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    Remerciements

    Je voudrais en premier lieu remercier Monsieur Patrick Fabment commande des systemes de lONERA, de mavoir accueillToulouse, ainsi que Monsieur Philippe Mouyon, responsable delaquelle jai ete rattache durant mon travail de these.

    Je voudrais egalement remercier le Rectorat de Toulouse qupermis daccomplir en toute liberte ce travail de these.

    Ensuite je tiens a remercier les rapporteurs, Mme Yasmina rence a luniversite dEvry et M. Rogelio Lozano, directeur de rTechnologie de Compiegne, pour leur lecture attentive du manexpertes qui ont permis dameliorer considerablement la qualiteegalement M. Noureddine Manamanni professeur a lUniversiTrouchet ingenieur a Bertin Technologie pour avoir accepte dleurs questions pertinentes le jour de la soutenance.

    Jadresse un remerciement particulier a ma directrice de th

    fesseur dautomatique a lISAE pour son soutien lors de ces tJadresse egalement mes plus chaleureux remerciements a Alairecheche a lONERA sans qui aucun transfert vers un demonsetre possible. Son aide precieuse au quotidien ainsi que sa joie dont ete essentielles.

    La partie experimentale presentee dans ce manuscrit decouforts des equipes techniques de Supaero : Le Laboratoire dInfor

    pour le developpement du systeme embarque. Je voudrais remresponsable de lequipe technique pour son implication permanelier, Roland Bouttes, Pascal et tout les autres. Je voudrais remeDominique Bernard du centre Centre Aeronautique et Spatial la maintenance de la cellule. Je voudrais egalement remercier Jeris Bataille du Laboratoire dAerodynamique pour lensemble d

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    Table des matieres

    1 Introduction Generale

    1.1 Enjeux et organisation de la these . . . . . . . . . . .

    2 Etat de lart

    2.1 Les Drones . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2.1.1 Definitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2.1.2 Classification . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    2.2 Formules de VTOL-MAV existantes . . . . . . . . . . 2.2.1 Les cellules a voilures tournantes . . . . . . .2.2.2 Les cellules convertibles . . . . . . . . . . . .

    2.3 Pilotage et gestion de la transition . . . . . . . . . . 2.3.1 le T-wing . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2.3.2 Exemple du Autonomous UAV Aerobatics .

    3 Generalites

    3.1 Outils mathematiques . . . . . . . . . . . . . . . . .

    3.1.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3.1.2 Les systemes LTI . . . . . . . . . . . . . . . . 3.1.3 Modelisation sous forme LFT . . . . . . . . .3.1.4 -analyse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3.1.5 Rotation et quaternion dattitude . . . . . . .

    3 2 Conventions et notations

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    4.3.4 Resolution de lequilibre longitudinal . . . . . . . . 4.3.5 Coefficients aerodynamiques . . . . . . . . . . . . .

    4.4 Simulateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4.4.1 Architecture dintegration . . . . . . . . . . . . . .

    4.4.2 Detail dintegration . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4.5 Modelisation pour la commande . . . . . . . . . . . . . . .

    4.5.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4.5.2 Modele en vol vertical . . . . . . . . . . . . . . . . 4.5.3 Modele en vol davancement . . . . . . . . . . . . .

    4.6 Modelisation pour lanalyse . . . . . . . . . . . . . . . . . 4.6.1 Mise sous forme LFT du systeme longitudinal du VE

    proche simplifiee . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4.6.2 Pertinence de la forme LFT obtenue . . . . . . . . 4.6.3 -analyse - application . . . . . . . . . . . . . . . . 4.6.4 Abscisse spectrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    5 Synthese des lois de commande

    5.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5.2 Structures de commande . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    5.3 Commande en vol stationnaire . . . . . . . . . . . . . . . . 5.3.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5.3.2 Structure de commande hierarchique . . . . . . . . 5.3.3 Synthese en vol stationnaire - Attitude . . . . . . . 5.3.4 Synthese en vol stationnaire - Altitude . . . . . . . 5.3.5 Simulation non lineaire - Cas de laxe de tangage . 5.3.6 Simulation non lineaire - Cas de laxe de lacet . . .

    5.3.7 Simulation non lineaire - consignes couplees tangage5.3.8 Simulation non lineaire - consignes en vitesse davanc

    tangage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5.4 Commande en vol davancement - synthese . . . . . . . . .

    5.4.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 4 2 Synthese longitudinale en palier

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    6 Transitions et trajectoires optimales

    6.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6.2 Transitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    6.2.1 Principes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    6.2.2 Transition par commutation Franche . . . . 6.2.3 Transition douce par commutation lineaire . 6.2.4 Transition douce par commutation lineaire av

    6.3 Trajectoire optimale . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6.3.1 Tests Preliminaires . . . . . . . . . . . . . . .6.3.2 Formalisation de la trajectoire . . . . . . . . .

    7 Systeme Embarque - Essais en Vol

    7.1 Systeme embarque . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7.1.1 Besoins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7.1.2 Schema fonctionnel . . . . . . . . . . . . . . .7.1.3 Caracteristiques dimensionnelles . . . . . . . .

    7.2 Logiciel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7.2.1 Generateur de difference angulaire, ADG . . . 7.2.2 Estimateur - fusion de donnees GPS et central

    7.2.3 La navigation hybride . . . . . . . . . . . . .7.3 Essais en Vol . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    7.3.1 Reglage de la stabilisation en altitude et attitu7.3.2 Donnees de vol . . . . . . . . . . . . . . . . .

    Conclusions et Perspectives

    7.4 Bilan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    7.5 Perspectives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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    Notations

    Xt, Yt, Zt : Repere terrestre RtX0, Y0, Z0 : Repere inertielR0Xb, Yb, Zb : Repere avion, application des forcesRb

    Xa, Ya, Za : Repere Aerodynamique RaXar, Yar, Zar : Repere Aerodynamique Reel, avec prise en compte dx,y,z : Positions (m), dansR0u,v,w : Vitesses (m/s), dans Rbuw, vw, ww : Vitesse du vent (m/s), dansRbp, q, r : Vitesses de rotation (rad/s), dans Rbq0, q1, q2, q3 : Quaternion de position angulaire, dans R0CA, CY, CZ : Coefficients aerodynamiques de Force dansRbCx,C,y ,Cz : Coefficients aerodynamiques de Force dansRaCl, Cm, Cn : Coefficients aerodynamique de Moment dansRaA,B,C,E : Inerties, axe Xb,Yb,Zb et croisee,, : Position angulaire, voir page 36 : Incidence (rad) dans Raa : Incidence reelle, avec prise en compte du flux dhelic : Derapage (rad) dans Ra

    : Pente (rad) dans RaF ou T : Poussee (N), dans XbVa : Vitesse davancement (m/s), dans Ra : Survitesse helice (m/s), dans RbVh : Vitesse davancement totale (m/s) avec prise en com

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    Resume

    A lheure actuelle, de nombreux projets dutilisation de droncite des vehicules a alterner des phases de vols lentes et des phpermet entre autre, de traiter une plus grande diversite de metre accomplies par des avions conventionnels (approche de balieu urbain, prises de vue). Cette these sinteresse a la commanavec lapplication au VERTIGO, drone de type VTOL a roto

    deflecteurs de flux. Sur la base dune campagne en soufflerie, unnematique a ete developpe. Les modeles obtenus ont permis desur un large domaine de vol (du vol stationnaire au vol davanvation du comportement dynamique a conduit au choix de deupour couvrir toute lenveloppe de vol ; une structure de pilotasequences de type retour detats longitudinaux et lateraux pouune structure hierarchique axe par axe pour le vol stationnai

    proche de ce qui peut etre utilise pour le pilotage des helicoptde robustesse (tel que la - analyse) sont utilises pour prouvefermee tout au long des trajectoires en vol davancement. Un ete developpe pour implementer les lois, analyser le comportephase de transition et a permis une etude sur la generation dealgorithmes de pilotages ont ete implantes sur le calculateur em

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    Chapitre 1

    Introduction Generale

    La problematique de la commande de mini-drones capables mission des phases de vol davancement rapide economique 1

    tionnaire est nee il y a une dizaine dannees. Cette questionsimultanement aux Etats-Unis en Australie et en France (pour nest apparue comme souvent dun besoin des forces militaires. Eengin completement autonome a meme de mener des missions

    milieu confine (pour cela lideal reste un engin en vol stationnaen oeuvre depuis une zone relativement lointaine (linteret du La contrainte de discretion qui est souvent liee a ce genre de petit, ce qui conduit a une autonomie relativement faible et pa poste economique (de la zone de deploiement a la zone dobsconduisent a la conception dengins ayant des capacites de voavion (generee par la portance de ses ailes) et les capacites de

    licoptere (ou autre engins dit a voilures tournantes). Historiquarriere, des concepts grandeurs natures equivalent mais pilotes a letude et meme pour certains aboutis, on peut citer par exPOGO de lUS navy : le premier avion a avoir effectue un devertical reussi ; cetait le 1er aout 1954.

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    2 CHAPITRE 1. INTRODUC

    et de captation de lenvironnement en ligne limitees.

    1.1 Enjeux et organisation de la these

    On a vu que cette these concernait la commande dun mini-drone. Edire que lenjeu principal est detudier et realiser le passage delicat de vol stationnaire et le vol en translation rapide. Dans ce cadre, il sembleles differentes solutions deja presentes dans la litterature. Cest lobjetetat de lart. On y decouvre un certain nombre de formules differenparticulierement a quelques techniques de transitions semble-t-il opeon presente la cellule qui va etre le noyau applicatif des etudes de la

    appelee VERTIGO est un Tail-sitter compose de deux rotors contrarotete developpee par le Centre Aeronautique et Spatial de lISAE-SUPApour cette these.

    La seconde etape de la these et du rapport, concerne la modelisadelisation est une etape cruciale dans un projet ou lon souhaite nomais egalement comprendre le comportement dun engin. Dans le chapreprend les equations generales de la dynamique du vol dun avion, a

    du systeme propulsif et principalement des termes de flux dair generOn verra que cette modelisation permet daccrotre la visibilite en tvol etendu au stationnaire dun engin de type avion. Un des effets icette modelisation est la mise en evidence dune minimisation de linpar laile et les gouvernes par lintroduction du souffle dhelice danconsequent ces nouvelles hypotheses autorisent des syntheses de lois un plus large domaine gouvernable.

    La troisieme etape du rapport concerne la synthese des lois de commier objectif est de stabiliser lengin sur lensemble de son domaine ddifferentes structures de commandes, activees suivant les conditions dletude des transitions de phases de vol.

