1. Anneau gastrique

3
Obésité (2012) 7:67-69 DOI 10.1007/s11690-012-0321-1 ABSTRACTS / ABSTRACTS 1.01 Une cause rare d’occlusion après l’ablation d’un anneau modulable périgastrique P. Blanc*, C. Breton Clinique chirurgicale mutualiste de Saint-Étienne, Saint-Étienne, France Introduction : Les complications tardives après pose d’un anneau modulable périgastrique sont nombreuses, l’occlu- sion intestinale est exceptionnelle. Objectifs : Nous rapportons une occlusion apparue trois mois après l’ablation d’un anneau modulable périgastrique. Méthodes : De janvier 2009 à janvier 2011, nous avons posé 149 anneaux périgastriques modulables par laparo- scopie, dans le même temps nous en avons enlevé 30. Les principales indications de chirurgie de révision après anneau modulable périgastrique ont été : la dilatation gastrique et/ou œsophagienne, la migration, la rupture de cathéter, l’infec- tion, l’intolérance alimentaire et l’échec. La valve de fixation n’a pas été libérée systématiquement de même que la fibrose sous l’anneau n’a pas été enlevée systématiquement. Résultats : Une patiente de 38 ans avait bénéficié de la pose d’un anneau modulable périgastrique en 2007 (techni- que Pars flaccida) pour obésité (104 kg, IMC : 43, décision multidisciplinaire, anneau Midband™ [Medical Innovation Developpement, Villeurbanne, France]). En 2008 elle avait présenté un début de dilatation gastrique ; l’anneau avait été alors complètement desserré. En 2010 le contrôle radiolo- gique retrouvait une dilatation de la poche gastrique sans glissement, la patiente pesait 89 kg et était dysphagique. L’anneau était enlevé par cœlioscopie, la valve antérieure avait été « démontée » et la fibrose sous l’anneau sectionnée. Trois mois après l’ablation, la patiente qui pesait 79 kg était hospitalisée en urgence pour aphagie. Le transit œsogastro- duodénal (TOGD) retrouvait un estomac dilaté sans aucun passage duodénal deux heures après l’ingestion du produit de contraste. Il était réalisé une gastroscopie qui mettait en évidence une sténose médiogastrique qui était dilatée au ballonnet de 20 mm. Le TOGD de contrôle retrouvait une sténose complète gastrique (Fig. 1). Une cœlioscopie exploratrice mettait en évidence une « bride » à la face antérieure de l’estomac tendue entre la petite et la grande courbure (Fig. 2, 2bis). Cette bride était réséquée, l’absence de sténose était vérifiée avec une sonde de gastroplastie de 36 F. Le TOGD postopératoire ne retrouvait plus d’obstacle (Fig. 3). La patiente sortait au troisième jour postopératoire. À six mois, la patiente était asymptomatique, avait repris 5 kg et ne souhaitait pas de nouvelle chirurgie. Conclusion : Lors de l’ablation d’un anneau modula- ble périgastrique, il faut réséquer la fibrose formée sous l’anneau pour éviter une occlusion postopératoire sur bride. Références 1. Chevallier JM (2010) Gastric banding using adjustable silastic ring in 2010. Technique, indications, results, and management. J Visc Surg 147(5 Suppl):e21–e9 2. Lantsberg L, Kirshtein B, Leytzin A, et al (2008) Jejunal obstruc- tion caused by migrated gastric band. Obes Surg 18:225–7 3. Robertson D, Lefebvre G (2010) Prévention des adhérences en chirurgie gynécologique. J Obstet Gynaecol Can 32:603–8 1.02 Efficacité et tolérance de l’anneau gastrique dans un centre de référence. Intérêt du suivi régulier M. Imperato 1, *, S. Benchetrit 2 , S. Msika 3 1 Hia Desgenettes, France 2 HP Mermoz, Lyon, France 3 CHU Louis-Mourier, Colombes, France Introduction : L’anneau gastrique est efficace à deux ans. Le suivi régulier dans un centre de référence est actuellement recommandé afin d’améliorer cette efficacité et d’augmen- ter la tolérance. 1. Anneau gastrique SOFFCO, Montpellier 31 mai–2 juin 2012 © Springer-Verlag France 2012

