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    Available online at http://ajol.info/index.php/ijbcs

    Int. J. Biol. Chem. Sci. 6(2): 657-669, April 2012

    ISSN 1991-8631

    2012 International Formulae Group. All rights reserved.

    DOI : http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v6i2.10

    Original Paper http://indexmedicus.afro.who.int

    Essai de conservation de la tomate par la technique de la dshydratation

    imprgnation par immersion (DII)

    Michelline AGASSOUNON DJIKPO TCHIBOZO1, Selma GOMEZ

    1,

    Fidle Paul TCHOBO2, Mohamed M. SOUMANOU

    2*et Fatiou TOUKOUROU

    1

    1Laboratoire de Microbiologie et des Technologies Alimentaires (LAMITA),

    Facult des Sciences et Techniques (FAST), Universit dAbomey-Calavi (UAC), Bnin.2Unit de Recherche en Gnie Enzymatique et Alimentaire, Laboratoire dEtudes et de Recherches en Chimie

    Applique, Ecole Polytechnique dAbomey-Calavi (EPAC), Universit dAbomey-Calavi (UAC),

    01 BP 2009, Cotonou, Bnin.*Auteur correspondant, E-mail : [email protected], [email protected]

    RESUME

    La Dshydratation Imprgnation par Immersion (DII) est une technique de conservation long terme

    dj applique sur certains fruits comme la mangue, lananas, la banane, etc. Le prsent travail est une

    application de la DII la conservation de la tomate (Lycopercicon esculentum Mill.) varit locale Tounvi

    largement cultive au Bnin. Ainsi, dans les conditions exprimentales de production, une augmentation de la

    teneur en matire sche soluble de 5% 80,79% sous leffet de la chaleur au cours de lobtention des tomates

    sches, sest traduite par une lvation subsquente de la teneur en cendres qui passe de 0,51% pour le produit

    frais 0,75% la fin de la DII. Lacidit des tomates galement varie de 4,5 g/L 5,72 g/L, ce qui entrane

    une lgre diminution du pH qui passe de 4,36 4,12 la fin de la DII. Nous notons galement une diminution

    de la teneur en vitamine C qui passe de 335,41 mg/L (produit frais) 178,25 mg/L (produit sch), soit une

    rduction de 53,14%. Sur le plan microbiologique, pendant une priode de sept (7) semaines, une conformit

    la norme AFNOR (NFV-08-402) est note ; ce qui justifie une bonne stabilit des produits, caractrise par

    labsence des Anarobies Sulfito-Rducteurs (ASR) et la prsence de 35 UFC de germe arobie msophile/g et

    de 20 UFC Levures et Moisissures/g de tomates sches.

    2012 International Formulae Group. All rights reserved.

    Mots cls: Tomate, conservation, qualit, stabilit microbiologique.

    INTRODUCTION

    La tomate (Lycopercicon esculentumMill.) est lune des cultures marachres les

    plus importantes du Bnin. La production

    annuelle est en constante augmentation,

    passant de 157. 414 tonnes en 2005 159.132

    tonnes en 2006, de 163.304 tonnes en 2007

    156.104 tonnes en 2008 (DPP/MAEP, 2008),

    ce qui correspond une croissance de 11%. Sa

    culture simpose comme une importanteactivit gnratrice de revenus pour les

    femmes aussi bien des milieux ruraux que

    dans les milieux priurbains (DAPS/MDR,

    1994), et en particulier celles des

    Dpartements du sud du Bnin qui fournissent

    plus de 80% de la production nationale. Sur le

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    plan nutritionnel, les travaux de Gagnon

    (1991) avaient rvl que ce fruit est riche en

    minraux (Ca, Fe, K, Mg, Na, ) et en

    vitamines (A, B6, C, E). Malgr son

    importance, la production de la tomate

    demeure inorganise et on enregistre

    rgulirement au Bnin, une longue priode

    de pnurie, doctobre mai, et une courte

    priode dabondance de juin septembre ;

    ainsi, on note une perte de plus de 40%

    (Dossou et al., 2007) de production nationale

    en saison dabondance, faute de moyens

    efficaces de conservation de tomate. La raret

    de loffre en priode de soudure contraint

    limportation de tomate frache des pays

    voisins que sont le Nigria, le Togo et le

    Burkina-faso ; ainsi que de concentr detomate import, venant surtout de Chine et

    Singapour. La transformation industrielle

    initie au cours des annes 70 avec

    linstallation dune usine de concentr de

    tomate Natitingou (au nord-ouest du Bnin)

