.14 prospective - Toulouse · les nouvelles des entreprises | n° 9 - octobre 2013 R&D –...

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l e s n o u v e l l e s d e s e n t r e p r i s e s | n ° 9 - o c t o b r e 2 0 1 3

R&D – Innovation : quand la recherche trouve la croissance

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prospectiveGénération E : les Entrepreneursd’aujourd’hui et de demain

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3 · octobre 2013 - diccit

actualitéagenda

LE FIL / 05/11 Atelier « Eco-technologies et Innovations » à Entiore. 14/11 Conférence sur l’image de la filière Externalisation de compétences. 03/12 Pack d’ateliers « Entreprendre dans les services à la personne » à la CCI de Toulouse.

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Revel accueille la 4e édition des Assises du commerce organisées par la CCI de Toulouse. Au programme : la conjoncture économique et ses conséquences, les nouveaux comportements d’achat en réaction à la « crise », l’évolution de la distribution et de la concurrence, l’évolution des niveaux de gamme de prix et de produits, les stratégies adaptées aux villes moyennes. Tous les commerces de la Haute-Garonne pourront ouvrir leurs portes le vendredi 1er novembre

(fête de la Toussaint) et le lundi 11 novembre (armistice de 1918) ainsi que les deux dimanches précédant Noel (le 15 et le 22 décembre).

.14 novembre

.22/24 octobre

Rencontres Entreprises Handicaps à Entiore. La CCI de Toulouse et son club Réussir ensemble s’associent une nouvelle fois à la Semaine pour l’emploi des personnes handicapées et organisent toute une journée de rencontres entre les entreprises, les demandeurs d’emploi travailleurs handicapés (DETH) et leurs partenaires institutionnels et associatifs.

9e édition du Siane au Parc des expositions de Toulouse, organisé en partenariat avec la CCI de Toulouse. L’an dernier, ce carrefour des compétences industrielles du Grand Sud avait réuni 400 exposants et plus de 6 000 visiteurs.

10e édition du DevCom Midi-Pyrénées, le grand forum des décideurs Marketing et Communication à Entiore.

Ouverture de la Quinzaine régionale de la transmission-reprise d’entreprises.

Séance solennelle de l’Académie de l’air et de l’espace au Capitole, salle des Illustres, pour son trentième anniversaire. La veille, à l’Université Paul Sabatier, l’AAE organisera un colloque intitulé « 30 années d’aéronautique et d’espace, et demain ? »

.14 octobre

.1er novembre

.21 novembre

.26 novembre

.29 novembre

.26 & 27 novembre

Le salon de l’entreprise fait peau neuve, pour sa 11e édition à Diagora-Labège : une formule sur un jour et demi, deux parcours pour les créateurs et repreneurs d’entreprise, une prise directe de rendez-vous d’affaires, un nouveau site internet et bien sûr la présence de la CCI de Toulouse.

Génération E : les Entrepreneursd’aujourd’hui et de demain

PROSPECTIVE

STRATÉGIE

R&D - Innovation :quand la recherche trouve la croissance

La CCI de Toulouse a fait de l’émergence de

la « Génération E pour Entreprendre » son leitmotiv 2013.

Ces Entrepreneurs d’aujourd’hui et de demain définissent un nouveau rapport

à l’Entreprise, au cœur de la société, de l’emploi et de la compétitivité.

.sommaire

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Sur le terrain :la CCI de Toulouseau Salon du Bourget

.22Produits, serviceset entreprisesà suivre

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Interview :Alain Sauret,PDG de Labinal

Conseil en financement pour Le Bonheur est dans le Pot

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diccit - octobre 2013 · 4

Alain Di Crescenzo,président de la CCI de Toulouse

La France est 23e dans le palmarès 2013 de la compétitivité mondiale du World Economic Forum, soit deux rangs perdus en un an. Pourtant, le rebond de la compétitivité des entreprises françaises reste la condition sine qua non d’un retour durable de la croissance.L’esprit d’entreprise doit être l’ingrédient de base de cette reprise, et une fois de plus, le territoire toulousain semble se démarquer. Notre sondage de la Génération E, réalisé par la Junior Entreprise de Toulouse Business School, révèle que chefs d’entreprise, salariés et étudiants jugent l’environnement régional plus propice à l’entrepreneuriat que l’environnement français, d’une courte tête. Cette tendance traduit un constat que je fais chaque jour sur le terrain : nos entrepreneurs se sentent bien chez nous. Bien sûr, si l’envie est là, elle ne suffit pas toujours à transformer l’essai. Le coût du travail est un obstacle de taille qui freine la compétitivité de notre pays. Une récente étude du Boston Consulting Group estime que l’industrie américaine pourraient à l’horizon 2020 capturer jusqu’à 5% des exportations de cinq pays développés, dont la France. Un de ses atouts : le coût du travail ajusté à la productivité, inférieur de 35% aux USA par rapport à la France d’ici 2015 si on ne fait rien. Cette illustration concrète nous parle à tous, entrepreneurs du territoire. C’est pourquoi nous portons ensemble un seul message : laissons respirer nos entreprises, au bénéfice de la croissance et de l’emploi !

Mission RH pour Novadys

Service CCI

.édito.numéro 9 - octobre 2013

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Le carnet de diccit

Les clubs d’entreprisesont la parole

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Parole d’expert :

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Trimestriel économique et d’information édité par la CCI de Toulouse - 2, rue d’Alsace-

Lorraine - BP 10202 - 31 002 Toulouse Cedex 6 - Tél. : 05 61 33 65 60 - Directeur

de la publication : Alain Di Crescenzo - Secrétaire générale de publication : Carole

Shiff - Rédacteur en chef : Christian Guillard, [email protected] - Conception

graphique et Direction artistique : hima360 - Réalisation : Studio Urbain -

Impression : Imprimerie Delort - Ont collaboré à ce numéro : Josiane Gasquet,

Bertrand Lamarque, Anne Pujol - ISSN : 2119-260X - Commission paritaire : XXXX

B 07176 - Dépôt légal : Octobre 2013 – Diffusion : 47 000 exemplaires. La rédaction

de ce numéro a été achevée le 4 septembre 2013 - Ce numéro inclut une invitation

DevCom Midi-Pyrénées 2013 pour les abonnés Entreprises de plus de 5 salariés, une

invitation Siane 2013 pour les abonnés Entreprises de la catégorie Industrie et, pour

l’ensemble des abonnés, un courrier personnalisé de mise à jour du fichier consulaire.

- Publicité : Régie RCM - Contact : Caroline Angibault, [email protected] - Tél. :

05 61 11 19 96.

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TEXTOS > Bernard Parmentier quitte la présidence du directoire de Latécoère pour retourner au groupe Pierre Fabre en tant qu’administrateur directeur général. > Christian Reynaud (ancien patron de l’Irdi) a été nommé président du conseil de surveillance de Fram, avec Thierry Miremont comme président du directoire. > Pierre Carli a été reconduit pour 5 ans à la présidence du directoire de la Caisse d’Epargne Midi-Pyrénées. > Physiogenex (recherche préclinique sous contrat) a fêté ses 10 ans cet été à Labège, à la pépinière Prologue Biotech. > Area (leader dans le domaine du mobilier urbain en France) a ouvert un nouveau showroom au cœur de son site industriel de Flourens. > Midi 2i (filiale de la Caisse d’Epargne Midi-Pyrénées) a lancé cet été une 3e foncière pour diversifier ses investissements sur Toulouse, Bordeaux et Montpellier. > Midi Capital a doublé sa collecte ISF : une levée de 23 M€, soit une croissance de près de 100 % par rapport à l’an dernier. Midi Capital gère plus de 140 M€ et accompagne 78 PME. > WS Interactive (agence web, Toulouse) a signé le nouveau site du ministère de la Fonction publique et vise une croissance de 10 % cette année.

actualitéon en parle


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La reconversion du site de La Grave se précise. Après le trans-fert de ses activités d’hospitalisa-tion, le CHU de Toulouse a signé un protocole d’accord avec la mairie et un projet ambitieux a été défi-ni pour ce périmètre de 4,8 hec-tares : activités de santé publique gérées par le CHU, pôle culturel comprenant une Cité des arts, pôle habitat favorisant la mixité so-ciale, espaces publics et paysagers reliant La Grave aux Abattoirs via le jardin Raymond VI.

Le peuple français est le plus

pessimiste du monde ! La perception

de l’industrie française est bien

meilleure à l’étranger qu’on ne le croit

chez nous et 2014 devrait amorcer

le retour à une conjoncture

plus favorable.

Jean Luminet, président de l’UIMM

Midi-Pyrénées

L’Office de tourisme de Toulouse vise cette année les 6 millions de visiteurs. La première grande cam-pagne de communication sous la marque So Toulouse a été menée cet été : affichage à Paris et dans les grands aéroports français, sup-plément « Escapade au cœur du Sud-Ouest. » dans le magazine Elle, campagne e-mailing en partenariat avec Air France.

Philippe Douste-Blazy : l’Oncopole soigne son ambition « La recherche et l’enseignement supérieur constituent la première force de Toulouse et l’Oncopole représente une partie de l’avenir de notre métropole, si l’on sait conserver une ambition au plus haut niveau. » Président de la fondation InNaBioSanté, Philippe Douste-Blazy rappelle que dès 2001, lors de sa cam-pagne électorale pour la mairie de Toulouse, il avait insisté sur « la nécessité de diversifier notre économie au-delà de notre rôle capital

dans l’aéronautique. Avec l’Oncopole, nous avons créé un lieu d’espoir là où nous avions été meurtris. Aujourd’hui, l’Oncopole est au milieu du gué, il faut garder une ambition au plus haut niveau, inventer une gouvernance et atteindre la taille critique indispensable. C’est le seul campus européen dédié à la lutte contre le cancer. Après l’installation de l’Insti-tut universitaire du cancer (IUC) l’an prochain, près de 4 000 personnes auront rejoint ce

groupement unique de compétences, cet outil extraordinaire qui assure le continuum for-mation – recherche fondamentale – recherche appliquée – soins – industrie. Toulouse est une des clés de la victoire contre le cancer. » InNaBioSanté est une fondation de recherche médicale, reconnue d’utilité publique et do-tée d’un budget de 21,5 M€. Sa mission est d’identifier, de financer et d’accompagner des projets innovants. Son conseil scientifique est

présidé par Alain Costes, également membre titulaire de la CCI de Toulouse. Sa particula-rité est de miser sur l’interdisciplinarité, sur la convergence des info-technologies, nano-technologies et biotechnologies pour faire émerger de nouveaux outils de diagnostic et des traitements ciblés pour une médecine personnalisée. Depuis 2007, elle a aidé une dizaine de projets de recherche, majoritaire-ment toulousains, pour un total de 7 M€.

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Entreprises en difficulté :anticiper pour mieux prévenir

Un Pacte Défense – PME associe désormais le ministère, Aerospace Valley et le Conseil régional. L’objectif est d’accompagner les PME de l’aéronautique et du spatial vers les technologies duales et les marchés de la défense, tant en France qu’à l’étranger.

Après la chute de 7,6 % enregistrée l’an dernier, l’activité des travaux publics pourrait

encore reculer de 2,5 % cette année en Midi-Pyrénées. Il est nécessaire et urgent que

les collectivités territoriales poursuivent leurs investissements.

