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«From Paris to New York» Orchestre Philharmonique du Luxembourg Clark Rundell direction Brad Mehldau piano Après le concert / im Anschluss an das Konzert Foyer «Larn Pool (Reloaded)» Pol Belardi vibraphone, composition Loran Witteveen keyboards Jérôme Klein electronics 22.03. 2019 19:00 Grand Auditorium Vendredi / Freitag / Friday Aventure+

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«From Paris to New York»

Orchestre Philharmonique du Luxembourg Clark Rundell direction Brad Mehldau piano

Après le concert / im Anschluss an das Konzert Foyer

«Larn Pool (Reloaded)»Pol Belardi vibraphone, compositionLoran Witteveen keyboardsJérôme Klein electronics

22.03.2019 19:00Grand Auditorium

Vendredi / Freitag / FridayAventure+

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Claude Debussy (1862–1918)Préludes (arr. Colin Matthews) (extraits) Deuxième livre L 123 N° 12: Feux d’artifice (Feuerwerk) (1911–1913) Premier livre L 117 N° 7: Ce qu’a vu le vent d’ouest (Was der Westwind gesehen hat) (1909/10) Premier livre L 117 N° 8: La Fille aux cheveux de lin (Das Mädchen mit den flachsblonden Haaren) (1909/10) Premier livre L 117 N° 9: La Sérénade interrompue (1909/10) Premier livre L 117 N° 10: La Cathédrale engloutie (Die versunkene Kathedrale) (1909/10) Premier livre L 117 N° 11: La danse de Puck (Tanz des Puck) (1909/10) Premier livre L 117 N° 12: Minstrels (1909/10) Deuxième livre L 123 N° 3: La Puerta del Vino (Das Tor des Weins) (1911–1913) Premier livre L 117 N° 5: Les collines d’Anacapri (Die Hügel von Anacapri) (1909/10) 36’

Brad Mehldau (1970)Concerto for piano and orchestra (commande Orchestre national d’Île-de-France, L’Auditori de Barcelona, National Forum of Music, Wroclaw, Poland [Jazztopad Festival], The Barbican Centre London and Britten Sinfonia, Philharmonie Luxembourg and Orchestre Philharmonique du Luxembourg, and the Los Angeles Philharmonic Association, Gustavo Dudamel Artistic Director)35’

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De Kamelleknécheler

Le célèbre caricaturiste allemand Martin Fengel (connu notamment pour ses contributions dans le Zeit-Magazin) ponctue les pro-grammes du soir de la saison 2018/19 d’instantanés sur le thème des nuisances sonores dans les salles de concert. Laissez-vous inspirer par cette présentation ludique, pour savourer la musique en toute tranquillité.

Der renommierte deutsche Karika-turist Martin Fengel (bekannt u. a. aus dem Zeit-Magazin) begleitet die Abendprogramme der Saison 2018/19 mit Momentaufnahmen zum Thema geräuschvollen Stö-rens im Konzertsaal. Lassen Sie sich durch die vergnügliche Dar-stellung zu rücksichtsvollem Musik-genuss inspirieren.

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L’univers orchestral des Préludes de DebussyDenis Herlin

Situés à mi-chemin entre les deux cahiers d’Images (1905 et 1907) et les Études (1915), les Préludes de Debussy marquent un nouveau tournant dans son écriture pianistique, l’exploration de l’univers sonore se concentrant en des créations comparables à des poèmes en prose. Debussy les dénomme préludes : en effet, le titre choisi ainsi que le nombre (vingt-quatre en additionnant les deux livres) rappellent les Préludes et fugues de Bach ou les Préludes de Chopin. Mais à la différence de Bach ou de Chopin qui les ordonnent suivant un groupement tonal sur les douze sons de la gamme, Debussy s’appuie sur des notes pôles, si bémol pour le premier livre et ré bémol pour le deuxième. Toutefois, le compositeur ne semble pas avoir conçu l’ensemble pour être joué comme un tout cohérent. Comme l’écrit Roger-Ducasse, un proche d’Emma Debussy à Nadia Boulanger en septembre 1924, ces pièces « sont moins des préludes que des impressions ‹ toujours visuelles › enfermées dans un cadre quelconque ». L’autre particularité de ces deux recueils réside dans le fait que Debussy ne donne pas les titres au début, mais les cite entre parenthèses à la fin du morceau avec des points de suspension. Peut-être voulait-il éviter que l’on ne s’attache trop à ceux-ci, d’autant plus que certains préludes vont bien au-delà du programme suggéré ? C’était aussi une façon de signifier la prééminence de la musique sur le monde visuel et d’indiquer qu’elle n’est pas soumise à quelque programme que ce soit.

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Néanmoins, ces titres stimulent l’imagination en évoquant des pays tels que l’Espagne, avec La Sérénade interrompue sur un rythme de jota, ou La Puerta del Vino sur un mouvement obstiné de habanera « avec de brusques oppositions d’extrême violence et de passionnée douceur », comme l’indique Debussy, ou encore l’Italie avec Les collines d’Anacapri. D’autres font référence à des lectures du compositeur, comme La Cathédrale engloutie qui aurait été inspirée par une légende bretonne de la ville d’Ys, citée par Ernest Renan dans ses Souvenirs d’enfance et de jeunesse. Par certains matins de brouillard, on peut apercevoir les flèches de la cathédrale de cette ville qui fut engloutie dans la mer. Les accords de quinte et de quarte et l’écriture modale créent ce climat médiéval d’une « brume doucement sonore ». De même, le titre La danse de Puck, provient d’une illus-tration d’Arthur Rackham du Songe d’une nuit d’été de Shakespeare. Enfin, la parodie est aussi présente, notamment dans Minstrels, nom d’une troupe de clowns musiciens (des Blancs américains, déguisés en Noirs) qui interprétaient de la musique américaine.

Peu de détails nous sont parvenus sur la genèse du premier livre des Préludes. Grâce aux dates que comportent certains d’entre eux et à la mention finale portée sur le manuscrit de la main du compositeur (« Fin décembre 1909. Janvier, quelques jours de Février »), on sait que l’écriture du premier livre s’échelonne sur moins de trois mois et qu’il est publié en avril 1910. Néanmoins, plusieurs esquisses datant de 1907 et de 1908, notamment de La Fille aux cheveux de lin et de La Cathédrale engloutie, montrent que l’œuvre était probablement en gestation depuis plusieurs années. La genèse du deuxième livre des Préludes reste encore plus mystérieuse que celle du premier. Seule une esquisse de Brouillard comporte une date « fin décembre 1911 ». À la différence du premier livre, certains préludes sont notés sur trois portées au lieu de deux et donnent l’impression d’une esquisse orchestrale aux timbres raffinés. Le 19 avril 1913, paraît le second livre des Préludes, lequel se termine par l’une des pages les plus fascinantes du recueil Feux d’artifice. La virtuosité crée l’effet visuel et spatial de rapprochement et d’éloignement des lumières d’un feu d’artifice qui s’éteint dans la mélancolie. L’autre prélude virtuose, Ce qu’a vu le vent d’ouest,

