N° 20088MERCREDI 8 AVRIL 2009 www.leparisien.fr

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AVEC

EN 1967

ET

JOURNALVOTRE

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La baisse de l’immobilier n’est pas terminéePage 8

Les employés debanque craquentPris entre la pression de leur hiérarchie et le mécontentement croissant des clients face à la crise, les salariés des banques ne cachent plus leur malaise. Pages 2 et 3

L’Italie à la recherche de miraculés

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Des sauveteurs français à L’Aquila, hier.

Le bilan du terrible tremblement de terre qui a frappé l’Italie s’élevait hier soir à au moins 228 morts. Les sauveteurs tententtoujours de retrouver des survivants sous les décombres. Maintenant, les habitants craignent les répliques. Pages 12 et 13

77

N

SEINE-ET-MARNE

Les PME aux aboisfaute de crédit

Cahier central

EDUCATION

Pourquoi les facs sonttoujours en ébullition

Page 10

VOTRE SUPPLEMENT

Tout sur le handicapet l’emploi

LE FAIT DU JOUR

2 M E R C R E D I 8 A V R I L 2 0 0 9

Le profond malaise des

RANDE déprime chezles salariés de banque.Injures, menaces, voireagressions au guichet.G La tension monte dans

les agences, entre des conseillers hy-perstressés et des clients mécontents.Selon des statistiques que nous avonspu nous procurer, les incivilités ontgrimpé en flèche : + 24 % en 2008par rapport à 2007. Un record !

Ce malaise se nourrit de pressionscroissantes de la hiérarchie pourvendre davantage, alors que, avec lacrise, les objectifs commerciaux sontquasiment impossibles à respecter. Sepercevant de plus en plus comme des« vendeurs » et non plus comme des« conseillers », les chargés de clien-tèles se trouvent pris entre le marteauet l’enclume, le désir d’être loyal vis-à-vis des clients et celui d’être rentablepour l’entreprise.

Haut-le-cœurà la Société générale

Rien d’étonnant à ce que « près d’unsalarié sur trois aborde sa journée detravail avec appréhension », selon uneenquête de SUD-Caisses d’épargne.Autre motif d’inquiétude : la part va-

riable des rémunérations a fonducomme neige au soleil. Tout commela participation des salariés, du fait dela chute des cours de Bourse. Aupoint que l’annonce, le mois dernier,de l’attribution de stock-options auxdirigeants de la Société générale aprovoqué un haut-le-cœur dans labanque. Les syndicats maison souli-gnant dans un communiqué com-mun* que les « salariés sont eux-mêmes soumis au régime sec par cesmêmes dirigeants et leur conseil d’ad-ministration ». Ambiance.

Seul motif de satisfaction pour lessyndicats : la profession se penche en-fin sur le problème. Certes, des me-sures de recensement et de préven-tion sont prévues depuis un accord debranche de 2006. Mais il aura fallu lemeurtre d’une employée de la Bred-Banque popula i r e , en dé-cembre 2008, pour que les directionsse saisissent vraiment du dossier.« Dire qu’il y a un malaise, c’est exa-géré. Ce n’est pas pire que chez les bu-ralistes », tempère le porte-parole d’ungrand réseau. A suivre…Olivier Aubry et Séverine Cazes

* Regroupant les syndicatsCFDT-CFTC-CGT-FO-SNB/CGC.

Entre les pressions de leur hiérarchie et le mécontentement des clients, les salariés des banquescraquent. Selon nos informations, les incivilités au guichet ont bondi de 24 % l’an dernier.

Enquête choc chez l’EcureuilA QUASI-TOTALITÉ des com-merciaux (87,7 %) et des em-L ployés des plates-formes télé-

phoniques (82,4 %) des Caissesd’épargne dit ressentir « de l’agressi-vité de la part de la clientèle », selonune vaste enquête que vient de pu-blier le syndicat SUD-Caissesd’épargne*. Réalisé tout au long del’année 2008, ce sondage n’intègreque partiellement les effets de la crise

financière, qui a éclaté à l’automnedernier. Il n’en est pas moins révéla-teur d’un profond malaise.

Malaise vis-à-vis de la clientèle, no-tamment, dont les reproches adressésaux salariés portent en priorité sur latarification (65,6 %) et les politiquescommerciales (48,3 %). Interrogés parailleurs sur les objectifs qui leur sontfixés par leurs responsables, une ma-jorité des commerciaux (79,4 %), ainsi

que des employés des centres tech-niques informatiques (62,8 %) et deceux des plates-formes téléphoniques(56%) jugent que cesobjectifs ne peu-vent pas être atteints.

70 % sont « nerveux,tendus et irritables »

Pis, les deux tiers des salariés (66,6 %)affirment que leur hiérarchie exiged’eux « un résultat en contradiction

avec les discours, les moyens allouésou les procédures ». Et près d’un surdeux (43 %) estime que son travailquotidien n’est pas reconnu par sessupérieurs.

Une majorité des salariés interro-gés déclarent se sentir « nerveux, ten-dus et irritables » (70,6 %) et « conti-nuellement fatigués » (66,9 %).Résultat : « Près d’un salarié sur troisaborde sa journée de travail avec ap-

préhension », souligne SUD. Sollici-tée par notre journal, la Caisse natio-nale des Caisses d’épargne n’a passouhaité s’exprimer.

O.A.

* « Souffrance au travail »(février 2009). Enquête réalisée parSUD sur l’année 2008 dans lesCaisses d’épargne sur la base desréponses de 4 922 salariés, soit 13 %de l’effectif des Caisses d’épargne.

Vos relations avec votre banquier se sont-elles dégradées ?

« Oui, un peu. Auguichet, je trouve que lesclients sont plus pressés etrâlent plus souvent. Jem’occupe du compte dema mère. Notre conseillerfinancier m’a appelérécemment sur monportable pour meproposer une mutuelle,alors que j’en ai déjà unepar mon père qui travailleà la Ville de Paris. Il a ététrès insistant, il disait quema mutuelle actuelle étaittrop chère mais je n’ai pasvoulu en changer. »

« Oui. En mars, on m’apiraté ma carte viaInternet, 3 700 � voléssur mon compte ! Labanque, dont je suis clientdepuis trente-cinq ans, m’ademandé de prouver quece n’était pas moi quiavais fait les achats. Onm’a compté des agios, onm’a prélevé le coût de lanouvelle carte… Il a falluque je fasse un sit-in dansl’agence pour me fairerembourser ! Et pour seuleexplication j’ai eu :manque de personnel. »

« Non, pas du tout. Jevais à ma banque aumoins une fois parsemaine pour déposer deschèques et on prendmême le temps dediscuter, mais pas de lacrise ! Il faut dire que c’estdans un coin tranquille, enSeine-et-Marne, et j’ai letemps de faire la queueaprès les cours, même s’ily a toujours un quartd’heure d’attente. Autourde moi, je n’ai jamais vules gens agressifs ouimpatients. »

« Non, au contraire. Jesuis dans une banquemutualiste qui accueille leclient en tant qu’individu.A l’agence, on me connaîtpar mon nom. C’est unebanque à taille humaine.J’ai assisté au conseild’administration, on a étébien reçu. Le directeurveut que les gens soientcontents de leursprestations. J’habitedésormais à 400 km del’agence mais j’y ai gardémon compte pour cetteraison. »

« C’est vrai. Les clientssont plus agressifs etparfois, il y a desdérapages verbaux. Avec labaisse du pouvoir d’achat,on a le sentiment que lesgens sont plus soucieuxqu’avant, qu’ils demandentdavantage de comptes àleur banque. Et de leurcôté, les agents au guichetservent de tampons. Ilsont plus de pression deleur hiérarchie, on leurdemande de vendre plusde produits, il y a plus deflicage… »

� 400 000 : le nombre desalariés du secteur de labanque, selon l’Associationfrançaise des banques.� 80 % d’entre eux travaillentdans la banque de détail.� Plus de 50 % des effectifsexercent un métier de ventetourné vers la clientèle.57,2 % des embauches dansle secteur bancaire avaient unprofil commercial, en 2006.� 48 000 : nombre decollaborateurs qui travaillentdans la banque definancement etd’investissement, touchée deplein fouet par la crise (12 %des salariés du secteur).� 40 000 : nombred’agences et points contactbancaires (bureaux postauxcompris).� 99 % : taux debancarisation (ayant uncompte bancaire) desFrançais.

CLES

E DIT D’UN ACTE ou d’unS comportement manifes-tant « l’ignorance ou le rejet desrègles élémentaires de la vie so-ciale », indique le Petit Larousseillustré. Le dictionnaire préciseque ce mot convient parfaite-ment à la description d’un« manque de courtoisie et depolitesse ». Derrière ce termepolicé se cachent également lesnombreux noms d’oiseaux quecertains clients mécontents, dé-tenant un compte dans un éta-blissement bancaire, n’hésitentplus à envoyer à la figure d’em-ployés de banque, désemparés.Officiellement, c’est en effet parle terme d’« incivilités » que l’As-sociation française des banques(AFB) définit et recense les « in-sultes, injures et autres me-naces » dont sont victimes lesagents d’accueil, les chargés declientèle oumême les directeursd’agence.Stade ultime de l’incivilité ?L’agression physique, si l’on encroit l’AFB, même si les vio-lences subies par certains sala-riés sont — fort heureuse-ment — extrêmement rares.

O.B.

LE MOT DU JOUR

Incivilité

propos recueillis par Florence Hubin

VOIX EXPRESS/

Marie Arreau23 ANS

ETUDIANTE

CHAMPIGNY (94)

Alain Cadiou51 ANS

SANS EMPLOI

STRASBOURG (67)

Antoine Brette20 ANS

ETUDIANT

MORMANT (77)

Cyrille Soleymieux36 ANS

ENERGETICIEN

LADORNAC (24)

François Wolff57 ANS

COMMERCIAL

HOENHEIM (67)

(LP/GUILLAUMEROUJAS.)

LE FAIT DU JOUR

M E R C R E D I 8 A V R I L 2 0 0 9 3

salariés des banques

« J’ai honte de dire pourquel établissement je travaille »SYLVIE *, salariée d’une banque française

A QUARANTAINE élégante,L Sylvie accepte de témoigner.Mais à une double condition : ne pasrévéler son nom, ni celui du réseaubancaire national dans lequel elle of-ficie. Entrée il y a vingt et un ans danscette maison, cette « technicienne debanque » estime que le métier achangé. En mal. « Au départ, j’étaisconseillère clientèle. Mais jouer lesmarchands de tapis, vendre n’im-porte quoi à n’importe qui, ce n’estpas mon truc ! » explique Sylvie.Cette dégradation du métier date se-lon elle du milieu des années 1990.Après la crise immobilière et obliga-taire, les banques « redécouvrent » lepotentiel de croissance et de rentabi-lité que représente le marché desparticuliers.

« Dans la banque, les conseillersont toujours eu des commissions enfonction des produits vendus. Maisla pression commerciale n’avait rienà voir avec ce que nous subissonsaujourd’hui. On était libre de gérernotre portefeuille de clients commeon voulait, on prenait le tempsd’avoir une vision globale de leursbesoins. Jamais on ne nous auraitsuggéré de vendre une assurance-viecoûte que coûte », se rappelle cettequadragénaire.

Exaspérée par cette course auxobjectifs commerciaux, Sylvie avoulu changer de poste. Du front-of-fice des agences, elle est passée en2002 au traitement des dossiers ad-ministratifs, en back-office.

« Les employés ont perdutoute crédibilité »

N’ayant plus aujourd’hui que descontacts téléphoniques avec la clien-tèle, elle a tout de même noté uneplus grande agressivité. « Les em-ployés de banque ont perdu toutecrédibilité », s’inquiète-t-elle. « A lamoindre anicroche sur un dossier,au moindre retard de virement, lesgens ne nous laissent plus rien pas-ser », explique Sylvie.

Et lorsqu’on l’interroge sur cequ’elle pense aujourd’hui de sabanque, la réponse fuse : « J’ai hontede dire où je travaille. En réalité, jesuis fière de ma banque, mais j’aihonte de l’image qu’en donnent sesdirigeants. A cause d’eux, les clientspensent que nous gagnons tous desfortunes sur leur dos alors que cen’est pas vrai du tout. »

S.C.

* Le prénom a été modifié.

« Impossible d’éliminer totalement les incivilités »JEAN-CLAUDE GUERY, directeur des affaires sociales de l’AFB

A FEDERATION professionnelle, l’AFB (Associa-L tion française des banques), reconnaît que lesbanques souffrent d’une image négative. Des négocia-tions ont repris en mars pour apporter des solutions auproblème des incivilités.Comment expliquez-vous cetterecrudescence d’insultes ou de menaces ?

� Jean-Claude Guéry. D’abord, il y a un climat géné-ral défavorable qui entraîne une hausse des incivilités.Ensuite, la crise a de graves conséquences pour certains.Or, quand on a des difficultés d’argent, on peut avoir undifférend avec son banquier. Enfin, il faut reconnaîtreque les banques pâtissent d’une image négative.Comment la profession va-t-elle réagir ?Dans un accord signé fin 2006 par l’AFB avec toutes lesorganisations syndicales, les banques s’étaient engagées

à mettre en place des mesures deprévention (formationsou suivi psychologique pour les employés subissant desinjures ou des menaces). Ce texte prévoyait aussi un réa-ménagement des locaux.Les banques ont-elles respecté cet accord ?Oui. Au sein de chaque entreprise, c’était aux partenairessociaux de le mettre en place. Cet accord expire en no-vembre, nous avons décidé d’anticiper sa révision pourtenir compte des préoccupations actuelles. Dès le moisdernier, nousnoussommes réunisavec lesorganisationssyndicales pour discuter des améliorations à apporter.Ces mesures étaient-elles insuffisantes ?Nous essayons de limiter le nombre d’incivilités mais ilest impossible de les éliminer totalement. Ce qui est pri-mordial, c’est qu’entre collègues, il y ait une solidaritésans faille. Le rôle de la hiérarchie est très important.

Propos recueillis par Olivier Baccuzat

« Des soldats au front pour une cause qui n’est pas la leur »DANIÈLE LINHART, sociologue et directrice de recherche au CNRS

OUR cette spécialiste des rela-P tions du travail*, le malaise dessalariés, général pendant la crise, estencore plus marqué pour ceux desbanques, au contact avec la clientèle.Le malaise des salariésdes banques s’accroît-il ?� Danièle Linhart. Sans conteste.Les directions insistent sur la néces-sité pour les salariés de contribuer à labonne marche de l’entreprise. Or, lessalariés des banques sont confrontés,plus que ceux des autres secteurs, auximportantes fractures qui se sont dé-

veloppées, notamment en termes derémunérations. Ils voient bien queplusieurs mondes coexistent et queles règles du jeu ne sont pas lesmêmes pour tous.

Pourquoi les incivilitésont-elles augmenté ?

Les salariés des banques se heurtentaux difficultés financières quoti-diennes du plus grand nombre. Ils setrouvent souvent dans l’impossibilitéde satisfaire les demandes de clientsmême si elles leur paraîtraient légi-times. Cela crée un conflit de valeurs.

Ce sont des soldats au front pour unecause qui n’est pas la leur.Comment pourrait évoluerla situation ?Les salariés, encore plus dans lesbanques, sont confrontés aux incohé-rences du discoursde leurs directions.Ce sentiment d’incohérence et d’iné-galité gagne du terrain, tandis que lanotion de communauté se fissure. Lesentiment d’injustice devient collectif.

Propos recueillis par O.A.

* « Travailler sans les autres ? »,Edition du Seuil, 2009.

Incidentsau guichet :un bond de24 % en un an

OTRE JOURNAL s’est procuré les premiersN chiffres officiels recensant les incivilités dans lesbanques. Selon ces statistiques, « les insultes, injures etautres menaces » ont fortement augmenté l’an dernier,avec un bond de 24 % par rapport à 2007*.

� Une montée des incivilités. A la suite de la si-gnature d’un accord de branche fin 2006, l’Associationfrançaise des banques (AFB) a pour la première fois en2007-2008 entrepris un décompte — plus ou moinssystématique — des incidents quotidiens entre clientset salariés desbanques : 2 253 incidents ont été enregis-trés en 2008, soit sept en moyenne par jour ouvré…C’est en région parisienne où un tiers des incivilités onteu lieu que les salariés des banques sont les plus mal-menés.� Insultes et agressions se multiplient. ATou-louse (Haute-Garonne), une jeune salariée a été agres-sée l’été dernier. « Je recevais un couple qui s’interro-geait sur ses frais bancaires. Très vite, le mari s’est mis àme traiter de tous les noms, à proférer des insultes se-xistes et pour finir, il m’a jeté au visage le guide tarifaireposé sur ma table. » Soutenue par sa hiérarchie, cetteemployée a déposé plainte. Puis le compte de ce clientagité a été fermé. Dans l’est de la France, en 2007, unclient a cassé la vitrine d’une agence à l’aide d’un nun-chaku (fléau). Globalement, dans les deux tiers des cas,les femmes sont victimes decette violence, verbale voirephysique.� Pendant ce temps, la pression commer-ciale continue. Conseiller clientèle dans une grandebanque à réseau, un salarié explique recevoir chaquejour « des dizaines de mails » de sa hiérarchie pour luirappeler ses objectifs de vente. Et d’organiser chaquesemaine un sprint entre collègues. De quoi s’agit-il ?Les conseillers clientèle sont mis en compétition pourvendre le pluspossible. « En semaine 11, il fallait vendrequinze cartes bleues chacun ; la semaine 12, c’était lescrédits à la consommation et cette semaine, il s’agissaitd’ouvrir un maximum de comptes », déplore, excédé, cesalarié de l’est de la France.

Séverine Cazes

* Bilan du groupe technique paritaire Incivilités,AFB/syndicats. C’est en région parisienne que les salariés des banques sont le plus malmenés par les clients. (REA/RICHARD DAMORET.)

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4 M E R C R E D I 8 A V R I L 2 0 0 9

256 réunions publiquesL EN A établi lui-même le dé-I compte : depuis son arrivée à la

tête de l’UMP en janvier, XavierBertrand a animé 256 réunionspubliques, auxquelles s’ajoutent20 meetings qu’il a voulu rénoveravec une formule de questions-ré-ponses sans estrade entre orateurset public.

Xavier Bertrand, qui revendiquel’idée d’avoir proposé à NicolasSarkozy de désigner Michel Bar-

nier comme tête de la liste euro-péenne en Ile-de-France (au lieude celle du Sud-Est), se défend den’être que le gardien d’une maisondont le président a la clé : pour leslistes européennes toujours in-complètes, il réunit mardi et mer-credi les parlementaires et cadresde chacune des 8 circonscriptionseuropéennes pour un « démi-nage » général.

M.C.

Bertrand fait le grand écart

L DONNE toutesatisfaction ! » as-sure-t-on à l’Elyséeoù l’on ajoute :«I « Bien sûr, le prési-

dent de cœur de l’UMP, c’est Nico-las. Xavier, lui, est 100 % dans la ma-chinerie quotidienne du parti. » Cetterépartition des rôles a le mérite d’êtreclaire : Nicolas Sarkozy décide, Xa-vier Bertrand anime. Contrairementà son prédécesseur, Patrick Deved-jian, qui prenait des libertés avec laligne officielle, Bertrand, depuis sanomination en janvier, s’est gardé detoute fantaisie. Quitte à donner lesentiment d’un leadership mou.« Xavier a accepté un défi. Son critèrede réussite est la modernisation duparti d’ici à 2012. Il a pris des risquesen quittant le gouvernement et il aplacé la barre très haut », confie Na-thalie Kosciusko-Morizet, secrétairegénérale adjointe, un brin admira-tive. Lui assume : « Mon travail, c’estde relancer la dynamique militanteet de stimuler la boîte à idées UMP. »

Avec 277 171 adhérents fin 2008et l’ambition de doubler ce chiffred’ici à 2012, l’UMP est une « arméemexicaine » difficile à manier. Car les« généraux » sont presque tous mi-nistres, comme Brice Hortefeux, quiveille sur les investitures. Le lieute-nant historique du président, Frédé-ric Lefebvre, est l’omniprésent porte-parole du part i . S’ajoutent22 conseillers politiques et 39 secré-taires nationaux, auxquels Bertranda demandé un vrai engagement.

« Un relais efficace »

Chaque lundi, Sarkozy réunit les diri-geants et le ton est donné lors dupoint presse. Le mardi, c’est le petitdéjeuner des dirigeants de la majo-rité, toujours à l’Elysée. Les directivessont déclinées au bureau exécutif.« C’est entièrement faux de pré-tendre que Xavier n’ouvre pas labouche dans les réunions avec leprésident. Au contraire, il est trèscréatif. Nicolas sait qu’il dispose aveclui d’un relais efficace », complètel’entourage présidentiel, qui appré-cie la capacité d’adaptation de Ber-trand aux situations difficiles : « Dansun parti, il faut être loin de la rigidité. »

Méthodique, le secrétaire général

arrive souvent en réunion « avec desfiches toutes prêtes sur les sujets àaborder », témoigne un cadre. Avecles permanents, il est affable. Parfoiscassant, selon certains. « Il est très or-ganisé, c’est une qualité précieuse.Mais, lorsque le débat devient tropverrouillé, cela devient un défaut. Di-sons qu’il cumule les deux », com-mente le député villepiniste HervéMariton. « Il essaie d’être sympa, detout contrôler. Parfois en vain », ra-conte l’entourage d’un ministre.« L’exemple de Lefebvre, qui a refuséde soumettre ses communiqués àson contrôle, a poussé tout le monde

à faire pareil, c’est-à-dire à aller direc-tement traiter à l’Elysée. » Bertrandn’aurait donc qu’une autorité admi-nistrative sur le parti.

Rue La Boétie, Bertrand, redevenudéputé de l’Aisne, s’est concentré surl’organisation, mais s’est voué aussiau travail de terrain. A raison d’aumoins un déplacement hebdoma-daire, il tisse ses réseaux et soigne sacote auprès des militants. « C’est lechoix d’une vassalisation totale à Sar-kozy pour arriver jusqu’à Matignon »,disent ses détracteurs…

Martine Chevalet

avec Azzeddine Ahmed-Chaouch

Qui commande à l’UMP ? Le secrétaire général et député de l’Aisne, sans doute.Mais avec une marge de manœuvre limitée car les décisions se prennent à l’Elysée.

Edouard Courtial, chasseur de talentsMulhouse (Haut-Rhin)

DE NOTRE ENVOYE SPECIAL

U REZ-DE-CHAUSSÉEd’un immeuble situé dansA une rue peu passante de

Mulhouse (Haut-Rhin), les entre-tiens se succèdent à la permanencede l’UMP. Le directeur de casting dujour : Edouard Courtial, députéUMP de l’Oise, va écouter pendantquatre heures une vingtaine de mili-tants et d’élus du département.« C’est mon 70e déplacement dansles départements, où je réalise desaudits pour voir ce qui peut êtreamélioré. C’est l’occasion de trouverdes nouveaux talents pour le parti »,explique ce jeune parlementaire de35 ans, secrétaire national aux fédé-rations UMP. Dans la ville alsa-

cienne, ce proche de Brice Hortefeuxprofite du changement de secrétairedépartemental pour dénicher lanouvelle « pépite » du Haut-Rhin. Ilsoumettra ensuite à Xavier Bertrand,son patron à l’UMP, une liste denoms à suivre.

« Ils n’osent pas jouerdes coudes »

« Avez-vous envie de jouer un rôledans les prochaines échéances à ve-nir ? » interroge Courtial à chaqueentretien. Ensuite, il s’étonne : « C’estincroyable, beaucoup sont encorebercés par les habitudes. Ils n’osentpas jouer des coudes et afficher leursambitions. Or c’est l’absence de re-nouvellement qui conduit à la dé-faite, même dans des bastions im-

perdables. Je suis pourtant l’exemplequ’il faut aller au combat, même sion est très jeune », est-il fier de rappe-ler. Simples militants, élus locaux,adhérents des Jeunes Populaires :l’UMP brasse tant qu’elle peut pourfaire sortir de futurs candidats auxélections. Après les nominations deRachida Dati, Fadela Amara etRama Yade au gouvernement,l’émergence des profils issus de l’im-migration est une des priorités. « Ni-colas Sarkozy est très sensible à laquestion du renouvellement, confieCourtial, lui-même cité pour rempla-cer Bernard Laporte au ministèredes Sports. Il veut des jeunes maisaussi des personnalités issues de ladiversité. »

Fier de répondre à ce cahier descharges, Courtial avance sa plusbelle trouvaille. « Lorsque je suis allé

rencontrer les élus et les militants lo-caux en Mayenne, j’ai senti une dé-mobilisation. Il fallait trouverquelqu’un en dehors des clans. C’estalors que j’ai discuté avec Samia Sul-tani. » En décembre, la direction duparti nomme secrétaire départemen-tale puis secrétaire nationale cetteenseignante de 36 ans. « Et ce n’estpas fini », confie Courtial.

En Alsace, la pêche mulhou-sienne se révèle payante en fin dejournée. Nejla Yazmis, titulaire d’unmastère de management, séduit ledéputé dénicheur de talents. Ambi-tieuse, cette jeune femme de 30 ans,d’origine turque, se positionne déjàpour les élections régionales de2010. « Cela peut plaire au prési-dent », glisse Courtial, avec un petitsourire.

A. A.-C.

MAISON DE LA MUTUALITE (PARIS Ve), LE 24 JANVIER. Depuis qu’il a été nommé à la tête de l’UMP, Xavier Bertrand se contented’animer le parti, suivant les directives fixées par Nicolas Sarkozy. (LP/DELPHINE GOLDSZTEJN.)

Edouard Courtial, député de l’Oisede 35 ans, réalise des audits dansles permanences UMP. (LP/F. NOURY.)

LA POLITIQUE

M E R C R E D I 8 A V R I L 2 0 0 9 5

PS

Royal donne le tempoDAKAR jusqu’à demain, Sé-golène Royal est à plusieursA milliers de kilomètres de la

France… mais les socialistes ne sesont jamais affichés aussi prochesd’elle. Depuis trois jours, le PS faitbloc derrière son ancienne candi-date à la présidentielle. Une situa-tion rarissime ces derniers mois.Après avoir approuvé ses déclara-tions sur les séquestrations des pa-trons, tous sont montés au créneauhier pour défendre son discours deDakar. Sa demande de « pardon »aux Africains pour les propos de Ni-colas Sarkozy (« L’homme africainn’est pas encore entré dans l’his-toire ») a reçu l’approbation de sonparti, la première secrétaire en tête.« Elle a eu raison de tenir ce dis-cours », juge Martine Aubry. Leporte-parole du PS, Benoît Hamon,ou le député du Doubs, Pierre Mos-covici, vont dans le même sens.

La présidente de la région Poitou-Charentes avait pris la peine, pourune fois, de faire parvenir avant de le

prononcer son texte à Aubry, Ha-mon et Cambadélis, secrétaire natio-nal à l’international. Jusqu’à la der-nière minute, elle a apporté desmodifications à un discours qu’elleavait quasiment bouclé la semainedernière. Elle en avait d’ailleurs faitlire, dit-elle, le projet à Hubert Vé-drine, ancien ministre des Affairesétrangères. Mais selon son entou-rage, très émue par l’accueil reçu aupremier jour de sa visite au Sénégal,elle a tenu à muscler ses propos.

« Le tour du monde

en 80 bourdes »

Royal sème également le troubledans la majorité. Si Bernard Kouch-ner condamne ses propos, il n’en re-connaît pas moins l’ambiguïté dudiscours de Dakar de Sarkozy. « Laphrase était sans doute maladroite »,a estimé hier le ministre des Affairesétrangères sur RTL. François Fillon,lui, invite Royal à « plus de retenue et

de dignité ». Pour Jean-FrançoisCopé, président du groupe UMP àl’Assemblée, le discours de Royal est« écœurant ». « Qu’elle soit allée hu-milier notre pays comme elle l’a fait,c’est scandaleux », fustige-t-il. « Dutour du monde en 80 bourdes » (Ro-ger Karoutchi) à « l’antisarkozysmehystérique » (Nadine Morano), toutl’UMP dénonce Royal. Seul le dé-puté villepiniste François Goulard ladéfend : « Il est difficile de lui donnertort, le discours de Sarkozy était unetelle erreur…, soupire-t-il. Royal a ex-primé ce que beaucoup pensentdans la majorité. Elle corrige le tir.Est-ce que ce n’est pas dans l’intérêtde la France qu’elle le fasse ? »

L’intérêt de Royal est en tout castout trouvé : occuper le terrain etchercher à donner le tempo. Al’heure où le PS et sa première secré-taire peinent à retrouver des cou-leurs, Royal veut surtout s’afficher enprincipale opposante à Sarkozy.

Rosalie Lucas

avec Nathalie Segaunes

Un langagereligieuxECIDEMENT, SégolèneD Royal aime utiliser le voca-

bulaire religieux. En demandantpardon au Sénégal, elle est dansla droite ligne de certaines deses déclarations antérieures. Le1er mai 2007, juste avant le se-cond tour de la présidentielle,elle avait sidéré les socialistes enlançant au stade Charléty à Pa-ris : « Aimez-vous les uns lesautres », tout droit sorti desEvangiles.

Le 15 novembre 2008, lorsde son premier discours aucongrès de Reims, elle avait dit :« Nous finirons bien par nousaimer » avant d’appeler au « par-don des offenses » tiré du NotrePère des chrétiens. Le sénateursocialiste Michel Charasse avaitalors prétendu que le discoursavait été écrit par le curé deMelle, fief des Deux-Sèvres deSégolène Royal. B.H.

La grogne dessalariés du parti

CENE surréaliste hier soir au PSS lors de la réunion de direction.Tandis que la première secrétaire,Martine Aubry, comprend les sala-riés qui séquestrent leurs patrons, lesdirigeants ont entre leurs mains untexte exprimant « le malaise » du per-sonnel du PS… Dans un tract, tousles syndicats du parti qui salarie autotal une centaine de personnesdressent un constat sans concessiondes relations sociales rue de Solfe-rino : « violation de la conventioncollective », « non-remplacement deplus de 20 postes vacants », « réorga-nisation sans évaluation préalabledes besoins »… Et les syndicats deconclure : « La démocratie sociale,pratiquons-la d’abord à l’intérieuravant d’en parler à l’extérieur. »

Le conseil fait désordre, maisamuse beaucoup quelques diri-geants : « Va-t-il falloir séquestrer Au-bry ? » dit l’un. « Il ne manqueraitplus que Besancenot viennent soute-nir les salariés du PS », lance unautre. Pascale Boistard, secrétairenationale à l’organisation, a tenté decirconscrire ce début d’incendie enniant l’hypothèse d’un plan social.

Eric Hacquemand

DAKAR (SENEGAL), LUNDI. En demandant pardon aux Sénégalaispour les propos de Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal a rallié le PSet semé le trouble à l’UMP. (LP/OLIVIER CORSAN.)

LA POLITIQUE *

6 M E R C R E D I 8 A V R I L 2 0 0 9

Sécurité

Sarkozy plus fermeque jamais

Venelles(Bouches-du-Rhône)

DE NOTRE ENVOYE SPECIAL

NE FERMETÉ implacable.Nicolas Sarkozy, en déplace-U ment hier à Venelles, à la pé-

riphérie d’Aix-en-Provence, a vive-ment réagi à la séquestration dechefs d’entreprise par des salariés li-cenciés comme à Caterpillar, 3M ouSony. « Il y a des comportements decertains patrons qui sont inadmis-sibles, mais l’immense majorité deschefs d’entreprise souffre de la criseet se comporte formidablementbien. Qu’est-ce que c’est cette his-toire d’aller séquestrer des gens ? Onest dans un Etat de droit et je ne lais-serai pas faire cela. » Applaudisse-ment nourris dans le gymnase où secôtoient chefs d’entreprise, universi-taires, chercheurs (parmi lesquelsClaude Allègre) et élus.

« Ils voulaient être pacifistesavec des haches ? »

Si près d’un Français sur deux jugeque cette méthode d’action est « ac-ceptable », selon un sondage CSA,publié hier dans nos colonnes, lechef de l’Etat, lui, affiche son intran-sigeance. Et il réplique à SégolèneRoyal qui estimait dimanche que« les salariés doivent forcer le bar-rage de l’injustice absolue » : « Dansun Etat de droit, la loi doit être res-pectée. On peut comprendre la co-lère des gens, mais elle sera apaiséepar des réponses et des résultats, pasen aggravant les choses et en faisantdes choses contraires à la loi. »

Pourtant, le 3 avril 2007, Sarkozyavait déclaré devant des pêcheurs deLorient : « Ici, quand on recourt à la

violence, ce n’est jamais pour se dis-traire, ce n’est jamais pour nuire àautrui, c’est parce qu’on est déses-péré, c’est parce qu’on n’a plus de re-cours et qu’on se sent condamné à lamort économique et à la mort so-ciale. » Mais il n’était, à l’époque, quecandidat à l’élection présidentielle.

Sarkozy enchaîne sur les violencescommises samedi en marge du som-met de l’Otan à Strasbourg. Alorsque certains, comme Roland Ries, lemaire de PS de Strasbourg, mettenten cause les forces de l’ordre pour nepas avoir réussi à empêcher la casse(alors que 25 000 policiers et gen-darmes français et allemands étaientdéployés dans la ville), le chef del’Etat stigmatise les anti-Otan :« Quelle allure ils avaient ! Ils vou-laient être pacifistes avec des hacheset des barres de fer ? C’est pacifiste,cela ? Ça donne une image ouvertede notre pays ? C’est inadmissible etcela doit être sanctionné. » A ceuxqui, à gauche, leur chercheraient desexcuses, il martèle : « Qu’ils aient lecourage de dire qu’ils veulent chan-ger la loi. Mais elle existe et je la ferairespecter. Il n’y aura pas d’excep-tion. » Un ton aux accents sécuri-taires qu’il utilisera de nouveauquelques minutes plus tard devantdes militants UMP réunis, à huisclos, à Bouc-Bel-Air.

Hier, le chef de l’Etat, accompagnéde quatre ministres (Christine La-garde, Valérie Pécresse, Luc Chatelet Hubert Falco) était en principevenu parler de la recherche et de l’in-novation. Alors que la grogne sepoursuit dans les universités, Sar-kozy s’est aussi montré ferme sur ceterrain, apportant un soutien clair àsa ministre de l’Enseignement supé-rieur (lire en page 10).

Didier Micoine

« C’est un personnage pasreluisant. Je n’accepteraipas de débattre avec lui,parce qu’il m’inspirebeaucoup de rejet. »Arnaud Montebourg,député PS, à propos del’ex-socialiste Eric Besson,ministre de l’Immigration,hier dans « Face à nous »sur Public Sénat avec « leParisien »- « Aujourd’huien France ».

� Sarkozy à Toulonle 8 mai

La marine nationale prépareune revue navale d’envergurepour les cérémoniescommémoratives du 8 Mai quise dérouleront à Toulon (Var),en présence de Nicolas Sarkozy.Le bâtiment « le Mistral »pourra être admiré au large deToulon ainsi que plusieursnavires. Mais pas leporte-avions « Charles-de-Gaulle », en réparation.

� Merci De Gaulle !Jean-François Copé, présidentdu groupe UMP à l’Assemblée,a passé trente heures d’affilée,la semaine dernière, à bord del’un des quatre sous-marins

nucléaires français, au large deBrest. Le maire de Meaux enest revenu enchanté et bluffé. Ila même été ramené à Brest parhélitreuillage. Sa conclusion :« Merci De Gaulle ! »

� Bertrand,le PS et le vélo

Xavier Bertrand a trouvé unedrôle de formule pour railler lessocialistes qui font de lasurenchère derrière OlivierBesancenot, à proposnotamment des séquestrationsde patrons par des salariésmenacés de licenciement.« Socialiste qui court iratoujours moins vite qu’unfacteur à vélo ! » lance lepatron de l’UMP.

C O U L O I R S

Flambée de violence en Moldavie

CHISINAU (MOLDAVIE), HIER SOIR. Desmilliers de jeunes ont pris d’assaut la présidenceet le Parlement moldaves hier après la victoiredes communistes aux législatives. Résistant auxgrenades lacrymogènes et canons à eau de lapolice, ils ont pénétré dans les deux bâtimentsemblématiques du centre de Chisinau, capitalede ce pays roumanophone, le plus pauvred’Europe, coincé entre la Roumanie et l’Ukraine.Certains sont sortis avec les meubles qu’ils ontbrûlé dans la rue. Aux cris de « Liberté » et« Mieux vaut être mort que communiste ! », lesmanifestants ont brandi le drapeau de laRoumanie. Dans la soirée, ils jetaient ordinateurset effets personnels des députés depuis lesfenêtres des étages supérieurs du Parlement enfeu. Une personne aurait même trouvé la mort,intoxiquée au monoxyde de carbone. Les heurtsentre manifestants et forces de l’ordre ont faitune centaine de blessés. Cette nuit, la policeantiémeutes a pris le contrôle du Parlement et aarrêté une dizaine de manifestants.(REUTERS/GLEB GARANICH.)

EN BREF

� CriseLe Premier ministre, François Fil-lon, a relevé hier des éléments d’es-poir face à la crise mondiale, se re-fusant à un pronostic mais assurantque « plusieurs paramètres positifsse mettent en place ». « Le secteurbancaire est globalement stabilisé,les taux d’intérêt européens sont deplus en plus bas, l’inflation est deve-nue quasi inexistante, le prix desmatières premières a reflué », a-t-ilénuméré dans un discours aux par-lementaires de la majorité réunis àMatignon.

www.leparisien.frwww.aujourdhui.fr L’ECONOMIE

M E R C R E D I 8 A V R I L 2 0 0 9 7

Caterpillar allège son plan social

Grenoble (Isère)DE NOS ENVOYÉS SPÉCIAUX

’EST certes une victoire,mais une victoire endemi-teinte qu’ont rem-portée hier les salariésC de Caterpillar. A l’issue

d’une réunion de près de cinq heuresà la direction départementale du tra-vail de l’Isère avec les représentantsde l’intersyndicale CGT-FO-CFTC-CFDT, les dirigeants du groupe amé-ricain spécialisé dans la fabricationd’engins de chantier ont accepté derevoir à la baisse leur plan social. Lenombre de suppressions de postesdevrait passer de 733 à 600, répartissur les deux usines de Grenoble etEchirolles, qui emploient au totalprès de 2 700 salariés. L’enveloppedestinée au Plan social pour l’emploi—le fond qui permettra d’indemniserles salariés au départ—, passe, elle,de 48,5 millions d’euros à 50 mil-lions d’euros.

Mais ces ultimes propositions sontconditionnées à une révision de l’or-ganisation du chômage partiel et dutemps de travail des équipes. « Il resteencore des points à négocier. Notam-ment sur l’annualisation du temps de

travail. Demain, nous allons recon-trer Nicolas Sarkozy à l’Elysée. Nousdiscuterons pour voir ce qu’il est en-core possible de faire », confie Nico-las Benoît, élu CGT au comité d’en-

treprise. La semaine dernière, leprésident de la République avait as-suré qu’il allait « sauver le site. »

Pourtant après ces annonces, lacentaine de salariés présents devant

la direction du travail semblaient dé-çus. « Le groupe ne lâche pas plusd’argent alors qu’il réalise des mil-liards de bénéfices. On demande110 millions d’euros, on est très loin

du compte », s’emporte l’un d’entreeux. « La mobilisation n’est pas ter-minée », prévient Vincent Ingala, dé-légue CFTC. Il y a huit jours, ilsavaient radicalisé le conflit en sé-questrant pendant 24 heures cinqcadres dirigeants dont le directeurNicolas Polutnik.

Jets d’œufssur les dirigeants

Hier, la tension était encore palpable.Craignant de nouvelles échauffour-rées, les patrons de l’entreprise ontfait évacuer les deux sites vers midi.Devant la direction du travail, unepoignée de salariés ont manifestéleur colère en lançant des œufs. Ilsont attendu vers 20 heures que les di-rigeants sortent en voiture pour leursenvoyer une nouvelle salve. Une am-biance qui contrastait avec l’atmo-sphère bon enfant le matin au péagede Voreppe, à l’entrée de Grenoble.Les ouvriers ont distribué des tracts etlaissé passer gratuitement les auto-mobilistes. Quelle forme va prendredorénavant leur action ? Réponse cematin, dès sept heures. Les salariéssont appelés à se réunir pour déciderde la stratégie à adopter.

Sébastien Lernould

Les dirigeants du groupe industriel ont accepté de faire passer de 733 à 600 le nombre

de suppressions de postes. Les syndicats, qui seront demain à l’Elysée, espèrent plus.

PEAGE DE VOREPPE A GRENOBLE (ISERE), HIER. Des ouvriers ont organisé une opération péagegratuit pour sensibiliser les automobilistes à leur action. (LP/GAEL CORNIER.)

Orléans

Nord et EstAppartements

Maisons

- 1,2 %- 8,6 %

Ile-de-FranceAppartements

Maisons

- 9,4 %- 14,5 %

Centre et AlpesAppartements

Maisons

- 7,4 %- 10,1 %

OuestAppartements

Maisons

- 5,5 %- 8,9 %

Sud-OuestAppartements

Maisons

- 2,3 %- 8,7 %

Sud-EstAppartements

Maisons

- 1,7 %- 14 %Source : Fnaim

Tendance annuelle(12 derniers mois/12 mois précédents)

Variation annuelle entrele 1er trimestre 2009et le 1er trimestre2008

Dijon

Brest

Le Havre

La Rochelle

Bordeaux

Strasbourg

Lyon

Clermont-Ferrand

ToulouseMarseille

AjaccioPerpignan

Nancy

Nordet Est

- 2,1 %

Ile-de-France

- 5,8 %

Ouest- 4,6 %

Sud-Ouest- 3,5 %

Sud-Est- 9,7 %

- 2,3 %

X %

Tours

GrenobleGrenoble

- 13,3 %- 6,4 %

- 8,8 %

- 7,7 %

- 6,1 %- 11,2 %

LA BOURSE Retrouvez tous les cours de la Bourse sur www.leparisien.frSéance du mardi 7 avril 2009

CAC 40

- 0,94 %+ 14,51 %�

Accor ......................... 28,925 - 2,97 - 17,62ADP ............................ 42,55 - 0,14 - 12,07Air France-KLM ........ 7,782 - 2,00 - 15,14Air Liquide ................ 63,24 - 1,80 - 3,38Alcatel-Lucent .......... 1,572 - 5,19 + 2,54Alstom ....................... 41,785 - 1,47 - 0,46Alten .......................... 11,72 - 4,33 - 22,84Altran Techno. ......... 2,38 + 0,04 - 12,50April Group ............... 21,94 - 0,72 + 21,22ArcelorMittal ............ 17,85 - 1,49 + 5,00Areva CIP .................. 317,11 - 0,28 - 9,40Arkema ..................... 13,9 - 3,47 + 13,47Atos Origin ............... 22,08 - 2,73 + 23,25Axa ............................ 9,673 - 4,13 - 38,95Beneteau .................. 6,9 - 2,82 + 2,22Bic .............................. 39,2 - 1,56 - 4,79BNP Paribas Act.A ... 33,855 - 2,99 + 11,92Bonduelle .................. 53,895 - 0,19 - 8,19Bourbon .................... 26,65 - 3,27 + 47,73Bouygues .................. 29,24 - 3,29 - 3,18Bureau Veritas ......... 28,9 - 1,03 + 0,56Cap Gemini ............... 26,18 - 0,89 - 4,80Carbone-Lorraine .... 18,27 - 3,33 + 2,61Carrefour .................. 29,01 - 1,99 + 5,41Casino Guichard ...... 48,84 - 0,33 - 10,06CGG Veritas .............. 9,322 - 6,38 - 12,06Ciments Francais ..... 61,455 - 1,36 + 1,88Club Mediterranee .. 9,63 - 0,01 - 19,62CNP Assurances....... 50,57 - 2,22 - 2,49Credit Agricole ......... 8,726 - 5,15 + 9,07Danone ...................... 38,105 + 2,06 - 11,75Dassault Systemes .. 30,13 + 0,10 - 6,79Derichebourg ........... 1,702 - 7,45 + 5,52Dexia ......................... 2,48 - 6,70 - 22,50EADS .......................... 9,571 - 0,30 - 20,44EDF ............................ 31,67 + 3,60 - 23,69Edf Energies Nouv. .. 27,95 + 0,87 + 10,69Eiffage ....................... 35,9 - 2,11 - 3,93Eramet ...................... 171 - 5,11 + 23,91Essilor Intl ................. 30,505 + 0,69 - 9,13

LE SBF 120Libellé dern. % Var. % an Libellé dern. % Var. % an

Euler Hermes............ 30,125 - 2,22 - 14,10Eurazeo ..................... 25,25 + 0,60 - 24,74Eutelsat Communic. 15,555 + 1,14 - 7,96Fimalac ..................... 26 - 3,06 + 16,07Fonc.Regions. ........... 40,63 + 1,83 - 17,08France Telecom ....... 17,015 + 0,95 - 14,75Gdf Suez.................... 25,43 + 2,38 - 28,01Gecina ....................... 36,415 + 2,15 - 26,64Gemalto .................... 21,88 - 0,55 + 22,23Groupe Eurotunnel .. 4 - 2,68 + 3,90Haulotte Group ........ 4,08 + 0,49 - 8,31Havas ........................ 2,081 - + 41,76Hermes intl ............... 85,975 - 2,92 - 14,03Icade ......................... 59,695 + 0,51 + 0,33Iliad ........................... 73,84 - 1,81 + 19,10Imerys ....................... 29,11 - 3,11 - 10,42IMS(Int.MetalSer) .... 10,89 + 0,74 + 17,73Ingenico .................... 12,85 - 1,08 + 15,87IPSEN ......................... 24,93 - 2,58 - 10,93Ipsos .......................... 17,53 - 1,02 - 9,05JC Decaux ................. 9,6 - 3,89 - 21,92Klepierre ................... 16,095 + 5,78 - 8,03Lafarge ...................... 33,625 - 1,10 - 10,74Lagardere ................. 22,01 - 1,57 - 24,10Legrand ..................... 14,27 + 0,35 + 4,47L'Oreal ...................... 53 + 0,05 - 14,93LVMH Moet Hen. ...... 50,48 - 1,76 + 5,67M6-Metropole TV ..... 12,625 + 1,41 - 8,81Maurel et Prom ........ 10,96 + 0,18 + 33,99Michelin .................... 31,605 - 1,70 - 15,88Natixis ....................... 1,401 - 2,23 + 12,08Neopost .................... 61,72 - 0,18 - 4,80Nexans ...................... 32,87 - 2,91 - 22,75Nexity ........................ 19,13 - 2,60 + 72,34Nicox ......................... 9,2 + 3,37 + 18,56Orpea ........................ 28,8 - 1,44 + 11,50PagesJaunes............. 6,93 - 0,57 - 1,42Pernod Ricard .......... 44,5 + 1,37 - 15,99Peugeot..................... 16,425 - 4,12 + 35,19PPR ............................ 53,295 - 3,83 + 14,37

2902,31 points LES VALEURS A SUIVRE ...

DANS LE MONDE

CAC 40 sur un mois

New-York Dow Jones - 2,09 %�7809,39 points

Londres Footsie - 1,58 %�3930,52 points

Francfort Dax - 0,63 %�4322,5 points

Tokyo Nikkei - 0,28 %�8832,85 points

Etats Unis EUR/USD 1,3255 1,3496

CHANGES

Once Lingot 1kg Napoléon

Après une baisse de 6 % en février, et malgré une réduction de ses capacités, le trafi c passagers du groupe franco-néerlandais de transport aérien a encore chuté de 9,4 % durant le mois de mars. Air France-KLM a également constaté une détérioration de ses recettes unitaires et un tassement de coeffi cient d’occupation à 75,5 %.

Air France-KLM (- 2% à 7,782 €)

Le groupe spécialisé dans les équipe-ments et les systèmes de hautes tech-nologies pour l’aéronautique a annoncé la fi nalisation de la reprise, via sa fi liale Sagem Sécurité, des activités biométri-ques de l’américain Motorola. La nouvelle a permis au titre Safran de surperformer le marché où les prises de bénéfi ces ont dominé.

Safran (+ 1,12% à 7,849 €)

Publicis Groupe ........ 20,66 - 1,57 + 12,31Remy Cointreau ....... 20,1 - 2,64 - 32,16Renault ...................... 20,7 - 3,90 + 11,59Rexel ......................... 4,89 - 1,13 + 2,75Rhodia ....................... 3,33 - 1,48 - 26,07Safran ....................... 7,849 + 1,12 - 18,53SAFT .......................... 20,6 - 3,33 + 6,74Saint-Gobain ............ 22,925 - 5,99 - 24,85Sanofi -Aventis .......... 41,93 + 1,30 - 7,64Schneider Electric ... 50,97 - 4,33 - 3,83Scor Se ...................... 16,485 + 0,15 + 0,73Seb ............................ 22,86 - 1,85 + 6,52Seche Environnem. .. 45,78 + 1,73 + 3,35Sechilienne Sidec .... 22,12 - 3,41 - 30,88SES ............................ 13,4 + 0,75 - 3,04Silic ............................ 59,75 - 6,05 - 10,20Societe Generale ..... 33,5 - 1,96 - 6,94Sodexo ...................... 35,055 - 1,11 - 11,42Soitec ........................ 3,16 - 4,24 - 0,63Sperian Protection .. 26,64 - 7,05 - 40,44Stallergenes ............. 42,4 - 2,46 + 11,29Steria Groupe ........... 10,5 - 6,33 + 31,74STMicroelectronics . 4,052 - 2,27 - 15,23Suez Env. .................. 11,73 - 1,10 - 2,66Technip ..................... 27,655 - 1,23 + 26,80Teleperformance ..... 20,68 - 2,52 + 3,82TF1 ............................. 6,428 + 1,12 - 38,43Thales ....................... 29,565 + 2,16 - 0,89Theolia ...................... 3 + 15,83 - 1,32Thomson ................... 0,782 - 0,89 - 18,54Total .......................... 36,565 - 1,18 - 6,03Ubisoft Entertain ..... 14,455 - 1,53 + 3,62Unibail-Rodamco ..... 111,51 - 1,62 + 4,70Valeo ......................... 12,815 - 4,19 + 20,73Vallourec .................. 75,46 - 4,66 - 6,84Veolia Environ. ......... 17,365 + 2,75 - 21,78Vinci .......................... 29,37 - 1,61 - 2,10Vivendi ...................... 19,985 + 0,71 - 14,10Wendel ...................... 23,61 - 5,01 - 33,31Zodiac Aerospace .... 20,35 - 2,47 - 21,73

Libellé dern. % Var. % an

Séduit par les derniers commentaires de la direction et l’ampleur du carnet de com-mandes du groupe de construction et de concession, les analystes du Credit Suisse ont confi rmé leur opinion positive sur la valeur Vinci qu’ils considèrent comme leur préférée du secteur. Ils restent ainsi à surperformance avec un objectif de cours à 50 euros.

Vinci (- 1,61% à 29,37 €)

OR

879,5 $ 21000,00 132,50

Libellé dern.€ préc.€

PETROLELe baril de Brent (163,66 l)

52,78 $ -1,22 %

L’ECONOMIE

8 M E R C R E D I 8 A V R I L 2 0 0 9

Prévisions

L’immobilier pourrait baisserde 5 % à 20 % en 2009

E MARCHÉ de l’immo-bilier a intégré les«L baisses de prix », a es-

timé hier René Pallincourt, présidentde la Fédération nationale de l’im-mobilier (Fnaim), à l’occasion de sonpoint de conjoncture pour le premiertrimestre 2009. Alors que les tran-sactions immobilières ont brutale-ment chuté début 2009 (- 20 % envolume), les agences de la Fnaim ontégalement enregistré une baisse desprix très sensible : - 9,8 % dans l’im-mobilier ancien par rapport à lamême période l’an dernier. Dans ledétail, cette décrue est plus fortepour les maisons (- 11,2 %) que pourles appartements (- 8,4 %). Et pourles mois à venir, la Fnaim pronos-tique une baisse généralisée des prixde l’ordre de - 5 % à - 10 % en 2009.Une prévision que partage le Conseilsupérieur du notariat, qui — plusprudent — ne divulgue que ses pro-nostics concernant les maisons et lesterrains à bâtir en périphérie desvilles : les prix pourraient baisser de10 % à 20 % en 2009.

« Les acheteursont gagné 5,2 %

de pouvoir d’achat »

Contrairement à la période1992-1993, toutes les zones géogra-phiques, « les grandes comme les pe-tites agglomérations, la mer commela montagne, l’urbain comme le ru-ral sont concernés », a expliqué lenotaire Pierre Bazaille. Insistant sur« la multiplication des micromar-chés locaux », comme à Nice parexemple, M. Bazaille a mis en avantl’existence de divers amortisseurspour le marché immobilier. Dans leneuf, la conjonction du doublementdu prêt à taux zéro, les nouvelles me-sures fiscales de la loi Scellier ainsique le dispositif du Pass-foncier de-vraient ainsi permettre d’éviter une

spirale déflationniste sur plusieursannées. D’autre part, contrairementaux années 1992-1993, il n’y a pasde stock de logements excédentairespar rapport aux besoins.

Seule inconnue : la montée duchômage va-t-elle empêcher les mé-nages et les primo-accédants de de-venir propriétaires ? Comme l’a sou-ligné René Pallincourt, « jamais lesconditions d’emprunt n’ont été aussifavorables aux acheteurs depuis2003 ». Entre la baisse des prix ac-tuelle et la baisse des taux d’intérêt,« les acheteurs ont gagné 5,2 % depouvoir d’achat », a fait valoir le pré-sident de la Fnaim. Ainsi, pour unbien d’une valeur de 200 000 �, unacheteur intéressé se serait vu propo-ser, en janvier 2008, un taux d’intérêtà 5,5 % sur une durée d’emprunt de18,5 années. Soit une mensualité de1 399 � par mois. L’acquisition dece même bien ne lui coûterait au-jourd’hui que 1 196 � par mois. Leprix de ce bien ayant baissé de 20 %,soit 180 000 �, ce même acheteurse verrait offrir un taux d’intérêt plusintéressant, à seulement 4,5 % sur lamême durée.

Séverine Cazes

ELON la chambre des notaires de Paris, leS mouvement annuel en Ile-de-France s’esttraduit, au 31 décembre 2008, par un « très légerrecul des prix de 0,6 % » l’an passé. Fin 2008, leprix des appartements anciens s’élevait à4 650 � le mètre carré et celui des maisons an-ciennes s’établissait à 298 300 � en Ile-de-France. Dans les deux cas, la baisse des prix s’estfortement accélérée au quatrième trimestre2008, respectivement avec - 1,7 % pour les ap-partements et - 3,4 % pour les maisons.

Si la baisse des prix a été sensible dans lagrande couronne parisienne (- 3,2 %), en particu-lier pour les maisons, dans la petite couronne les

prix sont globalement restés stables en Seine-Saint-Denis, dans le Val-de-Marne et dans lesHauts-de-Seine. A noter toutefois de grandes dis-parités de prix et de tendances entre les com-munes.

Contrastes selon

les arrondissements

En revanche Paris résiste toujours et se permetde grimper. Dans la capitale, où le prix moyen dumètre carré s’élevait à 6 520 � fin 2008, la varia-tion annuelle restait positive l’an dernier : + 2,6 %.Avec des situations très contrastées d’un arron-dissement à l’autre. Ainsi, quatre arrondisse-

ments ont vu leurs prix baisser en 2008 : le VIIIe

(- 1 %), le Ier (- 1,6 %), le IVe (- 1,2 %) et le XIXe

(- 0,9 %). Parmi les arrondissements qui ont en-core flambé en 2008 figurent notamment le IXe

(+ 6,4 %), le Ve (+ 7 %) et le XIVe (+ 5,1 %). Lesacquéreurs, simples particuliers, estiment tou-jours que ce marché est préservé de la décrue na-tionale. Et preuve que Paris attire encore denombreux investisseurs, les étrangers étaient en-core bien présents sur le marché, malgré la crisefinancière qui a malmené les fortunes des mil-lionnaires de toute la planète.

S.C.

Paris toujours à la hausseToutes les zones géographiques sont concernées par cette baisse des prix.

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L’ECONOMIE

M E R C R E D I 8 A V R I L 2 0 0 9 9

Quelles conditions pourle prêt jeunes avenir ?Mon fils de 17 ans vient d’entrer en apprentissage.Peut-il bénéficier du prêt jeunes avenir ? LOÏC (METZ)

� Alors qu’il devait cesser fin dé-cembre 2008, le prêt jeunes avenira été reconduit pour un an. Il estréservé aux jeunes qui ont entre18 et 25 ans venant d’être embau-chés, ou entre 16 et 18 ans pourles apprentis. Il s’agit d’un prêt àtaux zéro lancé par la Caisse natio-nale d’allocations familiales, etdistribué en 2009 par la seule So-ciété générale, afin d’aider les pre-miers pas dans la vie profession-nelle (achat d’un véhicule, garantiepour une location…). Le candidat

doit présenter un contrat de travailou une promesse d’embauche, ouencore avoir été titularisé dans lafonction publique. Le montantmaximal alloué s’élève à 5 000 �,remboursable sur une durée com-prise entre deux et cinq ans. Lemontant des ressources trimes-trielles ne doit pas dépasser cer-tains plafonds. A titre d’exemple,3 000 � pour un jeune vivant seul,4 500 � au domicile d’un parentisolé. Www�caf�fr.

Formation

Phénix rapprocheuniversités et entreprises

ROUVER un travail encontrat à durée indéterminée,T bien rémunéré, est l’objectif

de tous les étudiants. Mais pour ceuxqui ont choisi les filières de lettres,sciences humaines ou sciences, lesdébouchés se limitent souvent à l’en-seignement et à la recherche. Grâceà l’opération Phénix*, dont la 3e édi-tion aura lieu demain, les titulairesd’un mastère 2 ont la possibilité d’in-tégrer une grande entreprise en tantque cadres, presque aussi facilementque les diplômés des écoles de com-merce.

« C’était un postefait pour moi »

L’initiative, née chez Pricewaterhou-seCoopers (PwC), le prestigieux ca-binet de conseil, a permis de structu-rer un réseau de multinationales(Axa, L’Oréal, Coca-Cola, HSBC…)et d’universités franciliennes.« Contrairement à la France, les paysanglo-saxons considèrent que lesjeunes formés à l’université, quelleque soit la filière, ont acquis des mé-thodes de travail tout à fait utiles àl’entreprise », précise Bernard De-forge, en charge du projet chez PwC.

Le forum, organisé sur une jour-née, permet aux étudiants d’entrer encontact directement avec les respon-sables des ressources humaines.« Lorsque j’ai lu la fiche métier d’au-diteur chez Axa, je me suis dit quec’était un poste fait pour moi, souritCharlotte Dochy, 25 ans, recrutéepar l’assureur en septembre dernier,avec un salaire de 29 000 � brut paran. Curiosité, esprit de synthèse et

d’analyse, travail en groupe, ce sontdes qualités que j’ai dû développerau cours de mes études d’histoire. »

Le processus de recrutement estidentique à celui des autres salariés.En revanche, ils bénéficient de350 heures de formation pour lesinitier à la gestion ou à l’analyse fi-nancière... Malgré la crise, la marineet Danone ont rejoint cette année lerang des recruteurs. Paris-V, spécia-lisé dans les sciences, s’est quant àelle ajoutée au nombre des universi-tés présentes. L’opération a permisd’embaucher 35 jeunes en 2007 et

36 en 2008. « L’objectif est d’aug-menter le nombre des recrutements,précise Bernard Deforge. Avec la py-ramide des âges, les entreprises vontdevoir embaucher un nombre decadres important et les jeunes issusdes écoles de commerce ne serontpas en nombre suffisant. »

Bénédicte Alaniou

* Forum Phénix, 9 avril 2009,10 heures à 18 heures, maison de laCité universitaire internationale,17, boulevard Jourdan, Paris XIVe.Www�operationphenix�fr.

EN BREF

� Temps de travailCinq syndicats du transportroutier ont claqué la porte hierd’une table ronde avec des repré-sentants de l’Etat et du patronat àParis au sujet de l’évolution dutemps de travail, qui répond seloneux à « une logique libérale ». « For-faitisation à 40, 50, 60 heures ? Onne sait pas », a expliqué à l’AFP Pa-trick Vancraeynest (CGT), précisantque les routiers sont actuellementaux 35 heures avec un systèmed’heures d’équivalence qui sont desheures supplémentaires mais sansrepos compensateur.

� SeniorLe décret prévoyant à partir de2010 une pénalité contre les en-treprises n’ayant pas négocié en2009 un accord ou élaboré un plansur l’emploi des seniors « n’est pasmis au placard », a affirmé hier Lau-rent Wauquiez, tout en souhaitantne pas « rajouter des taxations » auxentreprises.

� RetraiteFO a demandé hier au gouverne-ment de se prononcer « rapide-ment » sur la proposition de six dé-p u t é s U M P d e r é t a b l i rtemporairement l’allocation équi-valent retraite (AER), destinée à cer-tains chômeurs de moins de 60 ansayant suffisamment cotisé pourune retraite à taux plein.

� Travail dominicalLes sénateurs du groupe com-muniste et du Parti de gauche(CRC-SPG) ont déclaré hier s’op-poser « avec vigueur » aux amende-ments centristes déposés sur le pro-

jet de loi sur le tourisme et quivisent à étendre le travail du di-manche.

� ManifestationLes salariés du fabricant degrues Manitowoc ont bloqué hierles accès aux trois usines de Saint-Nizier-sous-Charlieu (Loire), Mou-lins (Allier) et La Clayette (Saône-et-Loire). Présenté le 15 janvier, unprojet de réorganisation et de ré-duction de ses effectifs en Franceprévoit la suppression de358 postes afin de faire face à un« effondrement brutal » de son car-net de commandes (- 37 %), a dit ladirection. Des discussions sur ceprojet se sont tenues hier.

� ContratsLe gouvernement a porté de 70à 90 % le taux de prise en chargedes contrats d’accompagnementdans l’emploi (CAE). Face à lamontée du chômage, le gouverne-ment espère que sa prise en chargefinancière accrue, qui divise quasi-ment par deux le coût horaire d’unCAE pour l’employeur (entre1,80 � et 2,40 � de l’heure selon lestatut et la taille), va aider àconvaincre des associations, hôpi-taux ou petites communes de re-courir aux contrats aidés.

� RSASelon Martin Hirsch, 1 million depersonnes se sont connectées ven-dredi sur le site Internet des Caissesd’allocations familiales pour savoirsi elles avaient droit au revenu desolidarité active. Un chiffre « im-pressionnant », a commenté lehaut-commissaire aux Solidaritésactives.

Electronique

Altis sauvé in extremisCorbeil (Essonne)

A SOCIÉTÉ Altis, fabricant deL puces électroniques à Corbeil(Essonne), va être rachetée par lebiais d’un complexe montage juri-dico-financier. Cent millions d’eurosvont être apportés par l’actuelle di-rection pour racheter l’entreprise, quiappartient aujourd’hui à IBM et Infi-néon. Soixante millions d’euros vont

être financés par une banque suisseet 40 millions d’euros par un prêt ga-ranti contracté auprès d’Oséo, orga-nisme de soutien à l’innovation. Cenouveau plan arrive in extremis pourpallier la défection d’un projet de re-preneurs russes, en lice depuis 2007et qui n’a finalement pas abouti. Altisreprésente près de 3 000 emplois di-rects et indirects en Essonne.

Julien Heyligen

Après le Grand Salon de la Sorbonne en 2008 (ci-dessus), étudiantset entreprises ont rendez-vous, demain, à la Cité universitaireinternationale. (DR.)

www.leparisien.frwww.aujourdhui.frVIVRE MIEUX

10 M E R C R E D I 8 A V R I L 2 0 0 9

« Pour les examens, le temps est compté »VALERIE PECRESSE, ministre de l’Enseignement supérieur

ONFRONTEE depuis lafin janvier à un mouve-C ment universitaire inédit

par sa longueur, Valérie Pé-cresse, ministre de l’Enseigne-ment supérieur, s’inquiète dansnotre journal des menaces quipèsent sur les examens.De nombreuxenseignants-chercheurssouhaitent que le secondsemestre soitautomatiquement validé.L’envisagez-vous ?

� Valérie Pécresse. Claire-ment non. Il est essentiel quetous les enseignements quin’ont pas été assurés ces der-nières semaines le soient avant les examens. Ilen va de la crédibilité de nos universités àl’étranger et de la valeur de nos diplômes : com-ment leur caractère national pourrait être pré-servé si tous les étudiants n’ont pas bénéficiéde la même formation ?

Comment faire alors poursauver l’année ?

Pour les examens, le temps nousest compté. Si le rattrapage est or-ganisé sous quinze jours, en met-tant les cours en ligne ou en orga-nisant des enseignementssupplémentaires, le second se-mestre sera sauvé. En revanche,si au retour des vacances dePâques, les cours continuent àêtre perturbés, l’année universi-taire sera menacée. C’est l’imagede nos universités, leur rayonne-ment, leur attractivité, qui serontalors touchés.

Certains enseignants-chercheurs refusent deprésider les jurys du bac.

Craignez-vous cette menace ?

Là encore, il est impensable de boycotter lebaccalauréat. Et dans les universités, les blo-cages ne se justifient plus. Ce ne sont pas desmodes d’action respectueux des élèves ou des

étudiants. La seule voie responsable, c’est ledialogue. Depuis le début du conflit, de nom-breuses réponses ont été apportées sur l’em-ploi, le statut des enseignants-chercheurs et laformation des maîtres. J’ai le sentiment que laplupart des craintes ont pu être levées.

« Un climat de peur »

Pourquoi la contestationse poursuit-elle, alors ?

Nous vivons un contexte de réformes lourd etcompliqué, ainsi qu’une crise qui attise lescraintes, avec de petites minorités très détermi-nées et violentes, comme on l’a vu ce week-endà Strasbourg en marge du sommet de l’Otan.Elles instaurent un climat de peur dans cer-tains campus où l’on voit pénétrer des bandesencagoulées. Sans parler des attaques délibé-rées contre les présidents, comme ce soir (hiersoir) à Orléans. La violence est inacceptable,car contraire à toutes les valeurs de l’université.

Propos recueillis par C.D.S.

Pourquoi les facs restent agitées

IX SEMAINES après ledébut du conflit, lesuniversités sont plusque jamais dans l’im-D passe. Après avoir sur-

vécu aux congés de février, la contes-tation menée par une partie desenseignants-chercheurs et des étu-diants s’apprête à passer le cap desvacances de Pâques. Et — comme leprouvera sans doute la journée deman i f es ta t i ons p révue au-jourd’hui — toujours pas de sortie decrise à l’horizon, malgré l’approchedes examens alors que des milliersd’étudiants n’ont eu droit ces deuxderniers mois qu’à des cours aucompte-gouttes.

Au contraire, les tensions ont ten-dance à s’exacerber dans les cam-pus. Hier après-midi, le président del’université d’Orléans (Loiret) a étéretenu dans son bureau par une cen-taine d’étudiants grévistes. Une ac-tion qui s’ajoute à toutes celles quivisent de plus en plus directementles patrons de fac, comme à Rennes-II ce week-end. « Le mouvement s’estradicalisé, et je ne vois pas vraimentce qui en marquera la fin », expliqueJean-Pierre Finance, président de lafac de Nancy, qui avoue son « in-compréhension». « Il y a des ajuste-ments à faire sur la réforme de la for-mation des maîtres, mais une grandepartie des points de conflits — no-tamment sur le statut des ensei-gnants-chercheurs — a été forte-ment gommée. Le gouvernement areculé, mais ce n’est visiblement passuffisant…», regrette-t-il.

Un dialogue de sourds

Ce n’est évidemment pas la convic-tion des enseignants frondeurs.« Nous n’avons rien obtenu du tout.L’augmentation de nos heures surdécision unilatérale des présidentsest toujours d’actualité, la réforme dela formation des maîtres n’a été querepoussée d’un an », détaille BrunoAndreotti, professeur de physique àParis-VII. « Nous défendons une uni-versité accessible à tous, résume Sa-rah Hatchuel, prof de littératureau Havre (Seine-Maritime). Si lemouvement dure depuis aussi long-

temps, c’est que les enseignants refu-sent le système libéral que le gouver-nement veut nous imposer, et quifinira par tuer notre métier.»

Le dialogue de sourds n’est doncpas prêt de s’arrêter, au grand désar-roi de nombreux patrons d’univer-sité, qui s’inquiètent pour l’avenir deleurs étudiants et l’image de leur fac.« On sent des craintes dans l’avenirqui dépassent le cadre de l’université.Et chez certains, la volonté de re-mettre en cause toute la loi sur l’au-tonomie des universités», analyseJean-Pierre Finance. Sur ce point,Nicolas Sarkozy a été clair hier: il nereviendra « jamais» sur cette réforme,qu’il juge comme l’une des plus im-portantes de son quinquennat.

Charles de Saint Sauveur

et Jila Varoquier

Des manifestations d’étudiants et d’enseignants-chercheurs sont encore prévuesaujourd’hui. Le conflit, qui dure depuis dix semaines, s’enlise et se radicalise.

Déjà trois moisde contestations

� 13 janvier. Appel de Strasbourg à l’ini-tiative d’une vingtaine de professeurs de-mandant la suspension de l’ensemble desréformes prévues dans les universités.� 22 janvier. La Coordination nationaledes universités vote la grève reconductible.� 2 février. Les cours commencent àêtre suspendus dans plusieurs campus.Premières manifestations.� 9 février. Des présidents d’université(Paris-VIII, Paris-X, Paris-IV, etc.) deman-dent le retrait des projets de réforme. Pre-mier recul : une médiatrice est nomméepour réécrire le décret sur le statut des en-seignants-chercheurs.� 10 février. Ils sont entre 43 000 et100 000 à défiler, selon les sources.� 20 février.Occupation nocturne de laSorbonne par des étudiants.� 4 mars. La ministre Valérie Pécressereçoit les syndicats.� 6 avril. Occupation de l’universitéRennes-II. Le président est pris à partie. Lelendemain, celui de la fac d’Orléans estenfermé dans son bureau.� Aujourd’hui. 10e défilé national.

« La lutte est plus importante que les partiels »PHILIPPE, étudiant en physique à Paris-VII

NLASSABLEMENT, ils tournent jour et nuit autourI des banderoles « Universités en grève » place del’Hôtel-de-Ville à Paris. Etudiants, enseignant-cher-cheurs et même touristes se relaient pour que « laronde infinie des obstinés » ne se disloque pas. Traitstirés, Elie Haddad, chercheur au CNRS, explique, sanss’arrêter : « Nous nous organisons entre universitéspour qu’il y ait toujours un groupe ici, jusqu’à satisfac-tion de nos revendications. Jusqu’à présent, malgré cequ’en disent les ministres, rien n’a changé. »

Au fil de la journée, la ronde s’agrandit. Des étu-diants arrivent. « Voilà neuf semaines que noussommes mobilisés. Mais nous avons continué à tra-vailler. Dans certaines facs comme la nôtre, le semestren’est pas encore en danger. Des groupes de travail entreélèves ont été constitués pour avancer ensemble dans

le programme, dans un cadre fixé par les profs. Cer-tains cours magistraux sont maintenus pour les1reannée », expliquent Federico, Silvière et Philippe enmaster 1 de physique à Paris-VII-Diderot. Chez eux,même détermination : « Ces réformes sont inquié-tantes. Même les critères pour la bourse vont être revusà la baisse. Alors, la lutte est plus importante que lespartiels. » Pour les examens, « des solutions sont évo-quées: validation automatique du semestre, notationsur une partie du programme », ajoute Pascale Dubus,maître de conférences à la Sorbonne-Paris-I. BrunoAndreotti, professeur de physique à Paris-VII, insiste« Nous avons un planning de rattrapage prêt. Un seulsigne du gouvernement et nous reprenons les coursdès demain matin. D’ici là, nous n’arrêterons pas, outoutes ces semaines n’auront servi à rien ! » J.V.

(LP/OLIVIER LE JEUNE.)

PLACE DE L’HOTEL-DE-VILLE (PARIS IVe), HIER. Etudiants et professeurs se relaient dans un défilé ininterrompu. (LP/GUY GIOS.)

VIVRE MIEUX

M E R C R E D I 8 A V R I L 2 0 0 9 11

Santé

Nous sommes tous enrhumés !EPUIS UNE SEMAINE, Florence etson fils, sensibles aux pollens et auxD poussières, souffrent tous les deux des

mêmes symptômes : les yeux qui pleurent et lenez qui coule. Un rhume qui ne passe pas etqui a fini par se transformer en sinusite. Desmilliers de Français, comme Florence, seruent actuellement chez leur médecin pourles mêmes raisons, victimes des pollens deprintemps et d’une météo capricieuse alter-nant chaud et froid.

« Entre les pics de pollution, les infectionsbactériennes et virales et les pollens, on est enpleine période à rhumes et à rhinites,confirme Michel Thibaudon, directeur du Ré-seau national de surveillance aérobiologique(RNSA). A Paris, on recense actuellement600 grains par mètre cube de pollens de bou-leaux qui sont les plus allergisants. Et les aller-giques n’auront pas de répit avant la mi-juilletcar, après le bouleau, les pollens de graminées(NDLR : responsables du fameux rhume desfoins) arriveront début mai. »

« Près de 30 %des Français souffrentd’allergies nasales »

« On constate depuis la semaine dernière uneaugmentation des conjonctivites et des rhi-nites, confirme le docteur Riad Fadel, conseil-ler scientifique au Centre français d’observa-tion des allergies. Si, tous les ans à la mêmepériode, vous avez le nez qui vous démange,les yeux qui grattent et des crises d’éternue-ment, il y a de fortes chances que ce soit lié àune allergie. Près de 30 % des Français, et deplus en plus d’enfants, souffrent d’allergies na-sales. Et la pollution est un facteur aggravant,car, au contact des particules fines de diesel,les pollens sont encore plus agressifs. »

Marjorie fait partie de ces allergiques. De-puis quinze jours, elle s’est de nouveau faitprescrire, comme à chaque printemps, un trai-tement antihistaminique — c’est-à-dire unmédicament qui bloque l’histamine, la molé-cule sécrétée lors du contact avec l’aller-gène — pour en finir avec les démangeaisonschroniques et le nez qui coule. « J’ai découvertl’an dernier en faisant un test allergologique etune prise de sang que j’étais allergique auxgraminées et, dès que je fais une balade en fo-rêt ou que je reste dans le jardin, c’est la criseassurée », confie cette jeune maman.

Frédéric Mouchon

Eau de mer et… patienceI LES SYMPTOMES du rhume et de la«S rhinite allergique sont à peu près simi-

laires, les traitements, eux, diffèrent totalement »,prévient le professeur Denis Vincent, directeur duservice d’asthmologie et d’allergologie au CHU deNîmes (Gard). En effet, dans le cas d’une rhiniteallergique, on prescrit généralement un antihista-minique pour soulager et une désensibilisation defond. Pour un rhume, en cas de nez qui coule, defièvre et de maux de tête, le mieux est d’utiliser duparacétamol, de se moucher régulièrement en senettoyant les fosses nasales au moyen de produits

à base d’eau de mer et… d’attendre que lerhume passe. « Evitez les produits vasoconstric-teurs qui peuvent avoir tendance à boucher lenez », conseille le docteur Hervé Reboud, allergo-logue à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine). « Leplus important est de favoriser le mouchage aumoyen d’un traitement local à base de liquide phy-siologique ou d’antiseptique, car, si vous n’éva-cuez pas les sécrétions nasales, la circulation del’air est gênée et cela favorise le risque de surinfec-tion », souligne Denis Vincent.

F.M.

Education

Le palmarèsdes lycéesest en ligne

E PALMARES annuel des ly-L cées sera consultable à partir dece matin 10 heures sur le site du mi-nistère de l’Education nationale(www.education.gouv.fr). L’indica-teur, sur lequel se ruent les parents àquelques semaines de choisir le ly-cée des enfants qui finissent le col-lège, est élaboré chaque année au vudes résultats du bac de l’année pré-cédente. Attention à ne pas se fierqu’au seul taux de réussite : un 98 %de réussite à l’examen peut cacherun écrémage sévère des élèves. Pourvérifier si le « bon » lycée l’est autantqu’il le semble, mieux vaut jeter unœil sur sa capacité à « accom-pagner » les élèves en s’intéressantaux taux d’élèves de seconde quisont arrivés jusqu’au bac.

Automobile

Ne dites plus camping-car mais autocaravaneN CIBISTE m’a parlédu système stop &«U start pour le tuning de

mon SUV. » Ne vous avisez pas deprononcer ce genre de phrase enprésence de Jean-Pierre Jerabek. Leprésident de la commission de ter-minologie et de néologie de l’auto-mobile est sensible au bien-parler. Ilpréférera « cébiste », « système demise en veille », « personnalisation »et « tout-terrain de loisir ». Peuconnue du grand public, l’instancequ’il pilote présentait hier la nouvelleédition du glossaire « Des mots etdes autos »*, un fascicule réunissantles termes techniques exacts quedoit obligatoirement employer l’ad-ministration — dans les textes de loi,dans les règlements — lorsqu’elleparle de voiture. En dix ans d’exis-tence, la commission a déposé et faitpublier au « Journal officiel » unesoixantaine de termes ou équiva-lents français à des expressions oumots étrangers, le plus souvent d’ori-gine anglo-saxonne… avec plus oumoins de réussite.� « Citadine » et « monos-pace » se sont imposés. Leterme citadine, proposé par ces

sages du verbe avec l’aval de l’Acadé-mie française, a ainsi supplanté letrop anglais « city car » dans le lan-gage courant. Même succès pourmonospace à la place de « minivan »,et plus récemment du terme « per-

sonnalisation » afin d’éviter le très vi-lain « tuning ». « Nous avons eubeaucoup de mal à composer avecle mot flexfuel, qui désigne en an-glais un véhicule pouvant accepterplusieurs carburants, raconte Jean-

Pierre Jerabek. Finalement, aprèsavoir tenté carburant modulable,nous avons choisi polycarburant quisemble s’imposer auprès des profes-sionnels. »� Le « crash-test » fait de la ré-sistance. A contrario, certaines ex-pressions proposées ont du mal às’imposer. La commission recom-mande en vain depuis dix ans leterme « essai de choc » au lieu de« crash-test ». Et le « sac gonflable »n’a jamais réussi à s’imposer face àl’« airbag ». Autre échec de la courtehistoire de la commission, l’emploiquasi inexistant d’« autocaravane » àla place de « camping-car ».� Le « car labelling » en ques-tion. Dans ces dernières proposi-tions, la commission tente de coller àla préoccupation environnementale.Elle préconise ainsi « étiquetage desémissions de CO2 » au lieu de « carlabelling ». Il faudra attendrequelques mois pour savoir si l’ex-pression est adoptée dans lesconcessions.

Aymeric Renou

* Le document est téléchargeablegratuitement sur Internet à partir dusite du Comité des constructeursfrançais d’automobiles, www.ccfa.fr.

EN BREF

� FormationL’université Paris-Dauphinen’organisera pas pour l’année2009-2010 son mastère spécialisédans les marchés financiers en rai-son des « fortes restrictions de re-crutements » dans ce secteur.L’équipe pédagogique entend pro-fiter de cette année de suspensionpour réfléchir « sur les métiers fi-nanciers de demain et préparer unemaquette rénovée » du mastère.

� SantéPrès de 40 000 diabétiques, soit30 % des patients éligibles dansdix départements pilotes (dont laSeine-Saint-Denis), ont adhéré enun an au service d’accompagne-ment Sophia, selon un biland’étape. Expérimenté depuisavril 2008, Sophia propose un ser-vice téléphonique et un suivi per-sonnalisé sur Internet par desconseillers santé, chargés d’aider lepatient à modifier ses habitudes.

� ReligionUn Français sur dix croit à la ré-surrection des morts, selon unsondage TNS-Sofres réalisé auprèsde mille personnes pour l’hebdo-madaire « Pèlerin » à paraître de-main. Par ailleurs, 7 % des Françaiset des catholiques croient en laréincarnation sur Terre dans uneautre vie. Enfin, 43 % des personnesinterrogées ne croient en rien.

� AntisémitismeUn imam a été exclu de la forma-tion de l’Institut catholique de Parislancée en 2008 à l’intention des fu-turs imams pour avoir tenu « despropos antisémites », a indiqué hierle ministère de l’Intérieur. C’est lorsd’un cours sur le monde juif que cetimam, qui prêchait auparavant àGrigny (Essonne), a tenu des pro-pos antisémites. Ce sont les autresétudiants de sa promotion qui ontalerté la direction de la Catho.

� Sécurité routièreDeux cents enfants, valides ouhandicapés, formeront cet après-midi au Trocadéro à Paris (XVIe)une ronde blanche pour que la« protection des enfants devienne lapriorité de la politique de sécuritéroutière ». Selon l’association Vic-times et Citoyens, 164 enfants sontmorts en 2007 sous les roues d’unvéhicule et 2 700 autres ont étégrièvement blessés.

PARIS (IVe), HIER. La pollution et les pollens, mais aussi les variations de température, favorisentrhumes et rhinites. (LP/DELPHINE GOLDSZTEJN.)

Le terme français désignant les camping-cars n’a pas rencontréle succès. (LP/OLIVIER ARANDEL.)

R. S.

A b r u z z e s

Rome

Naples

Benevento

Pescara

A 2

4A 2

5

A 1

A 1

A 12 A 14

Avezzano

Onna

SanGregorio

Orvieto

Mer Adriatique

MerTyrrhénienne

Rieti

Salerne

Perugia

L’Aquila

Italie

Rome

www.leparisien.frwww.aujourdhui.frLES FAITS DIVERS

12 * M E R C R E D I 8 A V R I L 2 0 0 9

L’Italie veut revivre

Onna (Italie)DE NOS ENVOYES SPECIAUX

IER, L’ITALIE pleuraitses morts et tentait dese reconstruire après leplus meurtrier tremble-H ment de terre qui ait

frappé ce pays depuis trente ans.Dans la nuit de dimanche à lundi, lasecousse a frappé l ’Aquila(60 000 habitants), dans les mon-tagnes des Abruzzes (à environ100 km au nord-est de Rome), ainsique plusieurs bourgs environnants,dont Onna, village de 300 habitantsoù 40 morts sont à déplorer. On re-censait hier au moins 235 morts, unmillier de blessés et 17 000 sansabri. Hier, le chef du gouvernementitalien, Silvio Berlusconi, a annoncéque 20 camps de tentes seraient ins-tallés dès aujourd’hui pour accueillir14 500 personnes. Hier soir, la ré-gion a une nouvelle fois connu unetrès forte secousse.

Les opérations de secours, aux-quelles part icipent plus de7 000 pompiers, militaires, policierset secouristes, prendront fin vendrediquand les sauveteurs auront la certi-tude qu’il n’y a plus personne sousles décombres.

A quelques kilomètres d’Onna, vil-lage martyr, s’anime une véritableruche. Dans ce camp de tentesmonté en un temps record par lesbénévoles de la Protezione civile, leplus important organisme de se-cours présent dans le secteur del’Aquila, près de 500 habitants onttrouvé refuge. Alors qu’un camion-

cantine fait cuire les pâtes par casse-roles de 10 kg, des volontaires dé-chargent des vêtements pourenfants. Cinq camps comme celui-ciont poussé sur une portion dequelques kilomètres. « Les gens ontpeur de rentrer chez eux, expliqueAlessandra Altobelli, une jeune bé-névole. Alors, on les héberge, on leurdonne des couvertures et un lit decamp. Une grande surface nous a of-fert de la nourriture. » Des toiletteschimiques ont été installées. Lesvastes tentes bleues fournies par leministère sont montées à la hâte.

Vers 14 h 30, l’arrivée de SilvioBerlusconi offre une pause bienve-nue. « Il Condottiere » s’est invitésans tambours ni trompettes. L’am-biance est cordiale. « L’Italie est unpays antique, prévient le chef d’état,avec la volonté de désamorcer la po-lémique. Beaucoup de vieilles mai-sons n’ont pas été construites avecles normes antisismiques actuelles. »Une photo souvenir avec les béné-voles, et la vie reprend son cours.

« Je peux aller partout,mais ce ne sera pas

ma maison »

Onorina Piccinini n’a pas quitté sachaise. A 99 ans, elle est la doyennedu camp. Malgré la pluie qui tom-bait, cette nuit-là, elle a entendu larumeur du tremblement de terre.« Mon fils m’a sortie. La maison esten ruine, soupire-t-elle. J’ai travaillédans les champs toute ma vie. Au-jourd’hui, je n’ai plus rien. » La vieille

dame a du mal à imaginer l’avenir.« Je peux aller partout, mais ce nesera pas ma maison. » Un peu plusloin, Emilian et ses enfants mangentune glace sur une couverture. « Nousavons eu de la chance, explique cepère de famille d’origine roumaine,installé à l’Aquila depuis dix ans. Lamaison n’a pas souffert. On attendl’accord de la protection civile pourrentrer. »

Rita Di Gennaro, elle, devra démé-nager. Cette avocate berce sa petitefille de 3 ans. « Courageuse, maisstupide », elle est retournée hier dansson appartement fissuré pour récu-

pérer le minimum vital : deux tee-shirts, une paire de chaussures et descouches. « Je ne sais pas ce que jevais faire. Je me suis sacrifiée pouracheter mon appartement. Il estmaintenant inhabitable, mais le cré-dit va continuer. Quant à mon bu-reau, en ville, il n’existe plus. » Lanuit, sa fillette fait des cauchemars etrevit la catastrophe. La journée, lamaman invente à sa fille un mondeoù tout va pour le mieux : « Je lui disqu’on est en vacances et qu’elle a dela chance de faire du camping et despique-niques. »

Nicolas Jacquard

La terre a continué de trembler hier dans le centre de l’Italie au lendemaindu très violent séisme qui a fait au moins 235 morts et des milliers de sans-abri.

Une Françaiseparmi

les victimesNE RESSORTISSANTEU française figure parmi les

victimes du séisme de lundi. Se-lon le Quaid’Orsay, il s’agit d’une« jeune touriste ». Âgée de moinsde 18 ans, elle a été prise aupiège des décombres dans le vil-lage de San Gregorio, un bourgmeurtri par le tremblement deterre où d’autres victimes sont àdéplorer.

Cette mineure avait rejoint lecentre de l’Italie en compagniede ses parents, originaires de larégion. Des retrouvailles pour lesvacances de Pâques qui onttourné au drame. La maison fa-miliale, située au centre du vil-lage, n’a pas résisté aux se-cousses. Les proches de cettevictime ont été pris en charge parles autorités consulaires. Le mi-nistère des Affaires étrangères aindiqué hier que deux autresFrançais avaient été blessés dansla catastrophe. Leur vie ne seraittoutefois « pas en danger ».Les familles peuvent joindre lenuméro spécialement mis àleur disposition : 01.45.55.80.00.

Retrouveznos vidéos

A QUELQUES KILOMETRES D’ONNA (ITALIE), HIER. Recueillie dans un camp de sans-abri, Onorina Piccinini, 99 ans, a tout perdu. (LP/PHILIPPE DE POULPIQUET.)

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M E R C R E D I 8 A V R I L 2 0 0 9 13

après le séisme

« On peut retrouver des survivants jusqu’à 48 heures »JEAN-PAUL BOSLAND, président du groupe d’intervention et de secours 74

L’Aquila (Italie)DE NOS ENVOYES SPECIAUX

LS ONT ROULÉ à marche for-cée. Partis lundi midi de Haute-I Savoie, les six hommes du

groupe d’intervention et de secours(GIS 74) sont arrivés vers 23 heures àL’Aquila. Dans les bagages de ces se-couristes chevronnés : une tonne etdemie de matériel high-tech, qu’ilsont immédiatement utilisés.

« On a arrêté à 3 heures du matin,pour reprendre vers 5 heures », ex-plique Jean-Paul Bosland, le prési-dent de l’association. Sapeur-pom-pier dans le « civil », il est bénévole,comme ses camarades. Ce qui nel’empêche pas de bénéficier d’unesolide expérience en matière de ca-tastrophes naturelles, lui qui est in-tervenu, entre autres, sur le tsunamide 2004 et le tremblement de terredu Pakistan, en 2005. « Par expé-rience, avec une secousse supérieureà six sur l’échelle de Richter, on saitce qu’il y a comme destruction », dé-taille-t-il. A L’Aquila, son équipe étaithier à pied d’œuvre sur l’un des bâti-ments les plus touchés de la ville,plazza Paoli. En fin de matinée,22 corps sans vie avaient été dégagésdes décombres de cet immeuble dequatre étages. « En théorie, on peutretrouver des survivants jusqu’à48 heures sans problème, reprendJean-Paul Bosland. Après, tout dé-pend du terrain, de la météo et desbâtiments. Une maison en pierre quis’effondre laisse peu de chances àses occupants. Même chose pour uneffondrement comme celui-ci, dit en

mille-feuilles »… En clair : les dallesde béton se sont collées les unes auxautres. A moins d’avoir trouvé refugesous un meuble, et de pouvoir respi-rer, les victimes n’ont que peu dechance d’en sortir vivantes.

« Surpris dansleur sommeil »

Hier, Auran, le berger allemand duGIS, a marqué l’arrêt. Jusque-là, iln’avait jamais retrouvé de personnesdécédées. « En temps normal, il estexcité et se met à aboyer très fortquand il a détecté une présence, dé-crit son maître, Mickaël Rachex. Là,il était beaucoup plus calme. »Quelques minutes plus tard, les sau-veteurs déblaieront deux corps surun matelas, enfouis côte à côte. « Ilsont été surpris dans leur sommeil,souffle Jean-Paul Bosland. De nuit, ily a toujours plus de victimes. »

Après une demi-heure à escaladerles gravats, le chien ira se reposer.« Ça lui demande beaucoup d’éner-gie », explique son maître. L’animalfonctionne à l’odeur. Une faille dansles décombres, un tuyau qui laissepasser l’air, et il est alors capable designaler un survivant enfoui jusqu’àdes mètres sous terre. Dans la foulée,la technologie prend le relais. Le GISmet ainsi en œuvre caméra capablede s’insérer dans les moindres failles,un capteur de vibration permettantd’entendre un survivant gratter, voireun interphone pour communiqueravec une personne coincée. AL’Aquila, il n’aura pas servi. N.J.

Onna,village martyrrayé de la carte

OnnaDE NOS ENVOYES SPECIAUX

UR LES IMAGES aériennes diffusées enS boucle par la télévision italienne, Onnan’est plus qu’un champ de ruines. Vu du sol,c’est pire. Il y a encore quelques jours, ce petitbourg de 300 habitants était typique desAbruzzes : de jolies maisons ocre dont cer-taines aux airs de villas romaines, des arbres enfleurs derrière lesquels se détachent les cimesenneigés sur un ciel bleu. Un décor de cartepostale qui a viré à l’apocalypse. Epicentre duséisme, Onna a été comme rayé de la carte.Dans la rue principale, pas un mur n’est restédebout. Selon le dernier bilan communiquéhier sur place, quarante-huit personnes y sontmortes ensevelies. « C’est effroyable, lâche unhabitant deRome venu constater les dégâts. Cen’est pas ma maison », commente-t-il en dési-gnant un tas de pierres de sept mètres de haut,d’où ne dépasse qu’une guitare éventrée.

Visage grave, traits burinés, un hommemontre ce qu’il reste de la maison de sa sœur,c’est-à-dire pas grand-chose. La femme s’en estsortie, mais pas son fils de 20 ans. « Mainte-nant, c’est fini, explique Helena Fantasia, du“gruppo cinofili da soccorso”, qui a effectué lesrecherches avec ses chiens spécialisés. Mortsou vivants, il n’y a plus personne dessous. »L’équipe a retrouvé « quatre corps, aucun survi-vant ». « Emotionnellement, c’est dur, reconnaîtHelena. C’est la première fois que je vois un tel

désastre. Alors, on se concentre sur notre bou-lot pour ne pas penser à toute cette tragédie. »

De l’autre côté du village martyr, RaffaeleTomassetti est le seul rayon de soleil sur cetocéan de détresse. Lundi, il a suivi les conseils

demandant aux gens de ne pas emprunter l’au-toroute pour laisser l’accès aux secours. Alors,il a parcouru hier matin les 50 km le séparantde ses proches résidant à Onna. « C’est miracu-leux, mi-ra-cu-leux, s’exclame-t-il. Mes beaux-

parents, ma belle-sœur, tout le monde vabien. » La famille habitait une bâtisse à deuxétages. La moitié a résisté, l’autre s’est écroulée.Les chambres étaient situées du bon côté…

N.J.

L’AQUILA (ITALIE), HIER. Les hommes du groupe d’intervention et de secours de Haute-Savoieaccompagnés de leur berger allemand, Auran, fouillent les décombres. (LP/PHILIPPE DE POULPIQUET.)

ONNA (ITALIE), HIER. Des religieuses viennent porter assistance aux survivants de ce village qui n’est plus qu’un tas de ruines.quarante-huit personnes y sont mortes ensevelies. (LP/PHILIPPE DE POULPIQUET.)

LES FAITS DIVERS

14 M E R C R E D I 8 A V R I L 2 0 0 9

EN BREF � RixeUne adolescente a été blessée hieraprès-midi à proximité du lycéeLouis-Armand à Yerres (Essonne),lors d’une rixe qui serait liée à uneaffaire de cœur. Il s’agirait d’une ba-garre entre filles. Cet élément n’a puêtre confirmé par le rectorat de Ver-sailles, qui précise que les faits sesont déroulés pendant environ uneheure, et en plusieurs épisodes.

� SuicideLa gendarmerie a conclu hier ausuicide après la découverte ducorps calciné d’un homme par desenfants, dimanche, dans un block-haus d’une plage de Dolus-d’Olé-ron (Charente-Maritime). Agé de57 ans et habitant de Dolus,l’homme avait écrit une lettre pourexpliquer son geste et dire où soncorps serait retrouvé.

� EnquêteLe maire PS d’Hénin-Beaumont(Pas-de-Calais), Gérard Dalonge-ville, a été placé en garde à vue hieret a été interrogé par la section fi-nancière de la police judiciaire deLille. Cette commune de 27 000ha-bitants souffre d’un déficit budgé-taire de plus de 12 millions d’euroset d’une impasse de trésorerie de8 millions d’euros.

� DécèsUn homme placé en cellule de dé-grisement est décédé dans la nuit delundi à mardi au commissariat deLa Baule (Loire-Atlantique).D’après le site du quotidien « Ouest-France », l’homme a été interpelléen état d’ivresse et a été placé engarde à vue. Une enquête a étéconfiée à la police judiciaire afin dedéterminer les circonstances de cedécès.

� AttentatLa façade de la gendarmerie deBonifacio (Corse-du-Sud) a essuyétrois coups de feu lundi. Ils ont ététirés vers 23 h 25 par un ou deux in-dividus. Les impacts ont été relevésentre le 2e et le 3e étage, qui corres-pondent aux appartements des fa-milles. Le parquet antiterroriste deParis a été saisi et a confié l’enquêteà la section de recherches de la gen-darmerie d’Ajaccio.

Manifestations

Des soutiens aux sans-papiersvont se « constituer prisonniers »

I LA SOLIDARITÉ estun délit, je demande à«S être poursuivi pour ce

délit. » Avec ce slogan pour cri de ral-liement, des rassemblements se tien-dront aujourd’hui devant les palais dejustice et les préfectures d’une soixan-taine de villes. Initié par une quin-zaine d’associations (Réseau éduca-tion sans frontières, Emmaüs…), cemouvement a pour cible, à l’instar dufilm « Welcome », l’article de loi quipermet de poursuivre passeurs, trafi-quants de main-d’œuvre et tout ci-toyen venu en aide à un sans-papiers.D’après les associations, arrestationset placements en garde à vue de mili-tants ou de travailleurs sociaux sontde plus en plus fréquents. Parents detrois enfants, Marie*, cadre dans unebanque, et son époux Jules*, ensei-

gnant, tous deux 37 ans, se revendi-quent « délinquants de la solidarité ».Symboliquement, ils vont se « consti-tuer prisonniers » à Paris.A quand remontevotre engagement ?� Marie. Au début de l’été 2006, aumoment de la circulaire Sarkozy surla régularisationdes parents d’enfantsscolarisés. C’est là que des famillessans papiers ont choisi de sortir del’ombre. Dans l’école de nos enfants,à Paris, elles sont passées de deux outrois au début du printemps à une di-zaine à la fin. Or, cette circulaire s’estavérée une opération de communi-cation, avec des quotas… Beaucoupde gens, répondant aux critères, sontrestés sur le carreau et étaient mena-cés d’expulsion. A partir de là, on nepouvait plus dire : « Je ne savais pas. »Quelles ont été vos actions ?

Nous nous sommes formés sur le tasau droit des étrangers pour aider cesfamilles à constituer des dossiers ad-ministratifs. Nous en avons parrainéplusieurs et mobilisé les réseaux desolidarité chaque fois que l’uned’elles était arrêtée. Mon mari et moiavons hébergé durant plusieurs se-maines des adolescents dont les pa-rents avaient été placés en rétention.Le seul moyen d’éviter leur expulsionétait de séparer les enfants et de lescacher… Cela valait le coup : cette fa-mille, originaire d’Afrique de l’Ouest,a été depuis régularisée.Saviez-vous que vous risquiezdes poursuites ?

Oui, nous le savions. Nousavions res-treint les invitations, faisions attentionà nos communications télépho-niques et Internet. Que signifie, parexemple, cet objectif de 5 000 arres-

tations « d’aidants » fixé par le mi-nistre de l’Immigration pour 2009 ?Etes-vous militants ?Non, ni associatifsni politiques. Nousnous sentons plutôt de gauche maisdes gens de droite partagent notre en-gagement. Ce quinous lie, nous et cesfamilles, ce sontnosenfants. Les leurssont nés ici ou arrivés très jeunes : ilssont les citoyens de ce pays. Pourquoinotre petit voisin vivrait avec latrouille au ventre parce que ses pa-rents sont privés d’un boutde papier ?Oui, je ressens de la rage quand j’ap-prends que l’un d’eux a été arrêté ! Etje ne considère pas que je favorisel’immigration clandestine : ces genssont là ! Nous les aidons à vivre dansdes conditions normales.

Propos recueillis parPascale Égré

* Les prénoms ont été modifiés

JusticeAir Francerenvoyéen correctionnelle

IR FRANCE devrait être jugé enA juin à Créteil (Val-de-Marne)pour homicide volontaire après lamort d’une hôtesse de l’air de 35 ans,le 1er février 2005 à Orly. Le 31 mars,un juge d’instruction a renvoyé lacompagnie devant le tribunal correc-tionnel en tant que personne morale,aux côtés d’un ancien agent de piste,licencié depuis pour faute grave.

La jeune femme avait fait unechute parce que l’agent avait brus-quement retiré l’escalier mobile surlaquelle elle se trouvait, à l’arrièred’un Airbus. L’appareil avait dû atter-rir selon une procédure d’urgenceà lasuite du malaise d’un voyageur.

L’enquête a mis à jour une série demanquements aux règles de sécurité,en particulier l’affectation insuffisantede personnel au sol, ramené par AirFrance de trois à deux personnes,l’absence de coordinationavec leper-sonnel navigant et « l’absence de vi-gie » dans l’engin de piste. Le jour dudrame, l’agent de piste était seul poureffectuer sans visibilité la manœuvrede retrait de la passerelle.

Armée

Un légionnaire abatquatre personnes au Tchad

N LÉGIONNAIRE, pris d’un coup de folie,a tué quatre personne à Abéché dans l’estU du Tchad. Pour une raison encore incon-

nue, le légionnaire de la 5e compagnie de combatdu 2e REI stationnée à Nîmes (Gard) a tué un sol-dat de première classe et un sergent de cette com-pagnie, père d’un petit garçon de 2 ans et demi etengagé au régiment depuis huit ans.

Il a aussi abattu une sentinelle togolaise appar-tenant au contingent des forces de l’ONU. Puis, lelégionnaire, un militaire du rang, a pris la fuite avecson arme, un fusil d’assaut Famas, et a tué un pay-san tchadien pour lui voler son cheval à la sortiedu camp des Etoiles. Celui-ci accueille désormaisdepuis la mi-mars le quartier général de la force deréaction rapide mise en place par l’ONU pour pro-

téger les populations sur la frontière avec le Sou-dan où règne la guerre civile. Une force appelée lamission des Nations unies en République centra-fricaine et au Tchad, dite Minurcat qui a succédé àl’Eufor, une opération militaire française avec1 700 militaires.

Des difficultés relationnellesentre soldats« Notre priorité va au soutien des familles de noscamarades tués », indiquait hier sobrement unporte-parole de ce régiment d’élite dont la 5e com-pagnie était partie début mars pour une missionde quatre mois au Tchad.

La moitié de cette compagnie était stationnéesur le camp des Etoiles pour apporter un soutien

technique et logistique à la force de la Minurcat.« Les conditions de vie et d’hygiène dans ce

camp écrasé par la chaleur ont souvent été diffi-ciles pour les soldats », ose critiquer un officier.Plusieurs blogs de militaires évoquent effective-ment une promiscuité et des difficultés relation-nelles entre soldats dans ce camp construit enplein désert. Hier, l’état-major des armées à Parisévoquait un « coup de folie » d’un légionnaire pourexpliquer ce drame dans un contexte politiquetendu dans ce pays. Hier soir, plusieurs patrouillestchadiennes mais aussi des gendarmes français encharge de la police militaire étaient partis à la re-cherche du fuyard. Tous redoutaient qu’il ne sesuicide.

Jean-Marc Ducos (avec Bruno Fanucchi)

Bavière : le tueur fait feu au tribunalLANDSHUT (BAVIÈRE), HIER.Un sexagénaire a tué sabelle-sœur à l’aide d’une armeà feu et a blessé deuxpersonnes avant de se suiciderdans un tribunal à Landshut(sud de l’Allemagne), en marged’une audience civile consacréeà un conflit d’héritage. Cedrame familial a fait resurgiren Allemagne le souvenir de lasanglante cavale d’unadolescent de Winnenden(sud-ouest) qui avait tué15 personnes avant de mettrefin à ses jours, il y a près dequatre semaines. Le tireur, unhomme de 60 ans, cuisinier deformation, a ouvert le feu« soudainement » pendant unesuspension d’audience à ceprocès portant sur un différendà propos d’un héritage entresept frères et sœurs, dontl’épouse du forcené. Lafusillade a fait un mort — labelle-sœur du tireur, âgée de48 ans — et deux blessés— un avocat, grièvementtouché, et une autrebelle-sœur, légèrement blesséeau bras. Le conflit d’héritageportait sur un patrimoine d’unevaleur d’environ 100 000 �.(AP/CHRISTINE VINCON.)

N

Fécamp

SEINE-MARITIME

Rouen

LES FAITS DIVERS *

M E R C R E D I 8 A V R I L 2 0 0 9 15

Procès

Elle avait abandonné son fils dans un fast-food

ES RELATIONS entre Ryan etsa mère sont difficiles. PlacéL en famille d’accueil, ce garçon

de 5 ans appelle sa maman par sonprénom quand il la voit, une fois parmois, dans un lieu neutre et en pré-sence de tiers. Sa réserve est bien lé-gitime. « Une fois, mon fils m’a dit :Tu m’as abandonné. Je lui ai dit : Par-don », relate, mal à l’aise, Mina T. de-vant la 15e chambre correctionnellede Paris. Hier, cette Marocaine de36 ans a été condamnée à dix-huitmois de prison avec sursis pour « dé-laissement d’enfant », coupabled’avoir abandonné son fils alors âgéde 3 ans au restaurant Quick de laplace de Clichy, le 26 juin 2007 àParis. Le tribunal lui a, en outre, retiréson autorité parentale.

« Une décision équitable et prévi-sible, la mère de Ryan s’y attendait.Elle ressent de la honte et de la cul-pabilité mais a encore du mal à ex-pliquer son geste inacceptable », es-time Me Alban Raïs en quittantl’audience où sa cliente s’est mon-trée quasi mutique. Son explicationtient du reste en cinq mots : « J’ai pété

les plombs. » Ce qu’elle a fait n’apourtant rien de banal.

Ce 26 juin dans l’après-midi,Mina T., mère de deux autres en-fants, entre au Quick avec Ryan, l’ins-talle à une table près des caisses puisrepart sans lui. Le même jour, ellepasse à la banque, fait des dé-marches administratives afin des’envoler pour le Maroc trente-huitheures après, sans prendre de nou-velles de son fils. La police devra lan-cer un appel à témoins pour identi-fier le petit garçon et sa maman.Rentrée en France le 4 juillet,Mina T. explique aux enquêteursque le père de l’enfant ne supportaitpas Ryan et l’aurait poussée à l’aban-donner. Elle accusera aussi la so-ciété française qui n’a pas su lui trou-

ver un logement, indiquant qu’ellen’a tué personne et que Ryan n’étaitpas conscient de la situation.

« Mon fils souffre,je souffre aussi »

A la barre, cette mère, qui ne connaîtpas la date de naissance de son fils,n’accable plus personne. « C’est vrai,j’ai abandonné mon fils », avouecette femme en veste de cuir gris clairet jean bleu. A-t-elle conscience de lagravité de son acte ? « Mon filssouffre, je souffre aussi », murmureMina T. « Elle lui a fait courir desrisques insensés, lance l’avocate quireprésente Ryan, Me Barreyre dePanthou. Il a conscience qu’il a été

abandonné et craint de l’être encore,le retentissement psychologique estimportant. » Le procureur, lui, sou-ligne la « déresponsabilisation »d’une femme immature, auteur de« faits d’une violence inouïe » etd’une « transgression sociale forte ».Le président Sylvain Barbier-Sainte-Marie espérait, lui aussi, davantaged’explications. « Vous auriez pu agirautrement, vous n’étiez pas seule »,estime le magistrat, en rappelant queles parents de Mina T. élèvent sondernier enfant au Maroc.

Quant au petit Ryan, il a subi, se-lon les experts, un traumatisme im-portant. Ryan a émis le désir de resterdans sa famille d’accueil. Son place-ment a été renouvelé pour deux ans.

Geoffroy Tomasovitch

Enquête

Encagoulé et armé, il tented’enlever des petites filles

ES ENQUETEURS de l’an-tenne de police judiciaire duL Havre (Seine-Maritime) plan-

chent depuis plusieurs jours sur lapiste d’un mystérieux agresseur depetites filles. L’homme, le visage dis-simulé par une cagoule et porteurd’une arme de poing, a tenté d’enle-ver deux fillettes âgées de 8 ans audébut du mois de mars à Fécamp(Seine-Maritime). Alertés, les poli-ciers du commissariat ont entendude nombreux témoins. En vain. Leparquet du Havre a ouvert une infor-mation judiciaire avant de confierl’enquête aux policiers de la PJ.

« Cet homme est toujours active-ment recherché, relate une sourceproche de l’affaire. Son mode opéra-toire est particulier. Dans ce type defaits, on a rarement affaire à des gensencagoulés et armés. Les versionsdes enfants, qui ne se connaissentpas, ont été vérifiées et recoupées. Ilne s’agit donc pas d’une histoire

montée de toutes pièces. » Toutcommence le 9 mars. Vers 17 h 10,un homme sonne à la porte d’un ap-partement situé dans un immeublede l’avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny. Une fillette de 8 ansouvre la porte. Face à elle, un in-connu qui dissimule son visage sousune cagoule lui ordonne de sortirsous la menace d’une arme. Terrori-sée, la victime obtempère. A l’exté-rieur du bâtiment, le ravisseur la re-lâche en lui disant de s’enfuir. « Lapetite est alors partie en courant,

ajoute la même source. L’homme nesemble pas avoir cherché à la suivre.Il aurait pris la fuite dans la directionopposée. »

Son « attitudeest singulière »

Trois jours plus tard, le scénario serépète. Toujours à Fécamp, à moinsde deux kilomètres du lieu des pre-miers faits, une seconde fillette de8 ans est abordée, le 12 mars vers17 h 20, par un inconnu. Encagouléet armé, il surprend la victime sur leparking d’un supermarché avant dela saisir par le cou et de l’entraîneravec lui. L’arrivée d’une cliente faitlâcher prise au kidnappeur, quiprend la fuite.

« L’attitude de ce ravisseur est sin-gulière, précise un proche de l’affaire.On pense que la première victime aété observée et suivie. L’homme sa-

vait où aller et à quelle porte sonnerpour la trouver. Après l’avoir mena-cée, il a finalement décidé de la relâ-cher. Pour la deuxième enfant, ilsemble avoir abandonné très viteson intention de l’enlever quand il aété repéré. Tout cela n’est pas très lo-gique. Le profil psychologique et lesintentions réelles de cet homme res-tent obscurs. D’autant que, depuisces faits, il ne s’est plus signalé. »

Contactée hier, la mairie de Fé-camp a expliqué « ne pas avoir prisde mesures particulières pour sensi-biliser les parents ». « Mais nousn’étions pas forcément au courantqu’il s’agissait d’un homme enca-goulé et armé, ajoute une sourceproche du maire PS, Patrick Jeanne.Les parents des fillettes se sont trèsvite manifestés auprès de la police etcette affaire était réglée pour nous.Les patrouilles de police dans la villeont été quand même renforcées. »

Stéphane Sellami

Piraterie

Inquiétudepour les otagesen Somalie

A MERE de l’un des passagersL du « Tanit », voilier français cap-turé samedi par des pirates soma-liens, a expliqué hier à Europe 1 « at-tendre et prier » et ne « ne pas penserau pire ». « J’avais dit à mon fils quej’étais contre, a souligné cette mèrede famille résidant dans le Morbihanet qui souhaite conserver l’anony-mat. Maintenant, qu’est-ce que vousvoulez, ils ont 30 ans, ils décident deleur vie. J’ai rien pu empêcher. (...)Tout le monde était conscient (...), cene sont pas des têtes brûlées, pas dutout », a-t-elle ajouté. La marine na-tionale avait « formellement décon-seillé » au « Tanit », un voilier françaiscapturé samedi par des pirates so-maliens, de poursuivre sa route versle Kenya, devant la recrudescencedes actes de piraterie. Deux coupleset un enfant ont été pris en otages.

EN BREF

� VidéoL’homme qui a succombé à unmalaise cardiaque, à Londres,en marge d’une manifestation anti-G 20, la semaine dernière, avait été,peu auparavant, jeté au sol par unpolicier anti-émeutes. C’est ce quemontre une vidéo, diffusée, hiersoir, par les médias britanniques.

� MenacesDouze perquisitions ont été me-nées depuis hier à Montpellieret dans sa région, dans le cadrede l’affaire des lettres de menacesadressées à Nicolas Sarkozy et àplusieurs personnalités politiques.Effectuées par la sous-direction an-titerroriste de la direction centralede la police judiciaire et le SRPJ deMontpellier, elles n’ont donné lieuà aucune interpellation.

� ViolencesL’ancien champion du monde deVTT (cross-country) en 2000, Mi-guel Martinez, âgé de 32 ans, a étéreconnu coupable de violences vo-lontaires à l’encontre de son épouseet condamné mardi par le tribunalcorrectionnel de Draguiguan (Var)à une peine de quatre mois de pri-son avec sursis assortie de deux ansde mise à l’épreuve.

PALAIS DE JUSTICE DE PARIS (Ier), HIER. Mina T. (dissimulée sous sa veste) a été condamnéeà dix-huit mois de prison avec sursis pour avoir abandonné son fils, le petit Ryan. (LP/MARC MENOU.)

Ryan. (DR.)

www.leparisien.frwww.aujourdhui.frENQUETE

16 M E R C R E D I 8 A V R I L 2 0 0 9

La justice se saisit du comptesuisse de la métallurgie

’AFFAIRE du comptesuisse du Groupe des in-dustries de la métallurgied’Ile-de-France (GIM) estL désormais entre les mains

de la justice. Après la révélation parnotre journal (voir nos éditions d’hier)de l’existence durant quarante ansde cette cagnotte secrète dans unebanque de Genève, les services duprocureur de la République de Parisse sont plongés « dans l’analyse dudossier ». Dans les prochains jours,ils devraient décider d’ouvrir une en-quête préliminaire ou bien de déli-vrer un réquisitoire supplétif au jugeRoger Le Loire, le magistrat chargéde l’instruction de l’affaire del’UIMM (l’Union des industries de lamétallurgie), la maison mère duGIM.

« Aucun mouvementn’avait été effectué sur cecompte depuis dix ans »

Tout au long de la journée d’hier,Etienne Bernard, le président decette organisation patronale, s’est ef-forcé de minimiser l’importance del’histoire. Comme il l’avait déclaré ànotre journal, il a répété, en s’ap-puyant sur un audit interne, « qu’au-cun mouvement n’avait été effectuésur ce compte (suisse) depuis dixans ». Il a toutefois ajouté qu’il allaitdemander « à un cabinet extérieurindépendant » de procéder à unenouvelle expertise.

Rien ne dit que cela suffira à

convaincre la justice de la transpa-rence du compte dénommé 36052Industrial Fund et domicilié à laPKB Privatbank AG à Genève. Desource judiciaire, on confirme d’ail-leurs que seule une commission ro-gatoire internationale permettra devérifier l’existence ou non de mouve-ments de fonds sur ce compte suisse.

Mais les magistrats devraientaussi s’intéresser aux conditionsdans lesquelles 2,7 millions d’eurosont été transférés, en décembre der-nier, de Genève à Paris. Jean-LoupGiros, président d’honneur du GIM,qui affirme avoir lui-même rapatriécette somme (voir l’entretien ci-des-sous) déclare en effet que « l’essentielde cette somme a été viré sous formede titres » sur un compte du GIMchez Natixis, mais qu’une autre par-tie est rentrée en France en liquide.Sur ce sujet délicat, Me Pierre-OlivierSur, l’avocat du GIM, nous a expli-qué ne « pas détenir d’expertise » ga-rantissant cette opération, mais s’estdit malgré tout convaincu de « satransparence ».

En attendant d’autres développe-ments, un témoin inattendu a choisi,hier, d’apporter son témoignage. Parl’entremise de son avocat, Me Jean-Yves Le Borgne, Denis Gautier-Sau-vagnac, l’ancien président del’UIMM, nous a fait savoir qu’il« ignorait absolument tout de cecompte suisse » détenu par la pre-mière filiale de son organisation, etqu’il ne « s’expliquait pas son exis-tence… ».

Odile Plichon et Eric Decouty

Denis Gautier-Sauvagnac, l’ancien patron de l’UIMM, affirme « tout ignorer »du compte occulte détenu par le GIM, première composante de l’organisation patronale.

« J’ai rapatrié une partie en liquide »JEAN-LOUP GIROS, président d’honneur du Groupe des industries métallurgiques (GIM) de la région parisienne

E PRESIDENT D’HONNEUR du GIM,L Jean-Loup Giros, sort de son silencepour raconter comment il a transféré enFrance les fonds déposés en Suisse. Agé de76 ans, cet ancien directeur de Mecaform(mécanique) et IPA France (services informa-tiques) a présidé le Groupe des industries mé-tallurgiques de la région parisienne de 1993 à2004. Dans un entretien exclusif à notre jour-nal, il confirme l’existence d’un compte dé-tenu en Suisse par le GIM depuis les événe-ments de 1968, et nous explique pourquoi il apris l’initiative, fin 2008, de le clôturer.Hier, notre journal révélait l’histoiredu compte bancaire que le GIMa détenu pendant quatre décenniesà Genève…

� Jean-Loup Giros. Cette histoire est toutaussi véridique que ridicule : ce compte enre-gistré à la PKB Privatbank AG, à Genève, atoujours été légal, puisque rien n’interdisait auGIM de déposer de l’argent à l’étranger : lessyndicats n’étant pas soumis à l’impôt, cecompte suisse était pour nous un comptecomme un autre.A quoi a-t-il servi pendant toutesces années ?

Il n’a servi à rien ! Jamais, depuis sa création,ce compte n’a été actif. J’ai en ma possessionune lettre de PKB, en date du 12 juin 2006,qui stipule bien qu’il « n’y a jamais eu ni deretraits ni de transferts de fonds » depuis l’ori-gine.

Personne n’est donc jamais alléen Suisse ?

Si. A chaque fois qu’un président était élu, ildevait se rendre à Genève pour déposer sa si-gnature. Je l’ai moi-même fait. Seul le prési-dent élu depuis 2004, Etienne Bernard, n’apas fait cette démarche. Il ne voulait pas en-tendre parler de ce fameux compte suisse.Depuis 2004, j’ai donc gardé la signature.Si ce compte n’a jamais servi,pourquoi ne pas l’avoir clôturéplus tôt ?

Régulièrement, la question d’un rapatriementa été évoquée. Nous avons toujours reculé…car un transfert de banque à banque sur detels montants aurait pu « fuiter » à l’extérieur.Après la création, en 1990, de Tracfin (NDLR :la cellule de lutte contre le blanchiment d’ar-gent dépendant de Bercy), les risques ont re-doublé. Nous avons donc attendu car nousn’avions pas besoin de cet argent.

« Rien de tout celan’était illégal »

Que s’est-il passé fin 2008 ?

Un commissaire aux comptes allant êtrenommé au GIM en 2009, il fallait absolu-ment que l’argent déposé en Suisse soit réin-tégré dans les comptes 2008, pour que toutsoit en ordre et que les sommes suisses ne res-tent pas définitivement hors bilan. Faute

d’avoir réussi à convaincre Etienne Bernardsur la nécessité de rapatrier ces fonds, j’ai prismes responsabilités. J’ai moi-même rapatriél’argent déposé en Suisse en novembre der-nier.Hier, Etienne Bernard nous assuraitqu’il « avait choisi » de fermerce compte…

C’est faux. Encore une fois, j’ai été le seul insti-gateur et réalisateur de ce transfert. Je tiensd’ailleurs à préciser que le directeur généraldu GIM, Pierre Chasseguet, en poste jusqu’àfin 2008, a été le bouc émissaire de toute cettehistoire.Comment avez-vous fait ?

Comme j’avais encore la signature, j’ai envoyéune lettre à la banque PKB pour lui demanderde transférer les quelque 2,7 millions d’eurosque le GIM détenait alors en Suisse sur notrecompte français, chez Natixis. L’essentiel decette somme a été viré sous forme de titres etune moindre partie en liquide.Que vous inspire tout celaaujourd’hui ?

D’abord, je le répète, rien de tout cela n’étaitillégal, nous n’avons donc pas à avoir une al-lure contrite. Dans cette affaire, surtout, jevoudrais juste que l’on n’oublie pas lesquelque cent salariés du GIM, et les servicesqu’ils rendent chaque jour à nos entreprisesadhérentes.

Propos recueillis par O.P.

NEUILLY-SUR-SEINE (HAUTS-DE-SEINE), LUNDI. La justice s’intéresse au compte suisse détenupendant quarante ans par le Groupe des industries de la métallurgie, installé dans cet immeuble. (LP/M.MENOU.)

Jean-Loup Giros. (DR.)

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Les deux chefs de file des Bleus s’affrontent ce soir en Ligue des champions avecleurs clubs respectifs, le FC Barcelone et le Bayern Munich. Le duel s’annonce alléchant.

ARTENAIRES la semaine dernière chezles Bleus, ils seront adversaires ce soir surla pelouse du Camp Nou. Le BarcelonaisThierry Henry et le Bavarois Franck RibéryP vont nous offrir un duel 100 % français.

Un choc entre deux joueurs qui s’apprécient et quiévoluent au même poste, sur le flanc gauche de l’at-

taque. A qui la première manche ?Dossier réalisé par Arnaud Hermant

et farid Zouaoui

www.leparisien.frwww.aujourdhui.frLES SPORTS

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Henry - Ribéry, choc entre amis

LES EQUIPES

FC BARCELONE - BAYERN MUNICHCe soir, 20 h 45, au Camp Nou.Arbitre : M. Webb (Ang).FC Barcelone : Valdés - Alves, Piqué,Marquez, Puyol (cap.) - Xavi, Y. Touré,Iniesta - Messi, Eto’o, Henry.Bayern Munich : Rensing - Oddo, De-michelis, Breno (ou Ottl), Lahm -Schweinsteiger, van Bommel (cap.),Ze Roberto, Ribéry - Toni, Podolski.

FootballLigue des champions(Quart de finale aller)Barcelone - Bayern Munich

20 h 45

(ICONSPORT/PHILIPPEPERUSSEAU.)

(MAXPPP/ANDREASGEBERT.)

LEUR ROLE SUR LE TERRAIN� Etant l’un des trois Fantastiques du Barça avec Messi et Eto’o, Henry est exilé sur le

côté gauche,mais il conserveunecertaine liberté. Il peut aussi bien servir leCamerounaisdansl’axe que repiquer au centre pour trouver un relais ou achever le travail. Entre les trois stars, les

tâches sont donc bien réparties. En rejoignant la Catalogne, l’ex-Gunner semble être devenu plus pas-seur, mais ses stats prouvent qu’il soutient la comparaison avec ses illustres compagnons.

� Au Bayern, Ribéry évolue couloir gauche en tant que milieu offensif. C’est là qu’il se sent le plus à l’aiseet qu’il est le plus performant. « J’y ai mes repères aussi bien lorsque je décide de dribbler, de débor-

der le long de la ligne de touche, de passer le ballon, ou quand je repique dansl’axe », confie-t-il. Elu meilleur joueur du Bayern la saison dernière, ses dirigeantsne veulent absolument pas s’en séparer malgré des offres mirobolantes.

L’INFLUENCE DANS LE VESTIAIRE� Pour Henry, elle est beaucoup moins marquée qu’à Arsenal où il avait fini

par endosser le rôle du grand frère. Au Barça, les tauliers sont en fait le capitaine Puyol etle stratège Xavi. Star parmi d’autres, Henry préfère ne pas empiéter sur les plates bandesdu susceptible clan espagnol. Sa difficile adaptation à la mentalité catalane l’a incité, l’andernier, à rester en retrait. En revanche, il a visiblement des atomes crochus avec Eto’o mais

surtout avec Messi, qu’il n’a pas hésité à prendre sous son aile.� Idole du club le plus populaire d’Allemagne dès sa première saison, Ribéry s’est vite imposécomme l’atout principal de son équipe. Leader technique, il est également devenu, commechez lesBleus, un cadre moral. Il parle davantage et n’est plus seulement considéré comme l’amuseur enchef. Avec un bémol par rapport aux Bleus, sa pratique de la langue allemande limite encore sonpoids.

CE QU’ILS PENSENT L’UN DE L’AUTRELa scène se déroule à Clairefontaine la semaine dernière. L’entraînement à huis clos se termine.Les Bleus regagnent leur résidence, mais Ribéry et Henry restent ensemble et jonglent avec le bal-lon en rigolant. Les deux leaders tricolores s’apprécient et savent qu’ils ont besoin mutuellementl’un de l’autre pour atteindre leurs objectifs chez les Bleus. La réussite actuelle du Barcelonaisenchante le Munichois : « Je suis très content pour Titi. Il fait une belle saison. Ça fait plaisir de levoir à ce niveau. »« Ribéry est le Messi du Bayern », a jugé récemment le roi Henry. Cet éloge n’est pas feint : les deuxhommes, même s’ils ne sont pas complices dans la vie, s’apprécient et parlent le même langage surle terrain. Le parcours singulier de Ribéry impressionne le Barcelonais qui, lui, était programmépour atteindre les sommets. Henry est également assez intelligent pour admettre que son cadet faitdésormais partie des relais incontournables de Domenech.

Franck Ribéry26 ansMilieu de terrain36 sélections (7 buts)� Clubs successifs :Boulogne-sur-Mer (2001-2002), Alès(2002-2003), Brest (2003-2004), Metz(2004-janvier2005), Galatasaray(janvier2005-juin2005), Marseille(2005-2007), Bayern Munich (depuis2007).� Palmarès : vainqueur de la Coupede Turquie (2005), championd’Allemagne (2008), vainqueur de laCoupe d’Allemagne (2008).

BIO EXPRESS

Thierry Henry31 ansAttaquant111 sélections (48 buts)� Clubs successifs : Monaco(1994-décembre 1998), Juventus Turin(janvier 1999-juin 1999), Arsenal(1999-2007), Barcelone (depuis 2007).� Palmarès : vainqueur de la Coupe dumonde (1998) et du Championnatd’Europe (2000), champion de France(1997), champion d’Angleterre (2002,2004), vainqueur de la Coupe d’Angleterre(2002, 2003).

BIO EXPRESS

LA FORMEDU MOMENT� Thierry Henry,31 ans, a étéménagé sa-medi contre Val-ladolid (1-0) enprévision du choc

de ce soir. Si on seréfèreà ses deuxder-

nières sorties avec lesBleus, on peut douter

de sa forme. Mais il estvrai qu’il a évolué dans

l’axe, alors qu’au Barça il sé-journe sur l’aile gauche avec da-

vantage de bonheur (15 buts enLiga). N’oublions pas non plus

qu’Henry a été le bourreau deLyonen 8es de finale (3buts en

2 matchs). Le doux parfum eu-ropéen le sublime toujoursautant.� Même si son rendementn’est pas aussi significatif (il aété blessé à un mollet il y a un

petit mois) ces dernières se-maines, Franck Ribéry, 26 ans de-

puis hier, demeure l’atout numéro un d’uneéquipe du Bayern en difficulté en Bundesliga (défaite 5-1 face àWolfsburg le week-end dernier). Cette saison, il a inscrit 6 buts enchampionnat et 3 autres en six matchs de Ligue des champions. Ilreste aussi sur deux réalisations capitales avec l’équipe de Franceface à la Lituanie. Dynamiteur de défenses, le Boulonnais sait ré-pondre présent lors des rendez-vous importants.

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Football, Ligue des champions/Liverpool - Chelsea

Anelka n’a jamaisoublié Liverpool

Londres (Royaume-Uni)DE NOTRE CORRESPONDANT

NFIELD. Nicolas Anelka re-trouve ce soir un stade qu’ilA connaît bien. L’attaquant

français de Chelsea a passé six moisdans l’antre de Liverpool, de dé-cembre 2001 à mai 2002. Six moisqu’il considère comme les meilleursde sa carrière. C’est pour cela que,depuis son départ du club de la Mer-sey il y a plus de six ans, il a toujoursce goût d’inachevé. « C’est là-bas quej’ai joué mon meilleur football. J’évo-luais dans ma véritable position. Il yavait Michael Owen, un pur buteur,et Emile Heskey, qui fait jouer lesautres. Nous étions très complémen-taires. C’est le meilleur club que j’aiconnu. Si tout était allé comme je lesouhaitais, j’aurais signé cinq ans là-bas et, aujourd’hui, je serais en traind’y négocier une prolongation decontrat », confie le Parisien.

A cause d’Houllier

A l’époque, Anelka est prêté par lePSG avec option d’achat. Dès son ar-rivée, il devient le chouchou des sup-porteurs des Reds et, dans un rôle demilieu de terrain offensif, il s’épa-nouit au côté d’Owen, Gerrard, etsous les ordres de Gérard Houllier.« Ce fut un plaisir de jouer à ses cô-tés. C’est le genre de joueur que tuveux dans ton équipe plutôt quecontre toi », explique Steven Gerrard.Si aujourd’hui Anelka porte le mail-

lot bleu de Chelsea et pas le rouge deLiverpool, c’est en grande partie àcause de Gérard Houllier. « Ce futune erreur de ma part. Je voulais lerecruter mais, au dernier moment,j’ai senti qu’un truc n’allait pas. Jen’avais pas aimé que ses frères aientcontacté d’autres clubs dans notredos alors que nous étions en train delever l’option d’achat pour l’acheter »,raconte l’actuel directeur techniquenational. Tout était pourtant réglépour 20 millions d’euros. Si Houllierne s’était pas rétracté, Anelka seraitpeut-être toujours un Red.

Julien Laurens

LIVERPOOL (Ang) - CHELSEA (Ang)Ce soir, 20 h 45, à Anfield.Arbitre : M. Larsen (Dan).Liverpool : Reina - Arbeloa, Carra-gher, Skrtel, Aurelio - Kuyt, Lucas,Xabi Alonso, Gerrard (cap.), Riera (ouBabel) - Torres.Chelsea : Cech - Ivanovic (ou Bo-singwa), Terry (cap.), Carvalho,A. Cole - Ballack, Lampard, Essien -Kalou, Drogba (ou Malouda), Anelka.

LES EQUIPES

LES QUARTS DE FINALE ALLER

� Hier soirManchester Utd - FC Porto...................................................................................................................2-2Villarreal - Arsenal .......................................................................................................................................1-1� Ce soir, 20 h 45Liverpool - ChelseaBarcelone - Bayern* Matchs retour les 14 et 15 avril.

EN BREF

� FootballZinedine Zidane s’est positionnéhier en faveur d’un retour de Flo-rentino Perez — qui n’est pas en-core candidat — à la présidence duReal Madrid. « J’ai gardé un lientrès fort avec Florentino Perez. C’estune possibilité qu’il puisse revenir.On verra bien. Cela me botteraitd’être conseiller », a affirmé l’ancien

stratège des Bleus sur Canal +.

Loïc Perrin et Dimitri Payet, lesdeux Stéphanois, subiront au-jourd’hui une intervention chirurgi-cale respectivement à la cuissegauche et au genou gauche. Perrinsouffre d’une blessure musculairederrière la cuisse gauche (ischio-jambiers) alors que Payet est vic-time d’une lésion méniscale.

Villarreal - Arsenal 1-1

Soirée mitigéepour les Français

ENU superviser la colonie fran-V çaise réunie hier soir au Madri-gal de Villarreal, Raymond Dome-nech a assisté à une performancemoyenne de ses Bleus. Les Fren-chies d’Arsenal n’ont pas particuliè-rement été à la fête face au qua-trième de la Liga. Sans réussite hier,Nasri commence par rendre un bal-lon à l’adversaire. Dès 30 mètres,Senna ouvre le score d’un tir puis-sant (10e) pour les Espagnols. En finde première période, Gallas se tordle genou droit en stoppant une per-cée de Rossi. Le patron de la défenselondonienne sort sur civière en gri-maçant, tente de revenir sur la pe-louse puis renonce après deux fou-lées. Victime d’une entorse duligament interne, Gallas, pour lequelles premières nouvelles n’étaient pastrès positives, est d’ores et déjà forfaitpour le match retour. Sagna, auteurd’une grossière faute de main, et Cli-chy, approximatif dans ses centres,ne relèvent que trop rarement le ni-veau. Pires, entré pour les 20 der-nières minutes, et Silvestre, resté sur

le banc anglais, n’ont pas l’occasionde redorer le blason tricolore. Heu-reusement pour les Gunners, surune ouverture de Fabregas, Ade-bayor égalise d’une volée acroba-tique. De quoi reprendre espoiravant le match retour, dans une se-maine à l’Emirates Stadium.

L.F.

VILLARREAL (Esp) -ARSENAL (Ang) 1-1(1-0)

Spectateurs : 25 000. Arbitre : M. Ovrebo(Nor).

Buts. Villarreal : Senna (10e) ; Arsenal :Adebayor (66e).

Avertissements. Arsenal : Song (38e),Adebayor (45e), Fabregas (45e + 2), Nasri(88e).

Villarreal : Diego Lopez - Angel, Godín,Gonzalo Rodriguez, Capdevila - Cani (Ma-tias Fernandez, 46e), Senna (cap.), Eguren,Ibagaza (Guille Franco, 78e) - Rossi, Llo-rente (Pirès, 70e).

Arsenal : Almunia (Fabianski, 28e) - Sagna,Touré, Gallas (Djourou, 43e), Clichy - Denil-son, Song, Fabregas (cap.), Nasri, Walcott(Eboué, 78e) - Adebayor.

Manchester United - Porto 2-2

Le tenant en difficultéTUPEUR hier soir à Old Traf-S ford. Dans son antre, Manches-

ter United n’a pas su se défaire dePorto (2-2). Les tenants du titre cè-dent d’entrée à la suite d’une lourdefrappe de l’ancien Parisien CristianRodriguez (5e). Profitant d’une passeen retrait mal ajustée de BrunoAlves, Rooney égalise (15e). Aprèsavoir manqué de provoquer un pe-nalty contre son équipe, Tevez croitinscrire le but de la victoire en exploi-tant une talonnade de Rooney (85e),mais les Portugais placent unecontre-attaque et égalisent in extre-mis par Mariano (88e). Au match re-tour, les Red Devils devront impéra-tivement marquer s’ils ne veulent pasquitter la compétition. L.F.

MANCHESTER (Ang) - FC PORTO (Por)2-2 (1-1).Spectateurs : 74 517.Arbitre : M. Plautz (Aut).Buts. Manchester United : Rooney (15e),Tevez (85e) ; FC Porto : Cristian Rodriguez(4e), Mariano Gonzalez (89e).Avertissements. FC Porto : Bruno Alves(76e), Helton (90e + 5).Manchester United : Van der Sar (cap.) -O’Shea, Vidic, Evans (G. Neville, 72e), Evra- Fletcher, Carrick, Scholes (Tevez, 72e) -Cristiano Ronaldo, Rooney, Park Ji-sung(Giggs, 59e).FC Porto : Helton - Sapunaru, Rolando,Bruno Alves, Cissokho - Lucho (cap.), Fer-nando, Raul Meireles (Tomas Costa, 79,Madrid, 90e + 4) - Lisandro, Hulk, CristianRodriguez (Mariano Gonzalez, 80e).

Ligue 1/Lyon

Govou s’est entraînéLyon (Rhône)

DE NOTRE CORRESPONDANT

IDNEY GOVOU se remet de saS rupture du tendon d’Achilleplus vite que prévu. L’internationallyonnais a repris l’entraînement hier,deux mois et demi après son opéra-tion. L’attaquant a consulté sonchirurgien, le professeur Bernard

Moyen, lundi, qui lui a donné un avispositif sur l’évolution de sa blessure.Pour son retour sur le terrain, le sep-tuple champion de France a effectuéun footing et des exercices d’appuisen compagnie d’un des kinés duclub, Sylvain Rousseau. Il pourraitfaire son retour pour les toutes der-nières rencontres de la saison.

Y.L.

LONDRES (ANGLETERRE), HIER. Nicolas Anelka estime que c’està Liverpool qu’il a joué son meilleur football. (AFP/IAN KINGTON.)

20 h 45

QU’EST-IL DEVENU ?

Football, Coupe de l’UEFA (quarts de finale aller)/PSG - Kiev , Donetsk - OM J - 1

Mais que vaut le foot ukrainien ?EMAIN, le PSG et l’OM affron-D tent, respectivement, les clubsukrainiens du Dynamo Kiev et

du Shakhtar Donetsk en quarts de fi-nale aller de la Coupe de l’UEFA. Etne partent pas forcément favoris.Avec deux représentants à ce niveaude compétition, le football ukrainienaffiche, en effet, une belle santé, surles traces de son voisin russe. Expli-cations d’une réussite.

Des moyensfinanciers

conséquentsMalgré la crise financière, et si l’onpeut toujours s’interroger sur la pro-venance de certains fonds, le footballukrainien continue de bien se porter.En janvier dernier, le Dynamo Kievn’a pas hésité à débourser 5 millionsd’euros pour recruter l’attaquant bré-silien Guilherme (qui intéressaitaussi Lyon et Saragosse). Et le dis-cours vaut également pour le Shakh-tar Donetsk qui a dépensé plus de60 millions d’euros, au fil des der-nières saisons, pour bâtir sa coloniesud-américaine. Des chiffres qui ontde quoi faire rougir plus d’un clubfrançais. « Quand les Ukrainiensveulent vraiment un joueur, ils met-tent le paquet, note l’agent Fifa Ra-chid Tajmout, qui s’occupe notam-ment de certains joueurs duDynamo Kiev. On peut atteindre dessommets. » Une manne financièrequi permet aussi aux plus grossesécuries du pays de conserver leursstars. « Les offres ne manquent pas,mais nous ne sommes pas vendeurs,témoigne Mircea Lucescu, l’entraî-neur du Shakhtar, qui n’a laissé filer,

au cours des derniers mois, queBrandao, bientôt 29 ans, à l’OM. Etsurtout, nous ne sommes pas dansl’obligation de céder. »

Un recrutement cibléLa réussite des clubs ukrainiens pro-vient, en partie, de leur politique derecrutement. Tout en s’appuyant surl’ossature de l’équipe nationale (Mi-levskiy, Gusev, Michalik), le DynamoKiev a su débaucher Ismaël Ban-goura, Pape Diakhaté, Betao et plusrécemment Guilherme au nez et à labarbe de plusieurs autres clubs euro-péens, et notamment français, alorsque le Shakhtar Donetsk, devenu ex-pert de la filière brésilienne, cibletoujours aussi bien ses coups. « Il nefaut pas se le cacher, l’aspect finan-cier n’est pas négligeable, explique ledéfenseur international marocainBadr El-Kaddouri, à Kiev de-puis 2002. Mais ce n’est plus seule-ment une question d’argent. Lesconditions de travail sont excel-lentes. On est presque assurés dedisputer la Coupe d’Europe tous lesans. Les clubs se renforcent judicieu-sement au fil des années. Ce n’estpas évident de trouver mieux ail-leurs. » Désormais, on peut évolueren Ukraine en alliant l’utile àl’agréable.

Des techniciensde qualité

Si le Dynamo Kiev — qui a éliminéle Metalist Kharkov au tour précé-dent de la Coupe de l’UEFA — et leShakhtar Donetsk sont présents enquarts de finale de la Coupe del’UEFA, c’est aussi grâce au travail de

leurs entraîneurs respectifs : Yuri Se-min et Mircea Lucescu. Courtisé parplusieurs clubs étrangers, le Rou-main ne regrette pas d’avoir optépour le championnat ukrainien, il y amaintenant cinq ans.« Ici, je bénéficie des conditions detravail que je n’aurais pas eu ailleurs,

explique-t-il. Financièrement, le clubdispose d’une marge de manœuvretrès intéressante. Et, paradoxale-ment, on peut travailler relativementtranquillement. Le club s’est vrai-ment donné, et m’a donné, lesmoyens de construire quelquechose. » A l’image des grosses écu-

ries russes — qui ont su attirer destechniciens de premier plan commeZico, Michael Laudrup et Dick Ad-vocaat — les Ukrainiens sont doncpartis des bases. Une stratégie quidénote d’une volonté de travailler surle long terme.

C.V.

Oleg Blokhine sans emploiRAPPEL DES FAITS. Plus grand attaquant de l’histoire del’URSS dont il détient le record de sélection (112), Oleg Blokhinea été élu Ballon d’or « France Football » en 1975 devantBeckenbauer et Cruyff. Un an plus tard, il s’incline avec leDynamo Kiev lors d’un inoubliable quart de finale retour deCoupe des champions face à l’AS Saint-Etienne.

OUR laP première foisde sa vie, OlegBlokhine est sansactivité. A 57 ans,le plus mythiquefootballeurd’Ukraine a prisdu recul. Ennovembre dernier,il a été démis deses fonctionsd’entraîneur du FKMoscou. Uncamouflet pourcet homme vénérédans son paysmais raillé par lesmédias russes quile considèrent comme un« moujik » (paysan).

Né d’une mère ukrainienne etd’un père russe, Blokhine illuminele football soviétique dans lesannées 1970 et 1980. Doté d’unepointe de vitesse exceptionnelle(10’’7 aux 100 m), « la flècheukrainienne » porte pendantdix-sept ans les couleurs duDynamo Kiev, club avec lequel ilgagne pratiquement tout. Autoriséà quitter son pays en 1988, iltermine sa carrière en Grèce où ildevient entraîneur. Dans la fin des

années 1990, ils’engage enpolitique et devientdéputé, siège qu’ilabandonnera en2006 en déclarant :« Je préfère êtreentraîneur quedéputé. Je lepréférerai toujours. »En septembre 2003,il prend le poste desélectionneurnational etentretient son mytheen menant l’Ukraineen quart de finalede la Coupe dumonde 2006.

Malgré l’insistance de ses joueurs,il quitte ses fonctions fin2007 après l’échec lors desqualifications à l’Euro 2008. D’uneinsupportable autorité, sontempérament s’est adouci après unterrible accident de la route dont ilest miraculeusement sorti indemneen 2004. Souhaitant servir sonpays le plus longtemps possible, ilserait étonnant que l’Ukraine sepasse de ses services pourl’organisation de l’Euro 2012.

Laurent Perrin

Le Parisien Mamadou Sakhoprend son mal en patience

AMADOU SAKHO nejouera pas demain soirM contre le Dynamo Kiev. Il

est une nouvelle fois contraint auforfait, car il se plaint toujours de sacheville droite. Victime d’une entorsecontre Nancy (4-1) le 1er mars, il adisputé l’intégralité du match contrel’OM (défaite 3-1) avant de se blesserà nouveau à Braga le 19 mars.

Ce jour-là, le jeune défenseur pari-sien n’a pas été victime d’une re-chute pour avoir repris trop tôt, maisd’une nouvelle entorse de la chevilledroite. Le protocole médical mis en

place pour sa guérison est donc re-parti de zéro. Le club a décidé de nesurtout pas hâter le retour à la com-pétition de Sakho et d’attendre uneguérison complète.

Un nouveau point vendredi

Cette prudence est logique, car le dé-fenseur parisien ressent toujours unelégère douleur et ne s’estime pas lui-même à 100 % pour livrer des duels.Hier, il s’est contenté d’aligner lescourses en solitaire. Paul Le Guen,qui tient absolument à l’associeravec Camara dans l’axe de sa dé-fense pour finir la saison, a donné

son accord pour ne prendre aucunrisque avec la santé du joueur. Sakhone rejouera que lorsqu’il sera totale-ment remis. Pour le déplacement àLille dimanche, un nouveau pointsera effectué à l’issue de l’entraîne-ment de vendredi.

De son côté, Sylvain Armand, tou-ché au genou gauche à Toulouse, estlégèrement en avance sur son pro-gramme de rééducation. Il n’est pasexclu de le voir prendre place sur lebanc lors de la réception du Havre le18 avril.

Christophe Bérard

� Hier. Tennis-ballon pour lescadres. Camara, Rothen, Chantôme etKezman ont participé à une opposi-tion face à des jeunes de la CFA.� Aujourd’hui. Entraînement à16 heures à huis clos au camp desLoges.� Infirmerie. Armand (entorse ge-nou) et Sakho (convalescent).� Rendez-vous. PSG - Dynamo Kiev(Ukr), quart de finale aller de la Coupede l’UEFA, demain, 20 h 45, au Parcdes Princes (M 6).

PSG EXPRESS

LES SPORTS

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EMIRATES STADIUM (LONDRES), LE 25 NOVEMBRE 2008. Avec des moyens financiers importants,le Dynamo Kiev arrive à attirer des joueurs de talent comme Ismaël Bangoura. (PRESSE SPORTS.)

(AFP/MIKE HEWITT.)

CAMP DES LOGES (YVELINES), HIER. Le staff médical parisienpréfère ne pas prendre de risques avec Sakho, qui s’est contentéde trottiner à l’entraînement. (LP/JEAN-BAPTISTE QUENTIN.)

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Gand - Wevelgem

Ligue des champions Barcelone - Bayern Munich

Liverpool - Chelsea

Sport + 15 heures

Cyclisme

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Football

LES SPORTS*

22 M E R C R E D I 8 A V R I L 2 0 0 9

TennisLe douloureux retoursur terre de Monfils

LLÔ PAPA ? Je me suis fait«A mal au genou… » En quit-tant les courts du stade Jean-Bouin àl’issue de son premier entraînementsur terre battue de la saison, GaëlMonfils appelle son père Rufin. Ledemi-finaliste du dernier Roland-Garros lui raconte la longue séanceau côté de son entraîneur australienRoger Rasheed, destinée àpréparer letournoi de Monte-Carlo qui débutelundi. Et surtout la « bonne dé-charge » qu’il a ressentie dans le ge-nou gauche et qui l’a contraint à s’ar-rêter net. Au bout de trois heures etdemie, grimaçant et en boitant, le nu-méro dix mondial regagne sa chaise.« C’était bien, j’avais des bonnes sen-sations, explique-t-il. Mais, depuis latournée sur dur aux Etats-Unis, je res-sens de grosses douleurs et, là, ça s’estamplifié au lieu de s’atténuer… »

Le Français, 22 ans, a passé uneIRM aux Etats-Unis qui a révélé unetendinite. Il espérait que la terre bat-tue, plus souple, faciliterait son réta-blissement. Cela n’a pas été le cashier. « Il va falloir que j’arrive à dealer

avec la douleur », ajoute-t-il. « Ça vaaller, c’est le sport ! lance de son côtéRoger Rasheed. Nous serions à laveille d’un tournoi, Gaël se reposerait,mais là il va s’entraîner normalement.Je ne suis pas inquiet du tout. »

David Opoczynski

� Andy Murray , no 4 mondial àl’ATP, participera au Masters GuinotMary Cohr, le tournoi d’exhibitionqui aura lieu à Rueil-Malmaison,dans les Hauts-de-Seine, la semaineprécédant Roland-Garros. Le Britan-nique, récent vainqueur du Mastersde Miami, y côtoiera Nadal, Federerou encore Monfils.

CyclismeArmstrong s’en prend à l’AFLD

E COUREUR américain LanceL Armstrong (Astana) s’est dé-fendu hier de tout mauvais compor-tement lors d’un contrôle antido-page sur la Côte d’Azur en mars quia fait l’objet d’un rapport de la partdu médecin-préleveur mandaté parl’AFLD (Agence française de luttecontre le dopage). « Je n’ai pas tentéde me soustraire ou de retarder lecontrôle ce jour-là, explique-t-il dansun communiqué. Je revenais simple-ment d’une journée d’entraînement,je n’étais pas sûr de qui était ce Fran-

çais à ma porte, et dès que l’UCI m’aconfirmé qu’il était bien autorisé àréaliser un contrôle, je l’ai laisséprendre tous les échantillons qu’il ré-clamait. Je trouve incroyable d’avoirété testé vingt-quatre fois sans inci-dent et que le premier test fait enFrance donne lieu à d’outrageusesaccusations. Je suis désolé que lesorganisations françaises antidopagesoient déçues que tous les contrôlessoient négatifs, mais je n’utilise pasde produits ou substances interdits. »

L.V.

LES RESULTATS

� CYCLISME. Tour du Pays basque (Esp),2e étape : 1. Trofimov (Rus/Bouygues Tél.), les164 km en 4 h 12’45’’ ; 2. Taaramae (Est/Cof.), à5’’ ; 3. Swift (Ang/Kat.), à 1’10’’. Classement gé-néral : 1. Sanchez (Esp/GCE), 7 h 42’39’’ ; 2. Ko-lobnev (Rus/Sax), m.t. ; 3. PINEAU (Quick-Step),m.t.� TENNIS. Tournoi ATP de Casablanca (Mar),1er tour : DEVILDER b. Koellerer (Aut) 6-3, 6-4 ;Vliegen (Bel) b. GICQUEL (no 6) 7-5, 6-3.

Rugby/XV de France

A quoi joue Lièvremont ?EPUIS sa prise de fonctions,en octobre 2007, jamaisD Marc Lièvremont n’avait

égratigné ses joueurs en public. Hier,le sélectionneur des Bleus a choisiles colonnes du quotidien « SudOuest » pour se livrer à un bilan sansconcession du Tournoi des Six Na-tions. Le Catalan, d’habitude si ré-servé, n’a pas hésité à montrer dudoigt les bons et les mauvais élèves.

« Il y a des mecs qui vont rester làpour un moment. En pilier, Barcella,et le petit Domingo. Pour Marcon-net, il y a un point d’interrogation.Faure a été décevant. Au talonnage,Szarzewski est incontournable etKayser a souffert de la comparaison.En deuxième ligne, il y a les trois :Nallet, Chabal et Millo Chluski. Enrevanche, Thion fait partie des dé-ceptions », analyse le sélectionneur.

« Maladresse »

Quand il évoque la charnière, Lièvre-mont est encore plus clair. « J’ai bienaimé Parra et Trinh-Duc même s’ilssont perfectibles. Je ne vais pas lais-ser tomber Beauxis. (…) Skrela ? J’ycrois moins sur la durée. Il a 30 ans,il ne progressera plus. C’est commeElissalde. »

A Toulouse, où il prépare le quartde finale de la Coupe d’Europe, sa-medi à Cardiff, David Skrela a appré-cié. « J’avoue avoir été surpris par laméthode, explique l’ancien Parisien.Je n’ai plus aucune nouvelle du staffdepuis l’Australie, à l’automne. Peut-être qu’il ne compte plus sur nous. Amoi de montrer que, à 30 ans, je nesuis pas fini. »

En ouvrant le journal, Lièvremont,comme il le confiait hier sur RMC,manquait de s’étrangler en lisant sespropres propos. « Ces phrases lapi-daires me heurtent. Je ne suis pasquelqu’un qui juge et qui condamne.Je crois que je vais être obligé d’en-voyer un SMS à David Skrela. »

Quant à Guy Novès, le manageurtoulousain, il préfère « sourire decette maladresse ». « Ce garçon mé-rite un autre traitement que cetteévaluation sans pitié. Dans deux ans,pour la Coupe du monde, ils serontpeut-être contents de le trouver… »

Bertrand Bourgeault EN BREF

� Formule 1Lewis Hamilton, le champion dumonde en titre, est convoqué pourle 29 avril par la FIA. Le piloteMcLaren-Mercedes, troisième puisdéclassé du Grand Prix d’Australiele 29 mars, sera jugé pour avoirmenti aux commissaires.

� HaltérophilieVencelas Dabaya, le vice-cham-pion olympique a pris hier à Buca-rest la deuxième place des Cham-pionnats d’Europe des 69 kg avecun total de 333 kg. Le Français aglané au passage la médaille d’or àl’épaulé-jeté.

Handball, Coupe de la LigueLes Parisiens arrivent à Miami dans l’indifférence

MIAMI (Etats-Unis)DE NOTRE ENVOYEE SPECIALE

E CIEL est magnifiquementL bleu et le soleil brille. Il est16 h 30 à Miami (22 h 30 en France)et au milieu d’un incessant flot detouristes, la délégation française, Pa-ris Handball en tête, débarque sur lesol américain dans le plus strict ano-nymat. Un seul petit privilège lui estaccordé, un passage plus rapide auservice de l’immigration. Avecquatre-vingts des meilleurs joueursdu Championnat de France, d’an-

ciennes internationales (Jackson Ri-chardson et Valérie Nicolas) ainsique Claude Onesta et Daniel Cos-tantini, le sélectionneur des Bleus etson prédescesseur, c’est pourtantune grande partie du handball trico-lore qui s’exporte aux Etats-Unis.

Arrivé une heure plus tôt, AlainSmadja avoue « n’avoir jamais étéautant stressé de toute sa vie ». Enchoisissant de faire disputer la phasefinale de la Coupe de la Ligue enFloride, le président de la Ligue na-tionale de handball joue gros.L’homme s’imagine implanter sonsport au pays de l’Oncle Sam. Si sur

le terrain, Paris, Chambéry, Montpel-lier et Istres se sont battus pour dé-crocher leur part de rêve, les Améri-cains demeurent plutôt réservés.

Hier, à trois jours des demi-finales,moins de la moitié des places avaittrouvé preneurs. Si, dans la soirée, lafoule se pressait bien autour de lamagnifique American AirlinesArena où se déroulera la compéti-tion, c’était pour voir le Miami Heat yaccueillir les Charlotte Bobcats (leclub de Boris Diaw) pour le comptede la NBA, le Championnat de bas-ket américain.

Sandrine Lefèvre

CENTRE NATIONAL DE RUGBY (LINAS-MARCOUSSIS),LE 9 MARS. Pour la première fois, Marc Lièvremont a jugéindividuellement les joueurs en public. (LP/GUY GIOS.)

M E R C R E D I 8 A V R I L 2 0 0 9 23

� � �Votre horoscope�BELIER 21 mars - 20 avril LION 23 juillet - 22 août SAGITTAIRE 22 novembre - 20 décembre

CAPRICORNE 21 décembre - 19 janvier

VERSEAU 20 janvier - 18 février

POISSONS 19 février - 20 mars

VIERGE 23 août - 22 septembre

BALANCE 23 septembre - 22 octobre

SCORPION 23 octobre - 21 novembre

TAUREAU 21 avril - 20 mai

GEMEAUX 21 mai - 21 juin

CANCER 22 juin - 22 juillet

par Alexandra Marty

Votre horoscope par téléphone:appelez le 0 892 350 700 et dites "ASTRO "(0,34 /minute)

� Le baromètrede l’amourTaureau : Votre parte-naire supportera avec deplus en plus de difficultéscertains traits de votrecaractère. Lion : Vousn’avez pas l’esprit tran-quille. Et pourtant, cettefois, votre partenairen’aura rien à se repro-cher... Scorpion : Vousavez de nouvelles idéesoriginales et innovantesqui nourrissent vos fan-tasmes. Verseau : Votrerelation amoureuse vousremplira de joie.� Bon anniversaireJean-Pierre Pernaut, 59 ans. (journaliste).Patricia Arquette, 41 ans.(actrice).

Cœur. Vous serez aimable et aimé ! Quedemander de plus ? Réussite. Aucun

problème ne se présentera à l’horizon. Forme.Bon tonus.

Cœur. Votre nervosité et votre désir deperfection vont perturber votre relation.

Réussite. Vous ferez un bilan sur votre travailen cours. Forme. Besoin de calme.

Cœur. Et si vous organisiez unweek-end en amoureux, rien que vous

deux ? Réussite. Des changements survien-nent. Forme. Bonne.

Cœur. Tenez compte des aspirations devotre partenaire. Réussite. Vous

surmonterez facilement les petits problèmes quise présenteront. Forme. Très bon dynamisme.

Cœur. Vous êtes capable de faire unescène de jalousie terrible. Réussite.

Profitez de cette journée pour prendre descontacts. Forme. Attention aux allergies.

Cœur. Votre partenaire se pliera à toutesvos exigences. Réussite. Les divergen-

ces d’idées entre collègues pourraient créer unclimat lourd. Forme. Grande vitalité.

Cœur. La journée s’annonce sereine.Réussite. Vous mettez une énergie du

diable à régler pour le mieux une affaire decarrière. Forme. Maîtrisez vos élans d’énergie.

Cœur. Votre vie conjugale ne risque pasde sombrer dans la routine en ce

moment. Réussite. Le secteur professionnelsera plutôt bloqué. Forme. Mangez mieux.

Cœur. Pourquoi aller chercher ailleursce que vous avez à côté de vous ?

Réussite. Vous reviendrez sur un problème quevous n’aviez pas pu résoudre. Forme. Tonus.

Cœur. Vous traverserez une journée degrande félicité. Réussite. Les projets

que vous proposez ne seront pas du goût detous. Forme. Trop grande nervosité.

Cœur. Les astres vous permettront degoûter des joies amoureuses intenses.

Réussite. La concrétisation de certains de vosprojets pourrait être délicate. Forme. Tonus.

Cœur. Un choix d’ordre familial sera àenvisager. Réussite. Les jours se

suivent mais ne se ressemblent pas. Forme.Irritation de la gorge.

mini maxi

TempératuresBrouillard Vent

Averses Bruines ou pluiesCouvert

Neige

Soleil

Orages

Eclaircies Nuageux

Verglas

Aujourd'hui, mercredi 8 avril

Jeudi 9 avril Vendredi 10 avril Samedi 11 avrilIle-de-FranceIle-de-France

LEVER : 19 h 40COUCHER : 6 h 20

LEVER : 7 h 15COUCHER : 20 h 31

AUJOURD’HUISainteJulie

JOUR DE L’ANNÉE

98e DEMAINSaintGauthier

Horaires à Paris Pour tout autre lieuwww.imcce.fr

Toute la météopar téléphone:appelez le 0 892 350 700et dites "METEO"(0,34 €/minute)

70 km/h

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La météo c'est toutes les demi-heures

de 6 heures à 9 heures sur

Brest

Rennes

Paris

Orléans

Tours

Lille

Le Havre

Cherbourg

Nantes

La Rochelle

Bordeaux

Strasbourg

LyonClermont-

Ferrand

Toulouse

Marseille

Grenoble

AjaccioPerpignan

Bastia

NiceBiarritz

Dijon

Nancy

Brive-la-Gaillarde

Meaux

Melun

Evry

Versailles

Pontoise

24 M E R C R E D I 8 A V R I L 2 0 0 9

L’Ouest et l’Est entre nuages et pluiesUne fois encore, ce ne sera pas formidable.Certains parviendront tout de même à tirer leurépingle du jeu. Regardez des frontières belges àl’Aquitaine : ça brillera bien. Las, le soleil n’estpas prêt partout à se mettre au boulot. Ainsi,sur une grande partie de l’ouest du pays, il seraaux abonnés absents. Résultat des courses : lesnuages n’en feront qu’à leur tête. Le ciel s’an-nonce particulièrement plombé sur le Nord-Pas-de-Calais, mais aussi sur la Normandie, laBretagne, voire le Poitou-Charentes. Dans laplupart des cas, vous ne couperez pas à lapluie ! Croyez-vous que ce sera mieux dansl’Est ? Que non ! Là non plus, le soleil n’est pasprêt à coopérer. Donc, les nuages seront légionà défiler sur la Lorraine et l’Alsace, le Lyonnais,la région Paca ainsi que sur le Languedoc-Roussillon. Enfin, sur le golfe du Lion et entreCorse et Côte d’Azur, le vent entend bien sejoindre aux autres éléments ! Côté tempéra-tures, sur pas mal de régions, ça ne vole pashaut du tout. Et le moins que l’on puisse dire,c’est que cet après-midi le thermomètre ne sefoulera pas. Il y aura même des endroits où cesera, disons, relativement frais…

Un rien lassant ! Ça ira mieux Un rien électrique ! Coupé en deuxEn guise d’accompagnateur, vous aurez encoredroit à ce qu’on fait de pire en la matière, à sa-voir le nuage. En plus, la pluie vous guette et lethermomètre n’est pas au mieux !

Le soleil se sera enfin décidé à mettre les bou-chées doubles et se montrera présent de l’est àtoute la façade atlantique et aux Pyrénées. Ail-leurs, ce sera nuages au programme.

Il y aura de l’orage dans l’air sur le Massif cen-tral, et le ciel sera chargé en nuages du Nord-Pas-de-Calais aux Pyrénées et jusqu’à la Côted’Azur. A l’ouest, ce ne sera guère mieux.

Le pays sera coupé en deux dans le sens de lahauteur. Sur la moitié ouest, le soleil sera pré-sent, malgré la présence de petites pluies, et,plus à l’est, le ciel sera dans un triste état !

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Résultats et rapports en direct sur le 08 92 68 36 75 (EPA-0,34€/mn)

www.leparisien.frwww.aujourdhui.fr LE SPORT HIPPIQUE

M E R C R E D I 8 A V R I L 2 0 0 9 25

1. Assafair, 60 ; 2. Dance Dance, 60,5 ; 3.Macondo, 59 ; 4. Senor Monk, 57,5 ; 5.King of Speed, 58,5 ;6.Capitaine Courage,58,5 ;7.Burdlaz, 57 ;8.Bord à Bord, 55,5 ;9. Bermuda Boy, 54,5 ; 10. Indran, 55 ; 11.Dubaï Queen, 54 ; 12. Singapore Quest,54,5 ; 13. Alhaurin, 54 ; 14. Montnamix,53,5 ; 15. Marchando, 52,5 ; 16. Irishia,53,5 ; 17. Singapore Speed, 52,5 ; 18.Maille le Nelois, 53.Son classement interprété : 4 SenorMonk - 9 Bermuda Boy - 12 SingaporeQuest - 7 Burdlaz - 2 Dance Dance - 5King of Speed - 17 Singapore Speed - 11Dubaï Queen.

L’ARGUS

Quinté plus - Quarté plus - Tiercé - 2sur4 - Couplés

REUNION I - 1re COURSE - Prix du Parc Montceau - Handicap divisé - 1re épreuve50 000 � - 1 950 m - Grande piste - 2e poteau - Départ vers 13 h 50

N° CHEVAUX S.R. AGE POIDS JOCKEYS ENTRAINEURS CDE PROPRIETAIRES GAINS ORIGINES DERNIERES PERFORMANCES Cotes

1 ASSAFAIR Mgr. 4 60,5 T. Jarnet C. Dufrèche 13 J.-M. Lapoujade 43 000 Chargé d'Aff. - Assaranxa 4p (08) 1p 2p 7p 3p 1p 1p 5p 5p 16/1

2 DANCE DANCE Mal. 4 60 O. Peslier D. Smaga 15 S. Chiboub 35 000 Daylami - Latifolia 1p 2p 2p (08) 5p 5p 7p 1p 4p 4p 9/1

3 MACONDO Mb. 4 59 J. Victoire X. Thom.-Dem. 8 R. Cocheteux T. 36 760 Kendor - Makila 4p (08) 0p 0p 3p 1p 2p 1p 2p 5p 6/1

4 SENOR MONK Mb. 4 57 C.-P. Lemaire M. Delzangles 17 M. de Moratalla 7 500 Golan - Parure Corsaire 0p (08) 2p 3p 4p 8p 5p 2p 3p 1p 15/1

5 KING OF SPEED Mb. 4 57 D. Bœuf H.-A. Pantall 12 H. Rapp 29 500 Speedmaster - Karsawina 3p 4p (08) 0p 5p 1p 3p 8p 3p 6p 8/1

6 CAPITAINE COURAG. Hal. 4 56,5 J. Augé F. Doumen 1 J. Vasicek 27 260 Bering - Four Gr. 0p (08) 0p 9p 2p 1p 7p 9p (07) 3p 35/1

7 BURDLAZ Mal. 4 56,5 Gér. Mossé E. Libaud 10 S. Sant'Ambr. 14 000 Indian Ridge - Babalu 2p (08) 6p 3p 1p 3p 3p 2p 6p 7p 5/1

8 BORD A BORD Mgr. 4 55,5 N. Coutreau C. Ferland 2 J.-L. Alnet 36 000 Kendor - Alex Honor 8p 1p 6p (08) 2p 1p 1p 3p 3p 0p 20/1

9 BERMUDA BOY Mb. 4 55,5 M. Guyon Rod. Collet 4 D.-O. Mc Intyre 20 500 Anabaa Blue - Fast Reema (08) 3p 1p 3p 5p 1p 0p 6p 2p 6p 14/1

10 INDRAN Mb. 4 55,5 T. Piccone B. Dutruel 16 D. Casalta 23 500 Indian Rocket - Siran 2p 3p 4p (08) 0p 1p 1p 2p 40/1

11 DUBAI QUEEN Fb. 4 55 S. Pasquier P. Demercastel 9 P. Demercastel 34 500 King Charlem. - Dubaï Vict. 1p 3p 0p 6p 1p (08) 9p 8p 0p 2p 10/1

12 SINGAPORE QUEST Hb.f. 4 54,5 T. Thulliez D. Prod'homme 7 B. Lynam 22 000 Sagacity - Valley Quest 3p 1p 4p (08) 2p 2p 10p 3p 7p 2p 12/1

13 ALHAURIN Mb.b. 4 54 J. Lermyte M. Nigge 6 G. August.-Nor. 30 000 Gone West - Ronda 0p 10p (08) 1p 2p 5p 6p 1p 6p 1p 22/1

14 MONTNAMIX Mgr. 4 53,5 S. Ruis J.-Y. Artu 11 J.-Y. Artu 14 000 Linamix - Our Highness 0p (08) 0p 4p 0p 1p 3p 9p 2p 2p 40/1

15 MARCHANDO Hb. 4 53,5 D. Bonilla C. Diard 14 J. Uzel 22 500 Marchand S. - Karish Khali 3p (08) 2p 1p 1p 1p 7h 9p 6p 6p 19/1

16 IRISHIA Fgr. 4 53 A. Crastus Rod. Collet 3 Ec. Helios Sas 10 500 Verglas - Silirisa (08) 9p 0p 7p 1p 5p 7p 3p 4p 2p 37/1

17 SINGAPORE SPEED Hb. 4 52,5 S. Maillot Rob. Collet 5 H. de la Huderie Mtoto - Madame Est Sort. 7p 7p (08) 4p 5p 3p 7p 4p 2p 45/1

18 MAILLE LE NELOIS Malbr 4 52,5 R. Marchelli V. Gréco 18 V. Gréco 27 000 Maille Pist. - Lady Come H. 0p 0p (08) 8p 4p 1p 2p 0p 6p 0p 43/1

Pour 4 ans. Référence : + 19,5.

Burdlaz en quête d’une revanche

� BURDLAZ, notre favori. Irréprochable l’anpassé, BURDLAZ n’a trouvé que DANCEDANCE pour lui barrer la route du succès dans lequinté du 5 mars. Avantagé de 7 livres sur l’échelledes valeurs, il tient probablement sa revanched’autant que des progrès sont annoncés sur cetteexcellente réapparition.� MACONDO vise plus haut. DerrièreDANCE DANCE, MACONDO n’a échoué qued’une encolure et d’un nez pour la deuxième placedans le quinté du 5 mars. Assurément, il possèdela qualité requise pour prendre sa revanche surnotre favori et DUBAI QUEEN qui viennent de ledevancer.� KING OF SPEED mérite sa couronne. Au-teur d’une bonne rentrée provinciale le 3 mars,KING OF SPEED a amélioré son classementtreize jours plus tard en finissant troisième d’unquinté à Compiègne sur 2 400 m. Comme le rac-courcissement de la distance ne devrait pas le re-buter, il peut faire encore mieux.� DANCE DANCE garde le rythme. Aprèsavoir signé deux accessits d’honneur dans desquintés cette année, DANCE DANCE vient detrouver une juste récompense à ses efforts en rem-portant le mois dernier un quinté sur le sable deDeauville. En dépit de 7 livres supplémentaires, ilpeut encore mettre à la raison BURDLAZ et DU-BAI QUEEN qu’il vient de laisser à deux lon-gueurs.� DUBAI QUEEN tente le doublé. Troisièmedu quinté de référence, DUBAI QUEEN s’est en-suite imposée au niveau inférieur sur 1 600 m.Malgré une pénalité de 6 livres, sa grande formeactuelle peut lui permettre de réaliser le doublé.

� SINGAPORE QUEST à bon port. N’ayant pasterminé au-delà de la quatrième place lors de sescinq dernières courses, SINGAPORE QUESTsemble bien armé pour poursuivre sur sa lancée.Devancé à deux reprises cette année par DANCEDANCE qu’il retrouve dans de meilleures condi-tions au poids, sa chance théorique est incontour-nable.� BERMUDA BOY se dévoile. Bien que débu-tant sur cette piste après une absence de cinqmois, BERMUDA BOY n’est pas incapable deréussir un coup de maître. En effet, il a accomplide gros progrès en fin d’année dernière en se his-

sant à l’arrivée des trois derniers quintés qu’il a dis-putés. Par conséquent, il convient de le surveillerde près.� SENOR MONK et un quarté d’outsiders.Excellent à maintes reprises l’an passé à ce niveau,SENOR MONSK mérite crédit pour les accessitsd’autant qu’il devrait courir en gros progrès sur sarentrée du mois dernier. ASSAFAIR, chargé maisnon dénué de qualité, BORD A BORD, régulier etbien placé dans les stalles (2), ont les moyens depimenter les rapports au même titre qu’ALHAU-RIN ou encore MARCHANDO, irréprochable enprovince. Stéphan Flourent

Pour son premier essai dans un quinté, BURDLAZ a obtenu une excellente deuxième placederrière DANCE DANCE. Ce sera un des plus sérieux prétendants à la victoire.

NOS PRONOSTICS

LEUR SYNTHÈSE

L’entraîneur à suivreCyriaque Diard

ASÉ dans la commune deB La Flèche (Sarthe), Cyriaque Diardest à la tête d’un effectif de 46 chevaux etprésente MARCHANDO : « Après avoirpassé un bon hiver, il vient de faire unerentrée satisfaisante tout en étant montésagement. Il a bien récupéré et a surtoutprogressé depuis. Je ne crains pas le syn-drome de la 2e course. Il sera sur sa dis-tance et reste bien placé au poids. J’es-père seulement un peu de pluie. »

Lionel Stieven

Retrouvez son pronostic dans le chal-lenge des entraîneurs page suivante.

L e s p r o n o s t i c s d e l a p r e s s eBilto .............................................................. 7 11 4 3 5 9 13

Tiercé Magazine (H. Benhaïm) .............. 7 3 2 9 1 4 11

Europe 1 (J. Covès).................................... 7 4 9 3 6 12 11

Ouest-France (F. Fougeray)..................... 5 1 11 2 9 12 7

Radio NetCom. (R. Tombarel) ................. 5 7 2 11 15 12 3

Tropiques F.M. (A. Yrius) ........................... 7 4 12 2 3 9 11

Geny.com (la synthèse).............................. 7 5 3 2 1 11 12

Le Télégramme (G. Pinguet) ..................... 7 5 2 1 11 4 3

Paris-Turf (P. Laporte-C. Bloquet) ............ 15 7 2 9 3 4 11

Week-End Antilles (M. Del Vecchio)...... 9 7 13 6 5 12 3

Week-End.................................................... 7 4 1 2 8 5 3

Paris Normandie ........................................ 7 5 2 1 11 4 3

Lyon Première (J.-M. Roffat)................... 5 4 3 7 2 15 9

L’Indépendant de Perpignan ................... 3 4 7 2 12 11 9

France Soir ................................................... 2 7 11 5 3 1 12

Paris-Course (F. Cardillot).......................... 7 3 9 2 4 1 5

Le Dauphiné Libéré (J. Gilles) .................... 1 12 5 11 9 14 15

Matin Courses ............................................. 7 3 11 9 13 17 14

LES PRIORITÉS

17 fois : Burdlaz (7) ; 16 fois : Macondo (3) ; 14 fois : Dubaï

Queen (11) ; 13 fois : Dance Dance (2) ; 12 fois : King of

Speed (5), Bermuda Boy (9) ; 11 fois : Senor Monk (4) ;

9 fois : Assafair (1), Singapore Quest (12) ; 4 fois : Mar-

chando (15) ; 3 fois : Alhaurin (13) ; 2 fois : Capitaine Cou-

rage (6), Montmanix (14) ; 1 fois : Bord à Bord (8), Singa-

pore Speed (17).

ABANDONNÉS : Indran (10), Irishia (16), Maille le Nelois (18).

Jeudi à Longchamp

DEAUVILLE, LE 5 MARS. BURDLAZ ne peut rien contre DANCE DANCE, mais obtient unebelle deuxième place dans le Prix du Pays de Bray (1 900 m, quinté). (SCOOP/DYGA.)

Le Gentleman sur les pistes

3 MACONDO7 BURDLAZ11 DUBAI QUEEN2 DANCE DANCE12 SINGAPORE QUEST5 KING OF SPEED8 BORD A BORD9 BERMUDA BOY

Les préférés de S. Flourent

2 DANCE DANCE11 DUBAI QUEEN7 BURDLAZ3 MACONDO4 SENOR MONK5 KING OF SPEED9 BERMUDA BOY1 ASSAFAIR

L’opinion de G. Maarek

7 BURDLAZ3 MACONDO5 KING OF SPEED12 SINGAPORE QUEST13 ALHAURIN2 DANCE DANCE11 DUBAI QUEEN1 ASSAFAIR

L’analyse de J.-B. Pigalle

5 KING OF SPEED7 BURDLAZ3 MACONDO1 ASSAFAIR4 SENOR MONK2 DANCE DANCE11 DUBAI QUEEN9 BERMUDA BOY

Le papier de L. Stieven

3 MACONDO12 SINGAPORE QUEST7 BURDLAZ5 KING OF SPEED4 SENOR MONK11 DUBAI QUEEN2 DANCE DANCE15 MARCHANDO

Le ticket de J. Sellier

2 DANCE DANCE7 BURDLAZ3 MACONDO5 KING OF SPEED12 SINGAPORE QUEST11 DUBAI QUEEN9 BERMUDA BOY15 MARCHANDO

7 BURDLAZ3 MACONDO5 KING OF SPEED2 DANCE DANCE11 DUBAI QUEEN12 SINGAPORE QUEST9 BERMUDA BOY4 SENOR MONK

LE SPORT HIPPIQUE

26 M E R C R E D I 8 A V R I L 2 0 0 9

BRUITS DE SABOTS

� ASSAFAIR. C. Dufrêche : « Lecheval a repris du moral et le lot me pa-raît dans ses cordes, malgré son poids. »� MACONDO. X. Thomas-De-meaulte : « Il n’était pas à 100 % lorsde sa bonne rentrée. Il est monté encondition. »� SENOR MONK. M. Delzangles :« Il était un peu frais mais va se rache-ter, j’espère dès demain. Mais la pluieserait un atout. »� BURDLAZ. E. Libaud : « Il a effec-tué une super-rentrée. Il est devenumoins compliqué et le changement dejockey n’est pas un problème ».� BORD A BORD. C. Ferland : « Ilvient de bien courir et sera mieux surcette distance. Un peu de pluie l’avan-tagerait. »� DUBAI QUEEN. P. Demercastel :« Elle est restée en forme et je pensequ’elle va bien courir. »� S I N G A P O R E Q U E S T .D. Prod’homme : « Sa ligne avecDANCE DANCE est bonne. Je l’ai unpeu ralenti dans son travail, mais il seprépare vite. »� ALHAURIN. M. Nigge : « Il vientd’être très malheureux car il faut at-tendre avec lui. J’en attends une bonneperformance. »� MONTNAMIX. J.-Y. Artu : « J’aiattendu ce handicap et le cheval est trèsbien. Tous les feux sont au vert. »� MAILLE LE NESLOIS. V. Greco :« Il a été pris de vitesse l’autre jour. S’ilpleut, ce sera mieux. »

Propos recueillis par L.S.

A SAVOIR

DERNIERS TUYAUX

BURDLAZ : cherche son jour.MACONDO : régulier.

DES OUTSIDERS

DUBAI QUEEN : avec Pasquier.SINGAPORE QUEST : bon finisseur.

DERNIÈRE MINUTE

KING OF SPEED : muni d’œillères.DANCE DANCE : au mieux.

LE COUP DE FOLIE

1 ASSAFAIR

� FAVORIS BATTUS À LEUR DERNIÈRE SORTIE7/2 Assafair

7/2 Marchando

� NUMÉROS EN FORME1 - 3 - 4 - 5 - 8

� NUMÉROS À L’ÉCART2 - 6 - 9 - 11 - 15

� ENTRAÎNEURS EN FORMED. Smaga - P. Demescastel

� JOCKEYS EN FORMEA. Crastus - M. Guyon

1Assafair 60,5T. Jarnet4p (08) 1p 2p 7p 3p 1p

Après avoir effectué une bonne rentrée,notre coup de folie a les moyens de biens’en sortir malgré son poids.Toulouse, 28 février 2009. Prix du Grand Fe-netra. Terrain bon souple. Plat. 24 000�.2 000m. 1. Maroni 58. 2. Karouk 61. 3. Zamo-rano 61. 4. ASSAFAIR 62 (T. Jarnet 7/2). 5.Textolie 59. 6. Lettori 59. 8 part. 3/4 - 1 - 1/2 -1/2 - 2.Marseille-Borély, 3 décembre 2008. Prix desGlaïeuls. Terrain collant. Plat. 26 000 �.2 100m. 1. ASSAFAIR 59 (T. Jarnet 9/10). 2.Corseurasien 56. 3. Liberty In Love 56. 4. Pa-pourêve 59. 5. Short Stack 59. 6. Procéan 59.7 part. tête - 4 - cte encol. - 4 - 1/2.

� SA MEILLEURE PERFORMANCE

Vichy, 21 juillet 2008. Prix des Arvernes. Ter-rain souple. Plat. 27 000�. 1 800m. 1. ASSA-FAIR 59 (A. Crastus 32/10). 2. Bon Grain 59.3. Maroni 59. 4. Rocky Mixa 56. 5. Illicit 57. 6.Ame Lune 54. 7 part. 2 - 10 - 3/4 - 4 - 10.

2Dance Dance 60O. Peslier1p 2p 2p (08) 5p 5p 7p

Il est toujours à l’arrivée, mais vientd’être pénalisé pour son succès. Néan-moins, il reste compétitif.

� SA MEILLEURE PERFORMANCE

Deauville, 5 mars 2009. Prix du Pays de Bray.Bon terrain. Plat. 50 000�. 1 900m. Quinté +1. DANCE DANCE 57 (O. Peslier 6/4). 2. Burd-laz 57. 3. Dubai Queen 53. 4. Macondo 60. 5.Chelsea Hotel 56. 6. Gibor 56. 17 part. 2 - en-col. - nez - cte tête - cte tête.

Cagnes-sur-Mer, 21 février 2009. PrixJacques Bouchara. Terrain souple. Plat.50 000�. 2 150m. Quinté + 1. Best Song 58. 2.DANCE DANCE 60 (O. Peslier 7/2). 3. Singa-pore Quest 58. 4. Queenwell 59. 5. Samiro 56.6. Shalamara 57. 16 part. 2 - encol. - encol. -2 - 1.Cagnes-sur-Mer, 16 janvier 2009. Prix deNormandie. Bon terrain. Plat. 50 000 �.2 000m. Quinté + 1. Queenwell 53. 2. DANCEDANCE 58 (D. Boeuf 7/1). 3. Fantasy King 55.4. Singapore Quest 54. 5. Joly Nelsa 57. 6.Bloody Winter 51. 16 part. 1 1/2 - 1 - cte en-col. - encol. - 1.

3Macondo 59J. Victoire4p (08) 0p 0p 3p 1p 2p

Après sa bonne course de rentrée où iltermine juste derrière DANCE DANCE, ilaura de grandes ambitions.Deauville, 5 mars 2009. Prix du Pays de Bray.Bon terrain. Plat. 50 000�. 1 900m. Quinté +1. Dance Dance 57. 2. Burdlaz 57. 3. DubaiQueen 53. 4. MACONDO 60 (J. Victoire 41/1).5. Chelsea Hotel 56. 6. Gibor 56. 17 part. 2 -encol. - nez - cte tête - cte tête.Deauville, 21 octobre 2008. Prix de Lonray.Terrain très souple. Plat. 58 000�. 2 000m.Quinté + 1. God's County 58. 2. Senor Monk57. 3. Eclipse d'Artois 57. 4. Angel of Rain 54.5. Dance Dance 57. 6. Freemix 55. 0. MA-CONDO 60 (I. Mendizabal 17/1). 16 part. 3/4- encol. - 3/4 - 1/2 - tête.

� SA MEILLEURE PERFORMANCE

Chantilly, 31 juillet 2008. Prix de Chauffour.Bon terrain. Plat. 58 000�. 2 000m. Quinté +1. MACONDO 57 (I. Mendizabal 5/1). 2. Sisu52. 3. Slick The Dreamer 53. 4. God's County55. 5. Davalamix 54. 6. Saugère 55. 18 part.cte tête - 1 - cte tête - encol. - encol..

4Senor Monk 57C.-P. Lemaire0p (08) 2p 3p 4p 8p 5p

Il vient d’effectuer une rentrée très dis-crète, mais vaut un quinté de ce genre.Mieux vaut le suivre dès à présent.Saint-Cloud, 23 mars 2009. Prix de la Gas-cogne. Terrain bon souple. Plat. 48 000�.2 100m. Quinté + 1. Blue Rockies 55. 2. Tar-pon 55. 3. Gassin 58. 4. Lucky Limbo 54. 5.Observateur 56. 0. SENOR MONK 58 (C.-P.Lemaire 7/1). 18 part. 1 1/2 - 1 1/2 - 1 1/2 -encol. - tête.

� SA MEILLEURE PERFORMANCE

Deauville, 21 octobre 2008. Prix de Lonray.Terrain très souple. Plat. 58 000�. 2 000m.Quinté + 1. God's County 58. 2. SENORMONK 57 (C.-P. Lemaire 17/2). 3. Eclipsed'Artois 57. 4. Angel of Rain 54. 5. DanceDance 57. 6. Freemix 55. 16 part. 3/4 - encol.- 3/4 - 1/2 - tête.

Chantilly, 7 octobre 2008. Prix de la Forêt dela Haute Pommeraie. Terrain souple. Plat.58 000�. 2 400m. Quinté + 1. Broncoli 53. 2.Blek 53. 3. SENOR MONK 57 (C.-P. Lemaire13/1). 4. Tito Bustillo 54. 5. Go For Gold Mine60. 16 part. cte encol. - 3 - 3/4 - 3/4 - 5.

5King of Speed 57D. Boeuf3p 4p (08) 0p 5p 1p 3p

Il vient de se distinguer à belle cote surune distance plus longue et fera logi-quement partie des chevaux en vue.

� SA MEILLEURE PERFORMANCE

Compiègne, 16 mars 2009. Prix du Châteaude Compiègne. Terrain très souple. Plat.50 000�. 2 400m. Quinté + 1. Blek 58. 2. TopHarmony 56. 3. KING OF SPEED 58 (D. Boeuf26/1). 4. Highest Start 61. 5. Natural Leader56. 6. Cabaretune 59. 16 part. cte tête - 4 - 11/2 - 2 1/2 - 1/2.

Nantes, 3 mars 2009. Grand Prix des Jon-quilles. Terrain bon souple. Plat. 22 000�.2 400m. 1. Danseur Noir 59. 2. Elasos 58. 3.Rento 63. 4. KING OF SPEED 58 (F. Veron25/1). 5. Orient Brun 56. 6. UnquenchableFire 55. 11 part. 1 1/2 - 1/2 - tête - nez - en-col..Lyon-Parilly, 1er décembre 2008. Prix duParc Borély. Terrain collant. Plat. 30 000�.2 200m. 1. Eskandarani 51. 2. Toni Blue 54. 3.Loulane 55. 4. Si Amene 57. 5. Highest Start59. 6. Lettori 58. 0. KING OF SPEED 60 (F. Ve-ron 11/1). 16 part. 3/4 - tête - 3/4 - nez - 4.

6Capitaine Courage 56,5J. Augé0p (08) 0p 9p 2p 1p 7p

Il n’a joué aucun rôle lors de sa coursede rentrée et semble difficile à recom-mander chaudement. Second choix.Compiègne, 9 mars 2009. Prix de Picardie.Terrain très souple. Plat. 50 000�. 1 600m.Quinté + 1. Rock And Chop 54. 2. Conti Jet53. 3. Boytard 59. 4. Icy Major 53. 5. TreizeHeureux 54. 6. Best Song 59. 0. CAPITAINECOURAGE 58 (T. Thulliez 27/1). 16 part. 3/4 -tête - tête - 2 1/2 - tête.Fontainebleau, 17 novembre 2008. Prix Hu-bert de Catheu. Terrain très souple. Plat.58 000�. 1 800m. Quinté + 1. Sweet andSour 58. 2. Best Song 55. 3. Aldaketa 55. 4.Montnamix 54. 5. Rymi 55. 6. Freemix 55. 0.CAPITAINE COURAGE 59 (T. Thulliez 10/1).17 part. cte encol. - 1 1/2 - encol. - cte tête.

� SA MEILLEURE PERFORMANCE

Saint-Cloud, 29 juin 2008. Prix Le Roi Soleil.Terrain bon souple. Plat. 58 000�. 1 600m.Quinté + 1. Yaven 55. 2. CAPITAINE COU-RAGE 58 (T. Thulliez 12/1). 3. Quephaeton54. 4. Panichop 55. 5. Charming Anna 55.16 part. 1/2 - cte encol. - 1 - 1 1/2 - tête.

7Burdlaz 56,5Gér. Mossé2p (08) 6p 3p 1p 3p 3p

Notre favori n’a rien pu faire face àDANCE DANCE dernièrement mais le re-trouve avec 7 livres d’avantage.

� SA MEILLEURE PERFORMANCE

Deauville, 5 mars 2009. Prix du Pays de Bray.Bon terrain. Plat. 50 000�. 1 900m. Quinté +1. Dance Dance 57. 2. BURDLAZ 57 (I. Mendi-zabal 15/1). 3. Dubai Queen 53. 4. Macondo60. 5. Chelsea Hotel 56. 6. Gibor 56. 17 part. 2- encol. - nez - cte tête - cte tête.

Deauville, 4 décembre 2008. Prix de Villepe-lée. Bon terrain. Plat. 28 000�. 1 900m. 1. Ro-ckette 55. 2. Bellamy Prince 59. 3. Taverny59. 4. Macellya 54. 5. Sterope 55. 6. BURDLAZ59 (Y. Lerner 29/1). 18 part. 3/4 - 2 - 4 - nez -cte tête.Saint-Cloud, 5 novembre 2008. Prix Motrico.Terrain lourd. Plat. 29 000�. 2 100m. 1. Eyeof the Tiger 59. 2. Gunslinger 56. 3. BURDLAZ59 (I. Mendizabal 11/1). 4. Green du Ciel 59.5. Barongo 59. 6. Rose Rose 54. 9 part. 2 - 1 -1 1/2 - 1 - 4.

8Bord à Bord 55,5N. Coutreau8p 1p 6p (08) 2p 1p 1p

Il vient de très bien courir et semble enmesure de venir jouer les trouble-fête.Bel outsider.Compiègne, 16 mars 2009. Prix du Châteaude Compiègne. Terrain très souple. Plat.50 000�. 2 400m. Quinté + 1. Blek 58. 2. TopHarmony 56. 3. King of Speed 58. 4. HighestStart 61. 5. Natural Leader 56. 6. Cabaretune59. 8. BORD A BORD 56 (N. Coutreau 24/1).16 part. cte tête - 4 - 1 1/2 - 2 1/2 - 1/2.Mont-de-Marsan, 13 février 2009. Prix duBousquet. Terrain lourd. Plat. 14 000 �.2 000m. 1. BORD A BORD 60 (N. Coutreau36/10). 2. Royal Chop 52. 3. Cross my Heart59. 4. Le Grillon 59. 5. Griraz 57. 6. VelvetGrey 52. 16 part. 1 - 2 - 1 1/2 - 1/2 - 1/2.

� SA MEILLEURE PERFORMANCE

Compiègne, 10 mars 2008. Prix d'Actéon.Terrain collant. Plat. 22 000�. 1 400m. 1.BORD A BORD 58 (D. Bœuf 78/10). 2. Sher-bino 58. 3. Royal Protector 58. 4. Barongo 58.5. Stakator 58. 6. Prince Jade 58. 7 part. 2 -1/2 - 3/4 - 1/2 - 1 1/2.

9Bermuda Boy 55,5M. Guyon(08) 3p 1p 3p 5p 1p 0p

Habitué des quintés, il n’a pas été revudepuis cinq mois et rencontre des ad-versaires déjà affûtés. Outsider.

� SA MEILLEURE PERFORMANCE

Saint-Cloud, 2 novembre 2008. Prix duBrionnais. Terrain lourd. Plat. 58 000 �.2 400m. Quinté + 1. Blek 53. 2. Go For GoldMine 60. 3. BERMUDA BOY 55 (C. Soumillon25/4). 4. Hekatompylos 53. 5. Peak Rhythm54. 6. Highest Start 57. 15 part. 3/4 - 1 - cteencol. - 1 1/2 - 1 1/2.

Marseille-Borély, 2 octobre 2008. Prix Euro-méditerranée. Bon terrain. Plat. 26 000�.2 450m. 1. BERMUDA BOY 59 (F. Blondel27/10). 2. Desert Nights 57. 3. Distant Far 57.4. Benjamin 59. 5. Orient Meissa 57. 7 part.3/4 - 2 1/2 - encol. - 1/2 - 2.Craon, 8 septembre 2008. Grand Handicapde Craon-Prix Dirickx Groupe. Terrainsouple. Plat. 58 000�. 2 400m. Quinté + 1. GoFor Gold Mine 59. 2. Broncoli 56. 3. BERMUDABOY 57 (C. Soumillon 13/2). 4. Radieuse 56.5. Tarlei 58. 15 part. 1/2 - 1 1/2 - 1.

10Indran 55,5T. Piccone2p 3p 4p (08) 0p 1p 1p

Ce cheval régulier a encore peu couru etva disputer son premier gros handicap.Mieux vaut le regarder.Compiègne, 24 mars 2009. Prix des Tambou-raines. Terrain très souple. Plat. 18 000�.1 600m. 1. Clecame 57. 2. INDRAN 59 (J. Vic-toire 6/1). 3. Lasos 56. 4. Sea Rhythm 54. 5.Procéan 57. 6. Negramaro 57. 18 part. 1 1/2 -2 - cte tête - nez - 1 1/2.Deauville, 5 mars 2009. Prix du Mesnil-Au-ger. Bon terrain. Plat. 18 000�. 1 500m. 1.Parfum des Dieux 61. 2. Parfaite 56. 3. IN-DRAN 59 (O. Peslier 7/1). 4. Treize Heureux57. 5. Astrologue 57. 6. Agent Almeida 56.16 part. 2 1/2 - 3/4 - 2 - 3 - 3/4.

� SA MEILLEURE PERFORMANCE

Longchamp, 17 avril 2008. Prix de Levallois.Terrain collant. Plat. 25 000�. 1 700m. 1. IN-DRAN 59 (J. Victoire 42/10). 2. Landine 55. 3.Neige Eternel 59. 4. Slick The Dreamer 56. 5.Charming Anna 57. 6. Law Blade 56. 12 part.1 1/2 - tête - 1/2 - tête - 1 1/2.

11Dubaï Queen 55S. Pasquier1p 3p 0p 6p 1p 9p

Elle représente une écurie en super-forme et vient de se faire remarquer àdeux reprises. Belle possibilité.Saint-Cloud, 26 mars 2009. Prix de Gonne-ville. Bon terrain. Plat. 24 000�. 1 600m. 1.DUBAI QUEEN 59 (S. Pasquier 5/1). 2. IcyMajor 60. 3. Barefoot's Park 53. 4. Evergrey58. 5. Hanouka 54. 6. Hiram 59. 19 part. cteencol. - encol. - 3/4 - cte encol. - tête.

� SA MEILLEURE PERFORMANCE

Deauville, 5 mars 2009. Prix du Pays de Bray.Bon terrain. Plat. 50 000�. 1 900m. Quinté +1. Dance Dance 57. 2. Burdlaz 57. 3. DUBAIQUEEN 53 (S. Pasquier 17/1). 4. Macondo 60.5. Chelsea Hotel 56. 6. Gibor 56. 17 part. 2 -encol. - nez - cte tête - cte tête.

Cagnes-sur-Mer, 21 février 2009. PrixJacques Bouchara. Terrain souple. Plat.50 000�. 2 150m. Quinté + 1. Best Song 58. 2.Dance Dance 60. 3. Singapore Quest 58. 4.Queenwell 59. 5. Samiro 56. 6. Shalamara 57.0. DUBAI QUEEN 56 (S. Pasquier 19/1).16 part. 2 - encol. - encol. - 2 - 1.

12Singapore Quest 54,5T. Thulliez3p 1p 4p (08) 2p 2p 10p

Cet attentiste possède une pointe de vi-tesse acérée et finira par gagner sonquinté. A retenir en bon rang.

� SA MEILLEURE PERFORMANCE

Cagnes-sur-Mer, 21 février 2009. PrixJacques Bouchara. Terrain souple. Plat.50 000�. 2 150m. Quinté + 1. Best Song 58. 2.Dance Dance 60. 3. SINGAPORE QUEST 58 (T.Thulliez 12/1). 4. Queenwell 59. 5. Samiro 56.6. Shalamara 57. 16 part. 2 - encol. - encol. -2 - 1.

Cagnes-sur-Mer, 31 janvier 2009. Prix HenriRossi. Bon terrain. Plat. 22 000�. 2 000m. 1.SINGAPORE QUEST 56 (T. Thulliez 62/10). 2.Royaline 53. 3. Distant Far 53. 4. JourneyTime 54. 5. Ginger Bride 55. 6. Sospelle 52.16 part. 1/2 - 3/4 - 3/4 - 1 - encol..Cagnes-sur-Mer, 16 janvier 2009. Prix deNormandie. Bon terrain. Plat. 50 000 �.2 000m. Quinté + 1. Queenwell 53. 2. DanceDance 58. 3. Fantasy King 55. 4. SINGAPOREQUEST 54 (A. Cardine 27/1). 5. Joly Nelsa 57.16 part. 1 1/2 - 1 - cte encol. - encol. - 1.

13Alhaurin 54J. Lermyte0p 10p (08) 1p 2p 5p 6p

Il faut effacer sa dernière sortie où il n’ajamais pu trouver le passage. Il fait par-tie des bons outsiders à tenter.Deauville, 5 mars 2009. Prix du Pays de Bray.Bon terrain. Plat. 50 000�. 1 900m. Quinté +1. Dance Dance 57. 2. Burdlaz 57. 3. DubaiQueen 53. 4. Macondo 60. 5. Chelsea Hotel56. 6. Gibor 56. 0. ALHAURIN 56 (D. Boeuf39/1). 17 part. 2 - encol. - nez - cte tête - ctetête.Deauville, 7 janvier 2009. Prix de la Baie deSeine. Bon terrain. Plat. 48 000�. 1 500m. 1.Fareion 59. 2. Slickly Royal 59. 3. Stop Ma-king Sense 63. 4. Sky Crusader 57. 5. SweetFortune 55. 6. Chico del Sol 58. 10. ALHAURIN55 (G. Masure 65/1). 14 part. tête - 1 1/2 - 11/2 - cte tête - cte encol..

� SA MEILLEURE PERFORMANCE

Chantilly, 11 septembre 2008. Prix d'Os-mond. Terrain souple. Plat. 25 000�. 1 800m.1. ALHAURIN 53 (D. Breux 18/1). 2. Singa-pore Quest 54. 3. Sospelle 57. 4. Gibor 59. 5.Bavaria Queen 56. 6. Treize Heureux 52.18 part. 6 - 1 - 2 - nez - encol..

14Montnamix 53,5S. Ruis0p (08) 0p 4p 0p 1p 3p

Comme ALHAURIN, il n’a pu défendreses chances correctement récemment.A retenir en fin de combinaison.Deauville, 5 mars 2009. Prix du Pays de Bray.Bon terrain. Plat. 50 000�. 1 900m. Quinté +1. Dance Dance 57. 2. Burdlaz 57. 3. DubaiQueen 53. 4. Macondo 60. 5. Chelsea Hotel56. 6. Gibor 56. 0. MONTNAMIX 54 (S. Ruis75/1). 17 part. 2 - encol. - nez - cte tête - ctetête.Lyon-Parilly, 1er décembre 2008. Prix duParc Borély. Terrain collant. Plat. 30 000�.2 200m. 1. Eskandarani 51. 2. Toni Blue 54. 3.Loulane 55. 4. Si Amene 57. 5. Highest Start59. 6. Lettori 58. 0. MONTNAMIX 56 (S. Ruis10/1). 16 part. 3/4 - tête - 3/4 - nez - 4.

� SA MEILLEURE PERFORMANCE

Fontainebleau, 17 novembre 2008. Prix Hu-bert de Catheu. Terrain très souple. Plat.58 000�. 1 800m. Quinté + 1. Sweet andSour 58. 2. Best Song 55. 3. Aldaketa 55. 4.MONTNAMIX 54 (S. Ruis 33/1). 5. Rymi 55. 6.Freemix 55. 17 part. cte encol. - 1 1/2 - encol.- cte tête - encol..

15Marchando 53,5D. Bonilla3p (08) 2p 1p 1p 1p 7h

Il va courir son premier gros handicap,mais ne cesse de s’illustrer depuis l’au-tomne. Une surprise est possible.Nantes, 24 mars 2009. Prix Bellaly. Terrainbon souple. Plat. 21 000�. 1 600m. 1. PrinceFasliyev 61. 2. Tchastaya 54. 3. MARCHANDO57 (Alex. Roussel 7/2). 4. Green Singer 54. 5.Desdichas 53. 6. Roi de Juilley 56. 9 part. 1 - 1- 2 - encol. - 1/2.

� SA MEILLEURE PERFORMANCE

Toulouse, 6 décembre 2008. Prix de Castel-bajac. Terrain lourd. Plat. 20 000�. 2 400m.1. Claradoun 57. 2. MARCHANDO 60 (Alex.Roussel 2/1). 3. Izoko 55. 4. Chevalier Pépin54. 5. Dingdong 53. 6. Karttiskeya 57. 9 part.tête - 1 - 2 - 3/4 - 1.

Angers, 18 novembre 2008. Prix David d'An-gers. Terrain très souple. Plat. 20 000�.2 100m. 1. MARCHANDO 55 (Alex. Roussel27/10). 2. Flying Fish 56. 3. Enrisy 54. 4. Titil-late 59. 5. Redbabe 59. 6. Source de Vie 52.14 part. 5 - 1 - 1 1/2 - 2 - encol..

16Irishia 53A. Crastus(08) 9p 0p 7p 1p 5p 7p

Elle effectue sa rentrée et n’a encorerien prouvé à ce niveau. Il est tentant defaire l’impasse sur sa candidature.Saint-Cloud, 22 novembre 2008. Prix des Ha-ras. Terrain lourd. Plat. 28 000�. 2 500m. 1.Soyokaze 57. 2. Achtal 54. 3. Pluie d'Or 60. 4.Ti Salsa 52. 5. Ice Queen 58. 6. Dalina 52. 9.IRISHIA 59 (M. Guyon 20/1). 20 part. 1 1/2 -cte encol. - 3/4 - cte tête - 1/2.Saint-Cloud, 2 novembre 2008. Prix duBrionnais. Terrain lourd. Plat. 58 000 �.2 400m. Quinté + 1. Blek 53. 2. Go For GoldMine 60. 3. Bermuda Boy 55. 4. Hekatompy-los 53. 5. Peak Rhythm 54. 6. Highest Start57. 0. IRISHIA 54 (D. Boeuf 15/1). 15 part. 3/4- 1 - cte encol. - 1 1/2 - 1 1/2.

� SA MEILLEURE PERFORMANCE

Clairefontaine, 30 août 2008. Prix du GrandJardin. Bon terrain. Plat. 21 000�. 2 400m. 1.IRISHIA 59 (J. Victoire 69/10). 2. Patanegra57. 3. Lectrice 59. 4. Samiro 58. 5. Montmarie57. 6. Bonnétable 56. 18 part. 1 - 1/2 - 2 1/2 -encol. - encol..

17Singapore Speed 52,5S. Maillot7p 7p (08) 4p 5p 3p 7p

Il gagne surtout sa vie dans des catégo-ries inférieures et reste à la recherchede sa première victoire.Longchamp, 2 avril 2009. Prix du Bord del'Eau. Terrain bon souple. Plat. 22 000�.2 000m. 1. Sham Risk 56. 2. Pur Sucre 53. 3.Global Dream 57. 4. Raganeyev 59. 5. Ardbeg52. 6. La Boudeuse 56. 7. SINGAPORE SPEED55 (R. Briard 62/1). 16 part. 3/4 - 3/4 - tête - 1- 1/2.Compiègne, 9 mars 2009. Prix d'Eulalie. Ter-rain très souple. Plat. 20 000�. 2 000m. 1.Candy Gift 55. 2. Vassilievsky 53. 3. Harbore55. 4. Vraiment Rouge 51. 5. Bleue Doloise53. 6. Denango 55. 7. SINGAPORE SPEED 55(Mlle N. Ouakli 28/1). 12 part. 3 - 1/2 - 3 - 1/2- cte encol..

� SA MEILLEURE PERFORMANCE

Clairefontaine, 25 août 2008. Prix Kenmare.Terrain bon souple. Plat. 23 000�. 1 600m. 1.Kirkinola 52. 2. Sudeikin 56. 3. SINGAPORESPEED 57 (O. Peslier 5/1). 4. Sharp Marie 54.5. Zania 58. 6. Golden Desert 57. 9 part. 1/2 -1 - 2 - cte encol. - nez.

18Maille le Nelois 52R. Marchelli0p 0p (08) 8p 4p 1p 2p

Ses deux courses de rentrée dans desquintés n’ont pas été concluantes. Diffi-cile de lui voir une chance.Saint-Cloud, 26 mars 2009. Prix de Dormans.Bon terrain. Plat. 50 000�. 1 600m. Quinté +1. Enrisy 54. 2. Chock Dee 53. 3. Galixi 55. 4.Conti Jet 53. 5. Chelsea Hotel 55. 6. Narmer57. 0. MAILLE LE NELOIS 53 (D. Bonilla 36/1).18 part. cte tête - tête - tête - cte encol. - 1/2.Compiègne, 9 mars 2009. Prix de Picardie.Terrain très souple. Plat. 50 000�. 1 600m.Quinté + 1. Rock And Chop 54. 2. Conti Jet53. 3. Boytard 59. 4. Icy Major 53. 5. TreizeHeureux 54. 6. Best Song 59. 0. MAILLE LENELOIS 54 (I. Mendizabal 24/1). 16 part. 3/4- tête - tête - 2 1/2 - tête.

� SA MEILLEURE PERFORMANCE

Fontainebleau, 17 novembre 2008. Prix desRochers de Fontainebleau. Terrain trèssouple. Plat. 28 000�. 1 800m. 1. MAILLE LENELOIS 57 (I. Mendizabal 15/1). 2. Penny 60.3. Churriana 56. 4. Charming Anna 58. 5.Slick The Dreamer 59. 6. Autunoise 57.18 part. 1 - 2 1/2 - cte encol. - 3/4 - cte encol..

Le choix des entraîneurs

Leclassement

7 BURDLAZ .............................................. 10 FOIS2 DANCE DANCE........................................ 9 FOIS12 SINGAPORE QUEST ............................... 9 FOIS11 DUBAI QUEEN ........................................ 8 FOIS5 KING OF SPEED ...................................... 7 FOIS

9 BERMUDA BOY....................................... 7 FOIS3 MACONDO ................................................... 6 FOIS

4 SENOR MONK ............................................. 6 FOIS

1 ASSAFAIR .................................................... 5 FOIS

8 BORD A BORD ............................................. 4 FOIS

15 MARCHANDO .............................................. 3 FOIS

13 ALHAURIN ................................................... 2 FOIS

6 CAPITAINE COURAGE ................................. 1 FOIS

10 INDRAN ....................................................... 1 FOIS

14 MONTNAMIX .............................................. 1 FOIS

16 IRISHIA ....................................................... 1 FOIS

ABANDONNES : 17 SINGAPORE SPEED - 18MAILLE LE NELOIS

La sélection des jockeys

J. Augé450 points

6 CAPITAINE COUR.12 SINGAPORE QUEST

9 BERMUDA BOY

2 DANCE DANCE

1 ASSAFAIR

11 DUBAI QUEEN

7 BURDLAZ

4 SENOR MONK

G. Benoist260 points

2 DANCE DANCE

7 BURDLAZ

5 KING OF SPEED

12 SINGAPORE QUEST

3 MACONDO

11 DUBAI QUEEN

4 SENOR MONK

9 BERMUDA BOY

J. Victoire370 points

3 MACONDO2 DANCE DANCE

7 BURDLAZ

4 SENOR MONK

9 BERMUDA BOY

12 SINGAPORE QUEST

8 BORD A BORD

5 KING OF SPEED

D. Bonilla140 points

2 DANCE DANCE

11 DUBAI QUEEN

15 MARCHANDO7 BURDLAZ

5 KING OF SPEED

12 SINGAPORE QUEST

1 ASSAFAIR

4 SENOR MONK

T. Thulliez95 points

12 SINGAPORE QU.9 BERMUDA BOY

7 BURDLAZ

5 KING OF SPEED

4 SENOR MONK

1 ASSAFAIR

2 DANCE DANCE

11 DUBAI QUEEN

C. Barande-Barbe490 points

3 MACONDO

5 KING OF SPEED

7 BURDLAZ

13 ALHAURIN

2 DANCE DANCE

12 SINGAPORE QUEST

11 DUBAI QUEEN

14 MONTNAMIX

E. Lellouche250 points

15 MARCHANDO

16 IRISHIA

1 ASSAFAIR

2 DANCE DANCE

9 BERMUDA BOY

7 BURDLAZ

8 BORD A BORD

10 INDRAN

D. Prod’homme315 points

12 SINGAPORE QU.7 BURDLAZ

2 DANCE DANCE

11 DUBAI QUEEN

5 KING OF SPEED

1 ASSAFAIR

3 MACONDO

13 ALHAURIN

D. Sépulchre200 points

11 DUBAI QUEEN

2 DANCE DANCE

3 MACONDO

12 SINGAPORE QUEST

9 BERMUDA BOY

7 BURDLAZ

5 KING OF SPEED

8 BORD A BORD

M. Cheno215 points

3 MACONDO

8 BORD A BORD

9 BERMUDA BOY

11 DUBAI QUEEN

12 SINGAPORE QUEST

15 MARCHANDO

4 SENOR MONK

7 BURDLAZ

De 13 h 35à 17 h 25

13 h 40 EN CLAIR

LE SPORT HIPPIQUE *

M E R C R E D I 8 A V R I L 2 0 0 9 27

LE REGIONAL DE L’ETAPE

« Cet anneau est sélectif »MICKAEL CORMY, entraîneur

NSTALLÉ près de Roanne,I à Saint-Romain-la-Motte(Loire), Mickaël Cormy,37 ans, connaît bien l’hippo-drome de Lyon-Parilly. Il livreles secrets de cette piste ainsique son opinion sur ses quatretrotteurs présents au cours dela réunion.Quelle tactique faut-iladopter sur cette piste ?Mickaël Cormy. Cet anneauest sélectif et les meilleurs peu-vent s’exprimer. En mêmetemps, mieux vaut être bien

placé à l’entrée de la lignedroite. Même si cette dernièreest longue, il n’est pas évidentd’y refaire du terrain car ellefait suite à un dernier tournantserré.Lequel de vos pension-naires dispose de la meil-leure chance ?Bien placé en tête, dans sa ca-tégorie et brave, OCE-ZEMBRE (8e) devrait conclureparmi les trois premiers,même si le lot est bien com-posé. Il n’est pas loin de sacourse.Que pensez-vous de vostrois autres représen-tants ?SORELINA (3e) demeure déli-cate et a besoin d’apprendreson métier. RIVALDY (4e) esttrès compliqué. Dimanchedernier, il avait course gagnélors de sa faute. Tout seraquestion de sagesse. Quant àNICKEL DES CHAMPS (7e),il fait toutes ses courses maisdevra compter sur un parcourslimpide au deuxième échelon.

Propos recueillis

par J.-B.P.

Réunion I (13 h 20)/Aujourd’hui à Lyon-Parilly (quinté)

Président présent sur tous les fronts

RESIDENT n’a parti-cipé qu’à la fin du mee-P ting d’hiver. Du coup, il

est sans doute en retard degains. Il a eu besoin de troiscourses pour retrouver toutesses sensations mais son facilesuccès de Mauquenchy le

8 mars montre qu’il est désor-mais revenu à un bon niveau.Peu convaincant en dernierlieu, il retrouve Jean-MichelBazire à son sulky et sera,peut-être, déferré des quatrepieds pour la première fois desa carrière. Cela doit lui per-mettre d’effacer cette relativecontre-performance et de lut-ter avec notre favori, NIL.

Jean-Baptiste Pigalle

Derniere heureQuactus Léman - Panamadu Rib - Stuart Magoda -Rimski Korsakov - Quartoz -Palio de Lou - Nickelde Néret - Nimbus du LinonEntraîneurs à suivre

T. Duvaldestin - A.-A. DavidDrivers à suivre

J.-M. Bazire - Y. BergerNos sélections

Gagnante : (701) Lacabana V.K.Placée : (806) Odrema

... ET EN NOCTURNE A VINCENNES

HIER A LYON-LA-SOIE...

1Px Gény.com - Gd National du Trot ....... 13 h 503e étape - Groupe III - NationaleAttelé - 80 000 � - 2 825 m

QUINTE PLUS - QUARTE PLUS - TIERCE - 2SUR4 - TRIO - COUPLES

N° CHEVAUX S.R. AGE DIST. DRIVERS Cotes

1 POEME DES DOMB.��Mn.p. 6 2 825 F.-J. Peltier 50/1

2 OH CLAIR DE LUNE�� Hal. 7 2 825 Loris Garcia 25/1

3 PRESIDENT�� Mb. 6 2 825 J.-M. Bazire 5/1

4 NATAN DES JACQU.�� Mb. 8 2 825 Serge Peltier 15/1

5 PAVOT DE LA FRET.�� Mb.f. 6 2 825 F. Leblanc 18/1

6 QUELLE AVENTURE Fb. 5 2 825 R.-W. Denéchère 7/1

7 PIA SAINT LATUIN�� Fb. 6 2 825 B. Piton 10/1

8 PEGASE BLEU Mb. 6 2 825 T. Le Beller 8/1

9 MIGHTY�� Hal. 9 2 825 J.-S. Cormy 19/1

10 L'ACTEUR DE BELF.�� Hb.f. 10 2 850 Y. Berger 20/1

11 QUACTUS LEMAN�� Hb. 5 2 850 F. Nivard 4/1

12 LUCKY MARCEAUX�� Hb. 10 2 850 L. Peltier 33/1

13 MISTER TIB Hb. 9 2 850 D. Cordeau 60/1

14 OBJECTIF ROYAL Mb. 7 2 850 J. Boillereau 8/1

15 NIL Mb. 8 2 850 M. Abrivard 3/1

Gentleman : 3 - 11 - 15 - 6 - 14 - 8 - 7 - 10S. Flourent : 15 - 11 - 3 - 8 - 14 - 7 - 6 - 4G. Maarek : 6 - 15 - 8 - 14 - 3 - 11 - 7 - 5J.-B. Pigalle : 3 - 15 - 11 - 14 - 6 - 8 - 4 - 5L. Stieven : 15 - 11 - 8 - 6 - 7 - 3 - 10 - 4J. Sellier : 11 - 15 - 3 - 6 - 8 - 14 - 5 - 7Synthèse : 15 - 11 - 3 - 6 - 8 - 14 - 7 - 4

2Prixde la Loire ..................................................... 14h20Attelé - Mâles - Apprentiset lads-jockeys - 22 000 � - 2 825 m

G. Alainé G. Alainé 1 OPALIN DE BOISSET H7 2825 C. Pommat PR B M 1'19"4 7 2675E. Klein E. Prudhon 2 PARCE QUE�� M6 2825 Mlle C. Poli PR B A 1'20" 9 2650C. Delouche B. Chourre 3 PRIDEM DU TRIO M6 2825 K. Pras PR B A 0 2675P. Labrousse P. Labrousse 4 ORION DE LA COUY�� H7 2825 T. Aguiar PR B M 1'20"7 8 2675C. F.-Pierret A.-A. David 5 PLAY WITH YOU�� H6 2825 A. Chéradame PR B A 1'17"1 2 2625J.-L. Capo J.-L. Capo 6 OPUS BOCAIN H7 2825 A. Chapey PR B A 0 2675E. des Chênes G. Vidal 7 OVER OAKS�� H7 2825 JP Raffegeau PR B A 1'17"4 1 2650 2,3/1F. Caruso R. Jaffrelot 8 PANAMA DU RIB�� H6 2825 A. Blondeau PR B A 1'17"4 7 2050Y.-A. Briand Serge Peltier 9 PLAISIR D'AMOUR�� H6 2850 R. Turcan VI B M 0 2875 64/1E. J. Desprès J. Desprès 10 PRINCE DES ERTES�� H6 2850 R. Desprès VI B M 0 2700 39/1S. Marniquet S. Marniquet 11 OFFENSIF BOY H7 2850 V. G.-Raspi PR B A 1'18"7 9 3175 55/1B. Gatheron E. Gerbet 12 OGOR�� H7 2850 J. Cuoq PR B A 1'18"6 9 2675 13/1C. Bourg Y. Berger 13 OLRY MESLOIS�� H7 2850 I. Benakmou. PR B A 0 2850 6,7/1Mme J. ChastagnA. Marasco 14 OTHELLO D'ANAMA H7 2850 D. Marasco PR C A 4 2775

G. Maarek : 5- 8 - 3 -7 - 13 - 14 J.-B. Pigalle : 5 - 8 - 7- 12 - 13- 3S. Flourent : 3 - 13 - 7 - 9 - 11 - 5

TRIO - COUPLÉS

3PrixDufaudCourtaged'Assurances ....... 14 h50Attelé - Course nationale - 20 000 �

2 600 m - Départ à l'autostart

G. Raffestin G. Raffestin 1 SEHLANA DES BLAVES F3 2600 G. Raffestin PR B A 0 2000M. Chaumont M. Govignon 2 SAPHIR DES ISLES M3 2600 J. Boillereau PR B A 1'18"1 3 2100M.-M. Triomphe M.-M. Triomphe 3 SIXIEME SENS M3 2600 F. Jamard PR B A 1'23"6 8 2675P. Clairy P. Clairy 4 STORIA DE L'ORME.�� F3 2600 S. Loubriat PR B A 1'21"9 2 2825Y. Berger Y. Berger 5 SWEET CRYSTAL M3 2600 Y. Berger PR B A 1'21"3 3 2200M. Mutel M. Mutel 6 SKIREV M3 2600 T. Le Beller PR B A 1'20"4 4 2325 1,5/1M. Bonnefoy P. Callier 7 STUART MAGODA H3 2600 P. Callier PR B A 1'18" 2 2100E. Becker E. Becker 8 SYMPHONIE MARVALIN F3 2600 E. Becker PR B A 0 2050 33/1E. Souroste M. Cormy 9 SORELINA F3 2600 M. Cormy PR B A 0 2050A. De Méo E. Becker 10 SEVERINO DE VAVIAN H3 2600 I. Benakmou. PR B A 0 2100M. Maige P. Bengala 11 SKY BLUE M3 2600 P. Bengala PR B A 0 2600B. Chourre B. Chourre 12 SAGESSE GEBE�� F3 2600 B. Chourre PR B A 1'20"8 8 2050Ecurie Julry J.-P. Gauvin 13 SWING JULRY�� M3 2600 J.-P. Gauvin PR B A 0 2100

G. Maarek : 5- 4 - 7 -6 - 2 - 3 J.-B. Pigalle : 7 - 5 -1 - 11 - 4 - 6S. Flourent : 7 - 2 - 6 - 1 - 3 - 5

TRIO - COUPLÉS

4PrixMingat Loueur deVéhicules .............. 15h20Attelé - Course nationale24 000 � - 2 825 m

G. Gavelle M. Cormy 1 RIVALDY H4 2825 M. Cormy PR B A 0 2850Ecurie Julry J.-P. Gauvin 2 ROZO JULRY M42825 J.-P. Gauvin CG B A 1'16" 2 2700 3,7/1D. Haon D. Haon 3 REBELLE D'ACANTHE F4 2850 D. Haon PR B A 1'18"3 1 2825 2,7/1P. Cernize F. Jamard 4 REVE DE LUNE M42850 F. Jamard PR B A 1'17"1 4 2850 64/1Mme T. Fouassie J.-M. Bazire 5 RIGLORIEUX DU B.�� H4 2850 J.-M. Bazire PR B A 1'16"4 1 2900 0,7/1M.-M. Triomphe M.-M. Triomphe 6 ROSALIE DUDEL F4 2850 T. Le Beller PR B A 1'17"4 7 3025 54/1C. Benkheira F. Nivard 7 RAPID TILLY H4 2850 F. Nivard VI B A 0 2700 43/1F.-S. Russo P. Vercruysse 8 RIMSKI KORSAKOV�� M42850 P. Vercruysse VI B A 0 2700 98/1

G. Maarek : 5- 8 - 2 -4 J.-B. Pigalle : 5 - 7 - 8 - 2S. Flourent : 5 - 3 - 2 - 8

TRIO - COUPLÉS

5Prixde laDurance ............................................. 15 h50Attelé - 24 000 �

2 600 m - Départ à l'autostart

Mme J. Rondy N. Busset 1 QUEA D'ALGOT F5 2600 J. Boillereau PR B A 1'18"1 3 3025 7,7/1A.-G. Combes Y. Berger 2 QUALINE D'AUGE F5 2600 R. Gouttefarde PR B A 1'15"9 4 2075M. Maige P. Bengala 3 QUEEN BOURBON�� F5 2600 P. Bengala VI B A 1'16"5 5 2850 35/1J. Cottel JY Raffegeau 4 QUINGDOM�� M5 2600 J.-M. Bazire VI B A 1'15"4 7 2850 62/1M. Bakker T. Duvaldestin 5 QUARTOZ�� M5 2600 A. Pacary PR B A 1'19"1 1 2600 2,6/1Y. Berger Y. Berger 6 QUI SAIT H5 2600 Y. Berger PR C A 3 2750Y. Ducher J.-P. Ducher 7 QUIRIAC D'URZY M5 2600 J.-P. Ducher PR B A 1'15"3 5 2150 6,2/1E. S.-Hilaire D. Cordeau 8 QUELLE JAVA�� F5 2600 D. Cordeau VI B A 0 2850 53/1G. Alainé G. Alainé 9 QUANTUM DE BOISSET H5 2600 C. Pommat PR B A 1'17"5 6 2650 41/1Mme M. Jamard F. Jamard 10 QUINZE MARS M5 2600 F. Jamard PR B A 1'16"4 1 2000 8,8/1E. Warin P. Vercruysse 11 QUICK PRIDE�� M5 2600 P. Vercruysse PR B A 0 2700 1,5/1H. Gauvin J.-P. Gauvin 12 QUICK JULRY�� M5 2600 J.-P. Gauvin VI B A 0 2850 68/1C. Guedj A. Rogier 13 QUORUM DES ORM.��M5 2600 B. Piton VI B A 0 2700 93/1E. du C.-Est Serge Peltier 14 QUALINE DE BUAIS�� F5 2600 Serge Peltier PR B A 1'18"9 2 2700G. Maarek : 5- 4 - 6 -11 - 3 -8 - 1 J.-B. Pigalle : 5- 6 - 8 - 11 - 2 - 4 -13

S. Flourent : 3 - 4 - 5 - 6 - 11 - 8 - 10

TRIO - COUPLÉS - 2SUR4

6PrixduMorvan .................................................... 16h20Monté23 000 � - 2 825 m

R. Fournier M. Bonnefoy 1 OCEANEDEVILLIERE�� F7 2825 Mlle P. Salque PR B M 1'20" 7 2875J. Boillereau J. Boillereau 2 ORIENTAL DU VEY M7 2825 M. Abrivard PR B A 1'18"1 2 2650 13/1J. Gandré J.-C. Gandré 3 OSCAR ECLAIR H7 2825 A. Chapey PR B M 0 2675Ecurie Julry J.-P. Gauvin 4 PHOTON JULRY M6 2825 K. Pras PR B M 1'17"9 1 2850 3,3/1P. Garreau J. Rosenzweig 5 PHOENIX SEASON�� H6 2825 F. Nivard VI B A 0 3525 5/1R. Buffavand R. Buffavand 6 MARATHON DES ANGES H9 2850 F. Boulot PR C A 8 2775E. B. Paleau B. Paleau 7 OSCAR ROZEEN H7 2850 F. Jamard PR B M 1'17"7 4 2700 7,5/1E. J. Desprès J. Desprès 8 OSCAR MAGIC H7 2850 E. Fournigault PR B M 0 2675 1,7/1E. de Belgrave L. Lerenard 9 NELLY DU FORUM F8 2850 V. G.-Raspi PR B A 0 2600Mlle M. Lamour D. Jamard 10 MIMOSA DU PARC�� H9 2850 T. Aguiar PR B A 1'14"7 0 2050 72/1G. Champenois G. Champenois 11 MARQUISE DU VAL F9 2850 Ml. A. Barthéle PR B A 1'16"3 1 2875 48/1J.-P. Izzo J.-C. Féron 12 PALIO DE LOU M6 2850 Y. Renard VI B M 0 2700 11/1J. Cormy J. Cormy 13 MALICE DE GOURNAY F9 2850 Y. Le Bris PR B A 0 2050 63/1G. Maarek : 4 - 5 - 11 - 2 - 12 -7 J.-B. Pigalle : 4 - 12 -11 - 7 - 8 - 5

S. Flourent : 12 - 2 - 4 - 5 - 9 - 3

TRIO - COUPLÉS

7PrixDomaineDominiqueGouillon ........... 16h50Attelé - Course européenne27 000 � - 2 825 m

C. Benkheira T. Duvaldestin 1 LACABANA V.K.�� M6 2825 F. Jamard PR B A 1'19"6 2 2625 2,2/1D.-J. Henry D.-J. Henry 2 ORAGE DE CLERLANDE H7 2825 P. Callier PR B A 1'16"4 4 2825P. Tassel J. Fournigault 3 OAKLAND DU MOU.�� H7 2825 G. Fournigault PR B A 1'17" 2 2825Co. P. de Senne J.-P. Ducher 4 ORAGE MAUZUN�� H7 2825 J. Boillereau PR B A 1'18"3 3 2850C. Me M. HB H.-K. Persson 5 CALL ME MANANA�� H6 2825 P. Masschaele PR B M 1'15"5 1 2400 1,2/1E. S.-Martin A.-A. David 6 PHOENIX DU GOUTI.�� H6 2825 J.-M. Bazire PR B A 3 2400Mme M. E.-Goëtz Serge Peltier 7 LAMBEZE�� H9 2850 Serge Peltier PR B A 1'15" 1 2100 3,4/1E. du Reynard J. Huguet 8 OREV DU REYNARD M7 2850 J. Huguet CG B A 0 2800 2,2/1N. Lolic Ph. Gaillard 9 MONSIEUR PANÇA H9 2850 M. Abrivard PR B A 1'16"8 7 2850G. Champenois G. Champenois 10 NICKEL DE NERET H8 2850 S. Gazon VI B A 1'15"2 8 2875 121/1E. de Lianger M. Cormy 11 NICKEL DES CHAMPS H8 2850 M. Cormy PR B A 0 3200 33/1E. J.Fournigaul J. Fournigault 12 LUDO DE BELLANDE H9 2850 E. Fournigault PR B A 0 3200 26/1G. Maarek : 6- 5 - 1 -8 - 4 - 10 J.-B. Pigalle : 1 - 6 - 5 - 10 - 8 - 4

S. Flourent : 1 - 10 - 4 - 11 - 6 - 8

TRIO - COUPLÉS

8Prixde l'U.N.A.T. ................................................. 17 h20Attelé - Amateurs - Course nationale8 000 � - 2 825 m

F. Grisez E. Prudhon 1 PEGASE DE MONCH.�� H6 2825 Mlle S. Briand PR B A 1'18"4 1 2675 13/1Mlle M. Lamour D. Jamard 2 NORLING DE PADD H8 2825 M||e M. Lamour PR B A 0 2050A. Auroux J. Boillereau 3 ORION DE ROGPHI H7 2825 M. M. Lejeune PR B A 0 3000 51/1Mme V. B.-CormyM. Cormy 4 OCEZEMBRE H7 2825 V. B.-Cormy PR B A 1'17"2 4 3000 12/1M. Mutel M. Mutel 5 ONIREV�� H7 2825 M.-M. Mutel PR B A 0 2700J. Huge E. Prudhon 6 ODREMA�� F7 2825 Ml. M. Le Vexie PR B A 1'17" 2 3000 2,5/1J.-X. Maillard J.-X. Maillard 7 NELSON MAUZUN H8 2825 M. JX Maillard CG B A 1'21"4 6 2800 3,7/1J. Mirandel J. Mirandel 8 MON CHERI�� H9 2850 M. B. Jolivet PR B A 1'15"9 1 2850 32/1Ml. S. Blanchet Y.-A. Briand 9 MICA BONERO H9 2850 Ml. S. Blanchet PR B A 1'16"6 2 3000 3,5/1J. Babiel J. Babiel 10 MISSOURI DU P.��(E1) H9 2850 M. P. Babet PR B A 0 2575J. Babiel J. Babiel 11 NIMBUS DU LINON (E1) H8 2850 M. J. Babiel CG B A 1'14"1 4 1609 3/1J.-M. Meunier D. Prost 12 OPANGO FORCE�� H7 2850 M. F. Issautier PR B A 0 2700D. Cruz J.-M. Gaudin 13 MOON EXTREME F9 2850 Ml. N. Desprès PR B A 0 2650D. Chardon A. Marasco 14 MON THIERRY�� H9 2850 Ml. M. Callier PR B A 1'17"5 9 2650 14/1G. Maarek : 6- 8 - 9 -1 -4 - 3 J.-B. Pigalle : 6 - 4 - 8- 11 - 9 -12

S. Flourent : 8 - 11 - 6 - 1 - 13 - 9

TRIO - COUPLÉS

�� : déferré des antérieurs et postérieurs. �� : déferré des antérieurs.�� : déferré des postérieurs.

TIRELIRE : 2 350 000 �

1re COURSE

1. Tryanon 1 M. Forest G. 2,90M. Chaouat P. 1,702. Kokouchu 2 I. Mendizabal P. 2,603. Balsaking 6 F. Blondel4. Alizeh 5 D. BonillaCoup. ord. 10,20. Trio ord. 30. Tous couru 1'01"11,cte tête, 3/4, cte encol., cte tête, 4, 4.

2e COURSE

1. Bakel 9M. Forest G. 28,50J.-L. Pelletan P. 9,302. Lepe Lepe 15 T. Huet P. 19,103. Tridance 6 B. Raballand P. 12,204. Dinaday 11 J. VictoireCoup. gag. 779,40. Coup. pl. (9-15) 210,90 (9-6)96,60 (15-6) 235,50. Trio (9-15-6) : 3 798.

Tous couru 1'54"40, encol., cte tête, cte encol.,nez, 1, encol., 1 1/2, cte encol..

3e COURSE

1. Szerelem 14 S. Pasquier G. 5Mme G. Sandor P. 2,402. Cornely Street 8 I. Mendizabal P. 2,503. Negramaro 4 F. Veron P. 4,204. La Minardière 2 F. BlondelCoup. gag. 13,10. Coup. pl. (14-8) 5,90 (14-4) 15(8-4) 14,60. Trio (14-8-4) : 73,60.

Tous couru 1'54"45, 1/2, 5, tête, 5, cte encol., cteencol., 1, cte tête.

4e COURSE

1. Benjamin 8 J. Victoire G. 9L.-A. U.-Grajales P. 2,202. Track Record 1 S. Pasquier P. 2,103. Sky Crusader 2 Y. Lerner P. 1,604. Eiswind 7 F. Di FèdeCoup. gag. 25,30. Coup. pl. (8-1) 7,30 (8-2) 6,90(1-2) 5,20. Trio (8-1-2) : 37,30.

Non partant 4 Better Believe 2'30"01, 3/4, 2 1/2, 11/2, 2 1/2, 4, 20, cte tête.

5e COURSE

1. Asterisco 2 S. Maillot G. 16,10Mlle J. Roussel P. 4,702. Océan Baidy 11 N. Perret P. 2,603. Chant de Guerre 15 J. Victoire P. 3,204. Kergonnec 8 Y. FournandCoup. gag. 39,80. Coup. pl. (2-11) 12,60 (2-15)16,30 (11-15) 9,40. Trio (2-11-15) : 81,90.Non partant 6 Henry Morgann 2'36"48, cte encol.,3/4, encol., 2, 1/2, tête, nez, 1/2.

6e COURSE

1. Carte Sauvage 5 A. Crastus G. 4,20G. Augustin-Normand P. 2,102. Sunny Rock 4 S. Pasquier P. 2,903. First Way 13 Y. Fournand P. 3,404. Simply Gold 6 N. PerretCoup. gag. 10,20. Coup. pl. (5-4) 5,30 (5-13) 10,80(4-13) 16,80. Trio (5-4-13) : 54,60.Non partant 12 Lanabablue 2'17"75, 3/4, 1, 3/4,tête, tête, 1, tête, encol..

7e COURSE

1. Doublesvinsky 5 F. Blondel G. 6,90J.-L. Pelletan P. 2,402. Siffle Vent 6 M. Forest P. 23. Owando 2 A. Sanglard P. 2,504. Roméo Saint Cyr 3 Y. FournandCoup. gag. 15,50. Coup. pl. (5-6) 5,60 (5-2) 6,40(6-2) 5,90. Trio (5-6-2) : 32,20. Tous couru 2'20"30,3/4, 3/4, 1, cte tête, 2 1/2, encol., 1, 8.

8e COURSE

1. Shewbiscuit 4 T. Huet G. 11,30S. T.-Mondancin P. 4,302. Round Stone 8 F. Blondel P. 2,503. Coryfee 13 B. Flandrin P. 10,304. Senorita Escarlata 16 S. RuisCoup. gag. 29,20. Coup. pl. (4-8) 10,70 (4-13)59,30 (8-13) 31,10. Trio (4-8-13) : 433,20.Non partant 15 Tickly 2'18"20, 2, 1 1/2, tête, 21/2, 1, cte encol., 1/2, nez.

1re COURSE

1. Ragtime du Parc 10 P. Masschaele G. 2,70E. P. Lecellier P. 1,802. Royal Noir 4 R. Joly P. 33. Renoir d'Herfraie 8 E. Raffin P. 1,804. Real Dream 3 L.-M. David. Coup. gag. 25,50.Coup. pl. (10-4) 9,70 (10-8) 4,90 (4-8) 7,60. Trio(10-4-8) : 51,50. Tous couru 3'36"92 (1'16"1).

2e COURSE

1. Prince Lucernais 7 Pier. Levesque G. 3,50S. Mazure P. 1,702. Pirate d'Urzy 13 M. Abrivard P. 4,103. Quito d'Urzy 17 M. Lenoir P. 1,804. Qurka 5 J.-M. Bazire. Coup. gag. 32,70. Coup.pl. (7-13) 8,90 (7-17) 3,80 (13-17) 11. Trio(7-13-17) : 40,90.Non partant 14 Pibor Jador 3'35"17 (1'16"2).

3e COURSE

1. Royale Princesse 3M. Abrivard G. 7,60Mme S. Zamparo P. 2,202. Rivières Pourpres 9 J. Verbeeck P. 1,703. Royale du Chêne 8 B. Piton P. 1,504. Riviera Italienne 1 P. Vercruysse. Coup. gag.20,70. Coup. pl. (3-9) 6,50 (3-8) 4,10 (9-8) 4,50.Trio (3-9-8) : 30. Tous couru 3'32"59 (1'14"6).

4e COURSE

1. Real de Lou 10 J.-M. Bazire G. 3,10C. Germain P. 22. Rurac de Valforg 14 B. Carpentier P. 3,403. Rapnou des Picanes 12 S. Lemétayer P. 14,50

4. Récital de Larré 9 S. Roger. Coup. gag. 26,50.Coup. pl. (10-14) 10 (10-12) 39,30 (14-12) 68. Trio(10-14-12) : 284,50. Tous couru 3'38"05 (1'16"5).

5e COURSE

1. Samara 12 C. Martens G. 4,90J. Villetorte P. 2,102. Save The Quick 3 Pier. Levesque P. 1,503. Sherry Love 5 P. Vercruysse P. 1,904. Salsa Beji 6 J.-M. Bazire

Coup. gag. 14,60. Coup. pl. (12-3) 5,20 (12-5) 6,90(3-5) 3,90. Trio (12-3-5) : 23,70.Non partant 9 Shirley 2'39"49 (1'15"9).

6e COURSE

1. Style du Vivier 6 E. Raffin G. 7,10X. Durand P. 1,702. Sir Jifi 7 P.-Y. Verva P. 1,503. San Miguel 5 R. Lecreps P. 2,304. Saphir du Foyer 2 R. Joly

Coup. gag. 8,40. Coup. pl. (6-7) 2,50 (6-5) 4,80(7-5) 4,10. Trio (6-7-5) : 15,40. Non partant 3 Sou-rire Dété 3'44"04 (1'18"6).

7e COURSE

1. Noble des Ch. 2M. P. Garreau G. 2,80P. Garreau P. 1,502. Pinocchio du W. 8 M. P.-E. Goetz P. 2,103. Plougastel Rush 16 M. F. Jaegler P. 3,904. Oliversting 5 Mme V. B.-Cormy

Coup. gag. 8,70. Coup. pl. (2-8) 4,70 (2-16) 13,40(8-16) 17,10. Trio (2-8-16) : 49,90.Tous couru 2'36"87 (1'14"7).

Mickaël Cormy. (SCOOP/DYGA.)

ENGHIEN, LE 20 JUILLET 2008. PRESIDENT remportefacilement le Prix des Grandes Carrières. (SCOOP/DYGA.)

De 13 h 50à 17 h 10

LE SPORT HIPPIQUE

28 M E R C R E D I 8 A V R I L 2 0 0 9

Réunion II (13 h 35)/Aujourd’hui à Enghien

Vitray peut réussir le doubléNTRE deux Multi (4e et7e) indéchiffrables,E puisqu’ils s’adressent à

des sauteurs très peu expéri-mentés, VITRAY devrait êtrel’attraction de l’épreuve phare,le Prix Journaliste (5e). Ce pen-sionnaire de Jehan Bertran deBalanda a dévoilé de la qualité

en haies l’an passé. Lors de sarentrée du 3 mars, il a fait belleimpression en réalisant uncoup de maître pour ses dé-buts sur les gros obstaclesd’Enghien. MILLENIUMROYAL, doué, et OH CALIN,qui excelle sur cette piste, se-ront ses deux principaux ri-vaux. S.F.

Etat probable du terrain : trèssouple.

Dernière heure

Villa Romana - Télésky -Houston du Berlais -Sharaliya - Millenium Royal -Hotot - New SkyEntraîneurs à suivre

Rob. Collet - F.-M. CottinJockeys à suivreC. Pieux - S. ColasNos sélections

Gagnante : (507) VitrayPlacée : (304) Rigane

1Prixdu Finistère ................................................. 14h05Haies - Femelles46 000 � - 3 300 m - 3 ans

E. Centrale F.-M. Cottin 1 TRITA BELLA F3 67 J.-P. Mc Keown EN C H 3.100 2 67 2,5/1

G. Lenzi G. Cherel 2 LONELY LASSIE F3 67 B. Thélier EN C H 3.100 3 64 10/1

G. Pariente A. C.-Chaillé 3 AKADORA F3 67 J. Ricou PR B H 3.200 1 64 0,9/1

T. Trapenard T. Trapenard 4 SUAVE DE SIVOLA (E1) F3 67 A. Kondrat EN C H 3.200 3 65 36/1

Ron. Caget Ron. Caget 5 LOLITA DE L'ORME F3 65 R. Houchard AU C H 3.000 8 66 11/1

E. C. Garnier Y. Fouin 6 SAGA FLY F3 65 S. Dehez Sagamix - Bright Idea

H. de S.-Voir N. B. de Baland 7 SWEETY GIACOMETTI F3 65 S. Colas PR B H 3.000 2 64

J. Hayoz Rob. Collet 8 VENUS DU BERLAIS F3 65 G. Brunot AU C H 3.000 4 65 34/1

J.-L. Pelletan J.-L. Pelletan 9 YANKA F3 65 G. Champier Majorien - Shahida

J.-P. Raymond J. B. de Baland 10 VILLA ROMANA F3 65 D. Devesse EN C H 3.100 4 66 12/1

T. Trapenard T. Trapenard 11 SUITE DE SIVOLA (E1) F3 65 C. Pieux EN C H 3.100 5 67 3/1

G. Maarek : 3- 2 - 4 -7 - 10 S. Flourent : 2 - 4 - 3 - 10 -11L. Stieven : 2 - 1 - 3 - 4 - 7

TRIO - COUPLÉS

2PrixduBrévent.................................................... 14h35Haies - Mâles46 000 � - 3 300 m - 3 ans

S. Benaroche G. Macaire 1 SOLOTREMP (E1) H3 67 S. Leloup EN C H 3.100 3 64 2,7/1

C. Cohen S. Foucher 2 TELESKY H3 67 T. Foucher PR C H 3.100 1 66 4,9/1

P. Farms Ltd A. C.-Chaillé 3 CRISTAL BONUS H3 67 J. Ricou PR B H 3.000 1 66 2,1/1

J. Bisson G. Macaire 4 ALLEN VORAN (E1) H3 65 B. Gicquel PR C H 3.100 3 66

G. Cherel G. Cherel 5 RUBY MIX (E2) H3 65 S. Massinot AU C H 3.000 0 66 7,5/1

J. Détré F.-M. Cottin 6 SINGLE DES PLACES H3 65 G. Javoy Sabrehill - Bakougine

E. A. Etoilée P. Chevillard 7 THE GREAT BAZAAR H3 65 P. Teste PR B H 3.000 7 66

H. de S.-Voir L. Postic 8 SEPTIEME JOUR (E3) H3 65 X. Hondier AU C H 3.000 8 64 14/1

F. Hoffet J. B. de Baland 9 GAELIQUE SHOW (E4) H3 65 S. Colas EN C H 3.200 8 65 30/1

E. Lemartinel F.-M. Cottin 10 SENDEURISY H3 65 P-A. Carberry Sendawar - Non Liquet

G. Lenzi G. Cherel 11 GAETFLAV VITA (E2) H3 65 B. Thélier EN C H 3.100 4 64 59/1

J. Mérienne J. Mérienne 12 FIJARMIX H3 65 Y. Lecourt PR B PL 2.000 5 58

L. Monnet L. Postic 13 MESSAGER D'ESP. (E3) H3 65 A. Lecordier EN C H 3.100 7 64 22/1

E. Moussion J.-L. Pelletan 14 VATOM H3 65 G. Champier AU C H 3.000 5 64 14/1

Y. Pauthe J. B. de Baland 15 CELTILL (E4) H3 65 B. Chameraud PR B PL 2.100 8 52,5

GW P.-Gordon R. P.-Gordon 16 SAGAMARE M3 65 R. O'Brien AU C H 3.000 0 66 6,7/1

P. Scherrer Rob. Collet 17 SOURIRE DU CHENET H3 65 C. Pieux EN C H 3.200 7 65 16/1

J.-R. Vidal D. Guillemin 18 DULCE LEO H3 65 Ml. N. Desoutte PR C H 3.100 5 66

G. Maarek : 2- 1 - 3 -4 - 15 - 13 S. Flourent : 3 - 2 -4 - 11 - 1 - 8L. Stieven : 1 - 3 - 2 - 14 - 5 - 4

TRIO - COUPLÉS

3PrixdeManneville ............................................ 15 h05Steeple-chase - Handicap50 000 � - 3 500 m - 4 ans

J.-M. Lucas Rob. Collet 1 WENDY DU BERLAIS (E1) F4 69 C. Pieux EN C ST 3.500 0 68 3,5/1

J.-M. Lucas Rob. Collet 2 HOUSTON DU BERL. (E1) F4 69 D. Berra AU C H 3.600 0 68 24/1

JC Camoletti Y. Fouin 3 MADAME DE COEUR F4 69 N. Millière AU C H 3.600 0 66 75/1

O. B. de Baland J. B. de Baland 4 RIGANE H4 69 B. Chameraud EN C ST 3.500 3 69 6,5/1

F. Bianco Mar. Rolland 5 CRACK D'EMBLE F4 67 R. Schmidlin PR ST 3.600 1 64 2,1/1

T. Trapenard T. Trapenard 6 RAMEAU D'OUDAIRIES H4 66 A. Kondrat AU C ST 4.100 0 65 39/1

X. Kepa H. Billot 7 VLA L'ANJOU H4 63 J.-L. Beaunez EN C ST 3.500 6 65 20/1

Ecurie Vallin F.-M. Cottin 8 SPRING ROCK (E1) H4 63 J.-P. Mc Keown EN C ST 3.500 0 63,5 65/1

G. Maarek : 5- 4 - 3 -2 S. Flourent : 4 -5 - 1 - 2L. Stieven : 4 - 5 - 2 - 1

TRIO - COUPLÉS

4PrixdesCharentes ........................................... 15 h35Haies - Femelles46 000 � - 3 500 m - 4 et 5 ans

J.-P. Sénéchal F.-M. Cottin 1 SHARALIYA F5 70 J.-P. Mc Keown AU C ST 3.500 2 67 35/1

E. d. C. S.C. C. Scandella 2 BELLE ALEXANDRA F4 70 A. Lecordier CG L H 3.300 3 65 13/1

Ph. Lorain F.-M. Cottin 3 MECKY BOSS F4 68 G. Javoy AU C H 3.600 8 67 10/1

Y. Stalteri C. Scandella 4 RIENQUETOI F5 69 B. Thélier PR C H 3.550 5 65 12/1

Mme M. Bryant F. Belmont 5 CADOUYA GIRL F4 68 S. Dupuis AU C H 3.600 0 63 45/1

Ecurie Suleika J. B. de Baland 6 SONGBIRD F4 66 D. Devesse PR C H 3.500 3 63 8/1

J. Vasicek F. Doumen 7 QUASPIA (E1) F5 68 C. Pieux AU C H 3.600 6 64 16/1

FX de Chevigny FX de Chevigny 8 RAINBOW OCEANE F5 65 Jér. Lobel PR C H 3.400 0 64

J.-M. Lucas Rob. Collet 9 ANTARES DU BERLAIS F4 67 J. Ricou AU C H 3.600 5 66 30/1

M. de Montfort T. Doumen 10 QUANIEL (E2) F5 65 B. Dulong PR B PL 3.000 0 61,5

J. Ouechec Mar. Rolland 11 DILEMA F4 67 J. Ducout AU C H 3.600 6 67 7,7/1

Mme Chr. Zass M. Nigge 12 PRINCESSE STESA F5 67 N. Millière PR C PL 2.300 0 56 29/1

D. Lassaussaye F.-M. Cottin 13 MIKELLINA (E3) F4 66 D. Gallagher AU C H 3.600 0 66 10/1

D. Le Breton G. Macaire 14 FABANNSO F4 66 B. Gicquel PR B H 3.600 1 64 0,9/1

J. Vasicek F. Doumen 15 BISOGUET (E1) F4 66 M. Delmares PR C H 3.550 2 66

T. Doumen T. Doumen 16 L'AUBANCE (E2) F4 65 B. Delo SC B PL 2.100 0 52 41/1

E. Centrale F.-M. Cottin 17 REFLEXION (E3) F4 65 P-A. Carberry AU C H 3.600 0 63 26/1

Co. JR de Fragu T. Trapenard 18 RAFLESIA F4 65 A. Kondrat AU C H 3.600 9 65 25/1

D. Lassaussaye L. Delahaye 19 RESTE ZEN (E3) F4 63 Y. Michaux PR B H 3.400 4 63

G. Serrano S. Loeuillet 20 RED DINGUE F4 65 C.-E. Cayeux

G. Maarek : 11 - 7 - 2- 6 - 1 - 14- 15 S. Flourent : 14 - 2 - 1 - 7- 11 - 15- 5L. Stieven : 7 - 15 - 9 - 6 - 5 - 1 - 14

TRIO - COUPLÉS - 2SUR4

5Prix Journaliste .................................................. 16 h05Steeple-chase - Listed95 000 � - 4 500 m - 5 ans et plus

E. des Dunes Pat. Quinton 1 MOSKITOS D'ISIGNY H9 73 D. Berra EN C ST 5.000 4 68 0,7/1

J. Vasicek F. Doumen 2 MILLENIUM ROYAL H9 73 C. Pieux PR B ST 4.900 17 70

S. Adolf L. Métais 3 OH CALIN H7 70 N. Millière EN C ST 3.800 3 70 16/1

S. Carion EMM J. B. de Baland 4 CERILLY H12 68 B. Chameraud EN C ST 3.800 8 68 12/1

C. Cohen S. Foucher 5 MERCELIN H10 68 T. Foucher PR C H 4.100 2 70 6,7/1

JP Gallorini JP Gallorini 6 CENTAURE DU CLOS H9 68 A. Lecordier EN C ST 3.800 4 68 152/1

D.-J. Jackson J. B. de Baland 7 VITRAY H7 68 S. Colas EN C ST 3.800 1 67 6,6/1

J. Hayoz Rob. Collet 8 YELLOWMAN M5 66 J. Ricou AU C H 3.900 7 65 38/1

T.-A. Killoran F.-M. Cottin 9 PEARSE H5 65 P-A. Carberry AU L H 3.600 5 68,5 8,2/1

G. Maarek : 1 - 7 -6 -3 S. Flourent : 7 - 2 - 3- 1L. Stieven : 2 - 7 - 1 - 3

TRIO - COUPLÉS - CLASSIC TIERCE

6PrixMéhariste ..................................................... 16h35Haies - A réclamer - Mâles22 000 � - 3 300 m - 4 ans

A. Letchimy J.-L. Laval 1 WHIMPER H4 66 Jo Audon PR B H 3.500 3 69 12/1

Stall Jenny M. Hofer 2 LE COMBATTANT H4 70 S. Sauren EN C H 3.500 0 65 76/1

H. De Waele J. V. Handenhov 3 HOTOT H4 68 S. Colas AU L H 3.600 2 64 47/1

F. Duvivier Y. Fouin 4 MAMMOURABI H4 64 A. Acker AU C H 3.600 2 66 3,7/1

Y. Lalleman Y. Barberot 5 ROYAL SADLER H4 64 C. Abou AU C H 3.600 3 63 17/1

Mlle V. Ferrat H. Billot 6 CARLEXY H4 67 J.-L. Beaunez EN C H 3.500 0 67 64/1

T. Trapenard T. Trapenard 7 ARMYS DE GRAVY H4 62 A. de Chitray AU C H 3.600 4 63 32/1

L. Campos FX de Chevigny 8 SACRE MAJOR H4 61 Jér. Lobel AU C H 3.600 5 63 3,5/1

R. Roisnard Laur. Viel 9 SAINTAVRILOIS H4 65 J. Morel PR B H 3.600 3 64

T. Doumen T. Doumen 10 WELL BRED H4 61 B. Dulong PR B PL 2.800 0 59 38/1

P.-Y. Merienne J. Mérienne 11 PRIVIET H4 61 Y. Lecourt PR B ST 3.800 4 66

Mme Chr. Zass M. Nigge 12 RISK'N CHARM H4 64 J. Ducout PR B H 3.600 0 64

G. Maarek : 3- 4 - 1 -9 - 7 - 8 S.Flourent : 4 - 3 -9 - 8 - 11 - 5L. Stieven : 4 - 5 - 7 - 8 - 1 - 9

TRIO - COUPLÉS

7PrixOuargla .......................................................... 17h05Haies - 46 000 �

3 600 m - 4 ans

L. Lemoine Laur. Viel 1 VALKEVI H4 68 J. Morel PR C H 3.500 2 69 7,2/1

J. Hayoz Rob. Collet 2 PRINCESSE AMANDINE F4 67 G. Brunot AU C H 3.600 0 67 75/1

Stall Jenny M. Hofer 3 VIPER H4 67 S. Sauren EN C ST 3.400 0 65 14/1

K. Valvis Rob. Collet 4 PELVOUX H4 67 C. Pieux AU C H 3.600 0 65 27/1

Mme M. Bryant J. B. de Baland 5 MANALI (E1) H4 66 B. Chameraud EN C H 3.500 2 65 25/1

Ml. I. Catsaras G. Cherel 6 COKYDAL H4 66 B. Thélier EN C H 3.500 6 67 1,2/1

E. Centrale F.-M. Cottin 7 RUBI LIGHT H4 66 P-A. Carberry AU C H 3.600 9 67 23/1

Mme J. Mottin J.-C. Plouzeau 8 REVE DU BOURG F4 66 S. Paillard AU C H 3.600 3 69 19/1

B.-L. Solomon Mar. Rolland 9 NEW SKY H4 66 J. Ducout PR B H 3.100 1 67 2/1

R. Boutboul Mme B. Secly 10 MISTER DYNAMO H4 65 A. Lecordier ML B PL 2.400 1 59,5 3,2/1

Mme M. Bryant FX de Chevigny 11 FABULEUX FARC. (E1) H4 65 B. Delo SC L PL 2.400 1 56,5 9,1/1

C. Cohen F.-M. Cottin 12 SHE HATES ME F4 65 D. Gallagher EN C H 3.600 3 64 14/1

E. des Dunes Pat. Quinton 13 RAFALE ROCHELAISE F4 65 D. Berra EN C H 3.300 4 68 1/1

E. M. Garcia T. Trapenard 14 SPEEDY WOODPECKER H4 65 A. Kondrat AU C H 3.600 0 66 72/1

M. Ferron J.-Y. Beaurain 15 MARTIN MATIN H4 65 G. Adam AU L H 3.600 0 64 18/1

P. Julienne F.-M. Cottin 16 CADOUDO H4 63 J.-P. Mc Keown AU L H 3.600 7 64 47/1

L. Moutiez Y. Fertillet 17 NEVER WALK ALONE H4 65 X. Hondier CG B PL 2.500 0 55 27/1

G. Maarek : 9- 6 - 1 -5 - 10 - 11 - 12 S. Flourent : 1 - 12 - 5 - 6 - 10 -8 - 9L. Stieven : 12 - 5 - 4 - 8 - 6 - 1 - 10

TRIO - COUPLÉS - 2SUR4

HIER A AUTEUIL

Mid Dancer renoue avec la victoire� Prix Murat (4e course)Magnifique spectacle offertpar ces champions du steeple-chase. MID DANCER renoueavec la victoire grâce à unemagnifique fin de course, re-joignant et dépassant asseznettement DON MIRANDEdans la phase finale, le jockeyde ce dernier ayant perdu sacravache après la dernièrehaie. La course a été fertile enrebondissements avec leschutes de JEAN D’ANGELYsur le « Juge de paix », suivi parPRINCESSE D’ANJOU àl’avant-dernier obstacle et en-fin OCULI à la dernière haiealors qu’il semblait venircomme un gagnant.

� Quinté (1re course)Pendant que PASSE PAR-TOUT AULMES fausse com-pagnie au reste du peloton, ac-cusant jusqu’à 15 longueursd’avance, RESCATO DEL’OUST suit son petit bon-homme de chemin dans le pe-loton de chasse. Les chosess’enveniment dans le derniertournant où GOUIDAL BI-HAN, toujours à la pointe dela chasse, arrive à déborderl’élève de François Belmontqui montre des signes de lassi-

tude. RESCATO DE L’OUSTenclenche la vitesse supé-rieure et s’impose finalementde plusieurs longueurs, suivipar GOUIDAL BIHAN. Fran-çois-Marie Cottin avait pré-senté quatre de ses protégés et,comme souvent, ce n’est pascelui que l’on attendait le plusqui termine dans la bonnecombinaison. La troisièmeplace est revenue à MIT-CHELO, suivi par son compa-

gnon d’écurie PALMIER, àbelle cote. Le fuyard PASSEPARTOUT AULMES arrive àconserver la cinquième place.

� Prix de Pepinvast(3e course)

L’étonnant KADABI, qui pa-raissait archi-battu en face, estrevenu dominer BLUE BRE-SIL et LONG RUN dans lesderniers mètres.

L.S.

TIERCE

16 - 6 - 7Rapporte pour 1 �

Ordre : 1 225 �

Désordre : 245 �

QUARTE +

16 - 6 - 7 - 3Rapporte pour 1,30 �

Ordre : 21 961,81 �

Désordre : 2 644,59 �

Bonus : 66,56 �

QUINTE +

16 - 6 - 7 - 3 - 4Rapporte pour 2 �

Ordre : 205 080,60 �

Désordre : 2 810,80 �

Bonus 4 : 256,40 �

Bonus 4/5 : 44,80 �

Bonus 3 : 26 �

Numéro plus : 0468

QUADRIO

Course A : 16 - 6Course B : 4 - 1Rapporte pour 1,50 �

4 ordre : 1 500 �

4 désordre : 205,95 �

3 chevaux : 5,10 �

MULTI

16 - 6 - 7 - 3Rapporte pour 1 �

En 4 : 3 864 �

En 5 : 772,80 �

En 6 : 257,60 �

En 7 : 110,40 �

2SUR4 : 30,80 �

1re COURSE

1. Rescato de l'Oust 16 A. Lecordier G. 17,10M. Doudard P. 4,902. Gouidal Bihan 6 J. Nattiez P. 3,003. Mitchelo 7 P-A. Carberry P. 5,304. Palmier 3 J.-P. Mc Keown

Coup. gag. 69,00. Coup. pl. (16-6) 21,90 (16-7)49,40 (6-7) 23,80. Trio (16-6-7) : 396,50Tous couru 5'07", 5, 6, 4, 2, 3, tête, 10, 2.

2e COURSE

1. Roméo Conti 4 C. Pieux G. 5,20Mme P. Papot P. 1,302. Tyko 1 J. Ricou P. 1,103. Inaya 7 K. Guignon P. 1,304. Fol'Allegria 8 G. Adam

Coup. gag. 3,30. Coup. pl. (4-1) 1,90 (4-7) 3,40(1-7) 2,50. Trio (4-1-7) : 7,40Tous couru 4'35", 15, 6, 4, 8, 2.

3e COURSE

1. Dasaint 2 J. Ricou G. 2,30Mme S.A. Bramall P. 1,802. Iznogood Royal 13 J.-L. Beaunez P. 7,003. Aerial 11 A. Lecordier P. 2,104. Less Moi Rire 15 N. Millière

Coup. gag. 76,40. Coup. pl. (2-13) 27,10 (2-11)5,80 (13-11) 41,90. Trio (2-13-11) : 173,10

Non partant 4 Valkevi du Pin, 5 Swar Morinière, 6Soleil de Sivola, 9 Garjado 3'59", 1, cte tête, 2, 6.

4e COURSE

1. Kadabi 3 S. Colas G. 6,50G. Augustin-Normand P. 2,902. Blue Bresil 4 Mlle N. Desoutter P. 2,503. Long Run 1 M. S. Waley-Cohen4. Jakiloup 5 D. GallagherCoup. ord. 30,90. Trio. ord. 91,10.Tous couru 4'35", 1 1/2, 1 1/2, 10, 3/4, 4, 20.

5e COURSE

1. Mid Dancer 3 J. Ricou G. 2,50Pegasus Farms Ltd P. 1,502. Don Mirande 6 S. Massinot P. 2,503. Berryville 4 C. Pieux P. 2,80

4. Mikador 7 D. BerraCoup. gag. 13,80. Coup. pl. (3-6) 4,80 (3-4) 5,70(6-4) 9,50Trio (3-6-4) : 39,90. Tous couru 5'34", 1, 4, 8, 15.

6e COURSE

1. Clarvic 13 B. Delo G. 9,80M. de Montfort P. 2,402. Le Surdoué 5 L. Solignac P. 2,603. Queenjo 14 S. Massinot P. 1,604. Tocrisk 3 S. ColasCoup. gag. 50,00. Coup. pl. (13-5) 14,10 (13-14)4,70 (5-14) 7,70. Trio (13-5-14) : 40,10Non partant 15 Crinoble 5'12", 8, 2, 1 1/2, 1, tête,2, cte encol., cte tête.

7e COURSE

1. Kirsch du Layon 6 J. Morel G. 3,40A. Ameline P. 1,402. Miss Steel 1 J. Da Silva P. 1,703. Look Collonges 8 M. Le Galliard P. 2,304. Leader de la Cour 5 F. DaviaultCoup. gag. 11,30. Coup. pl. (6-1) 4,70 (6-8) 6,90(1-8) 11,40. Trio (6-1-8) : 46,10Non partant 3 Mendiant 5'00", 10, 4, 2 1/2, 1, 2,20.

8e COURSE

1. Quace 10 G. Javoy G. 6,30X. Kepa P. 1,902. Dolelouis 11 C. Pieux P. 2,103. Shebiyr 14 S. Colas P. 2,104. Pennylane 12 A. LecordierCoup. gag. 19,20. Coup. pl. (10-11) 6,70 (10-14)6,80 (11-14) 5,20. Trio (10-11-14) : 25,40Non partant 2 Roi Dance, 6 Dahyasi 5'12", 1 1/2,8, 5, 10, cte encol., loin, 4.

AUTEUIL, HIER APRES-MIDI. MID DANCER franchit le muren pierre du Prix Murat avant de s’imposer brillamment.(SCOOP/DYGA.)

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VISITE SUR PLACE : le jeudi 14 mai 2009 de 14h30 à 15h30Mise à Prix : 5 000 € - OCCUPE

Consignation pour enchérir : Chèque de banque à l’ordre du Bâtonnier séquestre d’un montant de 3 000 € outreune somme pour les frais et émoluments dont le montant sera indiqué par l’avocat chargé de porter les enchèresS’adr. pr ts rens. à Maître Manuel BOSQUE membre de la SCP WUILQUE BOSQUE TAOUILAvocat au Barreau de BOBIGNY (93), 2 Place de la République - 93 AULNAY sous BOIS (93)T. : 01.48.66.62.47 - à la SCP SILLARD et ASSOCIES, Avocats 73 bis, rue du Maréchal Fochà VERSAILLES - T. : 01.39.20.15.97 - E-mail : cabinet@avocats-sillard.comLe cahier des conditions de vente peut être consulté au Greffe du Juge de l’Exécution du TGIde BOBIGNY (93) 173 rue Paul Vaillant Couturier

93

SCPA MALPEL & ASSOCIES Avocats 21, avenueThiers à MELUN CEDEX (77008) - T. : 01.64.10.26.67 -Vente aux enchères publiques au Palais de Justice de MELUN, 2, av. duGénéral Leclerc - 77010 MELUN le jeudi 7 mai 2009 à 14h

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Visite le 28 avril 2009 de 9h à 9h30

77

Vente aux Enchères Publiques au Tribunal de Grande Instance de CRETEIL,Palais de Justice - Rue Pasteur Valléry Radot Salle A - Rez-de-chausséeBât. Nord - le jeudi 14 mai 2009 à 9h30 EN UN SEUL LOT

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Pour tous renseignements, s’adresser à :

1) Me Serge TACNET, Avocat, 60, rue Jean Jaurès 94500CHAMPIGNY sur MARNE - T. 01 47 06 94 222) Me Emmanuel GUEILHERS, Avocat, 21, rue des EtatsGénéraux - 78000 VERSAILLES - T. : 01.39.49.10.10Et pour les visites : Téléphoner à la SCP TRUTTMANN-BONHOMME-DEVAUD-NICOLAS, Huissiers de Justice auKREMLIN-BICETRE - T. : 01.49.87.08.06

94

Vente aux enchères publiques au Palais de Justice de PARISle jeudi 30 avril 2009 à 14h30 - EN UN LOT

BIENS IMMOBILIERS à SAINT-DENIS (93)27, boulevard Anatole France et 142, rue Ambroise Croizat- LOCAL A USAGE COMMERCIAL, au rez-de-chaussée du Bâtiment A,comprenant : salle de bar, salle de restaurant, cuisine, WC- 2 CAVES au sous-sol du bâtiment A (lots n°s 9 et 10)- Jouissance perpétuelle et gratuite d’une COUR et d’un passage couvert attenantau Bâtiment A (accès par la rue Ambroise Croizat ou depuis la cuisine)- APPARTEMENT au 1er étage du Bâtiment A, au fond du couloir, comprenant :entrée, 3 pièces principales, salle de bains avec WC. Droit aux wc communs

Mise à Prix : 90 000 €

S’adresser à Me Stéphane DUMAINE-MARTIN, Avocat demeurant37, rue Paul Valéry (75116) PARIS - T. : 01.53.85.86.00Au Greffe des Criées du TGI de PARIS où le cahier des chargesest déposé sous le n° 09/00053Sur les lieux pour visiter lundi 20 avril 2009 de 9h30 à 10h30INTERNET : www.vlimmo.fr

93

Vente aux enchères publiques au Palais de Justice de BOBIGNY (93)le mardi 12 mai 2009 à 13h30 - EN UN LOT

UN APPARTEMENT à SAINT-OUEN (93)27, rue du Landyde 39,73 m2, au 1er étage du Bâtiment A, porte droite, comprenant :séjour, cuisine ouverte, chambre, LOGGIA, dégagement, SdB, WC

Mise à Prix : 12 000 € - OccupéS’adresser à la SCPA DOMINIQUE-DROUX & BAQUET, Avocatsdemeurant 14, allée Michelet - 93320 LES PAVILLONS-SOUS-BOIS- T. : 01.48.47.43.47 - Au Greffe du Juge de l’Exécution du TGI deBOBIGNY où le cahier des conditions de vente est déposéSur les lieux pour visiter le mardi 5 mai 2009 de 9h30 à 10h15- INTERNET : www.vlimmo.fr

93

Vente aux enchères publiques au Palais de Justice de CRETEIL (94)- le jeudi 30 avril 2009 à 9h30 - EN UN SEUL LOT

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94Vente aux enchères publiques au Palais de Justice de CRETEIL (94)- le jeudi 30 avril 2009 à 9h30 - EN UN SEUL LOT

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S’adresser : au Cabinet de Me Patrick VARINOT, Avocat, demeurant166bis, Grande Rue Charles de Gaulle - (94) NOGENT-SUR-MARNET. : 01.48.71.03.78 - Au Greffe du TGI de CRETEIL, où le cahier descharges est déposé - Sur les lieux pour visiter où une visite sera orga-nisée - INTERNET : www.vlimmo.fr

94 Vente aux enchères publiques au Palais de Justice de CRETEIL (94)- le jeudi 30 avril 2009 à 9h30 - EN UN SEUL LOT

BIENS IMMOBILIERSAU PERREUX-SUR-MARNE (94)134-136, avenue Pierre BrossoletteCOUR comprenant 19 EMPLACEMENTS DE PARKING (Loués)Pavillon en très mauvais état. Le tout d’une contenance de 4a 77ca

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S’adresser : au Cabinet de Me Christian LEIPP, Avocat, demeurant 9, ruedu Général de Larminat - (94) CRETEIL - T. : 01.49.80.06.90INTERNET www.leippavocat.com- Au Greffe du TGI de CRETEIL, où le cahier des charges est déposé- INTERNET : www.vlimmo.fr

94

Vente aux enchères publiques au Palais de Justice de BOBIGNY (93)le mardi 12 mai 2009 à 13h30 - EN UN LOT

APPARTEMENT DUPLEX à NOISY-LE-GRAND (93)36, avenue Emile Cossonneaude 61 m2, Bâtiment A, Porte 101, comprenant : au Rdc : entrée, séjour, cuisineaméricaine, toilettes - Au 1er étage : palier, 2 chambres, placards, SdB/WC- Jouissance exclusive et privée de 44 m2 de JARDIN & TERRASSE- PARKING n° 16 au sous-sol du bâtiment D

Mise à Prix : 50 000 €

S’adresser au Cabinet de la SCPA FEYLER-DONCHE-THOMAS,8ter, bd Henri-Barbusse - 93 MONTREUIL - T. : 01.48.58.17.06Au greffe du Juge de l’Exécution du TGI de BOBIGNY où lecahier des conditions de vente est déposéSur les lieux pour visiter où une visite sera organisée la SCP CHASTANIER& ASSOCIES, Huissiers de Justice à MONTREUIL (93)T. : 01.42.87.01.16 - INTERNET : www.vlimmo.fr

93VENTE aux enchères publiques au Palais de Justice de PONTOISEle jeudi 14 mai 2009 à 14h - EN UN LOT

UN APPARTEMENT de 74 m2 à SARCELLES (95)25, avenue Anna de NoaillesBâtiment C, Esc. 9, 1er étage gauche, comprenant : entrée, séjour,3 chambres, placards, cuisine, cagibi, SdB, WC - CAVE au sous-sol

Mise à Prix : 13 690 €

Consignations pour enchérir : 3 000 € (chèque de banque à l’ordre duBâtonnier séquestre) et 10 000 € (chèque à l’ordre de la CARPA)

S’adresser : à Me Marie-Yvonne LAFAIX-GUYODO, Avocat,13ter, rue Thiers (95) PONTOISE - T. : 01.30.30.50.82- A Me Gérard FAIVRE, Avocat, 35, rue Paul Cavaré(93) ROSNY-SOUS-BOIS - T. : 01.48.12.19.00Au Greffe du TGI de PONTOISE où le cahier des conditions de vente estdéposé - Visite sur place : mercredi 6 mai 2009 de 11h30 à 12h30- INTERNET : www.vlimmo.fr

95

Vente aux enchères publiques au Palais de Justice de CRETEIL (94)le jeudi 14 mai 2009 à 9h30 - EN UN LOT

UN APPARTEMENT à CHARENTON LE PONT (94)11bis, rue Thiébaultau RdC, au fond, en face après le hall, comprenant :séjour - cuisine, dégagement, 2 chambres, salle de bains avec WC,jouissance exclusive d’un JARDIN sur l’arrière de l’appartementDroit d’accès au profit des lots de copropriété n° 41 et n° 42CAVE à l’entresol - PARKING au 1er sous-sol

Mise à Prix : 130 000 €

S’adresser : au Cabinet de Me Serge TACNET Avocat demeurant àCHAMPIGNY-SUR-MARNE (94), 60, rue Jean-Jaurès - T. : 01.47.06.94.22- Au Greffe du Juge de l’Exécution du TGI de CRETEIL où le cahier desconditions de vente est déposé les lundi & mardiSur les lieux pour visiter où une visite sera organisée : mardi 5 mai2009 de 10h30 à 11h30 - INTERNET : www.vlimmo.fr

94Vente aux enchères publiques au TGI de CRETEIL (94) Rue PasteurValéry Radot - le jeudi 14 mai 2009 à 9h30 - EN UN LOT

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Mise à Prix : 7 500 € - OccupéVISITE SUR PLACE : le 5 mai 2009 de 15h à 16h

Consignation pour enchérir : chèque de banque à l’ordre du Bâtonnier séquestred’un montant de 3 000 €, outre une somme pour les frais et émoluements dontle montant sera indiqué par l’avocat chargé de porter les enchères

S’adresser pour tous renseignements :

-Me Serge TACNET, Avocat, 60, rue Jean-Jaurès à CHAMPIGNY-SUR-MARNE (94) - T. : 01.47.06.94.22A la SCP SILLARD & ASSOCIES, Avocats, 73bis, rue du Maréchal Foch àVERSAILLES (78) - T. : 01.39.20.15.97 - E-mail : cabinet@avocats-sillard.com

Le cahier des conditions de vente peut être consulté au Greffe du Jugede l’Exécution du TGI de CRETEIL (94)

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Vente aux enchères publiques le mardi 19 mai 2009 à 13h30au TGI de BOBIGNY (93) - 173, avenue Paul-Vaillant-Couturier

APPARTEMENT à NOISY-LE-GRAND (93)5, avenue du Pavé Neufde 49,64 m2, Escalier D, au 4e étage, porte face, comprenant : cuisine,2 pièces principales, wc, salle de bains - Avec CAVE et PARKING

Mise à Prix : 9 500 € (outre les charges)(Caution bancaire ou chèque de banque : 3 000 euros)

S’adresser à la SCP DOMINIQUE-DROUX & BAQUET, Avocats, 14,allée Michelet - 93320 LES PAVILLONS-SOUS-BOIS - T. : 01.48.47.43.47Au Greffe du Juge de l’Exécution du TGI de BOBIGNY où le cahier desconditions de vente peut être consultéVisite sur place le lundi 11 mai 2009 de 8h30 à 9h15

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Vente aux enchères publiques le jeudi 7 mai 2009 à 14h - au TGI dePONTOISE, Cité Judiciaire, 3, rue Victor-Hugo

UN PAVILLON à DEUIL-LA-BARRE (95)4, rue Charles Gounodde 82,95 m2 (Loi Carrez), comprenant : entrée, cuisine, séjour, wc,3 chambres, salle de bains avec wc - Jardin avec remise et appentisSur un terrain de 3 ares 94 centiares - Occupé

Mise à Prix : 90 000 € (outre les charges)

Consignation pour enchérir : 15 000 euros (chèque de banque)

S’adresser à Me Vincent FOHANNO, Avocat - 5, rue du Généralde Gaulle à ENGHIEN-LES-BAINS (95) - T. : 01.34.12.52.70- au Cabinet BOUHENIC et PRIOU-GADALA, Avocats à PARIS 16e

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Vente aux enchères publiques sur surenchère le jeudi 30 avril 2009 à 9h30au Palais de Justice de CRETEIL (94) rue Pasteur Vallery-Radot

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Vente aux Enchères Publiques au Palais de Justice de BOBIGNY (93)173 rue P.V. Couturier le mardi 19 mai 2009 à 13h30 - En un seul lot

Un APPARTEMENT (53,40 m2) à CLICHY-SOUS-BOIS (93)2, allée François Rabelais - Bât. 12 - Esc. C - 7e étagelot n° 628, compr. : entrée, dégagement, salle de séjour, deux chambres, salle de bains, wc, placardLot n° 1691 : au Rdc jardin, voie n° 30 : UN PARKING portant le n° 397 - Lot n° 782 : au s/sol du Bât. 12, UNE CAVE n° 98Le tout cadastré section AM n° 3 pour 2ha 65a 31ca et AM n° 15 pour 76a 83ca

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Mme Mauricette EMARD, son épouse,

ses enfants, ses petits-enfants

et arrière petits-enfants,

toute la famille,

profondément touchés des marques de

sympathie qui leur ont été témoignées

lors des obsèques de leur cher défunt

M. MICHEL EMARD

remercient toutes les personnes qui se

sont associées à leur deuil et celles qui

ont apporté des messages de

condoléances.

PF HEURTEVENT BEAUVAIS ST PAUL MÉRU

03 44 02 71 79

60 - BRENOUILLE

M. et Mme Marc GUERLIN,

M. et Mme Guy GUERLIN,

Mme Ghyslaine RONDEAUX

et M. Claude PARISOT,

M. et Mme Daniel EGNART,

ses enfants,

ses petits-enfants et

arrière-petits-enfants,

ainsi que toute la famille,

profondément touchés des marques de

sympathie qui leur ont été témoignées

lors des obsèques de

MME RAYMONDE GUERLIN

NÉE DELFORGE

remercient toutes les personnes qui se

sont associées à leur peine, par leur

présence, envois de fleurs, messages de

condoléances, et en particulier le

personnel de la maison de retraite Saint

Vincent de Paul pour son dévouement et

l'ensemble des personnes qui se sont

occupées d'elle.

PF MARBRERIE BOURSON-PAUCHET

60180 NOGENT/OISE - 03 44 24 58 71

60 - LE FAY-SAINT-QUENTIN

Un regard, un geste, une prière, une

fleur, une présence, tous ces

témoignages d'amitié, en ce jour

d'épreuve lors du départ de

MME GABRIELLE KOTARSKI

nous ont apporté réconfort.

Du fond du coeur, nous vous en

remercions.

Liliane KOTARSKI, ses enfants

et petits-enfants,

Lucien et Marie-Thérèse KOTARSKI, leurs

enfants et petits-enfants,

Louis et Sandrine KOTARSKI

et leurs enfants,

Françoise et Manuel HENRIQUEZ,

leurs enfants et petits-enfants,

Jean-François et Cressence KOTARSKI,

leurs enfants et petits-enfants,

Michel KOTARSKI, ses enfants

et petits-enfants,

Sylvie et Bernard BIET, leurs enfants

et petits-enfants,

Joël et Elisabeth KOTARSKI

et leurs enfants,

et toute la famille.

PF MARBRERIE BOYELDIEU JOLY 60240

CHAUMONT-EN-VEXIN - 03 44 49 00 19

60 - CLERMONT

Par un mot chaleureux, un geste, un

regard, une pensée, vous nous avez

soutenu lors du décès de

MME PAULETTE LAMBERT

NÉE HARLAY

Sachez combien nous en avons été

profondément touchés et nous vous en

remercions sincèrement.

M. Jacques LAMBERT, son époux,

M. Philippe LAMBERT et

Mme Ghislaine SARGENT,

son fils et sa belle-fille,

Yoann et Amandine, Jonathan,

ses petits-enfants.

PF ART DUFOSSÉST JUST- CLERMONT 03 44 78 44 50

60 - COYE-LA-FORÊT

M. et Mme Daniel POLIVKA,

Mme et M. Sylvie SERREAU,

Mme et M. Véronique HUERTAS,

M. Cyril FAURE,

M. Cédric FAURE,

profondément touchés des marques de

sympathie qui leur ont été témoignées

lors des obsèques de leur chère défunte

MME VIVIANE POLIVKA

NÉE DELAFORGE

remercient toutes les personnes qui se

sont associées à leur peine par leur

présence, leur pensée, leur envoi de

fleurs, plaques et messages de

condoléances.

PF MARBRERIE BOURSON-PAUCHET60300 SENLIS 03 44 63 12 15

60 - COMPIÈGNE

M. et Mme Hubert MOUTON,

M. et Mme Didier MOUTON,

ses enfants,

ses petits-enfants et

arrière petits-enfants,

très touchés par les marques de

sympathie qui leur ont été témoignées

lors des obsèques de

MME MARGUERITE MOUTON

remercient sincèrement toutes les

personnes qui ont pris part à leur peine

par leur présence, leurs pensées,

leurs envois de fleurs et messages de

condoléances et les prient de trouver ici

l'expression de leur sincère gratitude.

PFG MARBRERIE 60200 COMPIÈGNE

60 - MACHEMONT - MELICOCQ -

M. Claude RANSON, son époux,

ses enfants, ses petits-enfants

et toute la famille profondément

touchés des marques de sympathie qui

leur ont été témoignées lors des

obsèques de

MME DANIÈLE RANSON

NÉE SEME

remercient toutes les personnes qui se

sont associées à leur peine, par leur

présence, leurs envois de messages de

condoléances.

P.F. MARBRERIE VAN DE SYPE MARTIN,MARGNY LES COMPIÈGNE, VENETTE

03 44 83 02 79/03 44 83 28 44

Avis de Décès

75 - PARIS -

Mme Germaine LOUIS, son épouse,

M. et Mme COLOMBET,

M. Franck LOUIS,

M. et Mme Sébastien LOUIS,

Mlle Alice LOUIS, M. Pascal RAMIREZ,

ses enfants et beaux-enfants,

Ophélie, Anaïs, Marie, Marine,

Alexandre, Thom, Laura, Nicolas et

Elsa, ses petits-enfants,

M. Pierre LOUIS,

M. et Mme Raymond AMELIE et

leurs fils,

M. et Mme Alain LOUIS et leurs filles,

M. et Mme Roger LECHIPPEY,

ses frères, soeur, beaux-frères,

belles-soeurs, neveux et nièces

et toute la famille

ont la douleur de vous faire part du

décès de

M. BERNARD LOUIS

survenu le 5 avril 2009 à PARIS,

dans sa 71è année.

Priez pour lui.

La cérémonie religieuse sera célébrée le

jeudi 9 avril 2009 à 14h30, en l'église

St Médard, 141 rue Mouffetard

75005 Paris.

Inhumation au cimetière Parisien de

IVRY SUR SEINE (94), aura lieu dans le

caveau familial.

Mme Germaine LOUIS,

16 bis rue Censier 75005 Paris.

77 - LIVRY SUR SEINE

M. René LAUVERJON, son compagnon,

M. et Mme Michèle DE ROO,

M. Roch BIM,

M. et Mme Christophe BIM,

ses enfants,

Grégory, Françoise, Nicolas, Caroline,

Johan, Florentin, Esteban, Yanisse et

Melvyn,

ses petits-enfants,

M. et Mme François MOLLET,

son frère,

l'ensemble de la famille,

ont la tristesse de vous faire part du

décès de

MME MARIE-THÉRÈSE BIM

NÉE MOLLET

survenu le mardi 7 avril 2009, à l'âge de

77 ans.

La cérémonie religieuse aura lieu le

vendredi 10 avril 2009, à 10 heures en

l'église de LIVRY-SUR-SEINE, où l'on se

réunira.

Un registre à signatures tiendra lieu de

condoléances.

Suivie de l'inhumation au cimetière de

VOSVES (Dammarie-Les-Lys), dans le

caveau de famille.

PF DE LA BRIE 77190 DAMMARIE-LES-LYS

01 64 37 63 45

77 - DAMMARIE-LES-LYS

M. et Mme Philippe GLADYSZ

et leurs enfants,

M. et Mme Eric GLADYSZ

et leurs enfants

ont la douleur de vous faire part

du décès de leur grand-mère

MME FÉLICIE KUSMIEREK

survenu à l'âge de 95 ans.

Ses obsèques seront célébrées le jeudi 9

avril 2009 à 10H30 en l'église Polonaise

de DAMMARIE-LES-LYS.

Cet avis tient lieu de faire-part.

PF ROC'ECLERC 77190 DAMMARIE-LES-LYS

01 64 37 21 89

Remerciements

60 - MOUY

M. et Mme Fernand FERET,

Mme Jeannine COENE,

ses soeurs et son beau-frère,

ses neveux et nièces,

ainsi que toute la famille,

très touchés des marques de sympathie

reçues lors des obsèques de

MME MAURICETTE BRETON

remercient toutes les personnes qui par

leur présence, envois de fleurs, plaques

et messages de condoléances se sont

associées à leur peine.

PF COULON60250 MOUY 03.44.56.57.02

60 - ONS-EN-BRAY

M. et Mme Pascal AUGER,

M. Patrice AUGER, ses frères et sa

belle-soeur,

Anthony, Alexandre, Valentin, Gaël,

ses neveux et nièces,

toute la famile

profondément touchés des marques de

sympathie qui leur ont été témoignées

lors des obsèques de leur cher défunt

M. DAVID AUGER

remercient toutes les personnes qui se

sont associées à leur deuil, par leur

présence, envois de fleurs, plaques ,

messages de condoléances.

PF HEURTEVENTSAINT-PAUL-BEAUVAIS-MÉRU

"UNE ENTREPRISE FAMILIALE, NON UNEQUELCONQUE FILIALE"

60 - CREIL

M. Maurice BRICARD, son époux,

Danièle et Claudine, ses filles,

Richard, Julien, Romain et Corendine,

ses petits-enfants,

toute la famille,

très touchés des nombreuses marques

de sympathie qui leur ont été

témoignées lors des obsèques de

MME CLAUDIANE BRICARD

NÉE ETHET

remercient toutes les personnes qui se

sont associées à leur peine, par leur

présence et leurs messages de

condoléances.

MARBRERIE PF RAMU60340 VILLERS SOUS ST LEU

03 44 28 34 88

60 - BEAUVAIS

M. et Mme Dominique COUSIN,

M. et Mme Fabrice COUSIN, ses enfants,

ses petits-enfants,

ses arrière petits-enfants,

toute la famille

Profondément touchés des marques de

sympathie qui leur ont été témoignées

lors des obsèques de leur cher défunt

M. ANDRÉ COUSIN

remercient toutes les personnes qui se

sont associées à leur deuil, et celles qui

ont apporté des fleurs, des plaques et

des messages de condoléances.

PF HEURTEVENT BEAUVAIS-ST PAUL

60 - CHIRY- OURSCAMP

60 - CHOISY AU BAC

Votre présence, vos envois de fleurs et

plaques, vos témoignages de sympathie

ont été pour nous, d'un grand réconfort

lors du décès de

M. RENÉ CUGNET

nous prions toutes les personnes, voisins

et amis qui se sont associées à notre

peine de trouver ici l'expression de notre

profonde gratitude.

De la part de :

Mme Denis CUGNET, son épouse,

ses enfants, petits-enfants,

et toute la famille,

PF ROCHET60150 THOUROTTE 03 44 76 00 06

77 - JUTIGNY-SOURDUN

Votre amitié, votre présence, vos

témoignages de sympathie, nous ont été

d'un précieux réconfort lors du décès de

M. ROGER FORGET

Martine FORGET-SIMONY et

Daniel HUYNEN,

Régis FORGET,

Mathilde et Fabien,

et toute la famille,

vous en remercient du fond du coeur.

PF MARBRERIE PRADOUX-CHEVRIOT77160 PROVINS 01 64 00 01 93

77 - SOIGNOLLES EN BRIE

Ses enfants par le coeur,

ses nombreux amis,

très touchées des marques d'affection et

de sympathie que vous leur avez

témoignées lors du décès de

MME ODETTE PICARD

NÉE ROBINET

remercient tous ceux qui, par leur

présence, leurs messages de

condoléances, leurs envois de fleurs et

souvenir, se sont associés à leur peine.

PF DE LA BRIE BBENOIST77220 TOURNAN EN BRIE

01 64 07 10 53

77 - NEUFMOUTIERS-EN-BRIE

Marie-José MILLENAAR, son épouse

Pascal MILLENAAR,

Sonia et Joël BERTRAND,

Sébastien et Stéphanie MILLENAAR,

William MILLENAAR,

Alexandre MILLENAAR, ses enfants

Mickaël, pauline, Laurine, Cloé,

Maëva, Axel, Léa, ses petits-enfants,

ainsi que toute la famille

très touchés des marques de sympathie

qui leur ont été témoignées lors du décès

de

M. VICTOR MILLENAAR

Remercient bien sincèrement toutes les

personnes qui ont pris part à leur peine,

par leur présence, messages et les prient

de trouver ici l'expression de leur

profonde gratitude.

Ils prient les personnes qui n'auraient

pas été prévenues de bien vouloir les en

excuser.

PF MARBRERIE FOREST77540 ROZAY EN BRIE

01 64 25 62 55

77 - FONTENAY-TRÉSIGNY

M. Marceau JEANNARD, son époux,

Mme Monique JEANNARD,

Mme Sylviane JEANNARD, ses filles,

M. Sébastien JEANNARD, son petit-fils,

ainsi que toute la famille,

très touchés des marques de sympathie

qui leur ont été témoignées lors du décès

de

MME DENISE JEANNARD

NÉE DUBRU

remercient bien sincèrement toutes les

personnes qui ont pris part à leur peine,

par leur présence, messages, envois de

fleurs et les prient de trouver ici

l'expression de leur profonde gratitude.

Ils prient les personnes qui n'auraient

pas été prévenues de bien vouloir les

en excuser.

PF MARBRERIE FOREST 77540ROZAY-EN-BRIE - 01 64 25 62 55

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LE CARNET DU JOUR

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32 M E R C R E D I 8 A V R I L 2 0 0 9

www.leparisien.frwww.aujourdhui.frLES SPECTACLES

M E R C R E D I 8 A V R I L 2 0 0 9 33

Le retour en beautéde Michelle Pfeiffer

Londres (Royaume-Uni)DE NOTRE ENVOYEE SPECIALE

N JEAN, un grand gilet,des cheveux ébourifféset des lunettes fumées :Michelle Pfeiffer laU joue grande fi l le

(presque) toute simple dans le pa-lace londonien où elle reçoit lapresse. A des années-lumière de lacocotte froufroutante qu’elle incarnedans « Chéri », l’adaptation du ro-man de Colette réalisée par l’AnglaisStephen Frears. A 50 ans, la star hol-lywoodienne s’est prise de passionpour ce personnage de demi-mon-daine sur le retour, quittée par sondernier amour. Interview d’unebeauté arrivée à maturité.Vingt ans après« les Liaisons dangereuses »,c’était comment de retrouverStephen Frears ?

� Michelle Pfeiffer. Il n’a paschangé d’un iota. Je travaillais sur unautre film, au Canada, quand il a té-léphoné : (Elle prend une grosse voix.)Allô, c’est Stephen… Il a ce truc à laColumbo, il se balade en se grattantla tête, en marmonnant, l’airconfus… La vérité, c’est qu’il a l’es-prit absolument aiguisé, il est minu-tieux et n’arrête jamais de cogiter !J’ai moi-même la réputation d’épui-ser les gens avec qui je travaille, alorsnous deux réunis…Vous aviez déjà lu Colette ?

Non, et j’ai découvert un roman ap-paremment léger, presque fan-tasque, et en réalité très profond.Avec son style simple et précis, Co-lette en dit plus en une phrase quebeaucoup d’écrivains en un chapitre.Dans « Chéri », vous jouezune cocotte vieillissante àParis, au début du XXe siècle.Le temps qui passe est-il

aussi cruel pour une actriceà Hollywood aujourd’hui ?

Vieillir est certainement difficilepour tout le monde, même si leschoses ont toujours l’air plus pro-noncées à Hollywood à cause de l’at-tention des médias. Dans cette so-ciété obsédée par la jeunesse, unhomme d’affaires souffre probable-ment autant que moi dans ma pro-fession. Cela étant, si on reçoit moinsde rôles avec l’âge, ils sont aussi net-tement plus intéressants.

« J’aime que les gensvieillissent avec grâce »

C’est dans l’air du temps,cette histoire d’amourentre une quinquaet un jeune homme…

Oui, c’est étonnamment moderne et,dans le même temps, cela reste untabou. « Chéri » est un film quiaborde des thèmes intemporels, ledésamour, le vieillissement… Et Léade Lonval est une femme en avancesur son temps, mais aussi sur sespairs. Regardez ses robes : elles an-noncent l’Art déco…Ça vous ennuie toujoursautant qu’on parlede votre beauté ?

Oui, encore plus qu’avant (elle rit).

Quelle est votre positionsur la chirurgie esthétique ?

Les femmes — et les hommes aussi,d’ailleurs — subissent tellement depression… Ce n’est pas très impor-tant d’avoir recours à la chirurgie, dumoment que ça ne se voit pas. C’estça : j’aime que les gens vieillissentavec grâce et je ne veux surtout passavoir si c’est naturel ou pas !

Propos recueillis

par Marie Sauvion

L’actrice interprète une demi-mondaineentre deux âges dans « Chéri », adapté duroman de Colette. A 50 ans, elle parle dutemps qui passe avec humour et sérénité.

Egalement sur les écrans

La comédie qui se paie les banquiers’ÉTAIT AVANT qu’éclatent les scandalesKerviel et Madoff. Avant que la crise de laC finance n’éclaire d’un jour nouveau les

pratiques de certaines grandes banques et des spé-culateurs de haut vol. Autant dire que les réalisa-teurs Gérard Bitton et Michel Munz (déjà scéna-ristes de « La vérité si je mens » 1 et 2) ont eu le nezcreux en imaginant le scénario d’« Erreur de labanque en votre faveur », comédie avec GérardLanvin et Jean-Pierre Darroussin qui sort au-jourd’hui dans 400 salles.

Sur un mode franchement drôle, mais reposantsur des réalités moins reluisantes, le film racontel’histoire de Julien (Gérard Lanvin), maître d’hôtel

dans une vénérable banque d’affaires, qui, appre-nant son licenciement, espère enfin ouvrir le res-taurant de ses rêves avec son vieux copain Etienne(Jean-Pierre Darroussin).

As du délit d’initiés

Ses patrons lui refusant un prêt, l’employé modèleva alors utiliser les informations confidentiellesdont bénéficient ses employeurs pour boursicoterà son compte avec la complicité d’un petit direc-teur d’agence bancaire de quartier. Devenus des asdu délit d’initiés, le cuistot et ses complices seprennent au jeu du fric facile, jusqu’à ce que lacombine soit éventée…

Munz et Bitton ont exploité à fond le ressort del’argent et du cynisme pour réussir une comédie àla fois grinçante et solide, doublée d’une étude demœurs sur les magouilles des requins de la fi-nance. Avec un tandem Lanvin-Darroussin quin’est pas sans rappeler « Mes meilleurs copains »,de Jean-Marie Poiré. On rit beaucoup. Et on sortde là avec un sentiment de revanche assez jouissif.Allez savoir pourquoi… Hubert Lizé

« Erreur de la banqueen votre faveur » ��

Comédie française de Gérard Bitton et Michel Munz,avec Gérard Lanvin, Jean-Pierre Darroussin,Barbara Schulz, Jennifzer Decker. Durée : 1 h 38.

« Chéri » : plaisant ��

� L’histoire. A Paris, au début du XXe siècle. Courti-sane en fin de carrière, Léa de Lonval entame une liai-son avec le jeune Fred Peloux, dit Chéri. Les annéespassent, heureuses. Un jour, la maman de Chéri, richis-sime, décide qu’il est temps de marier son seul etunique héritier…� Notre avis. C’est vrai, on aurait aimé que cetteadaptation du roman de Colette décoiffe davantage…Les dialogues sont vifs, cruels, l’écrin somptueux. Pour-

tant, le « Chéri » de Stephen Frears n’a ni le panache nila modernité des « Liaisons dangereuses » d’il y a vingtans. Heureusement, Michelle Pfeiffer pleure toujoursaussi bien ! Tour à tour conquérante, amoureuse, hu-miliée, elle est la principale source d’émotion dece filmplaisant, à défaut d’être vraiment déchirant. M.S.

Drame britannique de Stephen Frears. Avec MichellePfeiffer, Rupert Friend, Kathy Bates… Durée : 1 h 30.

LA CRITIQUE

Gérard Lanvin et Jean-PierreDarroussin. (PROD.)

NOTRE COTE : ���� chef-d’œuvre, ��� excellent, �� bon, � moyen, � sans intérêt

Michelle Pfeifferdans le rôle deLéa de Lonval,

« une femme enavance sur sontemps » selon

l’actricehollywoodienne.

(PROD.)

Le Coin

des Enfants

LES SPECTACLES

34 M E R C R E D I 8 A V R I L 2 0 0 9

Cinéma/« Fast and Furious 4 »

Paul Walker en quatrième vitesseANS LA RUE, on medemandait sans arrêt«D quand j’allais refaire

un épisode de Fast and Furious.Combien de fois un acteur a-t-il lacertitude de faire un film que les gensont envie de voir ? » Paul Walker étaitdonc sûr de son coup quand il a ac-cepté le quatrième volet de cettesaga pétaradante, attendu au-jourd’hui sur nos écrans après avoirexplosé le box-office américain leweek-end dernier avec 72,5 millionsde dollars de recettes. Le beau Cali-fornien — 35 ans, blond, des yeuxbleus et des abdos partout — y re-trouve le chauve Vin Diesel et labrune Michelle Rodriguez, autres« pièces d’origine » comme dit lapub, huit ans après leurs premiersvroum vroum à succès.

Plaisir coupable

On ne s’appesantira pas sur l’his-toire, qui mêle enquête chez les dea-lers, vengeance et course automobilesans réserver la moindre surprise. Cequi compte, ici, c’est le style : bolidesrutilants, cascades affolantes, cas-tagne itou. Et les filles, évidemmentlascives et distraites au point d’ou-blier de s’habiller avant de sortir…Vous avez dit ringard ? « Feuilletezdes magazines de voitures, se défendPaul Walker, et vous verrez les nanas

dévêtues, les faux seins, c’est commeça. Même chose sur les shows de tu-ning. Fast and Furious correspond àson public, les fans adorent, on ne vaquand même pas réinventer la

roue ! » Interrogé sur le cynisme del’entreprise, le héros préfère insistersur son côté rebelle : « C’est du diver-tissement, un plaisir coupable. Amu-sons-nous ! Faisons les fous ! En fait,

Fast and Furious est un bras d’hon-neur au système. » Et à l’intelli-gence ? Il éclate de rire.

Où qu’il aille aujourd’hui, des îlesFidji au Salvador, Brian O’Conner, leflic et voyou de la franchise produitepar Universal, lui colle à lapeau. Uneprison dorée dont Paul Walker per-siste à croire qu’elle s’ouvrira surautre chose. Pour l’instant, ni « An-tartica » de Disney ni « les Mémoiresde nos pères » d’Eastwood n’ont eugrand effet… L’intéressé relativise :« Vous savez, je ne suis pas commeVin Diesel. Lui, c’est du lourd, il est àHollywood parce que c’est sa pas-sion, son rêve de toujours. Vin, c’estun gros business, des films, des jeuxvidéo, tout ça. Moi, je ne sais mêmepas si je devrais être là : acteur, c’estmon job, pas ma vie. » On en repar-lera pour « Fast and Furious 5 ».

Marie Sauvion

« Fast and Furious 4 » �

Film d’action américain de Justin Lin.Avec Vin Diesel, Paul Walker, MichelleRodriguez, Jordana Brewster…Durée : 1 h 40.

« Ponyo » :une merveille

L Y A, dans « Ponyo sur la falaise »,I une séquence d’une telle beautéqu’elle se grave dans la mémoirepour l’éternité ou presque : lors d’untsunami, les vagues déchaînées quiviennent lécher la terre ferme sontdes poissons géants et, sur leur crête,court une fillette joyeuse…

Hayao Miyazaki, le fameux réali-sateur de « Mon voisin Totoro » et du« Voyage de Chihiro », reste un magi-cien. Sa relecture de « La Petite Si-rène » d’Andersen réunit une irrésis-tible petite poissonne, Ponyo, et ungarçon de 5 ans, Sosuke, dans unemerveilleuse histoire d’amour. Pasde méchants, ici, mais des épreuvesà surmonter, une maman à retrou-ver, un monde à découvrir. Et desimages sublimes dessinées à lamain, de manière artisanale. Auxcrayons et aux pinceaux, Miyazaki aajouté les pastels, donnant parfoisl’illusion d’un crayonnage d’enfant.Visible dès 5 ans, « Ponyo sur la fa-laise » a bénéficié de l’imaginationsans limite du maître japonais quiréinvente l’océan avec humour etgrâce. Assurément « le » film qu’ilfaut voir en famille, pendant ces va-cances et après. M.S.

« Ponyo sur la falaise » ����

Dessin animé japonais de HayaoMiyazaki. Durée : 1 h 55. Dès 5 ans.

NOTRE COTE : ���� chef-d’œuvre, ��� excellent, �� bon, � moyen, � sans intérêt

Paul Walker, alias l’agent Brian O’Conner, dans le dernier épisodede « Fast and Furious ». Un rôle qui lui colle à la peau. (PROD.)

Retrouveznos critiquessur notre site

www.leparisien.frwww.aujourdhui.fr LE QUOTIDIEN DE LA TELEVISION

M E R C R E D I 8 A V R I L 2 0 0 9 35

Une journée avecLaurence Ferrari

ANS SON bureau ou-vert sur la Seine, audeuxième étage de latour TF 1 à Boulogne-D Billancourt, Laurence

Ferrari a accroché deux posters deMarilyn Monroe et un portrait deBaudelaire signé d’un vers. « Il fauttravailler, sinon par goût, au moinspar désespoir. » Elle en est loin. Mal-gré la succession de PPDA à assureret des premiers mois très compli-qués, la présentatrice du journal télé-visé de TF 1, arrivée en août, a le mo-ral. « Je suis heureuse d’être là. Maisil faudra un an, au total, pour faire leJT tel qu’on le désire », jurait-elle, hiermatin, en potassant ses audiences.Un rituel. Tous les matins, à9 heures, la journaliste analyse leschiffres et les courbes de l’Audimatdu 20 Heures de la veille. Depuisjanvier, il réunit en moyenne 7,7 mil-lions de fidèles et 30,5 % de partd’audience. Face à elle, les chaînesd’information retransmettent desimages du tremblement de terre enItalie. « Ce sera évidemment l’événe-ment du jour. »

Conférence du10h23 matin. Au premierétage, la salle Yvan-Skopan accueilleles chefs de service et les respon-sables du 20 Heures. Au milieu, unetable immense digne de « Star Trek »,que Laurence Ferrari déteste. Oncommence par… l’Italie. « On se fo-calise sur les secours ? » interroge-t-elle. Michel Floquet, son rédacteuren chef, réclame un direct. Econo-mie, sport, société… Tout y passe.

A la direction de10h47 l’info. Elle entredans le bureau du directeur de l’in-formation. « On se parle beaucoup »,explique la jeune femme. Le duo tra-vaille sur le JT depuis le mois d’août.« Quel changement il a vécu avecl’arrivée de Laurence ! tonne Jean-Claude Dassier. C’est normal que çatangue un peu. Mais il faut tenir lecap. » Leur fierté ? Avoir notammentinstallé les « spéciales », des pages duJT d’une dizaine de minutes sur l’Af-ghanistan, la crise ou l’hôpital.

« J’adore le terrain. Parfois, quand jevois travailler les reporters, j’ai desfourmis dans les jambes. »

Dans son bureau.11h30 Laurence Ferrari en-chaîne avec un tournage de promo-tion pour Tf1.fr, le nouveau site quela Une lance mi-avril. Ensuite, elle aun déjeuner. « Je vois des respon-sables politiques, hommes etfemmes. Ça fait partie de mon job. »Le 20 Heures de la Une ? Ils en rê-vent tous. « C’est vrai qu’ils sont endemande. Mais ils le redoutent aussi.C’est une épreuve. » Son nouveaumétier de star de l’info aussi. « Leposte est très exposé. Mais à chaquegénérique, je ressens du bonheur. »

Salle de confé-15h37 rences. La dernièreligne droite du JT commence avec laconférence de l’après-midi. « C’estl’occasion de tout affiner », souritLaurence Ferrari. Les chefs de ser-vice annoncent leurs sujets. Certainsse sont dégonflés, d’autres ont prisdu volume. La famille françaiseotage en Somalie ? « On a une inter-view de Kouchner dans son bu-reau », annonce un journaliste. Im-possible, le ministre apparaît dansun autre sujet. « Vous prenez les pa-tins et vous vous excusez, mais on nepasse pas l’interview. » Hop, Kouch-ner est recyclé sur LCI.

L ’ h e u r e d e s15h50 titres. Le momentd’organiser le « conducteur » du jour-nal, comprenez la place des sujets.L’Italie ? En tête, c’est sûr. Et soudain,une information tombe sur un desécrans. Obama est en Irak. « Il fautfaire quelque chose. On a qui à Wa-shington ? » Deux minutes plus tard,retour vers « l’immobilier en baisse » :« Une valeur sûre », s’amuse la chefd’orchestre. A 16 heures, les chefs deservice ont quitté la pièce. MichelFloquet et Laurence Ferrari cher-chent des titres alléchants pour leursommaire. L’Italie, une enquête surles bandes de cité, le dernier dessinanimé Miyazaki… Les blagues fu-sent. « C’est un moment où on selâche un peu plus. »

Au maquillage.17h30 Plus de deux heuresavant l’antenne, la star de la Unepasse au maquillage entre les mainsd’Emmanuelle et de son coiffeur, Jef.Elle en profite pour corriger sestextes : « Je réécris tout, systémati-quement. C’est un des moments dema journée que j’aime beaucoup. »

Salle de frappe.19h23 Retour au premierétage. Laurence Ferrari s’est installéedans la salle de frappe pour dicter àRosine, la prompteuse, ses lance-ments et ses titres. « On va faire undirect avec les pompiers », prévient-elle en lisant ses questions à hautevoix : « Bonsoir, est-ce que les se-cours sont bien organisés ? » Der-rière son clavier, Rosine tient lerythme.

Avant le direct.19h57 Plus que quelquessecondes. Laurence Ferrari, qui a ré-pété ses lancements, souffle ungrand coup. « On a le premiersujet ? » interroge-t-elle. Rassurée parl’équipe, elle s’offre une gorgée d’eau.« Ca va ? » redemande-t-elle. « Trentesecondes », prévient le chef de pla-teau. 3,2,1… » Le générique ronfle.Elle se lance : « Bonsoir, bienvenuedans le journal de TF 1. »

Renaud Saint-Cricq

Nous avons suivi la présentatrice du 20 Heures de TF 1

de la première réunion du matin jusqu’aux ultimes secondes

avant son apparition à l’antenne.

(TF1/NIELSHD.)

(TF1/NIELSHD.)

(TF1/NIELSHD.)

(TF1/NIELSHD.)

10 h 47, Laurence Ferrari avec Jean-Claude Dassier, directeur de l’information.9 heures, analyse de l’Audimat dans son bureau.

17 h 30, au maquillage.

19 h 23, elle finalise son 20 Heures.

11 h 30, à son bureau.

RÉAGISSEZ

TOUS LES MATINS

ENTRE 6 H ET 10 H

AVEC STEFAN CAZA

AudiencesAudiences

Source : Médiamat-Médiamétrie. Tous droits réservés Médiamétrie

* Part d'audience

• « Joséphine ange gardien »

• « FBI : Portés disparus »

• « Un enfant si je peux »

• « OSS 117 : le Caire nid d’espions »

(en millions de téléspectateurs) PDA*

31,7 %

21,8 %

9,4 %

13 %

Lundi soir

8,1

5,7

2,4

4,6

VU HIER SOIR

LE QUOTIDIEN DE LA TELEVISION*

36 M E R C R E D I 8 A V R I L 2 0 0 9

ScoresL’ange de TF 1se surpasse

N ANGE passe… et casse laU baraque. « Joséphine » a portéTF 1 au sommet en creusant un netécart avec les policiers de France 2.Troisième sur le podium, le film deM 6, mené par Jean Dujardin, a éga-lement attiré les foules. En revanche,les téléspectateurs ont boudé le do-cumentaire de France 3.

Un peu plus tôt, sur France 2, lanouvelle version quotidienne d’« In-croyables Expériences » à 18 h 10n’a pas créé de raz de marée : le di-vertissement scientifique présentépar Tania Young et Jamy Gourmauda réuni 744 185 curieux (soit 6,9 %de part d’audience) pour son démar-rage, un score dans la moyenne de lasérie « The Closer » diffuséejusqu’alors.

Radio France/Candidature

Jean-Luc Hees veut « faire mieux »LA SORTIE de sonA audition par le CSA,

Jean-Luc Hees ne niaitpas sa fatigue. Assis seul àune table face aux sages, lejournaliste, « proposé » parl’Elysée pour reprendre laprésidence de RadioFrance, a défendu pen-dant près de deux heuresses ambitions pour legroupe public et ses diffé-rentes antennes. Souli-gnant chaque fois que né-cessaire la qualité deséquipes en place, il s’en estaussi démarqué : « L’im-pertinence ne me paraît pas avoir étéle meilleur slogan de France Inter »,a-t-il par exemple critiqué.

A propos de l’humour en généralet de Stéphane Guillon en particu-lier, il a précisé qu’il avait « deuxbornes » : la diffamation et l’insulte.Côté technique, l’ancien directeurd’Inter — son antenne « préférée », a-

t-il confessé — s’est at-taché à combattrel’idée selon laquelle ilne « serait pas au top dela modernité en termesde numérique ». Pour lereste, et même si aumoins trois membresdu Conseil supérieurde l’audiovisuel ontrappelé que le bilan deson prédécesseur,Jean-Paul Cluzel, étaitplutôt bon, Jean-LucHees a assuré qu’« onpeut toujours fairemieux, faire plus ».

L’instance de régulation rendra, ounon, son avis conforme ce matin à11 heures.

A.Da.

� Les antennes de RadioFrance ont été perturbées hier, sur-tout France Inter et France Info, parla grève des salariés, suivie par envi-ron 30 % du personnel.

TF 1/Téléréalité

Les tentateurs ont bien travailléNE BATAILLE gagnée pour lesU couples et tentateurs de « l’Ile

de la tentation ». Mais pas encore laguerre, ni surtout le jackpot financier.Vingt-quatre anciens participants duformat de téléréalité de TF 1 qui ré-clamaient la reconnaissance de leurstatut de salariés ont obtenu en par-tie gain de cause hier auprès duconseil de prud’hommes de Bou-logne-Billancourt (Hauts-de-Seine).

Saisi en décembre, celui-ci acondamné la société de productionGlem (filiale de la Une) à payer de500 � à 965 � à chacun des plai-gnants des saisons 1, 2, 3 et 4 au titredes salaires non versés, des congéspayés et de dommages et intérêts.

Symbole

Une victoire en demi-teinte ? Les dé-fenseurs des candidats demandaientde 100 000 à 400 000 � par requé-rant et une condamnation pour « tra-vail dissimulé ». « Or, ils se sont vurefuser cette notion et les

prud’hommes ne leur ont pas ac-cordé le statut d’artistes-interprètes »,note Edouard Boccon-Gibod, prési-dent de TF 1 Productions.

En février 2008, la cour d’appel deParis avait été plus sévère, condam-nant Glem à payer 27 000 � chacunà trois ex de « l’Ile ». Pour Me Emma-nuelle Barbara, avocate du produc-teur de l’émission : « On est dans lesymbole. Cela traduit une difficulté àstatuer dans ce dossier. » « Nousavons gagné sur le principe, rétorqueJérémie Assous, l’avocat des plai-gnants. Le message est clair : la pres-tation effectuée était bien salariée etil y a un contrat de travail. Quant auxcondamnations financières, c’est lemême cas de figure qu’en 2005 oùles prud’hommes de Paris avaientcondamné à 300 � puis la courd’appel à 27 000 �. » Reste à savoirquelle sera la position de la Cour decassation, saisie par Glem et TF 1.Audience prévue le 29 avril.Ca.D. (avec Renaud Saint-Cricq)

EN BREF

� TF 1La direction de la Une a indiqué hier que les propos du directeur de larédaction de sa filiale info LCI, Eric Revel, qui a accusé Ségolène Royal de« populisme » et de « démagogie » dans son blog, au sujet du discours àDakar de la responsable socialiste (lire page 5), « ne sauraient engager » niTF 1 ni LCI. La direction de la Une ajoute qu’elle va « examiner les suitesinternes à donner à cette affaire ».

Hécatombe à Baltard

nières éditions de « Nouvelle Star »nous avaient habitués. Avant elle,Maria Paz, Charlotte, Antoine, Mi-ckaël (kitschissime sur Desireless)et Yasmina sont passés à côté deleurs chansons. Et le jury a dû se ra-battre sur les performances fran-chement sans génie de Dalé, Leïla,Thomas, Mélissa, Soan, Damienou Mahdi pour distribuer quelquesbons points bleus.

Manoukian s’énerve

Seul candidat à avoir recueilliquatre rouges, après avoir fait nau-frager le « Cargo de nuit » d’AxelBauer, Yoann a dû essuyer la bour-rasque d’un André Manoukian :« Ça n’était pas digne de Baltard.On a fait une ETC, une erreur ter-rible de casting. » Nul doute que le

jeune Lorrain a compris, à ce mo-ment-là, tout ce qu’il allait devoir àsa belle gueule grâce à laquelle lestéléspectateurs l’ont, bien entendu,sauvé à la fin de la soirée.

Eliminés sans ménagement, Mi-ckaël, Charlotte, Yasmina, Antoineet Maria Paz n’ont eu aucunechance face à l’unique opportunitéde repêchage par les jurés. Qui nese sont consultés que quelques se-condes pour donner son ticket àLary, impeccable techniquement.Grâce au premier et dernier jokerde la saison, le géant à la toison d’oraura le droit de concourir en deu-xième semaine, pour un secondprime qui ne pourra nécessaire-ment pas être pire que celui-ci.

Charlotte Moreau

PARIS, HIER.Jean-Luc Hees.(LP/OLIVIER LEJEUNE.)

PAVILLON BALTARD, NOGENT-SUR-MARNE (VAL-DE-MARNE), HIER SOIR. Repêché par le jury,Lary (à gauche) a rejoint les neuf candidats choisis par le public. (DR.)

� M 6, 20 h 40, « NouvelleStar ». Quelle erreur de s’être sur-tout inquiétés pour les débuts deVirginie Guilhaume à Baltard hiersoir… Après dix minutes de tâton-nements, la remplaçante de Virgi-nie Efira a commencé à trouver saplace dans ce « NouvelleStar » 2009, avec une présence etun humour qui lui avaient fait dé-faut jusque-là. En revanche, quelledéception du côté des candidats…Pas de catastrophe, plutôt unmanque général d’éclat, de saveurqui a rendu cette première soiréetrès très longue.

Car il a fallu attendre 23 heureset le passage de l’avant-dernièrecandidate, Camélia-Jordana (sur letrès épineux « Quelqu’un m’a dit »de Carla Bruni) pour ressentir enfinles frissons auxquels les trois der-

20.35 Football

6.00 Hôtel Bordemer 6.30 TFou mag.11.05 7 à la maison série. La fi n des secrets.11.55 Attention à la marche ! 12.55 Petits plats en équilibre13.00 Journal13.55 Julie Lescaut téléfi lm avec Véronique Genest. Les fugitives.15.40 Maldonne téléfi lm avec Corinne Touzet.17.35 Las Vegas série. Devoirs de vacances.18.25 A prendre ou à laisser jeu.19.05 La roue de la fortune jeu.19.52 Météo20.00 Journal

FC Barcelone (Esp) / Bayern Munich (All)« Ligue des champions. Quart de finale aller ». En direct.Le FC Barcelone, tombeur des Lyonnais en 8es de fi nale, accueille le Bayern Munich, vainqueur par K.-O. du Sporting Club Portugal au tour précédent, pour un quart qui aura un petit goût de fi nale, tant les deux clubs en présence ont fait forte impression. 22.51 Life 2Série américaine de D. Straiton. Où on veut... quand on veut.Avec : Damian Lewis.Histoire : Reese et Crews enquêtent sur la mort de Max Horta, 36 ans, retrouvé ligoté sur une chaise au fond d’une piscine vide. 23.35 L’homme de glace.0.35 Alerte Cobra série.

20.35 Téléfi lm

6.30 Télématin mag.8.50 Des jours et des vies9.15 Amour, gloire et beauté9.40 KD2A mag. 10.45 Motus jeu.11.25 Les p’tits Z’amours jeu.12.05 Tout le monde veut prendre sa place jeu.13.00 Journal14.00 Toute une histoire mag. Que deviennent nos animateurs télé ?15.05 Un cas pour deux série. 17.20 Washington Police série. La protection des enfants.18.05 Côté match du jour18.10 Incroyables expériences19.05 N’oubliez pas les paroles jeu.20.00 Journal

Mariés... ou presque !Téléfi lm français de Didier Grousset, 2005. 90 min.Avec : Carole Richert (Domini-que Duchêne) et Yvon Back (Pierre Pelletier).Histoire : Venant d’être deman-dée en mariage par son com-pagnon, une femme voit ses certitudes bousculées par de nombreuses révélations et par le retour d’un ancien amour.22.05 Tirage du Loto22.15 Panique dans l’oreilletteDivertissement présenté par Frédéric Lopez.Invités vedettes : Laurence Boccolini, Dominique Farrugia. Invités : Gérard Louvin, Virginie Lemoine, Michael Jones, Jean-Bernard Hebey, Franck Lanoux, Alexandre Dencausse, Pierre Lescure... 23.55 Journal de la nuit

20.35 Magazine

6.45 Toowam mag.11.10 Plus belle la vie11.40 Le 12-1313.00 30 millions d’amis collector mag.13.40 Inspecteur Derrick série. 14.45 Keno14.55 Questions au gouvernement16.05 Zorro série. 16.35 @ la carte mag.17.30 Des chiffres et des lettres jeu.18.00 Le tournoi d’orthographe 2009 div.18.05 Questions pour un champion jeu.18.40 Le 19-2020.00 Tout le sport20.10 Plus belle la vie

Pièces à convictionPrésenté par Elise Lucet. Licenciements, faillites : la crise a bon dos.Invités : Luc Chatel, Céline Carpentier, David Marie.Au sommaire : Les sous-traitants maltraités. Arcelor Mittal : les licenciements sont-ils justifi és ?22.30 Soir 322.55 Tout le sport23.00 Ce soir (ou jamais !)Magazine présenté en direct par Frédéric Taddeï. La démocratie dans le monde arabe.Invités : Amin Maalouf, Yasmina Khadra, Sophie Bessis, Nassim Nicholas Taleb, Abdennour Bidar, Denis Bauchard, Avishai Cohen.0.10 Le mieux c’est d’en parler mag. Comment élever un enfant différent ?

20.45 Film

6.55 La matinale (C) mag.8.30 Aladdin et le roi des voleurs téléfi lm d’animation.10.05 Robin des Bois série. 10.50 NBA Time En direct.12.20 L’édition spéciale (C) 13.45 La grande course (C)14.00 Les portes du temps 2 fi lm avec Alexander Ludwig.15.40 Les chemins du possible doc. Le Japon.16.35 L’œil du tueur 2 téléfi lm avec Stephen Moyer.18.15 Les Simpson (C) série. 18.40 Le JT (C)19.05 Le grand journal/Les Guignols (C) div. Invités : Jean-François Caparros, Patrick Hachaguer, Vincent Ingala, Nathalie Vodianova...

Battle for Haditha 3 Film britannique de Nick Broomfi eld, 2007. 95 min.Avec : Elliot Ruiz (Ramirez) et Yasmine Hanani (Hiba).Histoire : En 2005, en Irak, un convoi de soldats américains est frappé par un attentat. Les représailles sont sanglan-tes et font de nombreuses victimes chez les civils.22.20 Une pute et un poussin court métrage avec Yelle.22.35 FootballLigue des champions. Quarts de fi nale aller. Les rencontres de la soirée de mercredi. En direct.Suite et fi n des quarts de fi nale de la Ligue des champions, avec deux affi ches prestigieuses et semble-t-il assez ouvertes. 23.30 Shoot’Em Up : que la partie commence 4 fi lm avec Clive Owen.

20.45 Documentaire

Hitler-StalineDocumentaire allemand d’Ullrich Kasten. 2008. La diagonale de la haine. Portraits croisés des deux dic-tateurs les plus sanguinaires du XXe siècle, aux trajectories parallèles, jusqu’à l’invasion de l’URSS par les nazis en 1941.22.15 Zoom Europa mag. C’est la crise ? Consommons différemment !23.00 La nuit des tournesolsFilm hispano-français de Jorge Sánchez-Cabezudo, 2007.Avec : Carmelo Gómez.Histoire : Deux spéléologues tentent de retrouver le violeur qui a agressé la femme de l’un deux : ils repèrent un marginal et s’en prennent à lui.1.00 Arte culture mag.1.15 Tsiganes doc.3.00 Frères d’exil fi lm.

20.40 Série

10.00 Star 6 music mag.11.25 Une famille presque parfaite série. Chères voisines.11.55 Docteur Quinn, femme médecin série. Dorothy.12.50 Le 12.50 - Météo13.10 Une nounou d’enfer13.35 Contamination téléfi lm.15.20 Les Cheetah Girls 2 téléfi lm avec Raven.17.15 Hit machine mag.17.20 Paris 16e feuilleton.17.55 La répèt’ : amour et comédie série.18.00 Un dîner presque parfait18.50 100% Mag19.45 Six’20.00 Malcolm série. 20.20 La répèt’ : amour et comédie série.

Les Bleus, premiers pas dans la police« Jeux dangereux » (3/6). Série française de Didier Le Pêcheur.Avec : Clémentine Célarié et Elodie Yung.Histoire : Laura est chargée de protéger la fi lle d’un riche industriel. Lyès enquête sur le petit ami de sa sœur et Kevin apprend que le père de Yann s’est fait arrêter. 21.35 « Alerte enlèvement » (4/6). 22.45 Enquête exclusiveMagazine présenté par Bernard de La Villardière. Brigade fi nancière : super fl ics contre grands escrocs.Gros plan sur la brigade fi nan-cière où une dizaine de com-missaires en costume-cravate dirigent 300 policiers. 0.10 Colombie : l’effroyable business du kidnapping.

9.10 Bhoutan doc. 9.55 Le restaurant chinois aux mille délices doc. 11.20 Cuisines des terroirs doc. 11.45 Karambolage mag. 12.00 Chic mag. 12.30 Arte culture mag. 12.45 Arte info 13.00 Chapeau melon et bottes de cuir série. 14.00 Fjords de Nouvelle-Zélande doc. 14.45 Garçon d’honneur fi lm. 16.30 Graine d’explora-teur mag. 16.55 X:enius mag. 17.25 Chapeau melon et bottes de cuir série. 18.15 Chasseur de graines doc. 19.00 Cuisines des terroirs doc. 19.30 Arte culture mag. 19.45 Arte info 20.00 Sarah et les marmitons doc.

13.25 15-A série. 14.40 Un gars, une fi lle série.14.50 Plus belle la vie15.40 Boston Public série. 16.30 JAG série. 18.55 Plus belle la vie19.50 La porte ouverte à toutes les fenêtres jeu.20.30 Un gars, une fi lle série.

14.30 Air Show14.35 Air Gear série.15.30 W9 Hits clips.15.50 @ vos clips clips.16.45 Un, dos, tres série. 18.35 Buffy contre les vampires série. Innocence.19.35 Les Simpson série. 20.20 AZAP div.

14.20 Allô la Terre, ici les Martin 14.45 Les Zinzins de l’espace 15.00 Corneil et Bernie 15.25 Pokémon : Diamant et perle 15.45 Chaotic 16.10 Transformers 16.35 Oggy et les cafards 17.25 La Panthère rose 17.35 Woody Woodpecker 17.50 Inspecteur Gadget 18.15 Foot 2 rue 18.40 Zombie Hôtel 19.10 Sabrina 19.35 De tout mon cœur 20.00 In ze boîte div. 20.30 Gulli Mag mag.20.35 Harmonie parfaite Téléfi lm américain de Will Mackenzie, 1991. 95 min.Avec : Peter Scolari et Darren MacGavin.22.10 Oggy et les cafards 22.30 Gulli Mag

13.35 Deux femmes à Paris téléfi lm avec R. Bohringer. 15.20 Un chantage en or téléfi lm avec Françoise Fabian.17.00 Les pédiatres téléfi lm avec Bernard Yerlès. (2/4).18.40 Flash Info18.45 Morandini ! mag.19.45 Mission impossible

20.35 Série

Avocats et associés« Le voisin du dessous » (6/6).Série française.Avec : Micky Sébastian.21.30 « Groupes sanguins » (1/6). 22.20 « Le prix des sens » (4/6). 23.15 La route du rire div.23.20 Gérald Dahan spectacle.

15.15 Hercule Poirot série. Le songe.16.10 Incroyable mais vrai, le mag’ div.17.55 Alerte Cobra série. Délires.18.45 Angel série. Conviction. Justes récompenses.20.25 TMC infos/Météo

20.40 Série

New York police judiciaire« Dernier rôle » (4/24).21.30 « La bague » (5/24). 22.20 « Tueur à gages » (6/24). 23.15 Les maçons du cœur : Extreme Makeover Home Edition doc.

14.30 Allô, docteurs ! mag. 15.00 Histoires d’eau doc. 15.30 Chiens sur mesure doc. 16.30 J’irai dormir chez vous... doc. 17.30 C à dire mag. 17.45 C dans l’air mag. 19.00 Le magazine de la santé mag. 19.50 Allô, docteurs ! mag. 20.20 C à dire mag.

20.35 Magazine

Question maisonPrésenté par Stéphane Thebaut.21.25 Silence, ça pousse ! 21.55 C’est notre affaire mag. Invités : Laurent Hecquet, Stéphane Bernhard.22.25 Mes années 60 doc. 22.30 C dans l’air mag.

14.45 On va tout vous dire 15.50 How I Met Your Mother16.40 Invisible Man série. Diffi cile séparation.17.30 La guerre des bombes18.00 Catch Attack19.40 J’ai survécu ! doc.20.10 How I Met Your Mother série. Sans peur du lendemain.

20.35 Téléfi lm

Méga cycloneTéléfi lm américain de Phillip J. Roth, 2003. 100 min.Avec : Dale Midkiff et Michael Ironside.22.15 Mort, impair et passe 2 téléfi lm avec Sean Carrigan.23.50 Journal

20.35 Magazine

Enquêtes criminelles : le magazine des faits diversPrésenté par Sidonie Bonnec.Au sommaire : Affaire Leblanc : assassin ou innocent ? Panique sur la ville. 22.25 Jail : destination prison

20.40 Téléfi lm

ClémenceTéléfi lm français de Pascal Chaumeil, 2003. 110 min.Avec : Elisabeth Vitali et Aladin Reibel.22.30 Présumé innocent mag.0.00 Morandini ! mag.1.00 Ça tourne ! mag.

15.10 Miko et Cartman sans surveillance div. 15.40 Student Body téléréalité. 16.25 Digital 50 mag. 17.25 One Piece dessin animé. 17.55 Supercopter série. 18.40 Alias série. 19.30 Janice Dickinson Modeling Agency série. 20.00 Le prince de Bel-Air série. 20.35 Zap’17 div.20.40 Face au dangerMagazine. Les feux de forêts et le Texas en feu. 21.25 Le métier de garde-côte et tremblement de terre à San Francisco.22.15 La cité des hommes série. 23.15 Placebo concert. 0.20 UK 15 mag. 1.20 Cliporama clips.

9.20 Hélène et les garçons série. 9.50 Tellement people Tahiti mag. 11.20 Nanny 911 : SOS Nounou téléréalité. 12.15 Friends série. 14.00 Tellement vrai mag. 15.25 The Skulls : Société secrète 3 téléfi lm. 17.00 Friends série. 17.50 X-Files : Aux frontières du réel série. 19.35 Xena série.20.35 12 jours de terreur : Panique à New Jersey 2 Téléfi lm sud-africain de Jack Sholder, 2004. 95 min.Avec : Colin Egglesfi eld et Mark Dexter.22.10 Tellement vrai mag. 23.30 Tremors 4 : la légende commence téléfi lm.

20.25 Le député du jour mag. 20.30 Questions d’info débat. 21.00 Ça vous regarde mag.

22.00 Bouge la France ! mag. 22.45 Les dessous de la loi doc. 23.30 L’essentiel mag. 0.00 Questions d’info

18.00 QG 19.00 19h Marschall Truchot mag. 20.00 20h Le quartier général de l’info

21.00 Info 360 22.00 Karl Zéro sur BFM TV talk show. 23.00 Info 360 0.00 Le tout images journal.

20.30 Journal 20.45 Echos de l’éco mag. 21.00 Journal 21.15 Un jour sur i mag. 21.30 Journal

21.45 Un jour dans le monde mag. 22.00 Le 22-minuit Dugeon-Beaufort mag. 0.00 Le minuit pile journal.

A LA TELEVISION

M E R C R E D I 8 A V R I L 2 0 0 9 37

Chaque vendredi tous les programmes dans votre hebdo TV Tous les programmes de toutes les chaînes existantes sur www.leparisien.fr

MOTS FLÉCHÉS N° 1884 JEUX PROPOSÉS PAR rci-jeux.com

Reportez les sept lettres numérotées pour reconstituer un motrépondant à la définition : Dire clairement. 1 2 3 4 5 6 7

1. Discours très ennuyeux. - 2. Qui n’ar-rive pas à point. - 3. Pris contact avec

le sol. Demi-tour. - 4. Enseigne en ville. Vieil empereur. - 5. Ilest à la tête du groupe. - 6. Société anonyme. Un article quivaut de l’or. Arbre africain servant au médecin. - 7. Anciennecroûte terrestre. Radio. - 8. Modifia l’atome. Élément d’unplan. - 9. Millilitre. Boit du blanc. Pronom. - 10. Affluent de laSeine. Telle une mer immobile.

A. Qui se joue sur le bout des touches. -B. Pose un œil. Sauce provençale. -

C. Partie tournante d’une machine. Tranche de vie. - D. Ouvertà tous. Sans doute malade. - E. Ancien parti politique. Pêchéà la ligne. Réfléchi. - F. La voie du sang. Elle se dilate dans la joie. - G. Donnant des couleurs. Conjonction de coordina-tion. - H. Bienheureux. Fille de Victor Hugo. - I. Indigner trèsfortement. Une affaire de gousses. - J. Direction. Règle le trafic.

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

A B C D E F G H I J

HORIZONTALEMENT

VERTICALEMENT

MOTS CROISÉS

En partant des chiffres déjà inscrits,remplissez la grille de manière quechaque ligne, chaque colonne, etchaque carré de 3 x 3 contienne uneseule fois tous les chiffres de 1 à 9.

Ci-contre un exemple de grille correctement complétée.

SUDOKU

3 6 4 1 8 5 2 9 78 5 7 9 2 6 3 4 12 1 9 3 4 7 6 8 56 9 3 8 5 2 7 1 45 7 8 4 1 3 9 6 24 2 1 7 6 9 5 3 87 8 5 6 3 1 4 2 99 4 6 2 7 8 1 5 31 3 2 5 9 4 8 7 6

FACILE

7 4 5 6 9 3

4 3 9 7 1

8 6 7 3

9 8 5 7

8 3 7 9

7 2 6 8

7 8 2 1

8 2 1 4 5

5 1 9 6 2 3

SOLUTIONS DU NUMÉRO PRÉCÉDENT

MO

TS

FL

ÉC

HÉ

S

C A V C P MB A N C A I R E N A I F

T E C H N I C I E N N EG A R O U M I N U T E R

L O U R D E S M A R TB O N D I R A T O N I

G O C A B A N A LS U A I R E S U I S S E

E N R E N E R E S SU R I D E T R E S S E

S P A E O R I R ML P I C I M A R M E

L I T T O R A U X E NT A L A I A N T E N N E

N E O N D E E O T ET E T A N I S E T E E S

1 : PAYS - TÉLÉ - VERT.2 : AGACER - AMBRES - FLUTES.3 : AVIATEUR - GARANTIE - FAUTEUIL.

Le mot à trouver est : FEINDRE.

YIN & YANG

MO

TS

CR

OIS

ÉS

S

UD

OK

U

1 2 7 3 5 4 6 8 98 4 9 6 2 7 5 3 13 5 6 1 9 8 7 2 44 8 3 2 7 9 1 6 56 7 5 8 1 3 4 9 29 1 2 4 6 5 3 7 82 3 4 7 8 1 9 5 67 9 8 5 4 6 2 1 35 6 1 9 3 2 8 4 7

7

6

5

4

3

2

1

DOULEUR ÉPREUVED’UN TEST

BERNÉS

ANTIQUESPOÈTESGRECS

PERSONNEQUI A DU

POIDS

ÉPREUVEPOUR DÉ-TERMINER

DESAPTITUDES

BADGE

DESRAYONS

POURBRONZER

NE FINITPAS SON

PLAT

ÉPOPÉE

CRISPÉEPAR

L’ENJEU

ROCHEPOREUSE

COMME UNFRÈRE AUCOUVENT

LUNECACHÉE

INVENTA

PETIT ETDÉFORMÉ

VICTIME

COIN DECHEMINÉE

HUMILIE

PETITSRIENS

PRINCIPECHINOIS

SUPPORTD’ÉCHECS

CITERNE

IL COULEEN NOUS

LOGIQUE-MENT

NIVELAI

DIEU DUFOYER

ROMAIN

DOULOU-REUSE

TENSION

RYTHMA

COUSIN DEL’HOMME

PLANTE DEL’AN NEUF

SYMBOLECHIMIQUEDU TITANE

SILICATE

REMPLIESD’EAU

NOBLE

BERNÉE

SUD-SUD-EST

BONNEANGLAISE

MANTEAUÀ POILS

QUATREPOUR UNROMAIN

ÊTRES IMA-GINAIRES

CHANGEA

FÊTESDANSAN-

TES

BAIE AUPAYS DUSOLEILLEVANTUSANT

JEUNEBRANCHE

POINTEDE

TERRECLASSE

DU DÉBUT

ANCIENSSOLDATS

CUITE ÀLA BROCHE

CONNAÎTLE REDOUX

PANTHÈRE

DISTANCEEN

CHINE

DEVANT LECHRIST

LETTREGRECQUE

BIENSERVIESDURÉE

DE DOUZEMOIS

ÉPOUX

CONDUITLE

COURANT

TRAINFRANÇAIS

ARBRESVERTS

C’EST UNEMANIE

COMME JELE CITE

QUATROInscrivez au centre de chaque figure 1, 2 ou 3 lettres afinde compléter les 2 mots qui se lisent en diagonale dans lesens des flèches. Les points indiquent le nombre de lettresà écrire pour former les 2 mots.

AC AU

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1 2 3

I N S T A N T A N EN A T R I E C NV I O R N E S V EE S P O I R M E RN S I C E B E R GT A S A N E S IA N N E T R I E SI C O N E N T AR E B E L L E S NE S S E A R R E T

S.N.C. « le Parisien libéré »Capital : 4 020 000 €

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Tirage du « Parisien »du mardi 7 avril 2009 :369 995 exemplairesImprimerie SicavicISSN 0767-3558

En supplément avec ce numéro :Handicap

LES JEUX

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SCÉNARIO ET DIALOGUES DE JEAN-FRANCOIS HALIN ET MICHEL HAZANAVICIUS D’APRES LES ROMANS OSS 117 DE JEAN BRUCEAVEC LOUISE MONOT RÜDIGER VOGLER ALEX LUTZ REEM KHERICI IMAGE GUILLAUME SCHIFFMAN A.F.C DECORS MAAMAR ECH-CHEIKH COSTUMES CHARLOTTE DAVID CASTING STEPHANE TOUITOUPREMIER ASSISTANT JAMES CANAL SON DIDIER SAÏN NADINE MUSE GERARD LAMPS MONTAGE REYNALD BERTRAND DIRECTEUR DE PRODUCTION DANIEL CHEVALIER MUSIQUE ORIGINALE LUDOVIC BOURCE

PRODUIT PAR ERIC ET NICOLAS ALTMAYER UNE COPRODUCTION MANDARIN CINEMA - GAUMONT - M6 FILMS AVEC LA PARTICIPATION DE M6, CANAL + ET CINECINEMA

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