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70 4 Année. K» 44. Paraissant le Dimanche et le Jeudi. Jeudi 46 Février 4899. A B O N N E M E N T S 8m IU •t l’AnondiMement. Département dsl'OUa. Amtrta Département». 12 fir. 12 fr. 16 fr. 6 fr. '6fr. 8 tr. 3 fr. 3 50 4fr. Un an ........ Six mois.., Trois voie. ON S’ABONNE : A Senlis, aux bureaux du Journal, 6, place de lHôtel-de-Vihe, chez tous les libraires du département, et dans tous les bureaux de poste de France et d’Algérie. L’abonnement est payable d’avance. Il nlest jamais interrompu et est considéré comme renouvelé, lorsqu’à l’expiration on ne donne pas contre-ordre. DE SENLIS COURRIER E>E L'OISE B U R E A U X Rédaction et Administration, 6, place de l’Ufltel-de Ville, à Senlis. Le J ournal de Senlis eut désigné, pour publier dont l'arrondissement le* Insertions judiciaires. PRIX DES INSERTIONS : Annonces : la ligue, 0,20 c. Réclames : la ligne, 0,40a Faits divers : la ligue, 0,50 c. On u’accepto pas d'insertion au-dessous de 1 fir. Les annonces, réclames, ete., concernant Paçis et les Départements sont reçues directement aux bureaux du Jouçnal> . BULLETIN i ; Sentis, 15 Février. Le Sénat, qui siégeait seul lundi, a reçu de M. Lebret le dépôt du projet de loi que le Gouvernement a déjà fait voter à la Chambre pour dessaisir du jugement des procès de révision la Chambre crimi nelle, et pour le transférer aux trois Chambres réunies de la Cour de cassation. Le projet a été renvoyé aux bureaux ; il a été distribué aux Sénateurs à domicile hier, et la Commission qui devra l'exami ner sera nomtnée jeudi, à deux heures. On prévoit qu'elle sera hostile au projet, peut-être unanimement. Mais on ajoute aussi que, lorsque viendra la discussion en séance publique, mardi ou jeudi de la semaine prochaine, cette hostilité tombera devant l’exposé que fera le Président du Conseil des nécessités impérieuses de la situation, et du danger qu’offrirait actuel lement un conflit entre la Chambre et le Sénat. C’est dire combien, d'ioi là, la situation demeure tendue. Le reste de la séance, au Luxembourg, a été pris par le proiet sur la nouvelle évaluation des pro priétés non bâties ; on en a voté l’article premier, puis les trois premiers para graphes du deuxième, et l’on a rejeté trois amendements défendus tour à tour par MM. Guibourd de Ltizinais, Bonne- fllle et Le Cour-Grandmaison. Séance demain jeudi. C’est au département de la Seine, on s’en souvient, que le sort avait assigné le soin de combler au Sénat le siège laissé vide par M. Lucien Brun, inamovible. L’élection a eu lieu dimanche : après deux tours de scrutin, M. Bassinet, con seiller municipal de Paris, ancien prési dent du Conseil général de la Seine, a été élu par 394 voix contre 313 données au docteur Bourneville, en faveur duquel s’étaient désistés MM. Longuet et Fré- bault, candidats au premier tour. M. Bassinet s’étant engagé à voter au Sénat la loi qui dessaisit la chambre criminelle, tandis que M. Bourneville était défendu par MrMillerandvl'élBctioirest considérée- comme une défaite pour les révisionnistes. En même temps, avait lieu dans la cir conscription de Baugé (Maine-et-Loire), lé scrutin de ballottage pour le remplace ment à la Chambre de M. Coudreuse, républicain, décédé : M. Lemasson, répu blicain, l’emporte de dix-huit cents voix sur M. de Livonniére, conservateur. Notons encore à l’intérieur : — L’ac quittement de M. Jules Guérin et de ses amis antisémites par la Cour d’assises de la Seine, dans le procès qui leur était intenté à raison de l’agression dont fut victime le directeur de la Grande Ba taille Philibert Roger; — L’incertitude où l’on continue d’être quant au fait de la démission de M. Manau comme procu reur-général à la Cour de cassation ; — L’adhésion publique et motivée de M. Quesnay de Beaurepaire à la ligue de la « Patrie française ». Le ministre des finances vient d’attri buer un bureau de tabac au père du com mandant Marchand ; d’autre part, il a nommé percepteur l’adjudant de Prat, qui faisait partie de la même mission et qui est récemment rentré en France par la voie du Nil. D’autre part, toutes les nouvelles de Londres montrent le progrès et la bonne tournure des négociations en gagées entre la France et l’Angleterre, au sujet de la délimitation du Bahr-el- Ghazal. Il y a pourtant quelque contra diction dans les télégrammes relatifs à ces pourparlers. Ainsi, les mêmes correspon dants qui disent que nos possessions con golaises ne dépasseraient pas le bassin de l’Onbanghi, ajoutent qu’un libre accès nous serait laissé vers le Nil. ,Mais ce libre accès, n’est-ce pas précisément, par la route Méré-Tamboura, la série des postes échelonnés dans le Bahr-el-Ghazal, jusqu’à Fachoda? Nous sortirions donc dubassiu.de l’Oubanghi. Pour l’instant, l’obscurité subsiste, d’autant que, si nous devons avoir accès sur le Nil, on ne voit pas pourquoi l’Angleterre nous a tant pressé d’évacuer Fachoda. Le Daily Mail ne s’y méprend pas, quand il convie ce matin le9 Anglais à ouvrir les yeux sur une c cession inquiétante ». Par ailleurs le même journal dit qu’aux termes d’un arrangement franco-italien, la France va pouvoir occuper et fortifier le cap Du- raeria, sur le territoire de Raheita, au -nord-d6-noa-p6sses8ions-d!Obookï-ce-qui- ajoute à ces possessions plusieurs kilo mètres sur le littoral de la mer Rouge et ce qui neutralise partiellement la valeur statégique de l’île anglaise de Périm, où déjà l’Angleterre expédie la canonnière Salamander. Elle semble aussi s’émou- voir de notre acquisition d’un port dans le golfe d’Oman, puisqu’elle suspend le subside que le sultan d’Oman recevait du gouvernement de l’Inde, et que le Sphinx vient d’être envoyé à Mascate, que des forces navales sont concentrées à Ku- rachee et qùe l’amiral Douglas a quitté Bombay sur VEclipse. Le duc de Madrid, dans une lettre qu’a publiée hier le Correo Espanol, défend aux députés que sa cause compte aux Cortés d’assister à la séance où sera dis cuté le traité de paix qui mutile l’Ë 9pagne au profit des Etats- Unis. Don Carlos ter mine en ces termes : < Nous remettons entre les mains de Dieu les destinées de l’Espagne, notre mère, menacée de nou veaux désastres, en nous préparant à accomplir, avec l’aide divine, ce que la conscience et le vrai patriotisme exigent. » Le Président et « l’Annonciade ». C’est le 14 mars prochain, à l’occaiion de l’an niversaire de la naiuance do roi Hambert, que lo collier de l’Annonciade sera remis A M. Félix Fsure. . L’Ordre de l’Annonciade, comme la plupart des ordres royaux, a subi, depuis son origine, de tionner les serpentins qni, s’accrochant aux bran ches, ont mis nne végétation spontanée aux sque lettes des arbres. Les boulevards étaient livrés aux promeneurs, l’itinéraire des omnibus et des voitures ayant été modifié par ordonnance du préfet de police. nombreuses modifications. Oh sait que son nom vient de ■ l’Annonciation ». Il fut d’&oord presque essentiellement ecclésiastique et féodal. L’inves titure d’un nouveau chevalier de l’Annonciade a’aooompsgnait au début de manifestations exté rieures dO'piété qui en faisaient nne quasi céré monie religieuse. Aujourd'hui, la remise solen nelle d’un collier, tout en sa prêtant parfaitement aux pompes officielles, est affranchie du rituel autrefois consacré. L’Annonoiade se porte sur la poitrine, retenue par nn collier de métal précieux. C’est, en or, nne représentation de l'Annonciation, qn’entonrent divers attributs symboliques. Quatre lettres y sont gravéos : F. E. R. T., desquelles on donne diverses explicatipna. Les unay veulent voir tout simple ment le mot latin : fèrt ; d’antres expliquent que ce sont les quatre initiales d'une devise que l’on trouve dans la Maison de Savoie depuis le treizième siècle : Fortitudo ejus Rhodum tenuit. La France et l’Italie. A la suite de la conclmion de l’accord com mercial franco italien, le gouvernement italien a décerné les décorations suivantes : Grand cordon dei Saints-Maurice- et-Latare : M. Charles Dupuy, président du Conseil; M. Deloassé, ministre des affaires étrangères! M. Barrière, ambassadeur de France. Grand cordon de la Couronne d'Italie : M. Delombre, ministre du commerce; M. Peytrslr ministre des finances ; M. Viger, ministre de l’agriculture; M. Maruéjouls, ancien ministre du commerce. Grands officiers des Sainti-hlaurice-et-Lasare : MM. Bompard, Chandèss et Bousquet. Commandeurs des Saints-Alaurice-et-Lasare : MM. Bladé, Polaoco ei Blondel. Le mardi-gras à Paris. La journée, à Paris, a été véritablement la journée des confetti.fOa n’avait pas organisé de mascarade ni de cortège ; le bœuf gras n’a ; as été promené A travers les rues. Seuls, les eonfetii ont fait rage. I's ont été jetés par toutes les mains et, dès trois heures, un épais tapis de ces petites rondelles de papier couvrait les boule vards, trottoirs et chaussées. A côté des confetti, n’oublions pas de men L'Affaire Dreyfeu. L'Echo de Paris se fait, sous toutes réserves, l’écho d'un bruit d’apres lequel le procureur Ma nau aurait, A la auile du vote de la Chambré, adressé, sons enveloppe personnelle, sa démission A M. Lebret, garde des sceaux. <- „ Selon notre confiâre, la démission de M. Ma nau ne deviendrait officielle qu'après la décision du Sénat relative à la loi de dessaisissement votée -par-la-Chambre.—- __________ ____ _______ Mauvaise humeur britanique. La nouvelle non encore confirmée, que leanltan Oman aurait céder à la France pour en faire un dépôt de charbon, le port de Bendert-Jissar, dans le golfe d’Oman, et A cinq milles de Mascate, est exploitée avec passion par les journaux anglais. Le Globe qualifie la demande de la France de nouveau coup d’épingles, « car, dit il, la France n’atsit auoun intérêt, ni stratégique, ni commer cial, dans le sud-est de l'Arabie. » Le journal ajoute que la création d’un consulat russe A Mas cate indique la communauté d’entente entre les cabinets de Paris et de Saint-Pètersbonrg. Ville de Pari». — Emprunt de 1870. — 89* ti rage. -- 10 février 1899. Le n° 239.417 gagne 100.000 francs. Le-n0 244 545 gagne 10.000 francs. Le n° 114.276 gagne 5.000 francs. Les dix numéros suivanla gagnent chacun 1.000 francs ; 40.192 — 64.005 — 73.990 7 7 . 5 2 0 - 107.031 - 127.751 -153.834 - 172. - 210.252 - 225.246. Mort dn député Montaut. M. Montaut, ancien ingénieur en chef des ponts et chaussées, député de Seine-et-Marne, est décédé dimanche soir A Paris. Suivant la volonté formelle du défunt, aucune lettre spéciale et individuelle d’invitation pour ses obsèques ne sera envoyée. L'inhumation a eu lieu aujourd’hui mercredi 15 courant. M. Montaut était né A Paris le 15 août 1823 ; ancien ingénieur au canal de Suez, vice-consul dé France A Damiette, il avait été pendant le siège de Paris, officier d’ordonnance du général Ta- misier. Elu pour la première fois en 1885, il avait été réélu en 1899, 1893 et 1898. Documents statistiques publiés psr l’adminis tration deadonanes^ur le commerce de la Franoe pendant te mois dé janvier 1899. Les importations sn sont élevées, du 1” au 31 janvier, a 357.4fifl.000 francs, et les exporta tions A 238.892.000 francs. La petite épargne. Il résulte d'une statistique soigneusement éta blie par M. Neymarck que, dans le courant de l’année 1893, les Compagnies de chemins de fer ont vendu A leurs guichet» 282 310 obligations 2 1/2 0/0. Le produit de la vente a été de 124 mil lions de francs. Ces ohiffres sont significatifs, parce qu’il a’agit. comme on lo voit, d’obligations rap portant 2 1/2 0/0 d’intérêt. Il y a deux ans, quand les Compagnies ont inauguré ce nouveau type de titres, on a pu craindre que le public délaisserait ces valeurs A faible rendement pour des valeurs plus aléatoires, mais plus rémuneratrioes. L’expérience a prouvé que ces appréhensions n’étaient pas fondées. La clientèle des Compa gnie», composée en grande majorité de petits capitalistes, a continué do placer ses épargnes en obligations A intérêt réduit. C’est 1Aun symptôme rasiurant. Une fois de plus s’affirme le bon sens de la grande masse de la population qui, pour le placement de ses épargnes, recherche avant tout une sécurité absolue, et qui reste insensible aux séductions des placements aléatoires. Une fois de plus aussi est mis en lumière le contraste inexpli cable qui existe entre une nation qui pousse l’es prit d’épargne jusqu'à ses dernières limites et son gouvernement qui, de plus en plus, érige le gas pillage en système. Obsèques du comte de Chambrun. Les obsèques du comte de Chambrun, fonda teur du Musée social, ont été célébrées samed matin, en la paroisse de Saint-François-Xavier. Les honneurs militaires ont été rendus au dé funt, qui était officier de la Légion d'honneur, par deux seotions commandées par un capitaine. MM. Loubet, président du Sénat: Paul Des- chanel, président de la Chambre des députés; Dupuy, président du Conseil des ministres ; Ri- bot et Bourgeois, présidonls d’honneur du Musée social ; Siegfried, président du oomité de direction du Musée social, tenaient les cordons, du poêle. Le Président de la République était représenté par un de» officiers de sa maison militaire. Avant l’inhumation, plusieurs discours ont été prononcés par MM. Dupuy, Navarre, de Salve», Sirgfricdj Ri ber', Cheysson, do Voguo et Ma- billeau. . Lo crime de Lille. ‘ L’enquête ouvorto sur l’assassinat du petit Fo- veau se poursuit. L’inculpé continue A affirmer son innocence. Au cours des manifestations, un agent de po lice. nommé Romain Galiew, -a été frappé au ci âne d’un coup de casse-tête qui a produit une hémorragie abondante. L’agresseur a été arrêté. C est nn nommé Galamotz. De gendarme Mangin a été légèrement blessé A 1 oreille gauche ; son collègue Roussel a été at teint d’une pierre A la tête. Les couBîillers municipaux ont fait placarder, la nuit, un appel A la population, disant qu’après avoir manifesié hautement son indignation contre le crime odieux commis sur un enfant, la mani festation devait s’arrêter devant la tomba formée de la victime. Il faut maintenant laisser accomplir 1 œuvre de la Justice. M* Chesnelong a accepté de défendre le frère Flamidion. Conflit enlra Allemanda et Anglais. Un télégramme do New-York donno les détails suivants sur le très grave conflit qui a failli éclater aux îles Samoa entre lea Anglais et les Allemands Le commandant Sturdee, du vaisseau biitanci- que le Porpoise, ayant appris que lea Allemands continuaient A susciter des troubles et Amaintenir le roi Mataafa, l’usurpateur, ordonna le branle- bav de combat. En même temps, il faisait diriger deax canons contre le navire allemand Falke et huit canons sur la ville d’Appia, et publiait une proclamation dans laquelle il déolarait qu’A la moindre manifestation de la part des Allemands ou des indigène», Réouvrirait le feu sur la ville et sur le bâtiment allemand. Le capitaiue du Falke envoya un officier pour demander au capua ne Siurdeo a’il avait bien ré fléchi à ce qu’il disait. L’Anglais répondit : — Un Anglais ne parle jamais sans savoir ce qu «1 veut dire. Lo docteur Roffel, président allemand du con seil municipal d’Appia, A son tour demanda au capitaine Sturdee s il bombarderait la ville. — Sans douto, lui fut-il répondu, je bombarde rai la ville et ferai sauter votre maison. Je suis surpris que l’Allemagne soit repréientéa par un hommo si méprisable. A New-York on est convaincu que la ferme attitude du capitaine anglais a seule empêché un massacre du roi légitime. Une dépêche de Berlin au Morning Leader annonce que les nouvelles d’Amérique à propos de Samoa, surtout celle qui concerne la proclama tion du capitaine du cuirassé britannique Porpoise menaçant de tirer sur le oroisour allemand Falke, ont causé une vive émotion dans l’opinion pu- ' ‘ique. C’est maintenant l’Angleterre qui est blâmée, et l’on dit que la traité de Berlin est violé et que ^Angleterre et le*-Etats-JJai»-se-aont-concortés succès, Fscnéo dernière à Afcbison, que de grands préparatifs s’élaboront en ce moment pour faire mieux encore, si possiblo, au printemps prochain. Une morlo décapitée. A Au vêlais (Belgique), tun individu nommé Gilson, qui passe depnis quelque temps pour ne plu* possodor toutes ses facultps mentale»,, a’étant introduit psr escaladg,dans le cimetiôre^bst allé déterrer le cadavre de sa femme et lui a coupé la tète. _ G.lson ost sorti du cimetière, emportant la tête, en pleine putréfaction, dans un mouchoir, et il «W rendu dans un cabaret, sur la route de Falisolle, où il a exhibé aux consommateurs atlerrés la tôle grimaçante et hideuse. La poüca, prévenue augyitôt, a arrêté lo crimi nel, qui paraissait inconscient de l’atrocité de son crime. posf rendre la position de l’Allemagne intenable. Le père-conscrit. Aux opérations du tirage au sort qui viennent d’avoir lieu A Cette, on a constaté un fait extraor dinaire, unique sans doute. Un bambin de cinq ans, porté par un homme d’âge déjà mûr, a tiré nn numéro do l’urne. L’homme et Uenfant étaient le grand-père et le petit-fils. Ce dernier remplaçait son père, inscrit maritime, incorporé dans la division do la flotte, AToulon, et a tiré pour lui le numéro 108. Le matelot conscrit est âgé de vingt ans ; il a eu cinq enfants, dont trois sont encore vivants I La mère est du même âge que le mari. Un cochon monstre. De mémoire de marchand de cochons, jamais on ne vit porc semblable A celui qui vient d’être amené A Marseille, où il fait l’admiration des connaisseurs. Cet animal pèse 450 kilog., il me sure 2 m. 25 de longueur et sa hauteur est de 1 m. 27. Ce phénomène, qui fera crever de jalousie les eleveurs de Chicago, vit à Saint Louis, près Mar seille, A la campagne Besaon, chemin de la gare. Chaque printemps, dans l’Etat du Kansa», en Amérique, a lieu une. fête, d’institution récente, qui a reçu le nom de : Carnaval du blé. Le spectacle se compose principalement d’un immense cortège allégorique qni parcourt toutes les rues d’Atchison, capitale du district. En tête d’abord marchent le» fanfarr» et les orchestre» de là ville, au nombre de 1.800 A 2 000 musiciens ; puis viennent plusieurs centaines de cyclistes re vêtus de costumes bizarres, et enfin do très nom- hreux chars, dont quelques-uns admirablement fleuris. L'un d’eux, l’année dernière, était orné de 7.000 roses ronges et de 600 roses blanches. Au dernier Carnaval du blé, plus de vingt mille agriculteurs, fermiers ou laboureurs de la région accompagnaient les chars, chantant en chœur. A la fin du cortège, un char magnifique représentait une énorme corno d’abondance remplie de petits enfants qui tenaient dans leurs mains des gorbe» de blé. Des prix importsnts ont été décernés aux plus beaux chars. Il paraît que le Carnaval du blé a eu un tel Un^ homme sauvage vient d'être présenté, en liberté, par le professeur La.kowaki aux ô'èves de son cours d'anatomie Al'Université do Genève. Ce sujets, extrêmemont curieux, a été décou vert dans une caverne du Caucase, où il vivait d’une existence purement animale. Il est d’une in telligence très bornée et n’émot que des sons gutturaux. Le professeur Laikow.ki estime que ce type se rapproche beaucoup de celui de» pre miers hommear— ------------ L ’A F F A I R E DREYFUS Il est intéressant de savoir, au moment où le Sénat va être appelé, à son tour, à donner sa sanction au projet voté par la Chambre et qui modifie la procédure de révision des procès criminels, dans quelle phase se trouve exactemeüt l’affaire Dreyfus. La Chambre criminelle vient, on le sait, de clore son enquête. L’affaire est, suivant l’expression, en état. Les résultats de l'en- quôte vont être transmis au procureur géné ral près la Cour de cassation qui, après examen, prendra ses réquisitions concluant qu’il y a lieu ou non à révision. C’est la procédure analogue à celle qui est employée pour les affaires ordinaires, au moment où le juge d’instruction, ayant ter miné son œuvre, transmet ses conclusions au parquet général. Le lôle de M. Manau commence donc aujourd’hui. Démenions à ce propos les informations publiées par cer tains journaux annonçant que M. Manau donnerait sa démission dés que le Sénat se serait prononcé sur lo projet voté vendredi dernier par la Chambre. Si M. Manau conclurëîTfaveur delà revi- sion, il renverra l’affaire devant la Cour de cassation qui aura à juger, suivant que le projet sera définitif ou non, toutes chambres réunies ou seulement par l'organe de sa chambre criminello. Le premier président aura, dans ce cas, à désigner un rapporteur. Reste une question : celle de la publica tion du dossier. Elle n’est pas définitivement tranchée. Des pourparlers sont actuellement engagés avec l’Imprimerie nationale. Mais ils sou lèvent diverses difficultés, résultant de la nature même de certaines pièces qui ne f iourraient, dit-on, sans inconvénient, être ivrées à la publicité. Cette question sera certainement examinéqpar le Gouvernement dans un de ses prochains conseils. Manifestation de Cultivateurs. Dimanche dernier a eu lieu, à La Loupe, une importante manifestation des cultiva teurs de la région pour protester contre les dégâts causés à leurs récoltes par les lapins et les sangliers qui pouplenl les grandes propriétés voisines. A deux heures, a eu lieu une conférence par M. Caillaux, député de la Saillie, sur les dégâts du gibier et la loi sur la chasse. A cette réunion assistaient MM. Randoing, délégué du ministre de l’agriculture; Vinet, sénateur, Deschanel, Isambert, Bordier, Dubois, Lhopileau, Bansard des Bois, Cor net, Borie et Galpin, députés, ainsi qu’ùn grand nombre de conseillers généraux, d’ar rondissement, de maiies eide cultivateurs. L’orateur a exposé les griefs des cultiva teurs et les mesures propres à réprimer les dégâts du gibier. Il s'est plaint, notamment, de la lenteur apportée dans la procédure et de ce que les sangliers sont considérés comme gibier nomade; il voudrait que les gardes forestiers fussent autorisés à détruire les sangliers et que les propriétaires de chasses soient responsables des dégâts. CHRONIQUE DÉPARTEMENTALE Votes de HÉÜI. les Députés de l’Oise. « Séance du jeudi 8 février. Scrutin sur l’amendement de M. Laniel au chapitre 51 du budget du commerce. (Exposition universelle ae 4900, 4.450.000 irancs). L’amendement de M. Laniel tend à aug menter le chapitre de 1.000 francs à titre d’indication « pour que, dans chaque classe, la moitié des membres français du jury des récompenses soient êlus par les exposants Pour l’adopiion, 462. — Contre, 56. La Chambre a adopté. Les députés de l’Oise ont voté pour. Séance du vendredi 40 février. Scrutin sur le projet du gouvernement tendant à dessaisir la chambre criminelle et à confier à toutes les chambres réunies de la Cour de cassation le prononcé de l’arrêt daus les procès dé révision. Pour l’adopiion, 326. — Contre, 226. La Chambre a adopté. Ont voté pour : MM. Chevallier, Gaillard, Noël et Rendu. Ont.voté contre : MM. Baudon et Cho- pinet. ^ M. Noël, député, a présenté, jeudi matin, à M. Viger, ministre de l’agriculture, une délégation du Syndicat de la distillerie agri cole, qui l’a entretenu de la question du droit d’accise à appliquer au mais et de di verses questions relatives à l’utilisation des alcools dénaturés. Le ministre a pris note des vœux formulés par le Syndicat et a promis de les étudier avec le plus grand soin. Les agriculteurs de l’Oise. Une délégation d’agriculteurs du départe ment de l’Oise, conduite par M. Andrieu, vétérinaire délégué, s’est présentée samedi matin au cabinet de M. Viger, ministre de l’agriculture, pour attirer son attention sur certaines mesures à prendre relatives à la situation du bétail dans la région, afin d’em- pécherlapropagationdelafièvre^iphleuse; Le ministre a pris connaissance des docu ments qui lui ont été remis et fera étudier lui-mème les mesures proposés, par le Co mité des épizooties. Fièvre aphteuse. On nous écrit : On connaît l’arrêté pris par M. le Préfet de l’Oise dans le but de lutter contre la fièvre aphteuse, et on croit peut-être que cet arrêté est exécuté, sinon ponctuellement du moins en partie 1 Eh bien ! il faut se détromper, cet arrêté est demeuré lettre morte même pour les agents chargés d'en assurer l’exécution, et il n’est pas exécuté même partiellement! Nous avons pu en effet nous en convaincre en visitant certaines gares lors du débarque ment et de la livraison d’animaux venant de certains marchés, et en traversant certains pays. Nous nous demandons donc à quoi sert de prendre des arrêtés, si on ne les fait pas suivre. Il est bien facile pourtant de s'assurer que des mesures ordonnées sont prises, surtout en ce qui concerne le débarquement et la livraison dans les gares, puisqu’on sait géné ralement quel jour les animaux arrivent or dinairement en gare. Caisse nationale d’épapgne* Résultats généraux pour l'ensemble des départements pendant le mois de décembre 4898. Versemu repu Je 235.169 déposants, dont 38.158 nouveaux ....................... 29.675.690 fr. 09 Remboursent11 à 120.226 déposant dont 20.205 pour solde ...................... 28.710.4M fr. 87 Excédentdes Versements 965.278 fr. 22 FEUILLETON LA FORÊT D'ARGENT PAR ALFRED BÜ PBADEH Deuxième Partie. XV (suite). Comme elle restait silencieuse, ma pensée s’afïlfmVplus complètement : — Votre mèreT Votre amie T... — Ma mèrè, répondit-elle la voix un peu tremblante, elle est tout près d’ici, dans une maison de retraite,, heureuse d’un sacrifice . ®ù elle a sa part. Mon amie... je l’ai soute nue de mon mieux jusqu’à présent, et je se rais encore près d élie si je n’avais la con fiance que sa grande épreuve est à son terme. — Et... vous-même?... Elle a été au-devant de ma pensée. — Moi? — Dans ce gris crépuscule de cloître, son jeune visage a exprimé la pléni tude des désabusements dont sont faits ces divins suicides, incompréhensibles à la foule. — Moi?... j’ai vu à quel prix s’achète le bonheur humain* et ma renonciation a été presque joyeuse. Monsieur de Ciairlande, poursuit-elle d’un aceeqt tout â coup ému et .grave, si j’ai désiré vousrvoir ici, avant ma définitive séparation du inonde, c’est que j’ai accepté un dépôt sacré, une lettre que je devais remettre en mains propres, à l'expi ration d’un délai maintenant révolu. L’en veloppe qui m’a été confiée en contenait deux. La première, je l’ai, remise, il y a trois jours, à madame Deporthu ; la seconde, la voici. A travers l’étroit grillage de la clôture, sa main, qui tremblait visiblement, m’a tendu une lettre roulée sur elle-méme. pans mon impatience fiévreuse, j’avais déjà à demi déchiré l’enveloppe; mais, du geste grave et autoritaire qui lui est familier, elle m’arrôta : — Non... vous lirez quand vous serez seul, dans le recueillement. On aurait dit qu’elle redoutait le spectacle de mon impression, dans cette paix reli gieuse qni ne doit plus être troublée d’émo tion profane. Elle s’était silencieusement levée. De l’au tre côté de la grille, j’ai entendu sa voix lointaine murmurer : — Adieu 1... les religieuses aiment autre ment, mats n’aiment pas moins. Elles res tent en communion avec leurs amis du monde, en priant pour eux de toute leur Ame et en u réjonluant de leon bonheur». Elle a ajouté encore, s’adressant à l’abbé Luminel : — Merci, monsieur l’abbé; pensez à moi au saint sacrifice. Et, tout à coup, elle s’est évanouie sur ce fond noir, aspirée pour ainsi dire'par le grand corridor plein de sentences, comme ces proies vivantes que certaines fleurs car nivores engloutissent dans la blancheur de leurs calices froids. — Allez maintenant vous reposer à votre hôtel, m’a dit l’abbé, dès que la lourde porte sombre a été refermée sur nous. Je viendrai vous y rejoindre avant l’heure du train. Il m’a conduit silencieusement jusqu’au tramway. Cinq minutes après, je m’enfermais à clef dans ma chambre et, le cœur battant à grands coups, j'ouvrais ma lettre. A peine si je reconnaissais l’écriture, tant elle est déformée par le trémblement de la main qui a tenu la plume. Une â une, je dé chiffre les lignes, et, à mesure que je lis, sans que je puisse les retenir, mes larmes gouttent sur le papier, qui finit par en être inondé Yoici cette lettre, que j'ai pieusement transcrite : « Château de Dallsgnàt, 30 septembre 1893. « Ce -n’est que depuis un instant, mon cher Olivier^que mon esprit est pénétré de l’absolue certitude que je suis frappé à mort... Jusqu’à celle minute, je pnis le dire, j ’ai gardé 1illusion de la vie, par le désir Ï iassionné où j’étais de la conserver. Cetto llusion m’abandonne brusquement... Le tertne est làj je le senfe... dans quelques jours, dans quelques heures, qu’importe I... Je meure d'impression» trop intenses, qui font refluer le sang à mon cœur et à mon cerveau... Tu l’avais presque prédit, et tu avais raison, mon ami. Je n’étais pas fait pour les troubles de la passion exaltée; c’est dans sa forme raisonnable, simple et douce, que j'étais appelé à connaître l’amour. Je n’ai pas su résister à cette folie, qui nous fait convoiter les enivrements au-dessus de nos forces, et prétendre au bonheur qu'on ne peut complètement étreindre. Les lois morales sont comme les lois naturelles : on ne les violente pas impunément. Sur la couche chaude qui en force la culture, la plante bientôt meurt de sa végélaiion sur excitée... En de certaines exaltations, l’âme se consume et dévore rapidement toute sa provision de vio... Je ne me plains pas, j’ai ou ma part; aimer douloureusement, c’est encore aimer. Maraï ôtait bien la femme dé finie par loi : colle qui, involontairement, par la seule intensité d'amour qui rayonne d’elle, exclut le repos, dans une nature d’homme telle qu’ôlait la mienne. Pourquoi le nieruis-je? elle a ôté l’erreur... mais l’er reur adorée I... « J’ai tout entière gravée dans ma mé moire cette lettre où, avec ta forme origi nale et des croquis rendant vivante ton observation, tu faisais ressortir l’opposition de ces deux jeunes filles que tu avais sous les yeux : Blanche de Rodde et Marie de Bromont, Comment n’ai-je pas été alors saisi de celte vérité, qui en ce moment me pénètre et que je ne puis m’empficher d’ex- & rimer : Blanche était faite pour moi... [araï pour toi. C’était pour toi la beauté exotique, l’âme d’exception, à l’excès vi brante, dont les sensations correspondent â te» tentation» d’imaginatif et d’eriiate; et pour mol 1* fri» pltut i BM i , i* i nature de femme toute simple dans son charme, avec laquelle le bonheur se main tient dans une région tempérée, dans les activités de la vie plutôt que dans ses rêves, dans ses .douceurs plutôt que dans ses pa roxysmes. « ... Mon ami, je vais te dire dos choses auxquelles tu n’es pas préparé, qui le sem bleront même la contradiction absolue des confidences douloureuses que je l'ai faites, comme celle des pages si différentes que j’avais écrites, et que j’ai retirées du petit bahut noir, pour les brûler... En pleine vie, avec tout l’avenir lumineux devant toi, peut- être ne pourras-tu que difficilement com prendre ce soudain renvèrseraent de I’im-“ pression, ce poiiil de vue subitement changé, qui naissent de l’imminence de la mort... Dans la brusque immobilité des causes qui ont torturé sa pauvre âme, l'homme qui se sent frappé, sans qu’une illusion de vie lui reste, est déjà hojs de ço monde, tout à coup très loin des passionsjqui l’y ont agité... et très prés de la grande sérénité qui se pré pare. , « Olivier... ces lignes sont mon testament moral, l’expression d’une suprême volonté, l’entier sentiment do mon cœur. — C’est mademoiselle de Rodde qui te les remettra ; je les lui confie, parce qu elle bénit tout ce qu’elle louche. Quand lu les liras, je vous aurni quittés depuis plus de deux ans. Ma raï, dont le père commence A vieillir» sera feule avec toute «a jennesse, avec son Ame d’ardeur et de rêve, avec sa beauté «don- i tablé impressionnante jnsqpe dan» sas don- J a t: u R « à f t r - r a a i B t e pée, soitpoar elle une consternation.,, ou un péril... Olivier, cette femme, w fm m , je | te la confie... je te la dohhe ! Vos âmes ont de frappantes affinités : qu’elles s’unissent. Cette vision de votre bonheur ne m;est point amère. Va, la plus apaisante des images qu on puisse emporter dans l’autre vie est encore celle qu’expriment les vers si beaux que tu me citais autrefois, et la femme aimée nous apparaît, Une ombre sur son front, au cœur une espérance Et des enfants sur ses genoux. <r .Mon ami, je m’arrête... je ne pnis con- tinaer cet effort de ma pensée, et cette émo tion de mon cœür. Je remercie Dieu, qui me les a /e n d u possibles... Gardez ma mé moire, aimez-moi... et en vous aimant vous me resterez fidèles I... t Anselme. » Ces derniers mots, très grossoyés, se dé chiffraient à grand'peine. Des larmes anciennes bues par le papier étaient tombées à cette place, et scellaient comme d’un large sceau le testament de cet admirable cœur. (A suivre). A la carerne : A l'oocaaion de l’arrivée dta rtmrfhtéi an régiment, ie eolonal j>Mif d*M lea wbai»»Mrea au 4 m { W < m '* » deMna0?W >ml 5 ŒaU *nfi0’ Y0M M <*«d«àpae — N on, mon oolonel, 1 m cuirinler» »’e&chargeai e

