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bulletin d’information de l’association cinéfil blois n°94 mars - avril 2013

L a B e l l a G e n t e

1 4 e s e m a i n e d uc i n é m a i t a l i e n

L e ç o n d e c i n é m a

C i n é m a m a r o c a i n

L e s I n v i s i b l e s

Q u e e n o f M o n t r e u i l

EDIT

ORIA

LChers amis de Ciné’Fil,

Le printemps approche et c’est tout un bouquet de films qui va exploser sur les écrans desLobis au cours de ces mois de mars et d’avril.Du 13 au 19 mars, notre traditionnel rendez-vous avec le cinéma italien, 14ème éditionconçue avec nos amis de l’ACFIDA  ! Cette année honneur aux femmes, dans leprolongement de la semaine « Elles ». Six films pour explorer des « passions de femmes »,celles de mères, d’épouses, d’amantes, de prostituées, ou d’immigrées, à travers le regarddes plus grands réalisateurs, Pasolini, Fellini, Visconti, Antonioni, et deux cinéastes de lagénération actuelle. La nouveauté sera l’introduction d’une leçon de cinéma, donnée parla grande historienne spécialiste de Visconti et d’Antonioni, Laurence Schifano, sur lesfemmes dans le cinéma italien (ce sera le jeudi 14 mars à 18h30, à l’auditorium de la BAG,suivie de la projection aux Lobis d’Identification d’une femme). A noter que le lendemain,nous proposerons l’avant-première de la réédition en copie neuve restaurée du Cri, autrechef-d’œuvre de Michelangelo Antonioni.Autre temps fort de ce mois de mars, entre les 20 et 23 mars, une programmation autourdu cinéma marocain, dans le cadre de la 1ère semaine culturelle du Maroc, coordonnéepar l’association Blois-Azrou et la Ville de Blois, avec le soutien du consulat général duMaroc et de la Région Centre. Outre Les Chevaux de Dieu, le nouveau film de Nabil Ayouch(nous l’espérons parmi nous), nous vous invitons à venir découvrir la Carte blanche duciné-club d’Azrou, consacrée à la culture Amazight, en présence notamment du réalisateurAhmed Baïdou, primé au festival d’Agadir pour son film Aghrrabou. Et Ciné ‘Fil vous feraaussi partager son coup de cœur pour un film espagnol inédit en France, Todos vos sodescapitans, d’Oliver Laxe, un documentaire sur un atelier cinéma mené avec des enfants desquartiers de Tanger.Voilà donc deux événements à ne pas rater, qui justifieraient votre adhésion à Ciné’Fil,dont je vous rappelle qu’elle vous permet de bénéficier désormais de 4 entrées gratuitessur la grille de fidélité, éventuellement renouvelable, en sus des 2 invitations aux avant-premières. L’autre raison de nous soutenir est contenue dans les pages qui suivent, ces filmsenthousiasmants que nous avons choisis pour vous, comme le documentaire sur lesInvisibles, le film mexicain Ici et là bas, ou la dernière œuvre du regretté Théo Angelopoulos,La Poussière du temps…Ciné’fil, c’est aussi une association pour partager l’amour du cinéma, et nous vousproposons de le faire autour de l’enchanteur que fut Jacques Demy, à l’honneur de laCinémathèque française à partir du 10 avril. Matthieu Orléan, commissaire de cetteexposition, proposera une leçon de cinéma le mardi 30 avril à 20h à la BAG, complétéepar la programmation du film Lola durant la semaine du 1er mai. Et pour ce programme,une sortie collective sera organisée par nos soins le samedi 4 mai pour visiter ensemblel’exposition de la Cinémathèque à Paris.Dernier rendez-vous : le mercredi 10 avril, notre assemblée générale à la BAG seral’occasion de connaître vos réactions, vos satisfactions, vos critiques et vos attentes…

A très bientôt donc, amis de Ciné’Fil.

Jean-Marie Génard et toute l’équipe de Ciné’fil.

1Maquette originale : Bleu Cerise (Blois) - Réalisation : Julie Belot

Rédaction : Joris de Bisschop, Martine Boiteau, Jean-Marie Génard, Diane Vanhoutte, Myriam Palud,Agnès de Graff, StephaneWittenberf, Catherine Bigot.

Photo de couverture : La Bella gente d'Ivano de Matteo

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SQu’est-ce que Ciné’fil ?Ciné’fil est une association loi 1901 qui programme des films d’auteur avec le désir de découverte ou de redécouverte de talents singuliers, de formes cinématographiques audacieuses, originales et parfois marginales.

Pourquoi adhérer ?Adhérer à Ciné’fil, c’est défendre un cinéma différent, un cinéma souvent fragile, mais qui est la marque d’une diversité et d’une richesse multiculturelles, d’unefenêtre ouverte sur les cinémas du monde. Plus les adhérents sont nombreux,plus l’association a la liberté de proposer des films originaux et méritants.

La carte d’adhérent permet de bénéficier :> du tarif privilégié de 6,20 € (au lieu de 8€) sur les 7 séances de la programmation Ciné’fil,> du tarif privilégié de 6,20€ (au lieu de 6,50€) sur Le Film de la Semaine des Lobis soutenu par Ciné’fil,> de quatre entrées gratuites à des films Ciné’fil ou Film de la Semaine auxLobis (la 10ème, la 15ème, la 20ème et la 30ème de l’année), et du renouvellementde cet avantage une fois les 30 séances effectuées,> de l’envoi à domicile du bulletin d’information Travelling,> de deux entrées gratuites à des avant-premières au cinéma Les Lobis,> du tarif réduit de 6,20€ aux Lobis les mercredi et vendredi (à partir de 18h),> du tarif réduit de 6,80€ à Cap’Ciné le vendredi (à partir de 19h30),> du tarif réduit de 30€ aux concerts de jazz des Lobis.L’adhésion à l’association Ciné’fil est valable un an, de date à date.

