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Dossier : Zones humides et milieux aquatiques (Dessins réalisés par des enfants de Pleuven) BULLETIN D’INFORMATION DE LA COMMUNE DE PLEUVEN PLEUVEN Juillet 2010 n°3 Finances communales Budget 2010 p. 04 Travaux de voirie Le giratoire du Bourg p. 06 Enfance/Jeunesse École R. Tressard à Belle-Ile p. 16 Patrimoine Le chêne du parc de la mairie p. 17

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Dossier : Zones humides et milieux aquatiques(Dessins réalisés par des enfants de Pleuven)

B U L L E T I N D ’ I N F O R M A T I O N D E L A C O M M U N E D E P L E U V E N

PLEUVENJuillet 2010 • n°3

Finances communalesBudget 2010

p. 04

Travaux de voirieLe giratoire du Bourg

p. 06

Enfance/JeunesseÉcole R. Tressard à Belle-Ile

p. 16

PatrimoineLe chêne du parc de la mairie

p. 17

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Nous sommes donc particulièrement concernés par l’objectif fixé par le comité de bassin Loire-Bretagne : atteindre le bon état des eaux en 2015 en stoppant la dégradation de la ressource en eau et des milieux aquatiques.

Une eau « en bon état » est une eau qui permet une vie animale et végétale, riche et variée, exempte de produits toxiques et disponible en quantité suffisante pour satisfaire tous les usages.

Pour améliorer l’état des milieux aquatiques, nous devons développer des outils de gestion locale de l’eau en intégrant les principes posés par le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux, le SDAGE, et les SAGE. Le SDAGE est l’outil d’une pla-nification concertée de la politique de l’eau au niveau du grand bassin hydrographique Loire-Bretagne, et les SAGE le sont à l’échelle de bassins versants plus petits. .

Le SDAGE intervient notamment, mais pas seulement, dans l’inventaire nécessaire des zones humides, en vue de leur protection et de la restauration de celles qui ont été dégradées. Il met en évidence le rôle es-sentiel que jouent ces zones pour la qualité de l’eau. La lutte contre les algues vertes responsables des marées vertes, la maîtrise des prélèvements d’eau font partie des objectifs urgents pour atteindre cette qualité de l’eau.

Le SDAGE a une vraie portée juridique à travers ses dispositifs que sont les docu-ments d’urbanisme : P.O.S, P.L.U. et S.C.O.T. qui doivent être compatibles entre eux et qui sont opposables aux tiers.

Le conseil municipal de Pleuven débat et délibère régulièrement sur le sujet : validation le 31 mai dernier de l’inventaire des zones humides, réflexion et études sur le fonctionnement de la future station d’épuration de Moulin du Pont, mise en place des périmètres de protection des captages, actions de gestion et de lutte contre la prolifération des algues vertes .

Une préoccupation de tous et de chacun à son niveau. Si la commune agit dans le cadre de ses compétences, c’est bien évidemment dans le quotidien de chacun que ces changements doivent s’opérer. S’il est incontestable que l’eau est source de vie, il est d’autant plus incontestable que, chacun à son niveau, quel que soit son statut, élu, professionnel, industriel, agriculteur, entrepreneur, usager ou jardinier de loisir, a un rôle à jouer pour atteindre l’objectif du bon état des eaux en 2015.

A Pleuven, l’eau est présente

partout et sous toutes ses formes :

bras de l’Odet arrivant jusqu’à Moulin du Pont,

ruisseaux, fossés, mares, lavoirs, lagunage...

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ito

Le mot du maireJean Loaec, maire de Pleuven

MAIRIE DE PLEUVEN • 24, Le BourgTél. 02 98 54 60 50 • Fax : 02 98 54 71 52

E-mail : [email protected] Internet : www.pleuven.fr

Directeur de la publication : Jean LoaecRédactrice en chef : Catherine ChaumetComité de relecture : Commission municipale communication et Diane Profizi

Impression & Mise en pages : • Z.A. de Troyalac’h • 10 rue André Michelin • 29170 Saint-Évarzec • Tél. 02 98 52 78 78

Imprimé en France à 1300 exemplaire sur papier recyclé.

BULLETIN D’ INFORMATION DE LA COMMUNE DE PLEUVEN • Juillet 2010 • n°3

.Brêves . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02

.Édito . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03 r Le mot du maire

.Finances communales . . . . . . . . . . . . . . 04 r Capacité d’auto-financement. . . . . . . . . . . . . . . . . 4r Budget 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

.Travaux de voirie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 06 r Le giratoire du Bourg . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

.DOSSIER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 08 Zones humides et milieux aquatiquesr 2010 année de la biodiversité . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

.Portraits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 Ils écrivent à Pleuven !r Claude Arz . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12r Bernard Elie Torgemen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

r So’Fleurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14r Création Cheminées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14r Portrait d’une scrapbookeuse . . . . . . . . . . . . . . . 15

.Enfance/Jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 r La classe de CM2 à Belle-Ile . . . . . . . . . . . . . . . . 16

.Environnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 r Le chêne du parc de la mairie . . . . . . . . . . . . . . . 17

.Sports & Associations . . . . . . . . . . . . . . . 18 r Pleuven Loisirs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18r P.A.F. : Pleuven Animation Fêtes . . . . . . . . . . . . 19r L’équipe cadette de Basket . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20r Théâtre à Pleuven . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20

.Animations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 r Exposition estivale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21r Les Jeudis du Parc 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22

.Une commune bien équipée . . . . . . 24

SOMMAIREEN BREF...EN PRATIQUE

Pour joindre la mairie :

Heures d’ouverture :du lundi au samedi de 8h à 12h et de 13h30 à 17h30, le vendredi jusqu’à 16h30, le samedi matin de 9h à 12h. Tél : 02 98 54 60 50Fax : 02 98 54 71 52Mail : [email protected] internet : www.pleuven.fr

Maison des Enfants (MEL):

Tél : 02 98 54 84 95

Maison des Jeunes (MDJ):

Tél : 02 98 51 70 53

Pour joindre le maire et les adjoints :

Jean Loaec, maire : sur RDV, le jeudiet le vendredi et le samedi matin de 9h30 à 11h30.

Christian Rivière, adjoint Finances, Travaux, Voirie : sur RDV, le mardi et le jeudi de 9h30 à 12h et le samedi de 10h30 à 11h30.

Monique Magot, adjointeà l’urbanisme : le mardi et le jeudide 9h à 11h30.

Yvon Arzur, adjoint Animations,Associations, Embellissements :le vendredi sur RDV. S’informer à la mairie.

Violaine Nunes, adjointe aux affaires sociales - enfance, jeunesse :le lundi matin sur RDV de 10h à 12h, et permanence de 14 à 16h.

Catherine Chaumet, déléguéeà la communication : sur RDV.

Bernard Lidec, délégué à la voirie : sur RDV.

Permanences en mairie :

Assistant social : M. Hamida, un jeudi matin sur 2, sur RDV. S’informer à la mairie.

Misssion locale : 2e et 4e vendredi du mois, le matin. Sur RDV.

RAM (relais assistance maternelle) :Gaëlle Le Corre, sur RDV : 1er et 3e mardi du mois.