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Page 1: 4 Année. K» 44. DE SENLISbmsenlis.com/data/pdf/js/1899-1900/bms_js_1899_02_16_MRC.pdfreur-général à la Cour de cassation ; — L’adhésion publique et motivée de M. Quesnay

704 Année. — K» 44. Paraissant le Dimanche et le Jeudi. Jeudi 46 Février 4899.

A B O N N E M E N T S8m IU •

• t l’AnondiMement.Département

dsl'OUa.Amtrta

Département».

12 fir. 12 fr. 1 6 fr.6 fr. ' 6 f r . 8 tr.3 fr. 3 50 4 fr .

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DE SENLISC O U R R I E R E>E L 'O I S E

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BULLETINi ; —

S e n tis , 15 F é v r ie r .

L e S é n a t , q u i s ié g e a it s e u l lu n d i , a r e ç u d e M. L e b r e t le d é p ô t d u p ro je t de lo i q u e le G o u v e rn e m e n t a d é jà f a i t v o te r à la C h a m b re p o u r d e s s a is ir d u ju g e m e n t d es p ro c è s d e ré v is io n la C h am b re c r im i­n e l le , e t p o u r le t r a n s f é r e r a u x t ro is C h am b re s r é u n ie s d e la C o u r d e c a s sa tio n . L e p ro je t a é té r e n v o y é a u x b u re a u x ; il a é té d is tr ib u é a u x S é n a te u rs à d om icile h i e r , e t l a C om m ission q u i d e v r a l 'e x a m i­n e r s e r a n o m tn é e j e u d i , à d e u x h e u r e s . O n p ré v o it q u 'e l le s e r a h o s tile a u p ro je t , p e u t - ê t r e u n a n im e m e n t. M ais on a jo u te a u s s i q u e , lo rs q u e v ie n d ra la d isc u ss io n e n sé a n c e p u b liq u e , m a rd i ou je u d i d e la sem ain e p ro c h a in e , c e t te h o s t il i té to m b e ra d e v a n t l ’e x p o sé q u e fe ra le P r é s id e n t d u C onseil d es n é c e s s ité s im p é rie u se s d e la s i tu a t io n , e t d u d a n g e r q u ’o ff r ira i t a c tu e l­le m e n t u n c o n f lit e n t r e l a C h am b re e t le S é n a t. C’e s t d i r e c o m b ie n , d 'io i l à , la s i tu a t io n d e m e u re te n d u e . L e re s te d e la s é a n c e , a u L u x e m b o u r g , a é té p r is p a r le p ro ie t s u r la n o u v e lle é v a lu a tio n d es p ro ­p r ié té s n o n b â tie s ; on e n a v o té l ’a r t ic le p re m ie r , p u is le s t ro i s p re m ie rs p a r a ­g ra p h e s d u d e u x iè m e , e t l ’o n a r e je té t ro i s a m e n d e m e n ts d é fe n d u s t o u r à t o u r p a r M M . G u ib o u rd d e L tiz in a is , B o n n e - f llle e t L e C o u r-G ran d m aiso n . S éan ce d e m a in je u d i .

C’e s t a u d é p a r te m e n t d e la S e in e , on s’e n so u v ie n t, q u e le s o r t a v a it a ss ig n é le so in d e co m b le r a u S é n a t le s iè g e la issé v id e p a r M . L u c ie n B r u n , in a m o v ib le . L ’é le c tio n a e u l ie u d im a n c h e : a p rè s d e u x to u rs d e s c r u tin , M . B a ss in e t, c o n ­se i l le r m u n ic ip a l d e P a r i s , a n c ie n p ré s i ­d e n t d u C onseil g é n é ra l d e la S e in e , a é té é lu p a r 3 9 4 v o ix c o n tre 3 1 3 d o n n é e s a u d o c te u r B o u rn e v il le , e n fa v e u r d u q u e l s’é ta ie n t d é s is té s M M . L o n g u e t e t F r é - b a u l t , c a n d id a ts a u p re m ie r to u r . M. B a ss in e t s’é ta n t e n g a g é à v o te r a u S é n a t la lo i q u i d e s sa is i t l a c h a m b re c r im in e l le , ta n d is q u e M . B o u rn e v il le é t a i t d é fen d u p a r M rM ille ra n d v l'é lB c tio ire s t co n s id é ré e - com m e u n e dé fa ite p o u r le s ré v is io n n is te s . E n m êm e te m p s , a v a it lie u d a n s la c i r ­co n sc rip tio n d e B au g é (M a in e -e t-L o ire ) , lé s c r u tin d e b a l lo tta g e p o u r le re m p la c e ­m e n t à la C h a m b re d e M . C o u d re u se , ré p u b lic a in , déc éd é : M . L em a sso n , r é p u ­b l ic a in , l ’e m p o rte de d ix - h u i t c e n ts v o ix s u r M. d e L iv o n n ié re , c o n s e rv a te u r .

N o to n s e n c o re à l ’in té r ie u r : — L ’a c ­q u i t te m e n t d e M . J u le s G u é r in e t d e ses am is a n tis é m ite s p a r l a C o u r d ’ass ises de l a S e in e , d a n s le p ro c è s q u i l e u r é ta i t in te n té à ra iso n d e l’a g re s s io n d o n t fu t v ic tim e le d i r e c te u r d e la Grande Ba­taille P h il ib e r t R o g e r ; — L ’in c e r t itu d e o ù l ’on c o n tin u e d ’ê t r e q u a n t a u fa it d e la dém issio n d e M . M anau com m e p ro c u ­re u r - g é n é r a l à l a C o u r d e ca ssa tio n ; — L ’ad h é s io n p u b liq u e e t m o tiv é e de M. Q u e sn a y d e B e a u re p a ire à l a l ig u e d e la « P a t r ie fr a n ç a ise » .

L e m in is t r e d e s f in an c es v ie n t d ’a t t r i ­b u e r u n b u re a u d e ta b a c a u p è re d u c o m ­m a n d a n t M a rc h a n d ; d ’a u t r e p a r t , i l a no m m é p e r c e p te u r l ’a d ju d a n t d e P r a t , q u i fa is a it p a r t ie d e la m êm e m issio n e t q u i e s t ré c e m m e n t r e n tr é en F ra n c e p a r l a v o ie d u N il . D’a u t r e p a r t , to u te s le s n o u v e lle s d e L o n d re s m o n tre n t le p ro g rè s e t la b o n n e to u rn u re d es n ég o c ia tio n s e n ­g a g é e s e n t r e la F ra n c e e t l ’A n g le te r re , a u s u je t d e la d é lim ita tio n d u B a h r - e l - G h a zal. I l y a p o u r ta n t q u e lq u e c o n tra ­d ic tio n d a n s le s té lé g ra m m e s re la t if s à ces p o u rp a r le r s . A in s i , le s m êm es c o r re sp o n ­d a n ts q u i d is e n t q u e n o s possessio n s c o n ­g o la ises n e d é p a sse ra ie n t p as le b a ss in de l ’O n b a n g h i, a jo u te n t qu ’un l ib r e ac cè s n o u s s e r a i t la is sé v e r s le N il . ,M ais ce l ib re a c c è s , n ’e s t - c e pas p ré c is é m e n t , p a r la ro u te M é ré -T a m b o u ra , la s é r ie d es

p o s te s é c h e lo n n é s d a n s le B ah r-e l-G h a za l, ju s q u ’à F a c h o d a ? N o u s so r t ir io n s d o n c d u b a s s iu .d e l ’O u b a n g h i. P o u r l ’in s ta n t , l ’o b s c u r ité su b s is te , d ’a u ta n t q u e , s i n o u s d ev o n s a v o ir ac cè s s u r le N i l , o n n e v o it p a s p o u rq u o i l ’A n g le te r re n o u s a t a n t p re s s é d ’év a c u e r F a c h o d a . Le Daily M ail n e s’y m é p re n d p a s , q u a n d i l c o n v ie ce m a tin le9 A n g la is à o u v r i r les y e u x s u r u n e c ce ss io n in q u ié ta n te ». P a r a i l le u rs le m êm e jo u r n a l d i t q u ’a u x te rm e s d ’u n a r ra n g e m e n t f r a n c o - ita lie n , la F ra n c e v a p o u v o ir o c c u p e r e t fo r tif ie r le cap D u - ra e r ia , s u r le t e r r i to i r e d e R a h e i ta , au

-no rd -d6-noa-p6sses8 ions-d !O b o o k ï-c e -q u i- a jo u te à ce s possessions p lu s ie u rs k i lo ­m è tre s s u r le l i t to r a l d e la m e r R o u g e e t c e q u i n e u tra l is e p a r tie lle m e n t la v a le u r s ta té g iq u e d e l ’î le a n g la ise de P é r im , où d é jà l ’A n g le te r re ex p é d ie la ca n o n n iè re Salamander. E lle sem b le au ssi s’ém o u - v o i r d e n o t r e a c q u is itio n d ’u n p o r t d a n s le g o lfe d ’O m an , p u isq u ’e lle su sp en d le su b s id e q u e le s u lta n d ’O m an re c e v a it d u g o u v e rn e m e n t de l ’In d e , e t q u e le S p h in x v ie n t d ’ê t r e e n v o y é à M asc a te , q u e d es fo rc e s n a v a le s so n t c o n c e n tré e s à K u - r a c h e e e t q ù e l ’a m ira l D oug las a q u i t té B o m b a y s u r VEclipse.

L e d u c d e M a d r id , d a n s u n e l e t t r e q u ’a p u b lié e h ie r le Correo Espanol, défen d a u x d é p u té s q u e s a ca u se co m p te a u x C o rté s d ’a s s is te r à la séa n ce où s e r a d is ­c u té le t r a i té d e p a ix q u i m u tile l ’Ë 9p ag n e a u p ro f it d e s E ta ts - U n is . D on C arlos t e r ­m in e e n ce s te rm e s : < N o u s re m e tto n s e n t r e les m a in s d e D ieu le s d e s tin é e s d e l ’E s p a g n e , n o tre m è re , m enacée d e n o u ­v e a u x d é s a s tre s , en n o u s p ré p a ra n t à ac c o m p lir , av e c l ’a id e d iv in e , ce q u e la co n sc ie n ce e t le v ra i p a tr io tism e e x ig e n t. »

Le Président et « l’Annonciade ».C’est le 14 mars prochain, à l’occaiion de l’an­

niversaire de la naiuance do roi Hambert, que lo collier de l’Annonciade sera remis A M. Félix Fsure.. L’Ordre de l’Annonciade, comme la plupart des ordres royaux, a subi, depuis son origine, de

tionner les serpentins qni, s’accrochant aux bran­ches, ont mis nne végétation spontanée aux sque­lettes des arbres.

Les boulevards étaient livrés aux promeneurs, l’itinéraire des omnibus e t des voitures ayant été modifié par ordonnance du préfet de police.

nombreuses modifications. Oh sait que son nom vient de ■ l’Annonciation ». Il fut d’&oord presque essentiellement ecclésiastique et féodal. L’inves­titure d’un nouveau chevalier de l’Annonciade a’aooompsgnait au début de manifestations exté­rieures dO'piété qui en faisaient nne quasi céré­monie religieuse. Aujourd'hui, la remise solen­nelle d’un collier, tout en sa prêtant parfaitement aux pompes officielles, est affranchie du rituel autrefois consacré.

L’Annonoiade se porte sur la poitrine, retenue par nn collier de métal précieux. C’est, en or, nne représentation de l'Annonciation, qn’entonrent divers attributs symboliques. Quatre lettres y sont gravéos : F . E . R. T ., desquelles on donne diverses explicatipna. Les unay veulent voir tout simple­ment le mot latin : fè r t ; d’antres expliquent que ce sont les quatre initiales d'une devise que l’on trouve dans la Maison de Savoie depuis le treizième siècle : Fortitudo ejus Rhodum tenuit.

La France e t l’Italie.A la suite de la conclmion de l’accord com­

mercial franco italien, le gouvernement italien a décerné les décorations suivantes :G rand cordon dei Saints-Maurice- et-La ta re :

M. Charles Dupuy, président du Conseil;M. Deloassé, ministre des affaires étrangères! M. Barrière, ambassadeur de France.

G rand cordon de la Couronne d 'Italie :M. Delombre, ministre du commerce;M. P eytrslr ministre des finances ;M. Viger, ministre de l’agriculture;M. Maruéjouls, ancien ministre du commerce.

G rands officiers des Sainti-hlaurice-et-Lasare : MM. Bompard, Chandèss et Bousquet.

Commandeurs des Saints-Alaurice-et-Lasare : MM. Bladé, Polaoco ei Blondel.

Le mardi-gras à Paris.La journée, à Paris, a été véritablement la

journée des confetti.fOa n’avait pas organisé de mascarade ni de cortège ; le bœuf gras n’a ; as été promené A travers les rues. Seuls, les eonfetii ont fait rage. I's ont été jetés par toutes les mains et, dès trois heures, un épais tapis de ces petites rondelles de papier couvrait les boule­vards, trottoirs e t chaussées.

