11/08 Presse Ecrite

214 ROUTE DE GRENOBLE06290 NICE CEDEX 3 - 04 93 18 28 38

03 NOVEMBRE 08Quotidien Prov. avec dim.

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Eléments de recherche : Toutes citations : - JEAN-GABRIEL CHELALA : ingénieur - 48ème NORD ou 1er TOUR DU MONDE ECOLOGIQUEEN SOLITAIRE : départ le 13/01/08 du Parvis de la Cathédrale Notre Dame de Paris-Place Jean-Paul II PAris ...

demain

Andre Ladurelli, un Bastiais p -d g de Bostiket sponsor d'un monocoque qui prépare le1er tour du monde ecologique en solitaire

18 RUE BARBES92128 MONTROUGE CEDEX - 01 74 31 60 60

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Depuis le début de l'année, cet ingénieur franco-libanais est lancé dans un tour du monderéalisé entièrement à la force du jarret, sur terre comme sur mer

Jean-Gabriel Chelala avancetoujours en pédalant

Au bout du fil, le ton est clair etdécidé. Ce jour-là, Jean-GabrielChelala était à Grande Prairie,une ville du nord de l'Alberta,

au Canada. Un jour de repos. Depuis le13 janvier, cet ingénieur franco-libanaisde 27 ans pédale autour du monde. Leguidon pointé vers White Horse, auYukon, il a déjà parcouru 15000 kilo-mètres, soit la moitié de son périplecommencé à Paris. «Ça va, assure-t-il.Le paysage est de plus en plus composé deforêts et il y a encore peu de relief. Mais ilcommence à faire froid. »

L'arrivée de l'hiver va pousser le péda-leur à revoir ses plans et son tableau demarche. À l'origine, il comptait revenir àson point de départ en décembre. Maisil a plus de deux mois de retard sur sesprojets initiaux et va devoir mettrepied à terre fin novembre, pour rentreren France avant de redémarrer en maiprochain. Une pause subie plus quesouhaitée. S'aventurer plus loin à traversle Grand Nord canadien à cette époquede l'année sur un vélo est impossible.«Déjà, arriver jusqu'à White Horse relèvede l'exploit, assure-t-il. Bientôt, je risquede rouler sous la neige. »

Ce retard, Jean-Gabriel Chelala l'aaccumulé dans la partie maritime deson aventure. Parvenu à Lagos, au Por-tugal, au début février, il avait prévu detraverser l'Atlantique en direction de laFloride sur un «cyclomer», une petite

embarcation de 7,50 m à pédales. À destracasseries administratives se sontajoutés les caprices de la météorologieet un bris de safran occasionné par unchoc avec un cétacé. Résultat : il a dû at-tendre un mois avant d'embarquer, a faitescale au Maroc et aux Canaries pourdes réparations et est finalement arrivéle 12 août aux États-Unis, à Miami, aprèsune étape aux Antilles, à Saint-Martin.

« La sympathie,cela dépend de notrecomportement. »

Cette longue traversée aura été parti-culièrement éprouvante. «Dans ces cas-là, forcément, il y a des moments de blueset de découragement, raconte-t-il. Maisje n'ai jamais eu envie d'abandonner. Cen'est pas une question de fierté. Quandon croit en soi et en ce qu'on fait, qu'ons'est mis en tête d'aller jusqu'au bout, ona envie de continuer. » Et l'apprenti-na-vigateur, qui n'avait pas d'expériencemaritime, a aussi découvert les plaisirsdu large. «Être seul, en mer, la nuit, c'estexaltant», poursuit-il.