Combien coûte l’adhésion ?Plein tarif : 15€Titulaire du Pass Culture-Tourisme de la Ville de Blois : 13€Tarif réduit : 10€ (étudiants, demandeurs d’emploi et personnes en invalidité)

Comment adhérer ?Remplir le bulletin ci-dessous et le retourner à l’adresse suivante :Ciné’fil - B.P. 162 - 41 0005 Blois Cedex, accompagné d’un chèque du montant de l’adhésion, d’une photo d’identité, et d’une photocopie du justificatif de tarif réduit.Il est également possible de le donner en main propre à un membre du Conseild’Administration lors d’une de nos séances, dans le hall du cinéma. Nous essayonsd’y être présents le plus souvent possible !

Etudiants : vous bénéficiez du tarif privilégié de 5,20€ à chacune de nos séances !

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BULLETIN J’adhère pour un an à l’association Ciné’filNom ........................................................................................................................

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Adresse internet......................................................................................................

Nouveau :la 15ème

entrée offerte !

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GENPINUn documentaire de Naomi Kawase

Avec Tadashi YoshimuraJapon, 2012, 1h 32min, vostf3 nominations au Festival de San Sebastian2010

La « maison de naissance » du DocteurYoshimura est située dans une forêt de laville japonaise d'Okazaki. Elle reçoit desjeunes mères qui veulent accoucher«  autrement  ». Le Docteur Yoshimura,sans déconsidérer totalement les bienfaitsdes nouvelles techniques, offre unaccompagnement à l'accouchementtraditionnel par une écoute attentive despatientes, dans un cadre naturel et uneactivité incessante de vie commune. C'estainsi que Naomi Kawase nous donne àvoir l'occupation impressionnante desfutures mamans, coupant le bois à lahache dans des mouvements répétitifs et

lancinants. Avec véracité, elle brosse desportraits de femmes venues chercher iciune paix, un dépassement de soi, unretour aux sources, loin du tumulte desvilles, afin de se préparer dans de bonnesconditions à mettre leur bébé au monde.Pas d’idéalisation dans cette manièred'enfanter. La réalisatrice donne la parolesans réserve à ces femmes, nous éclairantsur les différentes facettes du sujet.Genpin, c'est la conviction assumée d'unmédecin, la critique de la vie urbaniséedes Japonaises aujourd'hui, la relation au

corps magnifiées par de très bellesimages significatives et loin des idéauxstéréotypés.

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RICERCARUn documentaire d’Henry Colomer

France, 2011, 54min

Le ricercar est l’ancêtre de la fugue, unesuite de variations sur un thème qui sedéveloppe librement. C'est dans cet espritque pendant huit mois, Henry Colomer afilmé le travail de deux facteurs declavecins exceptionnels, PhilippeHumeau et Emile Jobin, ainsi que lesrencontres avec leurs amis interprètes,Yoann Moulin, François Guerrier, KrisVerhelst, Pierre Hantaï et Blandine Verlet.Un film sur la musique baroque, maissurtout un film sur l’écoute intérieure,imaginée, du son d’un instrument à venir,et sur l’écoute mutuelle de musiciens quis’enrichissent de leurs expériencespartagées. Un film produit par Les Filmsde la Plume (Tours) et programmé encontrepoint du concert des FoliesFrançoise autour des concerti grossi deCorelli, samedi 9 mars à 20h30, à la HalleAux Grains scène nationale.

JMGsam. 9 mars > 16h*dim. 10 mars > 21hlun. 11 mars > 18hcinéma Les Lobis

Ce film vous est présenté dansle cadre de la Semaine auféminin du 7 au 18 mars 2013.

*Rencontre avec Henry Colomer etOlivier Rechoux des Films de la

Plume samedi 9 mars, 16h

* Rencontre avec Karine Brahim-Grateau, sage-femmejeudi 7 mars, 20h30.

jeu. 7 mars > 18h et 20h30*ven. 8 mars > 18hlun. 11 mars > 21hcinéma Les Lobis

14ème semaine du cinéma italien du mercredi 13 au mardi 19 mars

Passions de femmesLe tarif Ciné’fil (6€20) s’applique également aux membres de

l’ACFIDA et d’Europe Ensemble pour ce CyclePassions de femmes dans le cinéma italien... mères, épouses, amantes, prostituées,incarnées par des actrices sublimes, pourvoyeuses de rêves et de fantasmes... c'est à

leur rencontre sur l'écran que vous invitent les associations Ciné'Filet ACFIDA, à la suite de la semaine "Elles", en compagnie de leurinvitée d'honneur, une femme qui écrit et enseigne sur le cinémaitalien, Laurence SCHIFANO.

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LE CRIUn film de Michelangelo Antonioni

Avec Steve Cochran, Alida Valli, BetsyBlairItalie, 1958, 1h56min, vostf Copie restaurée. Avant-première.Aldo, simple ouvrier dans une usine de lavallée du Po, vit avec Irma dont il a eu unefille. Aimant un autre homme, Irma lequitte. Désoeuvré, Aldo abandonne sonemploi et part avec sa fille à la recherched'un amour de jeunesse.