Thierry Le Friant, président de la Fédération régionale des travaux publics

Parce que l’anticipation est la meilleure alliée de la prévention, les acteurs éco-nomiques de la Haute-Garonne se sont fédérés autour de la préfecture, de la CCI de Toulouse et du Comité des banques de Midi-Pyrénées pour signer une charte en faveur des TPE et PME – charte qui met l’accent sur l’accompagnement en amont des difficultés, dès les premiers signaux

d’alerte. Cette charte a été initiée par le comité de suivi du financement de l’éco-nomie et elle a été signée par une qua-rantaine de partenaires publics et privés : services de l’Etat, établissements financiers, organismes économiques, Conseil régio-nal, chambres et syndicats professionnels. « A la CCI de Toulouse », explique le pré-

sident Alain Di Crescenzo, « notre métier est de représenter, d’accompagner et de soutenir les entreprises tout au long de leur cycle de vie. Etre en difficulté, pour une en-treprise, ce n’est pas une maladie honteuse, c’est un passage quasi obligé à un moment ou à un autre, et surtout dans le contexte actuel. L’anticipation est le meilleur outil pour prévenir les difficultés, d’autant que

le dispositif qui est mis en œuvre garantit des échanges transparents, dans la compré-hension et dans la confidentialité ». Le sys-tème d’accompagnement des entreprises en difficulté marche plutôt bien en Haute-Garonne, comme l’observe Yvon Malard, président du Comité régional des Banques. Le Préfet Comet parle même d’un « collectif

quasi unique en France ». A travers la Charte de prévention, les signataires ont pris 5 en-gagements : informer les entreprises sur les dispositifs de soutien ; désigner dans leur organisation des interlocuteurs privilégiés à l’écoute des entreprises ; encourager les entreprises à s’adresser au partenaire qui pourra mobiliser les meilleures réponses ; faciliter l’examen de la situation de ces

entreprises et la recherche de solutions avec l’ensemble du réseau, dans le respect de la confidentialité des dossiers ; partici-per à une démarche collective de commu-nication. La CCI de Toulouse a réalisé un guide pratique « TPE – PME : prévenir ses difficultés » et un site internet dédié a été mis en ligne : www.tpe-pme-prevenir-31.com.

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Etre en difficulté, ce n’est pas une maladie honteuse ; c’est un passage quasi obligé à un moment ou à un autre.

Les 28 entreprises bancaires présentes en Mi-di-Pyrénées (hors Banque Postale) emploient 12 000 salariés dont 300 alternants. Elles recrutent 600 à 700 collaborateurs chaque année et elles gèrent 63,7 milliards d’euros de dépôts pour 60,8 milliards de crédits.

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TEXTOS

L’Union rejoint Ramsay SantéLa Clinique de L’Union a rejoint Ramsay Santé. Ce groupe présent en Ile-de-France et Rhône-Alpes va ainsi porter son CA de 171 à 235 M€. Les deux partenaires soulignent que leur accord consolidera le projet médical au bénéfice des patients et renforcera les collaborations avec les autres établissements de santé du bassin toulousain.

Squore commercialiséjusqu’en ChineSquoring Technologies, éditeur toulousain de logiciels d’évaluation et optimisation de projets informatiques, a signé un accord de distribution avec le groupe Emenda. Son tableau de bord Squore va ainsi être commercialisé dans les pays de l’Union européenne, en Suisse et jusqu’en Chine.

Le trophée des mini-dronesde Delair-TechLe concepteur toulousain de mini-drones Delair-Tech a reçu le prix spécial des Trophées de l’économie numérique. Le jury a attribué son coup de cœur à la start-up toulousaine Payname (solution de paiement entre particuliers). Les autres lauréats : Airbus, la clinique Pasteur, OpenAirlines, Ubleam et PCB.

CLB Conseils toujoursen progressionCLB Conseils Sud-Ouest (réduction des coûts de copieurs et imprimantes, Toulouse, Bordeaux, Montpellier) vise cette année un CA de 280 000 €.

Tous pour le Comminges

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La CCI de région et le réseau des CCI de Midi-Pyrénées se sont largement mobilisés pour venir en aide aux entreprises sinistrées par les inondations du mois de juin dans les Pyrénées. Un fonds de solidarité exceptionnel de 3 M€ a été constitué, dont 1 M€ de la CCI de Toulouse.

« On ne peut laisser des entreprises dans la détresse, il faut faire simple, aller vite, être efficace ! », a déclaré le président Alain Di Crescenzo. Dans les jours qui ont suivi les inondations, il s’est personnellement rendu dans le sud du Comminges, en particulier à Luchon et Saint-Béat pour rencontrer les chefs d’entreprises, évaluer la situation et mettre en place une cellule spéciale. Le fonds de solidarité a permis d’offrir des avances remboursables pour

les entreprises victimes de dégâts matériels ou subissant une baisse dramatique de leur activité liée à la chute de la fréquentation touristique. Pour une efficacité optimale, ces interventions ont été coordonnées avec les aides de l’Etat et des collectivités. La Chambre a aussi constitué des équipes

opérationnelles : d’une part sur le terrain (accompagnement individuel des entreprises, évaluation des préjudices, définition des besoins pour le redémarrage des activités) ; d’autre part à Toulouse (suivi technique des dossiers avec les organismes publics, les établissements bancaires et les compagnies d’assurance). La CCI de Toulouse s’est aussi mobilisée pour qu’une communication positive permette de sauver la saison estivale.

L’arrivée de la ligne à grande vitesse à Toulouse-Matabiau constituera un atout majeur pour le développement de notre métropole et de notre région, et pour

leur positionnement à l’échelle nationale et européenne. Un véritable pôle multimodal est projeté sur le site actuel de la gare, pour articuler les dessertes locales, régionales, nationales et européennes. Le projet, baptisé Toulouse EuroSudOuest, vise aussi à étendre et dynamiser le centre-ville de Toulouse avec de l’habitat, de l’activité économique (bureaux et commerces) et des équipements et espaces publics. Les travaux débuteront en 2015 mais cette opération au long cours ne s’achèvera que vers 2035.

60Pour son vingtième anniversaire, la ligne A du métro toulousain devait transporter 60 millions de voyageurs cette année. Le record de fréquentation a été enregistré le 21 juin (Fête de la musique) avec 243 278 validations.

Avec la LGV à Matabiau,l’ambition Toulouse EuroSudOuest


actualitéfocus

TEXTOS

Un coup de cœur pour O’ptimômeLe jury de La Tribune Women’s Awards Objectif News a décerné son coup de cœur à Gwénaëlle Damamme Le Bars. Avec sa société PG Press, elle édite O’ptimôme, un trimestriel gratuit et un site internet dédiés aux familles et aux nouveaux parents. Les autres lauréates : Vanessa Vierling (Springlab), Sandrine Queyrol (EasyTri), Aurore Beugniez (MyFeelBack), Corinne d’Agrain (ACE Management), Marie-Line Clémençon-Laval (Laselec), Isabelle Buret (Thales Alenia Space), Pascale Bouillé (Vectalys) et Nathalie Ducombeau (Airbus).

Les nouveaux contrats de Team One GroupeL’agence toulousaine de marketing sportif va assurer la régie commerciale du Castres Olympique et la gestion de l’image individuelle du staff du Stade Toulousain (Guy Novès, Jean-Baptiste Elissalde et William Servat). Team One Groupe, qui comprend aussi une agence de voyages d’affaires, totalise un CA de 2,2 M€ avec 10 salariés.

La filière laitière en fusion avec 3A et SodiaalPour renforcer leurs activités avant la suppression des quotas laitiers à l’horizon 2015, les coopératives 3A et Sodiaal ont décidé de se rapprocher par échange de parts sociales. Les deux groupes, qui travaillent ensemble depuis longtemps, totalisent un chiffre d’affaires de 5 milliards d’euros.

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L’A350XWB est le résultat d’un pari ambitieux, du savoir-faire inimitable d’Airbus et de son excellence dans le domaine de l’innovation. C’est en ces termes qu’Alain Di Crescenzo a salué le premier vol du nouveau long-courrier d’Airbus, le 14 juin, à la veille du 50e Salon du Bourget. Le président de la CCI de Toulouse a souligné « le travail extraordinaire des équipes d’Airbus et de son dense réseau de cotraitance ; le tissu industriel de notre région partage l’esprit de conquête et de réinvention d’Airbus ».

La direction régionale de bpifrance a été officiellement lancée le 24 juin à Balma. La nouvelle banque publique d’investissement regroupe Oséo, CDC Entreprises, le FSI et FSI Régions. Au service du développement des entreprises et des territoires, elle a pour mission de « servir l’avenir ». Nicolas Dufourcq, le directeur général de bpifrance, est personnellement venu préciser les valeurs qui guident son action : la proximité, la simplicité, l’optimisme et la volonté. L’équipe régionale de bpifrance est dirigée par Laurent de Calbiac. Avec sa quarantaine

de collaborateurs, elle entend aller au-devant des chefs d’entreprise avec des produits lisibles pour répondre à leurs besoins (innovation, garantie, financement, fonds propres, export). 90 % des décisions seront prises localement. « Il faut avoir les rêves même les plus fous si on veut se sortir de la situation actuelle », estime Nicolas Dufourcq. « Nous avons besoin de beaucoup de détermination pour redresser la situation de notre pays », confirme Martin Malvy. Le président du Conseil régional assure également la présidence du comité d’orientation de bpifrance Midi-Pyrénées : « La pertinence de la banque publique dépendra aussi de la coopération permanente avec la Région ». « bpifrance n’est pas une banque comme les autres ; elle est moins gourmande, plus patiente, optimiste et volontaire », ajoute le Préfet Henri-Michel Comet. « Elle montre la force de l’engagement du gouvernement, aux côtés des chefs d’entreprise, pour relever le défi de la compétitivité et de la croissance. »

La CCI de Toulouse et la Communauté de communes Lauragais – Revel – Sorézois ont signé un partenariat en faveur du développement économique territorial : appui aux entreprises, veille économique et prospective, prospection d’entreprises, détection de projets d’implantation, marketing territorial, etc.

bpifrance en Midi-Pyrénées :opérationnel pour « servir l’avenir »


actualitéfocus

Neudorff et la BioVallée Lauragais, naturellement

La BioVallée Lauragais poursuit son essor sur la voie du développement durable et des produits naturels et biologiques : des produits alimentaires, mais pas uniquement, comme en témoigne la nouvelle implantation à Revel de la société allemande Neudorff. Ce groupe familial est spécialisé dans le « jardinage responsable » avec quatre segments de marché : sous marque propre, sous marque distributeur, pour les professionnels et enfin pour les autres fabricants (vente de molécules). Neudorff a créé son premier insecticide naturel dès 1861 et il a choisi la BioVallée Lauragais pour accélérer son développement en France et sur l’Europe du Sud : « Malgré la crise, il ne faut pas négliger

les marchés espagnol, portugais et grec », déclare Jesus Amieva, le directeur du développement international. « Quant à la France, nous y réalisons déjà un CA de 12 M€ – six fois plus qu’il y a six ans ! – et nous avons encore un énorme potentiel à exploiter avec nos anti-limaces naturels, désherbants à base d’extrait de géranium, terreaux sans tourbe, engrais organiques et autres produits de soin des arbres et des plantes. Sans oublier notre maison à insectes qui rencontre un succès au-delà de toute espérance, tant auprès des particuliers que des collectivités. Nos produits naturels ne sont pas plus chers que les produits de synthèse, même si nous ne nous situons pas dans

les premiers prix : nous ne voulons pas casser le marché et nous avons notre R&D à financer. La recherche est notre force autant que le « naturel » est notre spécificité. A Revel, Neudorff a acheté une ferme avec un premier hectare de terrain en bordure de la zone de la Pomme et va progressivement densifier son implantation : formation des distributeurs, test de produits, recherche appliquée, production, logistique. Tout a commencé en 2011 lors d’une rencontre avec Alain Chatillon, le député-maire de Revel, président-fondateur de la BioVallée et président d’Agrimip Sud-Ouest Innovation. A moyen terme, Neudorff devrait employer une cinquantaine de personnes à Revel.