Centre Communal d’action sociale :

contacter Violaine Nunes

Permanences à la Communauté de Communes du Pays Fouesnantais :

Se renseigner au : 02 98 51 61 27 Site internet :www.cc-paysfouesnantais.fr

Après une première édition 2009 réussie au niveau de l’ambiance malgré un temps maussade, on remet le couvert en 2010 ! Dans le Parc de la Mairie, sur le coup de midi, vous venez en famille, avec vos amis, vous apportez vos salades ,quiches ou piz-

zas à partager, vos saucisses ou côtelettes à griller sur le barbecue mis à votre dispo-sition. Et comme on prévoit tout, même la pluie, des tables et bancs seront installés sous le barnum des Jeudis du Parc. r

Pique-nique du 14 juillet

Chaque jeudi de 18h30 à 20h30, dans le parc de la Mairie juste avant la soirée fes-tive se tiendra un « marché au parc » en l’absence du « marché à la ferme » qui avait lieu à Kerquilavant les années pré-cédentes un soir par semaine. Quelques

agriculteurs et maraîchers de Pleuven ainsi que le pêcheur Stéphane Louet ne vendront que leur production ou pêche. Fraîcheur garantie et directement du producteur au consommateur ! r

Les produits du coin

C’est le volume de fibre végétale acheté par la commune et étalé autour de tous les arbustes et plantations des espaces verts. Cette opération déjà menée en 2009 a été renouvelée en répandant une couche encore plus épaisse, de l’ordre de 30 cm. Le Fibralgo permet à la terre de conserver sa fraîcheur et empêche

le développement des herbes « non dé-sirées ». Il est composé d'un paillage efficace (écorces de feuillus défibrés) et d’un compost fertilisant , le mélange des fibres et du compost créant un « mulch » en surface. Discret et très esthétique, il finit par se décomposer pour enrichir le sol en humus. r

30 m3 de Fibralgo®

La mairie relancera à l’automne une campagne de collecte des informations professionnelles à faire figurer dans l’annuaire recensant toutes les activités artisanales, commerciales, industrielles, de services ou agricoles, seules 30 %

environ des entreprises ayant répondu au mailing envoyé fin février. La parution dans cet annuaire est gratuite et ce serait dommage de ne publier que les informa-tions que l’on peut trouver dans un an-nuaire téléphonique. r

Annuaire professionnel de Pleuven

Elle aura lieu le premier vendredi de septembre, le 3, entre 19 et 22 heures. Jean Loaec convie tous les pleuvennois à marcher hors des sentiers battus sur un parcours d’environ 10 km (avec un rac-

courci pour les petits marcheurs). Soupe à l’oignon et far breton offert par la muni-cipalité au retour. Rendez-vous à 18h30 dans le parc de la mairie. r

Traditionnelle randonnée à thème début septembre

John Rickard, pleuvennois, possédant la bi-nationalité française et anglaise s’est attelé à une nouvelle traduction des mé-moires de Cecil Bell, mécanicien améri-cain dont l’avion, un DC 3, fut abattu sur la commune de Pleuven en août 1943

et qui réussit à échapper aux Allemands grâce à l’assistance de la population lo-cale. Les personnes intéressées par ce texte de 25 pages, illustrées de photos et de documents, peuvent en demander le fichier texte à la mairie. r

Mémoires de Cecil Bell

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Capacité d’AutoFinancementGros plan sur la C.a.F

A l’instar d’un ménage qui doit dégager au sein de ses revenus le financement nécessaire à l’équipement du foyer, une fois payées les dépenses courantes de la vie quotidienne, une com-mune doit prévoir d’encaisser des ressources de fonctionnement supérieures à ses dépenses afin de pourvoir aux investissements nécessaires à son équipement.

Naturellement, elle peut faire appel aux emprunts bancaires pour financer les gros équipements. Mais les remboursements de ces mêmes emprunts ne doivent pas em-pêcher les investissements futurs. Un par-ticulier n’imaginerait pas s’endetter pour un nouveau véhicule alors que l’emprunt qu’il a contracté pour le précédent n’est pas encore totalement remboursé. Il en est de même lorsqu’on gère les finances com-munales, avec précaution pour permettre aux municipalités suivantes de continuer à investir en recourant à l’emprunt si néces-saire, mais avec ambition malgré tout au niveau du développement immédiat de la commune.

Les ressources de fonctionnement sont pour l’essentiel les produits des services payés par les utilisateurs (exemple : les journées au centre d’accueil de loisirs), les dotations reçues de l’Etat, en fonction de la population, et les recettes fiscales locales , notamment la taxe foncière, la taxe d’habi-tation et le reversement d’une quote-part de la taxe professionnelle par la commu-

nauté de communes. Parmi les principales dépenses de fonctionnement on trouve les dépenses de personnel, l’entretien des bâ-timents municipaux, les achats de carbu-rants, d’électricité, de fuel, d’alimentation pour la restauration scolaire, les fourni-tures et petits matériels, etc…

La CAF « brute » représente l’excédent résultant du compte de fonctionnement utilisable pour financer les opérations d’in-vestissements, qui se décomposent essen-tiellement en remboursements d’emprunt et en nouvelles dépenses d’équipement. En percevant plus de recettes qu’elle n’en-gage de dépenses, la commune se crée son propre financement.

La CAF « nette » est l’autofinancement réellement disponible une fois déduits les remboursements d’emprunts. En 2009, la CAF nette a fortement progressé après trois années en légère diminution, due à l’ouverture de la Maison des Enfants (em-bauches supplémentaires, etc..) pour at-teindre le montant de 331 000 euros. C’est

le conseil municipal qui vote le report sur l’année suivante de la CAF brute entre le compte de fonctionnement et le compte d’investissement. Lors de la séance du 29 mars 2010 , il a donc été voté le report sur 2010 d’une somme de 320 000 euros en section d’investissement et de 33 148 euros en fonctionnement.

En analysant le graphique ci-dessous mon-trant l’évolution du financement disponible après remboursement des emprunts, il est possible de faire des moyennes annuelles sur les neuf dernières années. L’autofinan-cement brut avoisine les 307 000 €, les remboursements d’emprunts : 119 000 € et l’autofinancement net : 188 000 € . Bien que Pleuven ait contracté un emprunt de 550 000 € pour le financement de la Mai-son des Enfants en 2006, les rembourse-ments d’emprunts d’une année sur l’autre restent relativement stables, des emprunts venant à expiration lorsque de nouveaux sont contractés. r

Christian Rivière, adjoint Finances/travaux nous commente les investissements au budget 2010

budGet 2010

Christian Rivière, pouvez-vous nous donner quelques explications sur les plus postes les plus importants du budget d’investissement, c’est-à-dire, les travaux de voirie, les acquisitions de terrains et de véhicules ?

- Travaux de voirie :

Les travaux du giratoire entre la RD 45 et le route de Clohars, le rond-point du Bourg comme nous l’appellerons désormais, étaient prévus au budget 2009, mais n’ont pu être réalisés car il fallait auparavant remplacer les conduites d’eau potable en fonte et dont les regards étaient détériorés. Nous avons donc reporté sur 2010 le « reste à réaliser » cor-respondant à ces travaux et signé en mars dernier le marché avec la SCREG-OUEST pour la somme de 210 000 €. Ce marché n’est donc pas inclus dans le budget de voi-rie de 200 000 € pour 2010. Parmi les postes les plus importants sont prévus la poursuite de la bande cyclable sur approximativement une cinquantaine de mètres, entre la ZAC de Penhoat et l’entrée de Fouesnant, et l’enfouis-sement de réseaux à divers endroits de la commune; le reste correspondant aux travaux périodiques d’entretien de la voirie.

- Acquisisition de terrains :

90 000 € ont été budgétés. Il s’agit d’acqué-rir une réserve foncière qui, au besoin, per-mettra de compenser les emprises utiles et nécessaires à la construction de la station d’épuration de Moulin du Pont. Celle-ci, sera réalisée et financée par le Syndicat d’eau et d’assainissement de Clohars. Par ailleurs, nous avons prévu d’acquérir le terrain, situé dans la zone artisanale à proximité de l’entre-prise ETPA, qui était loué jusqu’à présent et qui sert aux entraînements de football.