IDENTIFICATIOND’UNE FEMMEUn film de Michelangelo Antonioni

Avec Christine Boisson, Marcel Bozzuffi,Tomás MilianFrance/Italie, 1982, 2h10min, vostf6 nominations au Festival de Cannes 1982Niccolo Farra, cinéaste renommé, est en quêted'un visage féminin pour son prochain film. Ils'éprend de Mavi, une jeune aristocrate maiscelle-ci semble se détacher de lui. Un inconnus'intéresse à elle et harcèle Niccolo pour lepersuader de rompre cette liaison. Puis Mavidisparaît. Niccolo rencontre alors Ida, unejeune comédienne qui va l'aider à retrouver ladisparue.

jeu. 14 mars > 21h*sam. 16 mars > 18hmar. 19 mars > 18hcinéma Les Lobis

Leçon de cinéma, jeudi 14 mars, de 18h30 à 20h Auditorium Abbé Gégoire :« Femmes, femmes, au cœur du cinéma italien »

avec Laurence Schifano*, Professeur d'études cinématographiques à l'universitéParis Ouest Nanterre La Défense.

ven. 15 mars > 21hven. 22 mars > 18hcinéma Les Lobis

LES NUITS DECABIRIA Un film de Federico Fellini

Avec G. Masina, F. Périer, F. MarziItalie/France, 1957, 1h 55min, vostfPrix d'interprétation féminine au Festivalde Cannes 1957Oscar du Meilleur film étrangerCabiria se prostitue pour vivre. Dépouilléepar un amant qui tente de la tuer en la jetantdans le Tibre, humiliée par un acteur decinéma qui l'oublie dès que sa maîtresserevient, elle reste avide de vivre et gardeses principes de dignité. Cabiria participe àun pèlerinage avec l'espoir d'unchangement miraculeux de sa situation.

Puis elle rencontreun homme attentif,sérieux, travailleur etdésintéressé qui luipropose de l'épouser.Peut-être pourra-t-elle enfin échapper àson sort...

SANDRA Un film de Luchino ViscontiAvec C. Cardinale, M. Graig, J.SorelItalie, 1965, 1h45, vostfLion d’Or à la Mostra de Venise 1965 Accompagnée de son mari Andrew, unAméricain, Sandra revient dans son Italienatale à l'occasion de la commémoration dela mort de son père. A Volterra, elle retrouvesa mère, remariée, et son frère, l'instable

Gianni. Sandra soupçonne Gilardini d'avoirjadis dénoncé son père aux autoritésfascistes et est résolue à faire toute la

lumière sur cette affaire. Mais entre euxrenaissent bientôt des sentiments plus quefraternels. Source : Télérama.

MAMMA ROMA Un film de Pier Paolo Pasolini

Avec Anna Magnani, Ettore Garofalo,Franco CittiItalie, 1986, 1h 50min, vostfMamma Roma est une prostituée romaine.Lorsque l’homme qu’elle a aimé et qui l’aréduite à sacondition semarie avec unepaysanne, elledécide de seretirer pour unhonnête emploi de maraîchère. Malgrél’insatiable appétit de son ancien souteneur,elle a pu mettre assez d’argent de côté pourreprendre auprès d’elle Ettore, son fils de 16ans abandonné aux soins d’un pensionnatdepuis sa naissance, et investir dans unappartement d’une banlieue neuve de Rome.Nouveau métier, nouveau quartier… nouvellevie ? Source : DVDclassik

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ven. 15 mars > 18hsam. 16 mars > 16hmar. 19 mars > 21hcinéma Les Lobis

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LA BELLA GENTE Un film d’Ivano de Matteo

Avec Monica Guerritore, AntonioCatania, Victoria Larchenko Italie, 2011, 1h 38min, vostfAlfredo est architecte. Susanna estpsychologue. Des gens cultivés aux idéeslarges. Des cinquantenaires à l’allurejuvénile et au regard intelligent. Ils vivent àRome mais passent leur week-end et unebonne partie de leur été dans leur maison decampagne. Un jour en allant au village,Susanna reste choquée par la vue d’unejeune prostituée humiliée et frappée par unhomme au bord de la route. En un instant,la vie de Susanna change, elle décide de

sauver cette jeune fille. La sauver poursauver ses propres idéaux. Mais une jeuneétrangère «qui fait la pute» peut-elledevenir autre chose ? Peut-elle améliorer sacondition ? Et une famille qui a toujoursvécu dans l’aisance, avec de solidesréférences intellectuelles, peut-elle risquerde mettre en danger tout ce dont elle ahérité et tout ce qu’elle a construit pourrespecter ses propres convictions ?

mer. 13 mars > 14hsam. 16 mars > 21hdim. 17 mars > 19hcinéma Les Lobis

LA PETITE VENISE Un film d’Andrea Segre

Avec Zhao Tao, Rade Serbedzija, MarcoPaoliniItalie/France, 2012, 1h 38min, vostf5 nominations et 3 prix dont 2 au Festival deValenciennes 2012

Film de la semaineShun Li travaille dans une usine à Rome afind'obtenir ses papiers et faire venir son fils enItalie. Elle est soudainement transférée àChioggia, une petite île de la lagune de Venise,où elle va travailler comme barmaid dans unpub dont Bepi, pêcheur slave surnommé « lePoète », est un habitué. Leur rencontre est uneévasion poétique, un dialogue muet entre deuxcultures différentes, mais pas si éloignées.Mais cette amitié bouleverse les différentescommunautés, qui vont tenter d'y mettre unterme...

mer. 13 mars > 21hsam. 16 mars > 14hdim. 17 mars > 17hlun. 18 mars > 18hmar. 19 mars > 14hcinéma Les Lobis