A côté des confetti, n’oublions pas de men­

L'Affaire Dreyfeu.L'Echo de Paris se fait, sous toutes réserves,

l’écho d'un bruit d’apres lequel le procureur Ma­nau aurait, A la auile du vote de la Chambré, adressé, sons enveloppe personnelle, sa démission A M. Lebret, garde des sceaux. <- „

Selon notre confiâre, la démission de M. Ma­nau ne deviendrait officielle qu'après la décision du Sénat relative à la loi de dessaisissement votée

-par-la-Chambre.—-__________—____ _______

Mauvaise humeur britanique.La nouvelle non encore confirmée, que leanltan

Oman aurait céder à la France pour en faire un dépôt de charbon, le port de Bendert-Jissar, dans le golfe d’Oman, e t A cinq milles de Mascate, est exploitée avec passion par les journaux anglais.

Le Globe qualifie la demande de la France de nouveau coup d’épingles, « car, dit il, la France n’a ts it auoun intérêt, ni stratégique, ni commer­cial, dans le sud-est de l'Arabie. » Le journal ajoute que la création d’un consulat russe A Mas­cate indique la communauté d’entente entre les cabinets de Paris e t de Saint-Pètersbonrg.

Ville de Pari». — Emprunt de 1870. — 89* ti­rage. - - 10 février 1899.

Le n° 239.417 gagne 100.000 francs.Le-n0 244 545 gagne 10.000 francs.Le n° 114.276 gagne 5.000 francs.Les dix numéros suivanla gagnent chacun

1.000 francs ; 40.192 — 64.005 — 73.990 7 7 .5 2 0 - 107.031 - 127.751 -153 .834 - 172.- 210.252 - 225.246.

Mort dn député Montaut.M. Montaut, ancien ingénieur en chef des

ponts et chaussées, député de Seine-et-Marne, est décédé dimanche soir A Paris.

Suivant la volonté formelle du défunt, aucune lettre spéciale et individuelle d’invitation pour ses obsèques ne sera envoyée.

L'inhumation a eu lieu aujourd’hui mercredi 15 courant.

M. Montaut était né A Paris le 15 août 1823 ; ancien ingénieur au canal de Suez, vice-consul dé France A Damiette, il avait été pendant le siège de Paris, officier d’ordonnance du général Ta- misier. Elu pour la première fois en 1885, il avait été réélu en 1899, 1893 et 1898.

Documents statistiques publiés psr l’adminis­tration deadonanes^ur le commerce de la Franoe pendant te mois dé janvier 1899.

Les importations sn sont élevées, du 1” au 31 janvier, a 357.4fifl.000 francs, et les exporta­tions A 238.892.000 francs.

La petite épargne.Il résulte d'une statistique soigneusement éta­

blie par M. Neymarck que, dans le courant de l’année 1893, les Compagnies de chemins de fer ont vendu A leurs guichet» 282 310 obligations 2 1/2 0/0. Le produit de la vente a été de 124 mil­lions de francs. Ces ohiffres sont significatifs, parce qu’il a’agit. comme on lo voit, d’obligations rap­portant 2 1/2 0/0 d’intérêt. Il y a deux ans, quand les Compagnies ont inauguré ce nouveau type de titres, on a pu craindre que le public délaisserait ces valeurs A faible rendement pour des valeurs plus aléatoires, mais plus rémuneratrioes.

L’expérience a prouvé que ces appréhensions n’étaient pas fondées. La clientèle des Compa­gnie», composée en grande majorité de petits capitalistes, a continué do placer ses épargnes en obligations A intérêt réduit. C’est 1A un symptôme rasiurant. Une fois de plus s’affirme le bon sens de la grande masse de la population qui, pour le placement de ses épargnes, recherche avant tout une sécurité absolue, et qui reste insensible aux séductions des placements aléatoires. Une fois de plus aussi est mis en lumière le contraste inexpli­cable qui existe entre une nation qui pousse l’es­prit d’épargne jusqu'à ses dernières limites et son gouvernement qui, de plus en plus, érige le gas­pillage en système.

Obsèques du comte de Chambrun.Les obsèques du comte de Chambrun, fonda­

teur du Musée social, ont été célébrées samed matin, en la paroisse de Saint-François-Xavier.

Les honneurs militaires ont été rendus au dé­funt, qui était officier de la Légion d'honneur, par deux seotions commandées par un capitaine.

MM. Loubet, président du Sénat: Paul Des- chanel, président de la Chambre des députés; Dupuy, président du Conseil des ministres ; Ri- bot et Bourgeois, présidonls d’honneur du Musée social ; Siegfried, président du oomité de direction du Musée social, tenaient les cordons, du poêle. Le Président de la République était représenté par un de» officiers de sa maison militaire.

Avant l’inhumation, plusieurs discours ont été prononcés par MM. Dupuy, Navarre, de Salve»,

Sirgfricdj Ri ber', Cheysson, do Voguo et Ma- billeau. .

Lo crime de Lille. ‘L’enquête ouvorto sur l’assassinat du petit Fo-

veau se poursuit. L’inculpé continue A affirmer son innocence.

Au cours des manifestations, un agent de po­lice. nommé Romain Galiew, -a été frappé au ci âne d’un coup de casse-tête qui a produit une hémorragie abondante. L’agresseur a été arrêté. C est nn nommé Galamotz.

De gendarme Mangin a été légèrement blessé A 1 oreille gauche ; son collègue Roussel a été a t­teint d’une pierre A la tête.

Les couBîillers m unicipaux o n t fait p lacarder, la nuit, un appel A la population, disant qu’après avoir m anifesié hau tem en t son indignation con trele crime odieux commis sur un enfant, la mani­festation devait s’arrêter devant la tomba formée de la victime. Il faut maintenant laisser accomplir 1 œuvre de la Justice.

M* Chesnelong a accepté de défendre le frère Flamidion.

Conflit enlra Allemanda et Anglais.Un télégramme do New-York donno les détails

suivants sur le très grave conflit qui a failli éclater aux îles Samoa entre lea Anglais et les Allemands

Le commandant Sturdee, du vaisseau biitanci- que le Porpoise, ayant appris que lea Allemands continuaient A susciter des troubles et A maintenir le roi Mataafa, l’usurpateur, ordonna le branle- bav de combat. En même temps, il faisait diriger deax canons contre le navire allemand F alke et huit canons sur la ville d’Appia, et publiait une proclamation dans laquelle il déolarait qu’A la moindre manifestation de la part des Allemands ou des indigène», Réouvrirait le feu sur la ville et sur le bâtiment allemand.

Le capitaiue du Falke envoya un officier pour demander au capua ne Siurdeo a’il avait bien ré ­fléchi à ce qu’il disait. L’Anglais répondit :

— Un Anglais ne parle jamais sans savoir ce qu «1 veut dire.

Lo docteur Roffel, président allemand du con­seil municipal d’Appia, A son tour demanda au capitaine Sturdee s il bombarderait la ville.

— Sans douto, lui fut-il répondu, je bombarde­rai la ville et ferai sauter votre maison. Je suis surpris que l’Allemagne soit repréientéa par un hommo si méprisable.

A New-York on est convaincu que la ferme attitude du capitaine anglais a seule empêché un massacre du roi légitime.

Une dépêche de Berlin au M orning Leader annonce que les nouvelles d’Amérique à propos de Samoa, surtout celle qui concerne la proclama­tion du capitaine du cuirassé britannique Porpoise menaçant de tirer sur le oroisour allemand Falke, ont causé une vive émotion dans l’opinion pu- ' ‘ique.

C’est maintenant l’Angleterre qui est blâmée, e t l’on dit que la traité de Berlin est violé et que ^Angleterre e t le*-Etats-JJai»-se-aont-concortés

succès, Fscnéo dernière à Afcbison, que de grands préparatifs s ’élaboront en ce moment pour faire mieux encore, si possiblo, au printemps prochain.

Une morlo décapitée.A Au vêlais (Belgique), tun individu nommé

Gilson, qui passe depnis quelque temps pour ne plu* possodor toutes ses facultps mentale»,, a’étant introduit psr escaladg,dans le cimetiôre^bst allé déterrer le cadavre de sa femme et lui a coupé la tète._ G.lson ost sorti du cimetière, emportant la

tête, en pleine putréfaction, dans un mouchoir, et il « W rendu dans un cabaret, sur la route de Falisolle, où il a exhibé aux consommateurs atlerrés la tôle grimaçante et hideuse.

La poüca, prévenue augyitôt, a arrêté lo crimi­nel, qui paraissait inconscient de l’atrocité de son crime.

posf rendre la position de l’Allemagne intenable.

Le père-conscrit. —Aux opérations du tirage au sort qui viennent

d’avoir lieu A Cette, on a constaté un fait extraor­dinaire, unique sans doute.

Un bambin de cinq ans, porté par un homme d’âge déjà mûr, a tiré nn numéro do l’urne. L’homme et Uenfant étaient le grand-père et le petit-fils. Ce dernier remplaçait son père, inscrit maritime, incorporé dans la division do la flotte, A Toulon, et a tiré pour lui le numéro 108.

Le matelot conscrit est âgé de vingt ans ; il a eu cinq enfants, dont trois sont encore vivants I La mère est du même âge que le mari.

Un cochon monstre.De mémoire de marchand de cochons, jamais

on ne vit porc semblable A celui qui vient d’être amené A Marseille, où il fait l’admiration des connaisseurs. Cet animal pèse 450 kilog., il me­sure 2 m. 25 de longueur et sa hauteur est de 1 m. 27.

Ce phénomène, qui fera crever de jalousie les eleveurs de Chicago, vit à Saint Louis, près M ar­seille, A la campagne Besaon, chemin de la gare.

Chaque printemps, dans l’Etat du Kansa», en Amérique, a lieu une. fête, d’institution récente, qui a reçu le nom de : Carnaval du blé.

Le spectacle se compose principalement d’un immense cortège allégorique qni parcourt toutes les rues d’Atchison, capitale du district. En tête d’abord marchent le» fanfarr» et les orchestre» de­là ville, au nombre de 1.800 A 2 000 musiciens ; puis viennent plusieurs centaines de cyclistes re ­vêtus de costumes bizarres, et enfin do très nom- hreux chars, dont quelques-uns admirablement fleuris. L 'un d’eux, l’année dernière, était orné de 7.000 roses ronges et de 600 roses blanches.

Au dernier Carnaval du blé, plus de vingt mille agriculteurs, fermiers ou laboureurs de la région accompagnaient les chars, chantant en chœur. A la fin du cortège, un char magnifique représentait une énorme corno d’abondance remplie de petits enfants qui tenaient dans leurs mains des gorbe» de blé.

Des prix importsnts ont été décernés aux plus beaux chars.

Il paraît que le Carnaval du blé a eu un tel

Un homme sauvage vient d'être présenté, en liberté, par le professeur La.kowaki aux ô'èves de son cours d'anatomie A l'Université do Genève.

Ce sujets, extrêmemont curieux, a été décou­vert dans une caverne du Caucase, où il vivait d’une existence purement animale. Il est d’une in­telligence très bornée et n’émot que des sons gutturaux. Le professeur Laikow.ki estime que ce type se rapproche beaucoup de celui de» pre­miers hommear— •------------

L’A F F A I R E D R E Y F U SI l est in tére ssa n t de savoir, au m om ent où

le S é n a t va ê tre appe lé , à son tou r, à d o nner sa sanction au pro jet voté p a r la Cham bre e t qui m odifie la p rocédure de rév ision des procès crim inels, dans quelle phase se trouve exactem eüt l’affaire Dreyfus.

La C ham bre cr im inelle v ien t, on le sa it, d e clo re son enquête. L’affaire est, su iv an t l ’expression , en éta t. Les résu lta ts de l 'e n - quôte vont ê tre transm is au procureu r gén é­ra l p rè s la Cour de cassation qui, après exam en, p re n d ra ses réquisitions concluant q u ’il y a lieu ou non à révision.

C’e s t la procédure analogue à celle qui est em ployée pour les affaires o rd inaires, au m om ent où le ju g e d ’instruction , ayan t ter­m in é son œ uvre, tran sm et ses conclusions au p arquet g énéra l. Le lô le de M. M anau com m ence donc au jou rd ’hui. D ém enions à ce propos les inform ations publiées par ce r­ta ins jo u rn au x ann o n çan t que M. M anau d o n n era it sa dém ission dés que le S én at se se ra it prononcé su r lo pro jet voté vendredi d e rn ie r p a r la C ham bre.

S i M. M anau conc lu rë îT faveur d e l à revi- s ion , il re n v e rra l’affaire devant la Cour de cassation qui au ra à ju g er, su ivan t que le p ro je t s e ra définitif ou n o n , toutes cham bres ré u n ie s ou seu lem ent par l 'o rgane de sa cham bre crim inello . Le prem ie r p résident a u ra , dans ce cas, à désigner un rapporteu r.

R este une question : celle de la publica­tion d u dossier.

E lle n ’est pas défin itivem ent tranchée . Des pourparlers sont ac tuellem ent engagés avec l ’Im prim erie nationale . Mais ils sou­lèvent d iverses difficultés, ré su ltan t d e la n a tu re m êm e de certaines pièces qu i ne

fio u rra ien t, d it-on , sans inconvénient, ê tre ivrées à la publicité . Cette question sera

ce rta in em e n t exam inéqpar le G ouvernem ent dans un de ses prochains conseils.

Manifestation de Cultivateurs.D im anche d e rn ie r a eu lieu, à La Loupe,

u n e im portan te m anifestation des cu ltiva­teu rs de la région pour protester con tre les dégâts causés à leu rs récoltes p ar les lapins e t les sangliers qu i pouplenl les grandes p ro p rié tés voisines.

A deux heures, a eu lieu une conférence p a r M. C aillaux, député de la S a illie , su r les dégâts du g ib ier e t la loi su r la chasse.

A cette réunion assistaien t MM. R andoing, délégué du m inistre de l ’a g ric u ltu re ; Vinet, s én a te u r, D eschanel, Isam bert, B ordier, Dubois, Lhopileau, B ansard des Bois, Cor­n e t, B orie e t G alpin, députés, ainsi qu ’ùn g ra n d nom bre de conseillers généraux , d ’a r ­rond issem en t, de m aiies e id e cu ltivateurs.

L’o ra te u r a exposé les griefs des cu ltiva­teu rs e t les m esures propres à ré p rim er les dégâts du g ib ier. Il s 'est p lain t, no tam m ent, de la len teu r apportée dans la procédure et de ce que les sangliers sont considérés com m e g ib ier no m ad e ; il voudra it que les gardes forestiers fussent au torisés à dé tru ire les sang liers e t que les proprié taires de chasses so ien t responsables des dégâts.

CHRONIQUE DÉPARTEMENTALEVotes de HÉÜI. les Députés

de l’Oise. «Séance d u je u d i 8 fév rie r .

S crutin s u r l ’am endem en t de M. L anie l au chap itre 51 d u budget du com m erce. (Exposition u n iverse lle a e 4900, 4.450.000 irancs).

L’am endem en t de M. L anie l tend à aug­m en te r le chap itre de 1.000 francs à ti tr e d ’ind ication « pour que, d an s chaque classe, la m oitié des m em bres français du ju ry des récom penses so ien t êlus p a r les exposants

P o u r l ’adopiion , 462. — Contre, 56.La C ham bre a adopté.Les députés de l ’Oise on t voté pour.

Séance d u vendredi 40 fév rie r .S cru tin su r le pro jet du gouvernem en t

te n d a n t à d essa is ir la cham bre crim inelle e t à confier à toutes les cham bres ré u n ie s de la Cour de cassation le p rononcé de l ’a r rê t daus les procès d é révision.

P o u r l ’adop iion , 326. — Contre, 226.La C ham bre a adopté.O nt voté p o u r : MM. C hevallier, G aillard ,

Noël e t R endu.O n t.v o té con tre : MM. B audon e t Cho-

p in et. ^

M. Noël, dépu té , a p résen té , jeu d i m atin , à M. V iger, m in is tre de l’ag ricu ltu re , u n e délégation du Syndicat de la d is tille rie a g r i­cole, qui l ’a en tre ten u de la question du d ro it d ’accise à app liquer au m ais e t de d i­v erses questions re la tives à l ’u tilisa tio n des alcools d éna tu rés .

Le m in is tre a pris note des vœ ux form ulés p a r le Syndicat et a prom is de les é tu d ie r avec le plus g rand soin.

L es agricu lteu rs d e l ’O ise.U ne délégation d ’ag ricu lteu rs du d ép arte­

m en t de l ’O ise, conduite p a r M. A ndrieu, vé té rin a ire délégué, s ’est p résentée sam edi m atin au cabinet de M. Viger, m in is tre de l ’ag ricu ltu re , p o u r a t t ire r son a tten tion su r ce rta ines m esures à p re n d re re la tives à la situa tion du béta il dans la rég ion , afin d ’em - p é c h e r la p ro p a g a tio n d e la f iè v r e ^ ip h le u s e ;

Le m in is tre a p ris connaissance des docu­m ents qui lu i on t été rem is e t fe ra é tu d ie r lui-m èm e les m esures proposés, p a r le Co­m ité des épizooties.

F iè v re ap h teu se .On nous écrit :On connaît l’arrê té p ris p a r M. le P ré fe t

de l’Oise d an s le bu t de lu tte r con tre la fièvre aphteuse , e t on cro it peut-ê tre que cet a r rê té e s t exécuté, sinon ponctuellem ent du m oins en p a r tie 1

Eh bien ! il fau t se détrom per, cet a rrê té est dem euré le ttre m orte m êm e pour les agents chargés d 'en assu rer l ’exécution, e t il n ’est pas exécuté m êm e partie llem en t!

Nous avons pu en effet nous en convaincre en v isitan t ce rta ines gares lors du débarque­m en t e t de la livraison d ’an im aux venan t de ce rtains m archés , e t en tra v e rsa n t ce rtains pays.

Nous nous dem andons donc à quoi ser t de p re n d re des a rrê té s, si on ne les fa it pas su iv re.

I l es t b ien facile p o u rtan t de s 'assu re r que des m esures ordonnées sont prises, su rtout en ce qui concerne le débarquem ent e t la liv raison d an s les gares, p u isqu’on sait gén é­ra lem en t quel jo u r les an im aux a r riv en t o r­d in a ire m e n t en gare.

C aisse n a tion a le d’épapgne*

R ésu lta ts généraux p o u r l'ensem ble des départem ents p e n d a n t

le m o is de décem bre 4898.V ersem u repu Je 235.169

déposants, dont 38.158n o u v ea u x ....................... 2 9 .6 75 .690 fr . 09

R em boursent11 à 120.226 d é p o s a n t don t 20.205p o u r so lde...................... 2 8 .710 .4M fr. 87

E xcéden tdes V ersem ents 965 .278 fr . 22

FEUILLETON

LA

FORÊT D'ARGENTPAR

ALFRED BÜ PBADEH

D e u x i è m e P a r t i e .

XV (su ite).

Comme elle re s ta it silencieuse , m a pensée s’afïlfm V plus com plètem ent :

— Votre m èreT V otre am ie T...— Ma m èrè , ré pond it-e lle la voix u n peu

trem blan te , e l le es t to u t p rè s d ’ici, dans un e m aison d e re tra ite ,, heu reuse d ’un sacrifice

. ®ù e lle a sa part. Mon amie... je l’ai soute­nue de mon mieux jusqu’à présent, et je se­rais encore près d élie si je n’avais la con­fiance que sa grande épreuve est à son terme. ■

— E t... vous-même?...

E lle a été au -d ev an t de m a pensée.— M oi? — D ans ce g ris crépuscule de

clo ître , son je u n e visage a exprim é la p lén i­tu d e d es désabusem ents don t sont faits ces d iv ins su ic id es , incom préhensibles à la foule. — M oi? ... j ’a i vu à quel prix s’achète le b o n h eu r humain* e t m a renonciation a été presque joyeuse. M onsieur de C ia irlande , p o u rsu it-e lle d ’un aceeqt tou t â coup ém u e t

.g ra v e , si j ’a i désiré vousrvoir ici, av a n t m a défin itive séparation du inonde, c’es t que j ’ai accepté u n dépôt sacré, une le ttre que je devais re m e ttre en m ains propres, à l'exp i­ra tio n d ’un d éla i m ain ten an t révolu. L’e n ­veloppe qu i m ’a été confiée en contenait deux . L a p rem iè re , je l’ai, rem ise , il y a tro is jo u rs , à m adam e D eporthu ; la seconde, la voici.

A trav e rs l ’é tro it g rillage de la clô ture , sa m ain , qu i trem bla it v isiblem ent, m ’a tendu un e le ttre rou lée su r elle-m ém e.

p a n s m on im patience fiévreuse, j ’avais dé jà à dem i déch iré l’enveloppe; m ais, du geste g ra v e e t au to rita ire qu i lu i es t fam ilier, e lle m ’arrô ta :

— N on ... vous lirez quand vous serez seu l, d an s le recueillem ent.

O n a u ra it d i t qu’e lle redou ta it le spectacle d e m on im pression , d an s cette paix re li­gieuse qn i n e do it plus ê tre troub lée d ’émo­tio n profane.

Elle s’était silencieusement levée. De l’au­tre côté de la grille, j ’ai entendu sa voix lointaine murmurer :

— Adieu 1... les religieuses aiment autre­ment, mats n’aiment pas moins. Elles res­ten t en communion avec leurs amis du monde, en priant pour eux de toute leur Ame et en u réjonluant de leon bonheur».

E lle a ajouté encore, s’ad ressan t à l ’abbé Lum inel :

— M erci, m onsieur l ’ab b é ; pensez à moi a u sa in t sacrifice.

E t, tou t à coup, elle s’est évanouie su r ce fond n o ir, asp irée pour a insi d i r e 'p a r le g ra n d c o rrid o r plein de sentences, comme ces pro ies v ivantes que certaines fleurs car­n ivores eng loutissen t dans la b lancheur de leu rs calices froids.

— Allez m ain ten an t vous reposer à votre h ô te l, m ’a d it l ’abbé, dès q u e la lourde porte som bre a été referm ée s u r nous. J e viendrai vous y re jo ind re av a n t l ’h eu re du tra in .

I l m ’a condu it silencieusem ent ju sq u ’au tram w ay.

Cinq m inutes ap rès, je m ’enferm ais à clef d an s m a ch a m b re e t, le cœ ur b attan t à g ra n d s coups, j 'o u v ra is m a le ttre .

A peine si je reconnaissais l’éc ritu re , tan t e l le est déform ée par le trém blem ent de la m ain qu i a te n u la plum e. Une â u ne , j e dé­chiffre les lignes, et, à m esure que je lis, sans que je puisse les re te n ir , m es larm es gou tten t su r le papier, qu i finit p a r en ê tre inondé

Yoici ce tte le ttre , que j 'a i pieusem ent tran sc rite :

« Château de Dallsgnàt, 30 septembre 1893.« Ce -n’est que depuis un in sta n t, mon

c h e r O liv ier^que m on esp rit e s t péné tré de l’absolue ce rtitu d e que je su is frappé à m o rt... Ju sq u ’à celle m inu te , j e pn is le d ire , j ’ai gard é 1 illu sion d e la v ie, p a r le désir

Ïiassionné où j ’étais de la conserver. Cetto llusion m’abandonne brusquement... Le

tertne est làj je le senfe... dans quelques jours, dans quelques heures, qu’importe I... Je meure d'impression» trop intenses, qui

font re flu e r le sang à mon cœ u r e t à m on ce rv eau ... T u l’avais presque p réd it, e t tu

avais ra iso n , m on am i. J e n ’é ta is pas fait pour les troubles d e la passion exa ltée; c ’es t dans sa form e ra iso n n ab le , sim ple e t douce, que j 'é ta is appelé à conna ître l ’am our. Je n ’a i pas su ré s is te r à ce tte folie, qui nous fait convoiter les en iv rem en ts au -dessus de nos forces, e t p ré te n d re au b o nheur qu 'on n e p eu t com plètem ent é tre in d re . Les lois m orales sont comme les lois na tu re lle s : on ne les v iolente pas im puném ent. S u r la couche chaude qui en force la cu ltu re , la p lan te b ien tô t m eu rt de sa végélaiion s u r­excitée... E n d e ce rta ines exalta tions, l’âm e se consum e e t dévore ra p idem en t tou te sa provision d e v io ... J e ne m e p lains pas, j ’ai ou m a p a r t ; a im er douloureusem ent, c’est encore aim er. M araï ô ta it bien la femm e d é­finie p a r loi : colle q u i, invo lon ta irem en t, p a r la seu le in tensité d 'am o u r qui rayonne d ’e lle , exc lu t le repos, dans u n e n a tu re d ’hom m e telle qu ’ôlait la m ienne. Pourquoi le n ie ru is -je ? elle a ôté l ’e r re u r . . . m ais l ’e r ­re u r adorée I ...

