3 Modele Objet - Université Laval
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André Gamache professeur associé, Département d'informatique et de génie logiciel
Faculté des sciences et de génie, Université Laval. Québec, Qc, Canada, G1K 7P4
Module 3
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Modèle pour les Données non Normalisées
Passage à la Technologie Objet de Oracle
2016-03-21
André Gamache, professeur associéDépartement d'informatique et de génie logicielFaculté des sciences et de génieUniversité Laval. Québec, Qc, Canada, G1K 7P4
Courriel: [email protected]
Modèle Objet (Oracle)
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La définition de l’objet: une complexité parfois déroutante!
2
Publiée sur le web :
Avec cette définition « ésotérique », le traitement informatique de type objet est pour le moins dubitatif!
En BD, la réification de l’objet, matériel ou pas, est une prémisse au traitement informatique.
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Module 3
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Modèle objet de Oracle
Le modèle géré par Oracle est dit Objet-Relationnel parce qu'il peut faire cohabiter les deux modèles:relationnel et objet . Il est hybride !! Seule la partie exclusivement objet sera utilisée dans ce cours.
Caractéristiques de l’objet-relationnel: Gère les nombreuses bases relationnelles Oracle déjà en service (le data legacy ); Conserve les notions de tables comme containeur d’objets. Permet l'encapsulation des données : implémentation de l’interface (des méthodes) Implémente les mécanismes associés à l'objet : héritage, redéfinition et surcharge. Normalise les accès
sécurisés à la BD via les méthodes. Capitalise sur les acquis (applications) permettant une migration évolutive du SGBD relationnel vers l’objet.
Bémols et limites:
L’objet fait appel à des structures complexes et doit s’appuyer sur les structures disponibles dans les
applications (langages de développement): usage d’outils de mapping des objets (JPublisher, …)
N'implémente pas l'héritage multiple. Idem pour Java sauf pour C++. Est-ce vraiment un inconvénient??
N'est pas 100% conforme à la norme ODMG: ex. les structures d’ensemble limitées à 2 niveaux . Utilise la
notion explicite de REF qui est en quelque sorte un pointeur logique lequel devrait être normalement être
transparent au traitement.
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Objet et AttributDans l’univers des bases de données objets, Rappel sur les quelques concepts clés: L’objet a un nom et est concrétisé par la création d’une structure (dorénavant appelée classe
et type d’objet). Un objet est donc à l’image d’une classe et cette dernière est munie d’une interface. En Oracle : la classe est synonyme du type d’un objet de table. Cette notion est aussi le pendant de celle d’objet UML.
** L’objet imbriqué dans un autre est nommé un objet-colonne (référence au conceptuel de table et sous-table)
L’attribut (propriété) a un nom et est utilisé pour représenter un aspect de l’objet réel.
Le type: L’attribut et l’objet auront un type ( i.e. une structure de données) de manière à pouvoir stocker les données simples et complexes et en permettre des traitements subséquents.
Containeur: Les objets sont regroupés dans un containeur d’objets. Avec Oracle, c’est la table. Dans d’autres systèmes objets, cela peut être une liste ou un set ou un bag.
Les méthodes sont associées aux classes pour manipuler correctement les objets. Elles sont partagées entre les applications et peuvent être certifiées pour le maintien de la cohérence et de l’efficacité. Elles ne sont pas physiquement stockées avec les structures d’objets mais elles y sont fortement reliées via le dictionnaire de données (strong coupling) .
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Taille d’un objet: petit ou gros?
Dans un contexte objet deux propriétés s’imposent:1- Maximum de cohérence: les objets doivent véhiculer autant que possible que les données propres à sa nature et qu’il ne peut obtenir de d’autres objets.2- Minimum de couplage: avoir le moins d’interactions pour obtenir les données nécessaires à son traitement. A ce titre, les gros objets sont recherchés.
Compromis essentielLe maximum de cohérence avec le minimum de couplage est antinomique.Un compromis est toujours nécessaire!
Objet de démarrage:En programmation objet, il est celui nécessaire pour démarrer l’application.En procédural PL/SQL, cet objet ne sera pas nécessaire.
En BD objet, le stockage des objets ne se fera pas sur la base de différents fichiers (ex. Java), mais seront regroupés dans des pages de fichiers paginés.
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Hiérarchie des types d’objets (Oracle)
TYPE
User-Defined Build-In
Scalar Collection Relationship
CHAR(N), NCHAR(N)CHAR VARYING(N)NCHAR VARYING(N)RAW(N)NUMBER DECIMALINTEGER SMALLINTFLOAT REALDOUBLE PRECISIONDATEBLOB CLOB NCLOB BFILE
VARRAYNESTED TABLESet()Bag()List()
REF
Reference: JP Perez – Object Database using Oracle
tuple [ ]
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Types Oracle: atomique, complexe et d’usager
1. Atomique ou de base : int, number, string, char(), varchar(), Date, ... (15 types en R).
2. Complexe : structure de tuple d’ensemble, liste, bag, ... identifiée par un nomEx.: tuple := [A1:t1, A2:t2,…] où A1 est un attribut et t1 un type primitif (ou d’usager).
3. Type défini par l’usager:Exemple : Sans faire référence à un SGBD objet particulier, le type pour un objet :employé estdéfini comme un tuple:
employe_t := [mat: int , nom: varchar(50) , adresse : varchar(50)] structure de tuple
Convention d’écriture pour le typeLe type d’un objet a par convention, le même nom que celui de l’objet suffixé par _t etdébutant par une lettre minuscule. C’est une convention d’écriture et non une syntaxe du DDL duSGBD objet.
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Oracle : Classe externe et Classe interne
Le lien simple est implémenté par imbrication de la classe interne dans la classe externe.
La classe interne peut avoir une interface au même titre que la classe externe.
L’objet interne est physiquement imbriqué dans l’objet de la classe externe.
Personne: personne_t
no intnom varchar(40)
mat intnom varchar(40) adresse
Une classe externe ou interne a un type généralement défini par l’usager*Ex. Personne : personne_t lequel est le type de la classe externe Personne.
N.B. Dans le Mnav ci-dessous: un lien simple interne vers une classe interne estinstanciée par un seul objet interne par instance d’objet externe ou par une suite de valeurs sans interface.
adresse: adresse_t
* Les concepts de base sont extraits du modèle navigationnelproposé par C. Soutou.
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Schéma implicite des objets d’une classe
Dans une BD objets interrogée par SQL, les objets d’une même classepartagent un même type. Ils ont donc tous la même structure et ainsi que les mêmes méthodes.
Plusieurs types dans la BD, soit autant qu’il y a de classes distinctes. Les types sont définis et stockés dans le dictionnaire de données.
BD NoSQL
Dans certaines bases objets dites NoSQL, le type de chaque objet estdéfini autrement et certaines en format JSON. Chaque objet peut doncêtre distinct des autres de sa classe en raison de la structure qui estspécifiée avec l’objet.
EX. Une valeur de clé donne accès à un objet dont la structure estexplitement définie avec chaque objet. Un exemple est illustré au module 1.
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Classe interne et type Usager
En Oracle objet, le type d’une classe interne est créé ainsi:
(création d’un type via l’application SQLPlus) (voir Toad et SQLDeveloper)
Create type adresse_t as Object (no int, nom varchar(50)) /
Un type déjà défini pour une classe interne peut être aussi utilisé dans la définition du type d’uneautre classe, externe ou interne ( i.e. le partage des types).
Create type personne_t as Object (mat int, nom varchar(50), adresse adresse_t)
/*** Pas de shadowing : un type ne peut pas référencer un type non créer totalement ou partiellement i.e.
nommé!
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Interdépendance des types IMPORTANT : un type peut-être partagé entre plusieurs classes d’objets créant ainsi une dépendance dont ilfaudra tenir compte par la suite lors de la suppression ou la modification du type existant. Le dictionnaire duSGBD signale cette dépendance entre les types.
Supprimer un type partagé est possible si la suppression se répercute aussi surles autres types dépendants:
Drop type adress_t; -- type non supprimé s’il y a interdépendance Drop type adresse_t CASCADE; -- erreur Drop type adresse_t FORCE ; -- pour supprimer malgré la dépendance et les attributs
typés sont marqués « unused »
Alter type adresse_t ADD codePostal varchar(20) CASCADE ;
Partage d’un type entre plusieurs utilisateurs:Possible que si le compte-propriétaire du type, par exemple Louise accorde le privilègeEXECUTE aux autres utilisateurs:
Grant EXECUTE ANY TYPE TO Pierre; -- permission donnée par Louise-- Pierre peut maintenant utiliser les types de Louise en le préfixant : Louise.employe_t
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Privilèges du DBA sur les types
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« System Privileges for Object Types »
•CREATE TYPE enables you to create object types in your own schema
•CREATE ANY TYPE enables you to create object types in any schema
•ALTER ANY TYPE enables you to alter object types in any schema
•DROP ANY TYPE enables you to drop named types in any schema
•EXECUTE ANY TYPE enables you to use and reference named types in any schema
• EXECUTE ON type1 TO user1 autorise l’exécution du type1 par l’usager user1
•UNDER ANY TYPE enables you to create subtypes under any non-final object types
•UNDER ANY VIEW enables you to create subviews under any object view
GRANT EXECUTE ON type1 TO user2;
GRANT EXECUTE ON type2 TO user2 WITH GRANT OPTION;
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Partage des droits sur les types
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DBA
user4
user3user2user1
Tous les types
propriété du DBA
dba.type1
DBA => Grant EXECUTE ANY TYPE TO user3;
-- user3 peut utiliser les types 1 et 2 en les préfixant correctement
type1
type2
user3.dba.type1
Grant EXECUTE ON type1 to user3with grant option;
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Utilisation d’un type partagé entre utilisateurs et DBA
Pierre veut créer un type gerant_t en utilisant dans sa définition le type créé par Louise :
Create type gerant_t as Object ( noGerant int, personne Louise.employe_t )
/Describe Louise.employe_t;
Pour créer des types, Pierre doit avoir l’autorisation ou le privilège du DBA :Grant create type to Pierre; -- accordé par le DBA
ou avoir les privilèges du DBA.
N.B. Dans un cours vous avez normalement que le premier privilège .
Compte de Louise
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Validation des types
Lors de la création ou de la modification d’un type, le système doit vérifier que cette modification ne fait pas une action qui invalide les autres types ou autres entités de la base qui l’aurait en partage:
ALTER TYPE personne_t DROP ATTRIBUTE (adresse) CASCADE; Exemple : un type est modifié en supprimant un attribut CASCADE: Le système doit vérifier que cette suppression ne se répercute pas
sur un autre type qui l’utilise comme attribut indexé ou utilisé par ex. pour le partitionnement ou le clustering des tables, …
*** Si le test passe alors le type est modifié, sinon refus du système.
INVALIDATE (pas de vérification à faire) : le test est supprimé et les changements sont imposés quitte à ce que le clustering par exemple soit rendu inopérant. Pour le redevenir, il faudra réinstaller le type initialement supprimé!
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Partage en cascade des types
Le partage d’un type: un type a_t déjà défini par plusiuers types bi_t est probable etEst mal modélisé dans le Mnav. Il y a alors dépendance du type a_t avec bi_t.
Create type adr_t as Object ( noRue int, rue varchar(50), ville varchar(50), codePostal varchar(6)) /
Create type etudiant_t as Object (matE int, adr adr_t) /Create type prof_t as Object (matP int, assistant etudiant_t) /
Le partage d’un type est pris en compte dans son évolution : CASCADE et INVALIDATE
Alter type etudiant_t ADD tel varchar(8) CASCADE ; -- ajout aux autres types utilisant le type modifié
Alter type etudiant_t MODIFY CPostal char(6) VALIDATE ; -- le type du code est modifié après vérification pour éviter d’invalider un attribut hérité (substitution de type)
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Oracle: objet de table et objet-colonne
Le lien multiple permet de représenter un objet personne avec plusieurs adresses.
Chaque adresse correspond à un objet interne, physiquement intégré à l’objet externe Personne.
Personne: personne_t
no intnom varchar(40)
mat intnom varchar(40) lesAdresses
adresse: adresse_tUn objet d’une classe interne est appeléobjets-colonnes dans la terminologieOracle. Il n’a pas de oid.
Un objet de type personne_t est un objet de table ayant un oid.
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Collection imbriquée en Oracle (set)
L’attribut lesAdresses est un ensemble dont chaque élément est un objet-colonne (OC). Autres types d’ensemble : list(), bag() … mais non disponibles en Oracle:
employe_t := [mat : int , nom: varchar(50), lesAdresses : lesAdresses_t)]ou
employe_t := [mat : int , nom: string, lesAdresses : list(adresse_t)] (non Oracle)
L’attribut d’ensemble lesAdresses peut-être ordonné (struct varray) ou pas (set) parla nature du type choisi. Chaque adresse est un objet-colonne inclu dans l’ensemble lesAdresses:
avec adresse_t := [no int, rue varchar(50), ville varchar(50)]
N.B. Un type est défini en utilisant que des types déjà définis.
(Formulation linéaire du type)
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Avec Oracle, la déclaration de l’ensemble correspond à un ensemble non ordonné ou à un ensemble ordonné du genre varray.
Pour les OC ordonnés: lesAdresses la spécification sera la suivante:
Create employe_t as Object (mat int, nom varchar(30), lesAdresses lesAdresses_t) /Avec un ensemble ordonné:
Create type lesAdresses_t as VARRAY(4) of adresse_t --ens. Ordonné/
Create type adresse_t as Object (no int, rue varchar(50), ville varchar(50)) /
Avec un ensemble non ordonné:Create type lesAdresses_t as table of adresse_t --ens. non ordonné/
Les objets seront rangés par imbrication dans l’objet externe et ce dernier place dans son containeur.
Mnav avec une structure interne implémentée avec le VARRAY()
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Les attributs de Varray ( ≈ 10)
Le type Varray a plusieurs pseudo-fonctions prédéfinies et disponibles pour le traitement avecPL/SQL. Le PL/SQL peut manipuler et traiter la struct du varray. Ce n’est pas le cas pour SQL. Ce type d’ensemble ordonné et fini s’utilise avec des valeurs stables et peu nombreuses.
Count : le nombre actuel d’éléments dans l’ensemble dont la structure est VARRAY :Les fonctions facilitent la gestion des objets du varray: (count pour dénombrer le nombre d’objetsdans le varray)
Declare -Applicatifv_lesAdresses lesAdresses_t ;nb int;…v_lesAdresses (1) := ‘…...’ ;nb := v_lesAdresses.count…End;
count : nombre d’éléments dans l’ensemble ordonné.+ autres méthodes specialisées décrites dans la documentation sur PL/SQL.
NB Impossible de supprimer directement avec SQL un objet rangé dans un varray.
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Constructeur d’objet (rappel de convention d’écriture)
Tout objet typé sera «structuré » par un constructeur (implicite ou explicite) dont le nom est formé avec le nom du type suffixé par _t. Cette convention d’écriturepermet de distinguer plus facilement les types d’avec le nom des attributs et des tables. Il existe plusieurs constructeurs d’objets.
Persistance et oid
Chaque objet est construit et inséré dans une table-objet. Il acquiert de ce fait un oid unique et non réutilisable par un autre objet (persistance). La table est son extension/containeur (ou «container»). Cet oid est à la base de la REF.
Cet oid est une sorte de référence ou d’identificateur unique et persistant pour chaque objet. Il entre dans la composition de la REF.
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L’insertion d’un objet avec 2 objets de la classe interne se fera en construisant l’objetà insérer et en l’ajoutant dans la base par la clause DML Insert.
Insert into Employe values (employe_t (150, ‘Robert’, lesAdresses_t( adresse_t (5, ‘St-Louis’, ‘Québec’),
adresse_t(8, desPins, ‘Sorel’)))); - ajout de l’objet Employe avec ses adresses
Insertion suivante sera rejettée car il dépasse la capacité du Varray:Insert into Employe values (employe_t (225, ‘Lucie’,
lesAdresses_t ( adresse_t (23, ‘Concorde’, ‘Québec’), adresse_t (78, ‘des Lis’, ‘Neuville’),adresse_t (12, ‘Fleury’, ‘Lévis’) ) ); dépassement de la capacité
L’insertion d’une 3e adresse génère une erreur à moins d’étendre au préalable le varray , ce que le PL/SQL peut faire dans unapplicatif.