> Jeudi 14 mars de 20h à 21h:buffet italien servi au cinéma lesLobis

> Dimanche 17 mars à 16h:goûter offert par l’ACFIDA etCiné’fil

1ère Semaine culturelle du MarocDu 18 au 23 mars, dans le cadre de

la coopération Blois/AzrouDepuis 2011 la Ville de Blois a noué une relation de coopération avec la Villemarocaine d’Azrou dans la région de Meknès-Tafilalet. Avec le soutien dugouvernement marocain et le Ministère chargé des Marocains du Monde, lesoutien du Consulat Général du Royaume du Maroc à Orléans, de la Région

Centre et bien sûr de la ville de Blois, l’association Blois-Azrouorganise du 18 au 23 mars, la 1ère semaine culturelle du Maroc :rencontres et débats, expositions, cinéma, concerts, théâtre, etc.seront programmés dans plusieurs lieux de la ville avec leconcours de bénévoles et en présence d’une délégation d’Azrou. La programmation Cinéma est proposée au Cinéma Les Lobis,avec le concours de l’association Ciné’Fil, de l’association Blois-Azrou et du ciné-club Enfance et jeunesse d’Azrou.

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LA SOURCE DESFEMMES Un film de Radu Mihaileanues

Avec Leïla Bekhti, Hafsia Herzi,BiyounaFrance, 2011, 2h 04min, vostfFestival de Cannes 2011

Depuis des générations, les femmes d'unpetit village arabe isolé vont puiser l'eau à lasource, située loin des habitations, et larapportent péniblement sur leurs épaules.Les accidents sont fréquents. Leila, la jeuneépouse de l'instituteur Sami, organise larévolte. Son message passe mal auprès des

autres villageoises, d'autant qu'elle n'est pasnée dans le village et manque de l'autoriténécessaire. Une vieille femme, Vieux Fusil,lui apporte son soutien. Et c'est décidé :toutes se refuseront à leurs maris jusqu'à cequ'ils acceptent de partager le travail. Samiest d'accord avec l'inititative de Leila maisdoit affronter l'hostilité de sa mère...

Conférence le 23 mars à 14h,précédant la séance du film à 16h,

proposée par l’association Blois-Azrou :

«La place des femmes dansl'économie marocaine»

mer. 20 mars > 9h (scolaires)sam. 23 mars > 16hcinéma Les Lobis

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LES CHEVAUX DE DIEUUn film de Nabil Ayouch

Avec : Abdelhakim Rachid, AbdelilahRachi, Hamza Souidek et Ahmed ElIdrissi El Amrani France/Belgique/Maroc, 20 février2013, 1h 55min, vostfFestival de Cannes 2012

Comment devient-on kamikaze ? Cettequestion lancinante n'a cessé de hanter leréalisateur franco-marocain Nabil Ayouchaprès les attentats terroristes du 16 mai 2003

à Casablanca. Dans Les Chevaux de Dieu, leréalisateur tente de retracer le parcours dedeux frères, Yassine et Hamid, construisantavec difficulté leur vie dans le bidonvilleSidi Moumen à Casablanca, où ils sont néset qu'ils n'ont jamais quitté, avant de croiserle chemin de fanatiques religieux et dedevenir Chevaux de Dieu, c’est à diremartyrs au service du Jihad.Dans un premier temps, Nabil Ayouch et sacaméra non partisane décryptent ledésespoir qui anime la jeunesse démunie etle vide sidéral dans lequel elle est plongéeavant d’exposer de façon quasi-documentaire la stratégie d’enrôlement et depréparation des futurs martyrs. Des techniques de persuasion, quis’appuient sur la dynamique de groupe, auxséances de préparation physique etpsychologique, le film révèle une

mécanique d’une efficacité redoutable,emprunt d’une humanité qui nousbouleverse  car ces garçons seront jusqu'aubout tiraillés dans leurs propresquestionnements quant à l’issue de leurengagement.

Nabil Ayouch, réalisateur de l’excellentdocumentaire My land présenté dans notreprogrammation en 2012, a mené uneenquête minutieuse sur les dérives desdogmes religieux et sur la jeunesse démuniede Casablanca, allant jusqu’à rencontrer lesfamilles des véritables kamikazes del’attentat. Les interprètes, pour la plupartoriginaires du bidonville de Sidi Moumen,tels Yassine et Hamid qui sont aussi frèresdans la vraie vie, sont saisissants de réalité.On ne trouvera dans cette fiction aucunejustification simpliste à la destinée tragiquedes personnages, mais une mosaïque deproblématiques, d'incertitudes et de pentesglissantes. Le réalisateur entend montrer iciun parcours où la misère, qui n’est pasresponsable de l’existence des terroristes,leur fournit malgré tout le plus fertile desterreaux. Ce film a reçu plusieurs prix en France et àl’étranger, dont le prix François Chalais aufestival de Cannes 2012.

CB

*Rencontre avec Jamal Belmahi(scénariste) et Pierre Vermeren,

professeur à l’université de Paris 1,spécialiste du Maroc.

Proposé par le cinéma Les Lobis etCiné’fil (Film de la semaine)Mercredi 20 mars à 20h30 

mer. 20 mars > 20h30*lun. 25 mars > 18 h cinéma Les Lobis

Cette oeuvre, Film de la semaine,bénéficiera d’autres séancesprogrammées par le cinéma lesLobis.

AGHRRABOU Un film d’Ahmed Baïdou

Maroc, 2012, 90 min, vostf Grand Prix Issi N'Ourgh au festivald'Agadir

Le film raconte le quotidien des habitantsdans un village côtier du sud du Maroc où

les habitants recherchent comme partout lapaix et la sérénité. Le film se composeprincipalement, de trois histoires qui sedéveloppent et se croisent autour de lamême thématique : militer contrel’humiliation et l’injustice d’Amghar (leconseiller du chef du village) et seshommes.NB : Des courts métrages d’Ahmed Baïdouseront peut-être ajoutés en première partie.

