333 Endophtalmies après plaie perforante

1
COMMUNICATIONS ORALES Endophtalmies après plaie perforante. ~I~ ai& peneiraong injury. MARTINEZ-COSTA PEREZ R", DUCH SAMPER AM, HURTADO SARRIO M, MENEZ0 JL (Valence, Espagne) But: Les plaies oculaires perforantes constituent une situation ophtalmologique grave pouvant entraîner la destruction totale de l'oeil ou sa peite fonctionnelle. Ces lésions peuvent se compliquer avec le développement d'une endophtalmie. Nous analysons les facteurs de risque qui portent à cette complication ainsi que les résul- tats fonctionnels après le traitement, avec la finalité de proposer un schéma valable pour sa prévention. Matériels et Méîhodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective sur 9 années des yeux soignés à l'hôpital Universitaire La Fe * en chirurgie d'urgences par plaies perforantes. Nous envisageons le type de blessureainsi Que sa relation avec le déve- ioppement de hfection.~ous avons aussi analysé les &ultats fonctionnels. RBsultats : Nous avons évalué 403 cas chirurgicaux parmi lesquels 233 ont atteint la comée et 170 le pôle postérieur. Dans 40 des cas, la présence d'un corps étrange intraoculaire (CEIO) s'est associée. L'endophtalmie est appame dans 4,3 % des cas (17 sur 403). Elle a été plus fréquente aux cas d'atteinte du pôle postérieur (7 %) que lorsqu'elle s'est uniquement limitée à la cornée (2,l %). L'infection est plus fréquente en présence de CE10 (15 %). Les résultats fonctionnels ont été mauvais, avec 82,3 % de cas sans perception de la lumière. Discussion : L'endophtalmie après chirurgie d'urgence du globe oculaire est une complication grave et désastreuse tributaire, selon notre opinion, d'un traitement agressif malgré leguel les résultats sont peu satisfaisants. - . &nclusion : Nous croyons que seule "ne prophylaxie correcte peut améliorer les résultats fonctionnels. Nous orooosons un modèle d'action visant à m ré venir I'infec- tion dès le moment de la i n charge d'un traumatisme oculaire'ouvert. Les candidoses systémiques chez les patients toxicomanes unilisant la buprénorphine h haute dose par voie intraveineuse. Sysiemic candidvses in dmg addicïed paüenis using lniranenoup high doses of bupmrpliine. DUPAS El", CASSOUX N, EDEL Y, DE GENNES C, ROSENHEIM M, CAUMES E, BODAGHI B, LE HOANG P (Paris) Introduction : La buprénorphineHD est une molécule utilisée pour le traitement de substitution des usagers de drogues intraveineuses. Cette molécule, normalement administrée par voie sublinguale, est souvent détournée et utilisée en injection intra- veineuse. Pendant les manipulations, le produit peut être contaminé par du candida albicans. Maîériels et Méthodes : Étude prospective multicentrique nationale étudiant les manifestationscliniques et les facteurs de risque'de candidosesystémique chez les sujets toxicomanes par voie intraveineuse. Un questionnairesur les produitsinjectés et les pratiques utilisées pour injecter les produits a été colligé. Résultats: Quarante-huit patients, dont seulement 9 femmes, d'âge moyen 34 ans, venant de la région Ile de France dans la moitié des cas, ont été étudiés. Les produits injectés étaient la buprénorphine HD dans 66 % des cas et l'héroïne, le crack ou la cocaïne dans 33 % des cas. La plupart des patients ont présenté, quelques semaines après l'injection, de la fièvre dans 54 % des cas et une folli- culite des cheveux ou de la barbe dans 60 % des cas. L'atteinte viscérale ayant motivé l'hospitalisation a été oculaire dans 79 % des cas, articulaire dans 31 % des cas. Le candida albicans a été isolé dans 41 % des cas dans les prélèvements cutanés, articulaires ou oculaires. Cependant dans certains cas, les patients ont été référés après la mise en route d'un traitement antifongique probabiliste. Le traitement a été parentéral soit fluconazole soit amphotéricine B permettant une cicatrisation des Iésions. Discussion : II paraît licite de s'interroger sur le mode de délivrance actuel de la buprénorphineHD qui pourrait s'apparenter à celui de la méthadone, et ainsi éviter un mbusage dramatique. (:onclusion : La buprénorphine HD, délivrée sur une simple ordonnance dans les pharmacies, est un médicament de substitution efiicace mais dangereux car il est facile d'en faire le trafic. Les contacts avec la salive pendant la préparationde I'injec- tion sont la source principale probable de contamination. 