus du niveau des façadeslatérales, tout cela peut-être fort joli en soi, mais non est hiclocus; ce n'est sien moins qu'un co><cetlo au milieu d'une tiradede haut style; une fioriture maladroite daus un grand air dra-matique expressif; un ornement à la Watteau dans un gravetableau d'histoire.

Que deviendront à l'o,il les deux façades des petits côtés dela place à l'extrémité de la double ligne fora ée d'un côté parla masse imposante du Capitole; de l'autre, par la denteluresurélévée et les coquetteries de la façade opposée ? Ces façadesextrêmes vont produire à ce point de vue le plus triste effet.

Le Capitole lui-même, en rivalité avec le vis-à-vis ambitieux,deviendra gauche, triste et maussade. En un mot, il n'y aurapins d'harmonie dans l'ensemble des constructions de la place.

Je le répète, peut-être à satiété, mais les trois côtés de laplace doivent former en quelque sorte un cadre simple, nobleet sévère qui fasse valoir au lier de lui nuire, et laisse en mêmetemps dominer le principal, le véritable monument dans lequelse personnifie la cite toulousaine.

Ces idées paraissent si naturelles qu'on se demande commenton a pu avoir la pensée même de s'en écarter ? t-

Mais on s'en étonnera moins lorsqu'on réfléchira que rienn'est plus rare que de rencontrer, lorsqu'il s'agit de restaurerou de terminer un édifice ou un ensemble monumental, un artistequi veuille se résigner à se renfermer dans sa modeste mission,et respecter les données qu'il est appelé à compléter.

En vain l'auteur primitif a longuement mûri son plan polie

habitanage, et par voie deceux qui avaient acquis le droit dsuite, se montraient haineux et injustes même pour l'étranger.

Les anciens tarifs s'attachaient surtoutà renfermer dans leurslongues nomenclatures tous les übjets auxquels on pouvait pen-ser ; les tableaux, par exemple, l'eaa de la reine de Ilon$riget les cornes de licornes.

Les hOISSOnS étaient taxées tris-modérément : niais il y avaitloin des droits même légers qu'elles payaient, à la franchiseabsolue que les Comtes de Toulouse avaient accordée par leurschartes au min bourgeois , nom donné au vin recueilli dans ]ggardiage et destiné aux habitants.

M. Brassinne soumet à l'Académie , de la part de M. Pellis,professeur de mathématiques à Toulouse , un mémoire relatifà une question géométrique. MM. Brassinne et Mollis sontchargés de faire un rapportsur ce travail.

M. Leymerieconfirme la.découverte du zinc natif, annoncéeavec réserve dans la séance précédente. Les essais minéralogi-ques et les essais chimiques de M. Boisgiraud ne peuvent laisseraucun doute sur la nature du minéral ; c'est bien du zinc mé-tallique, et même du zinc pur.

II a été apporté à Toulouse par un ecclésiastique du dé-partement du Tarn. Il se présente sous la forme de petites pla-quettes ayant deux millimètres environ d'épaisseur, aminciessur les bords. La cassnre dévoile une structure lamelteuse très-prononcée et un vif éclat. La surface de la plaquette est en-duite d'une pellicule noire, interrompue par des veines blan-ches du métal pur qui s'entrecroisent en plusieurs sens.

L'auteur de cette découverte assure que les piquettes gisententre les fe s £:Sd'une roct?e Cti,bte i.C c-t ;u ce e m- ntrcnt

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Page 2: 46 ANNE E PRIX Dép. Etr. AIDE r - images.jdt.bibliotheque ...images.jdt.bibliotheque.toulouse.fr/1850/B315556101_JOUTOU_1850_05... · antres, et si la raison est une, comme la vérité

lui imprimer ce caractère important d'unité et d'harmonie quidistinguent les tcuvres capitales, s'il n'achève pas lui-même sonouvrage, chacun de ses successeurs veut marquer son passagecoûte que coûte par quelque modification de son invention, aurisque de commettre quelque déplorable contresens.

Autant vaudrait un peintre, appelé à restaurer une toileendommagée du sombre Rembrandt,et qui, pour attester sa par-ticipation, ne manquerait pas d'étaler les couleurs les plus fra1-ches, les plus vives de sa palette.

MM. les artistes devraient réserver la manifestation de leurindividualité pour les ouvrages qui leur sont propres; maisquand ils sont simplement appelés 'à restaurer ou 'à terminer lesbelles rouvres d'autrui, ils doivent se pénétrer de l'idée qu'ilsdoivent entièrement s'effacer et conserver religieusement lestyle, la pensée première surtout de ce qui a été créé en dehorsâe leur invention, et dont le mérite a obtenu la consécrationd'un succès incontesté.

Agréez, etc.lYt de voe abonnés.

Moweenrent de la population de la eommune de Toulousependant 1849.

Naiseanees.

Garçons légitimes, 1,015Filles légitimes, 940Garçons reconnus, 1191

Filles reconnues, i 99 f

Garçons non reconnus, 99Filles non reconnues, 106

Garçons et ailes,Garçons et veuves,Veufs et filles,Veufs et veuves,

1,955

934

905

Total, 9,394

Mariages.

635937994

Total, 761

Décés.

Garçons, 773Hommes mariés, 397 1,91fVeufs, I l8Filles, 794Femmes mariées, 931 1,914Veuves, 459 _

Total, 9,439

OBSERVATIONS MÈTÉOROLOGIQUES.

Le 99 avril 1850.

Observatoire de Toulouse :,198°' au-dessus de la mer.Latitude 43°, 36', 46"Longitude 0°, 59', 46"

uaromètre a zéro. Therm. enter. uygrom9 heures du matin. -Midi. -3 heures du soir. -6 heures. -9 heures. -

744.96744,867#4,17744,19744,71

- 13,9 - - 81,0- 16,9 - 58,0

16,1 - 49,0- 15,0 - 46,5- 11,9 - 65,5

Thermomètre. maxim. 16,5 - minim. 7,4Vents à midi. - ..N. O. assez fort.Etat du ciel à midi. - Nuageux.

Par arrêt& de M. le préfet du Gers; en date du18 mars 1850,la déclaration faite par les sieurs Zeppenfeld et Dalas, gérantsdu journal le Bien du Peuple, d'Auch, se disant , en laditequalité, propriétaires du cautionnement de 1,800 francs, affé-rent à cette feuille , a été repoussée pour défaut de régularitéet de sincéri é.

Iïn arrêt de la cour d'Agen, en date du 93 avril présent moisfaisant droit aux conclusions présentées sur l'appel par M. lepréfet.du Gers, a annulé pour déf'autde sincérité la déclarationprécitée. Le même arrêt a ordonné, en outre , que le journalcesserait de paraître, et condamne tes auteurs de la déclarationà une amende de 500 francs.

avec une certaine abondance. 11 se refuse d'ailleurs à faireconnaltre le lieu précis où se trouve le gîte.

Séance du 91 février.

M. Belbomme lit un mémoire intitulé , Recherches sur la-constitution toulousaine dans le moyen dge , d l'égard desmeurtriers et des assassins. L'auteur suit les diverses chartesantérieures au xnre siècle , dans les articles concernant l'objetde ses recherches. Il les cite, en faisant observer que ce pointde législation criminelle ne fut définitivement fixé dans la cons-titution toulousaine , qu'en l'année 1999, pour ce qui se rap-porte aux domaines et propriétés des meurtriers dont le juge-ment avait eu lieu. M. Belhomme cite à cet égard une chartequ'il rattache à son mémoire comme pièce justificative , et toutparticulièrement aussi à titre de document inédit,

M. Brassine fait un rapport sur l'ouvrage de M. Pellis , pro-fesseur de mathématiques à Toulouse , relatif à la division ducercle en trois parties équivalentes , au moyen de l'épicycloïde.L'auteur suppose le diamètre d'un cercle divisé en trois partieségales. Sur un cercle tracé sur la division du milieu prise pourdiamètre , on fait rouler un cercle égal , dont un point engendre deux épicycloïdes symétriques, par rapport au diamètre ducercle. La quadrature de l'aire épicycloidale , comprise au-dessus ou au-dessous du diamètre, démontre que parle moyeude cette courbe transcendante , le cercle est divisé en trois par-ties équivalentes.