Insertion d’objets dans un ensemble Varray
mat : int
nom : string
lesAdresses
Employe: employe_t
Varray de capacité 2
V=2
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Différences entre le VARRAY et le Set (NESTED TABLE)
VARRAY (set) NESTED TABLE
Ensemble trié Ensemble non trié
Objets indicés (0rig. 1) Objets non indicés ( recherche ou indexation)
Nombre limité d’objets Nombre illimité d’objets
Pas de SELECT sur les attributs du varray
SELECT possible sur les attributs des objets-colonnes
Accessible avec PL/SQL (non accessible avec SQL)
Accessible avec SQL et PL/SQL
Objets du même type Objets du même type ou d’un sous-type du type déclaré
Ces deux types sont du genre ensemble et peuvent avoir comme éléments des références, des valeurs ou des objet-colonnes. (i.e. sans oid)
L’insertion, mise à jour, suppression et autres opérations avec ces types complexes exigent l’emploi de méthodes qui seront étudiées dans un chapitre ultérieur.
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Le type REF pour un attribut
Un attribut peut avoir le type REF ce qui signifie qu’il est valué avec une référence ciblant un autre objet. La REF permet aussi d’associer les objets de classes différentes. Le REF permet d’implanter le lien externe du Mnav.
La valeur de type REF est construite par le système en incluant l’oid et quelques autres métadonnées de la table-objet (exemple le oid de la structure de la table-objet:
- Oid de l’objet référencé (16 octets si généré automatiquement sinon basé sur la clé primaire)- Oid de la table-objet (16 octets)- Le rowid caché (10 octets)Total pour une Ref: 42 octets ou 64 hexa
Index: mécanisme d’accès aux objets via un indexAvec une référence, un objet est obtenu via la consultation par le noyau du SGBD de l’index créé (automatiquement) sur les oids de chaque containeur (table-objet) et maintenu par le SGBD.
N.B. dans la technologie relationnelle:
Le ROWID joue un rôle similaire au OID dans Oracle-Objet mais il n’est pas un vrai oid ne serait-ce par le fait qu’il est visible, réutilisable et manipulable directement. (mais non modifiable directement).
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Type REF
Une valeur de type REF réfère seulement à un seul type d’objet soit de table (OT) via l'oid de l'objet cible. L’objet-colonne n’a pas de oid donc ne pas être référencé par indexation de son oid! Sa persistance et son accès passent par ceux de l’objet hôte!
Dans ce cours et par convention volontairement abusive : La valeur Ref sera considérée idem à l'oid du moins en ce qui a trait à son rôle.
Le rôle dévolu au type REF est de permettre l’association entre objets pour en permettre l’exploitation rapide avec le langage de requête SQL.
Le oid (son identité) est de préférence (ou devrait être) non visible et obligatoirement non modifiable par programmation;
(variable selon les implémentations)
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SalNet: salnet_t
annee: int
montant: int
Employe: employe_tmatricule *: int
nom: varchar
lesSalnet
Lien multiple externe
LesSalnet est un attribut d’ensemble dont les éléments sont des références à la classe externe salNet: lesSalnet := { oid de salNet_t}.
Ce lien multiple peut être réalisé avec une classe interne pour les références.
Le lien multiple externe est une représentation raccourcie d’une table interne, composé des oids des objets référés par le lien externe.
Une représentation plus précise est donnée par une classe interne explicite avec comme seule valeur le oid soit le type REF.
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Employe: employe_t
matricule *: int
nom: varchar
lesSalnet
SalNet: salnet_t
annee: int
montant : int
Lien externe multiple et sa représentation dans le Mnav
Module 3 page 22
Oid_SalNetoid1oid3oid4
Lorsque l’attribut multiple n’a pas d’autres attributs propres alors cet attribut correspond à un ensemble de oids seulement (type REF)
Lorsque le lien interne est simple, il y a alors une seule valeur de oid pour un employé. Le type est toujours le REF.
Modèle Objet © Module 3 page 28
Fonction REF() et DEREF()
Cette fonction a comme argument un objet i.e. une variable objet et fournit son oid.
Select REF(s) FROM Service s Where s.nomS = ''analyse'';
Le DEREF() fournit l’objet correspondant à un oid.
Select DEREF(REF(s) FROM Service s WHERE s.nomS = '‘noService')
INTO v_serv From Dual; --v_serv est une variable PL/SQL objet du -- type Service
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Référence à un autre objet par l’oid obtenu par la fonction REF()
Create type service_t as object (nomS varchar(50)) /
Create table Service of service_t;
Insert into Service values(service_t(''analyse''));
Create Type employe_t AS Object (nomE varchar(50), refService REF service_t ) / Create Table Employe OF employe_t;
INSERT Into Employe values ( employe_t ('Jacques', NULL));
Insert Into Employe values(employe_t (‘Louise', (select REF(s) FROM Service s WHERE s.nomS = ''analyse''));
Select e.* From Employe e Where e.nomE = '‘Louise'';
Louise 0000220208424E801067C2EABBE040578CE70A0707424E801067C1EABBE040578CE70A0707
nomE*: varchar
refService
Employe: employe_tnomS*: varcharService: service_t
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REF et l’association UML
L’attribut de type REF est utilisé pour implémenter l’association de la classe UML. Cet attribut aune valeur particulière incluant l’OID de l’objet référé.
Clé étrangère et clé primaire d’une table-objet:
- La clé primaire en objet n’est pas essentielle pour concrétiser l’unicité de l’objet car l’oid distingue tout objet entre eux. Elle est cependant utile pour la recherche d’un objet particulier puisque l’oid est non accessible ou inconnu pour la recherche.
- La clé spécifiée est une contrainte d’entité i.e. qui contraint l’unicité de l’objet sur la base des valeurs d’attribut.
La contrainte formulée par la clé étrangère est implémentée via le lien de référence défini en objet par REFERENCES:
Tout objet de la table enfant réfère à un objet de la table parent
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Classe et table-objet
Classe: structure typée e ses instances ont un oid.
Ex: La classe Employe impose le type à ses objets soit employe_t2 sortes de tables
1- Table-objet dont les éléments sont des objets pouvant contenir d’autres objets dits objets-colonnes.
2- Table-objet-relationnel dont les tuples peuvent contenir des objets et des tuples en cohabitation avec un SGBD OR. (Ignorée dans ce cours)
Une table-objet est physiquement placée dans un TableSpace (TS) lequel regroupe des pages de même taille fixe: 8K, 16K, 32K, …
La BD est un immense fichier paginé avec ou sans extensions (de 8K, 16K, …)
Modèle Objet © Module 3 page 32
Containeur d’objets : table-objet
Les objets sont stockés dans des containeurs (ou container) i.e des tables construites selon la la technologie relationnelle de Oracle:
Containeur Table OR (environnement Oracle)
Une table-objet est associée à une classe i.e. à un type généralement complexe qui façonne lesobjets du conteneur.
Rappel de la convention d’écriture:Le nom d'une table débute par une lettre majuscule et son type généralementcomplexe est composé de son nom débutant par une lettre minuscule et suffixé par _t
Exemple: La classe externe Employe a le type employe_t:employe_t := tuple (nom: string, age :int, salaire: real)
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Type Opaque
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Type Opaque de Oracle (undocumented type ou type auto descriptif)
C’est une suite d’octets dont la représentation interne cachée est fournie par Oracle. Ce type n’est pas implémenté par l’utilisateur. Il a ses propres méthodes de type STATIC pour donner accès à la valeur du type opaque.
Quelques uns de ces types: le XML (avec ses méthodes spécialisées), sys.anydata, sys.anytype, sys.anydataset , … et leurs propres méthodes.
create type tempo_t as object ( a number not null , b sys.anydata ) /--pour convertir un nombre : la méthode convertnumber du type opaque sys.anydata:Create table Tempo of tempo_t;
insert into Tempo values temp_t (1, sys.anydata.convertnumber(1)) / insert into Tempo values temp_t (2, sys.anydata.convertdate(sysdate)) /
Select * from TempA B--- --------------------1 ANYDATA() --- la donnée est accessible que par la méthode du type opaque2 ANYDATA() -- convertnumber du type sys.anydata
méthode type
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Méthodes de l’interface de types opaques
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select Tempo.* , sys.anydata.gettypename (Tempo.b) typenamefrom Tempo ;
A B() TYPENAME 1 ANYDATA() SYS.NUMBER 2 ANYDATA() SYS.DATE3 ANYDATA() SYS.VARCHAR2
Voici quelques méthodes des types:
function getnumber (anydata_p in sys.anydata) return number;
function getdate (anydata_p in sys.anydata) return date;
function getvarchar (anydata_p in sys.anydata) return varchar;
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Type Opaque suite
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Select * from Roman;
Un type ANYDATA contient une instance de donnée d’un type plus une description du type. C’est ainsi que l’on qualifie ce type d’auto-descriptif.
SQL> desc roman_t;
Name Null? TypenoR IntegerNOM VARCHAR2(50)DateR SYS.ANYDATA
Type sys.anydataC’est un type d’objet contenant des données accompagnées de méthodes (des procédures PL/SQL) prédéfinies et spécifiques. Ce type est utilisé pour stocker des valeurs sans mentionner leur type.
Create type titre_roman_t as object (noR int, nom varchar(50), dateR sys.anydata) /Create table Roman of roman_t;
insert into Roman values (235, ‘Merci pour ce Moment’, sys.anydata.convertDate(sysdate); -- le type de la valeur est sans utilité!
Modèle Objet © Module 3 page 36
Affichage avec le type opaque
Ex. Affichage des données sur les romans publiés il y a 90 jours.
Select r.noR, sys.anydata.convertdate((r.dateR)From Roman rWhere sys.anydate.convertdate(dateR) < sysdate -90;
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 37
Aperçu du stockage des objets Oracle sur disque?
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Modèle Objet © Module 3 page 38
TableSpace: page et objet
Plus il y a d’objets dans une page, plus rapide est la recherche des dits objets.
Le tableSpace est l’unité de gestion de l’espace physique: base objets <===> tablespaces <===> fichier(s) paginés <===> fichiers OS
Tablespace x + 1
9 objets/page
6 objets/page
4 objets/page
Tablespace x
page
objet 9 objets/page6 objets/page
4 objets/page
6 objets/page
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 39
Rappel sur les tableSpaces de Oracle (TS)
tables, index, …<==> fichier(s) physique(s) paginé(s) <==> pages de 4Ko, 8Ko, 16Ko = tablespace(s) <==> fichier(s) paginé(s)
A la création, la base a quelques tableSpaces : System, Temp, User, … D’autres sont créés au besoin et nommées par le DBA:Ex: Create tablespace ts_employeActuels datafile '/dbf1/ts_sth.dbf' size 32M autoextend on next 32M maxsize 2048M extent management local;System: pour le traitement, Temp : pour les tris, User: pour tables utilisateurs
A la création d’une table:Aucune mention du TS : le tableSpace User par défautAvec mention d’un TS: les objets sont créés dans celui-ci
Create table T1 of type T1_t (tableSpace User);Alter table T1 Move tableSpace espace_de table_T1;Create table Inscription of inscription_t (TableSpace TS_Registraire) ;
(table créée dans le tableSpace TS_Registraire)
Modèle Objet © Module 3 page 40
Ensemble imbriqué dans une classe (classe interne)
Un attribut ensembliste est spécifié avec Oracle comme (non pas comme un set) mais comme une Nested Table stockée par défaut dans le même tableSpace que celui de la table hôte.
Placement d’un containeur dans un tableSpace:
CREATE TABLE Etudiant of etudiant_t NESTED TABLE lesCours STORE AS Table_lesCours(TABLESPACE TS_Registraire2013);
(La table-objet Etudiant et la collection imbriquée lesCours sont créés dans le TS Registraire2013)
Une nested table bien que stockée comme une table physique séparée, cohabite par défautavec sa table mère dans le même tablespace (mais pas dans la même page)
Plus de détails à venir sur la table imbriquée …
Etudiant: matricule: varcher() nom: varchar() lesCours : lesCours_t
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 41
Gestion des tables physiques au regard des TS
Déplacement d’une TS vers une autre TS:
ALTER TABLE Etudiant MOVE TABLESPACE Registraire A2013
Déplacement d’une collection imbriquée (sous-table) vers une autre TS:
Ce déplacement est possible car l’ensemble imbriqué est physiquement séparé de la table-objet.
Il faut utiliser le nom de la nested table (physique) assigné par la clause STORE AS:ALTER TABLE Table_Les Cours MOVE TABLESPACE Cours2014;
Objets internesObjets externes
clés internes
Les étudiant: Les cours:
Modèle Objet © Module 3 page 42
Signature associée aux types de classes (externes et internes)
L’interface est spécifiée intégralement et solidairement ( important) dans le type
Un type a des procédures (méthodes) pour manipuler les données du type. Les types(avec leurs méthodes) peuvent être partagés entre plusieurs classes.Solidairement: à chaque ajout ou suppression d’une méthode, toute l’interface doitêtre recréée pour qu’elle soit modifiée! Pas de mise à jour sélective (ou piecewise)
Chaque méthode a une signature définie dans le type:
Signature := nom de la méthode + les paramètres typés, incluant celui de retour
Exemple:Calcul de la marge sur un produit: (une fonction est utilisée)
marge (cout IN real, facteur IN int, lieu IN varchar) : real (syntaxe théorique
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 43
Imbrication des types: Describe
En objet les types complexes sont extensibles:
Create type adresse_t as Object (no int, rue varchar(50))/ --sans signatures
Create type coordonnees_t as Object ( no int , adr1 adresse_t) /Create type localisation_t as Object ( coordGPS int, region coordonnees_t) /
dépendance: localisation_t coordonnees_t adr_t
-- pour obtenir une description avec les types imbriqués.SET describe depth 3
Name Null? TypeCOORDGPS NUMBER(38)REGION COORDONNEES_T
NO NUMBER(38)ADR1 ADRESSE_T
NO NUMBER(38)RUE VARCHAR2(50)
Imbrication des types et des tables: (Oracle 8, limitée à 1, illimitée avec les versions récentes: 11g et +.
Modèle Objet © Module 3 page 44
Actions combinées sur le type et leurs effets sur les objets stockés
2 ajouts et 1 suppression:
ALTER TYPE t1_t ADD ATTRIBUTE attr1 NUMBER, DROP ATTRIBUTE attr2,
ADD ATTRIBUTE attr4 NUMBER,
MODIFY ATTRIBUTE attr5 char(6) CASCADE option ;
• Un attribut peut être modifié qu’une seule fois dans un même ALTER TYPE• Un attribut hérité ne peut pas être supprimé sauf dans sa classe source.
Options:
INCLUDING TABLE DATA : conversion des objets déjà créés. (le défaut)
NOT INCLUDING TABLE DATA : La colonne modifiée de l’attribut de l’objet est marquée UNUSED. Idem pour les données de la table ou celles stockées à l’extérieur.
Suppression des colonnes dont le type a été modifié (marqué unused) :ALTER TABLE DROP UNUSED COLUMNS
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 45
Opérations avec les types: création, suppression, …
Création d'un type:Create or Replace type .. as Object (…) /Aucun type à définir avec les types “primitifs” : Boolean, rowid, Long, Long Raw, …
Description d'un type : Directive Describe fournit les attributs et leur typeDesc [ribe] personne_t ;
Suppression d'un type:Drop type personne_t [FORCE| VALIDATE];
Synonyme du type : • Create Synonym inventaire_t FOR stock_t;
Modèle Objet © Module 3 page 46
Rappel: objet de table (OT) et objet colonne (OC)
Oracle gère 2 types d’objets : Objet de table : objet typé à l’image du containeur et ayant un oid
Objet-colonne (sans oid): un objet d’une classe interne correspond à un objet-colonne logiquement
incorporé dans un objet de table. Ex. adresse adresse_t
Un attribut de type ensemble regroupe des objets-colonnes. Si l’étudiant a plusieurs adresses : l’attribut lesAdresses est un objet d’ensemble (classe interne) regroupant les objets-colonnes adresse_t
Ex: Create type etudiant_t as object ( mat int, nom varchar(50), lesAdresses lesAdresses_t);
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 47
Définition du type ensemble avec le système objet O2
Avec le système objet O2 : (autorisant le shadowing)
Create class Etudiant as object ( mat int, nom varchar(50), lesAdresses Set of (adresse_t));
Où adresse_t est un type à créer dans O2.