Depuis, Jean-Gabriel Chelala avancesur un vélo couché. « Quand le terrain estrelativement plat comme aux États- Unis,ce genre de vélo est plus adapté et plusefficace», explique-t-il. Chaque jour, ilparcourt ainsi environ IOU kilomètres,

parsemés de rencontres avec les habi-tants. Son mode de transport et sessacoches attirent la sympathie. «Maisil faut d'abord être ouvert aux autres,corrige-t-il. La sympathie, cela dépendde notre propre comportement. Les joursoù j'en ai marre, comme par hasard, jene rencontre personne... »

Pédaler des heures au beau milieud'espaces naturels de plus en plusimmenses et vides lui laisse aussi letemps de l'introspection. «Se mettredans des situations difficiles, voyager,être seul, cela reste le meilleur moyend'apprendre sur soi-même, dit-il. Inévi-tablement, même à petite échelle, on ensort changé. » Mais aussi fatigué, à force.Le retour en France sera le bienvenu:«Je suis quand même presse d'arriver. »Cette parenthèse de six mois sera éga-lement l'occasion de relancer la quêtede sponsors.

Jean-Gabriel Chelala compte profiterdu Salon nautique de Paris, en décem-bre, pour nouer des contacts. «Je n'aipas bouclé mon budget», souligne lejeune aventurier, qui ne s'avance passur les chiffres. «Disons qu'il me fautpas mal d'argent», reprend-il. Après,en mai, le tourdemondiste reviendra àWhite Horse. Sur son cyclomer, il veutdescendre la Yukon River, puis traverserle détroit de Bering jusqu'en Russie et,enfin, remonter sur son vélo pour rou-ler jusqu'à Paris. Mais il ne fixe plus dedate d'arrivée.

PASCAL CHARRIER

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ii Le 13 janvier 2008,le départde Notre-Damede ParisJean-Gabriel Chelala, 27 ans,est né à Beyrouth Arriveen France en 1990, il s'est installéen Bretagne et est ingénieuren bâtiment Après plusieursaventures de moindre envergure,il s'est élancé le 13 janvierdu parvis de Notre-Dame de Parispour un tour du monde réaliséentièrement à ta force du jarretlitre La Croix du 15 février]Baptisé « Expédition 4-8° Nord »,le périple est long de 30000kilomètres Au-delà de l'exploitsportif, lejeune hommeveut promouvoir un messageécologique sur les économiesd énergie et ladéfensede I environnementll est possible de suivreson avancée sur son sitehttp://jeangabnelchelala com

PATRICK HERTZOG/AFP

10 RUE DU BREIL35051 RENNES CEDEX 09 - 02 99 32 60 00

12 NOV 08Quotidien Prov. avec dim.

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Tour du monde de Jean-Gabriel Chelala : arrêtprovisoire au Canada

Le Falaisien Jean-Gabriel Chelala est partipour un tour du monde a la force humaine le13 janvier dernier de Paris Une aventurequ'il a appelée Expédition 48° Nord II atraverse la France, l'Espagne puis le Portugala velo II a franchi l'Atlantique sur un bateaua pédales sur-mesures De nouveau a velo,maîs en position allongée, il a rallie laFloride a l'Alaska « Je n'arrive pas àtrouver les mots pour exprimer toute lajoie et la satisfaction d'arriver àWhitehorse, raconte t-il dans un courrielparvenu hier Les derniers 50 kilomètresont été insoutenables. Tout au long de laroute, l'agitation s'intensifie. Des maisons,des routes et beaucoup plus de voitures.Retour en douceur dans le monde deshommes où j'ai vu passer chaque minute.» Le froid et le manque de finances arrêtenttemporairement l'aventurier qui sera de retouren France le 20 novembre II prevoit derepartir en mai s'il trouve suffisamment departenaires

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14/11/2008 10:18:00

Expédition 48° Nord: de la Seine à la Yukon River(COMPTE RENDU)

Par Patrick FILLEUX

PARIS, 14 nov 2008 (AFP) - 18.657 km dans les jambes, des centaines de milliersde coups de pédale à l'assaut de deux continents et d'un océan: Jean-Gabriel Chelala, le"globe-pédaleur" parti à vélo de Paris le 13 janvier dernier, a refermé cette semaine le 1erchapitre de son tour du monde "à la force humaine", sur les rives de la Yukon River aunord du Canada.

