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Destination Équateur et îles Galápagos En matière de diversité naturelle et culturelle, cette petite nation andine pourrait en remontrer à bien des pays. Entre jungle amazonienne, montagnes, forêts d’altitude et, non des moindres, les îles Galápagos, la biodiversité équatorienne trouve abondance de cadres où prospérer. L’Équateur abrite des dizaines d’animaux et de plantes que l’on n’observe nulle part ailleurs. Même à la faveur d’un bref séjour, on a bon espoir de photographier des singes dans la jungle, de nager avec les lions de mer du Pacifique et d’admirer plusieurs dizaines des 1 600 espèces d’oiseaux que compte le pays.

Ce mélange de forêts verdoyantes et de paysages volcaniques ravira aussi les amateurs d’extrême, qu’ils souhaitent faire du rafting sur des cours d’eau de classe V ou escalader un volcan de 5 000 m d’altitude. Les chemins incas offrent de belles randonnées, les vagues de la côte ouest se prêtent au surf et les paysages sous-marins enchantent les plongeurs.

Le pendant de cette géographie contrastée est une extraordinaire diversité culturelle. Plus d’une dizaine d’ethnies indígenas contribuent à forger l’identité équatorienne. Riche et complexe, cette appartenance connaît maints avatars, des villages reculés d’Amazonie aux localités montagnardes, en passant par les enclaves afro-équatoriennes du littoral.

Les villes équatoriennes sont toutes envoûtantes. Cités coloniales, Quito et Cuenca bruissent d’activité diurne, avec leurs rues pavées ponctuées d’étals. La nuit, les cafés et restaurants sont pris d’assaut, aussi bien par les habitants que par les expatriés, qui viennent y déguster des spécialités régionales avant de finir la nuit dans les bars à salsa et les clubs de la ville.

Mais les richesses de l’Équateur sont loin de se limiter à sa faune, à sa flore, à ses villes et à leurs habitants. Plus prosaïquement, le pays doit à son sol fertile et à ses réserves halieutiques une part de son revenu, qui s’ajoute à celui d’importants gisements miniers et pétrolifères. Encore récemment, les intérêts des grosses entreprises l’emportaient sur ceux des habitants et de leur cadre de vie, rendant vaines les actions des écologistes. Ainsi, des portions encore intactes de l’Amazone furent-elles polluées suite à la découverte de pétrole dans les années 1960. Les mines d’or, de cuivre et d’argent ont également balafré le paysage, ce qui n’empêche en rien des projets similaires de demeurer à l’ordre du jour. Enfin, les petites fermes familiales des plaines ont entièrement disparu, depuis l’essor des grandes plantations appartenant à des multinationales.

Toutefois, la volonté de préserver la terre est de plus en plus forte, encouragée notamment par les retombées financières de l’écotourisme. Le président équatorien, Rafael Correa, a défini des objectifs ambitieux pour protéger l’environnement et les ethnies menacés par le développement industriel. En 2008, les électeurs équatoriens ont approuvé pour la première fois de leur histoire une constitution attribuant des “droits inaliénables à la nature”. Ce document novateur a annoncé un virage à gauche sur d’autres sujets également, affirmant ainsi les droits des indígenas, garantis par ailleurs de mesures sociales attendues. Il a également permis le mariage civil des homosexuels.

quelques données

Population : 14 millions d’habitants

PiB par habitant : 7 700 $

Taux de croissance : 3,4%

Salaire minimum : 200 $/mois

inflation : 8,6%.

Taux de chômage : 8,7%

Usagers d’internet : 1,5 million

Taux d’alphabétisation : 91%

Surface forestière perdue depuis 1950 : 54%

L’Équateur est le pays d’origine du chapeau appelé “panama”

D e S T i n aT i o n É q UaT e U r e T î L e S G a L á Pa G o S 13

Peu avant sa réélection, en avril 2009, Correa jouissait d’une cote de popularité élevée, mais se trouvait également critiqué par tout l’échiquier politique. La droite estimait que la mise en place de son programme social risquait d’entraîner des pertes économiques trop importantes, tandis que la gauche tenait ses discours radicaux pour simple façade. Convaincus par sa politique sociale, les électeurs ont cependant décidé de lui faire confiance une nouvelle fois et ont placé leur avenir entre ses mains.

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Mise en routeL’extraordinaire diversité des paysages et des cultures et sa superficie relativement restreinte constituent les grands atouts de l’Équateur. S’il est facile dans l’ensemble de parcourir le pays en improvisant, certaines destinations nécessitent néanmoins des préparatifs plus poussés, en particulier l’archipel des Galápagos : vous pourrez y organiser une excursion avant de partir, depuis chez vous (l’option la plus onéreuse) ou en passant par les tour-opérateurs de Quito (plus économique mais son organisation peut prendre quelques jours). De même, les lodges de jungle se réservent, et vous devrez vous renseigner auprès des guides locaux si vous avez des souhaits spécifiques – ascension du Cotopaxi ou rafting sur le cours supérieur du Río Napo, par exemple.

Voyager en Équateur est à la portée de toutes les bourses. Entre les trajets en bus sur des routes vertigineuses, les destinations presque inaccessibles dans la jungle, les longues navigations en pirogue, et les marchés foisonnant de mystérieuses denrées, ceux qui aiment pimenter le voyage de quelques difficultés seront comblés. Quant à ceux qui recherchent le confort haut de gamme, ils le trouveront dans les villes classées au patrimoine mondial comme Quito et Cuenca, dans certaines haciendas huppées des hauts plateaux et des lodges d’Amazonie, mais aussi à bord des luxueux bateaux qui croisent dans les eaux des Galápagos.

