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6 AOUT 1849 PRIX DE L'AIIONNEMENT. Toulouse. trép. Etr. Un an 36 fr. 42 fr. 48 fr. 6 mois lu fr. 22 fr. 55 fr. 3 mois 1t. fr. t5 1r. 14 fr. Les abonnements ne soal reçus que pour trois mois, ah moi- ou un an. et ne commencent que du lef ou du te de cha- que mois. pr. de BOàL et 61BRAC Reg 95+5T-ROMQ, 46. J 45e ANNÉE N. 2Û---LUNDI. L DE TOULOUS Les Lettres nena::ranthiesnesootpaa PO1/ITIQ [JE ET E ET LITTE R4IRE revues. Ce Journal paraît tous tes jours. SOMMAIRE. TOULOUSE, 6 août : Chronique locale. - Cour d'assises. - j' ÉNEMENTS DE ROME. - Nouvelles des départements. - Voyage du président de la République. - NouvErLES D'ES- PAeNE. - f' RIS, 2 et 3 août : Faits divers,. ASsEMRLÉE LÉGISLATIVE : Interpellations de M. B. Raspail; présentation du budget. - CORRESPONDANCE PARTICGLIERE : Nouvelles diverses. TOULOUSE, 6 Août 1849. L'Assemblée législative a entendu, le 3 août , tes interpella- tions de,M. B. Raspail sur des vexations dont son père serait l'objet à Doullens. Après une réponse de M. Dufaure , qui a nié ces vexations, l'Assemblée est passée à l'ordre du jour. Dans la même séance , M. Passy , ministre des finances , e présenté le budget de 1850. 11 a développé les moyens qu'il croit nécessaires pour ramener l'équilibre entre les dépenses et les recettes. Mgr Mioland, coadjuteur de Mgr l'archevêque de Toulouse, a officié pontificalement pour la première fois, hier dirnanclte, leur de la fête de l'luvention du corps de saint Etienne. Une foule nombreuse était accourue dans la vaste métropole, afin de con- naître les traits du pasteur que Mgr d'Astros a adjoint à ses tra- vaux apostoliques. Les choeurs, les galeries, la nef, étaient en- combrés de monde. Mgr d'Astros et un grand nombre d'ecclésiastiques assistaient à la cérémonie qui a été très-belle. La messe du Sacre a été chantée en musique; cette messe, bien rendue, a produit un grand effet. Tous les assistants ont été frappés de fa prestance pleine de di- gnité e1 de l'air affable de Mgr Mioland. Samedi soir, le prélat a reçu la visite des autorités civiles et des états-majors des divers corps de troupes présents à Toulouse. Dans les entretiens qu'il a eus avec les visiteurs, Mgr Mioland a montré qu'il comprenait admirablement la mission que S. G. vient remplir parmi nous. Après des journées d'une chaleur suffocante , le temps s'est couvert de lourds nuages dans la matinée d'hier , dimanche. Vers dix heures , de grosses gouttes de pluie , mêlées d'un peu de grêle , sont tombées. Deux formidables coups de tonnerre ont retenti sur la ville. La foudre a frappé, dit-on , un arbre dans le ramier du Moulin du Bazacle. Le prix moyen de l'hectolitre de froment , destiné à servir de régulateur aux droits d'importation et d'exportation des grains et farines , est fixé à 16 fr. 21 e. pour les marchés de 1'° classe et à 14 fr. 79e. pour la I70 section de la lié classe. Le marché de Toulouse fait partie de ces deux classes. ASSISES DE LA iL T1TE-GARONNE. Audience du 4 août. Guibal, Françoise Rigalsa femme et Jean Dejean, s'introdui- sirent, dans la nuit du 20 juin dernier, dans la grange du sieur Ste-Livrade, à Lespinet, au moyen d'escalade et d'effraction de la porte extérieure de son habitation. Ils y dérobèrent environ 350 kilogrammes de sainfoin , qu'ils mirent en bottes et qu'ils allèrent déposer sous un hangar appartenant au sieur Roc. A son lever, celui-ci dut être bien étonné de voir chez lui du fourrage qui ne lui appartenait pas. Le sieur Ste-Livrade , dès qu'il s'aperçut qu'il avait été la victime d'un vol aussi audacieux , porta plainte au commissaira de police de son arrondissement, et celui-ci ayant établi une em- buscade auprès du fourrage volé, arrêta le 21 au soir Guibal , Françoise Rigal et Jean De;can , pendant qu'ils étaient en train d'enlever ce sainfoin. Guibal et sa femme interrogés , nièrent énergiquetnant être les auteurs du vol commis chez Ste-Livrade. On eut beaucoup de peine à se rendre mattre de ces trois indi- vidus, et Dejean ayant terrassé à plusieurs reprises un agent de police , celui-ci ne dut son salut qu'à l'intervention du com- missaire. Au moment d'entrer dans la ville, Guibal, qui, à ce qu'il parait, eet un homme fort dangereux, qui a déjà subi quatre con- damnations pour vol, tenta et parvint à s'échapper, en se jetant dans le Canal et le traversant à la nage. Oit n'a pu encore le re- trouver. Dejean fit devant le juge d'instruction les aveux les plus com- plets, ruas la femme Guibal persista dans ses dénégations. A l'audience cependant elle est revenue à de meilleurs sentiments, et s'est décidée à tout avouer comme l'avait fait Dejean. La femme Guibal et Jean Dejean ont été acquittés. Ils étaient défendus par MM" Fourtanier et Henri d'André. M. l'avocat général Vincent soutenait l'accusation. (r}léme audience.) La cause qui venait ensuite devant le jur y, était la pre- mière application de la nouvelle loi sur les élections. Banc est accusé d'avoir essayé anx dernières élections de février et mars 1849, de voter deux fois, une fois sous le nom de Barié, la seconde fois sous le nom de Banc. Le défenseur a soutenu que, si Banc s'est présenté la première .i fois sous le nom de Barrié, c'est qoe l'erreur a été commise dans les bureaux de la mairie sans que Baric s'en fût aperçu. Lorsque t arrivé devant les scrutateurs on lui eut fait remarquer que sa carte portait le nom de Barrié et quc son tour n'était pas arrivé (il s'était présenté à 1appel du nom de arm;, il déclara s'appeler Baric et non Barri; malgré cela il foi appelé et marque fut faite au nuits de Barrié. Le lendemain il se présente de nouveau sous le nom de Banc ; il avait été chercher sa carte, voulant, disait-il, voter sous son nom. 11 fut reconnu et arrêté, Le défenseur a établi que l'art. 100 qui punit celui qui prend faussement les noms et qualités d'un électeur inscrit n'était pas violé , et qu'il n'y avait que tentative de double vote, cas non prévu par la loi. Ce système a été admis par les jurés. L'accusé a été acquitté. Ministère public, M. B&igaud. Défenseur, Me Jules Amilhau. D'après une décision récente , concertée entre MM. les minis- tres des finances et de l'intérieur, les permis de chasse ne seront plus délivrés que sur ta production de la quittance des droits , dé- livrée par le percepteur. M. le ministre de l'instruction publique vient d'adresser aux préfets une circulaire relative à la répartition du crédit alloué pour l'augmentation du traitement des instituteurs primaires. Aux termes de cette cirëulaire , les indemnités accessoires que reçoivent les instituteursdes communes ou des fabriques, comme secrétaires de mairie , chantres, etc. , devront êtrecomptées et venir en déduction des 600 fr. qui doivent former le minimum de leur traitement fixe et éventuel. Le complément alloué sur le budget , pour parfaire cette somme de 600 fr. ne sera payé aux instituteurs qu'à la fin du deuxième semestre de 1850. Jusque- là , ils continu rani à,recevoir des compléments de traitement jtisgdà concurrence de la somme de 500 fer seulement. D'après les dispositions de l'arrêté du ministre de l'agriculture et du commerce, qui établit, à partir du ter août, une ferme- écolo dans le domaine de Royan, canton de Saverdun (Ariège), le préfet de ce département vient de faire cennaltre aux intéres- sés qu'il sera proeédé le jeudi 23 août, à dix heures d;1 matin , à la dite ferme-école, à l'examen par la commission , qui sera désignée par M. le ministre, des candidats aux dix places d'élèves apprentis disponibles pour l'année 1849. Les pièces à envoyer immédiatement au préfet par le candidat, sont : 10 leur demande; 20 leur acte de naissance constatant qu'ilt ont 16 ans au moins ; 3° un certificat d'un médecin constatasn qu'ils ont été vaccinés ou qu'ils ont eu la petite vérole. Par arrété, en date du 11 juin 1849, un congé jusqu'à la fin de la présente année classique , est accordé à M. Calystl , prin- cipal du collége de Saint-Girons. M. Bort , sous-principal du collège de Castres, est chargé pro- visoirement de la direction du collège de Saint-Girons, pendant la durée du congé accordé à M. Calysti. ' Carcassonne , 4 août. M. Bréard de Boisanger , ingénieur ordinaire de l'arrondisse- ment de Narbonne, connu par des travaux remarquables sur la question des irrigations, vient d'être chargé , dans notre départe- ment , du service des irrigations , dessèchements et usines récem- ment créé par le ministère des travaux publics. - Le dépôt du 5 régiment de chasseurs`à cheval , se rendant d'Avignon à Tarbes est-arrivé ce matin à Carcassonne. Les renseignements que nous recevons de tous les points du département s'accordent à présenter la récolte des grains comme bonne , tant par la qualité que par la quantité , et il en est ainsi généralement dans tout le midi, sauf, toutefois , pour les terrains naturellement arides. Ce qui précède ne s'applique pas aux mais qui ont beaucoup souffert de t'extrême sécheresse, et ne donneront qu'un très-faible produit. Cette circonstance et le nouveau débouché que cette den- rée trouve en Angleterre _depuis l'année dernière par la réduc- tion du droit d'importatign à, 40 ; centimes seulement, auront pro- bablement pour effet de relever les prix. Les fourrages et les pailles.. manquent généralement dans tout le midi, et les prix de ces objets tendent generalemant à la haussse. Dans la plupart des localités, les luzernes ne donnent pas de troisième coupe. - Par arrêté de M: le, recteur de l'Académie de Montpellier, en date du 19 juillet 1849 , le jeudi, 16 août prochain , dans le département de l'Aude, s'ouvriront à huit heures précises du matin, lent les concours pour les places d'élèvesm?itres vacantes dan., l'Ecole normale primaire de Carcassonne, que les examens publics des aspirants au brevet de capacité, Le mercredi; 21 du même mois d'août, s'ouvriront à la même heure, les examens des aspirants au brevet d'institutrice. Narbonne, 4 août. Les membres du nouveau tribunal de commerce ont été installés jeudi dernier en séance publique. M. Brenguier, leur président, a prononcé une allocution empreinte de nobles senti- ments de sagesse et de conciliation , qui a obtenu dans l'auditoire des marques unanimes d'assentiment. -- Le tribunal correctionnel de Narbonne, dans son audience du 3 août 1849, a condamné les nommés Gabriel Peyre, tonne- Les Annonces t Avis doivent être remis la veille et se paient d'avance. ON S'ABONNL eD BUREAU du JOURNAL: rue st-Rome , 46, A TOULOUSE. Chez les Libr. , Bureaux des Messageries et Directeurs de peste. PRI% DES INSERTIONS, 40 e la ligne d'Annonce 70 c. la ligne de Réclame S'adresser à t'Ofce cen- tral d'Annonces, rue St-Rome , 44. lier, dit Bossolel, à 4 mois de prison; Jean Brieu: dit Chirli, tonnelier, à 15 jours de prison et 30 fr. d'amende ; André Mar- nay , coutelier, à 10 jours de prison et 16 fr. d'amende. Les trois sus-nommés, ainsi qu'Antoine Vieux, dit Coutiltou, vigneron et ex-conseillar municipal, ont été condamnés, eu outre, pour simple contravention à 5 jours de pritet-t5francs d'amende, plus aux dépens. La solidarité a été prononcée entre tous les accusés pour le jugement des amendes et des frais. Ces condamnations ont-été la suite des scènes tumultueuses qui eurent lieu sur la place publique , le 15 mai 1849, à huit heures et demie du soir, et pendant lesquelles M. Alengry fut grossière- ment insulté. - Le comité d'instructiou primaire de Limoux, a révoqué de ses fonctions l'instituteur de Belle Guarde du Razès, dont la conduite politique était des puys répréhensibles. On reprochait à ce fonctionnaire d'avoir fait signer par tous les enfants de sa classe une pétition ayant pour but dé mettre en accusation le président de la République et son ministère. Les parents de ces enfants, outrés de l'abus que l'on avait fait de leurs noms, ont porté plainte à M. le soue préfet qui s'est empressé d'en nantir le comité. Albi, 4 août. Nous avons encore à enregistrer de nombreux sinistres dans notre département. Le 24 juillet dernier un incendie a éclaté dans un taillis de la forêt communale de Sorèze ; les autorités se sont au premier avis transportées sur les lieux , ont fait battre la générale et sonner le tocsin ; malheureusement les populations ont montré beaucoup d'indifférence et on n'a pu réunir qu'un petit nombre de travail- leurs ; mais la pluie qui tombait à torrents a arrêté les progrès du feu. Cet incendie est-attribué à la malveillance. Dans la nuit du 27 au 28 juillet, dans la commune de Montgey, arrondissement de Lavaur, trois maisons ont été entièrement con- sumées par les flammes ; elles n'étaieni pas assurées et les pertes s'élèvent à près de 3,000 francs. La malveillance ne serait pas, dit-on , étrangère à ce sinistre , mais rien encore ne le constate. Une gerbière composée de 2,000 gerbes environ , appartenant à M. Pauthe , de Puylaurens , membre du conseil général , a été brûlée en très-grande partie, dans ta nuit du 28 au 29 juillets Ce sinistre est encore attribué à la malveillance. Conforrne'ment à l'arrèté de M. le recteur de l'Académie de Toulouse, en date du 2 juillet dernier , Les examens des aspirants au brevet de capacité pour l'instruc- tion primaire auront lieu à Albi , le lundi 20 août prochain ; Celui des aspirantes an même brevet , le jeudi , 23 août. Celui des jeunes gens aspirant à devenir élèves-maltres de l'é- cole normale, le samedi 25 août. -w- - On lit dans le Courrier du Gard : - Nous avons le regret d'annoncer à nos lecteurs la mort de l'honorable M. Viger. Cette douloureuse nouvelle a été apportée hier à Nîmes. M. Viger habitait la eampagne depuis quelque temps. M. Viger laissera parmi nos concitoyens une mémoire honorée et de vifs regrets à tous ses amis. Il était depuis longtemps la gloire du barreau de Pliures, quand il fut appelé aux fonctions de procureur-général-près notre cour d'appel, et plus lard à la première présidence de la cour d'appel de Montpellier. 11 rem- plissait ces fonctions , avec une distinction qui laissera un long souvenir , quand il fut brutalement suspendu par le gouverne- ment provisoire. La mort est venue l'enlever à l'estime publique, au moment où le gouvernement réparateur de Louis-Napoléon allait le replacer à la tête de sa compagnie. - Nous apprenons que la ville d'Aigues-mortes se prépare à fêter avec pompe l'inauguration du monument de Saint-Louis, fixée au dimanehe 26 août courant. Le programme, qui sera bientôt publié, donnera tous les détails d'une fête religieuse et civique , à laquelle se rattachent les plus glorieux souvenirs de l'histoire d'Aigues-mortes. - Il y a quelque temps que nous avons signalé un baptême scandaleux qui avait eu lieu à Calvisson. On se rappelle que M. le pasteur du lieu avait permis que le nouveau-né porteur du nom de Ledru-Rollin fût présenté dans le saint temple vêtu de rouge et coiffé du bonnet phrygien. Cette tolérance, que M. le pasteur voulut bien appeler pria- dente, n'a pas tardé à porter ses fruits. Des noms plus significatifs que celuide Ledru-Rollin ont été donnés à d'autres petits enfants, dont un, par exemple , a été baptisé Barbés. Nous pensions que, désormais , tous les nouveaux-nés de la commune de Ca)visson appartiendraient dès le berceau à la crête de la Montagne rouge, lorsque, à notre grande surprise, un léger mouvement de réaction s'est manifesté. L'un des derniers enfants présentés à M. le pasteur aspirait à prendre le nom, fort honrable assurément, du général Cauaignac, Tardivement indigné du rôle auquel on le condamnait depuis quelque temps, M. le pasteur a refusé son concours, obligeant ainsi les parents à chercher un autre nom,' n dehors du calendrier politique. M. le général de Grammonl vient d'adresser la proclamation suivante aux habitants du département de la Loire U Au moment de vous quitter pour me rendre à l'Assemblée législative dont votre confiance m'a ouvert les portes, j'éprouve le besoin de vous dire tout ce que mon Ceaur ressent. n Je suis fier d'être appelé à vous représenter, et je saurai justifier la haute faveurdont je suis l'objet , en me testant tou- jours à la- hauteur de vos loyaux sentimeuts. Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

