MASTER DE SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES MENTION SCIENCES DE L’EDUCATION

Parcours Formateurs de professionnels de santé

Co-responsables

Eliane Rothier Bautzer, Sarra Mougel

Sarra.mougel@parisdescartes.fr; eliane.bautzer@parisdescartes.fr

REUNION DE RENTREE 15 SEPTEMBRE 10H 45 RUE DES SAINTS PERES BATIMENT JACOB

Dans le parcours Formateurs de professionnels de santé, sont explorées les spécificités des métiers (nature et contraintes, évolution et prospective, organisation) et des formations (professionnelles, alternées, initiales et continues) dans le secteur de la santé.

Ce master repose sur un fort adossement à la recherche par le rattachement de l’équipe pédagogique à trois laboratoires de recherche de haut niveau :

-Éducation et apprentissage (EDA)

-Le Centre de recherche sur les liens sociaux (CERLIS)

-Le Centre de recherche, médecine, sciences, santé, santé mentale, société (CERMES3)

Il valorise également la participation de professionnels engagés dans les réformes en cours du champ de la santé.

Public

Le Master Formateurs de professionnels de santé recrute chaque année une vingtaine d’étudiants

*Pour la première année du Master, peuvent candidater les professionnels de santé et de la rééducation et de la réadaptation ainsi que les professionnels du social travaillant dans le secteur de la santé.

-soit titulaires d’un L3 de sciences de l’éducation ou d’une autre discipline SHS, après examen du dossier de candidature

-soit professionnels de santé ou travailleur social expérimentés (minimum 4 ans d’expériences professionnelles exigées) à condition de déposer un dossier de Validation des acquis des études, expériences professionnelles et acquis personnels - décret du 23 août 1985- pour une entrée en 1e année de Master, après examen d’un dossier de candidature.

*Pour une entrée directe en deuxième année du Master, peuvent candidater les professionnels de santé ou travailleur social ayant validé un cursus universitaire de niveau M1 (à condition de déposer un dossier de Validation des acquis des études, expériences professionnelles et acquis personnels - décret du 23 août 1985).

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Objectifs

A l’issue de la première année du Master, les étudiants seront capables

-d’analyser des situations et processus de formation en lien avec l’évolution des situations de travail

-de concevoir des dispositifs de formations alternées

-de créer les conditions de leur mise en œuvre optimale et de leur évaluation

-d’accompagner la mise en œuvre des réformes en cours (partenariats universitaires, coordination des enseignements centrés sur les compétences, formation des tuteurs, coopérations interprofessionnelles).

Ils auront réalisé une analyse réflexive de leur expérience et construit des savoirs susceptibles de les aider à professionnaliser leur activité de formateur de professionnels des secteurs sanitaires en lien avec leurs collègues des secteurs social et éducatif.

A l’issue de la deuxième année du Master, les étudiants seront capables

-de comprendre les enjeux clefs de la mutation du système de santé dans ses aspects politiques, économiques, sociologiques, anthropologiques et pédagogiques.

-de concevoir des environnements d’apprentissage pour accompagner les évolutions en cours en matière de formation de professionnels de santé/social : adaptation et modularité des contenus de formation, articulation des contenus théoriques et des expériences pratiques

-d’organiser des dispositifs innovants de formation : gestion des stages, accompagnement des étudiants, recours au e-learning, liens et partenariat avec les secteurs éducatif, social, et médical.

-de mettre en place des dispositifs de veille et de développer des études prospectives sur les conséquences des évolutions de la santé publique sur la formation des professionnels de santé et du secteur social : nouveaux acteurs, aménagement de passerelle et de nouveaux parcours de formation.

Le Master forme donc des experts de la formation professionnelle en alternance ayant une connaissance approfondie de l’évolution des métiers dans le secteur de la santé/social.

Débouchés

*Le Master vise à accompagner les professionnels qui souhaitent

-modifier leurs situations et leurs conditions de travail en accédant à des responsabilités nouvelles

-valoriser leur pratique professionnelle par l’obtention d’un diplôme qui leur permettra de consolider leur insertion professionnelle, voire d’entamer un nouveau parcours

-se former à la recherche pour envisager un parcours de thèse

-accompagner les étudiants en formation à développer une posture réflexive en les initiant à la recherche dans le cadre de leurs mémoires professionnels.

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A l’issue du M2, les étudiants pourront donc soit poursuivre en thèse, soit opérationnaliser l’expertise acquise sur les terrains de la formation (conception, analyse, conseil et évaluation des pratiques d’éducation et de formation).

Organisation

Ce Master s’adressant à des professionnels en cours d’activité et qui peuvent au mieux bénéficier d’un aménagement de leur temps de travail, les emplois du temps ont été aménagés en conséquence.

*Pour la première année du Master, les cours sont organisés pour une part en semi présentiel (cours avec les enseignants concernés une semaine sur deux, et dépôt de ressources pédagogiques sur la plateforme Moodle dans l’intervalle) les vendredis de 8h30 à 18h, sur deux semestres universitaires (2x douze semaines). Auxquels il faut ajouter une journée de travail personnel pour les lectures demandées, les validations et la réalisation du mémoire.

*Pour la deuxième année du Master, chaque semestre comporte douze journées de cours qui sont regroupées par série de deux journées. Les étudiants doivent également assister à un séminaire de recherche hebdomadaire de 2 heures. Il est fortement recommandé de bloquer une journée par semaine pour le travail universitaire (lectures, validations et réalisation du mémoire).

Les cours ont lieu en première année sur le site des Saints-Pères de l’université Paris Descartes, 45 rue des Saints-Pères, 75270 Paris cedex 6 (Métro Sèvres-Babylon ou Saint-Germain des Près).

En seconde année, ils ont lieu à la Sorbonne (Place de la Sorbonne, Paris 5ème).

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Première année

Des aménagements du M1 sont proposés aux professionnels de santé, de la rééducation et de la réadaptation et du travail social. Les enseignements destinés au public du parcours ont lieu les vendredis. Il est souhaitable de pouvoir dégager une journée supplémentaire comme l’indique l’emploi du temps pour la préparation des travaux demandés, les lectures exigées et la réalisation du mémoire de recherche (collecte des données, travail en bibliothèque, entretiens de suivi avec les directeurs de mémoire).

Les cours portent sur les professions des secteurs santé/social et la relation de soins, la formation professionnelle (sociologie/sciences de l’éducation), l’anthropologie des apprentissages, la didactique, la démarche clinique. Un groupe d’analyse des pratiques, réservé aux professionnels de santé/social, vient compléter le dispositif proposé. L’ensemble du dispositif fait l’objet d’une régulation semestrielle.

Objectif : A l’issue de la première année du master, les étudiants seront capables d’analyser des situations et processus de formation, de concevoir des dispositifs, de créer les conditions de leur mise en œuvre optimale et de leur évaluation. Ils auront réalisé une analyse réflexive de leur expérience et construit des savoirs susceptibles de les aider à professionnaliser leur activité. Enfin, ils auront développé une démarche de recherche sur le terrain de leurs activités dans le cadre de leur mémoire.

La première année du Master comporte 186 heures de cours en présentiel et 84 heures de cours à distance sur la plateforme Moodle soit un total de 270 heures. Auxquelles s’ajoutent la réalisation d’un mémoire de recherche sous la direction de l’un des enseignants intervenants dans le parcours Cadres et formateurs de professionnels de santé.