Le cercle peut servir de base à un cylindre ou à un cône; dansce cas, un cylindre ou un cône à base épicycloïdale, servirait àdiviser les volumes des premiers solides en trois parties équivaleules.

L'Académie sur les conclusions favorables du rapport, re-mercie M. Pell'is de son intéressaute communieatiol+ , et 1'en.-gage à continuer ses recherches.

- - que. L'augmentation est de deux millions cinq cent mille francsAlbi , le 98 avril pour celle semaine. L'ensemble de la réserve métallique dépasse

La eommission instituée pour examiner les jeunes aspirantes 470 millions. l.e portel'enille reste toujours immobile avec uneaux bourses départementales d'élèves.maîtresses à l'Ecole nor- tendance à la baisse plutôt qu'à la hausse. La conséquence demate du Bon-Sauveur d'Albi , s'est réunie dernièrement. Elle cette situation , disent certains économistes, est que la Banqueétait composée de MM. du Moi' Bacon , secrétai général doit rechercher et accueillir tous les moyens qui peuvent luide la préfecture , président ; l'abbé Vergne , vicaire-général ; permettre , sans sortir tic ses statuts , de venir en aide au com-Domergue , sous-inspecteur de l'instruction primaire; Laroche, merce et à l'industrie qui lassguissent, et d'utiliser à leur profitdirecteur de l'École normale , et de Mme Laroche , religieuse les masses de numéraire qui dorment dans les caves, on vientdu Bon-Sauveur.

Six des aspirantes out été déclarées admissibles ; mais uneseule demi-bourse étant actuellement disponible , elle sera pro-bablement accordée â M'i° Roger, d'Albi , placée la premièresur la liste d'admissibilité.

On annonce que trois bourses entières seront vacantes aumois d'août et qu'un nouveau concours s'ouvrira à cette époque.

- M. Jourdan , inspecteur d'Académie, vient de faire unefournée dans le département du Tarn. il a visité les collégescommunaux de Gaillac et d'Albi , l'Ecole normale d'Albi et lepensionnat de Cordes ,

dirigé par les Frères de Marie.

Pan , 97 avril.Plusieurs saisies ontété pratiquées entre:les mains des por-

teurs de l'Éclaireur et de la Constrtatron, à raison d'infractionsà l'arrêté de M. le préfet sur le colportage et la distributiondes journaux. Ces affaires vont étre,portées devant la chambredu conseil des tribunaux de Bayonne et de Pau.

- L'affaire de l'Almanach Démocratique , commencée ven-dredi , n'est pas encore termitée. Les plaidoiries et les répliquesont occupé les deux audiences de samedi et de dimanche. M. deMoulon , procureur-général, a déployé, en soutenant l'accusa-tion , un talent de premier ordre.

On lit dans l'Eeho de l'Adour, journal de DaxLa garnison de Dax a voté à l'unanimité pour M. Leclerc,

candidat de l'ordre.

Marseille, 98 avril.Nous sommes informés que _le général Baraguay-d'Hilliers a

quitté Rome et qu'il doit arriver à Marseille par l'un des plusprochains paquebots.

Le général Baraguay-d'Hilliers a dignement terminé la noblemission que la France lui avait confiée; il a eu le bonheur deramener Pie IX , le bienfaisant , dans la ville éternelle que lavaleur de nos soldats, dirigée par l'illustre général Oudinot,avait arrachée aux mains de misérables profanateurs.

NOUVELLES D'2AGI.Le délégué du Pape à Madrid a donné, le 95, son grand

dîner diplomatique qui avait été retardé par les affaires dehome. Entre les personnes qui y assistaient, on comptait lecorps diplomatique, les ministres, l'archevêque de Tolède, leduc de Rianzarès, le général Cordoba, .etc., etc.

- Le gouvernement a reçu par le télégraphe la nouvellede troubles sérieux qui auraient éclaté à Valence,. par suite del'arrête sur la monnaie, et à cause desquels le gouverneur de'ces provinces, le sieur Ordonez, actuellement à Madrid, estde suite parti en poste pour Valence.

Pour l'intelligence de nos lecteurs, nous dirons que le gou-vernement avait dernièrement rendu un arrêté pour que. lespièces en cuivre frappées en Catalogne, et qui circulaient égale-ment dans le royaume,de Valence, n'eussent pas de cours légalaprès le fer ou 15 mai, si ce n'est que dans te département dela Catalogne. Cetteinesure avait déjà donné lieu à des discussiens fréquentes, et nous voyons, d'après ces nouvelles, que leschoses ont pris an aspect plus grave.

- Lesjournaux s'occupent beaucoup -de la question de ladette publique, et nous ne saurions trop conseiller aux spécu-lateurs de ce papier, de ne pas trop se lancer dans ces entre-prises, car rien n'est encore décidé pour la consolidation de ladette; et nous sommes sûrs qu'il y en a enco re pour longtempsavant que l'on sache à quoi s'en tenir.

- La fièvre typhoïde ravage cruellement la province deMurcie.

PAIS , 7 avril.Il résulta du compte-rendu hebdomadaire publié par le. Ïo-

niteur , que l'affluence du numéraire a recommencé à la Ban-

de proposer une mesure qui consisterait à admettre à l'esco tmp eles effets représentant les dépôts de farine faits dans les magasinsgénéraux , créés m mois de mars 1848 jusqu'à concurrence del'5 millions, dont 3millions pour Paris sculemeut.

La polémique des journaux rouges s'est emparée de ce projetpour en tirer les conséquences les plus extravagantes, et hierencore, la Voix du penpic a été saisie à propos d'un article

,annonçant que le go tvernement voulait affamer Paris. La me-sure proposée se borne cependant à admettre les farines au béné-fice des facilités dont jouissent depuis deux ans les colons , lesfers, les denrées coloniales, etc., etc.

A ceux qui prétendent que cette résolution aurait pour effetd'élever le prix de la denrée et partant de faire enchérir leprix du pain, les auteurs du projet répandent que l'élévationdu prix de la farine n'est pas à craindre pour-trois motifs

1° Les appruvisiumtements sont plus considérables qu'à au-cune autre époque que les greniers regorgent et qu'en présenced'une telle abondance, la baisse serait plutôt à redouter que lahausse;

9° Que ce qui fait la hausse dans les blés et dans les fàrines,c'est la crainte d'une mauvaise récolte, ou des besoins qui semanifestent à l'étranger, deux circonstances qui doivent dimi-nuer les approvisionnements. La mesure proposéene saurait lesaugmenter.

30 En admettant la hausse , elle serait insensible sur le prixdu pain. Une hausse de 10 c. sur le pain de quatre livres , cor-respond à une augmentation de 10 fr. par sac. Or, peut-onsupposer que la farine puisse monter de 10 fr. 4 Polir obtenirune hausse de 9 fr. seulement , il faudrait agir sur le marchéavec des capitaux considérable. Et la banque ne dispose que detrois millions , qu'elle ne va pas hisser tomber en un seul joursur la place , etc. , etc. La mesure , ajoute-t-on, permettra auxminotiers et meuniers qui se sont faits producteurs de farine pourleur compte , de lie pas laisser leurs appareils mécaniquesinactifs , et de se procurer les capitaux sans lesquels ils sontobligés de s'arrêter. Voilà quel est pour le moment l'état decette question importante.