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Au cinéma les Lobis> 18h : conférence sur la cultureTamazight (culture berbère). > Buffet marocain et animationmusicale avec le concours del’association Blois-Azrou.> *21h Projection en présenced’Ahmed Baïdou, réalisateur, et duprésident du Ciné club, AbdelazizBelhrali…

jeu. 21 mars > 21h*cinéma Les Lobis

TODOS VOSSODES CAPITANSUn film d’Oliver Laxe

Espagne, 2010, 1h18, vostfFestival de Cannes 2010

Dans Todos vós sodes capitáns, unréalisateur européen mène un atelier cinémaavec des enfants défavorisés à Tanger. Petità petit les rapports avec les enfants et avecl'administration du centre social qui lesaccueille se dégradent. Cela va modifierradicalement le devenir du projet initial...Pour son premier film, Oliver Laxe incarne

son propre avatar, un artiste néo-colonialoccidental typique, aveuglé car obsédé parson projet de film. Ecarté par les enfants etles autres profs, l'auteur s'évapore et ce filmhybride se transforme alors en évasion.

Vous êtes tous des capitaines est uneexpérience rare. Né réellement d'un ateliercinéma, ce film joue avec l'enfance, lapellicule, le regard, le proche et le lointain,la lumière, la nature, les mythes. Dans sespaysages, la cruauté et le chaos avoisinentla sensualité, la liberté et la beauté. Undialogue avec la vie et l'enfance s'ouvre...

JdeB

mer. 20 mars > 18hlun. 25 mars > 14h et 20h30*cinéma Les Lobis

Soirée carte blanche auCiné-club Enfance etjeunesse d’Azrou 

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jeu. 28 mars > 18h et 20h30sam. 30 mars > 16h dim. 31 mars > 21 hlun. 1er avr. > 18h et 21hven. 5 avr. > 18 hcinéma Les Lobis

Mar. 2 avr. > 14h (scolaires)cinéma Les Lobis

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LES INVISIBLESUn film de Sébastien Lifshitz

France, 2012, 1h 55min, vostfPrix du meilleur film documentaire

L'idée du film est « partie de là » nous ditl'auteur : une série de photos chinées auxpuces de couples homosexuels avérés oumis en scène. Photos des années 1900 auxannées 70. A partir de là, dans une démarcheplutôt documentaire, mais surtout libre detout préjugé (on pense aux débats de sociétéactuels dont le film ne peut qu'augmenter laquestion sensible), Lifshitz part à larencontre d'hommes, de femmes et decouples homosexuels, tous dans la fleur del'âge, nés dans l'entre-deux-guerres, qui vontraconter une autre histoire del'homosexualité.Casting d'une dizaine de vieux superbes quidécloisonne non seulement les clichés del'homosexualité mais aussi ceux de la

vieillesse.Chacun est filméen plan séquenceet raconte, letemps pour laparole de sedéployer, desmoments de leur

vie, celle de l'amour « à la marge », commentcela a commencé, tôt ou tard, chemin de viemarqué en force par le désir, malgré lestabous de l'époque. Ils confient des imagesintimes, familiales, mais aussi destémoignages d'archives filmés à l'époque dela grande histoire: celle du du MLF, du GLH,de l'avortement avant la loi, militantismedébutant des années 70. Ils sont joyeux,vieux, conscients de l'être, vivent en ville oudans la campagne, ils sont socialementdifférents, cultivés ou dans la culture de lanature. Leur choix « inverti » s'est prononcéet ils ont tenu une liberté amoureuse qui lesrendait « invisibles » aux yeux de la société. Le film de Lifshitz a su capter des momentsdu présent de ces gens à la lumière de leurpassé, dans une vraie rencontre. Auquotidien de leur vie, une poésie s'échappe,

des phrases nous restent, les insertsmusicaux pris dans des paysages font pausepour le spectateur. Ces moments de rencontre, éblouissants,filmés en cinémascope, nous donnent unebelle échappée du temps pris dans la forced'un désir qui ne cède pas et s'inscrit dans lapetite et grande histoire.

MB

SOLUTIONS LOCALESPOUR UN DÉSORDREGLOBAL Un film de Coline Serreau

France, 2010, 1h53, vostfAvec Dominique Guillet, VandanaShiva, Ana Primavesi

Dans le cadre de la semaine du développementdurable, le comitédépartemental del'éducation nationalepour l’Education auD é v e l o p p e m e n tDurable organise enpartenariat avec Cinéfil, pour les collégiensla projection du film de Coline SerreauSolutions locales pour un désordre global ,suivi d’un débat avec un universitaire, le mardi2 avril à 14h."Il faut montrer qu'il existe des solutions,faire entendre les réflexions des paysans, desphilosophes et économistes qui, tout enexpliquant pourquoi notre modèle de sociétés'est embourbé dans la crise écologique,financière et politique que nous connaissons,inventent et expérimentent des alternatives."Coline Serreau

LA QUESTIONHUMAINEUn film de Nicolas Klotz

Avec Mathieu Amalric, MichaelLonsdale, Jean-Pierre Kalfon France, 2007, 2h21min, vostfCésar 2008

Simon, psychologue dans une grandemultinationale, est invité à mener uneenquête sur un des dirigeants soupçonnéd’avoir sombré dans une profondedépression… Le film, d’abord structuré trèsclassiquement s’enfonce progressivementdans les sables mouvants de la folie, desombres d’un passé qui ne passe pas, et de la

dissolution de l’humain au sein même dulangage très codifié du monde del’entreprise…

RESSOURCESHUMAINESUn film de Laurent CantetUn film de Laurent CantetAvec J. Lespert, C. Barre, J.C. VallodFrance/Angletterre, 2000, 1h 40min, vostf4 prix et une nomination

Frank, jeune étudiant dans une grandeécole de commerce, revient chez sesparents le temps d'un stage qu'il doit fairedans l'usine où son père est ouvrierdepuis trente ans. Affecté au service desressources humaines, il se croit de taille abousculer le conservatisme de ladirection qui a du mal a mener lesnegociations sur la reduction du temps detravail. Jusqu'au jour ou il decouvre queson travail sert de paravent a un plan derestructuration prevoyant le licenciementde douze personnes, dont son père.