"Yes I can..." (oui je peux...): par ces mots empruntés au slogan de campagne deBarack Obama dont l'élection aux Etats-Unis, le 4 novembre, a accompagné ses dernierskilomètres au coeur des Montagnes Rocheuses, l'ingénieur en bâtiment franco-libanais de 27ans et breton d'adoption, met un point-virgule à son aventure.

"J'ai appris fortuitement l'élection du premier président noir des Etats-Unis de labouche d'un chasseur canadien, isolé dans sa cabane au milieu de nulle part (mais il avaitla radio), dans une forêt enneigée de la Colombie Britannique. +My name is Obama...+ (jem'appelle Obama), s'est-il présenté à moi en rigolant. Là, dans le grand nord canadien oùles villages se font rares, royaume sauvage des grands élans, des caribous, des ours et desloups, j'ai pu mesurer l'impact de cette élection historique".

France, Espagne, Portugal, Atlantique, Etats-Unis, Canada.... En dix mois, sur laselle d'un vélo "normal", dans l'habitacle d'un canot à pédales de 7,50m et enfin sur un vélo"couché", Chelala a remporté la première partie de son défi "à la force humaine, physique etmentale, sans voile et sans vapeur, uniquement avec la tête et les jambes".

"Mon carburant, c'est l'appétit de découverte et de connaissance. C'est le voyagede +monsieur tout le monde+ avec une énergie à déplacer les montagnes", déclarait-il àson départ sur le parvis de Notre-Dame.

Le plus dur à venir

Mais l'aventurier qui entendait boucler la boucle en un an a dû revoir sesprétentions à la baisse. II a en effet accumulé un retard de deux mois sur son programmeinitial. Le cycle des saisons l'a rattrapé dans le grand nord canadien, déjà plongé dansl'hiver.

"J'en ai bavé sur les routes enneigées et dans les brouillards givrants. J'ai passéles Rocheuses de justesse. Mais je ne peux plus songer à m'embarquer avec mon+cyclomer+ sur la mer de Bering pour rejoindre la Sibérie. Quant à poursuivre à vélo et enplein hiver à travers la Russie et l'Europe pour rejoindre Paris, faut pas rêver", déclare-t-ildepuis Whitehorse (cheval blanc), en bordure de la Yukon River où il a mis pied à terre.

L'aventure reprendra donc en mai 2009 avec les premiers bourgeons et unelongue descente de 3.000 km à travers l'Alaska de la Yukon River (la grande rivière),principale voie de la légendaire +Ruée vers l'or+ au XIXe siècle.

"J'ai ajouté cette étape qui passera par le cercle polaire arctique, comme une

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aventure dans l'aventure", s'enthousiasme par avance Philéas Fogg junior.Et de l'embouchure de la Yukon River, dans la baie de Norton, il traversera sur

son frêle esquif la mer de Bering, au sud du détroit éponyme, pour rejoindre la côte de laSibérie orientale à la fonte des glaces. II lui restera alors une douzaine de milliers dekilomètres plein ouest sur la selle de sa petite reine, pour revoir enfin la Tour Eiffel.

pf/nm

300 RUE LEON JOULIN31101 TOULOUSE CEDEX 9 - 05 61 76 64 64

DEC 08Mensuel

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ntervie^

Jean-Gabriel Chelala > ll pédale autourdu monde, sur terre mais aussi sur les mers.