Les étudiants doivent également assister à un groupe d’analyse des pratiques, type groupe Balint, assuré par un enseignant spécialisé.

Ils doivent consacrer en sus, une journée de travail personnel en moyenne pour les lectures et les travaux demandés par les différents enseignants du parcours.

Les étudiants du parcours n’ont pas le choix des enseignements suivis. Ils doivent valider l’ensemble des enseignements suivant :

SEMESTRE 1 – AUTOMNE

UE I Enseignements historiques, sociologiques, anthropologiques et philosophiques de l’éducation et de la formation

Sociologie des professions et formations professionnelles. (É. Rothier Bautzer) (24h semi présentiel, cours une semaine sur 2 à partir de la semaine 2)

Le cours porte sur les enjeux de « l’universitarisation » des professions en prenant l’exemple du cas des professions de santé en France. Quelles stratégies sont développées ? Quels acteurs sont impliqués ? Quelles incidences sur les modes de régulation et de formation ?

Évaluation : analyse de documents/enquête sur formation professionnelle

Bibliographie

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Abbott A., (2003), « Écologies liées », in Menger Pierre-Michel (dir.), Les professions et leurs sociologies. Modèles théoriques, catégorisations, évolutions, Paris, MSH.

Arborio Anne-Marie, 1995, Quand le sale boulot fait le métier : les aides-soignantes dans le monde professionnalisé de l’hôpital, Sciences sociales et santé vol 13 N° 3, pp 93 -126

Bourdoncle Raymond, 2007,  « Universitarisation » in Recherche et formation, n°54, pp 135-149..

Champy F., (2009), La sociologie des professions, Paris, PUF.

Freidson E., (1984), La profession médicale, Paris, Payot.

Rothier Bautzer, E. (2003). La fabrication d’un médecin [trad. de Everett C. Hugues, The Making of a Physician, Human Organization (1956)]. N° thématique "Formation des soignants", Les Sciences de l'éducation - Pour l'ère nouvelle", 2, 57-70.

Rothier Bautzer, E. (2012). « L’universitarisation » des formations des professions de santé, dans l’impasse », in : Bercot R., Gadea C., Divay S. (dir.), Nouvelles perspectives de la sociologie des groupes professionnels, Octarès ed.

Rothier Bautzer, E. (2012),  Entre Cure et Care. Enjeux de la professionnalisation infirmière, Éditions Lamarre, Wolters Kluwer.

Rothier Bautzer E., (2012), Formation des soignants en France: la difficile émergence de nouveaux modèles, Les tribunes de la Santé, Sève, (36) : 117-122.

Sociologie des relations professionnels/usagers (1) (S. Mougel) (24h semi présentiel, cours une semaine sur 2 à partir de la semaine 1)

Les déterminants institutionnels de la relation

Objectifs : En mobilisant les savoirs issus de la sociologie, ce cours permettra d’envisager la manière dont la relation tissée entre professionnels et usagers dépend du cadre institutionnel dans lequel elle s’établit mais aussi des caractéristiques des publics accueillis ainsi que des ressources qui tiennent à l’appartenance professionnelle des acteurs (mobilisation collective, type de formation, position hiérarchique, pouvoir informel, etc.).

Contenu : on se demandera quelles sont les ressources qu’une institution met (ou pas) à la disposition d’un professionnel pour mener à bien le « service » qu’il doit à ses usagers. Différents lieux d’exercice seront envisagés (institutions totalitaires, prisons, école, hôpital, services publics…)

Modalités pédagogiques : cours et lectures d’articles

Évaluation : deux devoirs sur table de type dissertation, moyenne des deux notes.

Bibliographie

Goffman (1961) : Asiles. Études sur la condition sociale des malades mentaux, Paris, Minuit, 1968.Michael Pollak, Margareta Glas-Larsson, Gerhard Botz : « Survivre dans un camp de concentration », Actes de la recherche en sciences sociales, vol. 41, n°1, 1982, pp. 3-28.Vincent Dubois : La vie au guichet. Relation administrative et traitement de la misère , Paris, Économica, 2003.

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Yasmine Siblot : « Les relations de guichet : interactions de classes et classements sociaux », Lien social et politiques-RIAC, 2003, 49, pp. 183-190.

Anthropologie des apprentissages, (C. Figueiredo) (24h cours en semi-présentiel)

Contextes d’apprentissage, corps et affectivitéContenu et modalités : Quelle place accorder aux émotions et à tout type d’affect lors de l’étude des situations d’apprentissage en anthropologie ? L’examen de cette question, en liaison avec celle de l’incorporation de la vision du monde, s’appuiera sur l’analyse des situations de maternage et d’apprentissage des jeunes enfants dans le cadre familial mais aussi sur celle des situations d’apprentissage durant les initiations et sur celle des apprentissages adultes de nouveaux contextes écologiques et sociaux.

Évaluation : Fiche de lecture.

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UE 3 Approfondissement en sciences de l’éducation  

Philosophie du corps et de la santé (I. Queval) (24h semi présentiel, cours une semaine sur 2 à partir de la semaine 2)

Introduction à la philosophie du corps et de la santé   : du corps «   subi   » au corps «   parfait   »

Objectifs: étudier l’évolution des représentations contemporaines du corps autour de la notion de « soin ». Mettre en perspective la révolution opérée en quelques décennies par le progrès médical et technique. Analyser les présupposés d’une revendication sociale de « bien-être » et de « mieux-être », ainsi que de notre croyance dans la maîtrise technique du corps.

Contenu : ce cours comparera notre moderne « culte du corps » aux principales représentations des grandes philosophies et de la psychanalyse. Médicalisation de l’existence, procréation médicalement assistée, obsession alimentaire, sport, dopage, bio- et nanotechnologies orchestrent une « révolution du corps » que nous analyserons sous l’angle des rapports âme/corps, corps/pouvoir (analyses de M. Foucault), de l’« histoire du corps » et des enjeux de l’approche médicale contemporaine.

Évaluation : 2 travaux sur table.

Bibliographie

Canguilhem, G., (1976), Le normal et le pathologique, Paris, PUF.

Foucault, M., (2004), Philosophie, Anthologie, Paris, Gallimard, « Folio Essais ».

Queval, I., (2004), S’accomplir ou se dépasser, essai sur le sport contemporain, Paris, Gallimard, « Bibliothèque des sciences humaines ».

Queval, I., (2008) Le corps aujourd’hui, Paris, Gallimard, « Folio Essais »,

Vigarello, G., 2001, Le corps redressé : histoire d’un pouvoir pédagogique, Paris, Delarge.

Goddard J.-C. (dir.), (2005), Le corps, Paris, Vrin.

UE 4 Méthodologie 1

Observation ethnographique, entretien et restitutions des données 1 (C. Figueiredo et S. Mougel) (18h semi-présentiel, en alternance avec « Anthropologie des apprentissages »)

Contenu et modalités : Faire du terrain, autrement dit se rendre chez les « autres » et essayer de se faire accepter pour recueillir les données nécessaires au travail de rédaction d’un travail ethnographique, suppose d’analyser les degrés d’implication personnelle et la capacité à s’extraire de l’enquête. A travers l’étude de recherches basées sur des expériences de terrain utilisant des méthodes ethnographiques par des sociologues ou des anthropologues, on réfléchira sur l’interprétation des données recueillies dans différents contextes.

Le cours démarre par l'étude de textes d'expériences de terrain et d'enquête : sont abordées les questions d'observation en terrain connu ou inconnu, la relation enquêteur-enquêté, la subjectivité du chercheur. L'évaluation se fait autour d'un travail de groupe qui consiste en la  présentation des projets de recherche et de leur démarche méthodologique et d'un travail sur table.

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UE 5 TER

L’étudiant, à partir de la rédaction d’un projet de recherche, contacte un directeur de mémoire potentiel. Après accord de ce dernier et engagement écrit, il doit rédiger un TER. Il s’agit d’un travail d’étape rendu en fin de semestre qui comporte notamment une note de synthèse des lectures réalisées dans le dans le cadre du mémoire de recherche. Le contenu exact de ce document est défini en concertation avec le directeur du mémoire.

SEMESTRE 2 – PRINTEMPS

UE 6 Enseignements historiques, sociologiques, anthropologiques et philosophiques de l’éducation et de la formation

Sociologie des professions : les associations face aux groupes professsionnels (É. Rothier Bautzer) (24h semi présentiel, cours une semaine sur 2 à partir de la semaine 1)

Objectifs : Le secteur de la santé est présenté comme exemple pour analyser les rapports entre les associations et les groupes professionnels. Le cours se propose d’étudier les effets de la dynamique associative sur la relation patient-soignant aujourd’hui, notamment dans le cas des pathologies chroniques et de leurs incidences sur la formation des professionnels de santé.

Évaluation : Enquête de terrain sur l’analyse d’un mouvement associatif œuvrant dans le champ de la santé ou de l’éducation.

Sociologie de la relation professionnels/usagers (2) (S. Mougel) (24h semi présentiel, cours une semaine sur 2 à partir de la semaine 1)

Les professionnels face à leurs publics   : la relation de service

Objectifs : En mobilisant les savoirs issus de la sociologie, ce cours permettra d’envisager ce que les usagers font à la relation de service et la manière dont les professionnels parviennent à garder la maîtrise de cette relation. L’engagement des usagers dans la co-production du service qui leur est rendu retiendra également notre attention.

Contenu : On interrogera les notions de « travail émotionnel » et celle de care, tout en observant comment la relation de service est travaillée par la différence hommes/femmes. Les conflits qu’elle suscite ou évite seront également explorés : asymétrie de la relation en faveur des professionnels ou des usagers, violence symbolique, « conflits de perspective », différentiel de savoir, etc.

Modalités pédagogiques : cours et lectures d’articles

Évaluation : deux devoirs sur table de type dissertation, moyenne des deux notes.

Marie Cartier : « Perspectives sociologiques sur le travail dans les services : les apports de Hughes, Becker et Gold », Le Mouvement social, n°211, 2005, pp. 37-49.Everett C. Hughes : « Métiers modesties et professions prétentieuses : l’étude comparative des métiers », in : Le regard sociologique, 1996 [1970].

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UE 8   : Approfondissement

Anthropologie des apprentissages (C. Figueiredo) (24h semi présentiel en alternance avec le cours de méthodologie)

Catégorisation et identité

Contenu et modalités : Après l’étude préalable des grands systèmes de parenté qui définira les notions de filiation et d’alliance matrimoniale, on travaillera sur la formation des catégories « identitaires » liées à la parenté comme celles de soi, des « autres soi » et des « autres non soi », les concepts d’humain et non humain et la relation avec les autres formes de catégorisation au sens général du terme. Dans l’analyse de ces catégories, le cours prendra comme fil conducteur le corps dans la perspective de comprendre les fondements implicites des processus à l’œuvre.

UE 9 Méthodologie 2

Entretien et analyse de contenu (C. Figueiredo S. Mougel) (en alternance avec le cours « Anthropologie des apprentissages »)

Contenu : Il est question de la restitution des données après des observations et/ou des entretiens, la construction d'un objet de recherche et d'une problématique. Un débat aura lieu autour des présentations étudiantes de problèmes rencontrés durant l'enquête et l'élaboration de la réflexion.

Evaluation : devoirs sur table.

Anglais (18h)

UE 10 Mémoire

Le mémoire recherche comporte en général entre 50 à 80 pages autour d’une problématique pertinente et d’un terrain de recherche original qui ne pourra pas être le lieu d’exercice du formateur. Le jury de soutenance oral est constitué du directeur de mémoire. La soutenance doit avoir lieu début juin au plus tard. L’évaluation tient compte du mémoire écrit et de l’oral.

UE 11 Optionnelle

(I. Queval) (24h cours en semi présentiel une semaine sur deux)

Évolutions des représentations du corps : du corps « soigné » à l’humain « amélioré »

Objectifs : Examiner les représentations contemporaines du corps, au travers du thème de l’« amélioration ». Mettre en perspective la révolution opérée en quelques décennies par le progrès médical et technique. Analyser les enjeux d’une revendication sociale de « bien-être » et de « mieux-être », ainsi que de notre croyance dans la maîtrise technique du corps.

Contenu : Médicalisation de l’existence, procréation médicalement assistée, obsession alimentaire, sport, dopage, bio- et nanotechnologies illustrent le thème de l’« amélioration de l’humain ». De l’entretien quotidien de soi aux questions bioéthiques, en passant par le sens de la performance sportive, nous examinerons les nouvelles frontières du normal et du pathologique, les enjeux de la « sculpture individuelle » de soi, ainsi que les questions des addictions, du handicap et de l’« hybridation » croissante de l’homme avec la technique.

Modalités pédagogiques et validation : Ce cours est ouvert à tous. Évaluation : 2 travaux sur table.

Bibliographie

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Ehrenberg, A., (1991), Le culte de la performance, Paris, Calmann-Lévy.

Marzano, M., (2002), Penser le corps, Paris, PUF.

Vigarello, G., (1999), Histoire des pratiques de santé, Paris, Seuil.

Sfez, L. (dir.), (2001), L’utopie de la santé parfaite, Paris, PUF.

« Soin de soi, souci de soi », Revue des deux mondes, mai 2005.

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Horaires JEUDI VENDREDI8h30 Travail en bibliothèque

Mémoire

10h3010h45

Tutorat MémoireI. Queval/ S. Mougel-S1

Philosophie du corpsen alternance avec

Recueil de données sociologie de la relationprofessionnels/usagers

12h30

13h15C. Figueiredo-S1

Anthropologiedes apprentissages/ En alternance avec

Travail en bibliothèque Observation ethnographique15h15

15h30E. Rothier Bautzer/ P. Chaussecourte – S1

Sociologie de la formation professionnelleEn alternance avec

Groupe d’analyse de pratiques17h30

Emploi du temps du premier semestre

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Emploi du temps du second semestre

Horaires JEUDI VENDREDI8h30  Anglais

10h3010h45 Tutorat Mémoire

I. Queval/ S. Mougel-S2Philosophie du corpsen alternance avec

Recueil de données Sociologie de la relationprofessionnels/usagers

12h45

13h30 C. FigueiredoAnthropologie

des apprentissagesen alternance avec Observation

ethnographiqueTravail en bibliothèque

15h30

15h45E. Rothier Bautzer/ P. Chaussecourte-S2

Sociologie de la formation professionnelle en alternance avec Groupe d’analyse de

pratique

17h45

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Deuxième année du Master

Les cours ont lieu une à deux fois par mois, les mardis et les mercredis selon un planning établi en début d’année universitaire (voir tableau ci-dessous) au 45 rue des Saints-Pères. Les étudiants doivent également assister à un séminaire hebdomadaire de recherche tout au long de l’année. La formation comporte 288 heures et 96 heures de travail personnel pour la réalisation du mémoire de recherche.

Planning M2 Formateurs de professionnels de santé 2014/2015

DatesLes cours ont lieu les mardis et mercredis

Responsables

Mercredi 24 sept13h-15h

15h30-18h30

Présentation du Master (2h)Eliane Rothier Bautzer, Sarra Mougel

UE4-Méthodes pour le professionnel de santéEric Roditi, Laboratoire EDA (3h statistiques)

Mardi 30 sept9h30-17h45

Mercredi 1er oct9h30-15h15

15h30-18h30

UE2-Evolutions des métiers de la santé ; les modèles de formations professionnellesEliane Rothier Bautzer, Laboratoire CERMES3 (7h15)

UE2-Evolutions des métiers de la santé ; les modèles de formations professionnellesEliane Rothier Bautzer, Laboratoire CERMES3 (4h45)

UE4-Méthodes pour le formateur de professionnels de santéEric Roditi, Laboratoire EDA (3h statistiques)

Mardi 14 oct9h30-17h45

Mercredi 15 Oct9h30-15h15

15h30-18h30

UE3-Le travail du soignantSarra Mougel, Laboratoire CERLIS

UE3-Le travail du soignant (4h45)Sarra Mougel, Laboratoire CERLIS

UE4-Méthodes pour le formateur de professionnels de santéEric Roditi, Laboratoire EDA (3h statistiques)

Mardi 18 nov9h30-17h45

Mercredi 19 Nov9h30-15h15

15h30-18h30

UE2-Évolution des métiers de la santé ; perspectives européennes (analyses sociologiques et pédagogiques) Resp :Éliane Rothier Bautzer, Laboratoire CERMES3Intervention d’Anne Piret, Université de Namur (7h15)

UE2-Évolution des métiers de la santé ; perspectives européennes (analyses sociologiques et pédagogiques) Resp : Éliane Rothier Bautzer, Laboratoire CERMES3Intervention d’Anne Piret, Université de Namur (4h45)

UE4-Méthodes pour le formateur de professionnels de santéEric Roditi, Laboratoire EDA (3h statistiques)

Mardi 2 Déc9h15-15h1515h30-18h30

UE4-Méthodes pour le formateur de professionnels de santéUE8 Sarra Mougel, Laboratoire Cerlis (5h méthodes qualitatives)Eric Roditi, Laboratoire EDA (3h statistiques)

Mardi 6 janvier9h30-17h45

UE3-Le travail du soignantSarra Mougel, Laboratoire CERLIS (7h15)

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Mercredi 7 janvier9h30-15h15

15h30-18h30

UE3-Le travail du soignantSarra Mougel, Laboratoire CERLIS (4h45)

UE4-Méthodes pour le formateur de professionnels de santéEric Roditi, Laboratoire EDA (3h statistiques)

Mardi 27 et mercredi 28 janvier9h30-16h30

UE3- Le travail du soignantSarra Mougel, Laboratoire CERLIS (12h)Le 28 janvier de 13h30 à 16h30 : Géraldine Bloy, sociologue, MCF Université de Dijon : la formation des médecins généralistes et la construction de la spécialité « médecine générale »

Mardi 24 et mercredi 25 Fev9h30-16h30

UE2-Évolution des métiers dans le champ de la santé ; nouveaux enjeux des systèmes de santé (12h)Cédric Lussiez, Directeur de la communication, Fédération des hôpitaux de France (FHF)

Mardi 17 et mercredi 18 Mars9h30-16h30

UE7-Évolution des modèles de formation dans les métiers du soinDidactique des apprentissages (12h)Paul Olry, Professeur, Sciences de l’Education, Dijon.

Mardi 31 mars et mercredi 1er avril9h30-16h30

UE10-Conférences chercheurs (12h)Les émotions dans l’activité soignante-Cristina Figueiredo, Laboratoire EDA

Mardi 12 et mercredi 13 mai9h30-16h30

UE7-Évolution des modèles de formation dans les métiers du soin (12h)Conditions et enjeux de l’inter-professionnalité dans le travail et la formation des soignants, exemples internationaux(1)Éliane Rothier Bautzer, Laboratoire CERMES3

Mardi 2 et mercredi 3 juin9h30-16h30

UE7-Évolution des modèles de formation dans les métiers du soin (12h)Conditions et enjeux de l’inter professionnalité dans le travail et la formation des secteurs sanitaire et social (2) Resp : Éliane Rothier Bautzer, Laboratoire CERMES3Intervention d’Eric Marchandet (AJHIR), d’Aurélien Troisoeufs (CERMES3)

Mardi 16 et mercredi 17 juin9h30-16h30

UE8-Méthodes pour le formateur de professionnels de santéSarra Mougel, Laboratoire CERLIS (méthodes qualitatives 12h)

Mardi 23 et mercredi 24 Juin9h30-16h30

UE10-Conférences Chercheurs (12h)Formation et travail des soignants : Mise en perspective sociologique, historique et anthropologique : Philippe Chanial / + Isabelle Ville/ Emmanuelle Fillon / Suzanne Kreutzler (Univ Munster/Allemagne)

SEMESTRE 3 – AUTOMNE

UE 1   : Recherche en formation 1

Les étudiants choisiront une ECUE parmi les séminaires de recherche de la faculté. Les cours de l’UE 1 sont hebdomadaires ou bi-hebdomadaires. Les enseignants assurant les séminaires de recherches étant habilités à diriger des recherches de niveau thèse, nous vous invitons dans la mesure où cela correspond à votre projet de recherche à les solliciter pour l’accompagnement de vos mémoires. Mais vous pouvez également faire appel aux enseignants impliqués dans le parcours Formateurs de professionnels de santé pour encadrer vos mémoires de M2.

Chacun de ces séminaires fait l’objet d’une validation dont les conditions sont fixées par les responsables du séminaire.

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ECUE 5 (24h) : Sociologie de l'éducation et de l'enfance (1) (Prof. Régine Sirota) (jeudi de 13h30 à 15h30 ou 15h45-17h45 à confirmer)

Cet objet n'a que très peu été abordé par la sociologie et encore moins par la sociologie de l'éducation. Qualifié de fantôme, de terre inconnue du sociologue, il suscite cependant actuellement un ensemble de travaux, et de rencontres scientifiques. L’enfance est entendue ici au sens de l’âge de la minorité, allant de 0 à 18 ans. Il s'agit donc de faire le point sur l'émergence de cette sociologie de l'enfance, d'une part à travers les questionnements théoriques que suscite cette construction d'objet, et d'autre part en prenant appui sur des travaux empiriques existants.

Première constatation, à la fois l'objet bouge et le regard évolue, ce qui amène à reconsidérer la socialisation de l'enfant dans son ensemble et à sortir d'une définition implicite de la sociologie de l'éducation en termes de scolarisation. La nécessité d'un croisement des approches présuppose une réarticulation des différents champs de la sociologie, en particulier de la sociologie de l'éducation, de la sociologie de la famille, de la sociologie de la jeunesse; de la sociologie politique, de la démographie. On s’interrogera aussi sur les découpages institutionnels et savants de cet âge de la vie, autour de catégories telles que petite enfance, enfance, préadolescence, adolescence, jeunesse. D'où découle la nécessité d'une confrontation des modes de construction des politiques sociales éducatives et des pratiques quotidiennes, pour comprendre comment espace public et espace privé conjuguent la socialisation de l'enfant. D'autre part une attention particulière sera portée à la construction sociale de l'enfance dans le discours des sciences humaines.

ECUE 6 (24h) : « Société de connaissances » Lien d’association et Transformation sociale (1) (Prof. Roger Sue) (mardi de 13h30 à 15h30)

En partant d’une brève histoire des représentations de la connaissance, ce séminaire propose une réflexion sur la transformation actuelle de notre « régime de connaissance » marqué par la relativité du paradigme technoscientifique et par la reconnaissance croissante de la diversité des savoirs produits par l’individu (exemple : la VAE) stimulée par le rapide développement des technologies de la communication (TICE). Dans un deuxième temps, l’interrogation porte sur les incidences pratiques de cette évolution du statut de la connaissance dans l’économie du même nom, considérée comme un nouveau stade du mode de production autour des compétences, de l’intelligence et du capital humain (exemple : le capitalisme cognitif, le secteur quaternaire). Le même questionnement est adressé aux institutions éducatives qui ne peuvent durablement ignorer cette mutation de la représentation de la connaissance (exemple : crise de l’école). Si les institutions éducatives ne peuvent plus répondre aux nouvelles exigences de la société et de l’économie cognitive, il faut alors s’interroger sur le lieu de production et de développement du capital humain. La place prise et à venir des associations, en fort développement, sera tout particulièrement mise en lumière dans le cadre de cette évolution, notamment autour de la réhabilitation, sous des habits neufs, de la notion d’éducation populaire.

(Ce séminaire bénéficie du concours permanent de JM. Peter, PRAG, membre de l’équipe de recherche du Cerlis et des interventions ponctuelles d’intervenants extérieurs).

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Société de connaissances 2014-2015

Le lien d'association

Aujourd’hui le lien social fait de plus en plus face à la diversité des affinités électives, souvent fondées sur le principe de l'associativité. Cette horizontalité du lien social accentuée par la crise se manifeste par la multiplication d’associations formelles, informelles ou virtuelles avec les réseaux sociaux. Mais cette réalité d'un lien social en pleine recomposition est masquée par la déshérence, voire les résistances, de la plupart des institutions dépassées par les mutations sociales en cours.

C’est pourquoi, à l’interface du monde du travail, de l'action sociale, de la santé et de l’éducation, le séminaire se propose d'analyser le principe et les fonctions de l'association et son potentiel d'innovation dans une société de connaissances en mutation.

23 septembre Roger Sue « Les transformations du lien social : le principe d’association », Cerlis

7 octobre Yannick Blanc « Associations et lien social dans les territoires», président de la Fonda et préfet du Vaucluse.

21 octobre Roger Sue « Figures du lien d'association», Cerlis.

4 novembre Roger Sue & Claire Heijboer « Projet associatif et travail social », Cerlis

18 novembre Jacques Ion « Les transformations de l’engagement associatif», Université de Saint-Etienne.

9 décembre Roger Sue &Merit Korbe «Loisir, &Travail », Cerlis

13 janvier Dominique Thierry « Nouvelles figures du bénévolat », président de France bénévolat et ancien enseignant à Sciences-Po Paris.

20 janvier Erika Flahault « Les associations, des espaces de subversion du genre », Université du Maine.

3 février Roger Sue « Les résistances à l'associativité», Cerlis.

10 février Jean-Paul Callède « Quelques figures de l’engagement des jeunes dans leur rapport à la dynamique associative », CNRS, Maison des Sciences de l’homme d’Aquitaine

3 mars Roger Sue « Une politique de l'association est-elle possible ?», Cerlis.

24 mars Jean-Michel Peter «Associations et sport scolaire», Cerlis.

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14 avril Georges-Louis Baron « L’enjeu des TICE dans le faire connaissance », EDA Paris Descartes.

5 mai « Projets de recherche dans le domaine de la formation et l’insertion professionnelle », Claire Margaria & Mathilde Renault, Cerlis

26 mai « Projets de recherche dans le domaine de la santé », Marie-Claude Beaudet & Pierre Guiraud, Cerlis.

9 juin Bilan et perspectives du séminaire

ECUE 7 (24h) : Technologies de l'information et de la communication en éducation (1) : des innovations a l’intégration (Prof Georges-Louis Baron) (mardi de 13h30 à 15h30)

Ce séminaire a pour objectif de présenter un état de la question sur les usages éducatifs des technologies de l’information et de la communication (TIC) et de proposer aux étudiants des perspectives de recherche.

Comportant une dimension historique, il s’intéresse aux différentes formes de technologies éducatives et aux usages des nouveaux instruments informatisés. Des synthèses seront présentées sur leurs potentialités, les changements dans les activités d’apprentissage, les compétences professionnelles nécessaires chez les enseignants, les problèmes d’intégration dans des disciplines scolaires et des établissements d’enseignement.

Les étudiants auront à réaliser, sur un sujet qui leur sera proposé, une analyse dont ils feront une présentation orale puis une synthèse écrite en fin d’année.

ECUE 8 (24h) : Recherches cliniques en éducation et formation 1 : perspectives cliniques et psychanalytiques (Prof.P. Chaussecourte) (vendredi de 17h30 à 19h30)

Le but de ce séminaire sera de préciser ce qu’est une démarche clinique de recherche d’orientation psychanalytique dans le champ de l’éducation et de la formation. On y travaillera à la précision de chacun des termes qui définissent la démarche proposée, tout en considérant la question épistémologique des modalités de prise en compte des phénomènes inconscients. Un travail groupal « d’expérienciation » clinique sera proposé autour de l‘implication du chercheur par rapport à son objet de recherche.

Nous passerons également en revue différents types de méthodologies qui permettent la prise en compte des phénomènes inconscients, tout en se posant la question de son propre rapport à l’écriture et en abordant les questions d’éthique. Nous rencontrerons des recherches actuelles dans le champ.

Au premier semestre, l’évaluation (contrôle continu) consistera en un exposé et un devoir sur table.

Au second semestre, l'évaluation (contrôle continu) portera sur un travail à remettre à propos de l’étude, sur le plan méthodologique, d’une thèse réalisée dans le champ de la clinique d’orientation psychanalytique en éducation et formation.

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ECUE 9 (24h) : Curriculum, contenus, compétences (Prof. Joël Lebeaume) (mercredi 8h30-10h30)

Ce séminaire vise à faire le point sur les concepts ainsi que sur les problématiques contemporaines des recherches consacrées aux enseignements et disciplines scolaires. Les domaines abordés concernent les contenus du curriculum de la scolarité de base. Si le séminaire s’adosse aux travaux concernant les enseignements scientifiques et technologiques, il s’intéresse plus largement à l’ensemble des matières, disciplines scolaires et actions éducatives (par exemple éducations à…) en examinant leurs principes fondateurs, organisateurs et constructifs, leurs conditions de développement et d’existence, leurs figures d’ensemble et les choix programmatiques au cours de leur évolution ainsi que leurs interactions avec les acteurs. Il aborde les évolutions et les reconfigurations curriculaires contemporaines, en particulier l’approche par compétences. Il croise les perspectives des recherches en didactiques des disciplines, en sociologie et en histoire des enseignements.

Les modalités de travail privilégient les apports théoriques associés à des analyses et discussions d’articles scientifiques. L’évaluation s’effectue selon deux modalités : une présentation d’article ou de publication ; un travail personnel d’analyse critique d’un curriculum.

ECUE 10 (24h) : Analyse des pratiques enseignantes et didactique (Prof. E. Roditi) mercredi 15h45-17h45

Deux objectifs majeurs sont poursuivis dans cet enseignement.

Le premier est de présenter, par l’étude d’articles scientifiques, les grandes approches des pratiques enseignantes dans les recherches en sciences de l’éducation, ainsi que leurs évolutions. La question du développement des pratiques enseignantes et de la formation des maîtres est également abordée, notamment celle de l’analyse de pratiques pour la formation.

Le second objectif est d’approfondir le cas des approches didactiques, essentiellement en mathématiques, en examinant les théories et les problématiques qui soutiennent ces approches, toujours en s’appuyant sur des articles de recherche, mais aussi sur des analyses de situations d’enseignement et de vidéos de classe.

Les exemples étudiés concernent essentiellement les professeurs des écoles. Bien que les contenus scolaires et didactiques abordés portent surtout sur l’enseignement des mathématiques, aucune connaissance particulière de cette discipline n’est requise. Les champs notionnels privilégiés sont, à l’école primaire, celui des nombres et des opérations arithmétiques, de la géométrie et de la proportionnalité.

Modalités d’évaluation. Contrôle continu : exposé et composition sur table rendant compte du suivi des lectures discutées en séminaire.

Séminaire M2-Pratique de la théorie et de l’enquête sur la santé 1 [PSTS1] assuré par Olivier Martin et Laurence Simmat-Durand (vendredi de 13h30 à 15h30)

Cet enseignement permettra de discuter en détail de travaux de recherche et d’en analyser la démarche et les principes de construction d’objet, d’en discuter les choix méthodologiques et les enjeux liés au terrain. Des travaux de chercheurs, de doctorants ou d’étudiants en master seront

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discutés collectivement. En particulier, les étudiants seront amenés à exposer leurs travaux de recherche.

Le séminaire d’Isabelle Queval « Sport et Humanités » peut également intéresser notamment les formateurs kinésithérapeutes et ostéopathes, il s’agit d’un séminaire optionnel

L’objet de ce séminaire sera d’explorer ce qui relie le « sport » aux « humanités » dans leur acception la plus classique, autant que dans les perspectives les plus contemporaines des sciences humaines. On peut aborder la question du sport par de multiples angles, en particulier historiques et sociologiques, mais bien évidemment aussi philosophiques, éthiques, économiques, médicaux, pédagogiques ou psychologiques, justifiant le statut du sport aujourd’hui comme étant celui d’un « fait social total » ; pour cette raison, il semble nécessaire de tracer les lignes directrices d’une réflexion qui trouve écho dans une approche plus large de l’« humain », en particulier au travers de la question du corps.

1- Définir. La première ligne est celle qui impose de définir de quoi l’on parle lorsque l’on évoque le « sport », tellement le terme est surdéterminé. L’aveuglement le plus opérant nous fait prendre le sport de haut niveau, celui des champions, le sport spectacle, pour le sport, c’est-à-dire tout le sport. Il confirme ainsi une imprégnation sociale et un monopole sémantique : le sport est partout et tout est sport. Indissociable de sa médiatisation, au moins pour le grand public, le sport de haut niveau accapare les intérêts, les passions, les « problèmes ». Ainsi, l’image sociale du sport se réduirait au sport de haut niveau, fort de son impact celui-ci détournerait le langage, et conséquemment, comme par ricochet, tout exercice physique deviendrait sport ? Voilà l’exemple même de la construction d’un préjugé ou d’une erreur épistémologique. Si le sport est un spectacle, un grand cirque ou un circuit, avec ses saisons, ses épisodes, ses héros, ses légendes, il est aussi la recommandation première du néo-hygiénisme ambiant : faites du sport ! Y a-t-il un point commun entre les deux ?

La multiplication des sports, depuis quarante ans, brouille les cartes et complique la définition. À l’éclatement des champs de recherche, répond celui des pratiques et des environnements. Le sport n’est pas un. D’autant qu’il faut distinguer, en outre, le sport de haut niveau du sport de masse, mais aussi l’éducation physique (l’EPS scolaire), le sport santé, le sport loisir, etc…

C’est alors que s’arrime à cette surdétermination l’ancrage historique qui veut qu’aux appellations traditionnelles, « gymnastique », « éducation physique », « sport », correspondent en réalité des contextes, des époques, des représentations du monde et de l’homme qui ont motivé certaines pratiques corporelles plutôt que d’autres, avec des finalités préférentielles pour l’exercice physique, notamment militaires, médicales et pédagogiques. Cette histoire nous intéresse parce qu’elle est porteuse, de manière exemplaire, d’ambivalences qui sont les nôtres aujourd’hui : questionner ce qu’est l’« excellence », viser, au travers de l’« excellence », le « bien » ou le « mieux », le « bien-être » ou le « mieux-être », cultiver le dépassement de soi comme une métaphore de la croyance en l’idée de progrès, confondre santé et performance, outiller presque à l’infini le corps, le techniciser pour précipiter la technicisation de l’humain, s’accrocher à l’idée de « corps naturel » quand bien même cette formule se dilue dans sa complexité philosophique et éthique.

2- Interroger les représentations contemporaines du corps. La seconde ligne doit interroger le contemporain. Une révolution dans la considération du corps et de la santé s’est opérée au XXI è

siècle. Tandis que l’Antiquité s’attachait à prévenir et restaurer l’équilibre naturel, le XVIIIè siècle à cultiver une perfectibilité corporelle susceptible d’infléchir -pour l’améliorer- le destin individuel, les

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dernières décennies, dans les pays industrialisés, témoignent du projet de modifier et transformer le corps, c’est-à-dire aussi la nature. La pharmacologie nouvelle, les greffes, les prothèses, le dopage supposent la plasticité du corps humain et sa perméabilité à l’invention technique. Une interrogation sur l’identité humaine se dessine, qui porte sur la définition d’un corps naturel, ses limites éventuelles dans la combinaison avec l’artifice, c’est-à-dire sur la technicisation de l’humain et son hybridation. Que sera l’homme du futur selon ce processus historiquement ancré de perfectionnement du corps, processus qu’accélèrent aujourd’hui des moyens techniques décuplés ?

Ce glissement des perspectives, cette profusion des moyens suggèrent aussi une production du corps. L’allongement de la durée de vie dans les pays riches est un marqueur du progrès médical, de même que des existences vécues statistiquement dans/avec un corps moins souffrant et moins subi. S’ouvre l’ère d’un corps su, voulu, créé, projet volontaire et rationnel qui, de la naissance médicalement assistée -programmée ?- à la chirurgie esthétique, en passant par la pharmacologie, la diététique, la cosmétologie, le sport, évoque la maîtrise de la nature et du hasard. Croyance ou fantasme ? La maîtrise du corps, l’investissement identitaire dans un corps devenu destin, capital, jugement dernier, est une idée-force. Nul doute que l’effondrement des grandes transcendances au XX è siècle, qui structuraient collectivement les identités et proposaient des « au-delà », a cette conséquence paradoxale : l’espoir vient par le corps ; la vie bonne, i.e. saine et longue, dépend de l’entretien médico-sportif de soi.

Le sport, et en particulier le sport de haut niveau comme laboratoire expérimental de la performance humaine, incarne pleinement ce processus. L’optimisation exacerbée de tous les paramètres de la performance -matériaux, matériels, science médicale et entraînements, techniques gestuelles, diététique, préparation psychologique et stratégique- illustre un culte du progrès hérité des Lumières et dont le XIXème siècle, celui de la naissance du sport moderne, consacra l’effectivité en étalonnant la force et le mouvement humains. Par son essence -l’amélioration des performances- le sport de haut niveau figure un évolutionnisme schématique -adaptation, sélection, progression- dont le dopage est un ingrédient logique, si ce n’est moralement ou médicalement légitime. Par la manière, enfin, dont la construction sportive de soi suppose une économie instrumentale du corps, l’entraînement du champion entre en résonance avec une sportivisation du corps et des mœurs qui, au-delà de l’injonction médicale à faire de l’exercice, révèle le culte contemporain d’un corps-œuvre, indéfiniment perfectible.

3- Questionner la perfectibilité. La troisième ligne, enfin, propose d’interroger de manière plus générale la notion de perfectibilité. Cette notion, presque emblématique du XVIIIè siècle, développée par Rousseau avec, là aussi, des ambivalences remarquables entre « retour à la nature » et « dépassement de la nature » par la « nature rationnelle » de l’homme, ou par la « nature humaine », invite à une réflexion sur la production des valeurs qui sont l’héritage de la modernité : dépassement de soi, culte de la performance, croyance dans l’amélioration toujours possible des aptitudes et productions humaines, volonté et effort de s’arracher à la naturalité, technicisation du monde. Comment passe-t-on de la perfection de l’homme comme sommet de la Création, telle qu’elle est par exemple incarnée par « L’homme de Vitruve » de Leonard De Vinci, de la croyance en une stabilité, à un ordre des perfections naturelles, telle que l’avait argumentée Aristote, à cette « mobilité » qu’initie en somme la révolution copernicienne et qui caractérise l’homme moderne : pouvoir améliorer, toujours, y compris ce que la nature a donné, perfectionner, à l’infini, ce que l’homme peut faire de lui-même -dont son corps- et produire pour son environnement, compenser,

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réparer, dépasser, augmenter, artificialiser la nature qui sont parmi les leitmotivs de la médecine d’aujourd’hui. Cette notion a des implications, bien sûr médicales et pédagogiques, mais aussi politiques, économiques et philosophiques. L’idée est ici d’interroger un processus, de comprendre en quoi notre modernité en est l’héritière, de voir aussi, comment le XIX è siècle a pu mettre en pratique les idéaux du XVIIIè jusqu’aux conséquences anthropologiques, anthropotechniques et anthropométriques les plus fâcheuses.

UE 2   : Évolution des métiers dans le champ de la santé

Les professionnels de santé face aux nouveaux enjeux des systèmes de santé (Intervention de professionnels : C. Luissiez, C. Cateau

Cédric Luissiez : Les professionnels de santé face aux nouveaux enjeux des systèmes de santé

L’objectif de l’intervention est de fournir aux étudiants un cadre d’analyse théorique, et une mise en perspective historique et internationale des principales évolutions récentes ayant affecté le système de santé français, et leur conséquence sur la place respective des différents professionnels qui y contribuent.

L’intervention sera organisée autour de plusieurs documents sources que les étudiants seront invités à analyser : chiffres clés du système de santé (FHF), comparaisons OCDE, données ONDPS.

Bibliographie

Bras, P.-L., (dir.), (2010), Traité d’économie et de gestion de la santé, Presses de Sciences Po.

Bonnici, B., (2010), L’hôpital, obligation de soins, contraintes budgétaires, Paris, La documentation française.

de Pouvourville G., (2000), L’économie de la Santé en sept dialogues, Lyon, Horizons Santé.

Evans, R., Barrer, M., Marmor, T., (1996), Être ou ne pas être en bonne santé : biologie et déterminants sociaux de la maladie, Editions John Libbey.

Le site Internet de la FHF : www.fhf.fr et de l’OMS www.who.org

UE3   : Le travail du soignant (Sarra Mougel)

Objectifs : Saisir les spécificités du travail du soignant en milieu hospitalier, institution complexe dotée de missions multiples faisant l’objet d’un travail de réorganisation managériale qui exerce un impact fort sur les conditions d’exercice de chacun (médecins, infirmières, cadres, aides-soignantes) et le travail en équipe. Comprendre et analyser la violence de la confrontation à l’univers hospitaliers pour les futurs professionnels de santé.

Contenus : Montrer en quoi celui-ci engage le corps mais aussi les émotions des soignants mis en contact avec l’intimité des patients, en mobilisant une logique de care qui entre en conflit avec les objectifs de rationalisation hospitalière. Comparer les spécificités du travail de chacun selon leur place dans le système de soins.

Modalités pédagogiques : Cours et lecture d’articles.

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Évaluation : Une enquête par entretien de groupe auprès des étudiants infirmiers sur leur vécu en stage.

Bibliographie

Arborio, A.-M. (2001), Un personnel invisible. Les aides-soignantes à l’hôpital, Paris, Anthropos.

Castra, M. (2003), Bien mourir. Sociologie des soins palliatifs, Paris, PUF.

Chevandier, C. (2009), L’hôpital dans la France du XXe siècle, Paris, Perrin.

Belorgey N. (2010), L’hôpital sous pression. Enquête sur le « nouveau management public », Paris, La Découverte.

Kentish-Barnes, N. (2008), Mourir à l’hôpital, Paris, Seuil.

Peneff, J. (1992), L’hôpital en urgence. Une étude par observation participante, Paris, Métailié.

Strauss, A. (1992), La trame de la négociation, Paris, L’Harmattan.

Vega, A. (2000) : Une ethnologue à l’hôpital. L’ambiguïté du quotidien infirmier, Paris, Éditions des archives contemporaines.

UE 4   : Méthodes pour le formateur de santé 1

La comparaison de données statistiques (E. Roditi) (18h)

Ces enseignements ont lieu au premier semestre (15h45-18h45) :

Mardi 23 septembre

Mardi 30 septembre

Mardi 14 octobre

Mardi 18 novembre

Mardi 2 décembre

Mardi 6 janvier

L’utilisation d’un tableur ou d’un logiciel de statistique.

Modalités pédagogiques : Étude de situations nécessitant la mise en œuvre de méthodes statistiques. L’enseignement comprendra, au fur et à mesure des exemples présentés, des apports théoriques, des méthodes et des outils informatiques ne nécessitant qu’un ordinateur. Aucune connaissance mathématique n’est requise. Documents, notes de cours et exemples seront mis en ligne à disposition des étudiants.

Validation : implication dans les travaux écrits ; épreuve terminale

Objectifs : Apprendre à analyser des données statistiques issues de recherches. Il s’agit notamment d’apprendre à effectuer des comparaisons : comparaison d’un groupe par rapport à la population dont il est issu ; d’un groupe par rapport à un autre groupe ; ou d’un même groupe à différents moments de son histoire. Ces outils de comparaisons statistiques sont très fréquemment utilisés en sciences

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humaines, mais aussi dans le domaine médical par exemple. L’enseignement comprend une partie pratique qui permet de s’initier à

UE 1 et UE 6

Les soignants / formateurs ou cadres infirmiers s’inscrivent obligatoirement au séminaire d’Eric Roditi (avec 6 heures spécifiques d’enseignements dédiés sur les questionnements et problématiques liées à la formation aux calculs de dose).

Les méthodes qualitatives de recueil de données (S. Mougel, E. Rothier Bautzer) (enseignement réparti sur l’année, 18h)

Il s’agira d’apporter aux étudiants en fonction de leurs besoins propres un complément méthodologique leur permettant d’aborder leur mémoire de recherche en concertation avec leur directeur de recherche. L’ensemble des méthodologies à la disposition des formateurs de santé seront envisagées avec un accent mis sur les méthodes qualitatives de recherche (entretien, observation, analyse d’un corpus de textes…).

Bibliographie

Beaud, S. Weber, F. (2003), Guide de l’enquête de terrain, Paris, La Découverte.

Kaufmann, J.-C., (2011), L’entretien compréhensif, Paris, Armand Colin.

Singly, F. (de), Giraud, C., Martin, O., (2010), Nouveau manuel de sociologie, Paris, Armand Colin.

Avril, C., Cartier, M, Serre, D., (2010), Enquêter sur le travail. Concepts, méthodes, récits, Paris, La Découverte.

UE 5   : TER

Réalisation d’un travail d’étape d’une vingtaine de pages dans le cadre du mémoire de recherche défini par le directeur de celui-ci. Vous devez rapidement prendre contact avec le directeur de mémoire envisagé en début d’année universitaire, en préparant un projet de mémoire en deux trois-pages au préalable. Les rendez-vous avec votre directeur de mémoire doivent être pris régulièrement à vote initiative en le sollicitant par mail au préalable.

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SEMESTRE 4 – PRINTEMPS

UE1   : Recherche en formation 2

Les étudiants choisiront une ECUE parmi les séminaires de recherche de la faculté. A titre indicatif, sont proposés les séminaires suivants :

ECUE 5 (24h) : Sociologie de l'éducation et de l'enfance (2) (Prof. Régine Sirota)

ECUE 6 (24h) : Sociologie de la connaissance et de la formation (2) (Prof. Roger Sue)

ECUE 7 (24h) : Technologies de l'information et de la communication en éducation (2) : des innovations a l’intégration (Prof Georges-Louis Baron)

ECUE 8 (24h) : Recherches cliniques en éducation et formation 1 : perspectives cliniques et psychanalytiques (2) (Prof.Philippe Chaussecourte)

Séminaire M2-Pratique de la théorie et de l’enquête sur la santé 2 [PTS2] assuré par Olivier Martin et Laurence Simmat-Durand (vendredi de 13h30 à 15h30)

UE 2   : Évolution des modèles de formation dans les métiers du soin (Eliane Rothier Bautzer)

A partir de l’analyse des différentes dimensions du soin, le soin comme « cure », comme « care », comme « heal », et d’une présentation d’un certain nombre de travaux de recherche qui s’y rattachent, nous aborderons la façon dont la formation des professionnels de santé –essentiellement les médecins et les infirmiers- contribue à façonner une culture du soin qui a tendance à en cloisonner les différentes dimensions, en fragilisant ainsi les tentatives d’articulation. Nous explorerons dans quelle mesure les réformes des formations en France, récemment initiées, contribuent à faire évoluer cette culture du soin, plutôt centrée sur ces aspects curatifs.

A l’issue du cours, les étudiants seront capables d’analyser les enjeux sociologiques de la formation des professionnels de santé et leurs incidences sur la prise en charge des patients.

Bibliographie

En plus de la bibliographie indiquée en M1

Jouan Marlène, Laugier Sandra (dir.), 2009, Comment penser l’autonomie ? Entre compétences et dépendances, PUF.

Laugier S. Paperman P., (2006), Éthique et politique du care, Paris, EHESS.

Midy F., 2003 (février), Efficacité et efficience du partage des compétences dans le secteur des soins primaires, Revue de la littérature 1970-2002, CREDES (Centre de recherche d’étude et de documentation en économie de la santé).

Mol A.M., 2009, Ce que soigner veut dire : Repenser le libre choix du patient, Presses de l’Ecole des Mines, Paris.

Molinier Pascale, 2006, Le care à l’épreuve du travail. Vulnérabilités croisées et savoir-faire discrets, in Le souci des autres. Ethique et politique du care (Ed. Patricia Paperman, Sandra Laugier), Coll. Raisons Pratiques, Editions de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, 299-

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316). Robelet M., Serré, Bourgueil Y., (2005), « Dynamiques professionnelles dans le champ de la santé », Revue française des affaires sociales, pp.233-261.

Rothier Bautzer E., 2013 Le Care négligé, Les professions de santé face au malade chronique, Bruxelles, Éditions De Boeck.

UE3   : Méthodes pour le formateur de santé 2

Un accompagnement dans l’analyse et le traitement des matériaux recueillis au premier semestre pour la réalisation du mémoire de recherche de chacun des étudiants sera proposé.

UE 4   : Mémoire de recherche (96 h de travail personnel)

Le mémoire recherche comporte en général entre 80 à 120 pages autour d’une problématique pertinente et d’un terrain de recherche originale. Le jury de soutenance oral est constitué de deux enseignants-chercheurs. L’évaluation tient compte du mémoire écrit et de l’oral. La direction du mémoire peut être assurée par le responsable du séminaire de recherche suivi ou par l’un des enseignants impliqués dans le parcours Cadres et formateurs de professionnels de santé.

Nous conseillons fortement aux étudiants de ne pas changer de sujet et de directeur de mémoire entre le M1 et le M2 de telle sorte à produire un travail de recherche conséquent en termes de lecture et de recueil de données. Le suivi de votre travail suppose des échanges soutenus avec votre directeur et l’envoi régulier à celui-ci de l’avancée de votre travail.

Les normes de présentation des mémoires sont les suivantes :

Times New Roman

Police 12, interligne 1,5, document justifié (alignement de la marge de droite), pagination.

La bibliographie est présentée par ordre alphabétique sans classement thématique des sources.

UE 5   : UE optionnelle (Recherches et prospective en santé)

Les étudiants devront assister aux conférences de Paul Olry, Chantal Cateau et Eric Marchandet.

Pour une introduction sur l’Evidence based medicine (EBM) vous pouvez consulter l’analyse suivante :

http://www.laviedesidees.fr/IMG/pdf/20120626_azria.pdf

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