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appartient au premier livre et aurait été inspiré par une œuvre de Claudel. Son caractère « emporté et tumultueux », l’utilisation stridente de l’intervalle de seconde et la virtuosité de ses traits rappellent la technique de Liszt, l’un des « beaux pianistes » selon Debussy, qu’il avait entendu à Rome dans sa jeunesse. C’est par ces deux préludes que Colin Mathews a commencé en 2001 son travail d’orchestration à la demande du chef d’orchestre Mark Elder. En se confrontant à une écriture redoutablement pianistique, Colin Mathews a réussi à relever le défi que représentait l’orches-tration de ces deux morceaux. Comme il l’écrit à propos de ce travail, il a décidé de rester « fidèle à ce monde sonore remarquable et de ne pas essayer de convertir les Préludes en quelque chose qu’ils n’étaient pas ». De plus, il a voulu éviter de « créer un pastiche du style orchestral de Debussy » et s’est donc interdit de regarder « une seule partition orchestrale de Debussy en travaillant sur ce projet ». Même s’il a dû transposer dans une tonalité différente certains préludes, Colin Mathews est resté fidèle à l’œuvre originale en n’y apportant que des modifications mineures. Seule La Fille aux cheveux de lin, dont le titre provient de l’un des poèmes de Leconte de Lisle, a fait l’objet d’un changement radical avec un tempo ralenti de moitié. Achevée en 2007, l’orchestration des vingt-quatre Préludes de

Claude Debussy

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Debussy a constitué une expérience enthousiasmante, ainsi que l’écrit Colin Mathews : « J’ai toujours aimé travailler avec la musique d’autres compositeurs et les idées que cela m’apporte, et le défi d’ajouter environ 90 minutes à l’univers sonore orchestral de Debussy s’est révélé irrésistible. »

Directeur de recherche au CNRS, Denis Herlin est l’auteur de trois catalogues de fonds musicaux, d’articles sur la musique baroque française et de plus d’une trentaine d’études sur l’œuvre de Claude Debussy, ainsi que de plusieurs éditions critiques. Rédacteur en chef des Œuvres complètes de Debussy (Durand) depuis 2002, il a publié en 2005 avec François Lesure l’édition de la correspondance générale du compositeur (Gallimard).

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Brad Mehldau, bien plus que du pianoCharlotte Brouard-Tartarin (2018)

Accueillir Brad Mehldau comme artiste en résidence s’apparente à pouvoir soulever le rideau sur la carrière d’un musicien unique pour tenter, le temps de quelques concerts, d’en percer tout le mystère. Mystérieux, le pianiste américain l’est assurément, lui qui depuis presque trente ans ne se dévoile presque qu’en musique.

Sa musique, justement, est celle d’un artiste tout à la fois curieux et exigeant, dont la première apparition notable se fait au milieu des années 1990 aux côtés du saxophoniste Joshua Redman. Dès lors, de nombreuses activités se succèdent: collaborations avec des personnalités et des ensembles issus de la musique classique tels Anne Sofie von Otter et l’Orpheus Chamber Orchestra ou d’autres grands noms du jazz, parmi lesquels Pat Metheny, Charlie Haden ou encore Wayne Shorter, accompagnement de film muet, projets avec son trio, constitué du contrebassiste Larry Grenadier et du batteur Jeff Ballard et dernièrement, faisant suite à une longue liste d’enregistrements, parution de deux disques, le premier avec le prodige de la mandoline Chris Thile et le second pour piano seul, développé autour du Clavier bien tempéré de Bach.De tous ces projets, un seul mot semble ressortir: l’excellence. Mais cette excellence n’est pas, chez Brad Mehldau, synonyme d’un éloignement avec le public. C’est même tout le contraire car il est aujourd’hui, selon de nombreux médias que les chiffres de fréquentation de ses concerts ne détrompent pas, l’un des rares artistes de la scène jazz à atteindre une large audience qui ne se limite pas aux amateurs du genre.

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«Brad Mehldau s’est imposé en tant que compositeur, musicien et impro-visateur, élargissant et brouillant les frontières entre des catégories artificielles comme le classique et le jazz ou la musique composée et la musique improvisée. Mehldau fait toutes ces choses à la fois.» (BBC)

La résidence de Brad Mehldau à la Philharmonie Luxembourg est à l’image de cet artiste multiple et donne à entendre, à l’occasion de trois concerts, toute la diversité de son talent. C’est avec Ian Bostridge qu’il s’est produit pour la première fois cette saison, partageant la scène avec le ténor anglais pour un duo étonnant. Les artistes se sont rencontrés en 2015 et, en plus d’une admiration mutuelle, se sont découverts de nombreuses affinités musicales. Le résultat de cette rencontre est un cycle de mélodies composé par le pianiste qui, en accord avec son partenaire, a choisi d’y explorer la nature sinueuse et complexe du désir humain. Il ne fait aucun doute que ce concert est un jalon d’importance parmi les fructueuses collaborations de Brad Mehldau avec les plus grandes voix d’aujourd’hui.C’est accompagné par l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg, placé sous la direction de Clark Rundell, qu’il revient aujourd’hui, de nouveau en tant qu’interprète et compositeur puisque c’est son tout nouveau concerto pour piano et orchestre, dont la Philharmonie Luxembourg est l’un des commanditaires, qui est notamment au programme de cette soirée. Son ultime apparition de la saison 2018/19 se fera le 11 mai avec les fidèles membres de son trio, pour un concert au sommet du jazz.Que vous soyez familier de son travail ou que vous vous apprêtiez à le découvrir, le seul credo pour apprécier Brad Mehldau est d’aimer la bonne musique, tout simplement.

Programme Editor à la Philharmonie Luxembourg depuis 2016, Charlotte Brouard-Tartarin est titulaire d’une licence de musico-logie et d’un master en administration et gestion de la musique. Elle a précédemment travaillé en tant que rédactrice pour des festivals et des saisons musicales en France.

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Brad Mehldau − weit mehr als nur PianistCharlotte Brouard-Tartarin (2018)

Brad Mehldau als Artist in residence zu begrüßen, bedeutet den Versuch, zumindest für einige Konzerte den Vorhang über dem Geheimnis einer einzigartigen Musikerkarriere zu lüften. Mysteriös ist der amerikanische Pianist mit Sicherheit. Seit fast 30 Jahren offenbart er sich nahezu ausschließlich in Musik.

Seine Musik ist die eines gleichermaßen neugierigen und anspruchsvollen Künstlers, der erstmals Mitte der 1990er Jahre an der Seite des Saxophonisten Joshua Redman bekannt wurde. Seither folgen die verschiedensten künstlerischen Aktivitäten: Zusammenarbeiten mit Persönlichkeiten und Ensembles aus der klassischen Musik wie Anne Sofie von Otter oder dem Orpheus Chamber Orchestra genauso wie großen Namen des Jazz wie Pat Metheny, Charlie Haden oder Wayne Shorter, Stummfilmbeglei-tung, Konzerte mit seinem Trio, das ihn mit dem Kontrabassisten Larry Grenadier und dem Schlagzeuger Jeff Ballard vereint, und schließlich als Fortsetzung einer langen Diskographie die Veröf-fentlichung zweier Alben rund um Bachs Wohltemperiertes Klavier, die erste mit dem Mandolinisten Chris Thile und die zweite für Klavier solo.

Ein Wort scheint all diese Projekte zu verbinden: Exzellenz. Aber für Brad Mehldau bedeutet diese Exzellenz nicht, sich vom Publi-kum zu entfernen. Im Gegenteil ist er heute gemessen an Besu-cherzahlen seiner Konzerte eine der seltenen Lichtgestalten der Jazz-Szene, die ein breites Publikum erreichen, das sich nicht auf Jazz-Liebhaber beschränkt.