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    1.1. ENJEUX ET ORGANISATION DE LA THESE

    Il est suivi de la partie essais en vol ou lon presentera les premla stabilisation en attitude et altitude ou encore les generations

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    4 CHAPITRE 1. INTRODUC

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    Chapitre 2

    Etat de lart

    Generalement letat de lart precedant un document, sert a ipresenter lexistant sur le sujet traite et asseoir un certainrepris ensuite dans les differentes parties du rapport. Ici on regle et on definit dans un premier temps ce quest un ddifferentes classifications suivant leur taille caracteristique, core laltitude operationnelle. Ensuite nous specialisons le ples mini-drones et plus particulierement les mini-drones ca

    naire et de vol en avancement rapide economique ; un etat dconcepts aboutit dans ce domaine est presente. Dans ce cadagencement de la classification des mini-drone pour faire appfamilles qui sont les cellules a voilures tournantes et les cellufinir on sinteresse au pilotage et a la gestion de la transitiontionnaire au vol davancement rapide et inversement) de tdeux exemples particuliers : le T-wing de luniversity of

    mous UAV Aerobatics du Massachusetts Institute of Tech

    Sommaire

    2 1 Les Drones

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    6 CHAPITRE 2

    2.1 Les Drones

    2.1.1 Definitions

    Il est interessant de lire ce que retienne les dictionnaires pour defin

    Robert nous apprend que le mot drone est apparu dans la langue francde langlais signifiant Faux bourdon. Lautre definition du Petit Robun petit avion de reconnaissance, sans pilote, telecommande ou progdie Universalis propose une definition un peu plus generale. Elle indianglais U.A.V. pour Unmanned Aerial Vehicle) est un vehicule aeriedonc faire appel au concept de lavion, de lhelicoptere ou meme de lafacon generale, pour des missions de surveillance du champ de bata

    renseignement ou de combat. Si le drone est dabord apparu pour remilitaires, il est aussi desormais envisage pour des applications civilemaine de la surveillance de zones et dinstallations, dans lagriculture

    Toujours selon les dictionnaires un drone est un aeronef disposancharges utiles necessaires a lobservation ou destinees au combat (mneralement, il est controle et pilote a partir de stations au sol, avec

    satellites, mais il peut aussi effectuer des missions de maniere autonil est prevu dassister les drones par des systemes de controle dispo(poste de commandement volant ou avion de combat). Charges dalacquisition de renseignements, les drones disposent de differents cadifferentes longueurs dondes (domaines du visible, de linfrarouge oIls peuvent aussi etre equipes de moyens decoute electronique et de

    Aujourdhui lorsque lon parle de drone et de leur mise en oeuvrparler de systeme de drone. En effet, le drone fait partie dun systedun ou plusieurs vecteurs aeriens, dune ou plusieurs stations sol de de liaisons de donnees entre le vecteur et la partie sol. Il peut y avoir dmarins, sous-marins et aeriens. On voit donc que la definition setendenglobe les nombreux systemes autonomes. Si on se restreint aux dr

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    2.2. FORMULES DE VTOL-MAV EXISTANTES

    2.1.2 Classification

    La classification des drones est un exercice tres difficile, danferente selon les pays. Cependant les drones aeriens peuvent etreque sont laltitude de croisiere, lendurance en terme de temp

    principale. Dans ce cadre, le domaine operationnel des drones psegments :

    les drones tactiques ; les drones de moyenne altitude et longue endurance (MA

    une charge utile de lordre de 100 kg ; les drones de haute altitude et longue endurance (HALE)

    Le segment tactique se decompose lui-meme en six segments :

    les micro-drones (Micro Air Vehicule ou MAV), pouvansphere de 30 cm ;

    les mini-drones (Mini Air Vehicule ou MAV egalement), pune sphere de 70 cm ;

    les drones de tres courte portee (TCP) ; les drones moyenne portee lents (multicharges multimissi les drones rapides basse altitude (MCMM rapides) ; les drones maritimes tactiques (DMT).

    Cela peut surprendre de distinguer en deux segments les micro-mais la difference dechelle entre les deux impose aujourdhui en

    pour le choix des materiaux des capteurs et des systemes embadeux familles sont fortement differenciees par lautonomie en volcependant la miniaturisation des cartes electroniques jointe a lade calculs des mini-systemes embarques tendent a reduire ces e

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    8 CHAPITRE 2

    drones. Nous parlerons alors de deux familles de convertibles, ceux ddecoule dune deformation mecanique (rotor basculant, tete basculala convertibilite apparat par le basculement totale ou partiel de la cNous voyons alors que si nous presentons des drones capable de vol e

    et de vol stationnaire nous pouvons remplacer la famille des cellulsera englobee par les convertibles. Dans la suite de ce chapitre nous pconcepts les plus pertinents de mini drones classifies dans les deux fvoilures tournantes et de cellules convertibles. En prealable a ce qui vsur la figure 2.1 les noms et conventions daxes de rotations qui sero

    Figure2.1 Les axes de rotation

    2.2.1 Les cellules a voilures tournantes

    Les cellules a voilures tournante ont toutes au moins une caractce sont des objets volant a decollage et a atterrissage vertical, capstationnaire. Ils utilisent un (ou des) rotors(s) pour se sustenter etetablissons un classement des cellules a voilures tournantes en 4 cate

    monorotor birotors contrarotatifs

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    2.2. FORMULES DE VTOL-MAV EXISTANTES

    1. Les drones utilisant un rotor arriere (ou rotor anti-couple) caux helicopteres. Dans le cas ou le rotor principal est carensoit en peripherie soit a linterieur du carenage.

    Figure2.2 Monorotor - Categorie

    Translation Verticale : la variation de vitesse de rotapermet de faire varier la vitesse verticale du drone. monter, tandis quune diminution le ferait descendredu pas (si elle existe) permet egalement de deplacer

    Translation horizontale : linclinaison du cone rotor faire varier lassiette de lappareil, et ainsi, modifiegrandeur et en direction.

    Lacet : la variation de vitesse du rotor anti-couple perlacet.

    Tangage : le mouvement de tangage du drone est obtenudu pas. De plus en vol translate, les gouvernes de faire varier lassiette de lappareil.

    Roulis : le mouvement de roulis est obtenu par les varia

    2. Les drones utilisant des volets positionnes sous le rotor p

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    10 CHAPITRE 2

    Translation horizontale : le braquage des volets permet de fet ainsi modifie le vecteur translation en longueur et en di

    Lacet : le braquage des volets permet le positionnement du dr

    Tangage : idem pour le tangage.

    Roulis : idem pour le roulis.

    3. Les drones utilisant 2 rotors electriques lateraux independandautre du rotor principal et des volets positionnes sous le roto

    Figure2.4 Monorotor - Categorie 3

    Translation Verticale : la variation de vitesse de rotation dpermet de faire varier la vitesse verticale du drone. Une amonter, tandis quune diminution le ferait descendre. Unedu pas (si elle existe) permet egalement de deplacer le dro

    Translation horizontale : la translation horizontale est pedeux petits rotors lateraux. Dans un premier temps, on lappareil dans la direction voulue et ensuite on impose un

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    2.2. FORMULES DE VTOL-MAV EXISTANTES

    2.2.1.2 Birotors contrarotatifs

    Le principe des birotors contrarotatifs est le suivant : ils se (coaxiaux ou en tandems 1) tournant en sens opposes et a memsysteme de rotation inversee du second rotor permet dannuler l

    tion du premier. Le second rotor permet egalement de rendre le plus rapide en sortie. Les performances de la motorisation en sdeux rotors permettent, dans la plupart des cas, la sustentationvement en lacet. Le rendement dun rotor est dautant plus elevfaible. En tenant compte de la contrainte de dimension maximque la solution birotors coaxiaux permet dobtenir la plus faibCette solution semble donc tres rentable dun point de vue ener

    divises en 3 sous categories selon la configuration utilisee pour deplacer suivant ses differents axes.

    birotors a pas cyclique et collectif birotors augmentes dune ou plusieurs helices (dans le pla birotors utilisant des volets

    1. Les drones utilisant la variation cyclique et collective du

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    12 CHAPITRE 2

    Lacet : le mouvement de lacet est assure par une differencedeux rotors contrarotatifs. Soit par une variation indepen(a laide de deux moteurs avec variateur ou dun differendes moteurs), soit par une variation independante de leur

    Tangage : le mouvement de tangage est obtenu par une variatRoulis : le mouvement de roulis est obtenu par variation cycl

    2. Les drones utilisant un (ou des) autres(s) rotor(s) pour se popouvant etre egalement utilises pour en ameliorer la propulsion

    Figure2.6 Birotor - Categorie 2

    Translation Verticale : la variation de vitesse de rotation dfaire varier la vitesse verticale du drone. Une variation cgendre les memes consequences.

    Translation horizontale : le(s) rotor(s) situe(s) a larriere p

    lation horizontale. Dans le cas ou ces rotors sont places fait varier lassiette de lappareil, afin dutiliser la force d(principaux et secondaires).

    Lacet : le mouvement de lacet est assure par une difference de rotors contrarotatifs. Ce mouvement peut etre accentue p

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    2.2. FORMULES DE VTOL-MAV EXISTANTES

    Figure2.7 Birotor - Categorie 3

    Translation horizontale : le braquage des volets permeet ainsi modifie le vecteur translation en grandeur et

    Lacet : le mouvement de lacet est assure par une differenrotors contrarotatifs.

    Tangage : le braquage des volets permet de positionner

    Roulis : le braquage des volets permet de positionner le

    2.2.1.3 Les Quadrirotors

    Principe

    Un quadrirotor consiste en une armature en croix symetriqurotors aux extremites de chaque tige. Les rotors diametrialemele meme sens (fig. 2.8). Les rotors sont generalement non articu

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    14 CHAPITRE 2

    Lacet : le lacet sobtient par la difference de couple de frottement rotors. Il suffit donc daugmenter la vitesse de rotation de deulement opposes et diminuer la vitesse des deux autres moteuglobale est maintenue, mais il y a apparition dun couple result

    Roulis & tangage : le roulis et le tangage a altitude constante sonsuivante : il faut faire varier la vitesse des moteurs des rotors dises. On augmente la vitesse de lun et on diminue la vitesse de la force globale opposee au poids). Le quadrirotor sincline du cla vitesse du moteur et part dans cette direction.

    Figure2.8 Mouvement du drone en fonction de la vitess

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    2.2. FORMULES DE VTOL-MAV EXISTANTES

    modele miniature dun birotor avec des rotors orientables.

