276 La tuberculose péritonéale. A propos de 20 cas

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275 La tuberculose rénale : aspects clinique, thérapeutique et évolutif D. Iftene, B. Bordji Service de Néphrologie, Hôpital Central de L’Armée, Alger, Algérie. Il s’agit d’une étude prospective de 125 cas de tuberculose rénale diagnos- tiqués entre le mois d’octobre 1992 et le mois de mai 1999, soit une période de six ans et demi, pour un groupe de 84 hommes et 41 femmes. L’âge moyen est de 40,95 ans. Les motifs de consultation des patients dans le service vont des simples signes fonctionnels urinaires à l’insuffisance rénale. L’exploration biologique a révélé la prédominance de la leucocytu- rie amicrobienne et la radiologie, la prédominance des rétrécissements urétéraux et des lithiases rénales. Le diagnostic de tuberculose rénale est confirmé chez 75 patients (60 %). Les patients traités ont tous reçu le régime 2SHRZ/4RH en première intention. 94,69 % des patients traités sont revus à la fin du traitement (à 6 mois du début) et 92,92 % à une année du début du traitement selon le protocole. Certains patients ont été convoqués pour des contrôles complémentaires à 18 mois et 24 mois du début du traitement parce qu’ils posaient toujours des problèmes. 276 La tuberculose péritonéale. A propos de 20 cas S. Tellou, Z. Barakat, M. Soualhi, R. Zehraoui, J. Benamor, J.E. Bourkadi, G.H. Iraqi Service de Pneumo-pédiatrie, Hôpital Moulay Youssef, Rabat, Maroc. La tuberculose péritonéale est la forme la plus fréquente des tuberculoses abdominales, elle survient préférentiellement aux âges extrêmes de la vie et sur des terrains immuno-incompétents. Nous rapportons une étude rétrospective intéressant 20 enfants colligés au service de Pneumo- Pédiatrie de l’Hôpital Moulay Youssef dont l’âge moyen est de 10 ans et la moitié sont des filles, tous vaccinés par le BCG, 45 % ont une notion de contage tuberculeux récent. Elle se manifeste par des douleurs abdomina- les, de l’ascite et une altération de l’état général dans plus de 90 % des cas d’évolution chronique, la primoinfection dans sa forme pneumo- ganglionnaire associée ou non à une pleurésie est retrouvée dans 30 %. Le diagnostic de forte présomption est posé chez tous nos patients par la positivité des tests cutanés, la notion de contage positive, le liquide d’ascite exsudatif, la coexistence d’une atteinte pleuro-pulmonaire et un aspect échographique évocateur. Seuls 45 % de nos patients ont bénéficié d’une étude histologique confirmative (laparoscopie, laparotomie explora- trice). Le traitement médical associe une tri ou quadrithérapie antibacil- laire pour une durée de 9 à 12 mois avec bonne évolution dans tous les cas. Aucune complication n’a été rapportée. 277 Les facteurs de risque de la tuberculose multirésistante A. Rabah, D. Belhabib, S. Attia, L. Fkih, H. Hassene, R. Gharbi, S. Fenniche, K. Marniche, L. Slim, M.L. Megudiche Service Ibn Nafiss, Hôpital Abderrahman Mami, Ariana, Tunisie. La tuberculose multirésistante est définie par la résistance du bacille tuber- culeux à au moins deux antituberculeux majeurs : l’isoniazide et la rifam- picine. Nous avons réalisé une étude rétrospective cas-témoins afin d’iden- tifier les facteurs de risque de la tuberculose multirésistante. 18 tuberculeux multirésistants ont été recensés permis un total de 1407 tuberculeux (1,28 %) hospitalisés entre 1991 à 2003. Nous avons com- paré ce groupe à un groupe témoin de 30 malades traités pour tuberculose à bacille tuberculeux sensible. Nous avons noté une prédominance mascu- line dans les 2 groupes, avec un âge moyen de 40 ans pour les cas et 38 ans pour les témoins. L’analyse statistique n’a pas montré de différence signi- ficative pour les facteurs suivants : âge, sexe, tabagisme, alcoolisme, condi- tions socioéconomiques, vaccination par le BCG, contage tuberculeux et tares (diabète, ulcère gastro-duodénal, hépatite). Par contre, la différence a été significative pour les 3 paramètres suivants : -Les antécédents de tuber- culose pulmonaire (12 cas versus 8 témoins : P = 0,07). -Des cures anté- rieures répétées de traitement (5 cas versus 0 témoins : P = 0,02). -Une irrégularité du traitement par mauvaise observance (13 cas versus 5 témoins : P = 0,001). Nos résultats soulignent que la mauvaise obser- vance du traitement constitue le principal facteur de risque retrouvé, d’où la nécessité du recours à l’administration directement observée (DOTS). 278 La tuberculose multirésistante (MDR). A propos d’une série de 53 patients B. Ziane, S. Lellou, Y. Berrabah Service de Pneumologie, CHU d’Oran, Algérie. Nous rapportons dans notre étude une série de 53 malades pris en charge entre janvier 1999 et août 2003. Il s’agit de 18 femmes et 35 hommes dont l’âge varie entre 17 et 68 ans et présentent une tuberculose multirésistante à au moins Isoniazide et Rifampicine (mdr). Tous les malades sont mis sous chimiothérapie incluant au moins cinq antituberculeux (I, R, Eth, Cyclo, E, Oflo) pendant une durée de 18 à 21 mois avec une phase d’attaque et une phase d’entretien. Les résultats sont les suivants : -18 malades, 33,8 % complètement guéris (BK négatifs). -9 malades, 16,9 % perdus de vue. -8 malades, 15,1 % toujours sous traitement. -6 malades, 11,3 % décédés au cours du traitement. -7 malades, 13,2 % ont pressé un échec avec bk positifs à l’expectoration. -5 malades, 9,7 % ont rechuté après négativa- tion. La tuberculose multirésistante pose toujours un problème thérapeu- tique et pronostic d’où l’intérêt surveillance étroite et surtout l’applica- tion de la stratégie « DOTS plus ». Affiches Résumés des communications scientifiques Résumés des communications scientifiques © 2004 SPLF, tous droits réservés 1S101