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«Brad Mehldau hat sich als Komponist, Musiker und Improvisator einen Namen gemacht, der die Grenzen zwischen etablierten Kategorien wie Klassik und Jazz, komponierter und improvisierter Musik ausreizt, wenn nicht gar niederreißt. Mehldau macht all diese Dinge auf einmal.» (BBC)

Die Residenz von Brad Mehldau an der Philharmonie Luxembourg zeigt den Facettenreichtum des Künstlers und lässt in drei Kon-zerten seine Vielseitigkeit erleben. Den Auftakt bildete ein überraschendes Duo mit dem englischen Tenor Ian Bostridge. Die beiden Künstler begegneten sich 2015 und entdeckten zahl-reiche musikalische Gemeinsamkeiten. Das Ergebnis dieses Zusammentreffens ist ein Liederzyklus, den der Komponist im Einvernehmen mit dem künstlerischen Partner schuf, und der die verschlungenen und komplexen Pfade menschlichen Verlangens durchleuchtet. In Mehldaus Residenz folgt heute ein Konzert mit dem Orchestre Philharmonique du Luxembourg unter Leitung von Clark Rundell, das ihn abermals als Kompo-nisten und Interpreten nach Luxemburg bringt. Er spielt sein neues Klavierkonzert, das u. a. von der Philharmonie Luxembourg in Auf-trag gegeben wurde. Seine Residenz beschließt Mehldau mit seinem Trio in einem Konzert auf dem Gipfel des Jazz.

Gleichgültig, ob Sie Brad Mehldaus Schaffen längst kennen oder es entdecken möchten: die einzige Voraussetzung, seine Musik zu schätzen, ist die Vorliebe für gute Musik.

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Claude Debussys Préludes in orchestralem GewandHannes Oberrauter

Das Bearbeiten von Klavierwerken für Orchester hat eine lange Tradition. Vor allem Stücke mit außermusikalischen Bezügen regten immer wieder dazu an. Eines der prominentesten Beispiele ist wohl Maurice Ravels Orchesterfassung von Modest Mussorgskys Bilder einer Ausstellung (1922), die das Original schon bald an Beliebt- heit übertrumpfte. Auch die 24 Préludes von Claude Debussy sind keine rein abstrakte Musik, sondern von poetischen, bild-nerischen oder naturnahen Inspirationsquellen gespeist und mit entsprechenden Titeln versehen. Eine Orchestrierung dieser Préludes ist allerdings kein einfaches Unterfangen: Sie sind nicht nur Produkte des genialen Komponisten, sondern auch des hervorra-genden Pianisten Debussy. Allerorten finden sich genuin pianisti-sche Effekte, die nicht 1:1 auf das Orchester übertragbar sind, wie etwa glitzernde Ornamente, rauschende Kaskaden, bedrohliche Bass-Tremoli oder Klangwirkungen, die durch das subtile Zusam-menwirken der drei Pedale erzeugt werden. Andererseits eröffnet die große Farbpalette des Orchesterapparats neue Möglichkeiten, die im Klaviersatz angelegten Elemente und Strukturen zu verdeutlichen und in plastischer Weise aufeinander zu beziehen. Der englische Komponist Colin Matthews (*1946) stellte sich der Aufgabe, alle Préludes von Claude Debussy für Orchester zu bearbeiten, und vollendete seine Fassung im Jahr 2007. Das Resultat beeindruckt aufgrund seiner Originalität und bleibt doch stets ‹im Geist von Debussy›. Die Ideen des Komponisten werden durch die Orchester- farben verschiedenartig beleuchtet, ohne sie in unpassender Weise zu verzerren. Seine souveräne Beherrschung des Instrumentariums ermöglicht es Matthews überdies, auch die dichtesten Texturen transparent klingen zu lassen und damit eine der zentralen Maxi-men von Debussys eigener Instrumentationstechnik einzuhalten.

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Feux d’artifice (II/12), eigentlich das Abschlusswerk des kompletten Zyklus, ist wohl eines von Debussys virtuosesten Klavierstücken überhaupt. Äußerlich knüpft das Stück deutlich an die Tradition eines Liszt an, die Tonsprache ist jedoch sehr individuell. Weder ein tonales Zentrum noch eine klare Form sind zu erkennen, Motive blitzen nur sporadisch auf. Gegen Ende wird ein Bruch-stück aus der Marseillaise zitiert – der Titel bezieht sich also offenbar nicht nur auf ein «Feuerwerk auf den Tasten», sondern auch auf die bereits zu Debussys Zeiten äußerst beliebten Feuer-werke anlässlich des französischen Nationalfeiertags am 14. Juli. Wie kann man dieses ‹pianistischste› aller Préludes auf ein Orchester übertragen? Matthews löst das Problem, in dem er die originalen Klavierfiguren alternierend auf verschiedene Melodieinstrumente verteilt und teilweise um neue Rhythmen ergänzt, wodurch der ursprüngliche flirrende Eindruck gewahrt bleibt. Gleichzeitig sorgen Instrumente wie Celesta und Harfe für klangliche Kontinuität.

Auch Ce qu’a vu le vent d ’ouest (I/7) ist im Original sehr schwierig zu spielen. Das Naturphänomen Wind wird in mehreren Préludes thematisiert. Anders als in Voiles und Le vent dans la plaine han-delt es sich bei diesem Stück allerdings nicht um die Darstellung verspielter, zarter Wind-Effekte, vielmehr wird die zerstörerische Kraft des Windes hervorgekehrt. Bereits Debussys Klaviersatz ist durchaus orchestral angelegt, verzichtet auf jeden ‹Schönklang› und zielt auf ein schroffes, geradezu naturalistisches Klangbild ab. Matthews’ Orchestration greift den unruhigen Charakter der Vorlage auf und kehrt ihn demonstrativ nach außen: Rauschende Harfen-Arpeggien, mitreißende Crescendi und massive Akkorde der Blechbläser erzeugen ein plastisches Stimmungsbild voller Düsterkeit.

Der Kontrast zum folgenden Stück, La Fille aux cheveux de lin (I/8), könnte kaum größer sein. Der Titel geht auf ein Gedicht von Charles Leconte de Lisle (1818–1894) zurück, in welchem ein flachsblondes Mädchen mit kirschroten Lippen, langen Wimpern und feinen Locken besungen wird. Bei Debussy ent-steht daraus eine Miniatur von schlichter Eleganz: Wie eine

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Ständchen , Carl Spitzweg (1808–1885)

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Wellenlinie schält sich aus den ersten vier Tönen eine pentatoni-sche Melodie heraus und spinnt sich bei wechselnder harmoni-scher Beleuchtung immer weiter fort. Mit einem Kunstgriff über-trägt Matthews den schwebenden Charakter der Musik auf seine Bearbeitung: Er teilt die Streicher auf und lässt im Sinne eines ‹Orchesterpedals› Melodietöne in den Begleitstimmen nachklin-gen – die einfache Hirtenweise verwandelt sich dadurch in ein sphärisches Klangerlebnis von berückender Schönheit.