- Véhicules :

Nous avons décidé de racheter du maté-riel au Syndicat d’eau et d’assainissement de Clohars. Suite au départ à la retraite du chauffeur du tracteur-élagueuse, le syndicat n’a pas souhaité renouveler son poste, et s’est posé le choix pour Pleuven de racheter le ma-tériel ou de louer un matériel équivalent pour réaliser l’élagage des talus. Pleuven était la seule commune intéressée par le rachat et s’est donc portée acquéreuse de ce maté-riel. Nous pourrons donc faire nous-mêmes « en régie », c’est-à-dire avec le personnel communal, les travaux d’élagage qui étaient

jusqu’à présent réalisés par le syndicat. L’éla-gage des talus se fait deux fois par an, une première fois « légèrement » en avril/mai, une seconde fois plus en profondeur à l’au-tomne. Nous avons également acquis par la même occasion un véhicule utilitaire de type Kangoo qui pourra servir aussi bien au ser-vice technique que pour les camps de la MEL ou pour tout autre usage.

De plus, depuis plusieurs années, nous avi-ons envie d’acquérir une pelleteuse qui ser-vira au terrassement et au curage de fossés. Michel et Jean-Yves, techniciens de la com-mune, ont passé le certificat leur permettant de conduire ce type d’engin. Ayant eu une bonne opportunité en mai d’acquérir une pelle sur pneus d’occasion, c’est désormais chose faite. r

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Evolution de la capacité d'autofinancement brute et nette

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ros Capacité de financement (CAF) brute

Remboursements d'emprunt en capitalFinancement disponible (CAF nette)

Évolution de la capacité d’autofinancement brute et nette

Immobilisations incorporelles 12 000Frais d’études 2 000Licences, brevets 10 000

Installations, matériels et outillages techniques 223 178dont voirie 200 000Autres 23 178

Travaux sur les bâtiments communaux 50 000Finitions, mise aux normes de la cuisine et du restaurant scolaire 1 500Mises aux normes des installations électriques 2 200Alarmes sur bâtiments communaux 5 500Extension du chauffage à la mairie 10 000Accessibilité personnes à mobilité réduite 10 000Autres travaux 20 800

Plantations 7 000Acquisitions de terrains 90 000

Terrain de foot 60 000Réserves foncières 30 000

Véhicules 60 000Tracteur, épareuse, véhicule léger 20 000Pelleteuse sur roues 40 000

Informatique et matériel de bureau 10 000Copieur à la Maison des Enfants 1 500Ordinateurs (occasion) à l’école élémentaire 1 500Ordinateurs pour la Maison des Jeunes 3 000Autres petits matériels 4 000

Acquisition de matériels divers 55 000Colombarium 10 000Algécos pour extension MDJ 10 000Jeux extérieurs pour l’école maternelle 5 000Nettoyeur vapeur pourle groupe scolaire 4 500Tentes «patrouille» pour l’ALSH (accueil de loisirs) 4 500Livres pour bibliothèque de la Maison des Enfants 3 000Défibrillateur (pour salle de sport) 2 000Serre pour service technique 1 500Divers matériels pour services techniques 1 000Mobiliers divers 13 500

TOTAL > 507 178

Programme d’investissements au budget 2010

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Le giratoire du Bourgun Chantier rondement mené

Le chantier du giratoire du Bourg étant situé sur route départementale, Pleuven a signé en avril une convention avec le Département pour la délégation de maîtrise d’ouvrage du giratoire et des pistes cyclables.

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« Coût du chantier : 210 000 €Subventions demandées au Conseil Géné-ral au titre du dispositif « Patrimoine Cadre de Vie » pour l’aménagement du giratoire et de la rue du Bourg, ainsi qu’au titre des dispositifs s’appliquant aux pistes cy-clables, aux arrêts de car et à la couche de roulement sur RD. (Délibération du Conseil municipal du 31 mai).Montant sollicité : 60 000 euros »

Avant d’entreprendre les travaux du giratoire, il a fallu remplacer les tuyaux de fonte d’alimentation en eau potable, les regards et les conduites d’assainissement à l’automne 2009 (travaux à la charge du Syndicat d’eau et d’assainissement de Clohars-Fouesnant).

Mi-mai 2010 : au milieu de l’espace vert, le passage piétons prolongeant celui de la chaussée.

Fin avril 2010 : pose des tuyaux d’éva-cuation des eaux pluviales (réseau «gravitaire» : les tuyaux doivent être en pente pour le bon écoulement des eaux).Quelques jours de retard par rapport aux prévisions dus à la complexité des croi-sements de réseaux existants mais sans influence sur la fin de chantier prévue fin juin avec quelques finitions début juillet.

Bernard Lidec, conseiller délégué à la voirie, montre les bordures de quai en granit pour autobus, dont une face biseautée et lisse, permettra aux bus «nouvelles normes» de venir se coller contre le quai sans dommage pour les pneumatiques (nouvelles normes accès pour handicapés à prendre en compte désormais dans tous les projets d’aménagement).

Les trottoirs ont été refaits sur le domaine public (la réfection du parking de la pharmacie étant à la charge de son propriétaire) avec intégration des pistes cyclables . Il restera à prolonger les pistes cyclables entre la pharmacie et le giratoire de l’école : chantier prévu sur le second semestre 2010.

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Moulin du Pont

Préserver la biodiversité des zones humides, à l’échelon mondial… comme à celui de votre jardin !

2010 année de la biodiversité

Eaux du robinet et de baignade

Les zones humides, de même que les prai-ries extensives, les ripisylves, les zones boisées humides, les haies et bandes vé-gétalisées le long des cours d’eau, jouent un rôle important d’interception et de déni-trification des flux réduisant ainsi les flux de nitrates vers la mer responsables des « marées vertes »

Régression alarmante

Depuis plusieurs siècles, l’homme comble les zones humides de toute superficie (de quelques mètres carrés à des centaines d’hectares) pour des raisons de commo-dité, d’aménagement et, par le passé, de salubrité. Au cours du 20ème siècle, ce processus s’est très largement accéléré, de par le développement de la population et des moyens techniques et plus de 50% des surfaces de zones humides de France ont ainsi disparu en une cinquantaine d’an-nées. Cependant dans un souci de protec-tion des zones humides, certains travaux ou certaines activités susceptibles de leur porter atteinte ont été réglementés ou in-terdits.

On reconnaît pourtant aujourd’hui la très grande importance des ces zones humides, que ce soit pour le cycle de l’eau (épuration des eaux) la gestion des crues (effet éponge par retenue des eaux qui s’écoulent) ou leur productivité économique (piscicole notamment) ainsi que la qualité de leurs paysages et leur importance fondamentale pour la biodiversité (indispensables aux poissons, à l’ensemble des amphibiens et milieux extrêmement productifs).

Ainsi aujourd’hui en France et en Europe, plus d’une espèce menacée sur deux est liée aux milieux humides.Pour toutes ces raisons, le maintien des

zones humides est reconnue comme une priorité, que ce soit à l’échelle interna-tionale (convention RAMSAR), à l’échelle européenne (direc-tive cadre sur l’eau, directive habitats) ou bien nationale et régionale (Agence de l’eau Loire-Bre-tagne).

