3 arts visuels // la peinture > fiche n°15....

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Nuremberg XVIe siècle, La Renaissance en Europe du Nord " Ce qu’est la beauté, je l’ignore " Albrecht Dürer, formé à l’orfèvre- rie dans l’atelier de son père, montra très tôt de grands talents de dessinateur (cf. Autoportrait à l’âge de treize ans, 1484) puis de graveur. Ses voyages d’études en Italie, lui permirent de proposer, dans ses œuvres, une synthèse entre la tradition réaliste des pays de Nord et la représentation de l’espace de la Renaissance italienne. Avec lui, la gravure sur bois et surtout sur cuivre, atteignirent un degré de perfection sans précédent. Artiste admiré dans toute l’Europe, d’une prodigieuse inventivité, il imposera, dans les états allemands, le statut d’artiste en lieu et place de celui d’artisan. Auteur du premier autoportrait autonome de la peinture, Dürer cachait derrière cette volonté de reconnaissance de la supériorité de ses talents d’artiste, une quête spirituelle et philosophique. Proche des cercles humanistes, attiré par les thèses réformistes de Luther, il désira, sa vie durant, réussir à représenter dans ses œuvres, la Beauté, à la fois idéale et naturelle. Cette aspiration constante à la perfection, l’incita à effectuer de nom- breuses recherches sur l’art et les mathématiques qu’il théorisa dans d’importants écrits, références incontour- nables des peintres du Nord des XVIe et XVIIe siècles. Albrecht Dürer (1471-1528) Autoportrait au col de fourrure 1500 Huile sur bois de tilleul 67 x 49 cm Alte Pinakothek, Munich Giovanni Bellini Le Doge Leonardo Loredan vers 1502 Œuvre à rapprocher de Jean Clouet François 1er roi de France vers 1530 Jan Van Eyck Portrait de l'homme au turban 1433 L’Autoportrait au col de fourrure, l’une des œuvres les plus célèbres de l’histoire de la peinture, s’impose par son originalité. L’artiste s’est représenté sur un fond neutre dans une composition rigoureusement frontale et symétrique. Il regarde droit devant lui, fixement. Le noir du fond, le brun d’un manteau beaucoup plus aus- tère que le brillant costume dont il s’était revêtu deux ans plus tôt (cf. Autoportrait aux gants - 1498), concen- trent l’attention sur le visage et sur la main droite - la gauche en réalité, vue dans le miroir - l’autre étant ca- chée par le bord inférieur du cadre. Le geste de la main visible, dont les doigts viennent toucher la fourrure bordant le col du manteau, juste à la verticale de la ligne du nez, accentue l’axe médian de la composition. La symétrie se trouve également soulignée par les deux inscriptions, situées de part et d’autre du visage, à la hauteur des yeux. La ressemblance entre cet autoportrait et le visage du Christ, tel qu’il était représenté à l’époque, est frappante. L’analogie dépasse les simples traits du visage : la frontalité absolue de l’artiste re- produit celle de la Sainte Face, de la Vera Icon, tandis que le mouvement de sa main rappelle la main qui bénit du Salvator Mundi. Ce rapprochement est d’autant plus troublant, que Dürer semble avoir soumis le tra- cé de son visage à un schéma géométrique sous-jacent, basé sur des proportions idéales, comme il était d’u- sage d’en donner à la Sainte Face. Cette œuvre témoigne ainsi de la rencontre des idées néoplatoniciennes qui faisant du Créateur un artiste, affirmait l’éminente dignité de l’art et le génie des artistes, et de l’Imitatio Christi, méthode de vie spirituelle qui prônait la régénération de l’âme par l’imitation en toute chose de l’exemple du Christ. Mots clefs, points d’ancrage pour l’étude de l’oeuvre Autoportrait symétrie Lumière et contraste Frontalité Symbolique 3 Préhistoire et Antiquité Moyen Âge Temps Modernes XIX ème siècle XX ème siècle et notre époque arts visuels // la peinture > fiche n°15.1 3 Regard Aspect physique Rapport au cadre Gamme chromatique H.Hemme-F.Jouin-D.Pelletier— apm1— Inspection académique de l’Oise-2010