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6 AOUT 1849

PRIXDE L'AIIONNEMENT.

Toulouse. trép. Etr.Un an 36 fr. 42 fr. 48 fr.6 mois lu fr. 22 fr. 55 fr.3 mois 1t. fr. t5 1r. 14 fr.

Les abonnements nesoal reçus que pour troismois, ah moi- ou un an.et ne commencent quedu lef ou du te de cha-que mois.

pr. de BOàL et 61BRAC

Reg 95+5T-ROMQ, 46.

J

45e ANNÉE N. 2Û---LUNDI.

L DE TOULOUSLes Lettres

nena::ranthiesnesootpaa PO1/ITIQ [JE ETE ET LITTE R4IRErevues.

Ce Journal paraît tous tes jours.

SOMMAIRE.

TOULOUSE, 6 août : Chronique locale. - Cour d'assises. -j' ÉNEMENTS DE ROME. - Nouvelles des départements. -Voyage du président de la République. - NouvErLES D'ES-PAeNE. - f' RIS, 2 et 3 août : Faits divers,. ASsEMRLÉE

LÉGISLATIVE : Interpellations de M. B. Raspail; présentationdu budget. - CORRESPONDANCE PARTICGLIERE : Nouvellesdiverses.

TOULOUSE, 6 Août 1849.

L'Assemblée législative a entendu, le 3 août , tes interpella-tions de,M. B. Raspail sur des vexations dont son père seraitl'objet à Doullens. Après une réponse de M. Dufaure , qui a niéces vexations, l'Assemblée est passée à l'ordre du jour.

Dans la même séance , M. Passy , ministre des finances , e

présenté le budget de 1850. 11 a développé les moyens qu'il croitnécessaires pour ramener l'équilibre entre les dépenses et lesrecettes.

Mgr Mioland, coadjuteur de Mgr l'archevêque de Toulouse,a officié pontificalement pour la première fois, hier dirnanclte,leur de la fête de l'luvention du corps de saint Etienne. Une foulenombreuse était accourue dans la vaste métropole, afin de con-naître les traits du pasteur que Mgr d'Astros a adjoint à ses tra-vaux apostoliques. Les choeurs, les galeries, la nef, étaient en-combrés de monde.

Mgr d'Astros et un grand nombre d'ecclésiastiques assistaientà la cérémonie qui a été très-belle. La messe du Sacre a étéchantée en musique; cette messe, bien rendue, a produit ungrand effet.

Tous les assistants ont été frappés de fa prestance pleine de di-gnité e1 de l'air affable de Mgr Mioland.

Samedi soir, le prélat a reçu la visite des autorités civiles etdes états-majors des divers corps de troupes présents à Toulouse.Dans les entretiens qu'il a eus avec les visiteurs, Mgr Mioland amontré qu'il comprenait admirablement la mission que S. G.vient remplir parmi nous.

Après des journées d'une chaleur suffocante , le temps s'estcouvert de lourds nuages dans la matinée d'hier , dimanche.Vers dix heures , de grosses gouttes de pluie , mêlées d'un peude grêle , sont tombées. Deux formidables coups de tonnerre ontretenti sur la ville. La foudre a frappé, dit-on , un arbre dansle ramier du Moulin du Bazacle.

Le prix moyen de l'hectolitre de froment , destiné à servir derégulateur aux droits d'importation et d'exportation des grainset farines , est fixé à 16 fr. 21 e. pour les marchés de 1'° classeet à 14 fr. 79e. pour la I70 section de la lié classe. Le marchéde Toulouse fait partie de ces deux classes.

ASSISES DE LA iL T1TE-GARONNE.

Audience du 4 août.

Guibal, Françoise Rigalsa femme et Jean Dejean, s'introdui-sirent, dans la nuit du 20 juin dernier, dans la grange du sieurSte-Livrade, à Lespinet, au moyen d'escalade et d'effraction dela porte extérieure de son habitation. Ils y dérobèrent environ350 kilogrammes de sainfoin , qu'ils mirent en bottes et qu'ilsallèrent déposer sous un hangar appartenant au sieur Roc. A sonlever, celui-ci dut être bien étonné de voir chez lui du fourragequi ne lui appartenait pas.

Le sieur Ste-Livrade , dès qu'il s'aperçut qu'il avait été lavictime d'un vol aussi audacieux , porta plainte au commissairade police de son arrondissement, et celui-ci ayant établi une em-buscade auprès du fourrage volé, arrêta le 21 au soir Guibal ,Françoise Rigal et Jean De;can , pendant qu'ils étaient en traind'enlever ce sainfoin. Guibal et sa femme interrogés , nièrenténergiquetnant être les auteurs du vol commis chez Ste-Livrade.On eut beaucoup de peine à se rendre mattre de ces trois indi-vidus, et Dejean ayant terrassé à plusieurs reprises un agent depolice , celui-ci ne dut son salut qu'à l'intervention du com-missaire.

Au moment d'entrer dans la ville, Guibal, qui, à ce qu'ilparait, eet un homme fort dangereux, qui a déjà subi quatre con-damnations pour vol, tenta et parvint à s'échapper, en se jetantdans le Canal et le traversant à la nage. Oit n'a pu encore le re-trouver.

Dejean fit devant le juge d'instruction les aveux les plus com-plets, ruas la femme Guibal persista dans ses dénégations. Al'audience cependant elle est revenue à de meilleurs sentiments,et s'est décidée à tout avouer comme l'avait fait Dejean.

La femme Guibal et Jean Dejean ont été acquittés.Ils étaient défendus par MM" Fourtanier et Henri d'André.M. l'avocat général Vincent soutenait l'accusation.