La Sérénade interrompue (I/9) wurde vom Spanier Manuel de Falla als «erfüllt von andalusischer Anmut» gelobt. Ursprünglich ist eine Serenade ein Ständchen, dargebracht am Fenster einer verehrten Person. Dass Debussy dieses Bild vorschwebte, lässt sich unter anderem an der Vortragsbezeichnung quasi guitarra erkennen. Der Klaviersatz bleibt zur Gänze innerhalb des Tonumfangs der Gitarre und zitiert häufig gitarristische Spieltechniken. Darüber entfaltet sich eine sehnsuchtsvolle Melodie, die jedoch immer wieder durch Störungen unterbrochen wird. Nun hat die Gitarre keinen Platz im Symphonieorchester, doch die subtile Theatralik des Préludes wird von Matthews durch die semantische Konnota-tion der gewählten Instrumente beibehalten: Die Gesangsmelodie ist weitgehend dem ‹klagenden› Englischhorn anvertraut, wäh-rend in der Begleitung die Fagotte hervorstechen, deren Staccato traditionell oft mit humoristischen Inhalten assoziiert wird. Für das spanische Kolorit sorgt der Einsatz von Tamburin und Kastagnetten.

La Cathédrale engloutie (I/10) geht auf eine alte bretonische Legende zurück: Die Kathedrale der Stadt Ys soll im frühen Mittelalter in einer nächtlichen Sturmflut versunken sein. Fischer berichten jedoch, dass bei Sonnenaufgang gelegentlich eine Vision der Kathedrale über dem Wasser zu sehen sei. Debussy ließ sich von der Erzählung zu einem monumentalen Klanggemälde inspirie-ren und erzeugte mit einfachen Mitteln beeindruckende Wirkun-gen. Dazu gehören glockenartige Bässe, Akkordmixturen nach der Art gregorianischer Gesänge, die sanft anheben und sich zu großer Wucht steigern, schließlich murmelnde Bassfiguren als Symbole für die Wellen des Meeres, in denen die Vision wieder

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entschwindet. Matthews unterstützt die Archaik des Originals durch eine betont blockartige Instrumentationsweise und die Verwen-dung von Glocken, Becken und der Celesta an markanten Stellen.

Puck ist eine Zwergenfigur aus der nordischen Mythologie, bekannt geworden als Hofnarr des Elfenkönigs Oberon in William Shakespeares Theaterstück Ein Sommernachtstraum. Unschwer lassen sich die übermütigen Sprünge und geistreichen Neckereien des kleinen Wichtes in La danse de Puck (I/11) auffinden. In Matthews Fassung schlüpft Puck in permanent wechselnde instrumentale ‹Verkleidungen› – das eingängige, punktierte Hauptmotiv etwa erscheint alternierend in den Flöten, der Oboe und der Solo-Violine.

An Minstrels (I/12) fällt zunächst die betonte Plumpheit des Rhythmus und der Harmonik auf. Das Prélude bezieht sich denn auch auf die ‹niedere Musik›, auf die Sphäre der Varietés und der zu Debussys Zeit blühenden Music-Halls. Eine imaginäre Clown-Szene spielt sich ab: Stolperndes Betreten der Bühne, ein angedeuteter Stepp-tanz, misslingende Kunststücke, ins Nichts führende Trommel-wirbel, dazwischen schmachtende Melodiefloskeln – und schließlich überstürztes Hinauslaufen. Matthews unterstreicht den spöttischen Zirkus-Charakter durch eine ‹bläser-lastige› Instrumentierung mit starker Beteiligung der Fagotte, unterstützt von theatralischen Effekten der kleinen Trommel und des Tamburins.

Debussys Liebe zu Spanien inspirierte ihn immer wieder zu großartiger Musik. Ein spätes Beispiel dafür ist das Prélude La Puerta del Vino (II/3), angeregt von einer Postkarten-Fotografie der berühmten Alhambra in Granada. Die einzelnen Elemente dieser Komposition verkörpern ‹Andalusien pur›: Der Bass wiederholt beständig eine Begleitfigur im Stil und Rhythmus der Habanera, in der darüber klingenden Flamenco-typischen Gesangslinie wechseln langgezo-gene Töne mit schnellen Melismen ab. Die Bassfigur steht auf «Des», der Modus der Oberstimme hingegen auf «e». Die dadurch entstehenden Dissonanzen vermeiden jedes Abgleiten in einen weichgezeichneten Folklorismus, vielmehr entsteht ein aus-drucksvolles Charakterstück von stolzer Kühnheit. Matthews scheut nicht davor zurück, die von Debussy geforderte

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dynamische Bandbreite («Mit krassen Gegensätzen äußerster Gewalt und leidenschaftlicher Zartheit») durch starke Kontraste herauszuar-beiten: Die süßlich-schwelende Hauptmelodie ist weitgehend kammermusikalisch instrumentiert, wird aber immer wieder von schroffen Akzenten der Blechbläser und plötzlichen Tutti- Ausbrüchen durchsetzt.

Auch die italienische Volksmusik ist Bestandteil von Debussys musikalischem Kosmos. Das malerische Dorf Anacapri liegt auf der Westseite der Insel Capri und galt zur Zeit Debussys als Idealvorstellung ländlicher Idylle und Abgeschiedenheit. Les collines d ’Anacapri (I/5) besteht im Hauptteil aus einer schnellen Tarantella, deren melodische Wendungen in der Orchesterbearbei-tung von den Holzbläsern fein nachgezeichnet werden. Das beschwingte Hauptthema wechselt mit einer volksliedartigen Melodie und einem ‹neapolitanisch-schmachtenden› Gesangsthema ab. In bester Belcanto-Manier steuern die Streicher eine gehörige Portion italienischer Sinnlichkeit bei.

Hannes Oberrauter ist ausgebildeter Pianist, Musikpädagoge und Musiktheoretiker. Seine bisherigen Publikationen haben unter anderem die russische Musik des 20. und 21. Jahrhunderts und das Klavierwerk von Claude Debussy zum Inhalt. Er unter-richtet Klavier und neue Musik an der Universität für Musik und Darstellende Kunst Wien und ist außerdem als Bibliothekar tätig.

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Orchestre Philharmonique du Luxembourg

Gustavo GimenoDirecteur musical

KonzertmeisterPhilippe KochHaoxing Liang

Premiers violons / Erste ViolinenFabian PerdichizziNelly GuignardRyoko YanoMichael BouvetIrène ChatzisavasAndrii ChugaiBartlomiej CiastonFrançois DopagneYulia Fedorova Andréa GarnierSilja GeirhardsdottirJean-Emmanuel GrebetAttila KeresztesiDarko MilowichDamien PardoenFabienne Welter

Seconds violons / Zweite ViolinenOsamu YaguchiSemion GavrikovChoha Kim

Mihajlo DudarSébastien GrébilleGayané GrigoryanQuentin JaussaudMarina KaliskyGérard MortierValeria PasternakJun QiangKo TaniguchiGisela ToddXavier Vander LindenBarbara Witzel

Altos / BratschenIlan SchneiderDagmar OndracekKris LandsverkPascal AnciauxJean-Marc ApapOlivier CoupéAram DiulgerianBernhard KaiserOlivier KauffmannEsra KerberUtz KoesterPetar Mladenovic

Violoncelles / VioloncelliAleksandr KhramouchinIlia LaporevNiall BrownXavier Bacquart