- On lit aussi dans le MoniteurCette mesure a pour but de faire jouir l'industrie de l'agri-

culture d'une institution qui a été établie e4n faveur de tontesles; industries. Elleaura pour résultat , dans la pensée du gouvernement , de donner un moyen de crédit aux propriétaires ,aux fermiers , à ceux qui vivent du produit de la terre et quisont obligés aujourd'hui, pour se procurer les ressources lesplus indispensables , de vendre à vil prix les denrées dont ilssont encombrés. Peut-elle avoir le moindre inconvénient aupoint de vue des subsistances Y On ne peut le supposer sansmauvaise foi. Si la récolte prochaine est abondante

, ce ne serapas le renchérissement qu'il faudra redouter ; si elle fait défaut,il est bien évident que les approvisionnements conservés dansles magasins , feront une compensation utile et concourront àempêcher l'exagération des prix.

En attendant, l'agriculture qui souffre, cessera d'être l'objetd'une exclusion que rien ne saurait justifier. N'est-il pas incon-cevable que c'est àcte du gouvernement ait été attaqué et blâméprécisément par les organes de la presse qui demandent avecle plus d'insistance, presque toujours de la manière la plushasardé, des institutions de crédit 4

- Les nouvelles propositions du ministre des financespouraugmenter les ressources du Trésor ont été généralement bienaccueillies dans les bureaux de l'Assemblée. Le dégrèvement de17 centimes sur la contribution foncière, la réduction des droitssur les contrats hypothécaires et l'amélioration apportée dansla contribution des portes et fenêtres et toute dans l'intérêt desclasses pauvres, ont été l'objet d'une approbation à peu prèsunanime. A1M. Benoist-d'Azy, de Vogué, Lebeuf, Dariste, ontlonguement parlé en faveur du projet du gouvernement. a Ceprojet, a dit M. Dariste, contient une triple amélioration : Ex-cédant dans les recettes; assurance qu'on ne recourra pas àl'emprunt; dégrèvement sur la contribution foncière..,

- On disait aujourd'hui que mardi on afficherait dans lesmairies la liste des électeurs qui se seraient abstenus de urendrepart au scrutin.

-Le général de Lamoricière a ouvert chez lui une souscrip-

.

Séance du 98 février.

M. Moquin-Tandon lit un Mémoire intitulé; Note sur unenouvelle espèce de Parmaeells, précédée de quelques consi-dérations sur ce genre de mollusques.

M. Petit fait uu rapport verbal sur un ouvrage imprimé,adressé à l'Académie par M. Lehoucher, relativement à unmétéore qui a ravagé les communes de Douvres et de Luc.L'Académie, sur les conclusions du rapporteur, vote des remerciments à M. Leboucher.

M. Joly est chargé de faire l'éloge du colonel Dupuy.Sur la double proposition qui lui est faite, l'Académie fixe

au 21 mars prochain, l'époque de la nomiiation à deux placesvacantes; l'une dans la section de physique et d'astronomie,l'autre dans la sectiondes mathématiques pures.

M. Dubor ayant recueilli à sa campagne quelques fossiles,M. le président a été invité à les examiner et à en rendre compteà l'Académie.

Séance du 7 mars 1850.

M. Leymerie fait un rapport verbal très favorable sur unmémoire de M. Raulin, -professeur à lafaculté des sciences deBordeaux, ayant pour titre : Nivellement barométrique de-l'Aquitaine.

Sur les conclusions du rapporteur, l'académie vote des renierciments à M. Raulin.

. M. Poulet lit une note sur un gisemént d'ossements fossiles,signalé par M. Dubor, sur son domaine de Breville, à Beeu>mont de Lomagne (Tarn-et-Garonne).

-

Les restes osseux que M. Dubor a mis à ma disposition , d&M. Noulet, ont été retirés d'un grès dur; ils sont très fragmen_tés, par conséquent d'une détermination difficile. Néanmoinpquelques-uns mieux coriervés, nous orh' i&f S-de les.rappoiuet.avec certitude, à des genres connus.

Ainsi dans la classe des mammifères et dans l'ordre des rumi-nants, un canon ou os métacarpien nous a fait reconnaître unpetit cerf de la taille du Dierorére élégant de M. Lartet.

Un Butnerus et un Calearuinn caractérisent un.autre rumi-nant, probablement aussi du genre cerf, mais celui-ci devantêtre remarquable par sa taille plus forte que celle de nos plusgrands chevaux. Si des découvertes postérieures, comme celledes dents de cet animal, viennent confirmer notre présomption;le dépôt de Beaumont de Lomagne aura ajouté une espèce deplus aux espèces si nombreuses du genre cerf et hors de touteproportion avec celles déjà signalées dans nos terrains tertiaires.

Dans l'ordre dés Pachydermes , une espèce de Rhinocéros demoyenne taille se trouve représentée par une colline de dentmolaire inférieure.

Enfin dans la classe des reptiles, l'ordre des Chélonieats afourni aussi son contingent. Nous avons reeonnu les débris detortues terrestres, de tortues paludines et de tortues liuriatilea,appartenant aux genres Tesfudo, Emys et 7'ryanix.

Taus ces ossements caractérisent donc des animaux,apparte-nant à la faune des mastodomes et des rhinocéros de la grandeformation d'eau douce sousapyirénéenne, que l'on .trouve tantôtdans les argiles et les marnes, tantôt dans les sables et les grès.

Quant à l'importance de la découverte-de,il Dubor, ellene peut être douteuse, puisqu'elle fait eoitnaiire un gisementnouveau dans une partie du bassin qui n'a..pas encore ;.étéexplorée à ce point de vue

, et qu'à peine :comm*aicées lesfouilles entreprises à Beaumont, nousvévèlent un animal cer-tainement inconnu des paléontolegistes -.dans Vordr.e des mam-miféres ruminants.M. Joly, dans une communieatian: verbale, fait part à PAea-démie, des principaux résultats_de ses reehesehes, .sur le laitdes. femellesengénéral et particulièretne»tsar.oeltritlesneur-

rices. L'analogie qucl'on , rstoouve entre los,osgsnes sexuelsconsed rés dans touta la séria wologigrie, l'identité dn medde

v

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Page 3: 46 ANNE E PRIX Dép. Etr. AIDE r - images.jdt.bibliotheque ...images.jdt.bibliotheque.toulouse.fr/1850/B315556101_JOUTOU_1850_05... · antres, et si la raison est une, comme la vérité

JOURNAL D1 TOIJLOUSL.--tion pour subvenir aux frais de ré#ectionde M _ Leclerc , et il a l'humeurgalante,etqu'il a dû étudier un 'peu les -quesiiôns la Rlpublique est .l'élu du peuple, et qu'en doit-aunloins ressouscrit pour 100 fr.

r -_Ceci r ond à bien des caloüaou, chez tous les peuples et dans toutes les langues hu pester le ea le Francais dans sa petsannees, pots, la ccalomnies. main` se désryj titïii

nsLa nouvelle Sainapagu iu palais du faubourg 4 chaque i tant nous enteridons-1es h amines d'ordre dé'p]urer- lot sur 1 i4struction publique est en pleine t Ilouoré . l'abaissement du pouvoir et reeôfina9tre que les efforts de tou3activité. Ué à les tribunaux a M. Eu S e habite dans les hautJ [banaux ont été appelés à prononcer eut le gène u , eurs du faubourg St_ doivent tendre à lut rendre autant bl t' tsort 'iinstitut Ho ta iss¢e de [lue Fo st e son pies ge ed' 'instituteurs provisoirement suspendus Les prévenus rit noie,

volteune

aupetite maison p lianes et de fleurs qui ramener ainsi 1e

y

respectu peupd 1sor définitivement ° érist'}le. Son jJardin est amoureusement arrange L'Assemblée s'y pied d'une étrange rnani ère s permettantfont , n .