Enfin, ceux qui souhaitent trouver le juste milieu – une dose d’adrénaline, de bons restaurants et des lieux de séjour inoubliables, le tout à des prix avantageux – découvriront aussi leur bonheur.

quand partirToute l’année, mais chaque paysage – les Andes, la côte pacifique, l’Oriente et les Galápagos – a sa saison de prédilection (indiquée dans les chapitres régionaux). Côté climat, il y a deux saisons : la saison sèche et la saison des pluies, mais les différences entre les régions sont considérables et la température varie en fonction de l’altitude. Même durant la saison des pluies, le soleil brille jusqu’en milieu d’après-midi.

En montagne, la saison sèche va de juin à fin septembre. Dans l’Oriente, il pleut toute l’année, les mois d’août et de décembre à mars étant les plus secs. Chaque saison a ses avantages et ses inconvénients (voir p. 237).

Sur l’archipel des Galápagos, les animaux sont visibles toute l’année. Si vous êtes sujet au mal de mer, évitez la mer agitée de juillet à octobre. La saison sèche (de juin à décembre) est souvent fraîche et brumeuse, voir aussi p. 358.

Sur la côte, la saison humide (de janvier à mai) est ensoleillée mais il pleut tous les après-midi. C’est le meilleur moment pour profiter de la plage. La saison sèche (de juin à décembre) est plus fraîche car souvent le ciel reste couvert.

La haute saison touristique, qui s’étend de mi-décembre à janvier et de juin à août, coïncide avec les grandes vacances des Occidentaux et des Équatoriens. Les hébergements sont donc plus chers et il vaut mieux s’y prendre à l’avance pour réserver une chambre dans les établissements les plus demandés.

En période de fête il n’est pas facile de trouver un hébergement, il faut impérativement réserver avant d’arriver sur place. Les dates susceptibles de poser problème figurent dans les chapitres régionaux.

Pour plus d’informations sur le climat, voir les graphiques p. 393.

m i S e e n r o U T e • • T o u r i s m e r e s p o n s a b l e 15

CoÛt de la vieDepuis que l’Équateur a renoncé à sa monnaie pour adopter le dollar américain (voir p. 36), les prix ont grimpé, mais le pays reste une destination abordable. Il est possible de voyager avec un budget de 20 $ par jour, à condition de choisir les hôtels les moins chers, de manger les almuerzos (menus fixes), de fréquenter les petits restaurants ou de cuisiner, et de voyager en bus et non en taxi. Pour 40 $ par jour on peut s’offrir des hôtels modestes mais confortables, prendre un taxi en cas de fatigue, s’attabler dans de bons restaurants, visiter des musées, sortir le soir et s’offrir quelques billets d’entrée (10 $) dans les parcs nationaux. Avec un budget quotidien compris entre 50 et 70 $, on dort et on mange dans des endroits élégants et on peut participer largement à la vie nocturne.

Les prestations touristiques (séjour escalade, VTT, observation des oiseaux...) coûtent de 35 à 80 $ par jour. Attention, les lodges ou haciendas dans la jungle et la visite des Galápagos sont particulièrement onéreux.

tourisme responsableCes dernières années, le nombre de visiteurs a augmenté de manière significative, et le tourisme est devenu la quatrième source de revenus du pays. La fréquentation touristique a nécessairement un impact, positif ou négatif. Pour être sûr que l’argent dépensé bénéficie bien à qui de droit, rien de tel que de privilégier l’entreprenariat local, par exemple les petits restaurants et pensions gérés en famille plutôt que les établissements des entreprises étrangères. Si vous comptez profiter du voyage pour apprendre l’espagnol (l’Équateur est, de ce point de vue, idéal), tâchez de choisir une école de langue qui reverse une partie de ses profits aux communautés locales. Songez aussi au séjour chez l’habitant.

Le simple fait de loger dans un lodge d’Amazonie peut contribuer à préserver la forêt équatoriale. Face à la déforestation croissante, ces établissements sont de plus en plus nombreux à créer leurs propres réserves,

n’oubliez pas…

Un coupe-vent, car il fait froid en montagne

Des bouchons d’oreilles, le seul moyen de fermer l’œil

Une bonde universelle pour lavabo, utile pour faire sa lessive

De vous faire vacciner (voir p. 416)

De souscrire une assurance voyage (voir p. 392)

Du fil dentaire, pour lacer vos chaussures ou recoudre vos vêtements, entre autres

De l’adhésif, faites-vous un petit rouleau autour d’un crayon ou d’un briquet

Un chapeau, des lunettes de soleil et de la crème solaire

Une lampe torche

Un réveil

Un couteau multilames

Des sachets plastique avec fermeture

Quelques mètres de corde (qui serviront de fil à linge)

Du spray répulsif anti-insectes

Les photocopies de vos passeports et autres documents de voyage importants

Un bon roman pour occuper les longues heures de trajet en bus (p. 410)

16 m i S e e n r o U T e • • L i v r e s à e m p o r t e r

afin que leurs hôtes soient assurés d’observer des animaux sauvages. N’oubliez pas de vous renseigner sur leur politique environnementale avant de vous décider pour l’un d’eux.