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SEMAINE DU TRAVAILPour cette 5ème édition de la semaine du film sur le travail, L’ENIVL et Ciné’filont choisi d’aller interroger l’humain au cœur de l’entreprise libérale au travers dedeux films choisis en écho à la pièce de théâtre Contractions de Mike Bartlettproposée à la programmation de la Halle Aux Grains mardi 26 mars et mercredi27 mars 2013. Dans leurs cours de culture et communication, les élèves ingénieurs serontinvités à s’interroger sur la place de l’humain dans l’entreprise d’aujourd’huiet celle de demain en adoptant un point de vue éthique sur la question.

jeu. 28 mars > 10h30 (scolaires)ven. 29 mars > 18hcinéma Les Lobis

mar. 2 avr. > 10h30 (scolaires)cinéma Les Lobis

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ICI ET LÀ-BASUn film d’Antonio Méndez Esparza

Avec Teresa Ramírez Aguirre, PedroDe los Santos Juárez, LorenaGuadalupe Pantaleón...Espagne, Etats-Unis, Mexique, 2012,1h50, vostfPrix de la Semaine de la CritiqueCannes 2012

Antonio Mendez Esparza, l'auteur de Aquiy alla, remarquable premier long-métrage,est un voyageur. Né et élevé à Madrid, ilest allé vivre plusieurs années à NewYork,où il a étudié le cinéma à l'université deColumbia, puis à Mexico. Coproduit auxEtats-Unis et en Espagne, tourné auMexique, son film lui ressemble, en étantà la fois, comme son titre l'indique, "ici etailleurs".

Ce n'est pas, toutefois, la libre dispositionde sa vie qui affecte les personnages deAqui y alla, mais bien son envers tragique:la misère et l'aliénation économique quipoussent des milliers de Mexicains às'exiler aux Etats-Unis. Le film a cecid'original qu'il ne filme pas, comme tantd'autres, l'aller de ce douloureux voyage,mais son retour, dont on ne sait s'il seraprovisoire ou définitif. Cette incertitude estl'enjeu-même du film.Pedro, un paysan musicien, revient dansson village de montagne, après de longuesannées passées aux Etats-Unis. Il y rejointsa femme, et ses deux filles, desadolescentes qu'il doit apprendre à

connaître, comme elles-mêmes doivent sefamiliariser avec ce père resté troplongtemps absent.Pedro, qui a amassé un petit pécule auxEtats-Unis, fait un rêve : vivre désormaisavec ce qui lui est le plus cher au monde -sa famille - et assouvir sa passion dejeunesse en montant un groupe destiné àjouer dans les bals locaux, baptisé les CopaKings.La tension entre cet idéal et la réaliténourrit la fiction d'une œuvre qui reste parailleurs fermement ancrée dans le réel, lesacteurs tenant pour la plupart le même rôleà l'écran que dans la vie. Pedro de losSantos est bien un musicien, sa femme estbien sa femme, idem pour les villageois.Quant aux péripéties du film, elles sontinspirées de la vie de cet homme, tel quele réalisateur a commencé de la filmer àNewYork, dans un précédent court-métrage.

J. Mandelbaum (Le Monde)

UNE FAMILLERESPECTABLE Un film de Massoud Bakhshi

Avec Babak Hamidian, MehrdadSedighian, Ahoo KheradmandIran/France, 2012, 1h 30min, vostf

Quinzaine des Réalisateurs 2012

Le cinéma iranien n'en finit pas de noussurprendre et de nous épater... Voilà une

jeu. 4 avr. > 18 h et 20 h 30sam. 6 avr. > 16 h dim. 7 avr. > 21 hlun. 8 avr. > 18 h et 21 hven. 12 avr. > 18 hcinéma Les Lobis

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nouvelle preuve de sa force narrative etde sa corrosive liberté de ton,administrée par ce film, première fictiond'un grand documentariste.Arash, professeur de renom est rentré enIran après 22 ans en Occident et a

retrouvé sa famille. Mais tout semble sedétraquer autour de lui: ses cours sontperturbés, sa demande de visa de retourtraîne, des rancoeurs familiales se fontjour autour de son père mourant... Unesourde menace plane sur lui, rouvrant lesplaies d'un passé douloureux, celui de laguerre Iran/Irak des années 80.Construit comme un thriller, dès lapremière scène, proprement époustouflante,le film avance au rythme des révélationsqu'affronte notre héros désorienté. Ilmontre la dissolution morale et lacorruption qui gangrènent la sociétéiranienne, ainsi que la malédiction quipèse sur cette famille "respectable".Seules à tenter de le guider, de leprotéger: les femmes de la famille,victimes non consentantes... Un filmpuissant, subtil, et engagé, qui a valu àson réalisateur le prix Sakharov 2012.

