2015 - Archi · - Bisson Marie-France, Vernaculaire moderne. Vers une compréhension de la notion...

rintemps 2015p

arnet de l’étudiant MC asteren

de l’école nationale supérieured’architecture et de paysage de Lille

domaine d’étude / territoires en mutation & situations métropolitaines

François AndrieuxBénédicte Grosjean

responsables scientifiques et pédagogiques

La condition urbaine.

Les transformations actuelles de nos sociétés, les enjeux économiques, politiques et sociaux, la pression envi-ronnementale ou encore la mondialisation, déplacent profondément, et parfois contradictoirement, nos manières de comprendre, de représenter et de concevoir la ville contemporaine.

La condition urbaine recouvre aujourd’hui des territoires extrêmement variés, des plus diffus aux plus compacts, mais aussi une multitude de pratiques habitantes différenciées. Dans ce contexte d’incer-titude, d’un jeu toujours plus complexe des échelles et des acteurs, de la fin de l’État providence, d’une situation sans croissance, l’exercice du projet urbain nécessite de réinterroger nos catégories comme nos outils, en nous appuyant sur des situations concrètes et des questions précises. Qu’est-ce qu’une métropole européenne aujourd’hui ? Quelles sont les qualités de la ville diffuse ? Ce type de questionnement engage des approches ou des regards pluridisciplinaires, notam-ment entre architecture et paysage, articulant travail de terrain, recherches critiques et conception.La situation emblématique de l’école dans une métro-pole transfrontalière inscrite dans le vaste réseau de villes nord européen offre une diversité de situations pour interroger, par le projet, les multiples essences contemporaines de la condition urbaine.

Les notions clés sont abordées à partir de quatre formes d’enseignement complémentaires :

• Les cours apportent des connaissances théoriques sur l’urbanisme (acteurs, législation, moyens, etc.), sur les modes de représentations de l’urbain, sur des approches culturelles, sur les aspects matériels et structurels propres au territoire.• Les séminaires questionnent les processus de trans-formation du territoire urbanisé, croisant les disciplines (histoire, géographie, anthropologie, le paysage), les acteurs traditionnels et émergents et la construction des projets, des idéologies à la réception.• Les explorations sont des lieux d’expérimentation pédagogique où les savoirs, les compétences sont croisées avec une pratique de projet court sur une thématique spécifique.• Les ateliers de projet investissent différemment ces questions sur des territoires spécifiques. À l’automne, l’atelier Grosjean / Andrieux explore les potentiels méthodologiques d’un « urbanisme descriptif » sur des territoires en mutation. L’atelier Choquelle / Varcin / Merchez croise les regards de l’architecte et du paysagiste. Au printemps, l’atelier Patteeuw / Berteloot interroge les enjeux de la métropole européenne par le montage de récits architecturaux. Les méthodes employées convoquent la pluralité des échelles, dans un jeu continu d’interactions. Ensemble, les ateliers de projet proposent de construire des clés de lecture de la mutation territoriale, de tester des hypothèses urbaines et de développer des scénarios prospectifs pour une ville en perpétuel renouvellement.

légende de l’illustration ci-contre : Saki Mizuguchi (MIT)

semestre d’automne


semestre de printemps

> séminaires de recherche / UE RAT

Bénédicte GrosjeanCéline BarrèreRAT 1urbanismeet urbanisation

> ateliers de projet / UE PAT*

FrançoisAndrieuxPAT1

BénédicteGrosjeanPAT2

Jean MarieChoquellePAT3

ThierryGrislainTATTD en STA

+

> explorations / UE EXAT

Suzan HirschiChehrazade NafaEXAT1coopérationinternationale

+3 cours

CA 1 à 7à choisir dans le tronc commun

> cours de tronc commun

FranckSalamaCA7Japon, spatialité& urbanité

* : en situation de préparation de PFE, s’inscrire en UE PAT ou PPT. Pas de TD en STA

> cours de tronc commun

FrançoisAndrieuxCP1la villediffractée

> ateliers de projet / UE PPT*

VéroniquePatteeuwPPT1

MathieuBertelootPPT2

Jean FrançoisCailleTPTTD STA

+

> explorations / UE EXPT

+3 cours

CP 1 à 8à choisir dans le tronc commun

> séminaires de recherche avec soutenance / UE RPT

+mentionrecherche(soutenancecomplémentaire)