Dans la mesure du possible, aidez les artisans locaux en achetant les objets qu’ils fabriquent mais attention aux articles illégaux tels que les objets d’art précolombiens, les insectes dans des boîtes, les objets fabriqués avec des spécimens d’espèces animales menacées, les bijoux en écaille de tortue ou en corail noir.

Ce que l’on mange a aussi un impact écologique. Les élevages de crevettes, notamment, ont entraîné la destruction massive des mangroves et des écosystèmes côtiers. Mieux vaut donc en limiter votre consommation.

Pensez aussi à rapporter chez vous plastiques et piles, car l’Équateur ne dispose d’aucun moyen pour les recycler.

Avant de choisir un circuit organisé ou une quelconque expédition (visite des Galápagos, excursion de rafting, escalade en montagne, etc.), n’hésitez pas à poser toutes les questions qui vous permettront de vous engager en connaissance de cause. Optez de préférence pour un organisme respectant l’écologie et les communautés locales. Un guide n’est pas censé chasser, couper des arbres pour faire du feu, maltraiter les animaux, ou jeter des détritus. En revanche, son activité doit d’une façon ou d’une autre bénéficier aux communautés auxquelles il rend visite. Tâchez donc de dénicher les organismes qui emploient des guides locaux.

Le visiteur a mille façons d’apporter sa pierre à l’édifice, notamment par le bénévolat. Vous trouverez quelques idées en p. 392.

livres à emporterÉcrit avec éloquence et humour, La Ferme sur le río Esmeraldas de Moritz Thomsen (Phébus, 2002, actuellement indisponible) raconte l’histoire d’un Américain idéaliste et généreux, ancien bénévole du Peace Corps, qui crée une ferme dans la jungle équatorienne avec un ami afro-équatorien. Ce livre cerne les difficultés liées aux différences culturelles qui, peu à peu, sépareront les deux hommes. Un livre splendide, profondément humain, et une réf lexion passionnante sur ce qui unit ou divise les hommes.

Le vieux qui lisait des romans d’amour de Luís Sepúlveda (Seuil, 1997) vous entraîne dans l’environnement des indiens shuar. Ce premier roman, bref et étincelant, apporta à l’écrivain d’origine chilienne, une renommée mondiale.

Dans Aventures équatoriennes (Cram, 2006), Ugo Monticone narre d’une façon fois naïve et caustique le récit tumultueux de ses quelques semaines passées en Équateur.

La liste des livres sur cette région du monde ne serait pas complète sans Galápagos de Kurt Vonnegut (Grasset, 1994). Ce roman est une fantaisie dans laquelle des vacanciers jouent les Robinson sur les îles et sont le point de départ d’une nouvelle branche de l’évolution de l’homme, battant en brèche la théorie darwinienne.

Vous pourrez compléter vos lectures sur l’archipel des Galápagos en lisant Les Encantadas ou Îles enchantées d’Herman Melville (Folio, 2006) qui nous entraîne ici dans un voyage poétique et exotique.

La Filière des panamas, de Tom Miller (Actes Sud, 1992), raconte la quête de l’auteur pour ce chapeau équatorien si mal nommé.

Ecuador, d’Henri Michaux (Gallimard, 1990). Le poète, écrivain et peintre surréaliste belge trace un portrait poétique et impressionniste du pays. L’auteur rédigea ce journal après un séjour d’un an dans le pays dans les années 1920.

quelques prix

Trajet en bus, environ 1 $ par heure

menu 2-3,50 $

Petite course en taxi dans quito 2 $

Cours de langue particulier 5-7 $ par heure

Vol intérieur aller simple 60-90 $

m i S e e n r o U T e • • T o p 1 0 17

Enfin, pensez à glisser dans vos bagages le Guide de conversation français/espagnol latino-américain publié par Lonely Planet. Il se révélera un outil très pratique pour communiquer sur place. Pour réserver une chambre, lire un menu ou simplement faire connaissance, ce manuel vous permet d’acquérir rapidement quelques rudiments d’espagnol. Il est assorti d’un minidictionnaire bilingue.

aCtivitÉs de plein airAvec sa forêt dense équatoriale, ses pics enneigés et son littoral sauvage, le pays est propice aux activités de plein air. Pour en savoir plus sur le choix qui s’offre à vous, reportez-vous p. 65.

marChÉs traditionnelsLes marchés traditionnels équatoriens justifieraient à eux seuls le voyage. C’est l’une des meilleures façons d’approcher une culture très marquée et, bien sûr, de dénicher un souvenir unique !

parCs et rÉservesL’Équateur est un paradis pour les amoureux de la nature. Chaque zone protégée est particulière ; voici les plus belles.

QuitoQuitoQuitoQuito

É Q UAT E U RÉ Q UAT E U RÉ Q UAT E U RÉ Q UAT E U RÉ Q UAT E U RÉ Q UAT E U RÉ Q UAT E U RÉ Q UAT E U RÉ Q UAT E U RÉ Q UAT E U RÉ Q UAT E U RÉ Q UAT E U RÉ Q UAT E U RÉ Q UAT E U RÉ Q UAT E U RÉ Q UAT E U RÉ Q UAT E U RÉ Q UAT E U RÉ Q UAT E U RÉ Q UAT E U RÉ Q UAT E U RÉ Q UAT E U RÉ Q UAT E U RÉ Q UAT E U RÉ Q UAT E U RÉ Q UAT E U RÉ Q UAT E U RÉ Q UAT E U RÉ Q UAT E U RÉ Q UAT E U RÉ Q UAT E U RÉ Q UAT E U RGalápagos Islands