    ayant chou, la transformation petite

    chelle est aujourdhui prconise comme une

    issue probable (Soul, 2001). Aussi, la

    transformation artisanale des tomates, surtout

    en pure, connat un accroissement constant

    depuis le dbut des annes 90, mais elle napu rduire limportance des pertes au niveau

    des producteurs pendant la priode

    dabondance. De plus, les trois techniques de

    conservation que sont le schage, le chauffage

    lbullition et le salage ne sont plus efficaces

    pour une conservation long terme de ce

    fruit-lgume ; car ses caractristiques

    nutritionnelles et/ou marchandes sont altres

    (Vierling, 2003). Il convient donc de

    rechercher des techniques de conservation

    permettant de garantir les caractristiquesnutritionnelles et marchandes de la tomate

    traite par rapport au fruit frais. Ainsi, le

    prsent travail explore lopportunit de

    conserver la tomate frache varit Tounvi

    travers un prtraitement avant schage par la

    technique de Dshydratation par Immersion-

    Imprgnation (DII).

    MATERIEL ET METHODES

    Matriel vgtal

    Les tudes ont port sur les fruits de

    tomate (Lycopercicon esculentum Mill.),

    varit locale "Tounvi ", reconnue par la

    prsence de 3 5 lobes, de forme aplatie et de

    couleur rouge intense, achets au Bnin dans

    le march du St Michel Cotonou. " Elle

    appartient la classe des varits petit fruit

    avec un poids moyen de 41,8 g/fruit

    (Fagbohoun et Kiki, 2000).

    Echantillonnage, traitement prliminaire

    des fruits et autres matriels utilissUn panier denviron 15 kg de tomates

    mres, fermes et saines, conservant leur

    pdoncule a t slectionn au hasard, pour

    servir la mise au point des diffrents lots de

    produits, pour les essais. Ds la rception, les

    fruits ont t tals sur des talages assainis

    avec de leau javellise 0,08% et ars ; puis

    un triage manuel des fruits mrs de tomate

    achets a constitu sparer les dchets des

    fruits de couleur rouge uniforme et ferme.

    Une fois les tomates tries, elles ont t laves grande eau avec une ponge dans une

    bassine ; puis dsinfectes par trempage

    pendant 30 min avec de leau javellise

    0,08% et rinces une dernire fois grande

    eau puis gouttes (Figure 1). Les fruits ont

    t rpartis en 3 lots qui sont cods : lot I

    (tomate entire avec picarpe) ; lot II (tomate

    sans picarpe) ; lot III (tomate sche). Seules

    les tomates mres, fermes et saines ont t

    slectionnes pour les essais. La solution

    osmotique a t prpare des concentrationsvariables avec le sel de cuisine. Des botes de

    conserve en verre, fermeture tanche

    (recycles) ont servi recueillir les fruits et la

    solution dimprgnation, ainsi qu leur

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    conditionnement. Le papier filtre est utilis

    pour lessorage.

    Technique de Dshydratation

    Imprgnation par Immersion (DII)

    Avant la ralisation de cette technique, partir du sel fin de cuisine, la solution

    osmotique a t produite avec de leau

    distille strile des concentrations de 100

    g/L, 200 g/L et 300 g/L. Il sagit de la

    saumure osmotique qui a t laisse sous une

    agitation pour une bonne homognisation,

    elle a t bouillie 100 C pendant 1 heure,

    avant dtre utilise pour le trempage

    (immersion) des fruits de tomate (Figure 1).

    Un lot des fruits a t distribu raison de 720

    g par bote de conserve en verre propre et

    tuv 105 C, et auxquelles les saumures

    prcdemment prpares des concentrations

    de 100 g/L, 200 g/L et 300 g/L ont t

    ajoutes, dans un rapport/solut de 1/10

    (M/V). Ensuite, lensemble a t

    hermtiquement ferm, maintenu dans un

    bain-marie thermo rglable 60 C pendant

    12 heures (Figure 1) et sous une agitation

    manuelle intermittente pour une bonne

    imprgnation. A la fin de cette tape, les

    chantillons ont t refroidis, rincs l'eau

    distille strile, essors sur du papier filtre,picarps et dcoups en 2, 4 ou 6 tranches

    dans le sens de la longueur. Cette opration a

    permis de vider les tomates du mlange gele-

    ppins et de leur offrir une surface dchange

    de chaleur nettement rduite au cours du

    schage.