« J ’a i tou t en tiè re g ravée d an s m a m é­m oire ce tte le ttre où, avec ta form e o rig i­nale e t des croquis re n d a n t v ivan te ton observation , tu faisais re sso rtir l ’opposition de ces deux jeu n es filles que tu avais sous les yeux : B lanche de R odde e t M arie de B rom ont, Com m ent n ’a i- je pas été alors saisi d e ce lte v érité , qu i en ce m om ent me pénètre et q ue je n e puis m ’empficher d ’e x -

& rimer : B lanche était faite po u r moi... [araï pour toi. C’était pour toi la beauté

exotique, l’âme d ’exception, à l ’excès v i­brante, dont les sensations correspondent â te» ten ta tio n » d ’im aginatif e t d ’e r iia te ; e t

p o u r m ol 1* f r i » p l tu t i B M i , i* i

n a tu re de femme toute simple dans son ch a rm e , avec laquelle le bonheur se m ain ­tien t d a n s une région tem pérée, d an s les ac tiv ités d e la vie p lutôt que dans ses rêves, d an s ses .douceurs p lu tô t que dans ses p a ­roxysm es.

« . . . Mon am i, je vais te d ire dos choses auxquelles tu n ’es pas préparé , qu i le sem ­b le ro n t m êm e la contradiction absolue des confidences douloureuses que je l 'a i faites, com m e celle des pages si différentes que j ’avais éc rites, e t que j ’a i re tirées du petit b ah u t n o ir, pour les b rû le r .. . E n pleine vie, avec tou t l ’av e n ir lum ineux devant toi, peut- ê tre n e p o u rras-tu que difficilement com­p re n d re ce soudain renvèrse raen t de I’im -“ pression , ce poiiil de vue sub item en t changé, qui n a issen t de l’im m inence de la m o rt... D ans la b rusque im m obilité des causes qui on t to rtu ré sa pauvre âm e, l 'hom m e qui se sen t frappé, sans qu’u n e illusion de v ie lui re ste , e s t dé jà h o js de ço m onde, tout à coup très loin des passionsjqui l ’y o n t ag ité ... et trè s prés d e la g ran d e sérén ité qui se p ré­p a re . ,

« O liv ier... ces lignes sont mon testam ent m oral, l’expression d ’une suprêm e volonté, l ’e n tie r sen tim en t do m on cœ ur. — C’est m adem oiselle de Rodde qui te les rem ettra ; je les lu i confie, parce qu elle bén it tou t ce qu ’e lle louche. Q uand lu les liras , j e vous au rn i q u itté s depuis p lus de deux ans. Ma­ra ï , d o n t le p ère com m ence A vieillir» sera fe u le avec toute «a jennesse, avec son Ame d ’ardeur e t de rêve, avec sa beauté « d o n - i tablé impressionnante jnsqpe dan» sas don- J

a t: ■ u R « à f t r - r a a i B t epée, so itp o a r elle une consternation.,, ou un péril... Olivier, cette femme, w f m m , je |

te la confie... je te la dohhe ! Vos âm es on t de frappantes affinités : qu ’e lles s ’unissent. Cette vision de votre b o nheur ne m ;est po in t am ère . Va, la p lus ap a isan te des im ages qu on puisse em porte r dans l ’a u tre vie es t encore celle q u ’exprim en t les vers si beaux que tu me c itais au trefo is, e t la femm e aim ée nous appara ît,

Une ombre sur son front, au cœur une espérance Et des enfants sur ses genoux.

<r .Mon am i, j e m ’a r rê te ... j e n e pnis co n - tin a e r ce t effort de m a pensée, e t cette ém o­tion de mon cœ ür. J e rem ercie D ieu, qui m e les a / e n d u possib les... G ardez m a m é­m oire , aim ez-m oi... e t en vous a im an t vous m e reste rez fidèles I .. .

t Anselme. »

Ces d e rn ie rs m ots, très grossoyés, se d é ­ch iffraien t à g ra n d 'p e in e .

Des larm es anc iennes bues p a r le p ap ie r é ta ie n t tom bées à cette place, e t sce lla ien t com m e d ’un larg e sceau le testam ent de ce t ad m irab le cœ ur.

(A suivre).

A la carerne :A l'oocaaion de l’arrivée dt a r t m r f h t é i an

régiment, ie eolonal j>Mif d*M lea wbai»»Mrea au

4 m { W < m ' * »

deMna0?W >ml 5 ŒaU *nfi0’ Y0M M <*«d«àpae— N on, mon oolonel, 1m cuirinler» »’e& chargea i

e

Page 2: 4 Année. K» 44. DE SENLISbmsenlis.com/data/pdf/js/1899-1900/bms_js_1899_02_16_MRC.pdfreur-général à la Cour de cassation ; — L’adhésion publique et motivée de M. Quesnay

deO pérations effectuées dans le départem ent lO isc pen d a n t le m o is de ja n v ie r 4S99.

Versem ents reçus d e 4.591 déposan ts, don t 632 nou­v e a u x .................................. 341 .448 fr . 82

R em boursem ents à 779 dé­posants, don t 200 pour so ld e.................................... 201 .208 îr . 85

E xcédent des V ersem ents.. 440 .239 fr . 97

SENLISA t r a v e r s S e n t i s .

A u 2* H ussards. — Le nouveau com m an­

d e généra l Donop, v ien t de p re sc rire aux officiers des rég im ents placés su r ses ordres, de longues m ic h e s , pour é tud ier l£ force d é résistance des chçvaux.

Ces in téressan tes expériences on t déjà com m encé sam edi d e rn ie r pour le 9* cu iras­siers à Noyon, e t le .2* hussards à S enlis. Elles éta ie n t obligatoires pour les lieu tenan ts e t sous-lieu tenants e t facultatives pour les capita ines e t officiers supérieu rs . U ne grande p a rtie de l'ô tat-m ajor du 2* hussard s y a pris p art.

P a rtis du q u ar tie r e n tre n e u f heures et n eu f heures e t dem ie d u m alin , les cavaliers on t passé p a r Saint-M axim in, Sain t-L eu- d ’E sserent, C ram oisy, M aysel, C ires-le s- Mello, B alagny, B ury , Ranligny, Liancourt, M onchy, Nogent e t Creil, pour re n tre r à S en lis p a r V ineuil.

— L e t r a j e t t o ta lô la i td ’u n p eu p lu s jleC O .k i- lom ètres. Tous les officiers l’on t accompli en m oins de cinq h e u re s ; les deux prem iers a r riv an ts , MM. les lieu tenan ts R ichem ont e t Bacciochi o n t couvert cette distance en 3 h eu res 37" exactem ent.

Des officiers con trô leurs placés su r diffé­r e n t s p o in ts d u p a rc o u r s o n t v é r if ié les

îs d e p a s sa g e e t d 'a r r iv é e e t a u s s i l ’é ta theures de passage e t d 'a rriv ée des chevaux qui a été trouvé excellent. Chaque cavalier av a it su fa ire d o n n er à sa m o n tu re la dépense exacte de force dont elle é ta it capable, san s la su rm ener.

Nous prenons la liberté d e féliciter nos vaillan ts e t actifs officiers du ré su lta t superbe de ce tte belle expérience.

—- Des b ru its a la rm an ts on t circu lé ces jou rs d e rn ie rs au su jet de l’é ta t san ita ire de la garn ison , où se se ra ien t produ its, d isait- on , de nom breux cas de m aladies épidé­m iques. Nous som mes en m esure d ’affirm er que si le nom bre d es m alades en tré s a i ’Iiô -

f ila i dépasse la m oyenne o rd in aire , les ndisposiiions d o n t ils sont atte in ts n ’a point

le carac tère de grav ité qui leu r a été attribué.Tous son t tra ités p o u r des cas d ’angine à

form e grippale qu i re lèven t su rtout des influences c lim alériques, e t il y a tout lieu de cro ire que les m esures p rises à ce sujet suffiront à en ra y e r u n e légère épidém ie qui n e sau ra it, à l’heu re ac tuelle, iu sp ire r aucune c ra in te à nos concitoyens.

Nous espéron# q ue , d a n s quelque tem ps, M. Lestocarl voudra b ien nous couv ie r à une seconde séance, à laquelle nous souhaitons d ’avance e t d e to u t cœ ur un aussi g rand succès qu ’à la p rem iè re . — Un Spec ta teur enchanté.

Voici la liste dos num éros gagnants d e la tom bola g ra tu ite du P atronage , dont les b ille ts sont d es je tons d e p résence num érotés donnés aux élèves :•

15 111 172 241 353 41838 128 185 240 356 43944 132 187 262 360 45263 138 190 263 361 46681 141 198 270 364 51982 145 212 283 404 532

103 147 215 313 407 510110 149 233 336 416 547

L a S o m é e du P a tron age d e i.’E coj.e com­m u n a l e . — Ainsi que l ’on pouvait s’y a t­ten d re , la Soirée offerte, d im anche d ern ie r, p a r les m em bres partic ipan ts du Patronage do l ’Ecole publique des G arçons, a été cou­ronnée d ’un réel succès. Au lever du rideau , u n e foule com pacte se pressait dans la salle du Parv is-N otre-D am e e t faisait honneur aux inv ita tions lancées par le dévoué prési-d e n t du Patronage, M. .Lestocarl, auquel nous adressons nos p lus sincères félicita­tions e t nos m eilleu rs vœux pour l’œ uvre qu ’il a c réée e t don t le public senlisiou ù su apprécie r les m érites.

Au début de la séance, M. Ch. LuzHrier a prononcé, au nom «le tous les m em bres p a r­ticipants, l 'a llocution ,su ivante :

M esdames, Messieurs,Au nom d.<s Jeunes Gens du Patronago j 'a ­

dresse do bien sincères remerciements à toutesles personnes «pii veulent bien aujourd'hui nous encourager et nous honorer par leur présence, ainsi qu'à celles qui ont eu la générosité de nous offrir ues lots pour la tombola qui terminera cette soiréo.

Permettez que nous remercions tout spéciale­ment M. Poix, (iui a sacrifié avec un zèle infati­gable le repos ao maintes soirées pour mener à bien l’élude do nos chants, ainsi qu'à M"* et à M. do ltavssac qui nous prékul si gracieusement lo concours do leur talent.

Jo souhaite une cordiale bienvenue à MM. les Délégués de l'Association des Elèves do l’Ecole du Travail manuel de Creil. qui so sont empres­sés de nous donner une nouvelle marque do la sympathie av.c laquelle ils nous ont accueillis parmi eux au mois do juin dernier. Qu’ils fassent part à leurs camarades du plaisir «pie nous avons de les recevoir, et qu’ils transmettent à M*" et M. Somasco, leurs distingués présidents, l’expres­sion do nos sentiments respectucusement dévoués et reconnaissants.

Jo no puis terminer celle courte allocution sans adresser à notre si aimable et si dévoué président M. Lestocarl, nos plus sincères remer­ciements et notre plus profonde gratitude pour los sacrifices qu’il s’est imposés alin d’assurer lo succès de celle petito soirée, et lui prouver quo tous nos effoils tendront à faire grandir cette œuvre nai* santé et à donner toute satisfaction à nos chers Membres honoraires.

En terminant jo réclame un peu d'indulgenco pour Jes jeunes artistes qui font aujourd'hui leurs débuts sur la scène. Si la séauco récréative à laquelle ils vous ont conviés n’est pas aussi bril­lantes que celles de nos grandes'suçotés scnli- sieuucs, vous pourrez constater qu’il y a beaucoup de bonne volonté, gage d’un sucêès croissant pour l’avenir.

S ociété du Secours mutuels de Saint- François Xavier. — Les m em bres d e la Société de secotirs m ütûéls dé S din t-V ran- çois-X avier se sont ré u n is en assem blée m ensuelle, d im ancho d e rn ie r , à h u it heures du soir, dans la grande salle des fêles de l’ancien E v éch é, sous la p résidence de M. Léon F au lra t, p ré sid e n t d e la Société, assisté de MM. D riard e t d e P arsev al, secré­ta ire , e t de M. l ’abbé D ourlen t, d irec teur. P resque tous lçs m em bres ô taien t présents.

Le sym path ique présiden t, toujours ù la recherche d e tout ce qui peut fa ire p laisir aux sociétaires, avait m énagé ù ces d ern ie rs une délicate e t agréable su rp rise .

En effet, les jeunes ar tis tes d u .P a tro n ag e S ain t-Itieu l (récem m ent fondé) on t donné une petite séance d ra m a tiq u e e t com ique, e t se sont fa it d e nouveau ap p laud ir dans l'exécution du d ram e e n tro is actes de Le- bard in , les Jeunes C aptifs , qu ’ils avaien t in ­terprété avec tan t d e succès il y a quinze jou rs.

Tous riv a lisa ien t de zèle, e t tous on t p a r ­faitem ent in te rp ré té leu r rô le ; m ais, parm i ces fu turs a r tis tes d ram atiques, nous devons citer plus p articu lièrem en t MM. Lucien Le- g raud (R odo lpho)et A n d réF la m a n t(P ie tro ), qu i, le p rem ie r, dans son rôle de capitaine de b rigands, e t le second, dans celui de lieu tenan t, o n t été spécialem ent rem arqués.

Le jeu n e A ndré l’erséguers (F réd éric) e t le petit P au l H ardy (A lfred), deux jeunes captifs aux cheveux b londs flo ttan t su r leurs épaules, se sont tiré avec h o n n eu r de leu r rôlo respectif, po u rtan t assez difficile pour des enfants de leu r ûge, a in s i que W alrelo t, dans son rôlo de comte de Lunsfeld.

Enlin , M. P au l Osty (S le rn o ), dans son rôle de tra itre , nous a p résen té un capucin qui ne m anquait pas d 'o rig inalité .

Les chants on t révélé do belles e t sonores

La partie com ique de la séance n ’a pas été m oins bien réussie.

M. NVatrelol s’est ta illé (ç a so com prend, il est ta illeu r) un succôsavecs^ chansonnette m ilitaire Mon Cam arade, d an s son costum e do pioupiou qu i lu i don n ait un a ir c rùne e t m artial.

Mais que d ire de la deuxièm e chanson­n e tte m ilita ire , provoqué p a r les « b i s ! » la Visite, de ce désopilan t com ique, dont tous les gestes e t toutes les paro les éta ien t salués de bravos e t do rire s san s fin !

Bien re n d u égalem ent le Jean-M alhurin p a r le je u n e Georges Duinézy.

La cliausoniielle com ique Y m 'a refusé des asticots, p a r M. Paul Osty, a eu su rtou t le don do p laire à l’assistance , à en ju g er par les applaudissem ents qui l’o n t suivie.

— O n v o ii-q M ü -le s - je u n e s a c le u rs o n tm is à prolit les excellentes leçons qu ’ils on t reçues «le M. l’abbé Caron, le dévoué d irec teu r du Patronage, e t aussi du frè re -d irec teu r de l’Ecole lib re, qu i, tous deux, n ’on t épargné n i leu r tem ps, n i leu rs peines p o u r b ien , form er ces jeunes gens.

En quelques mois très aim ables, M. l ’A r- c h ip ré lre a , au nom des jeu n e s artistes, r e ­m ercié les sociétaires du si bon accueil qu ’on leu r avait fa it, e t leu r a donné de bonnes prom esses p o u r l ’avenir.

Puis M. le P résid en t a rem ercié M. l ’Ar- ch iprè lro de la charm an te séance que les jeunes gens venaien t de d o n n er à la Société.

Il es t ce rta in que depuis longtem ps, nous n ’avions eu p areille occasion de nous am u­ser . Pas un spectateur n ’a trouvé cette séance trop longue Les sociétaires, tenus sous le charm e deux heutos d u ra n t, s ’écoulent len­tem ent,' em portan t lo m eilleu r souvenir do ce tte charm an te soirée.

Félicilons e t rem ercions sincèrem en t l’ex­cellen te troupe d 'ac teu rs du Patronage S ain t- R ieu l, qui a fait prouve de v italité . S ouhai­tons do la rev o ir bientôt. Nous lui prédisons un chaleuroux accueil. — Un Socié ta ire.

Cette allocution es t accueillie p a r des m arques unanim es do vive approbation.

P uis a com m encé l ’exécution du p ro ­gramme.

Les chœ urs, chan tés p a r li s m em bres par­ticipants du Patronage, ont été parfaits et on t témoigné une fois do plus en faveur «le le u r habile d irec teu r, M. P o ix ; P atrie , le C arillon ch inois e t le Drapeau on t été ac- c lam és“pur les specta teurs ; m ais le gracieux duo le Coup d ed 'é tr ie r m érite uno mention Spéciaie,. ..... ■---........... ...... ......

D ans les m élodies de M ireille et do P aul et V irginie, M,,e do Rayssac, don t lo beau talen t no nous av a it pas encoro été révélé, a soutenu , aux acconJs harm onieux do la harpo , Farchel to u r à tour p la in tif et pas­sionné d ’un m aestro , nous avons nom m é lo Dr de Rayssac.

Lo jeu n e ( i . B unel a bien d it son m ono­logue l'Inva lide de la Sciencé; m ais la palme du genro com ique rovien l sans contred it à M. M artin , qui a provoqué tous les rire s par le Veston île Gaston e t O une llis to a re ja o lie ; dans ce d e rn ie r m onologue, l’accent anglais é ta it on n e peut m ieux rendu .

F élicilons aussi M. R. Col la rd pour son jo li m orceau do p iano : Duns les Itlés.

M. G ris nous a ém u p ar sa jo ésic les P om piers.

La scène des P la ideurs a fa it h r i lb r quelques jeunes a r tis te s ; nos cotnplim onts a MM. M itol, B e rr ie r , Bunel, M inard et Chevaux.

La piéco finale A’os IH cyclistes, a été très b ien in te rp ré tée e t nous adressons nos féli­citations à MM. Lcfèvre. L uzuricr, Boulan­g er , D ebray, M artin e t V arlet.

L a so irée s 'es t te rm in ée p a r le tirage d ’une tom bola don t les lo ts, u tiles ou agréables, font h o n n e u r aux personnes qu i s ’y sont Intéressées.

A S a in t-Vincent. — L’abondance des m atières nous obligo à renvoyer à no tre prochain num éro le com pte-rondu de la charm an te m atinée ar tis tiq u e qui a. été donnée , h ie r m ard i, a l 'In s titu tio n S J a t - Viucent.

T héâtre Cocjierie. — Los débuts du th é â tre Cocherie qui deva ien t avo ir lieu d i ­m anche d e rn ie r , a insi que nous l’avions annoncé, on t été re ta rdés de deux jo u rs p a r suite d ’un accident su rvenu au déchargem ent des voitures à la gare. C’est donc h ie r m ardi seulem ent «pie pour la p re tn ièro fois nous avons pu assister à la belle représenta tion qu i nous é ta it prom ise. H âtons-nous d 'ajou­te r que l’on n ’a rien perdu pour a ttendre .

G énéra lem ent pour les tln 'â lres forains, les affiches prom ettent p lustp io le program m e exécuté no réalise. Cette fois ça été ju s te le con tra ire e t le speclaclo a donné bien plus quo les affiches ne p rom ettaien t. I.o th éâ tre Cochet ie s ’est affirm é,dès la prem ière soirée, comme uno des plus superbes attractions q ue Senlis a u ra encore vues. La valeur des ar tis te s eux-m ém es eu t été suffisante pour re n d re attrayan io toute rep résenta tion d o n ­née par cette excellente troupe. MM. Favre , EH As,—Vigoureux, Ligny, Cécouri, Mario, C onstant, F o rm é; MInes O livia, Mario, Ligoy, Vigoureux, etc ., on t un sen tim en t tée l de la scène, un je u excellent, des voix ju stes, é tu ­d iées, cha rm an tes; m ais m algré tout, les rôlos ici, quel qu 'en soit l'im portance , passent au second p la n ; co qui est rem arquab le , ce qu i est réussi au -d elà de touto a tten te , c’est la m ise en scène, l 'agencem ent e t la rap ide transform ation à vue des décors. On passe,* comme par enchanlom enl (c ’est le cas de lo d ire pour une pièce do féerie), d ’une baraque dans uno forêt, do l 'in té r ie u r d ’un palais,

-su r une placo do village, d ’une ten te m ili­ta ire , à un site neigeux, e tc ., e tc .; les ai listes eux-m ém es changent «île costum e on pleine scène avec une rap id ité , u n e hab ileté , ipii (tonnent l’illusion com plète d ’une véritab le tra n sfo rm a tio n .

L’apolhcoso finale est la reproduction poin t pour point de la cé lèb re scène du « T riom phe d ’A m phitrile * qui a eu un succès si long e t >si re ten tissan t en 1880 à l’A lham hra «le Londres. On sa it quo les d i­recteurs do l’Edon e t du C hàlelot, de P aris, on t été y puiser l'insp iration de plusieurs do leu rs plus benux décors do féerie.

Bref, il nous sem ble im possible de faire m ieux, et quand on songe aux difficultés inhéren tes à des déplacem ents continuols,

| aux accrocs inév itab les qui s 'ensu iven t, ù

l'obligation d e ré d u ire au m inim um la m a­ch ine rie , on es t stupéfa it du ré su lta t obtenu.

Souhaiter le succès à un p a re il établisse- m e n lse ra it superflu; il l 'o b tie n d ra , éc latan t, p a r son p ropre m érite . Tous” les Senlisiens voudront vo ir e t re v o ir le th é â tre Cocherie comme u n spectacle auque l ils n ’o n t jam ais assisté d an s n o tre v il le , e t auquél ils ne seront pas près d ’ass is ter d e nouveau quand il nous a u ra quittés.

L igue d e s Contribuables*Le m ouvem ent d o n t M. Ju les R oche, dé­

puté de l ’A rdèche, ancien m in is tre , a été le prom oteur, s’affirme tous les jo u rs .

Celte idée si sim ple d’en le v er aux députés le d ro it d ’augm enter incessam m ent les d é -•pttvaw, m i . <t,ceux qui paien t l'im pôt, a fa it son chem in et la L ig u e des C ontribuables, com pte aujour­d ’h u i p lusieu rs m illie rs d 'ad h é ren ts . 1 ' ;

Mais il im porte de n e pas s’a r rê te r en si bonne voie, il fau t poursu iv re plus énerg i­quem ent que jam ais l ’œ uvre e n tre p rise ; il faut que dans un an la Ligue compte un m illion d ’adhéren ts .

Nous ne saurions trop engager nos am is a bien se p én é tre r de cette idée : que l’augm en­tation cro issante des dépenses' du* budget conduit la F rance à la ru in e . M. Ju les Roche a dém ontré , chiffres en m ains, la folle p ro­gression des dépenses ord inaires.