(Ecuador)

É Q UAT E U RToP 10

Snorkeling, puis observation des animaux sauvages aux Galápagos (p. 351)

Rafting sur le cours supérieur du Napo (p. 256), au milieu des forêts équatoriales

Observation des oiseaux dans les forêts d’altitude des environs de Mindo (p. 150)

Randonnée de plusieurs jours sur la boucle de Quilotoa (p. 167), et étapes dans des villages andins

Ascension du volcan Chimborazo (p. 188), 6 300 m, plus haut sommet d’Équateur

VTT sur les 61 km de la “Ruta de las Cascadas” (route des Cascades) de Baños à Puyo (p. 183)

Surf sur les superbes breaks au large de Montañita (p. 319) et Mompiche (p. 295)

Croisière d’observation des baleines au départ de Puerto López (p. 314)

Découverte de la forêt amazonienne avec un guide naturaliste depuis l’un des lodges du cours inférieur du Río Napo (p. 246)

Ambato le lundi (p. 170)

Latacunga le mardi et le samedi (p. 162)

Guamote le jeudi (p. 195)

Saquisilí le jeudi (p. 169)

Otavalo le samedi (p. 126)

Riobamba le samedi (p. 190)

Zumbahua le samedi (p. 166)

Gualaceo et Chordeleg le dimanche (p. 216)

Saraguro le dimanche (p. 218)

Archipel des Galápagos (p. 351)

Parque Nacional Yasuní (p. 254)

Reserva Producción Faunística Cuyabeno (p. 245)

Parque Nacional Podocarpus (p. 223)

Parque Nacional Cotopaxi (p. 159)

Parque Nacional Machalilla (p. 311)

Parque Nacional Cajas (p. 214)

Reserva Ecológica de Manglares Cayapas Mataje (p. 283)

Reserva Ecológica Cotacachi-Cayapas (p. 286)

Volcan Chimborazo (p. 188)

18 m i S e e n r o U T e • • S i t e s I n t e r n e t

sites internet Vous trouverez d’autres références dans les rubriques du Carnet pratique (p. 388). Les sites consacrés à des villes ou certaines destinations précises sont indiqués dans les chapitres régionaux. ABC latina (www.abc-latina.com). À partir de ce site, vous serez orienté vers quantité de liens utiles, relatifs à tout ce qui concerne l’Équateur. Ambassade de l’Équateur en France (www.ambassade-equateur.fr/fra/). informations officielles et culturelles.e-equateur (www.e-equateur.com). Portail francophone regorgeant d’informations sur l’Équateur. Très utile pour préparer son voyage.LonelyPlanet.fr (www.lonelyplanet.fr). Une fiche sur la plupart des destinations sur terre, des cartes postales de voyageurs, et le forum, pour poser toutes vos questions avant le départ, ou répondre à celles des autres, à votre retour. Nuca Llacta (www.http://nucayagta.free.fr/). Site très complet d’une association franco-équatorienne.Ecuador Explorer (www.ecuadorexplorer.com en anglais). nombreuses informations d’ordre général sur le voyage et les circuits, petites annonces. Ecuaworld (www.ecuaworld.com en anglais). D’innombrables renseignements sur tout, de l’altitude des volcans au confort des haciendas. Ministère du Tourisme (www.turismo.gov.ec en espagnol). Le site du ministère du Tourisme. aborde les soucis de santé, de budget, sans oublier les sites touristiques. The Best of Ecuador (www.thebestofecuador.com en anglais). Une avalanche de renseignements sur tout, et même un peu plus.

Jusqu’au fin fond de la sierra, les fêtes en Équateur méritent le détour. Chaque localité organise ses festivités locales où feux d’artifice, alcool, musique et danses règnent en maître. Nombre de ces manifestations mêlent religion catholique et traditions locales. Pour les jours fériés, voir p. 399.

JanvierFestival du río napo mi-janvierOrganisé par la Fundación Río Napo (p. 256) à Tena et à Puerto Misahuallí. Vous pourrez assister à des rodéos en kayak, des courses de canoë, des concours d’artisanat ainsi que des chants et danses folkloriques.

FÉvrier-avrilcarnaval février/marsCélébré quelques jours avant le carême, le carnaval est connu pour ses batailles d’eau et autres liquides de nature indéterminée. Celui de Guaranda est célèbre pour ses danses et ses défilés (p. 186).

Fiesta de Frutas Y Flores fin février-début marsAmbato (p. 171) est réputée pour sa fête des Fruits et des Fleurs où expositions florales côtoient corridas, défilés et danses jusqu’au bout de la nuit.

seMana santa mars/avrilDurant la semaine qui précède Pâques, des processions sont organisées dans tout le pays. Celle du Vendredi saint à Quito (p. 101), avec ses pénitents en cagoule, est particulièrement colorée.

Fondation de cuenca 12 avrilL’anniversaire de la fondation de Cuenca est l’une des plus grandes réjouissances du pays, avec ses défilés et d’éblouissants feux d’artifice qui illuminent la ville (p. 208).

bataille de l’indépendance de tapi 21 avrilLa plus grande fête annuelle de Riobamba célèbre la bataille de 1822 par une grande foire agricole

et les festivités habituelles : défilés, danses dans les rues, boissons et nourriture traditionnelles (p. 191).

mai-JuinFestival cHonta dernière semaine de maiÀ Macas (p. 269), le festival Chonta est la cérémonie shuar la plus importante de l’année. Clou du festival : une danse pour faciliter la fermentation de la chicha (boisson à base de maïs).

corpus cHristi 9e jeudi après PâquesDans de nombreuses localités de la Sierra, la Fête-Dieu s’associe à la fête traditionnelle de la moisson, théâtre de danses et de processions. Ne manquez pas celles de Cuenca (p. 208) et de Salasaca (p. 175).

inti raYMi 21-29 juinDepuis plus de mille ans, toute la Sierra du Nord célèbre le solstice d’été et la moisson. À Otavalo (p. 129), elle coïncide avec la Saint-Jean (24 juin) et la Saint-Pierre-et-Saint-Paul (29 juin).