Mais c’est bien à l’échelon local, no-tamment municipal, que seront prises les décisions essen-tielles de préservation, et c’est seulement ce niveau qui peut identifier les micro-

zones humides, souvent très discrètes, mais assurant les fonctions biologiques importantes en terme de biodiversité et

de cycle de l’eau. En effet, si les grandes zones humides ac-cueillent une biodi-versité importante et présentent des pay-sages très visibles et si elles sont bien reconnues, c’est surtout le maillage de milliers de micro-zones humides qui assure la qualité du

cycle de l’eau sur l’ensemble du territoire. A Pleuven, l’inventaire des zones hu-

L’objectif de reconquête de la qualité des eaux en Bretagne pour 2015 passe par toute une série de mesures, aussi bien au niveau de l’agriculture que de l’industrie, des collectivités locales et des particuliers. Préserver, entretenir, et pourquoi pas créer de nouvelles zones humides, même à une toute petite échelle, devient un enjeu majeur.

mides, réalisé par la CCPF, a été validé par le conseil municipal du 31 mai 2010

Avant d’envisager des travaux d’aménage-ment en zone humide désormais validée, reconnue comme telle et donc de toute fa-çon non constructible, renseignez-vous au-près du service départemental de police de l’eau. Faut-il rappeler que dans les 4 dé-partements bretons, le remblaiement et le drainage des zones humides (bas fonds et bords des cours d’eau) y compris par fossés drainants, sont interdits (arrêtés préfecto-raux du 23 novembre 2005, relatifs au 3ème programme d’action à mettre en œuvre en vue de la protection des eaux contre la pol-lution par les nitrates d’origine agricole) ?. S’ils permettent une certaine protection des zones humides, ces textes ont leurs limites. Ainsi, jusqu’au seuil de 1 hectare des travaux de remblaiement , de drainage, peuvent être réalisés en ne faisant tout au plus qu’une déclaration. On assiste de fait à un grignotage progressif des zones hu-mides difficile à maîtriser.. Peu spectacu-laires, les effets du grignotage n’en sont que plus insidieux… 9 000 m2 de remblai par-ci, 6 000 m2 de drainage ou quelques décharges sauvages par-là… mises bout à bout, ces atteintes ont pour conséquence directe la diminution continue des surfaces de milieux humides. Diminution signifie entre autres, baisse des capacités d’accueil de la flore et de la faune en dépendant, et altération des fonctions naturelles de filtre et d’éponge.

Evolution des zones humides continentales et aménagement

Sans intervention humaine, les zones hu-mides évoluent naturellement vers des for-mations boisées. Les roselières s’étendent, contribuant au comblement progressif des plans d’eau. Les saules et les aulnes envahissent le milieu qui s’assèche peu à peu. Parfois l’évolution passe par un stade tourbière.

Plus d’une espèce menacée

sur deux est liée aux milieux

humides.

Il est important de maintenir en l’état les mares

existantes, il est aussi

indispensable d’en créer de nouvelles, afin de maintenir

les continuités écologiques

On observe un appauvrissement biologique en l’absence de toute intervention humaine. Les pratiques traditionnelles, faucardage des roselières et pâturage des prairies inondables par exemple, contribuent au maintien de la diversité physionomique et floristiques des zones humides. L’abandon constitue donc dans une certaine mesure une menace pour certaines espèces inca-pables de se maintenir dans les milieux fermés. De même, un cours d’eau non en-tretenu, enfoui sous un « tunnel » végétal, encombré de branches mortes, perd de sa capacité d’accueil pour certaines espèces animales et végétales.

Pourquoi ne pas créer une mare ou une micro-zone humide ?

Les mares sont des écosystèmes d’une grande richesse. Elles assument des fonctions impor-tantes aussi bien en terme de biodi-versité que de cycle de l’eau. Pourtant leur nombre a très largement régressé depuis un siècle, en-traînant de réelles conséquences.

Aujourd’hui s’il est important de main-tenir en l’état les mares municipales, il est aussi indis-pensable d’en créer de nouvelles, afin de maintenir les continuités écolo-giques pour que les animaux et végétaux puissent se maintenir.

En effet au-delà de leur faible nombre, le caractère isolé de bien des mares entraîne la perte ou tout du moins la fragilisation

des populations existantes qui en peuvent plus exercer d’échanges avec les milieux humides. On trouve ainsi aujourd’hui des écosystèmes favorables pourtant dénués de richesse biologique car trop isolés.

La création d’une mare, même de faible superficie, est une action importante en faveur de la protection de l’environnement. Elle offre à la faune et à la flore un refuge et un lieu de protection privilégié, voire in-dispensable.

Même un mini-point d’eau de 1 m sur 2m et de 50cm de profondeur jouera un rôle écologique intéressant. Les contraintes né-cessaires pour choisir un emplacement de-viennent alors beaucoup plus souples. Il ne faut donc pas hésiter à multiplier de type de mini-mares car du point de vue écolo-gique , il est nettement plus utile d’avoir de nombreux petits points d’eau que de créer une à deux mares de plus grande taille.

La création d’une mare peut-être en-visagée dans le cadre d’un chantier de jeunes, un centre d’accueil de loisirs ou dans le cadre scolaire. Il s’agit d’une acti-vité attractive, ludique et pédagogique du point de vue de la découverte de la nature, mais aussi du point de vue des travaux manuels. Les enfants sont alors amenés à observer pendant des années le point d’eau qu’ils ont créé et son évolution. Ils constatent aussi que leurs interventions ont un impact important sur les écosys-tèmes.

Pour en savoir plus sur la création d’une mare, la Fédération des clubs Connaître et

protéger la nature, édite un document de vulgarisation « créer une mare ». FCPN 08420 Boult aux Bois – Tél : 03 24 30 21 90. Http://www.fcpn.org

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Restauration écologique d’un lavoir

Souvent la végétation s’y développe et une faune caractéristique des mares s’y ins-talle volontiers. Mais il y a un problème ! Les berges sont souvent remplacées par des rebords abrupts empierrés ou béton-nés. Et l’accès devient périlleux pour cer-tains animaux attirés (les amphibiens pour se reproduire et les petits mammifères pour y boire). Au pire, le lavoir devient un piège. Des hérissons et des salamandres peuvent s’y noyer !

La parade consiste alors à aménager un des bords en pente inclinée ou alors à disposer une large planche en biais. Ceci permettra à de nombreux animaux d’ac-céder et de sortir aisément de l’eau. Et le lavoir deviendra une oasis potentielle pour de nombreuses espèces menacées comme les tritons.

Il faudra s’en souvenir lors de la restaura-tion prochaine du lavoir du Styvel ! r

Parmi les batraciens, certains passent leur vie au bord de l’eau comme la grenouille verte qui plonge à la moindre alerte. D’autres comme la salamandre ont une vie essentiellement terrestre. Mais tous sont inféodés au milieu aqua-tique pour la reproduction, les zones humides constituant les sites de ponte.

Le lavoir du Styvel

Etang situé sur la propriété Clorennec, près de la route de Lesvez

La végétation se répartit d’une façon ordonnée autour d’un étang : chaque plante occupe une place précise, fonction de la profondeur de l’eau, qui correspond aux conditions optimales pour son développement. Ceci se visualise par des ceintures de végétation parallèles à la rive. Ces ceintures présentent une physionomie particulière. Elles marquent la transition milieu aquatique – milieu terrestre. Les hydrophytes sont constituées de plantes immergées dont l’essentiel du développement se fait dans l’eau. Les « nageuses » telles que les lentilles d’eau flottent librement à la surface, les « fixes » tels les nénuphars, les élodées ou les potamots occupent des secteurs moins profonds. . Les hélophytes poussent les pieds dans l’eau mais développent un important appareil aérien : phragmites, roseaux. Les hygrophytes présentent de nombreuses espèces, ce sont les plantes de prairies humides et de bords de ruisseaux (iris, jonc, etc..)

Pour en savoir plus , quelques liens utiles :Zones humides dans le Finistère : http://www.zoneshumides29.fr

Sivalodet : http://www.sivalodet.fr

Préfecture du Finistère : http://www.finistere.pref.gouv.fr/

Direction Départementale des Territoires et de la mer Finistère : http://www.finistere.developpement-durable.gouv.fr

Eaux et rivières de Bretagne : www.eau-et-rivieres.asso.fr

Agence de l’Eau Loire-Bretagne (établissement public) : www.eau-loire-bretagne.fr

Observatoire de l’eau en Bretagne : http://www.eaubretagne.fr

DREAL Bretagne : Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement. http://www.bretagne.developpement-durable.gouv.fr

Ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer : http://www. developpement-durable.gouv.fr

ONEMA : www.onema.fr

Il est interdit d’utiliser des produits phytosanitaires à proximité des fossés et cours d’eau.

