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VEND. 20 - SAM. 21 AVRIL 2012 - 27-28 DJOUMADA AL-AWEL 1433 - N° 6542 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

NAFTAL APPELLE À NE PAS CÉDER À LA PSYCHOSE

Tension surles carburantsdans l’Algérois

Un trainde marchandises

déraille à El-KhroubUn train de marchandises assurant la

navette entre le port de Skikda et la wilaya deBatna a déraillé, dans la nuit de mercredi àjeudi, vers 11h15 au niveau du lieudit El-Mouzina (El Khroub). Le convoi, constitué dehuit citernes de carburant (mazout et essence)d’un volume de 52 000 litres chacune, est sortide sa trajectoire et s’est retrouvé sur le bas-côté de la voie. 40% du volume de carburanttransporté s’est déversé dans la nature. Selonles informations en notre possession, aucunevictime n’est à déplorer. Une cellule de suiviconstituée de représentants des départementsde l’environnement, de Naftal et de laProtection civile a été mise sur pied poursuperviser les opérations de sécurisation et dedépollution du site.

Farid Benzaïd

LE BONJOUR DU «SOIR»

J’ai vu comment les jeunes ont répondu àl’appel du devoir électoral, rappelé par moultSMS qui se sont calés entre le petit mot à l’eaude rose de leurs amoureuses et les appels de lamaman à ne pas oublier le pain et le sel !

Les jeunes ont d’abord arraché les affichesélectorales. Geste banal répété spontanémentdans les 48 wilayas. D’autres se sont évertués àremplir, à leur manière, les emplacementsvides. Par des dessins, des quolibets… J’ai vu :«Votez pour moi», «Mounia, je t’aime»,«Walou…» Et j’en passe ! Certains ontcarrément tracé un grand X de peinture rougesur toute la largeur de l’affiche ! Enfin, les plustéméraires ont carrément arraché les supportsen fer… Ces jeunes, à défaut de prendre desbarques pour le Vieux Continent, s’amusentcomme ils peuvent sur les frimousses de cesmalheureux candidats qui viennent de se voiraffubler de grosses oreilles, de moustaches à laturque ou de barbes bleues quand ce n’est pasde rouge à lèvres sur la bouche !

Et certains continuent de clamer qu’on n’apas de sondages sur les intentions de vote.

maamarfarah@yahoo.fr

«Il y a deux sortes de politiciens : ceux quidonnent des ports de vin et ceux qui enreçoivent.» (Sagesse populaire)

Du rouge à lèvres surta grosse bouche !

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RÉGULARITÉ DU SCRUTIN DU 10 MAI

Ould Kabliamet la pression

sur les walis

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ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE EN FRANCE

Tout peut arriver

La colère gagne BatnaLes militants du FLN dans la

wilaya de Batna ont procédé, ceweek-end, au retrait de confianceau mouhafedh Brahim Boulahya.Dans un communiqué signé parquasiment l’ensemble des chefsde kasma, il y est fait état d’une

fronde collectivecontre le mouha-fedh mais aussicontre la direc-tion nationale, àlaquelle on

reproche lechoix de la liste

électorale pourles législatives.

R achid Benaïssa a ouvertement fait part de son«indignation» face aux formations politiquesqui ont fait de la hausse vertigineuse du prix de

la pomme de terre un thème de campagne électorale.Autrement dit, le ministre de l’Agriculture aurait aimévoir les acteurs de la scène politique parler dela pluie et du beau temps, et ne pas évoquercette question qui est devenue, par la forcedes choses, une préoccupation quotidien-ne de nombreux Algériens.

Un jour, un sondage

OUI

NON

Sans opinion

Résultats du dernier sondage

Pensez-vous que la campagne électorale a réussi à animer la scène

politique nationale ?OUI : 4,64 %NON :91,84%S. OPINION : 3,52 %

Vous intéressez-vous à l’élection présidentielle en France ?

Déposez votre réponse sur le site du Soir d’Algériewww.lesoirdalgerie.com

PPQuand Benaïssas’indigne

Vend. 20 - Sam. 21 avril 2012 - Page 2

Soirperiscoop@yahoo.fr

ERISCOOPERISCOOP

Tourismeà l’algérienne

L’Algérie est l’un des rarespays au monde où les touristesn’ont pas le droit de prendre desphotos.

Sinon comment expliquer cetteruée de policiers qui ont fait pas-ser, jeudi dernier, la peur de savie à cette vieille dame et sesaccompagnateurs français quivoulaient prendre des clichés dela placette du 11 Octobre et lagrande mosquée du centre-villede Tizi-Ouzou ?

Excès de zèle de policiers enmal d’autorité ouinstructionvenue d’en haut?

Ils ont toutcompris

Aucun des walis n’a voulu inter-venir, jeudi, lors de la réunion decoordination avec le ministre del’Intérieur. Daho Ould Kablia a toutfait pour les sortir de leur mutis-me. En vain.

«Si vous ne réagissez pas, celasignifie que tout va bien. Il ne fautpas que la presse nous tombedessus», dira Ould Kablia, avantde donner laparole aux jour-nalistes pourune conféren-ce de presse.

Pour un quotidien publicen tamazight

Des écrivains, journalistes et autresmilitants de la cause amazighe ont lancéle projet d’un quotidien national publicdans la langue chère à Mammeri.Appuyée d’une pétition lancée toutrécemment, l’initiative a été portée offi-ciellement aux hautes autorités du pays,hier. En effet, par le biais d’une lettresymboliquement datée du 20 avril, coïn-

cidant avec le 32e anniver-saire du Printemps ama-zigh, les promoteurs duprojet ont interpellé aussibien le ministre de laCommunication, le Pre-mier ministre que le pre-

mier magistrat du pays.

Le Soird’Algérie Vend. 20 - Sam. 21 avril 2012 - PAGE 3

Chérif Bennaceur - Alger (LeSoir) - Week-end sous tensionpour les stations-service deswilayas d’Alger, Blida ou Médéa,notamment. Des dizaines d’auto-mobilistes submergeaient, jeudisoir et durant la journée d’hier, lesstations du centre-ville ou cellesdesservant les accès vers l’auto-route Est-Ouest pour s’approvi-sionner en essence sans plomb etsuper.

D’immenses files de véhiculesse formaient, perturbant la circula-tion routière. Une tension qui s’ex-plique, selon un agent d’une sta-tion-service du 1er-Mai, par l’insuf-fisance des carburants. «Nousn’avons reçu que 3 000 litresaujourd’hui», dira ce pompiste. Ce

qui est insuffisant, certes, pourcouvrir la demande, et d’autantque les clients doivent attendre larotation des camions-citernes. Etcela même si certains automobi-listes disposent d’une réserve suf-

fisante pour plusieurs jours. Or, cesont les mêmes conducteurs quiont tendance à submerger les sta-tions, par crainte de ne plus trou-ver de carburants. Ce qui crée uneffet de panique que renforcent, ici

et là, des rumeurs sur l’indisponi-bilité de ce produit à cause d’unarrêt de travail dans les stations-service, tant celles privée quecelles de la société nationale dedistribution des produits pétroliers(Naftal).

Pour autant, le problème dedisponibilité ou de mauvaise distri-bution des produits ne se posepas et tous les carburants sontdisponibles et en quantités suffi-santes, affirme-t-on à Naftal.

Arguant d’une autonomie deplusieurs jours, Naftal tient à «ras-surer» les automobilistes. Ainsi,elle invite ces derniers, en particu-lier ceux disposant d’une réserveconséquente, à ne pas se précipi-ter, sans raison, vers les stationset à ne pas céder à l’effet de psy-chose. Comme l’on réfute toutdysfonctionnement des stationsdans la mesure où il n’y a aucunmouvement de grève en cours ouannoncé, relève-t-on à la sociétéde distribution. Un mouvement degrève que l’on écarte également,au moins dans le court terme, au

niveau de l’Union privée desinvestisseurs propriétaires etexploitants de relais et stations-service (Uniprest).

«Nous attendons que les pou-voirs publics concrétisent leurspromesses de réajustement desmarges bénéficiaires, d’ici la fin dumois», dira le président del’Uniprest, contacté hier et qui pré-cise, néanmoins, qu’aucuneaction de protestation n’a été déjàlancée. Selon ce dernier, cettesituation de panique est un phéno-mène «récurrent», lié au retarddans la livraison des carburants,notamment importés, aux dépôts.

Récurrente depuis dessemaines, cette situation depanique rappelle, cependant, lanécessité tant d’améliorer le modeet le rythme de distribution desproduits pétroliers que d’accélérerle programme de modernisation etde développement du raffinage,un programme dont l’étude a étélancée au niveau du ministère del’Energie et des Mines. C. B.

La disponibilité des car-burants, sujet de tensiondans la région de l’Algérois,ne pose pas problème,assure Naftal, qui appelleles gens à ne pas céder àl’effet de psychose.

NAFTAL APPELLE À NE PAS CÉDER À LA PSYCHOSE

Tension sur les carburants dans l’Algérois

Mehdi Mehenni - Alger(Le Soir) - Les prix de lapomme de terre, qui ontconnu des hausses vertigi-neuses depuis plus d’unmois, une situation qui perdu-re toujours, devront bientôtchuter à la faveur d’unerécolte de saison qui s’an-nonce fructueuse.

A Mostaganem, la mois-son de 8 000 hectares depommes de terre a été enta-mée ce mercredi. Selon unmembre du comité interpro-fessionnel de la pomme deterre, le rythme de la récolteavance à une cadence de200 hectares par jour et à unvolume de 300 quintaux parhectare. Ce qui donne 60 000quintaux de pommes de terrepar jour à récolter jusqu’au 20mai prochain dans cettewilaya de l’Ouest algérien. Lamême dynamique est enre-gistrée à El-Oued où, selon lamême source, la moisson de15 000 hectares avec unvolume de production de 350quintaux l’hectare a démarré.

«A ce rythme, rien queces deux régions connuespour leurs importantes pro-ductions de la pomme deterre contribueront à la stabi-

lisation des prix. D’autantplus que nous nous atten-dons à une récolte nationalede l’ordre de 3,2 millions dequintaux d’ici la deuxièmequinzaine du mois de maiprochain. Avec une consom-mation mensuelle de 2 mil-lions de quintaux à l’échellenationale, le marché serasuffisamment approvisionnéà tel point que toute spécula-tion s’avérera inutile»,explique la même source, quiajoute que pas moins de 19wilayas du pays mettrontleurs productions, à partir dudébut mai, sur le marché etune récolte de 12 millions dequintaux est attendue d’ici lafin du mois de juin prochain.«Il a suffi que l’offre de lapomme de terre diminue de15 % sur le marché, durant lapériode des intempéries,pour que les prix atteignent etsoient maintenus à desniveaux injustifiés.

Certains ont exploité lasituation pour s’adonner à laspéculation à défaut d’unechaîne de commercialisationorganisée et transparentequi, malheureusement, fonc-tionne au gré de la rumeurpour fixer les prix», conclut le

même membre du comitéinterprofessionnel de lapomme de terre. Pour ce der-nier, «si une légère baisse del’offre a provoqué un telmalaise, les pouvoirs publicsdoivent refaire leurs calculset surtout retenir la leçonpour les saisons à venir».

Les explications de Benaïssa sur la flambée des prix

Interrogé sur la haussedes prix des fruits et légumesque connaît le marché depuisquelque temps, le ministre del’Agriculture, RachidBenaïssa, qui s’exprimait cejeudi, en marge d’une réunionavec les directeurs descoopératives des céréales etlégumes secs, à Alger, penseque pour la construction defilières agricoles et assurerune production nationale, il ya forcément des hauts et desbas. Le ministre s’explique :«Deux solutions se présen-taient à nous. La premièreétait de dire que noussommes incapables de pro-duire et de recourir parconséquent à l’importation.La seconde était de construi-re des filières agricoles pourassurer une production natio-nale et atteindre l’autosuffi-sance.

Or, pour la concrétisationde cette deuxième solutionque nous avons retenue, ilfaut du temps, car plusieursfacteurs s’entremêlent, s’op-

posent et se croisent. C’est unensemble de comportementset de raisonnement qu’il fautréorienter vers la même direc-tion.»

Pour ce faire, RachidBenaïssa affirme que du côtéde son département, desefforts sont fournis pour fairecomprendre aux agriculteursqu’il vaut mieux opter pourune marge de bénéfice rai-sonnable, produire et vendretout au long de l’année, quede se laisser séduire par laspéculation durant une sai-son de sous-production.

«Nous sommes au milieudu chemin et une chose estsûre, c’est que la productionagricole dans toutes sesfilières a augmenté.Maintenant, il nous reste derétablir certains maillons dela chaîne qui ne fonctionnentpas correctement et qui fontque les prix sont ce qu’ilssont.

La preuve, j’ai lu ce matindans la presse qu’il y a euune ruée sur un centre com-mercial où on proposait de lapomme de terre à 69 DA,alors qu’ailleurs on trouve unmarchand ambulant qui pro-pose le même produit à 85DA. Le premier qui paie sesimpôts, la location du local,l’électricité et autres chargespropose sa marchandise àmoindre coût que le secondqui n’est soumis à aucunecharge», a-t-il ajouté.

M. M.

La récolte de la pomme de terre de saison s’an-nonce sous de bons auspices en cette deuxièmequinzaine du mois d’avril. A Mostaganem, commeà El Oued, 60 000 quintaux sont récoltés par jour.Le comité interprofessionnel de la pomme de terretable sur une récolte nationale de 3,2 millions dequintaux d’ici la mi-mai.

DE GRANDES QUANTITÉS SONT RÉCOLTÉESÀ MOSTAGANEM ET EL OUED

Vers une chute libre des prix de la pomme de terre

Actualité

IL RÉUNIRA LES PROFESSIONNELSDE L’AGRO-ALIMENTAIRE

Le salon Djazagro se dérouleradu 23 au 26 avril à la SafexLes professionnels du secteur de

l’agroalimentaire se préparent pour lesalon international Djazagro, qui sedéroulera du 23 au 26 avril au Palais desExpositions aux Pins-Maritimes. Près de400 exposants sont attendus pour lamanifestation qui en est à sa dixième édi-tion.

F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Le Djazagro, spé-cialisé dans la boulangerie, la pâtisserie et la restau-ration, est organisé par la Chambre algérienne decommerce et d’industrie (Caci) en collaborationavec la société française Comexposium et l’asso-ciation Adepta.

Pour cette édition, les organisateurs ont choiside réserver un espace au machinisme agricole. Lesprofessionnels du secteur pour lesquels est réservéle salon pourront exposer de l’équipement agricolecomme élément essentiel pour le secteur agroali-mentaire. Pour ce qui est des exposants, les entre-prises algériennes seront au nombre de 70, selon lesorganisateurs du salon, qui mettent l’accent sur l’im-portance de la participation étrangère à travers pasmoins de 26 pays.

Le directeur du salon, M. Painvin Christophe,expliquera que le salon sera l’occasion pour les pro-fessionnels d’échanger leurs expériences et deprendre connaissance du nouveau matériel utilisédans le secteur ainsi que des nouveautés en matièred’avancées technologiques et techniques.

Les investisseurs ainsi que les porteurs de pro-jets pourront aussi profiter sur place de la présencedes dispositifs d’aide que l'Agence nationale de sou-tien à l'emploi des jeunes (Ansej) et la Caisse natio-nale d'assurance-chômage (Cnac) ont mis en place.

En marge du Djazagro il sera aussi organisé la 3e

rencontre agroalimentaire méditerranéenne. Cecien plus des rencontres qui se tiendront au profit desprofessionnels concernant, notamment, les thèmesde l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la sécuri-té alimentaire.

Les opérateurs économiques bénéficieront deconférences destinées à les familiariser avec lesnormes s’agissant de l’exportation de leurs produits,en particulier vers le marché européen.

F.- Z. B.

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Les Algérois se sont précipités vers les stations-service.

Le Soird’Algérie Actualité Vend. 20 - Sam. 21 avril 2012 - PAGE4

Arrivée dans la soirée de jeudi àConstantine où elle devait tenir unmeeting à la salle omnisports d’ElKhroub, Louisa Hanoune a su, à samanière capter l’attention desKhroubis, venus nombreux écouterla femme qui fait de la défense «dela classe ouvrière et de l’économienationale» son cheval de bataille.

Le choix d’El Khroub, deuxièmecommune de Constantine de parsa démographie et son aspect deville agricole et industrielle neserait pas fortuit en fait.

Passant en revue les politiqueséconomiques menées par le gou-vernement dont, notamment celledes «privatisations», la secrétaire

générale du PT n’a pas été tendreavec les pourvoyeurs de ce cou-rant qu’elle qualifie de «capitalisteset féodaux». «L’Algérie est viséedans ses intérêts et son économiepar la déferlante des privatisationset risque, de ce fait l’éclatement. Ilsveulent nous ramener au temps duféodalisme et les khemassa»tonne-t-elle. Aussi, Hanoune plai-dera pour «la libération de l’écono-mie du dédoublement et l’accom-plissement des réformes écono-miques».

Et de rappeler dans la foulée«qu’en dépit des acquis émanantdes lois de finances complémen-taires (LFC de 2009 et 2010), que

nous ne nions pas d’ailleurs, lesrésidus de la restructuration persis-tent et des dizaines d’entreprisessont toujours menacées de dispa-raître». Qualifiant les prochaines

joutes électorales de décisives etne ressemblant en rien aux précé-dentes, Louisa Hanoune a exhortéles citoyens d’aller voter massive-ment. «Ce scrutin, de par les

enjeux qu’il renferme constitue uneétape cruciale pour l’Algérie. Aussi,il est primordial de s’exprimer libre-ment», dira-t- elle. En ce sens, ellerappellera que le pays est «mena-cé» et fait l’objet «de pressions»extérieures en raison de la crise dusystème capitaliste que traversel’Occident. Battant en brèche lesarguments des courants absten-tionnistes, la SG du Parti des tra-vailleurs a remis en cause le dis-cours des nouveaux partis, les-quels à ses yeux ne savent pas oùdonner de la tête. Les partis isla-mistes comme ceux de l’Allianceprésidentielle n’étaient pas enreste et n’ont pas échappé aux cri-tiques acerbes de la premièrefemme candidate à la présidenceen Algérie. Les premiers puisqu’ilsutilisent l’Islam pour des intérêtspoliticiens et les seconds parcequ’ils ont brisé les réformes du pré-sident de la République.

Farid Ben

LOUISA HANOUNE À CONSTANTINE :

«Les résidus de la restructuration persistent»

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Louisa Hanoune exhorte les citoyens d’aller voter massivement.

Le discours rodé, imprimé de mots d’ordre à la limite dupopulisme avec au passage, des clins d’œil au contexteactuel de la campagne électorale, la SG du Parti des tra-vailleurs a été l’égale d’elle-même. Cela, même si, parfoisl’assistance semblait perdue lorsque cette dernière abordedes questions d’ordre éminemment économique.