JuilletFondation du canton, santo doMinGo 1re semaine de juilletSanto Domingo de los Colorados (p. 279) est le centre des festivités et des foires agricoles qui se tiennent dans la région.

Fondation de GuaYaquil 24-25 juilletNe manquez surtout pas les gigantesques festivités organisées à Guayaquil (p. 335) pour la fête nationale (24 juillet) et la commémoration de la fondation de la ville (25 juillet). La ville est fermée pour l’occasion, pour mieux donner libre cours à la fête.

aoÛt-septembrela virGen del cisne 15 aoûtChaque année, dans la Sierra du Sud, des milliers de pèlerins prennent part à cette extraordinaire procession de 70 km qui accompagne la Vierge de El Cisne jusqu’à Loja (p. 233).

Fêtes et festivals

20 F ê T e S e T F e S T i Va L S • • D é c e m b r e

Fiesta del YaMor 1er-15 septembreDans la province d’Imbabura (p. 129), l’équinoxe d’automne et la Colla Raimi (fête de la Lune) s’accompagnent de corridas, de combats de coqs, de danses et de banquets, tous arrosés de yamor (une boisson sans alcool fabriquée à partir de sept sortes de maïs).

Feria Mundial del banano 3e semaine de septembreÀ Machala (p. 344), la banane est au cœur des réjouissances, dont le moment le plus attendu est l’élection de la Reine de la Banane.

Fiesta de la MaMÁ neGra 23-24 septembreLatacunga rend hommage à la Virgen de las Mercedes lors de l’une des fêtes les plus animées de toute la Sierra (p. 162). La Mamá Negra, un homme travesti en femme noire, symbolise la libération des esclaves africains au XIXe siècle.

oCtobre-novembreJour de l’indépendance et día de la raza 9 et 12 octobreÀ Guayaquil (p. 335), ces deux jours chômés donnent l ieu à un pont, ponctué de manifestations culturelles et de défilés attirant une foule encore plus dense qu’à l’accoutumée sur le Malecón.

indépendance de loJa 18 novembreLes rues de Loja (p. 221) prennent vie dès la semaine qui précède le jour de l’indépendance de la ville. Les festivités s’accompagnent de manifestations culturelles et de grands défilés.

dÉCembreFondation de quito 1re semaine de décembreLa première semaine de décembre est toujours très attendue à Quito (p. 101), où corridas, défilés et danses animent la ville.

Fondation du canton, baÑos 16 décembreLa fête annuelle de Baños (p. 180) est marquée par des processions, des feux d’artifice, de la musique et une bonne dose de danses et de boissons.

pase del niÑo 24 décembreLe jour du réveillon à Cuenca est l’un des plus spectaculaires du pays, avec ses splendides défilés qui parcourent la ville du matin jusqu’au soir (p. 208).

FÊtes de Fin d’année 28-31 décembreDanses et défilés commencent dès le 28 décembre, pour culminer le 31 au soir, où des marionnettes grandeur nature sont brûlées dans la rue sous des feux d’artifice. Les festivités prennent une ampleur particulière à Quito et à Guayaquil.

21

ItinérairesLES GrANDS CLASSIQuESle meilleur de l’Équateur 3 semaines / Andes, Galápagos et AmazonieTrésors coloniaux, sommets volcaniques, forêts d’altitude, forêts équatoriales et faune extraordinaire sont au menu de cet itinéraire actif à travers l’Équateur. Commencez par la vieille ville de Quito (p. 79), en vous accordant quelques jours pour profiter pleinement de ce site classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Rejoignez ensuite les Galápagos (p. 351) pour une croisière de 6 jours autour des îles. Revenez à Quito et prenez un avion vers l’Oriente (p. 235) pour découvrir l’Amazonie. En repassant par Quito, allez cette fois-ci vers le nord, à Otavalo (p. 126) et son marché du samedi, l’un des plus grands d’Amérique du Sud. Revenez à Quito et partez vers l’ouest en direction des forêts d’altitude des environs de Mindo (p. 150), l’une des destinations favorites des ornithologues.

Envolez-vous ensuite vers le sud pour un séjour dans l’une des splendides haciendas du Parque Nacional Cotopaxi (p. 159), base parfaite pour des randonnées pédestres ou équestres ou des ascensions du volcan. Revenez à Quito pour un vol aller-retour jusqu’à Cuenca (p. 202), la merveille coloniale du Sud. Si vous en avez le temps, accordez-vous une excursion d’une journée au Parque Nacional Cajas (p. 214) et une autre au fascinant site inca d’Ingapirca (p. 199).

COCA

Mindo

AyoraPuerto

CUENCA

Otavalo

QUITO

Ingapirca

Cajas

ParqueNacional

Cotopaxi

ParqueNacional

Équateur

Équateur

O r i e n t e

Archipel des Galápagos

Vers l’archipeldes Galápagos

O C É A N

P A C I F I Q U E

Cet itinéraire conduit des rues historiques de la capitale au paradis des Galápagos, puis à la forêt humide et à la cordillère des Andes, en 3 semaines environ.