Comparaison avec Oracle:
Create type etudiant_t as object ( mat int, nom varchar(50), lesAdresses lesAdresses_t);
où lesAdresses_t est un type d’ensemble qui DOIT ÊTRE DÉFINI . C’est une table imbriquée spécifiée par une syntaxe deTable Of (syntaxe à venir)
Modèle Objet © Module 3 page 48
Description des types inscrits dans le DD
SET describe depth ALL -- pour contrôler le niveau de lecture de la structure
Describe employe_t -- avec un adresse complexe
NOM Null type
MAT NUMBER(32)
NOM varchar(40)
ADRESSE ADRESSE_T
NO NUMBER(38)
RUE varchar(40)
VILLE varchar(40)
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 49
Objet persistant (objet non persistant)Objet persistant := une paire (oid, valeur ou objet typé)
oid est l'identifiant unique d'un objet (Object Identifier); Le oid est généré par le système (auto) ou généré selon des contraintesformulées par le DBA (ex. Sur la base de la clé primaire).
L’oid ne change pas durant le cycle de vie d'un objet. Il est aussi inscritdans la structure de l’objet. L’oid limite donc le nombre total d’objets dans la base.
Valeur typéeoidInterfaces
Objet (non persistant) n’a pas de oid; c’est alors un objet transitoire.
Un objet créé par le NEW de PL/SQL est transitoire et devient persistant seulement lorsqueinséré dans un containeur i.e. dans une table ou dans un autre objet persistant.
N.B. L’oid est affiché uniquement avec l’application SQLPlus.
empl := NEW employe_t (‘Gilles’, 22) -- avec empl une variable objet de type employe_t
Objet persistant
InterfacesValeur typée
Modèle Objet © Module 3 page 50
Objet transitoire sans oid
Create type moteur_t as object(no varchar(10), puiss int, poids int)/Create table Moteur of moteur_t;
Declare --applicatifv_moteur moteur_t; -- type d’un objet
Beginv_moteur := NEW moteur_t('FG45S', 300, 1); -- oid absent,donc objet non persistantInsert into Moteur values(v_moteur); -- objet rendu persistant avec un oid v_moteur := NEW moteur_t('FG45S', 300, 1); -- disparition de l’objet avec la fin de la procédure
End;/2 objets créés dont un seul, le premier rendu permanent (et stocké) avec son oid.
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 51
Oid rangé comme un attribut caché
Où est stocké l’oid d’un objet?Il est stocké comme un attribut « caché» de l’objet. Son nom est SYS_NC_OID$. C’est une valeur binaire de 16 octets (32 hex).
Exemple avec SqlPlus:
Select SYS_NC_OID$From Moteur mWhere m.puiss < 500;
SYS_NC_OID$ . 0627D6A9CEC34BEAB03D7F9D9B6F0D3B ( 32 hex 16 octets)
Impossible cependant de le manipuler et de l’Imprimer avec une variable objet!
Modèle Objet © Module 3 page 52
Mutation des oid : oid logique (la ref) et physique
L’oid de l’objet est augmenté pour devenir le oid-L au sens qu’il ne correspond pas à uneadresse physique de la RAM, ni sur disque. Nous l’identifierons comme oid-L (logique) ou uneREF.
L’oid-L est transformé par le noyau du SGBD pour y associer l’oid-P dès la 1ère lecture de l’objet (swizzling) et son placement dans la cache RAM du serveur.
La table de correspondance entre l’oid-L (persistent) et l’oid physique (oid_P) est gérée dansla cache du noyau du SGBD (pour un serveur de pages ou un serveur d’objets).
Oid-L: oid + no de fichier, no page et un déplacement dans la page + oid du type de la classe.
Une table est construite avec les oid-L.Oid-L: oid vol page Offset oid type
classeOid-P
3A6F... 5 234 324 3FB2 FE245
Oid-P Données de l’objet …FE245 données de l’objet
L’oid-L est donc une REF qui a une taille plus importante que celle du oid-P.
L’oid-P doit demeurer inchangé aussi longtemps que l’objet n’est pas rapatrié de la cache vers le disque. Ce qui signifie que les pages d’objets dans la RAM sont clouées (pinned pages)!
Dans la RAM:
REF
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 53
Oid physique et swizzling (mutation)
Tous les objets transférés en RAM (du serveur) ont leur oid-L mutés (swizzled) immédiatement.
La structure d’un objet sur disque est différente de celle en RAM afin de tenir compte des structures physiques particulières de chaque langage et de chaque machine (machine dependant object structure)
Lorsqu’un objet est ré-écrit sur disque, la dé-mutation n’est pas nécessaire car le oid-L esttoujours intact dans l’objet.
CAS SPÉCIAL: Partage du même type dans 2 bases distinctes (sur une même machine)Chaque type est aussi un objet qui a son propre oid. Pour le partager entre 2 bases, il faut recréer le type avec le même oid dans les 2 bases:
Génération d’un oid pour le type dans une base:SELECT SYS_OP_GUID() FROM DUAL;
SYS_OP_GUID() 19A57209ECB73F91E03400400B40BBE3
Création du type personne_t dans les 2 bases:CREATE TYPE personne_t OID '19A57209ECB73F91E03400400B40BBE3'
AS OBJECT (attrib1 NUMBER); (dans chaque base)
Modèle Objet © Module 3 page 54
Vue schématique du swizzling :Transfert de l’objet en RAM
1- La page de l’objet oid8 sur disque est transférée vers la cache RAM du serveur. L’adresse RAM de chaque objet de la page est inscrite dans une table OP.
2- Par la suite, la table OP est consultée pour trouver l’adresse RAM de l’oid-L oid8. L’écriture se fait via la page vers le disque.
oid8
oid4Objet
oid8
Pointeur RAM
OP (objet persistant)
Oid-L oid-P
…
oid2 FB234A
oid4 4AF2233
oid5 93422FF
oid8 F3B255
Pour accéder à une valeur de oid8 avec la variable objet x, il y a consultation de la table OP et accès àl’objet via l’adresse RAM (oid-P) et finalement à la valeur attrib1. Il y a en quelque sorte une indirectiondans l’accès via la table OP. La table OP s’agrandit et se rétrécit avec le va-et-vient des pages d’objets.
Page sur disqueDans la cache RAM du serveur
(1) (2)
x.attrib1
oid obtenu de la REF
(3)
Page transférée en RAM
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 55
Génération de l’oid
L’oid peut être généré par le système ou dérivé de la clé de l’objet inséré dans la table.L'oid peut être aussi dérivé des données selon la spécification définie pour chaque table-objet (à la génération de la BD).
Nombre fini de oid? Mot de 64 bits ou 128 bits …
-- la création d’un type génère un objet ayant son propre oid référant à la description du type.
La REF est donc construite ainsi:REF := oid + metadonnées . (total 42 octets) avec une machine de 32 bits
Les métadonnées permettent au système d’identifier rapidement à quelle classe d’objets un oid appartient et cela en incorporant le oid du type de son containeur sans accéder au conteneur.
NB: Une table relationnelle n'a pas de oid pour les tuples, mais un rowid réutilisable puisque les trous créés dans une page par la suppression de tuples sont réutilisables.
Modèle Objet © Module 3 page 56
Génération de l’OID Oracle : système et dérivé
Implémentation de l'OID: Ex: variable selon le système: nombre sur 32 bits ou mieux sur 64 bits ( max objets 264-1 objets) ou +;
ORACLE: (oid seulement généré:16 octets = 128bits soit 2 mots de 64 bits par oid).
Choix fait lors de la création de la table-objet:
Create Table Employe of employe_t ( contraintes ...) Object Identifier is
{SYSTEM GENERATED | PRIMARY KEY};
Indexation automatique des oids générés et des oid dérivés de la clé.
Oid jamais réutilisé (dans la même base) : oid ne devrait pas être un pointeur physique sur un objet (sauf par swizzling lorsque les objets sont dans la RAM) dont l'espace peut êtreréutilisé par un autre objet après suppression du premier. Finitude de l'espace objet!
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 57
Affichage de l'oid d'un objet: fonction REF( )
Affichage de l'oid d'un objet de la table Employe ( avec d’autres donnéesd’accompagnement):
Select Ref(e)
From EmployeP e
Where e.mat = 350;
00002 8BC6FCA……………7654DD687DDAC23 0845 (32 car. Hex ou 16 octets)
En objet, l’alias est nécessaireStrictement exigé si la table Employe est
déclarée avec un oid SYSTEM GENERATED
Oid (Ref) visualisé (codé en hexadécimal); ne peut pas être modifié par programmation. Affichage exceptionnel que par SQLPlus.
Affichage de l'objet sans son oid (sa valeur) :
Select Value (e) -- l'objet fournit sa valeur typée (sans oid ) = objet transitoire
From EmployeP e Where e.noE = 350;
Idem à un objet non persistant!
Modèle Objet © Module 3 page 58
REF à portée contrainte (scopée)
Une référence peut occuper au total 42 octets (plus encombrant que le oid (16 oc)!)Il est possible de définir des références de 32 octets en définissant une référence dite SCOPÉE.Une telle référence ne cible que des objets d’une table particulière pré-identifiée dans le oid (scopé). C’est une contrainte qui se définit au niveau du containeur:Table-objet:
Create table Departement OF departement_t(refChef REF SCOPE IS Ouvrier-spec ,… );
Avantage de la REF scopée:Une REF «scopée » référence obligatoirement un objet de la table cible dite « scopée ». Attribuer une ref correspondant à une autre classe génére une erreur.
**** Un attribut de type REF SCOPE peut-être indexé (par un Create INDEX…)
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 59
Constructeur d’objet
Création et insertion d’un objet dans son containeur: la table** Le nom du constructeur est le type de la table.
Un objet est créé avec SQL au moyen de la clause INSERT INTO … utilise unconstructeur d’objet dit implicite exigeant une valeur pour chaque attribut (ou lemarqueur null):
Insert into Employe values (employe_t ('Picard', 24, 'des Lilas', 'Québec') );
L’objet créé est inséré dans une table, le rendant persistant i.e. ayantun oid permanent. Un objet peut se définir avec un type comprenant une classeinterne pour les objets-colonnes (avec 3 attributs):
Insert into Employe values (employe_t ('Picard', adresse_t( 24, 'des Lilas', 'Québec') ));
Modèle Objet © Module 3 page 60
Création d’un objet transitoire en PL/SQL
Création et initialisation d’un objet transitoire :
ex. : NEW employe_t ('Picard', 24, 'des Lilas', 'Québec');
L’objet-transitoire: employe devient persistant lorsqu’inséré dans une table-objet.
Les objets sont manipulés en PL/SQL par des variables de même type que ceux de la BDO:
v_employe_t : = NEW employe_t ('Picard', 24, 'des Lilas', 'Québec');
*** Couplage fort entre PL/SQL et le DD du SGBD Oracle.
Idem avec un attribut de type ensemble (pour la classe interne) :
v_employe_t := NEW employe_t ('Picard', 24, adresse_t( 'des Lilas', 'Québec'));
N.B. Il en est autrement avec les autres langages: la struct de l’objet est implémenté avec une struct du langage hôte et qui est généralement beaucoup plus complexe.
Un objet est aussi créé avec un type lorsque le constructeur de type est appelé par le NEW de PL/SQL suivi du constructeur de type.
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 61
Pseudo shadowing (type incomplet)Création de type incomplet et d'une référence inverse
c_t ( c1: int , c2: ref)
d_t ( d1:int , d2: ref)
La référence inverse est cependant possible en
utilisant un type incomplet.
Create type c_t -- type nommé mais incomplet
/
Create type d_t as Object ( d1 int, d2 REF c_t) -- le type d_t est créé complet
/-- mise à jour du type incomplet par un Create :
Create type c_t as Object ( c1 int, c2 REF d_t) -- type complété
/
Utile pour les références circulaires.
Avec Oracle, un type peut utiliser un autre type que s’il est déjà existant dans le DD.
Aucune définition anticipée, aucun shadowing de type.
Modèle Objet © Module 3 page 62
Type incomplet avec un lien multiple
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c_t ( c1: int , c2: ref)
d_t ( d1:int , d2: ref)
Un type avec une référence multiple ou lien multiple ne peut pas être défini en utilisant un type incomplet.
Si le type d_t (avec lien multiple) ne peut pas faire référence à un type complet, le type d_t ne peut pas être défini.
Règle pratiqueSi dans le Mnav il y a une boucle de liens dont un est de type multiple, le modèle ne peut pas être implémenté.
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 63
Exemple d’un type mutuellement dépendant
CREATE TYPE employe_t AS OBJECT ( nomE varchar(20), dep REF dep_t) -- le type dep_t est absent de la base
/** ERREUR ***
CREATE or REPLACE TYPE dep_t AS OBJECT ( noD int, gerant REF employe_t) /-- le type employe_t est absent de la base
** ERREUR ***Le type employe_t ne peut pas être créé car le type dép_t n’existe pas. Idem pour le type dep_t
La solution est d’utiliser un type incomplet:
Create type employe_t -- un type incomplet n’a aucun attribut/Par la suite il faudra le compléter par un Create (et non un update)
Create type dep_t as Object (noD int , gerant REF employe_t) /
Modèle Objet © Module 3 page 64
Visibilité des attributs et Encapsulation
Encapsulation des objets : Les données sont manipulées que par les méthodes sans notion devisibilité explicite pour les attributs et les méthodes contrairement à la visibilité implantée dans lesL3G objet ou avec les SGBD objets qui adhèrent à la norme ODMG.
*En Oracle , le droit d'accès est accordé à un usager via le type. L'utilisateur voit tout : les attributs et méthodes du type sur lequel il a les droits d’usage.
Les méthodes sont présumées toujours présentes dans le diagramme de classe, même si elles sont absentes dans les exemples UML et Mnav et cela , pour des raisons pratiques d’allégement des figures.
En principe, un objet de table-objet devrait se comporter comme un véritable objetde classe et être accessible que par son interface. (Rappel de bloquer l’usage des DML)
-Une signature est la liste typée de ses paramètres incluant s’il y a lieu, celui de retour.
- L’interface de classe est l'ensemble de ses signatures.
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 65
Comparaison entre les modèles Relationnel et Objet
Le nombre de types dans le Relationnel est environ 15. En objet, nombre illimité (car il y a les TAD ou les UDT).
Le R est basé que sur les valeurs pour implémenter les associations entre tables : partage d'attributs ayant un même domaine. L’objet utilise les REF pour la navigation entre les classes et parcourir les associations. La jointure par valeur n’est cependant pas interdite.
En R, la contrainte référentielle peut être implémentée par la clé étrangère FK; en objet pas de FK obligatoire, la contrainte est remplacée par une contrainte de REFERENCES.
A la création d'un objet et son insertion dans une table (typée et avec oid), la persistance est assurée.
Le oid est muté en pointeur physique dans la RAM : le swizzling accélère l'accès aux objets. Cette transformation est gérée par le SGBD.
* Une référence perdue est une référence dangling (danger d’incohérence) Elle pointe sur un emplacement ne correspondant pas à un objet.
Modèle Objet © Module 3 page 66
Implémentations de quelques modèles navigationnels avec
la technologie de l’objet
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 67
Du diagramme de classe UML au Mnav (Rappel)
Transposition du navigationnel à l'objet:
Essentiellement la création des types et des containeurs
Instantiation d’objet:La classe externe instantie un objet qui sera stockée avec son oid dansune table-objet, tandis que la classe interne instantie des objets-colonnes(OC) sans oid.