LÉGISLATIVES

Djaballah en campagne à Relizane

La salle était comble, pourle candidat du FJD, AbdallahDjaballah. Son programme estbasé sur les questions de l’em-ploi et du développement localintégré. D’emblée, il a dévelop-pé son programme politiquedans toute sa dimensionsocioéconomique, et dévelop-pement régional et national,comme pour faire mouche endirection des jeunes présents

dans la salle. Le conférencier aplaidé pour un régime parle-mentaire, capable de répondreaux aspirations tant attenduesdu peuple à travers une réelleséparation des pouvoirs, accu-sant dans sa lancée le pouvoirde la mainmise aux dépens dela souveraineté.

Le président du FJD en pré-sence d’une forte assistance,après avoir écouté quelques

versets du Coran, a mis enrelief les objectifs de son pro-gramme inspiré de la réalitéalgérienne, à travers un dis-cours à vocation scientifiquequi a touché différents sec-teurs, politique, social et éco-nomique, a indiqué que ledéveloppement du pays doitêtre basé avant tout sur la sta-bilité politique et une économiedurable, indépendante desrichesses naturelles du pays.L’orateur dira que son partiœuvre sur le plan social àrelancer des domaines telsceux liés à la santé, le sport, lajeunesse, et les couches défa-vorisées et vulnérables. Les

listes des candidats ont étéarrêtées par la base militantede son parti en toute démocra-tie et clarté, et il n’a pas man-qué de souligner, à cet effetque cette échéance électoralerevêt un caractère particulierdans le processus démocra-tique destiné à apporter lechangement au sens noble duterme. «Tous les Algériens doi-vent être égaux», appelant àvoter massivement pour lescandidats du FJD, affirmantqu’en cas de victoire, son partiengagerait de véritables chan-gements.

A. Rahmane

À L’OCCASION DU 32e ANNIVERSAIRE DU PRINTEMPS BERBÈRE

Marche pour l’officialisation de tamazight et boycott des législatives à BéjaïaPlusieurs centaines de personnes

ont battu le pavé hier à Béjaïa à l’appeldu Comité national des étudiantsdémocrates amazighs (Cneda) et laCoordination des lycéens de Béjaïa(CLB), à l’occasion du 32e anniversairedu Printemps berbère et la célébrationdu 11e anniversaire du Printemps noir2001.

Sous les mots d’ordre «Pour une Algériedémocratique et sociale, pour l’officialisationde tamazight et pour des élections libres ettransparentes», la procession composéed'étudiants, de lycéens, de militants et desympathisants du RCD, du MAK et de la

société civile, s’est ébranlée à 11h30 à partirdu campus universitaire de Targa Uzemourvers le siège de la Wilaya.

Le long du parcours, les marcheurs n’ontpas cessé de reprendre à tue-tête des slo-gans hostiles au pouvoir. «Pouvoir assas-sin», «Bouteflika, Ouyahia, houkouma irha-bia», «la patate à 100 DA, le baril à 100 dol-lars» et «Ulac l’vote ulac» ont scandé à gorgedéployée les manifestants.

La foule de manifestants grossissait au furet à mesure qu’elle avançait vers le point dechute de la marche pour observer un ras-semblement devant le siège de la Wilaya.Dans une prise de parole improvisée, les ani-mateurs du Cneda estiment dans leur décla-

ration que faire le bilan aujourd’hui en Algérie,50 ans après la fin d’une guerre sans mercicontre le colonialisme et 32 ans après lePrintemps berbère qui a posé les jalons desluttes démocratiques dans toute la régionnord-africaine, revient à dire que le régimealgérien a réussi l’échec dans un pays pour-tant promu à toutes les espérances et desti-né pour être un exemple dans le monde enmatière d’ouverture, d’acceptation de l’autreet de démocratie.

«Aujourd’hui, alors que nos voisins, parti-culièrement dans cette région nord-africaine,capitalisant les expériences et le combat dupeuple algérien, se lancent, après la chutedes dictatures, dans la voie de la construction

démocratique et intègrent la dimension ama-zighe dans la définition de l’identité del’Afrique du Nord, les dirigeants algériens res-tent réfractaires à toute idée de changementet annoncent une mascarade électorale pourle 10 mai prochain, qu’ils assimilent sansaucun scrupule au 1er Novembre 1954 qu’ilsn’ont jamais connu», poursuivent dans leurdocument les animateurs du Cneda tout ense félicitant de la mobilisation citoyenne àleur manifestation appelant à l’officialisationde la langue amazighe et au rejet des légis-latives du 10 mai prochain.

Au terme de la marche, les manifestantsse sont dispersés dans le calme.

A. K.

Dans le cadre de la campagne électorale pour les légis-latives du 10 mai 2012, M. Abdallah Djaballah, présidentdu FJD a animé ce jeudi après-midi un meeting à laMaison des salles de fête du chef-lieu de Relizane où il alonguement expliqué les grandes lignes du programme deson parti.

BOUIRA

Quand Menasra s’en prend aux partisans de l’Algérie algérienneLe président du nouveau parti le

Front du changement, AbdelmadjidMenasra, qui a animé ce jeudi unmeeting au théâtre communal deBouira, s’en est pris aux partisans del’Algérie algérienne pendant la révo-lution, les assimilant à des laïcs quin’avaient d’autres soucis que d'en-traîner l’Algérie dans un giron qui estétranger à son identité.

Selon Menasra, c’est grâce à la perspi-cacité du peuple algérien que lesmanœuvres de ces laïcs avaient étédéjouées puisque la révolution algériennea été faite au nom de l’Islam et c’est grâce

à l’Islam, à la véritable identité de l’Algérie,que le pays a recouvré son indépendance.Ainsi, selon Menasra, les partisans del’Algérie algérienne, qu’il qualifie de non-sens, allaient entraîner le pays dans l’in-connu. Rien que ça.

De l’appel du 1er Novembre où il n’étaitplus question de l’Islam dans la lutte arméemais de l’engagement des milliers de gensvenus de divers horizons depuis les natio-nalistes aux centralistes en passant par leslaïcs et les communistes, du ralliement tar-dif de l’association des Ulémas algériens àla révolution, qui n’est intervenu que le 12février 1956, le président du FC n’en avaitcure.

Pour le conférencier, Bouira représentecette symbiose entre les différentes com-posantes du peuple, mais des compo-santes qu’il n’a à aucun moment osé énon-cer. Quant à évoquer les événements duPrintemps noir de 2001, le Printemps ama-zigh de 1980 qui avait jeté les premiersjalons du combat démocratique en Algérie,ou encore la question amazighe ; des évé-nements qui étaient le jour même célébrésdans le chef-lieu de la wilaya par des mil-liers de citoyens, cela n’était plus inscritdans l’agenda du chef islamiste, qui n’avaitd’arguments dans son discours que lessourates et les hadiths.

Y. Y.

À PARTIRDE GUELMA

Moussa Touatis’attaque

aux nouveaux richesLe patron du

FNA était ce ven-dredi à Guelma, ila pris la paroledevant des mili-tants conquis quiont rempli la sallede conférencesde la maison de laculture ChaffaïAbdelmadjid ducentre-ville. Endébut de matinée, dans une atmosphère deliesse, Moussa Touati est monté sur scène pourun discours de plus d'une heure. Il s’est attaquéaux membres de la nouvelle caste de richesqui, selon lui, «se sont accaparé un pouvoirpopulaire et qui ont nui au pays et au peuple».«Le changement doit s’effectuer impérative-ment par les urnes», a-t-il déclaré, avant d’ap-peler l’assistance à voter massivement le 10mai, «c’est le meilleur moyen d'empêcher lafraude», a-t-il ajouté.

Moussa Touati s'est ensuite exprimé sur lechômage, la précarité et sur les failles du sys-tème éducatif qui «conduisent à l’échec scolai-re». Il poursuivit en disant que «la victoire duFNA au prochain scrutin ne peut se réaliserqu'à travers une grande mobilisation, notam-ment celle des femmes et des jeunes».

Il est à rappeler que la liste FNA de Guelmaest pilotée par M. Salah Salah, élu de l’APW, etmembre de la direction nationale du parti.

N. Guergour

Le Soird’Algérie Actualité Vend. 20 - Sam. 21 avril 2012 - PAGE5

RÉGULARITÉ DU SCRUTIN DU 10 MAI

Daho Ould Kablia met la pression sur les walis

Tarek Hafid - Alger (Le Soir) -Le ministre de l ’ Intérieur nesemble pas encore convaincu dela volonté et de la capacité desreprésentants de l’Etat à organiserun scrutin dans les normesrequises. Dans un discours pro-noncé jeudi devant les 48 walis, ila, une nouvelle fois, appelé à la«neutralité» de l’administration.

«Il vous est demandé d’œuvrerdans l’impartialité, en toute res-ponsabilité, pour créer les condi-tions favorables pour des élec-tions législatives transparentes et

respectueuses de la volonté sou-veraine du peuple (…) La réussitede cette opération électorale nepeut être assurée que par des atti-tudes empreintes d’éthique et deresponsabilité et ce, de façon àcrédibiliser de manière définitive lacrédibilité de notre processusélectoral par une application rigou-reuse de la loi dans un espritd’équité, de transparence et deneutralité. Le comportement desreprésentants de l’administrationne doit être entaché d’aucune irré-gularité», a martelé Ould Kablialors de cette réunion qui s’estdéroulée à la résidence Djenane-El-Mithak. Il a également appelé àla «neutralité totale des structureschargées de l’encadrement del’opération électorale» et au «res-pect des règles de la transparenceet de la neutralité en faisant preu-ve d’impartialité et d’équité».

Pour Daho, les représentantsde l’administration doivent «fairepreuve de discipline et d’engage-ment en se limitant à l’applicationstricte de la loi et de la loi seule».Mais à trop insister sur la stricte

application des mesures anti-fraudes, Daho Ould Kablia jettel’opprobre sur les walis et l’admi-nistration locale et, au passage,discrédite l’ensemble des opéra-tions électorales organisées par lepassé. Y compris celles qui ontpermis à Abdelaziz Bouteflikad’être élu à la tête du pays.

Jeudi, face à l ’absence deréaction de la part des walis, laréunion de coordination avec leministre de l’Intérieur s’est finale-ment transformée en conférencede presse. L’occasion pour DahoOuld Kablia de revenir sur les der-nières mesures prises par le gou-vernement, notamment au sujetdes caractéristiques des bulletinsde vote. «Les bulletins de votesont tous identiques, à l’exceptionde ceux de la wilaya d’Alger, quiseront composés de deuxfeuillets. Cela est dû au fait que lacapitale dispose de 37 sièges, etque les noms de tous les candi-dats ne peuvent être inscrits surun seul bulletin.»

Notons que le bulletin destinéaux partis politiques comportera laphotographie du candidat tête deliste, les noms des autres colis-tiers ainsi qu’un numéro d’identifi-cation. Idem pour ceux des listes

indépendantes, sauf qu’ils serontidentifiés par une lettre de l’alpha-bet arabe. Concernant la doléancede certaines formations quiavaient exigé que le bulletin com-porte la photo du leader du parti,Ould Kablia a indiqué qu’une tellemesure serait contraire à la loiélectorale car les électeurs«votent pour une l iste». Leministre n’a pas manqué de criti-

quer les membres de laCommission nationale de sur-veillance des élections législa-tives. Selon lui, la CNSEL «s’at-tache trop aux détails». «Nousreconnaissons qu’il y a des pro-blèmes importants. Mais lesmembres de la commission onttendance à ne voir que lesdétails.»

T. H.

Phot

o:S

amir

Sid

Ould Kablia appelle à l’impartialité et l’équité de l’administration.

Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales a rap-pelé, jeudi, à l’ensemble des walis du pays les consignesvisant à assurer un scrutin «régulier et transparent».

Carnet de campagnePremier week-end de campagne.

Les partis politiques toujours sur leterrain multiplient les appels à uneforte mobilisation avec en toile de fondla crainte d’une abstention forte.L’administration met les dernièresretouches. Ould Kablia rassure quant àla mobilisation de tous les moyenspour la réussite du rendez-vous électo-ral. La DGSN fait de même en mobili-sant les agents de l’ordre pour le jourJ. Une question occupe tous lesesprits : sur les 21 millions d’élec-teurs, combien feront le déplacementle 10 mai ? Pas de sondages, donc pasde réponses…

Petites mais visibles ! Les partis politiques récemment agréés

qui se plaignent de n’avoir pas avoir lesmêmes moyens que les grosses cylindréesont visiblement trouvé la parade : plutôt quede choisir de grandes affiches, ils ont optépour des petites en misant sur la quantité.

Résultat : plutôt que de coller une affichesur le panneau qui leur est réservé, ils encollent plusieurs. Certains se permettentmême de déborder sur le panneau de leursconcurrents…

Des candidates sans visageObligés de se conformer aux disposi-

tions de la loi en présentant au minimum untiers de candidatures féminines, certainspartis politiques semblent bien embarras-sés par la présence des femmes sur leurslistes. En témoigne l’absence des photosdes candidates sur certaines listes. Despartis ont trouvé l’«ingénieuse» idée deremplacer les photos des candidates par depetites images représentant une femmevoilée. C’est le cas du Mouvement de l’en-tente nationale. Qu’en pense la commissionSeddiki ? Visiblement rien, trop occupésque sont ses membres à traquer le moindremot en langue étrangère….

Du déjà entendu !Abdallah Djaballah développe un dis-

cours qui ressemble étrangement à un cer-tain parti dissous qui avait comme slogan,l’islam est la solution. Djaballah expliquaitdans l’un de ses meetings que des étudesapprofondies ont affirmé que l'Islam offre àl'humanité en matière de droits et libertésplus que la démocratie. Il ajoute que l'Islama fixé des conditions pour ceux qui veulentexercer la responsabilité, telles que lamoralité, le bon sens et la maturité, fusti-geant ceux qui prétendent que l'Islam estune religion de foi qui n'est pas porteur deprojet de construction de l'Etat .

Carnaval pour les élections Tous les moyens sont bons pour

convaincre les plus réticents à aller voter.La ministre de la Culture en a trouvé un.Khalida Toumi a lancé l’idée d’une carava-ne artistique. 25 caravanes vont sillonnerles 48 wilayas. Deuil national oblige, lacaravane s’est ébranlée avec un peu deretard avec un recueillement à la mémoiredu président défunt.

Et les représentants de la communauté ? Les candidats aux législatives dans la

zone France Nord ne sont pas contents. Ilsréclament l’accès au support télévisuel aumême titre que les candidats en lice enAlgérie, pour exposer les programmes despartis politiques qu'ils représentent. Cescandidats craignent que l’électorat ne puis-se pas prendre connaissance des listes encompétition. Ils appellent à la confectiond'un spot publicitaire sur la Télévision algé-rienne, Canal Algérie en l'occurrence.

Une élection sous haute surveillanceLes législatives du 10 mai se déroule-

ront sous très haute surveillance. Plus de60 000 policiers seront mobilisés pour la cir-constance. L’annonce a été faite par ledirecteur général de la Sûreté nationale.Même les stagiaires seront mobilisés. Larépartition des agents de police par wilayaest déjà faite et une directive a déjà étéenvoyée au personnel.

Nawal Imès

L’élection en chiffres Corps électoral : 21 664 345électeurs Centres de vote : 11 520Bureaux de vote : 48 546 dont217 itinérants. Nombre de listes :Partis politiques : 1 852 dont 50par des alliances. Indépendants : 186Encadrement : 404 167 agents Observateurs internationaux :551.

EN MEETING À ANNABA

Ouyahia promet «un avenir meilleur»Poursuivant sa campagne pour

les législatives du 10 mai prochain,le secrétaire général duRassemblement national démocra-tique (RND) était jeudi dernier àAnnaba où il a animé un meetingpopulaire.

Dans une salle archicomble du théâtrerégional Azzedine Medjoubi, le premier res-ponsable du RND s’est intéressé à la viequotidienne des Algériens, leur promettantun avenir meilleur. Il dira dans cet ordred’idées que la fin du mois en cours verrades baisses de prix dans les produits alimen-taires, notamment en ce qui concerne lapomme de terre dont le prix a littéralementexplosé pour atteindre les 120 dinars le kilo-gramme. Pour M. Ouyahia, cette situation

est le fait de spéculateurs ayant bénéficié definancements de l’Etat, pour l’acquisition dechambres froides dans le cadre d’une régu-lation du marché mais qui les ont utiliséespour de la rétention, dans le but d’avoir desgains énormes sur le dos du citoyen.Cependant, l’intervenant n’explique pas quisont ces bénéficiaires et qui les a choisis.

L’emploi, le logement, les difficultés detous genres rencontrées par les Algériensn’ont pas manqué dans l’intervention dupatron du RND qui a étalé sa vision pour lasolution de tous ces problèmes. «Les capa-cités du pays à prendre en charge les préoc-cupations des uns et des autres existent», aaffirmé M. Ouyahia.

Son auditoire, composé essentiellementde militants et de sympathisants des deuxsexes, était en communion totale avec le

premier responsable du RND. Et il n’a pasmanqué de le lui faire savoir à travers lesapplaudissements d’adhésion qui entrecou-paient son discours.

Evoquant les actions entreprises par lepouvoir dans le cadre de «la préservation dela souveraineté nationale» durant la décen-nie précédente, l’orateur a notamment relevé«le remboursement de la dette qui hypothé-quait l’avenir du pays». Il n’a pas manqué,dans le même registre, de réaffirmer ladétermination de l’Algérie de revoir lesaccords de partenariat en cas de mauvaisevolonté ou de manœuvres de certains parte-naires étrangers citant, en la circonstance, legroupe ArcelorMittal. Comme il a annoncé lapoursuite de la réhabilitation d’autres entre-prises du secteur public. Par ailleurs, il n’apas manqué de faire un tour d’horizon sur la

situation internationale, notamment celle quiconcerne directement l’Algérie. Il fera ainsipart des graves dangers que fait peser lanébuleuse islamiste d’Al Qaïda sur la stabili-té de pays amis. D’autant plus que ces der-niers partagent avec l’Algérie des frontièrescommunes.

Appelant ses militants au respect descandidats des autres partis et listes indépen-dantes engagés dans les législatives, M.Ouyahia a estimé que celles-ci «doivent sedérouler dans un esprit de concurrence loya-le». Tout autant, il n’a pas omis, à la fin deson intervention, d’appeler à une participa-tion massive au prochain scrutin pour l’élec-tion à la Chambre basse du Parlement, depersonnes aptes à prendre en charge lesdoléances des citoyens.

A. Bouacha

Le Soird’Algérie Actualité Vend. 20 - Sam. 21 avril 2012 - PAGE 6

Abder Bettache - Alger (LeSoir) - La sentence prononcée parle président du tribunal criminel aplongé la salle d’audience dans unsilence total. Quelques minutesaprès, une confusion générales’installe. L’émotion était à soncomble. Cris, pleurs et évanouisse-ments. Les agents de policeavaient toutes les difficultés dumonde pour ramener le calme.