Isabelle EstienneCéline BarrèreRAT2architecture,territoire, paysage

SuzanHirschiEXPT1coopérationinternationale

Bénédicte GrosjeanCéline BarrèreRPT 1urbanismeet urbanisation

Isabelle EstienneCéline BarrèreRPT2architecture,territoire, paysage


printemps

PPT1/2/3= 70% UE

UE PPT = 13 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 144hlangue : Français méthode : Atelier

Véronique PatteeuwMathieu Berteloot

ateliers de projet

Contenu et Organisation

L’enseignement du projet que propose ce studio ne cherche ni le consensus, ni le consentement obligé. Les projets élaborés ne sont pas des réponses à des éventualités ou des scénarios forcément attendus. Ils sont avant tout proactifs : des anticipations d’une réalité urbaine, servant de base de discussion au travers une forme architecturale précise. En s’intéressant à la « condition urbaine contemporaine », le studio questionne avant tout la problématique de la métropole européenne au travers le projet architectural. En ce fai-sant, le studio navigue entre deux approches opposées : le concept koolhaasien de la bigness et le principe de la pet-architecture de l’Atelier Bow-Wow. Entre le XXL et le XXS, l’intervention architecturale questionne l’enjeu métropolitain de toute intervention architecturale.

Les méthodes et mécanismes de conception, mais aussi l’élaboration de programme ou de formes iconiques ne suffisent plus pour penser l’établissement de la métropole. C’est pourquoi le studio envisage avant tout l’élabora-tion d’une prise de position, comme posture de projet. Européenne et contemporaine ; celle-ci est consciente des contraintes physiques et spatiales de son territoire et s’élabore à partir d’une pensée prospective de son espace politique, éthique et identitaire. La narration et le récit servent d’outils à la construction de cette posture.

En parallèle, le studio propose de revisiter un nombre de références, non pas pour inciter à une pratique du copier/coller, mais au contraire pour que la référence historique soit assumée comme point de départ à la pensée du projet. L’Atlas formera le point de départ de tout projet. Axonométrie, collage et maquette mais également ironie, détournement, narration, étrangeté et fiction seront investis comme outils de représentation et de conception. Toutes les phases du projet feront l’objet d’un travail de communication graphique et écrite.

Principales références

BRANZI Andrea, No stop city, Archizoom associati, Orleans, Ed. HYX, 2006, 192p.

DAVILA Thierry, Marcher, créer, déplacements, flâneries, dérives dans l’art de la fin du XX éme siècle,Paris, Ed. Regard, 2002.

HUBERMAN Georges-Didi, Atlas, How to carry the World on One’s Back, catalogue d’exposition au ZKM Karlsruhe du 07 mai au 28 Aout 2010.

KOOLHAAS, Rem, Délirious New York,Rotterdam, 010 Publishers, 1994.

UNGERS O. M, et all., (sous la dir. Florian Hertweck, Sebastien Marot), The city in the city : Berlin: a green archipelago,Zürich, Lars Muller Publishers, 2013.

VAN SCHAIK Martin, MACEL Otakar, Exit Utopia, Architectural Provocations 1956-1976,Delft, TUDelft, Prestel, 2005.


printemps

TPT= 30% UE PPT

UE PPT = 13 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 24hlangue : Français méthode : Travaux dirigés

Jean-François Caille

TD de construction


Par la connaissance du matériau cet enseignement vise avant tout à désacraliser la problématique construc-tive en donnant à l’étudiant les moyens d’assumer la contrainte technique. Il s’agit de rendre intelligible l’im-pact de la matérialité dans le développement du projet architectural par une approche sensible et systématique. On fera du développement technique un acte de création permettant d’aller au bout du concept plutôt qu’une contrainte ou une limite à la démarche projective.A terme il faut savoir maîtriser ce paradoxe : privilégier l’approche constructive comme élément fondateur du pro-jet, tout en maintenant la technique au service du concept.