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275La tuberculose rénale : aspects clinique, thérapeutique

et évolutif

D. Iftene, B. BordjiService de Néphrologie, Hôpital Central de L’Armée, Alger, Algérie.

Il s’agit d’une étude prospective de 125 cas de tuberculose rénale diagnos-tiqués entre le mois d’octobre 1992 et le mois de mai 1999, soit unepériode de six ans et demi, pour un groupe de 84 hommes et 41 femmes.L’âge moyen est de 40,95 ans. Les motifs de consultation des patients dansle service vont des simples signes fonctionnels urinaires à l’insuffisancerénale. L’exploration biologique a révélé la prédominance de la leucocytu-rie amicrobienne et la radiologie, la prédominance des rétrécissementsurétéraux et des lithiases rénales. Le diagnostic de tuberculose rénale estconfirmé chez 75 patients (60 %). Les patients traités ont tous reçu lerégime 2SHRZ/4RH en première intention. 94,69 % des patients traitéssont revus à la fin du traitement (à 6 mois du début) et 92,92 % à uneannée du début du traitement selon le protocole. Certains patients ont étéconvoqués pour des contrôles complémentaires à 18 mois et 24 mois dudébut du traitement parce qu’ils posaient toujours des problèmes.

276La tuberculose péritonéale. A propos de 20 cas

S. Tellou, Z. Barakat, M. Soualhi, R. Zehraoui, J. Benamor,J.E. Bourkadi, G.H. IraqiService de Pneumo-pédiatrie, Hôpital Moulay Youssef, Rabat, Maroc.

