2011/2012€¦ · Conduite et Réalisation..... 32 Soutien Opérationnel ... La seconde partie...

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Rapport d’activité 2011 Service d’infrastructure de la défense MINISTÈRE DE LA DÉFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

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2011/2012 la DCSID se réorganise

Le général de corps aérien Gérard VitryDirecteur central du SID

Madame Caroline Tranchant (ACHC)Architecte de la réorganisation

Le général de brigade Bernard BruderDirecteur central adjoint du SID

de gauche à droite : IC1 Guy Retat, sous-directeur du Pilotage de la Stratégie Infrastructure, Monsieur Arnaud Brillaud de Laujardière, sous-directeur du Pilotage des ressources humaines et financières, Monsieur Hugues Corbeau (IGPEF), chef du service de la Stratégie, général de brigade Rémy Franco, chef du service des Réalisations, IC1 Daniel Achard, direc-teur du CETID, colonel Bernard Lepilleur, sous-directeur Projets, IC1 Jean Servière, sous-directeur maintien en condition et gestion du patrimoine, colonel Patrick Barrillon, chef de la division des systèmes d’information.

Direction centrale du SID3, rue de l’indépendance américaine

78000 Versailles

Rapport d’activité 2011

Service d’infrastructure de la défense

MINISTÈREDE LA DÉFENSE

ET DESANCIENS COMBATTANTS

REPÈRESEdito .................................................................................................. 1Panorama 2011............................................................................. 2 Stratégie ........................................................................................... 4

RÉSEAUPortraits métiers ..........................................................................10Nouvelle Organisation ...............................................................14

ACTIVITÉ Assistance au Commandement ............................................30Conduite et Réalisation .............................................................32Soutien Opérationnel .................................................................38Gestion et Maintenance ...........................................................42Expertise ........................................................................................45Achats .............................................................................................47

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Nouveau réseau de compétencesDeS SAVoiR-FAiRe TeCHniqueS eT ADminiSTRATiFS Au SeRViCe De L’inFRASTRuCTuRe miLiTAiRe

Le Service d’infrastructure de la Défense (SiD) est le référent unique du ministère de la Défense et des Anciens Combattants en matière de construction, de maintenance immobilière et de gestion domaniale. Conseiller et expert, il conduit et réalise les opérations d’infrastructure au profit des forces armées, des directions et des services de la Défense. Acteur de terrain de la politique immobilière, il gère, rénove et entretient le patrimoine immobilier de l’Etat occupé par la Défense.

Avec 4 445 collaborateurs, le SID constitue le premier réseau de compétences rattaché au Secrétariat géné-ral pour l’administration (SGA). Ses spécialistes inter-viennent en métropole, outre-mer, à l’étranger et sur les théâtres d’opérations extérieures. Le service investit plus d’un milliard d’euros chaque année en marchés de tra-vaux réalisés par les entreprises du Bâtiment et des travaux publics (BTP). Il s’affirme comme un acteur économique de premier plan dans ce secteur d’activité mais aussi un acheteur public socio-responsable engagé en faveur du développement durable et de l’insertion sociale.

Pour s’adapter aux évolutions du ministère, le SID a mené, depuis trois ans, la transformation de son organisation, de ses métiers et de ses procédures. Adapté à la nouvelle carte militaire des bases de Défense, son nouveau réseau regroupe une direction centrale avec son centre d’ex-pertise à Versailles, sept Établissements du SID (ESID), cinquante-quatre Unités de soutien de l’infrastructure de la Défense (USID) et huit Directions d’infrastructure de la Défense (DID) outre-mer et à l’étranger.

4 445CoLLABoRATeuRS

civils et militaires

72imPLAnTATionS

PRinCiPALeS sur le sol national et dans le monde

1 000 mc

inVeSTiS PAR An dans le BTP

Les Ingénieurs militaires d’infrastructure (IMI)

La première promotion fait ses classes

Les dix-sept premiers IMI recrutés par voie externe en 2011 effectuent leur formation militaire initiale d’un an. Ce nouveau corps d’officiers ingénieurs, créé en 2010, a vocation à former l’encadrement du SID. ouvert aux étudiants de cursus scientifique mais aussi aux militaires et agents publics civils en poste dans l’infrastructure, le corps des IMI regroupera 500 à 600 officiers d’ici 2014.

REnTRÉE DES CLASSES à PoLyTEChnIqUEDu 29 août au 5 septembre 2011. La première promotion des IMI fait son incorporation sur le campus de Polytech-nique. Quinze étudiants des classes prépa scientifiques ont choisi de troquer leur tenue civile contre l’uniforme des Élèves officiers d’active ingénieurs militaires d’infrastructure (EOA IMI). Ils viennent de réussir le concours commun Arts et Métiers ParisTech en ayant opté pour le cursus IMI. Ils sont rejoints par deux candidats recrutés sur titre. Au pro-gramme de cette rentrée : signature du contrat, formalités administratives, visite médicale, coiffeur et perception du paquetage militaire.

PREMIERS PAS DAnS L’ARMÉEDu 6 au 23 septembre 2011. Les recrues entament leur formation militaire initiale d’un an qui dispense une solide culture du métier des armes et une aptitude aux fonctions d’officier. Elle commence sur le camp de La Courtine dans la Creuse. Les jeunes IMI, en compagnie de leurs pairs de Polytechnique, se familiarisent avec l’emploi des armes, la discipline militaire, l’aguerrissement mais aussi la pratique du sport et la vie en collectivité. A la fin de ce stage pratique sur le terrain, ils se sont vu remettre les « alpha », insignes symbolisant leur nouveau statut d’élèves officiers.

Un STATUT D’offICIERDu 26 septembre 2011 au 15 juillet 2012. Les EOA IMI rejoignent l’une des écoles d’officiers des armées de terre, de l’air et de la marine nationale. Ils sont ensuite affectés dans une unité opérationnelle de l’armée de formation où ils mettent en application les connaissances militaires acquises. Cette formation d’officier s’achève avec un stage de fin de 1er cycle de plus de quatre semaines rythmées par les instructions commando, parachutiste et génie combat.

Le 18 juillet 2012. Les premiers EOA IMI arborent fière-ment leur tenue d’apparat pour leur baptême de promotion à Angers. Cette cérémonie solennelle marque l’accomplis-sement d’une année de formation militaire.

DIPLôMÉS DES ARTS ET MÉTIERSSeptembre 2012. Les jeunes officiers IMI intègrent le Centre de formation et de recherche (CER) d’Angers où ils suivent, pendant trois ans, le cursus des Arts et Métiers ParisTech. A l’issue de cette formation scientifique et tech-nique, ils obtiennent le diplôme d’ingénieur des Arts et Métiers. Pendant toute leur scolarité, les élèves IMI sont encadrés et gérés sur le plan administratif et statutaire par l’École nationale supérieure des ingénieurs de l’infras-tructure militaire (ENSIM), école militaire adossée à Arts et Métiers ParisTech.

Le corps des IMI accueillera, chaque année, une quinzaine d’élèves-officiers en recrutement initial. Chaque promotion s’engage à servir le ministère de la Défense et des Anciens Combattants durant six ans après sa sortie d’école.

1service d’infrastructure de la défense / rapport d’activité 2011

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En 2011, le Service d’infrastructure de la Défense (SID) a achevé sa mutation. Les sept Établissements du ser-vice d’infrastructure de la Défense (ESID) ont été créés et les 54 Unités de soutien de l’infrastructure de la Défense (USID) qui leur sont rattachées ont vu le jour au cœur des nouvelles bases de Défense. L’année 2011 marque aussi l’élargissement de notre champ d’actions avec la reprise du soutien des installations de la Direction géné-rale de l’armement (DGA) et de la Direction interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information (DIRISI), accompagnée des transferts de personnels qui se concrétiseront en 2012.

Cette transformation réussie de notre jeune service, nous la devons à la compétence, à la conscience professionnelle et à la cohésion dont a fait preuve l’ensemble du personnel, civil et militaire. Fier d’appartenir au SID, chacun à son niveau, en ESID, en USID, à l’échelon central, a su s’adap-ter pour répondre aux besoins de la Défense de demain, en tout temps et en tout lieu.

Notre nouvelle organisation est mise à l’honneur dans ce rapport d’activité 2011. Dédiée au réseau, la première par-tie présente le profil, les chantiers majeurs et les initiatives locales de chaque établissement métropolitain, de chaque direction en outre-mer ou à l’étranger.

La seconde partie dresse le bilan de l’activité du service au cours de l’année 2011 au travers des compétences qu’il met en œuvre dans les domaines de l’assistance au commandement, la conduite et la réalisation des opérations, le soutien des forces notamment en opérations extérieures, la gestion et la maintenance des installations, l’expertise technique.

Cette édition affirme également l’action du service hors métropole et en matière de développement durable, dans le contexte 2011 de « l’année des outre-mer » et de la concrétisation du Grenelle de l’environnement. Elle traduit enfin notre volonté de soutenir au mieux, sur le terrain, les bases de Défense, elles aussi naissantes, et de couvrir l’ensemble des besoins en infrastructure du ministère.

Simplicité de notre organisation, Proximité de ceux que nous soutenons, Qualité de nos réalisations, Responsabilité face à la mission qui nous est confiée, ces quatre mots caractérisent dorénavant notre service : SPQR.

Fin 2011, le SID se situe résolument au centre de la fonction infrastructure comme voulu par notre ministre au travers du mandat qui m’a été assigné le 26 février 2010.

Le général de corps aérienGérard Vitry

Message du directeur central

Une transformation réussie

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PanoraMa 2011

Le SID achève sa mutation,

Janvier : nouvelle organisationLes sept Etablissements du SID (ESID) sont créés. Nés de la transformation du SID pour s’adapter à la réforme des armées, ils montent en puissance progressive-ment avec leurs Unités de soutien de l’infrastructure de la Défense (USID) implantées dans les bases de Défense. La Direction centrale du SID (DCSID) entame la réflexion sur sa réorganisation qui aboutira en janvier 2012.

Février : convention achatsLe SID participe à la deuxième convention nationale des acheteurs du ministère. Spécialiste de l’achat infras-tructure, il intervient dans les secteurs de l’investissement immobilier, la maintenance-exploitation des bâtiments, le soutien infrastructure en opérations extérieures, l’énergie et la dépollution des sites militaires.

Mars : Maintenance iMMobilièreLe projet de Rationalisation et d’externalisation de la maintenance (REM) est lancé. Il doit proposer une offre de service qui améliore l’état du patrimoine immobilier de la Défense tout en réduisant les coûts de maintenance. C’est le rôle de l’équipe de la plateforme REM créée au sein de la direction centrale du SID.

avril : outre-MerLe SID et le Commandement du service militaire adapté (COMSMA) signent une convention cadre d’assistance. Le directeur central du SID s’engage à assurer la conduite d’opérations des infrastructures hors métropole du SMA, en s’appuyant sur les Directions d’infrastructure de la Défense (DID) outre-mer.

Mai : tchadLe directeur central du SID rencontre les acteurs infras-tructure locaux du dispositif Epervier. Le SID est présent sur le théâtre tchadien au travers du Service interarmées d’infrastructure (SII). Il conduit des chantiers comme l’Ordi-naire spécial opérations (OSO), l’Antenne chirurgicale aéro-transportable (ACA), le dépôt de munitions ou la centrale électrique.

Juin : socio-resPonsablePremier marché « socio-responsable » lancé par l’unité d’infrastructure de Montpellier rattachée à l’ESID de Lyon. Il prévoit une clause d’Insertion à l’activité économique (IAE) qui engage l’entreprise à réserver 10 000 heures de travail pour l’embauche de personnes en situation d’ex-clusion sur le chantier de trois bâtiments d’hébergement militaire à Castelnaudary.

avr Juil

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en répondant aux besoins des armées

Juillet : Fanions esidDes mains du général Vitry, les directeurs d’ESID reçoivent le fanion de leur établissement, symbole d’appartenance au ministère de la Défense et des Anciens Combattants. Porteur des insignes mêlés des trois armées, chaque fanion rappelle la vocation interarmées de ces nouveaux établissements du SID, à l’heure de la mutualisation des soutiens.

août : dakarSur le port militaire sénégalais, la Direction d’infrastruc-ture de la Défense de Dakar (DIDD) achève les travaux de rénovation du Grand Wharf. Chargée de la conduite et de la maîtrise d’œuvre de l’opération, la DIDD redonne à ce quai, vieux de 50 ans, une seconde jeunesse.

sePteMbre : iMiLes dix-sept premiers Élèves officiers d’active ingénieurs militaires d’infrastructure (EOA IMI) font leur rentrée sur le campus de Polytechnique. Ils débutent leur cursus par une année de formation militaire initiale avant d’intégrer pour trois ans l’école Arts et Métiers ParisTech.

octobre : aFghanistanL’Ingénieur principal (IP) Christophe Kintz est le premier Ingénieur militaire d’infrastructure (IMI) projeté en Afghanis-tan au profit de l’opération PAMIR. Il exerce un rôle d’ex-pert au sein de la Cellule soutien au stationnement (CSS) du théâtre afghan.

noveMbre : énergieL’accord-cadre pour la fourniture d’électricité est notifié à l’opérateur GDF-Suez. Le SID, acheteur d’énergie pour le ministère, a retenu ce fournisseur qui alimentera six sites de la Marine : les bases navales de Brest, Cherbourg, l’île Longue, Lorient et Toulon mais aussi le centre « Comman-dant Mille » à Houilles.

déceMbre : soutien dga Le bâtiment « foudre », sur le site DGA de Balma, reprend ses tests de foudroiement nécessaires à la certification et à la qualification des aéronefs de la Défense. L’USID de Toulouse a réhabilité ce hall d’essais unique en France. Plus de 1700 m2 ont été traités et réparés pour un coût d’1,5 Mm.

aou sePt

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stratégie

Performance

Mesurer et maîtriser nos objectifs. le pilotage de la performance au sid consiste à identifier, organiser et mettre sous contrôle de gestion les orientations stratégiques définies par le commandement.

Elles sont regroupées en onze domaines d’activités straté-giques selon la logique de résultats et de performance de la gestion des finances publiques instaurée par la LOLF1.

Ces activités répondent à trois objectifs majeurs :

>> Améliorer la qualité de service aux attributaires, c’est notre responsabilité vis-à-vis de nos clients de la Défense.

>> Assurer l’efficacité de la gestion des crédits, c’est notre responsabilité vis-à-vis des contribuables.

>> Agir en tant que service constructeur responsable qui s’implique dans les enjeux socio-économiques au-delà de l’atteinte des résultats, c’est notre responsabilité vis-à-vis des citoyens.

Les orientations stratégiques de chaque domaine sont déclinées dans un plan d’action diffusé chaque année à l’ensemble du réseau. Celui-ci sert de trame de restitution de la performance de chaque organisme du service.

EFFICACITÉ DE GES

TION

QUALITÉ DE SERVICE

RÉORGANISATION

DU SID

ATTRIBUTAIRECONTRIBUAB

LE DCSID

le domaine

Administrer

commandement

en maîtrise

Assister le et réaliser

les opérations

Conduire

d'ouvragedu patrimoine

Gestion technique des crédits

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organisation

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du SID

le contrat opérationnel

Satisfaire

SOCIO

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rvice

1 | La Loi organique relative aux lois de finances (LOLF) du 1er août 2001, mise en œuvre le 1er janvier 2006, a instauré un nouveau système de gestion des finances publiques plus performant et fondé sur une logique de résultats et de transparence.

La carte stratégique du SID

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stratégie

Compétences

Des savoir-faire spécifiques. acteur central de la fonction infrastructure, le sid développe des compétences particulières pour couvrir ses nouvelles responsabilités et l’ensemble de son champ d’interventions.

schéMas directeursAvec la carte militaire des bases de Défense, la stratégie immobilière du ministère est définie dans un document de référence unique, le Schéma directeur immobilier de base de Défense (SDIBdD). Initié par la Direction de la mé-moire, du patrimoine et des archives (DMPA), ce nouveau dispositif a refondu le périmètre et la procédure d’élabora-tion des schémas directeurs des emprises de la Défense.