Le tribunal criminel a maintenu àl’encontre des prévenus, les chefsd’inculpation «d’appartenance àassociation de malfaiteurs, dedétournement et dilapidation dedeniers publics et de faux et usagede faux». Le tribunal criminel, à lagrande surprise des avocats, aconfirmé les chefs d’inculpationémis par la chambre d’accusationet soutenus par le représentant duministère public lors de son réquisi-toire. La même juridiction n’a pasfait bénéficier les prévenus des cir-constances atténuantes. Ensomme, personne ne s’attendait àla décision prononcée par le tribu-nal criminel. Cette même instancejudiciaire a vu l’ex-associé de

Achour Abderrahmane condamné àla même peine, soit dix-huit annéesde prison ferme et un million dedinars d’amende.

Les autres peines varient entre14 et 3 années de prison ferme,alors que l’ex-secrétaire de Achour,Merabi Hassiba, a vu sa peineréduite à huit années de prison,alors que lors du premier procès,elle a été condamnée à dix-huit ansde prison ferme. Le tribunal criminela prononcé, par ailleurs, la relaxepour 9 autres accusés, dont l’ex- P-DG de la BNA, M. Chikhi Mourad.

Les vingt-quatre mis en causedans cette affaire ont été jugés pour«association de malfaiteurs etdétournement de deniers publics».Selon l’arrêt de renvoi, les faits del’affaire remontent à 2005, lors-qu’une lettre anonyme est parve-nue à la direction de la BNA faisantétat «d’une manipulation dechèques bancaires depuis 2004 parl’accusé Achour Abderrahmanesans que ces chèques soient sou-mis à une vérification comptable».

Dans la même lettre, il est écritque le principal mis en cause dans

cette affaire, soit AchourAbderrahmane, a «créé des socié-tés fictives avec ouverture decomptes commerciaux au niveaudes agences de Bouzaréah,Cherchell et Koléa, mettant encause des directeurs des agencesde Bouzaréah, Cherchell et AïnBénian dans le détournement dedeniers publics». L'arrêt de renvoiajoute que suite à cette situation, laBNA a déposé une plainte contreles nommés T. Amar, directeur del'agence de Bouzaréah, B.Mustapha, directeur de l'agence deCherchell, et B. Ali, directeur del'agence de Koléa, pour détourne-ment de deniers publics et falsifica-tion d'écritures bancaires.

La même source indique queAchour Abderrahmane a créé 10sociétés fictives avec ouverture decomptes commerciaux au niveaudes agences de Bouzaréah, deCherchell et de Koléa. Il a détournédes deniers publics avec la compli-cité des directeurs de ces agenceset certains cadres, alors que sasecrétaire Hassiba Merabi étaitchargée du transfert des fonds àpartir des agences. Une importantepartie des fonds dilapidés a ététransférée au Maroc où le prévenua acheté une briqueterie et uneimprimerie moderne. Le procès deAchour Abderrahmane et desautres accusés devrait durer plu-sieurs jours, en attendant l'audition

de près de 30 témoins. Or, jeudidernier, les avocats et parents desprévenus ont qualifié le verdict pro-noncé par le tribunal criminel detrès «sévère», arguant les diffé-rentes «preuves et autres moyensde défense avancés par les robesnoires tout au long du procès, ycompris lors des plaidoiries». Il està noter que lors de son audition,Achour Abderrahmane s’est montréexpert en matière de transactionsbancaires soulignant qu’en dépit deson expérience, il lui a fallu «quatreannées pour déceler les ficelles ducomplot ourdi contre lui». Il a ajou-té, à ce propos, que la valeur decertains chèques a été gonflée parle rapport d’expertise, rappelantque les chèques utilisés pour leretrait des sommes colossalesdétournées de la banque «n’ontpas été retrouvés à ce jour».

Achour Abderrahmane a affirméqu’il n’a pas retiré l’argent et quecette affaire non seulement «n’estpas claire mais elle vise à l’impli-quer pour couvrir le déficit financierenregistré par la BNA en 1998 d’unmontant de 40 milliards de dinars».Il a même présenté au tribunal lescénario qui aurait été adopté danscette affaire. Il consiste, selon lui,en le retrait de ses propreschèques, utilisés en 2004, desarchives pour y ajouter des chiffres.

A. B.

Phot

os:S

amir

Sid.

LE TRIBUNAL CRIMINEL CONFIRME LE VERDICT DE 2009

Achour Abderrahmane condamnéà 18 ans de prison ferme

Après vingt-quatre heures de délibérations, le verdict aété rendu dans l’affaire opposant Achour Abderrahmane àla Banque nationale d’Algérie (BNA). Un verdict qui a vu leprincipal mis en cause dans cette affaire condamné à 18ans de prison ferme assortie d’une amende d’un million dedinars.

Les faits de l’affaire remontent à 2005.

Pas moins de 17 individus impliqués dansdes actes de braquage à main armée debijouteries à Ouzellaguen, Akbou, Bouira etau niveau du chef-lieu de wilaya ont été arrê-tés par la police judiciaire de Béjaïa la semai-ne dernière, a-t-on appris auprès de la cellulede communication de la Sûreté de wilaya.

Le dernier acte criminel du gang en ques-tion a ciblé, le 12 avril passé, une bijouteriesituée au quartier Laâziv Oumaâmar, de la

ville de Béjaïa. Le groupe de braqueurs spé-cialisé dans le vol qualifié à l’aide d’armes àfeu a été appréhendé au lendemain de l’at-taque de la bijouterie du quartier LaâzivOumaâmar en possession de 3 pistolets dedifférents calibres, dont un Smith et Wissonde calibre 7,65 mm, un Beretta 9 millimètreset un autre pistolet de calibre 16 millimètresmodifié. Des armes qui ont été utilisées parces malfrats dans les différentes attaquesqu’ils avaient commises par le passé.

Le groupe de malfrats, âgés de 20 à 40ans et originaires d’Ouzellaguen, Béjaïa-Villeet Bouira circulaient à bord de véhicules louéssous de fausses identités. La minutieuseenquête menée par les éléments de la police

judiciaire de Béjaïa a débouché sur l’arresta-tion de l’ensemble des membres du gang,au nombre de 17 individus qui ont semé laterreur au sein de la populationd’Ouzellaguen ces dernières années, selon lapolice. Les 17 membres du gang des bra-queurs de bijouteries ont été présentés jeudidernier devant le parquet de Béjaïa qui les aplacés sous mandat de dépôt sous les chefsd’inculpation «association de malfaiteurs, volqualifié à l’aide d’armes à feu, tentative d’ho-micide avec préméditation, menace avecarme à feu, complicité et recel, fabrication etcommercialisation d’armes à feu, recel d’ob-jets volés et non-dénonciation de crime».

A. K.

BÉJAÏA : ILS ATTAQUAIENT DES BIJOUTERIES ÀVEC DES ARMES À FEU

17 membres d’un gang de braqueursmis hors d’état de nuire

COMMUNIQUÉDE PRESSEALLO OTA

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La police judiciaire de la Sûreté dela wilaya de Béjaïa a mis hors d’état denuire un important gang spécialisédans les attaques de bijouteries dansla région.

APRÈS UNE JOURNÉEDE PROTESTATION

LE 30 AVRIL

Le SNPSP entameraune grèvede 3 jours

à partir du 7 maiLe Syndicat national des praticiens de la

santé publique (SNPSP) appelle à une jour-née de grève le 30 avril prochain avantd’entamer un mouvement de débrayage detrois jours, à partir du 7 mai prochain. C’estce qu’a annoncé son président, le Dr LyèsMerabet, hier, à Alger. «Nous revenons à laprotestation parce que nos revendicationsn’ont pas été prises en charge, notammentla révision des indemnités. Nous voulonsdu concret», a-t-il expliqué. Il dénonce ainsila «lenteur» dans la prise en charge deleurs doléances et le «désengagement» dela tutelle.

Interpellant les pouvoirs publics sur lesconditions de travail, le président duSNPSP a ajouté que le conseil national deson organisation syndicale appelle, parailleurs, à organiser une conférence natio-nale sur la santé publique et ce, «indépen-damment du ministère de la Santé». «Lesystème de la santé publique ne fonctionneplus. Il est à revoir radicalement», dit-ilavant de souligner l’«absence» de produitset de moyens de travail au sein des établis-sements de la santé publique. «Les vaccinsdestinés aux enfants ne sont pas dispo-nibles, idem pour le vaccin antirabique(contre la rage), sans mentionner les diffé-rents problèmes et pénuries auxquels fontface les cancéreux et les hémodialysés»,précise-t-il.

Le Dr Merabet évoque égalementl’«insécurité» dans certains établissementsde santé publique.

Rym Nasri

ACCIDENT DE LA ROUTE À NAAMA

1 mort et 24 blessésUn autocar desservant Alger-Béchar (via

Tiaret-El-Bayadh-Aïn Séfra), desEtablissements Boucheneb, a, après un longdérapage, fini sa course en effectuant plusieurstonneaux avant de s'immobiliser les roues enl'air. Bilan : 1 mort (un jeune de 24 ans répon-dant aux initiales M. S., originaire de Laghouat),et 24 blessés évacués par les éléments de laProtection civile vers les UMC de l’hôpital d’Aïn-Séfra, dont certains grièvement atteints.

Cet «enième» grave accident d’autocarss’est produit tôt ce jeudi 19 avril, au lieuditRégimat RN47 entre Tiout et Asla. Un des pas-sagers blessés n’écarte pas une défaillancemécanique, car dit-il, l’autocar était trop secouéà chaque ralentisseur, cassis ou autre obstacle,ce qui rendait impossible sa maîtrise. Uneenquête a été aussitôt ouverte pour déterminerles circonstances exactes de ce drame.

B. Henine

TLEMCEN

Saisie de 2 quintaux de kifEncore une grosse prise, cette fois-ci c’est

une patrouille des douanes qui a pu localisersur le tronçon routier Souani-Maghnia un véhi-cule qui roulait en pleine nuit sur cette bandefrontalière. Pris en chasse par les éléments desdouanes, le conducteur de la fourgonnetteimmatriculée à l’étranger, abandonna le véhicu-le et prit la fuite. A l’intérieur de la fourgonnette,il n’y avait pas moins de 200 kg de kif traité.Cette quantité de drogue était destinée sans

doute à l’exportation eu égard à la qualité del’emballage et la direction qu’empruntait leconvoyeur : le port de Ghazaouet.

Au cours de ces derniers mois, les différentsservices ont procédé à une saisie record de kif.Des quantités énormes de carburant traver-sent quotidiennement les frontières et l’entréede la drogue se fait par tonnes par ces mêmesfrontières… fermées.

M. Zenasni

Le Soird’Algérie Vend. 20 - Sam. 21 avril 2012 - PAGE 7

Alors que la quasi-totalité deces sondages réalisés sur lesintentions de vote donnent deuxcandidats — le chef de l’Etat sor-tant, pour la droite et le candidatPS François Hollande — commefinalistes de la compétition, un cer-tain nombre de questions seposent : des huit autres candidats,qui gagnera la troisième place :Mélenchon, ou Marine le Pen ?L’enjeu du 2e tour n’est-il pas juste-ment dans ces 3e, 4e et 5e positionset les alliances qu’ils passerontavec les deux premiers, surtout siles résultats de ces deux premiersvainqueurs sont serrés ? Et-ce queMarine Le Pen ne va pas, commeelle le clame en toutes occasions,réitérer l’exploit de son père lorsdes élections de 2002 en créant la«surprise» en s’invitant au 2e tour.Inconnues nombreuses qui fontque les jeux sont loin d’être faits.

Les résultats du 1er tour serontconnus demain soir à 20h, horaireofficiel de leur proclamation. Cettedernière semaine, c’est à un véri-table sprint, à l’organisation degrands-messes que se sont livrésles candidats pour conforter leurstroupes, convaincre les nombreuxhésitants ou faire changer d’avisceux qui ne s’apprêtaient pas àvoter pour eux.

Dans cette dernière catégorie,c’est Nicolas Sarkozy, le présidentsortant, qui a été le champion de lapêche. Les observateurs ont étéunanimes à relever que ce qui luiimportait était de faire oublier sonbilan désastreux et beaucoup sontdésarçonnés par sa capacité degrand écart qui l’a mené à

reprendre à son compte des pro-positions contenues dans les pro-grammes de Hollande ou deMélenchon, et qu’il considéraitcomme idiotes et imbéciles, il y aseulement quelques jours.

Proximité du scrutin oblige, il amême asséné au meeting dedimanche dernier à la Concorde etcontre toute attente : «Après ceque nous avons fait pour sauverl’euro, je veux poser non seule-ment le problème des frontièresmais aussi celui du rôle de laBanque centrale européenne dansle soutien à la croissance. C’estune question très importante quenous ne pourrons pas éluder. Carsi l’Europe ne veut pas perdre pieddans l’économie mondiale, elle doitabsolument renouer avec la crois-sance.» Parler de revirement en lacirconstance, serait de l’euphémis-me. Et là n’est pas le seul thèmesur lequel il se ralliait, mine de rien,à des propositions que présententdans leurs programmes ses oppo-sants. Pour conjurer les intentionsde vote qui le donnent perdant au2e tour, le candidat Sarkozy s’estlancé avec toutes ses forces cesderniers jours dans une bataille deséduction en direction des élec-teurs de Marine Le Pen.

Avec constance, cette dernières’est présentée comme la candida-te du peuple, des laissés-pour-compte. Eh bien, le candidat sor-tant en a fait de même cette der-nière semaine, s’adressant auxsans-voix, à ceux qui souffrent etne se manifestent pas. Pour com-pléter le tableau qu’il a d’ailleursdéjà tracé tout au long de son

mandat et particulièrement cesdeux dernières années, seul ousouvent avec le concours de sesministres successifs de l’Intérieur,il a encore tapé sur l’immigrationdont il veut réduire de moitié lenombre accueilli régulièrement enFrance et même parlé. Il en a fallude peu pour qu’il ne s’aligne carré-ment sur la proposition de Marinele Pen, envisageant la fermeturedes frontières. Pour couronner letout, ce sera le chaos si Hollande,dit-il, arrivait au pouvoir. Son staffde campagne a fortement relayécette menace en parlant de fin dela grandeur de la France et du dan-ger de voir instaurer «l’ère stali-nienne».

François Hollande, favori dessondages aux 1er et 2e tours, atenté, lui de son côté, de faire toutpour consolider cet avantage. Lecandidat du PS, que ses adver-saires — comme certains de soncamp dans la bataille des pri-maires — accablent du qualificatifde «mou», qui ne décide pas, a, entout cas, décidé de jouer de lacohérence, de s’en tenir aux 60propositions de son programmepour la France déclarant avec iro-nie : «Moi, je n’ai pas de pochette-surprises à distribuer au gré desvents. Ce ne serait cependant pastout à fait exact de dire qu’il n’a pasété dans l’obligation de rosir unpeu plus son programme. La mon-tée en flèche dans les intentionsde vote du candidat du Front degauche Jean-Luc Mélenchon (PC,Parti de gauche, Gauche unitaire,Fédération pour une alternativesociale et écologique, Républiqueet socialisme, Convergences etalternative et Parti communistedes ouvriers de France) a conduitle candidat PS à s’affirmer plus àgauche et à annoncer desmesures à même de lui apporterun double avantage : faire que cer-tains électeurs, y compris dans lePS, qui lui reprochaient son pro-

gramme plutôt social-démocrate,pas en adéquation avec lesattentes de justice sociale réelle dela population des laissés-pour-compte, qu’ils le rejoignent dès lepremier tour et tenter de préparerle 2e tour par l’appel du pied àMélenchon, qui a su mobiliserautour de lui des citoyens aspirantà un véritable programme degauche.

Toutes les mesures nouvellesou précisées, Hollande les a prisescontraint par les voix fortes et mas-sives qui se sont exprimées, déno-tant une renaissance de la gaucheet de la gauche de la gauche duPS et notamment du PC qu’onavait enterré un peu trop tôt. Ceretour inattendu a naturellementamené Hollande à un glissementtrès net vers plus de gauche. A titred’exemple, l’on retiendra de cesmesures : celles relatives à la taxa-tion des transactions financières ;«aux revenus du capital qui serontimposés comme ceux du travail,aux niches fiscales plafonnées à 1 000 euros, aux rémunérationsindécentes taxées à 75% au-delàd’un million d’euros par an et àl’impôt sur la fortune qui sera réta-bli».

Quant au diktat imposé parl’Europe et décrié par Mélenchonmais aussi par une opinion assezgénérale, Hollande a programméde renégocier le traité d’austéritédans le sens de la croissance et del’emploi. Tout récemment encore, ils’est déclaré favorable à «un coupde pousse au SMIC pour rattraperce qui n’a pas été fait depuis 5ans»et ce, après que Mélenchon se soitscandalisé que ce point ne figurepas dans le programme deHollande. Il est clair que cesrajouts dans le programme deHollande n’en feront pas unMélenchon dont le slogan de cam-pagne est «prenez le pouvoir»mais ils tendent à rapprocher lecandidat PS de son extrême à

gauche, même si Mélenchon, pourl’heure, considère qu’ils sont loinde faire un programme résolumentà gauche.

Quant au candidat du Modem,François Bayrou, de plus en plusbas dans les derniers sondages, ilapparaît peser de moins en moinsdans les intentions de vote et n’estcrédité que de 10 à 11% de voix.Toutefois, 10% de 49 millionsd’électeurs, ce n’est pas négli-geable et chacun des deux favoristente de le faire prononcer en safaveur pour le 2e tour. A écouter sadernière déclaration, à savoir«Nicolas Sarkozy s’est un tout petitpeu amélioré depuis 2007», l’onest enclin à penser que ce n’estpas vers Hollande qu’il appellera àvoter. De plus, les stratèges del’UMP en panne de réserves devoix ont clamé haut et fort cesderniers temps que Bayrou feraitun bon Premier ministre deSarkozy. N’est-ce pas cela qui sedessine, si jamais Sarkozy venait àl’emporter ?

Pour les autres candidats etnotamment Eva Joly pour Europeécologie, Philippe Poutou duNouveau parti anticapitaliste,Nathalie Arthaud de Lutte ouvrière,leurs électeurs (chacun pas plusde 3% en intention de vote) serontsans aucun doute appelés à battrecoûte que coûte Sarkozy et par-tant, même s’ils ne le diront pasclairement, suggérer à leurs élec-teurs de voter pour le candidatsocialiste.

Demain à 20h, tout est possibled’autant que l’abstention est lagrande inconnue et que les indécis(ceux qui n’ont pas encore décidépour qui voter) sont estimés à26%, ce qui est énorme pour uneélection présidentielle qui donne,toujours à trois jours du scrutin,Hollande à 29%, suivi de Sarkozyà 25,5%, Marine le Pen 16%,Mélenchon 14% et Bayrou 11%.

K. B.-A.

Demain, dimanche 22 avril, la fin de la première manchede la présidentielle française sera sifflée, en attendant lafin du match du 6 mai qui désignera pour 5 ans le futurprésident de la France . 26 % d’électeurs sur les 44,9 mil-lions d’inscrits étaient encore indécis sur leur choix, selonbeaucoup de sondages.

ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE EN FRANCE

Tout peut arriver

Les «bobos degauche» pour J-Marie Le Pen ?