    Schage

    Le dispositif de schage utilis est mis

    au point au Centre Bninois de Recherche

    Scientifique et Technique (CBRST, Bnin), il

    est muni d'une pellicule en plastique quiprotge les fruits contre les insectes et

    mouches. Pour la dshydratation les tranches

    du lot III de tomate ont t soumises au

    schage solaire la temprature de 45 C. Des

    chantillons de tomate tmoin (lot II), n'ayant

    subi aucun prtraitement de DII, ont t

    schs dans les mmes conditions. Le suivi du

    schage solaire a t effectu tous les jours

    pendant 72 heures, par la mesure de la

    variation de masse (M) des fruits ; puis on a

    dduit la vitesse de schage (dM/dt). Aprs leschage, le conditionnement a t fait dans

    des bocaux de 370 g pralablement lavs et

    striliss. Une fois les bocaux remplis de

    tomates sches, ils ont t ferms

    hermtiquement ; puis emballs dans du

    papier aluminium et conservs la

    temprature ambiante du laboratoire

    maintenue 26 C par la climatisation. La

    Figure 1 illustre les diffrentes tapes de la

    DII.

    Caractristiques morphologiques des fruits

    de tomate

    Avant les traitements prliminaires, les

    caractristiques morphologiques ont t

    dtermines sur une trentaine de fruits de

    bonne qualit. Cette tude a t exprime par

    le nombre de lobes dtermin par comptage

    pour chaque fruit, le poids moyen du fruit

    (Pm), la masse volumique (f ) et le coefficient

    de forme (Cf). Le Cf a t dtermin par la

    formule suivante dj applique par

    Fagbohoun et Kiki (2000). Le coefficient deforme permet de distinguer le cultivar auquel

    appartiennent les fruits utiliss ainsi que de

    classer les varits en trois catgories,

    notamment : Cf < 0,8 indique une forme

    aplatie ; Cf >1 indique une forme allonge et

    0,8 < Cf< 1 indique une forme ronde.

    Dtermination des teneurs en humidit etdes transferts de matires au cours de

    limmersion des tomates

    Cette tude a concern la dtermination

    de la teneur en eau ; de la perte deau

    linstant t ; la rduction du poids aprs

    Hauteur moyenne du fruitCf =

    Diamtre moyen du fruit

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    Figure 1 :Diagramme de production des tomates traites par la DII.

    immersion ; le gain de solut de la solution

    dimmersion aprs immersion. La

    dtermination de la teneur en eau a t faite

    105C/24 heures (Agassounon et al., 2007).

    Pour la dtermination des transferts de

    matires qui ont eu lieu durant le procd,

    cest la technique suivie par Jiokap Nono et al.

    (2001) qui a t utilise travers les formules

    ci-dessous :

    - La perte deau linstant t :

    - La rduction de poids aprs immersion :

    - Le gain de solut aprs immersion :

    Avec :

    PEt= perte deau linstant t correspondant

    laprs immersion des chantillons

    St= masse de sel dans les chantillons aprs

    immersion

    GSt= gain de solut aprs immersion

    RPt = rduction de poids des chantillons

    aprs immersionMto = masse des chantillons avant

    immersion ; Mt = masse des chantillons aprs

    immersion

    Hto = teneur en eau des chantillons avant

    immersion ; Ht = teneur en eau des

    chantillons aprs immersion.

    TOMATES DII

    Conditionnement

    Egouttage

    Lavage

    Triage

    Remplissage

    Bocaux propres

    Tomates fraches

    Rception

    Lavage

    Rception

    Bocaux

    Schage (60C/15mn)

    Saumure de 200g/L

    Bocaux striliss

    Schage solaire (45C /72H)

    Dcoupage (4-6 tranches)

    Refroidissement / Lavage / Egouttage

    Immersion

    (Bain-marie 60C/12H)

    PEt = (Hto- Mt/ Mto) x Ht

    RPt= (Mto- Mt) / Mto

    GSt= PEt- RPt

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    Dtermination des paramtres physico-

    chimiques des diffrents chantillons de

    tomates

    Les analyses physico-chimiques ont t

    ralises aussi bien sur les tomates

    fraches que sur des chantillons schs (DII)suivant des mthodes normalises.