TBSNews

AéroportNewsToulouse Business School

Think and CreateAéroport Toulouse-Blagnac

Depuis toujours un ciel d’avance

www.tbs-education.fr www.toulouse.aeroport.fr


actualitétbs et aéroport

L’aéroport Toulouse-Blagnac a profité de l’été pour remettre à neuf l’une de ses deux pistes, la 14L/32R (la plus proche de l’aérogare) avec rénovation du système de balisage lumineux et du réseau d’assainissement.

Envie de partir ?Parmi tous les services interactifs et personnalisés offerts par le nouveau site web de Toulouse-Blagnac, un « mo-teur d’inspiration de voyage » permet de trouver sa destination idéale. Pour la première fois en France, un site d’aéroport permet en effet à l’internaute de découvrir les meilleures offres sur la période et la zone géographique de son choix.

Sur la ligne Toulouse – Milan-Malpensa, Twin Jet propose désormais 3 vols quotidiens, avec un aller-retour à partir de 99 € TTC (et des miles FlyingBlue, le programme de fidélité du groupe Air France – KLM).

Brême et Birmingham sont maintenant reliés à Toulouse par bmi regional. Cette compagnie, qui exploite une flotte de jets Embraer de 37 et 49 sièges, réalise aussi des vols affrétés pour Airbus.

Think & CreateToulouse Business School fait sa rentrée 2013-2014 avec une nouvelle identité visuelle et une nouvelle signature « Think & Create » : « TBS affiche résolument son ambition de penser et de créer un nouveau modèle de management, plus intelligent, plus ouvert, plus durable et plus responsable », explique Jacques Igalens, directeur de TBS, qui souligne aussi la volonté du groupe de conforter son ouverture au monde tout en confortant son assise territoriale.

TBS s’est associé à l’Enac pour bâtir une offre complète de formation initiale et continue dédiée au management des activités aéronautiques : quatre nouveaux double-diplômes et une filière spécifique du pro-gramme Bachelor.

Le cycle de perfectionnement « Métier : DIRIGEANT » fête ses 40 ans cette année. A cette occasion, les anciens « diplômés », les membres de l’association « reseau-dirigeants.

net », des repreneurs, créateurs et dirigeants d’entreprises se retrouveront le vendredi 18 octobre à Entiore, autour de conférences et ateliers pratiques. La remise des diplômes de l’Executive Education viendra clôturer cette journée placée sous le signe de l’interactivité et de la convivialité.

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enjeuxstratégie

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un nouveau modèle

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Génération E

pour entreprendre

Véronique Morali,présidente de Fimalac Développement

Cécile Philippe,directrice de l’Institut économique Molinari

Pour son 3e Forum économique de Toulouse, la CCI de Toulouse a choisi le thème « Génération E pour Entreprendre ». En amont de ce grand rendez-vous de la rentrée, nous avons rencontré une dirigeante d’entreprise et une économiste, Véronique Morali et Cécile Philippe, pour évoquer avec elles l’évolution de l’esprit d’entreprise et des entrepreneurs.

Véronique Morali est à la tête de Fimalac Développement, la branche des investissements diversifiés de Fimalac. Elle est aussi la créatrice du groupe TF Co et du site web Terrafemina, et la présidente de Force Femmes et du Women’s Forum for the economy and society.

Cécile Philippe dirige l’Institut économique Molinari qu’elle a créé en 2003 à Bruxelles. Docteur en sciences économiques, titulaire d’un Desup en gestion des entreprises dans les pays en développement, elle est notamment l’auteur de « C’est trop tard pour la Terre ».


Génération E

pour entreprendre

Cécile Philippe

Créer sa boîte et son équipe, se confronter au marché, être utile et créatif, se dépasser soi-même.

Véronique Morali

Etre indépendante, prendre moi-même les décisions, mener les affaires à mon rythme et avec ma vision.

enjeuxprospective

Qu’est-ce qui vous a amené à vous lancer dans l’entrepreneuriat ?

Véronique Morali. En rejoignant Marc Ladreit de La Charrière au sein de Fimalac, j’ai eu tout de suite, à ses côtés, une carrière entrepreneuriale. Mais j’accompagnais ses choix, ses prises de risque à lui. Au bout de vingt ans, j’ai eu envie de me tester moi-même, sur des thèmes qui me tenaient à cœur. Et c’était le bon moment pour créer aussi bien Terrafemina.com que TF Co. Créer sa boîte et son équipe, se confronter au marché, c’est vrai-ment très enrichissant. On est créatif, on a un rôle utile, on est en situation de se dépasser soi-même.

Cécile Philippe. Après mon doctorat ès sciences économiques à Paris-Dauphine et un Desup en gestion des entreprises dans les pays en dévelop-pement, c’est au sein d’un think tank américain que j’ai terminé ma thèse sur les théories de l’infor-mation et l’émergence d’un marché de l’informa-tion sur Internet. Ce think tank fêtait ses 20 ans. C’est dire à quel point les think tank constituent, outre-Atlantique, une industrie très développée, très diversifiée. J’ai donc pensé que ce serait gé-nial de faire la même chose en Europe, même si le contexte est moins porteur. J’ai fondé l’Institut économique Molinari (« Des idées pour un avenir prospère ») il y a tout juste dix ans à Bruxelles. Avec le souci d’être indépendante, de prendre moi-même les décisions, de mener les affaires à mon rythme et avec ma vision.

Quelles sont les qualités requises pour créer et diriger une entreprise ?

Véronique Morali. Je pense qu’il faut notamment être capable d’anticiper les métiers et les marchés du futur, être très agile, savoir saisir les opportu-nités de façon très réactive et savoir développer des synergies… Il faut aussi être très lucide sur ce que l’on est. Je suis la cofondatrice de Forces Femmes. C’est une association qui accompagne des femmes de plus de 45 ans vers le retour à l’emploi, voire dans la création d’entreprise. Mais la création d’entreprise n’est pas à la portée de toutes, ni de tous. Avoir la bonne idée au bon mo-ment ne suffit pas. Etre un bon manager n’est pas nécessairement être un bon entrepreneur. Il faut de l’audace, avoir le goût du risque, mais il faut aussi être capable de beaucoup travailler, de sur-monter les moments de profond découragement, faire preuve de beaucoup de ténacité.

Cécile Philippe. De la ténacité, et même de l’acharnement ! C’est vraiment la première qualité à avoir pour créer et entreprendre. Il faut aussi avoir un certain degré d’inconscience, et croire fortement à son projet : on est face à l’incertitude, on ne sait pas comment va répondre le marché, on ne sait pas ce qui va se passer – et heureu-sement !, car si on imaginait à l’avance tous les obstacles que l’on aura à franchir, on hésiterait sérieusement à se lancer… Il faut savoir travailler sans compter ses heures.

EnjeuxProspective


Dans le management de l’entreprise, observez-vous des évolutions sensibles – ou en appelez-vous de vos vœux ?

Véronique Morali. C’est un sujet qui me pas-sionne. J’ai d’ailleurs créé une agence de conseil et d’accompagnement des entreprises et des organismes publics, TF Co, avec des services sur-mesure pour la communication, les ressources humaines, la gestion de projets innovants et l’ac-compagnement du changement. Il me semble que les lignes hiérarchiques bougent énormément sous l’effet de la digitalisation des organisations. Les réseaux sociaux d’entreprises permettent de donner la parole à l’encadrement intermédiaire, d’avoir une gestion plus participative, plus col-laborative. C’est essentiel aussi pour les groupes français qui ont des équipes basées à l’étranger : ces équipes ne veulent plus être exclues des pro-cessus de décision. Je crois qu’il faut vraiment casser les cadres hiérarchiques, créer du trans-verse. Il y a encore beaucoup trop de rigidité dans nos structures.

Cécile Philippe. Nos entreprises souffrent surtout de la rigidité du marché du travail. Des salariés restent en place, sans motivation, sans plaisir, parce qu’il leur serait trop difficile de retrouver du travail ailleurs à cause de cette rigidité du marché du travail. Nous souffrons autant du ni-veau des charges sociales que de la difficulté de licencier. Les incertitudes sur le coût et la durée d’une procédure de licenciement entraînent une véritable paralysie des embauches. C’est l’un des aspects les plus compliqués de la société française et de l’Europe du Sud. Quand on parviendra à un marché du travail moins rigide, on pourra sortir de la crise. Et on aura une ambiance totalement différente dans les entreprises. Notre marché du travail est en panne depuis 30 ans. Mais il y a trop longtemps qu’on n’arrive pas à le réformer ; nous sommes arrivés à l’heure de vérité ; les gens se crispent mais comprennent bien qu’on ne peut continuer ainsi, qu’il faut envisager les choses sous un autre angle. Dans le management des grandes entreprises, on a aussi un vrai problème avec le poids de l’Etat et des très grandes écoles dont les

Pour Véronique Morali, il y a encore beaucoup trop de rigidité dans nos structures mais la digitalisation des entreprises permet d’avoir une gestion plus participative, plus collaborative.

Pour Cécile Philippe, on pourra sortir de la crise quand on parviendra à un marché

du travail moins rigide. « Et on aura une ambiance totalement différente dans les entreprises. »


EnjeuxProspective

promotions sont nommées au plus haut niveau sans avoir à démontrer la moindre compétence managé-riale. C’est une source de rigidité, de formatage, de manque de diversité. Aux Etats-Unis, ce sont plutôt les très bons managers qui sont appelés à renforcer les compétences de l’Etat

La France est-elle aujourd’hui handicapée par un Etat trop présent et trop coûteux ?

Cécile Philippe. Que l’Etat se recentre sur ce qu’il doit faire et qu’il ne s’étale pas sur ce qu’il ne peut pas faire correctement. Il faut prendre à bras le corps une réforme globale de l’Etat et une baisse des dé-penses publiques, une réduction de notre fardeau fiscal et social record. Toujours plus d’impôts, c’est une politique vouée à l’échec. L’austérité dans les dépenses publiques, ça marche, comme l’ont prouvé la Lituanie et le Canada. Il faut aussi revoir le rôle des corps intermédiaires, des syndicats qui peuvent bloquer systématiquement toute négociation car ils ne subissent pas le coût des grèves ni des suppres-sions d’emplois. Enfin, il faut aussi évoquer le prin-cipe de précaution, inscrit dans notre Constitution, et dont on ne cesse d’étendre les domaines d’ap-plication. C’est une énorme source d’incertitude,

un risque croissant pour les entreprises qui veulent innover, une porte ouverte à tous les groupes de lobbying, alors que les Français sont extrême-ment créatifs. Il faut libérer cette créativité ! Nous sommes dans une période exceptionnelle avec les innovations du numérique, des nanotechnologies, du secteur de la santé… Il y a quantité de services, de marchés à développer, alors levons les freins, dégageons tous les obstacles réglementaires

Véronique Morali. Même si je ne suis restée que quatre ans à l’Inspection générale des finances, j’ai toujours conservé un certain tropisme pour l’inté-rêt général. J’ai participé par exemple à la commis-sion Grand Emprunt présidée par Michel Rocard et Alain Juppé. Il ne faut surtout pas cliver les deux mondes du privé et du public. Mais c’est vrai qu’il y a beaucoup d’Etat en France. Un peu moins, ce serait mieux. On est à l’extrême limite en matière de charges et d’impôts. Il ne faut pas brider les énergies, il ne faut pas casser la croissance, il faut permettre aux entreprises de rester dynamiques : ce sont elles qui créent l’emploi et la richesse. Il ne faut pas décourager les entrepreneurs, les investisseurs. Aujourd’hui, investir en France est devenu un acte de foi.