Le SID apporte son expertise à chaque SDIBdD placé sous la responsabilité du commandant de BdD. Lancés en 2011, les premiers SDIBdD des 18 BdD classées en « priorité une1 » devraient être finalisés à la fin 2012. Dix-sept sont déjà programmés pour 2012 et quatorze pour 2013. L’objectif est d’établir la totalité des SDIBdD à l’horizon 2014.

achat d’énergieLe SID est l’opérateur unique du ministère2 dans l’achat d’électricité et de gaz nécessaires aux infrastructures mili-taires. Pour fournir en électricité les bases navales, il a signé avec GDF-Suez un accord-cadre3 qui adopte une nouvelle formule tarifaire permettant de se positionner sur les offres de prix les plus basses du marché. Début 2012, le SID a initié également un partenariat avec EDF visant à améliorer l’efficacité énergétique du ministère par le biais

des Certificats d’économie d’énergie (CEE)4. Le SID sou-tient EDF dans sa démarche d’acquisition de CEE. De son côté, EDF accompagne pendant deux ans le service dans ses actions de maîtrise des dépenses énergétiques, tout en faisant bénéficier les BdD de rétributions financières en fonction des CEE acquis.

1 | Classées par les armées et la DMPA, direction du Secrétariat général pour l’administration (SGA) ayant, en autres, la responsabilité de la politique immobilière du ministère.2 | Décret n° 2010-1597 du 20 décembre 2010 qui désigne le SID afin d’assurer « pour le ministère de la défense, l’approvisionnement, le stockage et la distribution de l’énergie, hors produits pétroliers... »

3 | voir page 3.4 | Avec le dispositif des CEE, l’Etat impose des objectifs d’économie d’énergie aux fournisseurs. Ils sont incités à promouvoir activement l’efficacité énergétique auprès de leurs clients. En contrepartie de leur accompagnement, ils pourront recevoir des CEE qu’ils rétribueront aux consommateurs.

Témoignage“ depuis la réforme des armées,

il faut revoir les logiques de dévelop-

pement et d’aménagement de notre

patrimoine immobilier pour s’accorder

à l’échelle de la bdd et à la diversité

des missions. c’est l’objectif des sdibdd. la première étape

a été d’expliquer leur importance et leur fonctionnement.

la difficulté actuelle est d’établir un lien dynamique avec tous

nos interlocuteurs. ”

ingénieur principal cyril isaac

chef de section schéma directeur et urbanisme

esid de MetZ

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stratégie

inFrastructures nucléairesLe SID soutient et maintient en condition ces ouvrages sen-sibles de la dissuasion tout en les adaptant pour l’accueil des nouveaux systèmes d’armes.

Il conduit les analyses et les études qualité qui garantissent le niveau de sécurité nécessaire pour la maîtrise et le confi-nement des matières fissiles en toutes circonstances, cela depuis la conception jusqu’à la mise en service des infrastructures.

Dans les ports, le soutien est assuré par les Établissements du SID (ESID) de Brest, Toulon et Rennes. Sur les Bases aériennes à vocation nucléaire (BAVN), la mission incombe aux Unités de soutien de l’infrastructure de la Défense (USID). Ces échelons locaux sont pilotés par la direction centrale qui représente le service dans les instances minis-térielles tandis que le CETID apporte son expertise.

équiPeMents industrialo-PortuairesLe SID est responsable du Maintien en condition opération-nelle (MCO) de l’outil industriel de la Marine nécessaire au soutien des navires sur les bases navales : digues, bassins, quais, grues, portes de bassins, stations de pompage et pontons. Le service pilote également l’exploitation des ré-seaux d’électricité, d’air et d’eaux et contractualise l’achat des fluides, notamment la fourniture de l’électricité.

Chiffres Clés MCO50 Mc annuels

25 grues, 24 Portes de bassins, 12 stations de PoMPage

10,45 kM de ras débordoirs et Pontons

382 kM de réseaux électriques, 266 kM de réseaux d’eaux 31 kM de réseaux d’air

Formationaprès un ou plusieurs stages à l’ecole des applications mi-

litaires de l’énergie atomique (eaMea) de cherbourg, les

agents exerçant dans le domaine du nucléaire bénéficieront,

dès 2012, d’une nouvelle formation spécifique aux infrastruc-

tures nucléaires, créée avec l’eaMea et le commissariat à

l’énergie atomique (cea).

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stratégie

systèMe d’inForMation (si)L’année 2011 a vu la poursuite de la construction du sys-tème d’information des ressources immobilières avec, en particulier, la mutualisation des applications existantes. Cette rationalisation aboutira à la création d’un système d’information unique ministériel.

Afin d’obtenir une base exhaustive du patrimoine du minis-tère, le périmètre de l’application de gestion domaniale a été augmenté en intégrant les immeubles de la DGA. En parallèle, afin de mettre en cohérence les bases de G2D1

et du module RE de CHORUS2, un outil de comparaison a été réalisé et un plan d’action défini en liaison avec France Domaine3.

1 | Outil de Gestion domaniale de la Défense (G2D).2 | CHORUS est l’outil informatique interministériel de pilotage de la gestion financière de l’Etat. Le module RE-FX (Real Estate - Flexible) correspond au référentiel immobilier de l’Etat. 3 | France Domaine est un service du ministère des Finances qui représente l’Etat-propriétaire. 4 | Système d’information géographique.

5 | L’outil de Conduite des opérations d’infrastructure (COSI) remplacera le Programme de liquidation des marchés de travaux (PLIMAT) et l’Outil de suivi des investissements à réaliser en infrastructure et stationnement (OSIRIS).6 | Système de gestion et d’archivage des plans.7 | Site intranet documentaire dédié à l’infrastructure de la Défense.8 | Système d’information qui regroupe, croise et restitue les données financières et immobilières.

sig4 La maquette a été finalisée. Elle précise les zones de biodiversité applicables aux espaces d’activités militaires. Le marché pour la réalisation d’une application conforme aux directives techniques de la DIRISI sera lancé au 1er trimestre 2012.

cosi5 Le premier module de l’application de conduite d’opération qui remplacera PLIMAT et OSIRIS à partir de 2013 sera mis en production à l’automne 2012.

sygaP6 La phase de déploiement et de collationnement des plans est terminée pour la métropole. Elle se poursui-

vra au 1er semestre 2012 pour l’outre-mer. Plus de 65 000 plans ont déjà été intégrés dans la base.

inFr@thèque7 Les derniers modules ont été déployés en 2011, notamment la possibilité de créer un DVD avec une base d’information complète et la création d’une photothèque.

inFocentre8 Déjà opérationnel avec les données de G2D, l’infocentre permet désormais de restituer les don-nées financières réceptionnées grâce à un connecteur relié à CHORUS.

8 service d’infrastructure de la défense / rapport d’activité 2011

stratégie

Développement durable

l’engagement éco-responsable. le sid agit dans le cadre du Plan d’action environnement (Pae) ministériel, surtout dans la performance énergétique et la qualité environnementale des constructions.

stratégie Ministérielle de PerFor-Mance énergétique (sMPe)La direction centrale du SID a participé à l’élaboration de cette stratégie pilotée par le Secrétariat général pour l’administration (SGA). Document de référence unique dans le domaine de la performance énergétique, elle cris-tallisera les objectifs de la politique énergétique à venir du ministère. Arrêtée pour cinq ans, la SMPE retient cinq axes stratégiques : l’achat, la connaissance, la gouvernance, la rationalisation et l’autonomie.

consoMMations énergétiquesÉconomiser l’énergie passe par une meilleure connais-sance des consommations. Le service s’est investi en 2011 dans :

– le rapport des 23 audits « énergie » sur 1,2 M de m2 de bâtiments. Il quantifie l’effort financier à consentir pour réduire la consommation énergétique du ministère de 20% d’ici 2020. Il a permis d’établir une première clas-sification des actions énergétiques à mener sur le bâti et les équipements ;

– l’expérimentation de l’Outil de suivi des fluides (OSF). Elle a été finalisée sur le camp de Mailly et aboutira à la généralisation de l’outil à l’été 2012 ;

– deux Contrats de performance énergétique (CPE). Le premier a été signé pour le site de Roc Noir et le second est en cours de lancement à La Valbonne.

qualité environneMentaleAfin de concilier « construction durable » et exigences opé-rationnelles, les opérations d’infrastructure sont réalisées en limitant au maximum leur impact environnemental. L’ob-tention d’une certification Haute qualité environnementale (HQE) est étudiée pour chaque projet. Elle procède d’une démarche volontaire, en fonction des contraintes opéra-tionnelles ou calendaires.

28 oPérations inscrites au Pae dont :>> 17 opérations au stade de la définition du besoin ou de l’étude,>> 6 opérations en phase de réalisation,>> 5 opérations achevées.

ZOOMsix bornes autonomes d’éclairage extérieur ont été mises en service par l’usid de la base navale de toulon. le jour, l’énergie est accu-mulée grâce à deux panneaux solaires et une batterie intégrée. la nuit, la borne s’active en mode veille et s’allume complètement lorsque son capteur infrarouge détecte une présence. aucune tranchée, aucun câblage et aucune consommation d’électricité.

En brefdeux projets expérimentaux de bâtiments à énergie posi-

tive sont menés au profit des bureaux du 1er régiment de

tirailleurs d’epinal et de l’installation cynotechnique du 3e

régiment du génie de charleville-Mézières.

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se

au

Réseau

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Portraits Métier

Chef d’USID(Unité de soutien de l’infrastructure de la Défense)

ic2Jean-Marie le MOnTréer

usiD de Cherbourg

“ Être chef d’USID implique d’être at-tentif à l’infrastructure et aux attentes de ses utilisateurs. C’est aussi entraî-ner l’équipe chargée des installations, conseiller les attributaires et établir une relation de confiance avec les échelons de commandement.

Définir des axes d’effort significatifs, intégrer la maîtrise énergétique, iden-tifier les infrastructures prioritaires sont autant d’objectifs qui participent à prévenir les dysfonctionnements. En cas de défaillance, l’USID doit agir avec rapidité et efficacité. Cela exige de bonnes compétences, de bien connaître les installations et de dis-poser d’outils contractuels adaptés.Nous menons aussi des chantiers de maintenance lourde comme l’accueil des sous-marins Barracuda.

Après plusieurs postes en maîtrise d’œuvre et conduite d’opérations, l’expérience si multiple de chef d’USID où l’on manage, anticipe, écoute et réagit, est pour moi un temps particulièrement motivant et instructif dans ma carrière d’ingénieur militaire d’infrastructure. ”

ic2DiDier rOuX

usiD de Marseille

“ Collaborateur direct du Comman-dant de la base de Défense (comBdD) pour la maintenance et la gestion do-maniale, je propose une programma-tion triennale et aide les 26 formations à exprimer leur besoin et les informe de l’avancement des opérations.

La section « gestion du patrimoine » est tournée vers la connaissance du patrimoine et la gestion de l’énergie, celle de « l’ingénierie de la mainte-nance » vers la conduite et la réalisa-tion de la maintenance, en régie ou par contrats. Nous concentrons nos efforts sur la mise à jour des réfé-rentiels, l’installation des compteurs, l’optimisation des contrats électricité et gaz, la globalisation des marchés de maintenance et le pilotage de la régie.

J’ai exercé successivement les res-ponsabilités de chef de section et chef de bureau en maîtrise d’œuvre puis chef de bureau conduite des réalisations. J’ai eu l’honneur d’être désigné pour commander l’USID à sa création en novembre 2010 sur la BdD pilote de Marseille. ”

itPeniCOlas BOulesTier

usiD de rochefort

“ Le chef d’USID forme un binôme avec le comBdD. Il est au cœur des activités de la BdD, à la fois dans l’ombre et la lumière : quand il s’agit de maintenance et lors de la remise des installations à l’utilisateur. Il anime son équipe et, grâce à elle, répond à tous les besoins.

La gestion du patrimoine est une acti-vité de longue haleine, de la program-mation des opérations à la rédaction des marchés, tandis que l’ingénierie de la maintenance prend de plus en plus d’importance. Avec l’appui de l’ESID, nous conduisons actuelle-ment la rénovation des installations de chauffage de la base aérienne de Rochefort et celle du mess de Co-gnac mais aussi les opérations pour l’accueil de nouvelles unités sur la Rochelle.

Ingénieur du MEDDTL, j’ai intégré le SID dans un secteur plus large et des responsabilités plus importantes. Elles me donnent une pleine et entière satisfaction professionnelle. J’espère avoir la chance de rester quelques années encore à la tête de l’USID afin de stabiliser son fonctionnement. ”

Conseiller et manager

Responsable gestion et maintenance

Parcours militaire et civil

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se

au

Portraits Métier

Conducteur d’opérations

cheF d’orchestre“ Le conducteur d’opérations est comme un chef d’or-chestre : il coordonne en évitant les fausses notes. Garant de la bonne exécution du projet, il prend en compte le juste besoin pour satisfaire le client et intervient tout au long de l’opération, de la faisabilité à la livraison.

Dans ce rôle, je réalise la planification financière et ca-lendaire, détermine le besoin en liaison avec la maîtrise d’œuvre, rédige et suis les marchés. Interlocuteur privilégié entre les intervenants de l’ESID et ses partenaires exté-rieurs, je suis en contact avec des organismes comme la DIRISI, le SCA, la DRSSA1 ou les services civils de l’État.

resPecter le calendrierChargé des emprises militaires de Bitche, je pilote l’opé-ration des infrastructures d’accueil du VBCI2 au profit du 16e Bataillon de chasseurs. Afin de respecter le calen-drier restreint, je dois fournir le résultat des études (struc-ture, amiante…) le plus rapidement possible à la maîtrise

d’œuvre et m’assurer que l’ensemble des interlocuteurs est en phase pour le rendez-vous de l’engagement juri-dique des crédits. Le moindre problème de coordination peut entraîner un décalage du calendrier et impacter la programmation financière. Mon rôle est donc d’anticiper.

une oPPortunitéAprès quatre ans passés en section de maîtrise d’œuvre comme conducteur de travaux, j’ai eu l’opportunité d’être affecté sur un poste de conducteur d’opérations à l’ESID de Metz. Malgré que je ne puisse prétendre, en qualité de sous-officier, aux responsabilités de chefs de pôle réser-vées aux officiers ou aux agents civils de catégorie A, j’ai la chance d’exercer un métier en pleine évolution. Depuis la dissolution des Etablissements d’infrastructure de la Défense (EID), les conducteurs d’opérations du SID gèrent les marchés de prestations intellectuelles mais aussi de Maîtrise d’œuvre privée (MOP), ce qui nous ouvre à de nouvelles procédures et de nouveaux interlocuteurs. ”

adJudant-cheF eriC PueCh (Pôle COnDuiTe D’OPéraTiOns De MeTZ)

1 | Direction interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information (DIRISI), Service du commissariat des armées (SCA), Direction régionale du service de santé des armées (DRSSA).

2 | Véhicule blindé de combat infanterie (VBCI) – voir page 22.

12 service d’infrastructure de la défense / rapport d’activité 2011

Portraits Métier

Spécialiste du patrimoine

resPonsable du bureau gtP“ Avec mon équipe du bureau Gestion technique du patri-moine (GTP), j’assure :

– la tenue des référentiels techniques du patrimoine im-mobilier de la région toulonnaise qu’il soit bâti, industriel ou portuaire ;

– la gestion des énergies et des fluides ; – le pilotage des Contrôles et visites périodiques obliga-

toires (CVPO) ; – la supervision d’opérations de dépollution, industrielle

ou pyrotechnique ; – le renouvellement des marchés de travaux de l’ESID

et des USID ; – la maintenance d’installations de Gestion technique

centralisée (GTC1).