-

e ,

rit prives du droit de donner 1 enseignement' frais etp

e la lot 1 Institut dort fournir son contingent dansla compositionParfumé , un

jJ et d'eau bruit au milieu de roches et de qu'on discute ainsi devant 11 ! d ha

Aux termes dns cr c e a coupe e son bits eou-du grand conseil lleJà le docte corps a nommé Jo , une longue galerie fermée, tapiss d sculptures et de leur de ses épaulettes,le d t de lieune com maison à une roi qu'il peut avoir porter temsssron composée de trois membres c chargée de faire plantes, conduit e la ma petite porte extérieure ou telle dccorationd'avoir 'd -dâ ce sine

` ' toute dérobée sous un rocher artificiel. Le ` , essae, e-camp ou des otü4rsj t , un travail préparatoire ce sont MM Gwzot Thiers logement se compose d ordonnance Jusqu'i stt brûlantes é é+

' u étouffée ci ces que ions 'avaient tet Flourenslideanes

très-petiteset les fleupièces,ndantes aux fenêtres. ues que par

u'Journaux muges C'est à nos yeux unrs

iieces un pe s, tenues obscures par les débatt les .L'ameublement est grand scandale le qu'on le t p rt " à 1a tribune.M d R y 1 est nommé envoyé extraorduiaue et mi- rouge à clous d'orela

chambre à coucher seule lus claire£' - e a neva i on s ai o ce. s

sistre plénipotentiaire près le Saint-Siége, en remplacement de et bleuàtre. Les meubles, très-nombreux, s'entassent non sans - En conformité du voeu exprimé dans le rapport fait leM le général Baragnay d'Iiil]iers Fiance, quirentre en ; confusion, entre d'épaisses tentures. 25 de ce mois, à l'Assemblée' législative sur le projet de loi adoptést nomme envoyé extraordt II y a un peu de tous les styles gothique renaissance le même jour à l' n té, t E demande dM. le comte Colonna 1Valewski e - » u animi e ortan 'un crédit' desire plénipotentiaire prés S M le roi des Deux- fantaisies françaises. Le salon est rocaille. Les murailles sont 150 000 fr pour s c f 11 d !' d

flaire et ministree oursaux ami es es militaires u 11e régiplacement de 1V1 aynev al , cachées par des objets d'art , bahuts ,curiosités diverses pem_ ment d uifanlerie légère, t péri d 1

Siciles en rem. de R qui on victimes c acatastrophe

3i. de Montessuy est nommé en la même qualité à Florence , ture et sculpture , portraits de famille , oeuvres magistrales , d'Angers, le ministre de la guerre vient d'instituer une commis-en remplacement de tl. Waleski. oeuvres des artistes modernes , ses amis. Des vases précieux , sion qu'il a chargée de déterminer le mode de répartition de ceM. de Ferrière Le Vayer est nominé ministre à Hanovre , en dons des aaniliés féminines , couvrent les consoles. L'UN D L'EX crédit.remp lacement e _ e °ntessuy. EST UN }JOMMA% E RESPECTE D'UNE MAIN ROYALE. Des noms1 d A9 de M Cette commission est composée aussi qu'il suit

On lit dans l'Union de la Sarthe du 24 avril glorieux brillent de toutes parts IJetacroix , Gudm , Isabey , MJI. le général de division Regnault de Saint Jean d ingelyM Dimanche , 21 de ce mois , ü. de Beauveau , candidat du Verset.... Dans un cadrè on voitun dessin de Mme de Lamar- représentant du peuple , président ; IQ ;général de brigade Le-

parti modem , a cté élu membre du conseil général pour le du peuple Gasc représentant du peuplecanton de llayel , en remplacement de 11. Dupuy , décédé.

fne et des vers de 1 illustre poète Un tableau occupe une place breton ,présentant' iprtvilcgiee, sur le chevalet, au milieu des co4uetteries du salon buillier de la Tousche marre d'Angers représentant du peu

Une heureuse vérité resort de cette élection lors qu'o 1(, est un anachorète d Isabey d'un effet terrible contraste re- pie le colonel Bourlad s taige 1 d ministère des sort rs n a + , e, estere généra u c

acompare à celle qui a eu lieu dans le même canton en 1848. A marquable dans ce PETIT TEMPLE DE LA VOLLPTE De tout l guerre, lluhots , intendant militaire Tinel chef de bureaut 697 ff 11 D recueilli cela soit un parfum doux où se distingue la saine odeur des des pensions tce te époque , sur 1, su rages , : u uy en avait recuer s e secours au ministère de laP cuirs de Russie guerre secrétaire.

t ,t)95 , con tre o6" t donn ées à il de Beauveau. Différence en oui( leur')faveur d 11 Dupuy 444 n Les chevaux et les chiens que s# Sue a préférés peints pare

lui-meme ou Dreux ardent compagnie à - On2 2 par M. Alfred de , g poursuit avec une grande activité sur la lace de laA l'élection.du 1 avril 1850 , sur ,545 électeurs , 1 ,351 ont

.

qui les carsesait autrefois et se recommandent au souvenir ast Concorde les réarat Cfs des réjouissances du 4 mai,voPté pour il de Beaureau , et 1,194 pour le candidat de'mo-

cal )ans le vestibule au milieu del'attirail et de trophées de Quatrep p

craie. Différence en faveur de M. de Beauveau , f 57. $ rands mâts sont dresséssur les quatre chaussées dula chasse, tan loup et ara oiseau de proie autrefois apprivoises et nord du sud de l'est t d l'- La reine des Belges et Mme la duchesse d'Orléans , sont e e ouest.armes revivent empailles dans la demeure du giaitre Au fond Au sommet flotteront t d grands oriflammes aux couleur' arrivres le 25

face+

à Clarerttont auprès de la famille de l'ex-roi nldu Jardin sont loges avec soin deux magnifiquesques 1éviter., pré- [tonales. Aux qua ire angles de la place,

'c'est-à-dire en facedes Francais a sent de lord Chester held De beaux faisans dores et des ramiers 1 de l'hôtel Talleyrand , 2° du guichet du :out Tournant -'

se promènent librement sur le gazon du jardin, et viennent cha- i3 du pavillon d Ermno vi1t 40 t d lui d 'Gabrielle°

CONSEIL GRNÉRAL D'AGRICULTURE, n e; e è ce e ,que soir se coucher sur les jardinières des fenêtres et sous le an dresse quatre théâtresPRÉSIDENCE DE M. DTMAS. perron, gardiens ailés du seuil, élégants et doux amis de la A la barrière de l'itoile , à la grille de l'Observatoire etmaison, place de la barrière de Vincennes on dresse trois feux d'ar-Séance du 46 avril. » En parcourant celte demeure que la main d'un ami nous tificet

e cosser e.-. e prieaire, nous bienl '

L 'l ten end l a l cc t rire d a rappor t d M d Saint- ouvrait pendant l'absence du pro"t devinons bV l' 1 t ion lHermine sur les_ marais salants. es traits u caractère : LA PASSION Du LUXE et des plaisirs - oici exp ica ion positive e a nomination du général