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Bernard-Elie et son épouse Claude dans leur domicile pleuvennois

Claude Arz dans sa propriété pleuvennoise

Ils écrivent à Pleuven !

Claude Arz

Bernard Elie Torgemen

portraits d’éCrivains

Le mystère de nos campagnes

Né dans un univers mystérieux puisque son père était guérisseur et magnétiseur, Claude Arz a grandi et vécu dans un monde où les sciences occultes, le surnaturel, la radiesthé-sie et les guérisons miraculeuses faisaient partie de sa vie quotidienne. Vivre en Bretagne lui a donné aussi ce goût pour les mondes in-visibles, les légendes et les croyances souvent surgies du plus profond des âges.

Ayant passé tous ses étés depuis 1976 à Pleuven, où ses parents ont fait reconstruire pierre par pierre une longère du Morbihan, il a aiguisé ainsi sa curiosité sans tabou dès l’âge de 16 ans. Avec humour, on pourrait dire qu’il est né dans une marmite de sorcier, pour reprendre son expression. Depuis le décès de son père en 2009, Claude vient encore plus souvent à Pleuven entretenir la propriété fa-miliale, et trouve le temps, dans un magni-fique environnement, d’écrire ouvrage sur ouvrage dans le calme de la campagne.

Professeur dans un lycée parisien, possédant une double formation de sociologue et d’his-torien, Claude Arz a déjà publié quelques livres sur la France mystérieuse. Il a décou-vert ainsi une autre France, plus secrète, moins connue que la France classique du patrimoine, un monde qu’il avait déjà connu dans son enfance. Il a donc creusé et poussé sans tabou les portes fantastiques de Rennes-le-Château, de la Caverne sculptée de Dé-nezé-sous-Doué, du Mur païen, des châteaux alchimiques, des cultes des arbres à loques

« Le » magique dans l’inconscient

Lorsqu’il est arrivé, enfant à Concarneau venant d’Algérie, Bernard-Elie Torgemen s’était dit qu’il habiterait de l’autre côté de la Baie lorsqu’il serait grand. Ce n’est pas au Cap Coz, mais à Pleuven, presqu’en face de l’Eglise, qu’il a racheté avec son épouse, il y a vingt ans, la maison aux volets bleus qui fut autrefois un restaurant renommé, le Gribil. Bernard-Elie a senti la force des pierres qui l’a tout de suite convaincu que c’était là, dans cette maison de Pleuven, qu’ils voulaient vivre. En chantier perpé-tuel, c’est aujourd’hui en alternance leur résidence principale.

Psychologue-clinicien et Psychanalyste en région parisienne deux jours par semaine, auteur de deux essais sur la psychanalyse, Vivre c’est magique (Maren Sell éditeurs, 2007) et Les Histoires extra-ordinaires mais vraies de l’inconscient (Fayard, 2008), Ber-nard-Elie Torgemen participe également à plusieurs revues telles que Psychologie Magazine, La Croix ou Le Matin.ch. Se définissant comme un « élève de Dolto », Bernard-Elie est un spécialiste reconnu de l’inconscient tout en avouant avoir été at-tiré par le chamanisme et le druidisme.

Cet éminent psychanalyste a cependant deux autres casquettes, peintre et écrivain. Il a eu une galerie de peinture à Paris, dans les années 2000 mais au fil du temps à ses dires, il devient de plus en plus écrivain . En plus d’être essayiste, son roman Le jour où mon fils m’a fait ancêtre sera bientôt publié en librairie, et un recueil de nouvelles Les cent manières de mettre les voiles est en cours d’écriture.

Son épouse et lui aiment la lumière de la Bretagne, la force de son ciel, la culture bretonne, la tranquillité de Pleuven ryth-mée par les cloches de l’Eglise. Ils ne se voient pas vivre et se reposer de la vie tré-pidante de Paris ailleurs qu’ici. Ils s’y sen-tent bien, trouvent les gens chaleureux et ouverts, tout en ayant un respect de l’autre qui ne les rend pas envahissants. Qu’est-ce qu’être pleuvennois si ce n’est : aimer Pleuven, s’y sentir bien et ne pas avoir en-vie de vivre ailleurs ? r

et des fontaines guérisseuses, autant de lieux étranges qui excitent l’imaginaire. Une façon pour lui de respirer les multiples parfums de l’étrange et de se familiariser avec les pra-tiques magiques populaires.Après Hauts lieux, croyances et légendes de la France mystérieuse (Sélection du Reader’s Digest, 2006) et Mystères et légendes de nos campagnes (même éditeur, 2008), le nouveau livre de Claude Arz, Croyances et légendes de la mer, vient d’être publié, en mai 2010, aux éditions Le Télégramme. Vous y apprendrez enfin d’où viennent les sirènes aux longs che-veux d’or, les lutins des bords de mer et les vaisseaux fantômes ! r

Tandis que l’un sonde les mystères de nos campagnes, l’autre scrute l’extra-ordinaire de l’in-conscient. C’est à Pleuven, où ils séjournent une grande partie de l’année, en alternance avec la région parisienne, que ces deux grands spécialistes dans leur domaine que sont Claude Arz et Bernard-Elie Torgemen écrivent des ouvrages qui font référence.

Histoires vraies et extra-ordinaires de l’inconscient (Fayard, 2008)La France mystérieuse

(Sélection du Reader’s Digest 2006)Mystères et légendes de nos campagnes(Sélection du Reader’s Digest 2008)

Croyances et légendes de la mer.(ed. du Télégramme, mai 2010)

Vivre, c’est magique !(Sell Éditeurs 2007)

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Portrait d’une scrapbookeuseSo’Fleurs

Création Cheminées

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portraits d’artisans à pleuven

Aujourd’hui avec un peu de temps et de goût pour la création, on peut réaliser un superbe album en réalisant un savant découpage des photos et en y ajoutant des éléments de décoration qui reprennent les couleurs, les thèmes de l’environnement. Plus qu’un recueil de souvenirs, un album de « scrap » est un joli cadeau à faire à ceux que l’on aime. L’arrivée du numérique en matière de photographie a permis le développement de cette activité en donnant la possibilité de sélectionner parmi un grand nombre de clichés sur un même thème les meilleures photos.

Ayant débuté en 2003 par la réalisation d’ un « album de vie » pour l’anniversaire de sa sœur à l’occasion de ses 40 ans, Nelly a suivi ensuite une formation d’animatrice en scrapbooking « européen » qui se distin-gue de la tendance américaine à chercher à enjoliver une page d’album au détriment de la mise en valeur de la photo elle-même. Elle réalise de plus elle-même la couver-ture de ses albums. Comme le dit Nelly : « Le «scrap Azza» est une véritable pas-sion pour moi ! Je l’ai découvert par hasard en 2003 et je le pratique depuis dans diffé-rents lieux et sous différentes formes ! Il me donne beaucoup de plaisir et l’occasion de multiples rencontres ! »

Nelly habite Pleuven mais anime 19 ate-liers de « scrap » dans de nombreuses communes du Sud-Finistère, de Fouesnant à Gourlizon en passant par Quimper. Mais c’est à l’Archipel, le Centre des Arts et de la Culture de Fouesnant qu’elle donne le plus grand nombre de cours et à plusieurs niveaux. Quelques unes de ses élèves ont plus de quatre-vingts ans et ne sont pas les moins habiles. Chaque fin d’année scolaire, l’Archipel expose les plus beaux travaux de stagiaires dans les différentes disci-plines artistiques pratiquées, dont les plus belles pages de scrapbooking. A l’Archipel, les cours de scrapbooking ont lieu à partir de septembre, à raison d’une matinée de 3 heures par mois. Les participantes (eh, oui,

S’approvisionnant auprès d’un fournisseur en Hollande et chez un grossiste à Quimper, vous ne trouverez pas chez So’Fleurs un banal bouquet de fleurs comme on en voit partout. Bien au contraire, Anne-Sophie se plaît à composer des créations originales et artistiques, en vente en magasin, ou qu’elle réalise dans son atelier, sur commande, suite à un seul coup de fil pour toutes sortes d’occasion, notamment mariages et deuils. Elle livre à domicile gratuitement dans un rayon d’une dizaine de kilomètres et pour la somme forfaitaire de cinq euros dans toute la France. r

Contact :27 Moulin du PontTél : 02 98 54 70 64.Ouvert du mardi au samedi de 10h à 12h30 et de 15h à19h30 et les dimanches et jours fériés de 10h à 13h.