    Le pH a t mesur directement laide de

    llectrode dun pHmtre SB70P VWR

    Symphony de prcision relative 0,02. La

    matire sche soluble (MSS) a t dtermine

    par la mthode AOAC (1984) ; les cendres

    totales ont t dtermines par la mthode

    AOAC (1984) ; lacidit titrable a t dose

    par la mthode AFNOR, applique aux fruits

    et lgumes et drivs dj rapporte par

    Agassounon et al. (2009). Les teneurs en

    Vitamine C ou de lacide ascorbique ont t

    doses par la mthode de Pourmaghi-Azar et

    al. (1997) ; les teneurs en pro vitamine A (-

    carotne) ont t doses par la mthode

    officielle AOAC (1984) ; les teneurs en sucres

    totaux ont t dtermines par la mthode de

    Dubois et al. (1965).

    Analyses microbiologiques et

    organoleptiques des tranches de tomates

    obtenues par DII

    Des tranches de tomates DII (lot III)ont t soumises des analyses

    microbiologiques et sensorielles avant et au

    cours des essais de conservation 26 C

    pendant 7 semaines. Lvaluation a t faite

    toutes les semaines dans des conditions

    dasepsie totale.

    Prparation des suspensions mres

    Des prlvements de tranches de fruits

    DII ont t broys dans un moulinex 1500

    tours/min. Puis, 10 g du broyat sont dilus

    dans 90 ml de solution de tryptone-sel pour

    lobtention de la solution mre.Recherche et dnombrement des germes

    Les chantillons de tomates DII ont t

    soumis des contrles microbiologiques

    pendant 7 semaines raison dun contrle par

    semaine. Ltude a t effectue par

    ensemencement de la suspension mre

    daliquotes de 1 ml et de ses dilutions

    dcimales de 100 10

    4 sur des milieux

    appropris provenant des Laboratoires

    BioMrieux et Diagnostics Pasteur, selon les

    mthodes normalises. Les germes tels que :flore msophile totale 30 C (germes

    totaux ; NF V08-051) ; levures et moisissures

    (ISO 7954) ; Anarobies Sulfito-rducteurs

    (ASR XP V08 - 061) ont t recherchs.

    Aprs, les milieux ensemencs ont t incubs

    dans les conditions optimales de culture ; puis

    le dnombrement a t ralis et lexpression

    des rsultats est prsente en Unit Formant

    Colonie par gramme de produit analys

    (UFC/g). Le dnombrement des colonies

    blanches ou colores, lisses et crmeuses de

    levures et des moisissures sous forme

    poudreuse a t not aprs 3 5 jours

    dincubation. Aussi, quelques colonies de

    moisissures aprs isolement ont t identifies

    par rapport leurs caractres culturaux,

    morphologiques par observation en

    microscopie optique laide du colorant

    Lactophnol au bleu coton (Moreau, 1974).

    Apprciation des caractristiques

    sensorielles

    Les tudes sensorielles des tomatestraites DII avant et au cours des essais de

    conservation, ont port sur ltat physique des

    chantillons en utilisant les paramtres de la

    norme NF ISO 5492, 1992, que sont la

    couleur, lacidit, le got (sal ou autres), la

    texture (consistance), lodeur, les

    dveloppements de champignons

    microscopiques et de mouillabilit. Ainsi,

    titre exprimental lapprciation des

    caractristiques sensorielles a t effectue

    chaque tape par un panel de 30 dgustateurs

    amateurs.

    Analyse statistique

    Lvaluation statistique des donnes a

    t effectue par lanalyse de variance avec le

    test de Student laide du logiciel Minitab.

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    RESULTATS

    Caractristiques morphologiques de la varit

    de tomates tudies

    Le Tableau 1 prsente les

    caractristiques morphologiques de tomates

    fruits (Tounvi) fraches utilises. Cette varit

    de tomate est caractrise par un coefficient

    de forme suprieur 0,8.

    Pertes et gain en solut au cours de

    limmersion des diffrents chantillons de

    tomates

    La dtermination des pertes et gain en

    solut, sur les tomates fruits, ralise avec les

    trois concentrations de saumure (100 g/L, 200

    g/L et 300 g/L) a donn des rsultats prsents

    dans le Tableau 2. Les rsultats obtenusindiquent que la perte deau et la rduction du

    poids des chantillons de tomate analyss sont

    plus leves pour la concentration de solut

    gale 200 g/L contrairement dans le cas des

    2 autres concentrations (100 g/L et 300 g/L).