Et pour vous, entreprendre, c’est quoi ?

Sondage réalisé pour la CCI de Toulouse par ESCadrille Toulouse Junior Conseil du 24 juin au 29 juillet 2013 à Toulouse auprès de 1 081 personnes : 398 salariés, 409 étudiants et 274 entrepreneurs, cadres et chefs d’entreprise. La très grande majorité des sondés ont été interrogés en face à face.

Créer de la valeur et de la richesse

L’entreprise est d’abord un lieu de création de valeur et de richesse (pour 40,4 %

des Toulousains), d’emploi et de lien social (32,1 %), de progrès économique et humain

(24,5 %). Seuls 3 % des sondés y voient un lieu de tension et d’insécurité.

Envie et Volonté

Pour 89 % des chefs d’entreprise, entreprendre est d’abord une affaire d’envie et de volonté. La formation et le cursus ne pèsent que très peu ; l’âge, pas du tout. Et ce n’est une question d’opportunité que pour 8 % des chefs d’entreprise.

S’épanouir professionnellement

Entreprendre, c’est d’abord pouvoir s’épanouir dans son travail (37,4 %),

relever de nouveaux défis (29,4 %) et être son propre patron (27,2 %).

Et, pour 6 % des sondés, obtenir une reconnaissance sociale et professionnelle.

Vaincre la peur du risque

Les principaux freins à l’entrepreneuriat sont la peur du risque (pour 50 % des cadres), le financement (pour 36 % des entrepreneurs) et le volet instabilité législative et complexité administratives (pour 43 % des chefs d’entreprise).

enjeuxstratégie

Quand la recherche trouve la croissance

En suivi de la stratégie de Lisbonne, l’Union euro-péenne a fixé trois priorités pour renforcer l’Europe à l’horizon 2020 : promouvoir une économie plus verte et plus compétitive, soutenir une économie

créatrice d’emplois et de cohésion (sociale et terri-toriale), et, à la base de tout, développer une éco-nomie reposant sur la connaissance et sur l’inno-vation. L’Europe consacre actuellement 2 % de son

A l’heure de l’économie de la connaissance, la composante scientifique est essentielle pour assurer compétitivité, croissance et diversification. Midi-Pyrénées bénéficie en ce domaine d’une position exceptionnelle.


enjeuxstratégie

PIB à la recherche et au développement – ce qui nous laisse loin derrière les Etats-Unis et le Japon. L’objectif est de passer à 3 %, dont les deux tiers assurés par le privé. En Midi-Pyrénées, nous sommes déjà large-ment au-dessus de cet objectif : 4 à 4,4 % de notre PIB est consacré à la R&D et à l’inno-vation. C’est le double de la moyenne natio-nale et bien plus que la seconde région de France : Rhône-Alpes n’est qu’à 2,8 %. Autre particularité : le privé représente les deux tiers de notre effort, alors que la réparti-tion nationale est plutôt moitié-moitié entre le public et le privé. « Avec pratiquement 25 000 chercheurs, des laboratoires de niveau international et une présence dans pratiquement toutes les disciplines, la re-cherche constitue un véritable joyau de Mi-di-Pyrénées », s’enthousiasme Alain Costes. Malheureusement, notre tissu économique n’est pas assez diversifié pour profiter de tous les axes de la recherche, et nos petites PME n’ont souvent ni les moyens financiers ni les moyens humains pour s’adresser à la recherche, malgré leurs besoins. « Notre pays ne sait pas vraiment valoriser sa recherche », reconnait Joël Bertrand, le n° 2 du CNRS. C’est pourquoi, annonce-t-il, « le CNRS va organiser un grand forum mi-novembre à la Sorbonne : Les Fondamentales.

Il s’agira de faire partager au grand public, aux décideurs, aux industriels le sens et la portée de notre recherche fondamentale, avec tout ce qu’elle peut apporter à la société et au tissu économique. La recherche publique vit de subventions ; elle a des comptes à rendre. La connaissance qu’elle produit doit contri-buer au bien-être de nos concitoyens et au développement de notre économie. C’est une responsabilité morale, citoyenne, c’est aussi un intérêt bien compris : si les entreprises se développent, ce sera plus de ressources pour

la recherche et plus d’emplois pour les ingé-nieurs et scientifiques que nous formons. » Avant d’être nommé directeur général délé-gué à la Science du CNRS, Joël Bertrand a dirigé le Laboratoire de génie chimique de Toulouse (Unité mixte de recherche associant le CNRS, l’INP et l’UPS) et le RTRA (Réseau thématique de recherche avancée) dédié aux sciences et technologies de l’aéronautique et

Joël Bertrand est le n° 2 du CNRS après avoir notamment dirigé le Laboratoire de génie chimique de Toulouse et le RTRA Sciences et technologies pour l’aéronautique et l’espace. C’est un spécialiste de l’interdisciplinarité et des partenariats.


Nous avons des nichesde connaissanceà exploiter ensembleavec les entreprises

La recherche publique a des devoirs.Elle doit contribuer au progrès de la société,au bien-être de nos concitoyens,au développement de notre économie

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4,4 %Midi-Pyrénées consacre de 4 à 4,4 % de son PIB à la R&D. C’est près du double de la moyenne nationale : 2,24 % du PIB, soit 43,4 milliards d’euros, en 2010.

de l’espace. Il a donc eu de multiples occa-sions de faire fonctionner le triangle scien-tifique – équipementier – ensemblier : c’est l’ensemblier qui demande une innovation au scientifique, et c’est l’équipementier qui la met en œuvre. L’avion plus composite, l’avion plus électrique mobilisent de mul-tiples disciplines scientifiques et techniques. Pour le chercheur, c’est fabuleux de voir ses travaux prendre corps dans l’industrie, de-venir un objet manufacturé. Il faut prendre conscience que Toulouse est une ville indus-trielle et que les grandes villes industrielles, capables de tirer toute une région, sont très rares. » Joël Bertrand considère qu’il faut vraiment booster l’innovation, le transfert, la valorisation dans les laboratoires. « Nous avons des niches de connaissance à exploi-

ter ensemble avec les entreprises ; et nous aurons des travaux de plus en plus pro-metteurs avec la transdisciplinarité et avec la mise en perspective des connaissances accumulées dans notre Big Data. Reste, dans l’immédiat, à faciliter le dialogue entre le chercheur et le chef d’entreprise, ce qui ne devrait pas poser problème à Toulouse. D’abord, observe Alain Costes, « il y a quelque part une vraie connivence entre les chefs d’entreprise et les direc-teurs de labo. Dès le début des années 80, avec la présidence du « visionnaire prag-matique » Michel Bénech, la CCI de Tou-louse, ses groupes de travail, ses manifes-tations comme le Sitef ont créé beaucoup de lien. Des gens qui ne se connaissaient pas ont appris à travailler ensemble, dans le respect de chacun : un laboratoire de recherche n’est pas un prestataire de ser-vices… Toulouse a été une ville pionnière en ce domaine, c’est à Toulouse qu’ont été inventés les laboratoires communs.

A l’heure de l’économie de la connaissance, de l’innovation et du partenariat, nous avons vraiment une culture d’avance ! » Les entreprises, y compris les plus petites, dans les secteurs les plus traditionnels, sont de plus en plus conscientes que leur compétitivité de demain passe par la R&D. « Il n’y a jamais eu autant d’argent disponible pour la R&D – Innovation », affirme Alain Costes. « Et dans un univers dense et certes complexe, chaque entreprise peut trouver un interlocuteur à son échelle : un grand labo pour une grosse entreprise, un IUT pour une PME high-tech, un lycée professionnel pour une petite entreprise dans un secteur tradi-tionnel. Et il y a de plus en plus de facilita-teurs : les pôles de compétitivité, les clusters, les plateformes d’innovation, l’Incubateur, la SATT Toulouse Tech Transfer, l’IRT AESE, CEA Tech… Et pour commencer, on peut tout simplement passer par la Chambre de com-merce et d’industrie de Toulouse et son ser-vice Innovation ».

11 000 PMELes PME sont des acteurs méconnus de la recherche : elles sont 11 000 à avoir une activité de R&D pour un budget global de 4,1 Md€ en 2010. Par rapport à 2008, ce budget a progressé de 3,2 %, contre une hausse limitée à 0,9 % pour les ETI (Entreprises de taille intermédiaire) et à 0,3 % pour les grandes entreprises.

Source : Note d’information du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

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Dans le partenariat recherche – industrie,nous avons à Toulouse une culture d’avance !

Alain Costes a œuvré au rapprochement recherche – industrie dès les années 80 en dirigeant le LAAS-CNRS et en participant aux actions de la CCI de Toulouse. Il est le co-fondateur de la jeune société Mapping Consulting.

Dépenses R&D des PME, ETI et grandes entreprises, en milliards d’euros.

Pour sa 50e édition, le salon du Bourget a confirmé la pleine croissance du marché aéronautique en général et les perfor-mances exceptionnelles d’Airbus et d’ATR en particulier. Dans ce contexte, et pour la première fois, la CCI de Toulouse a orga-nisé un espace spécifique Haute-Garonne : un stand de 80 m² au cœur du plus grand

pavillon du salon, celui d’Aerospace Valley Aquitaine – Midi-Pyrénées.

Avec le soutien du Conseil régional et de la CCIR Midi-Pyrénées, la présence de la

Chambre de commerce et d’industrie de Toulouse s’est concrétisée par un espace de networking, un stand collectif pour 8 PME et TPE de la Haute-Garonne (qui n’auraient évidemment pas eu les moyens financiers et logistiques d’être présentes individuel-lement), des temps forts comme la signa-ture d’une convention avec la CCI de Séville

(la ville d’assemblage de l’A400M) et la venue du ministre Kader Arif, qui a permis de donner à la Chambre de nouvelles perspectives pour sa stratégie de rapprochement PME-marchés de la Défense. Enfin, l’espace Haute-Garonne a reçu la visite d’une délégation de 12 grands donneurs d’ordre régionaux sous la conduite d’Alain Di Crescenzo, président de la CCI de Toulouse, Pascal Lannette, président de la commission Industrie, Richard Gabry et Didier Katzenmayer, président et vice-président du Club Stratégies Achat (CSA). « L’aéronautique

synergiessur le terrain

Dans le sillage du Bourget 2013 :partager la croissance de l’aéronautique

Le rayonnement internationalde notre filière d’excellence

doit profiter à tout notre territoire.


synergiessur le terrain

est un marché en pleine croissance et cela continuera au moins pen-dant les vingt ou trente prochaines années, avec le renouvellement des flottes actuelles et l’équipement des pays émergents », observe Alain Di Crescenzo. « Toulouse et Midi-Pyré-nées sont au cœur de l’écosystème aéronautique. Cela nous permet de résister à la conjoncture actuelle bien mieux que d’autres territoires mais nous devons rester proactifs. Avec

notre stand collectif du Bourget, nous avons démontré une fois de plus l’efficacité de la « chasse en meute », tant pour nos entreprises que pour le rayonnement international de notre filière d’excellence et de tout notre territoire. C’est aussi un message pour les entrepreneurs d’aujourd’hui et de demain : oui, on peut dépasser la morosité ambiante ; oui, on peut encore innover, exporter et réussir ».www.toulouse.cci.fr


Que ce soit à travers ses élus ou ses

délégations, la CCI de Toulouse est présente

dans les instances des pôles de compétitivité

et des clusters. « Cette relation est essentielle

et il faut souligner la qualité de nos

collaborations » souligne Pierre Montoriol,

qui est à la fois président du pôle

de compétitivité Cancer – Bio – Santé

et président, à la Chambre, de la commission

Innovation – Recherche – Enseignement

supérieur – Relations avec les pôles

de compétitivité : « Il y a un intérêt

convergent, de part et d’autre. Pour les pôles

et clusters, la CCI constitue un formidable relais

auprès de l’ensemble des entreprises

du territoire, pour les sensibiliser à l’intérêt

de la R&D, les informer sur les dispositifs

d’aide qui existent et donc les orienter

vers les pôles et clusters de leurs filières.

