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Mai-juin 2013 / N° 3 Autigny Corserey Cottens La Brillaz Matran Neyruz Ponthaux Prez-vers- Noréaz paroisses vivantes Journal de l’Unité pastorale www.upnotredamedelabrillaz.ch A. Ryser Un geste fondateur… Une journée au « Tremplin » avec les cabossés de la vie en quête d’une main tendue… p. 3 Une assemblée des délégués attentive à la solidarité… p. 8 Fl. Knopf-Haas A. Ryser Au service de l’Unité pastorale Notre-Dame de la Brillaz p. 6

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Mai-juin 2013 / N° 3

AutignyCorsereyCottensLa BrillazMatranNeyruzPonthauxPrez-vers- Noréaz

paroisses vivantesJournal de l ’Unité pastoralewww.upnotredamedelabri l la z.ch

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Un geste fondateur…

Une journée au « Tremplin »avec les cabossés de la vie

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Une assemblée des déléguésattentive à la solidarité…

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Au service de l’Unité pastoraleNotre-Dame de la Brillaz

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2 Paroisses vivantes mai-juin 2013

… signe de communion… ou d’alliance

entre personnes !

Edito

Sommaire

Editeur:Saint-Augustin SA1890 Saint-MauriceDirectrice générale: Dominique-AnnePuenzieuxRédaction en chefDominique-AnnePuenzieuxSecrétariat tél. 024 486 05 25fax 024 486 05 [email protected]

Imprimerie: Canisius SA, Fribourg

Rédacteur responsable: André Ryser 1747 Corserey

Equipe de rédaction:

AUTIGNYMichel Pasquier

CORSEREY—

COTTENSJean-Marc Sudan

LA BRILLAZJean-François Deléaval

MATRANBernard Kroug

NEYRUZDenise RossierMargot Friboulet

PONTHAUXClaude Didierlaurent

PREZ-VERS-NOREAZPhilippe Guisolan

éQUIPE D’ANIMATIONBernard Rey-Mermet

SECRéTARIAT UPFabienne Mollard

Maquette:Anne Maibach

Photo de couverture:Liturgie du Jeudi saint,le lavement des pieds

Photo : André Ryser

Dans l’homélie prononcée le jour de son intronisa-

tion le 19 mars dernier, notre pape François a insisté sur la dimension de « service ». « Le vrai pouvoir d’un pontife est le service qu’implique le pouvoir », qualifiant son rôle « d’humble et concret ».

Une simplicité et une proxi-mité qui rejoignent l’attitude de Jésus au soir de la pre-mière Eucharistie, quand il entreprend de laver les pieds de ses disciples. Un geste qu’il ponc-tue par une invitation à se mettre au service les uns des autres : « Vous ferez cela en mémoire de moi ».

Des paroles pour notre tempsA l’occasion de la messe chrismale qui réunissait prêtres, diacres et agents pastoraux laïcs du diocèse en la Basilique Notre-Dame de Lausanne, durant le Semaine sainte, notre Evêque a rappelé le sens de cette invitation du Jeudi saint.

Ces Paroles signifient que Jésus n’a pas voulu tout faire tout seul, mais qu’il a voulu – et aujourd’hui encore – compter sur chacun, pour faire connaître le visage du Père.

Mais pas en rang dispersé, chacun dans son coin…Dans sa lettre pastorale pour le Carême 2013 qui en a surpris plus d’un, Mgr Morerod rappelle que la présence à l’autre, proposée, est un acte de foi, une certitude qui se vit non en aparté, mais en communauté.

Soucieux de voir les communautés chrétiennes continuer de vivre et de s’exprimer à travers d’autres rencontres que les seules assis-tances hebdomadaires sans lendemain, notre Evêque élabore des stratégies face à la diminution du nombre de prêtres, du nombre de pratiquants et de leur participation fluctuante. Il suggère des réorganisations pastorales aussi bien au niveau paroissial qu’au sein des Unités pastorales.

« La recherche de communauté se fait aussi en communauté », lançait-il, avec la certitude que plus nous serons nombreux plus le résultat sera communautaire.

Alors osons, osons prendre la parole car le but de cette invita-tion est bien que nous puissions tous faire des suggestions aux personnes qui participeront directement à la session diocésaine d’octobre 2013.

2 Edito

8 Génération

12-13 Unité pastorale

14 Vie en Eglise

15 Dans18 nos paroisses

Autigny Cottens Neyruz Matran La Brillaz Corserey Prez-vers-Noréaz Ponthaux

20 Méditation

5 Société Actualité

3 Portrait

4 Société Actualité

7 Société Actualité

10-11 éCLaiRaGE

19 Horaire des messes Informations

6 Vie en Eglise

André Ryser

A. R

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9 Unité pastorale

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Qu’est-ce que « le Tremplin » ?

Fondée en 1982 par l’Abbé André Vienny à Fribourg, cette fondation s’occupe de la réinsertion socio profession-nelle de personnes qui ont des dif-ficultés liées à la drogue. A ce jour, la Fondation a évolué. A l’époque il n’y avait que 4 ou 5 places d’héber-gement, il a fallu réagir au vu de la demande toujours plus grande. Le parcours Horizon à Pensier comporte un foyer avec ateliers profession-nels. Un objectif primordial : viser l’abstinence. Actuellement quarante employés œuvrent au « Tremplin ».

Florence travaille dans le centre d’ac-cueil de jour appelé « Le Centre de jour » qui est un centre à bas seuil, c’est-à-dire facile d’accès et sans exi-gences particulières. Les gens peuvent venir dans l’état où ils se trouvent. La Suisse a voté la loi des quatre piliers dont l’un est la réduction des risques. Le travail à « bas seuil » en fait partie.

A 8h, une dizaine de personnes attendent devant la porte. Une équipe à 100%, avec le cuisinier, dont trois personnes fixes sont sur le pas de porte. Servir les petits déjeuners et cafés : Fr. 2.50 pour 2 boissons, 1 yaourt, du pain et du beurre. Boisson non alcoolisée pour Fr. 1.–. Le pro-gramme peut varier selon les per-sonnes, le but étant de travailler avec des consommateurs et d’être près des gens de la rue. Au sein du « Tremplin », ils trouvent de l’aide à la survie. Jusqu’à 100 personnes par jour, certains sont là tous les matins et tout le jour. A midi, un repas à Fr. 5.– les aide à la survie et le fait d’avoir un repas chaud les encourage à avoir une vie sociale qui paraît normale. « Le Tremplin » vend du matériel propre ou le répare gra-

tuitement. Ils ont accès à une petite pharmacie de base, cela permet de contrôler leur état de santé en allant jusqu’à leur conseiller de voir un méde-cin. Pour ceux qui sont à la rue, ils dis-posent d’une douche et peuvent laver leur linge. En semaine les portes se ferment à 15h. Le week-end, fermeture complète. Certains créent des objets ou dessinent pour s’exprimer autrement que par des mots. Tous les 3 ou 4 mois, une exposition leur est destinée.

Pas besoin de décliner son identité, Florence va connaître les gens seule-ment en créant une relation, le mode de dialogue est de les soutenir de manière basique, une forme d’éduca-tion telle celle que l’on reçoit durant son enfance. Apprendre à garder son pécule pour ne pas être tout le temps fauché. Si Florence n’est pas au comp-toir, elle demeure avec les gens pour tenter le dialogue. Il n’y a pas de dos-siers établis (anonymes). Ils arrivent avec leurs urgences qu’elle aide à sur-monter, elle prend un peu de détresse sur ses épaules. Elle dialogue avec des personnes qui se confient à Dieu, à sainte Rita ou qui assistent à la messe. D’autres pensent qu’il n’y a plus de Dieu et trouvent que la vie est injuste, leurs discours personnels sont des cris de révolte. Mais quand il y a du concret, ils achètent et portent une croix en pensant que Dieu les protège. Le 24 décembre une veillée de Noël solidaire aboutit à une pseudo messe de minuit avec prières et jeux de rôles.

La structure du Centre de jour permet de les orienter vers d’autres institu-tions ou vers un contact avec l’assis-tance sociale ; certains ont tout perdu. En relation avec les démunis, Florence déborde de son activité en aidant certains à faire quelque chose :

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Rencontre avec…

Florence Knopf-HaasPortrait

Rencontre avec Florence, 28 ans, mariée à Sébastien. Ils habitent Noréaz.Détentrice d’un Bachelor of Arts HES-SO en travail Social, Florence travaille à 80%

comme animatrice à la fondation « Le Tremplin ». Elle nous propose de passerune journée avec des révoltés, des sans-logis, des écorchés en quête

d’une main tendue, car la drogue est venue démanteler leur vie.

« Activité professionnelle, teintée de béné-vocation »

Propos recueillis par Philippe Guisolan

– Nourrir un chat pendant qu’une per-sonne était en prison.

– Remplir le frigo d’une maman avec les légumes de son jardin.

Mais quand à 15h quelqu’un veut aller se pendre, comment réagir ?