T ren te-qua tre m illions p a r an te l est le chiffre inou ï auquel on a tte in t I

Les contribuables se laisseron t-ils dépouil­le r plus longtem ps ?

O n les m enace de l ’im pôt s u r le re v en u ; j>n_les- p re s s u re . p o n r-p a y e r-d e s -se rv ic e s - électoraux.

Il es t tem ps de m ettre u n term e aux pro­digalités financières de la C ham bre.

La Ligue des contribuables poursu it ce b u t : avec le concours d e toutes les victim es dépouillées elle l’a tte in d ra .

Les m oyens de propagande sont sim ples 1 la brochure, le jo u rn a l, l ’affiche, les confé­rences. E t au-dessus de tou t ce la l ’union m orale de ceux qu i vo ien t lé pé r il e t veulent le con ju re r. , r

Les conditions d ’adhésion à f la Ligue des Contribuables perm e tte n t à tpus.U s citoyens d’en fa ire partie .

E n voici les statu ts :

A r tic le 1". — Il est formé, en dehors de toute question politique_ou_re|igieuse,-eude toute question de libre-échange ou de protection, une Ligue des Contribuables.

Elle a pour objets : l 8 D'obtenir que la Chambre des Députés, dont

la mission est de défendre les deniers des contri­buables, supprim e l’in itia tive parlementaire en matière d’augmentation de crédits, ou de créaliou directe ou indirecte de dépense nouvelle, ainsi quo l’a fait la Chambre des Communes en Angleterre.

2* D’obtenir dans le domaine des dépenses, des économies, et dans le domaine des impôts le respect des principes d ’égalité devant la loi, proclamés et garaulis par la Révolution française, dans la déclaration «Jes Droits de l'homuie et dans la Constitution de 1791.

A rt. 2. — La Ligue agit par des conférences, des brochures, des pétitions, des affiches et tous autres moyens de propagande.

Elle peut avoir des succursales dans les dépar­tements et dans les communes.

Elle comprend des m em bresparticipants et des adhérents.

Les membres participants versent une cotisa­tion annuelle de s ix francs a u moins, payable en une fois.

Les adhérents versent une cotisation annuelle de u n franc au moins. .

Art . 3. — La Ligue est dirigée et administrée par un bureau composé de : un Président, six Vice-Présidents, uu Trésorier, deux Secrétaires généraux.

En cas de partage, le Président a voïx prépon­dérante. - - - - - —

Le bureau appelle à délibérer toutes les fois qu’il le juge utile, un Conseil général composé de 80 membres.

Lo Bureau et le Conseil sont élus par l'Assem­blée générale dos membres participants.

Ils organisent et nomment eux-mômes un Comité d'action et de propagande.

Sont eu outre membres (le droit du Conseil, les directeurs des journaux politiques de Paris qui adhèrent à .la Ligue.— —

Toutes les fonctions de membres du Bureau et du Conseil général sont entièrement gratuites.

AnT. 4. — Les modifications aux présents statuts ou les dispositions qu’il paraîtrait néces­saire d’y ajouter seront volées par le Bureau et soumises eusuito à la ratification de l’Assemblée générale des membres participants, qui aura lieu nu moins une fois par an.

Les pouvoirs conférés le 11 janvier 1899 sont valables jusqu’au 1" février 1901.

Nous avons reçu en dépôt une liste d ’a ­dhésion qui es t en perm anence dans nos bureaux , où nos lec teu rs peuvent souscrire soit personnellem ent, so it p a r correspon­dance.

L ou veterie.M. S te rn , p rop rié ta ire à Filz-Jam es, a été

par arrê té préfectoral du 41 février 4899 nom m é lieu ten an t de louveterie p o u r l ’ar­rondissem ent de Senlis pendan t l ’année 4899.

Des dépêches d ’Alsace annoncen t que de­puis dix jo u rs déjà les cigognes Ont paru .

Si l'on en cro it les on -d it locaux, ce re tou r prém aturé — c'est d 'Im bitude vers la fin de février que ces échassiers-barom élres appa­ra issen t — annonce qu ’il n ’y a plus ù crain- dro do froids rigoureux.

A cceptons-en l'augure .

Les deux lieutenaits et une vingtaine de pom­piers, ' après avoir noyé les décombres, sont restés en observation sur les lieux jusqu’au malin.

Las pertes, évaluées à 5.000 francs, sont cou­vertes par une assurance.

. M A IS O N très propre an com­merce, A louer, place Henri IV, à Senlis.

S ’adresser au bureau du Journal.

ORRY-LA-VILLED im anche 42 fé v rier, les gendarm es, en

tou rnée , v is itan t le ham eau d e M ontgrésin, re m a rq u è ren t u n ind iv idu , é tra n g er au pays, qui sem blait h â te r le j>as jjo u r gagner la lo rè l. U s s " em p re ssère n t ù e à e re;jovr\ùTe. L’ind iv idu je ta à bas , loin de lu i , a n paquet d e fiches p réparées pour te n d re des collets.

P ressé dé questions, il avoua q u ’il se li­v ra it, pour v iv re , ô tan t à dem i paralysé du b ra s dro it, à l'explo itation d u g ib ier. E l il t i ra de sa p o itrine un paquet de collets en fils de fe r, an nom bre de q u aran te , que les agents saisiren t.

I l d éc lara se nom m er M iens (N icolas), chauffeur, sans dom icile. Un m om eht après, on trouvait sa concubine, Eugénie" Lepavec, âgée de 38 a n s , dans une m asure aban­donnée. Tous deux on t é té , comme vaga­bonds e t b raconn iers, a rrê té s e t em m enés vers la m aison d ’a r rê t de Senlis.

VINEUILT ir a u x pigeons.

_ Voici le ré su lta t d n t i r anx eu lieu sam edi d e rn ie r , 44 fé v rie r, à v i ­neuil :

1” poule : Cooper 1".La 2’ poule a été partagée entre Cooper et

Ch. Pratl.Handicap en 3 pigeons : G. Cunnington senior

1" (3/3); G. Champouillon 2*.Handicap en 5 pigeons : J. Madge 1" (10/9) ;

G. Champouillon 2* (10/8).Welter handicap en 3 pigeons : Ch. Fratt 1”

(4/4).Poule des chicets : William Hurst 1".

Les m em bres H . Jenn ings, W . H urst, E . Bowen, J .-A . B ro o k b an k se t G. M atthews, qui on t pris p a r t à la poule des chicots, se trouven t qualifiés p o u r le handicap des ch i­cots, j o u r lequel il sera offert des objets d ’a r t sam edi p rochain .

lieu ten a n t des sapeurs-pom piers; L eblond, chef de l'H arm onie m unicipale. En face éta it le cap ita ine Cazier, fonda teu r d e la* Société, ay a n t à ses côtés M. L equesne, ad jo in t au m aire d e C reil, m em bre d u Comité; B an ­n ie!, d irec teu r des E coles; B ochet, lieu te­n a n t des sapeurs-pom piers; B eud in , p rési­d e n t de la Secli m d e V erneoil; Legrand , tréso rie r. R em arqués en o u tre : MM. Lo- belle, T rem oureux, W iltehonse, P én ingue, Péroche, D arcaigne, V illaln , B eaurecard , L . e t II. «Boutillon, Beaugé e t le m o n ite u r des gym nastes e t pupilles d e la Société.

Au d éb u t d u banque t, M. C azier d it que les personnes su ivantes se so n t fa it excuser : MM. V aré, Sansbœ uf, A ugusteG allô , N avel- lie r, Cazalet, V erm ont, B u rto n , Desvoyes, Somasco, K ocb, H ubert, G rison , D uran d e t n u e .

quable. Au dessè rt, M. C aïier, p ré s id e n t, se ‘lève e t p re n d la parole. I l rem erc ie les p er­sonnes qu i o n t b ien voulu ass is ter a u ban­quet, il rappelle ensuite qu ’il y a qu inze ans que la Société l'A te n ir de C reil a ôté fondée, au jourd’h u i ce tte grande fille fa it son en tré e dans le m onde p a r un bal travesti e t paré qui ré u n it les invités e t la jeunesse c re il- loise. Après avoir rappelé les différentes

R hases p a r lesquelles la Société es t passée, rem ercie la v il le de Creil d e sa subven tion ,

les m em bres d ’honneur, honora ires e t dona­teu rs de le u r appui m oral e t fin an c ie r; au nom de la commission il rem erc ie M. G ail-

Handicap en 3 pigeons : G. Cunnington senior 1" (5/4); G. Champouillon 2* (5/3).

Handicap en 3 pigeons : J. Madge 1" (3/3). Deux matches en 1 pigeon, entre G. Cham­

pouillon et Madge, ont été gagnés par G. Cbam poulllon.

Le p rochain t i r au ra lieu le sam edi 48 fé­v rier , à une h eu re e t dem ie. . '

Le tir pour la coupe en 7 pigeons au ra lieu vendred i 24 février.

Après le t i r de la .coupe, sera donné, l ’hô tel du G raud Condé, â C hantilly , le b an ­q u et an n u e l, su iv i d ’une so irée dansante .

L ’Im p ôt su r la R ich esse .M&lhenr A toi si quelque signe extérieur Signale au flio gourmand ta fortune préaentel Mali tu peux employer le Congo aana frayeur : Tout le monde a'en sert, qu’il aoit riche ou aana

[rente.E . Calliot, au savonnier Victor Vaissier.

BETZ LEVIGNEN

On nous écrit :Le P atronage scolaire de L évigaen nous a

donné sam edi e t d im anche d e rn ie rs deux séances litté ra ire s , m usicales e t d ram atiques qui on t beaucoup in téressé les nom breux aud iteu rs qui s’é ia ie n t rendus avec em pres­sem en t à l ’invitation de la Société.

Le p ro g ram m e/très varié , com prenait des m orceaux de m usique in strum en ta le , des chœ urs, chansonnettes, saynè tes, m ono­logues, poésies e t notam m ent q u a tre comé­dies qui on t été in te rp ré tés à ia satisfaction générale .

Malgré la longueur de la séance, qui a du ré ju sq u ’à u n e heu re du m atin , les au d i­teu rs n ’ont pas paru trouver le tem ps long, e t là preuve c’est que beaucoup d ’invités qui ava ien t déjà assisté à la so irée de sam edi son t revenus encore le dim auche.

D ’ailleurs depuis seize ou dix-sept ans que ces soirées sont données tous les h ivers , elles o n t toujours ob tenu un g rand succès auprès de la population.

Nos félicitations sincères aux m em bres actifs du Patronage.

Un Membre honoraire.

C R E I L

Fièvre.,, aphteuae.La (lèvre aphteuse a été constatée chez

MM. Proffil e t S e ra in , à M arcuil-sur-O urcq; R obinet, à Baron.

C rédit foncier d e F ran ce.Em ission de.500 .000 obliga t ions com m unales

de 50 0 fra n cs , avec lo ts, le m ardi 21 fé v rie r 4899.

On souscrit dès à p résen t, sans fra is , chez M A. R ouquin , b an q u ie r, rq e Rougem aille, a Senlis. À

F aits d ivers.Incendie. — Dans la nuit do samedi â di­

manche, vers onze heures, un incondio, dont la cause est restée inconnue, a éclaté au faubourg Saint-Martin, dans un hangar appartenant à M. Mousseny, entrepreneur do battages, et situé sur un terrain loué de M. Frénty.

Le hangar contenait deux tjaileusos, des outils et 100 bottes do paille; lo tout a été détruit. Lo vent violent qu’il faisait à co moment avait activé le foyer de l’incendie; ot eu quelques instants lo bàiimrnt entier «;tail en flammes.

lin détachement du 2* hussards, composé de GO hommes, arriva lo premier sur le lieu du sinistre, l’eu après, paraissait le capitnine des p unpiers, accompagnant une pompe bientôt sui­vie d’une autre; scs deux lieutenants ne tardaient pas n lo réjoiudre. Enlin arrivaient successive­ment lo sous-préfet, le procureur de la Répu­blique, les deux adjoints au mairo, plusiours conseillers municipaux et un grand nombre d'habitants.

Les secours furent aussitôt organisés avec ac­tivité et iutelligt-nco; malheureusement l’éloi- gnement des bouches d’eau no permit pas d ’uti­liser les pompes à temps, et, commo nous l'avons dit, tout fut consumé,

Les m em bres de l ’Association des com­m erçants creillois on t, dans leu r réunion du 3 courant, décidé d ’ag ir auprès de MM. les sénateurs e t députés du départem ent, en vue d ’obten ir leu r appui pour so u ten ir les in té­rê ts du com m erce, g ravem ent atte in ts par l 'a rrê té des Compagnies de chem ins de fer re la tif aux nouveaux ta r ifs-d e consigne e td o m a g a s in a g e , ta r i f s a p p liq u é s p e n d a n t la

’au v itprem ière qu inzaine de jau v ie r e t suspendus en ce m ontent, m ais qu i do ivent rep ren d re au 4,r m ars prochain,

M. N urd in , chef do la pe tite vitesse do ia garo de C reil, d o n t nous avons annoncé l’arresta tion il y a quelques jo u rs sous l 'in ­culpation d ’actes im m oraux, con tinue à n ior énerg iquem ent los faits qui lui son t rep ro ­chés, e t on n ’a recueilli ju sq u ’à p résent con tre lui que les tém oignages de ses p ré­tendues victimes.

M. N urdin, qui e s t né à Fouxeux (Vosges), es t âgé de 43 an s , m arié , m ais sans enfant.

Si la cham bre des m ises en accusation de la Cour d ’Amiens décide qu ’il y a liëu à poursu ites, M. N urdin com paraîtra prochai­nem en t devant les Assises de l'O ise.

On a trouvé su r la ligne de P aris à Creil, e n tre P ierre lltle e t Sain l-D enis, lo corps du nom m é Geoffroy, Agé de 60 an s , b rocan teu r à G enlilly . On cro it à un suicide.

Lo s o i r é e d e I’ « A v e n ir » .Comme nous l’avons annoncé, la Société

de gym nastique V A venir de C reil a donné sa félo annue lle sam edi d e rn ie r, à six heures, à l'hô tel du I.ion rd ’Argenl. Le banque t, qui réun issa it les m em bres d 'h o n n eu r, les m em ­bres honora ires, les inv ités, les gymnastes ot les pupilles, é ta it présidé p a rM . G aillard, député, m em bre d ’h o n n eu r e t d o n a te u r de la S ociété; à ses côtés, on rem arq u a it M. E rnest Gallé, m em bre du Comité; Séhô, président de la Fédération dos Sociétés dogym nastique de Seine-e l-O ise , Seino-el- M arne e t de l’Oise; Boutillon, d irec teu r actif;. . . u i u u UI u u I u n i , UUUIIIIUII, UIICCIUUI i to i l l ,Dugué, adjoint a u m aire ; L am elle , sous-

lard d ’avo ir b ien voulu p résid e r ce b anque t, e t lève son ve rre en l ’h o n n e u r de l'A v en ir de Creil.

En term es élevés e t p lein d 'à propos, M. G aillard m anifeste sa satisfaction de p résid e r

l’éducallion physique; il assu re la S o S é tô S ^ ceux qui s’y in tére sse n t d e son e n tie r dé­vouem ent, e t profite do la circonstance pour saluer la M unicipalité do la v ille d e C reil, tout en re g re ttan t l ’absence de M. le M aire, re tenu à la cham bre p a r un léger acciden t. Après avo ir fait un- cha leu reux appel aux gym nastes, il lève son v e rre aux succès fu­tu rs de la Société., M. Boutillon prend en su ite la paro le e t après quelques conseils aux gym nastes, il porte un toast à M. S ehé, p ré sid e n t des As­sociations de Seine-e t-O ise,.S eine-et-M arne e t Oise, d o n t le dévouem eht à la catise est connu e t apprécié de tous.

M. Sehé répond en fa isa n t c o n n a ître la m arche ascendan te d e l ’association rég io ­nale , e t se félicite d ’av o ir tou jours vu la Société de Creil conserver les m eilleu res re ­lations avec ses sœ urs des tro is d é p a rte ­m ents. _Aprô8 avoir rappelé les b ien fa its de l ’Association régionale, il lève son v e rre en l'h o n n eu r d e la Société de Creil e t au p ré si­dent de ce banquet fra terne l.

Le lieu ten an t Bochet, au nom de la Com­pagnie des sapeurs-pom piers, re m erc ie les gym nastes de leu r am icale inv ita tion .

M. O lin, m on iteu r, rappelle la co llabora­tion dévouée du m on iteu r Boulillon, qui loi a valu le prix Lo B atliif, il fait re sso rtir l’excellente m éthode de M. Boutillon qui a donné à la Société son esso r e t sa v iu lito , et boit ^ ce d e rn ie r.

M. Leblond, chef de l ’H arm onie , re m e r­cie , au nom du p résident, absen t, la Société de son aim able inv ita tion , e t form e des vœux pour la bonne e n te n te des Sociétés e n tre elles.

Le gym naste D escroux, au nom de ses ca­m arades e t des pupilles, s 'a d re s sa n t^ M. Ca­zie r, fondateur de la Société, lui exprim e la profonde sym path ie e t l’en tiè re reconnais-

sion chez le placier où ils s’étaient rencontré ne trouvèrent rien de mieux que de se rend; sur lo pré pour en découdre; ils se livrèrent II un vigoureux duel à coups de poings, ayanfpoi] témoins une centaine de personnes qui se ri jouissaient fort de voir vider cette querelu lorsque les gendarmes vinrent interrompre | fôte en gratifiant chaque boxeur d ’unprocèi. verbal.

Etat o lv il du 3 a u 10 f é v r ie r 1899.Naissances. — 2 : Marchoi*, Robert-Léon.

5u; Lanciaui, Blanche Dfairée. — 6 : Bouche» Henri-OutUve. — 6 : Tutarand, Yvenne-Cti mentine. — 6 : Bonningoe, Juliette-8airab. — 7 Fagard, Mnnrke-Henri. — 7 : Eldert, Emile.

Publications do. Mariages. — Entre M. Q| lande, Gharlee, ouvrier d’ncino, et Mme Dnbei Léohtine, veuve Lafont, ménagère, tons deu domicilié* à Creil.

«Saitre T i. Tttorïot, L onu , ouvrier û'u»'me, Mlle Thibaut, Berthe-Hortenae, aana profeuioâ tons deux domiciliés à Creil.

Mariages. — 6 : M. Boirean, Ernest-P.'errt garçon boulanger, e t Mme Devinck,J4im6e, vtnn Danger, marchande de vina, ton* denx domicilü i Croit.

Décès. — 3 ; Glouglou (mort-né). — 8 : Cou (tri Louia-Gharles, 9 ans 1/2. — 8 : Mon voisin, Loui Adolphe. 92 ans 1/2. — 6 : Leiceux, Evariiti. Justin, 25 ans. — 6 : Naze, Madeleine, 8 ans. « 7 : Mennier, Germaine-Marcel, 1 fui 10 moia. n ‘ Ma :ronard, Virginie-Léonie, 1 an 2 moi*,7 : Remua, Désiré, 82 ans.

CHANTILLYNous avons la bonne fortune de pouvoir publia

aujourd’hui, dix jours à l ’avance, le palmarlofficiel des récompenses qui seront décernées nn courant aux exposants de Chantilly :

sauce d e r jeu n e s e t d es pupilles p o u r le dévouem ent constan t, la bonne d irec tion et les excellents conseils q n ’il leu r a p rodi­gués. Il a s a faire de ce lte Société u n e pépi­n ière d ’hom m es robustes e t im bus des m eilleurs sen tim ents de patrio tism e. I l in ­vite les personnes présen tes à ba ttre .un ban en l ’h o n n eu r du dévoué p résiden t C azier ; u n trip le ban salue sa péroraison .

M. L egrand, tréso rie r, p rend la paro le à son tou r, e t rem ercie le Conseil m unicipal de sa subvention , les m em bres d o n ate u rs et honoraires de leu r appui, e t d it que, p o u r ne pas oublier les déshérités d e la v ille de Creil, une quête va ô ;re faite à leu r profit et à celui de la Société.

Des bravos accueillent ces différentes pé­roraisons, e t le banquet se te rm ine p ar des chansonnettes d ites avec beaucoup d ’es ­p rit par MM. Lecomle, S chm ilt, Lucien Ca­zie r, Lem aire, Chaplis, Sain tonge, D ar­caigne e t Beaurecard.

A n euf heures e t dem ie, la séance est levée, e t la salle de banque t es t v ivem ent transform ée en salle de bal. Ce bal, p a ré et travesti, a été de tous points réussi ; g râce à u ,:e ten te augm entant la superficie d e la salle , 500 personnes, on t pu y p re n d re leu rs ébats chorégraphiques. Depuis p lus d e dix ans, aucun b a l de ce gen re n ’av a it eu lieu. Aussi, son succès q -l-il é té trè s grand .

Sans c iter de nom s, nous n e pouvons passer sous silence, com m e régal des yeux, une charm an te p ierre lle e t son clown ; un paysan norm and qui, avec un clown e t un p ierro t, é ta it réellem ent b ien gen til. R em ar­qué aussi des Mexicains, to réadors, gardes- françaises, e t d ép iq u a n te s sé n o ti la s ; une P ierrette clownesse, une m agiciennne e t une S lave on t fa it l’adm ira tion des specta teurs.

A cinq heures du m atin , un o rchestre b rillam m ent d irigé par M. B alluroau fa isa it encore p irouetter tout ce m onde p lein de gaieté e t d 'en tra in .

Celte fête, parfaitem ent réussie , m érite les félicitations de tous. Les m alheureux , d ’a illeu rs , n ’on t pas été o u b liés ; la quête du banquot a p rodu it 46 fr. 50, e t celle d u bal 56 fr. 70. La m oitié sera versée à la p ré ­voyance de la Société, e t l 'a u tre sera ré p a r­tie en tro le Buroau de b ienfa isance de Creil, la Société d e secours m uluols la F ra te rn ité creilloise, l 'œ u v re des F ourneaux écono­m iques e t de la C antine scolaire.

Aux m em bres du Comité, à la Commis­sion o rganisa trice, nu nom dos Sociétés h u m an ita ires de la v ille d e C reil, m erc i I

PALMARÈS D ES RÉCOMPENSES de l’E xp o sitio n de C h a n ti l ly ,

organisée par M. F. H e r v é duLorin, B“ B é n é te a c

' A l a V i l lb d e C h a n t i l ly , u n g rand di p lôm e d ’h o n n eu r com m e hom m age d e recoi naissance à l ’A dm inistration m unicipale.

Le Drapeau de là Société des S auvbteui de l ’Ois e (S ection de Chantilly) , gran diplôm e d 'h o n n e u r avec couronne civique.

Compagnie d e s S a p e u rs - Fom pibrs t . C h a n t i lly , diplôm e d e m éda ille d e vermeij

M. L L a m o t t e , à C han tilly , ch e f de sec* tion d e la Société d e s Sauveteu rs de l'Oise, diplôm e d 'h o n n eu r.

Industrie., MM. 1^1_________________

Georges Brunet, se llie r à C hantilly , grand diplôm e d ’h o n n e u r , h o rs co n c o u rs , ave jjalm e d e m érite .

D._ Dambly, à C hantilly , g ra n d diptôiM d ’h o n n eu r e t de m édaille d ’o r avec fé lic iu tions du ju ry , pour sob trav au x d ’im p r im e r ii

L. Lamotte, q u in ca illie r, a r tic le s de mè* nage, à C hantilly , g ra n d diplôm e d'honneur e t de m édaille d ’o r , avec fé lic ita tions uni. n im es du ,ju ry .. A lbert W àrd, ta i l le u r angla is â Chantillj, d iplôm e d ’h o n n eu r e t de m éda ille d ’o r, pou la spécialité de ses cu lo ttes.