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Page 1: 1. Anneau gastrique

Obésité (2012) 7:67-69DOI 10.1007/s11690-012-0321-1

AbstrActs / AbstrActs

1.01

Une cause rare d’occlusion après l’ablation

d’un anneau modulable périgastrique

P. Blanc*, C. BretonClinique chirurgicale mutualiste de Saint-Étienne, Saint-Étienne, France

Introduction : Les complications tardives après pose d’un anneau modulable périgastrique sont nombreuses, l’occlu-sion intestinale est exceptionnelle.

Objectifs : Nous rapportons une occlusion apparue trois mois après l’ablation d’un anneau modulable périgastrique.

Méthodes : De janvier 2009 à janvier 2011, nous avons posé 149 anneaux périgastriques modulables par laparo-scopie, dans le même temps nous en avons enlevé 30. Les principales indications de chirurgie de révision après anneau modulable périgastrique ont été : la dilatation gastrique et/ou œsophagienne, la migration, la rupture de cathéter, l’infec-tion, l’intolérance alimentaire et l’échec. La valve de fixation n’a pas été libérée systématiquement de même que la fibrose sous l’anneau n’a pas été enlevée systématiquement.

Résultats : Une patiente de 38 ans avait bénéficié de la pose d’un anneau modulable périgastrique en 2007 (techni-que Pars flaccida) pour obésité (104 kg, IMC : 43, décision multidisciplinaire, anneau Midband™ [Medical Innovation Developpement, Villeurbanne, France]). En 2008 elle avait présenté un début de dilatation gastrique ; l’anneau avait été alors complètement desserré. En 2010 le contrôle radiolo-gique retrouvait une dilatation de la poche gastrique sans glissement, la patiente pesait 89 kg et était dysphagique. L’anneau était enlevé par cœlioscopie, la valve antérieure avait été « démontée » et la fibrose sous l’anneau sectionnée. Trois mois après l’ablation, la patiente qui pesait 79 kg était hospitalisée en urgence pour aphagie. Le transit œsogastro-duodénal (TOGD) retrouvait un estomac dilaté sans aucun passage duodénal deux heures après l’ingestion du produit de contraste. Il était réalisé une gastroscopie qui mettait

en évidence une sténose médiogastrique qui était dilatée au ballonnet de 20 mm. Le TOGD de contrôle retrouvait une sténose complète gastrique (Fig. 1). Une cœlioscopie exploratrice mettait en évidence une « bride » à la face antérieure de l’estomac tendue entre la petite et la grande courbure (Fig. 2, 2bis). Cette bride était réséquée, l’absence de sténose était vérifiée avec une sonde de gastroplastie de 36 F. Le TOGD postopératoire ne retrouvait plus d’obstacle (Fig. 3). La patiente sortait au troisième jour postopératoire. À six mois, la patiente était asymptomatique, avait repris 5 kg et ne souhaitait pas de nouvelle chirurgie.

Conclusion : Lors de l’ablation d’un anneau modula-ble périgastrique, il faut réséquer la fibrose formée sous l’anneau pour éviter une occlusion postopératoire sur bride.

Références

1. Chevallier JM (2010) Gastric banding using adjustable silastic ring in 2010. Technique, indications, results, and management. J Visc Surg 147(5 Suppl):e21–e9

2. Lantsberg L, Kirshtein B, Leytzin A, et al (2008) Jejunal obstruc-tion caused by migrated gastric band. Obes Surg 18:225–7

3. Robertson D, Lefebvre G (2010) Prévention des adhérences en chirurgie gynécologique. J Obstet Gynaecol Can 32:603–8

1.02

Efficacité et tolérance de l’anneau gastrique

dans un centre de référence. Intérêt du suivi régulier

M. Imperato1,*, S. Benchetrit2, S. Msika3

1Hia Desgenettes, France2HP Mermoz, Lyon, France3CHU Louis-Mourier, Colombes, France

Introduction : L’anneau gastrique est efficace à deux ans. Le suivi régulier dans un centre de référence est actuellement recommandé afin d’améliorer cette efficacité et d’augmen-ter la tolérance.