1 à l' d d d bru ts avec d 1Gemeau au nouveau poste a 1 i1 d"Le rapporteur coite ut a opt ion u projet u gouverne- ydn , es retours vers a retraite et la méditation ; le uque viens etre appele. Le pape

goût éclairé des beaux-arts l'attrait pour les oôseuriUs ra- - =crut est parfaitement au courant des affaires de France et qui,.sav :it que le général Baraguay-d'ililliers allait être obligeconseil adopte les conclusions. iraées, l'amour des animaux et des plaintes. »

' parment

la d d ' l' t da b! d les necessttcs de son mandat législatif d e quitter R pomeLe

assurernen s etrt taeau, es tra Us -I rinants. Charles Dupin lit son rapport sur a urée u travail dans oi a , n ce P , a de-1 d 1 P Q

mandé comme condition de a rentrée d pM

manufactures. Son travail s'occupe. d'abord des journées des nous esrecomman ons a a sagacité des amis oliti ues de ans ses itats et ; ouilesouvriers dans les établissements plus ou moins salubres. Dans ugene ue et auz ouvriers qui rnan u.ent du nécessaire er sa personne a nomination

sit dusoit u gen rat ChangarnierM E S q . é

soit 1111

1

dd é '

ces établissements le travail ne devra point atteindre 12 heures' ugénérrsonne

a a général Uemeaa , :générau,' _

dont il pprecie toute lasoit u

la t'titans les autres, il sera fixé à 12 heures. a pot ce.iers .1éc

fnoms 'bles â accQ (Coi 1 ont ancc ' ja Les deuxpremLe rapport examine la ,question "du travail les jours de fête ' rt's )i izculict ' e . order

le gouvernement s est vu t orsé d }et les dimanches. Ii conclut à l'interdiction. Il voudrait quoin'étant

apasregret detservices

erà RomeQue le IAPt' 28 1 1850 le gentra1 Gemeau qui dgouvernement iràt dans ses marches; avec les entrepreneurs, ,. a2 riet

, a rendu é si grands à Lyonune clause d'interdiction de travail pour le 'ours fériés. L dent la présence ne serait peut être pas inutile en n ce momentp jours a rente a débute aulourd but au salon de 1 Opéra à 89 à te b tll t ù l d'La 2e partie du ra pport. aborde la question du travail des 60- on a fait 89 75, et on est reste à 89 75 offert ce pus r an oz a démocratie a des:racinessi redoutables.

P I , à deux heures..-, ,. ont été très limi -enfants dans les manufactures Au dessous de douze ans ils; ne et demie tes affaires tee, On prépare en ce moment au ministre de la guerre unpourraient ttravailler qu'une de Journée., l'autre moche se_les opérations électorales ont comm t à f travail pour la riorgantsation du corps médical mitit (.erait et

nà l'instruction e l'enfant. coure

malt - eiicé ce ma in neuf aire. 'l y a0 h d t t 1 tions des 12 arrondissements de t c°tps serait établi sur des bases est t 11eures ans ou es cs sec ieremeti couve es..moyen d'inspecteurs primaires l'instruction des enidtitsïlans les a

factures. Seine.ment.

Mous croyons pouvoir affirmer d'après ros renseignemanu)

- (Sutre rorres17ondanee;hi le présidentavoiror

lundonnedi 1uneséanceimpressmn

du rapport et propose particuliers que le parti modéré se montre cette fois plusauconseil actif et plus zèle qu au 10 mars, st on en lugé par te nombre foule 1 activité , toute t attention de Paris se concentrent s

extraordinaireourledis.'

enter (4 dhesion)' P des cartes . qui ont été re t ir ees. l'él tParis est extrêmement calme. On ne voit nulle art de ec ion qui a commencé ce matin. On ait des deux côtés des

Le conseil entend ensuite le ra art de la uestion des lins et groûesquisarrétaiént p0 f

PP Qces eff t d é érés et acharnés Dé t h du malinors sesp . s se cures ,' P onado -te 3es conclusions de la commission il s'a corne à demain j autrefois,devantlesplacardsàlusage

p J de ë aque candidat ou qui expriment les passions socialistes. voyaitvans toutes .les sections, dans tous les quartiers, mêmeet Iève la séance à onze cures et demie.

Le temps est beau et favorable. 'sous saurons demain 'â 7 heures ardeur qu'ose 10 mars. Partout an se disputait dans les deuduPartout

x----- - - ---- du soir si la campagne électorale du 28 avril nous est acquise etvetlcamps à qui ferait par bureau, s moyens de sur-o tt ororenganisés.

uartoutsemenle 1exéurveillants ontsi nous avons enfin ré are l ' échec du 10 mars. La ville est e,i o n ce

1ai ncessants sortie

Nous avons publié, dans un de nos prLcédents numéros, la P- l'alü à main pour la faire rigoureusement excuter. Un trèsdeseriPtion de la maison des champs que ossede M . E . Sue , quelque sorte dans 1 anxiété , car un vote hostile est de natareà amener un "et à grand nombre d ' élecleucs ont voté dans la matinëe afin d'avoirdans le département de Loir-et-Cher

Q P. \ous vo}rlons autour. grand bouleversement daris les affaires Préci- leur journée libreitcr le v- d hui coinJeter le tableau et v lacer le al ris de ville du p mou eurent de recul qui a commence aptes 1 cle.,tionP P P Yousavons ban espoir que la candadatute de t ordre reù' yo eusomptueux dc,mocrate le meme ut écrivait tic nul ra a droit de s citoyens Caruot V' tdal et De(iotte.

sQ Q vair 1 etirpressament et le 'ze1e que tous les bons siteau su-super/1U quard toiet le monde manque. du néressat e -ie n. ,.Nous ne pouvoirs que déplorer l'incident qui a signaledép}creni peur son succès, on volt que la papa1a1ion patisrenneC'est à la Democcal e parmyrte, du 3 novembre 1844, que la fin de la .cause hte.r I e prcident d la epublique a comprend qu'il v va des destrnees de Paris et qu il v a !

'no em runtons la délicieuse description v pour tirris p qui a suivre, des etc, pendant trois quarts d heure Itvrc à la risée des tribunes tout lin avenir rrevocable au fond de cette urne encore mysté-,

-cr

de son

iptionhéquiros laisse bien derrière elle celle des pahiis enchantés et insulté par ll . Charras, sans que ministres , ni président, rieuse du' Scrutin . Car , il faut le dire, cette élection fut-elledans lescomples de fées. isi maJurit,e aient songe à mettre un terme à ce scandale. (lest déplorable comme celle du 10 mars Pris pourrait en souffrirLa DémocratieJ

pacifique trace d'abord le portrait en pied seulement quand le mal a été fait, que le ministre de la guerre mais la France, les départements, ne seraient pas perdus pourhui. Nous y remarquons, entre autres a prononce quelques paroles sévères et rappelé 1 4,semblce au celaqualités de l'illustre auteur des 1lysleres de Paris 'i1 d, qu'il respect q pouvoir, cri disant à la' gauche que le président de L a foule, avant le voter, et après avoir déposé sen 'bulletinde reproduction chez tous les animaux , enfin la structure ana en latin . L ' un d ' eux a ctéimprimé e nItalie . La bibliotheque traduction des coutumes de Labastide-d -e B

ait con surtomique de ! muf également identique chez tous (elles sont les patio rHale en possède un en langue romane et la btblwtheque (.boites ntedttes - du 13e siècle I ,tuteur fait i sonna a iire' fa et hart, ,