J’ai deux autres casquettes : référent local de l’application informatique GTP2 et chef de projet d’une opération de télérelevage en lien avec l’Outil de suivi des fluides (OSF3).

des Missions élargiesLa création de l’ESID de Toulon et de ses quatre USID a élargi nos missions avec l’intégration du domaine immo-bilier industrialo-portuaire, de la gestion des énergies et fluides et de la cellule GTC. Il en résulte une meilleure vision d’ensemble du patrimoine à gérer, en s’appuyant sur les sections « gestion du patrimoine » des USID qui participent à la fiabilisation des référentiels patrimoniaux.

un relieF inéditAvant de prendre la tête du bureau GTP en 2008, j’ai oc-cupé plusieurs postes au SID de Toulon en subdivisions de travaux, en conduite d’opérations et en qualité de se-crétaire général. Etre ingénieur spécialiste du patrimoine m’offre l’opportunité de remplir des fonctions de chef de division « gestion du patrimoine » au sein de l’ESID voire chef d’USID.

Pour l’heure, le déploiement de l’outil GTP et de l’OSF ainsi que le développement de la GTC représentent des missions d’envergure qui donnent un relief inédit à mon poste actuel. ”

ingénieur en cheF de 2e classe PaTriCk DunanD (esiD De TOulOn)

1 | Pilotage à distance et détection de pannes sur les installations techniques telles que chaufferies, climatisations… 2 | voir page 42.

3 | Suivi et optimisation des consommations d’énergies et de fluides – voir page 8.

13service d’infrastructure de la défense / rapport d’activité 2011

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Portraits Métier

Expert infrastructure

structures et Pyrotechnie“ Au sein de la Section dynamique des structures et pyro-technie (SDSP), j’étudie le comportement d’ouvrages sou-mis à des sollicitations dynamiques : explosions, impacts, séismes… Au quotidien, je fais appel à de puissants codes de simulation numérique et à des outils analytiques. Ces études sont réalisées, d’abord, au profit du SID, sur le sol national ou pour les théâtres d’opérations extérieures. Mais je soutiens aussi d’autres services de la Défense, du minis-tère de l’Intérieur, et dernièrement, des Affaires Étrangères.

sPéciFicité recherchéeC’est la diversité des sujets traités et de nos clients qui ca-ractérise mon domaine d’activité. Par exemple, j’ai travaillé sur trois expertises bien différentes en 2011 : la conception d’une tour de guet en Afghanistan, la réalisation d’un dépôt de munitions au bénéfice de l’armée moldave et l’analyse

de dispositions techniques de durcissement pour le projet Balard 2015.

Notre activité est très spécifique, il existe peu de pôles de compétences dans ce domaine. Avec la réforme du SID, le nouveau réseau d’experts me semble de nature à favoriser les synergies et accroître les demandes de contributions.

de la Maîtrise d’œuvre à l’exPertiseEn qualité de technicien supérieur (TSEF1), j’ai intégré le ministère de la Défense en 1999. J’ai commencé au sein d’une section maîtrise d’œuvre à l’Établissement du génie (EG) de Versailles où je rédigeais des études et suivais les travaux. Après ma réussite au concours d’IEF2 en 2005, j’ai rejoint la section études de structures et simulation du Service technique des bâtiments, fortifications et travaux (STBFT), devenu aujourd’hui le CETID. ”

ingénieur d’études et de Fabrication eTienne TOusCh (CeTiD)

1 | Technicien supérieur d’études et de fabrication (TSEF), fonctionnaire de catégorie B au sein du ministère de la Défense.

2 | Ingénieur d’études et de fabrication (IEF), fonctionnaire de catégorie A au sein du ministère de la Défense.

14 service d’infrastructure de la défense / rapport d’activité 2011

nouvelle organisation

Échelon central

structure DCsiD-CeTiD la nouvelle organisation de la direction centrale du sid (dcsid) est en place depuis janvier 2012. elle se divise en deux services et s’appuie sur le centre d’expertise des techniques de l’infrastructure de la défense (cetid).

service de la stratégieChargé de l’élaboration de la politique infrastructure, il défi-nit les nouvelles orientations en matière d’infrastructure et assure l’interface avec les bénéficiaires du SID et ses par-tenaires extérieurs. Il gère les moyens humains et financiers nécessaires aux activités du SID.

service des réalisationsResponsable de la production, il pilote les commandes c’est-à-dire les opérations d’infrastructure mais aussi les études, avis et conseils apportés au commandement. Il s’appuie sur les Etablissements du SID (ESID) et anime le CETID.

centre d’exPertiseRelevant directement du service des réalisations, le CETID assiste la conduite d’opérations et la maîtrise d’œuvre du SID et maintient les référentiels techniques. Issu du Service technique des bâtiments, fortifications et travaux (STBFT), il s’appuie sur son réseau d’experts et sur les bureaux « expertise » des ESID.

DireCTiOn CenTrale Du siD3 rue de l’indépendance américaine cs 80601 - 78013 versailles cedextél : 01 30 97 94 02 - Fax : 01 30 97 96 [email protected]

CeTiD9, rue des récollets - cs 9060278013 versailles [email protected]

DIRECTEUR CENTRAL

DIRECTEUR CENTRAL ADJOINT

BUREAU AFFAIRES RÉSERVÉES CELLULE OPÉRATIONNELLE

SERVICE DE LA STRATÉGIEBUREAU QUALITÉ ET PILOTAGE

DE LA PERFORMANCE

BUREAU ÉTUDES GÉNÉRALESET PROSPECTIVE

BUREAU PROGRAMMATIONET RELATIONS CLIENTS

BUREAU DIRECTIVES INFRASTRUCTURE

PLATEFORME RATIONALISATION ET EXTERNALISATION DE LA MAINTENANCE

SOUS-DIRECTION DU PILOTAGEDE LA STRATÉGIE INFRASTRUCTURE

BUREAU ORGANISATIONDES RESSOURCES HUMAINES

BUREAU GESTIONDES RESSOURCES HUMAINES

BUREAU DE LA GESTIONBUDGÉTAIRE ET FINANCIÈRE

BUREAU DES COMPTABILITÉS

SOUS-DIRECTION DU PILOTAGE DESRESSOURCES HUMAINES ET FINANCIÈRES

SERVICE DES RÉALISATIONS

BUREAU ORGANISATION DE L’ACHAT

BUREAU ACHATS MÉTIERS

SOUS-DIRECTIONACHATS INFRASTRUCTURE

BUREAU GESTION DU PATRIMOINE

BUREAU MAINTIEN EN CONDITIONET MAÎTRISE DE L’ÉNERGIE

SOUS-DIRECTION MAINTIEN EN CONDITION ET GESTION DU PATRIMOINE

BUREAU PROJETS DES SI

BUREAU GOUVERNANCE DES SI

DIVISION DES SYSTÈMES D’INFORMATION

BUREAU ASSISTANCE JURIDIQUEDES MARCHÉS D’INFRASTRUCTURE

BUREAU NUCLÉAIRE ET DISSUASION

BUREAU PROGRAMMES MAJEURS

SOUS-DIRECTION PROJETS

BUREAU MÉTHODE ET SUIVIDES OPÉRATIONS D’INFRASTRUCTURE

CENTRE D’EXPERTISE DES TECHNIQUES DE L’INFRASTRUCTURE DE LA DÉFENSE

BUREAU EXPERTISE DES TECHNIQUES OPÉRATIONNELLES

BUREAU EXPERTISE DES TECHNIQUES DE PROTECTION ET DE SÛRETÉ

BUREAU CHAMPS ET STANDS DE TIRBUREAU EXPERTISE DES TECHNIQUES BÂTIMENTAIRES

15service d’infrastructure de la défense / rapport d’activité 2011

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interviews croisées

ingénieur généralhugues COrBeau

Chef du service de la stratégie

“ Nos missions clés sont la prépara-tion de la programmation des opé-rations d’infrastructure en lien avec « le service des réalisations », le dialogue de gestion avec le SGA et la gestion des personnels, des effectifs, des emplois et des com-pétences du SID.

Le service de la stratégie est com-posé de deux bureaux isolés et de deux grandes sous-directions pilo-tage de la « stratégie infrastructure » et « des ressources », pour un effectif total d’environ 100 personnes.

Les anciennes activités de gestion des ressources humaines et finan-cières ont été reprises mais la grande innovation est le fait qu’elles soient concentrées dans une seule sous-direction « pilotage des ressources » rattachée au service que je dirige. C’est une plus-value dans la gestion globale des ressources du SID. Tour-né vers l’avenir, mon service prend en compte les évolutions réglementaires, la prospective et le management de l’information. ”

général de brigaderéMy franCO

Chef du service des réalisations

“ Son rôle est de maîtriser la livraison des ouvrages prévus dans le plan de charge du SID. Il fixe aux ESID les objectifs calendaires et de perfor-mance des opérations. Il en contrôle le respect et définit les mesures cor-rectives à prendre. Il informe « le ser-vice de la stratégie » des capacités de production du SID et de l’avancement des opérations.

Le service des réalisations regroupe 220 postes répartis en trois sous-di-rections de 30 personnes chacune, d’une division des systèmes d’infor-mation comptant 40 personnes et du CETID.

La réorganisation a permis surtout de clarifier les responsabilités entre les sous-directions qui existaient dans l’ancienne structure. Certains métiers comme celui d’acheteur infrastruc-ture sont maintenant plus visibles et plus clairs. La création du CETID et des sous-directions placés sous mon autorité répond à la même logique, regrouper une exper-tise dans un domaine au profit de nos bénéficiaires. ”

ingénieur en cheF de 1re classeDaniel aCharD

Directeur du CeTiD

“ Le CETID donne des avis, four-nit des études, participe au soutien des forces sur les théâtres extérieurs et conduit des expérimentations. C’est un pôle d’experts dont le cœur de métier est centré sur l’étude des effets des armes.

Le CETID est un organisme extérieur du SID au même titre que les ESID tout en étant intégré au « service des réalisations » de la DCSID. Il conserve une organisation en quatre bureaux regroupant 80 experts.

La principale évolution, c’est l’anima-tion par le CETID des bureaux d’ex-pertise créés au sein des ESID. Ce réseau d’experts permet de mettre en commun des compétences pour pouvoir répondre aux attentes de nos conducteurs d’opérations et de notre maîtrise d’œuvre. Des domaines d’ex-pertise montent en puissance avec les changements d’activités du SID : le nucléaire, les ouvrages maritimes et les structures industrialo-portuaires. ”

Quels sont le rôle et les missions de votre service ?

Comment est-il organisé ?

Quels sont les changements apportés par la réorganisation de la DCSID ?

16 service d’infrastructure de la défense / rapport d’activité 2011

nouvelle organisation

Réforme

Configuration esiD-usiD déployée. la carte du nouveau réseau infrastructure se dessine avec la mise en place des etablissements du sid (esid) et de leurs unités de soutien de l’infrastructure de la défense (usid) au cœur des bases de défense (bdd).

création des esidDepuis le 1er janvier 2011, les ESID remplacent à la fois les Directions régionales du SID (DRSID) et leurs Établis-sements d’infrastructure de la Défense (EID), les derniers EID seront dissous à l’été 2012. Émanations des ESID, les USID se déploient auprès des commandants de Bases de Défense (BdD).

Pour accompagner les mouvements RH induits par cette réorganisation, chaque établissement a mis en place une Antenne de mobilité et de reconversion (AMR).

cadre JuridiqueLes ESID ont été créés par arrêté du 13 décembre 2010 et confirmés selon l’arrêté du 14 janvier 2012. Ces textes

précisent qu’ils « intègrent les USID déployées auprès des bases de Défense ». Leur organisation, leurs attribu-tions et leur fonctionnement sont fixés par l’instruction n° 501034 de la direction centrale du SID. Sur le plan fonc-tionnel, l’activité du SID est régie par des textes spéci-fiques, notamment le décret relatif à la politique immobilière et les instructions concernant les SDIBdD et la conduite des opérations d’infrastructure.

exPertiseUne directive est en cours de rédaction sur le fonctionne-ment de l’expertise du SID en réseau. Elle est pilotée par le CETID qui s’appuie sur les « bureaux expertise » des ESID et le réseau d’experts du service.

Témoignagesoutien des bases aériennes

“ depuis le 1er janvier 2011, le sid a repris le soutien

des bases aériennes en métropole. c’est une transformation

importante, une réforme interministérielle entre le Mindac

et le Meddtl1. elle s’est concrétisée par la création d’usid

au sein des « bdd air » comprenant une base aérienne, cela

avec des personnels de statuts et de cultures différents issus

du Meddtl, de l’armée de l’air et du sid. cette réforme

est quasiment achevée, il reste à la finaliser en outre-mer

et en matière de gestion des personnels. ”

hugues corbeau (igPeF),

chef du service de la stratégie

1 | ministère de la Défense et des Anciens Combattants (MINDAC) et le ministère de l’Écologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement (MEDDTL).

17service d’infrastructure de la défense / rapport d’activité 2011

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nouvelle organisation

Le SID aujourd’hui

1 DireCTiOn CenTrale, 7 esiD, 54 usiD eT 8 DiD

VersaillesDirection centraleet Centre d’Expertise

ESID Toulon4 USID rattachées

ESID Rennes8 USID rattachées

ESID Metz12 USID rattachées

ESID Lyon10 USID rattachées

ESID Île-de-France5 USID rattachées

ESID Brest5 USID rattachées

ESID Bordeaux10 USID rattachées

8 DID

outre

-mer e

t à l’é

trang

er

18 service d’infrastructure de la défense / rapport d’activité 2011

nouvelle organisation

ESID de Bordeaux

513 collaborateurs (67% civils et 33% militaires)10 usiD rattachées pour soutenir 10 bases de Défense> compétent dans la zone sud-ouest : aquitaine, limousin, Midi-Pyrénées et Poitou-charentes.

> gère 493 immeubles pour 616 M de m2 de terrains.

chantiers MaJeurs>> Regroupement de l’Institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace (ISAE) à Toulouse : création du pôle en-seignement physique et systèmes (40 Mm - livraison 2013 à 2015).>> Installation de l’escadrille Rafale RAF 3 sur la BA 118 de Mont-de-Marsan (20 Mm - livraison 2012) et de la SIMMAD1 sur la BA 106 de Mérignac (5,2 Mm - livraison 2012) .>> Accueil du Centre d’instruction élémentaire à la conduite (CIEC) à Castelsarrasin (15 Mm - livraison 2012), construction de l’atelier NTI22 à Muret (12 Mm - livraison 2012) et d’un bâtiment cadres célibataires 180 places sur la BA 106 de Mérignac (10 Mm - livraison 2012) .

>> Dépollution de l’ancien dépôt à munitions de l’Etablisse-ment du matériel (ETAMAT) de Thouars (10 Mm - livrai-son 2012).>> Construction d’un bâtiment de stockage des rechanges ALAT3 et pyrotechniques à Montauban (5,1 Mm - livrai-son 2013).

achat socio-resPonsableConvention de partenariat avec l’Association pour le développement des stratégies d’insertion (ADSI) Tech-nowest : elle engage l’ADSI à soutenir l’ESID dans le suivi des marchés avec clause « achat socio-responsable ».

Deux marchés : la réhabilitation lourde de bâtiments pour l’accueil du 13e Régiment de dragons parachutistes (RDP) transféré de Dieuze à Souge et la rénovation d’un bâtiment au profit de la SIMMAD sur la BA 106 de Mérignac.