Le travail des étudiants sera nourri par des visites de sites de production ; qu’il s’agisse de sites de fabrication de composants industriels du bâtiment ou de chantier. Chaque étudiant devra ensuite poursuivre une recherche personnelle suivant un thème qui lui est propre afin d’enrichir le projet développé en atelier. Les étudiants devront démontrer comment la connaissance d’un matériau ou d’un principe constructif, de son mode de production, de ses dimensionnements, de ses techniques de mise en œuvre, et leur détournement éventuel, vient extraire la matière de sa trivialité fac-tuelle pour révéler la densité du concept architectural.

Les étudiants effectueront un travail de documentation et de collecte des matériaux ; ils rassembleront la réglementation ayant trait au thème retenu. Cette recherche sera appuyée par le dessin à main-levée : le dessin comme métaphore du geste de mise en œuvre. Viendra ensuite le travail du détail à l’échelle 1, pour éprouver la réalité dimensionnelle et les inter-faces entre les matériaux et par conséquent les corps d’état.Enfin on testera et comparera différentes hypothèses : leurs spécificités qualitatives, économiques et environnementales.


- PROUVE Jean, Cours du CNAM, Essai de recons-titution, par Jean-François Archieri et Jean-Pierre Levasseur, Pierre Mardaga éditeur Liège 1990- BERNSTEIN D., CHAMPETIER J.-P., PEIFFER F., La maçonnerie sans fard, éditions du Moniteur, Paris 1982. - HERZOG TH. , NATTERER J., SCHWEITZER R., VOLZ M., WINTER W., Construire en bois , Presses Polytech-niques et Universitaires Romandes, Lausanne 2005.- PICON Antoine, L’art de l’Ingénieur, Constructeur, Entrepreneur, Inventeur, éditions du Centre Georges Pompidou, Paris 1997.- DEPLAZES Andrea (ss. dir.), Construire l’architecture : du matériau brut à l’édifice. Un manuel, éd. Birkhäuser, Basel-Boston-Berlin 2008

A travers ces connaissances de la matière et d’un matériau concret il s’agit d’acquérir une pensée et une culture constructive ; l’objectif n’est pas simplement de « mettre en œuvre » mais plutôt de « donner du sens «, de révéler les potentialités du projet.

Patrimoine urbain& coopération internationale


- Susciter un intérêt pour le patrimoine mondial, architec-tural et urbain des villes vernaculaires, plus particulière-ment dans le pourtour de l’Océan Indien (Orient, côte Est de l’Afrique, Iles Comores,…)- Mettre en pratique les connaissances de l’étudiant en matière de relevé, de diagnostic à des fins d’analyse et de lecture des ensembles bâtis.- Découvrir les politiques patrimoniales et acquérir une vision du cadre institutionnel international oeuvrant pour la protection des villes historiques.- Déchiffrer les bouleversements économiques, sociales et écologiques qui ont fragilisé et compromis les «savoirs d’habiter et construire ancestraux».- Transmettre une démarche durable qui puise ses outils de réflexion dans la connaissance des « techniques et savoirs faire » de ces architectures.

- Comprendre les formes architecturales et urbaines vernaculaires conçues en fonction de l’ensemble des contraintes locales environnementales, sociales et économiques (nature et forme du site, climat, maté-riaux de construction locaux, risques naturels,…) et, saisir les exemples ancestraux qui résonnent avec les solutions contemporaines mises aujourd’hui en oeuvre à la recherche d’une exploitation rentable et d’un confort bioclimatique passif.

- Explorer quelques zones géographiques (inde, Oman, Yemen, Somalie, Tanzanie, Comores) et analyser l’habitat vernaculaire dans ses composantes intrinsèques pour révé-ler derrière la simplicité apparente des formes des rapports de causalité très complexes. Chacun de ces milieux pouvant être considéré comme facteur morphogénétique qui contri-bue à déterminer la forme de l’habitat et sa « technicité ».