1. Anneau gastrique

SOFFCO, Montpellier 31 mai–2 juin 2012

© Springer-Verlag France 2012

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Objectifs : Le but de cette étude est de comparer l’efficacité et la tolérance de l’anneau gastrique à deux ans dans un centre de référence versus d’autres centres de niveaux différents et de préciser l’intérêt d’un suivi régulier dans un centre de réfé-rence afin d’améliorer cette efficacité et cette tolérance.

Méthodes : Il s’agit d’une étude prospective multicentri-que proposée par la HAS portant sur 35 centres de 2008 à 2010, dont nous présentons ici les résultats intermédiaires. Nous extrayons un centre de référence (R) pour le comparer aux 34 autres centres (M) de qualifications différentes (243 vs 720 patients). Nous analysons les populations en termes de sexe, âge, poids et IMC initiaux, antécédents familiaux d’obésité, antécédents de prise en charge endoscopique ou chirurgicale de l’obésité, de comorbidités et de taux de perdus de vue à deux ans (tests t de Student, de Fisher et de Chi2). Les résultats sont évalués à deux ans en termes de poids, de perte d’excès de poids, d’IMC (test t de Student) et de complications relatives précoces et tardives ainsi que non relatives à l’anneau gastrique (test t de Chi2). La valeur du p seuil, tout type de test confondu, est de 0,05.

Résultats : Les populations (R vs M) sont homogènes, sans différence significative en ce qui concerne l’âge (38 ± 11 ans) et le sexe (84,8 vs 85,7 % de femmes), mais différentes signi-ficativement en ce qui concerne le poids initial (109,2 ± 19,3 vs 112,5 ± 17,8 kg) et l’IMC initial (40,3 ± 5,6 vs 41,6 ± 5 kg/m2), les antécédents familiaux d’obésité (47,7 vs 56,7 %), les antécédents de prise en charge endoscopique ou chirurgi-cale de l’obésité (21 vs 4,3 %) et de comorbidités (86,4 vs 62,8 %). Le taux de perdus de vue à deux ans est significati-vement inférieur dans le centre de référence (15,8 vs 27,7 %, p = 0,08). À deux ans, il existe une différence significative en termes d’IMC moyen (31,5 vs 32,9 kg/m2, p = 0,01), de perte d’excès de poids (60,4 vs 53,9 %, p = 0,03). Il n’existe pas de différence significative en termes de perte de points d’IMC (8,9 vs 8,8, p = 0,75). On ne retrouve pas de différence signi-ficative en termes de complications relatives précoces (1,23 vs 3,19 %, p = 0,10), mais il existe moins de complications tardives dans la population R (6,78 vs 23,18 %, p = 0,001) ainsi que de complications non relatives à l’anneau gastrique (2,82 vs 11,36 %, p = 0,00001).

Conclusion : L’efficacité et la tolérance à deux ans d’un anneau gastrique ajustable semblent meilleures si cette prise en charge est effectuée dans un centre de référence.

1.03

Anneaux gastriques ajustables. Dix ans d’évolution

M. Imperato1,*, S. Benchetrit 2

1HIA Desgenettes, Lyon, France2Hôpital privé Mermoz, Lyon, France

Introduction : L’anneau gastrique ajustable est une des solu-tions utilisées en chirurgie bariatrique. Son efficacité est reconnue mais nuancée par certains auteurs. Son évolution

au cours de cette dernière décennie, sa technique de pose, l’arrivée d’anneaux dits de deuxième génération et son inté-gration dans un suivi pluridisciplinaire plus régulier permet-tent une meilleure approche.