La tuberculose péritonéale est la forme la plus fréquente des tuberculosesabdominales, elle survient préférentiellement aux âges extrêmes de la vieet sur des terrains immuno-incompétents. Nous rapportons une étuderétrospective intéressant 20 enfants colligés au service de Pneumo-Pédiatrie de l’Hôpital Moulay Youssef dont l’âge moyen est de 10 ans et lamoitié sont des filles, tous vaccinés par le BCG, 45 % ont une notion decontage tuberculeux récent. Elle se manifeste par des douleurs abdomina-les, de l’ascite et une altération de l’état général dans plus de 90 % des casd’évolution chronique, la primoinfection dans sa forme pneumo-ganglionnaire associée ou non à une pleurésie est retrouvée dans 30 %. Lediagnostic de forte présomption est posé chez tous nos patients par lapositivité des tests cutanés, la notion de contage positive, le liquided’ascite exsudatif, la coexistence d’une atteinte pleuro-pulmonaire et unaspect échographique évocateur. Seuls 45 % de nos patients ont bénéficiéd’une étude histologique confirmative (laparoscopie, laparotomie explora-trice). Le traitement médical associe une tri ou quadrithérapie antibacil-laire pour une durée de 9 à 12 mois avec bonne évolution dans tous les cas.Aucune complication n’a été rapportée.

277Les facteurs de risque de la tuberculose multirésistante

A. Rabah, D. Belhabib, S. Attia, L. Fkih, H. Hassene, R. Gharbi,S. Fenniche, K. Marniche, L. Slim, M.L. MegudicheService Ibn Nafiss, Hôpital Abderrahman Mami, Ariana, Tunisie.

La tuberculose multirésistante est définie par la résistance du bacille tuber-culeux à au moins deux antituberculeux majeurs : l’isoniazide et la rifam-picine. Nous avons réalisé une étude rétrospective cas-témoins afin d’iden-tifier les facteurs de risque de la tuberculose multirésistante. 18tuberculeux multirésistants ont été recensés permis un total de 1407tuberculeux (1,28 %) hospitalisés entre 1991 à 2003. Nous avons com-paré ce groupe à un groupe témoin de 30 malades traités pour tuberculoseà bacille tuberculeux sensible. Nous avons noté une prédominance mascu-line dans les 2 groupes, avec un âge moyen de 40 ans pour les cas et 38 anspour les témoins. L’analyse statistique n’a pas montré de différence signi-ficative pour les facteurs suivants : âge, sexe, tabagisme, alcoolisme, condi-tions socioéconomiques, vaccination par le BCG, contage tuberculeux ettares (diabète, ulcère gastro-duodénal, hépatite). Par contre, la différence aété significative pour les 3 paramètres suivants : -Les antécédents de tuber-culose pulmonaire (12 cas versus 8 témoins : P = 0,07). -Des cures anté-rieures répétées de traitement (5 cas versus 0 témoins : P = 0,02). -Uneirrégularité du traitement par mauvaise observance (13 cas versus 5témoins : P = 0,001). Nos résultats soulignent que la mauvaise obser-vance du traitement constitue le principal facteur de risque retrouvé, d’oùla nécessité du recours à l’administration directement observée (DOTS).

278La tuberculose multirésistante (MDR). A propos d’une

série de 53 patients

B. Ziane, S. Lellou, Y. BerrabahService de Pneumologie, CHU d’Oran, Algérie.

Nous rapportons dans notre étude une série de 53 malades pris en chargeentre janvier 1999 et août 2003. Il s’agit de 18 femmes et 35 hommes dontl’âge varie entre 17 et 68 ans et présentent une tuberculose multirésistanteà au moins Isoniazide et Rifampicine (mdr). Tous les malades sont mis souschimiothérapie incluant au moins cinq antituberculeux (I, R, Eth, Cyclo,E, Oflo) pendant une durée de 18 à 21 mois avec une phase d’attaque et unephase d’entretien. Les résultats sont les suivants : -18 malades, 33,8 %complètement guéris (BK négatifs). -9 malades, 16,9 % perdus de vue. -8malades, 15,1 % toujours sous traitement. -6 malades, 11,3 % décédés aucours du traitement. -7 malades, 13,2 % ont pressé un échec avec bkpositifs à l’expectoration. -5 malades, 9,7 % ont rechuté après négativa-tion. La tuberculose multirésistante pose toujours un problème thérapeu-tique et pronostic d’où l’intérêt surveillance étroite et surtout l’applica-tion de la stratégie « DOTS plus ».

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