A lbert H b il , a r tic le s de m énage, à Chan tilly , g ra n d dip lôm e d 'h o n n e u r e t de m6 Ouille d u r a \e c fé lic ita tions unanim es di ju ry .

UuiiosQ, à C hantilly , diplôm e d ’honneur et de m ô Ja il 'e d ’o r d e 4,B classe , pour h photographies artistiques.

P iot, o u v rie r m arécha l à C hantilly , grand d iplôm e d ’h o n n eu r e t de m éda ille d’o r, i rix unique.

Léon C lé , s e r ru r ie r à C han tilly , diplônu de m édaille d ’arg en t, p o u r l’inven tion de soiengin de sauvetage.

F ern a n d H kil , à C hantilly , diplôm e dt m é d a ille d ’a rg en t; p o u r son ap p are il à l ’acé­ty lène.

A lbert H e il , à C hantilly , d ip lôm e de mé­d aille d ’argen t, p o u r son ap p are il à l ’acéty­lène.

G, Du pu is , fac teu r à C hantilly , menlioi honorab le , i_our son tam pon inusab le , noo- veau m odèle, en d ra p debout.

A Robin , e n tre p re n eu r de charpentes C han tilly , diplôm e d e m édaille d ’argent, pour ses obstacles m obiles.

C. Maupas, d irec teu r du F alsand ier, . C hantilly ,, g rand d ip lôm e d ’hon n eu r, hort concours, pour m atérie l e t in sta lla tion dt faisanderies e t de chasses.

II . Du pertuis , à C hantilly , diplôm e dt m édaille d ’a r g e n t, pour ses tableaux ai fusain.

Maison F lorence W illiams, m odes, à Paris, h ors concours, g ra n d diplôm e d ’h o nneur el palm e de m érite.

Nervet, à P a ris , coloriste, g ravures njodes, m em bre d u ju ry , g ra n d diplôme d ’h o n n eu r, ho rs concours.

Mm* veuve H olmès, à C hantilly , diplôme d 'h o n n eu r e t de m éda ille d ’o r, avec félicita­tions unanim es d u ju ry , pour ses travaux d ’art.

Charles Masson , arch itec te paysagiste à Gouvieux, diplôm e de m édaille d ’a rgen t de 4rê classe.

M eu n ier , a ju steu r m écanicien A Bfonla- ta ire , diplôm e de m éd a ille d e verm eil de 4r* classe.

Louis Rooé, ca rro ssier à S en lis, diplôme d 'h o n n eu r e t de m édaille d ’o r , 4*r prix .

M“ * venve S ébillot, à C reil, diplôme de m édaille d e verm eil de 4” classe, pourse ï vo ilures de luxe e t d e com m erce.

L. B o u ra in e , à R ionville (O ise), diplôme de m édaille d ’a rg en t, pour son nouveau dis­positif p o u r aveugler les voies d ’eau su r le* navires.

A lim e n ta tio n .

F a i t s d i v e r s .Ami indélicat. — Ayant fêté la Saint-Lundi,

le jeuno Poutoaux, garçou coiffeur oher Mî Walor, no rentra pas ce jour-là chez son patron. H avait un ami nommé Pierre Rlspal, ouvrier d’usine, à qui il alla demander l’hospitalité. O lu i-ci, en bon camarado, lui offrit la moitié de son lit. Comme Rispal travaillo régulièrement, il se leva vers ciuq heures du matiu et partit à son atelier laissant Pouleaux so reposer tranquillement do la faliguo do la veille. A son .réveil, il procéda à sa toilette, puis, sons aucun scrupule, il se mit à fouiller curieusement dans les poches d’un pan­talon que son camarado avait laissé au porte­manteau et en retira an porte-monnaie contenant 13 francs, qu’il s’appropria. Encouragé par celto première découverte, il examina lo gi et du môme, qui lui allait bien et était meilleur que le sien; il i endossa aussi. Il remarqua alors que la casquette de j.'^k^y ‘I11’*1 portait était en bien mauvais état; il I échangea cucore, sans le consentement do son propriétaire, contre un bon chapeau.

Ainsi équipé et le gousset garni, Fouteaux sor­tit et partit, l’ingrat, sans laisser son adresse.

Ce n« st qu’en arrivant à sa chambre, vers midi et domie, que Rispal constata l’indélicatesse dn son ami. Il lui resta la consolation d ’aller déposer une plainte & la gendarmerie.

Dimanche après-midi, deux garçons boulan­gers, Guitoo fil Uorinelluo, ayant eu une dUcua-

Louià Gauthier , ch a rcu te rie , comestibles, à C hantilly , diplôm e de g rand p rix d'hon­n eu r e t de m édaille d ’o r, p o u r trav a il e t dé­cors e t l’excellence de ses produits.

L. Brécuoux, p ro p rié ta ire à S au m u r, di­plôm e d 'h o n n e u r e t d e m édaille d ’o r, pour ses vins m ousseux d u clos de l ’abbaye de F on lev rau lt. v*

A lexandre Ducros fils, à V alence (Drôme), g rand diplôm e d 'h o n n e u r , h p rs concours, couronne c iv iquV pouf ses fines champagne* e t ses g rands crûs du Rhône.

J . Dkpaule, à S en lis, d iplôm e d e médaille d 'o r pour son cham pagne, e t g ra n d diplôme d ’honneur, hors concours, pour les v ins de Zucco.

A natole Guédé, en treposita ire d e bières à Gouvieux, g rand dip lôm e d ’h o n n eu r e id e m édaille d ’o r, p o u r sa b ière de Maxeville.

C ontours de Dames cyclistes.Mm* Ma r c e l l e , à P a r is , 4W prix d e vitesse

(25 fr .); 4«r prix d e costum e (45 fr .) .Mm* S erpolettb, à P ari» , 2* prix d e vitokse

(20 fr .); 2* p rix d e costum e (40 fr .) .

F estiva l de Trom pes de chasse.Foussat, à P a ris , dip lôm e d e 4"c la sse

comme so n n eu r de trom pe e t p iq u eu r (30 fr.).F o u rn ie r , d i t L a f o r ê ï . d iplôm o de 4rt

classe comme so n n eu r de trom pe e t piqueur (20 fr .). * *

F rançois, à P a ris , d ip 'ôm e d e 2 e classe comme so n n eu r de trom pe e l p iqueur (4 0 fr.).

C ollaborateurs.Mm# la com tesse d e Tramar, à Paril»

m em bre du ju ry , g rand diplôm e d ’honneur.M. le com te H enri de la P orte, à Paris,

com m issaire de l ’Exposition, g ra n d diplôme d 'h o n n eu r.

M. R. Salvbton, & Gouvieux, membre du jury, diplôm e d'honneur.

plôme d( Débon

n an t à B plôme d<

Roque chien bo

— DELLE, àde 4 r , cli

R igo , c a l , a Cl sen t.

Le J u F ren c h , daille d ’<

Su lta t n an t â diplôme

Sleeve . apparleh Chantillj d ’or.

Boss, y D u r ra n t et de mé M. le cou

M arqu Mm* P l j m édaille

Chat p àL am orl

N iger, c a l , à £ t

U n bot tra ln e u r 4 " classe

Un coq apparten diplôm e i

Un coi Dodd, jo daille de

U n vie P a y e n ,a cinq heui chez son

Le mal quelque I rendait 1

L e no bateaux, trouvantpuis plu m ent, ve Jacques, contre d interrogf prison p(

Dopuis d ’niivrag V oirin. I qui d u ra

Satned le contre une palii soir, ils <

Page 3: 4 Année. K» 44. DE SENLISbmsenlis.com/data/pdf/js/1899-1900/bms_js_1899_02_16_MRC.pdfreur-général à la Cour de cassation ; — L’adhésion publique et motivée de M. Quesnay

. H. M asson, ju ré supp léan t, dip lôm e de co llaborateur.

H. G erbau t d e N a ja i l l e s . anc ien ious-

Sréfet, & P a ris , m em bre du ju ry , diplôm e 'h o n n eu r.M. H e n ri Bkrthklot du Chesnay, à P a ris ,

m em bre du ju ry , d ip 'ôm e d ’honneur.M. Bentayou, à P a ris , d irec leu r du jo u rn al

le Tailleur-Coupeur, m em bre du ju ry , g rand diplôm e d 'h o n n eu r.

1H . C harles C * u „ à P aris , sec ré ta ire de

i l . W il l ia m s , à P a ris , m em bre du ju ry , diplôm e 4 ’hon n eu r.

B b za n ç o n . ancien ch arcu tier , m em bre; dip lôm e d 'h o n n e u r .

fi

l ’Exposition, diplôm e d 'h o n n eu r.M. Ch. Grandjean, à C hantilly , sec ré­

ta ire -ad jo in t, d iplôm e de 4 " classe.M. E ug. Le fo rt , à C han tilly , diplôm e

. : M .H o g é fils , & S en lis, diplôme* d e mé-' daille d ’arg en t.. H . E m ile Arb o n n ier , & C reil, co n tre­m aître , d ip lôm ede m éda ille d ’arg en t, comme collaborateur d e la m aison Sébiilot.

H . E rn e s t Vochelle, à C hantilly , diplôm e de m édaille d ’argen t, com m e pollabora teu r de la m aison H eil.

M. A lphonse Gamelin, & C han tilly , d i- ilôme de 4** classe, com m e co llaborateur de

Ja Société des S auveteu rs de l ’Oise. (Section de C hantilly ), pour son tab lea u fa it à la m ain.

M. Ju s tin Lbturcq, id . id .La Musiqub municipale de Chantilly,

d iplôme d e m édaille d ’o r.La Mu siq ue de Gouvibux , diplôm e de

m édaille d 'o r.Le Chef db Mu siq ue d e Chantilly, d i­

plôme d 'h o n n eu r. Le Ch e f d e Mu sique d e GOUVIEUXï-di-

plôme d ’h o n neur.E x p o sitio n de Races canines.

M. R o s s ig n e u x , p ro p rié ta ire du C henil de M ontplaisir, à S en lis, m em bre d û ju ry , hors concours. La D irection lo i d écern e un

Srix de 50 f r . , comme indem nité d e fra is de éplacem ent, avec un g ra n d diplôm e d 'h o n ­

neur e t u n e palm e civ ique, p o u r sa belle collection d e cn iens.

M. Q u ignon, é leveur, u n p rix d e 25 fr ., pour son jo li lo t de jeu n e s ch iens.■ Tobie, fox tè r r ie r , ap p a rten a n t à M. C a r t-

w r ig h t, & C hantilly , m ention hon o rab le de 4 " classe.

D rack, The lia , B lack , setters gordon , ap ­p arte n an t & M. H onoré P ap eg u ay , à B oran , diplôme de m édaille d ’o r.

C oquette, can iche, appartenant& M . B a tu t , à C hantilly , m ention hon o rab le d e 4” classe.

D ick e t D iu liu s, demi-fox, appartenant & M. B ro o k b an e s , jockey à Chantilly, mention honorable de 4 " classe.

K elly , fox te rr ie r , d ip lôm e de m édaille d ’o r, h o rs concours;

S im one, croisé b e rg er danois e t berger p icard, diplôm e de m éd a ille d ’a rg e n t;

P o u r les tro is chiens bergers, d ip lôm e de m édaille d 'a rg en t;

Ces cinq ch iens ap p a rten a n t à M. S alve- ton, & La Chaussée-G ouvieux.

Scott, rough-coaied-collie , ap p a rten a n t & M. W a rd , à C hantilly , diplôm e d e m édaille d ’or.

Z ucco , ap p a rten a n t à M. B a rb ie r , d i­plôme de m édaille d ’o r.

D ébonair, rough-coated-collie, ap p a rte ­n an t à M. Row bn. jockey à C hantilly , d i­plôme d e m édaille d ’o r.

R o quelaure , d e m ère danoise p u re race e t chien bouv ier, a p p a rten a n t & M. Léon G on- d e l le , à S a in t - F i r m in , m en tion honorab le de 4r* classe.

R ig o , g en re danois, a p p a rten a n t à M. P a s ­c a l , a C hantilly , diplôm e d e m éda ille d 'a r ­gent.

Le Ju stic ier , c a r l in , a p p a rten a n t & M. F re n c h , jockey & C hantilly , diplôm e d e m é­daille d ’o r.

S u lta n e , ch ienne danoise fauve, apparte­n an t & M. Michel P a n t a l l , à C han tilly ,diplôme de grand p rix d 'honneur.

•rier, ‘ *appartenan t à M. J Chantilly , diplôm e d ’h o n n e u r e t d e m édaille

'Sleeve, fox te rr ie r , e t C h a rle y , p o in ter, ‘ à M. J . C o le , e n tra în e u r à

d’or.Boss, re tr iev er , a p p a rten a n t à M. H enri

D u r r a n t , à C hantilly , diplôm e d ’h o nneur et de m éda ille d 'o r. Le d ip lôm e au nom de M. le comte d e B ir te u x .

E xp o sitio n fé lin e .M arquis, cha t a n g o ra , ap p a rten a n t &

Mm' P la r d a , & S a in t-F irm in , diplôm e de m édaille d ’a rgen t de 4r# classe.

Chat phénom ène, ap p a rten a n t à M. Meggs, à Lam orlaye, m ention honorab le d e 4r* classe.

N iger, ch a t angora, a p p a rte n a n t à M. P a s ­c a l , â £ h a n l il ly , m ention honorab le .

A n im a u x divers.U n bouc, ap p a rten a n t & M. Dbnman, en ­

t ra în e u r à C hantilly , m ention hon o rab le de 1r* classe.

Un coq e t u n e poule (race indo-ch ino ise), ap p a rten a n t & M. Lane, jockey à Chantilly , diplôm e de m édaille d e bronze

Un coq e t u n e poule, a p p a rte n a n t h M. Dodd, jo rk ey à Lam orlaye, d ip 'ôm e de m é­daille de bronze.

LAM ORLAYEU n v ieillard de 76 an s , M. V ictor-Eugène

Payen, a m is fln à ses jo u rs jeud i so ir, vers cinq heures, en se pendan t dans u q bûcher, chez son flls, garde ven ie à Lam orlaye.

Le m alheureux v ieillard souffrait depuis quelque tem ps d ’un can cer d 'estom ac qu i lu i rendait l ’existence insupportab le.

M O NTATAIRELes p lus anciennes fam illes de ce tte com -

m uno o n t été fort éprouvées ce lte sem aine.Nous avons déjà d it que Mme J a r ry , fille

de M. Céleslin Salipl, conse iller m unicipal à M ontataire, é ta it décédée à P aris , d an s sa 22* année , des su ites d 'u n e opération dou­loureuse ;

Mm* veuve D enis, n ée L angard , fille de M. X avier L angard , p ro p rié ta ire , ancien négociant en v ins, e s t décédée à M ontataire , rue de V itel, dans sa .48* an n ée ;

M. Eugône-Toussaint B eaura in , e s t décédé à l ’âge de 45 a n s , chez son beau-frère , M. D u- rosi, cap ita ine des sapeurs-pom piers.

Une foule sym path ique accom pagnait toutes ces personnes à leu r d e rn iè re dem eure

Nous adressons à ces tro is honorables fam illes l ’expre6sion d e nos sym pathiques coadoléances.

Le nom m é Ju les D é trée , c h a rre tie r de bateaux, âgé de 24 an s , né à M ontataire , se trouvant san s travail e t sans dom icile d e ­puis p lusieu rs sem aines, flânait tra n q u ille ­m ent, vendred i d e rn ie r , s u r la p lace S a in t- Jacques, à Corapiôgne, lorsqu’il fit la .ren­contre de l ’agen t de serv ice, q u i, après in terrogato ire, conduisit le je u n e hom m e en prison pour vagabondage.

Dopuis quelque tem ps des vols d e bols d ouvrage av a ien t été rem arqués à l ’usine Voirin. Une su rveillance d e Huit fu t é tab lie qui d u ra quelque tem ps.

Sam edi d e rn ie r, le d ire c te u r de l ’u sin e e t le con tre-m aître é ta ie n t en faction, d e r r iè re une palissade, q u and , vers onze h e u re s du soir, ils en te n d iren t des pas sonores a r r iv a n t

dan s la d ire c tio i d e l ’usine. Effectivem ent u n hom m e s 'ap p ro ah a d e la palissade e t

' n i e *m orceau de bois d e n o te r . O n le laissa faire, m ais av a n t q u ’il e u t fa it u n pas, u n e voix (celle de M. le d irec teu r) lu i c r ie : « H a lte -là 1 si vous fa ites u n pas d e p lu s , j e tire . » A la vue d u revo lver, b raq u é d an s sa d i­rection , G osset (c’e s t le vo leu r) fu t-pris d e fray eu r, lâcha le bois e t fit u n e volte-face tellem en t b rusque qu ’il en p r i t u n e en to rse . I l ch e rch a quand m êm e J ffu ir , m ais à dix pas de là , u n e a u tre voix lu i d it : c Yous n ’irez pas p lus loin ; » c’é ta it ce lle d u con­tre-m aître qui re tin t le vo leur.

Ah 1 si G osset av a it su q u e le revo lver n ’é ta it pas ch a rg é , sa fray eu r e û t été m oins g ra n d e , m ais q u an d on e s t e n fau te on n ’est p as hard i.

n ie r , m ais il ju re d e ses grands*dieux, que c ’e s t la p rem iè re fois qu ’il y v e n a it e t encore, d it-il, c’éta it p o u r fa ire des outils .

NimUIL-LE-HiDDOUIN

D im anche d e rn ie r , deux h ab itan te s de la ru e de F ourquevoie, les nom m ées <B. e t P ., se re n d ire n t d a n s le ja rd in d ’un hab itan t du q u artie r où d e beaux choux-raves les te n ta ie n t. E lles fu ren t m alheureusem en t vues p ar le p ro p rié ta ire qu i p o rta p lain te co n tre elles, e t vo ilà comme quoi on ne doit jam ais convoite^ le b ie n d e son voisin .

N O G E N T-L ES-V IE R G E SU ne réun ion d u Conseil m un icipal do it

a v o ir lieu dem ain jeu d i, à sep t h eu res e t dem ie. Voici l’o rd re du jou r.

1* Prix d’estimation des terrains à acquérir pour cause d’alignement, avec dispense de purge. - 2* Liste d ’assistance médicale pour 1899.

3a Liste des enfants à admettre aux fournitures gratuites en 1899.

4* Soutiens de familles Lormelle et Gérout.6’ Enlèvements à opérer des concessionnaires

à l’ancien cimetière.6* Comptes de la féte.7* Bureau de poste.8* Demande-d’indemnité de logement Pluche.

Q uarante-six nouveaux élec teu rs se sont faits in8criré s u r la liste é lec to ra le depuis le 40 ja n v ie r d e r n ie r ; on voit p a r là que la population de la v ille augm ente dans des conditions sensib les.

D im anche d e rn ie r , p lu sieu rs consom m a­teu rs se tro u v aien t ré u n is chez M. F am in , d éb itan t, rn e G am betta , n° 2 , lo rsqu’après le u r d ép a rt, le p a tro n s ’aperçu t de la d ispa­ritio n d ’une b ou te ille de rh u m ; il poursu iv it l’au te u r p résum é, un nom m é B ella , qu’il pa rv in t à re jo in d re e t à sa is ir au co llet. Le gard e cham pêtre é ta n t su rv e n u su r cçs en­trefaites e t ayan t é té invectivé grossièrem ent, a in si que M. F am in , le d é lin q u an t fut con­d u it à la gen d arm erie ; il a u ra à répondre d e son méfait.

V ILL ER S-SA IN T-PA U LOn annonce que les re lig ieuses de la P ro ­

v idence, qui vont p re n d re b ien tô t la direction d e la nouvelle école de filles, a rr iv e ro n t ici vers le 45 de ce m ois.

S ou lagem en t im m édiat, — S ain t- Félix (Lot), le 8 av r il 4898. — Je souffrais énorm ém ent dep u is longtem ps de douleurs név ralg iques à la partie d ro ite d e la tê te . J ’ai fa it deux ou tro is frictions avec le Baume V icto rre t-j’a i sen ti im m édiatem en t un soula­gem ent. J 'a i co n tin u é à fa ire quelques au tresr id io n s , e t au jo u rd ’h u i je su is rad icalem ent

g u é r i. L am elot (S ig . lég .).

C R É P Y - E N -V A L O ISLooatlon d e C h evau x e t V o itu res.

Veuve TROLART Madame veuve T r o la r t p ré v ie n t sa clien­

tè le qu’e lle v ie n t d e fa ire in s ta lle r un fil té léphon ique, e t q ue , d o ré n av an t, on p o urra correspondre d irec tem en t chez e lle .

B E T H IS Y -S A IN T -P IE R R ELe Conseil m un icipal se ré u n ira ap rès-

dem ain , v en d red i, à deux h e u re s , pour la session d e fé v rie r ; ou tre d iverses affaires sans grande im portance , il y a à l ’o rd re du jo u r :

Devis des tràvaux à effectuer rue des Sablons.Rétrocession au profit de M'" de la Douye des

immeubles par olle donnés et servant actuelle­ment d’école de filles.

I l y a six ou sep t m ois, Z acharie H isbach, m anouvrie r, âgé de 27 an s , n é e t h a b itan t B êth isy -S a in t-P ie rre .ch ez ses paren ts , qu itta son pays n ata l e t a lla ch e rch e r fo rtu n e a il­leu rs .

Depuis celte époque, H isbach parv in t à tra v a ille r de côlé e t d ’au tre , e t fu t em ployé en d e rn ie r lieu p a r un e n tre p re n e u rd ’E pernon (E u re-e t-L o ir), chez lequel il e n tra it le 4 4 décem bre d e rn ie r e t qu ’il qu itta it cinq jo u rs après, e m p o rta n t un pe tit pécule s’é le ­v a n t à 80 francs, qu i fu t v ite en tam é en cours de rou te, si bien qu ’a r r iv é vendredi d e rn ie r à A rsy, le m a n o u v r ie r ,n ’av a it plus rien .

Se tro u v an t alo rs sans dom icile n i re s ­sources, H isbach a été a r rê té e t condu it à la gendarm erie de la localité . Le lendem ain , au m om ent d ’é tre tran sfé ré à Compiègne, le je u n e hom m e d éc la ra ne pouvoir accom plir à pied la d istance sép a ran t A rsy de Com- p iégne. On d u t fa ire d ro it à sa re q u ê te e t l ’am ener en chem in de fer.

BON NEUIL-EN-VA LOISE lec tio n d u 12 fév rie r .

M, Ju ignon (S ilv è re ) a été é lu ad jo in t au p rem ie r to u r d e sc ru tin , p a r 8 voix su r 41 suffrages exprim és.

GLAIGNESD im anche d e rn ie r , à Rois h eu res , o n t eu

lieu les obsèques, su iv an t les rite s d e la re li­gion p ro testan te q u ’il p rofessait, d e M. Geor­ges H aas, p ro p rié ta ire , ad jo in t a u m aire de Glaignes.

S A IN T IN E SM. Pojm éja, com m is à la m anufactu re

d ’allum ettes d e S a in tin e s , v a q u itte r celtè com m une pour re m p lir le m ôm e poste à la M anufacture des tabacs d e Toulouse.

M. Pejm éja se rapproche d e son pay s; m ais il sera vivem ent re g re tté d u personnel d e la M anufacture de S a in tin e s e t des nom ­breux am is qu’il com pte d an s la con trée, à llé ib isy -S a in l-P ierre no tam m ent, où il a h a ­b ité pendant q u a tre 1ms.

Nos m eilleurs souhaits l ’accom pagnent d an s sa nouvelje résidence .