Jusqu’à cette date, il ne pouvait exposer les cheminées, les poêles à bois ou à granulés qu’il installe chez ses clients. Bien qu’ha-bitant Gouesnac’h, c’est dans le bourg de Pleuven qu’il stocke son matériel, Moulin du Pont n’étant qu’un magasin d’exposition, sur deux niveaux, le rez-de-chaussée et le premier étage.

Travaillant pour l’instant seul, André conçoit des cheminées sur mesure , et pose des poêles de marque, essentiellement des Se-guin. Son rayon d’intervention est de l’ordre de 50 kms autour de Pleuven

Sandrine, son épouse, conseille et reçoit les personnes intéressées les après-midis du lundi au vendredi et le samedi matin et après-midi. r

Contacts :20 Moulin du Pont. Tél : 02 98 54 79 43

ce sont essentiellement des femmes!) ap-portent les photos qu’elles ont prises elles-mêmes et fait développer sur internet pour une meilleure qualité de papier et de tenue des couleurs.

Non seulement Nelly met à la disposition de ses élèves lors de ses cours tout le matériel nécessaire à la découpe des photos et des papiers de couleur, mais elle vend égale-ment tout matériel à toute personne ayant repéré sur le site internet AZZA ce qui l’in-téresse, puisqu’elle dispose d’un stock de base à son domicile ou le commande à des-sein. Nelly a en effet le statut de vendeuse indépendante à domicile lui permettant de se livrer à cette activité de vente. r

Contact :Nelly Magrey. Tél : 02 98 56 09 41Blog de Nelly hébergé par le site AZZA : http://blog.azzaworld.com/nellyrobinof0082 (Sur le site www.azzaworld.com, cliquer sur « blogs » puis, sur la lettre N) pour les informations sur le programme et les dates de ses ateliers.

Passionnée de « scrapbooking » (expression ne pouvant être traduite en français que par une périphrase telle que « mise en valeur des photos dans une présentation artistique ») Nelly Magrey est devenue formatrice à plein temps dans cet art décoratif qui peut se pratiquer à tout âge. Le temps n’est plus où les photos se collaient dans un album les unes à côté des autres.

Après avoir suivi une formation de fleuriste à l’école « La Pieverdière » près d’Angers, Anne-Sophie Queguiner, 25 ans, a ouvert son magasin-atelier de compositions florales à Moulin Du Pont.

Installé à son compte depuis deux ans, après avoir été staffeur et poseur de cheminées à Quimper, André Tollec, 39 ans, a ouvert un magasin d’expositions de poêles et cheminées à Moulin du Pont début mars 2010, Cheminées Création, entre le Pizzaiol et l’agence immobilière, à droite en montant la côte vers le bourg.

Les couleurs des vêtements de cette femme Vietnamienne sont reprises par la mise en valeur de la photo.

Anne-Sophie Queguiner dans son magasin à Moulin du Pont

André Tollec présente une de ses réalisation :une cheminée encastrée

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Une semaine inoubliable à Belle-Ile pour la classe de CM2

Le vieux chêne du Parc de la mairie a décidé tout seul de se délester d’une partie trop lourde!

Groupe sColaire rené tressard les vieux arbres Font partie de notre patrimoine

Les élèves du CM2 du groupe scolaire René Tressard de Pleuven sont partis une semaine à Belle-Ile du 17 au 21 mai, avec leur professeur, Bernard Vaccari. Au programme, la découverte des principaux sites de l’île : la pointe des Poulains , la citadelle du Palais, la grotte de l’Apothicairerie et le grand phare ainsi que des animations organisées par la Maison de la Nature.

Bien des personnes traversant le bourg au matin du lundi 7 juin ont pu se demander quelle idée farfelue avait bien pu traverser l’esprit de la commune pour abattre le chêne du Parc de la Mairie. Il s’agit bien évidemment d’une chute accidentelle - mais heureusement partielle -totalement imprévisible et regrettable!

Les élèves étaient hébergés au petit port de Sauzon . Particularité de cette semaine, tous les déplacements se sont faits à vélo enca-drés par des parents agréés et bénévoles et par l’enseignant de la classe. Ce projet, financé par la mairie et l’association des pa-rents d’élèves, a commencé dès janvier par des séances au sein de l’école et des sorties proches ainsi que par un apprentissage du code la route et des bons comportements pour se déplacer en sécurité.

Arbre remarquable

L’âge de ce chêne classé depuis 2005 parmi les arbres remarquables de France est esti-mé entre 700 et 900 ans et sa circonférence fait – ou doit-on dire désormais faisait ? – 9 mètres.L’expert de l’ONF est venu dès lundi après-midi étudier la situation, d’une part pour évaluer les causes de cette rup-ture et d’autre part pour conseiller la mairie sur ce qu’il convient de faire pour sécuriser les 3 troncs restants. Aux dires mêmes de l’expert, s’il avait dû sonder le chêne avant l’accident, il n’aurait sans doute pas esti-mé un danger immédiat : l’arbre semblait parfaitement sain et ne possédait aucune branche morte.

Duramen et aubier

Comme la plupart des vieux arbres, le bois du cœur, le duramen est du bois mort, la sève circulant dans le bois vivant, l’aubier. Tous les déchets de l’arbre s’ accumulent dans le duramen et le rendent toxique. Par contre, si de l’air et de l’eau pénètrent jusqu’au duramen celui-ci pourrit, des champignons se développent et l’arbre de-vient creux. Pour autant, un arbre creux, sans cœur, peut survivre très longtemps. C’est ainsi que certains arbres dont le tronc est creux depuis plusieurs centaines d’an-nées sont encore sur pied et c’est en fait le poids des branches et des feuilles qui peuvent finir par déséquilibrer l’ensemble.

Sécurité et préservation

Il convient maintenant, comme le dit Jean Loaec « d’assurer la sécurité des usagers du parc, tout en prenant les mesures de conservation nécessaires pour la survie du chêne. Cet arbre est un peu l’emblème de la commune » . La résistance des troncs restants a été testée par des appareils de mesure sondant en profondeur le bois, et il ressort qu’il n’y a pas de problème de pourriture ni d’équilibre, le centre de gra-vité n’ayant pas été déplacé. Il faudra par contre dans l’immédiat faire élaguer par une société les branches entraînant trop de poids vers l’extérieur. Chaque année une expertise devra être effectuée par une société spécialisée, à la charge de la com-mune, tandis que les services techniques de la mairie devront être attentifs en per-manence à l’apparition de la moindre fis-sure dans laquelle l’eau pourrait stagner. Il est également envisagé de solidariser les troncs restants en place, sans doute par un système de câblage. On l’aura désormais à l’œil.

Le point de vue du psy

Il n’est pas interdit de faire un peu de psy-chologie végétale et de penser que notre grand chêne est un arbre sage qui s’est peut-être soigné et sauvé lui-même en se libérant d’une partie encombrante. C’est donc un petit coup de jeune que cet an-cêtre va recevoir… pour que Pleuven puisse continuer à vivre heureuse auprès de son arbre. r

Cette semaine restera un excellent souve-nir pour les élèves qui quittent l’école élé-mentaire l’an prochain et cette expérience leur permettra, on l’espère, d’utiliser le plus possible le vélo comme mode de déplacement « écolo ». r

Mardi 18 mai

Toute la journée nous sommes allés à

l’autre

bout de l’Ile c’est à dire Locmaria.