Difficile de garder une distance et de vivre certaines confrontations.

Il y a une contrainte permanente, c’est de leur faire respecter le quotidien.

Elle se fait engueuler, ce n’est pas contre elle, mais contre ce qui leur est imposé.

Conclusion : il y a un besoin de venir en aide à ces gens, ils ne sont pas en diminution ; elle a le sentiment que la société n’en parle pas beaucoup. De plus, Florence a l’impression que sa vocation n’est pas mise en valeur, car parler de drogués demeure un tabou... Mais chaque matin elle se lève avec le plaisir de se rendre à son travail et la force de rendre un service aux démunis.

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4 Paroisses vivantes mai-juin 2013

SociétéActualité

Pour être signe du royaume, la communauté doit laisser transparaître l’image de son

Dieu qui est communion d’amour, d’échanges, de partage. Ceci est applicable à toute commu-nauté chrétienne.

Si nous voulons être fidèles au message évan-gélique, nous devons organiser, dans nos com-munautés, ce « vivre ensemble », inspiré de la foi en un Dieu amour et relation qui attend de ses enfants d’être frères et sœurs, respectueux les uns envers les autres, égaux et libres.

La communauté ne se réduit pas au nombre de ses membres ; il faut découvrir ce qui est plus grand qu’elle-même, elle ne peut s’expliquer qu’à travers le Christ mort et ressuscité. Elle est là où Dieu se donne. On ne fait pas commu-nauté on « vit » communauté.

La communauté ne peut se justifier unique-ment par son fonctionnement, son organisa-tion ni même par le charisme des uns et des autres. Ce qui unit les membres de la commu-nauté, c’est la Parole et son message : Dieu est là, nous le croyons, nous le savons. Arrêtons de nous pencher sur nos soucis de fonctionne-ment, vivons le présent. Lorsque nos commu-nautés sont trop préoccupées de leur avenir, elles ne rassemblent plus, elles se vident.

Tous, nous sommes différents les uns des autres, de par notre origine, notre culture, notre mode de vie et de pensée. Pour faire communauté, il faut cheminer avec l’autre. Pour ce faire il est essentiel de reconnaître nos différences et de les accepter comme un cadeau. « Une seule main ne peut applaudir », dit un proverbe libanais…

Nos communautés ont pour vocation d’incar-ner ce qui ne se voit pas. Nos relations doivent être signes de la présence de Dieu. L’Eglise n’est pas un but en soi, c’est le Royaume. La communauté ne doit pas être le fruit d’un

effort mais celui d’une unité déjà accomplie. C’est elle notre force.

La communauté est fragile, mais elle se recons-truit toujours si ses membres sont habités par l’Espérance.

Nous sommes reconnaissants à l’abbé Bernard Miserez de nous avoir fait réfléchir sur com-ment, dans notre UP, « faire communauté » ; la réflexion ne fait que commencer au sein de notre UP. Gageons que cette soirée a permis à certains de changer leur regard.

Faire communautéEn marge de la conférence de Carême de notre UP

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L’abbé Bernard Miserez, prêtre depuis 1981, est Directeur de l’Ins-titut romand de Formation aux Ministères (IFM) à Fribourg depuis 2007 et prêtre en appui en Gruyère.Fils d’aubergistes et ancien infirmier, ce Jurassien, prédicateur, professeur, conférencier, accompagnant et conseiller spirituel apprécié, a été prêtre à Delémont, Porrentruy et Saignelégier de 1981 à 2005, puis à Belfort (F) jusqu’en 2007.

A l’invitation du Conseil pastoral de notre UP, l’abbé Bernard Miserez, Directeur de l’Institut de Formation aux Ministères à Fribourg,

nous a fait porter, l’instant d’un soir, un nouveau regard sur notre communauté. Son propos, truffé d’exemples concrets, a été accueilli

par la trentaine de participants avec un réel intérêt. Impossiblede tout retranscrire en une page… Contentons-nous pour l’heure

du thème développé sur « riches de nos différences ».

Claude Didierlaurent

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5Paroisses vivantes mai-juin 2013

Apprendre à communiquer

Parler, nous savons tous le faire, sauf les timides, mais la timidité se soigne. Ecouter est autre-ment plus difficile. Ecouter avec ses oreilles d’abord. Avec son cœur en même temps. Mais si les oreilles ne s’ouvrent pas, c’est sans doute que le cœur n’y tient pas. En effet, l’autre étant autre par définition, il pense autrement, dit autrement, réagit autrement. Pourquoi faut-il que nous flairions systématiquement l’agres-sion là où il n’y a que déballage de différences ? Préjugés, jalousies, ambiguïtés, oppositions, exclusions, devraient quand même finir par lais-ser la place à une chance de communion, un encouragement mutuel. L’Eglise, après 2000 ans, n’a pas dans ce domaine que des réussites. Et nous ressemblons encore bien souvent à des enfants de chœur qui se disputent pour la droite ou la gauche, la burette ou l’encensoir.

Apprendre à pardonner

Il y a conflit et conflit. Les « bricoles », regardons-les pour ce qu’elles sont, alors que nous pouvons aisément nous bloquer pour un peu de pous-sière sur les meubles. Ça ne vaut pas une guerre ! Mais si l’avis de l’autre n’est pas a priori rece-vable, c’est que nous montons à l’assaut avec la certitude que nous ne pouvons pas avoir tort. Pas morts, les instincts de puissance ! Et pour-quoi un énervement bien légitime marquerait-il la fin d’une relation ? Nous avons bonne mine avec notre Evangile à la main et le mépris dans le cœur. Sans doute qu’il faut beaucoup plus de courage pour tendre l’autre joue que pour truci-der l’adversaire. Et tendre l’autre joue, ce n’est pas capitulation honteuse devant plus fort que soi, c’est laisser la chance à la réconciliation.

Apprendre à travailler ensemble

Sympathie ou pas, les autres ne sont pas des rivaux, mais des collaborateurs dans la même mission. Si l’amitié est là, tant mieux. Mais c’est l’estime mutuelle qui constitue l’amour. Bienveillance et bienfaisance seules peuvent combattre la loi de la jungle qui permet à chacun de sauver sa peau. « Sauver son âme », comme on chantait autrefois, ne peut se faire que dans la communauté des cœurs pour l’accueil d’un amour qui vient d’un Autre. Nous vivons une

même et passionnante aventure. Cessons de nous identifier avec ce que nous faisons. Le résultat de nos actes est celui de Dieu, et les actes de nos frères pèsent aussi leur poids, que Dieu connaît alors même que nous les déni-grons.

Claude Didierlaurent

A. R

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SociétéActualité

Vivre en communautéVivre en communauté dans l’humble pratique quotidienne

est parfois difficile, que ce soit dans nos familles, nos communautés, notre société et notre Eglise. Nous avons à apprendre

tous les jours que notre naissance ne se fait que par les autres,dans l’accueil, le respect, la vérité.

Rencontre avec un prêtre de l’Eglise orthodoxe éthiopienne

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6 Paroisses vivantes mai-juin 2013

Vieen Eglise

Il est temps que je me présente brièvement…

…pour faciliter nos rencontres et nos échanges dans les différents ministères que nous avons à vivre ensemble.Ma vie missionnaire dans la congrégation des Pères du Saint Esprit m’a conduit d’abord au Sénégal dans le diocèse de Saint Louis en octobre 1966. Tout d’abord vicaire à la cathé-drale, je m’occupais surtout des étudiants (environ trente mille) dans cette région du fleuve Sénégal, bien que les catholiques ne représentaient pas 2% de la population en grande majorité musulmane. Notre mission consistait à construire un tissu de relations respectueuses et bienveillantes envers tous, de manière à faire tomber les nombreux préjugés qui nous séparaient de nos frères musulmans et rendaient difficile la vie des catholiques. J’ai poursuivi ce service ensuite comme curé de Richard-Toll et doyen de la région nord du diocèse.

De retour au pays

En 1982, le supérieur des Spiritains suisses m’a rappelé dans mon pays de Fribourg pour notre Séminaire des Missions. C’est là que je me suis investi comme directeur et ensuite comme supérieur de cet établissement. En 1993, mes confrères m’ont élu comme provincial des Spiritains suisses. Cette fonction m’a conduit dans différents pays d’Afrique et d’Europe pour visiter nos missionnaires. Une expérience très enrichissante au contact de différentes cultures à travers les nombreuses activités pour l’annonce de l’Evangile. L’Esprit Saint rassemble de tant de manières des hommes et des femmes bien différents et cependant très unis autour d’une même cause : annoncer Jésus Christ à tout prix dans un monde qui en a tant besoin.

Nouvel envoi

« Et comme l’Esprit souffle où et quand il veut », me voilà en 2000, en route pour les Seychelles à l’appel de mon Supérieur Général pour y commencer une toute nouvelle mission d’évan-gélisation avec trois jeunes confrères. Un pays magnifique de fleurs et de soleil, mais assom-bri par tant de relations difficiles et désordon-nées entre les familles.