Les contraintes de multiplicité ne sont pas toutes renforcées par le Mnav (objet). Il faut avoir recours à la logique propre des méthodes pour compléter la validation notamment celles des multiplicités.
Modèle Objet © Module 3 page 68
Implémentation de l’association (1..1 – 1..1) en Objet
EmployeP:
noE*: int
nomE: varchar(50)
Domicile:
noD*: int
rueD : varchar(50)
telD : varchar(8)
1..11..1
n.b. 1,1 ≡ 1
Exemple: implantation d’un modèle UML simple avec des multiplicités contraignantes:
A_un >
En raison des multiplicités 1..1L’ajout d’un domicile est possible que si les contraintes du modèle sont vérifiées à la fin de la transaction logique d’ajout.
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 69
Mnav: implantation des associations avec REF (OR)
REF : une référence vers un ou des objets d’une classe .
Create type employeP_t as Object (noE int, nomE varchar(50), refAdresse REF domicile_t)
/
Create table EmployeP of employeP_t -- création du containeur d’objets (de la table)
La contrainte (not null) sur refAdresse reste à définir ou sera renforcée par la méthode d’ajout.
*** La REF doit toujours avoir un valeur valide pour renforcer la multiplicité.
EmployeP : employeP_t
noE*: int
nomE: varchar(50)
refAdresse
Domicile : domicile_t
no*: int
rueD : varchar(50)
telD : varchar(8)
Modèle Objet © Module 3 page 70
Définition des contraintes sur les groupes d’attributs
Les contraintes sur les attributs et celles définies avec plusieurs attributs se définissent au niveau de la table i.e. du containeur.
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 71
Les contraintes sont définies au niveau des tables
Une contrainte est toujours définie via la table et non au niveau du type. Ce dernierest partageable avec d'autres tables qui n'ont pas nécessairement les mêmescontraintes même si elles partagent le même type.
Contraintes de table: clé primaire, clé étrangère, Unicité, Check, …
Create table Employe of employe_t(Constraint pkEmploye Primary Key (noE), Constraint c_noEmploye Check(noE > 100 and noE< 999));
Rappel:La définition de clé est INTERDITE via le type. (contrainte définie au niveau de la table)
Create type employe_t (mat int, salaire number (8,2),Constraint pkEmploye Primary Key (noE)
/
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Création de la table-objet avec plusieurs contraintes
REF : une référence vers un objet est construite avec l'oid.
Create table EmployeP of type employeP_t
( constraint pk_noE primary key (noE),
constraint c_nomE check ( length (nomE) <= 50),
constraint c_refAdresse check ( refAdresse is not null) ,
constraint c_verifEmpl check (noE > 99 and refAdresse.noD ) > 50));
Create table Domicile of type domicile_t ; -- aucune contrainte définie
La multiplicité (1,1) du côté employeP n’est donc pas renforcée avec ce Mnav
EmployeP : employeP_t
noE*: int
nomE: varchar(50)
refAdresse
Domicile : domicile_t
noD*: int
rueD : varchar(50)
telD : varchar(8)
Contrainte de table vérifiée en dernier
Contrainte d’attribut vérifiée dès la mise à jour de l’attribut
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Module 3
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Insertion en violation de multiplicité d’un objet de type Domicile
Insert into Domicile values( domicile_t(500, "des Lilas " , '418 545 0678' )); -- sans vérification du côté Employe
Le commit implicite (le défaut) à la fin du DML fait en sorte que l’ajout de cet objet se fera en violation de la multiplicité i.e. que le domicile ne sera pas associé à un employé comme l’exige le diagramme de classe! Il faudra le faire avec un update de l’attribut de refAdresse sans avoir garantir l’atomicité des actions: Insert + insert
Solutions :
A- Faire l’insertion de l’employé et de son domicile avec deux DML Insert mais dans la même transaction définie dans l’application avec report de la vérification des contraintes par le noyau.
B- Faire l’ajout du domicile et de l’employé par une seule méthode exigeant aussi la définition d’une transaction au sein de la méthode.
Modèle Objet © Module 3 page 74
Association: Interrogation avec navigation par le REF
Navigation possible entre les tables en utilisant le type REF: formulation d'une requête plus simple et calcul plus rapide .
Select E.nomE, E.refAdresse.telDFrom EmployeP EWhere E.refAdresse.rue = 'desPignes‘ ;
Multiplicité 1..1 du côté Domicile: La contrainte sur refAdresse exige de référer à un et un seul objet de Domicile.
Une contrainte IS NOT NULL étant définie sur l’attribut refAdresse. L’ajout d’un employé doit se faire obligatoirement avec un domicile!
EmployeP : employe_t
noE*: int
nomE: varchar(50)
refAdresse
Domicile : domicile_t
noD: int
rueD : varchar(50)
telD : varchar(8)
Chemin de navigation
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Module 3
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Interrogation avec une sélection exploitant la navigation
** La colonne refAdresse n’est pas une donnée de l’usager => écart avec le relationnel
Select E.nomE, E.refAdresse.telDFrom EmployeP EWhere E.refAdresse.rue = 'desPignes‘
and E.refAdresse.no = 450and E.noE = 100;
Cette navigation est rendue possible par l’oid
Renforcement de la multiplicité 1..1 du côte EmployeP avec ce Mnav?
Par la méthode dont le code permet de vérifier qu’à l’ajout d’un domicile, il y a obligatoirement un employé et un seul qui l’habite.
Modèle Objet © Module 3 page 76
Autre Mnav équivalent: une ref vers Employe
EmployeP : employe_t
noE*: int
nomE: varchar(50)
Domicile : domicile_t
noD*: int
rueD : varchar(50)
telD : varchar98)
refEmp
Select d.refEmp. nomE, d.telDFrom Domicile d Where d.rue = 'desPignes‘
La multiplicité 1..1 de la classe Domicile est renforcée par la Ref qui ne peut avoir qu’une seule valeur non nulle.Avec une seule ref, une seule multiplicité est donc renforcée!
La multiplicité (1,1) pour Employe n’est pas renforcée avec ce Mnav autrement que par une méthode.
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Module 3
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Mnav avec deux REF et usage du type incomplet
REF : une référence vers un objet, construit avec l'oid.
Create type employeP_t / -- type incompletCreate type domicile_t as object ( no int, rue varchar(30), telD varchar(8), refEmploye REF employeP_t) /
Create type employeP_t as Object (noE int, nomE varchar(50), refAdresse REF domicile_t)
/
EmployeP : employeP_t
noE*: int
nomE: varchar(50)
refAdresse
Domicile : domicile_t
no*: int
rue : varchar(50)
telD : varchar(8)
refEmploye
Les multiplicités (1,1) pour Employe et Domicile sont renforcées (via la définition des contraintes au niveau table) au prix d’une gestion plus complexe des ajouts, suppressions et mises à jour faites dans une même transaction.
Modèle Objet © Module 3 page 78
Mnav avec 2 références: report obligatoire des contraintes not null
Create table EmployeP of employeP_t (constraint c_refAdresse check ( refAdresse is not null));
Create table Domicile of domicile_t ( constraint c_refEmploye check (refEmploye si not null));
Insert into EmployeP e values (employeP_t( 109, ‘Jules’,null)); -- OK si la vérification du not null reportée
Insert into Domicile values (domicile_t(567,‘des Fleurs’,‘3456789’,null)); -- OK si la vérification du not null
reportée
Update EmployeP e set e.refAdresse = (Select ref(d) from Domicile d Where d.telD = ‘3456789’) Where e.noE = 109;
Update Domicile d set d.refEmployeP = (Select ref (e) from EmployeP e where e.noE = 109)Where d.no = 567;
N.B. Avec 2 refs, les deux multiplicités doivent être renforcées dans une même transaction avec report de la validation des contraintes. La mise à jour du modèle devient plus complexe et doit se faire dans une transaction non interruptible.
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Module 3
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Commentaires sur l’usage des 2 références inverses
1. Avec 2 références obligatoires les 2 multiplicités 1..1 sont renforcées dans une même transaction avec report de la vérification des contraintes.
2. La non interruption dans un contexte d’accès concurrentiel (multi usager) exige que ces actions soient intégrées dans une transaction du genre TL (Transaction Logique) définie par le développeur. (voir plus loin comment définir une TL)
3. Tout ajout d’un objet doit être suivi (sans interruption) de celui d’un autre objet: l’ajout d’un employé doit être suivi de l’ajout d’un domicile et dans les 2 cas les références sont nulles. Les ajouts se font dans la même TL.
4. Les insertions d’objets doivent être suivies sans interruption par 2 ordres Update de la référence donc dans la même TL
5. Cette complexité est cependant masquée au développeur si les clauses sont intégrées dans une méthode définissant une transaction et cela avant d’effectuer cette mise à jour.
Modèle Objet © Module 3 page 80
Les transactions avec les objets
Les propriétés ACID d’une transaction doivent être renforcées par le moteur SGBD, notamment avec les objets:
1- Atomicité: tout ou rien
2- Cohérence préservée : avant et après la transaction
3- Isolation: transaction exécutée comme si elle était seule
4- Durabilité (persistance): au commit (validation) d’une transaction les données modifiées ou ajoutées sont persistantes.
Pour y arriver, le SGBD a un système de verrous utilisé selon un algorithme pour autoriser la concurrence sans interférence avec les autres transactions.
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Module 3
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Cohérence et transaction logique
Un modèle représente les objets dans leur état stable i.e. qu’il modélise l’état de l’ensemble des objets à un moment t lorsqu’il y a aucune action ou manipulation en cours.
Transaction logique (TL)Les manipulations des objets (ajout, mise à jour et suppression sur un ou plusieurs objets declasses différentes) sont exécutées par une suite d’actions élémentaires non interruptiblesprésumant la validation ultérieure réussie des contraintes, notamment celles des multiplicités.
Exemples:Ajout d’un employé : une seule action d’insertion dans la BD compose la transactionlogique; à la fin de cette action les contraintes de multiplicité seront vérifiées et la BD est laisséedans un état stable et cohérent.
Ajout d’un employé et d’un département dans la même transaction logique; à la fin de la TL les contraintes de multiplicité seront vérifiées.
Important: Si la cohérence est mise en péril, la TL doit être annulée. Le principe du Tout ou Rien s’applique!
Modèle Objet © Module 3 page 82
Exemple d’incohérence avec une TL élémentaire
Professeur:
matP* : string
nomP : string
statutP : char
Cours:
noCours* : string
titreC : string
nbCr : integer
EstResponsable >
1..11..*
1- Si un applicatif veut ajouter seulement un professeur dans la base:TL1 : Ajout professeur ( 'mat45 ', ' Tremblay’, ' P') ;
Cet ordre Ajout constitue une transaction logique simple (implicite). Si l’additionest autorisée par le SGBD, la base sera alors dans un état incohérent au regarddu MCD dont la multiplicité est 1..1 du côté Cours.
Il faut ajouter obligatoirement un cours au prof dans la même transactionavant la vérification des contraintes du modèle objet par le noyau du SGBDO.
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 83
Actions dans le cadre d’une transaction logique
2- Si les deux actions sont incorporées dans une même transaction logique soit:
TL2: Ajout professeur ( 'mat45 ', ' Tremblay ', ' P ') ;Ajout cours values (45, ' C++ ', 3);
** la création de la référence est présumée se faire dans cet exemple
A la fin de la TL2, la cohérence du modèle est respectée (donc celle de la BDO) parceque les multiplicités sont validées conformément au modèle. Cette cohérence découle de latransaction logique (TL).
Dans le cas contraire, la transaction en cours sera défaite (retour au point de cohérence deDépart: atomicité)
Comment alors définir une transaction ?
Modèle Objet © Module 3 page 84
Contrainte Deferrable définie pour la table-objet
84
Create Table Stage of stage_t
(Constraint Pk_Stage Primary Key (noS) Deferrable, (1)
Constraint U_matricule Unique (matriculeE) immediate Deferrable, (2)
Constraint PK_non_null Check( noS is NOT NULL), (3)
Constraint C_non_null Check( matriculeE is NOT NULL) Deferrable); (4)
(1 ) contrainte qui peut être reportée, mais à l’ouverture de la BDO, elle est active
(2) contrainte qui est reportée à l’ouverture de la BDO, elle est active
(3) contrainte non reportée, validée dès que l’attribut est modifié
(4) contrainte qui peut être reportée, mais à l’ouverture de la BDO, elle est active
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 85
Transaction logique et transaction physique
Une transaction logique devient une transaction (physique) avec un SGBDO particulier par un marquage spécial du début et de la fin de la transaction. Ce marquage varie selon le SGBD. Avec Oracle :
• Début : l’exécution d’un 1er DML• Fin: Commit
Les contraintes de table sont vérifiées qu’à la fin de la transactionsi et seulement si les contraintes de table dont dites reportables (Deferrable) dans le schéma de la BDO.
Le report de la vérification des contraintes du schéma s’applique à chaque transaction. Exemple : SET Constraints ALL Deferred (pour toutes les contraintes reportables)dans SqlPlus: SET Constraint c1_xxxxx DEFERRED ; -- avec contrainte nommée
SET Constraint c2_yyyyy DEFERRED ;
Dans l’applicatif PL/SQL: Execute Immediate ‘Set All Constraints Deferred’;
Modèle Objet © Module 3 page 86
Intégrité d’une transaction avec la méthode
La cohérence peut être assumée à deux niveaux:Niveau méthode: La logique interne d’une méthode peut sous-tendre plusieurs actions et pour maintenir la cohérence, la méthode doit définir la transaction sans égard à l’application.
ex.: début TL par la méthode Ajout objetajout d’un objet o1;ajout d’un objet o2; - pour ainsi valider la multiplicité
fin de la TL par la méthode Ajouto1o2
Niveau application (source d’incohérence?):L’application a la responsabilité de maintenir la cohérence du modèle en définissant le début et la fin de la transaction.
ex.: début de la TL par l’applicationajout objet o1;ajout objet o2;
fin la TL par l’application**** Dans ce cas, le contrôle sur la transaction assumé par l’application est une source potentielle d’erreurs.
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 87
La clé primaire avec le modèle objet
L’oid généré avec la clé primaire est plus compact que celui généré par le système.
Un attribut de type REF avec un oid dérivé de la clé primaire est connuecomme une primary-key-based REF ou pkREF et occupe moins d’espace que l’oidgénéré par le système.
Une REF du genre pkREF doit avoir une contrainte de type REFERENCES pour
éviter les REFs indéterminées (non valide) (dangling).
** dangling : référence qui ne pointe pas sur un objet valide.
Modèle Objet © Module 3 page 88
Racine de persistance d'un objet de table (OT)
Un objet est créé dans un applicatif et devient persistant lorsque:
- inséré dans une table typée (OT):
Insert Into EmployeP values (v_empl);Insert into EmployeP values (employeP_t ( 235, ‘Paul’, ……..));
- inséré dans un objet de table qui est persistant (le cas du OC). Dans ce cas l’objet imbriqué n’a pas d’oid propre.
-- NB: Les objets des langages L3G objets ne sont pas persistants à moins que le langage le soit i.e. génère et gère la création d'objets persistants.
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 89
Couplage avec le DD et ré-Insertion d’un objet avec Value()
Declare /* avec une proc PL/SQL dans l’environnement sqlplus */
v_empl employe_t; -- variable pl/sql dont le type objet défini dans le dictionnaire (DD)-- Couplage fort entre le langage procédural et le dictionnaire de données
Begin/* v_empl := NEW employe_t (234, ‘Julie’, null)) */Select value(e) into v_empl from EmployeP e Where e.noE = 234; -- voir 1
Insert into EmployeLibere values (v_empl); -- voir 2 nouvel objet avec même valeur…
Delete Employe e Where e.noE = 234; End;/1- recherche un objet par sa clé primaire. Chargement dans la variable objet v_empl mais sans son oid2- chargement de l’objet dans la table EmployeLibere ce qui lui donne un nouvel oid; c’est donc un nouvel
objet même s’il est idem par ses valeurs.3- La réinsertion de l’objet dans la même table va aussi créer un nouvel objet avec un oid différent.