En marge du dernier mee-ting de Marine Le Pen mardidernier au Zenith, le père,président d’honneur du FN,s’est fendu la pipe sur la chaî-ne LCP sur les «bobos degauche» déclarant : «Le bobose porte plutôt à gauche et ilest poilu de la gueule d'habi-tude.» Et de poursuivre :«C'est la mode musulmane,ça, d'être poilu de la gueule etça vous fait prendre pour unFLN.» Décidément jusqu’à samort, Le Pen restera uninguérissable du cauchemarque lui a fait subir ce FLN quil’a chassé de «sa terre».

Hollande 2 : «Mon Premier ministresera socialiste»

Interrogé par RMC jeudi matin, sur le ralliement à quelquesjours de plusieurs personnalités en sa faveur : Fadhéla Amara,Martin Hirsh, Jean-Pierre Jouyet tous trois anciens membres dugouvernement Sarkozy ou encore Azouz Begag ministre sousVillepin, Corinne Lepage ancien membre du gouvernementJuppé , Brigitte Girardin ex ministre et ex secrétaire générale deRépublique Solidaire de Villepin… le candidat socialiste a eucette réponse : «Je ne n’ai rien sollicité, rien demandé, riennégocié… Je ne repousse personne, en revanche je suis socia-liste, je suis de gauche, il n’y aura pas d’ouverture. Mon premierministre sera socialiste». C’est clair comme de l’eau de roche !

Hollande ne veut pas de deux débats entre les deux tours Quels que soient les résultats du 1er tour, François Hollande, finaliste et classé premier, comme le pré-

voient les dernières intentions de vote, ou même second, il ne prendra pas part à deux débats dans l’inter-valle des deux tours mais à un seul débat. Interrogé sur la demande persistante de Sarkozy d’organiserdeux débats, le candidat socialiste, qui rappelle qu’il faut être prudent et que rien n’est encore fait, mais danscette éventualité il ne prendra part qu’à un seul grand débat et s’interroge : «J’ai été, moi, favorable à desdébats avant le 1er tour et pourquoi n’en a-t-il pas voulu ?

Eva Joly à Marine Le Pen :«Nous les Nègres, les bou-gnoules, les Norvégiennesménopausées»

A son dernier meeting au Cirque d’hiver mer-credi à Paris, la candidate Europe Ecologie lesVerts, Eva Joly, a adressé, devant la foule venuel’acclamer, ce message à Marine Le Pen :«Nous sommes chez nous, nous lesFrançaises, métèques venus des quatre coinsdu monde, pour faire la France. Nous les métiset les immigrés, qui travaillons sur les chantiers,nous cassant le dos pour ériger des bâtiments,nous sommes chez nous. Nous les Nègres,bougnoules, youpins, norvégiennes ménopau-sées…» Il fallait le faire et elle l’a fait et cen’était pas la première fois. Fin décembre der-nier, elle déclarait toujours à propos de laMarine : «Ce n’est pas la fille héritière du milliar-daire, héritière par un détournement de succes-sions d’un parti et d’un tortionnaire en Algériede décider qui est français ou pas». Jeudi, le tri-bunal de Paris a relaxé Eva Joly, qui était pour-suivie par l’héritière pour diffamation.

Les musulmans d’apparence : «abstention et vote blanc haram»

Le recteur de la mosquée du 18e arrondissement parisien et les associations «d’apparencemusulmane» d’Ile-de-France lançaient hier (vendredi) un appel citoyen (relayé par le site del’Union des associations musulmanes de la Seine-Saint-Denis) pour un «vote massif halal le 22avril 2012 et le 6 mai 2012 pour défendre notre dignité contre l’islamophobie et la stigmatisationdes membres de notre communauté». Et cet appel, signé par A. Dahmane, conclut par :«L’abstention et le vote blanc sont haram.» Proprement inouï et en même temps peu courageuxpour s’engager à dire pour qui voter !

Monde

LA LIGUE DES DROITSDE L’HOMME :

«Poursuivre avecSarkozy constitue

une menace des plusgraves pour la

République»Dans un appel de cette semaine, la Ligue

des droits de l’Homme rappelle en préambu-le que depuis sa création en 1898 et sescombats pour les droits des citoyens françaiset étrangers, elle ne s’est jamais exprimé surle vote avant le 1er tour. La situation qu’acréée Sarkozy en France a fait réagir la ligue,qui explique : «En cinq ans, l’action du prési-dent de la République — à nouveau candidat— s’est partagée entre le mauvais et le pire :stigmatisations des populations fragiliséespar les crises, agressions contre les organi-sations syndicales, exaltations de la xéno-phobie portée par le funeste débat sur “l’iden-tité nationale”, refus obstiné de mettre endébat les choix d’austérité, de débattre del’emploi, des droits sociaux…». Aussi, la ligueappelle les électeurs à «refuser que soit pour-suivie —et a fortiori aggravée — la régressiondes droits et des libertés, la xénophobied’Etat et l’autoritarisme, la mise en cause del’égalité des citoyens», et pour ce faire, d’al-ler voter pour retrouver le vrai visage de laRépublique «et à rester mobilisés au-delàdes élections».

K. B.-A.

De notre bureau de Paris, Khedidja Baba-Ahmed

PPRROOPPOOSS AAUU FFIILL DDEE LLAA CCAAMMPPAAGGNNEE

Le Soird’Algérie Culture Vend. 20 - Sam. 21 avril 2012 - PAGE 9

Le coup debill’art du Soir«RastamanVibration»

Après Cherif Kheddamet tout récemmentMohamed Benhanafi, laKabylie pleure la dispa-rition, jeudi matin, decette autre icône de laculture amazighe,Mehenni Amroun àl’âge de 74 ans.

B enhanafi disait de lui peuavant sa mort : «Votre régionrecèle un artiste émérite, pré-

servez-le car comme lui il n’y en apas deux en Algérie.»

Mehenni Amroun, auteur-compo-siteur, interprète et comédien, avaitvoué toute sa vie à la culture.Homme de radio qu’il a rejointe en1963 sous la direction de MohamedHilmi, après un parcours militant ausein de la fédération du FLN en Fran-ce, le défunt avait fait les beaux joursde la Chaîne II avec ses mémorablessketches et son émission culteLaayouv Nedunith (Les travers de lavie), où il scannait la société algérien-ne. Artiste polyvalent, c’était cepen-

dant au théâtre radiophonique qu’ilavait excellé dans des rôles mélodra-matiques. «Ecarwegh» («J’ai frémi»),s’était ému, devant son jeu de scèneen 1980, Mouloud Mammeri, invité àl’avant-première de l’adaptation théâ-

trale de son roman La Collineoubliée, où Mehenni avait admirable-ment campé le rôle de Mokrane.

Sa chanson Jedjiga, TahjedjigthGuiress (duo avec Nouara en 1971),une sorte de mélange de rap mêlant

complaintes du cœur et hymne à lavie, connut la consécration. Elle fut lapremière chanson kabyle dont le cliple montrant pousser Nouara enbalançoire fut repris en Eurovision.D’abord conçue comme génériqued’émission, la chanson fut jouée avecune guitare à deux fils et une vieillechaise en guise de percussion.

Son nom est aussi intimementassocié au combat pour la réappro-priation de la culture berbère. Avecses amis de la radio, il participa àl’éveil identitaire dans les universitésalgéroises.

Sa chanson outrageusementengagée pour l’époque Jedik (TesAncêtres), lui avait valu bien desdéboires avec les services. Toutcomme cette audace d’avoir chantéau Majestic en 1968 un brûlot de Sli-mane Azem, en pleine inquisitionidentitaire.

Son compagnon Kechi Lounès,qui l’avait côtoyé durant 42 ans à laradio, n’a pas trouvé les mots pourrestituer la dimension de cet artiste,dont la modestie et la simplicité n’ontpas contribué à une aura ô combienméritée. Il aimait tamazight et il a euson printemps comme sépulture.

Les milliers de personnes qui l’ontaccompagné vendredi à sa dernièredemeure, dont de nombreusesfigures connues de la culture, ne l’ou-blieront jamais.

Salem Hammoum

L’ARTISTE MEHENNI AMROUN TIRE SA RÉVÉRENCE

La rose d’Iress orpheline de son poète

Où sont les «rastas»algériens ? En Algérie, onappelle «rasta» toute per-sonne qui aime le reggaeou qui a un look «à la BobMarley», avec bonnet surla tête, dreadlocks (parfois)et couleurs «africaines»(en réalité le vert, jaune etrouge du drapeau éthio-pien).

D’autres arborent toutsimplement des t-shirts àl’effigie de Bob.

Dans les rues d’Alger,ces «rastas» sont aujour-d’hui moins nombreux quedu temps où Bob Marley,Peter Tosh ou BurningSpear galvanisaient lesfoules sur toutes lesscènes du monde.

A la fin des années1990, les groupes de rapalgériens montaient sou-vent sur scène avec unebanderole à la gloire deMarley.

En 2003, la salle IbnZeydoun avait abrité unhommage au reggaemanjamaïcain. Ce jour-là,c’était vraiment une grandefête et on se croiyait àKingston.

Les groupes et lesartistes se succédaient surscène.

Le public, très nom-breux, connaissait parcœur des chansonscomme Redemption song,Stir it up, Rastaman vibra-tion, Rat race ou Nowoman, no cry.

Que deviennent cesgroupes et ces chanteurs ?

K. B.bakoukader@yahoo.fr

lesoirculture@lesoirdalgerie.com

Par Kader Bakou

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER)• Samedi 21 avril à 15h : A l’occasion ducinquantième anniversaire del’Indépendance, projection d’un film enhommage à Germaine Tillion, produit parYacef Saâdi à l’auditorium du Palais de laculture.• Jusqu’au 30 avril : Exposition depeinture «Voyage entre formes et fleurs»de l’artiste Amor Idriss Lamine Dokman.

ESPACE MILLE ET UNE NEWS (28,RUE KHALFI-BOUALEM, ALGER)• Samedi 21 avril à 16h : Conférences«Capitales à diffuser» et «Monde culturelà écouter», par Florence Morali,architecte, sociologue urbain et parLaurence Huet, auteur de documentaireset fictions radiophoniques.

SALLE IBN ZEYDOUN DE RIADH EL-FETH (EL-MADANIA, ALGER)• Samedi 21 avril à 18h 30 : Hommageau maître du chaâbi Maâzouz Bouadjadj.Du 25 au 27 avril : 3e édition du «AlgerJazz meeting».• Mercredi 25 avril à 19h :Concerts du groupe Mirage et deAminoss.• Jeudi 26 avril à 19h :Concert du Kora Jazz Band.• Vendredi 26 avril à 19h :Concert du Malek Yacine Trio.

SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE)• Jusqu’au 21 avril : Film Omar m’a tuerde Roschdi Zem, à raison de 4séances/jour : 14h, 16h, 18h et 20h.

PALAIS DES EXPOSITIONS (PINS

MARITIMES, ALGER)• Du 12 au 21 avril : Salon national dulivre

Rencontre littéraire avec YasminaKhadra autour de son nouvel ouvrageLes chants cannibales (CasbahEditions).• Samedi 21 avril à 15h : Rencontre auCentre culturel français d’Oran.• Dimanche 22 avril à 15h : Sidi-Bel-Abbès : amphithéâtre de la faculté deslettres, à l’invitation de l’associationFemmes et écriture.

LIBRAIRIE GÉNÉRALE D’-EL-BIAR(4, PLACE KENNEDY, ALGER)• Samedi 21 avril : Abdeltif Rebah signerason ouvrage Economie algérienne, ledéveloppement national contrarié (préfacede Roland Berrelly) paru aux Editions Inas.

LIBRAIRIE MULTILIVRES ETS CHEIKH(19, AVENUE ABANE-RAMDANE, TIZIOUZOU)•Samedi 21 avril à partir de 13h30 :Vente-dédicace de l’auteur AbderrahmaneYefsah de son livre Et Caïn tua Abel.LIBRAIRIE POINT-VIRGULE (77,LOT SAÏD BENHADDADI, DAR DIAF,CHÉRAGA, ALGER)• Samedi 21 avril à 14h : L’auteurAbderrahmane Hadj Nacer rencontrera seslectrices et ses lecteurs et dédicacera sonouvrage La Martingale algérienne paru auxEditions Barzakh.

CENTRE DES LOISIRS SCIENTIFIQUES(5, RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER)• Samedi 21 avril à 14h : Conférence-débat sous le thème : «Halte à la violence»animée par M. Abderrahmane Bergui,président de l’association Ouled El-Houma.

EXPOSITION DE SOUHILA BELBAHAR À LA GALERIE DAR EL-KENZŒuvres récentes, art ancestral

Souhila Belbahar expose ses«œuvres récentes» (titre de l’expo) à lagalerie Dar El-Kenz de Chéraga (Alger).Le vernissage de l’exposition est prévuaujourd’hui samedi. Pour le grandpublic, la galerie est ouverte du 23 avrilau 10 mai prochain.

On ne pourrait mieux que Mme Dalila Orfali,conservatrice et directrice du Musée nationaldes beaux-arts d’Alger, parler de l’art de cette

grande artiste peintre : «La production abstraite deSouhila ne manquera pas de surprendre, de décon-tenancer ceux qui aiment en ses bouquets, en sesfemmes-pétales, en ses études rupestres… commeune marque de fabrique infaillible, consciente du faitque son geste sciemment rééduqué peut engendrerdes questionnements, voire des malentendus, de lapart des ses aficionados, la voici comme tenailléepar un besoin de se justifier, de dire encore et enco-re qu’«ayant atteint un âge certain, mon but est derajeunir ma peinture». Lors du vernissage d’uneexposition de la même artiste à la galerie Moham-med-Racim en 2009, Abdelhamid Arroussi, prési-dent de l’UNAC, avait déclaré : «Comment alors nepas lui rendre hommage, non seulement pour cettefaçon d’appréhender l’existence avec une telle joie

intérieure mais aussi pour les œuvres de qualité quiont marqué et accompagné le parcours de la pein-

ture algérienne depuis l’indépendance ?» Cetteannée même, Sadek Amine Khodja, historien del’art, avait écrit dans le catalogue de cette mêmeexposition : «Ses dernières peintures sont unmoyen époustouflant de briser l’espace d’un élanfougueux lyrique. Les fragments formels rendus illi-sibles se chevauchent les uns les autres, choix detechniques judicieusement adoptées, rendant leséléments plastiques indissociables afin de se défai-re en quelque sorte de la géométrie et du dessin.»

Le dernier mot revient toujours à l’artiste, et Sou-hila Belbahar a fait cet aveu il y a quelquesannées : «Tout ce que je suis capable d’exprimer, jene le fait que par rapport à une réalité intérieure queconstitue mon appréhension personnelle du monde.Il s’agit de faire de ma vie l’outil de ma libération.»

Outre les expositions en Algérie et à l’étranger,Belbahar a, notamment, illustré des ouvrages litté-raires, des cartes pour l’Unicef (2003) ainsi que lestimbres «Hommages à nos mères» (1974) et«Année internationale de l’enfance» (1979).

En 2000, le Musée national des beaux-arts d’Al-ger avait abrité une rétrospective des œuvres deSouhila Belbahar. Son titre résume l’art de l’artiste :«Racim mon identité-Delacroix mon maître- Picassoma liberté.»

Kader B.

Leïla Aslaoui sera présentele 28 avril à partir de 14h

à la librairie du TiersMonde (place Emir-

Abdelkader, Alger) pourla signature de son livre

SANS VOILE,SANS REMORDS,

paru aux éditions Dalimen

VENTE-DÉDICACE

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Pour eux, il s’agit là du tableauclinique de l’hyperactivité infantile.«Cette affection est fréquemmentdépistée lors des visites médicalessystématiques de dépistage enmilieu scolaire», nous révèle unespécialiste qui exerce à l’unitéMouloud-Feraoun de la ville deGuelma. Selon cette dernière, l’hy-peractivité a commencé à êtremieux connue après le renforce-ment des équipes de santé scolai-re par des psychologues, dans le

cadre de la réorganisation de ceprogramme national de santépublique. Les cliniciens estimentégalement que les parents quiétaient eux aussi hyperpunitifs

commencent également à mieuxcomprendre qu’ils doivent veiller àse montrer compréhensifs et éviterde dire que c’est tout à fait normalou que cela va passer. Selon lesspécialistes, «lorsqu’un enfant a dumal à être attentif, ou s’il est agité,les parents doivent l’encourager àrencontrer des psychologues sco-laires pour en discuter».

Aujourd’hui, bon nombre deparents remplissent leur rôle dansla conduite à tenir devant cetrouble du comportement.

Malgré tous ces efforts et cesavancées en matière de diagnosticet de prise en charge, beaucoupde cas demeurent souvent encorenon diagnostiqués et mal contrô-lés, ce qui entraîne, par consé-quent, des difficultés socialestrès importantes.

Zahia, 40 ans«Cela fait plaisir de voir des

gens s’intéresser à l’hyperactivitéet les troubles qui peuvent y êtreassociés», nous déclare Zahia,

rencontrée à la salle d’attented’une consultation de psychologiemédicale pour les scolarisés,accompagnée de son fils. Et

d’ajouter : «J’ai eu beaucoup depeine à trouver des spécialistespour la prise en charge de mon filsqui souffre d’une hyperactivitémotrice, accompagnée d’un déficitattentionnel. J’habite à une ving-taine de kilomètres de Guelma, jeviens ici chaque semaine avecmon fils pour consulter cette psy-chologue.» Vraisemblablement, lesstructures sanitaires appropriéeset les cellules d’écoute, en matièrede psychologie médicale, restenttrès insuffisantes pour pouvoir cou-vrir toute la population scolaire dela wilaya ; beaucoup reste à fairepour venir en aide aux enfantshyperactifs et à leurs familles.

Ali, 46 ans, agent d’administration dans une

entreprise étatiqueAli a accepté de nous parler du

cas de son fils Mourad : «Lesenseignants doivent se montrerattentifs dès l’apparition des pre-miers symptômes évocateursd’une hyperactivité chez l’élève.

En effet, l’incompréhension de cestroubles de la part des profs estsusceptible d’aggraver la situation.Personnellement, je pense quecertains enseignants provoquent,par leur attitude négative, uneréaction défensive de l’élève,comme c’est le cas pour mon filsunique Mourad, qui a essuyé lesjugements et les critiques les plusvirulents de la part de sa maîtres-se d’école, et qui aujourd’hui ren-contre de grosses difficultés sco-laires.» Pour les psychologues,«quand la discussion devient pos-sible, les intervenants à l’école etles parents peuvent comprendrel’origine de l’agitation et de l’étour-derie de l’adolescent ; ils ne doi-vent donc pas recourir à la puni-tion et aux injures qui ridiculisentprofondément l’enfant sous peineque l’hyperactivité que ce dernierprésente ne se transforme enagressivité». Ils pensent égale-ment que les attitudes négativesde la part de l’entourage provo-quent le cumul d’évènements quel’adolescent perçoit commenégatifs, et qui risquent de le fragi-liser en lui donnant l’impressionque tout allait de travers.