Le cœur a ses raisons…

En 2008, ma santé quelque peu défaillante m’obligea à rentrer au pays. Une opération à cœur ouvert m’infligea un temps de repos forcé. Mais, retrouvant gentiment une santé assez bonne, je pus reprendre un peu de minis-tère au Bouveret en Valais au bord du Lac Léman tout en travaillant dans notre maison d’accueil Tibériade à l’Ecole des Missions.

Aujourd’hui, engagé à votre service…

…je suis heureux de pouvoir, dans la mesure de mes moyens, reprendre mon ministère de prêtre missionnaire au milieu de vous. Cet appel pastoral, malgré mon âge, me réjouit et c’est bien volontiers que je partage avec vous vos temps de célébrations et de prières. Votre accueil comme celui de l’équipe pasto-rale, si bienveillant et compréhensif, me donne courage. J’espère que mon enthousiasme sera à la hauteur de vos attentes. Merci à Mgr Rémy Berchier, à votre curé doyen Modeste, à toute l’équipe pastorale et à toutes les personnes très dévouées qui nous entourent.

Merci de votre accueil !

A. R

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Au service de l’Unité pastorale Notre-Dame de la Brillaz

Père Lucien-Marie Pochon

Depuis déjà bientôt deux mois, je me suis engagé dans le servicepastoral et ministériel de notre Unité pastorale Notre-Dame

de la Brillaz. Un service devenu nécessairedepuis la maladie de M. l’abbé Guy Jeanmonod.

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7Paroisses vivantes mai-juin 2013

SociétéActualité

Un Pape pour demain

Un conclave vient de se terminerLes 115 cardinaux ont certainement voulu se mettre à l’écoute de l’Esprit pour répondre aux besoins de la communauté des croyants durant les prochaines années. Ils sont venus aussi avec leur sensibilité, leur culture, leur expérience pastorale, leur amour de Jésus Christ mais aussi avec leurs limites, leurs ambitions peut-être, leurs préjugés.

Quel Pape veut-on élire ? Quelle mission voulons-nous lui confier ? Que sommes-nous prêts à investir pour soutenir son activité pastorale pour l’ensemble d’une Eglise aux multiples visages ? Que sait-on des attentes des fidèles ? …et des attentes de Dieu ?

Une multitude d’attentesIl y a une multitude de fidèles plongés dans des problèmes immédiats de survie et pour qui la nomination d’un Pape est vraiment la dernière de leurs préoccupations. Il y a les journalistes dont les uns ont vraiment le souci de refléter au mieux la vie, les besoins et les richesses, mais aussi les ombres de cette Eglise, et ceux à l’affût des ombres qui défigurent son image.

Mais pensons à tous ces croyants qui adhèrent de façon réfléchie et un peu critique à la mission de l’Eglise pour mettre de grands espoirs dans ce nouveau Pontificat. Ils peuvent se référer aux prédécesseurs dont ils ont suivi le parcours et dont certains sont une référence. La figure souriante et de grande bonté d’un Jean XXIII qui a lancé cette aventure incroyable et mer-veilleuse de Vatican II. Faut-il préférer la finesse d’approche d’un Paul VI, qui a su conclure le Concile et aborder les problèmes de la famille avec une grande prudence, voire avec une extrême réserve ? On pourra souhaiter l’audace d’un Jean-Paul II ou un brillant théologien à l’instar de Benoît XVI.

Chacun d’eux a été un grand Pape qui a marqué son passage, mais des voix se font entendre pour exprimer des souhaits et des désirs de renouveau et d’ouverture. Le nouveau Pape ne pourra éviter de prendre des décisions qui ne répondront pas aux attentes, voire des choix qui vont irriter.

Les attentes contradictoiresCertains souhaitent une plus forte imprégnation de la vie ecclésiale des richesses du passé qui semblent trop se perdre dans les nouvelles géné-rations. L’Eglise manquerait de clarté doctrinale qui a fait sa force et sa sécurité tout au long de l’histoire. Ils se réfèrent au Concile de Trente après la Réforme au XVIe siècle et à Vatican I, de 1870, qui leur paraissent mieux assurer la péren-nité de l’Eglise.

Tout à l’opposé… Beaucoup rêvent d’une Eglise plus ouverte, au gouvernement plus collégial, plus accueillante aux multiples sensibilités religieuses de notre époque. Ils rêvent d’une génération d’évêques qui fassent confiance à l’Esprit Saint dans le cœur de tout baptisé. Ils espèrent une généra-tion de prêtres dont le choix, la formation, l’équi-libre humain correspondent aux aspirations du Peuple de Dieu et des laïcs, des femmes, mieux reconnus.

Certes, quel que soit son profil… Le nouveau Pape va au-devant de multiples demandes, parfois contradictoires. Mais on peut espérer que l’Esprit Saint lui donne cette richesse de décisions nécessaires dans le monde qui est le nôtre. Pourra-t-il compter sur notre collaboration pleine et entière et surtout, sur notre prière confiante ?

Père Bernard Rey-Mermet

« A l’Orient j’ai vu se lever une lumière… »

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Cette réflexion faite à la veille de l’élection du pape François garde toute son actualité…

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8 Paroisses vivantes mai-juin 2013

Génération

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Jean-François Deléaval

Assemblée des déléguésLes délégués de notre Unité pastorale étaient conviés

en assemblée le 20 mars à Onnens pour entendre la lecture des comptes 2012 et celle du budget 2013.

Les seize représentants de nos paroisses ont approuvé comptes et budget sans opposition.

Ils ont eu l’occasion d’écouter, en début de séance, Mme Friboulet nous présenter les activités et les besoins de la conférence Saint-Vincent-de-Paul. Les besoins sont énormes en ce monde où le clivage entre pauvres et riches est de plus en plus marqué. Il est heureux qu’au sein de notre UP des personnes se dévouent, donnant de leur temps pour les plus démunis. Les délégués l’ont bien compris puisque l’excédent des comptes 2012, soit la somme de Fr. 5’400.–, a été attribué à cet organisme.

En cours de soirée, les membres présents ont pu écouter M. Claude Didierlaurent, président du Conseil pastoral, nous présenter tout le travail du Conseil qui doit s’accomplir selon l’esprit de François d’Assise, modèle qu’a choisi notre nouveau Pape.

Ils ont pu également apprécier tout le travail qu’ef-fectue l’équipe de rédaction de Paroisses Vivantes sous la direction de M. André Ryser. Selon les dires de notre rédacteur en chef, la renommée de notre journal dépasse largement les frontières de notre UP.Les délégués ont encore accepté la dépense concer-nant l’aumônerie du home de Cottens. Ce printemps,

le CUP et le Conseil de gestion prendront contact à ce sujet avec M. Kaninda, responsable du dicastère de la Santé au Vicariat.

Restait l’aumônerie du CO d’Avry : c’est maintenant Mme Thérèsa Chardonnens-Matusalida qui en est responsable. Actuellement, elle est en congé mala-die.

Avant le verre d’amitié offert par l’UP, notre Curé-Doyen clôtura cette soirée en remerciant les partici-pants et en les invitant à vivre pleinement la Semaine sainte qui doit les conduire aux fêtes pascales.

Votation sur la révision du Statut ecclésiastique le 9 juin 2013Après l’approbation par l’Assemblée ecclésiastique cantonale de la révision partielle du Statut ecclésiastique, c’est au tour de tous les catholiques fribourgeois de se rendre aux urnes le 9 juin 2013 pour approuver les nouveaux textes. Principalement, ils amélioreront la péréquation financière, la tenue des registres paroissiaux, le système de désignation des délégués de la Corporation ecclésiastique cantonale (CEC) et introduiront les Unités pastorales (UP) dans le Statut ecclésiastique.

La votation populaire du 9 juin 2013 porte sur la révision partielle du Statut ecclésiastique qui propose plusieurs améliorations. La nouvelle péréquation ou encore la solidarité financière entre les paroisses s’inspire du modèle adopté pour les communes fribourgeoises et se base sur les ressources fiscales des paroisses.

Les UP mises en place progressivement dès 2004 sont postérieures au Statut actuel. Il était donc nécessaire de les mentionner.

Le mode de désignation des délégués de l’Assemblée ecclésiastique est simplifié.

Un frein aux dépenses est introduit et fixe le plafond des dépenses de la CEC en fonction des ressources fiscales des paroisses.

La révision prévoit la création d’une plateforme informatique pour la tenue des registres paroissiaux afin de centra-liser les données fournies par le Service cantonal des contributions et la plateforme cantonale Fri-Pers.

Le nouveau projet prévoit une procédure simplifiée et plus souple de la révision partielle du Statut. En effet, celle-ci sera soumise à un référendum facultatif s’il est demandé par l’assemblée de la CEC. Le référendum restera obliga-toire dans les autres cas.