Objectifs : Le but de cette présentation est d’analyser, à travers trois études menées en France sur ces dix dernières années, l’évolution et les résultats de la pose d’anneau gas-trique ajustable en termes d’efficacité et de tolérance afin de retrouver une amélioration de ces paramètres en les comparant à ceux de la littérature concernant le suivi sur du long terme.

Méthodes : Cette analyse concerne trois études (une rétrospective, deux prospectives) successives. Les périodes d’inclusion sont 2002, 2006–2007 et 2008–2010. L’effectif global est de 1 731 patients pour un sex-ratio de 83 % de femmes, un âge moyen de 37 ans et un IMC moyen initial de 42,6 kg/m2. L’analyse porte sur le pourcentage d’excès de poids à 18 et 24 mois et sur les complications globa-les regroupant les complications liées à l’anneau, au boîtier ainsi que les complications diverses.

Résultats :

ERMS

(2000–2002)

HELIOGAST

(2006–2008)

HAS

(2008–2010)

Effectif 497 234 1 000

%PEP à 18 mois 47,2 % ± 6,2 46,2 % ± 19,7

à 12 mois53,8 % ± 27,7

%PEP à 24 mois – 54,1 % ± 27,1 56,8 % ± 29,5Complications liées à l’anneau

10,5 % 11,7 % 6,3 %

Complications liées au boîtier

6,5 % 3,4 % 2,3 %

Complications liées au dispositif

17 % 15,1 % 8,6 %

Autres complications 1,3 % 5,9 % 4 %Complitations globales 18,3 % 21 % 12,6 %

Conclusion : Les conditions d’emploi de l’anneau gastri-que ont évolué ces dix dernières années, permettant d’amé-liorer le résultat sur la perte d’excès de poids et de diminuer les complications d’une manière globale.

1.04

Repose d’anneau gastrique après échec

ou complication d’un premier anneau :

résultats d’une série de 125 patients

M.-C. Blanchet*, E. Fontaumard, B. Gignoux, V. FreringChirurgie digestive, clinique de la Sauvegarde, Lyon, France

Introduction : La chirurgie est le traitement le plus efficace de l’obésité morbide. Ce traitement peut aboutir à un échec ou une complication.

Objectifs : Nous rapportons notre expérience de repose d’un deuxième anneau gastrique après échec ou complica-tion d’un premier anneau ayant conduit à son ablation.

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Obésité (2012) 7:67-69 69

Méthodes : Du 1er janvier 2006 au 1er janvier 2012, 125 patients ont bénéficié d’une repose d’anneau gastrique pour récidive d’obésité morbide après échec ou complication d’un premier anneau. Il s’agit de huit hommes et 117 fem-mes. L’âge moyen au premier anneau est de 33 ans (15–61) avec un IMC initial moyen de 41 (35–59). L’âge moyen à la réintervention est de 40 ans (19–68). Les causes principales d’ablation de l’anneau sont le glissement (n = 84, 67 %), la migration (n = 21, 17 %) et l’intolérance (n = 10, 8 %).

Résultats : Le délai moyen entre la pose de l’anneau gastrique et l’ablation est de quatre ans et demi (0–14 ans). Le délai moyen entre l’ablation et la repose est de 11 mois (2 mois–7 ans).

Les résultats en termes d’IMC sont :

IMC départ IMC mini IMC repose IMC dernières nouvelles

41 (35–59) 26 (17–46) 36 (23–54) 32 (16–54)

La perte moyenne de points d’IMC est de 9 par rapport à l’IMC de départ. Le suivi moyen est de 22 mois (2–65). Douze patients ont été réopérés (9 %) : dix en raison d’un glissement (deux ont bénéficié d’un by-pass) et deux en raison de l’échec de ce deuxième anneau en termes de perte de poids (ces deux autres patients ont également bénéficié d’un by-pass).