Rachid, chirurgien-dentiste

«J’ai l’impression que ma fillecadette, Amel, veut être calme,mais son organisme la pousse às’agiter. Toute la famille endureun calvaire quotidien, c’estembêtant, même pour elle, du faitqu’elle a fini par se sentir malaimée.» Rachid pense que cetteaffection est à l’origine des diffi-cultés scolaires rencontrées parAmel : «Je suis persuadé que mafille possède une mémoire phé-noménale et des capacités qui luipermettent d’être parmi les pre-miers de la classe, mais l’échecaux examens devient inévitablepour des problèmes d’inattentionet de manque de concentration,elle a fini par redoubler l’année,c’est malheureux.» Après avoirbien réfléchi, Rachid a décidéd’inscrire sa fille dans un autreCEM de la ville, il est optimiste :«Les choses ont l’air de s’amélio-rer, même si cette évolution meparaît lente, mais je tiens à préci-ser que cette année, les ensei-gnants s’impliquent pour aiderma fille, c’est une rude tâche pournous tous», estime-il. n

L’hyperactivité, on en parle aujourd’hui

Le Soird’Algérie Enquête-Témoignages Vend. 20 - Sam. 21 avril 2012 - PAGE 11

««MMoonn ffiillss nnee pprrêêttee ppaassaatttteennttiioonn àà mmeess ccoonnssiiggnneess,,

sseess ttââcchheess ssoonntt pprreessqquueettoouujjoouurrss iinnaacchheevvééeess»» ;; ««mmaa

ffiillllee eesstt llee pplluuss ssoouuvveennttddiissttrraaiittee,, eellllee ffaaiitt ddeess oouubblliiss

eett ppeerrdd ffrrééqquueemmmmeenntt sseessaaffffaaiirreess»» ;; ««cc’’eesstt uunn ééllèèvvee

qquuii rreemmuuee sseess ppiieeddss,, bboouuggeessuurr ssoonn ssiièèggee eett ssee llèèvvee ttrroopp,,

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ddee GGuueellmmaa..

L’ENTRETIEN DE LA SEMAINE

ÇÇLLee dd��ppiissttaaggee pprr��ccooccee eett llaa pprriissee

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qquuii aaffffeeccttee lleesseennffaannttss ,, nnoottaammmmeenntteenn mmiill iieeuu ssccoollaaiirree ,,

ccoonnssttiittuueenntt uunneebboouu��ee ddee ssaauuvveettaaggeeÈÈ

L’hyperactivité, ce trouble du

comportement chez lesenfants, devient ces

dernières années un sujetd’actualité, pourtant, ce n'est pas d'hier quedes enfants souffrent

de cette affection. Des spécialistes lèvent

le voile ici sur cetteaffection.

Lire en page 12

..............C’EST MA VIE

ÇÇTTaattaa,, jj ee vveeuuxx uunneemmaammaann !!ÈÈ

C’est à l’intérieur ducentre d’accueil, bien

au chaud, qu’onretrouve les enfants.

Innocents et souriants,s’agrippant aux tabliers

des éducatricesauxquelles l’un d’eux

crie en tombant :«Maman !»

Lire en page 13

................VOYAGE

CULINAIRELLaa ffrriittaa,,

uunn ppllaatt ffaammiill iiaalliinnccoonnttoouurrnnaabbllee

Elle est annonciatricede beau temps, de soleilet de farniente, elle se

déguste durant leslongues journées d’été.

Lire en page 14

AA nniimm�� ppaarr NNaa��mmaa YYaacchh ii rrNNuumm��rroo 15

Très drôle l’attitude de cette vieillefemme ahurie devant cette dame por-tant un hijab très élégant poussant sonbébé dans son landeau tout en conver-sant visiblement seule, à tue-tête. Notreobservatice ralentit le pas, se met dis-crètement au niveau de la dame, faisantmine de regarder le petit ange endormipour s’assurer de ce que ses yeux vien-nent de voir.

«Il n’y a pas de doute, se dit-elle, elledoit être dérangée, ou bien les soucisde la vie l’ont poussée à parler touteseule. Pauvre d’elle !»

Etant au fait des denières technolo-gies de la communication, elle a beauchercher de ses yeux le kit mains

libres, rien. Elle est ainsi confortéedans son hypothèse. Quant à notremaman, elle ne prête aucune attention ànotre vieille dame, et continue son dis-cours enflammé, pendant que notreépieuse, n’étant pas tout à fait satisfai-te de son observation, continue de sur-veiller ses moindres gestes, intriguéepar ses palabres qui n’en finissent pas.Elle n’a pas fini de penser que notremaman lance un «d’accord, je te rap-pelle dès que je rentre à la maison», sadiscussion est vite interrompue par lespleurs de bébé. Elle ôte alors de sonoreille son téléphone portable, dissimu-lé et bien callé qu’il était sous son fou-lard et le range dans son sac.

Notre «œil de Moscou», éberluée,s’exclame «oh ! c’était donc ça ! Elleavait son télephone caché sous sonkhimar !

En voilà une idée ingénieuse. Elleparle les mains libres en faisant l’éco-nomie d’un kit mains libres, et surtoutne s’encombre pas de fils qui pen-douillent et qui gênent plus qu’autrechose. Elle s’est inventée un kit mainslibres à l’algérienne. Et moi qui melamentais sur son sort, croyant qu’elleavait pété les plombs !

De retour à la maison, notre vielledame s’empresse de raconter sadécouverte à sa fille.

- Tu ne devineras jamais ce que j’aivu aujourd’hui. Un nouveau modèle dukit mains libres. Et bien figure-toi,qu’une femme a trouvé l’idée géniale deremplacer son kit mains libres clas-sique par son foulard. Elle parlait, touten guidant la poucette de son bébé. Au

départ, je l’ai prise pour une folle, jus-qu’au moment où, une fois sa discus-sion terminée, elle sort de son oreilleson téléphone portable qui était bienenfoui sous son foulard.

Sa fille, affichant un sourire, lui dit : - Maman, ça se voit qu’il ne t’arrive

pas souvent de sortir. Cela fait unmoment que ce nouveau kit mainslibres est utilisé par celles qui portent lefoulard. On les voit partout, même auvolant de leur voiture, il est plus dis-cret, plus commode et surtout moinsgênant. Pour l’anecdote, Salima, la voi-sine, m’a racontée que sa femme deménage ne l’ôte pas de son oreille.

En faisant la vaisselle ou enessuyant le parterre, elle papote aisé-ment avec son fiancé. Sauf que dans«le mode d’emploi», il faut préciser debien serrer son foulard au risque devoir glisser son téléphone dans les...toilettes. C’est dèjà arrivé ! n

LLee kkii tt mmaaiinnss ll ii bbrreess rreevv ii ss ii tt ééPar Naïma Yachir

naiyach@yahoo.fr

ATTITUDES

«Les enseignantsdoivent se montrer

attentifs dès l’apparitiondes premiers symptômes

évocateurs d’unehyperactivité chez l’élève.»

Par Noureddine Guergour

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Le Soird’Algérie L’entretien de la semaine Vend. 20 - Sam. 21 avril 2012 - PAGE 12

Soirmagazine : Pouvez-vous nous définir l'hyper-activité chez l’enfant ?

Benteboula S.-MaâfaN. : L'hyperactivité est cau-sée par un dysfonctionne-ment des systèmes decontrôle et d’inhibition decertains comportements quise traduit par un ensemblede symptômes, la bougeot-te physique, l’impulsivité etl’étourderie. En général,cette affection se manifesteprécocement à l’âge de 6ans, donc au début ducycle primaire. Elle devientpathologique si elle persis-te au-delà de 6 mois.

Comment se manifeste-t-elle ?

L'enfant hyperactifbouge trop, il est tout letemps distrait, il prête diffi-cilement attention à cequ’on lui dit, donc il n’écou-te pas. Il a du mal à s’orga-niser et il veut toujours évi-ter les tâches qui nécessi-tent un effort mental. Il esttaxé de perturbateur àl’école, à la maison et dansla rue avec ses amis. Il faitdes absences fréquentesdans la vie quotidienne.

Connaît-on les causesd’hyperactivité et l’environ-nement joue-t-il un rôle ?

En fait, les causesréelles qui sont à l’originede cette affection ne sontpas encore claires. Pour lemoment, on est toujoursdans des suppositions, cer-tains pensent qu’elle estd’ordre psychologique,d'autres estiment plutôt queles causes sont multiples etne se limitent pas unique-ment au domaine dela psychologie :

il y aurait d’autres fac-teurs liés à ce trouble,comme l’environnementdirect de l’enfant, il s’agitentre autres de l’école, lafamille, son hygiène ali-mentaire — là on met encause l’hy percalcémieet les gènes, ce qui rend leproblème plus complexe.

Quelle conduite à tenirpréconisez-vous ?

Devant un casd’hyperactivitéinfantile, on dresseun bilan exhaustifde l'enfant et sonentourage direct(les parents et lesenseignants), ils’agit essentielle-ment d’un interro-gatoire approfondi etbien conduit.

A notre niveau, onrecherche des difficultésd’adaptation et d’appren-tissage, qui sont générale-ment dues à un développe-ment psychomoteur pertur-bé. Notre conduite à tenirsera instaurée en fonctiondu résultat obtenu.

En revanche, si lestroubles persistent, onoriente le malade en neuro-logie ou en psychiatrie.Certains parents refusent lamédication, qui pourrait êtretrès bénéfique, par peurdes effets secondaires, qui,sincèrement, ne sont pasnégligeables : anorexie(perte d’appétit), l’insomnieet des fois l’anxiété. Dansce cas, on peut égalementproposer d’autres solutions,qui peuvent alléger lessouffrances des enfantset de l’entourage.

Il s’agit d’une straté-gie qui consiste à gui-

der et à suivre de près l’hy-peractif dans son quotidien,«on dresse toute une séried’instructions qui semblentanodines, mais qui

peuvent nous donnerun résultat specta-

culaire».

A quel âge peut-on parlerd’une hyperactivité ?

Entre 5 et 7 ans, maisgénéralement, elle est trèsfréquente à l’âge de 6 ans.

Comment peut-on fairela différence entre l’hyper-activité et les autres affec-tions neurologiques quidonnent les mêmessignes cliniques ?

Vous voulez dire lediagnostic différentiel.

Effectivement, avant depenser à l’hyperactivité, ondoit impérativement élimi-ner un ancien traumatismecrânien ou autres affec-tions organiques, notam-ment au niveau de la sphè-re ORL, car il y a des foisoù l‘étourderie chez l’en-fant est causée par unebaisse de l’audition, nondiagnostiquée ou négligée.

On peut citer égalementcertains facteurs socio-psy-chologiques qui peuventdonner un tableau cliniquesimilaire à celui de l’hyper-activité, comme les situa-tions conflictuelles avec lesenseignants et les amis oudans la famille (séparationdes parents…).

Donc, quand on détectedes troubles du comporte-ment chez les enfants, ondoit consulter un spécialiste.

Quels conseils donne-riez-vous aux ensei-gnants ?

L’enseignant devraitd’abord savoir tout surl'hyperactivité, pourprendre en compte lesbesoins spécifiques del’élève qui en est atteint.

Il doit collaborer étroite-ment avec les parents, poursuivre régulièrement l’en-fant dans les tâches sco-laires et le comportementquotidien. Donc, l'intégra-tion d'un enfant hyperactifà l'école est tout à fait réa-lisable. Je tiens égalementà préciser que l'attitudenégative des enseignants

et la démission paren-tale compliquent

davantage lasituation. n

Entretien réalisé parNoureddine Guergour

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«Le dépistage précoce et la prise en charge de l’hyperactivité qui affecte les enfants, notamment en

milieu scolaire, constituent une bouée de sauvetage»

Mme BENTEBOULA SAMIA ET Mlle MAÂFA NAHLA, PSYCHOLOGUESCLINICIENNES, AU SOIRMAGAZINE oirmagazineS

LL’’hhyyppeerraaccttiivviittéé,, ccee ttrroouubbllee dduu ccoommppoorrtteemmeenntt cchheezz lleess eennffaannttss,, ddeevviieenntt cceess ddeerrnniièèrreess aannnnééeess uunn ssuujjeett dd’’aaccttuuaalliittéé,,PPoouurrttaanntt,, cceellaa nnee ddaattee ppaass dd''hhiieerr qquuee ddeess eennffaannttss ssoouuffffrreenntt ddee cceettttee aaffffeeccttiioonn.. LLeess ppaarreennttss oonntt ddûû ccoonnjjuugguueerr lleeuurrss

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Très en vue près de l’entrée dubloc qui compose l’établissement,quelques vers du bien connuouvrage Le Prophète accueillentles visiteurs. Ils rappellent quel’enfant a des droits et que nousavons des devoirs envers lui. Ence lieu, les phrases de son auteurGibran Khalil Gibran prennent unedimension solennelle. Pris d’uneindicible émotion après leur lectu-re, le visiteur, qui entreprend de seglisser entre les murs de l’établis-sement, est accueilli happé par le

hall d’entrée. Très colorés, lespavés, encore humides d’être tantde fois fraîchement caressés parun énième coup de chiffon, reflè-tent les ombres furtives des pas-sants pressés. Le hall sent propreet bon. S’il entreprend encore dedégourdir les pieds pour davanta-ge de pas, le visiteur ira rejoindrele bloc administratif de l’établisse-ment. Il y trouvera des bureaux, lacuisine et la cantine.

Puis, rebroussant chemin versl’entrée pour bifurquer cette fois-cipar le bâtiment opposé, il tomberanez à nez avec le bloc pédago-gique et ses servitudes : le bureaude l’assistance sociale, vide, fautede postes budgétaires, le bureaudu médecin, l’infirmerie, le bureaudes psychologues, une salle dejeux puis une salle polyvalente, etenfin, dans le hall qui mène auxquartiers, il y a les chambres despensionnaires.

Avec un peu de chances, levisiteur trouvera sur son cheminun adorable angelot de quelquesmois, propre et bien portant,esquisser quelques pas incertainsguidé par une éducatrice ducentre. Ce fut le cas pour nous cejour-là à l’occasion de la visiteinopinée que nous avons effec-tuée à la pouponnière de

Boukhalfa. Véritables ruches bour-donnant de l’activité du personnelentièrement dévoué à sa tâche,les pièces résonnaient affectueu-sement des doucereuses voixenfantines à peine couvertes parles voix des éducatrices.

Chacun vaquait à ses occupa-tions le sourire aux lèvres.Rassurant et altier, le foyer offraitla sécurité, la santé, la protection,mais aussi beaucoup d’amour àces tout jeunes pensionnaires quiconféraient aux lieux une puérilemajesté. Sise à l’intérieur de ladi-te cité sociale de Tizi-Ouzou, la

pouponnière de Boukhalfa a unecapacité d’accueil de 48 lits. Crééeen février 2001, elle a été mise enservice en juillet 2002.

Sa mission est d’accueillir tousles enfants en détresse. L’objectifvisé est de sauver la vie de cesenfants même quand celle-cisemble dans un état désespéré.

Elle a accueilli son premierenfant le 24 novembre 2002, etdepuis, elle est le seul refuge sûrpour les enfants abandonnés duterritoire de la wilaya de Tizi-Ouzou. Des enfants placés judi-ciairement ou abandonnés à lanaissance et ramenés des cli-niques et des maternités de lawilaya. Tous convergent vers lapouponnière, mais par différentesvoies. Ceux dérivant de place-ments judiciaires et les enfants endanger moral sont mis en sécuritéloin de leurs parents en butte àdes procédures judiciaires ouconfrontés aux difficultés sociales.

Il s’agit essentiellement depetites filles, puisqu’il n’existe pasde centre d’accueil pour filles dansla wilaya de Tizi-Ouzou. Des pla-cements issus directement des cli-niques et services de maternité deTizi-Ouzou où sont hébergés pro-visoirement ou définitivement lesenfants selon les cas. En effet, les

mères célibataires et autres indé-cises quant au sort qu’elles sou-haitent réserver à leurs bébés, dis-posent, dans le cas d’un place-ment provisoire du nouveau-né àBoukhalfa, d’une période deréflexion de trois mois. Passé cedélai, l’enfant aura un statut depensionnaire définitif. Il existe unautre cas de placement définitifrésultant du choix délibéré de lamaman qui signe sur-le- champ etaprès mûre réflexion un PVd’abandon du nouveau-né.

Tout comme il n’est pas rare devoir des parents qui se présententeux-mêmes à la pouponnière poury placer leurs enfants. Ceux-cisont en général des parents en dif-ficultés financières et qui ne peu-vent subvenir aux besoins fonda-mentaux de l’enfant.

La psychologue clinicienne ducentre nous apprendra alors,qu’au jour de notre récente visite,24 enfants vivent au sein de lapouponnière et sont répartis selonles tranches d’âge dans quatrechambres différentes : la chambredes petits poussins qui comporte 9bébés ayant entre 0 et trois mois,et placés provisoirement ou défini-tivement selon les cas du momentque les mères célibataires hési-tantes et autres disposent dans lecas d’un placement provisoire dunouveau-né à la pouponnièred’une période de réflexion de troismois aux termes desquels l’enfantest définitivement pensionnaire oudu placement définitif lorsque lamaman signifie par écrit l’abandondu bébé. La chambre des petitsmalins : ils ont entre 6 mois et troisans. Ils sont 5, la chambre despetits anges qui renferme 4 bam-bins, de 4 à 5 ans, la chambre despetits. Au nombre de six, ils ontentre 5 et 10 ans. C’est la chambredes scolarisés.

Certes, les enfants sont heu-reux au centre, mais il reste quetout enfant a droit à une maman etun papa, et à la stabilité de l’imagedes deux. Parmi ceux qui atterris-sent au centre, quelques-uns sontamenés à repartir un jour. Maisc’est la totalité qui l’espère. Mêmeles tout-petits, qui ne le disent pas,les stigmates qu’ils portent en euxl’expriment mieux. Le docteur

Amimer, la psychologue clinicien-ne du centre, nous l’explique defaçon scientifique. Les enfants, quiont intégré la pouponnière dès lespremiers jours de leur vie, mon-trent des signes de troubles psy-chiques et de retard physique àpartir de cinq mois. Les uns arbo-rent toujours un air triste et uneextrême sensibilité à tout ce qui atrait au partage de l’affection deséducatrices. Aussi, pour d’autres,une manifestation physique dumalaise psychologique.

Ils affichent un retard psycho-moteur, notamment des difficultésà articuler, sans aucune raisonmorphologique.

Certains tardent plus que lanormale à faire leurs premiers pas.Une fois détecté, le retard est vitecontrecarré avec une attentionparticulière et assidue de la partde l’une des deux psychologuesdu centre et des éducatrices.