20 DOO km à vélo et 10 DOO kmen cyclomer, un rêve ?Tout commence par un rêve Maîs,au delà, je cherche à sensibiliser lesgens à l'écologie, au fait que nouspouvons changer nos habitudes Jevoulais aussi montrer que nous avonsen nous ce qui est nécessaire pourréaliser nos rêves C'est pour cetteraison que j'ai choisi de faire un tourdu monde a la force humaine Cetteforce peut déplacer des montagnes

Pédales-tu tous les jours ?Je pédale en moyenne 6 jours sur 7Je fais également de petitesjourneesparfois pour me reposer

N'est-ce pas trop dur d'être seul ?Certaines journées sont longuessurtout les jours de pluie, de froid oude vent Pour le reste, j'ai eu unaccueil fabuleux, hors du communmême, tout au long de mon parcoursEn mer, la solitude était parfoispesante et parfois fantastique

Où dors-tu ?J'ai la chance de rencontrer souventdes gens et de dormir chez euxSinon, il m'arnve de dormir dans desauberges de jeunesse ou à l'hôtel,sous tente ou a l'extérieur

Tu as 2 mois de retard sur tonplanning. Que vas-tu faire ?Je passerai la ligne d'arrivée un peuplus tard Je ne cours pas après letemps Je cherche a raconter unehistoire, a vivre une aventure humaineCela me permet de montrer que croireen soi et être déterminé sont les clésde la réussite •

Infoswww.jeangabrielchelala. com

13 RUE DU BRAIL35051 RENNES CEDEX 9 - 02 99 26 45 45

20 NOV 08Hebdomadaire Province

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Air du temps Avec l'association Calendula

Jardiner au naturel

L'association Calendula fédère une quarantaine de « jardins au naturel » dans le pays de Fougères (photos d'ar-chives).

L 'association « Calendula, pour ledéveloppement du jardinage aunaturel » a tenu sa première

assemblée après un an d'existenceL'association compte aujourd'hui 39jardins adhérents, soit une soixantainede personnes Les projets 2009 ont etéprésentés.

Samedi 10 janvier : des commandesgroupées de graines, plantes en pots etterreaux (tous utilisables en agricul-ture biologique) seront organiséespour les adhérents de l'association.

Samedi 31 janvier : un atelier desemis en motte devrait permettre auxadhérents de se former a la techniqueet de produire leurs plants de tomateset autres solanacées.

Samedi 7 mars : un troc de greffons etun atelier pour apprendre à greffer lesarbres fruitiers seront proposés chezun adhérent de Le Ferré.

Le 1er mai aura lieu la deuxième édi-tion du troc de plantes à Vende!. Legrand public sera invité à échangergraines, jeunes plantes et bouturesavec les adhérents.

Les 13 et 14 juin : les portes de plu-sieurs jardins au naturel seront ouver-tes au grand public dans le cadre del'opération « Bienvenue dans mon jar-din ».

En septembre, une journée « vide jar-din » sera proposée à St-Georges-de-Reintembault On pourra venir avec

ses outils, graines, plantes et toutesautres objets relatifs au jardinage aunaturel pour les vendre ou les échan-ger.

D'autres projets compléteront le calen-drier production de plantes sauvagesen pots pour l'aménagement du jardind'inspiration médiévale élaboré par laville de St-Aubm-du-Cormier, acquisi-tion d'un broyeur de déchets verts,visites de « beaux jardins ».

Les adhérents peuvent aussi comman-der un curieux engrais organique etnaturel. le guano de chauves-souns.

A Contact : Mickaël Hardy, tél. 06153227 11. Adhésion 5€.



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La Chattière au Salon du livre

Une café littérairesamedi

Les élèves préparent les textes qui seront envoyés sur le blog de Vin-cent CuveUier.

À l'occasion du salon du livre jeu-nesse, les élèves de l'école de laChattière mèneront un débat enpublic dont l'invité sera VincentCuveliier.

Afin de préparer cette rencontre, ilsont abordé de multiples aspects liésà la lecture et l'écriture consulta-tion par internet du site « des livreset l'école », réalisation d'affiches,questionnaires, résumés, lecture et

écriture de biographies, croquis despersonnages des histoires.

Bien sûr, les livres écrits parV Cuveliier (Jean-Débile Monchonet moi, La Fugue, La Chauffeuse debus, Vive la mariée, Tu parles Char-les, L'enfant qui grandissait) n'ontplus de secret pour eux Le café lit-téraire animé par les élèves de CM2aura lieu au salon du livre samedi22 novembre à 17 heures.