(r}léme audience.)

La cause qui venait ensuite devant le jur y, était la pre-mière application de la nouvelle loi sur les élections.

Banc est accusé d'avoir essayé anx dernières élections de févrieret mars 1849, de voter deux fois, une fois sous le nom de Barié,la seconde fois sous le nom de Banc.

Le défenseur a soutenu que, si Banc s'est présenté la première.ifois sous le nom de Barrié, c'est qoe l'erreur a été commise dans

les bureaux de la mairie sans que Baric s'en fût aperçu. Lorsque tarrivé devant les scrutateurs on lui eut fait remarquer que sacarte portait le nom de Barrié et quc son tour n'était pas arrivé(il s'était présenté à 1appel du nom de arm;, il déclara s'appelerBaric et non Barri; malgré cela il foi appelé et marque fut faiteau nuits de Barrié. Le lendemain il se présente de nouveau sousle nom de Banc ; il avait été chercher sa carte, voulant, disait-il,voter sous son nom. 11 fut reconnu et arrêté,

Le défenseur a établi que l'art. 100 qui punit celui qui prendfaussement les noms et qualités d'un électeur inscrit n'était pas

violé , et qu'il n'y avait que tentative de double vote, cas nonprévu par la loi. Ce système a été admis par les jurés. L'accuséa été acquitté.

Ministère public, M. B&igaud.Défenseur, Me Jules Amilhau.

D'après une décision récente , concertée entre MM. les minis-tres des finances et de l'intérieur, les permis de chasse ne serontplus délivrés que sur ta production de la quittance des droits , dé-livrée par le percepteur.

M. le ministre de l'instruction publique vient d'adresser auxpréfets une circulaire relative à la répartition du crédit allouépour l'augmentation du traitement des instituteurs primaires.Aux termes de cette cirëulaire , les indemnités accessoires quereçoivent les instituteursdes communes ou des fabriques, commesecrétaires de mairie , chantres, etc. , devront êtrecomptées etvenir en déduction des 600 fr. qui doivent former le minimumde leur traitement fixe et éventuel. Le complément alloué sur lebudget , pour parfaire cette somme de 600 fr. ne sera payé auxinstituteurs qu'à la fin du deuxième semestre de 1850. Jusque-là , ils continu rani à,recevoir des compléments de traitementjtisgdà concurrence de la somme de 500 fer seulement.

D'après les dispositions de l'arrêté du ministre de l'agricultureet du commerce, qui établit, à partir du ter août, une ferme-écolo dans le domaine de Royan, canton de Saverdun (Ariège),le préfet de ce département vient de faire cennaltre aux intéres-sés qu'il sera proeédé le jeudi 23 août, à dix heures d;1 matin ,à la dite ferme-école, à l'examen par la commission , qui seradésignée par M. le ministre, des candidats aux dix places d'élèvesapprentis disponibles pour l'année 1849.

Les pièces à envoyer immédiatement au préfet par le candidat,sont : 10 leur demande; 20 leur acte de naissance constatant qu'iltont 16 ans au moins ; 3° un certificat d'un médecin constatasnqu'ils ont été vaccinés ou qu'ils ont eu la petite vérole.

Par arrété, en date du 11 juin 1849, un congé jusqu'à la finde la présente année classique , est accordé à M. Calystl , prin-cipal du collége de Saint-Girons.

M. Bort , sous-principal du collège de Castres, est chargé pro-visoirement de la direction du collège de Saint-Girons, pendantla durée du congé accordé à M. Calysti.

'

Carcassonne , 4 août.M. Bréard de Boisanger , ingénieur ordinaire de l'arrondisse-

ment de Narbonne, connu par des travaux remarquables sur laquestion des irrigations, vient d'être chargé , dans notre départe-ment , du service des irrigations , dessèchements et usines récem-ment créé par le ministère des travaux publics.

- Le dépôt du 5 régiment de chasseurs`à cheval , se rendantd'Avignon à Tarbes est-arrivé ce matin à Carcassonne.

Les renseignements que nous recevons de tous les points dudépartement s'accordent à présenter la récolte des grains commebonne , tant par la qualité que par la quantité , et il en est ainsigénéralement dans tout le midi, sauf, toutefois , pour les terrainsnaturellement arides.

Ce qui précède ne s'applique pas aux mais qui ont beaucoupsouffert de t'extrême sécheresse, et ne donneront qu'un très-faibleproduit. Cette circonstance et le nouveau débouché que cette den-rée trouve en Angleterre _depuis l'année dernière par la réduc-tion du droit d'importatign à, 40 ; centimes seulement, auront pro-bablement pour effet de relever les prix.

Les fourrages et les pailles.. manquent généralement dans toutle midi, et les prix de ces objets tendent generalemant à la haussse.Dans la plupart des localités, les luzernes ne donnent pas detroisième coupe.

- Par arrêté de M: le, recteur de l'Académie de Montpellier,en date du 19 juillet 1849 , le jeudi, 16 août prochain , dansle département de l'Aude, s'ouvriront à huit heures précises dumatin, lent les concours pour les places d'élèvesm?itres vacantesdan., l'Ecole normale primaire de Carcassonne, que les examenspublics des aspirants au brevet de capacité,

Le mercredi; 21 du même mois d'août, s'ouvriront à la mêmeheure, les examens des aspirants au brevet d'institutrice.

Narbonne, 4 août.Les membres du nouveau tribunal de commerce ont été

installés jeudi dernier en séance publique. M. Brenguier, leurprésident, a prononcé une allocution empreinte de nobles senti-ments de sagesse et de conciliation , qui a obtenu dans l'auditoiredes marques unanimes d'assentiment.

-- Le tribunal correctionnel de Narbonne, dans son audiencedu 3 août 1849, a condamné les nommés Gabriel Peyre, tonne-

Les Annonces t Avisdoivent être remis la veille

et se paient d'avance.

ON S'ABONNLeD

BUREAU du JOURNAL:rue st-Rome , 46,A TOULOUSE.

Chez les Libr. , Bureauxdes Messageries

et Directeurs de peste.PRI% DES INSERTIONS,40 e la ligne d'Annonce70 c. la ligne de RéclameS'adresser à t'Ofce cen-

tral d'Annonces, rueSt-Rome , 44.

lier, dit Bossolel, à 4 mois de prison; Jean Brieu: dit Chirli,tonnelier, à 15 jours de prison et 30 fr. d'amende ; André Mar-nay , coutelier, à 10 jours de prison et 16 fr. d'amende. Les troissus-nommés, ainsi qu'Antoine Vieux, dit Coutiltou, vigneron etex-conseillar municipal, ont été condamnés, eu outre, poursimple contravention à 5 jours de pritet-t5francs d'amende,plus aux dépens. La solidarité a été prononcée entre tous lesaccusés pour le jugement des amendes et des frais.

Ces condamnations ont-été la suite des scènes tumultueuses quieurent lieu sur la place publique , le 15 mai 1849, à huit heureset demie du soir, et pendant lesquelles M. Alengry fut grossière-ment insulté.

- Le comité d'instructiou primaire de Limoux, a révoqué deses fonctions l'instituteur de Belle Guarde du Razès, dont laconduite politique était des puys répréhensibles. On reprochait àce fonctionnaire d'avoir fait signer par tous les enfants de saclasse une pétition ayant pour but dé mettre en accusation leprésident de la République et son ministère. Les parents de cesenfants, outrés de l'abus que l'on avait fait de leurs noms, ontporté plainte à M. le soue préfet qui s'est empressé d'en nantir lecomité.

Albi, 4 août.

Nous avons encore à enregistrer de nombreux sinistres dansnotre département.

Le 24 juillet dernier un incendie a éclaté dans un taillis de laforêt communale de Sorèze ; les autorités se sont au premier avistransportées sur les lieux , ont fait battre la générale et sonner letocsin ; malheureusement les populations ont montré beaucoupd'indifférence et on n'a pu réunir qu'un petit nombre de travail-leurs ; mais la pluie qui tombait à torrents a arrêté les progrèsdu feu. Cet incendie est-attribué à la malveillance.

Dans la nuit du 27 au 28 juillet, dans la commune de Montgey,arrondissement de Lavaur, trois maisons ont été entièrement con-sumées par les flammes ; elles n'étaieni pas assurées et les pertess'élèvent à près de 3,000 francs. La malveillance ne serait pas,dit-on , étrangère à ce sinistre , mais rien encore ne le constate.

Une gerbière composée de 2,000 gerbes environ , appartenantà M. Pauthe , de Puylaurens , membre du conseil général , a étébrûlée en très-grande partie, dans ta nuit du 28 au 29 juilletsCe sinistre est encore attribué à la malveillance.

Conforrne'ment à l'arrèté de M. le recteur de l'Académie deToulouse, en date du 2 juillet dernier ,

Les examens des aspirants au brevet de capacité pour l'instruc-tion primaire auront lieu à Albi , le lundi 20 août prochain ;

Celui des aspirantes an même brevet , le jeudi , 23 août.Celui des jeunes gens aspirant à devenir élèves-maltres de l'é-

cole normale, le samedi 25 août.-w- -On lit dans le Courrier du Gard :- Nous avons le regret d'annoncer à nos lecteurs la mort de

l'honorable M. Viger. Cette douloureuse nouvelle a été apportéehier à Nîmes. M. Viger habitait la eampagne depuis quelquetemps. M. Viger laissera parmi nos concitoyens une mémoirehonorée et de vifs regrets à tous ses amis. Il était depuis longtempsla gloire du barreau de Pliures, quand il fut appelé aux fonctionsde procureur-général-près notre cour d'appel, et plus lard à lapremière présidence de la cour d'appel de Montpellier. 11 rem-plissait ces fonctions , avec une distinction qui laissera un longsouvenir , quand il fut brutalement suspendu par le gouverne-ment provisoire. La mort est venue l'enlever à l'estime publique,au moment où le gouvernement réparateur de Louis-Napoléonallait le replacer à la tête de sa compagnie.

- Nous apprenons que la ville d'Aigues-mortes se prépare àfêter avec pompe l'inauguration du monument de Saint-Louis,fixée au dimanehe 26 août courant. Le programme, qui serabientôt publié, donnera tous les détails d'une fête religieuse etcivique , à laquelle se rattachent les plus glorieux souvenirs del'histoire d'Aigues-mortes.

- Il y a quelque temps que nous avons signalé un baptêmescandaleux qui avait eu lieu à Calvisson.

On se rappelle que M. le pasteur du lieu avait permis que lenouveau-né porteur du nom de Ledru-Rollin fût présenté dans lesaint temple vêtu de rouge et coiffé du bonnet phrygien.

Cette tolérance, que M. le pasteur voulut bien appeler pria-dente, n'a pas tardé à porter ses fruits. Des noms plus significatifsque celuide Ledru-Rollin ont été donnés à d'autres petits enfants,dont un, par exemple , a été baptisé Barbés.

Nous pensions que, désormais , tous les nouveaux-nés de lacommune de Ca)visson appartiendraient dès le berceau à la crêtede la Montagne rouge, lorsque, à notre grande surprise, un légermouvement de réaction s'est manifesté.

L'un des derniers enfants présentés à M. le pasteur aspirait àprendre le nom, fort honrable assurément, du général Cauaignac,

Tardivement indigné du rôle auquel on le condamnait depuisquelque temps, M. le pasteur a refusé son concours, obligeantainsi les parents à chercher un autre nom,' n dehors du calendrierpolitique.