    Mentionnons quune faible teneur en eau dans

    les aliments est un atout pour leur

    conservation ; ce qui justifie le choix de la

    concentration gale 200 g/L pour la suite de

    la prsente tude.

    Caractristiques physico-chimiques des

    tomates au cours de la conservation par DII

    Les teneurs en matire sche soluble

    (MSS) varient suivant les chantillons

    (Tableau 3). La teneur en eau est trs leve,

    soit une moyenne denviron 95% aussi bien

    pour les fruits entiers que pour les fruits sans

    picarpe. La Figure 2 prsente les rsultats de

    lvolution de la masse des chantillons au

    cours du schage. La variation de la teneur en

    cendres est analogue aux rsultats de la teneuren matire sche soluble, soit 0,5% sur les

    chantillons frais avec picarpe et sans

    picarpe et 0,75% sur les chantillons schs

    (lot III). Par ailleurs, pour la DII une

    diminution de la valeur du pH est enregistre.

    Aussi, la fin de la DII, les chantillons de

    tomate ont perdu environ 55,35% de leur

    teneur en vitamine C, soit une variation de

    32,22% au dbut de la DII et 17,83% la fin.

    Quant aux teneurs en -carotne, une

    variation trs prononce allant de 105,91

    mg/100 g pour les tomates fraches 68,74

    mg/100 g pour les tomates sans picarpes, soit

    50% de perte, puis 12,55 mg/100 g la fin

    de la DII, ce qui correspond 85% de perte.

    Par ailleurs, les valeurs obtenues par rapport

    lacidit titrable, le pH et les teneurs en sucres

    pour chaque catgorie de tomate sont presque

    similaires (Tableau 3).

    Les taux dacide citrique sont constants

    0,45% aussi bien pour les tomates fraches

    avec picarpes que celles sans picarpes. A lafin de la DII, les chantillons obtenus ont une

    teneur en acide citrique gale 0,57%.

    Caractristiques microbiologiques des

    tomates DII

    Les rsultats obtenus par rapport

    lanalyse microbiologique ralise sur les

    tomates issues de la technique de la DII

    rvlent une grande stabilit microbiologique

    des chantillons (Tableau 4). Les valeurs en

    germes daltration (champignonsmicroscopiques et flores totales) obtenues

    varient de 10 35 UFC/g. Les anarobies

    Sulfito-rducteurs sont absents.

    Caractristiques sensorielles des tomates

    DII

    Le Tableau 5 rsume les rsultats des

    paramtres sensoriels tels que perus par les

    examinateurs. Il ressort de lanalyse (Tableau

    5) que 90% des personnes soumises aux tests

    trouvent les tranches de tomates dshydratestrs rouges, contre 10% qui les trouvent moins

    rouge. Quant au got, 30% des dgustateurs

    trouvent les tomates DII trs sales, contre

    70% qui les trouvent simplement sales.

    Ainsi, 60% des dgustateurs trouvent les

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    tomates DII acides, 16,67% trs acides,

    13,33% non acide et enfin 10% peu acide. En

    ce qui concerne lodeur, 43,33% des

    valuateurs trouvent que les tranches de

    tomate DII ont une odeur trs prononce,

    qualifie dodeur forte de tomate ; contre

    36,67% qui la trouvent prononce et 16,67%

    non prononce.

    Tableau 1 : Caractristiques physico-morphologiques de la varit de tomate tudie.

    Nombre de lobes Poids moyens des

    fruits Pm(en g)

    Masse volumique

    relle (g/cm3)

    Coefficient de

    forme (Cf)

    3 1 lobes 28.06 1.67 0.95 0.08 0,82

    Tableau 2 : Transferts de matires et de soluts au cours de la phase dimmersion

    des tomates.

    Concentration (g/L)Paramtres tudis(%) 100 200 300

    Teneur en Humidit 94.5a 86.19b 93.85a

    Perte dEau 0.72a 16.54b 2.01c

    Rduction du Poids 0.4a 9.13b 1.07c

    Gain en Solut 0.32a 7.4b 0.94c

    Les valeurs moyennes sur la mme ligne avec la mme lettre ne sont pas

    significativement diffrentes (p < 0,05).

    Tableau 3: Caractristiques physico-chimiques des tomates.