    Figure2.9 Prototype de birotors pivotants realise par

    Principe de vol

    Translation Verticale : on fait varier laltitude de lengin en

    ment les deux rotors.Translation horizontale : ce deplacement se fait dabord en

    tangage des rotors (inclinaison des rotors vers lavant). Lgendre une composante de poussee qui fait avancer laero

    Lacet : le mouvement de lacet est assure par une differencerotors contrarotatifs. Soit par une variation independante deux moteurs avec variateur ou dun differentiel en sortiepar une variation independante de leur pas.

    Tangage : le mouvement de tangage est obtenu par une varia

    Roulis : le mouvement de roulis est obtenu par variation cycli

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    16 CHAPITRE 2

    Avion surmotorise

    Le convertible basculant entierement le plus simple est lavion lui le permet. Nous parlons ici dun engin (voir fig. 2.10) a voilure fixe qu

    concu pour faire du vol davancement. Lorsque lon souhaite faire deavec ce type dengin lunique possibilite est de cabrer lavion, daugfaire tenir la cellule sur lhelice. Leffort de lhelice passe alors dparticipant au maintien et a la variation de vitesse davancement dsustentateur. La stabilisation de lengin est alors assuree par la deflecsur les gouvernes. Ce genre de concept est interessant car il permet dexistantes et relativement simples, mais connat ses limites dans certa

    helice petite, ne permet souvent pas davoir une surface suffisammpar le flux dans des conditions de vent par exemple.

    Figure2.10 Monoplan - Monomoteur

    X2-Wing VTOL

    Cet engin (fig. 2.11 et ref. [12],[13]) developpe au laboratoire HE

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    2.2. FORMULES DE VTOL-MAV EXISTANTES

    Figure2.11 X2-Wing VTOL

    Hover Eye

    LHover Eye (fig. 2.12 et ref. [14]) est un Tail Sitter a rotorratifs. La commande est possible par deflection dhelice par vosous les plans rotors. Logive constituant la partie superieure detiel des organes de captation de calculs et de communication. Laest le carenage entourant les rotors, ils permettent en theorie

    propulsif du systeme de poussee ainsi que lassurance dun flugouvernes.

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    18 CHAPITRE 2

    est un engin mono-rotor a volets deflecteurs de flux et voilures fixeDes essais tres recent ont demontre les capacites de cet engin a ede vol lentes et rapides en automatique, avec neanmoins des difficuvol stationnaire, probablement a cause de la presence dun seul moimportant) et de son eloignement aux gouvernes, au regard de sonrend dautant plus sensible au vent).

    Figure2.13 Pogo BYU

    2.3 Pilotage et gestion de la transitionOn a presente precedemment differentes formules permettant dal

    vols lentes et rapides, dans cette these on sinteressera a la transition phases rapides economique et inversement. Rappelons quune phaseest donnee par un gain de portance generee par une surface en incid

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    2.3. PILOTAGE ET GESTION DE LA TRANSITION

    2.3.1 le T-wing

    Un des systemes les plus aboutis dans la realisation pratiqT-wing (Photo ci dessous, et article [40]. On se doit den parler mde la meme famille dengins en terme de taille, de masse et donc

    contraintes dembarquabilites que les mini-drones. Sa masse adessence pour le moteur thermique) est de 30 kg, sa plus grandde 1.50 m. Il possede deux rotors contrarotatifs en ligne.

    Figure2.14 le T-Wing

    larticle [40] cite precedemment est paru tres recemment et un nombre importants de points communs dans les strategies mene dans cette these. On rappelle ici un tableau extrait de ce

    les differentes strategies de pilotage en fonction du domaine de

    Control mode Guidance A ut ono mo us ve rt ic al ve lo ci ty mo de PI D wayp oi nt navi ga ti on e mi tt ing

    1) t ra ns lat io n vel oc ity c omma nds 2) Belly pointing angel

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    20 CHAPITRE 2

    en consigne de vitesse sol qui est elle meme traduite en consigne dipar boucle imbriquees successives. Les boucles sont de type PID, stechniques lineaires quadratique (LQR).

    Le controle en mode davancement est scinde en deux parties dstabilisation gyroscopique par retour dinformation de la centrale inconcernant la vitesse davancement geree uniquement par la poussearticle de la meme equipe [41] traitant du probleme theorique de lquune telle configuration leur impose davoir un gain important daltsition, Horizontale vers verticale et inversement (fig. 2.15). Nous ccette manoeuvre permet de minimiser lincidence vue par laile, qusoufflee par le systeme propulsif.

    La cellule VERTIGO etudiee dans cette these apparat avoir pl

    cuperer lenergie produite par laile soufflee pour le controle dans laprofil typique de basculement sera probablement different car il ny des variations daltitudes importantes.

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    2.3. PILOTAGE ET GESTION DE LA TRANSITION

    lengin. Cette structure permet tres probablement dintroduire une oscillation de lengin a la frontiere de deux etats.

    Figure2.16 Diagramme etats-transiti

    Le meme pilote de stabilisation bas niveau ( PID interne) davancement est applique pour les transitions entre le vol davanaire et inversement. La principale difference se trouve dans manoeuvres de transitions H2V (avancement vers stationnaire)

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    22 CHAPITRE 2

    PQ

    R

    =K

    q1 q0 q3 q2q2 q3 q0 q1q3 q2 q1 q0

    q0tq1tq2tq3t

    Dans lequation precedente,P,Q, Rsont les consignes de vitesses d

    gain de commande,q0, q1, q2, q3 est le quaternion dattitude courant eest le quaternion de difference entre le quaternion de consigne et leEnfin, tet le temps dechantillonnage permettant de convertir le quaen vitesse.

    Pendant les manoeuvres de transition, le niveau de consigne de boucle ouverte en fonction de lorientation de lengin dans lespace esdamment.

    2.3.2 Exemple du Autonomous UAV Aerobatic

    Un autre systeme completement different est le monoplan-monMIT, ref.[42](la photo 2.17 reprend des prises de vues de lengin enmonomoteur du commerce : Ikarus Yak 54 Shock Flyer possede ledu vol stationnaire (essentiellement en indoor) avec un systeme propusurdimensionnees.

    La captation de lenvironnement est compose dun systeme externsees dans une salle qui apres un traitement au sol permet dobtenir vitesses et positions de lengin. Lattitude et les vitesses de rotation

    par une centrale inertielle a bord.Une modelisation du systeme dynamique en vertical laisse appar

    tions classiques un certain nombre de contributions dues au systeme pen vol stationnaire seffectue par un pilotage de lensemble des etatssement de 100 Hz) sur les bases de la correction du comportement

  • 7/25/2019 2008 Poinsot Damien

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    2.3. PILOTAGE ET GESTION DE LA TRANSITION

    Figure2.17 Vol indoor - Avion MIT

    Stationnaire vers avancement : afin de realiser une transitcement dans un espace confine (sous entendu a distance ment prendre de la vitesse en perdant le moins possible de cela le pilote stationnaire sur lequel il est demande instanune position fictive eloignee, le compromis empirique trolaltitude est de demande de rejoindre un point a 15 m, rapide du tangage, ensuite une commutation est faite entle pilote davancement lorsque lattitude rejoint 30 deg.

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    24 CHAPITRE 2

    elevator = cos()elevatormaxCLdeltarud Arudder

    LrudderIx

    CLdeltaeleAelevatorLelevatorIy

    rudder = sin()ruddermax

    throttle =kmg Avec k un nombre legerement inferieur a lunite. La transition seffapproche boucle ouverte, pour toute les boucles, excepte pour le contrthese importante est que lon suppose la commandabilite des mouvemdans toute la transition (sous entendu davoir des ailerons suffisammsamment souffles).

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    Chapitre 3

    Generalites

    Ce chapitre introduit un certain nombre de generalites. Des utilises par la suite sont presentes afin que le lecteur non referer pendant la lecture du memoire. Dans une premieresystemes LTI, le formalisme LFT, la -analyse et les quateconde partie, on introduit les conventions utiles a la modelisainsi que les notations utilisees dans lensemble du memoir

    Sommaire

    3.1 Outils mathematiques . . . . . . . . . . . . . .

    3.1.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    3.1.2 Les systemes LTI . . . . . . . . . . . . . . . .

    3.1.3 Modelisation sous forme LFT . . . . . . . . .

    3.1.4 -analyse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.1.5 Rotation et quaternion dattitude . . . . . . .

    3.2 Conventions et notations . . . . . . . . . . . .

    3.2.1 Reperes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    3 2 2 Conventions pour la commande

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    26 CHAPITRE

    du comportement dynamique du systeme a commander doit repondantinomiques, reproduire le plus fidelement possible cette dynamique sentation mathematique simple mais precise permettant la syntheselois de commandes.

    Les systemes algebro-differentiels lineaires constituent la classe dedard pour laquelle un grand nombre de methodes pour la modelisatide procedes, la synthese et lanalyse des lois de commande ont etes dsation derreur de prediction : LQG [26], H2 [27],Hinf [28], -analysen compte des differentes configurations possibles du procede necessifamille de modele lineaires qui peut se representer par un modele notudes associees. Notons que lutilisation des techniques precitees sup

    evolue lentement dune configuration a une autre ou plus generalemeboucle fermee du systeme est compatible avec levolution dune config

    En vue de la synthese et/ou de lanalyse de la loi de commandebustesse en terme de stabilite et de performance sont integres a lcaracterisant le comportement dynamique du procede incertain. Cet ment appele systeme augmente. Dans ce cadre, quelques definitions e

    permettant de modeliser les systemes augmentes sous la forme de TraFractionnaire, LFT [36] sont presentees.

    3.1.2 Les systemes LTI

    Les systemes LTI sont des systemes lineaires multivariables dont defini par un systeme dequations differentielles lineaires a coefficient

    Modele nominal :

    Le modele nominal appele G0 admet une realisation (A,B,C,D) et secrit :

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    3.1. OUTILS MATHEMATIQUES

    G0(s) =C(sIA)1B+ D

    3.1.3 Modelisation sous forme LFT

    Les LFT (en anglais Linear Fractional Transformations) squi apparaissent dans de nombreux problemes de modelisationsystemes dynamiques. En particulier,

    la formulation du probleme Hmais aussi du probleme H

    standard qui nest autre quune expression de type LFT eet le compensateur.

    les incertitudes dynamiques ou parametriques apparaissenmande a travers une expression LFT.

    luniversalite des LFT se justifie par le fait que toute expreecrire en termes de LFT. De plus, la combinaison de cenaissance a des objets LFT.

    Le formalisme LFT permet de modeliser levolution dun mtion des parametres sous forme dun continuum, cest-a-dire qde la manipulation de plusieurs modeles pris en differents poinde lanalyse.

    Definitions des Transformations Lineaires FractionnairesOn designe sous le nom de representation LFT (Transformation forme standard des objets pouvant secrire sous la forme duneP(s) connectee par un retour a des elements de natures diversesmetres reels constants, parametres dependant du temps, non-lindynamiques negligees, ....