JMG

LA POUSSIÈREDU TEMPSUn film de Theo Angelopoulos

Avec Willem Dafoe, Bruno Ganz,Michel Piccoli Grèce, 2013, 2h05, vostfFestival du Film de Berlin 2009

Angelopoulos est mort accidentellementalors qu’il tournait le dernier volet de cequi devait être une trilogie et quis’appelait L’autre mer, film consacré àla  crise financière et à la faillite de laGrèce, son pays. Il disait que c’étaient lesturbulences de l’Histoire qui l’avaientfondé. Ses premiers souvenirs  : lessirènes pendant la guerre de 40, l’arméed’occupation dans Athènes déserte. Mais

aussi, un jour de pluie, le retour de sonpère qu’il croyait mort.La Terre qui pleure, le premier film ducycle se terminait en 1949, c'est-à-dire àla fin de la  guerre civile en Grèce. LaPoussière du temps est le deuxième opusde cette trilogie.  C’est un film sur sonhistoire et celle de ses parents, qui nousemmène à Cinecitta, la cité du cinémaaujourd’hui, dans un décor qui lui, noustransporte à New York au début dusiècle, à Berlin Est en 1953, en Russie,dans la grande Histoire et les événementsqui ont marqué à la deuxième moitié duXXe siècle.

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Mais le personnage principal est Eleni,incarnation de l' «  absolu de l’amour »selon le cinéaste. C’est un film sur levoyage, voyage dans l’histoire du XX°siècle, dans le cinéma et dans sa mémoireintime  ; un film sur l’exil et l’eternelretour. La neige est souvent présente àl’image comme recouvrant d’unlinceul «  les rêves brisés et les crises dusiècle » selon les mots du cinéaste. « Aumoment où nous marchons dans le bruitde la foule, on a été surpris par le silencede l’ange.  Il a baissé ses ailes dans laboue et il a crié : la seule utopie, c’est latroisième aile. » dit Bruno Ganz avant dese suicider parce qu’il ne reste rien d’unmonde qu’il ne reconnaît plus.

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QUEEN OFMONTREUILUn film de Sólveig Anspach

Avec F. Loiret-Caille, D. Jonsdottir,Ú.ÆgissonFrance, 2013, 1h27, vostfMostra de Venise 2012

« C’est le début de l’été et Agathe est deretour chez elle à Montreuil. Elle doitfaire le deuil de son mari et se remettre àson travail de réalisatrice. L’arrivéeinopinée à son domicile d’un coupled’Islandais et d’une otarie dépressivevont donner à Agathe le pouvoir dereconquérir sa vie… » Ce court synopsis donne déjà une bonneidée du ton loufoque du film de SólveigAnspach, réalisatrice française dont le

goût pour l'étranger et l'étrangeté sontprobablement en rapport avec sesorigines mélangées (mère islandaise, pèreaméricain d'origine germano-roumaine).Mais plus encore que l'histoire, ce sontsurtout les personnages qui nous touchentet nous amusent par leurs personnalitéspour le moins originales, se retrouvant

sans cesse dans des situations absurdessans se laisser déconcerter pour autant...Agathe qui accueille chez elle Anna etÚlfur, l'extravagante Anna qui découvreMontreuil de nuit du haut d'une grue dechantier où elle grimpe clandestinement.Son fils Úlfur qui se lie d'amitié avec uneotarie restée par erreur dans un ancienzoo abandonné. Il va vite se former unenouvelle famille d'amitié autour de cespersonnages, réunis par leur générosité etleur goût pour la vie.Il en résulte un film cocasse où l'on estséduit par le regard décalé de SólveigAnspach, son attention aux détails et auxpetits riens qui peuvent rendre« magique » le quotidien. A découvrir !

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*Séance de vendredi 26 à 20h30 enprésence de Sólveig Anspach,

réalisatrice (sous réserve).

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Pinocchiode Enzo d’Alo d’après le livre de Carlo Collodi, 1h10, VF,2012Tout le monde connaît l’histoire. Comment un simplemorceau de bois finit par devenir un petit garçon. Mais toutle monde ne connaît pas forcément le détail des aventuresde Pinocchio. > Du 1er au 3 mars

Comme un lionde Samuel Collardey, France, 1h42, 2011, dès 10/12 ansLes aventures de Mitri, 15 ans, garçon sénégalais. Il saisitune opportunité pour rejoindre la France afin d’y devenirfootballeur professionnel mais se heurte à une réalité biendifférente de celle imaginée. Une odyssée faite dedébrouille commence alors pour lui... Avec obstination età la faveur d’une belle rencontre, il tentera de réaliser son rêve. > Du 1er au10 mars

Rose et VioletteAutriche, R_U, France, Canada, 3 courts-métrages:Aleksandr, La Chose perdue, Rose et violet, 48 min, VF,2009/2011, dès 6 ans.Trois fables étonnantes qui excellent tant au niveau duscénario que du rendu des images. Décalées etmétaphoriques, elles renouent avec des mondes oubliés,rejetés ou perdus. > Du 10 au 23 avril

Maison sucrée, jardin saléUE, Belgique, Allemagne, Suisse, Estonie, 6 courts-métrages, 42 min, VF, 2011, dès 4 ans.Forts d’une imagination débridée, les réalisateurs jouentavec les matières les plus diverses (légumes, gâteaux, pâtesà modeler, crayons de couleurs...) pour créer des mondessens dessus dessous où tout peut basculer, apparaître,disparaître ou se métamorphoser. > Du 10 au 28 avril

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ECiné Dimanche, labellisé Art et Essai Jeune Public par le CNC, propose unchoix de films de qualité de différents genres pour les enfants et les adultesafin que chacun y trouve plaisir. C’est un partenariat Ville de Blois/Les Lobis.Renseignements au 02 54 44 52 15. Dates et horaires disponibles sur la plaquette Ciné Dimanche et sur Blois.fr.