M. le général de Grammonl vient d'adresser la proclamationsuivante aux habitants du département de la Loire

U Au moment de vous quitter pour me rendre à l'Assembléelégislative dont votre confiance m'a ouvert les portes, j'éprouvele besoin de vous dire tout ce que mon Ceaur ressent.

n Je suis fier d'être appelé à vous représenter, et je sauraijustifier la haute faveurdont je suis l'objet , en me testant tou-jours à la- hauteur de vos loyaux sentimeuts.

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

JOUR N j DE TOULOUSE.n Dans toutes tes circonstances, vous me verrez sur la brèche dans les journaux ais unefran ubli tiç p ca onet dans l Moniteurepour défendre les principes sacrés sur lesquels la société repose. qui édifiera l'Eu 'rope su tt d ifamiesrann.» Je c , ions pas vous faire des promesses trompeuses , mais 1 Il y a des églises qui ont été tellement ravagées (celle de Saint-SOUS donne l'assurance que j clocherai vos t =,esoins avec solli- Sixte outre autres), que l'on a été plusieurs jours sans pouvoir ycrtude et que j'appuierai avec bonheur les lois ui vous seront ' céléb lq rer a mess Dilé.e.eu merci tout cea se rpare.vorables Je chercherai à faire tourner ma nf ll i i à la ouve e m ss on.

votre pro-péi ité , comme j'ai fait tourner l'état de siège à votresécurlié.

» .9grieulteurs, négociants, ouvriers des villes et des campa-gnes, vous n'aurez jamais d'ami plus sincère que votre repré-sentant.

« Général neGRAMMr.» Saint-Etienne, le 30 juillet 4849.

Les nouvelles que nons recevons de Barcelone sont plus rassu-rantes. Il paraît que le gouvernement , effrayé de l'impressionque la question des tarifs avait produite sur les fabricants et _ou-vriers, se serait décidé à modifier de beaucouplespremières basses;on va mêwc jusqu'à dire que Narvaez userait de son influenceauprès du ministre de commerce pour laisser les choses in statuquo. -

- Nous lisons dans le journal;le Eonaento que M. Alaillefer,consul de la République française à Barcelone, passe avec les

mcmes fonctions à Palerme en Sicile.- Le voyage que viennent de faire le duc et la duchesse da

Montpensier, a été une source de bienfaits pour le pays, àÿcausede leur grande libéralité, soit dans les secours pécuniaires, °soitdans les commodes qu'ils ont faites pour leur usage.

-- On fabrique actuellement à Barcelone un grand assorti tmen t le projet elot n'éde tissus en soie damassé,, des meubles en tonte à. Malaga et ftant qu'une régularisation qui s'est

Co oait sou tsne n et tdes papier pejnh ;te tout destine orner leur nonveai palais de stituan après les journées de j uin de ce quili s cSéville, ou était 1 an>ienne école de marine. a eu en ce moment: Celle loi est jugée d'amant plus indispén-

sable que l'Assemblée va se proroger. Quelques membres ont- Une partie des déportés envoyés à Manile, sont déjà arrivés i critiqué la disposition où il est dit que l'Assemblée peut déclarerà Marseille, par l'isthme de Suez, pour profiter de l'amnistie; l'état de siège sur la proposition du président de la Rrpubhque-Ils voi nt u 'y

ene restriction pogr lDon Angel de la Riva, condamné comme régicide à 20 initiative parlementaire. iJJ$i.

années de h ulet, et gracié dernièrement, ainsi que noua i'avons 1lonUôn , Emile Leroux et dattes nul soutenu qu'il convenait'annonce, virent o adresser a la reine Ja lettre suivante

« Madame,«"Profondément ému de mc voir l'objet;.; particulier 'de la

clémènec de Votre Majesté, les paroles me manquent pour vousexprimer nia reconnaissance. Les larmes qui, en ce moment,jaillissent du pus profond de mon ame, pourraient donner à V.M. un éloquent tmoignage de mes sentiments, si les termes duroyal décret d'hier me pet mettaient de m'approcher des degrés du

p uvo r auxonn r unaux militaires et on a demar.-trône. Rendu au sein de ma chère et vertueuse famille, je ferai de dé que ces tribunaux ne fussent appelés à juger que les citoyensforv2ntes_ prières à la Providence pour le bonheur de Votre I pris les armes à la main. On a émis aussi des voeux pour que lesMajesté et la prospérité de son règne, et si quelque jour, la for- ! visites domiciliaires de jour et de nuit fussent environnées detune m'appelait au service d'objet si cher, Votre Majesté ne sau- i quelques formes protectrices, en adjoignant par exemple aux dé-rait douter que je sacrifierais avec; honheur jusqu'à ma propre tachemcnts de troupes chargées de cette opération des fonction-vie. flaires civilsJe suis, etc.Madrid, 24 juillet 1849. »

Nous empruntons à l'Indépendance belge la correspondancesuivante de Rome que le tyloniteur universel reproduiten tête desa partie officielle :

Rome, 20 juillet.Que de changements depuis la dernière lettre que j'ai eu l'hon-

neur de vous écrire! C'est à peine si on osait avouer ses sympa-thies pour les Français,-et vous vous rappelez que, pour mapart, j'ai couru un danger assez sérieux, parce que le me sentaisdisposé à saluer, par des acclamations reconnaissantes, l'entrée dugénéral Oudinot. Aujourd'ui ce n'est plus cela; on a la convjc-[joui que toutes les accusations dirigées par les garibaldiens centreles Frariçàis étaient autant de calomnies. Ainsi, à la méfiance asuccédé la plus franche cordialité : c'est à qui leur ouvrira saoraison.

Hier, je traversais-ta Via-del-Corso, j'ai vu deux soldats fran-çais dans la boutique d'un marchand de comestibles : ils étaientassis fort à leur aise, comme s'ils eussent été là chez eux, et ilscausaient de leur mieux avec le maître de la maison, qui riaitaux éclats, sans doute de leur français italianisé. 11 y a dix joursun marchand qui eût agi ainsi eût vu sa boutique mise au pillage,heureux s'il n'eût pas lui-mémo été victime de la fureur tpopu-laire l

-

Ce qui n'a pas peu contribué à rehausser la modération del'armée française, ce sont les découvertes que l'on fait chaqued'indignités commises par les enragés qui avaient juré que lesRomains s'enseveliraient sous les murs de Rome. Les journauxvous ont dit que le bruit avait couru qu'on avait trouvé un grandnombre de cadavres deprctres enterrés dans l'égliseSaint-Calixteet derrière une chapelle de l'église Saint-Dominique.-Le fait n'estque trop vrai ; il est d'ailleurs l'objet d'une enquêie.

En attendant que le résultat officiel en soit connu, voici cequ'on raconte : Les triumvirs avaient fait dresser l'inventaire detous les vases sacrés qui étaient dans les églises de Home.Quand une fois cet inventaire fut terminé, des commissaires seprésentaientau moment eù l'on s'y attendait le moins, et deman-daient qu'on leur livrât immédiatement ces objets pour les porterà la monnaie, où ils devaient être fondus, il y eut parfois des er-reurs dans la remise des richesses ainsi

-réclamées. Cela s'expli-

que par la précipitation et le trouble de pauvres prêtres que lesmenaces et l' il iappare m litaire épouvatitnaen.Mais on n'entrait pas dans ces sortes de considération, et, sitout n'était pas livré sur l'heure, on arrêtait le curé, le doyen' etparfois ceux qui se trouvaient lai. Quelques prêtres parvenaient

à se tirer d'affaires (on cite ceux de l'église Sainte-Marthe),endonnant ce qu'on ne demandait pas, c'est---dire les ornementsd'église qui asaienl bien aussi quelque valeuT. Tout était debonne prir.c.

Les prêtres ou moines, et même les religieuses arrêtées, étaientconduits au palais Farnèse, où ils comparaissaient tantôt devantb d lles mem res e a commission des barricades, tantôt devant MM.iMazzini et Garibaldi. On interrogeait les prévenus, puis personnen'entendait plus parler d'eux. On dit qu'ils étaient fusillés lesoir, et plus de deux cents personnes ont ainsi péri.

Je ne vous garantis nullement les faits, bien qu'ils me soientaffirmés par des personnes dignes de foi. 1llais le ne veux pascroire à ces atrocités. Au reste, le brave général Oudinot ventque l'enquête soit faite avec beaucoup de soin; et si ces bruits,généralement répandus dans Rome, se confirment, il fera faire

ticore un fait en l'ho oldats français qui sont aussisd ,senneurbons, aussi humains que braves.Ces jours derniers, un batajllon'liivouaquait sur la place Navone.

A l'heure du dîner, la place se couvrait de monde ; les unisvenaient là par curiosité , d'autres parce qu'ils avaient faim.

C'étaient des pauvres du Transtevère quiespérarent attraper quel-ques miettes du festin. Leur espoir n'était pas trompé. Aucun deces malheureux ne s'éloignait sans un morceau de paiu. Un grandnombre emportait son écuelle de soupe. Cela se passait ainsi tousles jours

La population s'est émue de tant de charité, et je vous répondsqu'à l'exception des habitués des cafés et des clubs , on souhaiteque l'armée française reste longtemps ici.

Le général Oudinot est parti de Rome pour Gaëte , où il vas'entendre avec les ministres du pape relativement à la conduite àtenir envers les individus dans les révolutions démagogiques deRome; la ville est particulièrement calme ; mais la misère y estimmense , car tout le monde a été ruiné par les exaltations dugouvernement républicain et pour l'énorme quantité de papier-monnaie dont la circulation est arrêtée et qui a perdu toutevaleur.

PAUS, août.Les bureaux de l'Assemblée ont continué hier l'examen du

projet de loi sur l'état de siège. En générai la majoriteest d'avis

e maintenir l initiative de toue les membres de l'Assemblée tellequ'elle a été consacrée par la Constitution. M. Chassapne a ex-primé le voeu que l'état de siège pût être déclaré non seulementau moment de l'insurrection , mais cotume mesure prés°entive, sile pouvoir exécutif le jugeait convenable.

Plusieurs membres, tout en approuvant le principe de l'étatde siége, pensent qu'il n'y a pas de nécessité de changer la ju-ridiction. On a été perlé dans quelques bureaux à trouver exor-bitant le o i d té ib

La plupart des membres de l'Opposition qui ont critiqué lesdiverses dispositions de la lot ont demandé entre autres que lafaculté d'interdire les publications par la voie de la presse nefùt pas la conséquence nécessaire de l'état de siège, mais qu'ellene fût accordée, lorsqu'elle serait jugée nécessaire, que par unedisposition spéciale du décret d'état de siège.

La commission se compose de MM. de Lagrange (de la Giron-I de), de iViorlemart, Muté, Louis Lecomte, de La Redorte, Cas-I tillon d Vd d illi Lé d bi,eenoeuvre,eontgny,onelallevlle, Moulin,

Prosper Chasseloup Lauhat , le général Aehard, de La Ribois-sière, Fourtanier et Godelle.

Les bureaux ont examiné aussi dans la séance de ce jour leprojet de loi relatif à la liquidation du dixième revenant au Trésorsur le produit net de l'octroi de la ville de Paris.