> , _

'

adonnées qui ont amene ,. t J0ly à , penser 'qu'il n'y -ï avait ; aussi de . la Mlle de Carcasson ne , un autre . J e premier a etc publié entière , octroyée par Philippe-le-Hardi , aux liabitant5 de dapour tous , qu un seul et meme mode d alimentation dans la par notre conlrere dans ses additions à 1 histoire générale du noue 11 Ba t d B t G' Il t ' dremiere partie de leur existence. l)es,es `ério e e s t e- eaumora sur t a couve ' ansu, r

'titutiôn couse'

p p p rlees directes lui Languedoè i e minusc^tt prlsnté par celui-et est le mieux chart e datee de 1279 et traduite bi'entbt après en langueont prouvé, en effet que sous le r aort de ta cônscette

..,t rvc, le plus comislet que 1 on connaisse. Il parait d ailleurs romane que cette charte offrait un double intciel et al fitphysique et de la composition chimique , il existe de . très 'erminEr, parI

Qu :il ng sera. pas entées au midi de la Franco dont il retrace surtout ressortir celui qu on peut trouver à dit laquelque p e partie les vietllen lcgendcs à 1 époque du code Carlavmgtèu comparaison des pices qui nous restent de 1usieurs'

sièclesnombreuses ana ogres et en sorte une identité parfaite n . '-

`sple lait des mammifères etlecontenudel eufdeseovipares. De %i. Noulet entrétient l'Académie de la découverte faite par les

t dla, tres- robablement, la possibilité de substituer avec avantage ` ations et le déclin de notre ancien idiome national,

ece

entrep ge M Dutior sur son domaine du gisement de quelques fossiles point de vue il signale dans le Recueil il `1 éce u'on nomme vus airemeutet avee justesse t :, o i a troue laq g j e lait d poule, Sur ta demande de 3I. Dubor 1 Académie a nomme une coin- charte romane une pièce auss' p ' C' t 1an lait proprement dit, dans l'alimentation artificielle des flou- mission char ee de se rendre sur les lieux et d'examiner l'uti- d'une

i recreuse. es e procès-verbalveaux-nes. De là l'es espoir assez naturel de les mettre ainsi g

on fufusaiten langue vulgaire sans aucun doute aürsi, P a lite de la continuation des fouilles qui ont cté de Jà cammencees ' le f toujours t cette 1l'abri des chances nombreuses de n;ortalite c u' entraine to _ d

gisaait e cneeen p ro

dans les rues! atouts 39,11, t,e}mette Joly e! Itlhol font paitic de cette commission de

onB t 303 p

'p bien dddans tes_ rands centres de - - '

Y

- e eaumon , en 1 , est ex rimée en tir r roman _

dpopulation, une nourriture faite avec M. ltolins fait un rapport verbal sur un ouvrage d'artthmé fétest d 1c peuple parle aujourd huiu tait e vache ou de chèvre, plus . ou moins altéré par I t tique rudimentaire par M P.

petit gscon que '.fraude. ' Na oleon Cazelle ' instituteur p ri- biais c' est surtout les institutions les lois, les mcz;urs de cettemaire à Foix. Sur les conclusions du rapporteur l'académie vote époque du moyen-âge, que ('auteu'r a fait - connaître. mmencé à cet cg F 'ard des exp.,riences qu il se des remerc.iments a 31 Cazelle publication

par lara ose de commuer et dont. i! rendra alter' des chartes inédites, ui font suite à la Char1N Joiy a co

teure.mcnt compte a 3i Brr souvenirs historiques qui te pris -â Ap d mie y lit une note sur les que re- cipale la fondation de Be mot t d '!'b- sac é , au ° n es due au ce le b monas-S , d veille le fort de I cewenstetn a 1 embouchure de la lieuse (en d (; d S 1 dearare u 14 mars 1850, tere u ran -Se ve, et ans ce mémoire, M. Dubor a vouluHollande, ). fai re 't à 1'A d' d d e partageen méfie .' i sonnai re ça emie es extraits e l'etat d n

rV3 Beaupoil, docteur crc à ingrandes département 3I Vitry communique quelques observations qu il a faites sudr et-Loire a s'être déclaré dans une '

j entre le rai et 1 religienx, de cet établissement, la salrstanced in e- , P , lettre 1 auteur I état des pieces de bots formant le grillage sur lequel reposent d l' d' d I fdu Mémoire coté sous le n° 5, qui a concouru au prix _ lès f Saint-Jose h d c acte assignation es imites de la ville et de mille a tsp ordi fondations de I église Sat p e la Grave. Ces bois de terre eco d s gratuitement à habitants d fragmentsflaire de l'Académie pour annee 1849, fait la demande ont des chevi a r e ses , et eec ' p colonisation n

edncet

P lde du présente dans le voisinage lies en fer une dureté d'autres chartes se e tos a la riche ttitre de correspondant, il appuie cette demandet par 1 envoi et un état de conservation remarquables , lorsque les autres ordre d Ctt d' f' it pour servir à la localisation d sc eaux, st prodigue é alors en fondations de bienfai-un llémaire manuscrit es fièvre,, partes étaient tombées Efl decompositron. Sr cet état de cosser. sd

nte. . adune observation de kyste ovarrque corn 1 li acrac de peritomtes vation pouvait être attribué a la rêsEnee du fer'+ il pourratl ensuccessves suret de gueri.on et d une thE e p, or le doctorat en resalter d !

vies pierecei M Vitry fera en 3i Ga,cheau professeur I Faculté d Scde Ton--

p' , dans a pratique un nto, eux.. a a es iencescommission e recueillir anesC ouvrages ont cté renvoyés a nue commis' sorte d cueillir quelques ¢ch 'silons pour les soumettre à 1ouse, a cté nommé associe ordinaire de l'Académie pour la;,acomposée de 4111 (y 1735311, Desbarreaux-Bernard et [:aire} 1 examen de l'Académie section des mathématiques pt`re" .

M. Du \lege précue à l'Académie un très beau manuscritlua , vol es

e tPmio scri

,Sraanee' élit 41 +aaar<. la Laroque Jrofesseur au Lyéée national de Toutouse ayetéç g et't easnu sansu

uamça

é 6 d b 1 t d ! d' rde

Womm asso i ord ieair , Pont a sec in e p ios"ique et a'.ro-ll en e..tSCe d'après 1I Du llPge tin ou plusieurs exQmplaires ;{ ftnhar lst ir., 4!Qns rr intitote n,-r-s

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Page 4: 46 ANNE E PRIX Dép. Etr. AIDE r - images.jdt.bibliotheque ...images.jdt.bibliotheque.toulouse.fr/1850/B315556101_JOUTOU_1850_05... · antres, et si la raison est une, comme la vérité

JOLJRt' AL DL TOULOUSE.

se presse devant les affiches que les amis de l'ordre ont multi-pliées avec un dévouement patriotique qui n'avait jamais eu cedegré. Les jugements sont divers selon les quartiers. Dans lesarrundissetüenls qu'habite la population laborieuse, nous avonsentendu des ouvriers exprimer des sympathies. très-vives en fa-veur du candidat modéré. :

-

Cependant on ne peut nier que la majorité des électeurs quihabitent les arrnndissements populaires sera acquise au candi-dat socialiste. Nos classes ouvrières, nos travailleurs, tout cequi ne possède pas et vit toujours de cette vie des ateliers quipervertit l'intelligence politique dans les grands centres, toutce qui n'est pas bourgeois on artisan établi, a été tellementégaré par la ré'olution de février, par la mauvaise presse, parles prédication; anarchiques, par les passions de la démago-gie, qu'il ne faut pas compter sur elle.

Mais les citoyens qui ont quelque chose à perdre , qui tien-nent à l'ordre par intérêt ou par conviction , même ces petitsbourgeois qui ont donné une leçon au gouvernement le 10 mars,votent presque ostensiblement pour le candidat modéré.