    Echantillons

    analyss

    MSS (%) Cendre

    (%)

    Acidit

    (g/L)

    pH Vitamine C

    (mg.100g-1

    MF)

    -carotne

    (mg.100g-1

    MF)

    Sucres

    (%)

    Tomate avec

    picarpe

    5,14a 0,56a 4,50a 4,36a 33,54a 105,91a 3,49a

    Tomate sans

    picarpe

    5,08a 0,51a 4,40a 4,35a 32,21a 68,74b 3,20a

    Tomates

    sches

    80,79b 0,75b 5,72b 4,12a 17,83b 12,55c 3,03a

    Les valeurs moyennes sur la mme colonne avec la mme lettre ne sont pas significativement diffrentes (p

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    Tableau 4 : Dnombrement et volution des flores msophile et fongique avant et au cours de la

    conservation des tomates DII.

    Nombre de germes (UFC)/g dchantillon analysDure de lanalyse

    (semaines) Germes Arobies

    Msophiles

    Levures et Moisissures Anarobies Sulfito-

    rducteurs

    * 25 10 < 1

    1 30 10 < 1

    2 30 10 < 1

    3 35 15 < 1

    4 30 10 < 1

    5 30 10 < 1

    6 35 15 < 1

    7 35 15 < 1Note : * = Etape initiale prcisant le nombre de germes avant les essais de conservation.

    Tableau 5: Apprciation sensorielle des consommateurs sur les tomates traites par la DII.

    Couleur Acidit Gout Consistance Odeur

    Niveau % Niveau % Niveau % Niveau % Niveau %

    Trs rouge 90 Trs acide 16.67 Trs sal 30 Trs ferme 100 Trs

    prononce

    43.33

    Rouge 10 Acide 60 Sal 70 Ferme 0 Prononce 36.67

    Peu rouge 0 Peu acide 10 Peu sal 0 Peu ferme 0 Peu

    prononce

    16.67

    Pas rouge 0 Pas acide 13.33 Pas sal 0 Pas ferme 0 Pas

    prononce

    0

    Indiffrent 0 Indiffrent 0 Fade 0 Indiffrent 0 Indiffrent 3.33

    Figure2 : Evolution de la masse des tranches de tomate au cours du schage.