Dans sa d e rn iè re séance, le Conseil m u­nicipal a décidé d 'in s ta l le r d a n s u n e m aison ap p a rten a n t à M. B arré , sise en face l’église, le facteur bo îtie r d o n t S a in tin e s v ien t d 'ê tre do té grâce à la dem ande d e l’adm inifttration d es m anufactu res.de l 'E ta t.

Sam edi d e rn ie r , vers on ze heu res e t dem ie d u m atin , le bou langer Ju le s P o te au , de N anteuil, âgé d e 42 ans* re v en a it d e to u rn ée en com pagnie d e M. C artier , c h a rc a tie r . Tous deux , descendus d e le u r v o ilu re , cau ­sa ien t de leu rs affaires. Ils é ta ie n t p ré s d ’a r ­r iv e r au pont d u chem in d e fe r, lo rsq u e le cheval d u bou langer, a y a n t p ris p e u r d ’un tra in d e m archand ises q u i a r r iv a it e n g a re , p a r tit to u t à coup au galop.

M. Poteau couru t ap rès lu i e t, é ta n t p a r - , venu à sa is ir le b ra n card , vou lu t m o n ter dans sa voiture. I l m anqua le pied e t tom bp si m alheureusem en t qu ’u n e roue lui passa sur- le v en tre . M algré ses souffrances, il p a rv in t à se re le v er e t à c r ie r a p rè s M. C artier p o u r <&<<&&».<&&& ‘dx.<sssw: . Ced e rn ie r ra ttra p a l’an im al, q u ’il renvoya p a r quelqu’un à la b ou langerie , puis il s ’em r pressa de re v e n ir sec o u rir le b lessé, qui s’é ta it couché su r le cô té d e la ro u le , en se p laignant beaucoup. M. C artier le po rta d an s sa propre vo itu re, le ra m e n a avec tous les m énagem ents que com porta it son é ta t, le fit coucher aussitô t a rriv é e t envoya ch e rch e r M. le docteu r G ren ier.

Une app lica tion de sangsues e t des so ins em pressés perm e tte n t d ’esp é re r q u e lés graves contusions du b ra v e bou langer n ’au­ro n t pas de conséquences sérieuses.

w e pil l y - e n - th elleNous apprenons la m o rt de Mm» Louis

D upriez, n ée M arguerile-Justine T h io t, d é ­cédée vendred i, en son dom icile , ro u te de Calais, à Sain t-L ucien , à l’âge de 74 ans .

Les obsèques o n t eu lieu h ie r m ardi, à dix heures e t dem ie, en l'ég lise d e N otre-D am e- du-T hil. '

Mœ# Louis D upriez é ta it la m ère d e M. Constant D upriez, de N e u illy -en -T helle , in ­g én ie u r-d ire c teu r des chem ins de fer d ’in té- ré t local de l ’O ise, e t de M. Louis D upriez, chef de g are au chem in d e fe r du N ord.

Nous adressons à to u te la fam ille d e la défunte no3 sincères sen tim en ts de condo­léance.

CHAMBLYLe p rin ce e t la p rincesse de W agram ,

ap rès avo ir passé quelques jou rs à P a ris , sont partis p o u r Naples, où ils do ivent sé­jo u rn e r p lusieu rs sem aines. O n sa it q u e la princesse E ugénie M urât, m ariée a u p rin ce T orella , y réside .

Ils vont donc se re tro u v e r en fam ille dans une v ille p le in e de souvenirs des M urât, e t qui a eu l ’h o n n eu r de com pter un ro i de Naples parm i eux.

PONT-SHNTE-MAXENCE. M. Pom m ier, ayant q u itté défin itivem ent la v ille de Pont-Sa in te -M axence, v ien t de faire p a rv en ir à M. le P ré fe t sa dém ission de conseiller municipal.*

V E R B E R IESamedi, on t eu lieu , àC an d o r , les obsèques

de M. L avert (Louis), m a ire de ce tte com­m une e t officier d 'académ ie , décédé à l ’âge de 82 ans.

— U n e -fo u le-n o m b reu se su iv a it le ce rcueil du défun t qu i es t sin cèrem en t reg re tté .

M. Laver t é ta it né à Appilly, le 30 m ars 48I7 . I l a passé tou t sa ca rr iè re d an s l ’en­seignem ent p rim aire .

Après avo ir rem pli les fonctions d ’in s ti­tu teu r à N euflieux, en 4836, à C andor, S a - lency, Sain t-L éger-aux-B o is e t P asse l, où il p r i t sa re tra ite en 1874, M. L av ert v in t se re tire r à C andor, p o u r jo u ir d ’un repos b ien m érité.

Deux m ois plus ta rd , il é ta it nom m é con­se ille r m unicipal de ce tte com m une. Au com m encem ent de 1875, il en devenait le m aire .

Depuis cette époque, il n ’a cessé d ’appôrte r tout son dévouem ent à ses concitoyens.

En d e rn ie r lieu , il a conservé ses fonctions de m aire depuis le mois d e sep tem bre 1890. Depuis longtem ps, il é ta it délégué can tonal.

C’est d ire que p en d a n t plus de 60 ans, M. L avert a°été su r la b rèch e . A près avoir donné sa pensée, ses forces, son cœ ur à sa noble m ission d ’éducateu r, il est re s té ju s ­qu ’à la d e rn iè re heu re , ju sq u ’à son d e rn ie r souffle, l 'hom m e dévoué à ses concitoyens de C andor, son ex istence a été dignem ent rem plie.

C’est la v ie sim ple, exem plaire, toute faite de trava il, d e services re n d u s e t d ’absolue abnégation.

Le défunt é ta it le p ère d e M. L avert, per­cepteur à V erbérie . P u isse n t les nom breux tém oignages d e sym path ie donnés à M. L avert adoucir les,chagrins de sa fam ille à laquelle nous ad ressons nos sincères sen tim ents de condoléances.

VERNEUILNous sommes heureux d 'ad resse r , au nom

des ind igents de V erneuil, tous nos re m e r­ciements à M. Kocli, d ire c le u r d e l ’usine du Trem blay, qu i a donné 200 francs au Bureau de b ienfa isance de ce lle com m une, ainsi q u ’à M. B oncom pagne, qu i a égalem ent donné 50 francs au m ôm e B ureau .

Arrondissements voisins.BEAUVAIS

Mm* G athelot, concierge du Cercle ca tho ­lique, m ère do M. l ’ab b é G athelot, p rofes­seu r au petit sém in aire d e S ain t-L ucien , se re n d a it à la ca th éd ra le p o u r ass is ter à la m esse de six heu res , d im an ch e m alin .

Rue de l ’Evôchô, Mm« G athelot re çu t un violent coup d an s le d o s ; croyan t que c 'é la it un ch ien qui lu i d o n n a it u n coup de tête, e lle a lla it se re to u rn er p o u r le chasser quand e lle se sen tit saisie au x jam bes p a r deux m ains qui se g lissa ien t sous ses vêlem ents. Ne pouvant plus av a n ce r, Mm# G athelot tom ba la tête en avan t. M ais, g râce à l ’appui de son parap lu ie , e lle p u t se re te n ir un peu e t ses genoux seuls fu re n t contusionnés.

P en d an t qu ’elle se tro u v a it d an s cette position l ’ag resseu r lui p o rta un v io len t coup de poing d an s le côté gauche : la paa v re femm e re tom ba su r le côté d ro it e t eu t l ’é ­paule fracturée.

Mm* G athelot, tou t d ’abord terrifiée p ar ce tte agression , rocouvra b ien tô t sa p résence d ’esp rit e t appela au secours.

Les voisins acco u ru ren t e t son agressour s’enfu it sans qu ’on a it pu le reconnaître .

I l es t ac tivem ent rech erch é .

C O M PIE G N EAu cours d e la d e rn iè re séance d u Con­

seil m unicipal d e Compiègne, il a été ques­tion de la dém ission d e M. Lem periôro, ad jo in t, e t de son rem placem ent.

Après avo ir exprim é les reg re ts que lui cause le d ép a rt de M.. L em p erière , M. C bo- v et, séna teu r-m aire , a in v ité le Conseil ù

ém ettre son avis su r l'op p o rtu n ité d e le re m -

Slacer p a r un nouvel ad jo in t. La nom ination 'un ad jo in t ne pouvan t av o ir lieu q u ’à la

condition que le Conseil soit a u com plet, il sera it nécessaire de p rocéder à l ’élection d 'un conseiller m un ic ipal, en re m p la cem e n t de M. M ouronval, décédé.

Mais le Conseil m unicipal p eu t d éc id e r le m ain tien du s ta tu q u o , su iv an t u n av is du Conseil d ’E tat des 7-13 ju ille t 1887. C’est à ce d e rn ie r parti q u ’il s’a r rê te , à cause de la proxim ité des élections m unicipales qu i d o i-- vent avo ir lieu a u m ois de m ai de l ’an n é e prochaine.

R éun ion des S a u ve teu rs de l ’Oise.Une im portan te ré u n io n en assem blée

générale des S au v ete u rs de l’O ise a eu lieu ô im D d M jf f r t s - ja ÿ j s a /}&M

•A j 'H ô le l-d e -V ille , sous la p résidence de M. Chovet, sén a te u r-m a ire .

Après avo ir donné connaissance d e p lu ­sieu rs lettres d ’excuse no tam m ent d e M. A r- nould R ogier, p ré s id e n t des S auveteu rs de l’Aisne, re te n u à la cham bre p a r d e récentes blessures, M. lô P rés id en t, d a n s u n e é lo ­q uente allocution, a signalé la p rospérité toujours cro issante de la Société e t félicité chaleureusem ent les m em bres d u Conseil d ’adm in istration p o u r les ré su lta ts obtenus à ce jo u r grâce à leu rs efforts con tinus.

Fondée en 1867, l ’Association com pte au ­jo u rd ’hu i 1.340 m em bres actifs e t honora ires e t possède à ce jo u r un avo ir de 10.084 fr ., e t son m atérie l, re p rése n té p a r p lusieu rs postes de secours, bouées e t engins d e sau­vetage, p eu t ê tre éva lué à en v iro n 4.0D0 fr.

M. Chovet a en su ite fa it l ’éloge des So­ciétaires décédés d an s le couran t de l ’année précédente et, au nom d e to u s ,le u r a adressé u n su p rê m e a d ie u . ____________________

P uis au nom de M. le M inistre de l’in té - r ie a r , M. Chovet a rem is à MM. A uguste Boyenval, v ice -p résiden t d e la Société, et Charles Lamy, chef de g a re à Compiègne, une m édaille d ’o r p o u r le u r dévouem en t aux Secours m utuels, récom penses honorifiques d ’a u ta n tp lu s ra res qu ’elles n e son t décernées que tous les trois ans.

Des m entions honorables o n t en o u tre été rem ises, au nom du m in is tre , à MM. Borde e t Dubosc pour actes de dévouem ent,

'l /a s se m b lé e a en su ite ra tifié le versem en t d ’une som me de 540 fr . 25 a u jo u rn a l le M atin, p o u r la construc tion d u to rp illeu r sous-m arin « le F rançais », à propos auque l M. Chovet a fa it u n e conférence aussi in s ­tructive qu ’in téressan te .

Après l ’adm ission défin itive de 147 m em ­bres nouveaux, la nom ination des ch e f et sous-chef de la sec tion de B eauvais, e t la réélection de M. P au l N a ttier , en q u alité de tréso rie r, la séance a p ris fin su r la présen ­tation p a r p lusieu rs sociéta ires de nouveaux engins de sauvetage créés p a r eux.

♦* *

P arm i les m em bres p ré sen ts à l 'assem blée , nous citerons :

M. Gallô, p ro p rié ta ire à C reil, m em bre duConseil.

M. Philippe M artin , avoué à S en lis, v ice- président.

' Se sont excusés :MM. Vallon, m aire d e C hantilly .

Saulon fils, ad m in is tra teu r , à* P o n t- Sainte-M axence.

le m arquis de Licques, v ice -p résiden t, à Beauvais.

Gallé A uguste, chef de sec tion , à Creil.P egon, chef de sec tion , à A ttichy.

E tc., etc.E x tr a i t d u rap p o rL d e M. Chovet.

^L 'effectif de la Société e s t de 1.340 m em ­bres actifs ou h onora ires .

P arm i les décédés depuis la d e rn iè re ré u ­n ion, il faut c ite r M. C u in ier Louis, 45 ans, pilote à S ain t-L eu-d ’E sseren t, en 4898, et en 1899, M. Mon voisin Louis-A dolphe, de Cr#II, décédé à l ’âge d e 94 ans.

D épuis la d e rn iè re ré u n io n , des récom ­penses on t été accordées p a r le gouverne­m ent à :

MM.Boyenval A uguste, p rem ie r v ice -p résiden t,

m édaille d ’a rg en t pour services rendus. Lam y C harles, chef de g are à Compiègne,

rappel d e m édaille d ’or.Lefebvre Irén ée , chef d e station à B oran ,

m éda ille d ’a rg en t 2® classe.Lem ercier P ie rre , agen t de police à B eau­

vais, m édaille d ’a rg e n t 2* classe.Brocard E rnest-E ugène , con trem aître à V il-

le rs-su r-T h ô re , m éda ille d ’a rg en t 2° classe. D ournet Ju les -P ie rre , voyageur à Beauvais,

m édaille de bronze, pour serv ices ren d u s. Duprez, g ard ien -chef de p rison à B eauvais,

m éd a ille d ’a rg en t du m in is tre de l ’in té­r ie u r , p o u r ses actes do courage e t nom ­b re u x services ren d u s.

MM.M entions honorables.

B orde, deuxièm e v ice -p ré sid e n t, à S a in t- L éu-d’Esserenl.

D çm arle G eorges, employé au chem in de fe r, à P ie rre fonds.

D ebuck, con trô leu r de g are, à Compiègne. Breux Alphonse, m an o u v rie r, à B eauvais. B ouzier E rn est, m a ré c h a l- fe r ra n t, à M ar-

gny .Coulure Em ile, paveur, à B eauvais.L esueur A lbert, b rig ad ie r fo restie r, à S ain t-

Just-des-M arais.INSTALLATION DE POSTES DE SECOURS

C han tilly , u n e bouée e t une boite d e se­cours.

S ain t-M axira in , deux postes, avec bouées e t gaffes.

I l a été dem andé :P o u r C han tilly , d iv e rs engins.P o u r Pont-Sain lo-M axence ( r iv e gauche

de l ’O ise) : v 8Rouées e t gaffes :

A l ’Evôchô, te rr ito iro de S a rro n . S a in t-P a te rn e , ava l le b a r ra g e , p o rt ù

bellerates.M ontcel, âb rouvo ir. ‘ * - •P on t-Sain te-M axence, p o rt à b etteraves,

p rop rié té Lefôvre..(R ive dro ite de l ’O ise, chem in do halage) : S à rro n , ab reu v o ir.

Id . en tré e d u chenal.Id . pont du ru isseau .

Pont-Sain te-M axence, ab a tto ir.A .B oran , d ’ap rès l’av is de M. G allé , Je

p&ste se ra offert p a r M. le dépu té G a illard .

La situa tion fin an c ière , exposée p a r M. Boyenval,. es t p rospère.

^ e x c é d e n t do recettes p o u r l ’exercice est de 28» fr . 35.

A la Caisse d ’ép arg n e, 40.000 francs.Au 1 2 ' fé v rie r 4899, l ’av o ir e s t de

40.281 fr . 35.P a rm i les nouveaux m em b res adm is d e ­

puis la fê le du 40 ju ille t 4898, n ous citero n s : MM. Membres hon o ra ires .

Lefebvre H orace, s u rv e illa n t de garo , Chan­tilly .

Tholom ô G eorges, d ire c le u r d u J o u r n a l de l’Oise, B eauvais.

Guedé A natole, négocian t, G ouvieux.Ilu h l H e n ry , négocian t, C han tilly , l le i l A lb ert, p lom bier, G ouvieux .C auvillé G eorges, p â tiss ie r, C han tilly . G am elin A lphonso, com ptable , C han tilly . B orde, e n lre p re u e u rd e p e in tu re , C hantilly .

P an ta l M ichel, e n tra în e u r, C hantilly .Gibson Em ile, en tra în e u r p ro p rié ta ire , C han-

G au lh ie r, ch a rcu tier , C hantilly .MM. Membres actifs.

Lefebvre Irén ée , chef d e sta tio n , B oran . D em eulant C harles-E m ile, co n tre -m ailre de

. ferges, M ontataire .D em eulant Louis-D ésiré, su rv e illan t, C reil. L abille H en ri, c h a u d ro n n ie r , M ontataire . T ex ie r D ésir, commis greffier, B eauvais. C répin R é m o n d -A rth u r , m a ître d ’hô te l,

P ierrefonds.Bourgeois Edm ond-Isidore , ja rd in ie r , P ré -

cy-surO ise.C audelier p è re , A ugustin , m aréch a l, Gou­

vieux.MM. . P upille s h onora ires.

G uedé llls, A natole, éco lie r, G ouvieux.

MM. P upille s a c tifs .A ubry. G eorges-A lbert, m écan ic ien , Gou­

vieux.C antre lle Louis-A lexandre, im p rim eu r su r

étoffes, G ouvieux.

Socié té h is to riq u e .La prochaine ré u n io n de la Société h is to ­

rique au ra lieu le jeu d i 16 fév rier 1899, à une heu re , à l ’hô tel de v ille de Compiègne.

, Orïtre du J our :Procès-verbal de la dernière séance.Correspondance et envois divers. .1'________Désignation des délégués au Congrès de Tou­

louse. *M. Benaut. — L’agriculture depuis un siècle

dans l’arrondissement de Compiègne.M. A. Baziu.y— La Seigneurie du Petit-Margny

'(suite) 1 j _____M. l’abbé Vattier. — L’IIôpital do Saint-Nicolas

(suite).M. le comte de Marsy. — Un mémoire de dom

Martène en faveur de Saint-Corneillo.Communications diverses.

Nous apprenons le prochain m ariage de M. Jacques de M ain tenan t, lieu ten an t au 70" rég im en t de ligne, en garn iso n à V itré, fils du p résiden t du T rib u n a l civil d e Com­piègne, avec M,la M arguerite du P assage, fille de M arie-G aston, com te du Passage , et de la com tesse, née de l la n de S tap lande.

Le jeu n e fiancé a p p a rtien t à la b ranche aînée de la fam ille de M ain tenant, don t le p rem ie r a u te u r connu , E dm e d e M ain tenant, écuyer, v ivait en P ic a rd ie en 4440, a insi qu ’il re sso rt des preuves d e noblesse é ta ­blies en 1686, pour l ’adm ission , à la m aison royale de S ain t-C yr, de M arie-A nne e t de M arie-M adeleine de M ain tenant.

Les de M ain tenant p o rten t : de gueules à la h u re de sang lier d 'o r accom pagné de tro is losanges d ’a rg en t.

Les du Passage, éga lem en t o rig inaires de P icard ie , on t récem m ent con tracté des a l­liances avec les de R ie n co u rt, de W aziers, de B rau J t, Van den Bossche, de H au te - clocque, etc ., e tc . Ils b laso n n en t : de sable à tro is fasces ondées d ’or.

G UILLEM ONTTriste n u i t de noces.

Deux fam illes de la com m une de G uille- m ont, du can ton de Combles (Som m e), é ta ie n t en jo ie sam edi 4 fév rier. Ce jo u r-là avait lieu le m ariage du je u n e H enri-Joseph D èbray, âgé de 20 an s , tils de M. Camille Debray, boulanger, avec Mlle A ngélina D hô- n in , âgée seu lem ent de 17 ans.

Comme la cham bre à coucher où les n ou­veaux m ariés d ev a ien t p a s s e r - le u rp re m iè re n u it de noces es t u n peu hum ide, on y avait in sta llé un poêle.

Le lendem ain , M. D ebray p ère n e voyant pas les jeunes époux, frappa à leu r po rte à p lusieurs rep rises è t com m e on ne lu i ré ­pondait pas, p ris d ’in q u ié tu d e , il enfonça la porte d 'u n solide coup d 'ép au le e t p én é tran t d ans la cham bre n u p tia le , il se trouva en présence d ’un spectacle affreux : su r le lit g isaien t inan im és les deux époux. Du poêle se dégageait u n e forte o d eu r d ’oxyde de ca r­bone. Les m alheureux av a ien t ôté asphyxiés. O n s 'em pressa au tou r des deux corps. Le jeu n e Debray é ta it m ort : le corps avait déjà la rig id ité cadavérique. S a je u n e femme re sp ira it encore, m ais fa ib lem ent. Un m éde­cin pu t la ra p p e le r à la v ie ; m alg ré son é ta t de faiblesse on espère la sauver.

L’enquê te a dém ontré q u e le jeu n e D ebray av a it été asphyxié p a r les ém anations d ’oxyde de carbone p ro v e n an t du pt&le.

NOYONLe bon loca ta ire.

D epuisquelques tem ps, lesépouxV arignon, re s ta u ra te u rs à Novon, s ’apercevaien t qu ’ils éta ie n t victim es de' vols d e n u m éra ire plus ou m oins im portan ts. C’est d ’abord en octobre d e rn ie r que Mm# V arignon s’aperçoit de la d isparition d ’un rou leau de 500 fr. q u 'e lle avait descendu le m atin e t p lacé dans le tiro ir de la ca isse ; cet a rg en t éta it destiné à payer les frais de régie.

i'lu3 ta rd , il y a en v iro n quinze jo u rs , 42 fr. d ispara issen t d 'u n e boite se rv an t de t ire lire pour son fils.

Mm# V arignon av a it dep u is longtem ps des soupçons su r un nom m é Louis Damay, âgé de 18 ans , ébéniste , né à R o y e ,e t qui logeait là depuis près d 'u n an . E lle su rv e illa it ce jeu n o hom m e de près e t ses soupçons fu ren t b ien tô t justifiés.

Sam edi so ir, vers dix heu res et dem ie, ce d e rn ie r qu itta it la salle d e d éb it et se d ir i­g eait vers l’esc a lie rc o n d u isa n tau x cham bres. Mm® V arignon l 'a y a n t su iv i, ape rçu t de la lum iè re dans l ’escalier e t, é ta n t a llée d an s la ru e , elle s’assu ra q u ’au cu n e c la rté n ’é- c la irà it au second étage la cham bre de Damay.

E lle re n tra d an s la m aison , v it que la lum iè re av a it d isp aru de l’e scalier. Aussitôt la re s ta u ra tr ic e m onta à pas do loup, a r riv a , au p rem ie r, d au s une sa lle a tten a n te à sa ch a m b re A coucher e tK de là , v it debout nu m ilieu de ce lte ch am bre , Damay qu i se tro u v ait dans la p lus com plète obscurité .

E lle l’in te rp e lla aussitô t e t se m il à c r ie r, m ais l’ébéniste , c ra ig n an t le scandale, lui re n d it les 35 fr. q u ’il v en a it do soustraire d an s le coffre-fort, puis lu i posa la m ain su r la bouche e t s’en fu it au ssitô t chez lu i. Il vou lu t en su ite descen d re p o u r s ’esquiveT, m ais MM. V arignon e t D ufour, qu i ôtaien t m ontés aux cris poussés p a r la re s tau ra trice , s ’em parèren t du voleur ju sq u ’à l’arrivéo des gendarm es qu ’é ta it a llé p ré v e n ir M. H a- dengue.

Damay a été a r rê té ; il a avoué le vol des 35 fr . m ais il a n ié én erg iq u em en t les au tres.

SA IN T-JE A N -A U X -B O ISUn vie illa rd d e 76 an s , du nom d e Basile

L angelez, a été trouvé à m oitié carbonisé à

cinq cents m ètres du v illage, a u ch e m in de la M uette, d an s la forêt. Des a llum ettes q u ’il avait d an s sa poche s ’éta ien t enflam m ées e t ava ien t m is le feu à ses vêlem ents. Le pau v re v ieux , qu i é ta it p resque infirm e, se ro u la su r le sol p o u r é te in d re les flammes qu i l’en tou­ra ie n t ; m ais il n e ré u ssit q u ’à com m uniquer le feu à des b ranches m ortes e t à des a rb res . S ix hectares d e fo rê t o n t été b rû lés .