Des projets individuels visant àréparer la conséquence et à com-bler la carence sont ainsi mis aupoint pour chaque cas. «Dès l’âgede cinq mois, un enfant, qui gran-dit dans un institut, montre très vite

une carence affective due à l’insta-bilité de l’image maternelle. Il enrésulte un ralentissement dans ledéveloppement psychomoteur.Une seule solution existe à cemalaise : l’adoption à l’âge préco-ce.» L’adoption constitue dès lorsun dilemme, les deux parties ayantbesoin l’une de l’autre s’il y a desenfants abandonnés par desparents non désireux de les gar-der. Il y a aussi des couples nepouvant pas concevoir d’avoir unenfant. L’adoption est une solution.Mais elle comporte aussi ses com-promis. Mme Amimer nous expliquece point sombre. Les couples trientles enfants : bienheureux, lesnouveaux-nés et les enfants en

très bas âge et en bonne santé.C’est le vœu de la plupart descouples prétendant à l’adoption.

Le fait d’avoir souffert de lastérilité affecte profondément lesparents. Ils viennent alors cher-cher dans la liste des candidats àl’adoption les enfants placés défi-nitivement, l’enfant idéal.

Les enfants handicapésdemeurent longtemps dans lecentre. Certains y passent leur vie.

Parmi les pensionnaires de lapouponnière de Boukhalfa, desgrabataires. Ils sont quatre, deuxsouffrant d’agénésie cérébrale, unautiste et un enfant souffrant d’unretard profond. Ceux-ci sont lespermanents du groupe. Ceuxqu’on ne vient jamais chercher.Les parents veulent un enfant enbonne santé. Certains voient eneux des fardeaux et c’est aussil’avis de professionnels du domai-ne. Car si un enfant handicapéreste un poids lourd à assumer, ilest pour certains un moyen de seracheter contre un remords qui leshanterait. Il y a des gens qui émet-tent le souhait d’adopter un enfanthandicapé, mais quelque tempsplus tard, ils le replacent dans lemême foyer. L’enfant aura alorssubi la déchirure de l’adoption aumoment de quitter ses petitscamarades, les éducateurs et toutson environnement et celui dequitter une famille à laquelle il amis un temps énorme à adopter.Le remède dans ce cas-là est pireque le mal lui-même. «L’enfant,déjà fragilisé par un premier aban-don, en subira un deuxième fauted’une décision prise à la légère etpeut-être avec de la passion.

Les passions finissent par dis-paraître, mais le handicap dure.»La psychologue nous explique quemême si des enfants handicapés,qui n’ont jamais eu à subir ledéchirement d’un placement provi-soire dans une famille, subissentquand même un lourd traumatis-me, puisque la wilaya de Tizi-Ouzou ne dispose pas de centrespécialisé pour handicapés.

«Nos enfants finissent toujourspar quitter le centre pour un centrede cette nature sis à Alger, maisc’est tant mieux pour eux. Lecentre est très bien équipé et dis-pose des moyens nécessaires à lahauteur de la mission qui lui est

dévolue. Là-bas, ils recevront lessoins appropriés et seront plusheureux», affirme la psychologued’une voie nouée par l’émotion.

En 2011, faut il le préciser, l’éta-blissement a admis 45 nouveauxenfants. Il a permis 28 placementspour adoption.

La pouponnière de Boukhalfacomporte indiscutablement plusde filles que de garçons. Le centremanque cruellement de person-nel. Comme tout l’établissementde la wilaya, les postes budgé-taires sont rarement distribués.Entre les 27 éducatrices ducentre, tous rangs confondus, 22sont des contractuelles à duréedéterminée. n

Le Soird’Algérie C’est ma vie Vend. 20 - Sam. 21 avril 2012 - PAGE 13

Par Salem Hammoum et Kahina Guemroud

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pplluuiiee eesstt mmeennaaççaannttee eenncceettttee jjoouurrnnééee pplluuvviieeuussee..DDaannss ll’’aaiirree ddee jjeeuuxx dduu

ffooyyeerr,, lleess cchheevvaauuxx ààbbaassccuullee nnee ggrriinncceenntt ppaassssiinnoonn aauu ggrréé ddee llaa bbrriissee

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Les enfants, qui ont intégré la pouponnièredès les premiers jours de leur vie

arborent toujours un air triste et uneextrême sensibilité à tout ce qui a trait au

partage de l’affection des éducatrices.

«Tata, je veux une maman !»

Avec un peu de chance, le visiteur trouverasur son chemin un adorable angelot

de quelques mois, propre et bien portant,esquissant quelques pas incertains guidé

par une éducatrice du centre.

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Le Soird’Algérie Voyage culinaire Vend. 20 - Sam. 21 avril 2012 - PAGE 14

Pas envie de sortir faireles courses ? Pas très inspirépour cuisiner un plat compli-qué ? Envie de retrouver dessaveurs gustatives simples ?Alors, il n’y a pas mieuxqu’une bonne frita auxlégumes ! La frita, un plat àbase de légumes (poivron ettomate principalement) fritset servis à la dégustationfroid ou chaud, est une recet-te simple et délicieuse. On

pense qu’elle viendrait de lacuisine pied-noir, particuliè-rement les pieds-noirs espa-gnols, puisqu’on retrouve desbeignets de frita en Espagne.

Souvent, lorsque la fritaest servie aux invités, ceux-cine peuvent s’empêcher des’exclamer en chœur : «Oh !les bonnes saveurs d’antan!» A l’origine, ce plat se pré-parait avec de la viande delapin, puis ce dernier a étéremplacé par des côtelettes,et bien évidement la cherté

ayant eu raison de cesviandes, la frita a été vidéede toute chair.

Ainsi, elle sera désormaisun mélange de certainslégumes — qui faut-il le pré-ciser, ne sont pas non plus

bon marché—, qui serontbien mitonnés. Et bien, l’onse passera de viande, aubonheur des végétariens !Pour Nassrine, il n’y a pasmieux qu’une frita avec des

œufs, «après avoir fait frireles légumes de base qui sontles poivrons, les tomates etles oignons, sur lesquels oncassera un ou deux œufs,un régal !» Si certains lamangent comme telle, oubien simple, sans œufs,d’autres l'utilisent commegarniture pour les pizzas enmettant une couche de fritasur la pâte et parsèment letout de gruyère râpé, dispo-sent des filets d'anchois àl'huile ainsi que des olivesnoires et enfournent jusqu'àla cuisson de la pâte. La fritaest également utiliséecomme farce dans les cocasou chausson, ou encore pré-parée en tourte, mais elle estégalement servie avec desgrillades : merguez, bro-chettes de viande rouge oublanche. Ce plat est très sou-vent réalisé par des boulan-gers et autre vendeurs desandwichs et de feuilletéssalés. Ainsi, on retrouve lafrita dans des chaussons, quiont très souvent la cote

auprès des jeunes qui ne raf-folent pas d’ordinaire delégumes.

Souvent assimilée à la sai-son estivale, la frita s’accom-pagne parfois tout simple-ment de frites et de merguez.«Pour éviter de trimbaler desboîtes pour contenir des platspréparés, lorsque nousemmenons les enfants enpique-nique, la frita en

chausson est la recette quime vient souvent en tête, enplus, toute la famille aime eten redemande», nous diraMme Farah. Ayant questionnébon nombre de personnessur la recette de la frita, nom-breux nous diront que «lavraie bonne» recette de lafrita est réalisée uniquementavec des poivrons et destomates. «Il n’y a ni oignon ni

ail, d’où la saveur de la toma-te sucrée et du poivron avecson goût unique, le tout mari-né dans de l’huile d’olive, onpeut y rajouter selon lesgoûts, du piment ou de laharissa, un délice pour lespapilles !» nous dira hadjAchour (74 ans) chez quinous avons éveillé l’envie deretrouver le plaisir de dégus-ter ce plat : «Allez, je vous

laisse, je vais voir ma fille etlui donner la recette, mainte-nant que vous m’en avezparlé, mon estomac réclamede la bonne frita !» nous dit-il. Comme dirait hadj Achourà chacun sa «frita», avecoignon, ail ou sans, le poi-vron et la tomate sont incon-tournables pour réussir unebonne frita à savourez enfamille. n

LLaa ffrriittaa,, uunn ppllaatt aannnnoo--cciiaatteeuurr ddee bbeelllleess jjoouurrnnééeesseennssoolleeiillllééeess,, aapprrèèss llaa rruuddee

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Par Amel Bentolba

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ccuulliinnaaiirree hhéérriittéé ddee nnooss ggrraannddss--mmèèrreess.. AAlloorrss àà vvooss pplluummeess !!

AAAA nnooss lleecctteeuurrssnnooss lleecctteeuurrss

RECETTE DE MME FARAH

Ingrédients :l 4 poivronsl 4 tomates fraîchesl 3 oignonsl 3 gousses d’aill Sel et poivre

Préparation :Coupez les oignons en demi-lune, les tomates en cubes après les avoir épépinées, les poivrons en

lanières, après les avoir fait griller afin de leur retirer la peau.Faites revenir les oignons et les poivrons à feu moyen jusqu'à ce qu'ils soient bien ramollis, salez, poivrez,

ajoutez la tomate, laissez cuire 45 mn à feu doux jusqu'à ce que les légumes soient bien fondants. A dégus-ter chaude ou froide. Comme nous l’avons mentionné plus haut, la frita peut servir de farce pour les chaus-sons, ou comme garniture pour les pâtes à pizza.

Souvent, lorsque la frita est servie, nul ne peut s’empêcher de s’exclamer :«Oh ! les bonnes saveurs d’antan !»

La frita, un plat familial incontournable

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Ven. 20 - Sam. 21 avril 2012 - PAGE 15

magfemme03@yahoo.fr

Beignets au sucre

500 g de farine 5 g de levure de boulanger 3 œufs 40 g de sucreHuile de tournesol Sucre glace

Mélanger la farine, le sucre et la levure avec lesœufs battus. Ajouter un verre d'eau.Faire une boule de pâte puis la laisser reposer1h 30. Etaler la pâte sur du papier sulfurisé etdécouper des ronds de pâte avec un verre. Prendresoin de les espacer.Laisser reposer une demi-heure. Faire chauffer l'huile. Quand celle-ci est bienchaude, plonger les beignets un par un et les fairefrire. Déposer les beignets sur du papier absorbantet les saupoudrer de sucre glace.

- 350 g de spaghettis- 350 g de fruits de mer surgelés(le mieux les sortir 1h à 2 heuresavant)- 4 gousses d'ail- 200 ml de crème fraîche liquide- Le jus d'1 citron jaune- 1 bouquet de persil frais- Sel- Poivre- Huile d’olive (cuisson)- Parmesan ou gruyère

Sortir 1h à 2 heures avant vos fruits demer du congèlateur pour retirer unmaximum l'eau. Hacher l'ail et le persil.Presser le citron dans un verre. Faiteschauffer de l'huile d'olive dans unepoêle. Faire bouillir une casserole d'eauchaude salée avec un peu d'huile d'olive.Vous pouvez faire revenir vos fruits demer à feu vif pendant quelques minutesdans la poêle. (5 minutes). Réserver lesfruits de mer pour la suite. Mettre lesspaghettis dan l’eau bouillante. Pendantce temps, reprendre votre poêle et fairechauffer. Déglacer la poêle avec le jusde citron. Ajouter l'ail et le persil pendant1 minute. Puis verser la crème et laisserréduire quelques minutes. Ajouter les fruits de mer, mélangerpendant 3 minutes. Saler et poivrer.Egoutter les spaghettis, serviraccompagnées de gruyère ou deparmesan.

Les petits trucs à savoirpour brûler plus decalories…

- Le simple fait de réfléchirconstitue une dépenseénergétique : 64calories/heure. Un peu plus que dormir(60 calories seulement)sauf que nous dormonsbeaucoup plus longtempsque nous réfléchissons.Ainsi, une nuit de 8 heuresde sommeil, c’est 480calories de brûlées.Accumulez les minutes demarche. Pour chaquedemi-heure, vous éliminezau moins 90 calories. Et plus vous marchez vitedans la rue, plus vousdépensez. Ne négligezpas les travaux ménagers,et vous brûlez 100 caloriesÀ chaque fois que vousfaites les courses, vousperdez 400 calories.Un quart d’heure debricolage se solde par unedépense de 50 calories.

De quoi vous réconcilieravec cette activité.Le jardinage est beaucoupplus payant avec 400calories à l’heure.Et enfin, multipliez les

câlins : faire l’amour estaussi une activitédépensière en énergie ; ilvous en coûtera entre 200et 300 calories selon vosprouesses !

CChhooccoollaatt :: ffaaiitteess ppllaaiissiirr àà vvoottrree ccœœuurr !!Réputé pour remonter le moral en cas depetite déprime, le chocolat se révèle aussibénéfique pour le cœur. Pour preuvesupplémentaire, cette étude montre un risqueréduit de récidive d'accident cardiaque chezles consommateurs aguerris de chocolat...

Quel type de chocolat faut-il manger ?Dans cette étude, les auteurs n'ont trouvéaucune différence en fonction du type dechocolat (noir ou au lait). Mais sur le principe,retenez que les flavonoïdes sont contenusdans le cacao. Ainsi, plus un chocolat estconcentré en cacao, plus il sera riche en

flavonoïdes. C'est le cas du chocolat noir, par rapport au chocolat au lait, ce dernierétant dilué avec des produits laitiers. Quant au chocolat blanc, c'est évidemment leplus pauvre : sachez qu'il ne contient pas de cacao et qu'il est fabriqué à partir dubeurre de cacao.

Trucs et astuces Pour éviter que lelait déborde lors dela cuissonLe lait bouillant nedébordera pas si vousmettez une cuillère àsoupe dans lacasserole lors de sacuisson.Voici une autretechnique pouréviter l’inondationdes plaques decuisson.Enduisez les bords dela casserole de matière

grasse, de beurre oud’huile.

Comment rattraperun plat trop saléVous avez trop salévotre sauce ou votresoupe ? Pas depanique !Vous pouvez encorerattraper le coup.Faites réchauffer votreplat en y ajoutant unepomme de terreépluchée coupée endeux, elle absorberal’excédent de sel.S’il s’agit de légumescuits à la vapeur, vouspouvez les rincer àl’eau bouillante ouajouter une cuillère decrème fraîche aumoment de servir, vous

sentirez moins le goûtdu sel.Vous pouvez égalementajouter un morceau desucre à votre sauce ouà votre soupe.

CCoommmmeenntt bbrrûûlleerr sseess ccaalloorriieessaavveecc oouu ssaannss ssppoorrtt ??

FFrriiccaassssééee ddee ppoouulleett 300 g de pouletSel1 œuf1 gousse d’ail60 g de farineUne pincée de selPoivreChapelure Huile pour la friture

1- Préparer un bold'œuf battu et un autre avec la farine, le sel et unpeu de poivre. 2- Couper le poulet en morceaux dans un récipient.Le saler et lui ajouter l'ail haché. Laisser reposer uneheure. 3- Passer les morceaux dans le bol de farine, danscelui d'œuf battu et dans la chapelure,4- Les frire dans de l'huile chaude jusqu'à ce qu'ilssoient bien dorés et les égoutter sur du papierabsorbant. 5- Accompagner avec de la salade verte et unesauce de votre choix comme de la mayonnaise, duketchup ou sans sauce tout simplement.

Spaghettis aux fruits de mer

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Et n’oubliez pas que pour maigrir, il fautdépenser plus que l’on consomme… Alorssoyez active mais révisez également votre

alimentation.

Future maman De l'acide folique jusqu'à un an avant

la conception, c'est encore mieux !Une nouvelle étude vient confirmer l'intérêt d'unesupplémentation en acide folique dans un autre domaine,celui des accouchements prématurés. Toutefois, cetteaction protectrice ne s'observe qu'à condition de bénéficierd'une supplémentation en vitamine B9 au moins un anavant la conception. Les accouchements spontanés entrela 20e et la 28e semaine d'aménorrhée ont été réduits de70% chez les femmes ayant bénéficié d'acide foliquependant plus d'un an avant la conception, et de 50% entrela 28e et la 32e semaine d'aménorrhée. Au-delà, l'acidefolique n'a plus d'influence. Etant donné la gravité descomplications liées à la prématurité, cette information estimportante et prône une supplémentation bien plusprécoce des femmes qui désirent mettre un bébé en route.

Le Soird’Algérie Sports Vend. 20 - Sam. 21 avril 2012 - PAGE16

FOOTBALL JEUX OLYMPIQUES-2012ESPAGNE : CLASICO BARÇA-REAL

Guardiola et Mourinho, si éloignés ?

A première vue, «Pep»le courtois et «Mou» lemauvais caractère, «Mou»le bouillonnant et «Pep» lepolicé n'ont pourtant pasgrand-chose à voir. Mais, àl'issue de certains matchesoù ils ont vu la différence secreuser avec le Real, leaderavec quatre points d'avan-ce, Guardiola et le Barçaont eu tendance à se rap-procher de la figure récrimi-nante de Mourinho, mon-trant du doigt l'arbitre àl 'occasion alors que leBarça se pique de nejamais s'en prendre auxhommes en noir.

C'est d'ailleurs Mourinholui-même qui, début mars,avait attiré

l'attention sur la proximi-té entre les deux carac-tères. «Il y a des gens,beaucoup plus intelligentsque moi, qui arrivent àvendre une image complè-tement différente de lamienne, mais qui au fondsont comme moi», avaitsouligné le technicienmadrilène tout en se gar-

dant de citer nommémentGuardiola.

Le coach catalan l'avaittoutefois pris pour lui ets'était donné la peine derépondre très énergique-ment à son collègue. «Jen'ai pas l'impression de luiressembler. Sur ce chapitre,je n'ai jamais souhaité luiressembler. C'est une bêtede compétition et i l veutgagner comme moi. Mais sije suis comme lui, il faudraque j'amende mon compor-tement», avait alors lâchéGuardiola.

N'en déplaise à «Pep»,la mauvaise foi montrée parle Barça dans certainsmoments-clés de la saisonqui lui ont fait perdre du ter-rain sur son rival madrilène,sans atteindre à la«Mourinhade», a parfois flir-té avec le style mauvaisperdant du Portugais.

Après le carton rougereçu par Piqué face auSporting Gijon début marset la décision du Comité decompétit ion d'ouvrir uneprocédure disciplinaire surle joueur qui avait soutenuque l'arbitre l'avait expulsé«de manière préméditée»,le Barça avait en effet faitcorps derrière son joueur,parlant d'«atteinte à la répu-

tation d'une compétit ionsérieuse».

Deux styles tout de même opposés

Après le quart de finalealler de C1 face à l 'ACMilan (0-0) où deux

penalties avaient en effetété passés sous silence parl'arbitre de la rencontre,Guardiola n'avait pas nonplus contredit ses joueurs,Xavi en tête, qui s'étaientplaint des erreurs d'arbitra-ge de cette rencontre.

Pour autant, il y a beau-coup d'aspects sur lesquelsles deux figures restent belet bien antithétiques. Là oùMourinho souhaite contrôlerjusqu'à la communicationde ses joueurs, Guardiola,lui, laisse chacun user desa liberté d'expression.

Décréter un silence radiode tout le Real Madrid sousprétexte que l'arbitrage ne

lui a pas plu, comme «TheSpecial One» l 'avait faitaprès le nul (1-1) face àVillarreal où Mourinho avaitcependant aussi sa part deresponsabilité, n'est ainsipas encore venu à l'espritde Guardiola.