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    DISCUSSION

    Des rsultats relatifs aux caract-

    ristiques morphologiques (Tableau 1) et en se

    basant sur les observations dj faites par

    Fagbohoun et Kiki (2000), nous pouvons dire

    que les tomates fruits utilises au cours de nos

    travaux, appartiennent la morphotype

    Tounvi cultive au Bnin caractrise par des

    fruits fortement lobs (4 lobes), gros et

    lgrement ronds (Cf > 0,8), avec un poids

    moyen de 28,06 g et une masse volumique de

    0,95 g/cm3. Par rapport la dtermination des

    pertes et gain en solut des tomates fruits,

    pour les diffrentes concentrations utilises

    (100 g/L, 200 g/L et 300 g/L), la perte deau,

    la rduction du poids et le gain en solut

    maximal sont obtenus avec la concentration

    de 200 g/L. Ainsi, aux fortes tempratures

    avoisinant 60 C, il pourrait y avoir une

    dgradation des tissus des fruits, favorisant

    une incorporation importante de solut.Selon

    le principe de losmose, la perte deau et la

    rduction de poids la concentration de 300

    g/L devraient tre suprieures celles de la

    solution 200 g/L. Cela sexpliquerait par le

    fait quau cours du sjour dans la saumure, les

    tomates, par le phnomne dosmose aient

    perdu une grande quantit deau ds les

    premires heures de limmersion, ceci grce

    au phnomne de diffusion, la concentration

    intracellulaire en NaCl deviendra plus leve

    que celle de la saumure. Losmose se

    droulera par consquent dans le sens

    saumure-tomate jusqu la fin du temps

    dimmersion. A la fin de limmersion, les

    chantillons ont une teneur en humidit de

    93,85% sensiblement gale celle des tomates

    avant limmersion (94,86%). Il est donc

    possible que la fin de limmersion 300 g/L

    concide avec le temps dquilibre du transfert

    deau et de nutriments par osmose. A 100 g/L,

    les transferts deau et de nutriments sont trs

    faibles, ce qui se traduirait par le faible gain

    en solut des chantillons dune part, la perte

    deau et la rduction de poids qui sont presque

    nulles. Les teneurs en matire sche soluble

    (MSS) infrieures ou gales 5% pour les

    tomates fraches entires et celles sans

    picarpe sont en dessous de la valeur

    thorique suprieure 5% retenues par

    Fagbohoun et Kiki (1999). Pour la teneur en

    eau, ce paramtre traduit la grande

    prissabilit de la tomate et limite son aptitude

    lentreposage la temprature ambiante,

    pendant de trs longue priode. Ces transferts

    dpendent essentiellement de certaines

    variables telles que la forme et la taille des

    produits immergs, la temprature

    (dimprgnation et de schage), la

    concentration et la nature de la solution

    dimmersion (Jiokap et al., 2000). Par contre,

    la fin de la DII, les chantillons de tomates

    schs produits ont une teneur en eau et en

    matires sches solubles respectivement gale

    80,79% et 19,21% (Tableau 3). Il ressort de

    ces rsultats que le traitement par la DII a

    permis une rduction denviron 80% de la

    teneur en eau des tomates fruits de la varit

    Tounvi, avec pour consquence une

    diminution des risques de prissabilit rapide

    de tomate. Par ailleurs, la perte en eau trs

    leve explique galement la rduction rapide

    de la masse des chantillons denviron 16%

    au cours des 72 heures de schage (Figure 2).

    La variation de la teneur en vitamine C serait

    due dune part aux diffrentes oprations

    unitaires de parage des fruits qui ont t

    ralises ds la rception des fruits, et dautre

    part leffet de la temprature de traitement

    des tomates au bain marie et surtout du temps

    de schage au soleil au cours de la

    dshydratation. Agassounon et al. (2007),

    avaient ralis une tude similaire, mais sur la

    mangue et avaient rapport que la vitamine C

    est une molcule oxydable trs vulnrable au

    blanchiment. Les tudes ralises par

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    Dermesonlouoglou et al. (2008) sur la

    pomme et la tomate avaient montr que le

    blanchiment limite galement certaines pertes

    nutritionnelles comme la destruction des

    vitamines, et permet llimination de lair et

    des gaz inclus dans les tissus vgtaux

    facilitant la rhydratation. Les facteurs de

    diminution de la teneur de cette vitamine sont

    la dure de schage et la prsence doxygne

    dans lair de schage (Vierling, 2003). Des

    pertes marques de vitamine C ont t aussi

    enregistres par Zanoni et al. (1998) lors des

    tudes oxydatives sur la tomate. Par contre,

    lors de la dshydratation osmotique, la

    vitamine C tant trs hydrosoluble, se rpartit

    entre les morceaux de tomates immergs et le

    liquide de cuisson ou dappertisation, ce qui

    signifierait que le taux diffrentiel de vitamine

    C enregistr la fin de la DII pourrait se

    retrouver dans la saumure dimmersion la

    fin de ltape de bain-marie (Bilame, 2001).

    Ainsi, lors de ce type de schage par

    imprgnation des fruits et lgumes, on note

    des pertes en vitamine C lies sa diffusion

    vers le liquide externe, et qui augmentent avec

    la temprature et la teneur en solut de la

    solution dimmersion (Jiokap et al., 2001).

    Nous pouvons alors dduire quen schage

    osmotique ou schage par imprgnation, il est

    possible dapporter de la vitamine C dans la

    solution osmotique, avec un impact sur la

    couleur (Plocharski et Konopacka, 2002) et

    une bonne rtention dans le produit final

    (environ 80%) (Konopacka et Markowsky,

    2004). En ce qui concerne la -carotne, la

    perte drastique serait due loxydation qui

    semble tre une raction particulirement

    implique dans lvolution de produits schs

    (Toor et Savage, 2006). Les travaux de Rubio-

    Diaz et al. (2010) ont rvl lisomrisation

    des carotnodes au moyen de la spectroscopie

    infrarouge. Toutefois, Lavelli et al. (1999),

    trouvent des concentrations en carotnodes

    identiques par rapport la matire sche avant

    et aprs schage des tomates, mais Zanoni et

    al. (1998) ont not une perte de 10%

    seulement aprs le schage 110 C.

    Dautres facteurs contribuent essentiellement

    la diminution de la teneur en -carotnes

    initiales dans les tomates. Il sagit dune part

    des pertes extrmement variables ayant lieu

    lors du transfert deau et de matires au cours

    de ltape dimmersion dans la saumure et du

    rinage des tomates la sortie de limmersion.