Dans le 14° bureau , M. Théodore Ducos , élu récemment re-présentant par le département de la Seine , a saisi celte occasion'

quittait cette commune vers huit heures du soir pour retournerà sou casernement au fort de Bicètre, lorsqu'arrivé à trois centsmètres de la dernière maison, il fut arrêté par l'explosion d'unearme à feu qui venait d'être tirée à une petite distance dans ladirection ; le sifflement, qu'il avait parfaitement entendu, leconvainquit que la balle n'avait passé qu'à quelques centimètresde sou bras gauche, qui avait été ébranlé par la propulsion. Lemilitaire fit un demi tour et chercha à se rendre compte de cefait qu'il croyait accidentel ; il vit alors, à 50 ou 60 mètres, unindividu escalier un mur au-dessus duquel planait encore la fu-mée de la décharge qu'il venait d'essuyer.

Cet individu descendit de son côté; à peine était-il à terrequ'un second individu parut au-dessus du même mur, et dit aupremier : « Je crois qu'il est blessé, cours vite après lui. »En voyant de quel lâcheattentat il venait d'étrel'objet,Scherreréprouva une émotion qui paralysa pendant quelques instants sesmouvements; mais, en entendant les sinistres paroles que nousvenons de rapporter, l'instinct de laconservatjon ranima ses senset lui permit de prendre une résolution. Sa première pensée futde marcher sur les assassins; il comprit presque aussitôt qu'ilaurait à soutenir une lutte inégale, dans laquelle il serait biencertainement victime et dent le résultat probable serait l'impu-

nité des coupables, puisqu'il ne se trouvait aucun témoin de cecôté; cette réflexion lui fit prendre le parti le plus sage en cettecirconstance, celui de la retraite.Après avoir fait quelques pas en avant, voyant que les assassinsse disposaient à réaliser complètement leur criminel projet, ils'échappa dans la direction du fort de Bicétre. Ceux-ci le pour-suivirent pendant quelque temps; mais ensuite, s'apercevant

qu'il gagnait constamment du terrain sur eux, ils l'abandonnè-rent et rebroussèrent chemin.Le militaire, en arrivant au fort, a fait connaître à ses chefs latentative dont il avait failli être victime, et, le lendemain,. sur

leur recommandation, il l'a dénoncé au maire d'Arcueil. Ensuiteil s'est rendu. avec un sous-officier de sors bataillon près du chefd'escadron commandant la gendarmerie de la Seine, déviant le-quel il a fait une déclaration circonstanciée des faits, que cetofficier supérieur s'estempressé de transmettre au préfet de police.Nous avons dit que ce magistrat avait donné sur-le-champ desordres pour faire rechercher les auteurs de ce crime; d'après lesrenseignements recueillis, on a lieu d'espérer qu'ils ne parvien-dront pas à se soustraire longtemps à l'action de la justice.

(Gazette des Tribunaux.)

L'Ernancipation belge continue , dans sa correspondance parti-culière , à s'occuper de l'assistance publique. On lit , dans seulnuméro du 28, une lettre dans laquelle nous remarquons les pas-sages suivants :Il n'y a pas de catholique , pas de prêtre , exercé aux oeuvrescharitables , mis en contact par la pratique avec te mendiant quin'ait reconnu en lui le mauvais pauvre, qui n'ait reconnu quela charité aumônière était la plus à craindre des h i éc ar t s La.pratique mène invinciblement au voeu de l'extinction doM men-dicité.Ce point accordé, l'intervention de la société dans les secours

charitables est impérieuse. Là où le secours n'est pas organisé ,l'Etat n'a pas le droit d'interdire la mendicité. J'ai lu l'arrêtéd'un préfet qui interdisait l'interdiction dè la mendicité dans toutecommune de son département où il n'était pas justifié de moyensde secours quelconques pour tes infirmes, tes enfants et les vieil-lards sans ressource. Ce préfet-là était conséquent.

A l'enfant qui mendie , la salle d'asile , l'école , la colonie ,l'atelier d'apprentissage; et s'il mendie , malgré le secours : ledépôt de mendicité. S'il mendie encore , la prison , et en dernierlieu.: la transportation. L'intérèt moral de l'enfant l'exige, en-core plus que l'intérêt social. Eh ! qui ne voit que dans ta ré-pression de là mendicité ainsi conçue il y a place , une largeplace , pour la charité catholique, qui est surtout l'enseigne -ment ; qu'il y a place pour le patron it age , qu embrasse toutes lesd exprimer sa reconnaissance envers la ville de Paris. Il avait tendres sollicitudes de la charité i é 'pr v e Mais sans l i.,assstancei particulièrement étudié le projet de loi , et s'est attaché à dé- publique , la charité catholique et la charité privée seront je,..montrer que la transaction proposée par le gouvernement , d'ac- suffisantes. A elles trois , elles ne compléteront pas leurs aeu-cord avec le conseil municipal de ta capitale , devait être sanie- vres : il y aura toujours de pauvres enfants parmi rions.

I

tionnée par l'Assemblée Législative. Aux infirmes sans toit, il faut des asiles ; aux octogénaires11 a établi que le décime par franc perçu dans Paris depuis sans famille et sans pain , il faut un peu de pain et un lit aus-i8t5 est loin de produire les sommes nécessaires au paiement des tère : il le faut pour éteindre la mendicité. La prison aux men--dépenses donnant droit à l'exemption , et il a justifié la demande diants, sans cela , est un crime social dont les tribunaux, depuisdu conseil municipal ayant pour but d'obtenir la (acuité de se 60 ans que la mendicité est déclarée punissable par nos lois ,libérer en un certain nombre d'annuités. refusent de se rendre complices. Le pain du bureau de bicnfai-

Lva commission se compose de MM. Houel, Leroy, Beaulieu, `ante, le toit de l'hospice, le lit de l'hôpital pour le malade ,Vereeron, Mortimer Ternaux, Proa, Journu, David, Garnon, de ont la condition indispensable de l'extinction de la mendicité.la Moskova, Carteret, de Nagie, Payer, Durand-Savoyat, Ducos L'Etat , en organisant les secours dans ce sens et selon cetteet Chazot. - ' mesure , loin d'ériger la charité en monopole , ne fait autre

La commission chargée d'examiner le projet de l'organisation chose que garder les frontières du territoire charitable.judiciaire s'est complétée anjourd'hui. Les trois bureaux qui Il faut que l'Etat qui tient-le glaive d'une main porte deavaient hier ajourné le choix de leurs commissaires ont nommé l'autre le morceau de pain qui empêche les fugitifs; les trainards,MM. Combarel de Leyval , Salmon (de la Meuse) , Havez , de les blessés du corps ou de l'orne de mourir de faim. Il le faut'Cronseilhes, Victor Lefranc, de Sèze , d'Ambray; Emile Leroux, Poui' que la religion les convertisse et les console, pour que la.Pastel, Rouher, Lequien, de Charcncey, Baroche, Grimault et eharié privée les réchauffe dans son sein.Labordère. L'État ouvre la crèche, ouvre l'asile, ouvre l'école , ouvreDeux commissions mensuelles ont été nommées dans la séance l'hospice, ouvre le champ de la charité religieuse et privée. Làde ce jour. La commission de l'initiative parlementaire se com- v'ou, trouvez ce jeune enfant si beau dont les pieds blancs percentpose de Mil. Dahirel , de Lagrange (de la Gironde) , Desmous- le lambeau souillé de sa chaussure. Vous êtes sur la trace d'uneseaux de Givré , Prud'homme , Martel , Goulhault d Saint- misère.Germain, de -Larcy, l'amiral Lainé, de Vatry, Cordier, Gasc, de Avant le fléau de la famine et de la guerre civile, ou le fléauMontehello, de Rémusat, Lemaire, Chadenet, Thomine-Desma- épidémique qui pesèrent sur nos trois dernières années

; cetzures, Blavoyer, d'Havrincourt, Lacaze, Farconnet, Levavasseur, enfant-là ne manquait de rien. Vous avez pénétré dans la de-Charles Dupin , Hcnnessy, Micliaült, Fouquier d'Hérouel , de meure d'ouvriers honnêtes chez lesquels. de nombreux enfantsVaugnas,_Boinvilliers, Dampierre-d'Hornoy, Failly, de Tinguy. s'échelonnent entre un mari sansouvrage, les yeux creusés parlamaigreur et par les larmes, et une jeuue femme, dont la beauté-- Une députation composée d'un grand nombre de représen-a ntants de la Gironde, des Bouches-du-Rhône et de la Seine-

Infé-rieure, et notamment de MM. Pecoul, de Laussat; Lopès-Dubec,Tournier, Levavasseur, s'est rendue hier matin chez le mjnjstrede la marine, afin de l'entretenir de la situation des colonies etparticulièrement des événements qui viennent d'éclater à la Gua-deloupe pendant la durée des élections.La conférence s'est prolongée fort longtemps, et a principale-ment porté sur les mesures à prendre pour garantir désormaisaux colonies le maintien du bon ordre et le respect des pro-priétés.

- Une tentative d'assassinat, qui n'a pas eu heureusementles conséquences que s'en. proposaient les auteurs, vient d'êtredénoncée au préfet de police, qui a donné immédiatement desordres pour faire rechercher les coupables, Voici sur ce crime lesprincipaux détails que noirs avons. recueillis:: Un fusiller du 39°de ligne, nommé Nicolas Scherrer deja- 4° çompanie,, 2e batail-IQn, après avoir passé une partie de l'après-midi à Arcueil ,

es va s ormee en Itvrde pâleur. Un enfant est suspendu à samamelle desséchée.Sur cette cheminée vide s'étalait une belle pendule, non loirxde laquelle pendait une montre enrichie d'une chaine d'or. Le-Mont de Piété a donné en échange un peu de pain en attendantdes jours meilleurs (le Mont de Piétéque vous stigmatisez du pon-de ,charité légale). Les jours meilleurs ne venant point , leBureau de bienfaisance a donné ce pain que vous voyez sur cettetable.La charité religieuse et la charité privée se liguent peurempè-cher le désespoir et la mort d'entrer dans cette demeure. Lesmeubles et les bijoux aimés et regrettés sont mis hors des attein-tes de l'enchère et leur valeur réelle a servi à acquitter un jtermedu loyer. Les enfants auront de quoi se vêtir , grâce aux pré-sents, donnés et reçus avec affection, de la charité privée; et unenourriture substantielle s'ajoutant au pain du bureaudc bienfai-sance rendra le lait maternel plus large et plus nourrissant.La eharrtéprivée apprend qu'à deux pas de là , sous le même

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'toit , la veuve d'un haut fonctionnaire ne ci. depuis un an que Dufaure de ces faits qu'il a qualitié,i'incroyables. Il a pris des t but, nous aurons-à vous proposer une série de mesures que votrede pain trempé dans un peu d'eau , assaisonnée d'un peu d'her-

notes, en me promettant de mettre un terme à ce régime exor- i sagesse appréciera :lies; et qua ses fils éieés pour des Cuncuofs publiques, encore ;bilant.plus dénués qu'elle , tieno deus ou trois lois 1a semaine i 1° Création d'impGls ; 90 mise en recette et en dépense, dessapartagerpartager ceste maigre réfection. Tout c

trt de l'histoirei; et cependant la sitûation n'a pas changé; elle s'est aggravée peut- fonds de l'amortissement ; 3° constitution de services spéciaux ;ce dernier fait plus exceptionnel , c'est l'histoire de la mort être Je demande à ii. le ministre d'ordonner qu'on revienne , pour les grands travaux publics.lié de Paris. Or ,

fque font c ces

neéres, à des millions d'autres dans la citadelle de Doullens, à t'ex!cution des règlements J'ai Nous n'aurlié deParis.c mides '. ons pas recours à l empti fi frun ; mas pourareaceliê, le bureau de biénf s , Ihôp et l'hospice ? remp mes devoirs de Cils ; peut-tre aurai-je à remplir mes de-