Nous avons

fait 40 km !! En revenant nous ét

ions très

fatigués car c’était très long et en p

lus

il faisait très chaud; Le midi nous

avons

mangé sur la plage et notre anima

teur Mickael

nous à fait monter sur la côte sau

vage.Keva

Jeudi 20 mai

Le matin nous sommes allés à la

pointe des

Poulains voir les falaises. C’était su

per beau !

L’après-midi, mon moment préféré :

on était

dans la vase, c’était super ! et vu

comme on

me connaît je suis tombée dedans et

il y avait

des crabes énormes J’en ai porté u

n malgré

ma phobie de crabes... Ilona

Mercredi 19 mai

Nous sommes partis après les autres

Cédric et

moi et nous avons rejoins les autre

s à

la plage de Donnant. Là on a fai

t des jeux

sur les dunes, puis on a mangé po

ur aller

ensuite au grand phare ; Nous sommes

montés en haut. Il y avait 250 m

arches

J’ai eu le vertige! Juliette

Le centre de gravité n’a pas été déplacé.

Le duramen (partie sombre à l’intérieur) et l’aubier (partie claire à l’extérieur).

Un autre chêne magnifique à Kilourin.

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Avec ses 254 adhérents de 60 à 90 ans, l’association « Pleuven Loisirs » n’a pas besoin qu’on lui fasse de la publicité ! Mais sa présidente, Joëlle Clin, et l’équipe qui l’entoure méritent un grand coup de chapeau pour le dynamisme phénoménal déployé pour offrir des moments de convivialité dans le plaisir de se retrouver ensemble pour partager jeux, repas, randonnées, goûters, voyages et sorties.

Yvon Arzur, Président de longue date de PAF et adjoint au maire, depuis les dernières élections municipales, en charge de l’animation et des relations avec les associations se démène comme un beau diable pour faire de Pleuven une commune où il fait bon se retrouver dans le cadre de festivités, d’expositions, de représentations. Il nous parle avec enthousiasme de son association.

Si près de la moitié des adhérents viennent des communes avoisinantes, c’est bien qu’à Pleuven, l’association de loisirs du 3e âge offre des activités et une ambiance qu’il est rare de rencontrer. Certains viennent même de Tré-gunc ! Sa présidente, Joëlle, aime organiser et manager des équipes de 8 à 10 bénévoles qui à tour de rôle participent à l’organisation des goûters et des repas, en faisant le service et le cas échéant la cuisine : chacun sait par-faitement ce qu’il a à faire !

Un jeudi sur deux, un goûter qui réunit entre 80 et 100 personnes est organisé dans la salle Lannurien. En début d’après-midi, les adhé-rents jouent au scrable, à la belote, à la pé-tanque (même lorsqu’il n’y a pas de goûter), ou se baladent selon trois niveaux de mar-cheurs, puis se réunissent tous ensemble. Quatre fois par an, il y a des repas dansants dans la salle Lannurien, et une fois par an, à Noël, au restaurant. Chaque année, un goû-ter dansant avec orchestre fête l’anniversaire

Notre association pleuvennoise participe de façon régulière depuis de longues années maintenant à l’animation des Jeudis du Parc et depuis deux ans à la soirée théâtrale de début juillet. En partenariat avec les com-munes du canton, elle apporte une aide à de nouveaux groupes musicaux qui se lan-cent sans grands moyens, notamment en faisant jouer des groupes de jeunes musi-ciens de Pleuven ou des communes envi-ronnantes à l’une des soirées des Jeudis du Parc. L’association compte une vingtaine de personnes bénévoles toujours présentes pour répondre à toutes les animations ponc-tuelles : organisation, installation des tables et des bancs, sonorisation, service derrière le bar... Et tout naturellement, PAF œuvre en partenariat avec la municipalité pour la pro-grammation des soirées de l’été. Depuis 5 ans, l’association a investi une part importante de ses bénéfices dans l’achat de matériel qui sert aussi bien pour les anima-tions de l’été que pour les activités d’autres associations, qu’elles soient de Pleuven ou du canton. En 2009, nous avons par exemple recouvert la scène de spectacle du Parc de la Mairie d’un parquet en bois pour que les groupes de l’été puissent s’y produire dans de meilleures conditions. Chaque année, nous renforçons la sonorisation et tra-vaillons à l’amélioration de l’éclairage qui n’est pas encore tout à fait optimal.En ce qui concerne le matériel, Pleuven Animation Fêtes a acheté ces dernières années plus de 200 chaises ainsi que des tables pliantes en bois verni, un barnum de 12 mètre sur 5 , beaucoup plus facile à monter lors des manifestations, un second est d’ailleurs en cours d’achat, et pour le stockage du matériel des « Jeudis », nous avons acquis un box type « Algéco » de 6 m sur 2,5 pour faciliter la tâche des bénévoles toujours présents depuis le début et qui, certains jeudis, ont affronté une météo qui en aurait freiné plus d’un.

Pour cette année 2010, l’association a dé-cidé de contribuer au budget de la municipa-lité afin de permettre une programmation nouvelle avec des groupes de renom. En somme, les deux manifestations « phare » de l’année sont désormais l’organisation des Jeudis du Parc en partenariat avec le service technique de la municipalité et le « Troc et puces » de novembre, qui nous permet de trouver le financement nécessaire aux inves-tissements de l’association en matériel.Tous les bénévoles de PAF espèrent que la programmation 2010 vous conviendra et que le beau temps sera au rendez- vous pour que, petits et grands, vous veniez pas-ser une agréable soirée en dégustant une bonne crêpe. r

Yvon Arzur, président de Pleuven Animation Fêtes

de ceux qui ont eu ou auront 70, 80 ou 90 ans dans l’année et reçoivent un cadeau. Deux fois par an, Joëlle organise avec le Tour Opérator Salaün un voyage à l’étranger. C’est ainsi par exemple qu’en mars dernier, 27 personnes sont allées en Californie et en juin dernier 30 personnes ont fait un circuit en Crète. Deux ou trois fois par an, des sorties à la journée, en général en car, sont prévues. Chacun peut ainsi selon son budget « loisirs » participer à une ou plusieurs activités ou sorties. Et pour ceux qui ne partent pas et qui veulent garder la forme, tous les lundi, Betty Le Corre donne un cours de gymnastique aux adhérents de Pleuven Loisirs. r

Pleuven Loisirs P.A.F. : Pleuven Animation Fêtesdes assoCiations qui mettent de l’ambianCe toujours présente

Goûter dansant à la salle Lannurien.

Bernard, fidèle bénévole à la buvette des Jeudis du ParcVoyage en Californie (2009)

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« Une laborieuse entreprise »

L’équipe des cadettes

théâtre à pleuven

le basket à pleuven

Le club, comptant plus de 120 licenciés est pleinement satisfait des résultats obtenus par les 10 équipes engagées en champion-nat, et se félicite d’une équipe cadette clas-sée première en D3. Les membres du bureau tiennent égale-ment à souligner la convivialité qui règne chez les plus jeunes qui découvrent un as-pect ludique dans le mini-basket et pren-nent beaucoup de plaisir lors des matchs, tournois et diverses animations proposées lors des périodes scolaires.De leur côté, les vétérans qui s’entraînent le dimanche matin ne sont pas en reste, avec cette année, la mise en place de tour-