- Alexandroff G. et J.-M. (1982). ‘Architectures et climats - Soleil et énergies naturelles dans l’habitat’ (Berger-Levrault. Paris).- Bisson Marie-France, Vernaculaire moderne. Vers une compréhension de la notion d’architecture vernaculaire et de ses liens avec la modernité architecturale. thèse de doctorat, université de Montréal. 2007- Hirschi Suzanne et Max L’architecture Au Yemen Du Nord, Berger-Levrault, Paris 1983- Silvio Guindani et Ulrich Doepper, Architecture vernaculaire, Presses Polytechniques et Universitaires Romandes- Espace et société, Architecture et habitat dans le champ interculturel, Harmattan, 2003


Explorations printemps

EXPT2= 40% UE SPT

UE SPT = 9 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 48hlangue : Français méthode : Conférences, Travaux Dirigés

Suzanne Hirschi,Chéhrazade Nafa

La zone culturelle swahili de l’Océan Indien nous préoc-cupe à double titre :- depuis 2008 l’école collabore avec l’Unesco et le Col-lectif du Patrimoine des Comores à la connaissance et la sauvegarde des sites comoriens- l’étude de l’architecture et de l’urbanité des cités maritimes des Comores et de l’Afrique de l’Est de Lamou à Mombasa présente un grand intérêt du fait qu’elle a été façonnée par des influences arabes (Yémen, Oman) et perses (Chiraz) et indiennes.


La ville diffractée


Explorer les transformations urbaines contemporaines au travers des multiples images (cartes, statistiques visuelles, photographies) que les acteurs de l’urbanisme produisent.L’ensemble du cours sera structuré à partir d’une ico-nographie très large, principalement contemporaine et d’origine variée : géographes, architectes et urbanistes, artistes... Un premier temps sera consacré à un exposé méthodo-logique et aux problématiques actuelles de l’image, dans les champs de l’urbanisme mais aussi de la géographie ou de l’épistémologie. On définira ensuite les trois grandes typologies d’images utilisées pour investir le champ urbain : les cartes, les statistiques visuelles et la photographie.On abordera également l’assemblage de ces documents visuels à travers la question de l’atlas envisagé comme « forme savante du voir » (G. Didi-Hubermann).On terminera sur l’examen critique des productions cartographiques et visuelles des propositions d’archi-tectes à la grande échelle

• Objectifs en termes de connaissances (connaissances, savoirs) :Se constituer un corpus de références cartographiques et visuelles ;Savoir distinguer et définir les différentes formes visuelles utilisées en urbanisme: cartes, diagrammes, cartes mentales, atlas, statistiques visuelles, etc.

• Objectifs en termes de compétences (outils, métho-dologies, aptitudes réflexives) :Compétence critique: savoir analyser les images de référence pour pouvoir construire et manipuler les représentations de ses propres projets.


- Chapel, Enrico, 2010. L’oeil raisonné. MetisPresses, Genève.- Didi-Huberman, Georges, 2011. Atlas ou le gai savoir inquiet - L’oeil de l’histoire, 3. Les Editions de Minuit, Paris.- Jacob, Christian, 1992. L’empire des cartes. Albin Michel, Paris.- Söderström, Ola, 2000. Des images pour agir - Le visuel en urbanisme. Payot, Lausanne.

CP1= 20% UE SPT

UE SPT = 9 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 24hlangue : Français méthode : Cours magistral

cours de tronc commun

François Andrieux

printemps

• Modes et critères d’évaluationProduction d’une fiche de synthèse (rubriques imposées et commentaire synthétique) sur une carte choisie par l’étudiant.

R. Diener & al. , 2006. La suisse Portrait urbain. Birkhauser, Basel. Typologie d’une Suisse urbaine (Extrait), pp.128-129.


séminaires de recherche automne et printemps

RPT1= 100% UE RAT

UE RAT = 8 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 48hlangue : Français méthode : Conférences, Travaux Dirigés

Bénédicte GrosjeanCéline Barrère

urbanisme et urbanisation


Ce séminaire explore les articulations entre d’un côté, l’urbanisation, en tant que formes spatiales du et dans le territoire, en perpétuelle transformation, et de l’autre, l’urbanisme, en tant que pensée sur la ville, enjeux de société et profession concrète.