Mais la Chambre, qui est très écoutée

dans ces structures, y trouve aussi

les informations sur les domaines d’actions

stratégiques et les axes de réflexions qui

peuvent orienter son propre travail de terrain.

Cette mise en cohérence, cette intelligence

territoriale est essentielle pour

notre développement économique. »

Zoom sur les délégations de la CCI de Toulouse

Le stand collectif organisé par la CCI de Toulouse au Bourget a per-mis à 8 TPE et PME de la Haute-Garonne d’être présentes au cœur du pavillon Aerospace Valley et de bénéficier d’une visibilité exceptionnelle pour consolider leur clientèle, rencontrer de nouveaux prospects, envi-sager des diversifications, saisir des opportunités de business auprès de 300 contacts qualifiés. Elles ont notamment profité de la visite des grands donneurs d’ordre régionaux organisée par la Chambre et son Club Stratégies Achat (CSA). Ces 8 entreprises sont Aerem, Estève, Fusia, Osat, Pronoë, Sermi, Tofer et XLM Services. Elles emploient de 1 à 73 salariés. En suivi du Bourget, elles ont toutes décidé de mettre en place de nouvelles actions de développement commercial – en attendant de renouveler l’expérience en 2015…

Stand collectif Haute-Garonne :300 contacts pour 8 entreprises

synergiesportraits d’entrepreneurs


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Après avoir dirigé pendant un quart de siècle la société Anconetti (grossiste en chauffage et sanitaire), Philippe Evrard se consacre depuis trois ans à un unique

magasin de meubles à Tou-louse, avenue de Lardenne : In Ex Too. C’est bien sûr un changement d’échelle : Anco-netti employait 160 personnes sur 14 points de vente dans le Sud-Ouest, pour un CA de 37 M€, quand Philippe Evrard l’a reven-

du à un groupe familial bordelais. Mais c’est surtout, pour Philippe Evrard, l’oppor-tunité de se consacrer à une double pas-sion : le design et les vins de propriétaires.

In Ex Too propose en effet une sélection de meubles d’intérieur et d’extérieur ainsi que des accessoires et objets de décora-tion : des produits très tendance, souvent proposés en exclusivité, « mais à des prix malgré tout raisonnables », précise Phi-lippe Evrard, avant d’ajouter : « Nous fai-sons en outre la promotion des créateurs régionaux, qui représentent une part im-portante de notre chiffre d’affaires. » In Ex Too est aussi le cadre d’un club informel, Les Covins d’Abord, qui permet à Philippe Evrard de satisfaire une autre de ses pas-sions : les vins de propriétaires. Des pro-priétaires qui viennent eux-mêmes faire découvrir leurs vins aux quelque 80 à 150 invités qu’In Ex Too accueille à chaque réunion du club.www.inextoo.fr

Cegelec Défense & Sécurité :l’ingénierie optimisée

In Ex Too : la dégustation du design

Au sein du groupe Vinci (190 000 collabo-rateurs dans le monde), la division Vinci Energies comprend un pôle Défense pré-sent partout en France, avec notamment une demi-douzaine de sites industriels. A Toulouse, Cegelec Défense & Sécurité emploie plus de 80 salariés sous la direc-tion de Gilles Laborde : « Nous interve-nons notamment dans deux domaines : les infrastructures et réseaux de commu-nications durcis et sécurisés, par exemple pour la dissuasion nucléaire, et les solu-tions sheltérisées pour la projection des forces armées. Il s’agit d’unités mobiles telles que des postes de commandement, d’hôpitaux de campagne, de stations légères de production d’eau potable, de générateurs d’énergie, de groupes fri-gorifiques… Nous sommes toujours dans les « moutons à cinq pattes » mais nous ne vendons pas seulement une solu-

tion : nous garantissons aussi une sûreté de fonctionnement. Cegelec Défense & Sécurité intervient également dans un troisième domaine, la marine : travaux à bord de sous-marins et maintenance de bâtiments de surface, y compris dans nos territoires d’Outre-Mer ». « Chaque acti-vité vit comme une entreprise à part en-tière, qui traite le cycle complet d’un pro-jet (conception, réalisation, maintenance opérationnelle), qu’il s’agisse d’un petit ou d’un grand projet, que ce soit pour le marché français ou à l’international. Mais la force de Cegelec dans le domaine de la Défense repose aussi sur une organisation maillée, via un « Club Défense » qui peut mobiliser toutes les compétences requises au sein de Vinci Energies, mais aussi des deux autres pôles de la branche Contrac-ting : Construction, Routes. Nous pouvons ainsi optimiser toute l’ingénierie multi-

technique et toute la puissance logistique et humaine du groupe pour proposer des solutions globales, adaptées, innovantes et sûres. » A noter que le site toulousain de Cegelec Défense & Sécurité comprend un outil unique en France, en tout cas dans le secteur privé : une salle de test climatique de 800 m3 dans laquelle la tem-pérature peut aller de – 40 à + 70° !www.defense.cegelec.com

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synergiesportraits d’entrepreneurs

Le chiffre d’affaires de NP Consultants va dépasser cette année 1,8 M€, contre 1,4 l’an dernier, et l’équipe de Nathalie Puel va passer de 14 à 18 collaborateurs permanents. Ingénieure Arts et Métiers et diplômée de l’IAE Paris, Nathalie Puel a commencé sa carrière en tant que technico-commerciale chez ATR avant d’exercer dans les RH pour la Sogerma. C’est en l’an 2000, à Blagnac, qu’elle a créé son propre cabinet de services RH opérationnels pour les PME-PMI, d’accompagnement des grands groupes et de partenariat avec les centres de formation et les grandes écoles telles que le groupe TBS (Toulouse Business School). Aujourd’hui, NP Consultants compte quatre grands pôles d’activité : le recrutement, le développement des talents, le management et conseil RH, la prévention des risques psycho-sociaux. En matière de recrutement, le cabinet intervient notamment pour Airbus avec cette année le recrutement de 800 salariés de production. Il a aussi été retenu pour un programme de

développement d’une centaine de hauts potentiels de l’avionneur européen. Passionnée par les pratiques managériales, Nathalie Puel s’appuie elle-même sur la fidélité de ses collaborateurs et consultants comme sur la fidélité de ses clients : « des entreprises qui ont compris qu’investir aujourd’hui dans l’humain est un gage de réussite pour demain. Notre objectif est de mettre les hommes, les talents, au cœur de l’entreprise, avec des prestations personnalisées basées sur l’écoute, la justesse, l’excellence. » Le périmètre de NP Consultants déborde largement les frontières de Midi-Pyrénées et des implantations hors Toulouse sont à l’étude. « Nous avons les réserves financières suffisantes pour accompagner une telle croissance. 2014 sera l’année des prises de décision », annonce Nathalie Puel. Elle souhaite également élargir sa typologie de clientèle : l’aéronautique représente 60 % ; le médico-social est également très présent ; mais d’autres secteurs présentent un fort potentiel, dont l’agroalimentaire, la banque-assurance ainsi que les collectivités territoriales.www.npc-rh.com

NP Consultants change de dimension

Jusqu’à quelle époque peut-on faire re-monter le travail de l’argile à Grépiac ? Sans doute bien avant la présence ro-maine ! Ce qui est sûr, c’est que la Bri-queterie Capelle y existe depuis 1879 et qu’elle est l’héritière directe de la tuilerie des seigneurs de cette cité de la vallée de l’Ariège, entre Vénerque et Auterive. La SARL est co-gérée par la 5e géné-ration des Capelle : Bernard et Jean-Pierre. Christine, l’épouse de Bernard, s’occupe de la comptabilité. Leur fils Jérôme (6e génération) dirige la R&D et sa femme Céline est assistante de vente et technicienne en poterie et émaillage.La production (terre cuite et terre crue) est destinée à la construction et surtout à la décoration (80 % du CA) : briques perforées et tuiles de faitage, piliers et corniches, balustres et jambages, appuis de fenêtre et tours de puits, et autres créations en catalogue ou sur demande : fontaines, appliques, rosaces, lanternes, blasons… La terre est extraite de car-rières locales. Elle est composée d’argile, de marne et de terre sablonneuse. La production manuelle, à l’ancienne, repré-sente l’essentiel de l’activité. Quant à la cuisson, au four à charbon, elle permet de varier les teintes, par contact direct du charbon sur la brique. La Briqueterie Capelle développe un savoir-faire d’ex-ception qui lui vaut le label d’Etat EPV : Entreprise du patrimoine vivant.www.briqueteriecapelle.fr

La Briqueterie Capelle fait vivre le patrimoine

synergiesproduit d’entreprise


La société Sifadis a vu le jour à Montrabé en 1980, sur le marché des matériaux composites (petites et moyennes séries, notamment pour l’aéronautique). Elle s’est diversifiée dès 1988 dans les équipements sportifs et de loisirs. Avec sa marque Balia, Sifadis est devenu le leader des panneaux de basket pour les collectivités.

Sifadis affiche plus de 30 ans d’expérience dans la technologie du moulage polyester sous vide. Mais la sous-traitance ne représente plus que 30 % de son activité, contre 70 % pour ses produits propres, sous sa marque Balia. L’entreprise dirigée par Jean-François Ternano conçoit, fabrique et commercialise des jeux de plein air tels que tables de ping-pong, panneaux de basket et mini-golfs modulaires… « Nous nous adressons surtout aux collectivités, en France et aussi à l’étranger : l’export représente 8 % du CA avec le Royaume-Uni et l’Espagne, et nous sommes en train d’ouvrir une filiale en Allemagne. Nous proposons des produits à la fois esthétiques, faciles à monter et très robustes : ils sont conçus pour supporter un usage intensif, en plein air et en accès libre. Ils doivent donc résister aux chocs, aux intempéries, voire aux actes de vandalisme… »

Pour répondre à tous ces critères tout en restant très compétitifs sur les prix, Sifadis mise beaucoup sur l’innovation. L’entreprise a développé son propre procédé de moulage sous vide, RESITEC HD® : une technologie qui permet de réaliser des pièces complexes à la fois flexibles et résistantes. Les autres priorités de Jean-François Ternano sont le respect de l’environnement et les conditions de travail de son équipe : « Nous veillons, par exemple, à maintenir les émissions de solvants à un niveau très en deçà des limites autorisées. » A noter aussi que la gamme Balia comprend une table de ping-pong Handisport, spécialement conçue pour faciliter les mouvements en fauteuil roulant. www.sifadis.fr www.balia.fr

Innovation Pour garantir résistance

et flexibilité

Sifadis joue l’innovation avec sa marque Balia

Sifadis a développé son propre procédé de moulage sous vide.

DesignPour le plaisir

et l’esprit du jeu

RobustessePour un accès libre

et en plein air

Chiffre d’affaires en Me

Alain SauretNouveau PDGde Labinal

Le rapprochementLabinal / Safran Power

Fondé en 1921 et membre de Safran depuis sa création en 2005, Labinal est le leader mondial du câblage électrique pour l’aéronautique, l’espace et la défense, capable d’intervenir de la conception à la maintenance en passant par la production et l’installation. Labinal a son siège social à Blagnac et emploie 10 500 salariés en Europe, en Amérique du Nord, au Maroc et en Chine.