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Nuremberg XVIe siècle, La Renaissance en Europe du Nord

" Ce qu’est la beauté, je l’ignore " Albrecht Dürer, formé à l’orfèvre-rie dans l’atelier de son père, montra très tôt de grands talents de dessinateur (cf. Autoportrait à l’âge de treize ans, 1484) puis de graveur. Ses voyages d’études

en Italie, lui permirent de proposer, dans ses œuvres, une synthèse entre la tradition réaliste des pays de Nord et la représentation de l’espace de la Renaissance italienne. Avec lui, la gravure sur bois et surtout sur cuivre, atteignirent un degré de perfection sans précédent. Artiste admiré dans toute l’Europe, d’une prodigieuse inventivité, il imposera, dans les états allemands, le statut d’artiste en lieu et place de celui d’artisan. Auteur du premier autoportrait autonome de la peinture, Dürer cachait derrière cette volonté de reconnaissance de la supériorité de ses talents d’artiste, une quête spirituelle et philosophique. Proche des cercles humanistes, attiré par les thèses réformistes de Luther, il désira, sa vie durant, réussir à représenter dans ses œuvres, la Beauté, à la fois idéale et naturelle. Cette aspiration constante à la perfection, l’incita à effectuer de nom-breuses recherches sur l’art et les mathématiques qu’il théorisa dans d’importants écrits, références incontour-nables des peintres du Nord des XVIe et XVIIe siècles.

Albrecht Dürer (1471-1528) Autoportrait au col de fourrure 1500 Huile sur bois de tilleul 67 x 49 cm Alte Pinakothek, Munich

Giovanni Bellini Le Doge Leonardo Loredan vers 1502

Œuvre à rapprocher de

Jean Clouet François 1er roi de

France vers 1530

Jan Van Eyck Portrait de l'homme au turban 1433

L’Autoportrait au col de fourrure, l’une des œuvres les plus célèbres de l’histoire de la peinture, s’impose par son originalité. L’artiste s’est représenté sur un fond neutre dans une composition rigoureusement frontale et symétrique. Il regarde droit devant lui, fixement. Le noir du fond, le brun d’un manteau beaucoup plus aus-tère que le brillant costume dont il s’était revêtu deux ans plus tôt (cf. Autoportrait aux gants - 1498), concen-trent l’attention sur le visage et sur la main droite - la gauche en réalité, vue dans le miroir - l’autre étant ca-chée par le bord inférieur du cadre. Le geste de la main visible, dont les doigts viennent toucher la fourrure bordant le col du manteau, juste à la verticale de la ligne du nez, accentue l’axe médian de la composition. La symétrie se trouve également soulignée par les deux inscriptions, situées de part et d’autre du visage, à la hauteur des yeux. La ressemblance entre cet autoportrait et le visage du Christ, tel qu’il était représenté à l’époque, est frappante. L’analogie dépasse les simples traits du visage : la frontalité absolue de l’artiste re-produit celle de la Sainte Face, de la Vera Icon, tandis que le mouvement de sa main rappelle la main qui bénit du Salvator Mundi. Ce rapprochement est d’autant plus troublant, que Dürer semble avoir soumis le tra-cé de son visage à un schéma géométrique sous-jacent, basé sur des proportions idéales, comme il était d’u-sage d’en donner à la Sainte Face. Cette œuvre témoigne ainsi de la rencontre des idées néoplatoniciennes qui faisant du Créateur un artiste, affirmait l’éminente dignité de l’art et le génie des artistes, et de l’Imitatio Christi, méthode de vie spirituelle qui prônait la régénération de l’âme par l’imitation en toute chose de l’exemple du Christ.