22 i T i n É r a i r e S • • L e s g r a n d s c l a s s i q u e s

eXploration des andes 2 à 3 semaines / D’Otavalo à VilcabambaPassez d’abord quelques jours à Quito (p. 79), l’une des plus fascinantes capitales d’Amérique du Sud, afin de vous habituer à l’altitude. Prévoyez une ou deux nuits dans une ancienne hacienda sur les f lancs du volcan Cotopaxi (p. 159) idéal pour une randonnée, équestre ou pédestre, ou pour faire un peu d’escalade. Poursuivez vers le sud jusqu’à Latacunga (p. 161) et consacrez deux ou quatre jours à l’environnement montagneux de la boucle de Quilotoa (p. 167). De là, vous pourrez explorer les villages et marchés indiens. Poussez encore vers le sud jusqu’à la ravissante ville subtropicale de Baños (p. 176). Pourquoi ne pas accomplir à vélo la fabuleuse descente jusqu’à Puyo (p. 264), dans l’Oriente ? Après Baños, ralliez Riobamba (p. 189) pour faire du VTT et des marches impressionnantes sur les pentes du volcan Chimborazo (p. 188). Après quelques jours de trekking pour vous roder en altitude, vous pourrez envisager de vous attaquer au sommet de ce volcan avec un guide. Toujours plus au sud, il sera temps de rejoindre Cuenca (p. 202), merveille coloniale accessible par la fameuse ligne ferroviaire de la Nariz del Diablo (p. 196). Le Chemin des Incas qui mène à Ingapirca (p. 199), mérite bien deux jours de halte. Partez ensuite à destination de Loja (p. 218) et du paisible village de Vilcabamba (p. 228). Prévoyez quelques journées de randonnée dans le parc national de Podocarpus (p. 223) avant de prendre l’avion de Loja à Quito. Accordez-vous ensuite quelques jours de pure détente pour marcher et observer les oiseaux dans les forêts d’altitude qui tapissent les versants des Andes occidentales (p. 149). Gardez pour la fin le marché d’Otavalo (p. 126) où les tissages et les ponchos sont irrésistibles.

Otavalo

ZAMORA

Vilcabamba

LOJA

RIOBAMBA

PuyoBaños

CUENCA

LATACUNGA

QUITO

Ingapirca

ParqueNacional

Podocarpus

ÉquateurVersant occidental

des Andes

Volcan Cotopaxi(5 897 m)

Bouclede Quilotoa

VolcanChimborazo

(6 310 m)

Routeà vélo

O C É A N

P A C I F I Q U E

Parcourez quelque 1 050 km de routes

à faire dresser les cheveux sur la tête,

en allant de Quito à Vilcabamba, juste au nord

de la frontière péruvienne, à

travers les régions montagneuses

du Centre. Vous verrez ainsi les plus

impressionnants sommets du pays

et des marchés fascinants.

i T i n É r a i r e S • • H o r s d e s s e n t i e r s b a t t u s 23

HOrS DES SENTIErS bATTuSmarimbas et mangroves 2 à 3 semaines / Côte nord La région côtière la plus septentrionale du pays se distingue par ses immenses mangroves et son étonnante biodiversité ainsi que sa culture d’inf luence africaine et son extrême pauvreté. De Quito (p. 79), ralliez Ibarra (p. 139), au nord, pour deux jours, puis San Lorenzo (p. 282), au nord-ouest, par une route sinueuse. De là, partez pour une randonnée à la bio-réserve de Manglares Cayapas Mataje (p. 283), qui abrite les plus hautes mangroves de la planète. Revenez à San Lorenzo, puis allez jusqu’à Borbón (p. 284) pour un fascinant trajet le long du Río Cayapas et de ses jungles. Passez la nuit à San Miguel (p. 284) et revenez à Borbón. De là, continuez vers Selva Alegre pour un autre trajet en bateau, cette fois le long du Río Santiago, jusqu’à la réserve incontournable de la Playa de Oro (p. 285), installée dans les confins occidentaux de la bio-réserve Cotacachi-Cayapas (p. 286), qui mérite bien quelques jours d’exploration. Après ce séjour dans la jungle, allez à Esmeraldas (p. 288) et changez de bus pour faire le court trajet le long de la côte jusqu’à Same (p. 293), endroit tranquille donnant sur une jolie plage. Profitez-en pour découvrir le village de pêcheurs de Tonchigüe (p. 293), la jolie Súa (p. 293) et la ville balnéaire d’Atacames (p. 291), à la vie nocturne animée. Retournez à Quito et arrêtez-vous en route à Santo Domingo de los Colorados (p. 278) pour une visite à la communauté indienne de Tsáchilas (p. 278).

Manabí

Napo

Pichincha

Imbabura

CarchiEsmeraldas

Súa

AlegreSelva

Atacames

de los ColoradosSanto Domingo

MiguelSan

de OroPlaya

Tonchigüe

ESMERALDAS

Same

Borbón

IBARRA

San Lorenzo

QUITO

Cayapas

ReservaEcológica

Cotacachi-

Reserva Ecológica deManglares Cayapas

Mataje

Équateur

RíoCayapas

ogait n

a S

oíR

O C É A N

P A C I F I Q U E

Largement afro-équatorienne, la côte nord possède une magie bien à elle. Arpenter ses quelque 1 100 km en bus, bateau et pickup permet de découvrir un aspect de l’Équateur que peu de touristes voient – un monde de mangroves géantes, de villages de pêcheurs secrets et de réserves dans la jungle difficiles d’accès.