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Humour 2300 personnes pour Nicolas Cantelôup

Quand l'Aumaille.. .rît2300 spectateurs réunis à Fougè-res : la «perf» est signée NicolasCantelôup. L'humoriste a fait sallecomble à l'Aumaillerie où lepublic s'est régalé pendant deuxheures.

A nimateurs vedettes du petit écran,/\ hommes et femmes politiques,

J. Vsportifs... ils étaient tous là jeudià l'Aumaillerie ! Et c'était leur fête ! Enles imitant avec talent, Nicolas Gante-loup n'en a épargne aucun.

De Philippe Lucas lançant des sardines àses nageurs à Miss Languedoc Roussil-lon plus vraie que nature, en passant parun panel très représentatif de la vie poli-tique... l'humoriste a campé des dizai-nes de personnages pour le plus grandbonheur des spectateurs.

Véritable homme-orchestre de l'imita-tion, Nicolas Cantelôup met en scène ses«victimes» dans des sketches décapants.

On y trouve des versions détournéesd'émissions télévisées, comme «Pesez

Nicolas Cantelôup au mieux de saforme... même en boitant aprèsune chute de cheval.

entrer celui-là qu'est coupable» ou «Y'acomme un doute», une séance de «récu-pérations de points politiques» et les iné-narrables commentaires de Nelson Mon-fort aux Jeux Olympiques.

Drôle et impertinent

Aux anges, le public a pourtant, lui aussi,fait les frais de l'humour piquant del'imitateur. Pris parfois pour cible, ils'est également fait complice, lorsqueNicolas Cantelôup a fait monter surscène une vobntaire... désignée d'of-fice pour participer à un bien étrangenumero de magie.

Mais pour se faire pardonner ses imper-tinences, l'humoriste sait aussi semoquer de lui-même et de ses paro-liers. .. qui le lui rendent bien !

Les spectateurs, eux, n'ont mis aucunbémol à leurs applaudissements, obli-geant l'imitateur a revenir sur scène pourun long rappel.

B.B.

2300 spectateurs dans l'Espace Aumaillerie : rarement spectacle a attiré autant de monde à Fougères.



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Le Fougerais à 1500 km de l'arrivée

Jean-Gabriel Chelalasous la neige

Sur son vélo couche, Jean-Gabriel Chelala a parcouru 6000 km entre lesEtats-Unis et le Canada.

Gants, chaussures rembourrées,écharpe, bonnet.. Jean-Gabriel Chelalaa troqué ses habits d'été aux USA pourune tenue polaire au Canada. Embarquédepuis 10 mois dans son tour du monde« a la force humaine », le Fougeraispoursuit sa 3e étape à vélo, ll est actuel-lement à environ 1500 km de l'arrivéeprévue à Whitehorse, tout près du Golfed'Alaska.

Subissant de fortes rafales de vent,pédalant parfois sous la neige et par -J5°, l'aventurier vit un parcours éprou-vant. « Le moral a pris un sérieux coupces derniers jours, avoue-t-il. J'ai eusouvent envie de jeter le vélo dans le

fossé et ma caméra vidéo s'est cassée àcause d'une bourrasque de vent ! »

Heureusement, le soleil a refait surfaceil y a quèlques jours.

Arrive aux portes de la Colombie bri-tannique, l'ingénieur franco-libanais adécide de changer de cap en vue de laprochaine étape en bateau. « Comptetenu des conditions météo, il n 'est pasenvisageable d'arriver en Alaska.Atteindre Whitehorse sera déjà unexploit. Je rejoindrai ensuite la mer deBering. Cela fera 1000 km de moins surterre mais 2000 km de plus en mer ».

Jean-Gabriel Chelala est toujours aussidéterminé à achever son expédition. Du5 au 14 décembre prochain, il fera unepause pour se rendre au Salon nautiquede Pans.

11/08 Presse Ecrite

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