    Les objets LFT peuvent etre :

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    28 CHAPITRE

    Figure3.1 LFT

    3.1.3.1 Mise sous forme LFT

    Dans la modelisation LFT, des incertitudes parametriques sontmodele physique du processus :

    x = A()x + B()u

    y = C()x + D()u

    La mise sous forme LFT est alors

    y = G(s, )u= Fu(M(s), )uavec =diag(1Iq1, ,

    etFu(M, ) =M22+ M21(IM11)1M12

    avec

    M=

    M11 M12M21 M22

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    3.1. OUTILS MATHEMATIQUES

    P0+i

    iPi= Fl

    H11 H12H21 H22

    ,

    =H11 + H12

    =diag(i, Iqi).H22 = 0,H11 = P0.

    i

    iPi=H12H21

    Pi=UiVi = (n

    qi)

    (qi

    m) qi=rg(P

    iPi=UiiIqiVi

    1P1 + 2P2 = 1U1V1+ 2U2V2 =

    U1 U2

    =

    U1 U2

    1Iq1 0

    0 2Iq2

    V1V2

    Dans le cas general, les elements des matrices sont des fonrationnelles des incertitudes parametriques i. Enfin, se pose le de la representation :

    Fl(H1(s), 1) =Fl(H2(s), 2)i1=diag(1, 2, 3, 4)

    2

    =diag(1,

    2)

    Cette minimalite de lordre est critique pour le temps de caoutils danalyse de la robustesse tel que la -analyse, qui va etcompleter cette presentation de la mise sous forme LFT, on pprocede pour obtenir le modele LFT en introduisant les incerti

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    30 CHAPITRE

    3.1.4 -analyse

    3.1.4.1 Introduction

    Un modele ne permet jamais de representer parfaitement le comprocessus, en effet :

    il existe des incertitudes sur la dynamique haute frequence (dyn des incertitudes sur les parametres decrivant le modele physiqu et enfin des phenomenes non-lineaires, parametres variant dans

    Concernant les dynamiques negligees elles sont de plusieurs natures origine physique : dynamique mal connues voire inconnues, ab

    presentant le processus. comportement du processus connu/identifie seulement dans un

    frequence. Au dela de cette bande de frequences on sait tres comportement du processus.

    risque : si le correcteur a une trop grande bande passante, il pedans une zone de frequence ou on connat mal ou pas du tout speut sen suivre une instabilite !

    Lapproche classiquement suivie pour la synthese de loi de commasynthese a priori dune loi de commande sur un modele nominal. Le

    lui meme a un ensemble de modeles possibles. Le but de lanalyse verifier que la loi de commande (synthetisee sur un modele nominaperformances sur lensemble des modeles. Si cest le cas, on peut garde bonnes performances sur le systeme reel (c.f. probleme plus gendune loi de commande).

    Dans bien des cas cette analyse consiste a cabler la loi (ou lenle simulateur non lineaire et a faire un ensemble de simulations par

    Ensuite on analyse le comportement et on tire des conclusions. Cette problemes, celui de lexplosion combinatoire du temps de calcul, et de garantie theorique sur le fait quaucun pire-cas na ete rate. Lde resoudre ces deux problemes puisquelle permet de valider la loi dcontinuum de modeles.

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    3.1. OUTILS MATHEMATIQUES

    Figure3.2 Representation LFT et rebou

    Les premieres notions de robustesse ont ete introduites parannees 1930-1960 avec la marge de gain et la marge de phase(mono-entree mono-sortie). Les extensions pour les systemes Msorties) ont ete proposees pendant les annees 1960, a partir d

    approches partent de lhypothese que les incertitudes sont juste bDoyle,Wall et Stein ont ete les premiers a proposer un critersystemes M(s) soumis a des incertitudes structurees. Ce critsinguliere structuree .

    3.1.4.3 Definition

    La valeur singuliere structuree ou est definie par :

    [M(s)] = 1

    min () : et det [IM(ou est lensemble des perturbations admissibles.

    = {diag[rIki cIlj c] : r R c C c

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    32 CHAPITRE

    sante de plus petite norme revient a trouver la perturbation de plus peun pole de la boucle fermee sur laxe imaginaire (i.e. en limite de staest une approche a priori frequentielle ou on calcul (M(j)) en fondeduit la valeur pic et la marge de robustesse.

    3.1.4.5 Classification des methodes de calcul

    Il nexiste pas dexpression exacte de (M), dans le cas general :

    =diag(1, ..., m, 1Iq1, ...nIqn)

    De plus le calcul de (M) est NP complet, sauf cas particulier (Mamene a calculer les bornes inferieure et superieure de puis a verifieentre les deux. Certains algorithmes sont a temps polynomial dauttiel. Les algorithmes a temps exponentiel peuvent etre utiles pour desde parametres. Beaucoup detudes ont etes menees sur des methodle calcul dune borne inferieure de (maximum local dun problemeconvexe). Des methodes doptimisation convexe existent pour le calcrieure de (LMI - minimum global dun probleme doptimisation confournissent un bon compromis temps de calcul/precision.

    3.1.4.6 Informations complementaires sur la-analyse

    Il faut savoir quune borne superieure de fournit une garantie dborne inferieure fournit une valeur pire-cas (i.e. une perturbation dsure lecart avec la borne superieure et donne une information sur la qmin=max alors ou connat la valeur exacte de . La analyse est u

    lyse de la robustesse maintenant bien eprouvee, mais avec une limitproblemes avec incertitudes fortement repetees. De nombreux outils sla mise en oeuvre des ces methodes danalyses. On en cite ici un seula LFR toolbox [22], qui est en fait compose de plusieurs fonctions dsur de nombreux problemes.

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    3.1. OUTILS MATHEMATIQUES

    Ces deux formalismes possedent des indeterminations ou dedans certaines configurations. De plus, la mise sous forme camouvement savere tres difficile voire impossible. Il se pose doncletude dun mouvement general sur le plan numerique. Generaou equivalents sont utilises dans des equations aux petites var

    de positions dequilibre ou les angles sont toujours parfaitemen

    Figure3.3 Repere Quaternion

    La figure 3.3 montre la base (X, Y , Z) de reference, la base mS en mouvement, le vecteur de rotation du solide par rappnote classiquement = (p, q, r) la matrice des composantes de (x,y,z).

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    34 CHAPITRE

    avec la rotation au sens de la mecanique qui est le vecteur vitesse an

    Q=

    cos

    2, u sin

    2

    =

    cos

    2, sin

    2, sin

    2, sin

    ou u= ( , , ) est lunitaire de laxe de la rotation et langle de laLalgebre des quaternions est le sous-espace vectoriel H de len

    carrees dordre 4, engendre par la base e,i, j, k :

    e=

    1 0 0 00 1 0 00 0 1 0

    0 0 0 1

    i=

    0 1 0 01 0 0 00 0 0 1

    0 0 1 0

    j =

    0 0 1 00 0 0 11 0 0 0

    0 1 0 0

    k=

    Un quaternion est donc note sous forme complexe, dans la base c

    Q= q0e + q1i + q2j+ q3k

    ou les composantes de Q sont reelles, e est lelement neutre de l

    premiere composanteq0eest appelee partie reelle. La deuxieme compa trois terme est appelee partie imaginaire ou partie pure.

    3.1.5.3 Matrice de passage et equation devolution

    Appelons P(X,Y,Zx,y,z) la matrice de passage de la base de referenmobile relative. Soit Q un quaternion unite element de S, donc associ

    Nous ne detaillerons pas les calculs ici, voici ci-apres la matrice de p

    P(X,Y,Zx,y,z)=

    2(q20+ q21) 1 2(q1q2 q0q3) 2(q1q3+2(q1q2+ q0q3) 2(q20+ q22) 1 2(q2q3

    2( ) 2( + ) 2( 2 +

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    3.2. CONVENTIONS ET NOTATIONS

    3.2 Conventions et notations

    3.2.1 Reperes

    Avant toute modelisation ou analyse il est necessaire de pr

    notations utilisees par la suite. Le repere inertiel est de type NEle graphique 3.4.

    Figure3.4 Repere inertiel R0

    Sur le graphique 3.5 on visualise la definition du repere

  • 7/25/2019 2008 Poinsot Damien

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    36 CHAPITRE

    Figure3.5 Repere terrestre R0

    Le graphique 3.6 represente le repere aerodynamique Ra, relativemRb, avec le systeme danglea,a. La matrice de rotation permettant est la matrice TBA (equ. 3.2.1).

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    3.2. CONVENTIONS ET NOTATIONS

    Figure3.6 Repere Aerodynamique R

    3.2.2 Conventions pour la commande

    Le repere dexpression des forces et des moments est le repXhorizontal et positif vers lavant, Yhorizontal et positif verspositif vers le bas.

    La figure 3.7(a) represente une vue longitudinal du mobile.de poussee est positif pour une acceleration positive sur laxe

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    38 CHAPITRE

    (a) Longitudinal (b) Lac

    (c) Roulis

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    Chapitre 4

    Modelisation - Simulation

    Ce chapitre presente lensemble des elements de la dynamainsi que les extensions pour les VTOL du type Vertigo. Ilsynthetique les resultats des etudes en soufflerie ainsi que en longitudinal. Ensuite le simulateur est presente ainsi modelisation qui seront necessaires pour la commande et l

    Sommaire4.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    4.2 Presentation du systeme support de letude :

    4.3 Modelisation non lineaire . . . . . . . . . . . .

    4.3.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    4.3.2 Modele analytique - equations . . . . . . . . .

    4.3.3 Modelisation du flux dhelice . . . . . . . . .

    4.3.4 Resolution de lequilibre longitudinal . . . . .

    4.3.5 Coefficients aerodynamiques . . . . . . . . . .

    4.4 Simulateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    4.4.1 Architecture dintegration . . . . . . . . . . .

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    40 CHAPITRE 4. MODELISATI

    4.6.4 Abscisse spectrale . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    4.1 Introduction

    Dans la conception dune loi de commande la modelisation et la une part importante, pour cela il est indispensable de bien connasysteme et de son environnement. Dans ce cadre nous presenteroncellule VERTIGO qui est le vecteur dapplication des travaux de structure propre a supporter et transporter la charge utile ; dans upresente la modelisation qui est le coeur de ce chapitre, elle necessite danalyse des equations fondamentales mais egalement dessais en s

    de caracteriser le comportement aerodynamique de la cellule et de hypotheses simplificatrices, les decouplages... Cela permet ensuite dede dynamique du vol precedant les travaux dautomatisation du pil(qui occupe la seconde partie de ce chapitre) est un passage necessaides equations developpees en modelisation et pour la validation desEnfin il a paru opportun dintroduire la modelisation pour lanalyse edans ce chapitre.