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Vincent GérinSehee KimKatrin ReutlingerMarie Sapey-TriompheKaroly SütöLaurence VautrinEsther Wohlgemuth

Contrebasses / KontrabässeThierry GavardChoul-Won PyunDariusz WisniewskiGilles DesmarisGabriela FragnerAndré KiefferBenoît LegotIsabelle Vienne

Flûtes / FlötenEtienne PlasmanMarkus BrönnimannHélène BoulègueChristophe Nussbaumer

Hautbois / OboenFabrice MélinonPhilippe GonzalezAnne-Catherine Bouvet-BitschOlivier Germani

Clarinettes / KlarinettenJean-Philippe VivierArthur Stockel Bruno GuignardEmmanuel Chaussade

Bassons / FagotteDavid SattlerEtienne BuetFrançois BaptisteStéphane Gautier-Chevreux

Cors / HörnerMiklós NagyLeo HalsdorfKerry TurnerLuise AschenbrennerMarc BouchardAndrew Young

Trompettes / TrompetenAdam RixerSimon Van HoeckeIsabelle MaroisNiels Vind

Trombones / PosaunenGilles HéritierLéon NiGuillaume Lebowski

Trombone basse / BassposauneVincent Debès

TubaCsaba Szalay

Timbales / PaukenSimon StierleBenjamin Schäfer

Percussions / SchlagzeugBéatrice DaudinBenjamin SchäferKlaus Brettschneider

Harpe / HarfeCatherine Beynon

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InterprètesBiographies

Orchestre Philharmonique du LuxembourgGustavo Gimeno Directeur musicalL’Orchestre Philharmonique du Luxembourg (OPL) incarne la vitalité culturelle de ce pays à travers toute l’Europe depuis ses débuts éclatants en 1933 sous l’égide de Radio Luxembourg (RTL). Depuis 1996, l’OPL est missionné par l’État. Il entre en 2005 en résidence à la Philharmonie Luxembourg. L’OPL est particulièrement réputé pour l’élégance de sa sonorité. L’acous-tique exceptionnelle de la Philharmonie Luxembourg, vantée par les plus grands orchestres, chefs et solistes du monde, les relations de longue date de l’orchestre avec des maisons et festivals de prestige, ainsi que la collaboration intensive de l’orchestre avec des personnalités musicales de premier plan contribuent à cette réputation. C’est ce dont témoignent les quelques exemples de prix du disque remportés: Grammy Award, BBC Music Choice, Grand Prix Charles Cros, Diapason d’Or ou encore Preis der deutschen Schallplattenkritik. Cette quatrième saison avec Gustavo Gimeno en tant que directeur musical de l’OPL (après Henri Pensis, Carl Melles, Louis de Froment, Leopold Hager, David Shallon, Bramwell Tovey et Emmanuel Krivine), est placée sous le signe de la diversité du répertoire qui s’étendra de Bach à Verunelli en passant par Haydn, Verdi, Tchaïkovski, Sibelius, Schönberg et Dutilleux. S’ajoute à cela la série d’en-registrements avec le label Pentatone et la parution en 2018, après ceux consacrés à Bruckner, Chostakovitch, Ravel et Mahler, de deux volumes dédiés à Stravinsky et Debussy. Cette diversité se reflète également dans la variété des formats de

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concerts, telle la série «Aventure+», les «Lunch concerts», des productions lyriques au Grand Théâtre de Luxembourg, des ciné-concerts tels que «Live Cinema» avec la Cinémathèque de la Ville de Luxembourg et les soirées «Pops at the Phil». On compte parmi les partenaires musiciens de la saison 2018/19 les Artistes en résidence Philippe Herreweghe, Brad Mehldau et Yuja Wang. L’OPL sera notamment dirigé par les chefs d’or-chestre Marc Minkowski, Dmitry Liss, Eliahu Inbal, Baldur Brönnimann, Andrew Manze, Hans-Christoph Rademann ou Nikolaj Znaider et jouera aux côtés de solistes comme Leonidas Kavakos, Camilla Tilling, Vilde Frang, Katia et Marielle Labèque, Sir Simon Keenlyside, Martin Helmchen, Martin Grubinger, Anja Harteros ou encore Jean-Guihen Queyras. C’est à la demande commune de l’OPL et de la Philharmonie Luxembourg qu’une médiation musicale innovante est proposée, à destination des enfants et adolescents, à travers un vaste programme d’activités pour les scolaires et d’ateliers. Depuis 2003, l’orchestre s’engage par des concerts pour les scolaires, les enfants et les familles, des ateliers, la production de DVD, des concerts dans les écoles et les hôpitaux. Il fait participer des classes à la préparation de concerts d’abonnements et offre également, dans le cadre du cycle «Dating+», la possibilité de découvrir la musique d’orchestre. L’orchestre avec ses 98 musiciens, issus d’une vingtaine de nations, est invité régulièrement par de nombreux centres musicaux européens, ainsi qu’en Asie et aux États-Unis. Les tournées 2018/19 mèneront l’OPL en Allemagne, en Autriche, en Belgique, en Espagne, en France, en Grèce, aux Pays-Bas, en Slovénie et en Turquie. Les concerts de l’OPL sont régulièrement retransmis par la radio luxembourgeoise 100,7 et diffusés sur le réseau de l’Union européenne de radio-télévision (UER). L’OPL est subven-tionné par le Ministère de la Culture du Grand-Duché et soutenu par la Ville de Luxembourg. Ses sponsors sont Banque de Luxembourg, BGL BNP Paribas, Caceis, CA Indosuez, The Leir Charitable Foundations et Mercedes. Depuis 2012, l’OPL bénéfi-cie de la mise à disposition par BGL BNP Paribas du violoncelle «Le Luxembourgeois» de Matteo Goffriller (1659–1742).

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Orchestre Philharmonique du LuxembourgGustavo Gimeno ChefdirigentDas Orchestre Philharmonique du Luxembourg (OPL) verkör-pert die kulturelle Lebendigkeit des Großherzogtums. Schon seit seinen glanzvollen Anfängen 1933 bei Radio Luxemburg (RTL) ist das 1996 in staatliche Trägerschaft übernommene Orchester europaweit präsent. Seit der Eröffnung der Philhar-monie Luxembourg 2005 ist das OPL in einem der herausra-genden Konzerthäuser Europas beheimatet. Die von den größ-ten Orchestern, Dirigenten und Solisten der Welt geschätzte Akustik seiner Residenz, die lange Verbundenheit mit zahlrei-chen renommierten Häusern und Festivals sowie die intensive Zusammenarbeit mit bedeutenden Musikerpersönlichkeiten haben zum Ruf einer besonders eleganten Klangkultur des OPL beigetragen. Das bezeugt nicht zuletzt die Liste der Auszeich-nungen für Einspielungen wie Grammy Award, BBC Music Choice, Grand Prix Charles Cros, Diapason d’Or oder Preis der deutschen Schallplattenkritik. In der vierten Spielzeit unter Gustavo Gimeno als Chefdirigent – nach Henri Pensis, Carl Melles, Louis de Froment, Leopold Hager, David Shallon, Bramwell Tovey und Emmanuel Krivine – wird die Bandbreite des Repertoires besonders großgeschrieben, die von Bach bis Verunelli über Haydn, Verdi, Tschaikowsky, Sibelius, Poulenc und Dutilleux reicht. Hinzu kommt eine Reihe von Einspielungen für das Label Pentatone, die nach Aufnahmen von Werken von Bruckner, Schostakowitsch, Ravel und Mahler 2018 mit Strawinsky und Debussy fortgeführt wird. Vielseitig zeigt sich das OPL in Konzert-formaten wie «Aventure+», «Lunch concerts», regelmäßigen Opernproduktionen am Grand Théâtre de Luxembourg, Filmkon-zerten wie «Live Cinema» mit der Cinémathèque de la Ville de Luxembourg sowie «Pops at the Phil». Zu den musikalischen Partnern 2018/19 zählen die Artists in residence Philippe Herreweghe, Brad Mehldau und Yuja Wang. Das OPL wird zudem mit Dirigenten wie Marc Minkowski, Dmitry Liss, Eliahu Inbal, Baldur Brönnimann, Andrew Manze, Hans-Christoph Rademann oder Nikolaj Znaider sowie mit Solisten wie Leonidas