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RSBAG : Vies parallèles d’Henry Colomer

2010, 52 min. Mercredi 20 mars 2013 à 20h30 en présence du réalisateur.Henry Colomer se souvient de son enfance à Port-Vendres au lendemain de laSeconde Guerre Mondiale. Les collections de timbres, les tissus aux couleurs chatoyantes,la radio, une rose des sables forment un vaste ensemble de curiosités. Entre la peur etl’émerveillement, un enfant se construit un petit monde de souvenirs singuliers dont ilréalise, longtemps après, qu’il les a partagés avec toute une génération.

Festival Prokino, Semaine du cinéma allemand à Vendôme

Du 8 au 12 avril - Cette année, Prokino n'affiche pas de thématique centrale mais met enavant la richesse et la diversité de la production cinématographique allemande actuelle,meilleur moyen de mêler les dernières œuvres de metteurs en scène dont la réputation n'estplus à faire et les premières créations de réalisateurs et réalisatrices qui ne s'étaient pasencore essayés au long-métrage de fiction. Plus d’informations : prokino.free.fr

Assemblée Générale de Ciné’fil

Mercredi 10 avril, de 20h à 23h, à l’Auditorium Abbé Gégoire aura lieu l’AssembléeGénérale de Ciné’fil. Temps fort de la vie de l’association, nous vous invitons à y participer.Au programme, bilan de l’année 2012, perspectives 2013 et élections !

Hommage à Nickie Gonet

« C'est un peu de l'âme de Ciné'fil qui s'en est allée avec la disparition de Nickie Gonet,dont certains se rappellent sans doute la silhouette menue. Administratrice de la premièreheure, elle fut une discrète mais efficace trésorière dans les années 90. C'est elle qui m'initia

aux arcanes du budget de Ciné'fil et aussi à l'usage de l'ordinateur quidevenait indispensable. Combien de fois je me souviens être allé chezelle pour rédiger des flyers ou écrire des textes pour le bulletin...Toujours serviable et enjouée, elle incarnait cette convivialitéchaleureuse des temps héroïques de Ciné'fil, associée à nos rendez-vous estivaux à l'Embarcadère sur les bords de Loire. Attentionnée al'égard des enfants - mes filles ont en mémoire ses petits cadeaux-, elle

dispensait autour d'elle, son sens de l'amitié. Roger Maurice, ancien président et ami trèscher de Nickie, tient à s'associer à mon témoignage ainsi qu'à celui de Martine Benchimol,présidente d'honneur de Cinefil. » JMG« Je l'appelais parfois Nikita. En guise de clin d'oeil à la toile blanche sur laquelle s'étaitprojetée notre nouvelle amitié. Mais notre Nikita à nous n'avait exécuté personne, elle s'étaitau contraire faufilée, toute petite et si vite généreuse et présente, dans la bande de Ciné'filde ces années là, pour apporter la poésie ensoleillée de sa Provence adoptive et son sensprofond de l'amitié. Enfantine et maternelle, elle a tenu jusqu'au bout avec ceux qu'elleaimait, ce subtil équilibre entre le don inconditionnel et la capacité de recevoir avecémerveillement. Elle fut de toutes nos aventures cinéphiles de l'époque, les soirées passéesà coller des enveloppes, à boire et à rire, les chaises à transporter pour le cinéma en pleinair à l'Embarcadère, les joyeuses virées vers d'autres villes, au festival de la Rochelle entreautres. J'entends encore son rire grave et traînant. Elle adorait qu'on l'entoure, qu'on l'amuse,qu'on vienne lui raconter ce monde qu'elle visitait de moins en moins, mais elle ne lerevendiquait jamais. Elle accueillait. Et quand elle vous aimait c'était indéfectible. C'estbien ça qui, aujourd'hui, avec d'autres, nous laisse l'impression d'être un peu orphelins.Le dernier film que nous ayons vu ensemble c'était chez moi, un peu chez elle aussi, rueBeauvoir, le 31 décembre dernier, "Rêves dansants". Ces deux mots lui vont si bien... »

Martine Benchimol

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Semaine du cinéma italien du 13 au 19 mars

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dim. 17 mars21 h

dim. 17 mars14 h

sam. 16 mars18 h

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ven 22 mars18 h

dim. 17 mars19 h

lun. 18 mars14h

lun. 18 mars21 h

mar. 19 mars18 h

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mer. 13 mars18 h

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ven. 15 mars18 h

ven. 15 mars21 h

La Petite Venise mer. 13 mars21 h

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dim. 17 mars17 h

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Semaine culturelle du Maroc du 18 au 23 mars

mer. 20 mars : 18 h mer. 20 mars : 20 h 30* jeu. 21 mars : 21 h* mer. 20 mars : 9 h

Les Invisibles jeu. 28 mars18 h - 20 h 30

sam. 30 mars16 h

dim. 31 mars21h

lun. 1er avr.18 h - 21 h

ven. 5 avril18 h

La Question humaine jeu. 28 mars : 10 h 30 ven. 29 mars : 18 h

Todos vos sodescapitans Les Chevaux de Dieu Aghrrabou La Source des femmes

La Bella gente Mamma RomaLes Nuits de

CabiriaIdentificationd’une femme Sandra Le Cri

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Ricercar sam. 9 mars : 16 h* dim. 10 mars : 21 h lun. 11 mars : 18 h

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jeu. 18 avr.18 h - 20 h 30

sam. 20 avr.16 h

dim. 21 avr.21 h

lun. 22 avr.18 h - 21 h

ven. 26 avr.18 h

Queen ofMontreuil

ven. 26 avr.20 h 30*

sam. 27 avr.16 h

dim. 28 avr.21 h

lun. 29 avr.18 h - 21 h

ven. 3 mai18 h

jeu. 25 avr.18 h