On paratt donc compter sur un bon résultat de l'élection quiabsorbe Paris. Dans tous les cas, si les électeurs voulaient en-core donner une leçon au gouvernement cette fois,. nous croyonspouvoir affirmer qu'il en profiterait , mais d'une manière à dé-courager pour longtemps les anarchistes et -leurs alliés.

Paris est complètement calme au milieu de cette agitationélectorale. Nous venons de parcourir tous les quartiers , etpartout , même dans les faubourgs-les plus pop' uleux, on vote,on discute avec animation ; mais la tranquillité la plus absoluerègne sur tous les points de la capitale. On s'aperçoit mêmed'un certain sentiment de gravité solennelle répaudu partout.Paris sent qu'il se juge aujourd'hui.

.--A Saint-Orner, 1ès votants du 73° de ligne ont donné 58voix à M. Leclerc et 4 à M. Sue.

- Toutes les troupes de la garnison de Paris et de la ban-lieue sont consignées et les postes doublés.

- Le Napoléon contient la récapitulation des premiers actesdu Consulat, lorsque le premier consul prit la direction desaffaires. Il fait observer a qu'il n'est pas sans utilité de recher-

cher par quels moyens il sauva la France. Rien ne les indiquemieux , dit-il , que la suite des décrets et des arrêtés rendusdepuis le jour où elle lui confia le pouvoir. Ils établissent

» l'analogie la plus frappante entre ces temps et ceux où nonsvivons. Le plus grand génie des temps modernes jugea que,

» pour sauver la société de l'anarchie , il fallait des lois de ré-pression , des lois d'organisation , des luis d'assistance.

- Trois préfectures sont en ce moment vacantes : celle dela Haute-Garonne, par suite de la nomination de M. Delmasau poste de sous-secrétaire d'état de l'intérieur; celle de l'Yonne,par la nomination de M. Conteincin à la direction des cultes;et celle du Finistère, par la mort de M. Brissot-Thivers. On ditqu'un travail important de remaniement s'élabore en ce mo-ment dans le personnel des préfectures et des sous-préfectures,et qu'il sera publié après les élections.

- On annonce comme très prochaine la première représen-tation de Suffrage i, par les auteurs de la Foire aux idées.On croit à un succès de vogue; car Suffrage fer sera , dit-on,une satire excellente de ce qu'on appelle le suffrage universel ,mais qu'il faudra peut-étre-bientèt appeler la désorganisationuniverselle. -

nx

r0ULA 1 S AGLJUt

111E

. - Un nouveau fou apôcalyptique, nommé Bellegarrigue, qui ! i i n e C zvise à la'sûccession de M. P. J. Prondhon, a fait paraltre au-jourd'luai le premier numéro d'un journal mensuel intitulél'Anarchie.

Voici une des moins burlesques excentricités du Mappa decette feuille ultra-rouge

« Tout gouvernement étant nécessairemeutune caused'anta-gonisme, de discorâe, d'égorgenient et de ruine; celui qui, par

a son vote, concourt t la formation d'un gouvernement est unartisan de guerre civile un promoteur de crises et, par cotisé-

« quent, un mauvais citoyen. »- On va élever à Brulau, chef-lieu de canton du départe-

ment de la Sarthe, un monument à Claude (:happe, qui inventala télégraphie en 1790.

Une commission, formée. par les soins de M. le ministre ducommerce et de l'agriculture, va être chargée de recueillir .lessouscriptions nécessaires à l'exécution de ce projet.

-- On nous écrit de GenèveAu moment où la papauté, chassée de Rome par la=révolu-

tion , rentre -dans la ville éternelle aux acclamations du mondecatholique , il n'est pas sans intérêt de savoir ce que devient legouvernement insurrectionnel qui avait résolu d'anéantir dumême coup.l'église romaine et le trône pontifical. Ou sait que, .pour avoir été vaincu et dispersé , ce gouvernement n'a pointcependant abdiqué. Il s'est réfugié en Suisse , et c'est dans facapitale du protestantisme , à Genève, que le Génois Mazzini,qui se donne comme le,chef'suprême, la vivante personnifica-tion de la Répnblique romaine , tient aujourd'hui ses assisessecrètes sous la protection du gouvernement local ; c'est de làqu'il lance ses adresses et ses manifestes au nom du triumvirat,c'est de là qu'il s'écrie sur tous les tons : Rome uest plus dansRome, elle est doute où je suis. -

C'est de là qu'il fulmine une protestation Tidicule contrela restauration pontificale, et que, continuant à regarder-lestriumvirs comrfie les légitimes souverains de Rome , il dit enleur nom , en terminant son allocution aux émeutiers cosmo-polites qui étaient toute la république romuine

a Votre assemblée n'est pas dissoute, elle est dispersée. Vostriumvirs ayant vu leur action publique suspendue par la forcedes choses, veillent.et choisiront, suivant votre conduite , lemoment opportun p9ur la convoquer de uouveau.

- » Au nom du triumvirat ,-

Signé, MnzZINi. »

-

-J'DL`CES DU 30 AVRIL.

Martin (Pauline) , I ans , née à Toulouse , rue de la Rispe.Grimauit (Jules-Léon-Paul), 13 mois, rue des: Tourneurs.

L'étude de M» Caria , notaire , successeur de MM. Amilhauet Naudin , est transférée rue Saint-Antuine-du-T, h4tel Tey-nier, n»' 14 et 14. ,

A C E Dr ®à de fort douces conditions, Office de Notaire,

jl près de Toulouse , où l'on peut s'adresserfranco , rue Caraman, 1 , à M. Bertrès , ex-notaire.

. 0 D U1 ée tailleur,

qu'àl'honneur de

L prévenir ir ses clients, :clic dulet mai 1850, son magasin sera transféré dans la rue St-Rome,31 , maison Bourrelau premier.

R S SECRETEt du parti Républicain de 18O à 1848 , - Louis-Philippeet la Révolution de février , etc. , par Lucien de Lahodde.1 vol. in-8°. Prix 5 fr,

-

A MON PAYSfensede ma proposition sur l'appel à

1a nation, par de I.aroehejagnelin,1 vol. Prix : 50 e. -

En vente à la Librairie L. Jougla, rue Saint-Rome, 46, à Tou-louse, où l'on reçoit tous les ouvrages nouveaux.

DEPUIS LE let MARS, l'Institut cnn.plémentaire desEtusles classiques, dirigé par M. ASSIOT, licencié ès-lettres , bachelier ès-sciences mathématiques , chef d'institu-tion, est transféré ,' de la rue Temponières à la Granderue Matabiau,, 29. Le nouveau local occupé par l'InstitutionASSIOT est beaucoup plus vaste que le précédent , et parfaite-ment approprié.

SURDITE. -- NOUVELLE DI COUERTEM J.1BliA11.111, artiste, inventeur d'In instrument acous-

ligoe qui-,hti , vaiu 4e -brrvei lo pius honorable de S. âl. la reined':é ugL tci re, l'approhaiin de--ticullés rle Pans et ale Londres.f,'t iatrnrarept surpa- c r n efhe-i;é tout ce qui a jamais été pro-duit psur le souta cri . it duel uc infirmité. Alodeté sur l'oreilleet iurpcr.ccpiitile, n ayant qu'tin crutimètre de irarnèue, ce petitobjet I O néanmoins ,i pmssamnicut sur l'ouïe, quc l'organe leplu; défeciueue reprend ses fonctions. Les personnes jouissentd'une rom'er«ation générale, et le bourdonnement ordinairementsenti lispralt entièrement.