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Orchestre Philharmonique du Luxembourgphoto: Johann Sebastian Hänel

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Orchestre Philharmonique du Luxembourgphoto: Johann Sebastian Hänel

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Kavakos, Camilla Tilling, Vilde Frang, Katia und Marielle Labèque, Sir Simon Keenlyside, Martin Helmchen, Martin Grubinger, Anja Harteros oder Jean-Guihen Queyras konzertieren. Zu den gemeinsamen Anliegen des OPL und der Philharmonie Luxem-bourg gehört die innovative Musikvermittlung für Kinder und Jugendliche mit einem umfangreichen Schul- und Workshop- programm. Seit 2003 engagiert sich das Orchester in Schul-, Kinder- und Familienkonzerten, Workshops, DVD-Produktionen sowie Konzerten in Schulen und Krankenhäusern, bereitet Schulklassen auf den Besuch von Abonnementkonzerten vor und lädt im Zyklus «Dating+» mit Musikvermittlern zur Entdeckung von Orchestermusik ein. Das Orchester mit seinen 98 Musikern aus rund 20 Nationen ist regelmäßig in den Musikzentren Euro-pas zu Gast ebenso wie in Asien und den USA. 2018/19 führen Tourneen das OPL nach Belgien, Deutschland, Frankreich, Griechenland, in die Niederlande, nach Österreich, Slowenien, Spanien und in die Türkei. Die Konzerte des OPL werden regel-mäßig vom luxemburgischen Radio 100,7 übertragen und über das Netzwerk der Europäischen Rundfunkunion (EBU) ausge-strahlt. Das OPL wird subventioniert vom Kulturministerium des Großherzogtums und erhält weitere Unterstützung von der Stadt Luxemburg. Sponsoren des OPL sind Banque de Luxembourg, BGL BNP Paribas, Caceis, CA Indosuez, The Leir Charitable Foun-dations und Mercedes. Seit 2012 stellt BGL BNP Paribas dem OPL dankenswerterweise das Violoncello «Le Luxembourgeois» von Matteo Goffriller (1659–1742) zur Verfügung.

Clark Rundell directionReconnu pour sa maîtrise des œuvres les plus complexes et les plus exigeantes, Clark Rundell s’est imposé comme un chef invité très recherché. Son répertoire s’étend de la musique du 18e siècle à nos jours et comprend aussi bien des œuvres de grande envergure pour chœur et orchestre que des pièces pour petit ensemble. Il a dirigé des orchestres et des ensembles tels les orchestres de la BBC, le Britten Sinfonia, le Royal Liverpool Philharmonic, le Royal Northern Sinfonia, Klangforum Wien, le SWR-Sinfonieorchester, le Melbourne Symphony Orchestra,

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Clark Rundellphoto: Patrick Allen

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le Residentie Orkest, l’Orquestra Simfònica de Barcelona, l’Ensemble 10/10 et Asko|Schönberg. Parmi ses débuts à venir, citons ceux à la tête de l’Orchestre National d’Île-de-France, du NFM Wrocław Philharmonic, du Sarasota Orchestra, de l’Orchestre National de Lyon et du Gulbenkian Orchestra. À l’opéra, il a dirigé les premières de Clemency de James MacMillan au Royal Opera House et Voices & Votes d’Orlando Gough au Bergen International Festival mais également des productions de Albert Herring, The Turn of the Screw, Carmen, Katja Kabanova, Street Scene, L’Heure Espagnole, La Petite Renarde rusée et L’Enfant et les sortilèges. Engagé en faveur de la musique nouvelle, Clark Rundell a créé des œuvres de compositeurs tels que Louis Andriessen, Steve Reich, Mark-Anthony Turnage, James MacMillan, Django Bates, Sir Richard Rodney Bennett, Gary Carpenter, Steve Martland, Martijn Padding, Gwilym Simcock et Joey Roukens. En tant qu’arrangeur, il a collaboré avec Louis Andriessen sur une suite tirée de l’opéra de ce dernier, Rosa, intitulée Rosa’s Horses, créée avec le Netherlands Radio Chamber Philharmonic au Concertgebouw à Amsterdam. Le duo a égale-ment collaboré pour Vermeer Pictures, une suite d’après l’opéra d’Andriessen Writing to Vermeer, qui a également été saluée par la critique lors de sa présentation au Concertge-bouw; d’autres suites sont en cours d’écriture. Clark Rundell a dirigé de nombreux projets orchestraux qui mêlent différents styles musicaux, avec des artistes tels que Elvis Costello, le Wayne Shorter Quartet, Esperanza Spalding, Toumani Diabaté, Brad Mehldau, Tim Garland et Gwilym Simcock. Musicien aux multiples facettes, il s’est également produit avec des artistes tels que John Dankworth, Bob Brookmeyer, Victor Mendoza, Guy Barker, Julian Argüelles, Ed Thigpen, Cleo Laine, Andy Sheppard, Lew Tabakin et Michael Gibbs. Passionné par le travail avec la jeune génération, il est professeur de direction d’orchestre au Royal Northern College of Music de Manchester et entretient des relations étroites avec la Netherlands Orchestral Academy. Clark Rundell a passé une grande partie de son enfance à Bloomington, Minnesota. Il a étudié la direction d’orchestre à la Northwestern University de Chicago avec John Paynter et le

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trombone avec Frank Crisafulli, et a par la suite obtenu une bourse d’études «junior» pour étudier la direction d’orchestre aux côtés de Timothy Reynish au Royal Northern College of Music.