    Aussi, le chauffage prolong semble favoriser

    lisomrisation base sur la dstructuration de

    la matrice alimentaire permettant une

    meilleure diffusion. Quant loxydation, elle

    est bien videmment favorise par le contact

    avec lair cumule une forte activit de

    leau. Elle conduit une rupture des chanes

    hydrocarbones et des pertes des qualits

    organoleptiques et la couleur notamment. Ces

    valeurs sont en adquation avec les rsultats

    rapports par Moresiet Liverotti (1982), qui

    ont prsent des valeurs de 0,3 0,5% pour

    les tomates entires. Les valeurs du pH

    denviron 4,3 pour les deux types, sont

    identiques celles indiques par Amoussou

    (1988) qui a dtermin des valeurs de pH de

    4,0 4,4 sur douze varits de tomate ; ces

    observations concordent galement avec

    celles rapportes par Lamb (1977) sur des

    produits base de tomate qui varient de 4,2

    4,6. A la fin de la DII, nous notons des valeurs

    de pH de 4,12 (pH< 4,2). Ce pH relativement

    faible des tranches de tomates sches, est un

    avantage du point de vue de la stabilit du

    produit. En effet, ce niveau de pH pourrait

    rduire considrablement la nature des

    microorganismes pouvant se dvelopper sur le

    produit. Seuls les microorganismes

    acidophiles, notamment : Levures,

    Moisissures, Acetobacters et Lactobacillus

    peuvent sy dvelopper ; mais pas les

    Coliformes de type Escherichia coli, puisque

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    le pH minimum requis pour leur

    dveloppement est de 4,3. La mme volution

    des rsultats a t enregistre au niveau de la

    teneur en sucres totaux, o les teneurs initiales

    sont de 3,50% et de 3,19% respectivement

    pour les tomates fraches avec picarpes et

    celles sans picarpes. A la fin de la DII, la

    teneur en sucres totaux est de 3,03%. Cette

    situation serait due au fait que le sucre

    fermentescible, prsent lintrieur des

    cellules de tomate, aurait subit une

    fermentation assez pousse, due la chaleur

    de schage des tranches de tomates, mettant

    en jeu une masse non ngligeable de

    molcules de sucres reprsentes par la

    diffrence de 5 mg note la fin de la DII. Par

    ailleurs, ce potentiel phnomne de

    fermentation expliquerait, dans les mmes

    conditions laugmentation de lacidit releve

    la fin de la DII ainsi que la diminution du

    pH enregistre. Pour la stabilit

    microbiologique des chantillons (lot III)

    observe durant les 7 semaines, cette

    observation serait due la qualit hyginique

    des matires premires (tomates fruits), aux

    conditions hyginiques de manipulation des

    fruits au cours des essais de la DII et surtout

    aux bonnes pratiques de production au cours

    du schage et du conditionnement. Les

    tomates sches, conditionnes dans des

    flacons de verre pralablement striliss,

    emballes dans du papier aluminium, puis

    soumises une conservation temprature

    ambiante au laboratoire, paraissent stables,

    mme au-del dun mois de conservation. La

    recherche des Anarobies Sulfito-rducteurs

    (ARS) na rvl la prsence daucun de ces

    germes alors que la norme en tolre 10/g de

    produit sec. Ceci tmoigne dun bon niveau de

    matrise des paramtres du traitement

    thermique, puisque les ASR sont les germes

    responsables de la putrfaction des conserves

    de produits faiblement acides et ayant subi un

    sous traitement thermique. Pour ce qui est des

    tudes sensorielles sur les tomates DII, les

    points de vue des examinateurs sont trs

    variables suivant les paramtres retenus

    (couleur, acidit, got, consistance et odeur)

    comme cela sest fait remarqu travers les

    tudes de production de concentr de tomate

    ralises au Bnin par Dossou et al. (2007).

    Conclusion

    Lapplication de la DII sur la tomate

    constitue des atouts pour le produit final

    surtout par les gains en matires sches et en

    acidit. Toutefois, les pertes enregistres en

    vitamines C et -carotnes par rapport au

    produit frais mettent en vidence que des

    tudes doivent tre poursuivies pour une

    meilleure application de cette technique sur la

    tomate. Aussi, des tudes devront donc se

    poursuivre pour lamlioration de la qualit

    nutritionnelle du produit fini. Lapplication

    dun double bain marie diffrentes

    concentrations de NaCl 30% et 60% ou le

    dmarrage du traitement partir de 85 C en

    laissant dcrotre la temprature pendant 24

    heures lors de la phase dimprgnation sont

    des pistes explorer.

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