Les territoires abordés sont ceux touchés par des problématiques-types de la métropole lilloise : le renouvellement urbain, la situation post-industrielle, la ville diffuse et l’intrication ville/campagne, la situation transfrontalière, la ville en réseau et ses infrastructures, etc. Des programmes de recherche en cours sont pré-sentés au début de l’année et les étudiants sont invités à y inscrire leur propre travail, afin de côtoyer égale-ment la recherche comme pratique professionnelle.

Trois modes d’articulation, entre urbanisme et urba-nisation, sont proposés aux étudiants pour construire leur propre problématique de mémoire :- Les mots et les choses : on travaille sur la définition des notions utilisées en urbanisme, souvent génériques et/ou idéologiques ; sur les écarts entre ces notions et les formes qu’elles doivent désigner ; sur la diversité des formes spatiales par rapport aux mots. - Quantitatif et qualitatif : on travaille sur les données, les outils de la description d’un territoire, qui devient un diagnostic ; on appréhende la multiplicité de l’infor-mation contemporaine, on analyse sa transformation et son l’exploitation dans le projet. - Enjeux, formes et pratiques : on travaille sur les dis-cours des acteurs pour identifier les enjeux de chacun, leurs convergences et conflits ; sur la manière dont ils sont mis en forme, en actions, en projet ; sur la récep-tion par les usagers, la manière dont ils pratiquent les espaces mis en œuvre.


- Les ouvrages de Paola Viganò (Les territoires de l’urbanisme) et de Bernardo Secchi (La ville poreuse), de Thomas Sieverts (sur l’entre-villes), de André Corboz (tous), de David Mangin (La ville franchisée), de Philippe Panerai (sur le Grand Paris), de Dominique Mons, Philippe Louguet et Didier Paris (sur la métro-pole lilloise) sont des bases générales.

- Dans Urbanisation sans urbanisme (Grosjean B., éditions Mardaga, Bruxelles, 2010), le premier chapitre de définitions, «ni urbain, ni rural», le troisième, sur les réseaux ferrés et la «ville diffuse», le cinquième, sur l’habitat dispersé, sont souvent utilisés.



RAT2= 100% UE RAT

UE RAT = 8 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 48hlangue : Français méthode : Conférences, Travaux Dirigés

Isabelle Estienne

architecture - territoires urbanisés - paysage


Le séminaire aborde les territoires urbanisés contem-porains pour mieux en comprendre les formes, les dynamiques, les conditions de fabrique et de réception. Face aux enjeux émergents, il propose de croiser les approches architecturales, urbaines et paysagères pour élaborer des outils d’investigation et des méthodes d’analyse pertinentes. Il s’agit ainsi de développer une critique des situations contemporaines et plus particu-lièrement des territoires complexes, de la production urbaine « banale » et des formes non maîtrisées.

Objectifs en termes de compétences (outils, méthodologie) :

- L’étudiant est amené à développer des outils d’analyse des territoires périurbains contemporains et de compré-hension de leurs modes de production. - L’étudiant est initié aux méthodologies de la recherche, notamment ici en aménagement et urba-nisme. Il s’agit de définir un sujet, construire une pro-blématique, établir un état de l’art et une bibliographie, collecter des données et les traiter, choisir et utiliser des outils adaptés à la problématique (consultation de documents d’archives, entretiens, enquêtes et relevés in situ, analyse de textes, de documents réglementaires, de dessins ou de plans…).Le choix par l’étudiant d’une problématique et d’une entrée (analyse des formes produites, de leurs condi-tions de production ou de réception, des jeux d’acteurs, des dynamiques en cours…) détermine la nature des matériaux du corpus qu’il devra constituer (docu-ments graphiques, textes, documents de planification, discours, entretiens…) et la structure de la méthode.

Celle-ci est élaborée à partir des différentes disciplines constitutives de la recherche en aménagement et urba-nisme (histoire, géographie, sociologie, philosophie…).

Le séminaire s’adosse aux travaux du LACTH et de son axe territoire. Dans le cadre du projet scientifique 2013-2017, les terrains d’étude proposés sont ceux de la métropole de Lille et de la ville de Villeneuve d’Ascq. La gamme des échelles envisagées va de l’espace public à celle de l’Aire métropolitaine de Lille. Une ou deux thématiques, en rapport avec les pro-grammes de recherche en cours, sont proposées chaque année pour renforcer la cohérence des travaux et facili-ter les apports théoriques complémentaires.