Initialement prévue pour le 25 novembre 2012, cette votation a été reportée pour rendre la révision du Statut conforme aux arrêts du Tribunal fédéral sur la question des sorties d’Eglise.

Le Conseil exécutif et l’Assemblée ecclésiastique cantonale invitent les catholiques fribourgeois à accepter cette révision partielle du Statut ecclésiastique.

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9Paroisses vivantes mai-juin 2013

Colette Schorderet est née à Neyruz dans une famille catholique. Elle se souvient de la prière du soir avec sa maman qui avait une dévotion particulière pour saint Joseph.

Scolarisée à l’école primaire de Neyruz, elle dit un jour à M. le curé : « J’aimerais servir la messe. » Celui-ci lui répond : « Mais Colette, ce n’est pas possible, tu es une fille ! » De retour à la maison, elle pose la même question à ses parents et obtient la même réponse. Colette se rappelle sa déception et son incompréhension : pourquoi faut-il être un garçon pour servir la messe ? Avec humour, elle ajoute : « J’ai dû attendre 30 ans ! »

A l’âge de 16 ans, Colette a enfin le droit de rejoindre le chœur sur la tribune pour chanter les louanges de Dieu. Et depuis ce jour, fidèle-ment elle « prie en chantant ».

C’est au printemps 2001 qu’elle est appelée au service de la sacristie. Elle apprend son métier avec le Père Mathias. Elle prépare l’église pour chaque célébration : messe – mariage – bap-tême – enterrement. Puis, l’office terminé, il faut ranger et parfois nettoyer, le sol en particulier en hiver lorsque les chaussures entrent avec la neige et le sel.

Dès l’automne 2001, elle anime les veillées de prière avec le Père Mathias, puis avec Michel Werner et depuis 2004 avec Lia Lopez-Polo. Emue, elle se souvient « l’église était pleine à craquer, énormément de jeunes, je me suis dit : est-ce que je vais y arriver ? J’ai appelé le Seigneur. En quit-tant la sacristie mes jambes flageolaient mais en arrivant devant l’autel j’ai senti une grande paix m’envahir, comme un long manteau qui tombe, bien droit, jusqu’aux pieds. J’en étais sûre, Il était là, l’Esprit Saint m’accompagnait. Ces veillées de prière sont des moments de grâce inouïs ». Colette poursuit son service auprès des familles en deuil en accueillant au cimetière l’urne des personnes incinérées.

Quant au service de la messe, si Colette a at-tendu 30 ans, elle rattrape le temps perdu, étant donné que c’est elle qui forme les servants de messe et les accompagne le lundi de Pentecôte à la sortie conviviale organisée pour eux avec la collaboration de Cottens et d’Autigny.

Colette a suivi à Bex la formation d’auxiliaire de l’Eucharistie, ce qui lui permet de porter à domicile la communion aux personnes qui le demandent. N’hésitez pas à la contacter.

Ajoutez à cela le ménage de l’église (5h par semaine) et l’organisation du planning des lec-

teurs, vous connaissez ainsi les tâches officielles de la sacristine de Neyruz. Pour tous les autres services au fil des semaines Colette dit « oui, mais ça n’est rien, c’est pour dépanner ».

Ce qui nous a touchées dans cette rencontre, c’est la vie spirituelle de Colette. Elle demande à Dieu, elle Le remercie, elle Le loue « Je Lui parle ». Elle a également une grande confiance dans la communion des Saints. Elle est sûre que, celles et ceux qu’elle a aimés, en particulier son fils Benoît, intercèdent auprès de Dieu pour elle et ses proches.

Pour Colette, servir Dieu et ses frères, c’est la seule et même chose.

Nous remercions Colette Schorderet pour son témoignage de foi !

Au service…

Denise Rossier et Margot Friboulet

Unitépastorale

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le Concile Vatican II a rétabli le diaconat comme degré propre et permanent de la hié-rarchie de l’Eglise. Mais cette vocation demeure encore assez peu connue. Considéré par certains comme un « super laïc », par d’autres comme un « mini curé marié », qui est vrai-ment le diacre ? Quelle est sa mission ? Comment devient-on diacre ? Quelle est la situation du diaconat permanent dans nos cantons romands ? Eclairage.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

le diaconat permanent : une réalité multiformes !

Qu’est-ce qu’un diacre ?Le mot « diacre » est la traduction du

grec diakonos, qui signifie « serviteur ». Le diacre est un baptisé qui a reçu le sacrement de l’Ordre pour s’engager en Eglise, à l’image du Christ qui « est venu non  pour  être  servi,  mais  pour  servir » (Mt 20, 28) et qui recommande à ses disciples de faire de même. Le diacre, fortifié par le sacrement de l’Ordre, a pour mission de rappeler que toute l’Eglise est appelée à être « diaconale », c’est-à-dire en posture de service. Ce service est indissociablement service de Dieu et des hommes.

Le diaconat dans l’histoireUne tradition a vu les débuts du

diaconat dans l’institution des « Sept », que décrivent les Actes des Apôtres (Ac 6, 1-6). Dans son Epître aux Philippiens (Ph 1, 1), Paul salue les diacres avec les évêques, et dans la première Lettre à Timothée, il énumère les qualités qu’ils doivent avoir pour accomplir leur mi-nistère (1 Tm 3, 8-13) : fidèles, honnêtes et bons chefs de famille.

Les Pères et les conciles attestent que le diaconat est partie intégrante de l’Eglise depuis ses débuts. L’institution du diaconat fut florissante en Occi dent jusqu’au Ve siècle ; ensuite, pour diverses raisons, elle subit un lent déclin, pour finir par n’être plus qu’une étape inter-médiaire vers l’ordination sacerdotale.

A partir du Concile de Trente (XVIe siè cle), l’Eglise reprend conscience que l’ordre du diaconat ne doit pas être considéré comme un simple degré d’ac-cession au sacerdoce. C’est le Concile Vatican II qui rétablit le diaconat en tant que « degré propre et permanent de la hiérarchie » (Lumen Gentium 29).

En Suisse, les Synodes diocésains de 1972 et 1975 recommandent à la Conférence des Evêques le rétablisse-ment du diaconat permanent. Paul VI approuve l’institution de ce ministère dans notre pays en 1977.

Diacres mariésCertains sont ordonnés diacres en

vue du presbytérat (prêtrise), d’autres

le sont d’une manière permanente. Le diaconat permanent est souvent conféré à des hommes mariés. Leur mission, confiée par l’Evêque, sera compatible avec leurs obligations familiales et professionnelles. Il est essentiel que leur épouse soit partie prenante de leur parcours de discerne-ment et de formation. Le futur diacre ne peut s’engager dans cette vocation qu’avec l’accord de celle-ci. Avec un peu d’humour, nous pourrions relever qu’ici c’est la femme qui a le dernier mot… Elle dispose en quelque sorte d’un droit de veto, même sur l’Evêque.

Relations avec les prêtres et les laïcsSi quelques prêtres trouvent les

diacres quelque peu envahissants, ou embarrassants, ne sachant pas toujours quelle mission leur confier, les diacres sont généralement très bien accueillis et entretiennent avec les agents pastoraux une relation de franche collaboration et de belle fraternité. Souvent moins formés au niveau théologique que les prêtres ou certains agents pastoraux laïcs, ils sont pourtant appréciés pour leur insertion dans le tissu humain qui leur apporte une attention particulière aux préoccupations des personnes qu’ils rencontrent. Cela transparaît souvent dans les homélies qu’ils prononcent.

Situation dans nos diocèses Le diaconat est une réalité multi-

formes. Certains, à travers leur travail professionnel, vivent un « ministère du seuil », entre l’Eglise et le monde.

D’autres sont engagés à plein temps dans l’activité pastorale ou caritative. Des différences existent également au niveau des diocèses. Petit tour d’hori-zon :

l Le diocèse de Sion bénéficie d’une quinzaine de diacres permanents. Suite à une réflexion initiée par Mgr Nor bert Brunner, la « Commission diocésaine de formation aux ministères » a proposé en 2010 de distinguer plus nettement les « diacres permanents en milieu pas-toral » des « diacres permanents en mi-lieu professionnel », en précisant pour chaque cas les formations demandées et les responsabilités confiées, indique l’abbé Pierre-Yves Maillard, respon-sable de la formation au diaconat per-manent de son diocèse. Une attention est également portée dès le départ au « projet diaconal », une insertion pas-torale qui « donne sens » à la formation envisagée.

l Le diocèse de Bâle compte entre 120 et 125 diacres permanents, dont 7 dans le Jura pastoral. La plupart sont engagés en paroisse. Plusieurs sont « Gemeindeleiter », c’est-à-dire responsa bles de paroisses. D’autres sont actifs dans des services caritatifs. Les appels sont très liés aux nécessi-tés pastorales locales. Pour le diacre

Didier Berret, de l’Equipe pastorale de Porrentruy, si les diacres sont nom-breux dans ce diocèse, il n’existe pour ainsi dire pas de « diaconarum », de corps diaconal. Selon lui, l’intensifi-cation de liens structurels entre les diacres permettrait une certaine visi-bilité et favoriserait la fraternité et la réflexion au niveau de cette vocation.