Mots clefs, points d’ancrage pour l’étude de l’oeuvre

Autoportrait symétrie Lumière et contraste Frontalité Symbolique

3 Préhistoire et Antiquité Moyen Âge Temps Modernes XIXème siècle XXème siècle et notre époque

arts visuels // la peinture > fiche n°15.1 3

Regard Aspect physique Rapport au cadre Gamme chromatique

H.Hemme-F.Jouin-D.Pelletier— apm1— Inspection académique de l’Oise-2010

Analyse comparative

A voir dans l’Oise et en Picardie

Des repères , s’interroger sur

. La composition, les couleurs, la posture . La place et le rôle de la lumière . Les gammes de couleur . L’espace représenté : effet et symbolique . Le statut de l’artiste en jeu dans chaque oeuvre . Les détails : vêtements, coiffure, gestes... . Le cadrage . Le rôle des inscriptions

Préhistoire et Antiquité Moyen Âge Temps Modernes XIXème siècle XXème siècle et notre époque

arts visuels // la peinture > fiche n°15.2 3

Albrecht Durer Autoportrait au chardon

1493 Huile sur parchemin collé sur toile

56 x 44 cm Musée du Louvre

Jean-Auguste-Dominique Ingres, Autoportrait, 1804 , Les gravures de Dürer, Musée Condé, Château de Chantilly. Maurice Quentin de La Tour, Autoportrait, vers 1740; Simon Vouet, Autoportrait, vers 1620, Musée de Picar-die, Amiens

Liens avec les domaines artistiques

Photographie : Différents aspects de l’Autoportrait : Willy Ronis, Gilbert & George, Sophie Calle, Cindy Sherman, Orlan, Roman Opalka... Arts du quotidien : Les domaines artistiques utilisés dans les représentations du monogramme du duc d’Aumale au musée Condé, Chantilly Littérature : Portrait du duc de La Rochefoucauld fait par lui-même, 1660 Peinture : Rembrandt, Poussin, Van Gogh, Picasso, Dali... Sculpture : Les bustes de caractères de Franz Xaver Messerschmidt, après 1770

Filiations et repères historiques

Martin Schongauer

Giovanni Bellini

Vers 1450 Naissance

de l’imprimerie

Renaissance

c.1450-1491 c. 1430 - 1516

1563 Début de la Contre-réforme

1515 - 1547 Règne de François 1er

Art Gothique

H.Hemme-F.Jouin-D.Pelletier— apm1— Inspection académique de l’Oise-2010

Albrecht Durer Autoportrait aux gants 1498 Huile sur bois 52 x 41 cm Museo del Prado, Madrid

1519 - 1556 Règne de

Charles Quint

L’expressionisme allemand

Début du XXe siècle

1517 Luther et la Réforme

Maurits Cornelis Escher

1898 - 1972

arts visuels // la peinture > fiche n°15.3 3 Préhistoire et Antiquité Moyen Âge Temps Modernes XIXème siècle XXème siècle et notre époque

Vers la pratique plastique

Quelques pistes

Bibliographie, sites, DVD

La série Chaque élève choisit (devant miroir) quatre poses le caractérisant. Il décide d’un cadrage de prise de vue et, à l’aide d’un camarade, rè-gle l’appareil photo posé sur pied. Les photographies seront réalisées à l’aide de la fonction « retardateur » de l’appareil photo. Autoportrait sonore Les élèves constituent, chacun, une banque de bruits, sons et onoma-topées qu’ils conserveront à l’aide d’un enregistreur numérique. Ils dé-cident ensuite d’une pose et d’une expression de visage en adéqua-tion avec les bruits choisis. Ils réalisent leur autoportrait à l’aide de l’ap-pareil photo et sa fonction « retardateur ». L’image photographique im-primée ou photocopiée sera associée à la trace écrite des bruits dans un travail de mise en page (lettres manuscrites, de magazines, tracées à l’aide d’un normographe…). Objets Les élèves choisissent des objets avec lesquels ils ont établis une relation effective ou qui les caractérisent (collection, objets révélateurs d’une passion…)… Ils les organisent ensuite dans un cadre défini (boîte, table, petite vitrine…) en fonction de l’importance accordée à chacun d’eux et de leurs caractéristiques plastiques. La photographie permettra de conserver une trace de ces productions éphémères.