Iaux dépenses extraordnaijres, il sera créé des obligations de500 fr.Je comparerai la charité

i f iaincoeà

'hvieux tronc qui s VOrrs de citoyen., reiati ement à ce qui se passe dans les bastilles remboursables avec prime far la voie du tihage au sort.q barde ' rnoderoes.la sève immortelle des ouvres de miséricorde. L'assistance publi- t

111. Dufaure. - J'ai regret d'avoir à ré 57es

tutsdo annonce qu'il n'en continuera pas moins l'émir"que en est sortie comme ces branches fortes qui projettent sur la pondre à l'honorable Sion des bons du trésor à

oncefixe: 'terre leurs longues ombres , tandis que la charité religieuse porte préopinaft que les farts qui vous ont été appottéscette tribune , Le chiffre général du budget est de 4,420,000,000 fr, pour lesses rameaux toujours jeunes, et ses fruits les plus mûrs et les ;sont , non-seulement exagérés, mais pour la plupart sans aucune dépenses, et de 7 millions de moins pour les recettes.peur doux jusqu'au ciel. espèce de fondement. D'après tous le renseignements que ,l'ai M. le ministre termine son rapport dont nous regrettons de nepats , je crois pouvoir affirmer qu'aucun livre ou manuscrit rota- pouvoir donner des passages plusétendus. M. Passy a coufrauçettf à la science n'a été enlevé à M. Raspail. que, grâce au patriotisme de l'Assemblée, la sécurité, l'ordre,Dans la séance de la chambre des communes, du ter août, le , On a dit que la femme de M Raspail avait été insultée à Doul- achèveront de s'affermir , et permettront au commerce et àparlement anglais a été prorogé, au nom de la reine, par les lords-

!i lens; cela n'est pas moins inexact. 1Ume Raspail a été reçueyà dustrie de reprendre teor essor. Bientôt, dit il, la France auracommissaires. Le lord-président a donné lecture du discours deI

Doullens avec le respect que méritait sa position. On a dit qu il repris sa marche progressive , et les embarras qui pèsent sur nos$. M.;cn voici le texte :n'était pas permis à M. Raspail de voir ses amis, même parmi les finances cesseront d'exister. (Très-bienl)« $lylords et Messieurs, savants. Mais aucun d'eux n'a réclamé cette faveur, et deux Après quelques mots de M. Larabit, M. le président donne» Nous avons reçu l'ordre de S. Jd. de vous informer que malades qui avaient demandé à consulter le médecin, ont obtenu acte du projet.des affaires publiques lui permet de vous dispenser de siéger celte permission. Maintenant, voiei ce qui a eu lieu. M. le président lit une demande adressée à l'Assemblée, parau parlement; et de clore la

permetsession.

l'étatper amis de M. Raspail, auxquels il avait été accordé de voir M: Èmile Thomas , aux fins d'être autorisé à exercer des pour-» S. M. nous a ordonné d'exprimer sa satisfaction du zèle et le prisonnier, ont cru devoir lui apporter des livres et journaux suites contre M. Trélal , pour des actes de son administration,de i'assidoité avec lesquels vous vous êtes acquittés des graves et

iPolitiques. Le directeur en étant informé n'a pas voulu fouiller comme ancien membre des travaux publics.pénibles devoirs que vous avez remplis.

+M. Raspail, mais s'est rendu dans la chambre de M. Raspail, où Voix nombreuses.- La question préalable.»

Lereine a

donné o

sanction à l lisortante mesure par vous les écrits politiques seuls ont été saisis. M ,

}

. le prési+.int lit l'art. 98 de la trous itution , invoqué paradoptée, pour amender tes lois de la pvigation, danspa

entièrevous L e directeur en cela loin de mériteraucun reproche, n'a fait M. Emile Thomas.confiance que l'esprit actif, l'habileté et le labeur constant de sonique se conformer à }a lettre du règlement. 11antenant , c'est à M. le président. - J'ai maintenant à soumettre à, l'Assembléepeuple lui assureront une large part dans le commerce du monde, .l. l'Assemblée de voir si ces règlements qui accordent déjà de si deux propositions d'interpellations : la première de M. Lagrange,et maintiendront sur les mers l'ancien renom de la nation. (grands priviléges aux prisonniers politiques doivent être suppri- relative à des personnes transportées sans jugement sur les porteamical

reine» La reine nous a ordonné de vous intirrmer que le caractère++

rués ou modifies, s'il est possible que la surveillance puisse s'ac- tons, et la seconde de M. Bouzigue, sur les travaux publics.ses relations avec les puissances étrangères lui donne i corder avec la liberté, qu'on réclame pour les prisonniers de rece- Les interpellations sont fixées au samedi 1 I août.am juste confiance dansv

continuationes

paix. f voir toute espèce de choses etdé personnes. M. de Mouchy demande à interpeller le ministre des travauxi' Les préliminaires de ta paix outre l Prusse te Danemarck I Pour en revenir aux reproches qui ont été adressés au direc-ont été signés sous la médiation de S. 1\1-; S. M. compte que tour, je puis dire que les faits sont complètement déniés prise d

sur les mesures qu'il sé propose de prendre pour la tercette convention sera l'avant-coureur d'un traité définitif et per- ce , (Rumeurs.)

. Par prse des grands travaux publicsdernier et ses administrés. Rumeurs.Conrmènt. i vous venez1y!.Lacrosse offre de répo ondd rere immédiatement. On prend jourmanent. Les efforts de S. M. coutinueront de tendre à provoquer faire ici le procès à un accusé, et sous néliai permettez pas de se pour le 11 août.le rétablissement de ta paix dans les parties de l'Europe où elle f défendre ?L'Assemblée vote ensuité, à péu près sans débat, le projet dea été ir.lcrrompue.

!M. Raspail. - M. l)ufaure a contesté les faits que j'avais dé- loi relatif au budget de l'exercice de 1850_, en ce qui concerne» Messieurs de la Charnbte des communes : nonces à cette tribune. je ne me sciais pasavancé comme je lai les contributions directes et le service départemental et com-» La reine nous ordonne de vous

es commede l'allocation que ! tait, si je n'avais possédéla preuve matérielle. M. le ministre a j munal.vous avez v d lté l èi

'

ao e pour que ma me serv re nce public L débi avait p été ilté ilr'. -espenses pulquesmnsue;

n pèe rquon n'aont subi de considérables réductions cette année. -- La reine ;Pas saisi les fini s et fer manuscrits de mon pëe, relatifs à lacontinuera d'étendre une vigilante économie à toutes !es branches science, et cependant une lettre que j'ai reçue hier m'assure ledu service public. contraire.

n iylords et Messieurs, M. Raspail réclame l'enquête. Il donne lecture d'une lettre de» La reine nous ordonne de vous féliciter de l'heureuse issue j son père qui sa plaint des fais qu'il a signalés.

de la guerre du Puajauh. Les efforts du gouvernetent dans les jL Àssrmure passe à l'ordtre due

loIndes et la bravoure de l'armée sur le champ d-e bataille ont droit i`\1 Dufare dépose un projet de lui demandant l'ouverture

aux plus ardents remerciements de S. M.» La reine a remarqué avec plaisir l'esprit d'obéissance aus

lois, manifesté par ses sujets depuis fa dernière occasion danslaquelle S. M e adressé la parole à sors parlement.

» Le trait caractéristique ac notre Constitution, c'est de ren-dre le maintien de l'ordre compatible avec la complète jouissancede la liberté politique et civile. A la satcfaction avec laquelle S.M. a vu le progrès paisible de son peuple dans les arts et l'indus-trie s'est mêlée l'affliction que lui cause ta continuation d'une ri-goureuse détresse dans une partie du Royaume-Uni.

» La reine a vu avec plaisir vos efforts généreux pour atténuerla gravité de cette calamité; elle nous ordonne de vous remercierde l'attention constante donnée par vous à des mesures de natureà améliorer la condition générale de l'Iriandé.

» La reine espère ardemment qu'il plaira au Tout-Puissant ,dispensateur des événements, defavoriser l'effet des lois sanction-nées par le parlement , et d'accorder à son peuple irlandais, pourle récompenser de la patience et de la résignation avec lesquellesil a supporté ses longues squffrances, les bénédictions d'une abon-dante récolte de la paix intérieure. e

Le président déclare que, par l'ordre de S. M. , le parlementest prorogé jusqu'au mardi 9 octobre proc(siu.

respondanee particulière.)ASSEMRLEE LÉGISLATIVE.

PRI3SIDENCE DE M. DUPIN AINE.

Séance du 3 août 1849:

La séance est ouverte à 1 heure 314.Le procès-verbal est lu et adopté.L'ordre du jour appelle le scrutin pour la nomination d'un

conseil d'Etat, en remplacemenl'de M. Crépu, démissionnaire.La commission chargée de présenter les candidats a proposé

MM. Gruthier de Rumilly et Caussin de Perceval, pour le rem-placement.li est pour cette nomination procédé au scrutin secret dont le

dépouillement a lieu dans les bureaux.L'ordre du jour appelle les interpellations de M. RaspailM. Raspail. - C'est avec un vif regret que je me vois forcé

daborder cette tribune, c'est une question d'humanité que j'ap-porte à cette tribune. Le fait me touchant dans mes plus chèresaffections, je me bornerai à en faire l'exposition.

Mon père a été condamné par la Cour de Bourges à 6 annéesde prison. Il s'est résigné ,car la prison ne lui élaifpas nouvelle.Mais sous la monarchie déchue , an n'avait pas ôté à mon pèrela conselatiou de chercher une distraction dans l'étude. Il étaitdestiné au gouvernement de la République de frapper le savantdans. l'homme politique. Il y a quinze jours on fit une des centedans la cellule de mon père , on saisit ses livres , ses papiers, sesmanuscrits , ses notes. Cependant pour mon père sa plume est laseule ressource de sa nombreuse famille. &lon père rédigeait unjournal hebdomadaire de science dont la publication se trouveinterrompue. Ajoutons qu'il n'est plus permis au prisonnier derecevoir des journaux, pas même votre journal, le Moniteur, leseul journal que je lui fasse parvenir, depuis cette saisie, depuissurtout qu'une lettre"a été interceptée.

Ma mère ne peut voir mon père qu'une demi-heure par jour,il ne leur est pas même permis de se toucher la main. Ajoutonsquc les mesures vexatoires sont poussées jusqu'à f.,uiller ana mère,jusqu'à scruter même les aliments qu'elle ap;x rtc; Il y. a goekq'ùesannées , sous l'autre gouvernement , mon père eut à subir troisapnées de détention. Là , on lui laissa tous ses livres , tous sesinstruments. Il pouvait voir ses amis toute la journée. Tandis

tir, crédit de 200,000 francs pour venir en aide aux iuondés deSaint-Etien ne.