USID Angoulême Bordeaux Brive-la-Gaillarde Cazaux Mont-de-Marsan

Antennes AngoulêmeBrie-La Braconne

Bordeaux BeauséjourBordeaux VayresMérignacSouge

BriveLa CourtineLimoges

BiscarrosseCazaux

Mont-de-Marsan

USID Montauban Pau Rochefort Saint-Maixent Toulouse

Antennes Agen CastelsarrasinCaylus Montauban

BayonneDaxPauTarbes

Cognac La RochelleRochefortSaintes

Fontenay-le-ComtePoitiersSaint-Maixent

CastresLa CavalerieMuretPamiersToulouse

PMO Angoulême-Brie, Bordeaux, Montauban (Pôle réorg Midi-Pyrénées PRMP)

PCO Bordeaux, Montauban (Pôle réorg Midi-Pyrénées - PRMP)

1 | Structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques du ministère de la Défense (SIMMAD).2 | Niveau technique d’intervention 2 (NTI 2) pour la maintenance des matériels et engins militaires.

3 | Aviation légère de l’armée de terre (ALAT) : hélicoptères de combat.

19service d’infrastructure de la défense / rapport d’activité 2011

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nouvelle organisation

ESID de Brest

496 collaborateurs (93% civils et 7% militaires)5 usiD rattachées pour soutenir la base de défense de Brest-lorient > compétent en Bretagne. > gère 230 emprises pour 2,5 M de m2 (shod).

chantiers MaJeurs>> Adaptation des infrastructures portuaires pour accueillir les Frégates multimissions (FREMM) : première ligne d’accostage sur le quai des Flottilles.>> Transfert des unités de la Base aéronautique navale (BAN) de Nîmes-Garons vers la BAN de Lann-Bihoué : infrastructures d’accueil de la flottille 21F à Lann-Bihoué.>> Infrastructures d’accueil pour les nouvelles embarca-tions des fusiliers commandos de Lorient.

sPéciFicité « nucléaire »Base opérationnelle de l’Ile Longue : l’USID spécifique de l’Île Longue (USID S. ILO) soutient les infrastructures de ce port d’attache des Sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE).

Base navale de Brest : installations pour les arrêts tech-niques des SNLE, pour l’accueil et le soutien à quai des Sous-marins nucléaires d’attaque (SNA).

Conseiller nucléaire : nommé en 2011 auprès du direc-teur de l’ESID. Il anime le réseau des référents nucléaires qui apportent leur expertise sur les dossiers de sûreté nécessaire au bon déroulement des opérations d’inves-tissement ou de MCO.

Etudes de sûreté nucléaire : après Fukushima1, l’ESID s’est fortement investi, avec l’appui du STXN2, dans les premières réflexions liées à la démarche d’Implémentation de nouvelles études de sûreté pour la propulsion nucléaire (INES-PN). Le but est d’apporter les éléments nécessaires à l’exploitant nucléaire pour définir et prendre en compte les scénarios d’inondation externe.

USID Brest Landivisiau Lanvéoc Lorient S. ILO

1 | Catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima au Japon, le 11 mars 2011, à la suite d’un séisme et d’un tsunami.

2 | Service technique mixte Commissariat à l’énergie atomique (CEA)-Marine nationale pour les chaufferies nucléaires.

20 service d’infrastructure de la défense / rapport d’activité 2011

nouvelle organisation

ESID d’Île-de-France

429 collaborateurs (71% civils et 29% militaires)5 usiD rattachées pour soutenir les 3 bases de Défense franciliennes 2 eiD (Paris et versailles) qui co-existent

jusqu’en juin 2012

> compétent en région ile-de-france.> gère 352 immeubles pour 44,9 M de m2 (shOD).

chantiers MaJeurs>> Réhabilitation de la tour A et de la centrale électrogène de secours sur le site de Balard à Paris (56 Mm).>> Installation du Service de la maintenance industrielle terrestre (SMITER), du pôle de police judiciaire et du Groupement de gendarmerie départemental du Val-d’Oise (GGD 95) à Pontoise (130 Mm) .>> Dépollution du quartier Renard à Saint-Cyr-l’Ecole (8 Mm).>> Accueil des avions à usage gouvernemental sur la BA 107 de Villacoublay (70 Mm). >> Centre de traitement des brûlés (CTB) dans l’hôpital d’instruction des armées Percy à Clamart. >> Réalisation d’une crèche et de bureaux au sein de la caserne d’Artois à Versailles (16 Mm).

schéMa directeurRédaction du rapport d’étape pour le schéma directeur de la Direction centrale de la DIRISI (DCDIRISI) en région IDF : il étudie le potentiel de la caserne Gallieni à

Maison Laffite par rapport aux transferts et regroupements des organismes de la DCDIRISI. Cette étude a apporté une aide à la décision au cabinet du ministre quant à l’approba-tion du schéma directeur élaboré en 2012 et la validation de la programmation des opérations qui en découle, soit 30 Mm sur six ans.

USID Antennes

Creil CompiègneTaverny

Montlhéry MontlhéryFontainebleau Brétigny-Vert-le-Petit Saclay

Paris

Versailles

Villacoublay

PMO Creil

21service d’infrastructure de la défense / rapport d’activité 2011

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nouvelle organisation

ESID de Lyon

617 collaborateurs (63% civils et 37% militaires)10 usiD rattachées pour soutenir 14 bases de Défense> compétent dans la zone sud-est : auvergne, corse, languedoc-roussillon, rhône-alpes, Provence-alpes-côte d’azur.> gère 578 immeubles pour 6,15 M de m2 (shOD)

chantiers MaJeurs >> Plus de 220 opérations liées aux transferts d’unités dans la zone de défense sud-est (livraison 2009 à 2014). >>Montée en puissance du détachement de la 13e base de soutien du matériel à Yzeure.>> Création de l’école interarmées du commissariat à Salon-de-Provence.>> Infrastructures d’accueil du Véhicule blindé de combat infanterie (VBCI) à Clermont-Ferrand et à Nîmes, de l’hélicoptère NH90 au Cannet-des-Maures, du missile sol-air moyenne portée terrestre et de l’avion ravitailleur MRTT sur la BA 125 d’Istres.>> Centre d’entraînement au tir interarmes sur le camp de Canjuers.

déveloPPeMent durableContrat de performance énergétique - quartier Roc Noir à Barby : un partenariat public-privé visant à améliorer la performance énergétique et réduire les rejets de gaz à effet de serre, tout en assurant la viabilité de l’activité, la péren-nité des installations et le confort des occupants.

Contrat de chauffage global - BdD de Clermont-Ferrand : la BdD s’engage à maîtriser ses consommations énergé-tiques et le titulaire du marché à maintenir l’installation en bon état en assurant l’entretien courant et le renouvelle-ment des matériels déficients.

USID Antennes

Carcassonne BramCastelnaudaryPerpignan

Clermont-Ferrand IssoireYzeure

Solenzara-Ventiseri Calvi

Draguignan CanjuersCannet-des-MauresFréjusPeille

Grenoble BarbyCran GevrierGapMontbonnotVarces

Istres Salon-de-Provence

MiramasSalon-de-Provence

La Valbonne Ambérieu-en-Bugey

Lyon Mont-Verdun Poleymieux-au-Mont d’Or Valence

Marseille Aix-en-ProvenceCarpiagne

Nîmes-Orange-Laudun LaudunNîmesOrangeSaint-Christol

PCO Draguignan, Grenoble, Marseille, Montpellier

PMO Borgo, Clermont-Ferrand, Draguignan, Grenoble, Lyon, Marseille

22 service d’infrastructure de la défense / rapport d’activité 2011

nouvelle organisation

ESID de Metz

747 collaborateurs (68% civils et 32% militaires)12 usiD rattachées pour soutenir 14 bases de Défense> compétent dans la zone nord-est : alsace, bourgogne, champagne-ardenne, nord-Pas-de-calais, Franche-comté, lorraine, Picardie et territoire allemand.

> gère 1 118 emprises pour 10,4 M de m2 (shod).

chantiers MaJeurs >> Complexe de tirs en zone urbaine1 à Sissonne (19 Mm - livraison fin 2011)>> Construction d’un bâtiment de simulation et d’un PC pour l’hélicoptère TIGRE à Bourscheid (10,2 Mm - livrai-son 2012).>> Deux bâtiments génériques d’hébergement pour 89 militaires du rang et 49 cadres au profit du Groupe-ment de soutien de la BdD (GSBdD) de Besançon (3,6 Mm - livraison 2012).>> Atelier NTI 1-2 avec neuf travées pour la société NEXTER VBCI à Mourmelon (3,9 Mm - livraison 2012).>> Armurerie centralisée du régiment de marche du Tchad à Meyenheim (2,9 Mm - livraison 2012).>> Bâtiment basse consommation (BBC) pour abriter les bureaux du commandement des forces aériennes sur la BA 102 de Dijon (7 Mm - livraison 2012).

en territoire alleMandLe périmètre de l’ESID couvre, en plus de la zone nord-est de la France métropolitaine, une trentaine d’emprises sur le territoire allemand soit plus de 350 000 m2 (SHOD).

USID Antennes

Besançon AuxonneBesançonLe Valdahon

Châlons-en-Champagne Châlons-en-ChampagneCharleville-MézièresChatresConnantrayMailly-le-CampMourmelonSissonne

Colmar Meyenheim

Dijon AutunChalon-sur Saône

Lille CambraiDouaiDoullensLille

Luxeuil BelfortEpinalLuxeuil

Metz MetzMontigny-les-MetzThionvilleWoippy

Nancy EcrouvesLunévilleOchey

Phalsbourg BitcheDieuzePhalsbourgSarrebourg

Saint-Dizier ChaumontMarollesSaint-Dizier

Strasbourg DrachenbronnGresswillerHaguenauMutzigStrasbourg (CRRE)

Verdun Etain

PCO / PMO Besançon, Châlons-en-Champagne, Lille, Metz, Nancy, Strasbourg

1 | voir page 45.

23service d’infrastructure de la défense / rapport d’activité 2011

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nouvelle organisation

ESID de Rennes

601 collaborateurs (74% civils et 26% militaires)8 usiD rattachées pour soutenir 8 bases de Défense> compétent dans la zone nord-ouest : basse-normandie, bretagne, centre, haute-normandie et Pays de la loire.> gère 534 immeubles pour 5,9 M de m2 (shOD).

chantiers MaJeurs>> Accueil de la 785e compagnie de guerre électronique dans le complexe de La Maltière à Saint-Jacques-de-la-Lande (8,4 Mm). >> Création de l’Escadron technique des SIC aéronautique (ESTSIC aéro) et du Centre de détection et de contrôle mobiles (CDCM) sur la BA 105 d’Evreux (70 Mm).>> Implantation d’un centre de détection et de contrôle aérien aux normes OTAN (ARS1) dans un ouvrage en-terré, selon la procédure CCAEM2, à Cinq-Mars-La Pile (22,4 Mm).>> Cercle mess de 900 rationnaires pour l’accueil de la Direction des ressources humaines de l’armée de terre (DRHAT) à Tours (10,7 Mm).>> Dépollution pyrotechnique à La Courneuve (6,4 Mm).>> Reconstruction de la vigie du Homet à Cherbourg (2,8 Mm).>> Création du Centre de formation de la Défense (CFD) à Bourges (22 Mm).

harMonisation des ProcéduresFluides énergétiques : mise à disposition, au profit des USID, des informations contenues dans les 650 contrats et 3200 factures centralisés par l’ESID.

Conventions d’utilisation du patrimoine : création d’un fichier global contenant toutes les informations nécessaires pour rédiger ces conventions avec les services de France Domaine. Il exploite la fonctionnalité du publipostage per-mettant d’élaborer plus de 50 % des conventions à réaliser d’ici fin 2013.

USID Antennes

Angers Le Mans-Saumur

AngersChampagnéFontevraudLa Flèche Montreuil-JuignéNantes Saumur

Bourges-Avord AvordBourges (2 antennes)Neuvy PaillouxRosnay

Cherbourg

Evreux EvreuxFavièreVal-de-Reuil

Orléans-Bricy BricyChâteaudinChanteauGienOrléans

Rennes Bruz (2 antennes)Cesson SévignéRennesSaint-Aubin du Cormier

Tours Cinq-Mars-La PileRomorantinTours (2 antennes)

Vannes-Coëtquidan GuerVannes

PCO / PMO Angers, Avord, Cherbourg, Rennes, Tours

1 | Air control center, Recognised air picture production center, Sensor fusion post (ARS) : centre de contrôle aérien, centre de production de la situation aérienne générale, centre de fusion des données capteur.

2 | Conception, Construction, Aménagement, Entretien, Maintenance (CCAEM) : marché unique qui regroupe la maîtrise d’œuvre, les travaux et la maintenance.

24 service d’infrastructure de la défense / rapport d’activité 2011

nouvelle organisation

ESID de Toulon

497 collaborateurs (93% civils et 7% militaires)4 usiD rattachées pour soutenir la base de Défense de Toulon> compétent à toulon, hyères et saint-Mandrier.> gère 190 immeubles pour 2 M de m2 (shod)

chantiers MaJeurs>> Accueil des Frégates multimissions (FREMM) avec la préparation des quais Milhaud (appels d’offres) - des Sous-marins d’attaque (SNA) de type Barracu-da avec l’élaboration du programme d’infrastructure du premier de la série, le Suffren - et du 519e Groupe-ment de transit maritime (GTM) avec la construction de trois casernements à Lagoubran. >> Carénage de bateaux-portes et remplacement des ras débordoirs et passerelles de la base navale de Toulon (treize ras et onze passerelles remplacés en 2011).>> Construction « durable » d’une station service et d’un bâtiment de stockage et d’entretien des nouvelles em-barcations du Commando Hubert à Saint-Mandrier : bardage bois, toiture végétalisée, stockage des eaux de pluie, chauffage par panneaux solaires.

>> Rénovation d’un hangar pour le regroupement du Centre de transit maritime du port de Toulon (CTMPT), livré en 2011. >> Construction de logements, d’un amphithéâtre de 250 places et d’un gymnase sur l’îlot Sainte-Anne, selon la démarche Haute qualité environnementale (HQE).

insertion socialePremier marché favorisant l’insertion à Toulon : avec une clause d’Insertion par l’activité économique (IAE) qui en-gage l’entreprise titulaire du marché à financer 300 heures de formation et d’intégration d’une personne en situation d’exclusion. Elles seront réalisées au cours du chantier du hangar de stockage de véhicules au profit du 519e GTM.

USID Antennes

Base navale de Toulon

Hyères L’île du Levant

Saint-Mandrier

Toulon Mourillon

25service d’infrastructure de la défense / rapport d’activité 2011

se

au

79 collaborateurs (85% civils et 15% militaires dont 6 militaires mis pour emploi durant un an et 52 civils sénégalais en recrutement local)

>> Compétente au Sénégal.>> Gère 7 emprises pour 130 000 m2 (SHOD).>> Spécificité : soutien des Éléments français au Sénégal (EFS) en tant qu’interlocuteur infrastructure unique y compris pour l’entretien courant assuré par la section Maintenance interventions services (MIS) avec du per-sonnel Sénégalais en régie, actions de coopération civi-lo-militaires, soutien au stationnement sur les théâtres d’opérations de l’Afrique occidentale.