Modèle Objet © Module 3 page 90
Accès à un objet: Fonction DEREF()
La fonction REF(x) (où x est un objet) donne l'oid de l'objet x persistant.
De façon similaire, la fonction DEREF(a) (où a est une référence incluant le oid) rend l'objetcorrespondant et l'assigne à une variable du type de l’objet.Exemple: applicatif PL/SQL:
Set serveroutput ON Declarev_ref REF client_t; -- var. de type refv_client client_t; -- variable objet de type client_tv_clientA client_t
BeginSelect REF(x) Into v_ref from Client x Where x.matC = 10000;
Select DEREF(v_ref) Into v_clientA From Dual;
Insert into ClientAncien Values(v_clientA); -- partage du type client_t
DBMS_OUTPUT.PUT_LINE(v_clientA.nomC);
…..
End;
/
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 91
À propos du type REF et le swizzling
La référence REF pointe sur (identifie) un objet sans égard au placement physiquede la page sur le disque. (location independancy).Rappel:Le Ref ne peut donc pas pointer directement un objet dans la RAM comme un
véritable pointeur physique de la RAM sait le faire.Un objet dans la cache RAM voit ses Refs transformées en pointeurs physiques pour accélérer l'accès: c'est la transformation ou mutation des Refs (le swizzling)
Cette mutation est prise en charge par le serveur (pour l’approche serveurd'objets (Oracle). Dans un système serveur de pages d’objets, la mutation peut êtrefaite par un module installé sur chaque client qui est chargé de gérer localement la page d’objet.
Des objets sont échangés entre l’application et le client
page
objet
Modèle Objet © Module 3 page 92
Définition claire et simple d’une classe d’objets (Système O2)
Définition d'une classe avec la technologie objet d système O2 sans référence explicite vers un objet.
Class Personne typetuple ( nom : string,
age : integer,conjoint : Personne, enfants : set (Enfant),ville : tuple ( nom: string, code : integer),
pays : Pays)End;
Classe objet
* Structure complexe de type tuple.
Personne: Enfant:0..*
0..1
< Conjoint_de
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 93
Une autre définition de Personne et sa participation au cycle
Définition d'une classe avec la technologie objet d système O2 sans référence explicite vers un objet.
Class Personne typetuple ( nom : string,
age : integer,conjoint : Personne, enfants : set (Personne),ville : tuple ( nom: string, code : integer),
pays : Pays)End;
Classe externe (UML)
* Structure complexe de type tuple.
Personne: Enfant:0..*
0..1
< Conjoint_de
Modèle Objet © Module 3 page 94
(cohabitation: objet avec technologie relationnelle)
Avec la version OR de Oracle, une table relationnelle peut maintemant contenir aussi un objet-colonne ((OC). Le tuple de la table qui contient un OC n’est cependant pas un objet!
Table-objet (table typée):Create Type bourse_t as Object (noB int, nomB varchar(50))/Create Type etudiant_t as Object (nom varchar(50), age int, bourse bourse_t)/
Create Table Etudiant of etudiant_t; -- table-objet
Table relationnelle: Chaque tuple de la table n’a pas de oid!
Create table Etudiant (nas int, bourse bourse_t); -- table relationnelle avec OC
Cette dualité de la technologie permet de faire un passage en douce vers l’objet en préservantl’acquis relationnel!
Objet- colonne
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 95
Différentes initialisation des objets de table (Oracle)
Modèle Objet © Module 3 page 96
Représentation avec le OT ou OC avec Oracle
Objet de table (OT) créé et initialisé dans un Insert en utilisant d’un constructeur.
Cas 1: Un objet de table (OT) a le type d’une classe du Mnav
Insert into Employe values (employe_t(‘Dupont’, 35, ‘Québec’, 4000.00));
*** Le type de la table-objet doit être défini au préalable:
Cas 2: Incluant un objet colonne (OC- classe externe): Insert into Employe values (employe_t
(‘Dupont’, 35, salaire_t( ’Québec’, 4000.00)));
Même info rangée dans la table mais structurée différemment.
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 97
Interface OT et OC
Quelle est la différence entre les deux insertions précédentes?
Dans les deux cas, la même information est insérée dans des tables objets mais avec des structures différentes.1er cas: l’objet peut être traité que par les méthodes de l’interface de OT
2ème cas: l’objet de table ajouté comporte un objet–colonne. Une manipulation particulière de cet OC pourra se faire via son interface propre. Les méthodes OT demeurent toujours disponibles pour les objets de la table mais ne peuvent traiter les OC.
Exemple : Pour mettre à jour les nom et salaire des employés. L’interface de la classe n’offrepas de méthode adéquate pour modifier le salaire tandis que l’interface de la classeinterne ou OC a une telle méthode.
Modèle Objet © Module 3 page 98
Procédure PL/SQL d’initialisation d'un objet de table (OT)
Create type employe_t as Object (no int, nom varchar(45), adresse varchar(60) /
Un objet est initialisé à sa création soit: Par des valeurs fournies au constructeur d'objet ou au NEW de PL/SQLEx. employe_t (‘Delphine’, 35, 45000) -- création avec le constructeur
Soit par défaut selon les valeurs formulées dans le schéma objet
Si aucune valeur n'est fournie, il y a erreur. Declarev_emp emp_t; -- ce type est connu car présent dans le DDbeginv_emp := NEW employe_t( ); -- le constructeur ne peut pas avoir de valeurs par défaut.
Insert into Employe values (v_emp);End;
PLS-00306: nombre ou types d'arguments erronés dans appel à ‘EMPL_T‘v_emp := NEW employe_t(345, ‘Gustave’, null); L’employé 345 n’a pas encore d’adresse.
N.B. En Java un objet de travail est cependant créé avec des valeurs implicites par défaut.
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 99
Méthode de l'objet OC
Un objet-colonne peut avoir ses propres méthodes. Le partage du type OC, avec la création d'une autre table-objet ayant le même type de l'OC est possible et les méthodes de OC du type deviennent alors celles de la classe interne ou de la sous-table imbriquée.
Les méthodes de l’interface d’un OC ne s'appliquent pas à un objet nil , mais s’appliquent aux objets NULL (ceux qui ne peuvent pas être mis à jour par la suite).
Modèle Objet © Module 3 page 100
Création et initialisation par défaut des objets de table (OT) et des objets-colonnes (OC)
ImportantEn mode exploitation, les création, suppression et mise à jour seront réalisées par des méthodes et non directement avec les DML comme c’est le cas dans les exemples qui suivent.
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 101
Objet null et nil (atomically null)
Create type adrE_t as object (no int , rue varchar(40))/Create type emp_t as object (nasE int, adrE adrE_t)/Create table Emp of emp_t;
Insert into Emp values (emp_t(1, adr_t(null, null))); -- objet-colonne null qui peut être mis à jour
Insert into Emp values (emp_t(2, null)); -- objet nil qui ne peut pas être mis à jour (annihilé)
NB Un objet nil peut être remplacé mais aucun de ses attributs seulement mis à jour.
Modèle Objet © Module 3 page 102
Exemple de mise à jour d’un objets nil et null
Create type adrE_t as object (no int , rue varchar(40))/Create type emp_t as object (nasE int, adrE adrE_t)/Create table Emp of emp_t;
Insert into Emp values (emp_t(1, adrE_t(null, null))); -- OC null
Insert into Emp values (emp_t(2, null)); -- nil OC
Update Emp e set e.adrE.no = 20 where e.nasE =1;
1 row updated.
Update Emp e set e.adrE.no = 20 where e.nasE =2; ERROR at line 1:ORA-02309: violation de NULL atomique
Delete Emp;
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 103
Affichage des objets de la table-objet et de ses valeurs
Affichage des objets OT dépourvus de leur oid mais avec leur constructeur: Select value(e) From Emp e ;
** La fonction value() fournit l’objet sans oid. Le constructeur est affiché avec sqlplus pour rappeler que c’est un objet qui est affiché. Normalement, les objets étant lus et manipulés par une application au moyen de variables –objets.
VALUE(e) (MATE, ADRE(NO, RUE, VILLE))EMP_T(1, ADRE_T(null, null)) – OC nullEMP_T(2, NULL) -- objet OC nil
Cas spécial: affichage avec SQLPlus:Affichage des valeurs des objets OT seulement sans leur constructeur.
SQL> Select e.* From Emp e;
NASE ADRE(NO, RUE, VILLE)1 ADRE_T(NULL, NULL)2 --- objet nil non affiché
Modèle Objet © Module 3 page 104
Création et initialisation des objets: null et nil dans PL/SQLCreate type metier_t as Object(metier varchar(25), classe char(1)) / Create type employeU_t as Object (matE int, metier metier_t) /Create table EmployeU of employeU_t;
Application PL/SQL pour la création:Declare -- Applicatif Pl/SQL
v employeU_t ;n employeU_t ;o employeU_t ;p employeU_t ;
Begin -- le constructeur implicite employeU_t() exige une valeur pour tous ses paramètres.v := NEW employeU_t(250, NULL); -- OC niln := NEW employeU_t (500, metier_t(null, null)); -- OC nullo := NEW employeU_t (600, metier_t('technologiste', 'A')); -- OC initialisation de tous les attributsp := NEW employeU_t (700, metier_t(‘physicien', null)); -- initialisaton OC avec un attribut nullInsert into EmployeU values(o); -- objet o rendu persistant par assignation d’un oidInsert into EmployeU values(n); End;
L'objet-colonne v (mat = 250) est nil donc non modifiable. L'objet n est null et modifiable. L'objet colonne de oest initialisé par le constructeur.
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 105
Cas particulier: mise à jour de l'objet-colonne (OC)
Mise à jour de l’OC:Update EmployeU p SET p.metier = metier_t (‘juriste’, ‘C’)
Where p.matE = 500; -- doit identifier 1 seul OT
SQL> Select * From EmployeU;
MATE METIER(NOM, CLASSE)500 METIER_T(JURISTE,’C’) -- objet
Mise à jour de l'objet OT 250 avec remplacement de l’objet colonne nilInsert into EmployeU values (employeU_t(250, NULL));
Update EmployeU p SET p.metier = metier_t(‘ing’, null)Where p.matE = 250;
** l’objet nil en entier est remplacé:
MATE METIER(NOM, CLASSE)250 METIER_T(ING, null))500 METIER_T(JURISTE,’C’)
Modèle Objet © Module 3 page 106
Indexation des OT et OC (Oracle)
Objet de table OT: indexation automatique si les oids sont dérivés SYSTEM. Avec ceux dérivés de la clé: création avec le Create INDEX …
Indexation de l’objet-colonne par valeur: Insertion de l'objet hôte dans une table rend son objet-colonne (qui n'a pas de
oid) persistant. Indexation des objets-colonnes est possible mais par valeuri.e. pour chaque attribut de la classe interne.
Create index employeAdresseRue_idx on Employe(adresse.rue);
Attribut indexé de l’OC
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 107
À propos des triggers (Oracle) associés à une table-objet: ses limites
Un trigger Oracle peut-être associé à une table-objet mais il y a des limites:
1- Un trigger ne peut pas définir une transaction.
2- Un trigger ne peut pas être associé à une table imbriquée (OC) soit la table physique correspondant à la nested table, ni à un de ses attributs.
3- Aucun trigger ne peut aussi modifier un LOB.
4- Un trigger n’est pas reporté (DEFERRABLE ) comme peut l’être les contraintes de table et d’attributs.
Leur usage est aussi restreint car il hypothèque la performance du SGBD recherchée dans le cadre du paradigme objet.
Modèle Objet © Module 3 page 108
Suppression d'objets : plusieurs approches
Via la suppression d'une table : DROP Table Employe;Entraîne la suppression des objets, du containeur, des privilèges et des index
éventuels définis sur cette table Employe.Rend aussi inopérant les composants dépendants : déclencheurs (triggers), vues.
TRUNCATE TABLE Employe [DROP | REUSE STORAGE ]Supprime que les objets sans supprimer le containeur ni créer desegments de rollback. N’enregistre aucune entrée dans une vue matérialisée ….Les objets sont supprimés mais l’espace peut-être conservé (REUSESTORAGE).
Invalidation des objets par la suppression forcée d'un typeDROP TYPE employe_t FORCE;
Suppression, même si d’autres objets utilisent le type!!! Les objets restent dans la base et sont temporairement invalides!!! … tant que le type n’est pas recréé.
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 109
Compléments sur l’ensemble de type Varray
109
Modèle Objet © Module 3 page 110
Supplément sur les varrays
Les éléments stockés dans un varray sont des objets ou des valeurs. L’insertion se fait par DML et la recherche avec SQL et un avec un prédicat n’est pas permise. Il faut donc parcourir le varray avec une application, par exemple développée en PL/SQL en utilisant les « méthodes » prédéfinies et associées au VARRAY.
Ce type (structure) est utile pour stocker un petit nombre d’objets de même type qui doivent être ordonnés exigeant un espace relativement important de stockage. Pas de suppression possible avec SQL sinon via une lecture complète du varray avec PL/SQL et la suppression effectuée via une structure de PL/SQL!
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 111
Utilisation par appel de méthode prédéfinie
Les fonctions prédéfinies avec le varray sont appelées ainsi:var_objet.nom_de_la_fonction
v_nb := v_liste_locaux. COUNT -- fonction qui retourne dans v_nb, le nb de locaux dans la liste. v_nb est déclarée une variable entière.
« Méthode » DescriptionExists (x) Retourne TRUE s’il existe une valeur au rang x du Varray
Count Retourne le nombre d’objets stockés dans l’ensemble
Limit Retourne la taille max du varray
First / Last Retourne le 1er et le dernier élément de la collection
ExtendExtend(m)Extend (x, i)
Ajoute un élément vide au varrayAjoute m éléments videsAjoute x copies de l’élément en position i
DeleteDelere (i)Delete (i,j)
Supprime tous les objets du varraySupprime l’objet de position i dans le varraySupprime les objets de rang 1 à j du varray
Modèle Objet © Module 3 page 112
Appel des fonctions associées à Varray()
Declare -- applicatif
v_tableauGroupe groupe_t -- type varray déjà défini dans le DD
limite int ;
Begin
…
limite := v_tableauGroupe.LIMIT;
DBMS_OUTPUT.PUT_LINE (To_Char(limite));
End;
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 113
Représentation graphique du Varray logeant des objets (rappel)
noA : intlesEnfants
nasE intnomE: varcharageE : int
Assurance:assurance_t Le varray est un ensemble ordonné dont chaque objet a un rang i. Il est associé à un lien multiple. Ce lien peut associer aussi une valeur.
Cet ensemble ordonné peut être une classe interne de type varray.
Les attributs du varray peuvent être vus comme des fonction prédéfinies.
La capacité du varray dans cet exemple est de 3 objets internes.
V=3
Enfant:enfant_t
Modèle Objet © Module 3 page 114
Représentation graphique du Varray logeant des valeurs
noA : intlesEnfants
nasE intnomE: varcharageE : int
Assurance:assurance_t Dans cet exemple, le varray est un ensemble ordonné de valeurs complexes dont chacune a un rang i. Il est associé à un lien multiple.
Les attributs du varray peuvent être vus comme des fonction prédéfinies.
La capacité du varray dans cet exemple est de 3 valeurs complexes.