Enfin, la différencemajeure entre les deuxhommes réside sans doutedans leur manière de consi-dérer le jeu. Là où Mourinhose montre parfois frileux,refusant de prendre certainsrisques, comme le prouveencore sa titularisation deCoentrao, mardi dernierface au Bayern, au lieu d'unMarcelo beaucoup plusoffensif, Guardiola lui reste-ra toujours fidèle au styleoffensif du Barça, mêmedans la défaite. Autant Moune craint pas de faire évo-luer certains joueurs contre-nature, autant Pep s'y refu-se obstinément.

Le clasico d’aujourd’hui samedi au CampNou va une fois de plus mettre aux prises leBarcelonais Pep Guardiola et le Madrilène JoseMourinho, deux entraîneurs qu'en apparencetout sépare, mais qui, à certains moments de lasaison, ont pu avoir des réactions similaires.

(À J-100), L’AMBASSADEUR DU ROYAUME-UNIÀ ALGER, MARTYN ROPER :

«Londres prête à accueillirles Algériens»

Pour marquer l'évé-nement olympique, des100 jours avant ledébut des Olympiadesde Londres, diversesfestivités ont été orga-nisées mercredi passéà l'ambassade duRoyaume-Uni à Alger.

Cela en collaborationavec le Comité olympiquealgérien (COA), ce rendez-vous a été marqué par laprésence d'anciens cham-pions olympiques et mon-diaux algériens à l'instar deNoureddine Morceli, BenidaMerah et Saïd GuerniDjabir. Pour sa part, l'am-bassadeur du Royaume-Unien Algérie, M. MartynRoper a indiqué que laGrande-Bretagne était«prête à accueil l ir lemonde», en 2012 dans lesmeilleures conditions, à 100jours de l 'ouverture desJeux olympiques deLondres (27 juilllet-12 août).

«Nous sommes prêts àaccueil l ir le monde àLondres pour les Jeuxolympiques et paralym-piques 2012», a déclaré M.Martyn Roper .

Selon M. l’ambassadeur,toutes les infrastructuresappelées à accueillir lescompétitions sont fin prêtespour le déroulement des JO2012, prévus du 27 juilletau 12 août 2012.

L'ambassadeur duRoyaume-Uni en Algérie atenu à souligner que beau-coup d'efforts ont étédéployés par son pays pourque les Jeux de Londres

soient une réussite totale.«J’estime que nous avonsfait tout le nécessaire pourque les JO-2012 seront uneréussite, tous les jeux ontquelque chose de particu-lier. Nous voulons organiserun vrai spectacle que tout lemonde va apprécier etaussi se souvenir pourlongtemps» a-t-il ajouté.

L'ambassadeur duRoyaume-Uni en Algérie aémis le vœu de voir beau-coup d'Algériens se rendreà Londres pour assister auxJO. «J'espère que beau-coup d'Algériens vont visiterLondres pendant les Jeuxolympiques.

Nous avons fait lenécessaire pour leur facili-ter l'obtention du visa», dirale conférencier.

A signaler la présenced’une grande communautéalgérienne en Grande-Bretagne. A Londres, il y aenviron 20.000 Algériens,selon les chiffres officiels.

A. A.

HANDBALL : SUPERCOUPE BABACAR FALL 2012

Le Zamalek d’Égypte s’imposedevant le FAP du Cameroun

Comme attendu, la for-mation égyptienne duZamalek a surclassé, jeudidernier à Hammamet enTunisie, celle des ForcesArmée et Police (FAP) duCameroun avec un écart de14 buts (32 - 18) lors de laSuper-coupe d’Afrique dehandball messieurs«Babacar Fall».

Sous la houlette deAymen Salah Abdelhamedet bien emmenés par unsuper Ahmed MoustafaLahmar au summum de sonart, les Egyptiens ont géréles débats à leur manière,s’imposant aisément etdécrochant leur quatrièmetrophée. Déjà à la pause-citron, ils menaient large-

ment (18 à 7). Pour rappel,le club égyptien a remportéce trophée en 2002 àLibrevil le face au ClubAfricain, en 2010 àOuagadougou au BurkinaFaso devant l’ex-MC Algeret en 2011 à Yaoundé auCameroun, aux dépens del’ES Sahel de Tunisie.

Cette victoire permet auZamalek de participer au«Super Globe» 2012 quiaura lieu du 27 août au 1er

septembre prochain à Doha(Qatar).

Ce sera sa troisièmeparticipation dont la plusréussie est celle de 2010 àDoha où les Pharaons ontoccupé la 3e place.

O. K.

CondoléancesTrès attristés par le décès du père d’Aït Aouarab

Mourad, entraîneur de notre équipe nationale de handballdames, le président, les membres fédéraux et le person-nel permanent de la Fédération algérienne de handballprésentent à ce dernier ainsi qu’à toute sa famille leursplus sincères condoléances. Ils prient Allah Tout-Puissantd’accorder au défunt Sa Sainte Miséricorde et de l’ac-cueillir en Son Vaste Paradis.

«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons».

Martyn Roper.

KARANKA :

Le Real ne changera passon jeu face au Barça

L'entraîneur adjoint duReal Madrid Aitor Karankaa annoncé que le clubmadrilène ne changera rienà sa manière de jouer pouraffronter son grand rivalBarcelone dans le choc duChampionnat d'Espagne,aujourd’hui samedi auCamp Nou.

«Nous ne changeronsrien (samedi) à notremanière de jouer. Nousferons tout ce qui est ennotre pouvoir pour attaqueret gagner», a affirmé hiervendredi Aitor Karanka, quia assuré la conférence depresse en lieu et place deJosé Mourinho, muet face àla presse espagnole depuisle 31 mars dernier.

Cette affirmation de l'en-traîneur adjoint ne donnetoutefois pas réellementd'information sur l'équipeque Mourinho alignera.

Interrogé sur l'éventuali-té de voir le FrançaisLassana Diarra jouer,Karanka a répondu par l'af-

firmative. «Oui, il se peutqu'il joue (samedi). Il restepeu de journées, nousavons besoin de tout lemonde», a expliquéKaranka.

Le Real Madrid n'exclutdonc pas non plus d'alignersamedi un milieu à trois,dans lequel Diarra apparaî-trait aux côtés des deux titu-laires habituels, XabiAlonso et Khedira.«L'équipe n'est absolument

pas fatiguée. Les joueurssont bien, avec une grandeenvie de jouer», a concluKaranka, coupant court auxrumeurs selon lesquellesles leaders de la Ligaseraient fatigués aprèsleurs récents accrocs,notamment face au Bayern(défaite 2-1) en Ligue deschampions. Avant ce «clasi-co», le Real dispose dequatre points d'avance surle Barça.

ManchesterUnited reste

le club le plusriche du monde

Manchester Unitedreste le club le plus richedu monde, a indiqué uneétude du magazineForbes, qui relève que leschampions de la PremierLeague avec une valeurde 1,4 milliard de livresSterlings, sont en tête deliste pour la huit ièmeannée consécutive. Lesgéants espagnols RealMadrid et Barcelone occu-pent les deuxième et troi-sième places tandisqu’Arsenal et le Bayern deMunich ferment le top 5.

Manchester UnitedUnis a réalisé 103,5 mil-lions de livres du chiffred'affaires au cours de laseule saison 2011.

Selon Forbes, lesmeilleures équipes vontcontinuer à s'enrichir cetteannée, le nombre de parti-cipants à la Ligue desChampions est plus élevéqu’en 2011. Son rivalManchester City est clas-sé à la 13e place derrièreTottenham (11e) Liverpool(8e) et Chelsea (7e). Deuxclubs ital iens figurentparmi les dix clubs lesplus riches, enL’occurrence l’AC Milan(6e) et la Juventus (10e).

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Le Soird’Algérie Sports Vend. 20 - Sam. 21 avril 2012 - PAGE17

COUPE D’ALGÉRIE (DEMI-FINALES)

LIGUE 2 (29e JOURNÉE)

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ess

CR BELOUIZDAD 1 - CS CONSTANTINE 0

Le chabab en finaleAlger/stade du 20-Août ;affluence record. Arbitrage : M. GherbalBut : Rebih (59’) CRBAvertissements : Mekhout(19'), Rebih (59’) CRB, Ziti (51’)CSCCRB : Ousserir - Boukedjane, Aksas,Mameri, Abdat, Mekhout, Naïli,Ammour, Aouad puisBenabderrahmane (80’), Rebihpuis Kharbach (89’), Slimanipuis Benaldjia (90’) .Entr. : Djamel MenadCSC : Daïf - Mekkaoui, Djilali, Lemaïcipuis Dahmane (79’), Ziti -N'Gomo, Zemit, Bahloul puisIfoussa (68'), Hadjadj – Bezzazpuis Ferhat (84’), BouguerraEntr. : Rachid Belhout

Le match était très disputéentre deux équipes qui sesont débattues durant les 90’du temps réglementaire, un

match équilibré. Les locauxsont les premiers à menacer le

camp adverse par le biais deMekhout. En effet, 5 minutes

après le coup d’envoi, il tente un tirde loin, mais la balle passe de peuà côté du poteau.La riposte desConstantinois ne va pas tarder ;

Bezzaz lance superbementBahloul qui tire mais le ballon estfacilement capté par Ousserir.

31 minutes après, Rebih ducôté du CRB, seul face au gardienrate lamentablement le cadre, leslocaux se ruent vers l'attaque dansle but d'ouvrir le score.

Mais toutes les tentatives desRouge et Blanc se vouent àl’échec face à la muraille constanti-noise.

La première période prend finsur un score stérile de 0 partout.Auretour des vestiaires, Rebih par-vient à tromper la vigilance de Daïf,suite à un coup-franc direct, magis-tralement transformé. Belhout ren-force son équipe offensivement parl’incorporation de l’attaquantIfoussa, alors que Menad le faitdans l’autre sens,Benabderrahmane prend la placede Aouad mais malgré le renfortoffensif, le CSC reste incapable derevenir au score. Le Chabab l'em-porte finalement sur le score de unbut à zéro, à la grande joie de sessupporters.

A. A.

Duel pour le 3e sésame

L'USMBA et le MOB qui partagentla troisième place avec 46 pointseffectuent des déplacements diffi-ciles, respectivement à Médéa et àMohammadia avec l'objectif d'engran-ger la victoire avant de jouer à domi-cile lors de la dernière journée.L'USMBA qui reste sur une défaite endéplacement face au leader le CABordj Bou-Arréridj (1-0) n'a plus droità l'erreur contre une équipe de l'OMédéa qui n'a pas encore assuré sonmaintien. Les hommes de AbdelkrimBenyelès sont condamnés à s'impo-ser hors de leur base pour conservertoutes leurs chances d'accession enLigue 1 avant d'accueill ir l 'USMAnnaba lors de l'ultime journée. Deson côté, le MOB, auteur d'un retourfracassant lors de la phase retour dela compétition se rendra àMohammadia pour croiser le fer avecune équipe du SAM, plus que jamaismenacée par la relégation.

Le MOB qui a atomisé l 'USMBlida (5-0) mardi est conscient de ladiff iculté de sa mission àMohammadia, où il n'est pas facile des'imposer. Pour l 'entraîneurRahmouni, la montée en Ligue 1passe obligatoirement par deux vic-toires lors des deux dernières ren-contres. «Nos chances d'accessionsont les mêmes que celles del'USMBA.Nous allons jouer à fond lesdeux derniers matches à commencerpar celui de Mohammadia. La montéepasse par la victoire et que le meilleuraccède en Ligue 1» a déclaréRahmouni à la presse. Quant au SAMohammadia qui occupe la 13e

place, la victoire contre le MOB estplus qu'indispensable dans l'optiquedu maintien. En bas du classement,outre le SA Mohammadia qui estenglué dans la zone rouge, leParadou AC (14e) et le RC Kouba(15e) jouent également gros lors des

deux dernières journées. Le Paradouqui a arraché un précieux point endéplacement devant le MOConstantine (2-2) accueillera le lea-der, le CABBA, qui veut finir la saisonchampion de la Ligue 2. L'entraîneurdu Paradou AC, Khaled Lounici esti-me que le point ramené deConstantine consoliderait les chancesde son équipe en vue du maintien, àcondition de remporter les deux der-niers matches. Enfin, le RC Koubaqui a renoué avec la victoire contrel'O Médéa se déplacera à Annabaavec la ferme détermination de s'im-poser contre un adversaire déjà envacances et espère un double fauxpas du Paradou et du SAM, lors desdeux ultimes journées.

L'USM Bel-Abbès et le MO Béjaïa se livrent une bataille à distan-ce pour le troisième ticket synonyme d'accession en Ligue 1 pro-fessionnelle, à l'occasion de la 29e et avant-dernière journée duchampionnat d'Algérie de Ligue 2 de football, prévue samedi, tan-dis qu'en bas du classement, la lutte fait rage entre trois équipespour éviter d'accompagner l'US Biskra en division amateur.

INCIDENTS MCS-USMA

Les Usmistes introduisent un recoursLa direction de l'USM

Alger a décidé, mercredi,d'introduire un recours aprèsles sanctions jugées«légères» de la commissionde discipline de la Ligue defootball professionnel (LFP)contre le MC Saïda suite auxincidents survenus samedilors du match ayant opposéles deux équipes pour lecompte de la 25e journée duchampionnat d'Algérie deLigue 1. Dans un communi-qué adressé au président dela commission de recours dela Fédération algérienne defootball (FAF), dont unecopie a été envoyée au pré-sident de la LFP, l'USMA aappelé cet organe à«prendre les mesures et

sanctions qui s'imposent et àla hauteur de la tragédie»vécue par les Rouge et Noirà Saïda.

De graves incidents ontémaillé le match MCS-USMA (1-1) où six joueurs etun dirigeant des Rouge etNoir ont été blessés dansdes actes de violence qui ontéclaté juste après la fin de larencontre, rappelle-t-on. Ils'agit des joueurs Laïfaoui,Hamiti, Chafaï, Bouchema,Maïga, le gardienZemmamouche et le diri-geant Abdallah Cherchar quiont été transférés au servicedes urgences de l'hôpital«Ahmed Medeghri» deSaïda pour recevoir les pre-miers soins, avant d'être

transférés vers Alger. Le clubalgérois s'est dit, à cet effet,«stupéfait» et «outré» à l'an-nonce des sanctions pronon-cées par la commission dediscipline de la LFP qui adécidé, lundi dernier, d'infli-ger au MCS une suspensionde huit matches de son ter-rain, assortie de huis clos, etune amende de 200 000dinars. «Nous constatonsavec beaucoup de regretsque les sanctions pronon-cées ne sont pas à la hau-teur de la gravité des événe-ments totalementinadmissibles.

Pour le club algérois, detelles sanctions, qu'il «rejettedans la forme et dans lefond» sont, «à nos yeux, un

encouragement pour les diri-geants du MCS et autresaventuriers du sport àrecommencer d'autres tragé-dies». Les Usmistes ont,également, critiqué les sanc-tions «imméritées» infligéesà certains de leurs joueursqui, estiment-ils, «sont missur le même pied d'égalitéque leurs bourreaux». L'US-MA a interpellé, à cette occa-sion, le président de la com-mission de recours de laFAF qui a «l'obligation aussimorale que professionnellede protéger les acteurs dufootball professionnel souspeine de le voir mourir dansl'œuf, au grand bonheur deses détracteurs».

FC SOCHAUXBoudebouz incertain face au Paris SG

Le milieu international algérien du FCSochaux, Ryad Boudebouz, est incertainpour le match face au Paris SG, prévudemain dimanche au Parc des Princes,comptant pour la 33e journée du cham-pionnat de France de Ligue 1, en raisond'une blessure a rapporté hier vendredila presse locale. Même s'il a pu jouédimanche dernier lors de la victoire deson équipe face au Dijon FC (1-0), lemilieu offensif des Verts souffre toujoursd'une blessure à la cheville, contractéelors du match à Montpellier, précise lamême source. Au repos depuis le début

de la semaine, Boudebouz a repris jeudi avec une séance allégée. LeFC Sochaux pointe à la 18e place au classement de la Ligue 1 avec 33points, alors que le Paris SG occupe la 2e place avec 64 points, à deuxlongueurs du leader, Montpellier, qui reçoit aujourd’hui samedi le FCValenciennes du milieu international algérien, Fouad Kadir.

StartPrévus aujourd’hui à 15hParadou AC-CABB Arréridj US Biskra-ES Mostaganem ASM Oran-JS Saoura SA Mohammadia-MO Béjaïa USM Blida -MSP Batna USM Annaba-RC Kouba O Médéa-UM Bel-Abbès AB Merouana-MO Constantine.

Le Ahly avait fait un grand pasvers le titre en battant l’un des plusforts prétendants à l’accession en D1,en l’occurrence l’USMBA mais il aégalement tenu son engagement àl’égard des clubs en course vers ladivision d’élite en respectant l’éthiquesportive. Mais il faudrait noter que lesJaune et Noir n’auraient peut-êtrepas cherché la victoire si la totalitédes joueurs n’avaient pas perçu unegrande partie de leurs dus. Malgrétout, l’on reconnaît vivement le rôlecapital qu’avait joué plus particulière-ment Djamel Messaoudane pendantdeux ans d’exercice au cours des-quels, il sera incontestablement len°1 du CABBA. L’on admet aussi,que fortement présent et par sonpropre argent et par l’image respec-tueuse qu’il reflète notamment àl’égard des joueurs, RachidGuerouache qui se dit être celui quis’éclipse pour céder «la façade» àceux qui rêvent d’occuper les «pre-mières places», pour l’intérêt duCABBA, était parmi les artisans duglorieux parcours du club des Bibans.Sur un nuage, les pensionnaires duAhly semblent néanmoins démotivésquant au 29e round du championnat,

qui s’annonce d’emblée sans enjeuxni saveur, le match face l’ABM estdéjà synonyme de titre pour eux. Etpuis, les joueurs ne vont pas prendrele risque de s’exposer à des bles-sures inutiles contre un adversairequi joue sa survie en D2.

Bentayeb, Mohamed Rabah et Akouchesuspendus

Si Bentayeb ne sera pas présentdans cet avant-dernier round duchampionnat parce que suspendupour cumul de cartons, MohamedRabah et Akouche sont sanctionnéspour contestation d’une décision arbi-trale.

Djerrar et Hamdadou de retourDjerrar et Hamdadou seront en

revanche dans l’effectif bordjienaprès avoir purgé leurs suspensions.

Le CABBA fortement convoitéDe nombreux joueurs de D1 plus par-ticulièrement, sont en train de faireles beaux yeux au CABBA, histoired’intégrer son effectif l’année prochai-ne.