Alain Sauret est le nouveau PDG de Labinal. Nommé en mai dernier pour succéder à Karen Bomba, cet ingénieur Arts et Métiers, diplômé du CPA de Paris, connaît bien Labinal : il y a débuté sa carrière en 1982 jusqu’à en devenir le Directeur Général adjoint en 2006. Alain Sauret a ensuite été Directeur Industriel de Safran puis PDG de Messier-Bugatti-Dowty.

synergies

Quelles sont les perspectives de Labi-nal dans l’environnement de l’aéronau-tique mondiale ?Labinal est aujourd’hui le leader mon-dial des systèmes d’interconnexion électrique (câblage de puissance et de transmission de données, racks avioniques, armoires de distribution électrique). Grâce à sa filiale Safran Engineering Services, Labinal est ca-pable d’assurer une prestation globale allant de la conception à l’installation sur avion. En définitive, Labinal est un véritable systémier de l’installa-tion électrique. Labinal travaille avec tous les principaux avionneurs et son implantation est mondiale.

Quel est l’objectif recherché à travers le rapprochement avec Safran Power ? Safran, le groupe auquel nous apparte-nons, a décidé de rapprocher Labinal et les activités de génération et de dis-tribution électriques de Safran Power. Avec la nouvelle entité créée par ce rapprochement, nous pourrons propo-ser à nos clients des systèmes encore plus complets et des architectures électriques innovantes et optimisées, que ce soit en termes de coûts ou de

performance. Cela nous permettra de répondre à la demande croissante liée à l’avion du futur, résolument plus électrique.

Quel est le poids de la Haute-Garonne dans l’ensemble du dispositif Labinal ?La Haute-Garonne est pour nous un pôle géographique fort, avec plus de 2000 salariés. Blagnac héberge le siège de Labinal depuis 2008 et celui de notre filiale Safran Engineering Ser-vices. Nous sommes également histori-quement implantés à Villemur-sur-Tarn où nous avons inauguré une usine en 2011, aux plus hauts standards de per-formance. Elle est centre d’excellence EADS et gère tous les produits Airbus et Eurocopter que nous fournissons. Coté Services, plus de 350 salariés installent les câblages que nous produisons. Enfin, près de 1000 ingénieurs tra-vaillent en bureau d’études installa-tions électriques, mécaniques, sys-tèmes et logiciels embarqués.

Partenaire historique, Labinal est pré-sent sur l’ensemble des programmes Airbus. Nous sommes très fiers de par-ticiper au développement de l’A350.

interview


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La SAS Alsatis a été créée en 2004 à Ramonville sur une niche délaissée par les opérateurs télécom et fournisseurs d’accès internet : les zones blanches, essentiellement rurales et de montagne. Constructeur et exploitant de réseaux radio à l’origine, l’entreprise est devenue un opérateur télécom et FAI à part entière, toutes clientèles, toutes technologies. Elle occupe même une position de leader dans l’aménagement numérique du territoire, présente sur plus de 70 départements et 7 500 communes, misant sur la relation de proximité avec ses clients et partenaires, et développant une expertise multi-technologique pour apporter une réponse adaptée à chaque cas de figure. Alsatis a été parmi les toutes premières sociétés à recevoir le label Entreprise Numérique Responsable décerné par France IT, le réseau national des clusters numériques. C’est dans ce même état d’esprit qu’Alsatis s’est tourné vers les PME, dès 2009, en créant la division Alsatis Entreprises : « Nous sommes nous-mêmes une PME, une structure à taille humaine, attentive à chaque client et qui fait passer la notion de service avant tout », fait remarquer Antoine Roussel, le directeur général d’Alsatis. « Alsatis Entreprises propose aux PME, TPE et collectivités un panel complet de solutions et d’expertise en accès internet, téléphonie et autres services IP : sauvegarde, hébergement, visio-conférence, visio-sécurité et interconnexion de site. » www.alsatis-entreprises.com

Les nouvelles technologiesénergétiques de Sun ID

Les solutions Telecom d’Alsatis Entreprises

A l’heure de la transition énergétique, la société toulousaine Sun ID se propose de mettre l’innovation au service de la fia-bilité et de la rentabilité des systèmes de production énergétique, de leur « durabi-lité » dans un marché sans cesse en muta-

tion et toujours soumis aux aléas des sub-ventions locales et taxes internationales… Le métier de Sun ID, explique son fon-dateur, Nicolas Cristi, « est de concevoir, mettre en œuvre et exploiter des innova-tions au service des industriels, des facility

managers et des collectivités.Nous avons trois grands champs d’intervention : la pro-duction décentralisée d’énergie solaire, le management de la consommation énergé-tique et les réseaux intelligents de produc-tion, stockage, consommation et partage de l’énergie. Nous avons notamment dévelop-pé SunIBrain, un système breveté d’autoré-gulation thermique des centrales solaires. Il faut savoir qu’une centrale photovol-taïque, dans la moitié Sud de la France, perd une très grosse partie de sa capacité de production à cause de la montée en tempé-rature incontrôlée des modules. SunIBrain permet de contrôler et de réguler cette température. Résultat : un gain de produc-tion d’électricité de 8 à 12 % sur l’année. En pic de production, à midi en plein été, on atteint même un gain de 25 % ! »www.sunid.fr

Failles de sécurité ? La solution IKare.En douze mois de commercialisation, la solution IKare a déjà été adoptée par 25 entreprises. Cet outil permet d’iden-tifier et de gérer de façon préventive les failles de sécurité dans les systèmes infor-matiques. Il a été développé par ITrust, une jeune société de Labège qui a plani-fié un investissement annuel de 0,3 M€ pour se développer à l’international : après ses ouvertures de bureaux à Paris, Berlin et Sidney, elle va s’implanter dans divers pays européens (Autriche, Suisse, Pays-Bas, Belgique, Luxembourg) et prendre pied en Afrique via un réseau de parte-naires. Créé en 2007, ITrust prévoit un CA de 7 M€ d’ici 4 ans. L’entreprise fondée par Jean-Nicolas Piotrowski est notam-ment chef de file du projet Secured Virtual Cloud (SVC), qui fédère 10 laboratoires et sociétés, dont l’Irit, le LAAS, Eurogiciel, ENeed et Bulll. Ce projet a été retenu dans le volet Economie numérique du pro-gramme des investissements d’avenir.www.itrust.fr

synergiesà suivre


La jeune société toulousaine Yassà Food poursuit son développement en élargissant la gamme de ses activités autour de la restaura-tion africaine. Elle a été créée il y a tout juste 5 ans par Souaibou Koita, un jeune entrepre-neur malien issu du programme Grande école de Toulouse Busines School. Son concept : proposer les spécialités africaines en restau-ration rapide, à consommer sur place, à em-porter ou à se faire livrer. Yassà Fast Food est désormais présent dans plusieurs villes de France, en propre ou en franchise. Deuxième étape, depuis septembre 2012 : Yassà Food investit le secteur de la GMS avec une gamme de sauces et plats cuisinés africains, distri-bués par exemple chez Leclerc et Carrefour. Enfin, au début de cet été, Souaibou Koita lance Yassà Store : une enseigne de distribu-tion alimentaire avec des supermarchés de proximité et un site de vente à ligne et vente à emporter selon le concept du « drive ». Le premier supermarché Yassà Store a ouvert

ses portes le 3 juin en Belgique : un 600 m² au cœur de la ville d’Anvers, visant à la fois la clientèle africaine, les Européens en recherche de produits exotiques et hallal, ainsi que les professionnels de l’alimentaire. « Cette stra-tégie d’intégration verticale vise à offrir de nouveaux débouchés à notre production, à créer des synergies au sein du groupe et à améliorer la rentabilité », explique Souaibou Koita. « Nous revisitons les plats tradition-nels les plus célèbres de la cuisine africaine, tels que le mafé, le tiep et le yassa ; nous nous inscrivons dans une logique de com-merce équitable en favorisant les approvi-sionnements chez des producteurs africains et en contribuant ainsi au développement lo-cal, notamment au Mali ; enfin, face à l’émer-gence des produits et rayons hallal dans les super et hypermarchés, nous proposons une marque de distribution vraiment spécialisée et crédible. »www.yassafastfood.com

Yassà Food : un store au menu

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synergiesà suivre


SaveX protège les piétons sur les sites industrielsEntièrement conçu et développé à Toulouse, SaveX est un système dédié à la sécurité sur les sites in-dustriels, les carrières, les décharges, les casses au-tos… Partout où un employé peut être renversé par un engin. Le principe semble simple : chaque piéton est équipé d’un boîtier ; chaque engin est équipé d’un système d’alerte visuelle et sonore ; quand un piéton est à moins de trente mètres de l’engin (cette distance est paramétrable), le conducteur est averti par pré-alerte ; quand le piéton est à moins de 10 mètres, c’est l’alerte qui se déclenche. Si l’on précise que le système fonctionne quelles que soient la mé-téo, la température, la luminosité et les obstacles, y compris métalliques, on comprend qu’il a fallu près de 4 ans à PST pour finaliser SaveX. « Nous sommes partis de la demande de certains clients », raconte David Lewin, le dirigeant de PST. « Une enquête de marché nous a confirmé la réalité du besoin ; une étude technique nous a permis de qua-

lifier la technologie la plus appropriée ; et la valida-tion du cahier des charges par des clients potentiels a été l’occasion de nouer un partenariat avec Veo-lia pour expérimenter SaveX sur différents sites. » SaveX est commercialisé depuis le printemps, après la livraison à Veolia des premières dizaines d’équi-pements. PST se prépare, avec son réseau de dis-tributeurs, à une forte montée en puissance. « Le potentiel du marché français est très prometteur », précise David Lewin, « et avant même de structurer une démarche export, nous avons déjà des sollicita-tions à l’étranger. » PST a vu le jour en 1991 à Tou-louse. Historiquement, l’entreprise est spécialisée dans la distribution d’équipements électroniques. Progressivement, elle a investi la sécurité des per-sonnes en milieu industriel puis elle a commencé à développer ses propres systèmes. Avec SaveX, PST est visiblement à l’aube d’un nouvel essor.www.saveX-securite.fr

Devster : les développeursweb et mobilesEn tout juste un an, Bilal Panchbhaya est passé de stagiaire à salarié puis sous-traitant de la société Cubtek Conseils. Il y est entré pour son stage de fin d’études. Son diplôme d’ingénieur Supinfo en poche, il y a été embauché, en CDI. Et il en est reparti avec un contrat de sous-traitance en développement logiciel – contrat qui lui a permis de lancer sa propre société : Devster. Créée en février, cette start-up toulousaine emploie déjà 4 personnes et Bilal Panchbhaya compte recruter 2 à 4 développeurs supplémentaires d’ici la fin de l’année : « Nous sommes spécialisés dans les sites et applications web et mobiles. Notre principe, c’est d’offrir des services adaptés aux besoins de nos clients, de les accom-pagner dans toutes les étapes de la concrétisation de leurs projets : depuis la rédaction du cahier des charges jusqu’à la livraison et la mise en service du produit. Cela vaut pour les sites internet et les outils métiers que nous sommes appelés à développer comme pour les applications mobiles liées à une société, à un produit, à un évènement ».www.devster.fr

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Le Bonheur est (de plus en plus) dans le Pot

Pour Karine et Jeff Marie, Le Bonheur est dans le Pot est d’abord une histoire d’amour, avec la fierté de faire partager leur savoir-faire et le plaisir de régaler les consom’acteurs.

Amour

L’amour de la gastronomie et l’engagement bio sont les ingrédients de base que Karine et Jeff Marie ont réunis pour lancer, en fa-mille, leur activité de fabrication de plats cuisinés. Sous la marque Le Bonheur est dans le Pot, quelque 100 recettes sont au-jourd’hui au menu : des recettes culinaires traditionnelles, issues du terroir ou cueil-lies ici et là, au fil de nombreux voyages à travers le monde, et mettant à l’honneur les céréales et les légumineuses ancestrales.