11 1 Vongres de la Société Française d'Ophtalmologie Complications de la vibecbmie r é a l i i lors des endophialmies aiguës. Complications of pars plana vitrrrclbmy in acuïe eWphïhalmilis. PASSEMARD M*, LAFONTAINE PO (Dijon), CORNUT PL, ROUBEROL F (Lyon), ' BRON A (Dijon), MURET G (St Etienne), ROMANET JP (Grenoble), CREUZOT- GARCHER C (Dijon), CHIQUET C (Grenoble) But : Identifier les complications per-opératoires et pst-opératoires de la vitrecto- mie par la pars plana dans un contexte d'endophtalmie aiguë. Matériels et Méîhodes : Cette étude multicentrique comprend 48 patients, âgés de 22 à 96 ans (moyenne 69 I 16 ans), traités pour endophtalmie aiguë de 2001 à 2004, et dont la prise en charge initiale incluait une vitrectomie. L'endophtalmie est suivenue dans les suites d'une chirurgie de la cataracte (40 patients), d'une chirurgie filtrante (2 patients), d'une kératoplastie (1 patient), d'une kératotomie radiaire (1 patient) ou d'un traumatisme (4 cas). Résultats : Un germe a été identifié sur les prélèvements d'humeur aqueuse etlou de vitré, par cultures conventionnelles et/ou PCR bactérienne dans 67 % des cas. Avant la vitrectomie. l'acuité visuelle était limitée à des perceptions lumineuses (50 %), voit bouger la main (35,5 %), ou était comprise entre 1/20 et 1MO (14,5 %). La vitrectomie était réalisée dans un délai moyen de 5 f 2 jours après l'hospitalisa- tion. Les complications per-opératoires étaient rares (1 luxation de l'implant cristal- linien dans la cavité vitréenne, 2 hémorragies intravitréennes). Les complications pst-opératoires incluaient la phtyse (6 %), le décollement de rétine (10,5 %), les synéchies irido-lenticulaires (12,5 %), une membrane épirétinienne (8 %) et l'hyper- tonie intra-oculaire (14,5 %). L'acuité visuelle finale était de 10110 (8,5 %), de 5 à 81 10 (21 %), de 1 à 4/10 (31,5 %), limitée à compte les doigts (16,5 %), voit bouger la main (6 %), perceptions lumineuses (6 %). Cinq patients ont complètement perdu la vue (10,5 %). Discussion : La vitrectomie des endophtalmies aiguës est un geste souvent rendu difficile du fait de la mauvaise visibilité du segment postérieur (cedème de comée, - . membrane cyclitique, vitré dense). Conclusion : Les complications per-opératoires de la vitrectomie sont rares. Les complications pst-opératoires les plus fréquentes restent le décollement de rétine, la membrane pré-rétinienne et l'hymonie intra-oculaire. La cécité n'est pas liée à ces complications mais principalement à la phtyse oculaire et/ou la fonte purulente du globe. Prise en charge standardisée des endophtalmies. Standard managemeni of enduphWmias. AMAZOUZI A^, MAZlT C, KADDOURI M, JALLET G, EBRANJM, CORNU S, COCHEREAU I (Angers) Introduction : II s'agit d'évaluer la prise en charge selon un protocole pré établi et le devenir des patients ayant présent6 une endophtalmie aiguë. Matériels et MBthodes : Tous les patients ont été hospitalisés en urgence pour endophtalmie aiguë. Un examen ophtalmologique complet avec mesure d'acuité visuelle a été effectué. Les patients ont subi un prélèvement de vitré à l'aiguille 30G et une injectionintra-vitréenned'antibiotiques réalisés dès l'arrivée, au iii du malade. Des réinjections intra-vitréennesd'antibiotiques et de bétarnéthasone ont été effec- tuées en fonction de l'évolution. Résultats : Vingt-et-un patients ont été inclus dans l'étude dont 17 après chirurgie de la cataracte. Le recul était de 48 mois. Les patients présentaienttous à l'arrivée une baisse d'acuité visuelle et une inflammation intra-oculaire. Une douleur était constatée dans 23,8 % des cas. Une seconde injection intra-vitréenne d'antibioti- ques, le plus souvent associés à la bétaméthasone, a ét6 effectuée chez 85,7 % des patients. Le nombre moyen d'injection intravitréenne par patient était de 2, 5. La médiane d'acuité visuelle finale était de 2/10 [O-10/10] avec 42,8 % des patients en cécité légale et 38 % ayant au moins 4/10. Sur les 21 prélèvements réalisés par ponction de vitré à l'aiguille, un germe a été identifié dans 52,4 % des cas. Les ger- mes Gram positif représentaient 91 % de ces cultures positives. Discussion : La standardisation de la procédure facilite la prise en charge des patients atteints d'endophtalmie pst-opératoire. Conclusion : La ponction de vitré à l'aiguille, geste simple réalisé au lit du malade, a un rendement bactériologique satisfaisant, sans complication majeure à long terme. J. Fr. Ophtalmol.