GRANDEFABRIQUE

DE

‘ W M t s i w B B* TfB ZV7CÊ E T l iE COMMERCE

LÉON B U A TI l o u t u d e C r é p y , p r è s l a g a r e ,

S E N L I S

EN M AGASIN

O K A I T D 'O H O IZJ DE

CH A R R ETTES AN G LA ISESP o u r g r a n d s c h e v a u x e t p o n ô y s .

J e r a p p e l l e a u x le c te u r s d e c e J o u r n a l q u e s u r s im p le d e m a n d e q u i n ’e n g a g e à r i e n , j ’a d r e s s e g ra tis e t franco a u x p e r s o n n e s d é s i r e u s e s d ’a c h e t e r d e

V R A IS V IN S N A T U R E L S DE BORD EA UXle s é c h a n t i l lo n s d e s q u a l i t é s q u ’o n v o u ­d r a b ie n m e d é s ig n e r (toit un« grtnda to u ta m oudtu» demi-bouteille» ou quatre quart-bouteille»).

E lle s p o u r r o n t a in s i c h o i s i r u n v i n à l e u r g o û t e t a p p r é o ie r , a v a n t d 'a c h eter , m ie u x q u e s u r d e s é lo g e s o u d e s p r o ­m e s s e s d o n t le s v e n d e u r s s o n t s i p r o ­d ig u e s , l a s u p é r io r i t é r é e l le d e n o s p r o d u i t s e t l e u r s p r i x c o n s c ie n c ie u x .

J e d o n n e à n o s a c h e t e u r s l e s g a r a n t i e s J®8 r ig o u r e u s e s , e t j e le s a s s u r e q u e n o n -s e u le m e n t n o s r a p p o r t s d ’a f fa i r e s s e r o n t to u jo u r s e m p r e in t s d e lo y a u té e t d e r e s p e c tu e u s e c o u r to is ie , m a i s q u e r i e n n o n p lu s n e s e r a n é g l ig é d a n s l ’e x é c u t io n d e le u r s c o m m a n d e s , « f in d e j u s t i f ie r l a c o n f ia n c e d o n t i l s v o u ­d r o n t b ie n m ’h o n o re r .

Ccrirc a M, H e n r i B l J0N (>& o.), m r . M iiibiisM em bre de l’Union Fraternelle

4 1 e t 4 3 , r u e «le S n ln t-G e n è » , B O R D E A U X

r L O T E R I E p !l o i m u s «m.4 0 0 . 0 0 0 " ' un 1 0 8 . 0 0 0 ”1 lot de0 0 . 0 0 0 fr. — 1 lot de 0 0 . 0 0 0 fr. lOloUda IOOO tr.- 30 loUi» BOOfr. - 1*0lolade IOO fr. Feei /m Ma aoat paria aa art. l.aua. rataa ai J f m l e rm M ille t» .

Le mooten» dee loU eel dApoeA à la Benqee de France.

T I R A G I i 1 6 M A R S 1 8 8 9

B R O N C H I T E C H R O N I Q U E _ _ _ _TJno bronchito aiguë qui avait résisté plu*

sioura années à do nom breux remèdes et gué­rie radicalement par l'Em ulalon Scott, tel est lo résum é de la lettro suivante, que nous vous prions do lire :

e Marseille, le 1« février 1898. f M essieurs, depuis p lusieurs années déjà,

j ’étais atteinto d 'uno bronchite chronique dont je soufTrnis continuellement. Aussi est-ce avec une crainte trop justiiiéo que jo vis, cette an ­née, approcher les prem iers froids, car je fus obligée do m’aliter, exténuée par une toux con­

tinuelle et des sueurs nocturnes ; sans ap p é tit, jo m 'affaiblissais ao jo u r en jo u r; sans savoir que faire,les nombreux remèdes déjà employés jus-

auo-là ne m 'ayant onné aucun sou- lagoment.« C’est à ce mo­

m ent quo j ’essayai v o tro E m u ls io n Scott, dont je ne tardai pas a res­sentir les bienfai­san ts effets.

M a H .™ CHATEL T U m j o u n d X ttoment, l'appétit et les forces revinrent : au­jourd 'hu i j ai lo p la isir do vous annoncer mon

fmrfait rétablissement, grâce à l’emploi do vo- re excellente préparation. Je vous prie d’a­

gréer, Messieurs, mes sontiments do sincère reconnaissance. Signé : M-* Chatel. Institu ­trice A l'Ecole de la ruo Sainto-Sopbie. »

Beaucoup de malades atteints d ’une affec­tion chronique do la gorge ou des poumons suivront certainement l'oxomple de notre ai­mable correspondante, et béniront le jo u r oà ils auront commencé l'uBago de l'Em ulsion Scott, cfti1 tous ceux qui ont employé cetto pré­paration no so lassent pas d 'exalter les bien­faits qu 'ils en ont retirés. L ’Em ulsion Scott, est, à la fols alim ent, par l'huile de foie de moruo et la glycérine, et médicament par les hypophosphites do chaux et do soude. Son ef- flcacité no so borno pas au système respira­toire, ello s’étend encore à l ’anémie, A la scro- fulo, au rarliitismo, à tous los m aux do fai­blesse, aussi bien pour lés enfants, que pour los adultes e t les vieillards.

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de La C ro ix , C hevalier d u M érite a g ri­cole, à B la y e-B o rd b au x .

Le Gérant : L a b a n d r.

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P Û tlu iA A DiAbatx — sainnty» -__

Page 4: 4 Année. K» 44. DE SENLISbmsenlis.com/data/pdf/js/1899-1900/bms_js_1899_02_16_MRC.pdfreur-général à la Cour de cassation ; — L’adhésion publique et motivée de M. Quesnay

B U L L E T I N C O M M E R C IA LMarchés de la Région

Skmlis, 14 Février.Froment, 1" qualité..

— 2* —- 3' -

Avoine, T* qualité ...

100 k. 21 00 20 00 19 00 13 00 10 60 15 50

hect 16 40 15 20 14 05

2* - .......... 14 98 20 25,3 * - . 11 22 19 75

Soigle .......... 9 61 13 25Avoine, 1’’ quàlité.. . 7 42 16 60

- 2* - . . . 6 66 15 50O rge... n é s 17 wFarine, 1" qualité............ go 60

— 2* — ....... ......... 29 00Pain, le kil. l " q . 0 31 2*q. 0 27

Pain, le kil. V q. 0 82 2* q. 0 2

Crépy- rn-Vàlois, 11 février.hect. 100 k.

Blé, 1 - q u a l i t é . . . . . . 15 77 20 75

Pont-S“-Maxbjcci, 10 février.hect. 100 k.

Froment, 1” qualité.. — 2* — .

Seig le.... ..............Orge..........................Avoine, 1M qualité..

— vieille 1" q l..à! q*

16 60 20 75 15 90 20 40 14 80 20 00

9 25 13 00 10 90 17 00

8 85 17 00 7 95 16 25

»» » »» » »» » »» • •

„ ~ 2 ' — I l I I I I I IBeurre. — — 3 90 — 3 70Œufs, le cent............................ 10 »»Pain, le kil. 1" q 0 30 2* q. 0 25

Beauvais, 11 février.les 100 k .

Blé............................ 20 00 à 21 00Farine de cylindre.. 30 00 31 25

de m eules.. . 28 75Seigle............Orge........Avoine..........

Remoulage...............Foin, le s520k i l . . . . Luzerne, — . . . . Sainfoin, — . . . . Paille do blé, 520 k.

= SRSK =

13 70 17 46 16 0014 25 16 »»

0014 38 18 2517 5015 2518 »»

31 »» à 41 ••34 »» 42 »»28 »» 32 »»20 •» 25 »»30 ____18 SB 22 BB

Bretbuil, 25 janvier.les 100 k.

.. 20 00 à 20 50Blé..........

Œufs, le c e n t . . . . . . .Pain, le kil., 1'* q ., i

Orge..........................Avoine......................Farine de cylindres.

— de m eules.. .Beurre, — ........Œufs, le cen t..........Pain, le kilog...........

13 BB 17 BB 16 BB 30 BB

3 20 14 BB

0 32

Clbrmont, 11 février.

Blé blanc — r o u x . . . .

Métell............

les 100 kil.19 50 21 0019 00

O r n e . . , . - , . . . .* . . . . Avoine noire............

14 00 12 f

— blanche.

00 16 00 15 50 14 QQ

20 00 10 00 12 50 17 00 16 00 14 50

8 0031, 2' q., b 26

Compiêgni, 11 février.les 100 Ul.

roment, 1~ qualité. 21 00 à bb bb

Moison a . . . . . .Métell........................Seigle.Orge..........................Avoine......................Farine........................Son. ..............Remoulage..............Fécule.......................Pommes de te rre ... Foin, les 104 bottes. Paille, - a Sainfoin, — Luzerne,

20 00 BB BB BB BB13 0015 00 17 00 28 0014 0016 00 31 BBBB BB30 00

BB BB BB BB14 BB16 00 18 00 29 00BB BB BB BB BB BB BB B>

! BBI BBi BB

21 BB 30 BB 30 BB

NoYoh, 11 février. Blé............................

les 100 kil. 20 00 à 20 60 12 00 13 00

P a in . . . . le kil. 0 30

17 00 17 BB 30 b»

0 26Songeons, 9 février.

Beurre, le k il . . Œufs, le c, cent. ___Pain, le kil., 1” q ., 0

les 100 kil.18 12 à 17 30BB BB BB BB17 93 BB BP18 48 BB BB

2 40 B BB10 00 BB BB 32, 2* q., 0 27

A v o i n e . . . . . . . . . . . . 20 47 bb bbFarine, les 159 k il.. . 45 00 bb bb

Boissons (Aisne),. 12 février.les 100 kil.

Blé............................ .........Avoine .Farine de cylindres.Paille de blé, 520 k.

— d’avoine,-v L u z e rn e ... . . . —Pain, le k il .

tt (Seine-Inf.), 3 février.les 100 kil.

.................... 19 95 à bb b13 60

19 75 k 20 50 16 60 16 2529 00 / BB BBBB BB BB BB .BB BB BB BB BB BB BB BBa 31 b bb

Bœufs............Vaches..........Taureaux. . ,Veaux..........Moutons......... . 7. • • • • " VM ■* * rY *•««>* — » « OU »» ro ig iu ........................ JLO ou bb bb n o u i o n s . . . < * ô :< ....

B e s t i a u x .Paris-La ViUette, 13 février.

Amenés. Vendus. Inv. 2483 2298 185734 691 43253 222 31

1253 908 34519492 16693 ' W i *SSFî

P rix courant au poids uct :Ire q. 2e q. 3c 1 4 4 1 & 1Bœufs..................

V a c h e s . . . . . . . . .Taureaux . . . . . .Veaux.................M o u to n s ... . .t i r P o rc s ... .

l i 1 40 1 î 1 05 0 95 2 0 5 . 1 8 5 1 90 1 70 1 62 1 f

— (poids vif). 1 12 1 05 1 00

P rix courant au poids v i f :Le demi-kil.

Bœufs, I re qualité.. . . b 42 à b 48Vaches,Taureaux, bonne quai;

“ 1-M .,K ...V e a u x , S . - e t -— E.-et-L., L . . .— Champenois— divers .............

Moutons anglais.., . . .

»» ^BrèBis B 40

Tltit

A n n o n c e » J u d i c i a i r e » .

Article 1"../M“ MORAND, licencié en

Etudes de 10. (Successeur de M* Le vieux);

MËZIÉRE, notaire è Betz.

« a * c s iPar suite d’acceptation bénéficiaire,

Avec faonlté deréunion par tielle on totale des lots,

o p v s r s a m a s ® »________Sise à GÛN DRE VILLE, 1 —

sur le bord do là Graud’Route,avoo 803

C IR C O N STA N C ES & DEPENDANCESET DE

8 Pièces de TerreSises terroir de GONDREVILLE.

Q uatrièm e Lot.Quatorzo ares dix centiares do terre,

terroir de Gondroville, lieu dit le San- terre, tenant d’un côté nord M. Vin­cent Remy, d ’autre côté M. Delacroix, d’un bout est M. Maintenant Benoist, d autre bout au môino.

Section B, numéro 8.Mise à prix : 40 fr.

C inquièm e Lot.Vingt-sept ares quarante centiares

de terre, inûme terroir, lieu dit la Fosse Bourdon, tenant d’un côté M. Rocquancourt, d ’autre côté M. Blavet, des deux bouts M. do Maintenant.

Section B, numéro 244.Mise à prix-: 85 fr.

L’adjudication aura lieu l e D im a n c h e d o u z e M a r s

1 8 9 9 ,d une heure de relevée.

En la Mairie de GondrevlUe,Par le ministère de M’ Méziêrb,

notaire à Betz, cet effet.commis è cet e

En exécution d’un jugement rendu par le Tribunal civil de Seniis, le vingt-neuf Novembre mil huit cent quatre-vingt-dix-huit, enregistré ;

11 sera, à la requête de :1* M. Ernest Vincent, manouvrier,

dëmeuraut à Gondroville;2* M. Louis Vincent, employé des

postes, demeurant à Creil;3* Madamo Mario Vinocnt, épouse

do M. Emile Varain, cantonnier, avec lequel elle demouro à Duvy, et ce dernier pour assister et autoriser sou

« Agissant en leur qualité a d'héritiers chacun pour un a q u a r t, mais sous bénéfico « d’inventaire seulemont, dos « successions confondues de a M. Auguste-Antoiue Vin « cent, eu sou vivant manou- « vrier, et de Madame José- « phine-Marjo Caillicux, sou « épouso, leurs pèro et mère, « tous deux décédés; »

Ayant pour avoué constitué M' M orand, demouraut à Seniis, rue Saint-llilainvnuuiéiolO ;--------

En présence ou eux dilment appe­lés do :

r Madamo Camille Huart, coutu­rière, demeurant à l ’eigueux, Veuve do M. Arthur Vincent,

« Au nom et comme tutrice u naturelle etléga.e de Hélène u Vincent, sa li le mineure, « issue de son union avec son « défunt mari ; »

N’ayant pas d’avoué constitué ;2* M. Emile Varain, cantonnier,

demeurant à Duvy;a Agissant au nom et comme

« subrogé-tuteur de la inineun « Vincent, sus-nommée, nom* u nié h cette fonction suivant « délibération du conseil .de a famille do lad te mineure « tenue sous la présidence d< a M. le Juge de Faix du can- « ton de Creil, !e vingt-cinq n Juillet mil huit cent quatre- « vingt-dix-huit, enregistré ; »

Procédé, tesdits jour, lieu ci heure en la Mairie de Gondreville, et par le ministère de M’ Mêzière, notaire à Betz, à la vente et adjudication des immeubles dont la désignation suit :

mm

S ixièm q-LotrVingt-trois ares vingt c'ntinres de

terre, môme terroir, lieu dit lo Fond dos Essarts, teuant d ’un côté occident M. Angebert, d’autre côté et d’un bout M. de Maintenant,d’autre bout l’articlo ci-après.

Section B, numéro 350.Mise h prix : 75 fr.

. Septièm e Lot Treize ares quatre-v ingt-quatre

centiares de terre, mômo terroir et môme lieu dit, tenant d ’un côté héri­tiers do Maintenant, d’autre côté Moineaux et l'article précédent.

Sectiôn B, numéro 248 partie.Mise à prix : 39 fr.

Huitièm e Lot Quatre ares vingt‘Cinq centiares de

terre, lieu dit la Route de Soissons ou l’Echi lette, tenant d ’un côté M. Mou- vaz, d ’autre côté M. Benoit de Main­tenant, d ’un bout M. Mouvaz, d’autre bout la route de Soissons.

Section B, numéro 285.Mise à prix ; 20 Ir.

Neuvièm e Lot.Vingt et un ares vingt-oinq cen­

tiares de terre et bordure de bois, même terroir, lieu dit au Bout de l’Allée, tenant d’un côté M. Üuvu, d’autro côté M. Duboulet.

Section B, numéro 131.Mise à prix 58 fr.

a v o oC lroonstanoes a t D é p e n d a n ts ,

C our a t J a rd in ,E n S 8 L o t s , -

Avec faonlté deréunion partielle on totale

L’adjudication aura lieu lé D im a n c h e 1 9 F é v r ie r

« S B » ,d deux heures de relevée,

En la M airie d e B éthaneourt,Par lo ministère do M* Dîet, notaire

à Crépy-en-Valois, commis à cet effet.

adresser pour tous renseignements:y A M" SAINTE-BEUVE et DE-

LAPORTBï-avoués à~SeullS ;-----------Et k M* DIET, notairo à Crépy-

en-Valois, dépositaire du cahier des charges.

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A ORMOY-VILLERS (Oise)' .en la ferme de M. V é ze t,

l e Dimanche XG Février 1899, d une heure précise,

et jo u rs suivants s 'il y a lieu, Par le ministère de M’ P illebou t,

notaire à Crépy-en-Valois.

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L'adjudication aura lieu le L u n d i v in g t-s e p t F é v r ie r

1 H 9 9 ,d deux heures de relevée,

En l’Etude et par le ministère de M’ Dksabib, notaire à Creil,

commis à cet effet. S'adresser pour les renseignements

V A M’ SAINTE-BEUVE, avoué i Seniis, poursuivant la vente ;

2- A M" MORAND et MARTIN ,avoués à Seniis, présents à la vento;

3* Et à M* D E SA B IE , notaire à Creil, dépositaire du cahier des charges.

Le cahier des charges, clauses et conditions auxquelles auia lieu l’ad­judication est déposé en l’Etudq do M* Méziore, notaire à Betz, où chacun peut en prendre connaissance.

Fait et rédigé par l’avoué poursui­vant soussigné,—Seniis,-lo-15-Février-l899.-----------

Signé : MORAND.Et enregistré.

S'adresser pour les renseignem ents.1* A M’ MORAND, avoué à Senli3,

poursuivant la vente;2’ A M' MÉZIÈRE, notaire à Betz,

dépositaire du cahier des charges.Pour inserliou ;

Signé : MORAND.

D É ^ l G r V A T i O . ^

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I. — Immoub'.fs dépendant de la communauté Vinccui-Cüilüeux.

P rem ier Lot.Vingl-cinq arcs snixanb’-s’x cen­

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Mise h prix : 70 fr.Deuxièm e Loi.

Dix ares vingt-cinq centiares de terre, môme terroir, Derrière le Jar­din du Représentant Durable, tenant d ’un côte vers midi 'Alphonse De- souches, d’autre côté les Ilaies du Jardin et la veuve Prosper Remy, d ’un bout Madame veuvo Heuri Remy, d ’autre bout les héritiers do Mainte­nant.

Mise h p r ix : 30 fr.

7 Ai t . 2. , —Suivant acte passé devant M* Ferlé,

notaire à Seniis (Oise), soussigné, le treize Février uni huit cent quatre- vingt-dix-neuf, M. Georges-Albert- Edouard Fkzant, et Madamo Amélio Mo.ntfout, sou épouse, ont vendu à M. Simon-Josepli Lanquktix, et Ma­dame li ma AitSois, son épouse, de- meuinnt a Paris, rue Championnat, numéro 14, le fonds de commerce do marchand devins,limouadier-lôgeur, qu’ils exploitent à Seniis, rife duTour- de-Ville, numéro 2, moyennant un prix et sous des conditions énoncés audit acte.

L’entrée en jouissance n élé fixée au premier Mars mil huit cent quatre- vingt-dix-neuf.

Domicile est élu à Seniis, en l’étude de M’ Ferlé, notaire.

Pour extrait : l ’ERTÉ.

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de M’ Danger, notaire à Louvres.

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S'adresser :Tour traiter, è M. CARPENTIER,

je Titrbigo, 16, :> Paris (de 1 heuretrois heures;, et à M«' DANGER,

dépositaire du cahier des charges.Et pour visiter, à Mariy-la-Ville,

à M. Alfiied APPERT, jardinier.

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Le tout tient d’un côté vers nord Angebert, d ’autre côté la cour com­mune, sans droit à cctto cour, M. I)uvu, Madamo Scribe, d ’un bout au passage do la cour communo à la grande route, d ’autro bout lo jardin, la grange et Madame Scribe, sur uno ligne partant du pignon séparant la grango d’avec ladite damoct aboutis­sant sur lo m ur séparntif d’avec M. Angebert à trente mètres do l’ongle sud-ouest appartenant â ce dernier.

Mise à p rix : 300 fr.

Art. 3.

L'Econome do V erlc rioSociété Commerciale do Consommation.

Messieurs les Actionnaires sont prévenus que l’Assemblée générale aura lieu à Verberie, au siège de la Société, lo vingt-six F é v rie r mil huit ce n t quatre -v ing t-d ix -neuf,à deux h e u r e s e t dem ie du so ir.

Le Directeur,COR BON.

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1M" FERRY, notoire à Bé- thisy-Saint-Pierre;

DANGER, notaire à ________ Louvres (S.-et-O.).

Pour la désignation complète, consulter les a/fléhes.

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Par le ministère de M* Fbhht,notaire.

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Par le ministère do M* Fbrté, notaire à Sonlis,

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de M* F b rb t. notaire à Béthisy-Saint- Pierre,

Le Dimanche IX Février 1899, à une heure.

Etude de M‘ RICHARD, notaire à Pont-Sainto-Maxence.

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En la Mairie de Fleurlnes,Par le ministère de M' Richard

notaire à Pont-Sainto-Maxence,Le Dimanche 6 Mars 1899,

d deux heures et demie.

Ktnda de ■* MÉZEÈRE, notaire à Betx (Oise).

Par le ministère d e M' Mézikax, notaire â Betz,

12 P ièces de TerreSises terroir de ROUVRES.

Ces biens appartiennent aux consorts L a iia t b .

(V oir les affichcsj.

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Le Dimanche 19 Février 1899, d deux heures de relevée,

En l'Etude et par le ministère de M'Bbauchamps, notaire è Pont-

Sainte-Maxence.

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Plessis-Bellevilie (Oise).

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d deux heures de relevée, Par le ministère de U* Baudon,

notaire.

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et jours suivants, s 'il y a lieu,

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Par le ministère de M' Vàssbub, ' “ ■«Tà Pont; •

à cidre. — Sagnier. Excursion dan* la Russie méridionale. — A<tfj. Lai#.ratpire régiopal d ’eqtomologie. - Remy. Revue commerciale. — Boit* iux lettres.

{ a u ra n a d é n  re p M du tra v a il |

yar correspondant*.

JOURNAL 1)2 l ’A B B l C M B )JOURNAL DE L’AGRICULTURE.-

Rédacteur en chef: Henry Sa sh iu l— S. Masson, éditeur, 120, boulevard Saint-Germain, Paris. — Un an 20 fr.

Sommaidr du numéro 1613, do 16 Octobre 1897. — Henry Sagnier. Chronique agricole. — Reclus. L'en­seignement agricole à l’école primaire. — Desprez. Expérience sur diverses variétés de blé. — Dumont. Sur l’amélioration des terres humifères.— Sagnier. Exposition Yitlcole & Gre­noble. — Desprez. Expériences l’espacement des betteraves. — Déco­rations dans l’ordre du Mérite agri­cole. — Marsais. Société nationale.—

Gbav ra is roibib : Excursiondam a Russie méridionale. (9 flg.),

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S’adresser au Çureau du Journal

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S’adresser au Bureau du Journal

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S’adresser au Bureau du JournaL

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de M* Bbauchamps, notaire à Pont- Sainto-Maxence.

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Par le ministère de M’ Dubrkucq huissier à Seniis.

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