Dürer, Stefano Zuffi, Éditions Gallimard http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Durer : pour découvrir l’artiste Albrecht Dürer et la gravure allemande, Chefs-d’œuvre graphiques du musée Condé à Chantilly, Somogy Éditions d’art Dürer, Aquarelles et dessins, Friedrich Piel, Bibliothèque de L’IMAGE

H.Hemme-F.Jouin-D.Pelletier— apm1— Inspection académique de l’Oise-2010

L’Autoportrait : L’instantané Le caché/révélé La mise en scène Les objets Les fragment...

Mes gestes Ben 1972

Techniques mixtes

Autoportrait Joan Lyons

1974 Photocopie retravaillée

Autoportrait genoux et mains n°5 John Coplans

1993

Portrait robot d'Iris Clert Arman, 1960

3 arts visuels // > fiche n°15.4 3 Préhistoire et Antiquité Moyen Âge Temps Modernes XIXème siècle XXème siècle et notre époque

Dürer choisit d’apposer un commentaire sur la partie droite de son œuvre :

Albertus Durerus Noricus ipsum me propriis sic effin. gebam coloribus aetatis

anno XXVIII qui peut se traduire par :

Moi, Albert Dürer de Nuremberg Me représentais moi-même ainsi

Avec mes couleurs propres À l’âge de vingt-huit ans

Les deux inscriptions de l’oeuvre

Le choix de l’emploi du latin (et des minuscules romaines), au lieu de l’allemand des autres autopor-traits, ainsi que du verbe effingere (représenter) qu’il préfère à pingebam (je peignais) ou à faciebam (je faisais) souligne la volonté de Dürer de mettre en avant l’importance du rôle de l’artiste dans la so-ciété intellectuelle de l’époque. Noricus (de Nuremberg) reflète, quant à lui, le sentiment de nationa-lisme culturel qui était, au XVIe siècle, très vif, parmi les humanistes allemands.

Sur la partie gauche de l’œuvre, Dürer indique la date de sa réalisation et signe, comme à son habitude, de son mo-nogramme, célèbre dans l’Europe entière, au point d’être apposé, par des marchands véreux, sur des gravures ano-nymes, pour en augmenter la valeur.

L’Imitatio Christi

Icône de la Sainte Face (Vera Icon) - XIIe siècle

Peinture et or sur bois de tilleul 44 x 40 cm

Cathédrale de Laon

Salvator Mundi 1150

Mosaïque Staatliche Museen Berlin

Hans Memling Christ bénissant

1478 Huile sur bois 38 x 28 cm

Norton Simon Museum of Art, Pasadena

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la peinture > fiche n°15.5 3 Préhistoire et Antiquité Moyen Âge Temps Modernes XIXème siècle XXème siècle et notre époque

arts visuels //

L’Adoration des mages (détail) - 1504

Huile sur bois de conifère 100 x 114 cm

Galerie des Offices, Florence

Retable Landauer (détail) 1511 Huile sur bois de peuplier 135 x 123 cm Kunsthistorisches Museum, Vienne

Tête de Christ mort (" J’ai fait ceci pendant ma maladie ")

1503 Fusain

25 x 13 cm British Museum, Londres

Autoportrait nu - 1503 Pinceau, encre

et rehauts de blanc 29 x 15 cm

Weimar

Autoportrait à 20 ans - 1491 Plume et encre

22 x 20 cm Bibliothèque de l'Université

Erlangen

Autoportrait à l'âge de treize ans 1484

Pointe d'argent 27 x 19 cm

Albertina Museum, Vienne

Le Martyre des dix mille chrétiens (détail) 1508 Huile sur bois 99 x 87 cm

Kunsthistorisches Museum, Vienne

Dürer et l’autoportrait

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Dürer a réalisé de très nombreux autoportraits autonomes ou inté-grés dans ses peintures.