En 2013-2014, deux thématiques ont été proposées : (1) ville et enfants ; (2) territoires (zones, parcs...) dédiés à l’activité économique.

Elles ont suscité des travaux portant sur : - les frontages urbains (analysés à partir des pratiques des enfants dans la rue),- la sensibilisation à l’espace (et ses modes de représen-tation) à travers les albums pour enfants, - la conception des aires de jeux pour enfants, - la part du ludique dans les œuvres d’art contemporain produites pour Lille 2004 et Lille 3000,- la charte 21 des parcs d’activité de la métropole lilloise, - un corpus de photographies du parc scientifique de la haute Borne,- la possibilité de concilier développement économique




- la théorie du paysage : Alain Roger, Jean-Marc Besse, Augustin Berque, John Brinckerhoff Jackson…- l’apport du paysage pour la fabrique de l’urbain : Sébastien Marot (textes sur le suburbanisme dans Le Visiteur, n°1 et 4), Ariella Masboungi (Penser la ville par le paysage, 2002), André Corboz, Thomas Sieverts…- la fabrique de la ville contemporaine et la pensée de l’aménagement : Marcel Roncayolo, Alberto Magnaghi (Le projet local, 2003), Jacques Lucan (Où va la ville aujourd’hui ? 2012), Jacques Donzelot (La ville à trois vitesses), la collection d’ouvrages issus du programme POPSU…- la métropole lilloise : publications des chercheurs du LACTH et du laboratoire TVES ; Isabelle Estienne, L’intervention du paysagiste dans la ville (2e partie)…

L’usage des dictionnaires spécialisés (Merlin, Choay, Dictionnaire de l’urbanisme…), lexiques, glossaires et autres abécédaires est fortement recommandé.

« Être libre, se faire plaisir, se mainteniren état de curiosité permanente sont les conditions nécessaires pour pouvoir penser »

M. Parreau, mathématicien, ancien doyen et président de l’université de Lille1

et développement durable à travers l’étude de la ZAC Barrois à Pecquencourt.

En lien avec des partenaires intéressés par ces ques-tions, ces deux thématiques seront poursuivies en 2014-2015, mais de façon un peu élargie pour per-mettre d’intégrer des problématiques périurbaines ou rurales. Nous envisagerons donc :(1) territoire et enfants (ou) les enfants dans le territoire ; (2) territoire et économie (ou) l’activité économique dans le territoire, ce qui peut inclure l’économie agri-cole, ses formes et son évolution.

printemps

automne

> environnement professionnel / UE EA

Marie CélineMassonEADdroit urbanismearchi & paysage

stageCycle de masterEAS2 mois temps plein4 mois temps partiel

++SuzanHirschiEACméthodologie

> environnement professionnel et insertion/ UE EP

BertrandPeretzEPCcontexteprofessionnel

Forum des métiersEPFtables rondes thématiques

++SuzanHirschiEPMcommunication

Amanda DeanValérie DeryckeKira PetersenTD d’anglais

+

Amanda DeanValérie DeryckeKira PetersenTD d’anglais

+

insertion professionnelle

contexte professionnel


- Proposer un enseignement spécialisé permettant l’analyse des dispositifs professionnels nécessaires pour comprendre les fonctionnements d’une entreprise d’architecture.

- Acquérir des connaissances qui :•alimentent la réflexion lors des phases conceptuelles du projet•permettent de connaître les cadres réglementaires indispensables à la gestion d’un projet dans ses phases de conception et de réalisation

- Apprendre à analyser des situations professionnelles et à ordonner une méthode de travail qui permet à l’architecte de garantir et de défendre la qualité archi-tecturale de son projet au regard des dispositifs admi-nistratifs et des singularités des maîtrises d’ouvrages.

Les thèmes abordés correspondent à des exposés où les interventions-participations des étudiants sont fondamentales.