L'Assemblée declare l'urgence.M. Odilon Barrot dépose un projet de loi qui tend à accorder

une pension de 2,000 tr. au pète et à la mère du procureur dela République de Lodève qui a été tué dans l'exercice de sesfonctions. M. le ministre demande l'urgence. -

\I. Lagrange. - Je ne viens pas m'opposer à l'urgence , maisje viens avant tout appeler voire atteutron sur une autre lrroposi-

i' '

L on qu on parait avoir oubliée , 'c est celle relative aux blessés,aux veuves et aux orphelins des combattants de février.

Depuis quinze mois , ils attendent en vain qu'on leur donne larécompense qu'ils ont si bien méritée. (Rumeurs à droite).Pourtant c'est à leur courage que nous devons la République.(Nouvelles ruméurs.) Ces héroïques factieux sont moits sur lechamp de bataille de la liberté. (Rumeurs à droite1. Les inter-pellations se croisent entre la droite et la gauche, au milieu des-quelles M. Gourgaud est rappelé à l'ordte.

iV1. le général Gourgaud. - J`ai été rappelé à l'ordre pour uneinterruption, etj'ose dire que je ne l'ai pas ,uéritée. M. Lagrangeparlait des vainqueurs de Février. Je.me suis permis de direqu'il n'y avait pas eu de vainqueur en février , et je crois avoirdit la vérité. I1 n'y pas eu de vainqueur, parce qu'il n'y e pas eude bataille. (Murmures à gauche).

On ne s'est battu que sur deux points, au Château d'Eau et àla place de la Coneorde, où i; y avait une centaine de soldats.J'étais aux Tuileries, quand ces faits se sont passés et quand M.Lagrange y entrait un des premiers, il a pu me voir sortir engrand uniforme un des premiers. (Murmures à gauche).

Aux Tuileries, pas un coup de fusil n'a eté tiré, ou plutôt, jeme trompe, cinq ou six coups de fusils ont été tirés sur un mai-heureux piqueur, qui, je ne crains pas de le dire, a été lâche-ment assassiné.

Des cris violents s'élèvent à gauche; la dtoilc applaudit avecnon moins de véhémence : nous entendons à la montagne la voixde MM. Bcaune, Michel (de Bourges),-Nadaud, etc.

M. Beaune est à la tribune, M. Nadaud s'y précipite. Le pré-sident propose la clôture de l'incident. La clôture est pro-noncée. 1

En ce moment, nous voyons beaucoup de représentants seprécipiter; nous ignorons pour quel motif, dans l'hémicycle, oûrègne beaucoup d'agitation. Des colloques animés s'établissentautour de la tribune, où l'un des membres que nus ne Connais-sons pas, s'agite avec véhémence au milieu de ces colloques. Enfin,le calme se rétablit, et l'Assemblée, après quelques motide M.Barrot, adopte l'urgence sur le projet de pension.

M. Passy, ministre des finances. - Messieurs, je vais avoirl'honneur de vous soumettre le budget des recettes et des dépen-ses pour l'année 1850. Je ne puis le dissimuler, notre situationest grave, elle pourrait amener des événements sérieux, despérils mêmes, si le gouvernement n'était assuré de votre concourspatriotique pour les conjurer.

Depuis 1839. , l'équilibre des budgets a cessé d'exister, et,malgré les emprunts , le découvert a été chaque année en s'ac-croissant. A cette époque, le chiffre de ta recette cessa d'être enrapport avec celui de la dépense. Un découvert considérable exis-tait donc, lorsque éclata la rtolution de février. qui ne fitqu'empirer la situation. Cette situation ne s'améliora pas dansl'année 1848, car l'Assemblée constituante , tout en s'attachant àdiminuer les dépenses , en adopta plusieurs de nature à compro-mettre les ressources du pays. Elle abolit l'impôt sur le sel ; cene fut pas moins de 40 millions perdus pour le Trésor.

L'Assemblée ne s'en tint pas là.- Elle abolit l'impôt sas lesboissons à compter de 1850, mesure qui, si elte était utainlenuepar vous, porterait à nos finances un coup dota elle-rie se relèvé-r ait pas.

J'ose dire que, dans celle situation le- découvert four i s Î au banquet de la ville de Tours:, ne peuvent _parue t ne serait pas moindre de 320 inactions. 11 est urgent de sortir de ° Je dois remercier d'abord la ville de Tours de l'aimable at-ir jusqu'C lut. 11 y a onze jours, l'ai eu l'honneur d'informer '

cette situation périlleuse, et de relever notre budget. Dans ce cueil qu'elle m'a fait, mais je dois dire apssi que les'acclatnalions

qn a nu eus, aueu+r, pas meme tes savants

PAS1s, 3 aoûi 1849.

Le 3 °/°, au compl., 54r30 25 20 10 5 15 20 25 305 30 54r 25,fin c'., 54r 305

Le 5 °J0, au compt., 88i 90 S9r 8819095 89 5 10 5 10 20 10 1510 5, tin C'., 89r 5°

Actions de la Banque, 2280.

Le mouvement de la hausse a continué aujourd'hui avec unenouvelle vivacité. Plusieurs motifs expliquent cette faveur dela rente. On se montrait fort satisfait dddiscours de M. le prés;-dent de la République, au banquet de 'fours, où il a protestécontre tous les bruits répandus d'un coup-d'État.

On escomptait, en outre, l'exposé général des finances queM. Passy doit présenter demain à l'Assemblée.

(Correspondance parti&ierejL'accueil fait au président par la ville de Naales a été magnifi-

que, bien que le temps ait été aff+eux dans cette. ville.Le lendemain , 31 juillet , lé président a quitté Nantes pourrevenir par terre à Angers , tandis qu'une partie de sa suite pre-nait un bateau à vapeur pour remonter la Loire. Entre kantes etAngers le président s'est arrêté au château de Serrant, chgzM. Walsh , cousine de M. Edouard Walsh, ancien directeur de

la Mode. Un déjeûner splendide lui a été offert. On remarquaitparmi les invités les personnages les plus influents du paysC'étaient presque tous des fils ou des parents des chefs de lagrande guerre vendéenne: Mille ou quinze cents paysans, munisde fusils , entouraient le château et poussaient le cri de filleNapoléon ! avec un ensemble-admirable. M. Walsh a porté, à lafin du banquet, un toast à Louis-Napoléon. Le présidenta réponduà ce toast par quelques paroles , dans lesquelles il a fait appelàune large et sincère conciliation entre lés partis honnêtes.

C'est à trois heures setilement'q"ue le Président a été de retourà Angers. La population, qui lui avait fait une réception très-froide avant de connaître son discours , l'a accueilli cette fois pardes acclamations sympathiques. On criait de toutes parts ViveNapoléon ! les artilleurs de la garde national ont seuls crié:Vive la République !

Nous sommes arrivés à Saumur vers quatre heures et demie.La ville était radieuse; mille drapeaux pendaient aux fenêtres;des bannières flottaient au vent sur les ponts et dans les rues; lebruit du canon et des cloches se mêlait aux symphonies guer-rières de la musique, et tontes les maisons, taules les rues, toutesles places étaient encotiebrées par la multitude. L'artillerie de lagarde nationale a crié, comme à Angers : Viré la Répubtzque!mais les soldats , les ouvriers , les paysans , tes bourgeois, lesdames , la foule entière poussaient un cri immense et incessant deVive Napoléon ! L'entrée du Président a été triomphale.

Le Président e assisté, après avoir passé les troupes en revue ,à un Carrousel donné par les élèves de l'Ecole militaire. Rien deplus beau que cette fête. Des gradins très-élevés s'échelonnaientautour de l'arène, et les tertres voisins étaient couronnés d'unefoule innombrable, tandis que le soleil disparaissait au loin, dGrrière lcs arbres du pays angevin. plusieurs croix d'honneur ont'été données par le Président.

Il y a eu, le soir, grand dîner et grand bal. Le Président aporté un toast à la ville de Sanmbr, et a loué la discipline' et' lebon esprit de l'armée. .

Hier, leT août, le Président a passé la journée à Tours,- oùl'accueil e été également très-flatteur. Il e fait une excursion à lacolonie de Mettray, et un accident est arrivé dans te trajet. Un.gendarme s'est cassé la cuisse en tombant de cheval. Le Présidents'est transporté auprès de lui, et a recommandé que toutes sortesde soins lut fussent donnés.

On a remarqué que, pendant tout le voyage,. depuis dimancite, Louis-Napoléona eu auprès de lui M. de Falloux, pour le-quel il a une vive affection.

Voici le discours prononcé par le président de' la République

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

JOURN.kL U1 TOUï. ?I'L

ont je l'objet me touchent bien pl;a- qu'elles ne m'énor-

gueill fissent.J'ai trop bien connu le malheur pour ne pas être à l'abri

des entrainementsde la prospérité. Je ne suis pas venu au milieu

de vous avec une arrière-pensée, mais pour me montrer tel que

je suis et non tel que la calomnie veut me faire.n On a,prétendu, on prétend encore aujourd'hui à Paris que le

gouvernement médite quelque entreprise semblable au 18 bru-

maire. Mais sommes nous donc dans les mêmes circonstances?

Les armées étrangères ont-elles envahi notre territoire ? La

France est-elle déchirée par la guerre civile? Y a-t-il 80,000

familles en émigration? Y a-t il 300,000 familles mises hors

la loi par la loi des suspect. ? Eurn, ta h:i est-elle sans vigueur

et l'autorité sans force? Non. Nous ne sommes pas dans des

conditions qui néce,sitent de si h i ïques remèdes.

» A mes yeux , la Franc: peul être comparée à un vaisseau

qui , après avoir cté balloté par les tempères , a trouvé enfin

une rade plus ou moins bonne , mais entiu '.I a jeté t'ancre.

n Eh bien ! dans ce cas , ii faut radouber le navire , refaire

son lest , rétabtir ses mâts et sa voilure , avant de se hasarder

encore dans la pleine mer.s Les lois que nous avons peuvent être plus ou moins défec-

tueuses , mais elles sont susceptibies de perfectionnement.