Transcript of 333 Endophtalmies après plaie perforante

Page 1: 333 Endophtalmies après plaie perforante

COMMUNICATIONS ORALES

Endophtalmies après plaie perforante. ~I~ ai& peneiraong injury. MARTINEZ-COSTA PEREZ R", DUCH SAMPER AM, HURTADO SARRIO M, MENEZ0 JL (Valence, Espagne)

But: Les plaies oculaires perforantes constituent une situation ophtalmologique grave pouvant entraîner la destruction totale de l'œil ou sa peite fonctionnelle. Ces lésions peuvent se compliquer avec le développement d'une endophtalmie. Nous analysons les facteurs de risque qui portent à cette complication ainsi que les résul- tats fonctionnels après le traitement, avec la finalité de proposer un schéma valable pour sa prévention. Matériels et Méîhodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective sur 9 années des yeux soignés à l'hôpital Universitaire La Fe * en chirurgie d'urgences par plaies perforantes. Nous envisageons le type de blessure ainsi Que sa relation avec le déve- ioppement de hfection.~ous avons aussi analysé les &ultats fonctionnels. RBsultats : Nous avons évalué 403 cas chirurgicaux parmi lesquels 233 ont atteint la comée et 170 le pôle postérieur. Dans 40 des cas, la présence d'un corps étrange intraoculaire (CEIO) s'est associée. L'endophtalmie est appame dans 4,3 % des cas (17 sur 403). Elle a été plus fréquente aux cas d'atteinte du pôle postérieur (7 %) que lorsqu'elle s'est uniquement limitée à la cornée (2,l %). L'infection est plus fréquente en présence de CE10 (15 %). Les résultats fonctionnels ont été mauvais, avec 82,3 % de cas sans perception de la lumière. Discussion : L'endophtalmie après chirurgie d'urgence du globe oculaire est une complication grave et désastreuse tributaire, selon notre opinion, d'un traitement agressif malgré leguel les résultats sont peu satisfaisants. - . &nclusion : Nous croyons que seule "ne prophylaxie correcte peut améliorer les résultats fonctionnels. Nous orooosons un modèle d'action visant à m ré venir I'infec- tion dès le moment de la i n charge d'un traumatisme oculaire'ouvert.

Les candidoses systémiques chez les patients toxicomanes unilisant la buprénorphine h haute dose par voie intraveineuse. Sysiemic candidvses in dmg addicïed paüenis using lniranenoup high doses of bupmrpliine. DUPAS El", CASSOUX N, EDEL Y, DE GENNES C, ROSENHEIM M, CAUMES E, BODAGHI B, LE HOANG P (Paris)

Introduction : La buprénorphine HD est une molécule utilisée pour le traitement de substitution des usagers de drogues intraveineuses. Cette molécule, normalement administrée par voie sublinguale, est souvent détournée et utilisée en injection intra- veineuse. Pendant les manipulations, le produit peut être contaminé par du candida albicans. Maîériels et Méthodes : Étude prospective multicentrique nationale étudiant les manifestations cliniques et les facteurs de risque'de candidose systémique chez les sujets toxicomanes par voie intraveineuse. Un questionnaire sur les produits injectés et les pratiques utilisées pour injecter les produits a été colligé. Résultats: Quarante-huit patients, dont seulement 9 femmes, d'âge moyen 34 ans, venant de la région Ile de France dans la moitié des cas, ont été étudiés. Les produits injectés étaient la buprénorphine HD dans 66 % des cas et l'héroïne, le crack ou la cocaïne dans 33 % des cas. La plupart des patients ont présenté, quelques semaines après l'injection, de la fièvre dans 54 % des cas et une folli- culite des cheveux ou de la barbe dans 60 % des cas. L'atteinte viscérale ayant motivé l'hospitalisation a été oculaire dans 79 % des cas, articulaire dans 31 % des cas. Le candida albicans a été isolé dans 41 % des cas dans les prélèvements cutanés, articulaires ou oculaires. Cependant dans certains cas, les patients ont été référés après la mise en route d'un traitement antifongique probabiliste. Le traitement a été parentéral soit fluconazole soit amphotéricine B permettant une cicatrisation des Iésions. Discussion : II paraît licite de s'interroger sur le mode de délivrance actuel de la buprénorphine HD qui pourrait s'apparenter à celui de la méthadone, et ainsi éviter un mbusage dramatique. (:onclusion : La buprénorphine HD, délivrée sur une simple ordonnance dans les pharmacies, est un médicament de substitution efiicace mais dangereux car il est facile d'en faire le trafic. Les contacts avec la salive pendant la préparation de I'injec- tion sont la source principale probable de contamination.