Environ vingt-cinq diacres perma-nents servent actuellement dans le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg. Certains sont retraités, d’autres en vie professionnelle, d’autres encore agents pasto-raux. Au niveau de l’avenir du diaconat dans ce diocèse, Mgr Morerod suggère vo-lontiers une dynamique « appelante ». Selon lui, dans les communautés, certaines personnes pour-raient ainsi être interpel-lées : « Vos engagements d’Eglise, au service de la communauté, peuvent faire de vous un can-didat potentiel au diaconat perma-nent. » Plusieurs sont actuellement en formation. Celle-ci,

qui suit un temps de discernement, se déroule à un rythme adapté à la vie professionnelle.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

EClAIRAGE

Comment devient-on diacre ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Le diacre permanent est un homme marié, veuf ou céliba-taire. Engagé en Eglise et bien inséré dans la vie sociale et pro-fessionnelle, il est reconnu pour ses qualités humaines, familiales, sociales et spirituelles.Parfois interpellé par un respon-sable d’Eglise, d’autres fois habité d’un désir intérieur de servir Dieu de cette manière, on chemine vers l’ordination après un temps de discernement et de formation qui, si l’on est marié, se vit en commu-nion avec son épouse.En cas de questions, il est bon d’en parler à son curé de paroisse. On peut aussi contacter les per-sonnes en charge du diaconat dans les différents diocèses.

Infographie: S.Linder

L'Ordre est le sacrement grâce auquel la mission confiée par le Christ à ses Apôtres continue à être exercée dans l'Eglise jusqu'à la fin des temps: il est donc le sacrement du ministère apostolique. Il comporte trois degrés:

L'ÉPISCOPAT

LE PRESBYTÉRAT

ET LE DIACONAT (CEC. 1536)

LE DIACRE: ORDONNÉ POUR LE SERVICE

PRÊT

RE

Etoledroite

DIA

CR

E

Etole en diagonale

EVÊQ

UE

MitreCrosse

LES TROIS DIMENSIONS DE LA MISSION DU DIACRE

LE SERVICE DE LA CHARITÉen aidant,

au nom de Jésus les personnes en situation de pauvreté. L’engagement des diacres les conduit souvent à rejoindre les plus pauvres, les malades, les marginaux….

LE SERVICE DE LA PAROLE

en proclamant l’Evangile,

par la prédication,dans la catéchèse …

LE SERVICE DE LA LITURGIEen assistant

l’Evêque ou le prêtre à l’autel, en baptisant, en célébrant des mariages, en bénissant, en distribuant l’Eucharistie, en animant la prière …

Le diacre Bertrand Georges et son épouse 

Françoise dans le cadre de la pastorale de la famille à 

Fribourg.

LDD

« Aux épouses et aux enfants de ceux qui  parmi  vous  sont  mariés,  je  veux témoigner de mon respect et de mon admiration.  L’Eglise  leur  est  recon-naissante  pour  l’appui  et  la  coopé-ration,  sous  toutes  les  formes,  qu’ils apportent  à  leur  époux  et  à  leurs pères dans  leur ministère diaconal. » Cardinal Claudio Hummes, 2009.

Le diacre Olivier Joncherais prononçant une homélie à l’église Notre-Dame à Genève.

Jean

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Bertrand Georges

10 Paroisses vivantes mai-juin 2013

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le Concile Vatican II a rétabli le diaconat comme degré propre et permanent de la hié-rarchie de l’Eglise. Mais cette vocation demeure encore assez peu connue. Considéré par certains comme un « super laïc », par d’autres comme un « mini curé marié », qui est vrai-ment le diacre ? Quelle est sa mission ? Comment devient-on diacre ? Quelle est la situation du diaconat permanent dans nos cantons romands ? Eclairage.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

le diaconat permanent : une réalité multiformes !

Qu’est-ce qu’un diacre ?Le mot « diacre » est la traduction du

grec diakonos, qui signifie « serviteur ». Le diacre est un baptisé qui a reçu le sacrement de l’Ordre pour s’engager en Eglise, à l’image du Christ qui « est venu non  pour  être  servi,  mais  pour  servir » (Mt 20, 28) et qui recommande à ses disciples de faire de même. Le diacre, fortifié par le sacrement de l’Ordre, a pour mission de rappeler que toute l’Eglise est appelée à être « diaconale », c’est-à-dire en posture de service. Ce service est indissociablement service de Dieu et des hommes.

Le diaconat dans l’histoireUne tradition a vu les débuts du

diaconat dans l’institution des « Sept », que décrivent les Actes des Apôtres (Ac 6, 1-6). Dans son Epître aux Philippiens (Ph 1, 1), Paul salue les diacres avec les évêques, et dans la première Lettre à Timothée, il énumère les qualités qu’ils doivent avoir pour accomplir leur mi-nistère (1 Tm 3, 8-13) : fidèles, honnêtes et bons chefs de famille.

Les Pères et les conciles attestent que le diaconat est partie intégrante de l’Eglise depuis ses débuts. L’institution du diaconat fut florissante en Occi dent jusqu’au Ve siècle ; ensuite, pour diverses raisons, elle subit un lent déclin, pour finir par n’être plus qu’une étape inter-médiaire vers l’ordination sacerdotale.

A partir du Concile de Trente (XVIe siè cle), l’Eglise reprend conscience que l’ordre du diaconat ne doit pas être considéré comme un simple degré d’ac-cession au sacerdoce. C’est le Concile Vatican II qui rétablit le diaconat en tant que « degré propre et permanent de la hiérarchie » (Lumen Gentium 29).

En Suisse, les Synodes diocésains de 1972 et 1975 recommandent à la Conférence des Evêques le rétablisse-ment du diaconat permanent. Paul VI approuve l’institution de ce ministère dans notre pays en 1977.

Diacres mariésCertains sont ordonnés diacres en

vue du presbytérat (prêtrise), d’autres

le sont d’une manière permanente. Le diaconat permanent est souvent conféré à des hommes mariés. Leur mission, confiée par l’Evêque, sera compatible avec leurs obligations familiales et professionnelles. Il est essentiel que leur épouse soit partie prenante de leur parcours de discerne-ment et de formation. Le futur diacre ne peut s’engager dans cette vocation qu’avec l’accord de celle-ci. Avec un peu d’humour, nous pourrions relever qu’ici c’est la femme qui a le dernier mot… Elle dispose en quelque sorte d’un droit de veto, même sur l’Evêque.

Relations avec les prêtres et les laïcsSi quelques prêtres trouvent les

diacres quelque peu envahissants, ou embarrassants, ne sachant pas toujours quelle mission leur confier, les diacres sont généralement très bien accueillis et entretiennent avec les agents pastoraux une relation de franche collaboration et de belle fraternité. Souvent moins formés au niveau théologique que les prêtres ou certains agents pastoraux laïcs, ils sont pourtant appréciés pour leur insertion dans le tissu humain qui leur apporte une attention particulière aux préoccupations des personnes qu’ils rencontrent. Cela transparaît souvent dans les homélies qu’ils prononcent.

Situation dans nos diocèses Le diaconat est une réalité multi-

formes. Certains, à travers leur travail professionnel, vivent un « ministère du seuil », entre l’Eglise et le monde.

D’autres sont engagés à plein temps dans l’activité pastorale ou caritative. Des différences existent également au niveau des diocèses. Petit tour d’hori-zon :

l Le diocèse de Sion bénéficie d’une quinzaine de diacres permanents. Suite à une réflexion initiée par Mgr Nor bert Brunner, la « Commission diocésaine de formation aux ministères » a proposé en 2010 de distinguer plus nettement les « diacres permanents en milieu pas-toral » des « diacres permanents en mi-lieu professionnel », en précisant pour chaque cas les formations demandées et les responsabilités confiées, indique l’abbé Pierre-Yves Maillard, respon-sable de la formation au diaconat per-manent de son diocèse. Une attention est également portée dès le départ au « projet diaconal », une insertion pas-torale qui « donne sens » à la formation envisagée.

l Le diocèse de Bâle compte entre 120 et 125 diacres permanents, dont 7 dans le Jura pastoral. La plupart sont engagés en paroisse. Plusieurs sont « Gemeindeleiter », c’est-à-dire responsa bles de paroisses. D’autres sont actifs dans des services caritatifs. Les appels sont très liés aux nécessi-tés pastorales locales. Pour le diacre

Didier Berret, de l’Equipe pastorale de Porrentruy, si les diacres sont nom-breux dans ce diocèse, il n’existe pour ainsi dire pas de « diaconarum », de corps diaconal. Selon lui, l’intensifi-cation de liens structurels entre les diacres permettrait une certaine visi-bilité et favoriserait la fraternité et la réflexion au niveau de cette vocation.