Saâdène Ammara

PAC : CABBA

Un débat sans enjeu

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom----------------

Son prénom

Mépris----------------

ArgonUn de ses

tubes

Conspuées----------------

Détruisai----------------

Sables

Epopée----------------De même

----------------Averse

Préposition----------------Bourriques----------------Onéreuse

Article----------------Divinité(pho.)----------------Fin de série

Voyelledouble----------------Plante----------------RocheJeu

----------------Possessif

----------------Amusé

Eroda----------------

Peinais----------------

En l’état

Musique----------------

SupporteOuvertes

----------------Nazis

----------------Sérieux

Tentas----------------

Utilise

Froid----------------

Crie sous bois

Arbres----------------

Malade

Vieux----------------

Thallium----------------Possessif

Mois----------------Fin de série----------------

BruitsCoupés

----------------Raconta

Globules----------------

Capitale

Radin----------------

Arbre

Salutromain

----------------Mâle

Rumeur----------------

Prénom

Molybdène----------------

ThoriumCravateanglaise

----------------Planète

Restrictif----------------Exprimera

Tellement----------------

TentaDans laroute

----------------Société

Squelette----------------

Mesures----------------

Attacha

Adverbe----------------

Précieux----------------

AttachéPossédait

----------------Indiquait

Coupécourt

----------------Interjection

Gueux----------------Aluminium

Pays----------------

Pronom

Baudets----------------

Mélodie

Capitale----------------

Orientai

Un de sestubes

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de11 groupes de musique berbères.

Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.Définition du mot restant =

«Chanteuse kabyle»

1- ABRANIS2- TAGRAWLA3- AFOUS4- AGRAW5- DJURJURA

6- IZORAN7- IMAZIGHEN I

MOULA8- LES BERBERES9- TIND

10- ICHENOUIYEN11- TANEFLIT

MOT RESTANT = DOMRANE

E R B E R E S T I N D IB L A L U O M I N E H CS E A B R A N I S T G HA W A A I ED R R G Z NO U G R A OM J A A M UR D S U O F A A L W I IA R U J D I Z O R A N YN E T I L F E N A T N E

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

ONCOLOGIE-ELPASOBOULE-RACINE-DURLIRE-SA-ROT-ME-AIRE-CAPRIN-CANONGE-POUPON-TEL-SGA-EL-TES-DOS-FEETENACES-MOUSSE-RIC-NET-MU-TEA-TAOREES-SITUER-TRINIER-CALINS-JOIESES-PAVANE-MOMES-R-EA-ANS-GO-BE-R-ECRANS-SENSE-MESTONIE-MENTOR-ASOIREE-DA-ERS-ELPUANT-MENERA-ARTORGE-SABENA-SI-RNIE-MALAGA-SANAASS-PAN-TE-HUA-NI

A-BRUTES-SUR-SETBIBERON-MAISON-EID-FES-POULIE-ERLOTES-FAUVES-AL-ILOT-BARDEE-PIAFTES-POUTRE-BORNAES-SI-TIE-FIT-CUS-TUERIE-AID-MET-AINDEFLA-NEUTRE

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSRAHAL-ANDALOU-TBUT-DOIVE-SOUMAAET-DOUCE-AS-RA-MI-A-NEE-CRIES-POHAVANE-BREST-POUDROLE-----E-SOIRJEUN-L-----PIRLOANE-BA----TETE-UTE-PLIER-SIRE-AL-SALADE-GARE-PCA

P-VASE-PRIS-TR-YCRANE-CRAN-OSERAVOLT-REIN-ETAT-L-T-ECHTEDGHARAMI

LETTRESLETTRESES SETIFES SETIF

---SERAR--------SALHI----------CHENITI----------FELLAHI-------OSMANI-------GUESSAB----ZORGANE----------GRICHE-----KERMALI-----------------------------------------------

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : MC Oran

1

2

3

4

5

6

7

BOUAKEL

1- MENEUR DE

JEU

2- LIBÉRO

3- MILIEU

DÉFENSIF

4- BUTEUR

5- BUTEUR

6- LIBÉRO

7- FIEF

Le Soird’Algérie Détente Vend. 20 - Sam. 21 avril 2012 - PAGE 18

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSVille deFrance

----------------Port

américainCuve

----------------Cordes

----------------Terrain

Eliminas----------------

GadgetsFootballeur

brésilien

Argon----------------

Passion----------------

Fatal

Paresseux----------------

Sélénium----------------

Bavarde

Squelette----------------

Abat----------------Numérotées

Thé anglais----------------

Pronom----------------

Peine

Céréale----------------Molybdène----------------

Cycle

Ouverte----------------

Négation----------------

Malaxeur

Détresse----------------Possessif

Refuges----------------Démonstratif----------------

Empeste

Tableaux----------------

Astre----------------Enchanteur

Pas assez----------------

PronomForme d’œuf----------------

Sain----------------

Phoque

Note----------------

Dans le train

D’origine----------------

Rhénium----------------

ChâteauGénitrices

Oiseau----------------

Banque

Jeune----------------

Arbres

Saison----------------

Carte

Erbium----------------

Echec

Coupés----------------

Fermium

Sodium----------------Préposition

Aluminium----------------

Rejoint

Champ----------------Moqueries

Adverbe----------------

A toutevitesse

Mépris----------------

Néant----------------

En troisSitué

----------------Allié

RushBranché

----------------Technicien

Saisit----------------

SituationRemèdes

----------------Mauvaise

conscience

Haltes----------------

Aggrava

Arrête----------------

Poisson

En principe----------------Logements

Passions----------------

Fauve

Spécimen----------------

Allés

Bavardes----------------Possessif

Derniers----------------Accouchas

Emplois----------------

Dans le train

Couche----------------

Île

Béryllium----------------

Tester

Ville deFrance----------------Note (inv.)----------------Hassium

Travaux----------------

Brève

Fruit----------------

Figure

Humanitaire----------------

Plante

Poignée----------------

Vaincue

Récits----------------

Pâtre

Bulletin----------------

Possède(dés.)

Banque----------------Mollusque

Hors-la-loi----------------

Son----------------

BonderFin de série----------------

Actinium

Osés----------------

Exiguë----------------Apprécier

Différents----------------

Pousser

Type (pho.)----------------Rondeurs

Cri de froid----------------

Erbium

Diplacée----------------

CubesWilaya

Note----------------Etablissement

Abat----------------

Part

Etain----------------

Hésiter

Révélé----------------

Maladie

Manche----------------Demeurer

----------------Elevée

Chef----------------

Joua auBayern

Traverser----------------

Destin

Impôt----------------Ennuyeux

A l’avance----------------

Ecole

Erbium----------------

Détresse

Adverbe----------------

Connaît

Squelette----------------

Note

Grossesdépenses

----------------Grecque

Est utile----------------

AdverbeMauvais

films----------------Emblème

QuaiFormed’être

----------------Possédai

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Le Soird’Algérie Détente Vend. 20 - Sam. 21 avril 2012 - PAGE 19

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MASCARARue Senouci HabibMaison de la presse.

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Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas

rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

PENSÉES––––––––––––––––––––

Quarante jours pas-sés déjà !

Le petit angeBadoud Abdellah

s’est envolé pour unmonde meilleur.

Tu seras toujoursdans nos cœurs et nosesprits à jamais. Ta maman Kenza, tonpapa Nourdine ainsi que toutes lesfamilles Trade et Badoud pensent tou-jours à toi.

A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons. F129125

––––––––––––––––––––Triste fut pour

nous ce jour du21/04/2002 où notrecher père et grand-père

Aït Saïd Smaïlnous quittait pour unmonde meilleur, lais-sant un vide que personne ne pourra com-bler.

En ce dixième anniversaire de sa mort,sa femme, ses frères et ses neveux deman-dent à tous ceux qui l'ont connu pour sabonté et sa générosité d'avoir une pieusepensée pour lui.

A Dieu nous appartenons à Lui nousretournons. F124552/B4

––––––––––––––––––––Triste et douloureux fut et sera pour

toujours le 21 avril 1996 où nous quittaitnotre cher et regretté

Mouloud Aït Ouahiounelaissant derrière lui un vide que personnene pourra combler.

Sa femme Sekoura, ses enfants et sespetits-enfants demandent à tous ceux quil’ont connu d’avoir une pensée à samémoire.

Repose en paix.Nous ne t’oublierons jamais. F117398/B13

NECROLOGIE

ANNIVERSAIRE–––––----------------------A notre rayon de soleil

Wassim Moudjerqui a soufflé, hiervendredi 20 avril 2012,sa première bougie.En cette merveilleuseoccasion, papa Abdallah,maman Ibtissem, tes grands-parents Rachid et Houria, tes tantesSabrina, Nesrine et Manel, tes tontonsHamza, Amine et Younès ainsi quetoutes les familles Moudjer, Bendjilali etHouari, qui t’adorent, te souhaitent unheureux anniversaire et une vie pleine dejoie, de santé, d’amour, et de twayech !!Et plein plein de cadeaux aussi.Tonton Sofiane.

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SOIR AUTO

PENSÉEDéjà 6 mois sont pas-sés depuis cette fati-dique date du 20 octobre 2011 où tunous as quittés àjamais cher père etépoux

Touati Abdelkaderlaissant derrière toi un vide que rien nepeut combler et des cœurs meurtris àvie, mais un souvenir impérissable pourta bonté, ta loyauté, ton honnêteté et tondévouement envers ta famille et tesamis. Son épouse et ses enfants deman-dent à tous ceux qui l’ont connu d’avoirune pieuse pensée en sa mémoire.Nous ne t’oublierons jamais, ta présen-ce est éternelle dans nos cœurs.

Ta femme et tes enfants129135

La (les) techniques de forage sont laissées au choix de l’entreprise sachant que la rota-tion à la boue n’est pas autorisée et que ces techniques devront maintenir intégralementles caractéristiques de la formation acquifère (perméabilité et qualité chimique).L’objectif final est de disposer d’un ouvrage équipé en inox avec une crépine à fil enrouléavec des ouvertures de 1,5 mm (c.o. proche de 28%).

L’appel d’offres concerne les entreprises ayant une expérience certaine et les équi-pements nécessaires dans la réalisation de ce type d’ouvrage technique préconisée :

Battage (ou autre) - Marteau fond de trou avec tube perdu - Marteau fond de trou avectubage à avancement (tube récupéré) avec un marteau de 10’’ (alésage 357 mm soit 14’’)

Dans le cas où l’entreprise proposerait une (des) variante (s), elle devra fournir un bor-dereau des prix unitaires et un détail estimatif correspondant à cette (ces) variante (s).

Les sociétés intéressées par le retrait du cahier des charges sont priées de transmettre :

- Une présentation de la société - Leurs références

par mail à l’adresse suivante : cahier.charge.dz@gmail.comNous ne manquerons pas de vous répondre dans les meilleurs délais.

AVIS DE CONSULTATIONOBJET DU MARCHE

RÉALISATION D’UN FORAGE D’EXPLOITATION

000256/B10

Ce qu’il y a de sordidedans les spots despartis, que la télévi-

sion passe en boucle depuiscette semaine, réside assu-rément dans le chorus d’in-dignation qui leur sert demusique électorale. Mêmeles vieilles branches denotre pluralisme de pacotilleemboîtent le pas et imitent leton des nouvelles pousses àpeine sorties des limbesd’une administration deve-nue magiquement prolifiqueet bienveillante. C’est ainsiqu’unanimement, ils s’émeu-vent tous de notre déficit enmatière de dialogue social etne désirent rien d’autre quede promouvoir celui-ci à tra-vers leur propre médiationune fois élus. Le tempsd’une promesse filmée,chaque délégué eut le loisird’ânonner une tirade rédigéedans une langue approxima-tive sans élégance, sansaccent de sincérité et de sur-croît indigente d’idées nova-trices. C’est dire, qu’entermes de communication, lacampagne des législativesest bien mal engagée. Mêmeceux parmi les faux ténorsqui se sont décidés à faireun travail de proximité sesont retrouvés face à dessalles vides, ou presque. Unvrai four déjà annonciateurde l’abstention, le jour venu.

Car enfin est-il nécessaired’être grand devin pour pro-nostiquer le risque d’unedéfection électorale quandl’ensemble des figurantsadoubés tiennent mal leurrôle ? Dérisoires candidats,probablement «listés» sur labase de critères discrets, ilsne semblent guère bénéficierde quelques préjugés favo-rables auprès d’une opinionplutôt amusée face audécryptage des affiches quesérieusement intéressée parle choix. Certes, il resteencore presque troissemaines pour secouer lecocotier somnolent de l’élec-torat sauf que l’on ne voitpas comment le pouvoir s’yprendrait pour battre le rap-pel des 20 millions devotants annoncés. C’est que,paradoxalement, cette légis-lative du 10 mai ne sera pasune joute ordinaire n’enga-geant que la crédibilité deschapelles partisanes. A tra-vers elle, se jouera la légiti-mité du régime de Bouteflikaou du moins ce qu’il enreste. Le chef de l’Etat,l’ayant admis à demi-mot il ya un an de cela, n’est-il pasde ce fait contraint d’impli-quer tous les relais de lahaute administration (wali etchef de daïra) ainsi que leslaborantins de la justice (lesmagistrats) pour doper les

taux finaux ? Quoi qu’il sedise au sujet de cetteArlésienne qu’est la transpa-rence, le pouvoir n’est pasdisposé culturellement àadmettre le désaveu quecelle-ci risque de lui infliger.Par n’importe quel artifice, iln’exclura pas la possibilitéde réussir un bon scrutinafin de se requinquer auprèsdes institutions internatio-nales. C’est de cette préoc-cupation primordiale quedécouleront tous les proces-sus qui interviendront dansla tenue de cette élection.Dans le contexte d’une réellelutte pour sa survie, il luiimporte peu que la prochai-ne législative soit constituéed’un confetti de groupes.L’important, en ce qui leconcerne, est d’afficher uneadhésion électorale auvague programme desréformes qu’il avait déclinéen avril 2011. Dans les joursà venir, l’on verra et l’onentendra de moins en moinsles partis dérouler leurs pré-dications, par contre, il fau-dra s’attendre à un vastedéploiement de slogans des-tinés au conditionnementcontre le péril de la désaffec-tion.

N’étant qu’accessoire-ment plus maîtres de leurdestin dans les urnes, lescandidats peuvent s’en

remettre à la capacité de lapropagande de l’appareild’Etat pour les renflouer enbulletins. Avec 25 000 postu-lants pour 462 sièges avecune probabilité de 1 élu sur55 environ, l’on comprendque la majorité d’entre euxne battront pas campagneau nom d’un militantismeplatonique. La défection desfaire-valoir, absents du ter-rain, fait que même lesmeilleures pédagogies despartis n’arriveront guère àl’électeur. Or, c’est égale-ment cette erreur tactique dupouvoir qui, supputant à tortque le laxisme des agré-ments tardifs constitueraitun soporifique, va en retouralimenter la tendance tabouedu boycott. La dissidenceélectorale existe et a déjà faitses preuves par le passérécent. Elle pourrait cettefois encore se manifesterface à cette inflation desigles que l’on a édictéssans discernement. Rattrapépar son propre illusionnis-me, l’Etat est en train de don-ner non seulement du grainà moudre à ceux qui très tôtse sont démarqués violem-ment de sa démarche maissurtout de réactiver auprèsde l’électeur le sentimentque l’on continue à l’embobi-ner.

Voilà comment se rate le

vote de la dernière chance»,selon le nouveau credo d’unpouvoir. Un grand rendez-vous que l’on bricole par lerecours à des arithmétiquesdouteuses (rajout de 70sièges, élargissement de labase électorale) finit tou-jours par accoucher d’unebérézina politique… A moinsde recourir aux recettes dupassé ! Mais pourquoi alorsparle-t-on de «changementet de réformes» lorsqu’onest soi-même incapabled’amender les mœurs deson pouvoir ?

B. H.

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : info@lesoirdalgerie.com

LETTRE DE PROVINCE

Par Boubakeur Hamidechihamidechiboubakeur@yahoo.fr

Campagne mal engagée et scepticisme au rendez-vous

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlamlaalamh@yahoo.frlaalamhakim@hotmail.comhlaalam@gmail.com

Sparadrap italien et omertaalgérienne !

POUSSE AVEC EUX !

PPANORAMAANORAMA

Après leurs augmentations de salaires, les confrèresdes médias publics ont promis de redoubler d’efforts.

Rabbi yestar !

Il semble bien qu’Alger va demander des explica-tions à l’Italie après la reconduction de deuxAlgériens vers leur pays, en avion, dans des condi-tions indignes, du sparadrap sur la bouche et lesmains attachées dans le dos. C’est bien ! C’estmême très bien. Mais, Alger va-t-elle demander desexplications à Alger après les arrestations dejeunes manifestants algériens par des policiersalgériens sur une place publique algérienne, sousle soleil d’Algérie, et l’incarcération d’un des lea-ders de cette contestation juvénile algérienne dansune prison algérienne ? Bien sûr qu’il ne faut pass’amuser à des parallèles légers. Bien sûr ! Maispourquoi devrais-je m’offusquer outre mesure dufait que des Italiens ne prennent pas de gants avecnos ressortissants lorsque les miens tombent àbras raccourcis sur le moindre babillage qui ne soitpas conforme au discours officiel et à sa pendantepropagande ? Parce qu’il est plus facile, plus com-mode de dénoncer les «méchants ritals» que dedire leur fait aux «gentils dirigeants dialna» ?Pourtant, dans les faits, il n’y a pas plus hideuxqu’un Algérien, haggar, qui enferme un autreAlgérien parce que ce dernier ne réfléchit pascomme lui et propose des trucs différents, pas for-matés de la même manière. Ce régime de bananesmal congelées embastille des enfants ! Des adoles-

cents. Des jeunes. Il leur confisque tout bonnementleur droit à marcher librement et à ouvrir leurbouche pour crier autre chose que «TahyaBouteflika !». Pourquoi, diantre, quand j’ai ça chezmoi, quand je dois vivre tous les jours avec cettedictature de la hogra, vais-je alors faire semblantde jeter toutes mes forces dans un combat contrel’Italie et ses reconduites inhumaines ? Du spara-drap italien sur des bouches algériennes, c’est unefois toutes les Saint-Glinglin. Des matraques algé-riennes sur des têtes d’Algériennes et d’Algériens,c’est tous les jours. Oui ! Tous les jours ! Sansmême un petit bout de sparadrap pour arrêter lesang ! Avec cette réalité qu’il faut marteler sanscesse : dans ton pays, malgré les promesses deréformes balbutiées par un châtelain épuisé à latélé, tu ne peux pas sortir dire ton avis, prononcerd’autres mots que ceux autorisés par la fabriqueofficielle des mots. En clair, cela veut dire que tu esdéjà étranger sur ton propre sol. Chez toi !Pourquoi alors en rajouter dans l’offuscation sousprétexte que des étrangers, des Italiens te virentbrutalement de chez eux ? N’y a-t-il pas plus urgentau fond que de reconquérir le droit humain de par-ler, juste parler librement dans son propre pays,sans se voir aussitôt emprisonné ? Le déni de cedroit-là, voilà ce qui m’ulcère au plus haut pointaujourd’hui. Ensuite, ensuite seulement, je pour-rais m’occuper de l’élasticité du sparadrap italien !Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemarcontinue.

H. L.