» Confiez-vous donc à l'avenir, sans songer aux coups d'état

ni aux insurrections. Les coups d'état n'ont aucun prétexte, les

insu? rections n'ont aucune chance de succès ; à peine commen-

cées, cites secaierst immédiatement réprimées.» Ayez confiance dans l'Assemblée nationale et dans vos pre-

miers magistrats qui sont les étés de la nation, et surtout comptezsur la protection de t'Etre suprême, qui encore aujourd`hui pro-

tege la France.t; Je termine en portant un toste à la prospérité de la ville de

Tours ! »

son ra orl lait an nom de !a commissiono

--:- On cite parmi les lois dont la législative sera ou pourra être

saisie avant de se séparer, la loi sur la dt'porstice ,ûqu'il

siégeraitt,on de voter avant que la haute cour de justice qui

Versailles ne statue sur le sort des accusés du 13 utnt

L toi estdans la p p -prête ; il paraît même qu'une lie, à nous app ,.

mer du Sud, a été trouvée très convenable four devenir le lieu mencé une carrière qui exige de si profondes études a d àge

'Rossini a terminé la sienne.

iondéportatde.- On disait que l'état de siége ne serait

levé qu'après la pro- . On lit dans le 117orning"Postrogation de l'Assernbtce nationale ; jusque-la le genual Chan ` UD épouvantable accident est arrivé dimanche soir dans la

dcment des gardes nationa- chaelle catholique romaine située dans le voisinage de l'har-aunan

lesgai

etnier

de l'aile double cu'ar

mée. Les journaux supendusnerepai aluatent qu a-

état de siege.la levée de l'èpr s

- Le gouvernement francais a-accordé aux chefs des insur-

gés badois et allemands, l'autorisation de traverser la France pour

alter s'embarquer au P^vre pour les Etals Unis d'Amérique. Ils

devront faire le voyage eu Fïnce avec un passeport et un itiné-

raire forcé. -- On annonce que M d'Harcouri, ambassadeur de France à

Rome, va se présenter aux a.eÇtiurisdans le département de

L'Eure , en remplacement de M. Picoud , qui vient de mourir. 11

est appuyé par MM, de Broglie , Muté et tout le parti de la rue

de Poitiers.- Le bruit se répand que le comte

de Chatnbord va venir à

Londres , et que les personnages les plus importons du parti lé-

gitimiste vont donner , à cette occasion , une seconde édition du

pélerinage de Belgravc-Square,

- M. Guizot va être porté au, conseil général du Calvados

pour le canton de Combremer.On disait a ujourd'hui que le Pape se rendrait de Gaëte à

Civila-Vecchia par le vaisseau espagnol le Sobérano.

- Plusieurs préfets viennent d'être mandés à Paris.

- On annonce l'organisation, dans chaque bataillon de la

garde nationale parisienne, d'une compagnie du génie.

- Nous apprenons qu'une pétition va être déposée sur le

bureau de l'Assemblée nationale pour protester contre le traité

ad referendum fait par le contre-amiral Le Prédour avec Rosas.

- M. d'13arcourt a remis au président de la République une

lettre autographe du Saint-Père, qu'il a apportée de Gaëte.

e ppM. Gase a oepchargéé de donner son avis sur la prise en considération de la

proposition de M Emmanuel Arano tendant à modifier l'article80 du rgglemeut de l'Assemblée relatif aux interpellations.

La rapport conclut au rejet.-- La commission des poursuites contre deux représentants du

J, 'a , MM. Sommier et Rtchardet, a été d'avis d'accorderl'au-torisat`.on demandée par M. le procureur-général de Besançon.

- M. le président de la République est rentré aujourd'hui à

l'Eiysée..- Une députation du département de la Seine-Inférieure,

t de ce département, du conseil municipal etéfd eu proséecompde ta chambre du commerce de Rouen , du risire de la même

ville , a été présentée ce matin à l'Élysée=National à M. le pré-

sident de la République; elle venait exprimer l'espoir que M. leprésident, déférant aux veaux des populations de la Normandie ,

consentirait à faire tin voyage dans cette partie du pays.Au nombre des personnes notables dont se composait cette' dé-

putation, nous citerons M. Henri Barbet , ancien maire de

Rouen, aujourd'hui président du conseil général; M. Martin,vice-préident de la chambre de commerce; MM. Cureter, Nep-

vcu, Saint"Léger, Rallet, Vallais, Daniel, Moulin, 'consei'iers

municipaux.Après cette visite à l'Élysée, la députation s'est rendue à l'

semblée nationale, où les représentants de la Seine-Inférieure se

sont empressés de la présenter à M. le président de l'Assemblée.La députation retourne ce soir même à R uen , où elle rom-

porte, nous assure-t-oD , la certitude que, dans un prochain :L1

lai, I%I le président de la République se rendra dans cette ville.

L'effet général du voyage du président de la République a

été excellent. Le Journal des DéI.ats dit à ce sujet que, si le: pré

sident est allé chercher des satisfactions , il eu -a trouvé , mais

que, s'il désirait des illusions , il n'en a pas eu.Nous savons positivement que le président allait tout simple-

ment chercher des renseignements sur la situation des provincesde l'Ouest et sur leurs besoins ; en même temps qu'il vonot t leur

donnerpersonnellemen des gages de son attachement a la cause

sacrée de lamodération et de l'ordre. Son voyage, sous ce rap-

port, a été couronné du meilleur succès.En échange de ces garanties qu'il a assez frmellemen t ex-

primées pour qu'on puisse y traire , le pi&ident a reçu partout ,sur sa route, les plus touchantes marques de sympathie et de.reconnaissance ; il est revenu , nous pouvons te deelarer, -cxtré-mement satisfait de tout cc qu'il a vu et entendu.

Au reste , tous ceux qui savent ici combien le président a faitpour le rétablissement de l'ordre en France , et qui, l'ont aidédans cette tâche, s'attendaient à cette bonne et cordiale réceptionqu'il e trouvée partout. Ils ont la satisfaction de voir qu'ils nes'étaient pas fait illusion.

.

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Le 7 aotit courant , à dix heures dumatin (ù suite de décès) .D'as

Dépendant de la succession benafiriaa'e defeue dame Anne Dorothée ataignal, veuvede Jeaa-Ballotte Serrade , sa e-fenimejurée , habitante quand vivait à Toutouse,rue Basse-du-Rempart, 2t , cnsistarit enlits, commodes, scerétaires , linge decorps , de table et de lit, batterie de cui-sine , etc. La vente sera faite l ar leministère d'un commissaire-priseur , àToulouse, dans le lieu où sont ces effets.rue Basse-du-RemparL , 24.

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- S'il faut en croire plusieurs correspondances parttculteres

de Vienne, les Hongrois auraient fait de tous côtés des progrès

rapides, et les troupes se seraient vues forcées d'opérer un mou-

vement de retraite du côté de la Gallicie.

annoncent ue le roi de Prusse est

l'Académie de Musique , est mort, assnre-t-on, à Bolognefrappé par les bail" autrichi, n"es. Il combattait dans les rangsdes défenseurs de la liberté itatienne. Le comte Marliani n'étaitdevenu 'compositeur lyrique que par besoin de gagner sa vie,

maidérable 11 avait cossez consrès avoir é uisé une fortune aa

eles-Street. Cette chapelle avait été autrefois un vaste d'"carrosserie. Le ductcuc Farre -prêchait; un grand nombre de

fidèles se pressaient pour l'entendre. Tout d'un coup le criAu feu! se fait entendre. Aussitôt la foule qui était dans les -tr avées supérieures s'élance vers l'escalier pour s'échapper. Leprédicateur élève en vain la voix pour rassurer les fidèles epau-

èdeé' cescalier surchargvan!és. -Le sauve qui-peut continue. Let s'abime avec fraca3 sous les pieds de la foule qui descendait,et qui roule maintenant dans un atïreux pèle-mêle. Plus decent personnes tombent à la fuis. La foule intérieure et en basde la chapelle,. épouvantée par les 'cris des blessés, se précipitevers les portes, foulant aux pieds les malheureux qui viennentde tomber. Ce sont des cris déchirants ; on ne voit que poussiè-re, que lambeaux de vêtements ; on n'entend qu'imprécationset clameurs confuses; deux personnes s'élancent par une fenê-Ire d'une hauteur de quarante pieds; on les ramasse sur le pavédans uii triste état et on les porte à l'hopital. La police accourt;elle a beaucoup de peine à dégager les personnes tombées,ensevelies sous des éclats et des morceaux de bois de l'escalier.Vingt personnes sont relevées grièvementttlessées; on les trans-porte à l'hôpital du Collége-du-Roi. Les doctéurs Ferguson etChapmell sont appelés pour prodiguer leurs soins aux blessés.Les personnes restées dans les travées, en proie à une vive agita-tion, criaient aua gens du dehors d'apporter des échelles; elles

finissent par être descendues à l'aide de grandes échelles que l'onapporte. Personne n'est mort à l'hôpital où il a été déposé douzeblessés, dont huit femmes..»

- Le paquebot le Canada , arrivé à Liverpool samedi dernier,n'a mis qu'un peu plus de dix jours pour-venir de Boston

Le choléra faisait de grands ravages dans différents points del'Union. A New-Yorl', pendant la semaine qui a fini au 16 juil-let, les décès se sont élevés à 1,000 , presque tous occasionés parle choléra. A SI-Louis, la mortalité était effrayante, car elleatteigrait le chiffre de 200 décès par jour sur une poDulatirn quele fléau et la frayeur qu'il occastone a réduite de 70,000 à35,000 âmes. La maladie frappait indistinctement les riches et les

pauvres.A Quebec et à Montréal , le choléra exerçait aussi de grands

ravages. Il n'y avait de nouvelles ni de la Californie, ni da- Des lettres de DC'' tndécidé à prendre part immédiatement à' l'intervention contre les

Hongrois. I Mexico.- Le grand-duc de Toscane proclamera prochainement une

, Les affaires, au Canada , prenaient une tournure sombre. Le

pas encoreapplicable

lesx crimes Cete

qùidélits

frapolitiques,

mimais desou n'en

mou-rupture entre le-parti anglais et la mère-patrie parait imminente.

amnistieconnaît c

ne émeute a eu lieu dernièrement à Quebec; 2,000 hommes

vements révolutionnaires qui ont agité dans ces derniers temps envUiron

ont attaqué et saccagé les bâtiments de la douane sans que

toute l'Europe , c'est que les gouvernements démagogiques , la police soit intervenue. Le motif de cette échauffourée était queconnaît

lorsqu'us s'établissent, commencent par décréter des proscriptions I la douane devait être convertie en hôpital pour les cholériques.

et que les gouvernements r-éguliers commencent par décréter des On parte aussi de troubles sérieux qui auraient éclaté lé t 4 juil-let dans le haut Canada et où plusieurs personnes auraient perdu

amnisties.it lundi devant la vie. _______issar compara- Le nommé AntoineBoumasle

tribunal correctionnel; comme prévenu de mendicité.

Ce vieillard a déjà été condamné plusieurs fois à l'oeca.iris du

méats délit, et aux questions de M. le président sur son âge , il

repond'qu'il e 79 ans et demi, qu'il espÉrait bien s'en aller au fort

du choléra, mais qu'il n'a pas eu seulement une colique. Sur la

deman.le du tribunal , le prévenu _expiiquè les motifs qui l'ontndier : c'est roujeurs à la suite des mou-

à mefuisporté tant rievements

populaires qu'il commet ce délit, nous le laissons parler

lui-mêmeBoumaster : Quand une révolution se mitonne, ça va bien, on

vend ses vieux fonds de ntaga in, la Marseillaise, le Chant du Dé-

part , la Carmagnole; on fraternise avec les bourgeois qui sont,nt à boire et à manger; une fois qu'elle

iet vous pabien gentils eest faste, le nouveau gouvernement 'vous-nourrtt pendant un

bout de temps; mais , grrand le brouhaha est fini , qu'on a

eu le teotp. de refaire la gendarmerie et la police, votre serviteur

pour le commerce et la bourre chère, il n'y a plus qu'à tendre la'ai été condamné six tors.ueii

' jqnsest at cmain , eVérification faite des condamnations subies par le prévenu , on

i815, 6830 et 1848.1814193789' ,,es de 1trouve les da ,

Boumasler a été condamné à un muis de prison , et à l'expira-- {

ôt de rn ndicité.it au déd puil sera contion de sa peine,- Marliani, l'auteur du Bravo, représen'é au Théâtre Italien,

et de la-Xacartlltf,opéra bouffe, qui a tearu iongteatps sa place à

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