11 1 Vongres de la Société Française d'Ophtalmologie

Complications de la vibecbmie r é a l i i lors des endophialmies aiguës. Complications of pars plana vitrrrclbmy in acuïe eWphïhalmilis. PASSEMARD M*, LAFONTAINE PO (Dijon), CORNUT PL, ROUBEROL F (Lyon),

' BRON A (Dijon), MURET G (St Etienne), ROMANET JP (Grenoble), CREUZOT- GARCHER C (Dijon), CHIQUET C (Grenoble)

But : Identifier les complications per-opératoires et pst-opératoires de la vitrecto- mie par la pars plana dans un contexte d'endophtalmie aiguë. Matériels et Méîhodes : Cette étude multicentrique comprend 48 patients, âgés de 22 à 96 ans (moyenne 69 I 16 ans), traités pour endophtalmie aiguë de 2001 à 2004, et dont la prise en charge initiale incluait une vitrectomie. L'endophtalmie est suivenue dans les suites d'une chirurgie de la cataracte (40 patients), d'une chirurgie filtrante (2 patients), d'une kératoplastie (1 patient), d'une kératotomie radiaire (1 patient) ou d'un traumatisme (4 cas). Résultats : Un germe a été identifié sur les prélèvements d'humeur aqueuse etlou de vitré, par cultures conventionnelles et/ou PCR bactérienne dans 67 % des cas. Avant la vitrectomie. l'acuité visuelle était limitée à des perceptions lumineuses (50 %), voit bouger la main (35,5 %), ou était comprise entre 1/20 et 1MO (14,5 %). La vitrectomie était réalisée dans un délai moyen de 5 f 2 jours après l'hospitalisa- tion. Les complications per-opératoires étaient rares (1 luxation de l'implant cristal- linien dans la cavité vitréenne, 2 hémorragies intravitréennes). Les complications pst-opératoires incluaient la phtyse (6 %), le décollement de rétine (10,5 %), les synéchies irido-lenticulaires (12,5 %), une membrane épirétinienne (8 %) et l'hyper- tonie intra-oculaire (14,5 %). L'acuité visuelle finale était de 10110 (8,5 %), de 5 à 81 10 (21 %), de 1 à 4/10 (31,5 %), limitée à compte les doigts (16,5 %), voit bouger la main (6 %), perceptions lumineuses (6 %). Cinq patients ont complètement perdu la vue (10,5 %). Discussion : La vitrectomie des endophtalmies aiguës est un geste souvent rendu difficile du fait de la mauvaise visibilité du segment postérieur (cedème de comée, - . membrane cyclitique, vitré dense). Conclusion : Les complications per-opératoires de la vitrectomie sont rares. Les complications pst-opératoires les plus fréquentes restent le décollement de rétine, la membrane pré-rétinienne et l'hymonie intra-oculaire. La cécité n'est pas liée à ces complications mais principalement à la phtyse oculaire et/ou la fonte purulente du globe.

Prise en charge standardisée des endophtalmies. Standard managemeni of enduphWmias. AMAZOUZI A^, MAZlT C, KADDOURI M, JALLET G, EBRAN JM, CORNU S, COCHEREAU I (Angers)

Introduction : II s'agit d'évaluer la prise en charge selon un protocole pré établi et le devenir des patients ayant présent6 une endophtalmie aiguë. Matériels et MBthodes : Tous les patients ont été hospitalisés en urgence pour endophtalmie aiguë. Un examen ophtalmologique complet avec mesure d'acuité visuelle a été effectué. Les patients ont subi un prélèvement de vitré à l'aiguille 30G et une injection intra-vitréenne d'antibiotiques réalisés dès l'arrivée, au iii du malade. Des réinjections intra-vitréennes d'antibiotiques et de bétarnéthasone ont été effec- tuées en fonction de l'évolution. Résultats : Vingt-et-un patients ont été inclus dans l'étude dont 17 après chirurgie de la cataracte. Le recul était de 48 mois. Les patients présentaient tous à l'arrivée une baisse d'acuité visuelle et une inflammation intra-oculaire. Une douleur était constatée dans 23,8 % des cas. Une seconde injection intra-vitréenne d'antibioti- ques, le plus souvent associés à la bétaméthasone, a ét6 effectuée chez 85,7 % des patients. Le nombre moyen d'injection intravitréenne par patient était de 2, 5. La médiane d'acuité visuelle finale était de 2/10 [O-10/10] avec 42,8 % des patients en cécité légale et 38 % ayant au moins 4/10. Sur les 21 prélèvements réalisés par ponction de vitré à l'aiguille, un germe a été identifié dans 52,4 % des cas. Les ger- mes Gram positif représentaient 91 % de ces cultures positives. Discussion : La standardisation de la procédure facilite la prise en charge des patients atteints d'endophtalmie pst-opératoire. Conclusion : La ponction de vitré à l'aiguille, geste simple réalisé au lit du malade, a un rendement bactériologique satisfaisant, sans complication majeure à long terme.

J. Fr. Ophtalmol.