Fiabilisation des réseaux électriquesMise à niveau et sécurisation de l’alimentation électrique desservant les emprises militaires des EFS : renforce-ment de la puissance, de l’autonomie et de la fiabilité des

groupes électrogènes de secours (850 km - livraison 2011 à 2012).

restitution d’eMPrises La DID pilote la restitution d’une dizaine d’emprises à l’État sénégalais depuis la transformation des Forces françaises du Cap Vert (FFCV) en EFS : dépollution, diagnostics, mises en sécurité des installations, états des lieux contradictoires avec les forces armées sénégalaises, élaboration des dos-siers (plans, notices techniques, rapports de vérification…).

nouvelle organisation

DID de Cayenne

49 collaborateurs (51% militaires et 49% civils)

>> Compétente en Guyane.>> Gère 101 immeubles pour 244 838 m2 (SHOD).>> Spécificité : territoire de 91 000 km2 (1/5 de la France métropolitaine), déplacements par route (3 à 4 heures), pirogues (1 à 3 jours) ou voie aérienne (1 heure 30) ; opération Harpie : conseil au stationnement des Forces armées en Guyane (FAG) engagées en forêt.

accueil des Moyens aéronautiquesAdaptation de la BA 367 : astroarches, hangar aéronau-tique, extension de chaussées aéronautiques, héber-gements cadres 40 chambres, bâtiment opérations (19,9 Mm- livraison 2011 à 2013).

gestion durableLa DID participe à une gestion durable des forêts guya-naises. Elle intègre cette démarche en amont des opéra-tions d’infrastructure et en aval notamment en établissant des fiches techniques ; par exemple, la construction locale et rustique en bois du ponton de la gendarmerie de Camopi (commune isolée du Parc amazonien de Guyane).

DID de Dakar

26 service d’infrastructure de la défense / rapport d’activité 2011

55 collaborateurs (60% civils et 40% militaires)

>> Compétente en Guadeloupe et en Martinique.>> Gère 472 immeubles pour 4,3 M de m2 (emprises).>> Spécificité : périmètre d’action englobant la zone de res-ponsabilité du Commandement supérieur (COMSUP) des Forces françaises aux Antilles (FAA), à l’exception des bases aériennes de l’armée de l’air comportant une piste d’envol.

logeMents gendarMerie Réhabilitation lourde de cinq barres de logements de gendarmerie (2011-2014) : marchés allotis par tranche (700mHT/m2).

conduite d’oPération Rempiètement du quai des Avisos de la base navale au Fort Saint-Louis avec renforcement parasismique et accueil

d’une frégate supplémentaire. Sur ce chantier, la conduite d’opération de la DID réalise l’état des lieux et recense les besoins de la base navale, rédige la convention avec le CETE1. Elle organise les modalités d’intervention, pilote la procédure d’autorisation de la loi sur l’eau avec l’inspecteur aux armées, enfin passe les marchés (5,6Mm).

nouvelle organisation

DID de Djibouti

65 collaborateurs (50% militaires 50% civils)

>> Compétente à Djibouti et aux Émirats Arabes Unis (EAU).>> 3 Antennes locales d’infrastructure (ALI) réparties sur le quartier Monclar et la BA 188, un détachement à Abu Dhabi (DETSID EAU). >> Gère les emprises des Forces françaises à Djibouti (FFDJ) pour 320 000 m2 (SHOD).>> Spécificité : organisme interarmées commandé par un officier supérieur du SID mais placé sous l’autorité directe du général commandant les FFDJ.

Parking avionsRénovation des chaussées aéronautiques pour le maintien opérationnel de la BA 188 : réalisation des travaux par le

25e Régiment de génie de l’air (RGA), structure rigide de dalles courtes non armées, non goujonnées et reposant sur une couche de béton maigre (dalles « californiennes »), principe constructif offrant une meilleure résistance et durabilité (3,2 Mm).

DID de Fort-de-France

1 | Centre d’études techniques de l’équipement (CETE) du ministère de l’Écologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement (MEDDTL).

27service d’infrastructure de la défense / rapport d’activité 2011

se

au

48 collaborateurs (59% civils et 41% militaires)

>> Compétente en Nouvelle-Calédonie et à Wallis et Futuna.>> Gère 36 immeubles pour 65,7 M de m2.>> Spécificité : conseiller du COMSUP des Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) pour les questions liées au domaine, à l’urbanisme, à l’infrastructure immobi-lière, industrielle et portuaire.

reconstruction d’une gendarMerie Six bâtiments en cours de reconstruction pour la gendar-merie de Sigave à Futuna dévastée par le cyclone Tomas en 2010 : les contraintes d’éloignement (2 100 km entre Nouméa et Futuna) restreignent les déplacements et im-posent l’approvisionnement par voie maritime des maté-riaux et équipements (3,9 Mm - livraison 2014).

TémoignageConception bioclimatique

« Pour les logements domaniaux de la Pointe de l’artille-

rie et la gendarmerie de sigave, j’ai conduit la conception

architecturale incluant les caractéristiques climatiques et

topographiques de chaque site. deux principes ont été rete-

nus, un puits dépressionnaire et un courant traversant. deux

opportunités d’appliquer et d’affiner mes connaissances en

bioclimatique sur sites insulaires intertropicaux humides. »

ingénieur benoît-Pierre MaZard, architecte

nouvelle organisation

DID de Libreville

12 collaborateurs (58% militaires et 42% civils)

>> Compétente au Gabon, en RCA et au Cameroun.>> Gère plusieurs emprises pour 92 344 m2 (SHOD).>> Spécificité : soutien des Forces françaises au Gabon (FFG), des unités stationnées en République Centrafri-caine (RCA) par le biais du Service local d’infrastructure (SLI) de Bangui, de la Mission logistique (MISLOG) à Douala (Cameroun).

eMPrises disPerséesLa DID soutient les casernements du camp de Gaulle, la base Guy Pidoux, le centre d’entraînement nautique de Port-Gentil, les champs de tir, les 144 logements doma-niaux et le mess Pompidou.

hébergeMent MilitaireConstruction d’un bâtiment 74 places (douze chambres collectives, huit chambres doubles et six chambres indivi-duelles), sur deux étages, de plus de 1 500 m2 au camp de Gaulle : structure poteaux-poutres et voiles transversales (3,2 Mm - livraison 2012).

DID de Nouméa

28 service d’infrastructure de la défense / rapport d’activité 2011

56 collaborateurs (52% militaires et 48% civils)

>> Compétente à La Réunion et à Mayotte.>> 4 Services locaux d’infrastructure (SLI) répartis à Saint-Denis, Sainte-Marie, Saint-Pierre et sur Petite-Terre (Mayotte).>> Gère 62 immeubles pour 150 000 m2 (SHOD).>> Spécificité : soutien au profit des Forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) à la Réunion, à Mayotte et sur les îles Eparses (Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Tromelin).

salle de Pliage de ParachutesBâtiment de 90 m2 au profit du 2e RPIMa : maintien d’un air stable en hygrométrie et en température pour la manipula-tion et le pliage des parachutes grâce à une climatisation et à un matériau extérieur réfléchissant de type Ondulite qui offrent 80 % de rayonnement solaire en moins à l’intérieur (170 km - livré fin 2011).

installation de l’état-MaJorRegroupement de l’état-major interarmées (EMIA) et du GSBdD dans la caserne Lambert : restauration lourde d’un bâtiment du XIXe avec des façades de style néoclassique répertoriées aux monuments historiques. Les 1 050 m2 d’intérieur ont été redistribués autour d’une circulation longitudinale centrale qui dessert de part et d’autre les bureaux et locaux de service (1,8 Mm - livraison 2012).

nouvelle organisation

DID de Papeete

48 collaborateurs (33% militaires et 67% civils dont 26 personnels de recrutement local)

>> Compétente en Polynésie française.>> Gère 87 immeubles pour 230 000 m2 (SHOD).>> Spécificité : soutien au profit des Forces armées en Poly-nésie française (FAPF), de la DMPA (logements doma-niaux) et du Service militaire adapté (SMA) ; périmètre d’action englobant l’atoll de Hao (1 000 km de Tahiti).

réorganisation des FaPFConcentration des moyens militaires des FAPF sur quatre sites : programme d’infrastructure sur 5 ans avec 33 chan-tiers dont 20 déjà lancés ou achevés pour un coût de 13,5 Mm (67 % du programme).

logeMents doManiauxProgramme pluriannuel de construction sur Tahiti (64 farés sur les communes de Pirae, Arue et Faa’a) : la DID a fait appel à des entreprises polynésiennes capables de propo-ser des solutions innovantes, économiques et adaptées au contexte local. Les coûts ont été réduits de plus de 40 % en trois ans.

DID de Saint-Denis

chiffres clés

4 445 collaborateurs Le SID en 2011

Des compétences en évolution. Avec la réforme, de nouveaux métiers émergent dans l’assistance au commandement, la maintenance immobilière et l’achat. D’autres se renforcent pour conduire les opérations et apporter une expertise technique adaptée.

répArtition professionnelle

Ingénierie de la maintenance 26%

Assistance au commandement 15%

Gestion technique du patrimoine 11%

Maîtrise d’œuvre investissement 11%

Conduite d’opérations 9 %Administration et soutien spécifique 8 %

Travaux de maintenance en régie 6 %

Achats 5 %

Finances 4 %

Gestion et administration du domaine 3 %

Maintenance électrique 2 %

répArtition civils / militAires

répArtition Des effectifs civils

répArtition géogrAphique formAtion professionnelle

14 244 journées de stage4 190 stagiaires910 000 c investis

répArtition hommes / femmes

répArtition Des effectifs militAires

chiffres clés

Un bilan financier de 1 340 Mm

910 Mm

crédits d’infrastructure

268 Mm

masse salariale

118 Mm

crédits d’entretien

34 Mm (2,6 %)locations immobilières

9,9 Mm (0,7 %) fonctionnement interne

70 %

20 %

8,8 %

opérAtions D’infrAstructure146 opérations livrées > à 500 km111 opérations livrées > à 1 Mm

mArchés21 697 marchés passésdont 20 744 marchés à procédure adaptée (MAPA) < 90 000 mmontant total de 175,7 Mm TTC)dont 953 marchés > 90 000 m (montant total de 904 Mm TTC)

gestion DomAniAle Métropole Hors métropole3 776 immeubles 482 immeubles248 665 hectares 28 007 immeubles46 535 956 m2 (SHOD) 2 382 138 m2 (SHOD)

108 actes de vente signés représentant 73 Mm

Le SID en chiffres>> Ressources humaines>> Finances>> Carte des implantations

Contacter les organismes du SID

esiD De BrestBCRM de Brest - CC 16 - 29240 Brest cedex 9

Tél : 02 98 14 80 00 - Fax : 02 98 14 81 28

[email protected]

esiD De BorDeAuxCaserne Pelleport - 9 rue de Cursol

CS 61142 - 33082 Bordeaux cedex

Tél : 05 57 85 16 22 - Fax : 05 57 85 17 64

[email protected]

esiD D’Île-De-frAnceBase des Loges

8 avenue du Président Kennedy

BP 40202 - 78102 Saint-Germain-en-Laye

Tél : 01 39 21 24 65 - Fax : 01 39 21 29 90

[email protected]

esiD De lyonQuartier Général Frère - 22 avenue Leclerc

BP 97423 - 69347 Lyon cedex 07

Tél : 04 37 27 23 03 - Fax : 04 37 27 30 65

[email protected]

esiD De metz Caserne Ney - 1 rue du Maréchal Lyautey

BP 30001 - 57044 Metz cedex 01

Tél : 03 87 15 48 08 - Fax : 03 87 15 48 04

[email protected]

esiD De rennesQuartier Margueritte - BP 14

35998 Rennes Armées

Tél : 02 23 35 22 69 - Fax : 02 23 35 22 69

esiD De toulonBCRM Toulon - BP 71 - 83800 Toulon cedex 9

Tél : 04 22 42 74 71 - Fax : 04 22 42 54 71

[email protected]

DiD cAyenneQuartier de la Madeleine - BP 6019

97306 CAYENNE Cedex

Tél : 05 94 39 55 19 - Fax : 05 94 39 56 87

[email protected]

DiD DAkAr1, Boulevard du centenaire de la Commune de Dakar

BP3024 - Dakar - Sénégal

Tél : 221 3 38 39 62 52 - Fax : 221 3 38 39 60 12

DiD DjiBoutiSP 85056 00800 ARMEES

Tél : 00 253 45 10 41 - Fax : 00 253 35 11 58

DiD fort-De-frAnceMorne Desaix - BP614 - 97261 Fort de France

[email protected]

DiD liBrevilleCamp de Gaulle - BP 177 - Libreville-Gabon

Tél : 241 44 75 22 - Fax : 241 73 38 93

[email protected]

DiD nouméACaserne Gally Passebosc - 2, rue Olry

98800 NOUMEA

Tél : (00 687) 29 28 69 ou 29 29 95

DiD pApeeteBP 9462 – 98715 PAPEETE CMP.

Tel : (689) 46 30 01 - Fax : (689) 46 30 76

[email protected]

DiD sAint-DenisQuartier Reydellet - 97709 SAINT DENIS

Tél : 02 62 93 53 14 - Fax : 02 62 93 53 12

service d’infrastructure de la défense / rapport d’activité 2011

Activité

ac

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ité

29

30 service d’infrastructure de la défense / rapport d’activité 2011

assistance au coMMandeMent

Les fusiliers marins de Toulon déménagentrePOsiTiOnneMenT Du grOuPeMenT Des fusiliers Marins (gfM)

Les fusiliers marins de Toulon occupent un ensemble ar-chitectural remarquable de type casernement 1870 sur le site de Brégaillon mais ces bâtiments vétustes néces-sitent une rénovation importante. L’ESID de Toulon a étudié les possibilités de réhabilitation ou de constructions neuves sur cette emprise pour améliorer les conditions de vie du GFM. Le maintien dans le bâti existant a été finalement écarté compte-tenu du peu de potentiel de l’infrastructure, de l’exiguïté du périmètre et de l’augmentation continue des effectifs.

L’ESID a donc soumis une étude de faisabilité pour le déménagement du GFM vers deux sites potentiels, l’îlot Castigneau ou la Base vie ouest (BVO) de Malbousquet. Le commandant de la base de Défense de Toulon a retenu la seconde solution qui permet de dégager des économies grâce à une mutualisation des fonctions avec les struc-tures existantes à proximité et sur la base (hébergement, restauration, commandement, magasins, armurerie, soute à munitions…).

Ces opérations en cours repositionneront le GFM au cœur de son périmètre d’action, en contact direct avec les points sensibles de la base navale et le plan d’eau du port militaire.

esiD De TOulOnbase navale de toulon bénéficiaire : base de défense de touloncoût : 12 Ma livraison prévue en 2017

TémoignageDémarche concertée

“ J’ai eu l’opportunité de suivre cette opération dès son dé-

marrage. J’ai apprécié la qualité du dialogue et des échanges

qui se sont instaurés avec les différentes parties prenantes

pour comprendre le besoin et reformuler la demande.

la convergence des motivations des intervenants a donné

lieu à une démarche concertée et productive. en tant que

force de proposition au service du commandement, je retien-

drais qu’il convient de ne pas hésiter à être ambitieux au

moment d’engager l’avenir. ”

Commandant

Rémy Brégère

chef de la section

schémas directeurs

et urbanisme

31

ac

tiv

ité

service d’infrastructure de la défense / rapport d’activité 2011

assistance au coMMandeMent

Dépolluer au milieu du PacifiqueréhaBiliTaTiOn De l’aTOll De haO

Pour restituer un atoll « propre », les travaux de déconstruc-tion démantèlent, jusqu’aux fondations, toutes les installa-tions ayant servi aux activités du Centre d’expérimentations du Pacifique (CEP), ancienne base avancée des essais nucléaires français. Ils sont accompagnés d’opérations de dépollution industrielle (sols et eaux) en cours de défi-nition et d’évacuation de tous les déchets. Près de 65 % des surfaces ont déjà été nettoyées ou sont en cours de traitement.

La DID de Papeete (DID-PPT) pilote les études environ-nementales et assure la conduite d’opération. Elle passe et suit les marchés de travaux réalisés par les entreprises polynésiennes. La partie du chantier qui ne requiert pas de qualification « environnementale » particulière est à la charge du détachement militaire de Hao avec lequel la DID-PPT coordonne son action.