24 i T i n É r a i r e S • • H o r s d e s s e n t i e r s b a t t u s

au sud de l’Équateur 2 à 3 semaines / De Guaranda à PuyangoPartez de Guaranda (p. 185), d’où vous pourrez rejoindre Salinas (p. 187), charmant village connu pour ses fromages, ses pulls en laine et autres produits. Passez la nuit au village avant de rejoindre Riobamba (p. 189) et de continuer jusqu’au marché du jeudi de Guamote (p. 195). Prenez vers l’est, en direction du Parque Nacional Sangay (p. 184), aussi appréciable pour ses volcans que pour la diversité de sa f lore et de sa faune. Faites étape à Atillo, le temps d’une randonnée de deux jours autour des Lagunas de Atillo (p. 185). Descendez ensuite jusqu’à Macas (p. 268), petite ville accueillante et chaude, au sud de l’Oriente, où il fait bon se délasser. Vous pourrez y louer les services d’un guide pour un circuit culturel dans une localité shuar ou marcher seul jusqu’au village de Sevilla (p. 272). Il vous faudra également un guide pour descendre le Río Santiago jusqu’à la Cueva de los Tayos (p. 272), une grotte dans laquelle vivent de mystérieux guacharos des cavernes. Quelques jours plus tard, traversez au sud Sucúa (p. 272) et la bourgade de Limón (p. 272) et arrêtez-vous au cœur de la jungle dans le village de votre choix. Après une journée passée à Gualaquiza (p. 273), montez à Cuenca (sans doute la plus jolie ville du sud de l’Oriente (p. 202) via la route passant par Sígsig (p. 216) ou continuez au sud à travers la forêt humide jusqu’à Zamora (p. 224) où vous pourrez rester un jour ou deux et découvrir le parc national de Podocarpus (p. 223). Remontez ensuite dans les Andes jusqu’à Loja (p. 218) pour rejoindre l’itinéraire touristique. Profitez de l’atmosphère décontractée de Vilcabamba (p. 228) pour souffler un peu, puis descendez le versant occidental des Andes pour passer une journée à Catacocha (p. 232). Enfin, avant de retourner à Cuenca, visitez à Puyango (p. 348) la plus vaste forêt pétrifiée d’Amérique du Sud.

Bolívar

ChinchipeZamora-

Loja

El Oro

LosRíos

Guayas

Cañar

Azuay

SantiagoMorona-

PastazaChimborazo

Salinas

Guaranda

LOJA

Sevilla

RIOBAMBA

Limón

Gualaquiza

CUENCA

ZAMORA

Vilcabamba

Catacocha

Puyango

Sucúa

MACASAtillo

Guamote

Podocarpus

ParqueNacional

SangayNacionalParque

de AtilloLagunas

los TayosCueva deO C É A N

P A C I F I Q U E

Ce circuit de 800 km traverse la partie

sud du Parque Nacional Sangay

et conduit au sud de l’Oriente, peu

visité. Il passe par des villages dans la

jungle et permet de rencontrer des

Shuar avant de franchir les Andes pour redescendre

sur le versant ouest.

i T i n É r a i r e S • • V o y a g e s t h é m a t i q u e s 25

VOyAGES THÉMATIQuESmer et soleilLes charmants villages côtiers et les plages de l’Équateur attirent des visiteurs de toutes sortes. Les meilleurs spots de surf sur la côte nord sont Mompiche (p. 295) et Canoa (p. 296), avec sa belle plage et ses hauteurs boisées en toile de fond. Ceux qui aiment sortir des sentiers battus essaieront la belle et longue plage bordée de palmiers de Muisne (p. 294).

Empruntez ensuite la Ruta del Sol (route du Soleil ; p. 311) le magnifique parcours côtier qui s’étire du parc national de Machalilla, dans le nord, à Ballenita, dans le sud. La plage de Los Frailes (p. 313), spectaculaire et paradisiaque, se situe dans le parc national de Machalilla (p. 311). Le village de Puerto López (p. 314), au bord d’une baie, constitue une base idéale pour l’explorer. Les amateurs de plongée doivent absolument s’arrêter à Salango (p. 317). Au sud, les plages se succèdent et Ayampe (p. 318) concentre les meilleures possibilités d’hébergement. Vous arriverez ensuite à Montañita (p. 319) réputée pour ses vagues et son atmosphère détendue. Salinas (p. 187), la station balnéaire la plus célèbre et la plus huppée du pays, peut aussi faire l’objet d’une visite.

ivresse des CimesDix sommets dépassent les 5 000 m. Qu’il s’agisse de les escalader, d’entreprendre des treks alentour ou de les admirer depuis la fenêtre d’un bus, les volcans comptent parmi les sites-phares du pays et offrent des perspectives fabuleuses.