    4.2 Presentation du systeme support de l

    TIGO

    Le Vertigo (Voir la fig. 4.1 a droite) est le support experimental un engin qui est developpe par le Centre Aeronautique et Spatial

    Superieur de lAeronautique et de lEspace (ISAE), dans le but de dpour un drone denchaner des phases de vol stationnaires et davaconfiguration du vertigo est largement inspiree par le Convair XFY-4.1 a gauche), premier avion qui le 2 novembre 1954 reussi un passaapres un decollage vertical Le Vertigo possede un systeme propulsif c

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    4.3. MODELISATION NON LINEAIRE

    Figure4.1 Pogo (gauche) & Vertigo (dr

    4.3 Modelisation non lineaire

    4.3.1 Introduction

    Il est utile de rappeler en introduction que la modelisation anconstitue le socle indispensable a cette etude. En effet elle perm

    a laide des lois simples et connues de la mecanique du vol le fsur lensemble de son domaine de vol. Nous avons choisi de colativement generiques afin de preparer une certaine souplesse differents UAV du meme type. Cest a dire de mini-drone a voiluvol etendu du stationnaire au vol davancement rapide Le vol s

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    42 CHAPITRE 4. MODELISATI

    Figure4.2 Caracteristique geometrique du Vert

    Envergure (cm) 65Longueur (cm) 70Hauteur (cm) 48

    Diametre helices (cm) 50Surface de laile (cm2) 2200Surface ailerons (cm2) 830

    Surface gouverne de profondeur (cm2) 512( 2

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    4.3. MODELISATION NON LINEAIRE

    contacts, cest a dire aerodynamiques et les forces de propulsion. sont utilisees pour letude de la dynamique des avions grandevalides dans le cadre de letude de la dynamique dun mini-droninferieurs a 15 minutes, des distances franchies de quelques kidaltitude dune centaine de metre maximum.

    4.3.1.1 Hypotheses - la terre

    Trois hypotheses courantes sont faites a propos du modeimmobile et plate et le vecteur gravite est constant.

    Terre immobile

    Un repere fixe par rapport a la terre sera donc suppose tion de cette hypothese consiste a supposer que le rapport de llacceleration de la pesanteur est negligeable.

    Terre plate

    Une approximation de cette hypothese consiste a supposer

    ration centrifuge a lacceleration de la pesanteur est negligeableresulte dun vol a altitude constante qui correspond a une traje

    Vecteur gravite constant

    La gravite est en fait proportionnelle a 1

    R2, si on note la g

    nous avons : :

    g=

    g0

    (1 + hRt

    )2

    AvecRtle rayon terrestre qui est de lordre de 6400 Km. La gravnos latitudes 1 est de lordre de 9.806 m/s2. Pour nous rendre cg a laltitude pour nos ordres de grandeurs calculons la nouvell

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    44 CHAPITRE 4. MODELISATI

    4.3.1.2 Hypotheses - Modele atmospherique

    En chaque point M de latmosphere, letat de lair est defini pqui sont la pression p en Pascal, la masse volumique en Kg/mT en Kelvin. Latmosphere standard a des caracteristiques bien defivoisines de latmosphere reelle. On suppose latmosphere figee, donc du temps. Dans notre cas, vue les echelles de temps et de variatiocomme constant la pression et la temperature. Seule la masse volufonction de laltitude :

    = 0e1.12.104h

    avec0 = 1.225 kg/m3 (masse volumique de lair au niveau de la meavech laltitude en metres. Ce qui provoque une variation de masse voune prise daltitude de 100 et on va le considerer par la suite comme

    4.3.2 Modele analytique - equations

    Les equations developpees ici sont la synthese dun travail men

    premier annee de these. On presente les equations de forces et detraduire le comportement dynamiques des vitesses de translations etrepere avion. Ensuite seront posees les equations dattitude et de positle comportement dynamiques des positions angulaires et des positionrapport au repere inertiel.

    4.3.2.1 Equations de force

    Dapres le theoreme de la resultante dynamique suivant, avec de rotations de lengin dans le repere mobile,

    V le vecteur vitesse et

    d

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    56/203

    4.3. MODELISATION NON LINEAIRE

    Le vecteur des forces aerodynamiques 4.4 se decline en 3 coaux 3 axes du repere mobile Rb.CA,CY et CN correspondant aumiques reportes sur le repere mobile. Ces coefficients sont detaill4.24,4.3.2.5 et 4.26.

    Faero=

    12SV2aCA1

    2SV2aCY

    12

    SV2aCN

    Pour etre general le vecteur de propulsion est decline sur leCe qui est possible si la source de propulsion nest pas confondu

    le vertigo seule la composante Fx est utilisee.

    Fpropu =

    FxFyFz

    Les composantes du poids ecrites dans le formalisme des anglorientation de lengin dans lespace, avec langle de tangage

    mg=

    mg sin mg cos sin

    mg cos cos

    Les composantes du poids ecrites en termes de quaternion 4.qui vont etre reportees sur le developpement des equations depar analogie des termes entre la matrice de passage ecrite en q

  • 7/25/2019 2008 Poinsot Damien

    57/203

    46 CHAPITRE 4. MODELISATI

    du

    dt =

    2m(SaV2hCA) +

    Fxm qw + vr+ 2g(q1q3 q0q2)

    dv

    dt =

    2m(SaV2

    h CY) +

    Fy

    m + 2g(q2q3+ q0q1) ru +pwdw

    dt =

    2m(SaV2h CN) +

    Fzm

    + g (2(q20+ q23) 1) pv+ qu

    4.3.2.2 Equations de moment

    Dapres le theoreme du moment cinetique suivant :

    d

    dtHi,g =

    d

    dtIg =I+ I =Maero,g+ Mpropu,g

    avec la matrice dinertie suivante :

    I= A F EF B DE D C

    Remarque : le vertigo est symetrique dun point de vue geometriq

    negliger les composantes F et D dans la matrice dinertie.Le vecteur des vitesses angulaires et de ses derivees sont definis p

    =

    pq

    r

    et =

    pq

    r

  • 7/25/2019 2008 Poinsot Damien

    58/203

    4.3. MODELISATION NON LINEAIRE

    (ACE2) dpdt

    = [(1

    2l(SaV

    2h)][(Cl)C+ (Cn)E] + (BCC2 E

    (B)dq

    dt = [(1

    2l(SaV2hCm)] + (CA)pr (p2 r2)E

    (ACE2) drdt

    = [(1

    2l(SaV

    2h)][(Cl)E+ (Cn)A] + E(B A C)

    4.3.2.3 Equations dattitude

    Soit une rotation daxeu et dangle . Si lon considere qdes vecteurs de langle + dans un repere fixe, le quaternion as

    Q=

    q0= cos(2

    )

    q1= sin(2

    )ux

    q2= sin(2

    )uy

    q3= sin(2

    )uz

    Lorientation est alors definie par la rotation qui appliquee adun vecteur produit les coordonnees en repere avion du memedans la litterature une formulation sans le signe moins. Ceci es

    auteurs qui considerent que cest le repere qui tourne de . OnQest indifferent ; pour inverser la rotation, il faut soit changer lle signe de q1,q2,q3.

    La relation verifiee par les composantes du quaternion est :

  • 7/25/2019 2008 Poinsot Damien

    59/203

    48 CHAPITRE 4. MODELISATI

    4.3.2.4 Equations de position

    Notons que lequation devolution des etats (x,y,z) est etablit ade passage ecrite en quaternion.

    xyz

    = 2(q20+ q21) 1 2(q1q2 q0q3) 2(q1q3+ q0q2)2(q1q2+ q0q3) 2(q20+ q22) 1 2(q2q3 q0q1)2(q1q3 q0q2) 2(q2q3+ q0q1) 2(q20+ q23) 1

    .uv

    w

    Voici la matrice de passage en angles deuler :

    cos cos sin cos + cos sin sin sin sin + cos cos sin cos cos + sin sin sin

    cos sin + sin

    sin sin cos cos cos

    4.3.2.5 Coefficients aerodynamiques

    Coefficients des forces dans le repere aerodynamique :

    Les coefficients de forces permettent de traduire les efforts qui confications et des equilibres sur les vitesses lineaires dans le repere aero

    classiquement fonction de lincidenceet du derapage mais aussi efforts sur les gouvernes modelises par m,l et n.

    Cx = Cx0+ ki(Cz)2 + Cx0sin

    Cy =Cysin + Cyll+ Cynn+ pl

    VaCyp+

    rl

    VaCyr

    Cz =Kpsin cos2 + Kvcos sin

    2 + Czsin + Czmm+ q

    V

    Remarque : lequation de portanceCz a une formulation specifique qumieux aux resultats de letude en soufflerie ( ref [20]) levolution du

  • 7/25/2019 2008 Poinsot Damien

    60/203

    4.3. MODELISATION NON LINEAIRE

    20 0 20 40 60 1

    0.5

    0

    0.5

    1

    1.5

    2

    2.5

    Alpha (deg)

    Cz

    Figure4.4 Portance VERTIGO

    CA=Cxcos cos + Cysin cos Czsin CY =Cxsin + Cycos

    CN=Cxcos sin + Cysin sin + Czcos

    Coefficients de moments dans le repere avion :

    Les coefficients de moment permettent de traduire les effortse otatio d e tigo Ils so t classi e e t fo ctio de li ci

  • 7/25/2019 2008 Poinsot Damien

    61/203

    50 CHAPITRE 4. MODELISATI

    Remarque : Lequation de moment de tangage Cm a une formulatpermet de retraduire au mieux les observations des essais en soufflerie.au moment de tangage au bord dattaque. Observons la courbe dgravite ( fig 4.5) ci dessous, provenant des essais en soufflerie points n(equation 4.28) en courbe rouge. Le meme principe de saturation qu

    portance sera applique. Egalement a 25 deg. Les travaux complets so

    20 0 20 40 60 80 100

    0.3

    0.25

    0.2

    0.15

    0.1

    0.05

    0

    0.05

    Alpha (deg)

    Cm

    Figure4.5 Moment de tangage

    4.3.2.6 Variables complementaires

    Il peut etre utile dintroduire un certain nombre de variables compcalculees a partir des equations definies precedemment et qui seront udans la commande. Ce sont les angles de cardan, on presente simppermettant de les recalculer a partir des quaternions :

  • 7/25/2019 2008 Poinsot Damien

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    4.3. MODELISATION NON LINEAIRE

    A partir des etats definis precedemment,u, v,w,p, q,r, q0, qinteressant de recalculer les composantes de vitesses et angles

    effet a partir de ceux-ci que les analyses sont faites. Le vecteexprime dans le repere inertiel R0. Il est tourne dans le repere

    Vk =Va+ Vw||Va||=||VkVw||||Vk||=

    u2 + v2 + w2 et||Va||=

    (u uw)2 + (v vw

    Calcul des angles aerodynamiques et

    On transpose les equations dans le repere aerodynamique R

    u uw =Vacos cos v vw =Vasin w ww =Vasin cos

    on peut en deduire les angles aerodynamiques a partir du rles vitesses :

    = arcsinwwwuuw

    = arctan

    vvwVa

    Calcul de la pente aerodynamique

    Cest langle entre le vecteur xaet sa projection sur le plan (Ox0i. Pour determiner , nous allons exprimer le vecteurxa dansproduit scalaire avec sa projectionx0i. On a les relations suiva

    (xa)R0 =TobTba(xa)Ra

    52 CHAPITRE 4 MODELISATI

  • 7/25/2019 2008 Poinsot Damien

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    52 CHAPITRE 4. MODELISATI

    On obtient ainsi :

    xa.x0i =||xa||.||x0i||. cos =xp.xp+ yp.yp+ zp.0

    = arccos

    x2p+ y2p

    La connaissance du signe de zp nous permet alors de savoir sie

    4.3.3 Modelisation du flux dhelice

    On sinteresse a la commande dun mini-UAV dont la stabiliteassuree par la deviation, par gouvernes, du flux dair generee par les hest alors indispensable de disposer dun modele relativement fiable qla vitesse de flux dair au plus proche des gouvernes deflectrices. Dstationnaire non perturbe 2 lengin qui sapparente toujours a un avia un vent relatif avec une incidence nulle. Le flux dhelice qui est la mise en sustentation de lappareil devient alors un element essen

    Pour cette modelisation nous nous inspirons grandement des travausur laerodynamique des helices.

    4.3.3.1 Helices a incidence nulle

    La theorie de Froude reprise dans [6], (largement inspiree du thtion de la quantite de mouvement) qui suppose lecoulement unidimlhelice comme une machine a impulsion ; sans subir une modificatio

    particule traversant le plan de lhelice subit une variation de pressionlecoulement est alors representee par la figure 4.6

    Le principal resultat de cette theorie concernant la poussee est consuivante :

    4 3 MODELISATION NON LINEAIRE

  • 7/25/2019 2008 Poinsot Damien

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    4.3. MODELISATION NON LINEAIRE

    Figure4.6 Helices a = 0

    approche nous permet donc de modeliser simplement la relatio

    indispensable pour caracteriser la commandabilite de lavion da(V= 0). Dans ce cas la nous retrouvons alors la relation suivan

    w0 =

    T

    2A

    Mais nous ne pouvons pas nous contenter de cette modelisala transition nous devons comprendre ce quil se passe avec un

    4.3.3.2 Helices en incidence

    Le schema 4.7 decrit les equilibres en vitesse decoulant de l

    54 CHAPITRE 4 MODELISATI

  • 7/25/2019 2008 Poinsot Damien

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    54 CHAPITRE 4. MODELISATI

    AvecAV etant laccroissement de vitesse de flux generee par lhinfinie aval. Geometriquement nous avons la relation suivante :

    V = [(Vcos + w)2 + Vsin )2]12

    En combinant les equations 4.44 et 4.45 on obtient la relation 4.4

    w4 + w32Vcos + w2V2 = ( T

    2A)2

    Cependant cette formulation conduit a des singularites lorsque

    du stationnaire. Il est donc plus commode decrire lequation en ladvitesse de reference ( equ. 4.43). Ce qui conduit a lequation :

    w

    w0

    4+ 2

    w

    w0

    3 Vw0

    cos +

    w

    w0

    2 Vw0

    2= 1

    Cette equation permet finalement dobtenir la survitesse w en fo

    davancement de lavion V, de la poussee T et de langle dincidenpossible dextraire une formulation directe en w dans le cas general. Mdans les deux cas specifiques suivants ( pour = 0 e t

    2) qui ad

    suivantes :

    ww0=12 Vw0

    2

    + 112

    12Vw0

    si= 0, Vw0

    4+4

    12 Vw0

    22

    si= 2

    .

    4 3 MODELISATION NON LINEAIRE

  • 7/25/2019 2008 Poinsot Damien

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    4.3. MODELISATION NON LINEAIRE

    Figure4.8 Definitions Vitesses et For

    non nulle et Vh= 2w.a qui est lincidence vue par laile est alpeut etre ecrit dans ce cadre un equilibre aerodynamique a laid

    generalisees. Cela rend egalement plus juste le calcul dequilibrede vol. A partir de la figure 4.8 nous pouvons egalement etablir

    Vh =

    (Va+ 2w cos )2 + (2w sin )2

    s= arcsin

    2w sin

    Vh

    56 CHAPITRE 4 MODELISATI

  • 7/25/2019 2008 Poinsot Damien

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    56 CHAPITRE 4. MODELISATI

    Fx 12SV2hCxcos a+ 12SV2hCzsin a mg sin = 0mg cos 1

    2SV2hCxsin a 12SV2h Czcos a Np= 0

    Cx Cx0 kiC2z = 0CzCzh Czmm = 0ww0

    4+ww0

    32Vw0

    cos +ww0

    2V2

    w20 1 = 0

    s arcsin2w sinVh

    = 0

    w0 Fx2A

    = 0

    Vh (V + 2w cos )2 + (2w sin )2 = 0

    12lSV

    2h(Cm(CG) + Cmmm) + XNpNp= 0

    a + s= 0

    Lutilisation de lalgorithme FSOLVE de matlab donne de tres a la resolution de ce systeme, si les parametres dinitialisation sont cEn loccurrence une position dequilibre tres simple a definir est lequ(cest a dire pour une vitesse davancement V=0). En effet des sim

    etre faites pour cet equilibre.Dans ce cas la poussee est connue : F = mg, la vitesse du flux V h= 2 w0, lincidence :a= 0, lattitude := 90, la tranee :Cx=la gouverne de profondeur :m = 0 et la portance :Cz= 0. Pour ledans la transition on initialise lalgorithme pour une vitesse davancvaleurs precedentes. Ensuite a laide dun processus iteratif discret, ovitesse davancement pour couvrir la plage 0 13m/s des equilibres.

    10

    12

    14

    12

    13

    14

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    58 CHAPITRE 4. MODELISATI

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    0 2 4 6 8 10 12 144

    6

    8

    10

    12

    14

    16

    V (m/s)

    Fx,

    Newto

    n

    Figure4.11 Evolution de la poussee Fx durant la tra

    Cependant les calculs dequilibres en force et en moments ne suffis

    telle pour lanalyse de la pilotabilite, car il ne donnent pas dinformace sera lobjet du chapitre modelisation pour la commande (voir cha

    4.3.5 Coefficients aerodynamiques

    Lanalyse aerodynamique est issue de la campagne en soufflerie

    au printemps 2007 par le laboratoire Aerodynamique et propulsion dde cette etude sont visibles dans [20], cependant certains coefficientla modelisation et letude mecanique du vol sont manquants. Ce sont, Clp et Cnr. qui sont des coefficients de moment crees par les vitelengin respectivement sur les axes Yb Xb et Zb De nombreuses metho

    4.3. MODELISATION NON LINEAIRE

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    Cx0 0.052Ki 0.3kj 0.75

    Cxdl 0.44Cy -1.24

    Cyn 0.73Cz 3.2Czn 1.1Cll -0.31Clp -1

    Cnn -0.3Cn 0.37

    Cnr -0.208Cm 0.1Cmm -0.32Cmq -0.03

    Figure4.12 Coefficients aerodynamiq

    4.3.5.2 Coefficients issus des methodes de calculs num

    Calcul du Cmq - Methode de Schneider - cas de lailCette methode consiste a dabord calculer le Cmq0 (equ. 4.53)a laxe perpendiculaire a laxe de lavion passant par lapex de transporter ce Cmq de reference en G, cest a dire sur laperpendiculaire a laxe avion et passant par G.

    Cm0 =C mg

    x0 xgl

    Cz

    60 CHAPITRE 4. MODELISATI

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    Calcul du Clp - Participation de la vitesse de roulis au

    dune aile

    Clp =

    8

    3

    4 +

    Sur la formule 4.55, definit lallongement de laile, cette relades superieurs a 5 ( le vertigo a un allongement inferieur, mais a dtout de meme cette formule) des methodes par lecture dabaques exiallongements et donnent des resultats tres voisins. La formule 4.56 avlallongement permet de calculer lallongement de laile.

    =

    d2

    s

    Application au Vertigo

    Pour le vertigo on doit prendre en compte dans le calcul du coeffide laile principale et des derives. Nous utilisons alors la formule suiv

    Clp =

    8 3aile

    4 + aile

    8 3derive

    4 + derive sderive

    saile

    Application numerique :

    saile = 0.20774m2 ; sderive= 0.0774m

    2 ; daile= 0.65 ;dderive= 0.48Resultat :Clp =1.1Calcul du Cnr - participation de la vitesse de tangage au

    dune aile

    Cnr =

    dD

    l

    2Cy

    4.4. SIMULATEUR

  • 7/25/2019 2008 Poinsot Damien

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    va aussi pouvoir etre utilise dans le processus de validation des support de tout types danalyses, comportement de lengin avecen avancement, dans la transition ...

    Figure4.13 Simulateur - Vue genera

    Sur limage 4 13 est represente la page principale du simu

    62 CHAPITRE 4. MODELISATI

  • 7/25/2019 2008 Poinsot Damien

    73/203

    4.4.1 Architecture dintegration

    Comme on peut le voir sur la figure 4.14 larchitecture du bloc modteur. Il reprend directement la structure des equations definies dans lSur cette figure on reprend le processus dintegration des equations limite pas a cela il reprend en outre le calcul en ligne de la vitessefonction des parametres lies a son evolution, un bloc de generation decertain nombre de composants lies au pilotage automatique.

    4.4. SIMULATEUR

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    4.4.2 Detail dintegration

    Le schema 4.15 suivant utilise le formalisme matlab/simulin4.8 definie au chapitre precedent. En simulation elle permet de lacceleration sur laxe x permettant dobtenir la vitesse lineaire4.8 decrite dans la modelisation.

    Figure4.15 Integration acceleration ax

    Lutilisation de blocs simulink pour la realisation des calcdebogage interessante Cela offre egalement des possibilites di

    64 CHAPITRE 4. MODELISATI

  • 7/25/2019 2008 Poinsot Damien

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    Figure4.16 Vitesses et Angles Aerodynamique

    de survitesse helice :w

    w0

    4+ 2

    w

    w0

    3 Vw0

    cos +

    w

    w0

    2 Vw0

    2 1 = 0

    avec :

    w0 =

    T

    2A

    4.4. SIMULATEUR

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    Figure4.17 Calcul de la survitesse due a

    coefficient par coefficient represente le comportement non lineairdu paragraphe 4.3.2.5.

    66 CHAPITRE 4. MODELISATI

  • 7/25/2019 2008 Poinsot Damien

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    de simulation nous avons choisi un pas fixe dintegration de 20 ms,dynamiques representatives et apportant un bon compromis sur le te

    Figure4.19 Schema dinterconnexion des bloc

    Concernant la visualisation un petit outil a ete developpe (figudobserver levolution de lengin en 3D. Ce qui pour des trajectoireune premiere analyse beaucoup plus rapide et aisee que laffichage descope. Sur la partie gauche on peut observer le point de vue longitudi

    en abscisse et laltitude en ordonnee, sur la partie droite on peut obslateral, avec la position en abscisse et laltitude en ordonnees. Les poien deux dimensions, mais le mobile lui est represente en 3 dimensiofigures.

    4.5. MODELISATION POUR LA COMMANDE

  • 7/25/2019 2008 Poinsot Damien

    78/203

    0 10 205

    10

    15

    20

    25longitudinal view

    distance (m) X axis

    height(m)Z

    axis

    0105

    10

    15

    20

    25lateral view

    lateral position (m) y

    Figure4.20 Outil de visualisation

    matiques lineaires simples et representatifs du systeme physiqles nombreux outils danalyse et de synthese existants et fou

    essentielles sur le systeme non lineaire.La procedure de linearisation est essentiellement fondee sur

    ries de Taylor autour dun point de fonctionnement dont les termsont negliges. La theorie moderne de la commande des systemesur le concept detat dun systeme et sur le modele associe : laletude est restreinte a une classe particuliere de la representatioTemps-Invariant (LTI). Cette representation sapplique au syst

    la masse de lengin ne varie pas au cours du temps (utilisationdautre part la charge utile est fixe durant les vols.

    Representation detat :

    68 CHAPITRE 4. MODELISATI

  • 7/25/2019 2008 Poinsot Damien

    79/203

    fait au total 13 etats. Sous les hypotheses enoncees elles sont valabledomaine de vol atteignable pour des phases de vol stationnaire, lente

    Avec le vecteur detat x suivant :

    x= [ x y z u v w p q r Q0 Q1 Q2 Q

    Comme nous allons le voir ensuite les angles de cardans , , vont la place des quaternions qui ont localement la meme signification. Lesont fournis directement par les capteurs a disposition, ils sont bien sfiltres de fusions de donnees. Mais en aucun cas seront utilises pour commande les angles aerodynamiques et car leur mesure est abs

    Definition des commandes :

    Le vecteur de commande generalise, quelque soit le modele sur leqvecteur de dimension 4 suivant [P, T, R , L], representant la commande tangage, R de roulis et L de lacet. Pour chacune des representatla commande u est la variation de commande autour de lequilibrepar exemple de la poussee : P = P0+ x, avec u = x et P0 la preca lequilibre considere et calcule hors ligne a laide de lalgorithme defini precedemment. De la meme maniere pour les commandes de ro

    T=T0+ m, en roulis : R= R0+ l et en lacet L = L0+ n.

    4.5.2 Modele en vol vertical

    Sous ces hypotheses et a partir des equations definies dans le csimplifie en terme dattitude ( les trois axes de rotations du vertigoainsi :

    Adpdt

    =12

    SlV2h(Clll+ Clpp)

    Bdq

    dt =

    1

    2SlV2h(Cmmm+ Cmqq)

    4.5. MODELISATION POUR LA COMMANDE

  • 7/25/2019 2008 Poinsot Damien

    80/203

    r

    =

    0 10 1

    2ASlV2hClr

    .

    r

    +

    0

    12C

    SlV2h Cmn

    n

    le modele simplifie en terme daltitude (sur laxe lineaire Xb

    theses avecZ0) peut alors secrire :m

    du

    dt =F x 1

    2SV2hCx0

    Ce qui en terme de representation detat equivaut a :

    hu =

    0 10 0 .

    hu+

    01m x

    4.5.3 Modele en vol davancement

    Classiquement pour lanalyse et la synthese de loi de commanun decouplage entre dynamique longitudinale et laterale. Cetteletablissement du modele en vol davancement.

    Structure detat - longitudinal

    Comme il peut etre observe dans [21] mais egalement daetudes, 5 etats sont utilises pour representer la dynamique long

    x= [ u w q h ]T

    uet w sont les vitesses lineaires a lequilibre respectivement selosont respectivement la vitesse de rotation et langle autour de l

    2 commandes u sont utilisees pour piloter la dynamique variation de poussee a lequilibre notee x et la variation dinc

    70 CHAPITRE 4. MODELISATI

  • 7/25/2019 2008 Poinsot Damien

    81/203

    v est la vitesse lineaire a lequilibre selon laxe Yb,p et sont respecde rotation et et langle autour de laxe Xb; r et sont respectiverotation et et langle autour de laxe Zb Deux commandes u sont gepour piloter la dynamique laterale, qui sont la variation dinclinaisroulis l et de lacet n.

    Letude concernant les proprietes et modes longitudinaux et lateprise. De nombreux travaux dans le domaine existent. Pour ne citeouvrages complets et tres instructifs : [4],[5] ou encore [21]. Le contrappelle que la validite de ces theories est obtenue sous lhypothescontraignante dans notre cas ) de tres petites variations dangles. La cement rapide se prete a ces hypothese.

    Pour le pilotage dans un domaine de vol etendu tel quest capab

    VTOL Tail-Sitter comme le VERTIGO avec la volonte dexploiter lede vol, les hypotheses precitees ne paraissent plus valides et de forts clongitudinaux et lateraux existent et ne permettent pas ce decouplaautre argument fort interdisant dutiliser tel quel ces theories est lexlarite dans la definition des angles deuler a certains points de lespapar une cellule conventionnelle et partie integrante du domaine deTail-Sitter.

    4.5.3.1 Etude de la dynamique longitudinale naturel du V

    La dynamique de lavion correspond aux mouvements de lavion let avant quil ne rejoigne un point dequilibre. Letude de la dynamiqpour analyser et regler les qualites de vol de lavion. La methode ddetats est utilisee, elle introduit la notion de mode qui va caracteriser

    on peut analyser independamment les modes longitudinaux et lateraReprenons les equations classiques du vol longitudinal, avec comm

    [ h ]T

    4.5. MODELISATION POUR LA COMMANDE

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    uwq

    h

    =

    aL11 aL12 aL13 w0 0aL21 aL22 aL23 u0 0

    0 0 0 cos() 0aL41 aL42 aL43 aL44 0sin()

    cos() cos() Va 0 0

    uwq

    h

    Voici ci-apres le detail de chaque coefficient de la matrice d

    aL11=1

    mS(Va+ 2whcos )

    uVaCA

    aL21=1

    mS(Va+ 2whcos )

    uVaCN+ q0 1

    21Vasin u

    Fx

    aL41=

    1

    BlS(Va+ 2whcos )

    uVaCm+

    17

    1400Vasin u

    Fx

    aL12= 1

    m S(Va+ 2whcos )wVaCA

    q0

    aL22=1

    mS(Va+ 2whcos )

    wVaCN+ q0 1

    21Vasin w

    Fx

    aL42=

    1

    BlS(Va+ 2whcos )

    wVaCm +

    17

    1400 Vasin w

    Fx

    aL13=g cos 12m

    S(4(Va+ 2whcos )whsin + 8w

    72 CHAPITRE 4. MODELISATI

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    Application numerique

    Observons les valeurs numeriques extraites de la linearisation pom/s :

    u

    wq

    h

    =0.08715 0.01856 9.572 2.707 6.487e 0051.38 0.2937 57.65 12.72 0.0010120 0 0 1 00.2347 0.04997 11.76 0.6311 0.0003620.2082 0.9781 13 0 0

    Ce qui donne en terme de valeurs propres :

    =0.532 + 3.43i

    0.532

    3.43i

    0.0410.047 + 0.0309i0.047 0.0309i

    On peut voir par lanalyse des valeurs propres (certaines sont posi

    naturel est instable, meme en equilibre avion (vitesse forte, assiette faidant discerner trois structures modales, la premiere correspondant adouble et lent :

    0.532

    3.43i), la seconde au rappel de propulsion ape

    et la troisieme lente et positive 0.047 0.0309i, instable correspondaet a loscillation dincidence si elle etait stable. Ce mode est instablplication des forces aerodynamiques est en amont du centre de gravitCm= 0.1 positif.

    Il peut etre interessant maintenant dobserver les variations des matrice dynamiqueA pendant la transition. Nous calculons alors unetation detat :

    x= Aix + Biu

    AvecAi etBiles familles de matrices correspondantes aux equilibAutrement dit, sans perturbation, une vitesse davancement V = 0 stationnaire avec une attitude = 90 cela concerne les phases de dec

    4.5. MODELISATION POUR LA COMMANDE

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    Figure4.21 Evolution des poles naturels - lo

    4.5.3.2 Etude de la dynamique laterale naturel du VE

    Formulation analytiques

    De la meme maniere quen longitudinal les matrices qui scalcul formel sur les equations definies en modelisation.

    vr

    p

    =

    al11

    u0 w0 g cos cos 0

    al21 al22 al23 0 0al31 al32 al33 0 0

    0 cos tan 1 al44 0

    0 cos

    cos 0 al54 0

    vr

    p

    74 CHAPITRE 4. MODELISATI

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    al31 =

    1

    (ACE2) Sl(Va+ 2whcos )Va

    v(Ccl+ Ecn)

    al22 = qE(B CA)

    ACE2

    al32 = qBCC2

    E2

    ACE2

    al23 = qA2 + E2 AB

    ACE2

    al33 = qE(A + CB)

    ACE2 al44 = qcos tan

    r sin sin

    al54 = qcos

    cos r sin

    cos

    Application numerique

    Lapproche pour mener letude de la dynamique laterale du Vertigce qui vient detre fait dans le cas longitudinal. Des simplifications ativement au decouplage longitudinal-lateral : lassiette et linciden

    5 equations de la matrice detat lateral vont faire apparatre classiqmode de roulis pur, aperiodique, etat p, le mode de roulis hollandaoscillation de derapage, etats et r, le mode spiral, aperiodique, etcalcule pour 13 m/s.

    Le vecteur detat lateral est donc :

    x= [ v r p ]T

    Voici pour exemple les valeurs numeriques de la matrice dynamiqde 13 m/s :

    v 1.507 12.72 2.707 9.595 0v

    4.5. MODELISATION POUR LA COMMANDE

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    Avec deux mode instables, dont un fortement et des expresen numeriques, la relation aux modes connus est difficile a fairecas longitudinal, a lanalyse de levolution de dynamique laterapasse par le calcul des valeurs propres des differentes matrices d

    vitesse allant de 0.1 a 13 m/s

    Figure4.22 Evolution des poles naturels

    76 CHAPITRE 4. MODELISATI

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    4.6 Modelisation pour lanalyse

    4.6.1 Mise sous forme LFT du systeme longitud

    TIGO - Approche simplifiee

    Le principe consiste a approximer lensemble des linearises par un

    LFT. La vitesse est le seul parametre variant considere pour definir rises. un ensemble disponible sous la forme :

    x= Aix + Biu

    avec i = [ 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 ] lindice discret dincrevariant.

    La dynamique du systeme commande est definie par :

    x= (Ai BiKi)x + Biu

    avec Ki les gains stabilisants. La construction de la LFR se bassysteme de matrices linearisees rebouclees :

    Figure4.23 Forme LFT simplifiee

    Lutilisation de la fonction data2lf r de la RMCT toolbox ( vo

    4.6. MODELISATION POUR LANALYSE

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    suivante) qui permet de justifier la pertinence des resultats dcherche tres souvent a minimiser la complexite de la LFT resultaille nuit au fonctionnement des outils danalyses tel que la mla pertinence de la modelisation. Notons que dans lapproche cherche pas a reduire lordre de la LFT. Pour cela on peut envide realisations : analyser coefficient par coefficient les matricle long de la trajectoire et figer certains parametres considereque constants et ainsi affiner la representation ; ou bien trsymbolique amont qui consiste lorsque lon dispose dun modede mettre sous forme LFT chacun de coefficients pour constrcette base.

    4.6.2 Pertinence de la forme LFT obtenue

    La pertinence dune LFT peut se mesurer au travers de divegenerale cela se traduit par une quantification de lecart entreservi a generer la LFT. Cet ecart peut etre mesure, entre autre,la matrice dynamique, par les reponses temporelles ou frequentiles systemes SISO, valeurs singulieres pour les autres) pour le co

    78 CHAPITRE 4. MODELISATI

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    forme LFT le long de la trajectoire (donc du parametre variant au spoints rouges sont les poles des matrices detats dynamiques en boudu systeme non-lineaire le long de la trajectoire. Le meme pas de dispour les extractions de la forme LFT et du systeme non-lineaire cestde 1m/s a 13m/s avec un pas de 1m/s. Cette carte des poles ne permvalider de maniere exacte la forme LFT, mais elle indique visuellem

    dune part que la LFT semble coller assez fidelement a lensemble dede la trajectoire, tout en tenant compte du fait que cette trajectoire sensiblement en frequence et en amortissement

    On peut observer sur le tableau 4.26 la liste des ecarts relatifs en matrices dynamiques boucles fermees. Les ecarts les plus importantles vitesses 4 et 7 m/s. Il semble alors interessant de comparer les r

    associees a ces vitesses entre modeles lineaires et LFT. On peut rem

    (a) signaux temporels 4 m/s (b) signa

    Figure 4.25 validation temporelle LFT

    4.6. MODELISATION POUR LANALYSE

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    4.6.2.1 Ecarts relatifs

    80 CHAPITRE 4. MODELISATI

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    4.6.3 -analyse - application

    Les generalites sur la -analyse peuvent etre retrouvees au debule chapitre contexte de letude. Les travaux de Gilles Ferreres dans bonne base pour en savoir plus sur la theorie. Dans ce meme cadre on Carsten Doll [39] dont un algorithme de recherche de -min sera util

    Dans le principe la analyse permet de valider la loi de commande smodeles (presentes precedemment sous forme LFT). Rappelons en prece quil faut savoir pour comprendre les resultats : Deux types dcalculables :-max et-min.-max donne la valeur, tres conservativde frequence donnee qui assure la stabilite du systeme incertain si saa 1, cest la borne superieure. -min donne une valeur limite a une frenassure pas la stabilite, cest une borne inferieure. min

    valeur recherchee. Plus lecart entre la borne superieur et inferieur estetre confiant sur la qualite et la pertinence du resultat.Nous allons presenter les resultats de calculs de la valeur de -m

    frequence entre 0 et 2 rad, par lutilisation de lalgorithme de Doyde la figure 4.27 suivante. Sur cette meme figure la croix rouge rep-min, trouvee en la frequence nulle, avec une valeur de 0.86, qui spar rapport aux valeurs de -max proche de cette frequence ; (le cdonne 2.86).

    1

    1.5

    2

    2.5

    3

    3.5

    4.6. MODELISATION POUR LANALYSE

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    dans le systeme normalise aux valeurs -1 et +1. Pour traduirde vitesse critique, cest ici assez simple car il ny a quun seul Vcn =

    1||

    , Vcn etant la vitesse critique normalisee. Comme on pne peut exprimer la direction dans laquelle la vitesse est critile calcul de -min donne heureusement le signe de Vcn. Il rescette vitesse critique pour quelle exprime une valeur realiste

    Ce qui donne :VcBI = 0.07m/s et VcBS = 4.9m/s. Ces respas satisfaisants car il y a un ecart tres important entre les superieure (BS). Dans notre cas, un seul parametre varie, lunest donc pas absolument necessaire et peut meme saverer dide vue algorithmique, ce que nous venons de voir. Pour faire lanotre cas, le calcul dabscisse spectrale est un outil mieux adap

    4.6.4 Abscisse spectrale

    reprenons le systeme sous sa forme M- :

    Figure4.28 Forme M-

    82 CHAPITRE 4. MODELISATI

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    avecu= y. Dans ce cadre on peut ecrire :

    y = Cx + dy

    (I d)y = Cxy = (I d)1Cx

    et il vient :

    x= (a + b(I d)1C)x

    Ce qui est interessant ici cest quon peut observer dans lequatiomatrice dynamique depend explicitement de , autrement dit on leurs propres en faisant varier , et comme ce qui nous interesse cdestabilisante, on se propose de calculer labscisse spectrale de la mabouclee de . Dans ce qui suit (M) designe labscisse spectrale (M) = max1

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    Lanalyse de sensibilite par calcul dabscisse spectrale est finnative a lutilisation doutils tel que la analyse dans le cas dvariant. La figure 4.29 reflete bien cela. Elle represente levolutien abscisse en fonction du max de labscisse spectrale (M) deordonnees. Lorsque(M) est negatif le systeme reboucle par liLes frontieres dinstabilites sont identifiees par les deux cercles n

    le cercle de droite correspond a la limite de stabilite trouvee pplus precisement du min de doll [39], qui a posteriori saveroptimale. Au final linformation qui nous interesse concerne la zmulti-lineaire reboucle qui est : Zval = [0.07, 14.3] en m/s.

    Cette zone de validiteZval = [0.07, 14.3], exprime la stabilite

    qui englobe la zone de synthese des pilotes automatique ede 0.1 a 13 m/s), nous avons alors prouve que notre systemsur lensemble du domaine de vol synthetise, ce qui permrobustesse des pilotes sequences a lepreuve de la variationm/s et 14.3 m/s.

    84 CHAPITRE 4. MODELISATI

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    Chapitre 5

    Synthese des lois de comm

    Dans ce chapitre on introduit les methodes de synthese dpour lensemble du domaine de vol, ce qui conduit a consde lois differentes en fonction du point de vol considere. Usimulations sont associees aux syntheses pour en verifier le

    Sommaire

    5.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    5.2 Structures de commande . . . . . . . . . . . .

    5.3 Commande en vol stationnaire . . . . . . . .

    5.3.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    5.3.2 Structure de commande hierarchique . . . . .

    5.3.3 Synthese en vol stationnaire - Attitude . . . .

    5.3.4 Synthese en vol stationnaire - Altitude . . . .

    5.3.5 Simulation non lineaire - Cas de laxe de tanga

    5.3.6 Simulation non lineaire - Cas de laxe de lacet

    5.3.7 Simulation non lineaire - consignes couplees ta

    86 CHAPITRE 5. SYNTHESE DES LOI

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    5.5.3 Evolution des gains sequences . . . . . . . . . . . .

    5.5.4 Remarques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    5.6 Simulations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    5.6.1 Passage vol a vitesse rapide vers vol a vitesse lente

    5.6.2 Passage vol a vitesse lente vers vol a vitesse rapide

    5.1 Introduction

    La synthese des lois de commandes est une etape fondamenta

    dautomatisation dun systeme dynamique. Letape de modelisationle comportement du Vertigo sur lensemble du domaine vol accessibIci lobjectif est de stabiliser lengin sur une plage de vitesse davancea 13 m/s. Ce qui correspond a une assiette allant de 90 deg a 10 degpecter ce cahier des charges savere etre une tache a priori ardue a reraisons : dune part a cause dune forte evolution de la dynamique dequilibre considere, dautres part a cause des fonctions de pilotag

    ment differentes dun vol en stationnaire (Va=0 m/s,=90 deg) a unrapide (Va=13 m/s,=10 deg).

    Pour satisfaire ces contraintes on introduit dans ce chapitre unmande avec deux phases (ou modes) distinctes activees en fonction sont le pilote stationnaire et le pilote en vol davancement. Concernvol stationnaire on presente la structure hierarchique developpee, p

    niveaux de controle. On presente le generateur de difference angulaide retraduire a chaque instant la consigne (en angle de cardan) et lanion) en ecart dangles a corriger directement dans le repere avion.

    5.2. STRUCTURES DE COMMANDE

    5 2 St t d d

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    5.2 Structures de commande

    Un des objectifs principaux de cette these du point de vuea definir une structure capable de piloter le VTOL Tail-sitter de son domaine de vol, classifie en deux modes principaux : le pilotage en vol davancement.

    Pilotage Stationnaire: si on laisse de cote le probleme rissage automatique, le pilotage stationnaire (ou vertical) dactions suivant le contexte operationnel. Dans toute colengin doit pouvoir etre commande par un operateur sol, exemple. Les differents niveaux dactions peuvent etre : davion, en vitesse davancement ou encore en points de p

    Pilotage en vol davancement : linteret du pilotagehorizontal) est de pouvoir rejoindre une zone distante rapiavion. Le niveau dautonomie requis est alors un maintiention en attitude et pouvoir repondre a des consignes de nade vitesses, de virage ...) en temps court.

    Afin de satisfaire ces objectifs multiples, une structure de mise en place. De maniere synthetique on y ret