DiD De PaPeeTeatoll de hao - Polynésie françaisesurfaces dépolluées : 185 hacoût : 1,5 Ma (études) et 19 Ma (travaux 2011)livraison prévue en 2016

TémoignagesMission atypique

“ ces chantiers exigent une étude fine des bâtiments à démo-

lir, des sols et des réseaux. cette opération demande aussi

de tenir compte du facteur humain et de l’isolement insu-

laire qui pose des problèmes d’acheminement des matériels.

nous devons convaincre les autorités et les populations

loca les du bien fondé de cette réhabilitation qui s’opère sur

des terrains territoriaux, communaux et privés. J’ai eu

une réelle satisfaction à contribuer à la renaissance de l’atoll

qui laisse place à des parcelles à nouveau exploitables. ”

Major David Charenton

chargé d’affaires

bureau conduite d’opérations-maîtrise d’œuvre

Chantier particulier

“ a l’instar du major charenton, mon travail consiste à lancer

et suivre plusieurs marchés. Pour ma part, j’ai géré les dia-

gnostics (radiologique, amiante, plomb et pollutions indus-

trielles des sols) et quatre marchés de travaux de démolition.

Je suis actuellement les prestations d’études pour l’évaluation

de l’impact des pollutions des sols et des eaux sur les popu-

lations. Être confronté à ce genre de projet nécessite d’être

autonome, organisé et de s’adapter afin de composer avec

deux règlementations parfois bien différentes, celles de l’état

et du territoire. ”

Florent Lemery (TSEF)

chargé d’affaires

bureau conduite d’opérations-maîtrise d’œuvre

32 service d’infrastructure de la défense / rapport d’activité 2011

conduite et réalisation

La tour F achève sa cure de jouvenceréhaBiliTaTiOn D’un iMMeuBle De granDe hauTeur (igh)

S’élevant à 64 m de haut, la tour F arrive au terme d’une réhabilitation complète de grande ampleur sur cinq ans. Cette opération s’imposait au vu de la vétusté des installa-tions techniques, de l’obsolescence des conditions de tra-vail et d’hébergement mais aussi de la présence d’amiante.

Les travaux ont commencé par le désamiantage total des structures. Cette phase a mis l’immeuble entièrement à nu en ne conservant que l’ossature porteuse. Les cinq derniers étages ont été démolis partiellement. Ces surfaces supprimées en hauteur ont été reconstruites au pied de la tour dans un bâtiment bas en forme de fuseau. Cette transition permet de rééquilibrer les masses bâties. Sur les 20 niveaux, la nouvelle tour F offre quatre étages de bureaux et treize niveaux d’hébergement.

esiD D’Île-De-franCecomplexe militaire de balard (Paris xve)bénéficiaire : secrétariat général pour l’administration (dMPa)livraison : février 2012coût : 155 Ma

surfaces bâties et rénovées : 33 000 m2

ZoomBalard 2015

depuis 2008, le chantier de la tour F est intégré au projet

immobilier de regroupement de l’administration centrale du

ministère de la défense sur le site parisien de balard, d’ici

2015. l’esid d’île-de-France conduit d’autres opérations

connexes au projet « balard 2015 » comme la rénovation de

la tour a engagée depuis 2010 mais aussi la déconstruction et

la dépollution de la parcelle ouest, la réalisation de bureaux

et d’une crèche à arcueil. la dcsid et ses organismes franci-

liens sont pleinement mobilisés dans cette grande opération

immobilière en apportant leur expertise et pilotant les mar-

chés d’assistance à maîtrise d’ouvrage et d’études.

TémoignageProblématique d’igh

“ c’est ma première expé-

rience de réhabilitation sur un

immeuble de grande hauteur

avec autant d’intervenants.

outre les entreprises des lots

de travaux soit 25 marchés, il

faut composer avec un nouvel

acteur, le titulaire du contrat

de partenariat public privé du

projet balard 2015. Malgré la

complexité du montage admi-

nistratif et la multiplicité des intervenants, ce projet a été très

intéressant et formateur. il n’est pas courant de gérer une

maîtrise d’œuvre privée de cette ampleur et de traiter une

problématique d’igh dans des délais très contraints avec des

attendus qui ont demandé une réactivité et une implication

de tous les instants. ”

Florence Roux (IEF)

Responsable de la cellule conduite d’opérations n°1

EID de Paris

33

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tiv

ité

service d’infrastructure de la défense / rapport d’activité 2011

conduite et réalisation

Hangars face à l’AtlantiqueCenTre aTlanTique De Mise en œuvre D’héliCOPTères De COMBaT nh90 (CaMOhC)

> 6 000 m2 de hangars

> 6 000 m2 de surfaces aéronautiques

> 1 000 m2 de bureaux

Le nouveau bâtiment « flottille » assure la maintenance, l’entretien et la mise en œuvre de l’hélicoptère NH90. Il abrite cinq alvéoles de stockage, une alvéole double de maintenance (1 100 m2) ainsi que des ateliers, maga-sins et bureaux. L’ouvrage respecte le niveau Haute per-formance énergétique (HPE) et fait appel aux énergies renouvelables (eau chaude sanitaire solaire, chauffage par pompes à chaleur).

L’ESID de Brest a passé le marché selon la procédure de Conception réalisation aménagement entretien main-tenance (CRAEM) dans le cadre de la Loi d’orientation pour la sécurité intérieure (LOPSI). Ce type de contrat unique regroupant la maîtrise d’œuvre, les travaux et la maintenance sur dix ans permet de mobiliser le savoir-faire des entreprises tout en maîtrisant les coûts et les délais.

esiD De BresTbase aéronautique navale de lanvéoc-Poulmic (29)bénéficiaire : marine nationalelivraison : mai 2011coût : 17,5 Ma

Témoignageintense et captivante

“ Je suis intervenu au cours de

la dernière année de construc-

tion du bâtiment flottille du

caMohc. si ce type de pro-

cédure réduit globalement le

taux d’intervention du service,

il demande, en revanche, une

implication plus importante.

l’étape du jugement des offres

est particulièrement intense

et captivante. le suivi de tra-

vaux, du fait que le maître d’œuvre et l’entreprise sont

co-traitant (juge et partie), nécessite également une forte mo-

bilisation, en particulier en cas de travaux supplémentaires. ”

Michel L’Helguen (IDEF)

représentant du conducteur d’opérations

Division investissement

34 service d’infrastructure de la défense / rapport d’activité 2011

conduite et réalisation

La BdD des « Alpes » installe son PCCOnsTruCTiOn D’un BâTiMenT De COMManDeMenT

La base de Défense naissante de Grenoble-Annecy-Cham-béry a choisi d’installer son Poste de commandement (PC) à Varces. Dans le même temps, elle doit accueillir, dès l’été 2012, le 7e Bataillon de chasseurs alpins (7e BCA), unité transférée en provenance de Bourg-Saint-Maurice.

L’ESID de Lyon a répondu à ce besoin de bureaux en réalisant un bâtiment administratif moderne et fonctionnel d’une capacité de 200 postes de travail. Au début du pro-jet, le format définitif de la BdD n’était pas connu. A partir de son esquisse initiale, l’ESID a donc proposé plusieurs solutions qui s’adaptent à un besoin de 150 à 270 postes, sans changer le lieu et le calendrier de l’opération.

A la pointe de la gestion d’énergie, cette construction éco-nome répond à un objectif élevé de performance éner-gétique du niveau Bâtiment basse consommation (BBC).

esiD De lyOnvarces (38) - quartier reyniès bénéficiaire : état-major des arméeslivraison : décembre 2011coût : 4,2 Ma

surfaces bâties : 2 970 m2

Témoignagesuivi qualité

“ au stade de la conception, j’ai défini les propositions tech-

niques dont certaines plus spécifiques comme le niveau bbc

et la pompe à chaleur eau/eau sur nappe. dans la phase

suivante de la réalisation, j’ai assuré le suivi qualité du chan-

tier, en collaboration avec l’équipe architecture. les délais à

respecter étaient tendus conjointement avec d’autres opéra-

tions d’importance sur la même emprise. cette opération a

été une expérience anticipatrice de la mise en œuvre de la

réglementation thermique 2012. ”

Jean Salaün (IEF)

Pôle maîtrise d’œuvre de Grenoble

35

ac

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service d’infrastructure de la défense / rapport d’activité 2011

conduite et réalisation

Les ateliers Rafale remis à neuf CenTre De MainTenanCe De l’aviOn rafale

Chargé de la maintenance des avions Rafale, l’Escadron de soutien technique aéronautique (ESTA) dispose de trois hangars réhabilités et de trois bâtiments techniques réno-vés dédiés aux servitudes, au contrôle non destructif et aux bancs de test. Les hangars ont été mis en conformité avec la sécurité militaire et incendie, les nefs et appentis rénovés. Cette opération de réhabilitation a été complétée par la construction d’un bâtiment de stockage et d’une aire de lavage.

Les travaux, exécutés en trois phases, se sont étalés sur trois ans : une tranche ferme livrée en juillet 2010 et deux tranches conditionnelles réceptionnées entre mai 2011 et avril 2012.

sniasaint-dizier (52) – base aérienne 113 bénéficiaire : armée de l’airlivraison : novembre 2011 (partie tranche conditionnelle)coût : 18 Ma

surfaces bâties et rénovées : 17 000 m2

Témoignagehaut niveau

“ c’est le premier grand projet de cette importance dans ma

longue carrière au service de la direction générale de l’avia-

tion civile (dgac) depuis près de 40 ans. il a fallu mener une

réhabilitation lourde liée aux contraintes du Rafale. elle a

demandé des compétences techniques de haut niveau pour

répondre aux règles d’installations classées pour la protec-

tion de l’environnement (icPe), de parafoudrage, de sécurité

incendie, de dallage au sol, d’enceinte à hygrométrie contrô-

lée ou encore de courant 400hz. ”

Bernard Roy (ingénieur divisionnaire)

Concepteur – Département ingénierie bâtiment

36 service d’infrastructure de la défense / rapport d’activité 2011

conduite et réalisation

Un complexe unique dédié à l’opérationnelBâTiMenT TeChnique De PréParaTiOn Des MissiOns

Le 13e Régiment de dragons parachutistes (13e RDP) basé à Dieuze a été transféré à Martignas, en juillet 2011. Cette nouvelle implantation a nécessité d’adapter et de restructurer l’infrastructure existante. L’ESID de Bordeaux a conduit la construction d’un complexe technique re-groupant 5 500 m2 de bureaux, d’ateliers et de magasins. Il a vocation à préparer, à conditionner et à entretenir les équipements opérationnels : Troupes aéroportées (TAP), transmissions, Armement petit calibre (APC), informatique, Nucléaire biologique chimique et incendie (NBCI), nau-tisme, montagne, FELIN1, optique, optronique et drones.

Ce bâtiment, doté de centrales de ventilation double flux et de groupes de climatisation, répond aux exigences de ventilation et de contrôle de l’hygrométrie qui assurent le maintien opérationnel de ces matériels spécifiques dans les meilleures conditions.

1 | Fantassin à équipements et liaisons intégrés (FELIN), programme d’équipements individuels du combattant du futur.

esiD De BOrDeauXMartignas (33) – caserne de souge bénéficiaire : armée de terrelivraison : novembre 2011coût : 7,4 Ma

surfaces bâties : 5 920 m2

TémoignageContraintes calendaires

“ les délais contraints ont constitué un véritable défi.

les différentes phases de l’opération, programme, avant-pro-

jet et dossier de consultation des entreprises, se sont succédé

sans temps mort. nous devions respecter les engagements

de livraison pris avec l’état-major des armées, directeur d’in-

vestissement. l’énergie commune déployée par les acteurs

de la maîtrise d’ouvrage, du service achats et de la maîtrise

d’œuvre ont permis de livrer cette réalisation avec un mois

d’avance. ”

Jean Pierre Denat (IEF)

chef du pôle de maîtrise

d’œuvre de Bordeaux

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service d’infrastructure de la défense / rapport d’activité 2011

conduite et réalisation

Conduite d’opération aux AntillesBâTiMenT De BureauX OPéraTiOnnels sPéCialisés

Ce bâtiment militaire abrite les bureaux destinés aux ac-tions opérationnelles des Forces armées aux Antilles (FAA). La DID de Fort-de-France, conducteur de l’opération, as-sistée du Détachement du SID (DETSID) de Guadeloupe pour la maîtrise d’œuvre, a livré un ouvrage opérationnel pouvant assister 24h/24h le commandement supérieur des FAA dans ses interventions en zone Antilles.

Le chantier a mis en œuvre des moyens de haute tech-nicité. Ils garantissent un niveau de sûreté élevé et une fiabilité importante de l’installation électrique qui alimente l’équipement informatique spécifique fortement énergi-vore. La confidentialité et la sécurité du site ont bénéficié de l’expertise du STBFT par le biais de sa section pro-tection intrusion. Elle a proposé des éléments construc-tifs de haute résistance (portes blindées, barreaudages, vitrage anti-effraction) et des équipements de détection, de contrôle d’accès et de surveillance.

DiD De fOrT-De-franCePointe-à-Pitre (guadeloupe) – camp dugommier bénéficiaire : état-major des arméeslivraison : septembre 2011coût : 3,9 Ma

surfaces bâties : 922 m2

Témoignagespécifique et complexe

“ la concomitance des spécificités techniques qu’elles soient

parasismiques, paracycloniques, liées à la sécurité incendie,

à l’intrusion ou à l’énergie, est inédite, en plus des contraintes

d’insularité et d’éloignement. en cours de chantier, le besoin

a évolué avec le doublement de la puissance énergétique

initiale. avec détermination et réactivité, nous avons ap-

porté des réponses techniques pertinentes sans remettre

en cause le projet et en limitant au mieux le retard du chan-

tier. une telle opération est une opportunité de démontrer

notre compétence à traiter

des demandes spécifiques

et complexes contrariant

lourdement le déroulement

d’une opération. ”

Pascal Watrelot (TSEF)

chargé d’affaires

DETSID de Guadeloupe

38 service d’infrastructure de la défense / rapport d’activité 2011

soutien oPérationnel

Opérations extérieures

en tous lieux. sous mandat international ou national, les militaires du sid ont participé à sept opérations pour conseiller, construire, aménager et maintenir les infrastructures nécessaires aux forces françaises engagées dans le monde.

chiFFres clés>> 79 militaires projetés dont :

– 27 officiers conducteurs d’opérations et maîtres d’œuvre et 6 ingénieurs militaires d’infrastructure,

– 41 sous-officiers conducteurs de travaux, – 5 militaires du rang dessinateurs, – 4 renforts aux Emirats Arabes Unis et au Gabon, – 2 missions de coopération ou d’assistance au Viet-

nam et en Moldavie.

>> 11 théâtres et 7 opérations : Afghanistan et Tadjikis-tan (PAMIR), Liban (DAMAN), Tchad (EPERVIER), Répu-blique Centrafricaine (BOALI), Côte d’Ivoire (LICORNE), Burkina Faso, Mauritanie, Mali et Niger (SABRE), Koso-vo (TRIDENT).

>> 39 Mm de travaux dont 24 Mm pour l’Afghanistan.

Témoignageingénieur principal Christophe kintz (esiD de rennes)

> projeté en afghanistan le 13 octobre 2011

“ Premier ingénieur militaire d’infrastructure à avoir été

projeté en afghanistan, j’ai rejoint la cellule soutien au

stationnement (css). Je devais lui apporter initialement

une expertise domaniale mais ma mission a évolué rapide-

ment vers le soutien au désengagement des forces françaises.

le sid a été chargé de conduire les travaux sur le dernier

site qui accueillera le contingent français avant son départ.

cela implique, au préalable, de redéployer les matériels d’in-

frastructure sur nos emprises, tout en maintenant à minima

des capacités d’accueil et de soutien jusqu’au départ du der-

nier de nos soldats. sur le camp de warehouse à kaboul,

il sera nécessaire d’agrandir les infrastructures d’héberge-

ment et de stockage logistique. ce recentrage fera appel

à de lourds travaux. rien que pour aménager 9 000 m2,

le coût est évalué à 1,7 Ma. nous devrons assurer le trans-

fert de ces emprises aux forces afghanes de sécurité, selon

les standards de l’otan et avec d’éventuels travaux de dépol-

lution. le transfert de la Fob1 gwan à l’ana a montré l’impor-

tance d’appliquer strictement les standards otan.

le militaire du sid projeté en afghanistan est, avant d’être

expert, un soldat. les conditions d’insécurité voire de rusticité

par endroits, surtout sur les Fob1, sont telles qu’il importe

de bien en avoir conscience et de s’y préparer. sur le théâtre

afghan, nous remplissons une mission vitale pour nos forces,

que ce soit en matière de protection ou d’alimentation

en eau et énergie. ”1 | Forward operational base (FOB) : base opérationnelle avancée.