V=3
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 115
Création et utilisation du Varray() avec PL/SQL
Impossible de mettre à jour le varray avec le Update. Il faut le faire avec PL/SQL
Create type enfant_t as Object (nasE int, nomE varchar(50) , ageE int)/Create type lesEnfants_t AS VARRAY(3) of enfant_t/Create type assurance_t as Object (noA int, lesEnfants lesEnfants_t)/
Create table Assurance of assurance_t;
Une classe externe peut avoir plusieurs attributs de type Varray : (différent ou en partage)
Create type assuranceInternationale_t as Object (noA int, lesEnfantsCa lesEnfants_t, lesEnfantsUSA lesEnfants_t)
/
Modèle Objet © Module 3 page 116
Vision tabulaire avec 2 attributs d’ensemble ordonné
Création du containeur d’objets:Create table AssuranceInternationale of assuranceInternationale_t;
noA: Les EnfantsCA lesEnfantsUSA
nasE nomE ageE nasE nomE AgeE
102 1001 Paul 22 2003 Jane 34
2004 Peter 25
103 1002 Lise 25 null null null
Varray(3) (objets-colonnes sans oid)
Objet de la tableavec un oid
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 117
Ajout des objets dans le varray
Revenons à Assurance avec un seul varray:
Ajout d’une Assurance couvrant 2 enfants:Insert into Assurance values (assurance_t(102, lesEnfants_t(
enfant_t(2,'Louise', 22),enfant_t(3,'Jacques',25),enfant_t (null, null, null )
) );
NB Le remplacement de l’objet-colonne null ne peut pas se faire directement. Il faut lire l’objet de table qui le contient avec un applicatif, en faire la mise à jour en RAM par l’applicatif et ensuite faire un UPDATE de la table qui le contient. Un inconvénient qui limite l’intérêt du varray!
Aucune lecture possible d’un seul attribut du varray avec SQL:
Select a.lesEnfants.age -- lecture impossible de l’attribut du varrayFrom Assurance a
*** identificateur inconnu ****
Modèle Objet © Module 3 page 118
Lecture SQL sans prédicat des objets du varray seulement
La lecture des objets est possible avec SQL mais pas leur mise à jour, ni leur suppression:
Select a.lesEnfants From Assurance a ;
LESENFANTS (NASE, NOME, AGEE)
LESENFANTS_T(ENFANT_T(2, 'Louise', 22))LESENFANTS_T(ENFANT_T(3, ‘Jacques', 25))LESENFANTS_T(ENFANT_T(null, null, null))
Cette lecture permet de lire les objets et de les ranger dans une structure varray à 3 places-objets déclarée dans un applicatif PL/SQL.
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 119
Vision tabulaire utilisant un varray à 3 placesCreate type assurance_t as Object (noA int, lesEnfants lesEnfants_t) /Create type lesEnfants_t as varray(3) of enfant_t / -- integer ou …Create type enfant_t as object(nasE int , nomE varchar(50), ageE int) /
Insert into Assurance values(assurance_t (101, lesEnfants_t(enfant_t(1, ‘Paul’, 20),enfant_t(2, ‘Julie’, 19),enfant_t(null, null, null));
Insert into Assurance values (assurance_t(102, lesEnfants_t (enfant_t(2,'Louise', 22),enfant_t(3,'Jacques',25)enfant_t(null, null, null));
noA: Les Enfants : lesEnfants_t
nasE nomE ageE
101 1 Paul 20
2 Julie 19
null null nul
102 2 Louise 22
3 Jacques 25
null null null
Assurance:
Modèle Objet © Module 3 page 120
Lecture des objets-colonnes du varray dans un tableau
-- Applicatif PL/SQL pour afficher le nombre des enfants assurés par la police d’assurance 102
Declarev_tableE lesEnfants_t ; -- var. de type varray à 3 places
BeginSelect a.lesEnfants into v_tableE
From Assurance a Where a.noA = 102;For i IN 1..(v_tableE.COUNT) Loop
IF v_tableE.EXISTS(i) ThenDBMS_OUTPUT.PUT_LINE (v_tableE(i).nasE|| v_tableE(i).nomE); End IF;
End Loop; End;/
2 Louise3 JacquesProcédure PL/SQL terminée avec succès.
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 121
Recherche d’un objet particulier dans un varray
-- Applicatif PL/SQL pour traiter l’assurance 101(SET SERVEROUTPUT ON)
Declarev_tableE lesEnfants_t ;BeginSelect a.lesEnfants into v_tableE From Assurance a Where a.noA =101;J := 1;While J <= v_tableE.count
DBMS_OUTPUT.PUT_LINE (v_tableE(J).nasE ||' ' || v_tableE(J).nomE) ;J := J + 1;
End Loop;End;/Réponse:
1 Paul2 JulieProcédure PL/SQL terminée avec succès.
Cette procédure pourrait être intégrée dans une méthode plus générale de recherche et de mise à jour.
Modèle Objet © Module 3 page 122
Lecture de tous les objets (OC) d’un VARRAY peu importe l’objet hôte
Declarev_tableE lesEnfants_t ; -- var locale de type varrayv_nbPolAs int; -- nb de contrats d’assuranceBeginselect count(*) into v_nbPolAs from Assurance;For J IN 101..v_nbPolAs + 100 LoopBegin
Select a.lesEnfants into v_tableE From Assurance a where a.noA= J ;For i IN 1..v_tableE.COUNT LoopIF v_tableE.EXISTS(i) ThenDBMS_OUTPUT.PUT_LINE (v_tableE(i).nomE || ‘ ‘ || v_tableE(i).ageE);End IF;
End Loop;End;End Loop;End;/
Paul 20Louise 22Jacques 25Julie 19
Procédure PL/SQL terminée avec succès.
L’âge de l’objet de rang i
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 123
Modification de l’attribut d’un objet (OC) (ageE)
Exemple: Jacques titulaire de l’assurance 102, a 26 ans plutôt que 25.Pour modifier un objet ayant un attribut de type varray, il faut lire l’objet OC, le mettre à jour avec l’applicatif PL/SQL et l’insérer à nouveau dans la base-objet.
Declarev_lesEnfants lesEnfants_t; -- variable de type varrayBeginSelect a.lesEnfants into v_lesEnfants From Assurance a
Where a.noA = 102; -- 1 seul objet OC doit être lu
v_lesEnfants(2).ageE := 26; -- mise à jour de la 2e entrée du varray en RAM Update Assurance a SET a.lesEnfants = v_lesEnfants Where a.noA = 102;End;/sqlplus: select lesEnfants from Assurance;
LESENFANTS(NASE, NOME, AGEE)LESENFANTS_T(ENFANT_T(1, 'Paul', 20))LESENFANTS_T(ENFANT_T(2, 'Louise', 22), ENFANT_T(3, 'Jacques', 26))
Modèle Objet © Module 3 page 124
Affichage de la structure d’un type
sqlplus: Describe assuranceInternationale_t;
Nom NULL ? Type----------------------------------------- -------- -----------------------NOA NUMBER(38)LESENFANTSCA LESENFANTS_TNASE NUMBER(38)NOME varchar(50)AGEE NUMBER(38)
LESENFANTSUSA LESENFANTS_TNASE NUMBER(38)NOME varchar(50)AGEE NUMBER(38)
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 125
Quelques infos rangées dans le dictionnaire
Modèle Objet © Module 3 page 126
Dictionnaire Oracle des objets (DD)
Le dictionnaire est composé de tables-objets don’t chaque objet décrit notammentles types. Celles-ci sont accessibles via les vues statiques suivantes :
USER_COLL_TYPES : pour décrire les collections (sous-tables)USER_INDEXTYPES : pour décrire les indexUSER_TRIGGERS : pour obtenir le texte d’un triggerUSER_TYPES : pour décrire les typesUSER_TYPE_ATTRS : pour décrire les attributs des typesUSER_TYPE_METHODS : pour décrire les méthodes des typesUSER_TYPE_VERSIONS : pour décrire les versions des types
USER_SOURCE : décrit notamment le texte des types d’un utilisateur;USER_TYPES
Liste de tous les typesSelect * from User_Types;
Select type_name, attributes, methods from User_Types;
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 127
Information sur les types avec le dictionnaire (DD)
La table (en réalité une vue) du dictionnaire, USER_TYPES fournit des informations sur la hiérarchie des types :
SQL> Describe User_types --- fournit les attributs de la table User_tupes
Nom (attributs) NULL ? TypeTYPE_NAME NOT NULL varchar(30)TYPE_OID NOT NULL RAW(16)TYPECODE varchar(30)ATTRIBUTES NUMBERMETHODS NUMBERPREDEFINED varchar(3)INCOMPLETE varchar(3)FINAL varchar(3)INSTANTIABLE varchar(3)SUPERTYPE_OWNER varchar(30)SUPERTYPE_NAME varchar(30)LOCAL_ATTRIBUTES NUMBERLOCAL_METHODS NUMBERTYPEID RAW(16) (oid du type)
Select *From USER_TYPESWhere type_name = 'ETUDIANT_T'; --- NB le nom du type est stocké en majuscules
Modèle Objet © Module 3 page 128
Quelques tables utiles inscrites au dictionnaire
Le dictionnaire de données est présent en RAM, chargé avec la tableSpaceSYSTEM et ce dès le lancement du noyau du SGBD.
Schéma des tables du DD:Desc User_Object_Tables; -- pour les tables objets
Les tables objets sont affichées:
Select table_name From User_Object_Tables;
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 129
Information pratiques sur les clauses de création des objetsSQLPlus
Pour voir le texte source utilisé pour créer (via le constructeur) les objets:
Sqlplus : SET long 600 -- affichage jusqu’à 600 caractères
Select * from User_Source ; -- liste de la définition des types
Affiche le texte:Select name, textFrom User_Source Where name = ‘VILLE_T’; -- texte du type ville_t
NAME TEXTVILLE_T Type ville_t As Object (noV int, nomV varchar(50)) …
Attention :L‘application SQLPlus affiche par défaut que les 80 premiers caractères du texte.
Il faut donc l'élargir : avec la directive de SQLPlus: Set long 600
Modèle Objet © Module 3 page 130
Évolution du schéma de la table-objet : Cascade
Évolution plus difficile (?) en raison essentiellement du partage des types:
Ajout de age dans la table-objet Employe:
Il faut modifier le type employe_t avec des effets collatéraux possibles:
Répercussion possible sur d'autres tables-objets (du même proprio) partageant le type employe_tou sur un autre type défini avec employe_t (comme un sous-type).
Create table Employe of employe_t;
Alter type employe_t ADD Attribute age int CASCADE; (recompilation du type par défaut)
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 131
Évolution du schéma de la table-objet
Describe employe_t;
Très important en pratique (environnement SQLPlus):*** la modification sur le type se fait directement dans le dictionnaire et non sur la
copie du type en cache. Pour l’actualiser dans la cache , il faut quitter la session SQL/Plus et se connecter à nouveau au SGBD. La cache est alors rafraîchie -- ???
Répercussion suite à un changement de type:
Si le type employe_t est utilisé par des objets-colonnes :cadreSup_t delegue_t chef_t
Modèle Objet © Module 3 page 132
Navigabilité et indexation avec les clés primaires
Par défaut: toute association a un parcours bidirectionnel. Il est possible de privilégier une direction par le symbole ou >
ClubDeSport :
noCS* : int
siteCS:
abonnementCS:
Abonne:abonne_t
nasA* :string
nomA:
periodeA:
< Est_Inscrit0..* 1..*
Navigabilité
Dans ce modèle l'accès au club de sport peut se faire via un abonné autant que par unclub de sport. Au niveau du Mnav, il y a un lien multiple vers la classe externeClubDeSport.
L’accès à l’abonné sera fait via un index défini sur nasA. Idem pour un accès dans lesens inverse.
N.B. L’ajout d’un nouveau club se fait dans une TL qui doit aussi comprendre l’ajout d’au moins 1 abonné à ce nouveau club! A la fin seulement de la TL, la multiplicité 1..* du côté Abonné est ainsi vérifiée.
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 133
Report de la validation des contraintes : DEFERRABLE
Contraintes de ce modèle:
1. ** L’ajout seulement d'un étudiant dans une TL sous-tend une violation de la multiplicité 1..1!
2. La suppression de l'étudiant entraîne celle de son stage.
3. Idem pour l’ajout et la suppression d’un stage.
Pour valider ces contraintes il faut utiliser une TL avec report de la vérification des contraintes.
EtudiantmatriculeE* : int
nomE : string
StagenoS* : int
themeS : string
respS: string
1..1 1..1
EffectueUn >
Modèle Objet © Module 3 page 134
Report des contraintes
Create type etudiant_t as Object (……….) /Create type stage_t as Object (……)/
Create Table Stage of stage_t(Constraint Pk_Stage Primary Key (noS) Deferrable, -- par défaut immediateConstraint U_matricule Unique (matriculeE) immediate Deferrable, (1)Constraint PK_non_null Check( noS is NOT NULL),Constraint FK_non_null Check( matriculeE is NOT NULL) Deferrable);
(1) La contrainte est en vigueur immédiatement au moment de la création du schéma ou de l’ouveture de la BD, mais peut-être reportée par la suite dans une procédure.
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 135
Définition en PL/SQL de la transaction avec report des contraintes
Pour réaliser ces ajouts dans l’applicatif il faut utiliser une TP et reporter la validation descontraintes au Commit: SET Constraints ALL Deferred; --En SQLPus ; toutes les contraintes Deferrable sont reportées y
compris le Check spécifié comme une contrainte de table. SET Constraint c1_verif_asso_oblig DEFERRED ;
Début de TP: Insertion d’un stage sans titulaire étudiant;BeginExecute Immediate ‘Set Contraints ALL Deferred’ ;Insert into Etudiant values (etudiant_t( 200, 'Jacques' null));/* Insertion d’un étudiant titulaire du stage 120: */Insert into Stage values (stage_t(120. ‘testing’, ‘S. F.’)); Update Etudiant e Set e.refnoS = (select REF(s) From Stage s where s.noS = 120)
Where e.matriculeE = 200; COMMIT – lancement de la validation des contraintes d’attributs et de table-objetEnd;
Après le commit, toutes les contraintes sont réactivées.Ou par l’exécution du Execute Immediate ‘Set constraints immediate’; réactive toutes les contraintes
Une telle transaction sera intégrée dans une méthode.
Modèle Objet © Module 3 page 136
Implantation du lien multiple: interne et externeTable imbriquée
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 137
matricule *: int
nom: varchar
lesSalNet
Employe: employe_t
annee: Date
salNet : real
Salnet : sal_t
SalNet: salnet_t
annee: int
salNet : int
Employe: employe_tmatricule *: int
nom: varchar
lesSalNetM2 :
Liens multiples : 2 implantations distinctes: interne et externe
M1 :
M1: avec une classe interne; M2 : avec une classe externe Quelles sont les caractéristiques de chaque modèle au regard de l’insertion , la suppression et de la modification ?
LesSalnet est un attribut d’ensemble dont les éléments sont des références à la classe externe salNet. lesSal := { salNet_t}.Ce lien multiple peut être réalisé avec une classe interne pour les références.
Modèle Objet © Module 3 page 138
En bref: Comment lire et formaliser le lien multiple?Lien multiple interne du Mnav M1Lorsque le lien représente un ensemble d’objets imbriqués.
Create type Employe_t as object ( ….lesSalNet lesSalNet_t
…) /Create type lesSalNet_t AS TABLE OF salnet_t /
Lien multiple externe du Mnav2:Lorsque le lien représente un ensemble de oids:Create type employe_t as object (….
…lesSalNet lesSalNet_t…) /
Create type lesSalNet_t AS TABLE OF REF salnet_t /
Module 3 page 138
Référence aux objets externes
Référence aux objets internesimbriqués
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 139
Comment lire le lien multiple?
Dans le cas 1: l’ensemble imbriqué réunit des objets.
Dans le cas 2: l’ensemble imbriqué réunit des références i.e. des oids.
N.B.
Dans le cas 1: l’ensemble est composé d’objets intégrés.
Dans le cas 2 : l’ensemble est composé de oids intégrés dans l’ensemble.
Module 3 page 139
Modèle Objet © Module 3 page 140
Caractéristiques des deux modèles navigationnels
Action sur la calsse Employe
M1 (1 classe avec imbrication) M2 (2 classes)
Ajout Ajout 1 employé sous-tend aussi l’ajout d’un salaire.
Idem mais avec un échange éventuel de pages d’objets pour obtenir les salaires.
Modification Sous-tend la lecture des objets de Employe et de Salaire dans une même lecture d’objet: partage possible de la même tablespace mais de pages différentes.