Environ vingt-cinq diacres perma-nents servent actuellement dans le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg. Certains sont retraités, d’autres en vie professionnelle, d’autres encore agents pasto-raux. Au niveau de l’avenir du diaconat dans ce diocèse, Mgr Morerod suggère vo-lontiers une dynamique « appelante ». Selon lui, dans les communautés, certaines personnes pour-raient ainsi être interpel-lées : « Vos engagements d’Eglise, au service de la communauté, peuvent faire de vous un can-didat potentiel au diaconat perma-nent. » Plusieurs sont actuellement en formation. Celle-ci,

qui suit un temps de discernement, se déroule à un rythme adapté à la vie professionnelle.

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EClAIRAGE

Comment devient-on diacre ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Le diacre permanent est un homme marié, veuf ou céliba-taire. Engagé en Eglise et bien inséré dans la vie sociale et pro-fessionnelle, il est reconnu pour ses qualités humaines, familiales, sociales et spirituelles.Parfois interpellé par un respon-sable d’Eglise, d’autres fois habité d’un désir intérieur de servir Dieu de cette manière, on chemine vers l’ordination après un temps de discernement et de formation qui, si l’on est marié, se vit en commu-nion avec son épouse.En cas de questions, il est bon d’en parler à son curé de paroisse. On peut aussi contacter les per-sonnes en charge du diaconat dans les différents diocèses.

Infographie: S.Linder

L'Ordre est le sacrement grâce auquel la mission confiée par le Christ à ses Apôtres continue à être exercée dans l'Eglise jusqu'à la fin des temps: il est donc le sacrement du ministère apostolique. Il comporte trois degrés:

L'ÉPISCOPAT

LE PRESBYTÉRAT

ET LE DIACONAT (CEC. 1536)

LE DIACRE: ORDONNÉ POUR LE SERVICE

PRÊT

RE

Etoledroite

DIA

CR

E

Etole en diagonale

EVÊQ

UE

MitreCrosse

LES TROIS DIMENSIONS DE LA MISSION DU DIACRE

LE SERVICE DE LA CHARITÉen aidant,

au nom de Jésus les personnes en situation de pauvreté. L’engagement des diacres les conduit souvent à rejoindre les plus pauvres, les malades, les marginaux….

LE SERVICE DE LA PAROLE

en proclamant l’Evangile,

par la prédication,dans la catéchèse …

LE SERVICE DE LA LITURGIEen assistant

l’Evêque ou le prêtre à l’autel, en baptisant, en célébrant des mariages, en bénissant, en distribuant l’Eucharistie, en animant la prière …

Le diacre Bertrand Georges et son épouse 

Françoise dans le cadre de la pastorale de la famille à 

Fribourg.

LDD

« Aux épouses et aux enfants de ceux qui  parmi  vous  sont  mariés,  je  veux témoigner de mon respect et de mon admiration.  L’Eglise  leur  est  recon-naissante  pour  l’appui  et  la  coopé-ration,  sous  toutes  les  formes,  qu’ils apportent  à  leur  époux  et  à  leurs pères dans  leur ministère diaconal. » Cardinal Claudio Hummes, 2009.

Le diacre Olivier Joncherais prononçant une homélie à l’église Notre-Dame à Genève.

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Bertrand Georges

11Paroisses vivantes mai-juin 2013

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12 Paroisses vivantes mai-juin 2013

Toute notre reconnaissance aux membres de nos communautés…

La Rédaction

B. J

oye

… qui, au nom de leur baptême et de leur foi chrétienne,se sont engagés au service de nos paroisses pour s’occuperde la gestion administrative et financière qui leur incombe.

Puissions-nous, à notre mesure, les accompagner dans leurs tâches !

Autigny – ChénensBernard Joye, Ida Rappo,Jacques Cudré, Michel Pasquier, Guy Denervaud

Corserey

Eliane Chatagny, Nadine Vuichard Andrey,Charly Vuarnoz, Pascal Chatagny,Valérie Bapst

Cottens Laurent Noël, Martin Hayoz,Daniel Bérard, Patrick Folly,Roland Dubey

La Brillaz

Gérald Telley, Sylviane Chatagny,

Mireille Yerly-Gassmann, Marie-Claude Rossier,

Gérald Rossier

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JM S

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Unitépastorale

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13Paroisses vivantes mai-juin 2013

Toute notre reconnaissance aux membres de nos communautés…

Matran - Avry

Philippe Corpataux, Marie-Hélène Mabellini,

François Roubaty, Nadia Vincenzia Rérat,

Ronald Farage

Neyruz

Annick Bielmann, Jean-Marc Schorderet,Frédéric Pythoud, Maurice Vionnet,Agnès Bossens

Ponthaux

Gérald Page, Danièle Clément,Rita Paternieri, Claude Didierlaurent,Françoise Julmy

Prez-vers-NoréazSylviane Corpataux, Christophe Brulhart,Claudine Mudhoosoodun, Michel Menoud,Esther Progin

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14 Paroisses vivantes mai-juin 2013

Vieen Eglise

L’Eglise catholique dans le canton de Fribourg s’est dotée d’un nouveau moyen de communication.

Fruit d’une réflexion globale de la communication de l’Eglise fribourgeoise, « cath-fr.ch/le mensuel » présente les résultats d’un sondage effectué en avril 2012 auprès d’un large public, à savoir : les Dicastères, les Mouvements ainsi que les Unités pastorales, les Conseils de paroisses et les Communautés religieuses.

Ce mensuel est un outil d’information, de formation et de communication qui permet-tra un large reflet des vécus pastoraux. Lien de communion qui nous aide à créer une communauté virtuelle mais vivante et unie dans la prière, il est ce lieu de publications des initiatives et des grands chantiers du vicariat et de la corporation ecclésiastique.

Fort d’une trentaine de pages, « cath-fr.ch/le mensuel » avec ses différentes rubriques est proche du terrain catholique fribourgeois, mais aussi ouvert aux actualités reli-gieuses du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg, de la Suisse et du monde.

Il est disponible en version papier (Fr. 30.– par an) et gratuitement en version numérique sur le site de l’église fribourgeoise : www.cath-fr.ch/lemensuel depuis mi-janvier 2013.

Partant du fait que ce mensuel est un lien entre tous les acteurs de la vie ecclésiale du canton de Fribourg, Rémy Berchier, Vicaire épiscopal, invite prêtres, agents pastoraux laïcs, bénévoles et simples fidèles à répondre à l’invitation.

Pour s’abonner, envoyer ses coordonnées au :Service de la communication – Ch. Cardinal Journet 3 – 1752 Villars-sur-Glâne – Tél. 026 426 34 42

Par mail : [email protected]

Avec la mention : Faites-moi parvenir l’avis de parution électronique ou l’édition papier.

« cath-fr.ch/le mensuel »Pour pallier la disparition du bimensuel catholique romand

« Evangile et Mission » (E+M), organe officiel francophonedes diocèses de Bâle, de Lausanne, Genève et Fribourg,

ainsi que de l’Abbaye territoriale de Saint-Maurice,après 140 ans d’existence…

D’après le communiqué de presse du Service de la communicationAndré Ryser

A. R

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15Paroisses vivantes mai-juin 2013

Le regard porté vers l’avenir…

Un parcours, une aventure, une expérience de vie et de foi. Voilà ce qui pourrait résumer cette préparation au sacrement de confirmation.

Dix-huit jeunes se sont réunis pour la première fois, le 25 mai 2012, pour débuter leur parcours vers la confir-mation. Cela fait maintenant presque onze mois que nous cheminons ensemble. De fructueuses rencontres, une pieuse retraite à l’hospice du Grand Saint-Bernard, ont ponctué cette année de prépara-tion. Ils ont ainsi pu découvrir et approfondir la foi qui brûlait déjà dans leur cœur. Grâce aux animateurs, ils ont également pu comprendre qui était l’Esprit Saint, et se rendre compte des merveilleux dons qu’Il allait insuffler dans leur vie. Les jeunes ont pu percevoir que le jour de la confirmation était plus un nouveau départ, le regard porté vers l’avenir, que la fin d’un parcours.Faire sa confirmation est une décision qui s’avère être un véritable engagement. Engagement pleinement vécu par ces dix-huit adolescents, qui ont toujours fait preuve de motivation, d’attention, d’écoute et de participation active. A l’heure où nous écrivons ces quelques lignes, nous entamons la dernière ligne droite : la préparation de la célébration de la confirmation. Encore bien du pain sur la planche pour que cette cérémonie soit belle et digne. Chants, prières, lectures, animation de l’Eucharistie. Les jeunes seront mis à grande contribution. Cependant, c’est le cœur joyeux qu’ils se mettent au labeur, car ce jour marquera leur vie de croyant pour toujours.