Préhistoire et Antiquité Moyen Âge Temps Modernes XIXème siècle XXème siècle et notre époque

arts visuels // > fiche n°15.6 3 la peinture

Dürer graveur

Adam et Ève - 1504 Gravure sur cuivre, 25 x 20 cm

The Metropolitan Museum of Art, New York

Le Chevalier, la Mort et le Diable - 1513 Gravure sur cuivre, 24 x 18 cm

Kunsthalle, Brême

Les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse 1497

Gravure sur bois, 39 x 28 cm

« La méthode d'origine de gravure sur bois fut développée vers 1400. Elle est plus précisément qualifiée de coupe de bois, parce qu'elle utilise un couteau comme outil principal, outre les outils de gravure classique (gouges). L'esquisse du dessin à graver est inscrite à l'aide d'un couteau sur le côté dressé lisse du bois et l'excès de surface du bloc de bois, hors des zones d'impression, est ensuite retiré. Cela laisse l'ensemble des surfaces de bois en épargne sur la face du bloc. Pour faire une empreinte de cette gravure, de l'encre est appliquée sur le dessin en relief. Finalement, une feuille de papier (ou d'une autre matière) est pressée fermement contre le bois et frottée pour assurer que toutes les surfaces encrées s'impriment. Cette méthode s'est conservée en Orient pour l'estampe. En Occident, la mise au point par Gutenberg de la presse à imprimer a conduit à utiliser celle-ci pour imprimer les gravures. La gravure sur bois étant un procédé d'impression en relief, comme la typographie, il est possible d'imprimer en même temps le texte et l'image (tandis qu'avec d'autres procédés, gravure sur cuivre ou lithographie, on devait employer deux systèmes d'impres-sion différents et donc placer les illustrations en hors-texte). » Extrait de La gravure sur bois, Wikipédia

« La gravure en creux sur plaque de cuivre dite en "taille-douce" apparaît simultanément en Allemagne et en Italie vers 1450. L’outil de prédilection des artistes est le burin, tige d'acier tranchante, avec lequel le graveur va creuser plus ou moins profondément le cuivre d'arrière en avant, arrachant des copeaux de métal. Plus le sillon est profond, plus le trait sera noir à l'impression, mais toujours d'une netteté caractéristique. La technique de la gravure sur cuivre n'a pratiquement pas varié depuis. La presse est composée encore au-jourd'hui de deux rouleaux superposés qui obligeront le papier a venir chercher l'encre dans les tailles du cuivre en passant au milieu de ces mêmes rouleaux, sous une pression de l'ordre d'une tonne. » Extrait d’un article du site Weblibris

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3 arts visuels // > fiche n°15.7 3 Préhistoire et Antiquité Moyen Âge Temps Modernes XIXème siècle XXème siècle et notre époque

Dürer et l’observation de la nature

Deux pieds de pivoine sauvage 1495

Aquarelle et gouache sur papier 37 x 30 cm

Museau de bovin de face 1503

Aquarelle 20 x 16 cm

La Grande Touffe d'herbes 1503

Plume et pinceau, aquarelle et gouache sur vélin

40 x 31 cm

Aile de geai bleu 1512

Plume, pinceau, aquarelle et gouache sur vélin

19 x 20 cm

Tête de morse 1521

Plume et encre brune 21 x 31 cm

Le Lièvre 1502

Pinceau, aquarelle et gouache sur papier

25 x 22 cm

" Car, en vérité, l’art est dans la nature, et celui qui d’un trait peut l’en extraire, le possède. " — Albrecht Dürer, 1520

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