Sous-tend la lecture seulement de l’objet à modifier: :employe
Suppression Une lecture et une suppression de l’employé (avec de fait le salaire).
2 lectures + suppression pour la même opération
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 141
Représentation tabulaire de M1: avec les objets imbriqués
matricule* :int nom :varchar(50) lesSalnet: lesSalnet_t
1234 Savoie
1456 Lachance
annee salNet2000 45K$2001 46K$2001 46K$
1. La table-objet typée avec employe_t a 3 attributs: matricule, nom et lesSalnet;
2. Chaque attribut a un nom et un type.
3. L'attribut lesSalnet correspond à une classe interne donc un ensemble dont chaqueélément a comme les attributs: [annee et salNet] . Chaque objet :employe est identifié par un matricule incluant un ensemble d’objets de type lesSalnet_t.
4. NB L’implantation physique de M1 comportera un stockage des objets de lesSalnet dansune autre table liée à sa source par une clé interne.
Employe: employe_t
Une 1ère collection (set)
Avec lesSal_t := { sal: sal_t}Classe interne imbriquée:
Modèle Objet © Module 3 page 142
M1 : Objet de table comportant une Collection (d’objets)
La table précédente Employe contient 2 objets :
Le 1er objet de table : a une collection formée de deux objets-colonnes :
oid1 : [1234, 'Savoie', { [2000, 45K$], [2001, 46K$]}
le 2e objet a aussi un OC formé avec une collection composée d’un seul objet-colonne.
oid2 : [1456, 'Lachance', { [2001, 46K$] }
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 143
Création des tables pour M1 avec imbrication de la classe (interne)
Create or Replace type salnet_t as object (annee Date, salNet number (8,2)) /Create type lesSalnet_t AS TABLE OF salnet_t/Create type employe_t as object ( matricule int , nom varchar(40), lesSalnet lesSalnet_t)
/
Création du containeur:
Create table Employe of employe_t NESTED TABLE lesSalnet STORE AS Table_lesSalnet ;
Modèle Objet © Module 3 page 144
Ajout de OC dans la table imbriquée de M1
Insert into Employe values (employe_t(1234, 'Savoie', lesSalnet_t (salnet_t(to_date(2000,'YYYY'), 45000),salnet_t(to_date(2001,'YYYY'), 46000) )
));
Insert into Employe values (employe_t(1456, 'Lachance', lesSalnet_t(salnet_t(to_date(2001,'YYYY'), 46000)
)));
Les objets-colonnes sont imbriqués dans la table hôte. La suppression d’un objet de table Employe entraîne aussi l’historique de ses salaires.
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 145
Représentation tabulaire de M2: avec oids imbriqués
Description graphique de la table typée employe_t avec des références REF défnies comme un attribut d’unetable imbriquée des références:
Matricule* :int nom :varchar(50) lesrefSal: lesrefSal_t
REF salnet_t
1234 Savoie
1456 Lachance
L’historique des salaires est rendue par l’attribut lesSalnet qui correspond à une table externe dont les objets ont leur proper oid. Attention: La sous-table est une vision logique, l’implantation physique est différente: 3 tables sont crées.
Salnet : salnet_t
annee*: montantBrut:
2000 45K$2001 46K$
Employe : employe_t
2 ref à des
objets-
externes
Modèle Objet © Module 3 page 146
M2: Création de la table-objet pour un modèle avec une classe externe
Create type salnet_t as object (annee int , montantBrut number (8,0) ) /Create type lesrefSal_t AS TABLE OF REF salnet_t/Create type employe_t as object ( matricule int , nom varchar(40), lesrefSal lesrefSal_t)
/Create table Employe of employe_t NESTED TABLE lesrefSal STORE AS Table_lesrefSal ;
Create table Salnet of salnet_t ;
Insert into SalNet values(salNet_t(2000, 45000));Insert into SalNet values (salNet_t(2001, 46000));
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 147
Insertion avec un ensemble de REF
Insert into Employe values (employe_t( 1234, 'Savoie', lesrefSal_t( (select Ref(s) from SalNet s Where s.annee = 2000), (select Ref(s) from SalNet s Where s.annee = 2001))));
sqlplus: select * from Employe;
MATRICULE NOM LESSAL1234 Savoie LESSAL_T(000022020827069D438A094D459F9B0A77E1E3CECB044502A1952C44AF9AAA83353B6724F2,
000022020865C2EAAB650E450D9A122570529AB24D044502A1952C44AF9AAA83353B6724F2)
Insert into Employe values (employe_t( 1456, ‘Lachance', lesrefSal_t( (select Ref(s) from SalNet s Where s.annee = 2001))));
Modèle Objet © Module 3 page 148
Avantages du modèle M2
- Toute recherche se limitant à des informations nominales des employés (ex. matricule et nom ) sera effectuée plus rapidement s’il y a plus d’objets sont dans la même page en raison de la taille la table
- Plus il y aura d’objets de type Employe dans une page ==> le balayage du « genre table scan » sera plus rapide.
- Donc un avantage pour certaines interrogations et mises à jour: « full table scan » avec des mises à jour de nombreux objets de la même table-objet.
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 149
Modèle M3 avec liens interne multiple et externe simple
SalNet: salnet_t
montantBrut:
chargesSoc:
Employe: employe_t
matricule *: int
nom: varchar
lesSal
Sal :sal_t
annee: int
refSalNet:
M3
Sal :sal_t
refSalNet:
Sans l’attribut annee:
Modèle Objet © Module 3 page 150
Vision tabulaire de M3 et lien simple externe
Ajout d’un attribut (annee) à la table typée employe_t en sus des références REF:
matricule :int nom :varchar(50) lesSal: lesSal_t
1234 Savoie
1456 Lachance
annee refSal200020012003
1. L'attribut lesSal a un type collection défini par les attributs annee et le lien refSal
2. L'attribut refSal est une référence (type Ref) vers un objet de la table SalNet;
SalNet : salNet_t
montantBrut chargesSoc
45K$ 4K$46K$ 5K$
Employe : employe_t
2 objets-colonnes
dans le 1er set
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 151
Création de la BDO du modèle M3
Solution :Create type salNet_t as object (montantBrut number (8,2) , chargeSoc Number (8,2) ) /
Create or Replace type Sal_t as object (annee int , refSal REF salNet_t) /
Create type lesSal_t AS TABLE OF sal_t/Create type employe_t as object ( matricule int , nom varchar(40), lesSal lesSal_t)
/Create table SalNet of salNet_t;Create table Employe of employe_t NESTED TABLE lesSal STORE AS Table_lesSal ;
Modèle Objet © Module 3 page 152
Traitement des objets-colonnes avec un curseur
noA : intlesEnfants
nasE intnomE: varcharageE : int
Assurance:assurance_t
Enfant:
Les objets de la classe interne sont imbriqués dans la classe externe. Les premier peuvent-être traités par une application en utilisant un curseur.
Create type enfant_t as object (nasE int, nomEvarchar(40), ageE int)/Create type lesEnfants_t as table of enfant_t/Create type assurance_t as object (noA int, lesEnfants lesEnfants_t )/
Create table Assurance of assurance_t nestedtable lesEnfants store as Table_LesEnfants;
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 153
Affichage des objets colonnes avec SQLPlus
Avec SQLPlus:Select a.lesEnfants -- sélection que des objets de la classe interne
From Assurance a Where a.noA = 10;
Il y a affichage de l’ensemble des objets :
LESENFANTS(NASE, NOME, AGEE)
LESENFANTS_T(ENFANT_T(10, 'Paul', 20), ENFANT_T(15, 'Louise', 30))
Comment obtenir la valeur de noA et le nom des enfants assurés?
Insert into Assurance values (assurance_t (10, lesEnfants_t (enfant_t(10, ‘Paul’, 20), enfant_t(15, ‘Louise’, 30))));
Modèle Objet © Module 3 page 154
Application avec curseur et unnesting de l’ensemble
Set serveroutput onDeclareCursor enfantsAss is
Select a.noA, b.nomEFrom Assurance a, Table(a.lesEnfants) b -- unnesting et pseudo jointureWhere a. noA = 10;
v_noA int;v_nomE varchar(40);Beginopen enfantsAss;LOOPExit when enfantsAss%NOTFOUND;Fetch enfantsAss into v_noA, v_nomE;DBMS_OUTPUT.PUT_LINE (v_noA || ‘ ‘|| ‘ ‘ || v_nomE);End LOOP;Close enfantsAss;End;/
10 Paul10 LouisePL/SQL procedure successfully completed.
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 155
Notation pointée avec un attribut et une méthode
Pour accéder à la valeur d'un attribut (ou à une méthode via un objet) d'un type, utilisezla notation pointée.
Ex.: Create Type atelier_t (noA int adrA varchar(5), refD REF description_t) /
nomObjet.nomAttribut
Ex.: Atelier.noA
nomObjet.nomAttributRef.nomAttribut
Ex.: Atelier.refD.texte -- navigation vers l'autre classe
varObjet.nomMethode – appel de la méthode d’un objet
Ex.: x.modifAtelier() où x est une variable objet de Atelier
Atelier: noA*
adrA
refD
noD : int
texte : varchar
photo: lob
refA
Description :
modifAtelier()
Modèle Objet © Module 3 page 156
La recherche du no d‘atelier spécialisé en informatique ne nécessite pas de jointure explicite grâce à la REF. Il y a navigation entre les tables. Dans le relationnel, la formulation de la jointure doit être explicite.
Select A.noA (R) -- calcul de jointure entre les tables : Atelier et Description
From Atelier A, Description D
Where A.noA = D.noA And D.texte = 'IFT';
Jointure implicite navigationnelle versus calcul de jointure relationnelle
Select a.noA (OR) -- jointure navigationnelle
From Atelier A
Where A.refD.texte = 'IFT';
En relationnel il faut l'ajout de l'attribut noA (clé étrangère) afin de formuler explicitement une jointure:
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 157
Table-objet et les contraintes(Pas d’héritage pour (entre) les tables)
Modèle Objet © Module 3 page 158
TABLE-OBJET avec contrainte référentielle et référence SCOPÉE
Personne :nas*: int
nom:varchar(50)
refBac
Chercheur :theme: varchar(50)
Bac: bac_tnoB* : char(3)
univ: varchar(50)
annee: Date
nbCr : int
ajoutMail(…)
Create Table Personne of personne_t(Constraint pk_Personne Primary Key (nas), Constraint c1_bac Check (refBac is not null),Constraint c2_bac refBac REFERENCES Bac ) ;
table-objet
SCOPÉE
Create type bac_t as Object (noB char(3), univ varchar(50), annee Date, nbCr int) /
Create type personne_t as Object ( nas int, nom varchar(50), refBac REF bac_t) /
(i,d)
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 159
SCOPE IS
*** Un index UNIQUE peut être défini avec un attribut de type Ref à la condition que cet attribut soit Scopé.
Create Table Personne of personne_t
(Constraint pk_Personne Primary Key (nas),
Constraint c_bac Check(refBac is not null),
Constraint c1_bac refBac SCOPE IS Bac ) ;
Comment obliger que l’attribut refBac réfère bien à un objet de type Bac?
En effet rien n’interdit que refBac pointe sur un objet d’une autre classe.
La contrainte SCOPE IS règle ce problème forçant une référence à avoir un oid appartement à une classe donnée.
Une table cible
Modèle Objet © Module 3 page 160
Insertion dans une table-objet scopée : contrainte sur le nouvel objet
Insertion d'une référence contrainte dans un objet Personne:
Insert into Personne values (personne_t(10, 'Gingas', (Select Ref(b) From Bac b where b.noB = 'IFT')));
- Par le SCOPE : la ref à l’objet inséré doit être obligatoirement du type bac_t
Personne: nas*: int
nom:varchar(50)
refBac
Chercheur:theme: varchar(50)
Bac :noB* : char(3)
univ: varchar(50)
annee: Date
nbCr : int
ajoutMail(…)
Table typéeTable typée
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 161
Table temporaire avec/sans préservation des objets ( à une session)
GLOBAL TEMPORARY : pour la création d'une table temporaire avec des donnéesvisibles que par une session durant laquelle des objets sont ajoutés dans la table.
Le schéma et la structure de la table persistent comme les tables ordinaires.
La persistance des données dépend des paramètres suivants appliqués aux tables temporaires:
- ON COMMIT DELETE ROWS (Objects): les objets de la table temporaire sontgardés pour la durée de chaque transaction et supprimés à la validation i.e. à la fin de la transaction;
- ON COMMIT PRESERVE ROWS (Objects) : les objets sont préservés pour la durée de la session et pour toutes les transactions. Ils sont supprimés à la fin de la session.
Modèle Objet © Module 3 page 162
Syntaxe pour la création d'une table-objet dite temporaire
Création d'une table-objet :(les hauts et bas de case sont confondus par Oracle)
Ex: Create Global Temporary Table Personne of personne_t( Constraint c_age (Check age > 18 and …) ) On COMMIT Delete RowsObject Identifier is System GeneratedOidindex nom_idx TableSpace TS_Client ;
Create [GLOBAL TEMPORARY] TABLE [schema.] nomTable OF [schéma.] (Contraintes de table ) [ON COMMIT {DELETE | PRESERVE} ROWS][OBJECT IDENTIFIER IS ({SYSTEM GENERATED | PRIMARY KEY}][OIDINDEX [index] ({descriptionPhysiqueIndex | TABLESPACE nomEspaceDonnees}]);
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 163
Différences entre une contrainte de table et une contrainte d'attribut dans une table-objet
Contrainte d'attribut (in-line constraint) Contrainte définie avec un attribut de la table-objet. Elle permet SEULEMENT la comparaison de l’attribut avec une ou plusieurs valeurs. Un attribut est testé par un prédicat au regard d'un domaine sémantique. Les contraintes d'attribut sont vérifiées avant celles de table (out-of-line) (et dans l'ordre des attributs du schéma)Formulée au niveau de chaque attribut (technologie relationnelle) :Certaines fonctions SQL peuvent être utilisées dans la condition du Check( ).Exemples: Check(salaire < 50000.00 and age > 25) -- permis
Check (Round(prixVente) < 2500.20 -- permisCheck (Round(prixVente) < Round(prixAchat)) -- interdit (2 attributs)
Pour les tables objets
Contrainte de table (out-of-line constraint) : peut être formulée pour comparer plusieurs attributs de la même table-objet.
Exemple:Check (prixVente < prixAchat) -- autorisé si formulée au niveau de la même table
Modèle Objet © Module 3 page 164
Évaluation des contraintes :Logique à 3 valeurs avec le système de contraintes de table-objet
Evaluation d'une condition peut fournir une valeur parmi les 3 suivantes: True False (échec) F Null ou ? (ou ne peut dire si T)
Une contrainte échoue si l'expression évaluée fournit un False, sinon (True ou Null), il y a succès donc True.
Exemple: Constraint c_salaire Check ( salaire > 45000.00)
Pour tout objet dont le salaire est null, le check est null, donc True car le salaire pourrait être > 45000.00 dans une mise à jour ultérieure (donc T)!
Insert into t1 values (emp_t (null, null)); -- insère un objet qui vérifie donc les contraintes ci-dessus et le check est considéré un succès!
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 165
Les index avec les oids d'une table-objet
Quelques remarques:
OIDINDEX : si la table a des oid générés par le système, un index est crééautomatiquement.
OBJECT IDENTIFIER : méthode de génération des oid System avec 16 octets (32 Hex) et avec Primary Key (< 16 o. et fonction de la longueur de la clé.)
-- Attention à la clé primaire déclarée varchar() : elle ne génère pas nécessairementun oid plus petit en raison de la longueur variable de la chaîne!