Baptêmes

Le 17 mars, Julie Perroud, fille de Fabrice et Florence

Le 31 mars, Charlène Savary, fille de Daniel et Véronique

Décès

Rose Mettraux, décédée le 13 mars, à l’âge de 90 ans

Autigny-Chénens Cottens

Véronique, Eliane et Romuald

Renuntiaverunt

Ils ont renoncé

Ils ont renoncé à se remettre à dispo-sition de notre communauté parois-siale, dans la gestion de ses biens matériels, pour un nouveau mandat, une nouvelle législature de 5 ans.

Qui sont-ils ?Catherine Nicolet est entrée au Conseil de paroisse en 2008. Responsable du dicastère « Sacristie », elle a assuré avec conscience ce service discret : entretien de tout ce qui est nécessaire à la liturgie. C’est elle aussi qui, avant chaque messe dominicale et de fête, a régulièrement préparé, habillé et entouré les servantes et servants de messe. Bien qu’elle quitte le Conseil, elle accepte de pro-longer son service auprès des enfants de chœur jusqu’à cet automne.

Ministre des finances, Chantal Lipp est entrée au Conseil, elle aussi, en 2008. Tenant les cordons de la bourse avec rigueur et précision, elle a grandement contribué à la bonne santé financière de notre paroisse.

Vincent Bouquet est entré au Conseil en cours de légis-lature, en 2010, en remplaçant un conseiller démis-sionnaire. En charge du secteur « Bâtiments », puis « Manifestations », il a eu pour tâche l’organisation de toutes les manifestations publiques qui ont émaillé la vie de notre communauté.

A tous les trois, nous pouvons exprimer un vibrant merci.

Il est aussi quelqu’un, dans notre village, qui mérite notre gratitude. Il avait remarqué combien la croix de la route du Clos Richard était sérieuse-ment endommagée et abîmée. De sa main habile maniant mar-teau et chalumeau, cet artisan discret a su maîtriser le métal et redonner une allure digne à ce symbole, le plus important de la chrétienté. Sincère merci.

Décès

Cécile Benedetti, décédée le 21 février, à l’âge de 82 ans

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Jean-Marc Sudan

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Derniersadieux

Derniersadieux

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16 Paroisses vivantes mai-juin 2013

Matran - Avry Neyruz

Renouvellementdu Conseil de paroisse

Il convient d’honorer et de remercier celles et celui qui, parvenus en fin de mandat, n’en ont pas sollicité un nouveau :

Mmes Rose-Marie Messer et Barbara Vellone, ainsi que M. Nicolas Favre.

Par leur assiduité aux séances et aux délibérations du Conseil, par leur participation active aux assemblées paroissiales, ces trois membres « émérites » (l’adjectif est à la mode depuis quelque temps !) auront durant plusieurs années sacrifié une part non négligeable de leur temps libre pour assurer le parfait fonctionnement matériel de notre paroisse. Ils méritent à ces divers titres notre entière gratitude. D’autant qu’un tel enga-gement s’exerce dans la discrétion et loin des feux de la rampe. Par ailleurs, il ne fait pas de doute que dans notre société laïcisée, désacralisée et même souvent anticléricale, tout engagement en Eglise pose un signe de contradiction et ne constitue certainement plus un tremplin – comme ça a pu être le cas naguère – pour escalader les marches du Capitole. Et c’est tant mieux, puisque la vraie rétribution – la seule qui vaille ! – leur sera reversée intégralement par Celui qui a promis de rémunérer à l’encontre de toutes les règles de prudence comptable : au centuple. Et dans une devise qui ne rouille pas et ne se dévaluera jamais.

Baptêmes

Le 10 mars, Alexia Püro, fille de Christian et Virginie

Le 31 mars, Tina Fromaget, fille de Eric et Drogona

Décès

Lucie Siffert, décédée le 25 février, à l’âge de 91 ans

Michel Santos Da Silva, décédé le 1er mars, à l’âge de 43 ans

REPAS À DOMICILE…CELA PEUT VOUS CONCERNER !

Si vous êtes à la mai-son, en convalescence, malade, de retour de maternité… Bref, si vous ne pouvez pas confec-tionner un repas pour vous-même ou pour votre famille. Vous serez servi entre 11h30 et 12h30 tous les jours ouvrables de la semaine. Votre repas peut rester chaud une heure, il est servi dans des couverts en porcelaine. Les menus sont variés et équilibrés. Cela vous coûtera Fr. 12.–. Vous pouvez solliciter ce service soit pour un jour particulier de la semaine, soit pour une période limitée dans le temps ou de façon plus permanente. Pour cela, il suffit d’un simple coup de fil aux personnes citées ci-dessous.

Si vous vous sentez solidaires de vos voisins et voisines. Bénévolement vous offrez votre temps : deux fois deux semaines par année. Le planning est fait pour l’année civile afin de simplifier votre organisation. L’équipe mixte de bénévoles est très sympathique ; en cas d’em-pêchement, c’est facile de se faire remplacer. Vous livrez une dizaine de repas entre 11h15 et 12h30. Vous êtes indemnisé pour l’essence nécessaire aux déplacements. Vous faites un immense plaisir aux personnes que vous servez, pour certaines ce sera la seule visite de la jour-née.

Un grand merci aux bénévoles déjà engagés, bienvenue à celles et ceux qui vont s’annoncer (il y en a besoin), soit à Mme Sabine Roth 026 477 17 73soit à Mme Isabelle Varenne 026 477 33 58

Baptême

Le 10 mars, Mathis Clément, fils d’Alain et Danuta

Décès

Denise Rossier, décédée le 17 février, à l’âge de 77 ans

Anne-Marie Chardonnens, décédée le 27 février, à l’âge de 86 ans

Derniersadieux

Denise et Margot

Derniersadieux

Bernard Kroug

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17Paroisses vivantes mai-juin 2013

La Brillaz Corserey

Du changement au Conseil de paroisse Lors des dernières élections paroissiales, nous avons noté du changement au Conseil paroissial.En effet, deux conseillères ont quitté le Conseil. Il s’agit d’abord de Mme Hélène YERLY de Lovens qui, après une période, a décidé de se retirer. C’est également le cas pour Mme Christine Botschi-Morel après 8 ans d’activités.A ces Dames, qui n’ont pas hésité à donner de leur temps pour leur paroisse, nous présentons nos vives félicita-tions et surtout tous nos remerciements. Nous savons qu’il n’est pas toujours facile de quitter sa télévision, le soir, avec la fatigue de la journée, pour se rendre à une séance. Merci de tout cœur à ces Dames méritantes.La Paroisse de La Brillaz « perd » encore son bour-sier. Après 11 ans plongé dans les chiffres, M. Bernard Mettraux se retire pour une demi-retraite puisqu’il reste-ra encore au service de notre UP. Nous connaissons tous Bernard : méticuleux, précis, bileux même, il savait comme personne gérer les comptes de la paroisse. Nous remer-cions Bernard pour toutes ces années passées au service de la communauté.

7 juillet 1913 – 7 juillet 2013100 ans déjà et pas une ride !

Oui, notre église aura 100 ans le 7 juillet et, à cette occa-sion, la paroisse fêtera dignement sa centenaire. Vous êtes tous invités ce jour-là à l’office pour admirer le nouveau mobilier – autel, ambon, chandelier du cierge pascal et siège de présidence – imaginé par Nicolas Ruffieux. Vous aurez encore l’occasion d’écouter nos deux chœurs chanter une nouvelle création musicale créée spécialement pour cette occasion par nos direc-teurs, Messieurs Pascal Gendre, René Devaud, Jean-Marie Hirt et Jean-Pierre Papaux.Mgr Charles Morerod se déplacera ce jour-là à Onnens et nous fera l’honneur de présider l’office solennel. A l’issue de la cérémonie, un apéritif sera servi à la halle polyvalente de Lentigny. Puis, un banquet organisé par les sociétés de jeunesse de notre paroisse, couronnera cette journée mémorable. Vous pourrez vous inscrire au banquet soit par www.paroissedelabrillaz.ch, soit au moyen du coupon-réponse que vous recevrez au mois de juin. 100 ans cela se fête ! Alors, n’oubliez pas la date : le 7 juillet. Tous ceux qui ont participé à l’organisation de ce jubilé se réjouissent de vous rencontrer à cette occasion.

BaptêmesLe 10 février, Romain Blanchard, fils de Grégory et VivianeLe 17 février, Clémence Häni, fille de Thomas et Christelle

DécèsMireille Morel, décédée le 11 février, à l’âge de 53 ans

Marie-Louise Dafflon, décédée le 27 février, à l’âge de 101 ans

La Paroisse reconnaissante

Il y a deux ans, Catherine Baechler s’engageait au ser-vice de notre paroisse.

Elle a assumé avec beaucoup de sérieux et de dévoue-ment les diverses responsabilités qui lui ont été confiées.

Les paroissiens l’appréciaient beaucoup, tout comme nous, ses collègues du Conseil.

C’est pourquoi nous la remercions et lui souhaitons bon vent !