Conclusion : L’indication de repose d’un anneau gas-trique doit être posée après concertation pluridisciplinaire, chez un patient motivé, ayant obtenu un bon résultat de son premier anneau gastrique. Ce deuxième anneau peut per-mettre d’obtenir un résultat satisfaisant en termes de perte de poids. Il est nécessaire d’astreindre le patient à un suivi prolongé comme après toute chirurgie bariatrique.

Référence

1. Schouten R, Japink D, Meesters B, et al (2011) Systematic lite-rature review of reoperations after gastric banding: is a stepwise approach justified? Surg Obes Relat Dis 7(1):99–109

1.05

Chirurgie bariatrique chez les adolescents :

efficacité et morbidité de l’anneau gastrique

C. Champion*, on behalf of Cécile Champion, E. Aubry, I. Gueorgieva, R. Caiazzo, L. Arnalsteen, E. Hervieux, M. Pigeyre, H. Verkindt, R. Besson, F. PattouCHRU de Lille, Lille, France

Introduction : L’obésité, problème de santé publique majeur, concerne 10 % des adolescents. Ses conséquences et ses

comorbidités sont sévères, puisque cette génération d’ado-lescent obèse sera la première à avoir une espérance de vie inférieure à celle de ses parents. La prise en charge exclusi-vement médicale et nutritionnelle de ces jeunes patients n’a, à ce jour, pas fait la preuve de son efficacité. Les recomman-dations de la chirurgie bariatrique indiquent que les patients doivent être âgés de plus de 18 ans. Peu de données sont actuellement disponibles pour évaluer le traitement chirur-gical chez les enfants.

Objectifs : Le but de notre étude est d’observer l’effica-cité et la morbidité de la mise en place d’un anneau gastri-que chez les adolescents de moins de 18 ans.

Méthodes : Nous avons réalisé une étude observation-nelle prospective unicentrique sur un an chez des patients obèses de moins de 18 ans. Tous ont bénéficié d’une prise en charge multidisciplinaire d’au moins six mois pré-opératoires. L’intervention consistait en la mise en place d’un anneau gastrique sous anesthésie générale par voie cœlioscopique dans un centre expert, en coordination avec le service de chirurgie pédiatrique. Un entretien avec un diététicien était systématique en postopératoire avant la sortie et le suivi à un, trois et six mois était programmé. Nos critères de jugement étaient le pourcentage d’excès de poids perdu (en considérant le poids idéal comme le poids pour un indice de masse corporelle [IMC] à 25 kg/m2), la perte de points d’IMC et les complications per- et post-opératoires.

Résultats : Sept patients (six filles, un garçon) âgés de 15,8 à 17,4 ans (moyenne : 16,9 ans ± 0,6) ont été inclus avec un IMC de 32,7 à 55 kg/m2 (moyenne : 42,3 ± 8,1). À six mois, la moyenne de l’excès de poids perdu était de 20,9 % (± 16,9) avec une médiane à 15,2 % (minimum 0 % ; maximum 43 %). La moyenne de la perte d’IMC était de 3 kg/m2 (± 2,2) avec une médiane à 4 kg/m2 (mini-mum : 0 ; maximum : 5,4). Aucune complication médi-cale ni chirurgicale per- ou postopératoire n’est survenue. L’alimentation était reprise dès j1 postopératoire après contrôle radiologique. Tous les patients sont sortis à j2 après contrôle de la tolérance alimentaire et initiation du suivi nutritionnel.

Conclusion : Bien que portant sur une petite série de patients avec un recul encore faible, notre étude montre qu’à six mois la mise en place d’un anneau gastrique permet une perte de poids significative au prix d’un geste réversible et d’une morbidité minime. Ces résultats semblent proches de ceux obtenus chez l’adulte. L’anneau gastrique semble une solution satisfaisante chez les adolescents obèses dans le cadre d’une prise en charge multidisciplinaire au terme d’un suivi adapté.