Modèle Objet © Module 3 page 166
Indexation d'une table-objet avec les oid
Définition du nom de l’index créé automatiquement avec les oids générés par lesystème:
Create GLOBAL TEMPORARY Table Personne of personne_t(Constraint pk_Personne Primary Key ( nas)) ON COMMIT Preserve rowsObject Identifier is system generatedOIDINDEX PersonneIoiddx (Storage (Initial 100K Next 50K Minextents 1
Maxextents 20 PCT increase 10));
Personne:nas*: int
nom: varchar(50)
refBac :
Bac : bac_tnoB* : char(3)
univ: varchar(50)
annee: Date (Parent)(enfant)
NB Une table-objet qui réfère (enfant) à une autre table-objet (parent)
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 167
Génération de l’oid d'une table-objet en utilisant la clé primaire
Create Table GLOBAL TEMPORARY Personne of personne_t(Constraint pk_Personne Primary Key (nas)) On commit preserve rowsObject Identifier is PRIMARY KEYOIDINDEX PersonneIoiddx (Storage (Initial 100K Next 50K Minextents 1 Maxextents
20 PCTincrease 10));
** Avec une BD centralisée, il est conseillé de privilégier la génération de l'oid à partir de la clé primaire (car cet oid est moins encombrant lorsque la clé est numérique).
Personne :nas*: int
nom:varchar(50)
refBac
Bac: bac_tnoB* : char(3)
univ: varchar3(50)
annee: Date (parent)(enfant)
Modèle Objet © Module 3 page 168
Comment retrouver le mode de génération de l'oid?
Dans la table (vue) USER_OBJECT_TABLES du dictionnaire, plus précisément l'attribut OBJECT_ID_TYPE
Select table_name, object_id_typeFrom Object_ID_TABLES;
TABLE_NAME OBJECT_ID_TYPEPersonne USER_DEFINEDAtelier SYSTEM DEFINED
Oid généré par dérivation avec la clé primaire de Personne
** Par défaut, la génération de l'oid est effectuée par le système
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 169
Création dynamique des tables et des types Exécution du DDL dans une application
Dans une proc PL/SQL,le EXECUTE IMMEDIATE permet d’exécuter le DDL dans un applicatif PL/SQL:
Exemples:Declarev_createType varchar(600) := ‘create type personne_t as object ( a int, b varchar(50))’ ;v_createTable varchar (120) := ‘create table Personne of personne_t’ ;v_createIndex varchar(120) := create index ………Begin
EXECUTE IMMEDIATE v_createType; -- création du type personne_t…EXECUTE IMMEDIATE v_createTable -- création de la table…….End;
169
Modèle Objet © Module 3 page 170170
Représentation des associations en O2
Illustration d’un langage des définition des objets
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Module 3
Modèle Objet ©
Modèle Objet © Module 3 page 172
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 173
Modèle Objet © Module 3 page 174
Implémentation de la contrainte référentielle avec les objets
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 175
Contrainte référentielle en objet
La cohérence d'une BD relationnelle est renforcée par l'intégritéréférentielle.
En objet, une cohérence analogue est définie par le mot-cléREFERENCES
Deux cohérences à assurer:
Insertion dans la table enfant: un objet de la table enfant ne peut pas référer a un objet parent absent. (cohérence enfant)
Suppression dans la table parent: un objet parent ne peut pas êtresupprimé si une REF de la table enfant y est faite; (cohérence parent)
Modèle Objet © Module 3 page 176
Cohérence et intégrité référentielles des tables Atelier et Ouvrier
Cohérence de suppression (parent) dans Atelier
Cohérence d’insertion (enfant): ajout dans Ouvrier
Atelier:nomA*:
adrA:
matO*: int
nomO:
villeO:
Ouvrier:
1..*1..1<Travaille
Atelier:nomA*:
adrA:
matO*: int
nomO:
villeO:
refA
Ouvrier:
(enfant)(parent)
DC-UML
Mnav
(table enfant)
(table parent)
Mnav
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 177
Absence de la contrainte référentielle dans une table-objet
Create type atelier_t as Object (nomA varchar(50), adrA varchar(50))/]
Create type ouvrier_t as Object (matO char(6), nomO varchar(50), villeO varchar(50), refA REF atelier_t)
/Create Table Atelier of atelier_t
(constraint pk_Atelier Primary Key (nomA));Create Table Ouvrier of ouvrier_t
(Constraint pk_Ouvrier Primary Key (matO), Constraint c1_refAtelier check( refA is not null));
Cohérence enfant:Insert into Atelier values ( 'Atelier-Québec', null); (objet parent)Insert into Ouvrier values ( ‘123456’, ‘Dupont’, ‘Québec’, (select ref(a) from Atelier a
where nomA = ‘Atelier-Québec’)); (objet enfant)
** Ces insertions doivent être effectuées dans une même transaction, terminée par un Commit.
Atelier <-- Ouvrier
Modèle Objet © Module 3 page 178
Suite … intégrité référentielle avec les oid et table-objet
Cohérence du parent:Delete from Atelier Where nomA = 'Atelier-Québec'; -- cet objet existant est supprimé!
select count(*) from Ouvrier where refA is dangling
Donc aucun blocage de la suppression de l’objet parent assuré : incohérence de suppression non renforcée
Il peut y avoir un ouvrier qui référence un atelier disparu (parent). Donc unatelier est supprimé même s'il y a des ouvriers qui y travaillent !
C’est la même incohérence que celle affichée avec le modèle relationnel.
Cohérence de l’enfant: insertion d’un ouvrier non associé à un atelier?Le not null de l’attribut refA bloque cet ajout.
Count(*)1
Atelier <-- Ouvrier
Page 90
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 179
Suite … Renforcément de la contrainte référentielle objet avec REFERENCES
Avec la technologie objet, cette incohérence du parent est corrigée avec la clause REFERENCES dans l’objet-enfant:
Create Table Ouvrier of ouvrier_t (Constraint pk_Ouvrier Primary Key (mat), Constraint c_Atelier Check ( refA IS NOT NULL),Constraint c1_ref_Atelier refA REFERENCES Atelier) ;
La suppression de l'atelier est alors bloquée par la contrainte c1_ref_Atelier assurantla coherence du parent.
*** NB la suppression n’est cependant pas bloquée avec une contrainte scopée sur refA :…refA is scope Atelier
Atelier<-- ouvrier
Modèle Objet © Module 3 page 180
Suite … intégrité référentielle utilisant l’oid et la table-objet
Insertion d'un fils (cohérence de l'enfant Ouvrier)
Insert into Ouvrier values (ouvrier_t( '123', 'Ferland', 'Québec', (Select Ref(a) From
Atelier a Where a.nomA = 'Atelier-Qc')));
*** Erreur *** l'atelier (parent) recherché n'existe pas.
Le Select ne trouvant pas un objet retourne un null, alors l'insertion estinterdite par la contrainte c1_refAtelier dans l’objet Ouvrier (cohérence d’insertion)
Atelier <-- Ouvrier
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 181
Suite …. Cohérence référentielle du parent
Cohérence du parent (Atelier référé par un ouvrier)
Delete From Atelier Where nomA = 'Mécano' ;** ERREUR à la ligne 1ORA-02292 > Referential Constraint Violation …
En supprimant cet atelier la contrainte d’objet ci-dessous est enfreinte:Constraint c1_ref_Atelier refA References Atelier
*** Erreur violation de la contrainte.
A tout moment l'attribut refA doit se référer à un oid valide dans Atelier.
Atelier <-- Ouvrier
Modèle Objet © Module 3 page 182
Actions référentielles en objet : effet de la suppression du parent
Les actions qui découlent de la suppression d’un objet parent sont lesmêmes que celles de la technologie relationnelle:
ON DELETE CASCADE et ON DELETE SET NULL.
(parent) Create Table Atelier of atelier_t(constraint pk_Atelier Primary Key (nomA));
(enfant) Create Table Ouvrier of ouvrier_t(Constraint pk_Ouvrier Primary Key (matO), Constraint c1_refAtelier check( refA is not null),Constraint c2_refAtelier refA REFERENCES Atelier ON DELETE CASCADE);
Toute suppression d'un atelier supprime aussi les ouvriers qui y travaillent.
Atelier <-- Ouvrier
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 183
Eviter les contraintes contradictoires: Action ON DELETE SET NULL
(enfant): Create Table Ouvrier of ouvrier_t(Constraint pk_Ouvrier Primary Key (mat), Constraint c1_refAtelier check( refA is not null),Constraint c2_refAtelier refA REFERENCES Atelier
ON DELETE SET NULL);
Atelier: Toute suppression d'un atelier met à null la ref des ouvriers qui y travaillent.
Cette action référentielle exige la suppression de la contrainte c1 qui estcontradictoire avec la sémantique de l’action SET NULL.
Atelier <-- Ouvrier
(Contrainte contradictoire)
Modèle Objet © Module 3 page 184
Méthode incluse dans le type
Ajout et suppression d'une seule signature dans le type qui en a déjà une:
Alter type employe_t ADD Member Procedure augmentationSal (aug IN number);
Alter type employe_t DROP Member Procedure augmentationSal (aug IN number);** Le type dans la signature n’inclut pas la longueur du type : Number et non Number(8,2), varchar et non varchar(50), …
**L’ajout du body à un type consistera en l’ajout du body de chaque méthode et cela en uneseule operation.
NB : L'évolution d'un type avec le ALTER change le type dans la base mais pas celui placédans la cache du SGBD. Pour voir le changement, il faut vider la cache en se déconnectant et en créant une nouvelle connexion (nouvelle session)!!
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 185
Signature d'une méthode définie dans un type Fonction et procédure (Pl/SQL et JAVA) constituent les méthodes du type.
Create type produit_t as Object(noP int, nom varchar(25), prix number(5,2), joursValides int, rabais int,
Member Function lireDateLimiteProduit Return Date, (signature)Member Procedure rabaisProduit (noPr IN int, prixReg IN number,
rabais Out number, nom OUT varchar2))/
La signature de la fonction / procédure est incluse dans la déclaration du type d'un objet (ajoutée éventuellement avec Alter type).
Le code de chaque méthode (bloc PL/SQL, C++, C, JAVA) i.e. le body est créé par un énoncé DDL Create Body produit_t …
Une méthode Member est appelée explicitement par un objet du type ( soit unevariable objet:v_article.rabaisProduit(25, prixReg, rabais, nomP);
Sans longueur
Modèle Objet © Module 3 page 186
Oracle JPublisher :mapping des objets Oracle en des classes Java
JPublisher génère une classe Java pour chaque type de la base-objet
For each object type, whether an ORAData or a SQLData implementation, JPublisher generates a
<type>.sqlj file for the class code (or a <type>.java file if wrapper methods were suppressed or do not
exist, or depending on the JPublisher -methods option setting) and a <type>Ref.java file for the code for the
REF class of the Java type. For example, if you define an EMPLOYEE SQL object type, JPublisher
generates an employee.sqlj file (or an employee.java file) and an employeeRef.java file. Note that the
case of Java class names produced by JPublisher is determined by the -case option. Méthods are also
included.
Create the object type EMPLOYE:E_t
CREATE TYPE employee_t AS OBJECT ( name varchar(30), empno INTEGER, deptno NUMBER, hiredateDATE, salary REAL );
Jpub -user=angam/tigre -dir=demo numbertypes=objectjdbc -builtintypes=jdbc-package=corp -case=mixed-sql= employee_t
Page 94
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 187
Références
1- Christian SOUTOU, Programmer Objet avec Oracle: concepts et pratiques, Vuibert, 2004, 394 p. ISBN 2-7117-4822-7
2- Paul BROWN, Object-Relational Database Development: A Plumber's Guide, Prentice-Hall , 2001, ISBN 0-13-019460-3
3- Kevin Loney, Oracle Database 11g. The Complete Reference ISBN 978-0- 07-159875-0, 2009
** Le WEB publie des articles et documents sur les BD objets notamment sur les BD objets de Oracle.
Modèle Objet © Module 3 page 188
SURVOLType non structuré : LOB
Les objets de grande taille non structurés (4 Go et +) :1- LOB interne (internal LOB avec un locator conduisant au LOB interne) , stocké
dans la base, plus précisément dans un tablespace.
BLOB : objets de grande taille binaire : ex. sons, images, vidéo, …CLOB: Objets de grande taille de type caractères : ex. textesNCLOB: Objets de grande taille avec caractères nationaux UNICODE) : Ex. textes en caractères asiatiques ou en cyrillique
2- Externe: LOB externe stockés à l’extérieur comme un fichier mais dont le nom et le chemin sont stockés dans la base.
BFILE: type pour stocker une référence vers des fichiers externes sur le serveur et non sur le poste client.
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Module 3
Modèle Objet © Module 3 page 189
Exemple de création d’un objet avec une photo et un LOB externe
Dans la table-objet , un LOB interne est représenté par un locator (une sorte de pointeur logique) :
1- locator de LOB interne : à la création doit être initialisé par les fonctions EMPTY_CLOB() et EMPTY_BLOB() du package DBMS_LOB;
2- locator de BFILE : inititialisé par la fonction BFILENAME(‘nom_répertoire_sur_serveur’, ‘nom_fichier’); *
* Le répertoire et le fichier sont créés sur le serveur et le développeur obtient les droits de lire et écrire. Le lob est à l’extérieur de la BD.
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Exemple
Ex. création d'une table avec le type CBLOBCreate type carteID_t as Object (noC int , photo CLOB)/Create table CarteID of carteID_t;
L’insertion d’un objet ayant un attribut de type CBLOB mais sans valeur doit se faire avec une initialisation au moyen de la fonction EMPTY_CLOB():
Insertion dans CarteID:Insert into carteID values (carteID_t( 1, Empty_CLOB()));
Update CarteID set photo = 'Photo_en_format_JPEG' where noC = 1/Insert CarteID values (2, ‘photo_ en format_Tiff‘)/
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Faculté des sciences et de génie, Université Laval. Québec, Qc, Canada, G1K 7P4
Module 3
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Insertion de LOBs
Insertion d’un LOB externe:
Insert into CarteIDD values ( 10, ‘Photo_en_format_GIF’, BFILENAME(null, null));
La fonction BFILENAME() a 2 paramètres : le nom du répertoire sur le serveur et le nom du fichier sur le même serveur.
Modèle Objet © Module 3 page 192
Recherche et traitement d’un LOB avec un applicatif PL/SQL
Avec une photo incluse et un locator pour un LOB externe:Create type carteIDD_t as Object (noC int , photo CLOB, dossier BFILE)/Insert into CarteIDD values (10, 'VVVVVVVVVVVVVV', NULL);
Applicatif PL/SQLDeclarephoto CLOB;noC integer ;BeginSelect photo into photo From CarteIDD where noC = 10;DBMS_OUTPUT.PUT_LINE(‘ ***Taille de la photo est : ' || DBMS_LOB.GETLENGTH(photo)); /* traitements de la photo */ END;
*** Taille de la photo est : 19Procédure PL/SQL terminée avec succès.
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Exemple de création d’un objet avec un LOB
1- BLOB : données binaires stockées dans la BDCreate type photoB_t as Object ( photo BLOB) /Create type personne_t as Object ( mat int, nom varchar(30), age int,
photo photoB_t) /
Create table Personne of personne_t;** le chargement d’un LOB se fera avec une procédure PL/SQL provenant d’un package
spécialisé.
2- CLOB : Données en caractères stockées dans la BD.Create type photoC_t as Object ( photo CLOB) /
3- BFILE : Fichier de données binaires en lecture seulement stockées en dehors de la BD, dans le système de fichiers de l’OS
Create photoBF_t_as Obect (photo BFILE ( ‘répertoire’ ,‘fichier‘)) /
N.B. le chargement des LOBs est fait notamment pas le package DBMS_LOB() de Oracle
Modèle Objet © Module 3 page 194
Locator
Une donnée de type LOB peut être stockée physiquement dans la table ou en dehors de la table en utilisant un locator qui réfère à un tableSpace de la BD ou à un fichier externe.
Pour les BLOB, CLOB et NCLOB, le locator pointe sur un espace dans la BD où la donnée Lob est stockée (tableSpace).
Insert into Personne values (personne_t(314, ‘Viorel’, 28, BFILENAME (‘nom_complet_répertoire’, ‘nom du fichier’))
);
Avec le type BFILE, le locator est une référence à un fichier externe à la base-objet. Ce fichier est cependant géré par le OS du serveur.
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Module 3
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Exercices
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Fin