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service d’infrastructure de la défense / rapport d’activité 2011

soutien oPérationnel

Nucléaireun fluX finanCier annuel De 80 Ma

infrastructures sensibles. le sid soutient les installations à caractère nucléaire qui participent au stockage, au maintien en condition opérationnelle et à la mise en œuvre des armes nucléaires.

Bases navales. Les principales opérations en 2011 :

>> Brest : études opérationnelles (programme et avant-pro-jet) sur le schéma directeur de la rénovation des installa-tions électriques (production et distribution d’électricité) dont 80 % ont une incidence sur la sûreté nucléaire ; finalisation, en décembre 2011, du programme tech-nique détaillé des quais de stationnement et pyrotech-nique pour l’accueil du Suffren, le premier Sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) de la classe Barracuda.

>> Base opérationnelle de l’Ile Longue : poursuite de la re-fonte de la centrale de distribution électrique, réalisation de l’alimentation électrique des Sous-marins nucléaires lanceurs d’engins nouvelle génération (SNLE-NG), poursuite de la rénovation des Installations du support technique (IST) dans un contexte extrêmement contraint par les activités opérationnelles.

>> Toulon : poursuite de la modernisation et de la fiabilisa-tion du réseau électrique.

Bases aériennes à vocation nucléaire (BAVN). Le nou-veau missile nucléaire Air sol moyenne portée améliorée (ASMPA) est un programme majeur interarmées, air et ma-rine, sous le contrôle des Forces nucléaires de l’Etat-major des armées (EMA/FN). Il a été mis en service opérationnel sur la base aérienne 702 d’Avord, en février 2011. Les trois BAVN de l’armée de l’air, Istres, Saint-Dizier et Avord, sont ainsi dotées de ce nouveau système d’armes que le SID a accompagné depuis sa création en conduisant une opération d’infrastructure complexe s’élevant à 140 Mm.

40 service d’infrastructure de la défense / rapport d’activité 2011

soutien oPérationnel

Chantiers majeurs

système d’armes. le sid conduit les programmes majeurs d’infrastructure pour l’accueil des nouveaux armements comme les FreMM, les sous-marins Barracuda et l’avion a400M.

Barracuda. L’arrivée des futurs SNA de la classe Bar-racuda nécessite d’adapter les installations portuaires et techniques (quais, bassins de maintenance et installa-tions nucléaires) à Cherbourg, Brest, Toulon et l’Ile Longue. Ces travaux répondront aux spécifications de sûreté nu-cléaire. En juin 2011, le « Barracuda » a été érigé en pro-gramme d’ensemble, armement et infrastructure, sous pilotage de la DGA. En un an, le SID a réalisé les études et les diagnostics concernant l’accueil du Suffren, le pre-mier SNA de la série. Livraison entre 2016 et 2025.

FREMM. L’accueil et le soutien des onze Frégates multi-missions (FREMM), à Brest et Toulon, nécessitent d’amé-liorer et réaliser les lignes de stationnement, les quais industriels et les bassins en optimisant les possibilités d’accès au navire et d’alimentation électrique par la terre. Cette opération intègre aussi les spécificités novatrices d’utilisation et d’entretien de ces navires. La DCSID a éla-boré une directive et une procédure de conduite spéci-fiques pour le lancement de la réalisation du programme d’infrastructure « accueil FREMM » validé en mai 2011 par le ministre. Livraison entre 2012 et 2018.

A400M. Près de 40 Mm ont été engagés en 2011 afin d’amorcer, en liaison avec le SNIA, les premières opéra-tions destinées à accueillir le nouvel avion de transport tactique A400M sur la base aérienne d’Orléans-Bricy à compter de 2013. Elles visent à construire le centre de simulation qui formera les futurs équipages ainsi que le centre de maintenance pour l’ensemble de la flotte. Les aires aéronautiques seront rénovées et étendues à partir de 2012.

En Brefau profit de l’armée de terre

hélicoptère de nouvelle génération (hng) : 39 Ma engagés

pour la construction des hangars de maintenance et de stoc-

kage des aéronefs qui seront déployés à Phalsbourg et Pau.

véhicule blindé de combat infanterie (vbci) : 19 Ma dédiés

à la réalisation des zones techniques de Meyenheim et de

clermont–Ferrand

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service d’infrastructure de la défense / rapport d’activité 2011

soutien oPérationnel

Infrastructures DGA

Transfert de compétence. depuis 2011, le sid assure la réalisation des opérations d’infrastructure de la direction générale de l’armement (dga).

La reprise par le SID des infrastructures DGA est particu-lièrement visible financièrement. Le montant des engage-ments de marchés de travaux du service, en 2011, s’est élevé à 8,9 Mm. A l’échéance 2014, le SID réalisera plus de 100 Mm de travaux, selon les programmations envisagées.

La notification des marchés s’effectue désormais par les ESID aussi bien pour les opérations en cours dites « clas-siques » que celles liées à la réorganisation de la DGA. Ils mènent également les études concernant les opérations nouvelles.

Zoomsix sites Dga soutenus par l’esiD de rennes

> dga techniques terrestres (dga tt) de bourges : 10 000 ha

de bureaux, de polygone de tir, d’ateliers et de laboratoires

pour l’expertise et la simulation.

> etablissement de contrôle de cherbourg (etac) : accueil

de sna, installations nucléaires de base secrète (inbs),

radoubs et dispositifs de mise à l’eau.

> dga Maîtrise de l’information (dga Mi) à bruz et laure-

man : centre d’expertise de la défense dédié à la maîtrise de

l’information, la guerre électronique, les missiles tactiques

et stratégiques.

> etablissement technique d’angers : expertise et essais de

la cohérence des systèmes terrestres, de leurs ergonomie et

capacités de mobilité.

> laboratoire de recherches balistiques et aérodynamiques

(lrba) de vernon : dans les pôles Missiles, armes et tech-

niques nucléaires de défense (Man) et capteurs navigation

et guidage (cng).

> dga technique hydraulique (dga th) au val-de-rueil :

simulation et essais de tir des missiles balistiques en milieu

marin.

Témoignageune histoire d’intégration

“ ingénieur responsable du soutien général et de l’infrastruc-

ture à dga essais de missiles, j’ai intégré l’esid de bordeaux

en tant que chef de pôle conduite d’opérations. au départ,

le climat social était difficile avec un fort impact sur le moral

et l’activité. les chaînes hiérarchiques des deux entités se

sont investies pour accompagner le personnel, expliquer et

dialoguer. au final, les agents de la dga qui ont rejoint les

usid depuis l’été 2011 sont satisfaits de leur poste et de leur

environnement professionnel. un très bon climat de travail

s’est installé, transparent et ouvert avec une volonté mani-

feste et réciproque d’aboutir. ”

M. Pontacq, chef du pôle conduite d’opération

ESID de Bordeaux

42 service d’infrastructure de la défense / rapport d’activité 2011

gestion et Maintenance

Gestion technique du patrimoineOutil gTP. cette application informatique s’est déployée dans14 usid à l’automne 2011 pour une généralisation à l’été 2012. grâce à cet outil, les usid pilotent l’exécution de la maintenance, prescrivent les contrats, tiennent à jour et analysent le référentiel de connaissance technique1 du patrimoine en s’appuyant sur le référentiel domanial.

ingénieur d’études et de Fabrication PhiliPPe Maquinghen (esiD De lyOn) réFérent régional gtP

Outil de travail quotidien. “ J’ai participé à la mise en place de l’outil GTP depuis la phase de recensement dite état 02 jusqu’à la vérification d’une partie de ses fonc-tionnalités. Ma mission consiste à représenter l’établisse-ment lors des comités de pilotage de la DCSID et présenter le projet aux différents acteurs de l’ESID. J’assure la for-mation des recenseurs et des futurs utilisateurs du logiciel dans les dix USID rattachées à l’ESID de Lyon. Quatre d’entre elles ont déjà achevé la phase de vérification tandis que les six autres unités effectuent le recensement pour alimenter l’application en vue du son déploiement complet fin 2012.

Depuis le lancement du projet, il a fallu surmonter deux difficultés majeures : le manque de personnels pour le re-

censement état 0 et la méfiance de certains qui comparent GTP à PATRI, ancien projet informatique qui n’a pas abouti.

L’outil GTP permet de piloter la maintenance infrastructure réalisée en régie ou par contrats, de suivre les consom-mations des énergies et des fluides mais aussi de faciliter la programmation de la maintenance. Il servira également à l’ESID comme base de données dans laquelle les char-gés d’affaires puiseront les éléments utiles à leurs études (plans, PV...). Et il sera interconnecté aux autres applica-tions métier du SID. Une fois le déploiement achevé, GTP sera l’outil de travail quotidien des USID. ”

1 | Ce référentiel comprend les composants, installations et constituants (CIC). Les actions d’analyse des USID relèvent de plusieurs domaines comme la programmation et les coûts de la maintenance a posteriori, les audits et diagnostics pour conseiller le commandement. 2 | Ce recensement consiste à créer une base de données des installations

techniques et des bâtiments du patrimoine immobilier de la Défense. Il s’effectue tout d’abord en identifiant les CIC dans les bases informatiques et les contrats existants. Un complément est ensuite réalisé sur le terrain : des équipes de recenseurs recueillent ces données à l’aide d’une tablette PC, la version nomade de l’outil GTP.

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service d’infrastructure de la défense / rapport d’activité 2011

gestion et Maintenance

Maintenance

Maintien en condition. la spécificité des infrastructures militaires impose de les maintenir en état pour qu’elles continuent à remplir leur fonction vitale à la défense, selon le niveau de performance attendu.

Instruction ministérielle. Le maintien en condition du patrimoine immobilier de la Défense est désormais régi par l’instruction ministérielle1 du 6 janvier 2012, finalisée en 2011. Elle clarifie les rôles et les responsabilités entre le SID et les chaînes de commandement. Les modalités de prise en compte de la programmation, du finance-ment, du suivi de l’exécution et du contrôle des opérations de maintenance y sont définies.

Rationalisation et externalisation. La Plate-forme de Rationalisation et externalisation de la maintenance (PF-REM) de la DCSID améliore et optimise la maintenance immobilière de la Défense afin d’en réduire significative-ment les coûts et les effectifs dédiés.

En 2011, la PF-REM a réalisé un état des lieux exhaustif des ressources globales allouées à la maintenance, par ESID et par BdD. Elle a identifié les caractéristiques du personnel en régie et dressé les projections d’évolution des effectifs par BdD et par métier. En parallèle, elle conduit une étude visant à déterminer, par BdD, le besoin en maintenance.

652 agents formés dans la maintenance

et la gestion du patrimoine

ZoomMarchés multitechniques

l’esid de rennes a passé trois marchés multitechniques

qui remplacent 150 marchés d’exploitation et de mainte-

nance, au profit des bdd de rennes, vannes-coëtquidan

et angers-le Mans-saumur. ils permettent de passer des

commandes de prestations de maintenance ou d’acheter des

matériaux au profit des régies des gsbdd. inscrits dans le

projet reM, ils ont abouti à une forte réduction du nombre

de marchés, une économie financière proche de 20% et une

grande souplesse quant à la diminution du personnel en

régie. en 2012, ces marchés s’appliqueront aux installations

de la dga et de la dirisi. ils seront complétés par un volet

« performance énergétique » et serviront de modèle pour les

cinq autres bdd.

Témoignagegain financier

“ Ma mission, mutualiser l’ensemble des contrats de mainte-

nance de la bdd de nancy. avec quatre objectifs, harmoniser

l’échéance des nouveaux marchés, intégrer les emprises au

fur et à mesure de l’extinction des contrats en cours, réduire

leur nombre et optimiser le niveau de prestation. quinze nou-

veaux marchés ont été passés par l’usid avec un objectif, à

court terme, de huit marchés. d’ores et déjà, le gain financier

induit par cette mutualisation est d’environ 20%. ”

Julien Martin (agent sous contrat cat. A)

chargé de projets

USID de Nancy

1 | Instruction ministérielle n° 500052/DEF/SGA/DCSID du 6 janvier 2012 relative au maintien en condition du patrimoine immobilier de la Défense, transmise aux ESID par courrier officiel du 9 janvier 2012.

44 service d’infrastructure de la défense / rapport d’activité 2011

gestion et Maintenance

Dépollution

Obligation juridique. les terrains militaires vendus par l’etat doivent être dépollués au préalable. les opérations de dépollution sont à la charge du ministère de la défense, sous pilotage du sid, mais peuvent être confiées aux futurs acquéreurs.

Cessions et dépollution. Le ministère a réalisé, en 2011, ses trois premières cessions d’immeubles avec un trans-fert, aux acquéreurs, des opérations de dépollutions pyro-technique et industrielle1 :

– la Base aéronautique navale (BAN) de Dugny-le-Bourget ; – le casernement de Crucey ; – la caserne Pion à Versailles.

Le coût des opérations de dépollution a été fixé forfai-tairement, d’un commun accord, et déduit du montant de la cession.

Évaluation du risque. Des démarches plus réalistes seront utilisées désormais afin d’estimer le risque lié aux activités pyrotechniques, grâce aux méthodes d’Eva-luation quantitative des risques (EQR) fixées par le nouvel arrêté du 12 septembre 20112.

Etudes de pollution en 2011

Pollution pyrotechnique

Pollution industrielle

Nombre d’études

164 82

Emprises non polluées

114 45

Emprises polluées

50 37

Zoomsaint-Cyr-l’ecole

le sid de versailles a conduit une opération de dépollu-

tion difficile dans la caserne renard. il a été confronté à un

site périurbain et à une pollution à la fois pyrotechnique,

chimique et industrielle. cinq bombes dont une de 4000

livres et deux de 500 livres ont été découvertes, dissimulées

derrière des remblais en machefer. le déminage a nécessité

l’évacuation d’un grand nombre d’habitants. cette opération

a coûté 8 Ma.

1 | L’Etat peut confier au futur acquéreur le soin de procéder aux opérations de dépollution pyrotechnique, depuis l’article 126 de la Loi de modernisation de l’économie (LME) du 4 août 2008, qui modifie l’article L.3211-1 du code général de la propriété des personnes publiques.

2 | Texte réglementaire fixant les règles de détermination des distances d’isolement relatives aux chantiers de dépollution pyrotechnique.

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service d’infrastructure de la défense / rapport d’activité 2011

exPertise

Etudes techniques

sTBfT-sTaC. le service technique des bâtiments, fortifications et travaux (stbFt), devenu centre d’expertise des techniques de l’infrastructure de la défense (cetid) en 2012, forme le bureau d’études techniques du sid. ce dernier s’appuie également sur le service technique de l’aviation civile (stac) pour l’expertise des aires aéronautiques.

Infrastructures de tir. Le complexe de tir en zone urbaine du camp de Sissonne a été livré fin 2011 par le SID de Lille qui a conduit l’opération. Cette infrastructure de 19 Mm comprend huit champs de tir à balles réelles destinés à mettre en œuvre les savoir-faire tactiques et techniques du combat en zone urbaine. La conception a nécessité l’expertise du STBFT lors des études initiales. Les experts sont également intervenus au cours de la réception des travaux pour mener une campagne de tirs expérimentaux in situ afin de tester l’infrastructure et valider la sécurité des tirs. Ils ont édité ensuite les régimes d’utilisation de tous les champs de tir dans des conditions optimales de sécurité.