Clark Rundell Leitung Aufgrund seines souveränen Umgangs auch mit hochkomplexen und herausfordernden Partituren gilt Clark Rundell als äußerst gefragter Dirigent. Sein Repertoire erstreckt sich vom 18. Jahr- hundert bis zur Musik unserer Tage und schließt großangelegte, oratorische Werke genauso ein wie Musik für Ensemble. Er hat unter anderem etliche Klangkörper der BBC, die Britten Sinfonia, das Royal Liverpool Philharmonic Orchestra, die Royal Northern Sinfonia, das SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg, das Residentie Orkest Den Haag, die Orquestra Simfònica de Barcelona, das Melbourne Symphony Orchestra, das Klangforum Wien, das Ensemble 10/10 und das Ensemble Asko|Schönberg dirigiert. Künftige Engagements umfassen Projekte mit dem Orchestre National d’Île-de-France, der NFM Filharmonia Wrocławska, dem Sarasota Orchestra, dem Orchestre National de Lyon und der Orquestra Gulbenkian. Auch als Operndirigent ist er aktiv, unter anderem leitete er die Uraufführungen von James MacMillans Clemency am Royal Opera House in London und von Orlando Goughs Voices & Votes beim Bergen Interna-tional Festival. Außerdem dirigierte er Vorstellungen von Albert Herring, The Turn of the Screw, Carmen, Katja Kabanova, Das schlaue Füchslein, Street Scene, L’Heure espagnole und L’Enfant et les sortilèges. Als engagierter Anwalt für die zeitgenössi-sche Musik hat er Werke von Louis Andriessen, Steve Reich, Mark-Anthony Turnage, Django Bates, Sir Richard Rodney Bennett, Gary Carpenter, Steve Martland, Martijn Padding, Gwilym Simcock und Joey Roukens aus der Taufe gehoben. Mit Louis Andriessen erstellte er eine Orchestersuite aus dessen jüngster Oper Rosa, welche unter dem Titel Rosa’s Horses mit dem Radio Kamerorkest im Amsterdamer Concertgebouw zur Erstauffüh-rung gelange. Beide hatten schon für die Suite Vermeer Pictures Andriessens Oper Writing to Vermeer zusammengearbeitet;

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weitere Suiten sind in Planung. Clark Rundell hat zudem zahl-reiche Projekte verantwortet, welche auf musikalische Grenz-überschreitung abzielen und hat in diesem Zusammenhang mit Einzelkünstlern und Gruppen wie Elvis Costello, dem Wayne Shorter Quartet, Esperanza Spalding,Toumani Diabaté, Brad Mehldau, Tim Garland, Gwilym Simcock, John Dankworth, Bob Brookmeyer, Victor Mendoza, Guy Barker, Julian Argüelles, Ed Thigpen, Cleo Laine, Andy Sheppard, Lew Tabakin und Michael Gibbs zusammengearbeitet. Rundell wuchs in Bloomington im US-Bundesstaat Minnesota auf und studierte Orchesterlei-tung an der Northwestern University bei John Paynter sowie Posaune bei Frank Crisafulli. Ein Stipendium ermöglichte es ihm daraufhin, seine Ausbildung bei Timothy Reynish am Royal Northern College of Music in Manchester fortzusetzen, wo er heute selbst Professor ist. Darüber hinaus ist er der Netherlands Orchestral Academy eng verbunden.

Brad Mehldau pianoPianiste de jazz parmi les plus influencés de son époque par la poésie et le côté intime, Brad Mehldau s’est frayé son propre chemin pour lier l’essence même du jazz, les recherches, une pureté du style toute romantique et sa fascination pour la musique pop. Leader de groupe très estimé et très présent sur la scène internationale de par ses collaborations avec des per-sonnalités artistiques comme Pat Metheny, Renée Fleming et Joshua Redman, Mehldau récolte prix et distinctions au même titre que l’admiration unanime de puristes de jazz et de mélo-manes. Ses explorations, rassembleuses, à travers les genres musicaux les plus divers, que ce soit en trio (avec Larry Grenadier à la basse et Jeff Ballard à la batterie) ou en soliste ont permis à de nouveaux arrangements de chansons d’auteurs comme les Beatles, Cole Porter, Radiohead, Paul Simon, George Gershwin et Nick Drake de voir le jour – en parallèle de ses propres com-positions animées d’un souffle permanent. Le New York Times a écrit par le passé que Mehldau, amateur autoproclamé de musique populaire et de formation classique, devait être considéré comme «le pianiste de jazz le plus influent des vingt dernières

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années». La musique de Mehldau a marqué plusieurs films comme Eyes Wide Shut de Stanley Kubrick et Million Dollar Hotel de Wim Wenders. Il a par ailleurs composé l’ensemble de la bande originale pour le film français Ma Femme est une actrice. Pour le Carnegie Hall, il a livré deux œuvres de commande pour voix et piano, intitulées The Blue Estuaries et The Book of Hours: Love Poems to God, chantées en 2005 par la célèbre soprano Renée Fleming. La captation des deux pièces par Renée Fleming est sortie en 2006 sous le label Sublime Record. Au même moment a paru sous le label Nonesuch un album de compo-sitions de Mehldau pour trio de jazz, «House on Hill». En 2008, le Carnegie Hall lui a passé une nouvelle commande, cette fois d’un cycle de sept mélodies d’amour pour la mezzo-soprano suédoise Anne Sofie von Otter. La partition a été créée en 2010. Le double album «Love Songs», rassemblant le nouveau cycle avec une sélection de mélodies françaises, américaines, anglaises et suédoises réalisée conjointement par von Otter et Mehldau, est sorti en 2010 chez Naïve et a été accueilli avec beaucoup d’enthousiasme. Avec Variations of a Melancholy Theme, Mehldau a proposé une vaste page pour orchestre, jouée à la fois par l’Orpheus Chamber Orchestra et le Britten Sinfonia. Enfin, en 2015, lui est arrivée une commande commune, avec le soutien d’Andre Hoffmann, président de la fondation du même nom, du Carnegie Hall, du Royal Conservatory of Music de Toronto, du National Concert Hall de Dublin et du Wigmore Hall de Londres, intitulée Three Pieces After Bach et inspirée du recueil Le Clavier bien tempéré de Johann Sebastian Bach.

Brad Mehldau KlavierAls einer der am stärksten durch Lyrik und Intimität geprägten Jazzpianisten seiner Zeit hat Brad Mehldau einen einzigartigen Weg gebahnt, um das Wesen des Jazz, das Moment des Suchens, eine romantische Klassizität und die Faszination des Pop miteinander zu verbinden. Als Bandleader hochgeachtet und durch die Zusammenarbeit mit Künstlerpersönlichkeiten wie Pat Metheny, Renée Fleming und Joshua Redman auf dem internationalen Parkett höchst präsent, fallen Mehldau Preise

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Brad Mehldau photo: Michael Wilson

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Brad Mehldau photo: Michael Wilson