Le volcan Chimborazo (p. 188) est le point culminant du pays. En raison du renflement équatorial, c’est donc l’endroit le plus proche du soleil. Les débutants peuvent effectuer avec un guide l’ascension du Cotopaxi (p. 159), le second sommet, toujours en activité. Il est difficile de trouver un paysage rivalisant avec le Cayambe (p. 125) qui se dresse majestueusement derrière Otavalo et son marché au bétail du samedi matin. La vue depuis les thermes de Papallacta (p. 240) s’avère néanmoins plus somptueuse encore. Seules les têtes brûlées tenteront l’ascension du Sangay (p. 185), le volcan le plus actif du monde. Rarement gravi, le volcan El Altar (p. 184) est doté de neuf pics difficiles autour d’un magnifique cratère. Il est considéré par nombre d’alpinistes comme une véritable merveille. Iliniza Norte (p. 158) et Iliniza Sur (p. 158), deux fières montagnes proches de la capitale, se prêtent très bien à la randonnée et à l’escalade. Le Carihuairazo (p. 188) présente davantage de difficultés techniques que son voisin le Chimborazo, qui est pourtant plus haut. Près de Baños, la vision du Tungurahua (p. 184) crachant vapeur et fumée restera certainement dans vos mémoires.

Muisne

AyampeRuta del Sol

MontañitaSalinas

Mompiche

Manta

Canoa

PapallactaAntisana

Volcan Carihuairazo

Iliniza Sur

Iliniza Norte

Volcan El AltarVolcan Sangay

Volcan Cayambe

Volcan TungurahuaVolcan Chimborazo

Volcan Cotopaxi

Voyages thématiques - Ivresse des cimesVoyages thématiques - Mer et soleil

26 i T i n É r a i r e S • • V o y a g e s t h é m a t i q u e s

aventures amazoniennesL’Amazonie possède l ’une des plus riches biodiversités du monde. Les amateurs de nature et d’aventure auront beaucoup à découvrir

en Amazonie équatorienne, des réserves indiennes aux lodges de jungle, sans compter les plantes et les animaux. Vous pourrez rencontrer des Indiens achuar au Kapawi Ecolodge (p. 271), réserve culturelle et écologique dans un coin reculé de l’Amazonie. La Reserva Producción Faunística Cuyabeno (p. 286) est une forêt inondée unique, où vit un nombre incroyable d’oiseaux et d’animaux aquatiques, dont des dauphins roses de l’Amazone. À Coca (p. 246), louez un guide local pour découvrir le territoire des Indiens huaorani. Les lodges qui longent le cours inférieur du Río Napo (p. 250) proposent randonnées, promenades en canoë ou ascensions au sommet de la canopée. Réserve de la biosphère reconnue par l’Unesco

avec plus de 500 espèces d’oiseaux et de vastes étendues de marais, lacs, rivières et forêts tropicales, le Parque Nacional Yasuní (p. 254) est l’un des trésors de l’Oriente. Pour un festival de piranhas, direction la Laguna Pañacocha (p. 252), entourée de forêts. Le Parque Nacional Sumaco-Galeras (p. 254) offre quant à lui des expéditions plus difficiles dans la jungle, avec notamment un chemin sinueux (prenez un guide à Huamaní) jusqu’au sommet du volcan Sumaco (3 732 m). Au bout de la route, Misahuallí (p. 260) permet de découvrir la vie d’un village de l’Oriente.

CirCuit gastronomiqueLa gastronomie de l ’Équateur est peu connue en dehors de ses frontières, mais c’est pourtant un festin savoureux qui attend les voyageurs gourmands. La côte est célèbre pour ses poissons et fruits de mer. Les encocados (crevettes ou poisson dans une sauce à la noix

de coco) d’Esmeraldas (p. 288) comptent parmi les meilleurs plats du pays. La province de Manabí est aussi renommée pour ses poissons, notamment ses délicieux ceviches ; Manta (p. 303) est la capitale de la pêche. Latacunga (p. 161) est réputée pour ses chugchucara, délice de viande de porc. Les montagnes du sud ne sont pas en reste, avec de nombreuses spécialités (p. 221). Loja (p. 218) est un bon endroit pour goûter cuy (cochon d’Inde rôti), humitas (purée de maïs cuite dans les feuilles des épis), tamales et autres spécialités locales. La province de Guayas offre un bon équilibre culinaire. Pour de délicieux fromages, des champignons séchés ou du chocolat artisanal, direction Salinas (p. 187), où des coopératives

villageoises fabriquent les célèbres produits de la ville. Rendez-vous à Playas (p. 324) pour son crabe, puis à Guayaquil (p. 327), pour son seco de chiva (ragoût de chèvre) et son encebollado (bouillon de poisson, d’oignons et de manioc). Parmi les spécialités de l’Oriente, citons les ayampacos (poulet, bœuf ou poisson cuit dans des feuilles de bijao) de

Voyages thématiques - Aventures amazoniennes

CuyabenoFaunísticaProducción

Reserva

Río NapoLowerMisahuallí

Coca

YasuníNacionalParque

PañacochaLagunaSumaco-Galeras

Parque Nacional

Écolodge Kapawi

Voyages thématiques - Circuit gastronomique

Otavalo

Latacunga

Salinas

MacasGuayaquil

Cuenca

Loja

Playas

Esmeraldas

Manta

i T i n É r a i r e S • • V o y a g e s t h é m a t i q u e s 27

Macas (p. 268). Durant la Semana Santa (Semaine sainte), ne manquez pas la célèbre soupe fanesca. C’est à Cuenca (p. 202) que l’on trouve l’une des meilleures. Parmi les autres plats de fête, citons le yamor (boisson à base de maïs), servi à la Fiesta de Yamor d’Otavalo (p. 129), et la vraie chicha (boisson de maïs fermentée avec de la salive) à la fête de la Chonta de Macas (p. 269).

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