La Commission supérieure interarmées des infrastruc-tures de tir (CSIIT) expertise la création d’un complexe d’entraînement en zone urbaine au bénéfice des forces émiriennes. Elle intervient, plus particulièrement, dans la conception des infrastructures de tir et contrôle la régle-mentation en termes de sécurité des tirs. Un expert du STBFT a participé, en 2011, à quatre missions à Abu Dhabi pour étudier l’intégration des champs de tir dans le com-plexe. Quatre autres missions sont planifiées en 2012 au profit de ce projet livrable en 2015.

Témoignageexpertise au gabon

“ accompagnée d’un expert btP, j’ai effectué une mission

d’expertise pour le redéploiement du dispositif aérien des

Forces françaises au gabon (FFg). en collaboration avec le

snia, nous devions évaluer les espaces disponibles dans la

concession de l’aéroport de libreville, destinés à l’exten-

sion des installations françaises. cette reconnaissance nous

a permis d’analyser les contraintes et les servitudes aéro-

nautiques. au travers d’une étude de faisabilité, nous avons

réalisé un carnet de propositions soumis à la décision de

l’état-major des armées (eMa). ”

Françoise Costantini

architecte - Section architecture du STBFT

46 service d’infrastructure de la défense / rapport d’activité 2011

exPertise

Tadjikistan. Dans la réalisation de la tour de contrôle de l’aéroport de Douchanbé, le STBFT a été sollicité, en octobre 2011, pour émettre un avis sur l’esquisse conçue par le SNIA. Il couvrait les domaines des risques sismique et incendie, de la protection contre la foudre, de l’acoustique, du génie climatique et de l’électrotech-nique. Cette étude a aidé à la finalisation du projet présenté à l’ambassadeur de France au Tadjikistan, en décembre 2011.

les études du stacElles couvrent la planification aéroportuaire, les chaussées aéronautiques, le bruit, la sécurité, le balisage, l’alimenta-tion électrique et les systèmes d’arrêt des aéronefs sur les Bases aériennes (BA) et aéronautiques navales (BAN).

En 2011, elles ont porté sur :

– l’avant-projet de plan d’exposition au bruit de la BAN de Lanvéoc-Poulmic et les études préparatoires sur les BAN de Lorient et Landivisiau, les BA de Dijon-Long-vic et Saint-Dizier ;

– les avant-projets de plan de servitudes aéroportuaires (BA Orléans et Istres) ;

– des missions d’assistance à maîtrise d’œuvre pour des projets de chaussées, en collaboration avec le SNIA (BA Evreux, Orléans et Villacoublay), avec le SID de Metz (régiment d’hélicoptères de combat de Phalsbourg), et des études de faisabilité (BA Evreux et BAN Lann-Bihoué) ;

– des avis techniques sur les chaussées aéronautiques (BA Evreux, Cazaux, Cayenne Rochambeau, BAN Lann-Bihoué), et six expertises d’indice de service de chaussées ;

– des contrôles de conformité et d’état des balisages diurnes et lumineux (BA Avord, Mont-de-Marsan et Orange) ;

– le maintien en condition opérationnelle des centrales de production d’énergie électrique des BAN.

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service d’infrastructure de la défense / rapport d’activité 2011

achats

Performance économiqueréseau achats. depuis le 1er janvier 2011, les services d’achats infrastructure (sai) ont été mis en place au sein des esid. ils sont le fruit de la modernisation de la fonction achats visant à faire du sid un acteur efficient et socio-responsable.

Gains financiers. Le SID se place parmi les contribu-teurs de la Défense les plus importants dans la recherche de gains économiques. Les restitutions de l’outil IMPAC-T1ont montré un gain de 33,3 Mm soit 5,3 Mm de plus que l’objectif fixé. Le service évalue un gain de 25 à 30% sur le marché de maintenance des ascenseurs. Avec la relance de l’accord-cadre sur la fourniture d’électricité des ports militaires, les gains réalisés ont été de l’ordre de 1,5Mm.

Achats responsables. En 2011, les achats socio-res-ponsables sont montés en puissance. Le montant cumulé des contrats incluant les clauses d’insertion s’élève à 5,5 Mm soit une augmentation de 4 Mm par rapport à 2010.

agent sous contrat (cat. b) séverine kervella (DCsiD), acheteur

En quoi consiste votre métier d’acheteur ?

“ Je mets en œuvre les stratégies d’achats définies au niveau ministériel. Pour cela, j’élabore les actes d’achats dans le domaine de l’énergie et de la maintenance et j’as-sure la conduite d’exécution des contrats, dans un souci d’efficacité de la commande publique et de qualité en termes juridiques. ”

Quel a été votre rôle dans le marché de maintenance des ascenseurs ?

“ Le SID met en œuvre la stratégie d’achat sur le seg-ment ascenseurs et appareils assimilés pour le compte

du ministère. Il est chargé de déployer l’accord-cadre mul-ti-attributaire UGAP2 relatif à la maintenance des appareils de levage, avec un objectif de 25 à 30% de gains. J’ai assuré la conduite d’opération du projet au niveau national, la consultation jusqu’au suivi d’exécution et l’assistance aux échelons locaux. Gérer ce type de contrat de mainte-nance depuis la direction centrale a été un challenge non négligeable. ”

Comment percevez-vous l’évolution du métier d’acheteur infrastructure

dans la réforme des achats ?“ Dans un contexte économique et budgétaire de plus en plus tendu, le métier d’acheteur se développe en répon-dant au mieux aux besoins des clients, tout en réduisant les dépenses. Pour les achats infrastructure, la marge de gains est importante tant dans la maintenance que dans l’énergie. De nouvelles stratégies d’achats se mettent en place et permettent à nos acheteurs de participer plei-nement à l’optimisation des dépenses publiques du SID. ”

1 | Instrument de mesure de la performance économique des achats. Les projets d’achats supérieurs à 125 000m HT sont saisis dans cet outil où l’acheteur indique le gain évalué et les leviers d’action à utiliser. Voir rapport d‘activité du SID 2010, page 21.

2 | L’UGAP est une centrale d’achat public, sous la double tutelle des ministres de l’Économie et de l’Éducation Nationale.

48 service d’infrastructure de la défense / rapport d’activité 2011

glossaire

BA : Base aérienne. BdD : Base de Défense. CETID : Centre d’expertise des techniques de l’infrastructure de la Défense (organisme du SID). DCSID : Direction centrale du service d’infrastructure de la Défense (organisme du SID). DGA : Direction générale de l’armement. DID : Direction d’infrastructure de la Défense (organisme du SID). DMPA : Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (organisme du SGA). ESID : Établissement du service d’infrastructure de la Défense (organisme du SID). GSBdD : Groupement de soutien de base de Défense. GTP : Gestion technique du patrimoine. IC2 : Ingénieur en chef de 2e classe (IMI). IEF : Ingénieur d’études et de fabrication. IMI : Ingénieur militaire d’infrastructure. ITPE : Ingénieur des travaux publics de l’État (ingénieur issu du MEDDTL). MCO : Maintien en condition opérationnelle. MEDDTL : Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement. PCO : Pôle de conduite d’opérations (organisme du SID). PMO : Pôle de maîtrise d’œuvre (organisme du SID). REM : Rationalisation et externalisation de la maintenance. SDIBdD : Schéma directeur immobilier de base de Défense. SGA : Secrétariat général pour l’administration. SHOD : Surface hors œuvre développée. SID : Service d’infrastructure de la Défense (organisme du SGA). SNIA : Service national d’ingénierie aéroportuaire (organisme du MEDDTL). STAC : Service technique de l’aviation civile (organisme du MEDDTL). STBFT : Service technique des bâtiments, fortifications et travaux (organisme du SID). TSEF : Technicien supérieur d’études et de fabrication. USID : Unité de soutien de l’infrastructure de la Défense (organisme du SID).

Le rapport d’activité du SID 2011 en ligne : - sur internet : www.defense.gouv.fr (rubrique SGA)

- sur intranet : www.sid.defense.gouv.fr

Direction centrale du SID - 3, rue de l’indépendance américaine - 78000 Versailles Tél. : 01 30 97 96 96 - Fax : 01 30 97 94 45

Directeur de la publication Général de corps aérien Gérard VitryDirecteur du comité de rédaction Général de division Bernard BruderDirecteur de la rédaction Chef de bataillon Anthony PfauRédacteur en chef M. Philippe Di MeglioGraphisme Mlle Isabelle LavignePhotographe M. Patrick Palmesani

Crédits photographiques : SID, Patrick Palmesani (DCSID/Com), Sarah Segala (DCSID/Com), Jean-Luc Deniel (ESID Brest), Pascal Bonnivard (ESID Toulon), Jean-Luc Eiserloh, Denis Mons, SNIA, BA 118, STAC, Collectif Architectes.Impression : Escourbiac - ISSN 2111-4021 - Achevé d’imprimer en avril 2012

REPÈRESEdito .................................................................................................. 1Panorama 2011............................................................................. 2 Stratégie ........................................................................................... 4

RÉSEAUPortraits métiers ..........................................................................10Nouvelle Organisation ...............................................................14

ACTIVITÉ Assistance au Commandement ............................................30Conduite et Réalisation .............................................................32Soutien Opérationnel .................................................................38Gestion et Maintenance ...........................................................42Expertise ........................................................................................45Achats .............................................................................................47

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Nouveau réseau de compétencesDeS SAVoiR-FAiRe TeCHniqueS eT ADminiSTRATiFS Au SeRViCe De L’inFRASTRuCTuRe miLiTAiRe

Le Service d’infrastructure de la Défense (SiD) est le référent unique du ministère de la Défense et des Anciens Combattants en matière de construction, de maintenance immobilière et de gestion domaniale. Conseiller et expert, il conduit et réalise les opérations d’infrastructure au profit des forces armées, des directions et des services de la Défense. Acteur de terrain de la politique immobilière, il gère, rénove et entretient le patrimoine immobilier de l’Etat occupé par la Défense.

Avec 4 445 collaborateurs, le SID constitue le premier réseau de compétences rattaché au Secrétariat géné-ral pour l’administration (SGA). Ses spécialistes inter-viennent en métropole, outre-mer, à l’étranger et sur les théâtres d’opérations extérieures. Le service investit plus d’un milliard d’euros chaque année en marchés de tra-vaux réalisés par les entreprises du Bâtiment et des travaux publics (BTP). Il s’affirme comme un acteur économique de premier plan dans ce secteur d’activité mais aussi un acheteur public socio-responsable engagé en faveur du développement durable et de l’insertion sociale.

Pour s’adapter aux évolutions du ministère, le SID a mené, depuis trois ans, la transformation de son organisation, de ses métiers et de ses procédures. Adapté à la nouvelle carte militaire des bases de Défense, son nouveau réseau regroupe une direction centrale avec son centre d’ex-pertise à Versailles, sept Établissements du SID (ESID), cinquante-quatre Unités de soutien de l’infrastructure de la Défense (USID) et huit Directions d’infrastructure de la Défense (DID) outre-mer et à l’étranger.

4 445CoLLABoRATeuRS

civils et militaires

72imPLAnTATionS

PRinCiPALeS sur le sol national et dans le monde

1 000 mc

inVeSTiS PAR An dans le BTP

Les Ingénieurs militaires d’infrastructure (IMI)

La première promotion fait ses classes

Les dix-sept premiers IMI recrutés par voie externe en 2011 effectuent leur formation militaire initiale d’un an. Ce nouveau corps d’officiers ingénieurs, créé en 2010, a vocation à former l’encadrement du SID. ouvert aux étudiants de cursus scientifique mais aussi aux militaires et agents publics civils en poste dans l’infrastructure, le corps des IMI regroupera 500 à 600 officiers d’ici 2014.

REnTRÉE DES CLASSES à PoLyTEChnIqUEDu 29 août au 5 septembre 2011. La première promotion des IMI fait son incorporation sur le campus de Polytech-nique. Quinze étudiants des classes prépa scientifiques ont choisi de troquer leur tenue civile contre l’uniforme des Élèves officiers d’active ingénieurs militaires d’infrastructure (EOA IMI). Ils viennent de réussir le concours commun Arts et Métiers ParisTech en ayant opté pour le cursus IMI. Ils sont rejoints par deux candidats recrutés sur titre. Au pro-gramme de cette rentrée : signature du contrat, formalités administratives, visite médicale, coiffeur et perception du paquetage militaire.

PREMIERS PAS DAnS L’ARMÉEDu 6 au 23 septembre 2011. Les recrues entament leur formation militaire initiale d’un an qui dispense une solide culture du métier des armes et une aptitude aux fonctions d’officier. Elle commence sur le camp de La Courtine dans la Creuse. Les jeunes IMI, en compagnie de leurs pairs de Polytechnique, se familiarisent avec l’emploi des armes, la discipline militaire, l’aguerrissement mais aussi la pratique du sport et la vie en collectivité. A la fin de ce stage pratique sur le terrain, ils se sont vu remettre les « alpha », insignes symbolisant leur nouveau statut d’élèves officiers.

Un STATUT D’offICIERDu 26 septembre 2011 au 15 juillet 2012. Les EOA IMI rejoignent l’une des écoles d’officiers des armées de terre, de l’air et de la marine nationale. Ils sont ensuite affectés dans une unité opérationnelle de l’armée de formation où ils mettent en application les connaissances militaires acquises. Cette formation d’officier s’achève avec un stage de fin de 1er cycle de plus de quatre semaines rythmées par les instructions commando, parachutiste et génie combat.

Le 18 juillet 2012. Les premiers EOA IMI arborent fière-ment leur tenue d’apparat pour leur baptême de promotion à Angers. Cette cérémonie solennelle marque l’accomplis-sement d’une année de formation militaire.

DIPLôMÉS DES ARTS ET MÉTIERSSeptembre 2012. Les jeunes officiers IMI intègrent le Centre de formation et de recherche (CER) d’Angers où ils suivent, pendant trois ans, le cursus des Arts et Métiers ParisTech. A l’issue de cette formation scientifique et tech-nique, ils obtiennent le diplôme d’ingénieur des Arts et Métiers. Pendant toute leur scolarité, les élèves IMI sont encadrés et gérés sur le plan administratif et statutaire par l’École nationale supérieure des ingénieurs de l’infras-tructure militaire (ENSIM), école militaire adossée à Arts et Métiers ParisTech.

Le corps des IMI accueillera, chaque année, une quinzaine d’élèves-officiers en recrutement initial. Chaque promotion s’engage à servir le ministère de la Défense et des Anciens Combattants durant six ans après sa sortie d’école.

2011/2012 la DCSID se réorganise

Le général de corps aérien Gérard VitryDirecteur central du SID

Madame Caroline Tranchant (ACHC)Architecte de la réorganisation

Le général de brigade Bernard BruderDirecteur central adjoint du SID

de gauche à droite : IC1 Guy Retat, sous-directeur du Pilotage de la Stratégie Infrastructure, Monsieur Arnaud Brillaud de Laujardière, sous-directeur du Pilotage des ressources humaines et financières, Monsieur Hugues Corbeau (IGPEF), chef du service de la Stratégie, général de brigade Rémy Franco, chef du service des Réalisations, IC1 Daniel Achard, direc-teur du CETID, colonel Bernard Lepilleur, sous-directeur Projets, IC1 Jean Servière, sous-directeur maintien en condition et gestion du patrimoine, colonel Patrick Barrillon, chef de la division des systèmes d’information.

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78000 Versailles

Rapport d’activité 2011

Service d’infrastructure de la défense

MINISTÈREDE LA DÉFENSE

ET DESANCIENS COMBATTANTS