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und Auszeichnungen ebenso in den Schoß wie die ungeteilte Bewunderung durch Jazzpuristen und Musikenthusiasten glei-chermaßen. Seine verbindenden Streifzüge durch die unter-schiedlichsten musikalischen Stile, das sowohl im Trio (mit Larry Grenadier am Bass und Jeff Ballard an den Drums) als auch in solistischer Weise erfolgt, hat brillante Neu-Bearbeitungen von Songs von Autoren wie den Beatles, Cole Porter, Radiohead, Paul Simon, George Gershwin und Nick Drake hervorgebracht – dies parallel zu seiner eigenen kompositorischen Produktion, die von einem beständigen Atem beseelt ist. Die New York Times schrieb einst, dass Mehldau, der selbsternannte Liebhaber populärer Musik und klassischer Ausbildung, als «einflussreichster Jazzpianist der letzten zwanzig Jahre» anzusehen sei. Mehldaus Musik hat mehrere Filme geprägt, etwa Stanley Kubricks Eyes Wide Shut und Wim Wenders‘ Million Dollar Hotel. Er hat zudem für den französischen Film Ma femme est une actrice einen vollständigen Soundtrack komponiert. Für die Carnegie Hall schuf er als Kompositionsauftrag zwei Stücke für Stimme und Klavier, betitelt The Blue Estuaries sowie The Book of Hours: Love Poems to God, die im Frühjahr 2005 von der renommierten klassischen Sopranistin Renée Fleming aufge-führt wurden. Die Aufnahme der beiden Stücke durch Fleming wurde 2006 auf dem Label Sublime Record veröffentlkicht. Zeitgleich erschien beim Label Nonesuch ein Album mit Kom-positionen Mehldaus für Jazztrio, das den Titel «House on Hill» trug. Im Jahre 2008 erteilte die Carnegie Hall einen weiteren Kompositionsauftrag, diesmal für einen Zyklus von sieben Lie-besliedern für die schwedische Mezzosopranistin Anne Sofie von Otter. Dieser wurde 2010 uarufgeführt. Das Doppelalbum «Love Songs», welches den neuen Liederzyklus mit einer Aus-wahl durch von Otter und Mehldau gemeinsam aufgeführter französischer, amerikanischer, englischer und schwedischer Lieder kombinierte, erschien Ende 2010 beim Label Naïve und erhielt einmütigen Beifall. Mit Variations of a Melancholy Theme legte Mehldau 2013 eine ausgedehnte Orchesterkomposition vor, die sowohl vom Orpheus Chamber Orchestra als auch von der Britten Sinfonia aufgeführt wurde. 2015 schließlich erging an ihn – mit Unterstützung von Andre Hoffmann, dem Präsidenten

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der Fondation Hoffmann – ein gemeinsamer Auftrag von Carnegie Hall, dem Royal Conservatory of Music in Toronto, der National Concert Hall in Dublin und der Wigmore Hall in London, aus dem die Three Pieces After Bach resultierten, welche ihre Ins-piration durch Johann Sebastian Bachs maßstäbliche Sammlung Das wohltemperierte Klavier erhalten hatten.

Larn Pool (Reloaded)Pol Belardi vibraphone, compositionLoran Witteveen keyboardsJérôme Klein electronicsVille vibrante et colorée depuis des décennies, Amsterdam est le point de départ de nombreuses rencontres fructueuses et créatives. Le conservatoire de musique de la ville y a vu la ren-contre entre Loran Witteveen (originaire des Pays-Bas), étudiant en piano jazz et Pol Belardi (originaire du Luxembourg), qui étu-diait la guitare basse. Lors d’un cours de composition, les deux jeunes musiciens ont pris conscience de leur intérêt commun à rechercher une écriture et une interprétation musicales réflé-chies et à la portée la plus vaste possible. Après un intense échange d’idées, ils ont essayé un nouveau format dans lequel ils n’avaient jamais joué auparavant: un duo piano et vibraphone. S’inspirant des compositeurs du 20e siècle ainsi que du jazz moderne, du cinéma et de la musique pop, le résultat musical se révèle être un patchwork d’émotions. Tantôt mélancolique et rêveur, tantôt ludique et interactif, entre minimalisme délibéré et explosions d’énergie, la musique de Larn Pool entraîne le public dans un voyage à travers les différentes ambiances qui résultent du mélange unique des timbres de cette instrumentation particulière. Pour la toute première fois, le duo s’associe à Jérôme Klein à l’électronique. À la fois troisième protagoniste mais aussi auditeur réactif, il ajoute encore plus de couleurs à une palette sonore déjà riche et multiplie les possibilités musicales.

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Pol Belardi

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Larn Pool (Reloaded)Pol Belardi Vibraphon, Komposition Loran Witteveen Keyboards Jérôme Klein ElektronikAls farbenfrohe und vibrierende Stadt erfreut sich Amsterdam seit Jahrzehnten ungebrochener Beliebtheit bei Kulturschaf-fenden und ist daher Ausgangsort vieler fruchtbarer Kollabora-tionen. Am Musikkonservatorium der Metropole am Wasser lernten sich der niederländische Jazzpianist Loran Witteveen und der aus Luxemburg stammende Bassgitarrist Pol Belardi kennen. Im Umfeld eines Kompositionsseminars entdeckten die beiden ihr gegenseitiges Interesse an einer Schreibart und an einer Interpretationshaltung, die beide von größtmöglicher Überlegtheit zeugen und für möglichst breite Kreise zugänglich sein sollten. Nach intensivem Ideenaustausch ließen sie sich auf einen Besetzungstyp ein, mit dem sie zuvor keinerlei Erfah-rung gemacht hatten: einem Duo von Klavier und Vibraphon. Von der Kunstmusik des 20. Jahrhunderts ebenso beeinflusst wie vom modernen Jazz, von der Filmmusik und vom Pop, erweist sich das Resultat der Zusammenarbeit als ein Flickenteppich der Emotionen: Bald melancholisch und verträumt, bald verspielt und auf Interaktion zielend, dabei immer zwischen gesuchtem Minimalismus und energetischen Ausbrüchen changierend, nimmt die Musik von Larn Pool das Publikum mit auf eine Reise durch die verschiedenen Stimmungslagen, welche aus der ein-zigartigen Klangfarbenpalette in Verbindung mit diesem beson-deren Besetzungstypus resultieren. Zum ersten Mal sucht das Duo nun die Zusammenarbeit mit Jérôme Klein, der die Palette durch Elektronik erweitert. Zugleich dritter Akteur, aber auch reaktiver Zuhörer, wirkt Klein auf eine Vervielfachung der musi-kalischen Möglichkeiten hin.

26.04.Orchestre Philharmonique du LuxembourgAndrew Manze directionVeronika Eberle violon

MOZART Violinkonzert N° 3 KV 216 BRUCKNER Symphonie N° 7

Tickets: à partir de 30 €

Partenaire automobile exclusif:

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Artist in residence Brad MehldauProchain concert avec Brad MehldauNächstes Konzert mit Brad MehldauNext concert with Brad Mehldau

11.05.2019 20:00 Grand Auditorium

Samedi / Samstag / Saturday

Brad Mehldau Trio Brad Mehldau pianoLarry Grenadier double bassJeff Ballard drums

résonances 19:15 Espace DécouverteConférence de Vincent Cotro: «Brad Mehldau et l’art du trio: héritage ou réinvention?» (F)

Plakeg!Le nu autour de 1900

16 mars > 16 juin 2019

L’exposition présente entre autres des œuvres de Lovis Corinth, Albert Weisgerber,

Max Slevogt, Auguste Rodin, Edgar Degas et Edward Steichen.

villavauban.luLUN - DIM 10 - 18:00 VEN 10 - 21:00 MAR fermé

En collaboration avec

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La plupart des programmes du soir de la Philharmonie sont disponibles avant chaque concert en version PDF sur le site www.philharmonie.lu

Die meisten Abendprogramme der Philharmonie finden Sie schon vor dem jeweiligen Konzert als Web-PDF unter www.philharmonie.lu

Impressum

© Établissement public Salle de Concerts Grande-Duchesse Joséphine-Charlotte 2019Pierre Ahlborn, PrésidentStephan Gehmacher, Directeur Général Responsable de la publication: Stephan GehmacherRédaction: Lydia Rilling, Charlotte Brouard-Tartarin, Dr. Christoph Gaiser, Dr. Tatjana Mehner, Anne Payot-Le Nabour Design: Pentagram Design LimitedImprimé au Luxembourg par: WEPRINT Tous droits réservés.

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