02 - Cartigny - Les Îles de cartigny

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2 - Les Îles de Cartigny - 25 mars 2010 Le Rhône a laissé quelques vestiges de ses anciens débordements. C’est le refuge naturel de nombreuses espèces d’oiseaux et d’une faune d’eau et de marais. Date : Jeudi 25 mars 2010 Dénivelé : 108 m Distance : 6 km Durée : 2:30 h avec les arrêts aux postes d’observation Itinéraire : Petites routes, chemins et sentiers forestiers. Difficulté : Faible (une descente comportant des marches) Bâtons recommandés Repas : Restaurant à Cartigny. Rendez-vous : 08.45 Place Neuve, sur le trottoir devant l’entrée du parc des bastions, pour prendre le bus K jusqu’au village de Cartigny, lieu de départ de notre balade. Parcours pédestre : Le site des Îles de Cartigny est une zone de nature protégée au sein du Moulin de Vert, le long du Rhône, en aval du barrage de Verbois sur la rive gauche du Rhône. Le chemin longe en partie le Rhône et passe tout près de 3 étangs; 4 postes d’observation permettent d’y observer les oiseaux. Sur la rive droite du Rhône, en face des Îles de Cartigny, se trouvent Les Teppes de Verbois. Notre circuit nous ramènera à CARTIGNY où un repas clôturera notre journée au grand air. DÉPART Bus K Place Neuve : 09:06 Arrivée à Cartigny : 09:45 RETOUR Départ de Cartigny : 14:48 Arrivée Place Neuve aux environs de : 15:30 Dans l’attente de vous retrouver nombreux, le jeudi 25 mars 2010 pour une sympathique 2 ème balade de l’année, nous vous adressons, chers Amis randonneurs, nos amicales salutations. Jean-Marie Estero et Willi Justrich

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2 - Les Îles de Cartigny - 25 mars 2010

Le Rhône a laissé quelques vestiges de ses anciens débordements. C’est le refuge naturel de

nombreuses espèces d’oiseaux et d’une faune d’eau et de marais.

Date : Jeudi 25 mars 2010

Dénivelé : 108 m

Distance : 6 km

Durée : 2:30 h avec les arrêts aux postes d’observation

Itinéraire : Petites routes, chemins et sentiers forestiers.

Difficulté : Faible (une descente comportant des marches) Bâtons recommandés

Repas : Restaurant à Cartigny.

Rendez-vous : 08.45 Place Neuve, sur le trottoir devant l’entrée du parc des bastions, pour prendre le bus K jusqu’au village de Cartigny , lieu de départ de notre balade.

Parcours pédestre :

Le site des Îles de Cartigny est une zone de nature protégée au sein du Moulin de Vert, le long du Rhône, en aval du barrage de Verbois sur la rive gauche du Rhône.

Le chemin longe en partie le Rhône et passe tout près de 3 étangs; 4 postes d’observation permettent d’y observer les oiseaux.

Sur la rive droite du Rhône, en face des Îles de Cartigny, se trouvent Les Teppes de Verbois.

Notre circuit nous ramènera à CARTIGNY où un repas clôturera notre journée au grand air.

DÉPART Bus K Place Neuve : 09:06 Arrivée à Cartigny : 09:45

RETOUR

Départ de Cartigny : 14:48 Arrivée Place Neuve aux environs de : 15:30

Dans l’attente de vous retrouver nombreux, le jeudi 25 mars 2010 pour une sympathique 2ème balade de l’année, nous vous adressons, chers Amis randonneurs, nos amicales salutations.

Jean-Marie Estero et Willi Justrich

Délai d’inscription : Lundi 22 mars 2010

Prix du transport libre circulation de 09 :00 à min uit :

½ tarif CFF : Fr 5.- (libre circulation sur tout le réseau des TPG de 09:00 à minuit ).

Plein tarif : Fr 7.- (libre circulation sur tous le réseau des TPG de 09:00 à minuit ).

Prix du transport libre circulation de 05:00 jusqu’ à la fin des services:

½ tarif CFF : Fr 7.30 (libre circulation sur tout le réseau des TPG).

Plein tarif : Fr 10.- (libre circulation sur tous le réseau des TPG).

ATTENTION ! CHAUSSURES CONFORTABLES,

TERRAIN MARÉCAGEUX, GLISSANT ET HUMIDE À CETTE SAIS ON

Et surtout n’oubliez-pas…

Un jour de sentier…Un jour de sentier…Un jour de sentier…Un jour de sentier… …Huit jours de santé…Huit jours de santé…Huit jours de santé…Huit jours de santé !!!!

Armoiries de Cartigny

Les armoiries de Cartigny, d'or à la croix de sable chargée de cinq coquilles d'argent sont les

armes de François Bonivard, le dernier Prieur de Saint-Victor et célèbre prisonnier de Chillon, né en 1493, mort en 1570. Les prieurs de Saint-Victor possédaient un château à Cartigny, construit au centre de leurs possessions féodales dans la Champagne.

Officiellement, Cartigny a adopté ses armoiries en 1922.

Historique

A l'époque romaine, un certain Quartinius ou Quartiniacus, aurait laissé son nom au village. Cependant, la première mention de Cartigny n'apparaît qu'en 1220, dans un document par lequel les comtes de Genève confèrent au prieur de Saint-Victor des pouvoirs pour la défense de la Champagne contre les troupes de la maison de Savoie.

Au XVIIIe siècle, le duc de Savoie reconnaît la pleine souveraineté de Genève sur Cartigny et quelques villages avoisinants. En même temps que Genève, Cartigny devient commune suisse en 1815. Aujourd'hui, Cartigny est encore bien imprégné de son passé, sans pour autant que ses habitants n'exercent encore les activités d'antan, qui étaient l'agriculture et l'artisanat. Mais le village a su préserver son cachet. Plusieurs de ses maisons, rénovées avec goût, ont ainsi conservé leur caractère originel.

Informations générales

Au cœur de la Champagne, la commune de Cartigny s'étend entre la route de Chancy et le Rhône. Sa superficie est de 442 hectares se situant pour près de 60% sur un plateau de terres agricoles d'une altitude de 430 mètres environ. Le reste consiste principalement en pentes boisées, descendant vers le Rhône, l'Eau-Morte ou Nant des Crues et le Nant de Merley. La réserve naturelle du Moulin de Vert, abrite une remarquable diversité de faune et de flore. La population de Cartigny compte 816 habitants, dont une centaine établie dans les hameaux de la Petite-Grave et d'Eau-Morte. Une demi-douzaine d'exploitations agricoles suffisent à cultiver le plateau et une quinzaine de petits commerces et d'entreprise exercent leur activité dans la commune, alors que la majorité de la population travaille en ville.

Cartigny - Un peu d’histoire… Regard sur l'histoire

A l'époque romaine, un certain Quartinius ou Quartiniacus, aurait laissé son nom au village. Cependant, la première mention de Cartigny n'apparaît qu'en 1220, dans un document par lequel les comtes de Genève confèrent au prieur de Saint-Victor des pouvoirs pour la défense de la Champagne contre les troupes de la maison de Savoie. Au XVIIIe siècle, le duc de Savoie reconnaît la pleine souveraineté de Genève sur Cartigny et quelques villages avoisinants. En même temps que Genève, Cartigny devient commune suisse en 1815. Aujourd'hui, Cartigny est encore bien imprégné de son passé, sans pour autant que ses habitants n'exercent encore les activités d'antan, qui étaient l'agriculture et l'artisanat. Mais le village a su préserver son cachet. Plusieurs de ses maisons, rénovées avec goût, ont ainsi conservé leur caractère originel.

Le traité de Turin

Jusqu'en 1754, le duc de Savoie, qui avait pris le titre de roi de Sardaigne en 1718, se considérait comme souverain sur les terres qui avaient appartenu au prieuré de Saint-Victor. Ainsi les habitants des villages de Cartigny et de la Petite Grave, anciennes possessions du prieuré, recevaient-ils des ordres non seulement de la Seigneurie de Genève, dont ils étaient devenus les sujets au moment de la Réforme, mais également des officiers savoyards représentant le duc. Malheur à eux s'ils n'obéissaient pas aux décrets savoyards leur ordonnant d'aller entretenir des chemins sur les terres du duc, les forçant à observer les fêtes catholiques, ou même les obligeant à s'enrôler dans les troupes savoyardes. Ils étaient menacés de la prison ou, pire encore, des galères. Plusieurs habitants tâtèrent des geôles savoyardes pour avoir osé enfreindre la volonté du roi de Sardaigne. A chaque fois, la Seigneurie de Genève intervenait et tentait d'invoquer les anciens traités qui garantissaient ses droits sur les terres de Saint-Victor, mais souvent en vain. Cette situation, qui empoisonnait véritablement la vie quotidienne des habitants de la Champagne, ne fut résolue qu'au terme de négociations interminables entre Genève et la Sardaigne, qui aboutirent à la signature, le 3 juin 1754, du Traité de Turin.

Histoire du stand de tir de Cartigny A Cartigny, le tir est une tradition ancienne dont on ne connaît pas exactement les origines. Des documents de 1714, aujourd'hui disparus, mentionnaient l'existence de concours mettant aux prises des habitants de Cartigny avec les tireurs des villages alentours.

En 1819, LA CONFRERIE DES LOUPS organisa un tir. Ces LOUPS étaient de gais compagnons, de solides gaillards qui versaient le vin dans leur grosse cruche en terre et surtout ... avaient du foin dans leurs bottes et du vin dans leurs caves ! ...

En 1834, on comptait dans le village 50 foyers paysans pour 36 foyers artisans.

C'est au sein de ce dernier groupe d'artisans que va naître l'idée de la création d'une société nommée L'ABBAYE OU LA SOCIETE DES ARTISANS DE CARTIGNY, le 17.08.1834. Elle avait pour but :

« chercher à resserrer les liens qui nous unissent à nos chers Confédérés, de propager le noble exercice du tir et d'aimer par dessus tout la commune Patrie » et comme devise :

« en temps de paix réunis pour le plaisir, en temps de guerre nous le sommes pour la Patrie »

Société patriotique et sportive, réservée aux seuls habitants de la commune, elle était chargée d'organiser la fête annuelle du village, le 3ème dimanche du mois d'août. Cette fête, dont le cortège et le bal attiraient une foule importante, était couronnée par « le tir à l'oiseau ». Au lieudit « la Plantée », situé à l'emplacement du stand actuel, on attachait un oiseau de bois et de fer blanc au bout d'une perche fixée au sommet du tilleul. Le 1er tireur qui abattait l’oiseau était proclamé roi du tir et était décoré au cours du banquet de clôture. Il devait remettre en jeu son titre l'année suivante.

Ce tir à l'oiseau devait se pratiquer jusqu'en 1854. En 1855, l'oiseau fut remplacé par une cible et des prix récompensèrent les meilleurs.

Cette fête fut annulée plusieurs années, de 1845 à 1875, pour différentes causes: deuil, grêle, gel, sécheresse ou ouragan.

Dès 1860, les membres du comité ont tendance à vouloir une société uniquement réservée au tir. C'est ainsi que :

« En 1868, les Artisans transformèrent leurs anciens statuts et leur titre en celui de Société de tir de Cartigny. Le but de cette société est alors « d'encourager et de perfectionner le tir aux armes de guerre, en même temps que d'entretenir parmi ses membres des rapports d'affection et de fraternité ». Un comité de 11 membres élus tous les 2 ans remplace l'ancienne commission. Le dimanche de la fête, à 7 heures du matin, le tambour battait le rappel dans le village. A 7h30, le comité formait avec le roi un cortège et se rendait à l'emplacement du tir, à l'entrée de la route d'Aire-Ia- Ville où un abri de planches et de feuillage était construit. Les cibles, de couleurs diverses, au nombre de cinq, 2 pour les membres et 3 pour les non-sociétaires étaient placées à 100 pieds dans la direction du Rhône et de la presqu'île de Russin. Par excès de prudence, le tir était momentanément suspendu aux passages des trains sur la nouvelle ligne Genève-La Plaine. En 1879, après une nouvelle refonte des statuts, la société entama des démarches pour la construction d'un stand permanent. Celui-ci, élevé sur « la Plantée », grâce à une subvention de Fr. 1'000.- de l'Etat et à 109 actions de Fr. 10.- souscrites par la population, fut inauguré en 1883. La période qui suivait la construction fut la plus brillante. D'illustres tireurs s'y donnaient rendez-vous et les tirs duraient 2 jours pendant lesquels les détonations ne cessaient de crépiter. »

Entre 1940 et 1946, les tirs furent pratiquement inexistants. Dès la reprise des tirs militaires obligatoires en 1947, la société organisa 14 séances et enregistra un nombre respectable de tireurs. L'année suivante, 813 tireurs effectuèrent leurs exercices et leur nombre augmenta chaque année ...

Dans les années 1955, un grand débat vint animer les discussions du comité: l'adhésion à la Société Cantonale de Tir ! C'est en 1957 que le comité y adhéra, mettant fin à une période difficile.

COMMUNIQUE DU COMITE :

C'est bien sûr avec tristesse et regret que la plus ancienne société de notre commune se voit contrainte de cesser ses activités.

En effet, après 167 années de bons et loyaux services, elle était devenue une des sociétés du canton qui comptaient le plus de tireurs. Son état d’esprit positif et son sérieux offraient une atmosphère accueillante et de qualité qui permettait à chacun d'accomplir ses tirs obligatoires dans les meilleures conditions.

Nous souhaitons à chacun de nos fidèles membres de retrouver dans d'autres stands un peu de la convivialité qui caractérisait le notre.

Le comité de la Société de tir de Cartigny

(Texte publié dans les Informations Cartiginoises de septembre 2001)

Le Moulin-de-Vert

Le site du Moulin-de-Vert occupe un ancien méandre du Rhône, asséché lors de la correction du fleuve en 1940 qui précéda la construction du barrage hydro-électrique de Verbois, terminée en 1944. Classé site naturel d’importance nationale en 1956, ce vaste espace s’étend sur la commune de Cartigny, entre la moraine de Treulaz et la falaise des Roches, là où s’élevait, au XVème siècle, le château de Saint-Victor (à ne pas confondre avec son homonyme d’Epeisses, Avully).

Jusqu’à la fin du XIXème siècle, le secteur était animé par l’activité des moulins des familles Dufour et Miville, auxquels les agriculteurs de La Champagne amenaient le grain. La mouture était ensuite remontée sur le plateau par les meuniers qui possédaient chacun une solide paire de bœufs.

Aujourd’hui, les moulins ont disparu, mais les sentiers et chemins utilisés par les charrois de nos ancêtres sont toujours à disposition des randonneurs. Ils donnent accès au site le plus riche en biodiversité du canton. Depuis la canalisation du Rhône, les interventions de l'homme ont remplacé la dynamique de l’eau, créatrice de renouveau naturel. En effet, sans entretien, les milieux se transformeraient en forêt uniforme et perdraient leur intérêt pour d'innombrables espèces. Des travaux parfois lourds, ont permis de maintenir les richesses du site. Nous vous invitons à les découvrir et à les observer en restant sur les chemins balisés et en respectant la signalisation mise en place.

L’île aux lapins

Saviez-vous que Cartigny a connu de nombreuses élections mouvementées ?

Parlons de l'une d'entre elles qui aurait eu lieu il y a plus d'une centaine d'années, restée dans les mémoires à cause d'une île sur le Rhône et racontée en 1946 par Jean Martin dans son livre "Cartigny".

"Au contour du Rhône, là où il faisait sa grande boucle, plus haut que le Moulin, il y avait une île recouverte de saules et de trembles. On eut l'idée d'y mettre, en liberté, des lapins domestiques, qui ne tardèrent pas à se multiplier : il y en avait de toutes les couleurs. Aussi, lorsque la chasse était prohibée, on allait aux lapins. A l'aube, on se rendait au Moulin, et l'on appelait : "Pilote !". Pilote était meunier, fils de meuniers, mais il connaissait le fleuve comme pas un. Quand on l'appelait, il savait ce que cela voulait dire : il allait désamarrer son bateau, et vogue vers l'île aux Lapins ! Le lendemain, il y avait un bon civet pour chacun. Une veille d'élections, les partis firent et refirent le compte de leurs adhérents, et l'on arrivait à bout touchant : un suffrage pouvait suffire à changer le résultat. Que faire ? Le samedi soir, on saoula un électeur considéré comme peu sûr, puis, au petit jour, alors qu'il n'avait pas encore recouvré ses esprits, on l'emmena, dans la barque de "Pilote", jusqu'à l'île des Lapins où il fut banni pour vingt-quatre heures."

Que les électeurs futurs se rassurent, l'île aux Lapins a disparu aux cours des travaux de la construction de Verbois et son usine … !

(Texte publié dans les Informations cartiginoises de juin 2002)