12 exposés de 2 heures hebdomadaires rythment le second semestre :

•Compréhension des statuts et des fonctionnements de la maîtrise d’ouvrage. Mise en évidence des différences entre maîtrise d’ouvrage publique et privée. Les consé-quences sur le projet, la nature de la commande, la posture de l’architecte, etc…

•La question des concours d’architectes (publics, pri-vés), conception-réalisation, concours de définition, les PPP partenariat privé-public.

EPC= 75% UE EPC

UE EPC = 5 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 24hlangue : Français méthode : Cours magistral

Bertrand Peretz

insertion professionnelle printemps

•Le contrat d’architecte, privé ou public, la loi MOP (contenu et analyse), les modes de calcul de la rému-nération, la notion d’équipe de maîtrise d’œuvre (par-tenaires, cotraitants, mandataire), l’acte d’engagement et ses annexes.

•Contenu des différentes phases d’un dossier : de l’esquisse à la réception des travaux; les différents acteurs, les cahiers des clauses techniques générales et particulières.

•Les documents d’urbanisme; la loi SRU, le PLU, les procédures spécifiques (ZAC, lotissement, permis groupés, etc…).

forum des métiers


Le forum des métiers consiste en une présentation de la pluralité des débouchés et des différents modes d’exer-cice du métier d’architecte qui s’offrent aux étudiants à l’issue de leur Master.Ces présentations sont assurées sous forme de table ronde, par des professionnels engagés dans les domaines concernés. Elles sont articulées en trois demi-journées thématiques : «maîtrise d’œuvre», «maîtrise d’ouvrage» et «recherche et communication en architecture».

EPF= 0% UE EP

UE EP = 2 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 48hlangue : Français méthode : Conférences, Travaux Dirigés

insertion professionnelle printemps

communication


L’architecte communique ses projets essentiellement par des images. Il doit donc savoir lire et en parler car souvent, ce n’est pas lui qui les réalise. Comment communiquer le projet ? Comment anticiper une construction qui n’existe pas encore ? Quelles types de visuels utiliser ? De quel discours les accompagner ?Le cours Communication et développement personnel propose deux modules distincts animés par des inter-venants extérieurs. L’objectif étant de donner l’envie et les outils aux futurs architectes de communiquer leurs projets aux publics professionnels et néophytes avec des moyens oraux et visuels appropriés et efficaces. Une pédagogie active et participative (travail en groupes, jeux de rôles en situations ciblées proches de la réalité professionnelle, analyse de vidéos) vise à vous donner une impulsion pour continuer votre auto-entrainement individuel.

MODULE 1 : Sémiologie de l’image, rapport aux nou-veaux médias- Sémiologie et sémiotique, symbole, signe- Aperçu panoramique de nouvelles technologies de l’information et de communication (NTIC) : Tab-Lab, Réalité augmenté et la restitution virtuelle, Image de synthèse, CAO 3D, Prototypage, image HDRI- Méthode d’analyse de l’image fixe et animée

MODULE 2 : Communication orale- Schéma de la communication orale, verbale et non verbale- Gestion des émotions et du stress- Ecoute active et l’assertivité - Construction du message- Transformation de l’émotivité en ressource

formateurs : Catherine Meyer-Baud et Bernard Chocraux


- Piveteau/Noyé, Comment communiquer de façon efficace?, Edition INSEP 1985- Bellenger, L’expression orale, Editions Lionel 1989- D. Neirynck, Tout savoir sur la communication orale, Editions d’organisation 2003- Roland BARTHES, La chambre claire, note sur la pho-tographie, Editions Gallimard 1980, et Le degré zéro de l’écriture, Editions du Seuil 1972- Ernst Hans GOMBRICH, L’essentiel, Editions Phaidon 1996- Daniel ARASSE, On n’y voit rien, Editions Denoël 2000- Umberto ECO, Le signe, Editions Labor 1980

EPM= 25% UE EP

UE EP = 2 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 24hlangue : Français méthode : Conférences, Travaux Dirigés

insertion professionnelle

Suzan Hirschi

printemps

Conception

Histoire

Territoire

Matérialité

conception architecturale & approche de la complexité

territoires en mutation & situations métropolitaines

matérialité, pensée & culture constructives

histoire, théories, projets

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