Résumé de la pièce

C’est l’histoire d’un couple… Un homme, une femme, 25 ans de vie commune, d’ha-bitudes, de petites joies, d’amour aussi probablement, de bonheurs à bon marché comme ces vacances rituelles en camping où l’on croit vivre autrement parce qu’on dort autrement. Mais voilà… parfois il suffit d’un infime grain de sable - la visite inopi-née et pathétique d’un voisin encombrant - et tout se détraque : les deux petites planètes isolées dans la moiteur nocturne

nois organisés avec les Equipes Loisirs des alentours.Le PBC se rejouit également du nombre de personnes répondant présent lors de leurs diverses manifestations (Soirées, Re-pas, Troc et puces...) mises en place par de nombreux bénévoles.C’est donc avec confiance et plein d’ambi-tion que le bureau prépare d’ores et déjà la saison 2010-2011, avec cette année, l’enga-gement d’une Equipe Sénior Féminine en championnat. Seul bémo pour le moment : le manque de joueuses en catégorie Mi-nimes. Avis aux amatrices! r

d’un été israélien (mais cela pourrait se situer -presque- n’importe où) vont en-trer en collision. La nuit sera blanche : on s’insulte, on se déchire, on s’éloigne… Lui, pleure et l’accuse de tous ses maux, elle, subit, regimbe, mais s’obstine à lui insuf-fler toutes les raisons de vivre…ensemble. Et dans une aube un peu glauque déjà sa-turée de chaleur brumeuse, ils vont se re-trouver…enfin…oui, se retrouver. (Mise en scène Myriam Azencot) r

Comme chaque année, le Pleuven Basket Club a terminé sa saison par son assemblée générale du 04 Juin 2010.

Le Théâtre du Miroir est une compagnie théâtrale profes-sionnelle installée à Quimper depuis 12 ans et dirigée par Yan Denécé, ancien élève du mime Marceau . En janvier 2008, le Théâtre du Miroir est devenu compagnie résidente associée à «L’Archipel» (Fouesnant) et poursuit ainsi son projet artistique dans le Sud-Finistère, au plus près de la création, au plus près des populations. Cette pièce sera en tournée cantonale du 1er au 4 juillet.

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Théâtre à Pleuven, sur le placitre de la chapelle St Thomas, le 3 juillet à 20h30.« Une laborieuse entreprise » de Hanok Levin, jouée par la troupe du Théâtre du Miroir.Entrée gratuite et verre de l’amitié après le spectacle

Peintures et œuvres artistiques à la Chaumière.

exposition estivale

La chaumière sera ouverte deux mois sans interruption, de 10h à 18h, et en nocturne les jeudis avant et pendant les spectacles du Parc, pour les artistes qui le souhaiteront. La plupart d’entre eux sont des habitués qui reviennent tous les ans et se succèderont à raison d’un ou deux artistes par semaine. Entrée gratuite. Venez leur rendre visite!

« Temps bourg » des expositions :

• Du 28 juin au 4 juillet :Exposition d’oeuvres du club Accueil Art et Détente

• Du 5 au 11 juillet :Raymonde Couliou et Gaby Jacquemard

• Du 12 au 18 juillet :Catherine Lefevre

• Du 19 juillet au 25 juillet :Jacques Louboutin

• Du 26 juillet au 1er août :Noella Mad et Marie-Antoinette Lijour

• Du 2 au 8 août :Marie-claude et Alexandre Heinen (peinture et sculpture) animeront un atelier modelage pour les enfants de 5 à 12 ans, de 11h à 12h30 (gratuit)

• Du 9 au 15 août :Joëlla Touzé

• Du 16 au 22 août :Jean-Yves Marrec et Jacques Bonodot

• Du 23 au 29 août :Albert Dradon

Raymonde Couliou Catherine LefevreAlbert Dradon

Jacques Bonodot Marie-claude et Alexandre Heinen

Marie-Antoinette LijourJacques Louboutin

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Édition 2010les jeudis du parC

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Jeudi 29 juillet à Moulin du Pont : V

Chants de marins avec « Les Copains à bord »Le groupe « Les Copains à Bord » s’est créé fin 2003 à l’occasion d’un Téléthon. L’équi-page (chanteurs et musiciens) est composé de 6 gars du Pays Fouesnantais et d’1 bigou-den (pour répondre au quota des minorités visibles) ayant un passé musical commun.Au delà des tenues de scène sortant de l’or-

dinaire, c’est avant tout l’ambiance, la bonne humeur et la participation permanente avec le public qui font l’identité du groupe.Des chants traditionnels, marins, festifs et à danser composent leur répertoire enrichi de créations personnelles.

Jeudi 1er juillet :V

Les enfants de l’école René Tressard et le BAGAD BRO FOEN

Le premier « jeudi du parc » est désormais traditionnellement réservé à une classe du groupe scolaire René Tressard. Après les percussions des années passées, nous au-rons cette année des chants pour clôturer en beauté et en musique l’année scolaire

qui se terminera officiellement le lende-main. Ensuite ce sera au tour du Bagad Bro Foen, le bagad du Pays Fouesnantais, d’animer la soirée.

Jeudi 12 août : V

Soirée ROCK avec le groupe SODIUMLe batteur, Mick Bacon, le claviers, Antho-ny Le Saux, le bassiste Benoît Feuillet, et le guitariste Benoît Sené jouent ensemble depuis 3 ans avec un répertoire rock et pop-rock, teinté parfois de blues et de funk, composé de reprises enjouées et de

compositions originales. Venant d’horizons divers , ils mêlent leurs différences pour faire quelque chose qui swingue.

Jeudi 8 juillet :V

Country Rock avec MILWAUKEEMILWAUKEE est un savoureux mélange de country, rock’n’roll, mais aussi hillbilly, swing et rockabilly. Tout en respectant les titres originaux qu’ils reprennent, ils ap-portent leur personnalité et on reconnaît le « son » MILWAUKEE. Leur répertoire

est aussi varié que les instruments qu’ils utilisent, agrémenté par une harmonie à deux voix, qui ne peut que vous transporter quelles que soient vos préférences. L’éner-gie dégagée sur scène par ces quatre mu-siciens offre toujours un beau spectacle.

Jeudi 19 août :V

Place aux Jeunes. Groupes de rock locaux

Jeudi 15 juillet :V

Musique irlandaise avec CLAN D’OICHEComposé de trois instrumentistes au dé-part en l’an 2000, le groupe tourne au-jourd’hui à six musiciens (fiddle, guitare, clavier, harpe celtique, flûtes, uillean pipes, percussions, chants), quatre danseurs et deux techniciens «maison».

La famille de huit (traduction du gaëlique irlandais de Clan d’Oiche) promène ainsi ses musiques et ses danses sur les scènes avec enthousiasme et bonne humeur.

Jeudi 26 août :V

Démonstration de vieux métiers. Musique traditionnelle de Bretagne avec Europ A Gan et ragoût de chou pour clore la soirée et la saison.

Fabrication de beurre à l’ancienne, pressée de cidre, sciage de troncs « à l’harpon ». Avec la participation et le prêt de matériels de Jacques André de Pleuven, de l’asso-ciation des vieux métiers de St Evarzec qui

prête ses chevaux de trait et les amis de Kerbader à Fouesnant.

Jeudi 22 juillet : V

Danse Country et Salsa. Démonstration et initiationavec 2 associations partenaires pour vous montrer sur quel pied danser.

Country Rock Dancer : Eric et Kat vous feront danser « en ligne » même sans cha-peau ni « santiags ».

Dynamite Country, association de St Yvi créée en 2008 par Isabelle et Morgane

Jeudi 5 août :V

Musique et danse bretonne avec le groupe Meltan et la chanteuse Klervi

Groupe finistérien de musiciens et de chan-teuses, créé en 2004. Ensemble ils com-posent, créent et mélangent les genres pour un résultat proposé sur les scènes bretonnes, entre Festnoz et invitation au voyage.

Le groupe se produit en fest-noz ou en concert de musique irlandaise. On trouve dans le repertoire de Meltan les composi-tions originales de Bertrand Le Gall, l’accor-déoniste du groupe, ainsi que des reprises de traditionnels arrangés par le groupe.

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Pleuven, une commune bien équipée