La société est implantée à Revel depuis avril 2011. Lancée initialement dans le Gers puis transférée à Toulouse, c’est fina-lement au cœur de la BioVallée Lauragais et à proximité immédiate de producteurs locaux qu’elle a pris une nouvelle dimen-sion. L’unité de production (1 500 m²) a été conçue autour de l’innovation, de la per-formance, du respect de l’environnement : échangeurs thermiques, réseau de vapeur pour la cuisine, éclairage privilégiant la lumière naturelle.

Des magasins bio de toute la France dis-tribuent les produits du Bonheur est dans le Pot dans leurs rayons Epicerie, Traiteur, Snacking. La marque Légumes du Sud est réservée à la GMS. Le CA va atteindre cette année 1,6 M€. L’export, de plus en plus structuré, commence à prendre une part prometteuse : Belgique, Suisse et bientôt pays scandinaves et Etats-Unis. L’outil de production est en effet dimensionné pour renforcer la croissance par l’international.

A Toulouse, pour être au contact direct des consommateurs, Le Bonheur est dans le Pot est en train d’ouvrir sa première bou-tique de 200 m², place Saint-Pierre : res-tauration sur place ou à emporter et vente des produits maison. Ce sera aussi un point d’information sur les magasins qui distri-buent Le Bonheur est dans le Pot. Mais ce sera aussi un test pour lancer d’autres bou-tiques (en propre et en franchise) et une base pour développer de la vente en ligne.www.lebonheurestdanslepot.fr

Pour ouvrir sa boutique toulousaine, Le Bonheur est dans le Pot a été soutenu par le Service Financement de la CCI de Toulouse, avec Christine Clarac, conseillère en financement des entreprises > tél. 05.61.33.66.72

ACCOMPAGNEMENT

Avec la CCI de Toulouse,nous avons obtenu un prêt d’honneur de Initiative Haute-Garonne pour ouvrir notre boutique de Toulouse.

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RH, Compétences : investir dans son capital humain

Des chargés de mission RH seront vos interlocuteurs privilégiés pour vous accompagner en toute confidentialité.

Vous souhaitez :. Optimiser la gestion de vos ressources humaines

. Favoriser le développement des compétences de vos collaborateurs

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La société toulousaine Novadys est spé-cialisée dans les solutions de GED (Gestion électronique de documents) et ECM (Enter-prise content management) pour structurer le travail collaboratif. Sa suite modulaire et évolutive Documind a boosté sa croissance, ces dernières années, avec notamment un mode de vente multi-canal. La société fi-gure dans le Top 250 des éditeurs français de logiciels (classement Syntec Numérique / Ernst & Young). Elle est membre du cluster Digital Place et de l’association La Mêlée. Novadys accorde une importance majeure à la qualité du recrutement. Patrick Thau-nay, le président de Novadys, mise sur une équipe conviviale, nécessairement multi-disciplinaire et internationale, avec des im-plantations en Allemagne et en Irlande de l’équipe de Recherche & Développement. Il a donc sollicité la CCI de Toulouse pour

un pré-diagnostic RH : « Cela nous a donné un regard extérieur sur notre organisation du travail, un état des lieux en matière de rémunération, formation, recrutement, de gestion des compétences, etc., et des pré-conisations qui nous ont convaincus. Pour mettre en œuvre ce plan d’action, toujours avec le soutien de la Chambre, nous avons bénéficié de l’aide du Conseil régional (Fonds régional d’innovation pour l’emploi Ingénierie) pour l’accompagnement d’un consultant pris en charge à 80 %. Enfin, nous nous sommes engagés dans des ac-tions RSE proposées par la CCI de Toulouse. La responsabilité sociétale de l’entreprise me semble aller de pair avec les autres pi-liers de notre stratégie et de notre succès : l’humain, l’innovation, le service au client et l’autofinancement de la croissance. »www.novadys.com

Novadys : innovation, service clientet ressources humaines

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Avec la CCI de Toulouse, vivez les Instants Déclicc !

Les soirées Technologie industrielle

Réflexion sur le développement industriel du territoire toulousain

La CCI de Toulouse prépare les fêtes de fin d’année avec les commerçants de proximité : « Les Instants Déclicc ». Animations de rues, tickets à gratter pour les consommateurs, concours photos pour les commerçants seront proposés du 30 novembre au 31 décembre sur toute la Haute-Garonne. Au total, plus de 30 000 € de cadeaux à gagner, comme : 5 Vespa, un vélo électrique, 5 voyages en Europe, du matériel high-tech et de nombreux autres lots. Comme chaque année, ces animations sont organisées par la CCI de Toulouse afin de valoriser le commerce de proximité et de générer du trafic dans les boutiques lors des achats de fin d’année.

La CCI de Toulouse organise chaque trimestre un Petit- déjeuner du financement qui se tient au Fouquet’s du casino-théâtre Barrière. Le dernier rendez-vous de l’année est fixé au jeudi 21 novembre, de 8h à 10h, sur le thème « Renforcez vos fonds propres grâce aux prêts d’honneur ». Rappelons les autres thèmes déjà traités cette année : « Optimisez la relation avec votre banquier », « La prévention et la gestion des impayés », « Le finance-ment de l’immobilier d’entreprise ».www.toulouse.cci.fr

La CCI de Toulouse et l’agence Midi-Pyrénées Innovation organiseront leurs prochaines Soirées Technologie indus-trielle le mercredi 23 octobre et le lundi 2 décembre. La première sera consacrée au « lean management » et se déroulera dans le cadre du salon Siane ; la seconde traitera de la métrologie dans l’industrie avec une interven-tion du Cetelec. Elle aura lieu à Entiore (Quint-Fonsegrives).www.toulouse.cci.fr

Les petits déjeuners du financement

La CCI de Toulouse appelle toutes les entreprises industrielles du territoire toulousain à participer à un travail collaboratif sur les filières industrielles, leur développement et l’émergence des futures opportunités. A l’issue de cette réflexion, dès l’an prochain, la CCI de Toulouse apportera un soutien effectif aux domaines d’activités les plus prometteurs. La mobilisation des acteurs de chaque domaine d’activités sera un critère de sélection majeur. Vous pouvez vous inscrire en ligne sur le site de la CCI de Toulouse pour participer à cette dynamique collective et faire bénéficier votre domaine d’activités d’un Programme d’accélération vers le marché.

www.toulouse.cci.fr

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magazinepratique

Développement du Commerce05 62 57 65 95


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Jean-Jacques Labadie a succédé cet été à Christian Lahccen en tant que directeur régional d’Air France et responsable de la base de Toulouse-Bla-gnac. Jean-Jacques Labadie est originaire de Bayonne. Il affiche 24 sai-sons de rugby et, côté professionnel, toute une carrière dans le transport aérien : d’abord au sein de la compagnie Air Transport Pyrénées, basée à Pau et opérant aussi au départ de Toulouse-Blagnac ; ensuite chez Regio-nal Airlines, en qualité de directeur des ventes ; enfin dans le groupe Air France, avec différentes responsabilités dont, ces trois dernières années, la direction Commercial et Marketing de la filiale Bluelink, le centre de relation client à distance. A la tête d’Air France Midi-Pyrénées, Jean-Jacques Labadie a pour première mission de consolider les deux clientèles du groupe : la clientèle Affaires, notamment sur La Navette et les liaisons transversales, ainsi qu’auprès des PME, et la clientèle Loisirs avec toutes les nouvelles destinations proposées par la base toulousaine ouverte en avril 2012. Précisons que Christian Lahccen a quitté Toulouse pour Pointe-à-Pitre : il a pris la direction régionale d’Air France Guadeloupe au terme de 5 années très actives dans notre région, y compris au-delà d’Air France – KLM : on retiendra en particulier son dynamisme au sein du comité ré-gional des conseillers du commerce extérieur de la France.

Thierry Baril a été nommé DRH de l’année par les groupes Hudson, Le Figaro Economie et Cadremploi. Il est directeur des ressources humaines d’Airbus depuis 2007 et aussi du groupe EADS depuis juin 2012.

Thierry Baril (EADS, Airbus)nommé DRH de l’année

Après 41 années d’activité professionnelle (sans le moindre jour d’arrêt maladie !), Gé-rard de Woillemont a fait valoir ses droits à la retraite. Entré à la CCI de Toulouse en 1978, il s’est notamment impliqué dans des projets majeurs comme les salons Sitef et Siam, dans la création du club Réussir ensemble et le dé-veloppement du mécénat culturel. Directeur de l’appui aux entreprises, directeur général adjoint, directeur de cabinet puis conseiller spécial du président, Gérard de Woillemont ne va pas totalement quitter le Palais consu-laire : Alain Di Crescenzo a souhaité qu’il soit nommé conseiller technique intuitu personae de la CCI de Toulouse.

Gérard de Woillemontquitte (un peu) la CCI

Jean-Jacques Labadieaux commandes d’Air France

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TEXTOS > Pierre Requier, conseiller technique de la CCI de Toulouse, a été réélu président de l’Incubateur Midi-Pyrénées. Il en assure la présidence depuis sa création en 2000. > Anouk Déqué a été réélue présidente de la CGPME 31. Bernard Ourmières a été élu vice-président Industrie, aux côtés de Martine Labadie (Services) et Marc Vieuxloup (Commerce). Tous quatre sont membres élus de la CCI de Toulouse. > Christine Le Galo, présidente de la commission Commerce de la CCI de Toulouse, a été élue vice-présidente de l’Union régionale du commerce de Midi-Pyrénées. > Max Aïra (Promologis, membre élu de la CCI de Toulouse) a été nommé chevalier de la Légion d’honneur par le ministère de l’Egalité des territoires et du Logement (promotion du 14 juillet). > Thierry Le Friant, directeur général de l’entreprise Malet, a succédé à Bruno Cavagné à la présidence de la Fédération régionale des travaux publics. La FRTP Midi-Pyrénées regroupe 2 839 établissements employant plus de 13 000 Salariés. > Renaud Fournalès a été nommé adjoint au secrétaire général pour les affaires régionales de Midi-Pyrénées. Juriste spécialisé dans le droit public, il était précédemment au ministère de l’Intérieur. > Jean-Jacques Gavory, directeur des achats d’Astrium, et son équipe ont été élus « Equipe et Direction Achats de l’année » à l’occasion des 7e Trophées de la CDAF. > Olivier Delcayrou est le nouveau directeur de cabinet du préfet. Ingénieur du génie rural, des eaux et des forêts, il était précédemment secrétaire général de la préfecture de l’Aude.