En scrOme , celte découverte offre tous les avantages pos. iblesrelatif. ;l ecite dernière maladie. l.es instruments peuvent êtreenvoyé , n'imPurte la distance , atcc leur étui et les instructionsinpririrée., en adressant 'franco) , un mandat sur la poste : 15 fi.p,,rzr .t.r taie "n argent ; 20 tr. peur ta paire eu vermeil et 30 fr.Cil or. Orr les reccoit franco nivennaut t fr. en sus. S'adresser ,35., Allées d'Orléans , à Bordeaux.

CIRQUE TOULOUSAIN, BOULEVARD SAINT-AUBIN.

GT NASE EQUESTRESons la direction de M. Charles Gauliez,

Aujourd'hui mercredi, let mai,Clôture définitive et sans remise, la troupe partant pour Agen.

POUR LA PREMIÈRE FOIS,BERTRAM AUX ENFERS,

Pantomime féerie à grand spectacle.Dans cette dernière représentation tous les sujets paraltront

chacun dans son genre et redoubleront d'efforts et de zèle pourremercier les habitants de Toulouse de l'accueil flatteur qu'ilsont reçu pendant le cours de leurs représentations.

nT flATRL J CAPLTO, ..

Demain, mercredi , jet mai 1850Aujourd'hui, 1t» représentation de M't»CATINKA HEiNEFETTER,

let sujet de l'Académie-Nationale de Musique.. LA JUIVE.

RUE DES BALANCES, /%.Da

1!®UC3®U S de CXWEET

CHEMISIER.SEUL I!EIIfECTIONMUR NWR L;1 COUPE DE ChEMISES SUR MESURE

Cra.aLe nouveautés et unree, Eeharpee, Cols satin , Faux Cols.

j A louer, à 5kitomètres de lavibeun .,, e LIA CAr' H E (DE L 1URE )i de campagne /10(

[ 4LI i7 jJ'

SFERB AISO sur le plus beauauces "r la Vie. -r t t d'1 Q uS' dt i eTd a ressee ousite des environs ouse.

au bureau du journal.Au même endroit et même lieu , à ven-

-dre, une JUMENT de ringans. bai brun ,taille de chasseur , sans être dressée , auprix de 280 fr.

-A VENDRE,

II01I AiNEVadinlleial

B R E T O UComposé de bâtiments d'habitation et d'ex-ploitatio:i, immeubt, s par destination, soi,pâtures , jardins , terres labourables, boiset vignes. Le tout de benne natureet d'unecontenance environ de 50 hectares. Cedomaine est situé dans la commune deGailise-Toulza , à peu de distance dediverses routes départementales et degrande vicinalité.

On donnera des facilités pour te paie-ment. S'adresser , pour les conditions dela vente, à M. Lacombe, maire de Gaillac-Toutza ; à M» Ribaute , notaire au dit lieu;et à M Bernède , notaire , à Rieux-Volvestre'. (887)

CHAUDARDSage - femme.

>ftue des Pénitents-Gris , 30 , i+reud despensionnaires au plus Juste prix.

roatlagne généra . s..

CAPITAL DE GARANTIE: CINQ M1,LIONS de EIIANCS

Londres: 8, New Coventry Street. -Paris: 41, rue Louis-le-Grand.

Assurances en cas de IIort. -- Rentes Viagères.Pour tous rtsiseignentents et demandes d'Agences, s'adresser franco à Paris, au

directeur de In succursale de la C'athaiquc, rue Louis te-Grand , 21. -----(- A VENDRE

-1LEEU

CHA,iEAU DL BLAG1-ACAvec sit hectares et demi , consistant en pare . prairie . terre labourable , bois, jeux

d'eaux , etc. Cette propriété , par la location du Château ou des terres. produit 5 p. 100de retenu; phis, la jouissance du propriétaire. On donnera toute facilité pour te paie-ment. - S'adresser sur les lieux , à M. AZAM. (678)

La CRIiosoTE-l1!LLARDeortrreles-

j 4 centre r( p Ep,id'agrément et det un très JtJLI $lfa 1 rapport , situé à,T,.s..iU DE

enlève à l'instant la douleur de dents laplus vive, et-guérit la carie des dents gâ-tées. 2 fr le flacon suée l'instruction. -

Castelmauroii , route d'Alby , a t2 ktlome-ares de Toutouse, contenant 22 hectares.S'adresser à M» Dupu(1' , notaire . ou à M:Astre, avocat. rue des, Fteurs. 8t3)-.

Pharmaciens dépositaires : ViDAL- I d louer (sépr=5ment) , premier et secondARBADIE, rue du.Taur, 7, à Toulouse; l

!! r` 11 t{ttl1réparés à neuf, rue1I7i11desCofres, Ii.S'a-aoun BES,àdiontrejeau;$AYeT,àMou-- Nt 1PARltE(pp

tauban; UEIIGSR"ON, àMont-de-iar-an. dreeerau..arcbartd, 1;,mie ta même reD

(l Î d louer , :cule , avecune jolie CflABRIi salon s' don-

nait sur un grand et be ui jaldin, avec lafaeu(té d'y jouir de la promenade. L'onprendrait un pensionnaire d'un certainâge pour la dépense, à un prix mLdcré.Cet appartement est situé place Lafayette,t, près le Passage-Dutemps. - S'adresserpour les reuseignemeuts , au bureau desAssurances , au fonds de la cour. 860)

AVISUn r:cbe propriétaire, seul.bel homme , d'une bonnemaison du département,ie l'âge de d5 ans, ayant

20:,000 fr. de biens au soleil , désire s'é-tabtir eut mariage , avecane demoiselle deS,r à 35 ans , ayant 40.000 fr. dont 29,000ir. comptant S'adres er de suite , à M.RICARD , rue des Sept-Troubadours , 32,au premier. '897)

BILLE'[IA iOf1ERCr1AL,

1'It[X CELUitA1T I;ES GIL11NR.ma i* riiC9- DE 1.OULOi7aa.

Ueirehe du 29 avril8l? tin, Roussillon..... 15 à ' »

Btadene.... I4 30 è »

lfl 6n. . . . . .. . . 14 ' s

à _Rlé rnitadin tin.. . . r3 ,,

F

Bl eitadin.. .. . . . . . I? S3 àe.gie.. .... .. ... . a0 3

haricots.... . .. . .. 14 5o à »

Fines.... .. . . . . . . 8 » àNals roux.... . . . . .. 8 à »Maisblane......... 7 -2 àVesces rousses. .. ... 10, .' àOrgie... . ... 8751Avoine.. . . .. .. 7 50 àGraine de Trèfle (50 kit.).. 30 . à 35Graine de Luzerne (l'hect.) 'J àGrainede Sain" in (50 kil.? 30 à 35

iiALLE AUX ItLÉSnE TOULOUSE.

.tletrelié du 29 aerit.Blé (l'hect.).. 13 768eig.e .. . . 00 00Orge . .. . . 00 00Mais . .. . . 07 33Avoine.. . OS 52

Vesces.... . 00haricots.. . . 00Pols.. . . . 00Lentilles. . . 00Fèves... . 08

rAXE f)l' PAIN.Pain blanc, ta marque... L SS c.Pain bis, 3k. 5 h...... f. 55 c.Pals bis. tes s h.... . . 11 e

00(mm)

000000

T.t Xr DE t A ti i.k A DEBmuf , le kilogramme... . 85 e.Mouton. ... ... . . t tr. 10 c.Veau ... . ... ..

- t fr. t:- e.vache n fr 6N e.

L'un des gérans. M,-J. DUTOiji.TOeLOLSt3 , i1Patl1ga7F D& ko esai et aiazlc

rue Saint-Reme , 46

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés