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ures 05-25 oct.

https://vies-dordures.sciencesconf.orgMRSH

exposition

05-11 oct.conférences

projections

rencontres

tables rondes

ORDURES, DÉCHETS… Nous désignons ainsi tout ce dont nous ne voulons plus et dont nous aimerions bien nous débarrasser, les objets, matériaux et autres restes que nous souhaitons faire disparaître, ne plus voir… Et pourtant, ils sont là ! Incrustés dans les sols ou dispersés dans les océans, suspendus dans l’espace.Notre monde déborde de ses déchets. Par leur démesure et leur variété, ceux-ci interrogent nos façons de faire, nos manières de vivre. Ils nous font toucher du doigt nos contradictions. Ne sommes-nous pas tous à la fois producteurs, consommateurs et « jeteurs » ?À travers une série d’événements autour de la question des déchets, nous aborderons les enjeux écologiques qui se posent à nos sociétés. N’est-il pas temps de réformer notre système de valeurs ?

Vies d’ordures est organisé dans le cadre de la 28e édition de la Fête de la science et du Tour du CNRS en 80 jours.

Crédit photo de couverture :Les entrepôts des fripes chez Tunis Impex, Stephanos Mangriotis, 2014, Ariana, Tunis, Tunisie

DU 5 AU 25 OCTOBREExposition Vies d’ordures - De l’économie des déchetsEntre 2014 et 2016 le Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée, le grand musée national installé à Marseille depuis 2013, s’est emparé de la question du déchet pour en faire une exposition qui fut présentée dans ses murs de mars à août 2017.L’exposition se fonde sur ce travail de préparation qui, trois ans durant, a mobilisé sous l’impulsion des commissaires de l’exposition, Denis Chevallier et Yann-Philippe Tastevin, et d’un conseil scientifique pluridisciplinaire une dizaine de chercheurs, photographes, vidéastes qui ont rapporté des milliers de photographies, plus de cent objets et documents originaux ainsi que plusieurs dizaines d’heures de documents filmés.Cette exposition est le résultat de ce travail.Elle nous alerte sur l’avenir de notre planète.Car regarder ce que nous faisons de nos restes, c’est regarder notre monde. C’est prendre conscience de l’ampleur et de la gravité des enjeux écologiques d’aujourd’hui.

DU 5 AU 11 OCTOBREÉvénements grand public (conférences, tables rondes, projections, rencontres)Une série d’événements (conférences, tables rondes, projections, rencontres) sur cette même problématique. Des chercheurs de l’université de Caen Normandie viendront présenter leurs recherches dans ce domaine, des acteurs locaux apporteront leur témoignage. Il sera également question de Marseille, de l’Italie, du Canada…

Vies d’ordures est organisé dans le cadre de la 28e édition de la Fête de la science, coordonnée en région par Le Dôme et Sciences action Normandie. Cet événement est également au programme du tour du CNRS en 80 jours, organisé à l’occasion des 80 ans de l’organisme.

SAMEDI 5 OCTOBRE

LE REGARD DES ARCHÉOLOGUES SUR LA GESTION DES DÉCHETS DANS UNE VILLE CONTEMPORAINE> 14H - AMPHI MRSHConférence de Luc Bourgeois (Professeur UNICAEN, Directeur-Adjoint du CRAHAM UMR 6273)Le « Garbage Project », mené par des archéologues de l’université d’Arizona de 1972 à 1994 a constitué un projet pionnier pour tenter d’appréhender les habitants d’une ville américaine à partir des détritus qu’ils produisent, dans une démarche archéologique classique pour les périodes anciennes mais qui n’avait jamais encore été appliquée à la période contemporaine. Des poubelles individuelles aux décharges publiques, l’équipe a montré à la fois les profondes discordances qui existaient entre la réalité et la vision que les enquêtés avaient de leur propre consommation ou celle qui prévalait chez les gestionnaires de la ville. Au-delà, cette expérience permet de tester les interprétations élaborées par les archéologues pour les périodes anciennes et de mesurer les biais amenés par les solutions actuelles de gestion des déchets. Les riches produisent-ils plus de détritus ? Les récents immigrés manifestent-ils des consommations particulières ? Le tri sélectif et la multiplication des contenants n’amènent-t-ils pas une prolifération des déchets ? Comment évoluent ces déchets dans les centres de traitement ? Voici quelques-unes des questions abordées par ce projet original.

© Quaker oats, Thomas Hawk via Flickr (Licence CC)

TRAITEMENT SOCIAL DE L’ENCOMBREMENT> 15H15 - AMPHI MRSHConférence de Michelle Dobré (Sociologue au CERREV, UNICAEN)Une enquête socio-anthropologique (TERESA), financée par l’ADEME dans le cadre du programme de recherche Déchets et société, s’est déroulée pendant trois ans auprès de foyers normands, dans les associations de récupération et de recyclage, ainsi que dans la communauté d’Emmaüs à Tailleville (Calvados). En procédant à des observations, des récits de vie centrés sur les objets et une expérimentation de théâtre forum, les chercheurs ont mis en évidence des itinéraires d’objets lorsqu’ils ont rempli leur première fonction, lors donc de leur « seconde vie ». Quatre types de rapports aux objets en sont ressortis dont les profils seront abordés dans cette conférence.

© Un je ne sais quoi Déco via Flick (Licence CC)

SAMEDI 5 OCTOBRE

LUNDI 7 OCTOBRE

© Traplines in Vancouver, Benoît Raoulx

RECYCLER LE REGARD : LE CINÉMA DOCUMENTAIRE ET LE TRAVAIL DES DÉCHETS (1)> 14H - AMPHI MRSHProjection organisée par le programme FRESH (Film et Recherche en Sciences Humaines) de la MRSH, en collaboration de l’Institut des AmériquesLe cinéma documentaire, propose de transformer le regard sur les déchets et les populations qui s’en occupent, donnant une valeur à ce qui est marginalisé, souvent ignoré.Cette séance présentera deux temps forts :• Traplines in Vancouver de Benoît Raoulx (2003, 37 mn)À Vancouver, sur la côte pacifique du Canada, Peter and Doe vont relever leur piège, leur trapline. Ils fouillent les poubelles pour ramasser canettes et bouteilles à 5 ou 20 cents. Le produit est ramené au dépôt de l’association United We Can, situé dans le quartier le plus pauvre. Ces trappeurs des villes fréquentent discrètement les allées de service dans les quartiers résidentiels et s’adaptent aux rythmes de la ville, développant ainsi un savoir-faire géographique. À partir des marges, le film porte un regard sur le cœur de la société.Le film sera suivi d’une rencontre avec le réalisateur Benoît Raoulx, chercheur en géographie sociale (ESO-Caen, UNICAEN), responsable du programme FRESH, avec la présence de Ken Lyotier, ancien binner et directeur de l’association United We Can de Vancouver. Qu’en est-il environ 20 ans après ? La situation a-t-elle changé ?

• La chiffo, de fils en histoires (extraits)Présentation d’un documentaire sur le travail de La Chiffo réalisé par Laurent Ménochet (IRTS Normandie Caen).Ce film sera projeté dans son intégralité le 11 octobre à 16h30.

LUNDI 7 OCTOBRE

« VIES D’ORDURES, DE L’ÉCONOMIE DES DÉCHETS » OU COMMENT RACONTER LA RECOMPOSITION DU MONDE À TRAVERS NOS DÉCHETS> 18H30 - AMPHI MRSHConférence de Denis Chevallier (Conservateur général du patrimoine, responsable du Département recherche et enseignement du Mucem jusqu’en 2018, Commissaire général de l’exposition « Vies d’ordures, de l’économie des déchets » présentée au MUCEM en 2017).En introduction à l’exposition « Vies d’Ordures » présentée par la MRSH, la conférence revendra sur les questions et les méthodes de travail qui ont présidé à la fabrique d’une exposition sur une question aussi sensible et d’actualité que notre gestion des déchets. On évoquera notamment, en images et en films, les résultats des enquêtes ethnographiques menées autour du bassin méditerranéen par les chercheurs mandatés par le musée.

© Véhicule de transport des déchets, Le Caire, Egypte, David Degner

RECYCLER LE REGARD : LE CINÉMA DOCUMENTAIRE ET LE TRAVAIL DES DÉCHETS (2)> 10H30 - Cinéma le Café des images Projection organisée par le programme FRESH (Film et Recherche en Sciences Humaines) de la MRSH.• Les Glaneurs et la Glaneuse d’Agnès Varda (2000, 79 mn)Un film emblématique de la cinéaste disparue cette année.Un peu partout en France, Agnès a rencontré des glaneurs et glaneuses, « récupéreurs », « ramasseurs » et « trouvailleurs ». Par nécessité, hasard ou choix, ils sont en contact avec les restes des autres. Leur univers est surprenant. On est loin des glaneuses d’autrefois qui ramassaient les épis de blé après la moisson.

• La zone de Georges Lacombe (1929, 29 mn)Ce film muet, très rarement présenté, nous fait partager la vie des chiffonniers de la zone de paris, l’espace de marge situé sur les anciennes fortifications.Animé par Benoît Raoulx (UNICAEN) et avec la participation de Ken Lyotier, ancien « glaneur » (binner) et fondateur de l’association United We Can de Vancouver.Entrée au tarif en vigueur au Café des images

© Les Glaneurs et la Glaneuse, Agnès Varda

MARDI 8 OCTOBRE

MARDI 8 OCTOBRE

© Bénédicte Guillot

CRÉATION, ORGANISATION ET RECYCLAGE DANS LES HEURTS ROUENNAIS AU XVIe SIÈCLE> 14H30 - SALLE DES ACTES SH 027 MRSHConférence de Bénédicte Guillot (Responsable de recherches archéologiques à l’Inrap, CRAHAM UMR 6273)Cette conférence présentera les résultats de deux opérations d’archéologie préventives menée par l’Inrap à Rouen en 2012 et 2015. Les deux fouilles se trouvent dans le même quartier, au nord-ouest de la ville fortifiée, hors de l’enceinte, mais aux abords du château médiéval et d’un des principaux accès à la cité, la Porte Bouvreuil. Elles ont permis d’’étudier deux grands dépotoirs publics de la seconde moitié du XVIe siècle, nommés « heurts » dans les textes (de l’ancien français hourd, tertre ou monticule). Les données archéologiques illustrent la réalité de la politique de gestion des déchets de la ville de Rouen, avec la mise en place d’un véritable système public de collecte des déchets. Il sera question de la mise en place des heurts à Rouen, des aménagements et datation des dépotoirs et de ce que l’on y a trouvé ou pas (terres, rejets d’artisanats, ossements humains et animaux, vaisselier et objets domestiques).

MERCREDI 9 OCTOBRE

POUR UN ÉLÈVE DE MATERNELLE, ENVOYER LES DÉCHETS DANS L’ESPACE RELÈVE-T-IL DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ?> 14H00 - AMPHI MRSHConférence de Sophie Lemeteyer (Professeure des écoles, éducatrice en environnement)L’éducation au Développement durable à l’école se heurte d’une part à la neutralité due par l’enseignant et d’autre part à un enseignement plus tourné vers l’acquisition de bons gestes que vers une éducation à la citoyenneté. La problématique soulevée au cours de cette intervention peut être résumée ainsi : quels niveaux de problématisation sont accessibles à des élèves de Grande Section de maternelle pour construire le concept de déchet en éducation au développement durable ?

MERCREDI 9 OCTOBRE

LE DEVENIR DES DÉCHETS ÉLECTRIQUES ET ÉLECTRONIQUES, QUELS SONT LES ENJEUX ?> 15H30 - AMPHI MRSHConférence de Carole Charbuillet (Ingénieure, Institut Arts et Métiers de Chambéry, membre de EcoInfo (Pour une informatique éco-responsable)La filière de traitement des DEEE (Déchets d’équipements électriques et électroniques) est opérationnelle en France depuis juillet 2005 pour les DEEE professionnels, et depuis novembre 2006 pour les DEEE ménagers. Aujourd’hui, un peu plus d’un tiers des DEEE sont collectés en France. Les taux de recyclage affichés par les éco-organismes sont élevés et suffisants pour répondre à la réglementation sur les DEEE, mais que prennent réellement en compte ces taux, signifient-ils que le recyclage de ces produits ne pose plus de limites techniques ? Qu’en est-il du recyclage des matériaux contenus dans ces produits (métaux, matières plastiques…) ? En dehors de ces enjeux technologiques, n’existe-t-il pas des enjeux environnementaux et sociétaux associés à leur traitement ? Cette présentation a pour objectif de donner dans un premier temps un état des lieux des filières de recyclage des DEEE en France et ensuite d’illustrer ces enjeux actuels au travers d’un exemple comme le smartphone.

© Déchets d’équipements électriques et électroniques, EcoInfo

MERCREDI 9 OCTOBREOR ET ORDURE : UN MUSÉE POUR LES DÉCHETS> 17H - AMPHI MRSHConférence de Brigitte Poitrenaud-Lamesi (UNICAEN, LASLAR)En présentant le Musée Guatelli (Ozzano di Taro, Italie), rebaptisé le « Louvre paysan », Brigitte Poitrenaud-Lamesi envisagera le musée comme une destination possible, mais improbable, du déchet.« Une vie d’ordures » le terme correspond en tous points au projet d’Ettore Guatelli ; celui qui a fait des ordures une science archéologique, celui qui fouillait pour récupérer dans les décharges des objets abandonnés et autres détritus, une démarche qui dans les années soixante-dix était loin d’être courante et suscitait surtout le mépris. À l’origine Guatelli est un paysan, son travail d’artiste collectionneur le fit surnommer « maître » chiffonnier par les habitants de la région dans une intention ironique. Aujourd’hui, la radicalité de son « écriture pariétale » surprend le visiteur autant qu’elle inspire nombre d’artistes ou d’intellectuels (Bernardo Bertolucci, Umberto Eco, Christian Boltanski entre autres). La démarche d’E. Guatelli est à la fois d’ordre esthétique et de type éthique ; elle interroge notre hiérarchie des valeurs et notre quotidien. Ce lieu, à la fois pauvre et baroque, est admiré pour sa splendeur paradoxale. > http://www.museoguatelli.it/

© Musée Ettore Guatellin, Leo Orlandini – Licence CC

MERCREDI 9 OCTOBRE

ACCOMPAGNEMENT DU CHANGEMENT ET PSYCHOLOGIE SOCIALE : ILLUSTRATION AVEC LE TRI DES EMBALLAGES EN VERRE> 18H15 - Amphi MRSHConférence de Cécile Sénémeaud (UNICAEN, directrice du LPCN - Laboratoire de Psychologie de Caen Normandie)Face aux problématiques environnementales et écocitoyennes, les moyens d’action dont disposent les décideurs locaux pour promouvoir le changement se répartissent en trois catégories : utiliser la loi et la réglementation, mettre en place des incitations économiques ou éduquer et sensibiliser. Cette conférence a pour objectif de montrer comment la psychologie sociale, en complément de ces trois leviers classiques, peut constituer un appui méthodologique et théorique approprié pour faire évoluer les comportements écocitoyens.Après avoir présenté une méthodologie innovante pour conduire le changement, nous illustrerons cette démarche par la présentation de deux projets de recherche dont l’objectif est d’augmenter la participation des usagers au tri des emballages en verre. Ils sont menés en collaboration avec le SYVEDAC (Syndicat pour la Valorisation et l’Élimination des déchets de l’Agglomération Caennaise) et Biomasse Normandie dans différents quartiers de la communauté urbaine de Caen la Mer.

© City of glass, Jeanne Menjoulet via Flickr (Licence CC)

PENSER LA PRÉVENTION, GESTION ET VALORISATION DES DÉCHETS MÉNAGERS : QUELLES SOLUTIONS ? EXPERIENCES NORMANDES PARTAGÉES> 19H - Amphi MRSHTable ronde animée par par Jessica Mange (Responsable du parcours de master « Psychologie sociale de l’intervention : Audit et Conduite de changement » ; Maîtresse de conférence au Laboratoire de Psychologie Caen Normandie, UNICAEN) L’objectif de la table ronde est de présenter un panorama normand de la problématique de la prévention, gestion et valorisation des déchets ménagers ainsi qu’une série d’actions menées sur le terrain par les divers acteurs impliqués dans cette problématique. Plus spécifiquement, un état des lieux de la situation normande sera présenté en termes de production et gestion des déchets ménagers. Puis, différents dispositifs mis en place sur le territoire en faveur de la valorisation des déchets seront exposés par les invités à cette table ronde. Cette mise en perspective permettra d’une part, d’interroger les freins et les leviers, institutionnels et financiers, à la mise en place de ces dispositifs d’actions. D’autre part, les motivations et résistances psychologiques des citoyens face à ces actions de sensibilisation aux gestes éco-citoyens seront questionnées.Intervenant.e.s : Alexandre Farcy, Chef de projets Observatoire et valorisation des déchets, Biomasse Normandie ; Olivier Paz, Président du Syndicat pour la Valorisation et l’Élimination des Déchets de l’Agglomération Caennaise (SYVEDAC), Président de la communauté de communes Normandie Cabourg Pays d’Auge (NCPA), Maire de Merville-Franceville, Président de l’union des maires du Calvados ; Vincent Desgranges, Ingénieur Prevention et gestion des déchets, Direction Régionale Normandie ADEME ; Éléonore Mandel, Présidente de l’association ZorroMégot ; Simone Boisseau,

Élue communautaire de la Communauté Urbaine d’Alençon (CUA), déléguée à la Transition Écologique, à l’Environnement et à la Prévention des Déchets ; Guenaelle Conseil, Psychologue et ingénieure de recherche spécialisée en projets éco-citoyens.

MERCREDI 9 OCTOBRE

JEUDI 10 OCTOBRE

LA PRODUCTION DE DÉCHETS COMME ÉLÉMENT CONSTITUTIF DES SOCIÉTÉS À ÉCONOMIE DE MARCHÉ> 14H00 - AMPHI MRSHConférence d’Arnaud Morange (Sociologue, IRTS Normandie-Caen, Pôle risques MRSH, CERREV, UNICAEN)« L’économie des déchets » (en Normandie comme ailleurs) est bien une économie au sens où l’entend le marché. La surproduction industrielle (associée à l’appauvrissement des ressources et à la dégradation de la vie sur terre) alimente ce marché. Celui-ci est dominé par de grandes firmes aux intérêts éloignés de celui de la préservation des écosystèmes, dans le même temps qu’il alimente des marchés parallèles permettant, dans le monde comme ici, à des populations entières de survivre. L’économie dite « verte », pour sa part, n’est en réalité que le pendant sémantique d’une production de déchets comme ressource économique. À partir de travaux des champs de la philosophie, de la sociologie et de l’économie, nous discuterons les enjeux politiques, sociaux et environnementaux de cette « économie des déchets ». Cette proposition théorique s’appuiera sur plusieurs recherches qualitatives que nous avons menées sur ce thème.

© Arnaud Morange

JEUDI 10 OCTOBRE

MIEUX GÉRER LES MATIÈRES RÉSIDUELLES POUR LUTTER CONTRE LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES> 15H15 - Amphi MRSHConférence de Carine Villemagne (Université de Sherbrooke, Centre de recherche sur l’éducation à l’environnement et à l’écocitoyenneté, Québec, Canada)Nous proposons un « dialogue transatlantique » sur le thème des déchets. Au Québec, c’est le terme de « matières résiduelles » qui s’applique aux déchets générés par la société civile. Depuis plusieurs décennies, le gouvernement québécois s’efforce de mettre en place un tri sélectif à trois voies : recycler, composter et finalement diminuer la quantité de déchets ultimes destinés aux sites d’enfouissement. Or, malgré cela, ni le recyclage ni le compostage n’ont atteint les cibles gouvernementales. À partir de ce constat, nous discuterons de la pertinence d’une éducation relative à l’environnement auprès des citoyens. Plus largement, c’est de nos modes de vie délétères pour les écosystèmes et le climat, au Canada comme en France, dont il est question.

© Arnaud Morange

JEUDI 10 OCTOBRE

L’ORIGINE DES DÉCHETS AQUATIQUES> 18H30 - Maison de l’ÉtudiantProjection organisée en partenariat avec le cinéma Lux, Surfrider, l’Humanivelle, la Maison de l’étudiant de CaenL’origine des déchets aquatiques de Natacha Cagnard (52 mn)Chaque année, des millions de tonnes de déchets finissent dans la plus grande poubelle des sociétés modernes : l’Océan.Étouffement de mammifères marins, asphyxie des océans et danger pour l’Homme, cette pollution a de nombreuses conséquences néfastes sur l’environnement. Seule une réduction à la source permettra de lutter durablement et efficacement contre cette catastrophe.Projection suivie d’échanges avec les responsables associatifs partenaires.

© L’origine des déchets aquatiques, Natacha Cagnard

VENDREDI 11 OCTOBRELA CHIFFO, DE FILS EN HISTOIRES> 16H30 - AMPHI MRSHProjection du documentaire La chiffonnerie, de fils en histoires réalisé à l’occasion de Vies d’ordures par Laurent Ménochet, IRTS Normandie-Caen.Filmage du travail de La Chiffo mettant en avant la problématique de la surproduction des vêtements devenant moyen d’insertion sociale. Le déchet devient ici non pas ressource du marché mondialisé de son traitement, mais ressource au bénéfice de l’humain dans un cadre territorial local. C’est ce qu’entreprend La Chiffo (Caen), boutique solidaire et d’insertion professionnelle, qui collecte des vêtements usagés, du mobilier, des livres et des objets de décoration pour en faire des supports d’insertion professionnelle. Triées, valorisées et revendues, les matières collectées servent à financer l’activité professionnelle de demandeurs d’emploi, leur permettant ainsi d’acquérir des compétences professionnelles favorisant un retour à l’emploi durable.Projection suivie d’un échange avec Laurent Ménochet et dialogue avec les spectateurs. Avec Christine Juillet, directrice de La Chiffo ; témoignages de salariés (sous réserve) ; modérateur : Arnaud Morange (IRTS Normandie-Caen).Cette projection est organisée en collaboration avec le programme FRESH de de la MRSH.

© La chiffonnerie, Laurent Ménochet

• MRSH Université de Caen Normandie Campus 1 - Esplanade de la Paix CAENTél : 02.31.56.62.00

• Maison de l’étudiantCampus 1 - Avenue de Lausanne CAENTÉL : 02.31.56.60.96

> Accès- Tramway : T1, T2 (arrêt Université)- Bus : 2, 4, 6, 18 et 19 (arrêt Université)

• Cinéma La Café des images4 Square du Théâtre HÉROUVILLE ST CLAIRTÉL : 02 31 45 34 70

> Accès- Tramway : T1 (arrêt du Café des images) - Bus : 6 (arrêt du Café des images)- Bus : 4, 8, 10, 12 (Arrêt Hérouville-Saint-Clair | Centre Commercial)

5 Côte de Nacrepériphér ique nord

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Maison de l’étudiant

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cité universitaire LES TILLEULS

cité universitaire LES PEUPLIERS

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Crèche Maison de la culture

Maison des langues et de l’international

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cité universitaire campus 1

cité universitaire campus 1

Canopé

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MRSHMaison de la recherche en sciences humaines

CNRS

tram Avers campus 2, 4, 5 & ESPE

tram Bvers ESPE

cité A

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Arrêt Universitébus A : 02 | bus B : 04 · 05 · 18 · 19 · 61

Arrêt Fac de Droitbus 02 107Noctibus

Cour d’honneur

Arrêt CROUS-SUAPS

AGORAEépicerie solidaire

tram 1

tram 2

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de Lausanne

Plan du campus 1

LES LIEUX