Créé en 1968 dans le domaine des applica-tions spatiales, le LAAS-CNRS se consacre aujourd’hui à « l’intelligence des sys-tèmes » avec deux axes stratégiques : les architectures dynamiques reconfigurables pour les systèmes embarqués autonomes

mobiles (Adream) et l’analyse des interac-tions avec le vivant et l’environnement (Alive). Dans les deux cas, sou-ligne Jean Arlat, le di-recteur du LAAS-CNRS, « il s’agit d‘anticiper les grands défis que posent les systèmes et les ser-vices émergents et à venir. La démarche est nécessairement inter-disciplinaire. Nous la menons dans les quatre

domaines qui constituent la « marque de fabrique » du laboratoire : l’informatique, la robotique, l’automatique et les micro/nano-systèmes ». Le LAAS-CNRS regroupe plus de 640 personnes et 22 équipes de recherche. Il dispose d’un Club des affi-

liés qui compte 77 partenaires industriels (dont deux tiers de PME-PMI) : « Ce club il-lustre la longue tradition de partenariat et d’innovation du LAAS. Notre label Institut Carnot confirme que nous menons simulta-nément des activités de recherche amont et une politique volontariste de recherche partenariale auprès des entreprises. L’industrie assure d’ailleurs, en direct, 10 % de notre budget, que ce soit l’aéro-nautique, le spatial et la défense, ou les télécoms, la production (avec notamment les robots d’assistance pour l’usine du futur), la santé, l’énergie (par exemple les énergies renouvelables dans l’habitat), l’environnement et même l’agriculture et le secteur pétrolier. Nous bénéficions d’une reconnaissance internationale mais nous sommes ancrés dans notre écosys-tème régional ! »www.laas.fr

Thierry Baril (EADS, Airbus)nommé DRH de l’année

Carnet noir :Pierre Fabre

Carnet noir :Samir Rizk

La disparition de Pierre Fabre « laisse un très grand vide dans la région et en France », a déclaré Pierre Montoriol. Pour le pré-sident du pôle CBS (et par ail-leurs président de la commission Innovation de la CCI de Toulouse), Pierre Fabre fut « un homme exceptionnel par ses qualités de visionnaire, son attachement à sa terre natale et ses talents de ges-tionnaire ». Didier Gardinal, pré-sident de la CCIR Midi-Pyrénées, a également rendu hommage au fondateur des Laboratoires Pierre Fabre : « Sa réussite et celle de son groupe resteront un modèle d’engagement au service de l’éco-nomie régionale et nationale ».

Président du groupe toulousain GA, Samir Rizk est décédé le 6 sep-tembre à l’âge de 63 ans. Ingénieur des Ponts et Chaussées et poly-technicien, il était entré chez GA en 1987, en tant que directeur de la stratégie. Nommé directeur général en 1996 puis président en 2002, il a largement contribué au succès de l’entreprise qui emploie aujourd’hui 420 collaborateurs dans la construc-tion, la promotion, la gestion et l’investissement dans l’immobilier d’entreprise. C’est lui qui, il y a plus

de 20 ans, a lancé GA sur la voie du développement durable. « Samir Rizk était un homme porteur de grandes valeurs et un acteur très important du dévelop-pement économique du territoire » a souligné Alain Di Crescenzo, président de la CCI de Toulouse. « Son humanisme et sa discrétion allaient de pair avec son esprit d’entreprise et sa vision prospective pour faire la réussite de GA. »

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Jean Arlat (LAAS-CNRS) :Recherche, Innovation, Partenariat

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L’Ardiac, le club d’entreprises Lauragais – Revel – Sorézois recevra une délégation de la Banque de France Midi-Pyrénées le vendredi 4 octobre. Patrick Berger, le directeur régional, animera un petit-déjeuner sur le rôle de la Banque de France auprès des entreprises. La matinée se poursuivra par une visite de la zone industrielle de la Pomme et se terminera par un cocktail en présence du sénateur-maire Alain Chatillon. L’Ardiac est présidée par Thierry Dumas (groupe revélois Crespy), également premier vice-président de la CCI de Toulouse.

Le Ceres est le Club des entrepreneurs responsables du Sicoval. Il réunit des entreprises indépendantes de moins de 20 salariés avec deux objectifs : développer et consolider les activités sur le territoire en cohérence avec l’Agenda 21 (responsabilité sociale et respect de l’environnement), améliorer et renforcer les liens commerciaux entre les membres et les autres entreprises de l’intercommunalité.

Le Club Galaxie a choisi le thème de la vile du futur pour son prix Galaxie 2013. Le concours porte donc sur les innovations et technologies au service du citoyen et du développement territorial.

Les DCF Toulouse ont remis leurs trophées de la performance commerciale le 12 juin à la CCI de Toulouse. Quatre entreprises ont été récompensées : Ami Bois (maisons individuelles à ossature bois), My Feel Back (relation client multicanal), Planet Cards (carterie personnalisée en ligne) et Abaques (solutions audiovisuelles).

TEXTOS

Les clubs d’entreprisesont la parole

« Avec le CMRH, les entreprisessont les amies de l’Unicef »C’est le vendredi 15 novembre que le Club Management & Ressources Humaines (CMRH) Grand Sud-Ouest organisera sa 5e soirée de gala au profit de l’Unicef. Son président, Christophe Dubouloz, nous en donne le programme : « Cette soirée est placée sous le haut patronage de Pierre Cohen, maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole. Dès 19h, nous serons accueillis au Capitole, pour un cocktail Salle des Illustres. Et à 21h, ce sera le concert exceptionnel au Théâtre du Capitole. Le pack de 10 places est proposé aux entreprises au tarif unique de 600 €. La soirée est organisée dans le cadre du programme « Entreprises amies de l’Unicef », une initiative qui permet aux PME de concrétiser leur engagement RSE. »www.cmrh.fr

« La valeur ajoutéedes métiers de la com. »En partenariat avec l’Apacom (son homologue d’Aquitaine), le Club de la com. Midi-Pyrénées remettra les premiers Trophées de la Com. Sud-Ouest le jeudi 17 octobre à la Cité de l’espace, lors d’une soirée de prestige intitulée « La Com. Prend l’air ». Explications de Pierre Dissaux, président du Club de la Com. Midi-Pyrénées : « Ce concours est ouvert aux agences et annonceurs de nos deux régions. Il vise à promouvoir nos métiers, à rappeler leur poids économique, à souligner la valeur ajoutée que la communication apporte à une entreprise ou une collectivité, notamment dans une période difficile. Par cette initiative interrégionale, nous montrons aussi que les clivages archaïques entre Toulouse et Bordeaux sont vraiment dépassés ! »www.clubcom-mp.com

« Partager les valeurs du TO XIII »Carlos Zalduendo a quitté la présidence du Toulouse Olympique XIII lorsqu’il a été élu à la tête de la FFR XIII, en novembre dernier, mais l’ancien pilier international a

conservé la présidence de La Table ovale, le club qu’il a créé en 1995 : « La Table ovale est une association de près de 600 membres dont une grande majorité de dé-cideurs et chefs d’entreprise de la Haute-Garonne et de Midi-Pyrénées. Le club est un pilier économique du TO XIII. Il en par-tage la convivialité, l’esprit et les valeurs telles que la bienséance, la loyauté, le respect de la parole donnée. Et il permet à ses membres de communiquer et de se rapprocher autour de complémentarités. Notre repas mensuel réunit 250 à 300 de nos « compagnons » (il faut être parrainé par deux membres pour pouvoir adhérer). Ce réseau offre un véritable retour sur investissement à toutes les entreprises qui soutiennent le TO XIII, chacune à la hauteur de ses possibilités. »www.to13.com/table-ovale

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évènements

1 - Clara Gaymard (GE France) a animé un 6 à 8 de la finance sur la nouvelle révolution « internet et industrie » : « Nous ne sommes pas en crise mais dans une triple transition : de la production à la connaissance, de la propriété à l’usage, de l’abon-dance à la rareté. » • 2 - Les 11 lauréats 2013 des Trophées du commerce ont reçu leurs prix le 24 juin à la Grainerie de Balma, en présence d’Alain Di Cres-cenzo, président de la CCI de Toulouse, et de Pierre Cohen, maire de Toulouse. • 3 - Les Jeux consulaires 2013, organisés pour la première fois par la CCI de Toulouse (avec la mobilisation de 60 bénévoles), ont réuni 165 participants venus de 17 CCI du 7 au 9 juin. • 4 - Le CJD Toulouse, que préside Serge Attia, a organisé sa soirée-prestige 2013 le 13 juin au Casino-théâtre Barrière, avec notamment le phi-losophe et ancien ministre Luc Ferry. • 5 - Le Club Réussir ensemble a honoré plusieurs entreprises et personnalités très impliquées dans l’emploi des handicapés, dont Airbus, la Clinique de l’Union, les sportifs Arnaud Ayax et Michel Salesse, Jean-Pierre Mayeux, Guy Jouves, Thierry Deloye et le proviseur du lycée Roland Garros. • 6 - Le marché toulousain de l’avenue de l’URSS a reçu la visite des élus de la Chambre le 28 juin : un marché de plein vent hebdo-madaire, avec une offre alimentaire complète et une ambiance particulièrement sympathique. • 7 - La remise des prix du Crèce 2013, le 14 juin au Palais consulaire, a permis de récompenser des étudiants de 13 grandes écoles de Midi-Pyrénées, tous jeunes ou futurs créateurs d’entreprise.

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Olivier Berthe est le président des Restos du cœur depuis 2003 : un engagement bénévole qu’il assure en plus de son activité professionnelle chez MMA. Diplômé de l’Ecole supérieure de commerce d’Amiens, il s’est impliqué dans l’association fondée par Coluche dès 1986.

« On compte sur vous ! »

Les Restos du cœur luttent contre la pauvreté et l’exclusion sous toutes ses formes. Les 65 000 bénévoles assurent une aide alimen-taire renforcée l’hiver mais ils proposent aussi, toute l’année, un accompagnement individuel des personnes et des familles dans leurs démarches d’insertion. Pour sortir de l’exclusion, un repas ne suffit pas. Il faut aussi l’accès à l’emploi, au logement, au microcrédit, au droit, à la culture ou aux loisirs, l’accompagnement scolaire, la lutte contre l’illettrisme…www.restosducoeur.org

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Depuis l’hiver 2008 et le début d’une crise aux effets dévastateurs, les Restos du cœur ont été amenés à soutenir 40 % de bénéficiaires supplémentaires, avec 100 000 personnes de plus accueillies cette année ! L’association a acquis une forte notoriété populaire que justifient plusieurs facteurs : implantation dans plus de 2 000 centres, frais généraux inférieurs à 7 %, maintien de « l’esprit Coluche », neutralité politique, fidélité des Enfoirés…

Les Restos du cœur réunissent 85 % d’opinions favorables selon le dernier baromètre TNS/SOFRES. Mais loin de s’en satisfaire, l’association cherche de nouvelles ressources, de nouveaux partenariats, et poursuit ses alertes aux pouvoirs publics. Les dons des particuliers n’ont jamais fléchi et sont toujours les bienvenus. Mais de plus en plus de mécénats voient le jour, avec le développement de la RSE.

La Responsabilité Sociétale des Entreprises ne relève d’aucune obligation réglementaire ou juridique. Elle constitue une stratégie pour l’entreprise, elle lui permet d’endosser un rôle social et environnemental et d’adopter une approche solidaire dans la gestion des risques et des impacts des activités sur ses salariés, actionnaires, investisseurs, clients, etc...

Nous avons cette chance de connaître une forte adhésion de nos concitoyens, il serait impardonnable de ne rien tenter pour améliorer les outils et par conséquent les services rendus. Et dans cette ambition, toutes les bonnes volontés sont requises.- C’est pour vous le moyen de prendre part à l’élan de solidarité créé par Coluche.- C’est pour votre entreprise la possibilité de mobiliser ses salariés. Ce peut être également un mécénat de compétence, une

aide financière, une aide sous forme de formations ou d’emplois...- C’est, pour les filières agricoles, le moyen d’envisager de nouveaux modes d’intervention où serait prise en compte une déduction fiscale. Le positionnement solidaire et engageant est devenu un atout concurrentiel clé, car le mécénat apparaît comme une communication par la preuve.

Ces mots de Coluche prennent tout leur sens, plus que jamais, à quelques semaines de l’ouverture de la 29° campagne des Restos du Cœur.

Le positionnement solidairede l’entreprise est devenuun atout concurrentiel.

« On compte sur vous ! »

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.14 prospective - Toulouse · les nouvelles des entreprises | n° 9 - octobre 2013 R&D –...

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