Telle la rose, la présence de Mme Baechler au Conseil fut belle mais éphémère…

Baptême

Le 3 février, Romain Chatagny, fils de Sébastien et Laetitia

Jean-François Deléaval

Pour le Conseil paroissialEliane Chatagny

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Le comité du 100e

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18 Paroisses vivantes mai-juin 2013

PonthauxPrez-vers-Noréaz

« Merci aux bénévoles »

Le samedi 23 février, le Conseil de paroisse a convié tous les bénévoles œuvrant au service de la Paroisse pour un repas chaleureux servi à l’Auberge Saint-Claude de Lentigny.

Les convives ont pu apprécier l’excellent menu et les paroles encourageantes de Christophe Brulhart, Président.

Sic. Je suis une fois de plus très heureux de passer une soirée avec les paroissiens d’élite. On dit que 20% des gens s’occupent des 80% restant et ce sont toujours les mêmes qui se retrouvent dans les 20%. Si seulement vous aviez de la relève !

Les bénévolesDans un monde où le temps s’enfuit à toute allure,Dans un monde où l’argent impose sa cultureDans un monde où parfois l’indifférence isole,Les anges existent encore, ce sont les bénévoles.Ces gens par soucis du sort de leur prochain,Prennent un peu de leur temps pour prendre la mainEn s’oubliant parfois, ces gens se dévouent,Ne les cherchez pas loin, car ils sont parmi nous.Etant fort discrets, ils ne demandent rien,Ni argent... Ni merci...Tout ce qu’ils offrent, c’est leur soutien.Cependant, ce qu’ils donnent n’a pas de prixRien ne peut les acheter, c’est une partie de leur vieEt c’est grâce à eux... si pour certainsChaque jour est magie plutôt que chagrin !Alors juste pour vous, voici un souhait :« Puissiez-vous recevoir autant que vous donnez ! »

La soirée a été empreinte de joie partagée et au nom des bénévoles, merci à nos autorités pour cette marque de reconnaissance et pour l’animation de la soirée.

Baptême

Le 3 mars, Linda Gobet, fille d’Yves et Chantal

Décès

Charles Berger, décédé le 18 mars, à l’âge de 88 ans

Germaine Fasel-Haas, décédée le 26 mars, à l’âge de 93 ans

Philippe Guisolan

Omelette au jambon

II n’y a aucun doute que suivre Jésus ne se limite pas seu-lement à de simples paroles qui engagent peu, mais que cette foi s’exprime dans des actions concrètes.

En face de la souffrance de ce monde, nous avons en tant que chrétiens la vocation et le devoir de ne pas rester indifférents, mais d’agir en faveur des pauvres, des malades, des étrangers et des exclus de tous ordres. Le samaritain nous a montré le chemin. Pour aider l’Autre il l’a soigné, lui a prêté son âne, lui a fait boire de son vin, lui a payé l’hôtel et même s’est engagé à payer les frais supplémentaires. Il fut prêt à faire le sacrifice nécessaire pour une aide efficace.

Sommes-nous prêts à aller jusque-là ?

II était une fois une poule et un cochon. Ils virent un mendiant traverser la cour de la ferme. Emus par son piteux état et désireux de lui venir en aide, ils discu-tèrent pour trouver la meilleure manière d’y arriver. Après un moment de réflexion, la poule dit : « Nous allons lui offrir une omelette au jambon. » Silence lourd du cochon, qui reprit : « Toi, ce que tu proposes de lui donner c’est facile, tu fais un œuf tous les jours, tandis que pour moi, cela représente un sacrifice énorme. »

Cela me fait penser au prêtre du Burkina Faso qui disait à ses paroissiens un dimanche à l’église : « Mes chers frères, j’ai deux nouvelles à vous annoncer : une bonne et une mauvaise. La bonne, c’est que nous avons l’argent pour construire la nouvelle chapelle dont nous avons besoin. La mauvaise c’est que cet argent est encore dans votre poche »…

C’est le printemps… mais pour qui ?

Décès

Marguerite Künzli, décédée le 15 mars, à l’âge de 66 ans

Claude Didierlaurent

Derniersadieux

Derniersadieux

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Horaire des messes et autres célébrations en semaine dans les paroisses

Paroisses vivantes mai-juin 2013

Mardi Mercredi Jeudi Vendredi

Neyruz 7h30 Cottens 8h30 Avry 8h30 Onnens 8h30Matran 8h30 Ponthaux 8h30 Chénens 9h Noréaz 19hNoréaz 13h30 chapelet Prez 19h Corserey 19h Cottens 17h Home

Lentigny 19h Avry 13h30 chapelet 19h30 Eglise chapelet 1

1 Les premiers vendredis du mois

Lorsqu’une sépulture est célébrée en semaine, la messe prévue ce jour-là dans la paroisse est ANNULEE.Lorsqu’une veillée de prière tombe aux heures d’une messe, LA MESSE FAIT OFFICE DE VEILLEE DE PRIERE.

Dansnos paroisses

Horaire d’ouverture de notre secrétariat à Matran

Secrétariat Unité pastorale Notre-Dame de la BrillazCase Postale 74 – 1753 Matran

Lundi et jeudi 8h à 11h30 14h à 17h30

Mardi et vendredi 8h à 11h30 14h à 18h

Mercredi 8h à 11h30 14h à 17h

Téléphone 026 401 00 90

Fax 026 401 03 58

E-mail : [email protected]

Permanence téléphonique en cas d’urgence ou de décès : 079 546 28 18 (pas de sms)

www.upnotredamedelabrillaz.ch

Les églises

de notre UP

équipées sont

Autigny – Corserey – Cottens Noréaz – Neyruz – Prez

Lentigny – Onnens

L’exposition interactiveSaint-LucL’exposition interactive Saint-Luc s’arêtera dans notre décanat

du 10 au 17 juin,en la salle communale de Treyvaux

Certes, pour les habitants de notre UP, Treyvaux n’est pas la porte d’à-coté…

Mais, aux dires des personnes qui en ont profité en d’autres lieux, l’exposition en vaut la peine.

Et puis, comme le suggère notre Evêque dans sa lettre pastorale de Carême 2013, cette exposition est une occasion d’agir en concertation.

Alors, profitons de l’aubaine, cette démarche peut être l’occasion d’un approfondissement personnel de notre foi qui peut prendre une orientation communautaire.

Laissons-nous tenter !

Le Conseil pastoral de l’Unité

Abonnement de soutien 2013Paroisses Vivantes – Journal de l’Unité pastorale

Comme chaque année à pareille époque, les paroisses lancent un appel financier pour soutenir le Journal interparoissial.

Nous vous le rappelons, la contribution proposée de Fr. 20.– ou plus, n’a pas un caractère obligatoire. Cependant, il est bien vrai que votre participation contribuera au maintien et au développement de ce journal. Celui-ci représente un outil important pour la diffusion d’in-formations sur la vie de nos paroisses, sur les activités pastorales et pour la présentation de témoignages de foi.

En vous remerciant d’avance de votre générosité, nous vous présen-tons, Madame, Monsieur, nos meilleures salutations.

La Rédaction

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Paroisses vivantes mai-juin 201320

MéditationAu soir de son élection, le 13 mars,Notre pape François a lancé une invitation planétaire :

« Maintenant, commençons ce chemin : évêque et peuple. Ce chemin de l’Eglise de Rome, Celle qui préside à la charité de toutes les Eglises. Un chemin de fraternité, d’amour, de confiance entre nous. Prions toujours les uns pour les autres Et prions pour le mondePour qu’il y ait une grande fraternité… Que ce chemin d’Eglise soit fructueux pour l’évangélisation. »

Une orientation qu’il précise le 19 mars, Jour de l’inauguration de son pontificat, Quand il appelle les responsables politiques et économiques A protéger l’homme et la Création Des « signes de destruction et de mort ».

Le fait de protéger la création Est une vocation qui ne concerne pas seulement les chrétiens, Mais chacun,Tout bonnement parce que sa dimension est humaine.

Protéger la création tout entière, Protéger la beauté de la création, Comme il nous est dit dans le Livre de la Genèse Et comme nous l’a montré saint François d’Assise : C’est une manière de veiller sur les gens, D’avoir soin de chaque personne, avec amour, Spécialement des enfants, Des personnes âgées, De celles qui sont plus fragiles Et qui souvent sont dans la périphérie de notre cœur.

Ces paroles pleines d’humanité,Qui ont toutes les caractéristiques d’un projet pastoral,Nous les retrouvons dans le Souffle qui habitait Jésus Le jour de l’inauguration de sa vie publique Face à ses frères de race,En la synagogue de Nazareth.

« L’Esprit du Seigneur est sur moi et m’a consacré Pour apporter la Bonne Nouvelle aux pauvres.Il m’a envoyé annoncer :– La délivrance aux captifs,– Le retour à la vue aux aveugles,– La libération aux opprimés, – Une année de grâce du Seigneur. »

En ce temps de Pentecôte, l’Esprit invite chacunA renouveler sa profession de foi… par des actes !

« Une année de grâce » à nos portes !

André Ryser